INTRODUCTION
PRESENTATION DU COURS
1- Objectifs d’apprentissage du cours
2- Compétences visées par le cours
3- Volume horaire et répartition du cours
4- Organisation générale du cours (Volume horaire, répartition et approche pédagogique)
5- Plan du cours
Objectif de l’apprentissage
- Comprendre les différents aspects du management stratégique en vue de développer
les connaissances des étudiants aux techniques utilisées dans le cadre de la pratique
managériale d’une entreprise d’envergure nationale ou internationale.
- Le cours est structuré autour de cinq (5) thèmes qui sont la prise de décision, la
structuration d’entreprise, la planification stratégique avancée, le management
international des affaires et le management du changement stratégique, permettant
d’aborder les outils nécessaires pour élaborer et formuler les stratégies de
développement d’une entreprise.
PLAN DU COURS
1- Introduction au management stratégique
2- Décision et choix stratégique
3- Structure et stratégie organisationnelle
4- Planification stratégique
5- Management internationale des affaires
6- Management du changement stratégique
INTRODUCTION AU MANAGEMENT STRATEGIQUE
Comprendre les définitions du management stratégique et ses enjeux
*Politique/Stratégie/tactique/Etapes du management stratégique
*Modèle SWOT
*Les 4 facettes de la politique d’entreprises,
*Les 7S de Mc Kinsey
*La gouvernance d’entreprise
*Conclusion
DEFINITIONS
Le management ou la gestion est l'ensemble des techniques d'organisation de
ressources qui sont mises en œuvre pour l'administration d'une organisation, dont l'art
de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Ces ressources
peuvent être financières, humaines, matérielles ou autres.
MANAGEMENT selon ISO 9000:2015 : Activités coordonnées pour orienter et
contrôler un organisme.
Les 7S de McKinsey
* Les 7 S de McKinsey et la conduite du changement
* Strategy (Stratégie), Structure (Structure), Systems (Systèmes), Style of management (Style
de management), Skills (Savoir-faire), Staff (Social), Shared values (Valeurs partagées).
* Ces 7 variables interconnectées conditionnent la performance de l'entreprise et ses capacités
de changement. Leur analyse permet de mettre en évidence des points d'amélioration du
fonctionnement de l'entreprise.
La gouvernance d’entreprise
* Les parties prenantes de l’entreprise peuvent impacter positivement ou négativement les
activités de l’entreprise.
* Toutefois ces impacts n’ont pas tous forcément les mêmes influences sur les activités.
* Elles peuvent influencer donc les choix stratégiques du dirigeants.
Connaître les parties prenantes
CONCLUSION
Le management stratégique inclut plusieurs composantes qui comprend :
o Le diagnostic stratégique, grâce auquel on détermine la position stratégique de
l’organisation, incluant sa stratégie organisationnelle.
o Les choix stratégiques qui consistent à prendre des décisions possibles et à
sélectionner l’une d’entre elle,
o La déploiement stratégique, qui concerne à la fois la mise en œuvre de la
stratégie retenue et la gestion des changements que ce choix impose.
► Le management stratégique s’applique à toute sorte d’organisme :
Les TPE
Les PME Les sociétés internationales (management des affaires internationales)
Les producteurs de biens et de services
La stratégie dans le secteur public
Les organisations à but non lucratif
Ressources bibliographiques
La boîte à outils de la Stratégie – Dunod (2015)
Le management stratégique : de l’analyse à l’action – Francine Séguin, Taïeb Hafsi,
Christiane Demers – Les éditions transcontinentales –2008
Management et organisation de l’entreprise – Séverine Lalande – Université Paul
Sabatier Toulouse
Le manuel du management stratégique - Jean-Pierre Helfer · Michel Kalika · Jacques
Orsoni Avec la contribution de Didier Chabaud - Stratégie –Vuibert 11ème Edition
(2019)
Sites web :
o http://christian.hohmann.free.fr/index.php/prospective/a-propos-de-
prospective/587- quest-ce-que-vuca
https://www.forbes.fr/management/environnement-complexe-manager-
sonorganisation-en-mode-vuca/
DECISION ET CHOIX STRATEGIQUE
PLAN DU COURS
Définitions de la notion de décision et de choix stratégique
Qu’est-ce que l’art de décider (Vidéo) Théorie de décisions
Les types de décision
Les 3 situations de décision
Modèles de prise de décision (Vidéo)
Qu’est-ce qu’un processus de décision
Exercices : Comment établir et choisir la (les) mission(s) d’une entreprise, créer sa
vision, ses stratégies et les objectifs associés : Etude de cas d’une société choisie par
les étudiants (En groupe) – Expliquer le choix stratégique
Définitions de la décision
« La décision est l’acte volontaire par lequel, après examen des diverses alternatives,
on tranche, on prend parti. » Stratégie – Manuel du management stratégique – Ed.
