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Les ondes et les particules sont supports d’informations. Comment les détecte-t-on ? Quelles sont
les caractéristiques et les propriétés des ondes ? Comment réaliser et exploiter des spectres pour
identifier des atomes et des molécules ?
Pré-requis :
Les domaines de rayonnement difficilement observables sur Terre sont les rayons gamma, X,
ultraviolets puis les infrarouges (d’où l’effet de serre) pour les ondes radio grandes ondes. La
vapeur d’eau par exemple absorbe beaucoup d’infrarouges et de rayonnement radio. Quant au
dioxygène, c’est un très bon filtre à rayon X. Un radiotélescope reçoit à son foyer les signaux radio
qui arrivent à passer à travers l’atmosphère. Les télescopes spatiaux permettent d’éviter
l’absorption des signaux par l’atmosphère et éviter les turbulences atmosphériques ainsi que la
pollution.
Lorsque l’on parle, la vibration des cordes vocales fait trembler l’air et émet des ondes qui
parviennent aux tympans des oreilles. Il existe
une échelle de niveau d’intensité sonore qui
s’exprime en décibels. On relie donc les dB
acoustique et intensité sonore par la relation
logarithmique :
I
L( dB)=10 ×log( )
I0
2
(avec I0=1 pW/m , cela correspond au seuil
d'audibilité de l'oreille humaine à 1000 Hz).
I. Qu’est-ce qu’onde ?
1. Onde progressive
Une onde mécanique progressive (a contrario stationnaire) unidimensionnelle est une onde dont
direction. Il faut pour cela que le milieu de propagation ne soit pas gêné par une zone de
réflexion. A une dimension, on peut donner la propagation d’une onde dans une corde ou un
ressort.
Comme vous le savez, pendant un orage, il existe un décalage entre le tonnerre (une onde sonore)
et l'éclair (une onde lumineuse). Ces deux ondes n'ont pas la même vitesse de
propagation est une propriété du milieu : c (son) = 340 m/s air à 20°C et c (lumière) =300 000
Dans le schéma ci-contre illustrant notre expérience de cours, on met face à face un générateur
d
c=
∆t
Soit une onde émise depuis la source S, elle met un temps t 1 pour arriver en M1 puis un temps t2
pour arriver à un point M 2 plus éloigné. On dit alors qu’il existe un retard t=t 2-t1 entre le temps
M 1M 2
c=
τ
Un phénomène vibratoire est périodique lorsqu’il se reproduit identique à lui-même au bout d’un
intervalle de temps T, appelé période. T s’exprime en seconde (s).La fréquence ν (lettre nu
grecque) ou f d’un phénomène périodique est égale au nombre de périodes par seconde. (unité
en Hertz).
1
f ( Hz)=
T
Nous étudierons par simplicité les ondes mécaniques progressives périodiques sinusoïdales car on
peut toujours se ramener à ce cas (analyse de Fourier).
Object 20
5.1 le diapason
Les ondes sonores (de 16 Hz à 20 kHz) et ultrasonores (supérieures à 20 kHz) sont des ondes
mécaniques qui se propagent par zones de compression et dilatation dans l’air. Un diapason émet
une onde mécanique progressive périodique sinusoïdale pure. C’est le seul instrument qui produit
une sinusoïdale de fréquence fondamentale f.
Lorsqu’on joue d’un autre instrument, il s’agit alors d’un signal périodique qui forme alors un
nouveau motif périodique qui peut être loin de la sinusoïde parfaite.
Ci-dessous, on présente le spectre du laser rouge et, finalement, celui d'une lampe à mercure.
On retrouve ce que nous avons appris en classe de seconde : le spectre peut être
monochromatique comme dans le cas d'un laser rouge ou polychromatique (plusieurs couleurs)
qu'il soit continu (lampe à incandescence) ou discontinu (lampe à mercure).
2. Interférences
2.a définition
Lorsque la lumière est blanche, les interférences peuvent être destructives pour une certaines
couleurs et pas d’autres laissant place à une irisation (comme une tache d’huile au sol). Si l’on
observe une lame de savon, tenue sur un support vertical Eclairée en lumière blanche, on observe
3. Effet Doppler
Christian Doppler découvrit, en 1842, la variation de la fréquence du son perçu par un observateur,
lorsque la source sonore est en mouvement par rapport à celle-ci.
Soit une personne R immobile dans un référentiel terrestre qui reçoit les sirènes d’une voiture E
qui émet avec une fréquence fE et qui se dirige vers la voiture avec une vitesse v. La fréquence
apparente du récepteur est alors :
Object 22
(+ quand la source s’éloigne et – quand elle se rapproche du récepteur.)
Comme nous venons de voir que la lumière est une onde, le déplacement d’un émetteur par
rapport à un récepteur fixe provoque aussi un décalage de fréquence appelé ici effet Doppler-
Fizeau. Quand on étudie le spectre de l’étoile Mizar, on observe un dédoublement des raies
d’absorption de l’étoile :
Nous examinerons en TP l’histoire de la découverte d’un Univers qui n’est plus statique et qui est
en perpétuelle expansion grâce à l’étude de l’effet Doppler-Fizeau sur le spectre de la lumière des
galaxies.
1. Nomenclature
a. Les alcanes.
Les alcanes sont des hydrocarbures uniquement constitués de liaisons simples entre atomes de
carbone et d’hydrogène. Ils peuvent être linéaire, ramifiés ou cyclique.
