Vous êtes sur la page 1sur 111

OPUS #3

WILD RABBITS ARCHITECTURE

NAJAP un vrai + ?
Résidence Universitaire à Versailles
Enveloppe Timber® un procédé REHA
La Villa de Monsieur B.
La crèche en papier pour Paris Habitat

WRA-03.F-10euros
sommaire
04 ATELIER WRA
WRA
NAJA

16
Doray, Lagarde & Michelson

LOGEMENT COLLECTIF
Résidence Universitaire à Versailles
25 logements à Pantin

32
4 logements à Paris 20°

REHABILITATION
L’enveloppe Timber un procédé labélisé REHA
Equipement culturel à Versailles
Equipements mutualisés à Nanterre

44
11 logements à Paris

URBANISME
Maisons HD : l’état de la recherche
Vers de nouveaux paysages

54
Maison EDF bas Carbone

MAISONS
Maison du Paysagiste
La Villa de Monsieur B
Le Bateau dans les Arbres

86 PETITE ENFANCE
44 berceaux pour l’OPH Paris Habitat
Atelier Ranelot à Saint Ouen
Crèche et logements à PARIS 18°
40 Berceaux BBC à Montesson

104 PUBLICATIONS

Wild Rabbits Architecture


www.wildrabbits.fr // atelier@wildrabbis.fr
édito : Etho-logis
A lors que nous nous retrouvons une troisième et nouvelle fois à l’occasion de la parution
de WRA, un détour par l’éthologie s’impose. Qu’est ce que l’éthologie, l’éthologie, qu’est-ce?
Wikipédia nous informe qu’éthologie signifie étymologiquement « science des mœurs » (ethos :
« mœurs », logos : « étude/science »). Et qu’il s’agit en fait «de l’étude du comportement animal
tel qu’il peut être observé chez l’animal sauvage en milieu naturel, chez l’animal sauvage en
captivité, chez l’animal domestique en milieu naturel et chez l’animal domestique en captivité».
On apprend toujours par la même source que les origines de cette science remontent au XVIIe
siècle, mais que le nom lui même date de 1854. La première utilisation connue est attribué au
Français Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), un naturaliste éminent. Après le quoi vient
le temps du pourquoi? Pourquoi parler d’éthologie dans une publication dédiée principalement
à l’architecture ? D’abord parce que la pataphysique nous suggère une autre interprétation
étymologique, inédite et audacieuse : celle de l’Etho-Logis, tournée vers les mœurs du foyer,
et construite en opposition à l’étho-sans-logis, porté surtout vers les comportements du sans
domicile fixe. Pas de situation dramatique ici, le WRA a pour but de donner son terrier à chacun.
Mais il faut bien un éthologue de la classe de Konrad Lorenz, prix Nobel de médecine en 1973, - et
que soit dit en passant on n’aurait pas aimé connaitre en 1940 -, pour comprendre les mœurs de
ces lapins qui sont à la fois les têtes pensantes et les moteurs du WRA, ces architectes qui ont trop
fréquenté les cages à leur semblables pour proposer aux autres des cages à lapins. Retraçons
brièvement l’historique de ces léporidés édificateurs : en 2005, encore inconnus, ils sortaient du
bois en construisant de leur mains leur propre terrier comme de vulgaires castors - c’est une façon
de parler, que l’amicale des castors nous pardonne et soit assurée de toute notre animale amitié.
Allant de concours étudiants en concours ouverts, ils écumaient la mer de la conception tels des
pirates, sans rien attendre ni devoir, mus par cette force qui est fruit de l’espoir et de la conquête,
en profitant de cet anonymat qui permet tous les coups de poker. En 2008, le bon vent les pousse
jusqu’au rivage des NAJA, une première reconnaissance, une consécration apportant la promesse
d’ouvrir de nouvelles portes. Et elles s’ouvrirent, les portes, sur des lapins un peu plus fiers, un
peu plus confiants en eux, les poils frisant de cette légère arrogance qu’a la jeunesse lorsqu’elle
voit confirmée par la réussite sa route de rebelle. Mais, comme l’a dit une araignée, et que l’on
nous pardonne de citer ici l’exergue du film Spiderman I, avec de grands pouvoirs viennent de
grandes responsabilités. Certes, les lapins sauvages gagnent des projets de taille importante
pour une structure somme toute modeste, mais l’heure n’est plus à la navigation sur la mer des
caraïbes. La réalisation d’un projet passe par une série d’engrenages dignes des quarantièmes
rugissants, de ceux qui broient les lapins ou tout au moins leur demande de porter des fardeaux
bien lourds pour leurs petites oreilles. Sur leur vaisseau, les lapins s’apprêtent à doubler le Cap-
Horn. Quel est leur état d’esprit, leur comportement, au seuil de cette nouvelle étape, mon cher
Konrad ? L’humilité gagne les lapins, observe-t-il, sans éroder leur volonté d’en découdre et leur
lucidité face aux écueils à surmonter. Gageons que le quatrième numéro de WRA nous permettra
de retrouver nos trois lapins plus aguerris, des lapins avec une mitraillette.
Olivier Namias
-- Atelier WRA // -.-_/
Contributeurs

