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Faculté de Sciences Sociales et de Gestion
Master Gouvernance et Action Publique
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Année académique : 2017 - 2018
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RAPPORT DE STAGE DE RECHERCHE
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Stage effectué du 19 mars au 31 mai 2018
à ALUCAM, Centre Médical des Entreprises de la Sanaga (CMES)
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En vue de l’obtention du Master en Gouvernance et Action Publique
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Rédigé par : BEKOE KONA Yvan-Arnaud
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Encadreur académique : Madame Thérèse Berthe Bisseck Tamnga
Directrice des stages
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Encadreur professionnel : Monsieur BIDJECK Mathias
Assistant Médical et Responsable des
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Université Catholique d’Afrique Centrale
Faculté de Sciences Sociales et de Gestion
Master Gouvernance et Action Publique
Année académique : 2017 - 2018
Juilletii2018
iii
TABLE DES MATIERES
SIGLES ET ACRONYMES...................................................................vi
INTRODUCTION GENERALE..............................................................7
Section 1 : LA STRUCTURE ET SON SECTEUR D’ACTIVITE.................9
A. PRESENTATION DU GROUPE ALUCAM........................................................................................9
B. PRESENTATION DU CENTRE MEDICAL DES ENTREPRISES DE LA SANAGA (CMES)......................9
Figure 1 : ORGANIGRAMME DU CENTRE MEDICAL DES ENTREPRISES DE LA SANAGA.....................10
iv
B. LES DIFFICULTES RENCONTREES...............................................................................................21
v
SIGLES ET ACRONYMES
ARV : Antirétroviraux
vi
INTRODUCTION GENERALE
Toutefois, au-delà d’enrichir mes connaissances, ce stage est un tremplin pour mon
avenir professionnel. En effet, il m’a conforté dans mon choix de parcours professionnel, m’a
permis de découvrir une vocation et m’a fait comprendre toute la pertinence d’un projet de
développement local.
8
Section 1 : LA STRUCTURE ET SON SECTEUR D’ACTIVITE
9
à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement au Cameroun, pour ce qui est
de l’éradication du VIH/SIDA, du paludisme et des autres maladies (OMD n°6).
10
Section 2 : ANALYSE DES TÂCHES ACCOMPLIES
Mon stage au Centre Médical des Entreprises de la Sanaga débutait tous les matins à
7h30.Le premier jour, je rencontre M. NONGA Elias le Gestionnaire du centre, et le médecin
chef du centre, le Dr. Georges BEHLE et je suis placé sous la direction de Monsieur Mathias
BIDJECK, Assistant Médical et Responsable des Actions Communautaires du centre. Ce
dernier commence par me faire visiter les lieux. Il me présente au personnel du Centre. Je
rencontre les médecins du centre et leur explique la raison pour laquelle je suis au sein de
leurs locaux. L’accueil a été très chaleureux. M.BIDJECK m’a donné les horaires de travail (de
8h00 à 16h00 tous les jours sauf le week-end).
Les entreprises du groupe ALUCAM ont pour tradition chaque matin, par service et
par secteur, de réunir chacune son personnel et faire une petite réunion, « L’infocentre ». Ce
fut donc la première activité à laquelle j’ai assisté au CMES. Ces réunions matinales ont pour
but chaque matin de faire le point sur la journée de la veille en 15 minutes. Trois réunions
« infocentre » se tiennent donc chaque matin au CMES. La première à 7h00 pour
l’hospitalisation, la deuxième à 9h00 concerne le bloc accueil - médecine du travail –
laboratoire – radio, et consultation (où se déroulait mon stage) et la troisième à 9h30
concerne la direction du centre médical avec les responsables des différents blocs du centre.
J’ai eu l’honneur d’assister tous les matins aux deux dernières réunions.
Les réunions infocentre commencent généralement par la notation des présences,
puis la phase du « partage sécurité ». Au cours de cette phase, chaque membre fait part aux
autres des situations ou des événements de la vie courante considérés comme
éventuellement dangereux ayant eu lieu à un moment donné et nécessitant l’attention de
tout un chacun. A la fin de chaque partage, une leçon est tirée et chacun est invité à prendre
toutes les dispositions nécessaires si jamais il était confronté à une telle situation. Après les
partages sécurité, on passe au renseignement de la « croix santé ». La croix santé renseigne
sur les événements remarquables (point vert) ou non (point bleu, ou rouge si accident) ayant
eu lieu la veille au sein du CMES. Le nombre de jours sans accident est noté. Après le
renseignement de la croix santé, une revue des statistiques et des activités des différentes
cellules de la médecine du travail (le bloc accueil, les consultations, le laboratoire, la
médecine du travail et la radiologie) est faite. Après cette phase, une évaluation rapide des
tâches à réaliser sur le long et le moyen terme est effectuée. Cette phase renseigne sur
l’évolution des tâches plus ou moins urgentes à effectuer sur une longue ou une courte
durée. Enfin, la dernière articulation de l’infocentre concerne les « succès et priorités du
jour ». C’est la phase au cours de laquelle les succès de la veille et les activités prioritaires de
la journée sont notées. Elle marque la fin de l’infocentre.
