Mariana Amova
Bautista Aniceto, Hector Santiago
Séance de TD n°7
Questions à propos du cours
1) Quels sont les principaux intérêts et les grandes limites du modèle ISLM ?
Les grandes limites du modèle ISLM sont qu’il ne tient pas compte: des échanges extérieurs,
c’est-à-dire les exportations et les importations; des taux de change et des flux de capitaux
internationaux.
2) Quelles sont les principales contraintes aux politiques budgétaires ?
Les principales contraintes aux politiques budgétaires sont la balance commerciale, le mode de
financiation du déficit budgétaire, et le taux d’intérêt. Par exemple, avec une politique budgétaire
de relance, il peut avoir un déficit dans la balance commerciale parce qu’il peut avoir une
augmentation de la demande de biens importés. En plus, si le déficit budgétaire est financé par la
création monétaire, il peut avoir de l’inflation. Par contre, si le déficit budgétaire est financé par
des emprunts aux agents économiques, il risque de créer un effet d'éviction. Par conséquence, il y
aurait un déplacement très important des ressources d’épargne vers l’État en détriment des autres
agents. Par rapport au taux d’intérêt, si la dette publique augmente à cause d’une politique
budgétaire de relance, le taux d’intérêt peut augmenter et donc la dette publique augmente aussi.
Par conséquent, le gouvernement rentre dans un cercle vicieux de la dette.
3) Quelle est la différence entre les différents territoires que l’on qualifie de « paradis » ? En
quoi posent-ils un enjeu particulièrement vif dans le contexte post-crise de 2008 ?
La différence entre ces territoires que l’on qualifie de “paradis” c’est que quelques territoires sont
paradis fiscaux et d’autres territoires sont de paradis financiers, mais, il peut avoir certains
territoires qui partagent les deux caractéristiques déjà mentionnées.
Un paradis fiscal s’agit d’un territoire où la fiscalité est très faible, voire nulle. Il n’y a pas aucun
échange de renseignements fiscaux avec les autres états et le régime fiscale est opaque. Ensuite, il
y a des paradis fiscaux où l’imposition est faible uniquement pour les entreprises. Dans quelques
autres, l’imposition est faible pour les particuliers et il y a aussi des paradis fiscaux où
l’imposition est faible pour les entreprises et les particuliers. Quelques exemples de paradis
fiscaux sont: Îles Caïman, Îles Vierges britanniques et Monaco.
D’une autre côté, un paradis financier est un territoire où le secret bancaire est fortement présent.
C’est-à-dire, il y a une forte obligation pour les établissements bancaires de conserver la
confidentialité de leurs clients et de leurs informations bancaires. Quelques exemples de paradis
financiers sont: Suisse, île Maurice, Delaware, Hong-Kong et Londres.
Il y a des territoires qui sont à la fois des paradis fiscaux et des paradis financiers. Quelques
exemples de ces territoires sont: Delaware, Luxembourg, Îles Caïmans et Londres.
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Les paradis posent un enjeu en le contrôle des banques et l’existence des économies criminelles.
4) Existe-t-il un niveau optimal d’endettement public ?
Il est difficile de déterminer un niveau optimal d’endettement public. D’abord, l’endettement
public ne peut pas être 0 parce qu’il sert à financer des dépenses à fort potentiel et dont les
bénéfices s’étendent sur plusieurs générations. En outre, un premier objectif pour déterminer ce
niveau optimal doit être d’assurer la solvabilité budgétaire. Mais, l’État n’est pas une entreprise
et il lui est toujours possible d’augmenter les prélèvements à l’avenir, pour faire face aux charges
de la dette. Un deuxième objectif renvoie aux discussions précédentes sur la soutenabilité des
finances publiques: l’existence d’engagements sociaux non couverts peut justifier un effort
préventif de désendettement afin d’éviter que ne se reproduise, sur le long terme, un scénario
d’ajustement brutal des déséquilibres financiers qui serait coûteux pour l’économie et le pacte
sociale. Mais cette orientation ne peut se traduire mécaniquement en cible optimale
d’endettement public.
5) Que désigne une « Zone monétaire optimale » ?