Maud Martzolf
David Karbas
Vincent Saulier
Coline Irwin
Florent Morisseau
Daniel Thiébaud
Anna Bogdan Ithaques
Olivier Namias
Danielle Guigui
Ivan Kentchowsky

Equipe
Vladimir Doray
Fabrice Lagarde
Hélène Michelson
> Estelle Grange Dubellé
Jean-Yves Tasset
Khaled Khaled
Baptiste Dussutour
Eliott Bertrand
Laura Colin
Margot Loubet
Margot Robert
Laure Bunel
Aurélien Vaux
Audrey De Laguarigue

Bureaux d’Etudes
Mécobat
ICM
TRIBU
ECS
Coretudes
F.Gandon
GMGB
Rabier
Talbot & Associés
LGX
EPDC
Grivaux
Mébi
IOSIS

4
W R
ATE
AL I E R

5
WRA
A quoi marche WRA ? Comment marche WRA ?
95% de satisfaction « Quand un homme plante un clou, il plante un clou »
Faire le travail et le faire bien: rien de spectaculaire dans La main tient le crayon, elle permet par le croquis de synthétiser des
cette formule. Nous travaillons au service du bâtiment et idées sans rentrer dans l’ensemble des paramètres du projet, de les
comme les autres entrepreneurs de cette branche notre communiquer en temps réel.
objectif premier est de satisfaire nos clients et remplir nos La main tient le cutter, la plupart des projets passent encore par
objectifs en termes de qualité et de développement. une phase maquette qui reste le meilleur moyen de matérialiser un
bâtiment avant sa construction.
5% de plaisir La main tient la souris. Nous sommes de la dernière génération ayant
Il y a l’art et la manière. Une part de notre travail est « travaillé sans », au tire ligne et n’avons pas réellement de nostalgie
gratuite, pure liberté consistant en réalité à définir une ligne de cette époque laborieuse. L’informatique permet une interface
épurée reliant les contraintes en un tout cohérent. Puis à beaucoup plus directe entre la conception et la représentation.
s’y raccrocher contre vents et marées pour mener au bout « Lorsqu’on a un marteau on voit le monde en matière
un projet souvent malmené mais reflet de la passion qui l’a de clou ».
guidé, gardant intacte la liberté qui l’a vu naître. Nous faisons évoluer nos outils avec discernement et enthousiasme
afin d’améliorer la production de l’agence sans oublier que la main
est au service de l’oeil, des oreilles et du dialogue…

CAO
Nous travaillons directement en trois dimensions avec un logiciel
dédié à l’architecture. Ces méthodes actuelles permettent une
économie de l’ordre de 40% par rapport au temps de « grattage »
nécessaire avec les outils du vingtième siècle (que nous conservons
pour les interfaces avec nos partenaires). Les fonctionnalités
annexes du logiciel permettent un suivi en temps réél de données
paramétrées en fonction des phases telles que les tableaux de
surfaces et les métrés de matériaux.

Estimation de consommations.
Nous utilisons pour les phases amont de certains projets un outil
d’évaluation des besoins de chauffage directement lié à la géométrie
de l’enveloppe. Cette étude spécifique nous permet d’anticiper les
calculs thermiques définitifs et de prendre en compte ce paramètre
dans nos choix architecturaux.

Le travail en équipe.
La maison individuelle demande souvent à l’architecte d’assumer
une maîtrise d’oeuvre globale. Cela permet d’acquérir des notions
précises dans des domaines de compétences annexes mais
surtout d’apprécier à sa juste valeur le travail en équipe avec des
professionnels spécialisés.
A quoi sert WRA ?
L’atelier WRA regroupe des compétences au service de projets
réalisés avec de fortes convictions sociales et écologiques ; pour
concevoir des bâtiments clairement ancrés dans notre époque.