On les appelle suivant un préfixe qui donne le nombre de carbone de la plus grande chaîne
suivant du suffixe ane.
Carbones 1 2 3 4 5 6
nom méthane éthane propane butane pentane hexane
1) Repérer et nommer la chaîne la plus longue. Les groupes qui n’appartiennent pas à cette
chaîne sont des substituants ou groupes alkyle. Les groupes alkyles viennent d’un alcane auquel
on a enlevé un atome d’hydrogène, ce sont donc des segments structuraux qui portent le même
préfixe que l’alcane mais le suffixe –yle.
2) Numéroter les carbones en commençant par l’extrémité la plus proche d’un substituant.
3) Ecrire le nom de l’alcane en commençant par les substituants classés suivant l’ordre
alphabétique de leur nom écrit sans e et en indiquant devant le numéro du carbone où se fait la
ramification suivi d’un tiret (c’est l’indice de position). Lorsqu’on a plus de deux substituants, on
numérote la chaîne dans le sens qui fournit le plus petit chiffre au niveau de la première
différence.
b. Les alcènes.
Les alcènes sont les hydrocarbures qui possèdent une double liaison =. On les nomme de la
même manière que les alcanes avec un suffixe modifié en -ène.
Règles IUPAC :
2) Numéroter les carbones en commençant par l’extrémité la plus proche de la double liaison.
3) Ecrire le nom de l’alcène en commençant par les substituants classés suivant l’ordre
alphabétique de leur nom et en indiquant devant le numéro du carbone où se fait la ramification
suivi d’un tiret.
4) Préciser la stéréochimie Z ou E de la double liaison s’il a lieu.
c. Les alcools.
La fonction alcool possède un groupe caractéristique hydroxyle –OH qui est présente sur la
chaîne carbonée. Comme dans le cas de l’alcène, on met la position du groupe avant le suffixe -ol.
Propan-1-ol 2-méthylpropan-1-ol
Les fonctions aldéhyde et cétone possèdent le groupe caractéristique carbonyle =CO qui se greffe
à la fin de la chaine pour un aldéhyde ou à l’intérieur pour une cétone. Le suffixe –al est appliqué
pour les aldéhydes et –one pour les cétones. Dans le cas de la cétone, on précise la position du
groupe carbonyle avant le suffixe –one.
La fonction acide carboxylique possède le groupe caractéristique carboxyle –COOH qui se greffe à
la fin d’une chaîne. On le nomme un peu différemment en commençant par le mot acide puis en
ajoutant le suffixe -oïque. Les mêmes règles de nomenclature s’y appliquent.
f. Les esters
Les esters dérivent des acides carboxyliques par remplacement de leur groupement ― OH par un
groupe ― OR provenant d’un alcool. Le premier, qui se termine en -oate, désigne la chaîne
principale provenant de l’acide carboxylique. Le second, qui se termine en yle, est le nom du
groupe alkyle provenant de l’alcool.
g. Les amines
Un amide est un composé organique dérivé d'un acide carboxylique. Un amide possède un atome
d'azote lié à son groupement carbonyle. Les amides sont un groupe important dans la biochimie,
parce qu'ils sont responsables de la liaison peptidique entre les différents acides aminés qui
forment les protéines. On remplace le nom -oïque par le suffixe -amide. Lorsque l’amide est
secondaire ou tertiaire, on ajoute le préfixe N au début des groupes alkyles.
• On retrouve cette couleur complémentaire dans l’étoile des couleurs ci-dessous .A la couleur
complémentaire de celle de la substance organiques ou inorganiques correspond un maximum
d’absorption λmax de la longueur d’onde.
b. Loi de Beer-Lambert
On relie l’absorption de la lumière par une solution à une quantité physique, l’absorbance. Lorsque
que la lumière passe totalement, on a une absorbance de A=0. Lorsqu’elle n’est plus qu’à 10% de
sa valeur après la traversée, on a une absorbance de A=1, à 1% A=2 et ainsi de suite. On mesure
l’absorbance à une longueur d’onde donnée. Plus la concentration est grande, plus l’absorbance
est élevée. La loi de Beer-Lambert illustre ces deux assertions :
A λ =ε λ × l × c=k × c
3. Spectres Infrarouges
a. Vibration des atomes entre eux
Comme s’ils étaient liés par des ressorts (alors qu’ils le sont en réalité par des liaisons covalentes),
les atomes vibrent entre eux. L’apport d’une onde infrarouge excite ces liaison atomique et
provoque donc une absorption du signal infrarouge émis dans l’espèce chimique. On identifie les
liaisons et les groupes caractéristiques à l’aide de la longueur d’onde (en nm) ou d’un autre
-1
paramètre, le nombre d’onde (en cm ) correspondants.
Entre chaque molécule d’eau, ce déséquilibre des charges à l’intérieur des molécules attire les
hydrogènes un peu positifs électriquement avec les oxygènes légèrement négatifs. On parle alors
de liaisons hydrogène qui sont des liaisons beaucoup plus faibles qu’une liaison covalente mais
qui produisent des effets remarquables : l’eau H2O fond à 0°C alors que le sulfure d’hydrogène H 2S
(S de la même famille chimique des chalcogènes est moins électronégatif) a une température de
fusion de -85,5°C. Sans liaison hydrogène, nous ne serions peut-être pas là !
