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Réseaux radio mobile

Pr. Hicham Ghennioui


mailto:hicham.ghennioui@usmba.ac.ma

Université Sidi Mohamed Ben Abdellah


Faculté des Sciences et Techniques
Département de génie Electrique
http://www.fst-usmba.ac.ma/departement-genie-electrique/

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A.U. 2019-2020
Plan du cours
◼ Rappel sur les concepts de base en communications
numériques et sur les techniques de partage du canal
◼ Généralités sur la radiocommunication mobile et sur le
concept cellulaire
◼ Système de communication mobile GSM
◼ Techniques multi-utilisateur CDMA et multi-porteuses
OFDM
◼ Introduction aux systèmes GPRS/UMTS et LTE
◼ Introduction au système Wimax
2
Chapitre -1-

RAPPEL SUR LES CONCEPTS DE BASE EN


COMMUNICATIONS NUMÉRIQUES ET SUR
LES TECHNIQUES DE PARTAGE DU CANAL

Pr H. Ghennioui 3
Plan du chapitre 1
◼ Notions et définitions
◼ Chaîne de transmission numérique
◼ Dimensionnement d’un système de communication
numérique
◼ Critères d’évaluation de la qualité d’une transmission
numérique
◼ Avantages et inconvénients des communications numériques
◼ Contexte et objectif de partage du canal
◼ Méthodes d’accès FDMA (Frequency Division Multiple
Access), TDMA (Time Division Multiple Access), WDM
(Wavelength Division Multiplexing) et CDMA (Code Division
Multiple Access)
◼ D’autre techniques d’accès
◼ Comparaison des techniques FDMA, TDMA et CDMA
Pr H. Ghennioui 4
Notions & Définitions(1/2)
◼ Message numérique : une suite d’éléments binaires.
◼ Symbole : un bloc d’éléments binaires.
◼ Alphabet : un ensemble des symboles dont la taille est M
(valence).
❑ Si le symbole appartient à un alphabet de taille M, il est dit M-
aire (M=2n où n est le nombre de bits par symbole).
❑ Si le symbole appartient à un alphabet A={0,1}, le symbole
est dit binaire.
❑ Si M2n n, alors n=[log2(M)]+1 où [.] est la partie entière
(exemple : M=14, n=4).
◼ Débit binaire: le nombre de bits transmis par seconde. Il
s’exprime en bits par seconde,
1
Db =  bit/s  , (Tb est la durée d'un bit )
Pr H. Ghennioui Tb 5
Notions & Définitions(2/2)
◼ Rapidité de modulation : le nombre de changement
d’états par seconde d’un ou plusieurs paramètres modifiés
simultanément (paramètres : phase, fréquence, amplitude),
1
R=  bauds , (Ts est la durée d'un symbole )
Ts
Db = nR
◼ Efficacité spectrale : le rapport débit binaire et large de la
bande occupée par le signal émis,
Db
=  bit/s/Hz 
B
◼ Capacité d’un canal de transmission,
C = B log 2 (1+ RSB )lin ) =3.32B log10 (1+ RSB )lin )  bit/s 
Pr H. Ghennioui 6
Chaîne de transmission numérique
- Synoptique de la chaîne - (1/1)

Synoptique de la chaîne de transmission numérique « point-à-point »

La chaîne de communication « point-à-point » est la base des


autres modèles de communication, comme,
- communication multi-utilisateurs (plusieurs sources-un destinataire),
- communication broadcast (une source - plusieurs destinataires),
- communication MIMO (plusieurs entrées-plusieurs sorties).

Pr H. Ghennioui 7
Chaîne de transmission numérique
- Source d’information - (1/1)
◼ Notion de la source : un dispositif permet de fournir
aléatoirement un message numérique fabriqué d’un
ensemble de symboles d’un même alphabet.
❑ Elle peut être analogique comme le cas d’un signal parole.
❑ Elle peut être numérique comme le cas des données
informatiques (Ordinateur).
❑ La source peut être représentée par une interface homme-
machine ou machine-machine.
❑ En terminologie réseaux informatique, le système source est
appelé ETTD (Equipement Terminal de transmission de
Données).