La théorie a été développée par Robert Mundell (Canada, 1932) et elle désigne une zone
géographique dans laquelle, il serait bénéfique d’établir une monnaie unique afin de favoriser à la
fois croissance, consommation et investissement. Cette zone peut regrouper plusieurs pays mais
elle peut aussi regrouper quelques régions dans un pays.
Questions sur les documents
-Document 11 : Guillaume Benoit, « L'indépendance contestée des banques centrales », Les
Echos, 17 décembre 2018.
1) Que désignent respectivement la « politique de resserrement monétaire » menée par la Fed, et
l’accusation faite à la BCE de provoquer la « ruine des épargnants » ?
La politique de resserrement monétaire désigne une augmentation de taux d’intérêt directeur de
la Fed. L’accusation faite à la BCE de provoquer la ruine des épargnes désigne la baisse de taux
d’intérêt et la relance des achats massifs d’obligations.
2) Pourquoi l’indépendance des banques centrales apparaît-elle aujourd’hui remise en cause ?
Parce qu’il y a une croissante volonté des dirigeants politiques de reprendre la main sur les
banques centrales. En plus, souvent les dirigeants politiques s’inquiètent par l’effet qu’une
politique monétaire peut avoir sur la politique budgétaire puisque les deux interagissent. En plus,
désormais, la plupart de banques centrales ont infléchi leur action vers un resserrement monétaire
et cela peut poser un problème pour les gouvernements qui sont endettés.
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3) Quelles justifications ont amené à sa mise en place récente ?
La grande majorité des économistes justifient l'indépendance des banques centrales en disant que
cette caractéristique permet atteindre le principale objectif d’une banque centrale: garantir la
stabilité des prix en luttant contre l’inflation. En plus, elles peuvent opposer au court-termisme
des mandats politiques une vision de long terme sur les grands enjeux de l’économie et les
mesures à mettre en oeuvre. En outre, l'indépendance des banques centrales s’agit aussi de la
crédibilité. Finalement, une banque centrale indépendante est en mesure de prendre des décisions
douloureuses pour contrer un emballement de l'économie. Les instituts d'émission indépendants
seraient donc plus à même d'ancrer les anticipations d'inflation chez les agents économiques et
donc de maîtriser l'évolution des prix.
4) Que signifie l’expression de « policy mix » ?
L’expression policy mix signifie qu’il y a une interaction entre la politique budgétaire et la
politique monétaire même quand l’élaboration de ces politiques est bien distincte.
- Document 12 : Frederic Mishkin, « Les canaux de transmission monétaires : leçons pour la
politique monétaire », Bulletin de la Banque de France, n°27, 1996.
5) Expliquez la dernière phrase de la page 92 : « Le fait que ce soit… … lors d’une phase de
déflation ».
On peut dire que la politique monétaire a le pouvoir de stimuler l’économie même dans une
situation de déflation parce que le taux d’intérêt réel, qui fait partie des mécanismes de la
politique monétaire, peut influencer les dépenses tels que les dépenses d’investissement et de
consommation.
6) Quels sont les 3 principaux canaux de transmission de la politique monétaire que désigne
l’auteur ? Est-il simple de déterminer leurs influences respectives en pratique ?
Les 3 principaux canaux de transmission de la politique monétaire sont: (1) les canaux
traditionnels de taux d’intérêt, (2) les canaux des prix d’autres actifs et (3) les canaux du crédit.
1.Les canaux traditionnels de taux d’intérêt expliquent que avec des taux d’intérêt nominaux au
plancher, une croissance de la masse monétaire (M ↑) est susceptible d’élever le niveau des prix
attendu (Pe ↑) et donc l’inflation anticipée (π e ↑), entraînant par conséquent une réduction des
taux d’intérêt réels (ir ↓) même lorsque le taux d’intérêt nominal est fixé à zéro, et une
stimulation des dépenses par le canal du taux d’intérêt.
