Introduction
Anatomie descriptive :
Division topographique
Configuration externe
Configuration interne
Racines et nerfs rachidiens
Rapports :
Avec le rachis
Avec les racines rachidiennes
Avec les méninges rachidiennes
Systématisation
Vascularisation
Conclusion
Introduction :
La moelle épinière constitue la partie caudale du système nerveux central
Située dans le canal rachidien, en occupant la partie qui s’étend de C2 à L2
Elle constitue le passage de tous les faisceaux nerveux
La connaissance parfaite de son anatomie permet l’interprétation correcte des examens
paracliniques surtout IRM et pour la réalisation de la ponction lombaire
Richesse de sa pathologie (traumatique, tumorale, infectieuse…) et sa grande diversité
Anatomie descriptive :
Cordon blanc, 45 cm de longueur, 9-13 mm de diamètre, de forme cylindrique, aplati
d’avant en arrière
Division topographique :
o Segment supérieur :
Court de 2 cm
S’étend du trait occipital à C2
Fait suite au bulbe
o Renflement cervical (supérieur) :
10-12 cm
S’étend du C3 à D2
D’où naissent les nerfs destinés au membre supérieur
o Segment dorsal :
Long de 20 cm
S’étend de D2 à D9
1
o Renflement lombaire (inférieur) :
Mesure 10 cm
S’étend de D9 à L1
D’où naissent les nerfs destinés au membre inférieur
o Cône terminal :
Forme la queue de cheval
Entouré par les racines nerveuses
o La moelle épinière est prolongée en bas par un cordon fibreux : le filum terminal
qui se poursuit par le ligament coccygien
Configuration externe :
o En avant :
Sur la ligne médiane, un profond sillon = sillon médian antérieur
En dehors de ce sillon est situé : le cordon antérieur
Plus en dehors : les racines antérieures des nerfs rachidiens
o Sur les faces latérales : cordon latéral
Situé entre les racines antérieures et postérieures
Donne attache au ligament dentelé
o En arrière :
Les racines postérieures des nerfs rachidiens. Leur ligne d’implantation
forme à la surface de la moelle le sillon collatéral postérieur
Plus en arrière, le cordon postérieur séparé de celui du côté opposé par le
sillon médian postérieur, qui :
Est plus étroit et moins profond que le sillon antérieur
Son fond est occupé par le septum médian postérieur
Configuration interne : (coupe transversale)
o Partie centrale : canal épendymaire, canal virtuel qui occupe toute la hauteur de
la moelle sur la ligne médiane et qui se continue en haut par le 4ème ventricule
o Autour de l’épendyme :
Substance grise (centrale) :
Correspond aux centres nerveux médullaires
Forme d’un papillon
Elle présente :
Une corne antérieure : volumineuse, renflée, d’où naissent les
fibres motrices
Une corne postérieure : étroite et allongée
2
De la jonction des bases de la corne antérieure et postérieure,
nait en dehors dans la moelle dorsale : la corne latérale
Ces croissants de la substance grise contenus dans chaque moitié de
la moelle épinière, sont réunis en avant et en arrière de l’épendyme
par les commissures grises antérieure et postérieure
La substance grise est relativement plus importante au niveau des
renflements cervicale et lombaire
Substance blanche (périphérique) :
Subdivisée en 3 cordons : antérieur, latéral, postérieur
Le cordon antérieur est réuni à son homologue par la commissure
blanche antérieure. Il n’existe pas de commissure blanche
postérieure
La substance blanche est plus importante en haut qu’en bas
Racines et nerfs rachidiens :
o Les racines sont au nombre de deux pour chaque nerf rachidien :
Racine antérieure : émerge du sillon collatéral antérieur, entre le cordon
antérieur et latéral
Racine postérieure :
Plus volumineuse ++
Emerge du sillon collatéral postérieur, entre le cordon latéral et post