Vuibert – 11ème édition – 2019
Diriger une entreprise revient à prendre une ou des décisions, à faire des choix avant
les actions : « La réflexion précède l’action ».
« La décision peut être définie comme un processus conduisant à un choix parmi
plusieurs ». Ce choix peut être bon ou mauvais, il en est de même pour la décision.
« Les décisions prises reposent essentiellement sur les informations et les
connaissances dont disposent les décideurs en fonction des objectifs poursuivis par
l'entreprise »
LES TYPES DE DECISIONS
LE PROCESSUS DE DECISION
✓ Prendre une décision par nature est une prise de risque.
✓ Le décideur s’engage et doit donc assumer ce risque.
✓ La décision est un processus qui peut être distingué en plusieurs étapes.
✓ C’est la direction générale qui fait le choix final
Outils de décision
La prise de décision peut être harmonisée pour réduire l’arbitraire. Des outils d’aide à
la décision peuvent être utilisés :
Arbre de décision
Méthode ABCDE ( A - Assess (Apprécier, évaluer) ; B - Brainstorm : réfléchir aux
options possibles; C - Choose (Choisir) : étudier chaque ; D - Decide (Décider) :
prendre une décision conforme à la réflexion menée et mettre en place un plan
d'action; E - Evaluate (Evaluer) : évaluer les résultats (conséquences positives et
négatives) et faire les ajustements éventuels
Comparaison d’utilité des options …
CONCLUSION
La décision est un processus et de ce fait, elle fait partie intégrante d’un système. Le
décideur n’est donc jamais seul.
Le décideur devra compter à la fois sur son intuition et ses expériences personnelles
pour l’aider à faire face à toutes les situations.
Le décideur devra avoir un rôle d’influenceurs visà-vis des autres décideurs
STRUCTURE ET STRATEGIE ORGANISATIONNELLE
Le couple différenciation-intégration
Pour sa structure, les organisations devront choisir entre la différenciation et
l’intégration. Suivant la spécialisation de l’organisation, chaque unité entretient une
relation particulière avec son sous-environnement.
Pour qu’une structure soit efficace, elle doit se situer entre ces deux extrêmes. La
différenciation entre les unités dans l'entreprise est nécessaire, mais elle doit être
équilibrée par des processus d'intégration.
La différenciation devra être donc valorisée pour que chaque unité s’adapte le mieux
possible à son environnement particulier et soit efficace dans ses missions.
En parallèle, l’intégration des unités et des salariés qui composent l’entreprise devront
être favorisée par des mécanismes de collaboration et de coordination.
L'équilibre du couple différenciation-intégration n’est pas facile à obtenir. Exemple :
l'uniformisation du recrutement pour limiter la différenciation peut engendrer un "
clonage " des collaborateurs et une moindre efficacité. À l'inverse, une différenciation
trop grande peut accentuer l'apparition des clans et la " balkanisation " de l'entreprise.
(Boîte à outil Stratégie – Dunod 2016)
Structure fonctionnelle
- Première forme d'organisation d'entreprise, la plus répandue pour les entreprises
mono-activité de taille moyenne, elle s'inspire du modèle fonctionnel de Frederick
Taylor (début du XXe siècle) basé sur la division verticale et horizontale du travail, et
du modèle hiérarchique d'Henri Fayol, le pionnier français du " management ". Il
décrit en 1916 les 6 activités dans une entreprise (technique, commerciale, financière,
sécurité, comptable et administrative).