⇒ ⇒ ⇒
M ↑ Pe ↑ πe ↑ ir ↓ I ↑ Y ↑ ⇒ ⇒
Il n’est pas simple de déterminer l’influence des canaux traditionnels de taux d’intérêt. De fait,
Bernanke et Gertler (1995), affirment que les études empiriques ont eu beaucoup de mal à
déceler une incidence significative des taux d’intérêt par le biais du coût du capital. Ces experts
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considèrent que l’échec du taux d’intérêt comme mécanisme de transmission de la politique
monétaire a encouragé la recherche d’autres mécanismes, notamment le canal du crédit.
2.Les canaux des prix d’autres actifs sont composé du (i) canal du taux de change, du (ii) canal
du cours des actions et du (iii) canal des prix des logements et des terrains. Les monétaristes
imaginent un mécanisme de transmission dans lequel les prix relatifs d’autres actifs et la richesse
réelle transmettent des effets monétaires dans l’économie et pas uniquement le taux d’intérêt
réel.
2.i. Le canal du taux de change: Ce canal fait également intervenir les effets du taux d’intérêt car
la baisse des taux d’intérêt réels nationaux réduit l’attrait des dépôts nationaux en dollars par
rapport aux dépôts libellés en monnaies étrangères, ce qui entraîne une chute de la valeur des
dépôts en dollars par rapport aux dépôts en devises, c’est-à-dire une dépréciation du dollar. La
dépréciation de la monnaie nationale abaisse le prix des biens nationaux par rapport aux biens
étrangers, ce qui se traduit par une augmentation des exportations nettes (NX ↑) et donc de la
production globale. Par conséquent, le schéma du mécanisme de transmission de la politique
⇒ ⇒
monétaire par le canal du taux de change est le suivant : M ↑ ir ↓ E ↓ NX ↑ Y ↑ ⇒ ⇒
2.ii. Le canal du cours des actions: ils se réfèrent à la théorie de l’investissement de Tobin
(coefficient q) et aux effets de richesse sur la consommation.
D’une côté, la théorie de l’investissement de Tobin établit un mécanisme selon lequel la
politique monétaire affecte l’économie par le biais de ses effets sur la valorisation des actions (cf.
Tobin 1969). Selon la conception monétariste, lorsque l’offre de monnaie augmente, les agents
estiment qu’ils disposent de trop de liquidités par rapport au niveau souhaité et tentent, dès lors,
de réduire leurs encaisses en accroissant leurs dépenses. Le marché boursier leur offre une
possibilité de dépenser ce surplus, ce qui accroît la demande d’actions et fait ainsi monter les
cours. Selon une conception plus keynésienne, qui aboutit à la même conclusion, la chute des
taux d’intérêt découlant d’une politique monétaire expansionniste réduit l’attrait des obligations
par rapport aux actions, ce qui suscite une hausse des cours de ces dernières. En combinant ces
thèses avec le fait que la hausse des cours des actions (Pe ↑) entraîne une augmentation du
coefficient q (q ↑) et donc des dépenses d’investissement (I ↑), on déduit le mécanisme suivant
⇒
de transmission de la politique monétaire : M ↑ Pe ↑ q ↑ I ↑ Y ↑ ⇒ ⇒ ⇒
D’une autre côté, les effets de la richesse sur la consommation est un canal mis en évidence par
Franco Modigliani dans son modèle MPS, qui explique que les dépenses de consommation sont
déterminées par les ressources des consommateurs tout au long de leur vie, qui sont constituées
du capital humain, du capital matériel et de la richesse financière ou patrimoine. Lorsque les
cours des actions s’élèvent, la valeur de ce patrimoine financier s’accroît, donc les ressources
globales des consommateurs pendant l’ensemble de leur vie augmentent aussi, et par conséquent
la consommation. Comme il a été déjà constaté qu’une politique monétaire expansionniste peut
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entraîner une hausse des cours des actions (Pe ↑), on peut déduire un autre mécanisme de
⇒ ⇒ ⇒
transmission de la politique monétaire: M ↑ Pe ↑ richesse ↑ consommation ↑ Y ↑ ⇒
2.iii. Le canal des prix des logements et des terrains: La théorie de Tobin s’applique directement
au marché de l’immobilier, où le logement représente le capital. Une hausse du prix des
logements, qui accroît leur valeur par rapport au coût de renouvellement, aboutit à
l’augmentation du coefficient q de Tobin dans le secteur de l’immobilier résidentiel, ce qui
stimule la production. De même, les prix des logements et des terrains sont un élément
extrêmement important de la richesse qui s’accroît sous l’effet d’une hausse de ces prix, d’où une
augmentation de la consommation. L’expansion monétaire, qui élève les prix des terrains et des
logements par l’intermédiaire des mécanismes décrits précédemment, aboutit donc à une hausse
de la demande globale. Par conséquent, le mécanisme de transmission de la politique monétaire
agit également par le biais des canaux des prix des terrains et des logements.