Présente à sa partie externe un renflement : le ganglion spinal
o Les deux racines se dirigent en dehors vers le trou de conjugaison où elles
s’accolent avant de se faire réunir en dehors du ganglion spinal pour former le
nerf rachidien
o Branche collatérale : nerf sinu-vertébral de Luschka qui reçoit une anastomose
du sympathique et se distingue aux méninges et aux corps vertébraux
o A la sortie du trou de conjugaison, chaque nerf rachidien se divise en :
Branche antérieure, volumineuse, qui s’unit aux branches voisines pour
former des plexus
Branche postérieure, plus grêle
o Au nombre de 31 paires de chaque côté :
8 cervicales
12 dorsales
5 lombaires
5 sacrées
1 coccygienne
o Leurs directions est variable selon le niveau considéré :
La 1ère : légèrement ascendante
3
La 2ème et la 3ème : horizontales
Les suivantes : descendante que l’on se rapproche de l’extrémité inférieure
En effet, la moelle épinière s’arrête au niveau de L2, si bien que les racines
inférieures doivent effectuer un long trajet vertical pour atteindre leurs
trous de conjugaison respectifs
Rapports :
Avec le rachis :
o En avant :
Les corps vertébraux
Les disques intervertébraux
Note clinique : les tumeurs vertébrales, les fractures et les hernies discales
peuvent être à l’origine de compression de la moelle ou de ces racines
o Latéralement : les pédicules qui délimitent les trous de conjugaison
o En arrière : arcs vertébraux postérieurs
Ligaments jaunes
Les lames vertébrales
Les apophyses épineuses
Note clinique : la paroi postérieure du canal vertébral et complètement
fermée en arrière sauf au niveau lombaire (ponction lombaire ++) et
cervical (ponction sous occipitale)
Avec les racines rachidiennes :
o Racines antérieures émergeant du sillon collatéral antérieur
o Racines postérieures émergeant du sillon collatéral postérieur
Avec les méninges rachidiennes :
o Dure mère :
Forme avec la moelle une enveloppe qui s’étend du trou occipital au S2-S3
Séparée du canal vertébral par l’espace épidural
o Pie mère :
Gaine cylindrique adhérente à la surface de la tige nerveuse
Emet latéralement, entre l’émergence des 2 racines antérieure et
postérieure : le ligament dentelé qui s’attache à la face interne du sac dural
o Espaces arachnoïdiennes :
Délimités par l’arachnoïde et la pie mère
Vaste réservoir du LCR
Note clinique : la ponction lombaire est pratiquée entre L2 et S2, espace
qui n'est occupé que par les nerfs de la queue de cheval
4
o Espace épidural :
Situé entre le sac dural et les parois rachidiennes
S’étend du trou occipital jusqu’à l’extrémité inférieure du canal vertébral
Comblé d’une graisse très fluide où chemine un important réseau veineux
constituant les plexus veineux intrarachidiens ainsi que les artères
destinées à la moelle et à ses enveloppes
Systématisation :
Substance grise : d’avant en arrière
o Zone somato-motrice : motricité volontaire des muscles striés
o Zone viscéro-motrice : motricité involontaire des muscles lisses
o Zone intermédio-médiale : centre vaso-moteur
o Zone viscéro-sensitive : sensibilité viscérale
o Zone somato-sensitive : sensibilité thermo-algique et profonde
Substance blanche :
o Voies longues ou faisceaux de passage :
Voies ascendantes sensitives
Voies descendantes motrices
o Voies courtes ou faisceaux d’association
Vascularisation :
Artères :
o Système transversal : Artères radiculaires
Proviennent des :
Artères vertébrales : au niveau cervical
Artères intercostales : au niveau dorsal
Artères lombaires : au niveau lombaire
Suivent les racines antérieures et postérieures et qui, au contact de la