La RMN ou résonance magnétique nucléaire est une méthode d’étude des matériaux sur lequel on
applique un champ magnétique intense. Les noyaux d’hydrogène du matériau, qui possèdent une
aimantation infime, en subissant ce champ absorbent une onde électromagnétique. Cette
technique s’utilise de nos jours avec des ondes pulsées. Elle permet de réaliser une imagerie du
corps humain sans atteinte (technique d’imagerie par résonance magnétique ou IRM). On
s’intéresse ici à la RMN du proton ou noyau d’hydrogène mais il existe d’autres RMN comme celle
13
du C qui ont le même principe.
Relier un spectre RMN simple à une molécule organique donnée, à l’aide de tables de données ou
de logiciels. Identifier les protons équivalents. Relier la multiplicité du signal au nombre de voisins.
Extraire et exploiter des informations sur différents types de spectres et sur leurs utilisations.
TABLES
DE DEPLACEMENTS
RMN
Introduction
Temps de Newton uniforme, habituel
Temps d’Einstein varie suivant le mouvement, relatif
- cinématique = étude des mouvements (position, vitesse, accélération)
- dynamique = étude des forces
I Les outils de la mécanique
1. notion de référentiel
Un référentiel est un repère (un objet, des murs, des axes) par rapport auquel on étudie le
mouvement d’un objet avec un chronomètre.
Référentiel = repère + chronomètre
Référentiel terrestre : référentiel du laboratoire, de la pièce
Référentiel géocentrique : centre de la terre, référentiel par rapport à des étoiles lointaines
Référentiel héliocentrique : référentiel du soleil, repère par rapport à des quasars très éloignés.
⃗ ⃗ ⃗
Dans un référentiel, on utilise généralement un référentiel orthonormé cartésien (O , i , j , k ) avec
⃗
OM=x i ⃗+ y j ⃗+ z k ⃗mais on peut aussi avoir un repère mobile dit de Frenet (O , τ ⃗, n⃗, k ⃗)
2. cinématique du point
On désigne par G le centre d’inertie ou de gravité d’un objet 1 : celui-ci concentre toute la masse, c’est
le barycentre des masses du système.
Soit un objet ponctuel noté M, on peut le repérer suivant ses coordonnées cartésiennes :
⃗ (t ) i ⃗+ y (t ) j ⃗+ z (t ) k ⃗
OM=x
1 On distingue le centre d'inertie au centre de gravité G lorsque le gradient du champ de gravité devient trop
grand.
d r⃗
v ⃗=
dt est la notation de Leibniz
Soit τ la durée entre deux impulsions électriques. Calculons les vitesses instantanées.
v1=
Comme la vitesse, il dépend du référentiel choisi. Soit m la masse de l'objet et v sa vitesse, on définit
la quantité de mouvement par :
p=m×
⃗ v⃗
d v⃗
L'accélération instantanée est donnée par :
a=
⃗ ∥a∥
⃗ en m.s-2.
dt et
2e géométrie vectorielle
- addition de vecteur
- soustraction de vecteur
• calcul de v5
• réalisation de la soustraction
• translater v7 sur M6
Chronophotographie
Exemples Bille dans Chute d'une bille Enfant sur manège pendule
l'espace
norme(v)=constant
– a=v2/R n + dv/dt T pour un mouvement circulaire non uniforme dans le repère mobile de
Frenet
Soit une base mobile constituée des vecteurs n et t : t est le vecteur tangent à la trajectoire
(colinéaire à la vitesse) et n est est le vecteur perpendiculaire à n dirigé suivant l'intérieur de la
courbure. Dans ce repère, l'accélération se décompose suivant la projection de ces deux vecteurs :
Définition du mot « Principe » : loi de portée générale relative à une science, notamment la physique
non démontrée mais vérifiée par ses conséquences.
Dans un référentiel galiléen, tout corps persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en
ligne droite dans lequel il se trouve, à moins que quelque force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à
changer d'état.
Dans un référentiel galiléen, la résultante des forces appliquées est égale à la dérivée temporelle de la
quantité de mouvement.
D'après la physique d'Aristote, on pensait que la résultante des forces était proportionnelle à la
vitesse.
Écrivons deux formules équivalentes de la 2è loi de Newton en supposant la masse constante (ce qui
n'est pas le cas en physique relativiste) :
Soit deux corps A et B, si un corps A exerce une force sur B alors le corps B exerce une force
sur A.
Nous allons appliquer les lois de Newton (surtout la deuxième) dans des champs uniformes comme
celui de la pesanteur g et le champ électrostatique E que nous avons vus en classe de première S.
Un champ est une grandeur scalaire (soit un nombre réel comme la température) ou vectorielle (un
vecteur comme le champ magnétique ou la vitesse sur une rivière) qui varie en chaque point de
l'espace. Il existe différents champ de force qui à partir d'une particule « test » donne une force :
g⃗ m P=m
⃗ g⃗
E⃗ q q E⃗
B⃗ q q v∧
⃗ B⃗
G m F⃗=m×G⃗
Un champ se dessine avec ses lignes de champ qui sont toujours tangentes au vecteur champ. Plus
celle-ci sont rapprochées, plus le champ est intense. De plus, les lignes perpendiculaires aux lignes de
champ sont des équipotentielles (valeurs identiques).