3.Les canaux du crédit sont composé du (i) canal du crédit bancaire, du (ii) canal du bilan et du
(iii) canal des effets sur le patrimoine des ménages.
3.i. Le canal du crédit bancaire: Tant qu’il n’existe pas de parfaite substituabilité pour les
banques commerciales entre dépôts et autres sources de refinancement, le canal du crédit
bancaire agit de la façon suivante. Une politique monétaire expansionniste, qui contribue à
accroître les réserves et les dépôts bancaires, augmente la quantité de prêts bancaires disponibles.
Compte tenu du rôle spécifique des banques en tant que prêteurs à certaines catégories
d’emprunteurs, cette augmentation du volume de prêts conduira à une hausse des dépenses
d’investissement (et éventuellement de consommation). De façon schématique, l’effet de
⇒ ⇒
politique monétaire est le suivant : M ↑ dépôts bancaires ↑ prêts bancaires ↑ I ↑ Y ↑ ⇒ ⇒
Certains travaux ont soulevé des doutes quant au rôle du canal du crédit bancaire 1 . Il existe de
bonnes raisons de penser qu’il n’est probablement plus aussi puissant qu’autrefois aux
États-Unis. En premier lieu, la réglementation américaine actuelle n’impose plus aux banques de
restrictions limitant leur capacité de collecter des fonds. En second lieu, le déclin de l’activité
traditionnelle de prêt à l’échelle mondiale (cf. Edwards et Mishkin 1995) signifie que les banques
jouent un rôle moins important sur les marchés de crédit, d’où une moindre efficacité du canal du
crédit bancaire.
3.ii. Le canal du bilan: Ce canal trouve, lui aussi, son origine dans l’existence de problèmes
d’asymétrie d’information sur les marchés de crédit. La politique monétaire est susceptible
d’affecter les bilans des entreprises de plusieurs manières. Une politique monétaire
expansionniste (M ↑), qui entraîne une hausse des cours des actions (Pe ↑), renforce la situation
nette des entreprises, et aboutit donc à une augmentation des dépenses d’investissement (I ↑) et
de la demande globale (Y ↑), puisque les problèmes de sélection adverse et d’aléa de moralité
sont atténués. On en déduit donc le schéma suivant, pour un canal de transmission de la politique
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⇒ ⇒ ⇒
monétaire par le bilan : M ↑ Pe ↑ sélection adverse ↓ et aléa de moralité ↓ prêts ↑ I ⇒
⇒
↑ Y ↑
Une politique monétaire expansionniste, qui suscite une baisse des taux d’intérêt, entraîne
également une amélioration des bilans des entreprises car elle accroît leur revenu d’exploitation,
réduisant par là même les problèmes de sélection adverse et d’aléa de moralité. On en déduit le
⇒ ⇒ ⇒
schéma suivant, pour un canal de bilan supplémentaire: M ↑ i ↓ trésorerie ↑ sélection
⇒
adverse ↓ et aléa de moralité ↓ prêts ↑ I ↑ Y ↑ ⇒ ⇒
Un troisième canal de bilan agit par le biais des effets de la politique monétaire sur le niveau
général des prix. Étant donné que les versements au titre d’une dette sont fixés par contrat en
termes nominaux, une hausse non anticipée du niveau des prix réduit la valeur du passif d’une
entreprise en termes réels (elle allège le poids de la dette), mais pas celle de l’actif, en principe.