moelle, se divisent chacune en deux branches, formant ainsi à chaque
étage un cercle vasculaire péri-médullaire
o Système longitudinal : artères spinales
Au nombre de 3 troncs :
Antérieur (ventral)
Postérieur droit (dorsal droit)
Postérieur gauche (dorsal gauche)
Proviennent des branches spinales, antérieures et postérieures, de l’artère
vertébrale
5
o De ce réseau péri-médullaire naissent des branches intra-médullaires terminales
qui vont irriguer la substance grise
Veines : plusieurs réseaux complexes
o Veines intra-médullaires :
Prennent naissance au niveau de la substance grise, gagnent la surface de
la moelle, s’anastomosent en un réseau péri-médullaire qui se condense en
6 troncs longitudinaux :
3 antérieurs :
1 dans le sillon médian antérieur
2 dans les deux sillons collatéraux antérieurs
3 postérieurs :
1 dans le sillon médian postérieur
2 dans les deux sillons collatéraux postérieurs
De ces veines naissent des branches qui traversent le trou de conjugaison
pour se jeter dans les plexus veineux extra-rachidiens
o Plexus veineux intrarachidiens :
Au niveau de la dure mère :
Constitué de deux systèmes veineux :
Système antérieur : plaqué contre les corps vertébraux
Système postérieur : plaqué en arrière contre les lames
Se réunissent au niveau des trous de conjugaison aux veines de
conjugaison puis se déversent dans les plexus extra-rachidiens
o Plexus veineux extra-rachidiens :
Réseau antérieur : reçoit les veines des corps vertébraux puis se déverse
dans les veines de conjugaison
Réseau postérieur : sur les faces latérales des lames, s’anastomose avec le
réseau antérieur et le plexus intra-rachidien par l’intermédiaire des veines
de conjugaison
o L’ensemble de ces plexus se draine dans :
Veines jugulaires postérieures au niveau cervical
Veines petite et grande azygos au niveau dorsal
Veines lombaires, ilio-lombaires, sacrées latérales et sacrées moyennes au
niveau lombaire
Conclusion : la connaissance parfaite de l’anatomie descriptive de la moelle épinière
permet de :
Mieux comprendre sa pathologie et pouvoir la situer
Adapter les examens paracliniques demandés
6
Assurer une attitude thérapeutique adéquate
Le cerveau
Introduction
Enveloppes du cerveau :
Os
Méninges
Configuration externe du cerveau :
Description générale
Hémisphères et scissures du cerveau
Lobes du cerveau
Configuration interne du cerveau :
Ventricules cérébraux
Noyaux gris centraux
Substance blanche
Vascularisation :
Artérielle :
o Polygone de Willis
o Artères du cerveau
Veineuse
Conclusion
Introduction :
Le système nerveux central ou névraxe est une masse de cellules nerveuses contenues
dans la boîte crânienne et le canal vertébral dont il est séparé par une série
d’enveloppes qui constituent les méninges
7
Le cerveau est la portion la plus volumineuse et la plus hautement différenciée du
névraxe. Il est contenu dans l’enveloppe méningée de la fosse cérébrale, et séparé de la
fosse cérébelleuse par la tente du cervelet
Organe noble dont toute lésion risque d’être fatale
Siège de nombreuses pathologies médicales et chirurgicales (AVC, HED, tumeurs…)
Les lésions cérébrales sont très expressives sur le plan clinique, elles peuvent aller d’un
simple déficit moteur jusqu’à coma
La pathologie cérébrale est souvent une urgence thérapeutique et diagnostique
Sa vascularisation est très riche avec un réseau artériel richement anastomosé et
complexe qui peut être le siège de multiples affections
Enveloppes du cerveau :
Os : le système nerveux central est protégé tout d’abord par une enveloppe osseuse
o Celle-ci est formée en haut par la boite crânienne qui contient le cerveau, le
cervelet et le tronc cérébral.