Le notion de champ inventée en 1840 par Michael Faraday est devenue de plus en plus fondamentale
en physique jusqu'à ses développement inédit (champ de Higgs).
Dans le réferentiel terrestre supposé galiléen, ∑ Fext = m.a ⇒ P = m.a ⇒ m.g = m.a ⇒ a = g :
g
Dans une chute libre, l’accélération est indépendante de la masse et égale à .
L’accélération est donc verticale dirigée vers le bas : a ( 0,0, a z ) ⇔ a = a z . k
avec a z = − g pour k opposé à g et a z = + g pour k de même sens que g.
v (0,0, v z ) ⇔ v = v z . k
On sait que le mouvement est vertical, et que v(t =0)=v o. On a donc . Or v varie
au cours du temps suivant la relation a = v , donc a z = v z . On prendra en physique le point au
On en déduit que vz = az.t + voz (On vérifie que v z = a z et que pour t = 0, vz = voz),
avec v oz = − v o pour k opposé à v o et v oz = + v o pour k de même sens que v o .
On sait que le mouvement est vertical, et que OM ( t = 0 ) = h. On a donc OM (0,0, z ) ⇔ OM = z . k . Or
OM varie au cours du temps suivant la relation v = d OM / dt , donc v z = z .
avec z o = − h pour k opposé à OM o et z o = + h pour k de même sens que OM o .
• voz = 0
• voz ≠ 0
Si
v o est de même sens que
a = g , le mouvement est rectiligne uniformément accéléré.
Si
v o est de sens opposé à
a = g , le mouvement est rectiligne uniformément retardé dans un
premier temps, jusqu’à annulation de la vitesse à l’instant t 1 tel que 0 = azt + voz , soit t1 = -az/voz. Pour t
> t1 le mouvement redevient uniformément accéléré.
Il s'agit d'une chute libre non verticale. La vitesse initiale est non verticale et l'on peut négliger la
poussée d’Archimède et les frottements : le solide n’est soumis alors qu’à son poids.
• Vecteur accélération
∑ Fext = m.a ⇒ P = m.a ⇒ m.g = m.a ⇒ a = g . Les composantes de a sont déterminées dans le
plan formé par
g et v o Donc a = ( a = 0, a = 0, a = -g ).
x y z
v o ( t ) = ( v ox = v o cos α , v oy = 0, v oz = v o sin α )
Le vecteur vitesse initiale . Le vecteur vitesse
v( t ) = ( v x ( t ), v y ( t ), v z ( t ))
varie au cours du temps suivant la relation v( t ) = a .
OG ( t ) = v( t ) .
x = v o cos α x = (vo cos α ) t + xo x = (vo cos α ) t
Or
v= y = 0 , donc OG = y = yo = y= 0
z = − gt + v sin α 1 2 1 2
z = − gt + (vo sin α ) t + z o z = − gt + (vo sin α ) t
o 2 2
Les équations donnant x(t), y(t) et z(t) sont les équations paramétriques. Comme le paramètre est le
temps, on les qualifie d'équations horaires.
Le mouvement sur l’axe Oy est uniformément varié, en effet az =-g donc vz ≠ Cte.
• Équation de la trajectoire
C’est l’équation de la courbe dessinée par la trajectoire du solide dans le plan Oxz au cours de sa
chute libre.
x 1 x2
t= ⇒ z= − g 2 + (tan α ) x
vo cos α 2 vo cos 2 α
On reprend la même démonstration que précédemment mais cette fois-ci, on n'a plus F=mg mais
plutôt F=qE où q=-e est la charge électrique de l'électron et E est le champ électrique. Avec la même
démonstration que dans le paragraphe précédent III.2, on obtient les formules suivantes :
q
∑ Fext = m.a ⇒ Fel = m.a ⇒ q.E = m.a ⇒ a =
m
E
x = (vo cos α ) t + xo x = (vo cos α ) t
OG = y = yo = y= 0
1 qE 2 1 qE 2
z= − t + (vo sin α ) t + zo z = − t + (vo sin α ) t
2 m 2 m
qui peut ensuite réduire l'équation paramétrique horaire en l'équation parabolique cartésienne:
x 1 qE x2
t= ⇒ z= − + (tan α ) x
vo cos α 2 m vo cos 2 α
2
5. mouvements képlériens
• Première loi : les planètes décrivent une ellipse dont le Soleil occupe l'un des foyers.
• Deuxième loi : le rayon Soleil-planète balaie des aires égales pendant des intervalles de
temps égaux.
On détermine leurs composantes dans un repère de Frenet, d’origine au centre d’inertie du corps
étudié et de vecteurs unitaires (τ , n, k ) . τ vecteur tangent au cercle dans le sens de rotation, n
vecteur de direction perpendiculaire à le trajectoire, et orienté vers son centre et k vecteur
perpendiculaire aux deux premiers.
dv dv v 2
Dans ce repère a = = τ + n
dt dt R
• Accélération normale
v2 v2
Dans un mouvement circulaire uniforme : a = n = a n , avec a = a n = = Cte .
