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Ce statut général, parce qu’il s’agit d’une loi, détermine les principes
fondamentaux et les règles les plus importantes applicables à l’ensemble des
fonctionnaires, surtout leurs obligations.
A) Le Corps : c’est « l’ensemble des emplois qui sont réservés par les
textes en réglementant l’accès à des agents qui sont soumis aux mêmes
conditions d’accès et qui ont vocation aux mêmes grades ». Exemples
corps des instituteurs, corps des …
Selon leur niveau, les corps sont classés en cinq hiérarchies qui déterminent les
échelles indiciaires
1er échelon 1er échelon 2215 2020 1715 1715 1568 1484
Stagiaire Stagiaire 2215 2020 1715 1715 1568 1484
Principal classe 2467 2092 1816 1566 1331 1204 1142 1092 825
exceptionnelle
Principal 3ème échelon 2358 2047 1768 1548 1274 1162 1115 1049 795
2ème échelon 2278 1939 1675 1497 1218 1132 1060 1035 780
1er échelon 2157 1856 1600 1426 1181 1069 1039 983 778
Première classe 2020 1774 1564 1369 1141 1047 1021 957 766
3èmeéchelon
2ème échelon 1886 1645 1514 1284 1103 1029 965 927 734
1er échelon 1753 1560 1403 1210 1047 968 933 879 691
Deuxième cl 4èmeéch 1629 1470 1298 1156 1037 938 902 849 675
3ème échelon 1550 1357 1214 1098 979 894 849 825 648
2ème échelon 1441 1223 1138 1041 940 849 825 784 618
1er échelon 1298 1140 1053 983 894 825 784 776 586
Stagiaire 1298 1140 1053 983 894 825 784 776 586
LEGISLATION et NORMES MIER 1 & MASTER GC1 2020/2021 Mr SECK Ibrahima, juriste
V°) Le fonctionnaire :
Les Moyennes Entreprises (ME) sont celles qui répondent aux critères et seuils
ci-après :
- Effectif compris entre vingt et un et deux cent cinquante (21 à 250
employés)
- Tenue d’une comptabilité selon le système normal en vigueur au
Sénégal et certifiée par un membre inscrit à l’Ordre National des
Experts-Comptables et Comptables Agréés (ONECCA)
- Chiffre d’Affaires hors taxe annuel compris entre la limite supérieure à
l’article 3 et 5 milliards FCFA.
HISTORIQUE de la RSE :
Mais tout débute vraiment aux années 70 avec le Club de Rome, une
assemblée de savants, de penseurs, de dirigeants, et d’économistes en charge
du développement industriel invente la notion de développement durable.
Dans un contexte de raréfaction des ressources et de croissance
démographique fulgurante, L’enjeu devient alors de trouver des solutions de
croissance économique les plus pérennes possibles pour un développement
durable
Les chefs d’entreprise ont compris que le management traditionnel est dans
leur propre intérêt et celui de ses salariés.
C’est dans cette lancée que les protagonistes du concept de la RSE partagent
l’idée que ce qui est bon pour l’entreprise est bon pour la société. Archie B.
Carroll, qui est l'un des auteurs les plus connus de ce courant, a classé la
responsabilité selon sa nature. Il a construit le modèle pyramidal de la RSE en
quatre niveaux :
1er niveau : la responsabilité économique ;
Le modèle de Carroll a été affiné par Wood en 1991. Chacune des formes de
responsabilité proposée par Carroll peut être déclinée selon trois niveaux
définis par Wood.
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Conclusion :
Elle contribue alors à faire des entreprises des acteurs sociaux à part
entière, soutenus par les parties prenantes, et dont la responsabilité
et le rôle actif sont reconnus au-delà de la seule performance
économique.
Nous retenons aussi que la RSE est un outil qui sait évoluer. Elle ne
doit pas être vue comme un concept occidental qui doit s’imposer
maintenant à tous ; mais comme un outil certes crée et existant
depuis longtemps dans le monde occidental qui peut être approprié
par les autres pays ou cultures.