o Sa base présente une série d’orifices qui livre passage aux nerfs crâniens
Méninges :
o Dure mère :
Tapisse la face profonde des enveloppes osseuses
Adhérente dans son ensemble à la paroi crânienne sauf dans la région
temporale où existe une zone décollable (Note clinique : siège fréquent
d’hématome extra-dural, grande urgence chirurgicale)
Elle se dédouble pour former avec la paroi osseuse des sinus veineux
Elle émet des prolongements à l’intérieur du crâne qui forment des
cloisons fibreux, appelées, des faux ou des tentes
o Arachnoïde :
Réseau fibreux conjonctif, elle s’adapte à la forme générale de la dure-
mère, dont elle revêt la face interne, ainsi que tous ses prolongements
Epouse la forme de l’encéphale mais passe en pont au dessus des scissures
Entre l’arachnoïde et la pie mère se trouve l’espace sous-arachnoïdien
rempli du LCR
o Pie-mère :
Mince, transparente et vasculaire
Recouvre entièrement l’encéphale mais ne lui adhère pas
Tapisse les circonvolutions du cerveau et s’insinue au fond des sillons et
des scissures
Les formations choroïdiennes sont des dépendances de la pie mère
s’appliquant contre les membranes épendymaires des ventricules et d’où
sont issus les plexus choroïdes
8
Configuration externe du cerveau :
Description générale :
o Ovoïde à grosse extrémité postérieure dont la surface est régulière convexe, sauf
au niveau de sa face inférieure appliquée sur la base du crâne
o Une longue scissure inter-hémisphérique le sépare en 2 hémisphères droit et
gauche, unis :
D’une part entre eux, par les commissures inter-hémisphériques
D’autre part avec le tronc cérébral par les pédoncules cérébraux
o Dimensions moyennes :
Longueur : 17 cm
Largeur : 14 cm
Hauteur : 13 cm
o Poids : 1200 g chez l’homme et 1100 chez la femme
o Couleur : blanc grisâtre
Hémisphères et scissures du cerveau :
o La surface externe du cerveau est parcourue par un certain nombre de reliefs,
séparés entre eux par des sillons qui donnent à l’écorce cérébrale un aspect plissé
o On distingue :
Les scissures, régulières, constantes et fixes qui séparent les lobes
Les sillons, moins profonds, qui séparent les circonvolutions
Incisures ou scissures courtes qui forment une simple encoche
o Chacun des hémisphères revêt la forme d’un prisme triangulaire, et présente 2
extrémités (antérieure et postérieure), 3 faces (externe, interne et inférieure) et 3
bords (supérieur, interne et externe) :
Extrémité antérieure (pôle frontal) : arrondie, située dans l’angle dièdre
formé par la voûte orbitaire et la paroi postérieure du sinus frontal
Extrémité postérieure (pôle occipital) : arrondie, située dans l’angle dièdre
compris entre la tente du cervelet et l’écaille occipitale
Face externe : fortement convexe, répondant à la voute crânienne. On y
trouve 3 scissures qui délimitent 4 lobes :
Scissure de Sylvius ou latérale : (11 cm)
La plus importante et la plus profonde
Commence sur la face inf en dehors de l’espace perforé ant
Se dirige obliquement en dehors
Contourne le bord externe de l’hémisphère
Remonte sur la face externe obliquement en haut et en arrière
Se termine à l’union 1/3 moyen-1/3 postérieur
9
On aperçoit le lobe de l’insula, en profondeur, et en écartant
les lèvres de la scissure
Scissure de Rolando ou centrale : (9 cm)
Oblique en bas et en avant
Commence sr la face interne de l’hémisphère
Franchit son bord supérieur
Descend sur la face externe
Se termine au dessus de la scissure sylvienne
Scissure perpendiculaire externe ou pariéto-occipitale : (5 cm)
Située à la partie postérieure à 5 cm en avant du pli occipital
Chevauche le bord supérieur, oblique en haut et en arrière
Face interne : plane et verticale en forme de croissant, correspond à la
scissure inter-hémisphérique. On y trouve 3 scissures :
Scissure calloso-marginale ou cingulum : présente un trajet en S
italique, avec 3 portions : antérieure, moyenne et postérieure
Scissure perpendiculaire interne : longue et profonde, oblique en bas
et en avant, où elle se termine en arr du bourrelet du corps calleux
Scissure calcarine : oblique en haut et en avant, se dirige vers la