Pr H. Ghennioui 8
Chaîne de transmission numérique
- Codage de source - (1/1)
◼ Fonction du codeur source :optimiser les ressources
nécessaires à la transmission (temps, puissance, bande
passante, etc.) afin de réduire le débit symbole de la
source.
❑ Convertir d’abord le signal continu en une séquence
numérique à l’aide d’un convertisseur analogique numérique
(CAN).
❑ Transformer ensuite le message de la source en une
séquence d’information de façon à :
❑ éliminer la redondance naturelle de l’information et supprimer
des éléments binaires non-significatifs (algorithme de
compression).
❑ pouvoir à retrouver le message original à partir de la séquence
de substitution (algorithme réversible).
Il peut s’effectuer avec ou sans perte d’information. 9
Chaîne de transmission numérique
- Codage de canal - (1/1)
◼ Fonction du codeur canal : protéger l’information contre
le bruit et les perturbations présentes sur le canal de
transmission.
❑ Ajouter de la redondance de manière contrôlée afin de
détecter les erreurs et éventuellement de les corriger.
❑ L’information issue du codage source est transformée en une
séquence codée.
Il permet d’augmenter le débit symbole de la source et
accroitre la complexité des équipements de transmission
et donc leur coût.

Pr H. Ghennioui 10
Chaîne de transmission numérique
- Mise en forme de l’information - (1/2)
◼ Fonction du module de la mise en forme de
l’information : associer à un ensemble de 0 et 1
(symbole), une forme analogique qui sera envoyée dans le
canal de transmission avec une cadence T. Il y a deux
types d’émetteurs,
❑ transmission en bande de base - codage en ligne.
❑ transmission par fréquence porteuse ou modulation.

Pr H. Ghennioui 11
Chaîne de transmission numérique
- Mise en forme de l’information - (2/2)
◼ Diagramme du module mise-en-forme de signal

❑ Le filtre de mise-en-forme permet de contrôler à la fois


l’encombrement spectrale (efficacité spectrale) de la
transmission et l’ampleur des interférences entre symboles.
Le filtre le plus simple est la fonction porte.

Pr H. Ghennioui 12
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (1/11)
◼ Notion du canal: le lien physique entre l’émetteur et le
récepteur. Il y a deux types de canaux : avec fils ou sans
fils.
Canal Débit portée
Câble bifilaire 1 Mb/s 1-10 km
Câble coaxial 500 Mb/s 1-10 m
Fibre Optique 1 Gb/s 10-100 km

❑ Ces 3 canaux sont bien adaptés pour une transmission en


bande de base.
❑ L’espace libre est un canal de transmission (Faisceau
hertziens et liaison satellite).

Pr H. Ghennioui 13
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (2/11)
◼ Deux types de canaux :
❑ Canal à bande étroite : les signaux arrivent quasiment en
même temps (canal plat en fréquence).
❑ Canal large bande : les signaux arrivent avec des retards
relativement grands (canal sélectif en fréquence). C’est un
canal multi-trajet. Chaque trajet est un canal non-sélectif en
fréquence d’atténuation complexe Ai associé à un retard i

Il est possible de modéliser le canal


multi-trajets avec un filtre à réponse
impulsionnelle finie (FIR). Le retard
maximum du canal est égal aux
nombre de coefficients du filtre
multiplié par Ts (durée d’un symbole).

Pr H. Ghennioui 14
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (3/11)
◼ Effets du canal de transmission sur le signal
❑ Bruit : 2 types de bruit (additif et multiplicatif)

x x x +
Path Loss Shadowing Fast Fading Bruit additif

Fading
o Bruit additif interne : dans le récepteur (composants
électroniques).
• Bruit thermique : engendré par les composants passif
dépend de la température.
• Bruit de grenaille : engendré par les composants actifs
indépendant de la température.
o Bruit additif externe : dû aux divers rayonnements captés par
Pr H. Ghennioui
l’antenne. 15
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (4/11)
◼ Effets du canal de transmission sur le signal
❑ Bruit : 2 types de bruit (additif et multiplicatif)

x x x +
Path Loss Shadowing Fast Fading Bruit additif

Fading

o Path Loss (affaiblissement de parcours noté L): diminution


de la puissance du signal due à l’éloignement (phénomène
déterministe). C’est le rapport des puissances reçue Pr et
émise Pe ,
1  Pr 
Aff )dB = = 10 log10   dB.
L  Pe 