1) La vente commerciale
2) La location –gérance
3) Le bail commercial
4) Le contrat de société
5) Le contrat de transport
SECTION 2) : Les Conditions de validité d’un contrat d’affaires
Du point de vue technique, c’est la rencontre entre une offre de contrat et une acceptation qui
permet d’apprécier le consentement. Le consentement est assimilable à assentiment. Il peut
s’exprimer le plus souvent oralement (entretien verbal direct ou téléphonique) ; ou gestuellement
(dans les ventes aux enchères per exemple). Mais c’est l’expression écrite qui est plus sécurisante
puisqu’elle permet de trancher les questions probatoires
La question s’est posée de savoir si le comportement passif d’une personne pouvait être considéré
comme étant l’expression de son consentement. C’est-à-dire si l’adage « Qui ne dit mot consent »
peut faire fortune en matière contractuelle. Le silence vaut-il acceptation ?
- Le silence ne vaut pas consentement : tel est le principe de refus posé par la Cour de
Cassation française dans une décision en 1810. Cette exclusion consacre en même temps
l’interdiction des ventes forcées. Retenons aussi que le silence est une absence totale de
manifestation de volonté même rudimentaire.
- Les exceptions :
Lorsqu’il y a des relations d’affaires antérieures de même nature
Lorsque les usages commerciaux ou une clause du contrat prévoient que le silence vaut
acceptation.
Lorsque l’offre a été faite dans l’intérêt exclusif de son destinataire
L’offre est une proposition ferme ayant vocation à emporter la conclusion du contrat par la
seule survenance d’une acceptation. L’offre doit être ferme, précise et non équivoque de
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sorte qu’un simple « oui », un simple acquiescement devait suffire pour aboutir à la
conclusion du contrat. Des précisions doivent cependant être faites en effet, l’offre ne doit
pas être confondue avec un appel d’offre.
L’appel d’offre qui est une invitation faite à plusieurs de présenter une offre à l’auteur de l’appel
d’offre qui reste cependant libre de refuser ou d’accepter ladite ou lesdites offres.
Il y a en outre l’invitation à entrer en pourparlers : c’est la phase des négociations qui est jusqu’à
présent différente de la phase contractuelle.
On peut se demander quelle est la durée de l’offre. Autrement dit, à partir de quand une offre peut
être retirée ou non ?
L’offre, peut-elle être retirée ? La réponse est fonction de la nature de l’offre :
- Si l’offre est assortie de délai, l’offrant doit laisser demeurer son offre jusqu’à terme, du
moins, il peut la retirer tant qu’une acceptation n’est pas intervenue.
- En revanche si l’offre n’est pas assortie de délai, le retrait est possible à tout moment. Mais la
jurisprudence impose une obligation de maintenir l’offre dans un délai raisonnable.
Il faut enfin souligner que l’offre peut être caduquepar suite du décès de son auteur ou de son
incapacité.
L’acceptation quant à elle, est la réponse positive donnée à l’offre. Il faut toutefois à ce
niveau éviter de faire une confusion entre acceptation et contre-proposition. Dans ce
dernier cas, la personne supposée donner son acceptation a fait une nouvelle offre.
Il s’agit ici de l’absent au sens large, celui du langage courant, c’est-à-dire la personne qui n’est pas
présente. Rappelons que dans le sens strict du droit positif, l’absent est la personne réputée
décédée, c’est-à-dire qui, suite à un doute persistant sur son existence, est déclarée décédée.
Il est plutôt ici de déterminer le lieu et le moment de conclusion de contrat entre personnes
simplement géographiquement séparées. De la détermination du lieu dépendra en principe la
juridiction compétente ; de la détermination du moment dépendra la capacité des parties, les délais
de prescription, et surtout la date de prise d’effet du contrat.
En France le problème du contrat entre absents a soulevé une vive controverse doctrinale ayant
abouti à plusieurs théories ou systèmes de détermination. Au Sénégal, contrairement qu’en France, il
y a une solution légale dans l’article 82 du COCC
a) Le système de la déclaration :
Le contrat est réputé être conclu au moment où l’acceptant, après avoir reçu l’offre fait une
déclaration d’acceptation, même si sa réponse n’est pas encore envoyée.
b) Le système de l’émission (ou de l’expédition):
Le contrat est réputé conclu à partir du moment où la réponse de l’acceptant a été envoyée,
même si elle n’est pas encore arrivée à destination. Concrètement, c’est lorsque la lettre
contenant la réponse a été simplement postée, expédiée.
c) Le système de la réception :
Le contrat est conclu au moment où la réponse de l’acceptant est arrivée chez l’offrant qui
doit être en mesure d’entrer en possession de la réponse quand bien même il n’aurait pas
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encore pris connaissance effective du contenu de la lettre. Autrement dit, c’est lorsque la
réponse est dans sa boîte à lettre.
d) Le système de l’information :
La conclusion du contrat est subordonnée à la connaissance effective, par l’offrant, du
contenu de la réponse de l’acceptant. C’est-à-dire plus concrètement, lorsque le pollicitant
aura lu la réponse.