scissure perpendiculaire interne qu’elle rencontre, dessinant avec
elle un Y couché
Face inférieure ou bas du cerveau : divisée en deux parties inégales par la
profonde scissure de Sylvius :
Antérieure frontale, qui présente d’avant en arrière :
Bulbe olfactif
Bandelette olfactive
Trigone olfactif
Espace perforé antérieur
Postérieure temporo-occipitale
Répond à l’étage moyen de la base du crâne et à la tente du
cervelet
Séparée des pédoncules cérébraux par la fente de Bichat
Bord supérieur : répond à l’insertion crânienne de la faux du cerveau
Bord externe : à l’union des faces externe et inférieure, interrompu par
l’encoche sylvienne qui sépare le lobe frontal de l’extrémité antérieure du
lobe temporal
Bord interne : échancré à sa partie moyenne, en regard de la fente Bichat
Lobes du cerveau :
o Lobe frontal :
10
Limites :
En arrière : scissure de Rolando
En bas : scissure de Sylvius
En dedans : scissure collaso-marginale
Pyramide à sommet antérieur, présente 40 % du poids du cerveau
Présente 4 circonvolutions :
1ère frontale / F1 / frontale supérieure : sub-divisée en 3 parties
(externe, interne et inférieure)
2ème frontale / F2 / frontale moyenne : subdivisée en 2 parties
(externe et inférieure)
3ème frontale / F3 / frontale inférieure : subdivisée en 2 parties
(externe et inférieure)
Frontale ascendante : allongée verticalement entre la scissure de
Rolando en arrière et le sillon pré-rolandique en avant
o Lobe pariétal :
Limites :
En avant : scissure de Rolando
En bas : scissure de Sylvius
En arrière : scissure perpendiculaire
Présente 3 circonvolutions :
1ère pariétale / P1 / pariétale supérieure : subdivisée en 2 parties
(interne et externe)
2ème pariétale / P2 / pariéto-inférieure
Pariétale ascendante ou post centrale : allongée verticalement entre
la scissure de Rolando en avant et le sillon rétro-rolandique en
arrière
Présente un seul sillon en T couché : sillon inter-pariétal
Il a plusieurs fonctions : gnosique, praxique, sensitive et trophique
o Lobe occipital :
Limites :
En avant et en haut : scissure perpendiculaire interne et externe
En bas : pas de limite nette avec le lobe temporal
Pyramide triangulaire à sommet postérieur
Le plus petit de tous les lobes
Présente 5 sillons :
2 sillons sur la face externe
2 sillons su la face inférieure
1 sillon sur la face interne
11
Présente 6 circonvolutions : de haut en bas et de dehors en dedans
1ère occipitale / O1 / occipitale supérieure
2ème occipitale / O2 / occipitale moyenne
3ème occipitale /O3 / occipitale inférieure
4ème occipitale / O4 : sur la face inférieure
5ème occipitale (= lobule lingual) : au dessous de la scissure calcarine
6ème occipitale ou cunéus : entre les scissures perpendiculaire,
interne et calcarine
Fonction visuelle ++
o Lobe temporal :
Limites :
En haut : lobes frontal et pariétal par la scissure de Sylvius
En dedans : fente de Bichat
En arrière : pas de limite nette avec le lobe occipital
Extrémité antérieure, arrondie, constitue le pôle temporal
Présente 5 sillons :
2 sillons sur la face externe
2 sillons su la face inférieure
1 sillon sur la face interne
Présente 5 circonvolutions :
1ère temporale / T1 / temporale supérieure
2ème temporale / T2 / temporale moyenne
3ème temporale / T3 / temporale inférieure
4ème temporale / T4 : sur la face inférieure
5ème temporale / T5 :
Se continue en arrière avec le lobe lingual
Son extrémité antérieure appelée : lobule de l’hippocampe ou
l’uncus qui se recourbe en un crochet à proximité du noyau
amygdalien
Sa limite interne est formée d’une dépression profonde : le
sillon de l’hippocampe
o Lobe du corps calleux :
Uniquement visible sur la face interne
Formé d’une seule circonvolution : circonvolution du cingulum
Comprise entre la scissure calloso-marginale en haut et le sillon du corps
calleux en bas
12
En s’unissant en arrière à la T5, il forme un anneau complet autour des
formations inter-hémisphériques, qui porte le nom de lobe limbique de
BROCA (olfaction +++)
o Lobe de l’insula :
En profondeur et en écartant les deux lèvres de la scissure de sylvius
Forme triangulaire à sommet antéro-inférieur