Pr H. Ghennioui 16
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (5/11)
◼ Effets du canal de transmission sur le signal
❑ Bruit : 2 types de bruit (additif et multiplicatif)

x x x +
Path Loss Shadowing Fast Fading Bruit additif

Fading
o Shadowing (effet de masque) : dû aux atténuations
successives (phénomène aléatoire). C’est un phénomène plus
local sur quelques centaines de . La variation de la puissance
est due à de (gros) obstacles. Pour N atténuations
successives,
Aff ) ) ) )  dB .
total 1 2 N
= Aff + Aff + ... + Aff
dB dB dB dB

Le moyennage du Shadowing est équivalent au Path Loss.

Pr H. Ghennioui 17
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (6/11)
◼ Effets du canal de transmission sur le signal
❑ Bruit : 2 types de bruit (additif et multiplicatif)

x x x +
Path Loss Shadowing Fast Fading Bruit additif

Fading
o Fast fading ou small-scale fading (évanouissement):
variations rapides de l’amplitude du signal. C’est un
phénomène très local. Il se produit dès que le mobile se
déplace d’une faible distance (small-scale).

Pr H. Ghennioui 18
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (7/11)
◼ Effets du canal de transmission sur le signal
❑ Effet de Doppler (récepteur mobile): la fréquence de la
porteuse est décalée d’une valeur dépendant de la vitesse
du mobile et de l’angle de réception.
Direction d’arrivé du signal


Direction du mouvement à  [m/s]

 
fd = cos ( ) = f cos ( ) = f m cos ( )
 c
f m : max du décalage Doppler (Doppler spread), c est la célerité (3 108 ms −1 )

Pr H. Ghennioui 19
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (8/11)
◼ Modélisation du canal
❑ Modèle général
K
y ( t ) =  e j 2 f d t hc (t , k )x (t −  k (t )) + z (t ),
k =1

− k : nombre de signaux reçus,


− hc (t , k ) : réponse impulsionnelle du canal,
−  k (t ) : retard de la k ème composante,
− f d est la fréquence Doppler
− z(t ) : bruit additif.

Pr H. Ghennioui 20
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (9/11)
◼ Modélisation du canal
❑ Modèles particuliers
o Canal du bruit additif gaussien blanc (AWGN)

y ( t ) =  x(t ) + z (t ) ( k = 1, hc (t , k ) =  (Path Loss),  k (t ) = 0 ).


o Canal invariant : hc(t) est constante.
o Canal sélectif en fréquence : hc(t) = hc(t,f0).
o Canal sélectif en temps : hc(t) = hc(t,T0).
o
Pr H. Ghennioui Canal variant en temps en fréquence : hc(t) = hc(t,T0 ,f0). 21
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (10/11)
◼ Modélisation du canal
❑ Modèles particuliers
o Canal de Rayleigh : pas de ligne de vue (Propagation NLOS
pour Non Ligne Of Sight).

y ( t ) =  (t ) x (t ) + z (t ),
 (t ) est une variable aléatoire complexe
de moyenne nulle. r (t ) =  (t ) est la variable
de Rayleigh de denstité de probabilté,
 r2 
 − 2 
r  2 
p(r ) = e , r  0.
 2

Pr H. Ghennioui 22
Chaîne de transmission numérique
- Canal de transmission - (11/11)
◼ Modélisation du canal
❑ Modèles particuliers
o Canal de Rice :existence d’une ligne de vue (LOS–Ligne Of
Sight). Signal direct plus puissant que les autres,
()
y t =  ( t ) x ( t ) + z ( t ),  ( t ) est une variable aléatoire complexe de moyenne non-nulle.

r ( t ) =  ( t ) est la variable de Rice de denstité de probabilté,

 r 2 + s2   r2 
−  − 
r  2 2   rs  re − k  2 2   r 2 k 
p ( r )= e I 0   = e I 
0 2  , r  0.
2  2   2   

s est l'amplitude du signal LOS

Puissance du signal LOS s2


k= = : paramètre de Rice
Puissance des signaux NLOS 2 2

I 0 est ka fonction de Bessel de 1ère espèce d'ordre 0.

o D’autres modèles : Nakagami, Okumura-Hata, … 23


Chaîne de transmission numérique
- Réception - (1/2)
◼ Fonction du récepteur :reconstruire le message émis par
la source à partir du signal reçu.
❑ Le mêmes étapes d’émission mais en inverse.
❑ Démodulation et conversion de fréquence : ramener le signal
en bande de base.
❑ Décodage, Décryptage, …
❑ Filtrage : minimiser l’influence du bruit.
❑ Echantillonnage : échantillonner à des instants bien
déterminés.
❑ Seuillage : identifier les éléments binaires.