- Appelée également structure en U « Unitary », elle organise l'entreprise par fonctions.
- Elle connaît 3 stades de développement :
o la structure en soleil,
o la structure fonctionnelle simple et
o la structure fonctionnelle évoluée (staff & line).
- La DG (Direction Générale) assure la cohérence des actions menées. La spécialisation
des différentes fonctions correspond à un partage des tâches et des responsabilités.
AVANTAGES :
Structure pour un environnement stable, un seul domaine d’activité
Définition claire des responsabilités
Facile à mettre en œuvre
Mécanismes de contrôles simples
Efficace sur le plan des ressources
INCONVENIENTS :
Cloisonnement des activités
Rigidité du fonctionnement de l’entreprise (bureaucratie)
Logiques étroites de spécialité de fonctions
Non adaptée à partir d’une certaine taille de l’entreprise et de diversifications des
activités
Structure divisionnelle
- « La structure divisionnelle organise l'entreprise par divisions, ou centres de profits
distincts (activité spécifique, zone géographique particulière, segment de clientèle),
disposant de pouvoirs étendus sur leurs produits et leurs marchés. Elle est aussi
appelée structure en M (Multidivisional). »
- Pour une entreprise diversifiée, cette structure est la plus efficace. Dans ce cas, des
fonctions supports peuvent faire partager leur expertise aux fonctions opérationnelles
de toutes les divisions.
AVANTAGES :
Décentralisation de l’initiative de management
Facilitation des comparaisons des unités
Développement des compétences
Concentration de temps et énergie des dirigeants (top management) à la réflexion
stratégique au lieu des préoccupations de gestion quotidienne
Innovation favorisée
INCONVENIENTS :
Dédoublement des ressources
Absence de coopération entre les divisions peut limiter les synergies entre activités.
Logiques de segments de marché difficiles à réconcilier (allocation de ressources,
concurrence interne)
Structure matricielle
- C’est une organisation de l'entreprise par croisement de spécialisations. Elle permet à
certains managers de combiner deux types de responsabilités : une responsabilité
opérationnelle (exemple : un produit) et une responsabilité fonctionnelle ou
géographique (exemple : un pays).
- Autres combinaisons possibles : Fonction & Produit, Technologie & Produit, Fonction
& Projet...
- La structure matricielle bouscule la hiérarchie car chaque "manager matriciel " est
supervisé par deux " directeurs matriciels ", ce qui peut créer des blocages et des
conflits
- Cette structure a connu un engouement dans les années 1970, pour être décriée
ensuite, et réapparaître aujourd'hui, sous une forme limitée, adaptée à un
environnement complexe. Cas de Boeing
- La structure matricielle a un fonctionnement complexe, à la fois pour les membres de
l'équipe dirigeante et pour les managers concernés.
o Les " directeurs matriciels " ont des responsabilités croisées, sur les mêmes
sousparties de l'organisation (une division produit ou géographique, ou une
fonction). Responsables d'un centre de stratégie et de profit, ils doivent se
coordonner entre eux pour définir des buts cohérents et éviter de fixer des
objectifs incompatibles pour les " managers matriciels " qu'ils supervisent. Ils
doivent être compétents, créatifs, diplomates et experts en négociation.
o Les " managers matriciels " dépendent donc de deux supérieurs hiérarchiques
et doivent parfois répondre à des demandes contradictoires. Ils sont considérés
comme les managers les plus réactifs et les plus performants de l'entreprise.
o Les autres managers et tous les collaborateurs de l'entreprise se retrouvent dans
la partie plus classique du reste de l'organisation (structure fonctionnelle ou
divisionnelle).