L’expansion monétaire, qui aboutit à une hausse non anticipée du niveau des prix (P ↑), accroît
par conséquent la situation nette réelle, ce qui atténue les problèmes de sélection adverse et
d’aléa de moralité et suscite une hausse des dépenses d’investissement et de la production
⇒ ⇒
globale, comme le montre le schéma ci-dessous : M ↑ P ↑ non anticipée sélection adverse
⇒
↓ et aléa de moralité ↓ prêts ↑ I ↑ Y ↑ ⇒ ⇒
3.iii. Le canal des effets sur le patrimoine des ménages: Le patrimoine d’un consommateur
devrait avoir une forte influence sur son estimation de la probabilité qu’il a de subir des
difficultés financières. Plus précisément, lorsque les consommateurs détiennent un montant élevé
d’actifs financiers par rapport à leur endettement, leur évaluation de la probabilité de connaître
des difficultés financières est faible et ils seront davantage disposés à acquérir des biens de
consommation durables ou des logements. Une hausse des cours des actions se traduit par un
accroissement de la valeur des actifs financiers ; les dépenses de biens de consommation durables
augmenteront également, car les consommateurs ont une position financière plus sûre et estiment
que la probabilité de subir des difficultés financières est moindre. On aboutit ainsi à un autre
mécanisme de transmission de la politique monétaire, qui agit par le biais de la relation entre
⇒ ⇒ ⇒
liquidité et cours des actions : M ↑ Pe ↑ actifs financiers ↑ probabilité de difficultés
⇒
financières ↓ dépenses de biens de consommation durables et de logement ↑ Y ↑ ⇒
7) Que désigne le « q de Tobin » ? Quel(s) intérêts présente son calcul ?
Tobin définit le coefficient q comme étant le rapport entre la valeur boursière des entreprises et le
coût de renouvellement du capital. Si q est élevé, la valeur boursière des entreprises est élevée
par rapport au coût de renouvellement du capital et les nouveaux investissements productifs sont
peu onéreux par rapport à la valeur boursière des entreprises. Celles-ci peuvent alors émettre des
actions et en obtenir un prix élevé, compte tenu du coût des investissements productifs qu’elles
réalisent. Par conséquent, les dépenses d’investissement augmenteront car les entreprises peuvent
acquérir beaucoup de biens d’équipement en émettant peu d’actions nouvelles. D’une autre côté,
lorsque q est faible, les entreprises ne chercheront pas à acquérir de nouveaux biens
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d’équipement, car leur valeur boursière est faible par rapport au coût du capital. Si les entreprises
veulent se procurer du capital lorsque q est faible, elles peuvent acheter une autre entreprise à un
prix avantageux et acquérir ainsi du capital existant. Dans ce cas, les dépenses d’investissement
seront faibles.
L’intérêt de son calcul c’est qu’il établit un lien entre q et les dépenses d’investissements. Ce lien
est important parce que la politique monétaire peut influer sur le cours des actions et de q donc, il
peut influer les dépenses d’investissement.
8) Résumez en les reformulant les préconisations finales de l’auteur.
L’auteur préconise d’abord de ne pas associer systématiquement un assouplissement ou un
resserrement de la politique monétaire avec une baisse ou une hausse des taux d’intérêt
nominaux à court terme parce que les variations des taux d’intérêt nominaux ne correspond
toujours à la variation des taux d’intérêt réels. En plus, c’est généralement le taux d’intérêt réel,
qui constitue un élément du canal de transmission de la politique monétaire.
Ensuite, l’auteur préconise faire attention aux prix d’autres actifs, outre ceux des instruments de
dette à court terme parce qu’ils fournissent d’importants indications sur l’orientation de la
politique monétaire car ce sont des canaux de transmission essentiels.
En troisième place, l’auteur préconise que la politique monétaire peut être très efficace pour
relancer une économie déprimée, même si les taux d’intérêt à court terme sont déjà proches de
zéro.
Finalement, l’auteur préconise qu’il soit un objectif important pour la politique monétaire
d’éviter les fluctuations non-anticipés du niveau des prix, ce qui permettrait de justifier la stabilité
des prix comme principal objectif à long terme de la politique monétaire.