Pr H. Ghennioui 24
Chaîne de transmission numérique
- Réception - (2/2)
◼ Diagramme détaillé du détecteur de signal

Pr H. Ghennioui 25
Dimensionnement d’un système
numérique – Paramètres - (1/2)
◼ Paramètres de dimensionnement :
❑ Le débit
❑ Type de modulation
❑ La bande
❑ Le type de codage

Pr H. Ghennioui 26
Dimensionnement d’un système
numérique – Système GSM - (2/2)

Exemple : Système GSM


Pr H. Ghennioui 27
Critères d’évaluation d’un système
numérique (1/2)
◼ Critère 1 : la probabilité d’erreur Peb par bit
❑ Elle dépend de la technique de transmission utilisée et du
canal de transmission sur lequel le signal est transmis.
❑ Une estimation au sens statistique de Peb est le Taux
d’Erreur par Bit (TEB=E(Peb) en anglais BER pour Bit Error
Ratio). Il représente le rapport du nombre de bits reçus
erronés par le nombre de bit transmis. (Peb≤10-6)
S
Peb = Prob 1* Prob 0 / 1 + Prob 0* Prob 1 / 0 = f  
N
S 
 rapport : puissance du signal / puissance du bruit 
N 

S
Peb  
Pr H. Ghennioui N 28
Critères d’évaluation d’un système
numérique (2/2)
◼ Critère 2 : l’occupation spectrale du signal émis
C’est un paramètre qu’on connait pour utiliser efficacement la
bande passante du canal
Système Débit [Mbits/s] Bande [MHz]  [bit/s/Hz ]
TNT 10 8 1.25
GSM 0.013 0.025 0.5
UMTS 3.4 5 0.7
ADSL 0.5 1 0.5

◼ Critère 3 :Complexité du récepteur

Pr H. Ghennioui 29
Avantages des communications
numériques (1/1)
◼ Exactitude et fiabilité : il est possible de conserver
intégralement une certaine qualité du signal émis (un bit
est un bit) tout en garantissant une Peb inférieure à une
limite fixée quelle que soit la distance ou les conditions de
transmission.
◼ Le traitement et la nature numérique des signaux : ils
permettent toutes sortes de traitement tels que le filtrage,
le cryptage, la compression, …
◼ Nouvelles techniques de multiplexages : CDMA, …
◼ Faibles coûts de stockage des informations : circuits
numériques standardisés.
Pr H. Ghennioui 30
Inconvénients des communications
numériques (1/1)
◼ Grande consommation spectrale
◼ Complexité : traitements de compression, codage, …
◼ Synchronisation: la source et le destinateur doivent être
synchronisés en trame et en horloge, ce qui peut être
coûteuse.

Pr H. Ghennioui 31
Contexte et objectif de partage du
canal (1/1)
Utilisateur 1 Utilisateur j+1

Utilisateur 2 Canal de Utilisateur j+2

Communication de
la largeur de
bande de
fréquence W Hz

Utilisateur j Utilisateur N

• La largeur de bande du signal envoyé ou reçu et de B Hz.


• Comment partager le canal entre les N différents utilisateurs?
32
Partage FDMA (Frequency Division
Multiple Access) (1/2)
❑ Principe : le multiplexage fréquentiel est une technique d’accès
multiple par répartition en fréquence (AMRF). La bande passante
du canal est divisée en bandes de fréquences distinctes, et chaque
bande est partagée en deux : une moitié est consacrée aux
transmissions montantes (mobiles vers station de base par
exemple) ou généralement pour l’émission et l’autre moitié aux
transmissions descendantes (station de base vers mobiles) ou pour
la réception.