AVANTAGES :
Diffusion des connaissances favorisée
Partage facile d’expérience
Grande flexibilité
INCONVENIENTS :
Circuits de décision longs
Risque de conflits du fait de la remise en cause du principe de hiérarchie
INCONVENIENTS :
Structure temporaire
Instabilité de l’emploi
Perte d’uniformité
Mise en valeur du savoir-faire non optimisée (seul le chef de projet pourra capitaliser
son savoir-faire)
Structure en réseau
- La structure en réseau organise l'écosystème de l'entreprise. L’organisation et
l'environnement sont totalement interpénétrés dans leur écosystème. Ce réseau d'unités
internes et de partenaires externes est changeant : intégration d'un sous-traitant ou
outsourcing (externalisation) d'une activité de l'entreprise.
- En transformation constante, ce réseau se compose de pôles autonomes (unités
opérationnelles ou supports) et de connexions entre ces pôles (collaboration entre les
unités).
- Depuis son centre stratégique, le dirigeant pilote une entreprise dont la manière de
fonctionner est déterminante. Sa capacité à innover, sa coordination souple, sa
recherche de cohésion d'ensemble, en font une structure adaptée à un environnement
turbulent. L'accent est mis sur l'innovation du fonctionnement et la transformation
permanente.
INCONVENIENTS :
Absence de frontière stable (pas de repère pour les salariés, problème d’appartenance)
Objectifs
Comprendre le processus de planification stratégique
Identifier les différentes étapes de la démarche
Comprendre les enjeux des objectifs stratégiques
Ainsi pour les dirigeants, « la planification d'entreprise est un processus formalisé de prise
de décision. » Elle consiste à déterminer des objectifs précis et à mettre en œuvre les moyens
propres pour les atteindre à une échéance donnée par les responsables dans une organisation.
Enjeux de la planification stratégique
L’objectif de la planification stratégique est de fixer les objectifs globaux pour
l’entreprise et d'élaborer un plan pour les atteindre, il s’agit de la détermination de la direction
dans laquelle les dirigeants souhaitent conduire leurs entreprises. Ce qui implique de leur part
une prise de recul par rapport aux activités opérationnelles au quotidien et de se poser les
bonnes question sur cette direction à prendre et quelles devraient être leurs priorités.
On peut ainsi définir la planification stratégique comme « le processus fixant les
orientations stratégiques permettant à l'entreprise de conforter sa position concurrentielle. »
En continue, il y a « la planification opérationnelle qui traduit les orientations stratégiques en
programmes applicables par toutes les unités de l'entreprise, dans le cadre de leurs activités
courantes. »
« La planification d'entreprise est un processus formalisé de prise de décision. » Elle
consiste à déterminer des objectifs précis et à mettre en œuvre les moyens propres pour les
atteindre à une échéance donnée par les responsables dans une organisation.
La planification stratégique est à distinguer d’un plan d’affaire ou « business plan »
dans la mesure où ce dernier donnera la feuille de route détaillée qui amènera les dirigeants
d’entreprises dans la direction souhaitée
Pour qu’une entreprise puisse déployer sa stratégie, elle doit en premier lieu connaître
son identité (taille, activité, secteur, structure, ses objectifs et stratégie actuelle, son mode de
gouvernance…), faire un diagnostic stratégique de l’existant en se focalisant sur ses
compétences. Si l’entreprise a une compétence homogène, elle pourra procéder à un
diagnostic global de sa stratégie, si l’entreprise a des compétences hétérogènes, elle procèdera
plutôt à un diagnostic par domaine d’activité stratégique ou DAS. Le diagnostic consistera à
évaluer les contextes internes et externes de l’entreprise aux moyens d’outils qui ont fait leurs
preuves. Pour le diagnostic interne par exemple on identifiera les compétences stratégiques en
faisant une analyse fonctionnelle, la chaîne de la valeur, les compétences fondamentales et la
plateforme stratégique. Pour le diagnostic externe, il s’agit d’identifier la situation de
l’environnement, plusieurs approches pourront être utilisées telles que méthode SPECTRED
(Social, Politique, Environnemental, Culturel, Technologique, Réglementaire,
Environnemental et Démographique), l’analyse de la demande et l’offre, les groupes
stratégiques, les facteurs clés de succès, l’écosystème des affaires…
✓ Une fois l’identification faite, le diagnostic interne sera analysé suivant les
portefeuilles d’activités de l’entreprise tandis que pour l’externe, l’analyse sera focalisée sur
les affaires par DAS en fonction du cycle de vie, de l’expérience, de la position de leader
et/ou agilité, la mobilisation des compétences et la capacité à innover.