R R
• Force gravitationnelle
Pour des astres à répartition de masse sphérique et séparés d’une distance grande devant leur taille,
m.M
F = − G 2 uOG
la force gravitationnelle exercée par l’astre attracteur est : R .
corps en orbite.
centripète, c’est à dire orientée vers le centre de la trajectoire. Donc l’accélération est radiale et
2
centripète :
a = a n = v n , et la 2° loi de newton
R
mv 2 mv 2
s’écrit : F = ma ⇔ F = n ⇔ F =
R .
n
R
• Détermination de la vitesse
M.m m.v 2 GM
F= G = ⇔ v=
R 2
R R . Pour un satellite terrestre R = RT + h
Elle est notée T, c’est la durée de la longueur d = 2πR à la vitesse v = (GM/R)1/2, soit
2π R R3
T= = 2π
v GM R : rayon de l’orbite ( m ); G : constante gravitationnelle (S.I); M : masse de
T2 R3 T 2 4π 2 T2 4π 2
(relation en accord avec la 3° loi de Kepler : 4π = ⇔ = ⇒ 3 = Cte avec Cte =
2
GM R 3
GM R GM )
R3 (R T + h ) 3 T 2 GM T
T = 2π = 2π ⇒ RT + h = 3 avec T = 86164 s donc h = 36000 km
GM T GM T 4π 2
L'expérience de Michelson et Morley est une mesure de la vitesse de déplacement terrestre par une
méthode d'interférométrie. Sur un des bras de l'interféromètre dirigé vers le sens de la vitesse de
révolution de la Terre, il s'agissait de déterminer la composition avec celle de la lumière. Dans le bras
perpendiculaire, la vitesse est censée rester égale à sa célérité c alors que dans l'autre bras, elle serait
égale à c+v, v étant la vitesse de la Terre (environ 30 km/s). Réalisé en 1881 et en 1887, cette
expérience n'a pas montré de création de franges d'interférences. Elle réfutait l'existence d'un fluide
rigoureusement immobile (éther) support du déplacement lumineux fixe dans le référentiel
héliocentrique.
• postulat n°1 (à connaître) : La vitesse de la lumière c dans le vide a la même valeur dans tous
les référentiels galiléens : la célérité c est une constante universelle.
• postulat n°2 (hors programme) : Invariance des lois de la physique : les lois de la physique se
formulent de la même manière dans tous les référentiels galiléens.
• expérience de Bertozzi (exercice 18 page 222) : William Bertozzi, a effectué en 1964, une
expérience sur des mesures de vitesse et d’énergie cinétique d’électrons relativistes.
Rappelons pour mémoire, la récente discussion autour d’une mesure de vitesse de neutrinos
supérieure à c dans l’expérience OPERA.
• Expérience d’Alväger (1964): Cette expérience, faite au CERN en 1964 utilise un faisceau de
pions neutres πo ; ils sont produits par l’action de protons de haute énergie sur une cible en
Béryllium. Ces pions, d’une énergie de 6 GeV, ont une vitesse voisine de 0,999 75 c. Cette
particule instable a une durée de vie de l’ordre de 0,84.10 -16 s, elle se désintègre en deux
photons γ selon l’équation : π o→ γ + γ. On dispose ainsi d’une source de lumière qui se
déplace à une vitesse de 0,999 75 c par rapport au référentiel du laboratoire. Les
expérimentateurs ont mesuré le temps mis par des « paquets » de photons pour parcourir les
31,450 ± 0,0015 m qui séparaient deux détecteurs A et B, cette durée était d’environ 104,9
ns. Ils ont eu ainsi accès à la valeur de la vitesse des photons gamma et ont constaté qu’elle
était égale à 10-4près à celle mesurée lorsque la source est fixe.
• Mesure de la dilatation relativiste du temps utilisant les mésons-µ par David H. Frisch et
James H. Smith (1963): Une expérience a été réalisée pour démontrer que la dilatation
relativiste du temps est un effet important. Parmi les mésons-µ parvenant au sommet du
mont Washington ceux qui furent sélectionnés devaient avoir une vitesse comprise entre
0,9950c et 0,9954c. Le nombre de ceux qui survivaient pour atteindre le niveau de la mer fut
mesuré à Cambridge. Le nombre attendu sans dilatation du temps fut calculé à partir de la
distribution du temps de désintégration de ces mésons-µ. et à partir de la distance connue de
la descente. Le facteur observé de dilatation du temps est de 8,8 ± 0,8 qui doit être comparé
avec le facteur calculé de dilatation effective pour les mésons ayant ces vitesses dans la
géométrie du système de détection et valant 1/(1 – v 2/c2) 1/2 = 8,4 ± 2. (documentation : CLEA
et http://www.scivee.tv/node/2415 )
Un événement est un phénomène objectif observable : flash, éclair, aiguille d'une horloge en
mouvement, une explosion...
étant mobile à vitesse vr constante par rapport à un référentiel galiléen. A nouveau on regarde
• Le temps propre ou la durée propre est différente du temps mesuré extérieur ou de la durée
mesurée.
• La durée propre est la durée séparant deux événement dans le même référentiel mesurée
par une horloge fixe.
• Explications …
Pour l’observateur en mouvement, tous les processus naturels se déroulent de la même manière :
l’astronaute dans une fusée en mouvement hypothétique rectiligne à la vitesse de 0,9c (γ = 2,3
environ) par rapport à un observateur resté sur Terre a toujours le même rythme de vie, le temps
s’écoule pour lui de la même manière, il mange toujours en 1 heure environ et dort toujours 8 h, et il
en va de même pour tous les phénomènes naturels car les lois de la nature se formulent de la même
manière dans le référentiel de l’astronaute.