Il faut remarquer que le système de la déclaration et celui de l’information ont souvent été écartés
par la jurisprudence française du fait qu’ils subordonnent la conclusion du contrat à la volonté
exclusive de l’une seule des parties. Car, vaut-il le rappeler, le contrat est l’affaire en principe de
deux volontés au moins.
En revanche, les systèmes de l’émission et de la réception ont fait fortune dans la doctrine et la
jurisprudence même si on peut accorder une primeur au système de la réception.
e) La solution du COCC :
« Entre absents, le contrat se forme comme entre personnes présentes au moment et au lieu de
conclusion du contrat. Cependant si le consentement a été donné tacitement le contrat est réputé
être conclu au moment où l’acceptation tacite est intervenue ». (Article 82)
Une telle disposition a suscité un débat doctrinal. Une partie de la doctrine sénégalaise estime que le
législateur a fait une fausse assimilation entre personnes présentes et personnes non présentes.
Cette doctrine considère que l’article embrouille plus qu’il n’éclaire. (Cf. Professeur Isaac Yankhoba
NDIAYE de l’UCAD.)
Considérant que l’article 82 semble bien adapté aux NTIC, d’autres voix ont rejeté cette première
critique, laquelle, dit-on, n’a approché la problématique du contrat entre absents que sous l’angle
des lettres postales pour discréditer le législateur. Or qu’il faut se placer au niveau de tous les
moyens de communication supposant une certaine instantanéité. Dans cette deuxième thèse on
donne souvent l’exemple du téléphone avec lequel le contrat est réputé être conclu au lieu où
l’acceptant a donné sa réponse positive. De même pour le contrat entre internautes. Et dans cet
ordre d’idées, l’on soutient que l’on pourra légitimement se demander s’il est possible ou facile
de comprendre qu’une distance sépare deux contractants. C’est comme si matériellement, disent-ils,
les deux contractants ne sont pas éloignés l’un de l’autre. D’où la conclusion que la disposition du
législateur est bien à jour à l’ère des NTIC.
la place de l’authentique. L’erreur peut porter sur la substance, sur la valeur, sur l’identité de
la personne…
Pour pouvoir fonder l’annulation du contrat, l’erreur doit être déterminante. Qu’est-ce que
l’erreur déterminante ? Celle sans laquelle la victime n’aurait pas conclu le contrat. Mais il y a
des erreurs qui ne seront pas prises en compte : il s’agit d’erreurs qui n’entrent pas dans le
champ contractuel, c’est-à-dire qui ne sont pas dans les limites du contrat ; l’erreur
inexcusable c’est-à-dire celle qu’un minimum de vigilance aurait permis d’éviter ; l’erreur
basée sur des considérations subjectives d’ordre personnel ne serait pas prise en compte.
Notons que si l’on parle d’erreur tout simplement c’est lorsque en réalité le cocontractant
n’a absolument rien fait de nature à conduire l’autre à une appréciation erronée. S’il y a
manœuvre, on parle alors de dol, un autre vice du consentement.
b) Le dol : selon l’article 663 COCC, le dol est une tromperie orchestrée par l’une des parties à
l’encontre de l’autre pour l’amener à donner son accord. C’est donc une supercherie, une
manœuvre en vue d’amener son cocontractant à donner son accord de manière
inconsciente. Si dans l’erreur, la victime s’est trompée d’elle-même, dans le dol, on
l’a trompée. On distingue deux éléments :
- Elément objectif ou matériel : ce sont les manœuvres, les mises en scène, les artifices
qui ont été déployés pour tromper le décideur.
- Elément subjectif ou psychologique : c’est l’intention qu’on a d’induire en erreur son
cocontractant.