La fonction avant tout :


Un bâtiment est un outil répondant à un cahier des charges plus
ou moins précis, plus ou moins évolutif incluant des prérogati-
ves en termes de lumière naturelle et de qualités des espaces
propres à l’atelier. Chaque élément de programme est hiérar-
chisé et satisfait. Les usagers, qu’ils se trouvent à l’intérieur oo
dans l’espace public doivent bénéficier d’un bâtiment qui fonc-
tionne. C’est la base de notre métier.

Développement durable :
La révolution verte est la notre, nous ne la subissons pas ; nous
la faisons.
La question n’est plus de savoir comment limiter l’impact des
considérations environnementales sur l’aspect des bâtiments
mais bien de réaliser des projets en harmonie avec ces don-
nées nouvelles. Nous sommes partie prenante de l’évolution
des pratiques à travers notre production propre et par le biais du
travail d’Hélène Michelson qui participe en tant que conseiller
en développement durable à de nombreux projets au sein du
bureau d’études TRIBU. Si les données actuelles interdisent de
reproduire la plupart des chefs d’œuvre du XX° siècle elles per-
mettront de produire ceux du XXI°.

Architecture d’aujourd’hui.
Nous avons la responsabilité de faire vivre la ville, le paysage par
l’interaction avec les bâtiments que nous dessinons. Notre pro-
duction est marquée par son temps. Nous serons les premiers
dans dix ans à trouver dépassée notre production actuelle. Nous
ne serons pas les derniers à nous réjouir dans vingt ans que le
soin apporté à la pérennité des ouvrages leur ait permis de tra-
verser les époques et qui sait, peut être, de marquer la leur.
+
L’atelier WRA est lauréat des nouveaux Albums
de Jeunes Architectes. Cette distinction remise
par le ministère de la culture représente-t-elle
un vrai dans le développement de
l’agence?

d’ambition
Le « label najap » donne espoir : plus qu’un sésame, cette reconnaissance
est une étape dans le développement de l’atelier, une chance à saisir
de faire son entrée, à force de travail, dans la cour des agences qui vont
compter à l’horizon 2015.

structuré
WRA est un atelier d’architecture situé à Paris 18°. Il y a un gérant -
Vladimir Doray, un architecte associé - Fabrice Lagarde, une spécialiste
en développement durable - Hélène Michelson et une série d’autres
intervenants en fonction de la nature des projets et de la charge de
travail.

de reconnaissance
Le Label NAJAP et la communication qui l’entoure a fait boule de neige
: Le site www.wildrabbits.fr enregistre plusieurs milliers de connexions
par an. L’ «antiloft » a été largement publié. Certains travaux de l’agence
sont pris en référence par des étudiants. Le Wild Club, forme d’atelier
d’écriture architecturale automatique a fait l’objet d’une rétrospective au
Pavillon de l’Arsenal à Paris.

de candidatures
Obtenir la confiance de maîtres d’ouvrages professionnels ne se fait pas
d’un coup de Label Magique. L’atelier a bati pièce par pièce sa machine
à produire des dossiers d’appels d’offre. Elle commence à être rodée
mais le soin apporté pour répondre aux spécificités de chaque dossier
demande une énergie considérable.

de commande publique
L’atelier travaille actuellement pour Paris Habitat, Versailles Habitat
et la Ville de Nanterre. Les montants hors taxes de travaux sont
respectivement de 3.6ME, 2.8ME et 0.7 ME. La maison individuelle qui a
fait vivre l’atelier jusqu’ici ne représentera plus que cinq à dix pourcents
du chiffre d’affaire en 2011.

d’exigence
« everything I do got to be funky from now » disait la chanson. WRA reste
une structure extrêmement soucieuse de la qualité de ce qu’elle produit.
Chaque projet doit donner entière satisfaction au maître d’ouvrage
mais aussi contribuer d’une manière ou d’une autre à la vitalité de
l’architecture en Europe.

