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Chapitre II : Structure cristalline des solides
Le réseau peut être généré par translation à partir d’une maille. Cette maille est
décrite par trois vecteurs fondamentaux : a, b et c, construits sur trois arrêtes
(voir figure ci-dessous). Une maille et par la suite un système cristallin, sont
caractérisé par la donnée des six paramètres suivants :
Les longueurs a, b et c des trois vecteurs.
Les angles α, β, et γ qu’ils font entre eux.
Maille cristalline
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
a 1 6
= =
x1 4 24
x1 = 4a h = 6
b 1 4
x2 = 6b → = = → k = 4 → π est le plan d'indice de Miller(6, 4,3)
x = 8c x2 6 24 l = 3
3 c 1 3
= =
x3 8 24
Remarque :
- D’une façon générale, une famille de plan est noté par (h,k,l).
- Si l’intersection du plan avec un axe x est à l’infini, l’indice
correspondant est nul.
- Si un point possède une coordonnées négative, l’indice de Miller
correspondant est négatif et le signe moins est placé au dessus de l’indice.
b. Direction cristalline :
Toute droite passant par 2 nœuds distincts définit une rangée cristalline. La
direction commune à des rangées parallèles est une direction cristalline. Cette
direction peut être caractérisée par des indices qui sont les plus petits entier h,k,l
ayant le même rapport entre eux que les composantes d’un vecteur colinéaire à
la direction considérée. Elle est noté par : [ hkl ] .
Exemple du système cubique :
1 1 1
La diagonale du cube (figure ci-dessous) a pour coordonnées , , .Elle
3 3 3
réticulaire (111) . Les axes ox1 , ox2 , ox3 sont notés respectivement [100] , [ 010] , [ 001] .
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
c. Le système cubique :
La majorité des matériaux utilisés en électronique cristallisent dans le système
cubique. On distingue :
Le réseau cubique simple : les nœuds sont aux sommets du cube (ne
contient qu’un nœud par maille).
Le réseau cubique centré : les nœuds sont aux sommets et au centre du
cube (2 nœuds par maille).
Le réseau cubique à faces centrés : les nœuds sont aux sommets du cube
et aux centres de chaque face (4 nœuds par maille).
d. Le réseau réciproque :
a. Définition :
Le réseau réciproque est construit à partir du réseau direct (a, b, c) et il est
( a∗ a ) = 1 ( a ∗ b) = 0 ( a∗ c) = 0 a ∗ .a = 1 a ∗ .b = 0 a∗ .c = 0
(b∗ b) = 1 (b∗ a ) = 0 (b∗ c) = 0 ou encore b∗ .b = 1 b∗ .a = 0 b∗ .c = 0
(c ∗ c ) = 1 (c∗ a ) = 0 (c∗ b) = 0 c∗ .c = 1 c∗ .a = 0 c∗ .b = 0
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
∗ ∗ ∗
En associant les trois vecteurs a , b , c à un triplet d’entiers relatifs h, k , l on
construit donc un réseau triplement périodique dans lequel on peut regrouper les
nœuds en rangées et en plans comme dans le réseau direct. Un vecteur du réseau
réciproque est désigné par :
r ∗ hkl = ha∗ + kb∗ + lc∗ , avec h k l ∈ ℤ
Le module r ∗ hkl = ha∗ + kb∗ + lc∗ est l’inverse de la distance d hkl entre plan
de la famille h, k , l .
L’intérêt du réseau réciproque : c’est que, à toute direction [ h k l ] du réseau
∗
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
A l’inverse, un atome dont la couche externe n’est pas saturée a tendance pour
se fixer dans un édifice :
Soit à compléter cette couche (gain d’électrons).
Soit à faire apparaître une couche plus profonde complète (perte
d’électrons).
Exemple : Pour le silicium Si, qui a 4 électron sur sa couche externe, chaque
atome se lie par covalence aux 4 atomes voisins, de telle sorte que sa couche
externe apparaisse saturée et cristallisent dans le système du carbone diamant (2
atomes 0,0,0 et ¼,¼,¼) et qui apparaît comme la superposition de 2 réseaux
cubiques à face centrée décalés du quart de la diagonale.
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
a. Vibration thermique :
Les atomes ou les ions n’occupent pas toujours leurs positions dans le cristal, ils
sont en vibration continuelle (agitation thermique due à la température
ambiante).
L’état vibratoire du cristal peut être représenté comme une somme d’ondes
élastiques de fréquences différentes. Le quantum d’énergie associée à ces ondes
est appelé phonon.
b. Défauts locaux :
Ce sont des défauts localisés dans le cristal et ils sont classés en 2 catégories :
• Les lacunes : Absence d’atomes dans les sites qui devraient
normalement les contenir.
• Les interstitiels : Présence d’atomes en des lieux normalement
vides.
• Les antisémites : Dans un matériau contenant des atomes différents
A et B, A peut occuper la place de B et vice-versa.
Remarque : Lacune et interstitiel sont en général couplés. Leur concentration
augmente avec la température.
Interstitiel
Lacune
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
d. Défaut répartis :
o Les dislocations : ce sont des défauts rectilignes, ils sont provoqués par
un décalage du réseau dans une direction donnée ou une variation de la
pente des plans cristallins.
o Les joints de grain : Ce sont les zones de transition entre deux grains
d’un polycristal.
Rôle des défauts : La notion d’impureté n’a pas toujours une connotation
péjorative. L’introduction d’une impureté contrôlée dans un semi-conducteur
peut améliorer les propriétés de conduction.
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
2 d sin θ = p λ
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Chapitre II : Structure cristalline des solides
L’identification des raies obtenues sur les spectres se fait par comparaison avec
celles des fichiers de références établis par le JOINT COMMITE FOR POWER
DIFFRACTION FILE (JCPDF).
1
Intensité (u.a)
3 7
2
4 5 89 10
20 30 40 50 60 70 20 30 40 50 60 70
2θ (°C)
Spectrogramme d’une structure amorphe. Spectrogramme d’une structure
cristallisée.
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