W
B=
N

33
Partage FDMA (Frequency Division
Multiple Access) (2/2)
❑ Application : elle est utilisée souvent dans de nombreux systèmes
de transmission filaires.
❑ Difficulté majeure : séparation des différentes sous bandes de
fréquence.
❑ Solution : séparer les bandes par un intervalle de garde ou bande
de garde de largeur spectrale Bg.

W = N ' B + ( N '− 1) Bg
ou W = N ' B + ( N '+ 1) Bg 34
Partage TDMA (Time Division
Multiple Access) (1/2)
❑ Principe: Le multiplexage temporel est une technique d’accès
multiple par répartition en temps (AMRT). Chaque utilisateur
possède un intervalle de temps (time slot).

Tt
Ts =
N
Ts : durée d'un time slot, Tt : durée d'une trame.

35
Partage TDMA (Time Division
Multiple Access) (2/2)
❑ Application: elle est fréquemment utilisée dans les transmissions
radio de voix et de données.
❑ Difficulté majeure : il faut synchroniser sur la même horloge
l’ensemble des terminaux et qu’il faut éviter que les paquets de
données émis par deux terminaux qui utilisent des times slots
adjacents ne se recouvrent même partiellement à l’arrivée à la
station de base.
❑ Solution : il faut prévoir un intervalle de garde, ce qui revient à
avoir une durée du time slot supérieure à la durée du paquet émis.

36
Partage WDM (Wavelength Division
Multiplexing) (1/1)
❑ Principe: Accès multiple par répartition en longueur d’onde. De la
même manière qu’ne FDMA, dans un système WDM des
séquences de données modulent plusieurs lasers de longueurs
d’ondes différentes. Les résultats de ces modulations sont transmis
sur une même fibre optique par l’intermédiaire d’un multiplexeur
WDM. Pour recouvrer les données émises, un filtre optique, permet,
en réception, la sélection de la langueur d’onde correspondant au
signal à reconstituer.

37
Partage CDMA (Wavelength Division
Multiplexing) (1/1)
❑ Principe: c’est une technique d’accès multiple par répartition en
code (AMRC). Elle permet à plusieurs liaisons numériques d'utiliser
simultanément la même fréquence porteuse. Cette technique
consiste à allouer un code à chaque utilisateur qui lui permet
d’extraire du signal reçu, les informations qui lui sont destinées.

❑ Application: les réseaux de téléphonie mobile, dans les


télécommunications spatiales, militaires et dans les systèmes de
navigation par satellites comme le GPS.
38
D’autre techniques d’accès (1/2)

◼ OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) :


Chaque sous-porteuse (ou plusieurs sous-porteuses) est exclusivement
assignée à un seul utilisateur.
Le principe de l’OFDM: les signaux des différentes sous-porteuses se
chevauchent mais grâce à l'orthogonalité ils n'interfèrent pas entre elles.

◼ SDMA (Space Division Multiple Access):


ƒ
C’est une technique d’accès basée sur la répartition spatiale. Elle utilise
des antennes directionnelles afin de permettre à une station de transmettre
à une direction où elle ne risque pas d’interférer avec d’autres
transmissions.

◼ PDMA : Accès multiple à répartition par polarisation


39
D’autres techniques d’accès (2/2)

◼ Techniques d’accès au support de communication commun:


❑ ALOHA (Hello en Hawaïen) : L’émetteur attends l’acquittement à
chaque fois qu’il émet et décide d’un timeout aléatoire (tps d’attente
avant de réémettre). A chaque réémission, on augmente le timeout.
❑ CSMA (Carrier Sense Multiple Access = Accès multiple à détection
d'activité) : Elle Consiste à écouter avant d'émettre, afin de savoir si le
média est utilisé. Elle est améliorée avec la détection de collision: on
arrête d'émettre le plus rapidement possible (CSMA-CD).
❑ Token Ring : Elle utilise le principe des réseaux à passage de jeton.
L'idée est de faire circuler un jeton dans un anneau. Chaque station
attend le jeton. Lorsque celui-ci arrive à une station, soit la station n'a
rien a transmettre, auquel cas elle passe le jeton au suivant, soit elle
désire transmettre des données et dans ce cas modifie le jeton qui
devient un début de trame. La station y ajoute ensuite les informations
qu'elle souhaite émettre.
40
Comparaison de FDMA, TDMA et
CDMA (1/1)

41

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