Dans son ouvrage « L’univers en perspective », J.M. Vigoureux propose une image particulièrement
féconde, en soulignant que ce qui est en cause, c’est la relation entre un observateur d’un repère et
celui d’un autre repère en mouvement par rapport au premier, il introduit la notion de « perspective
dynamique », celle liée au mouvement par analogie avec la « perspective statique » : « si tu es loin de
moi, je te perçois objectivement plus petit mais tu n’as pas changé de taille ».
2 Formule de Lewis
3. représentation topologique
4. modèle moléculaire
On représente les molécules avec des modèles moléculaires (assemblage de sphère colorées
permettant de représenter la molécule à partir des atomes qui la constitue). Les modèles peuvent
être compacts pour plus de réalisme ou éclatés pour mieux voir les
liaisons chimiques. Il existe aussi des modèles bâtons qui permettent de
représenter des molécules de grande masse moléculaire.
5. Représentation de Cram
6. Stéréoisoméries
Des molécules qui possèdent la même formule développée mais qui ne sont pas
superposables lorsqu’on considère leur configuration spatiale sont appelées des
stéréoisomères (isomères géométriques).
6a. Chiralité
En plus, quand il s’agit d’une molécule et de son image donnée par un miroir plan, on dira
que ce sont des énantiomères.
6b. Diastéréoisomérie
Considérons maintenant une molécule qui possède deux carbones asymétriques. Chaque
carbone asymétrique possède deux configurations spatiales possibles :
*C et son image *C’. Cette molécule pourra donc exister sous quatre configurations spatiales
possibles : *C1 – *C2 , *C1 – *C’2 , *C’1 – *C2 et *C’1 – *C’2.
Il faut alors bien voir que *C1 – *C2 et *C’1 – *C’2 sont des énantiomères puisque ces deux
molécules sont les images l’une de l’autre. De même, *C 1 – *C’2 et *C’1 – *C2 sont des
énantiomères puisque ces deux molécules sont les images l’une de l’autre.
Mais *C1 – *C2 et *C1 – *C’2 ou *C’1 – *C2 ne sont pas des énantiomères puisque *C1 – *C’2 et
*C’1 – *C2 ne sont pas les images de *C 1 – *C2. On dit alors que de telles molécules sont des
diastéréoisomères.
Les acides aminés (ou aminoacides) sont une classe de composés chimiques possédant deux
groupes fonctionnels : à la fois un groupe carboxyle –COOH et un groupe amine –NH 2. Parmi
ceux-ci, les acides α-aminés se définissent par le fait que leur groupe amine est lié à l'atome
de carbone adjacent au groupe acide carboxylique (le carbone α), ce qui leur confère la
structure générique H2N–CHR–COOH, où R représente la chaîne latérale, qui identifie l'acide
α-aminé.
6d. Conformations
(Sur un exercice : extraire et exploiter des informations sur : - les propriétés biologiques de
stéréoisomères, - les conformations de molécules biologiques, pour mettre en évidence
l’importance de la stéréoisomérie dans la nature.)
1. le pH : définition, mesure
C’est le danois Sorensen en 1893 qui introduisit pour la première fois la notion de pH. Le pH
est l’abréviation de potentiel Hydrogène. Il relie le pH à la concentration en ion H + (protons)
ou H3O+ (ions oxonium) de telle manière que :
pH=-log[H3O+] avec log le logarithme décimal. Cela implique la relation réciproque [H 3O+]=10-
pH
.
Quelques exemples :
Comme vous l’avez en classe de 3è, on définit une solution acide si son pH<7, neutre pour
pH=7 et basique pour pH>7. Le pH ne peut être inférieur à 0 ou supérieur à 14 en solution
aqueuse.
Quant au pH-mètre, son réglage est un peu plus difficile puisqu’il faut en général disposer de
deux solutions étalon : une à pH=4 et l’autre à 7 lorsqu’on étudie les acides, pH=7 et 10 pour
les solutions basiques. Lorsque la solution à étudier est acide :
d. Il ne reste plus que nettoyer, sécher puis refaire la même chose avec le pH-mètre avec
la solution à pH=7 en modifiant le bouton slope (pente).
2. théorie de Brönsted
Brönsted et Lowry en 1923 ont édifié une théorie des acides et des bases.
On définit un couple acide/base par une relation d’échange de protons (comme les oxydants
et les réducteurs avec les électrons). Ainsi, on peut écrire que acide AH/base A- équivaut à
AH=A-+H+.
On parle d’acide et de base conjuguées lorsqu’il forme un couple AH/A +. Voici quelques
exemples…
HCOOH (l)=HCOO- (aq)+H+ couple acide formique/ ion formiate ou acide méthanoïque/ion
méthanoate.
Dans le dernier cas, l’acide méthanoïque est l’acide conjugué de l’ion méthanoate.
Comme un couple acide base n’existe pas seul (car cela voudrait dire qu’un H + se promène
seul dans l’eau !), une réaction acide base se passe toujours de cette manière :
Etudions le cas de l’acide éthanoïque dans l’eau. On verse 20 mmol d’acide éthanoïque dans
75 mL d’eau et on veut connaître le pH final.