Présente 5 circonvolutions
Configuration interne du cerveau :
Ventricules cérébraux : chaque hémisphère est creusé d’une cavité : le ventricule
latéral, communiquant de chaque côté avec un ventricule médian : le 3ème ventricule
o Ventricules latéraux :
Pairs et symétriques, creusés dans l’épaisseur des hémisphères, ils
décrivent chacun une courbe en fer à cheval à concavité antérieure
Chaque ventricule présente 4 portions :
Branche sup horiz qui s’avance dans le lobe frontal : corne frontale
Branche inf qui s’avance dans le lobe temporal : corne temporale
Diverticule post qui s’enfonce dans le lobe occipital : corne occipitale
Segment intermédiaire où se réunissent les 3 corps : carrefour
intermédiaire
L’ensemble du ventricule latéral est disposé dans un plan oblique en
dehors et en arrière
Capacité moyenne de chaque ventricule est d’environ 10 cm3
o Ventricule moyen ou 3ème ventricule :
Le diencéphale est creusé d’une cavité impaire et médiane, située entre les
deux thalamus et communiquant avec :
Les ventricules latéraux par le trou de Monro
Le 4ème ventricule par l’aqueduc de Sylvius
Sa forme est celle d’un entonnoir aplati transversalement à base
supérieure, et à sommet inférieur
Sa cavité est réduite et ne contient que 3 à 5 cc du LCR
On lui décrit 2 bords (antérieur et postérieur), et 4 parois :
Deux latérales
Une supérieure ou toit
Une inférieure ou plancher
Noyaux gris centraux : 3 parties
o Noyaux opto-striés :
Thalamus :
Volumineuse masse ovoïde à grand axe antéro-postérieur
13
On lui décrit 4 faces et 2 extrémités :
Face interne :
Les ¾ antérieures forment la paroi latérale du 3ème
ventricule. Entre les 2 thalami s’étend la commissure
grise
Le ¼ postérieur est libre et répond à la citerne ambiante
et la lame quadrijumelle
Face supérieure :
Triangulaire à base supérieure
Limitée en dedans par le triangle de l’habenula et en
dehors par le sillon opto-strié
Traversée par le sillon choroïdien bordé par les plexus
choroïdes du ventricule latéral
Face externe : convexe, séparée du noyau lenticulaire par la
capsule interne
Face inférieure : en rapport avec l’hypothalamus
Extrémité antérieure : logée dans le noyaux caudé
Extrémité postérieure : formée par la masse arrondie pulvinar
Corps striés : situés en dehors du thalamus et sous le ventricule latéral
Noyau caudé :
Forme d’une virgule à grosse extrémité supérieure
D’abord plaqué au dessus du thalamus, il s’en écarte pour
passer sous le noyau lenticulaire et se termine dans le lobe
temporal
Présente 3 portions :
Antéro-supérieure : la tête
Intermédiaire : le corps
Antéro-inférieur : la queue
Noyau lenticulaire :
Situé en dehors du noyau caudé, en plein substance blanche
Forme d’une pyramide triangulaire à bas externe
Présente 2 portions :
Latérale = putamen
Médiale : pallidum, subdivisé en :
Globus pallidus externe
Globus pallidus interne
o Noyaux sous-opto-striés : situés au dessous du thalamus et du 3ème ventricule
14
Hypothalamus :
Forme d’entonnoir, au dessous et contre les parois latérales du V3
Constitué de 3 parties : antérieure, postérieure et sécrétoire
Sub-thalamus : en dehors de l’hypothalamus, présente 2 noyaux
Zona incerta
Corps de Lyus
o Noyaux sus-opto-striés :
2 ganglions de l’habenula
L’épiphyse ou corps pinéal :
Petite glande impaire et médiane
Placée sous le bourrelet du corps calleux, en arrière du 3ème
ventricule et au dessus des tubercules quadrijumeaux
Substance blanche :
o Centre ovale : de forme semi-ovale, contient 3 sortes de fibres :
De projection, ascendantes et descendantes
D’association
Commissurales
o Capsule interne :
Comprend des fibres d’association et surtout des fibres de projection
s’infiltrant entre :
En dedans : le thalamus et le noyau caudé
En dehors : le noyau lenticulaire
On lui décrit 5 portions visibles sur les 2 coupes du cerveau :
Coupe frontale : segment sous lenticulaire placé entre le noyau
lenticulaire et la queue du noyau caudé
Coupe horizontale : 4 portions d’avant en arrière :
Bras antérieur
Genou
Bras postérieur
Segment rétro-lenticulaire
o Commissures :
Inter-hémisphériques : au nombre de 3