Dans cet ordre d’idée, le silence a d’abord été étendu au mensonge, et l’on parle de
mensonge dolosif. Par la suite la jurisprudence a retenu que le dol pouvait résulter
d’un comportement silencieux, et l’on parle de silence dolosif, ou réticence dolosive.
Mais retenons que le dol doit être déterminant, et que seul le malus dolus(mauvais
dol) est retenu ; le bonus dolus (bon dol) étant toléré par la pratique des affaires.
c) La violence : contrainte exercée sur une personne afin de la pousser à conclure un
contrat. Elle peut être physique ou morale. Alors que la violence physique est de plus
en plus rare, voire inexistante, la violence morale existe encore sous forme de
chantage.
Pour entrainer l’annulation du contrat, la violence, comme l’erreur ou le dol, doit être
déterminante.
B) La capacité :
La personnalité juridique, c’est-à-dire l’état de sujet de droits et d’obligations, implique
l’aptitude à avoir des droits et les exercer, à être soumis à des obligations et les supporter.
Cette aptitude à l’égard des droits et obligations est dénommée la capacité juridique qui
s’apprécie en deux approches : la capacité de jouissance alors que la capacité d’exercice
1°) Capacité de jouissance : C’est l’aptitude à être reconnu simplement titulaire de droits ;
en principe toutes les personnes mineures ou majeures, conscientes ou inconscientes ont la
capacité de jouissance dès lors qu’elles ont la personnalité juridique.
2°) Capacité d’exercice : C’est le pouvoir d’exercer effectivement ses droits. Cette condition
exclut les mineurs, les déments, les majeurs incapables en général c’est-à-dire les personnes
jugées inaptes juridiquement en raison de l’âge, de la santé mentale ou du casier judiciaire.
Ces personnes sont exclues du monde des affaires. Il s’agit d’une protection de
l’environnement juridique du monde contractuel : tout contrat qu’un incapable aura conclu
ne sera pas considéré comme valable.
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Mais cette exclusion est palliée par un système de représentation (tutelle, curatelle,
sauvegarde de justice etc.). la représentation est un mécanisme
C) L’objet :
1°) Précisions terminologiques :
La notion d’objet est susceptible de plusieurs interprétations. Au plan juridique on
distingue :
- L’objet du contrat : l’opération juridique envisagée par les parties (prêt, vente, bail,
etc.) constitue l’objet du contrat.
- L’objet de l’obligation c’est ce à quoi on est tenu (obligation de faire, de donner, ou
de ne pas faire, etc.)
- L’objet de la prestation c’est la chose sur quoi porte le contrat. Par exemple
s’agissant de la vente c’est la chose vendue qui est l’objet de la prestation, voiture,
bijou, terrain, etc.
2°) Caractères de l’objet :
- L’objet doit exister, c’est-à-dire avoir une certaine consistance de sorte qu’un prix
insignifiant ne doit pas être considéré comme constitutif de l’objet du contrat (savoir
qu’en matière contractuelle c’est le prix qui est assimilé à l’objet du contrat).
- L’objet (de l’obligation) doit être possible et être dans le commerce juridique, être
licite : c’est dire par exemple qu’on ne peut pas s’engager par contrat à ressusciter un
mort, ni vendre ou acheter une personne ou une partie de ses organes.
- Le prix, objet en matière contractuelle, doit être déterminé et déterminable. C’est-à-
dire que le prix doit être connu ou fixé au moment de la conclusion du contrat. Mais
en jurisprudence on a toujours admis que le prix soit simplement déterminable c’est-
à-dire que les conditions objectives de sa détermination future soient établies.
3°) Valeur de l’objet :
Il ne doit pas y avoir de différence criante entre l’avantage reçu et le sacrifice consenti dans
le contrat, sinon il y a préjudice que l’on appelle lésion et résultant du déséquilibre des
prestations au moment de la formation du contrat. (Si rapport à l’autre,) on retient en
principe que la lésion n’entraine pas annulation du contrat, sauf dans des cas exceptionnels :
en matière de partage si l’un des copartageants a subi un préjudice énorme ; c’est aussi le
cas du contrat conclu avec un mineur. On parle seulement de rescision pour lésion. C’est
enfin le cas dans la vente d’immeuble si le vendeur a subi une perte de 7/12 de la valeur
réelle du prix de l’immeuble.
1
A l’attention des étudiants en génie civil.
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