On s’aperçoit donc que certains acides sont réticents à céder leurs protons comme d’autres
peuvent au contraire le faire totalement. Pour quantifier cette propension à céder un ion, on
définit la constante d’acidité Ka d’un couple (et aussi son pKa) par la relation suivante :
AH+H20 A-+H30+
On remarque que plus il y a formation d’ion oxonium (donc plus l’acide se dissocie), plus le
Ka est important et donc plus le pKa est petit. Plus le pKa d’un couple acide/base est petit,
plus la solution est acide.
Les acides qui n’arrivent pas à se dissocier entièrement avec l’eau sont appelés des acides
faibles. Les bases qui n’arrivent pas à capter entièrement le proton de l’eau sont appelés des
bases faibles.
L’eau contient deux couples acidobasiques H30+/H2O et H20/OH-. Une réaction acide-base se
fait donc perpétuellement dans de l’eau distillée suivant la réaction acide1+base2
acide2+base1 c’est-à-dire :
2H20 H30++HO-
Cette réaction est appelée autoprotolyse de l’eau. Les ions oxonium et hydroxyde sont
toujours présents dans une solution d’eau pure.
Le Ka d’une telle réaction est appelé produit ionique de l’eau que l’on note Ke.
Ke=[H3O+][HO-]
Soit une solution de pH=4, quelle est la concentration en ion hydroxyde HO- ?
2d domaines de prédominance
Un des avantages du pKa est de connaître à pKa donné la zone où l’acide (ou la base
conjuguée) prédomine. Ainsi quand pH<pKa, l’acide prédomine ([acide]>0,90[base]) et
lorsque pH>pKa, la base conjuguée prédomine. A pH=pKa, les deux espèces chimiques ont la
même concentration.
Dans le cas des acides aminés, l’usage des pKa s’avèrent très utile. On rappelle que dans les
acides aminés un atome de carbone se voit greffer un groupe amino -NH2 et un groupe
carboxyle -COOH.
a. Quand on verse un acide dans de l’eau et que celui-ci se dissocie totalement dans
l’eau, on parle d’acide fort. La double flèche est alors remplacé par une flèche directe
qui exprime l’unique sens de cette réaction totale. (le gaz chlorhydrique dans de
l’eau).
On se méfiera de la manipulation d’un acide fort (acide chlorhydrique, acide nitrique, acide
sulfurique) ou d’une base forte (potasse, soude) particulièrement entre eux mais même avec
un acide ou une base faible.
On mettra toujours l’acide dans l’eau et pas l’eau dans l’acide. En effet, la réaction entre les
deux espèces est exothermique (produit de la chaleur) et il vaut mieux une projection d’eau
qu’une projection d’acide.
Examinons l’aspect thermique de cette réaction chimique : versons dans un calorimètre 100
mL d’acide chlorhydrique à 0,10 mol/L et 100 mL de solution de soude à 0,10 mol/L. La
solution s’échauffe fotement en partant de 20°C pour aboutir à une température finale de
82°C.
Lorsqu’on mélange les mêmes quantités de matière de base et d’acide conjuguée dans une
solution aqueuse (lorsqu’on est donc à pH=pKa), cette nouvelle solution a pour propriété
d’âtre très peu sensible à la variation de pH par un acide fort ou une base forte ainsi qu’une
faible sensibilité à la dilution.
Le sang est une solution tampon formée par le couple H2CO3/HCO3- qui maintient le pH
sanguin entre 7,35 et 7,45.
5. titrage acido-basique
Titrer, c’est déterminer la quantité de matière d’une espèce chimique (dosage) à partir d’une
solution de concentration connue (réactif titrant).
Solution titrante = c’est la solution qui est généralement dans la burette et dont on connaît
déjà la concentration.
b. Catégorie de réaction
1a. substitution
Dans une réaction de substitution, on remplace un groupe d’atomes par un autre. (Cl par OH
par exemple).
1b. addition
Un site donneur de doublet d’électrons est un site qui possède un excès d’électrons δ- ou
encore plus 1- mais aussi un doublet non liant.
Un site accepteur de doublet d’électrons est un site qui possède un défaut d’électron δ+ ou δ
1+
.
Le 2-chlorobutane peut être synthétisé par substitution nucléophile du butan-2-ol par l'acide
chlorhydrique ou par le chlorure de zinc. Il peut aussi être synthétisé à partir du but-2-ène et de
l'acide chlorhydrique.
I. Travail
On définit le travail d’une force constante dont le point d’application se déplace de A vers B par
l’expression :
⃗ )= ⃗
W (F ⃗
F . AB=F.AB ⃗ , AB)
cos ( F ⃗
Lorsque l’angle entre les deux vecteurs est inférieur à 90°, on le qualifie de moteur, si l’angle est droit,
la force ne travaille pas et si l’angle est obtus, le travail est résistant.
On se place dans le cas du travail d’une force constante (force de pesanteur, force électrique dans le
cas d’un champ uniforme).
W (⃗
P )= ⃗ ⃗
P . AB=−mg ⃗ (( x B− x A ) ⃗i +( y B − y A) ⃗j+( z B−z A ) ⃗
k. k )=−mgz=mg (z A−z B )
⃗ )= F⃗ e . AB=q
W el ( F ⃗ ⃗ AB=qU
E ⃗ AB
Si le travail d’une force est indépendant du chemin suivi alors la force est dite conservative. En
conséquence, le travail d’une force après une boucle fermée est nulle. Les forces de frottement ne
sont pas des forces conservatives puisque elles sont toujours résistantes quelle que soit la trajectoire.