Corps calleux : la plus importante, reliant les 2 cortex cérébraux en
formant une voûte au dessus des ventricules cérébraux
Trigone cérébrale
Commissure blanche antérieure :
15
Appartient au rhinencéphale unissant entre les 2 lobes
temporaux
Constitue un cordon blanc, arrondi, transversal en forme de
fer à cheval. Elle s’enfonce entre :
En avant : le bec du corps calleux
En arrière : les piliers antérieurs du trigone
Diencéphaliques : en 2 plans
Supérieur en arrière de la voûte du 3ème ventricule
Inférieur dans le plancher du 3ème ventricule
Vascularisation :
Artérielle :
o Polygone de Willis :
Cercle artériel de la base du cerveau
Système artériel anastomotique entre 2 territoires :
Territoire carotidien avec deux branches secondaires, l’ophtalmique
et la choroïdienne antérieure
Territoire vertébral, avec le tronc basilaire et ses branches de
division, les cérébrales postérieures
Il est formé :
En avant par les 2 artères cérébrales antérieures et la communicante
antérieure
De chaque côté, par les 2 communicantes postérieures
En arrière par les 2 artères cérébrales postérieures
De morphologie variable, il joue un rôle fondamental dans la compensation
d’une occlusion ou une sténose d’un gros tronc artériel
o Artères du cerveau :
Artères des hémisphères :
Artère cérébrale antérieure :
Branche de la carotide interne, nait au dessus de l’artère
ophtalmique à la sortie du sinus caverneux sur le bord externe
du chiasma
Se dirige en avant et surcroise le nerf optique puis le genou du
corps calleux
Donne :
Artère orbitaire inférieure
Artère frontale interne et antérieure
Artère frontale interne et postérieure
16
Artère du corps calleux
Artère péri-calleuse postérieure
Artère cérébrale moyenne ou sylvienne :
Branche de la carotide interne, nait de son bord externe
S’engage dans la scissure sylvienne
Se termine au niveau du pli courbe
La plus importante, vascularise la partie externe des lobes
frontal, pariétal et temporal
Artère cérébrale postérieure :
Branche du tronc basilaire
Contourne le pédoncule cérébral, et longe la face inférieure
des hémisphères correspondants
Se termine en arrière dans la scissure calcarine
Vascularise la région temporo-occipitale
Artères de la base du cerveau : irriguent les formations optiques et le
losange opto-pédonculeux. Et par leurs branches perforantes, irriguent les
noyaux gris centraux
Artère cérébrale antérieure et la communicante antérieure, donnent
Artère striée antérieure
Branches pour le bec du corps calleux, la tête du noyau caudé
et l’hypothalamus antérieur
Artère cérébrale moyenne ou sylvienne, irrigue :
Tête du noyau caudé
Portion latérale du noyau lenticulaire (pallidum et putamen)
Noyau dorso-latéral du thalamus
Capsule interne
Artère cérébrale postérieure, donne :
Artère choroïdienne postérieure
Des branches pour les tubercules mamillaires, noyaux latéraux
du thalamus, l’hypothalamus postérieur, pulvinar, corps
genouillées, tubercules quadrijumeaux, corps calleux
Artère communicante postérieure :
Unit le système carotidien au système vertébro-basilaire
Vascularise la région opto-pédonculaire et le noyau externe du
thalamus
Artère choroïdienne externe : vascularise les bandelettes optiques,
l’uncus de l’hippocampe, bras postérieur de la capsule interne, corps
genouillé, noyau dorso-médian du thalamus
17
Veineuse :
o N’est pas superposable à la vascularisation artérielle
o Veines profondes :
Système central :
Collecte le sang veineux des noyaux gris centraux, de la capsule int,
du centre ovale, des parois ventriculaires et des plexus choroïdes
Il est formé par les 2 veines cérébrales internes qui naissent du trou
de Monro par la réunion de 3 veines :
Basilaire
Cunéo-limbique
Occipitales internes
Système basal :
De chaque côté des pédoncules cérébraux, dans la fente de Bichat,
circulent les 2 veines basilaires
Chaque veine basale nait au niveau de l’espace perforé antérieur, en
dehors du chiasma, par la réunion de 4 veines :
Cérébrales moyenne profonde
Cérébrale antérieure
Olfactive
Striée inférieure
o Veines superficielles :
Cheminent à la surface des hémisphères, à l’intérieur de la pie mère
