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CHAPITRE 7

Avec l’accumulation des savoir-faire au sein des entreprises, il y’a eu l’avènement du concept
de management de connaissances en France, et ce en raison de sa corrélation positive et
significative avec la réussite et la bonne marche de l’entreprise. Ce type de management se
définit comme l’ensemble des outils et techniques permettant de gérer au mieux les savoirs et
les savoir-faire de l’entreprise, et constitue la clé de la valeur ajoutée de toute entreprise, quel
que soit sa taille. Cette gestion efficace concerne aussi bien les connaissances d’ordre interne
qu’externe. Outre l’impact économique, l’entreprise bénéficiera en cas de bon management de
connaissances de plusieurs retombées positives sur plusieurs plans : stratégique, financière,
commercial, organisationnel. Le but du Knowledge Management est de convertir le savoir
tacite (personnel) des experts en un savoir collectif et généralisé.

Pour réussir sa politique de Knowledge Management, il est indispensable de se doter d’une


combinaison d’outils ayant le même degré d’importance. En premier lieu, les NTIC jouent un
rôle primordial dans la mise en œuvre de la politique de gestion des connaissances, dans le
sens où leurs introductions au sein de l’entreprise permet d’optimiser la gestion des
connaissances en écartant certaines pratiques émanant des structures traditionnelles, se
manifestant dans le refus de intentionnel de partage des savoir-faire ( c’est la cas où l’individu
pense que partage de connaissance est synonyme de renoncement au pouvoir ), où non
intentionnel se traduisant par la non-conscience du disposition du savoir-faire. A titre
d’illustration, certains logiciels comme Group-Ware offrent à leurs utilisateurs l’occasion de
travailler sur les mêmes documents et puis favoriser le partage des informations et de
connaissances. Les NTIC jouent aussi un rôle prépondérant au niveau de la modélisation des
savoir-faire qui (modélisation) constitue la pierre angulaire de la construction d’une base de
connaissances solide de l’entreprise et de son développement. Sur le plan économique, la
réussite de la politique KM dépend de la capacité de l’entreprise à en identifier les bénéfices
attendus. Par exemple, si l’entreprise connait une accumulation de brevets (qui ont comme
origine les savoir-faire), elle pourrait démontrer les bénéfices pouvant être associés ou générés
des dits brevets. Au niveau du volet immatériel, le capital humain joue aussi à son tour un role
important au niveau de la mise en œuvre et la réussite de cette politique, la majorité des
entreprises en sont conscients, mais le problème c’est que l’individu préfère de préserver son
patrimoine de connaissances en raison d’un risque de la perte de position au sein de
l’entreprise, ce qui constitue une entrave au développement du savoir-faire collectif. C’est le
même cas en ce qui concerne le capital organisationnel. La contribution de ce dernier au
niveau de la politique KM dépend de la qualité de la relation établie entre l’entreprise et ses
individus. Une bonne relation est à elle-même dépendante des moyens dédiés au
développement du capital humain (à titre d’exemple les logiciels de partage).

En plus de cette combinaison de facteurs internes indispensables à la réussite de la politique


KM, il est aussi primordial de se tourner vers l’environnement externe (clients, fournisseurs,
sous-traitants, concurrents…) en vue de saisir les connaissances jugées utiles à l’entreprise.

Au niveau du sphère réel, il semble que la contribution des NTIC est significative et occupe
une place importante au niveau de la politique KM des grandes entreprises françaises. A titre
d’illustration, 91% de ces entreprises utilisent un réseau intranet indispensable au partage des
informations et des connaissances.

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