d’energie
La quasi totalité des projets présentés dans ces pages a été conçue ou
réalisée au cours des deux dernières années. Les maisons, la résidence
universitaire, la crèche, les projets sans suite, les candidatures, les
projets de recherche, les expositions… Les lapins canalisent enfin leur
énergie et ils sont plus sauvages que jamais!
/////Vladimir DORAY//////////Homme de sexe masculin////////////////////
Architecte DPLG///// Fondateur et Gérant de WRA/////////////////////////////////
//////////////////////////////////////////////////////////////2009
Fondation du Wild Club/// 2008 Lauréat NAJAP/////2005 Construit sa maison avec
ses mains///Du coté du Design : à créé le Kusak en 2000////
Du côté de la musique : baron du Righteous Krew, label Hip-Hop 1993_2001 ////////
/////////////////////////////Signe particulier : n’a pas dormi depuis 2 ans//
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Signe Particulier 2 : en 1992, commence à travailler sur Photoshop 2 et Autocad 9////

////WRA EN 2010/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
//Crèche + logements à Paris : OPH Paris Habitat projet lauréat ->livraison : 2013///////Le Bâteau dans
les Arbres : villa à Condé Ste Libraire (77) ->livraison : 2011///////La maison du Paysagiste : mini tour
de logements à Paris 13°-> Livraison 2010/////Wild Club : Scénographie au Pavillon de L’Arsenal, Mai
2010>>>>>GoTo 2009////////////////////////////////////////////////////////////////
>>>>WRA EN 2009//////////////////////////////////////////////////////////////////Résidence universitaire de
60 logements à Versailles (78) Versailles Habitat Projet Lauréat (WRA + Ithaques architectes) -> Livraison 2012///////
Restructuration expérimentale de 20 logements à Rosny (93) : Puca / Réha / la Sablière - projet Lauréat///////////La
chambre claire : surélévation d’un logement à Paris 11°////////16 logements en bois à Aubervilliers : OPH Aubervilliers
(93) -> concours restreint >>>>> GoTo 2008//////////////////////////////////////////////////////////////////////
/////////////////////
>>>>>WRA EN 2008////La Villa de Monsieur B. : Maison + Boutiques à Saint Ouen (93) -> livrée//////Paon
01 : 25 logements locatifs privés à Pantin (93) - (WRA+D- Karbas Architecte) -> études//////4 logements à
Paris 20°: SIEMP ->consultation restreinte//////64 logements en nappe à Clamart 92 : Toit et Joie (HLM) ->
concours restreint/////GoTo2010///////////////////////////////////////////////////////////////////////
/////////////////////////////////////////////////////////////

VLADIMIR
DORAY
///Fabrice LAGARDE/////////Homme de sexe masculin
//////////////////////////////////////////////////////////////////////
Architecte DPLG///////2008 -rejoint WRA////////////////
Chez WRA : Equipement cuIturel mutualisé - Nanterre (Livraison 2012)
//////////////////Avant WRA : ll s’est fait les dents sur : Fondation Imagine - centre
des maladies génétiques : Hôpital Necker Paris 15 –> Conception/Réalisation en cours
(BVFG-AJN) -2010 >>>>> Gymnase à Romainville (93) : Mairie de Romainville loi Mop en
cours -> livraison 2011 (BVFG)>>>>>resrtuturation extension d’un lycée à Epinay sur
Seine (93) loi Mop en cours -> livraison 2012///////////////////////////////////////
/////////////////////////////////////////////////Signe particulier : n’a pas peur des
souris///

FABRICE
LAGARDE
////Hélène MICHELSON///////////Femme de sexe feminin
///////////////////////////////////////////////////Architecte DPLG////
DESS ACAU////Ingénieur conseil HQE BET TRIBU (Associée)
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////Cofon-
datrice de l’atelier WRA//////En parallèle à WRA, elle se fait les dents au sein de Tribu sur : Crèche et Loge-
ment ZAC cardinet Chalabre à Paris 17- (Franklin Azzi Architecture)>>>>>Laboratoires de Chimie Moléculaire
du CEISAM à Nantes (44) (Forma 6 architectes) -> études en cours phase APS-2010>>>>>>>>Lycée de Lunel
(34) Conseil Régional Languedoc Roussillon (P. Tourre architecte) -> livré 2009>>>>>Restructuration du Mu-
sée du Château de Mayenne (53) Ville de Mayenne (P.Madec architecte) -> livré 2008>>>>>>Maison du Parc
Ecologique à Anglet (64) CABAB (P.Madec architecte) -> livré 2007 ////////////////////////////////////////
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
///////////////Signe particulier : quand il fait froid, elle met un pull