✓ Ces analyses permettront de ressortir les forces, les faiblesses ainsi que les
opportunités et menaces (FFOM ou SWOT) de l’entreprise.
✓ Une synthèse du diagnostic dressé sur les axes financier, opérationnel et stratégique
va donner les orientations stratégique de l’entreprise aussi bien pour l’organisation que pour la
gestion des affaires. Concernant la gestion de l’organisation, ces orientations pourront être la
diversification ou la spécialisation, l’internationalisation ou l’intégration en amont ou en aval
de l’entreprise. Pour la gestion des affaires, elles pourront être axées sur des produits premium
ou low cost, une internationalisation des affaires, un désinvestissement, une revue des coûts…
✓ Ce sont ces orientations qui vont définir la mise en œuvre stratégique d’une part et
la mise en œuvre opérationnelle d’autre part, et qui vont aboutir au déploiement
organisationnel (Structure, Animation, Contrôle, Système d’information, transformation
digitale….)
CONCLUSION
La planification stratégique est un processus fondamental de la démarche stratégique.
D’après les différents points que nous avons abordé, la planification n’est pas la prévision.
Elle ne consiste pas à décider pour le futur mais elle permet de prendre des décisions pour
concevoir un futur souhaité avec les moyens pour y parvenir.
Elle n’élimine pas les risques qui sont associés de fait au management. La même
démarche pourra être utilisée par les entreprises lorsqu’elles souhaitent s’orienter vers le
marché international
Plan du cours
Introduction au management des affaires internationales
Mise en œuvre de la stratégie d’internationalisation
Avantages et inconvénient
Conclusion
Bibliographie et webographie
L’avantage principal de cette stratégie est la répartition des coûts et des bénéfices.
Lorsqu’un marché stagne sur une zone donnée, il est compensé par la croissance d’une
autre zone géographique. Globalement, l’entreprise continue à accroître son chiffre
d’affaires en profitant de la croissance mondiale.
L’inconvénient majeur est obligation de s’allier avec des partenaires locaux afin
d’exercer une activité sur le territoire étranger, dans certains pays. En Arabie saoudite,
par exemple, l’actionnaire majoritaire doit être saoudien, ou encore en Russie où la
création d’une succursale est très réglementée ainsi que la création d’entreprise par les
étrangers. Cela a un impact sur la répartition des bénéfices, le transfert de technologie
ou encore la direction de l’entreprise. D’où la nécessité de bien analyser le contexte
pour identifier la stratégie à suivre par les dirigeants
Conclusion
La stratégie internationale ne signifie pas forcément que l’entreprise est appeler à
devenir globale. Son niveau de présence à l’étranger peut être relativement bas.
La mise en place de cette stratégie internationale doit respecter certaines étapes,
normes et contraintes, tels que la réflexion stratégique de base.
L’enjeu principal dans cette réflexion stratégique de base est de savoir comment
l’entreprise peut-elle profiter des opportunités qui se présentent à elle dans le cadre de
l’internationalisation.
Tout au long de la démarche, l’entreprise doit adapter sa stratégie à l’international
pour être capable de défendre ses marchés d’abord et pour soutenir sa croissance surtout par la
suite.
Bibliographie et webographie
Hanane BEDDI, Sophie NIVOIX, Management international, Ed. Vuibert (ISBN :
978-2-311-40397-8)
T. Atamer, R. Calori, Diagnostic et décisions stratégiques, page 448, Dunod, Paris
2003 Maarouf Ramadan et Nadine Levratto, Conceptualisation de
l’internationalisation des PME : une application au cas du Liban - Revue
internationale P.M.E., vol. 24, no 1, 2011, 37p.