Elles rejoignent :
Soit le courant supérieur, formé par le sinus longitudinal supérieur
Soit le courant inférieur, formé par les sinus sphéno-pariétal et lat
o Sinus veineux de la dure mère :
Sinus de la base :
Sinus caverneux (le plus important)
Sinus pétreux
Sinus coronaire
Sinus occipital transverse et postérieur
Sinus de la voûte :
Sinus longitudinal supérieur
Sinus longitudinale inférieur
L’ampoule de Galien se continue par un sinus veineux droit
La totalité de la circulation veineuse cérébrale se fait vers la veine jugulaire
interne puis vers le système cave supérieure
Conclusion :
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Le cerveau est la partie la plus volumineuse et la plus importante du système nerveux
central
Il assure toutes les fonctions aussi bien vitale, motrice, sensitive, cognitive et mésique
La connaissance de son anatomie est très utile, car elle permet de situer les lésions par
leur expression clinique
Sa vascularisation est très riche est variable d’un sujet à l’autre dans sa morphologie,
mais elle peut être sujette à plusieurs pathologies qui relèvent le plus souvent le cadre
de l’urgence (AVC, hématome extra-durale)
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Le cervelet
Introduction
Anatomie descriptive :
Situation
Configuration externe
Configuration interne
Vascularisation
Artères
Veines
Systématisation
Conclusion
Introduction :
Le système nerveux central ou névraxe est une masse de cellules nerveuses contenues
dans la boîte crânienne et le canal vertébral dont il est séparé par une série
d’enveloppes qui constituent les méninges
Le cervelet est la partie du système nerveux central qui se charge essentiellement de
l’équilibre et de la coordination motrice
Toute atteinte du cervelet se manifeste par un syndrome cérébelleux dont la
prédominance des signes est un élément capital pour évoquer le siège de la lésion
Anatomie descriptive :
Coloration : grisâtre, consistance ferme
Longueur = 5 cm ; largeur = 6 cm ; hauteur = 5 cm
Situation :
o Situé en arrière du tronc cérébral, dans la fosse cérébrale postérieure sous la
tente du cervelet
o Réuni au tronc cérébral par 3 paires de pédoncules cérébelleux :
Inférieurs : réunit le cervelet au bulbe
Moyens (les plus volumineux) : réunit le cervelet à la protubérance
Supérieurs : réunit le cervelet au mésencéphale
Configuration externe :
o 3 faces :
Face antérieure : recouvre le toit du 4ème ventricule à l’étage bulbo-
protubérantiel
Face supérieure :
Oblique en haut et en avant
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Séparée de la face inf du cortex occipital par la tente du cervelet
Face inférieure en rapport avec l’écaille occipitale et ses méninges
Vascularisation :
Artères :
o Artère cérébelleuse supérieure :
Nait à la partie haute du cervelet
Contourne les pédoncules cérébelleux
Se ramifie sur la face supérieure du cervelet
o Artère cérébelleuse moyenne :
Nait à la partie basse du tronc basilaire
Se dirige en dehors et se ramifie sur la face antéro-inférieure du cervelet
Donne souvent l’artère auditive interne (parfois nait du tronc basilaire)
Se termine dans le flocculus
o Artère cérébelleuse inférieure :
Nait le plus souvent de la vertébrale
Contourne la face latérale du bulbe
Se distribue à la partie postéro-inférieure du cervelet
Veines : sont nées dans la profondeur des sillons et se réunissent sur le vermis et les
hémisphères, se drainent dans l’ampoule de Galien, dans la tente du cervelet et dans le
sinus caverneux (rocher)
Systématisation :
Archéocérébellum (lobe flocculo-nodulaire) : équilibre
Palléo-cérébellum : contrôle du tonus musculaire (posture)
Néo-cérébellum : coordination des mouvements
Conclusion :
Le cervelet, situé en arrière et en bas du cerveau, est le centre de coordination des
mouvements et de l’équilibre
Il présente des liens étroits avec le cerveau, par l’intermédiaire des pédoncules
cérébelleux et des rapports intimes avec le tronc cérébral
Il peut être le siège de nombreuses pathologies notamment tumorales
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