Expression du travail d’une force de frottement d’intensité constante dans le cas d’une trajectoire
rectiligne :
W = ⃗f . AB=
⃗ f.AB cos ( ⃗f , AB)=−
⃗ f ×l
Lorsque la force est conservative, elle est reliée à une énergie potentielle (sinon il faudrait compenser
l’irréversibilité). La variation d’énergie potentielle d’une force conservative est égale à l’opposé du
travail effectué par cette force entre les deux positions de départ et d’arrivée.
1
E méca =E C + E P = mv2 + E P
2
II.2.a Étude énergétique des oscillations libres d’un système mécanique.
En étudiant le pendule en travaux pratiques, on observe qu'il y a échange entre l'énergie cinétique de
la petite boule et son énergie potentielle. Quand la boule est momentanément immobile, elle est au
plus haut et lorsque sa vitesse est maximale (énergie cinétique maximale), elle est au plus bas.
L'énergie mécanique ici en rouge demeure constante.
exemple pour de l'eau : variation d'énergie interne d'un litre d'eau que l'on chauffe de 15°C à
20°C avec C la Capacité thermique massique de l'eau qui est de 4,18.10 3 J. K-1.kg-1 au
voisinage de 15°C
4. Transferts thermiques : conduction, convection, rayonnement. Flux thermique.
Résistance thermique. Notion d’irréversibilité.
Les transferts thermiques dans la matière à l’échelle microscopique :
• conduction : les échanges thermiques se font par contact local des espèces
microscopiques.
• convection : les échanges thermiques se font par circulation de proche en proche
(fluide)
• rayonnement : par échange de photons souvent infrarouges
Le flux thermique est la quantité de chaleur qui traverse une surface pendant une unité de
temps
Q
ϕ= (en Watt)
Δt
Lorsque les températures entre les deux surfaces atteignent un état stationnaire (elles
restent à T1 et T2) alors il existe une relation simple pour le flux de chaleur en introduisant la
résistance thermique :
T −T 2
ϕ= 1 (non exigible au bac)
Rth
Rth s'exprime en K/W, on notera aussi que le transfert se fait toujours de la température la
plus chaude à la plus froide. C'est un phénomène irréversible.
exercice corrigé 5 page 362 : interpréter des transferts thermiques, un igloo.
5. Bilans d’énergie
La variation d'énergie interne provient toujours d'un transfert de chaleur et d'un travail (la
convention est supposée égoïste).
exercice corrigé 6 page 363 : faire un bilan d'énergie, une cabine de sauna.
Dans un oscillateur laser, on inverse les populations (plus d’électrons dans le niveau haut
qu'en bas) puis on amène des photons d’énergie égale à l’écart entre les deux niveaux pour
stimuler l’émission. Le laser a des propriétés intéressantes comme la directivité,
monochromaticité, la concentration spatiale et temporelle de l’énergie (expérience avec un
réseau).
V. Dualité onde-particule
Comme nous l’avons vu précédemment, le photon est à la fois une particule et une onde
lumineuse. De la même façon depuis la relation de Louis de Broglie, il existe aussi une dualité
entre particule matérielle de quantité de mouvement p et onde de matière de longueur
d’onde λ.
h
p=
λ
L'effet tunnel permet de faire passer une particule à travers de la matière par un passage
« probabiliste ».
Les phénomènes quantiques présentent un aspect probabiliste : une particule donnée n’est
présente à un certain endroit qu’avec une probabilité donnée.
1. Enjeux énergétiques
- économie d’atomes ;
- agro ressources ;
- chimie douce ;
- recyclage.
La chimie durable, c'est aussi la valorisation du dioxyde de carbone ce qui n'est pas aisé.
Actuellement le CO2 est valorisé soit de manière directe, par exemple en étant utilisé comme
gaz réfrigérant, soit de manière indirecte. Le CO 2 est alors converti en un autre produit
industriel. L'hydrogénation du CO2 ( réaction avec le dihydrogène et production d'eau dite
réaction de Sabatier ) est la voie de conversion la plus étudiée.
- coûts.
Une réaction est sélective si parmi plusieurs fonctions d’une même molécule susceptibles de
réagir, l’une d’elles réagit préférentiellement avec le réactif considéré. Ce réactif est dit
chimiosélectif.
Pour créer une molécule à plusieurs sites qui peuvent réagir (pas de sites préférentiels,
réaction non sélective), on peut protéger ou déprotéger les sites en utilisant des sortes de
« caches » moléculaires.
constituée :
• D’un émetteur ;
• D’un récepteur
2. Images numériques
2a. le binaire
L'électronique digitale repose sur un concept simple : exprimer toute information avec des 0
et des 1. Cette information binaire élémentaire est appelée un bit.
Exemples :
1x29+1x28+0x27+1x26+1x25+0x24+1x23+0x22+1x21+1x20
512+256+0+64+32+0+8+0+2+1 =875(10)
Ces trois couleurs sont les couleurs primaires en synthèse additive. Elles correspondent en
fait à peu près aux trois longueurs d’ondes auxquelles répondent les trois types de cônes de
l’œil humain (voir trichromie). L’addition des trois donne du blanc pour l’œil humain.
Transmission :
- par câble ;
- transmission hertzienne.
Débit binaire.
Atténuations.
5. Stockage optique
interférentielle.