Bertrand GIBOIN - La boîte à outils de la Stratégie – Dunod (2015) Site web :
https://www.mbdconsulting.ch/publications/strategies-croissanceinternationale
https://www.leblogdudirigeant.com/definir-strategie-entreprise/
https://traduc.com/blog/5-entreprises-qui-ont-fait-un-fiasco-a-linternational/
CHANGEMENT STRATEGIQUE
C'est quoi "Gérer le changement stratégique"
Comme nous l’avons déjà souligné tout au long de ce cours sur la technique de management,
les entreprises doivent faire en permanence au changement de son environnement socio-
économique. Le changement est devenu presque permanent. Elles doivent ainsi s’adapter
constamment et développer une gestion adéquate pour mener à bien ces changements et pour
qu’ils puissent être compris à tous les niveaux des employés concernés.
Gérer le changement stratégique revient à comprendre donc le contexte auquel l'entreprise doit
faire face. Cela nécessite l'établissement d'un diagnostic du changement pour identifier la
nature et l'ampleur de ce changement. En fonction du contexte, l'entreprise devra définir s'il
s'agit d'une adaptation, d'une reconstruction, d'une évolution ou d'une révolution. Et suivant les
résultats de ce diagnostic, l'entreprise devra adapter son style de conduite du changement. Cette
transformation stratégique nécessite également un pilotage avisé et une bonne utilisation des
leviers de changement. Les dirigeants doivent tenir compte ainsi de tous les facteurs qui vont
contribuer à la réussite de ce changement, notamment les aspects relatifs aux ressources
humaines, les informations, la technologie et la finance.
Diagnostic stratégique
Ajouter cette page aux favoris
Le diagnostic est un élément clé du management stratégique. La connaissance de
l'environnement interne et externe de l'entreprise constitue la base de l'amélioration de
l'entreprise. L'analyse des résultats de ce diagnostic va permettre à l'entreprise d'identifier les
pistes d'amélioration à engager et cibler ainsi les changements à mener au sein de l'organisation
à tous les niveaux. Parmi les orientations stratégiques possible, la conduite de changement
pourra apparaître ainsi comme une orientation
Nous verrons ultérieurement quels sont les différents types de changement qui peuvent avoir
lieu. Mais avant d'aborder cette section, nous allons aborder les différents leviers stratégiques
qui peuvent conduire à un changement réussi au sein d'une organisation.
La gestion des ressources humaines
Ajouter cette page aux favoris
On compte plusieurs leviers du management du changement que nous allons aborder de manière
succincte dans ce paragraphe à commencer par la gestion des ressources humaines, incluant la
formation et la communication ainsi que l'accompagnement des gens. Nous avons le pilotage
du changement.
o Le personnel étant au centre du changement, il est important de recenser les forces motrices qui
vont faciliter le changement (agent de changement), et celles qui peuvent l’entraver (résistance,
réticence au changement). Cela est nécessaire pour le pilotage du changement essentiellement.
o Il est important aussi de mettre en place des moyens pour mobiliser et motiver les salariés, tels
que l'évaluation des performances, les systèmes de rétribution, le recrutement, la gestion des
carrières et surtout la formation pour faciliter la compréhension des employés et leur adhésion
au changement. La formation va concerner en premier lieu ceux qui sont touchés par le
changement. La base de celle-ci reposera essentiellement sur 2 points : les raisons du
changement (le Pourquoi) et les bénéfices attendus de ce changement. La réponse au "comment
"viendra ultérieurement.
o La communication permanente sur toute évolution de la situation doit être entretenue pour
éviter toute mauvaise interprétation qui pourrait impacter le changement.
o L'accompagnement va consister à guider le personnel concerné dans la mise en œuvre du
changement. Il vient en renfort de la formation pour aider le personnel de terrain à s'approprier
du changement et de ses effets.
Le pilotage
Ajouter cette page aux favoris
Préparer le personnel au changement est un point fondamental, mais encore faut-il piloter ce
changement. Un des leviers importants du management du changement est de pouvoir suivre
l'évolution de ce changement. Ce qui signifie que nous devrons avoir en terme de pilotage des
indicateurs de conduite de changement, qui seront en cohérence avec les objectifs du
changement ainsi que des différentes actions planifiées dans le cadre de la conduite du
changement. Le modèle ICAP est de plus en plus utilisés pour ces indicateurs. Il s'agit d'un outil
de mesure du changement en cours.
