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Introduction:
Poète du XIX ième siècle, Baudelaire est considéré comme le précurseur de la poésie
moderne. Sa célébrité, il la doit à une œuvre maîtresse : Les Fleurs du Mal. Le recueil est
condamné pour immoralité dès sa parution en 1857, en même temps que Mme Bovary
de Flaubert. Dans cet ouvrage, Baudelaire qui désire depuis toujours guérir son âme du
tourment quotidien, publie le recueil mystérieux des correspondances. Le recueil est ainsi
divisé en plusieurs sections dont « spleen et idéal », d’ou est extrait notre poème intitulé
« Spleen » Il est le dernier d’une série de quatre textes également intitulés Spleen. On y
découvre la condition malheureuse du poète en proie au spleen, c’est-à-dire à cet ennui
sans cause, ce dégout de la vie. Il raconte une crise de folie prouvant par là, son
appartenance au cercle des « poète maudits », selon la formule de Verlaine en 1884.
I. La montée de l’angoisse:
1ère strophe:
- « Le ciel » qui symbolise l’élévation, la grandeur, la lumière est neutralisé par les
adjectifs « bas » et « lourd »
2ème strophe:
- Le vocabulaire employé par le poète fait ref au fantastique, le verbe « est changé »
invoque une métamorphose de la terre.
- Idéal se cogne contre les murs, les plafonds, il n’y a pas d’échappatoire possible.
Baudelaire introduit ici la perte du combat.
3ème strophe:
- Element qui apparait est l’eau, pluie personnifiée parce qu’elle relie la terre et le ciel et
elle imite «les barreaux d’une prison »
- Après les 3 premières strophes, subordonnées de temps introduite par « quand » arrive
la proposition principale avec des verbes d’action « sautent » « lancent».
- Il y a une rupture avec les 3 premiers quatrains avec une action rapide, surprenante,
« tout à coup » bruyante, « furie », « hurlements »
- « Les esprits errant et sans patrie » symbolisent ici des fantômes qui marchent sans
but et en gémissant « geindre »
- « De longs corbillards sans tambours ni musique » ici le ton solennel évoque le silence,
le deuil, opposé à la 4ème strophe, désarroi et douleur du poète sont ici intenses
- Le poète battu, capitule « sur mon crâne incliné » incliné évoque soumission,
acceptation du pire de la défaite. « Mon » , emploie possessif montre une défaite
personnel
Conclusion:
Le Spleen, de Baudelaire fait naitre le mythe du poète maudit : celui qui n’a sa place nul
part, comme une âme errante. Il va ensuite influencer la poésie et d’autres poètes vont
s’identifier au poète maudit : Verlaine, Mallarmé, Rimbaud …