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B. L’ELABORATION D’UN PROJET DE PROGRAMME D’ACTIVITES
COMMUNAUTAIRES
Au cours de mon stage au CMES plusieurs tâches m’ont été assignées. La principale
tâche a été celle de l’appui dans la rédaction du projet de programme de la campagne de
dépistage du VIH/SIDA, et de sensibilisations sur le VIH/sida, des maladies cardio-vasculaires
et du paludisme, pour le compte de l’année 2018, coordonné par mon encadreur lui-même.
Les cibles sont les salariés, et les populations environnantes
1. PRESENTATION DU PROJET
La campagne de sensibilisation et de dépistage des maladies cardio-vasculaires, du
paludisme et du VIH / SIDA est le projet du Centre Médical des Entreprises de la Sanaga
(CMES), mis sur pieds pour lutter efficacement contre ces maladies. Elle est centrée
principalement sur l’élaboration de tests de dépistage du VIH/SIDA, et des sensibilisations
sur la maladie, ainsi que sur les maladies cardiovasculaires et le paludisme.
Le choix des maladies ciblées par la campagne a été encouragé par le nombre de cas
élevé que présente le rapport annuel des soins au CMES pour le compte de l’année 2017. Les
chiffres révélés par ce rapport découlent certainement d’une certaine désinformation des
populations sur la présence réelle de ces maladies et sur l’existence des différents moyens
de les prévenir.
Le problème que le programme se donne pour défi de résoudre est celui du risque
très élevés de morbidité en ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires, le paludisme et
le VIH/SIDA. Il devra également résoudre le problème de sous information des cibles en ce
qui concerne leur sérologie et la prévention contre ces maladies. Dans ce sens, la campagne
avait donc pour objectif global de contribuer au développement d’une prise de conscience
générale chez les familles, de l’intérêt de se faire dépister et de s’informer sur les moyens de
prévention mis à leur disposition contre les maladies ciblées.
12
Par la suite, en fonction des dates fournies par M. BIDJECK, j’ai élaboré un
chronogramme des activités de la campagne de sensibilisation et de dépistage. Le
chronogramme proposait alors que la campagne se déroule en trois phases, la première
concernant juste la foire « EDEA EN FETE » qui a eu lieu le 28 avril. La deuxième phase va de
mai en novembre et concerne les salariés du groupe ALUCAM d’abord et ensuite les
communautés d’Edéa 1 d’une part, et celles d’Edéa 2 d’autre part. Une fois le
chronogramme mis sur pied, M. BIDJECK, après avoir vérifié mon travail et après qu’il ait
terminé d’élaboré un budget estimatif pour les activités du projet, a transmis le projet de
programme à l’usine ALUCAM pour validation.
3. LE LANCEMENT DU PROJET
Pour le lancement de la campagne, il était question d’assister M.BIDJECK dans la
préparation du matériel nécessaire pour le déroulement des activités. Dans ce sens, il a été
question de préparer les étiquettes d’anonymat pour le dépistage; de préparer les boites à
images, les dépliants et les préservatifs pour la sensibilisation sur le paludisme, les maladies
cardiovasculaires et le SIDA.
La campagne a été lancée le 28 avril 2018 de 8h à 19hlors de la foire « EDEA EN
FÊTE » organisée par les dames de la DAGA (l’association des Dames du Groupe ALUCAM).
Au cours de la journée de lancement de la campagne, ma tâche consistait à faire enregistrer
les différentes personnes qui passaient se faire dépister et leur attribuer à chacune un code
d’anonymat. Il s’agissait donc d’accueillir les différents patients, leurs attribuer un code par
lequel leurs résultats devraient être attribués. Par la même occasion, j’ai assisté M.BIDJECK
dans supervision de la distribution des préservatifs.
Stand CMES lors de la foire Edéa en fête 2018. Prise de sang pour dépistage gratuit
du VIH/SIDA.
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C. LA GESTION D’UNE ENQUÊTE DE SATISFACTION
14
15
D. DES ENTRETIENS AVEC CERTAINS RESPONSABLES
16
En plus des activités citées plus haut, j’ai pu m’entretenir avec quelques responsables sur
des sujets ayant trait d’abord aux politiques de santé publique en rapport avec mon
mémoire, ensuite sur des sujets traitant de la gestion des projets communautaires. Ainsi
donc, j’ai pu rencontrer monsieur le Médecin chef de district d’Edéa et madame le
responsable des activités communautaires du groupe ALUCAM.