Cet indicateur va être calculé avec les 4 taux : un taux d'informations, un taux de
compréhension, un taux d'adhésion et un taux de participation à différentes étapes du
changement sur la population globale concernée par le changement. Les indicateurs sont
obtenus à l'aide de questionnaire. Le questionnaire est réalisé sur une fréquence de 3 à 6 mois
suivant la planification de changement établie. Les résultats seront comparés à des valeurs
théoriques qui vont permettre d'évaluer le niveau de chacun des indicateurs, mais
également l'efficacité des leviers de communication, de formation et d'accompagnement.
Ces indicateurs permettent aussi de vérifier si les actions mises en œuvre produisent bien les
effets attendus, notamment sur les personnes concernées.
Il est donc possible d'établir un tableau de bord ICAP qui convergera vers les indicateurs de
projets et d'activités.
Différentes littératures rapportent d'autres leviers du changement, mais de manière globale nous
pourrons conclure qu'ils sont centrés sur la gestion des ressources humaines et le pilotage de la
conduite.
Les 4 types de changement
Ajouter cette page aux favoris
Les types de changement sont fonction essentiellement de la nature du changement et de son
ampleur.
La remise en cause du paradigme peut comporter des risques pour l’entreprise et peut entraîner
ainsi un changement long et douloureux. Pour réussir un changement efficace, le style de
changement va jouer un rôle fondamental.
Kurt L John Kotter, professeur à la Harvard Business School, publie en 1995 un article sur les
limites des opérations de changement stratégique. Il a mis l'accent sur l'ordre chronologique
indispensable des étapes à suivre par la direction de l'entreprise dans le cadre de la
transformation stratégique. Il a mis en place une démarche en 8 étapes qui repose sur "une
approche globale de l'organisation et de la problématique (approche holistique) plutôt que
travailler de manière isolée, fragmentée."
Il s'agit de l'étape déclencheur qui est suscité par des situations réelles, avec des preuves
tangibles. L'objectif est d'avoir des arguments qui vont créer un sentiment d'urgence, quitte à
dramatiser la situation. Kotter estime que pour qu'un changement ait lieu, 75 % des salariés
doivent se sentir concernés.
L'équipe de pilotage devra intégrer des acteurs avec un véritable pouvoir d'influence et une
expertise pointue, une excellente capacité à communiquer, une bonne connaissance de
l'entreprise et de ses activités...
3. Développer une vision : formuler une vision claire afin d'orienter les efforts et concevoir les
stratégies permettant d'y parvenir. Cette vision doit être assez explicite et pour mobiliser et
suffisamment réaliste pour ne pas décourager les salariés. L'objectif est de donner un sens au
changement de manière tangible. La description de la vision peut s'appuyer sur la méthode
quintilienne (QQOQCP) afin de donner une projection dans le futur.
6. Planifier et obtenir des réussites à court terme : la transformation stratégique peut prendre
des années, mais les individus ont besoin de voir rapidement des résultats (" quick wins "). Ces
premières victoires, même modestes, doivent être célébrées et leurs responsables récompensés.
Il est fortement conseiller de mettre des objectifs intermédiaires pour éviter que les employés
soient démotivés et essoufflés.
Conclusion
Ajouter cette page aux favoris
Pour conclure ce chapitre sur le management du changement, nous allons terminer par une
vidéo qui fera le lien avec le chapitre sur la structure et le management organisationnel.
Le changement comment nous l'avons souligné depuis le début fait partie intégrante du
management stratégique de l'entreprise. A travers la vidéo, nous allons voir comment le
changement des organisations s'opère avec les différents types de changement, les niveaux de
changement.
Vidéo : Le changement dans les organisations
Bibliographie et webographie
Ajouter cette page aux favoris
Application globale
Ajouter cette page aux favoris
En quoi l'introduction de la responsabilité sociétale est-elle un changement stratégique pour les
entreprises actuelles ? Comment gérer ce changement ?