17
soigneusement les différentes étapes de planification d’un projet communautaire (les
différents paramètres pris en compte etc.), ainsi que les différentes tâches qui lui sont
assignées en tant que responsable d’activités communautaires.
En effet, le responsable des activités communautaires à ALUCAM c’est celui qui a la
responsabilité des relations avec les communautés. D’abord, il doit définir le programme
communautaire. Il s’agit pour lui dans cette étape de recenser de façon participative, les
besoins des communautés après une étude assez profonde. Il les évalue et priorise les plus
importants, avant d’élaborer un plan d’action périodique et définir un budget.
Ensuite, le responsable communautaire a pour rôle de mettre en œuvre le
programme communautaire. Ici, il s’assure de la faisabilité des actions à mener ; met en
place un mécanisme de pérennisation des ouvrages, s’assure de leur conformité au cahier de
Charges.
Enfin, le responsable communautaire doit faire une évaluation du programme
communautaire. Dans cette dernière phase, des études d’impact des actions sont faites,
ainsi que des enquêtes de satisfaction auprès des bénéficiaires.
Ces différents rôles sont ceux du responsable des activités communautaires du
groupe ALUCAM, afin d’assurer un meilleur niveau de rentabilité et la pérennité du groupe à
travers une croissance soutenue et durable à l’horizon 2020.
18
- mettant à leur disposition et gratuitement des forages afin que chacun puisse
avoir facilement accès à l’eau potable ;
- en leur ouvrant les portes de son Centre Médical où ils peuvent recevoir des soins
de qualité à moindre coût (salariés);
- en leur offrant l’accès à de nombreuses infrastructures sportives à l’HOSTELLERIE
DE LA SANAGA …
19
grosses difficultés rencontrées dans l’élaboration du programme destiné d’abord aux agents
du groupe ALUCAM. Il n’était vraiment pas aisé d’accorder tous les emplois de temps.
Après cette étape d’estimation de programme et de budget, il convient d’inscrire le
tout dans un document bien élaboré. Au cours de la rédaction du document du projet de
programme, j’ai pu comprendre que, bien que le contenu du dossier prime aux yeux des
bailleurs de fonds, la forme qui lui est donnée pour présenter le projet a une importance
certaine. Pour cette raison, le document se présentait donc principalement sous forme de
schémas et de tableaux assez colorés, ce qui lui donnait un air un peu plus aéré.
20
place des différentes stratégies de distribution, qui seront déployées par les différents chefs
d’aires de santé.
21
Section 4 : LE CMES DANS LA LUTTE CONTRE LES GRANDES
MALADIES A EDEA : cas du VIH/SIDA, du paludisme et de la
tuberculose
Résorber le VIH/SIDA et les grandes maladies comme le paludisme et la
tuberculose est un combat que mène la communauté internationale depuis des décennies.
C’est dans ce cadre que le CMES à Edéa, lutte pour l’éradication de ces maladies. Au sein du
groupe ALUCAM, la santé des populations de la ville d’Edéa faisant partie de ses priorités, le
CMES est le garant de la santé des différents agents.
6% 2% 1% VIH Nx CAS= 16
1
Rapport de l’évaluation des OMD au Cameroun, 2015.
2
Rapport technique d’activités de soins au CMES, 2016.
22
B. Le CMES et la Maîtrise du paludisme
Au Cameroun, la lutte contre le paludisme commence par la moustiquaire. Le
Gouvernement a engagé des actions pour mettre gratuitement à la disposition des couches
vulnérables, des moustiquaires imprégnées d’insecticide.
En 2016, le CMES enregistrait 2115 cas de paludisme 3, contre 2342 en 20154. Ici, des
campagnes de sensibilisation sont régulièrement organisées dans le but de faire connaitre
d’avantage le paludisme et d’assurer l’effectivité de l’adoption des différents moyens de
prévention sur un maximum de personne.
3
Idem.
4
Rapport technique d’activités de soins au CMES, 2015.
23
Graphique 3 : Principales pathologies en consultations externes de janvier à décembre 2016
2% AFFECTIONS P ULMONAIRES
2% AFFECTIONS CUTANEES
4% TRAUMATOLOGIE: 411
ANEMIE/ MALNUTRITION: 36 8
P LAIES : 29 6
AB CES / FURONCLES : 2 88
C. La Tuberculose au CMES
Au Cameroun aujourd’hui, malgré l’augmentation de nouveaux cas chaque année, la
situation des malades reste stable grâce aux régimes thérapeutiques.
Au CMES, la prise en charge de la tuberculose est effective depuis plusieurs années
aujourd’hui. La prise en charge ici renvoie au diagnostic, au traitement, ainsi qu’à
l’hospitalisation, à des coûts relativement bas. De même que dans la tutte contre le
paludisme, des compagnes de sensibilisation sur la tuberculose sont régulièrement
organisées par le centre, afin que les populations prennent conscience de la présence de la
maladie dans la localité.
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