HELENE
MICHELSON
Logements collectifs

LA FRESQUE
Versailles Habitat
Bernard Gendre
Laury Lariviere
+ François de Mazière
Agence Ithaques
Daniel Thiebaud
Anna Bogdan
WRA
Vladimir Doray
Fabrice Lagarde
Hélène Michelson
Estelle Grange-Dubellé
Jean Yves Tasset
Mecobat
Rocco Férreri
Corétudes
Alain Duval
Vincent Scharwatt
Intersens
Vincent Maillot
Versus
Agence LAN
Agence Barthélémy Griño

PAON 01
Famille L. (MO)
David Karbas
Vladimir Doray
Arnaud Thomassian
Griveau SARL (BET TCE)
Ville de Pantin

4 T1 dans le Xx°
SIEMP
Géraldine Dumas
Nathalie Bodiansky
François Gazeau
WRA
Vladimir Doray
Hélène Michelson
Versus
Agence Plage Arrière
Logement collectif
le noble art
LA FRESQUE, Résidence Universitaire de 60 logements à Versailles

18
19
Résidence Universitaire
Ce programme de 60 logements à Versailles est
3
le premier concours auquel l’atelier WRA ait été 1
2

admis à présenter une offre. Il a été remporté face


à des équipes prestigieuses grâce à une méthode
simple, appliquée à la lettre.

-_-..-> 3 x 20 = 60 chambres

20
-..-_--> Concept Urbain :
la Fresque et son cadre -..-_--> Distributions claires

1/ Répondre à 100% :
L’organigramme issu du programme et précisé lors des questions à la maîtrise
d’ouvrage a été strictement respecté ainsi que les surfaces et le PLU. Si bien qu’aucune
modification substantielle n’a du être effectuée lors des phases ultérieures.

2/ Un parti clair :
Le bâtiment se compose de trois types d’éléments :
Le cadre : la partie minérale dialogue avec les avoisinants dans un registre équivalent
malgré la différence d’échelle. Le cadre est composé de deux fois vingt chambres et du
soubassement.
La fresque : l’objet libre du bâtiment comporte 20 chambres. D’abord bardée de métal,
puis après concertation habillée de bois pour suivre l’évolution réelle de la structure du
bâtiment, l’évolution de son aspect n’a en rien altéré la clarté du parti.
Le vide : les façades vitrées permettent de détacher distinctement «la fresque» de son
«cadre». Ces vitrages éclairent généreusement les parties communes, aux étages à
l’axe de chaque circulation; au rez-de-jardin, ils ouvrent la salle polyvalente et le hall
sur le parc.

3/ Inciter au développement durable :


Le label BBC fixé par l’atelier comme objectif en phase concours était à portée de main.
Il n’a pas été retenu mais la compacité de l’enveloppe, ses performances thermiques
et la recherche d’inertie pour le confort d’été sont restées. L’investissement dans les
systèmes ne se fera pas notamment la VMC double flux avec son réseau intégré et l’ECS
solaire très impactant pour 60 logements étudiants.
En revanche le bilan carbone de l’opération a été amélioré par la suite puisqu’en début
de phase APD le principe d’une structure bois semble admise. Cette décision courageuse
de la maîtrise d’ouvrage permet au bâtiment de participer au développement de la
construction bois en faisant la preuve qu’elle n’est en rien antinomique avec un bon
confort acoustique et une résistance au feu satisfaisante y compris à R+4.

4/ Rester ouvert au dialogue.


D’un point de vue urbain, le projet présenté répondait strictement à la demande tout
en exprimant clairement certaines réserves concernant les accès. Les alternatives
proposées ont ensuite été retenues sans impacter le projet outre mesure.
Le règlement concernant l’accessibilité des logements aux personnes handicapées a
évolué entre le concours et le dépôt du Permis de construire. Le nombre de chambres a
pu être conservé en modifiant les proportions du bâtiment de façon imperceptible.
Le joint creux entre les bâtiments projetés et existants a été comblé suite à une nouvelle
interprétation du PLU. La maîtrise d’ouvrage a proposé une utilisation de ce volume qui
a permis d’améliorer les qualités d’usage du bâtiment tout en renforçant le parti; les
architectes n’ont pas discuté!

21
Plan d’étage courant (esq.)

1 chambre type 18m²


6 2 chambre 25 m² (accessible PMR)
3 ascenseur
4 escalier secours
5 4 1
5 façade accessible pompiers
3 6 local entretien

Plan de rez de jardin


9 2

4 5 6 7

1 1 accès hall
8 2 accès sous/sol - local 2 roues
3 accès étages
3 3
4 loge gardien
5 laverie
6 salle polyvalente
7 terrasse
2 8 coin cuisine
9 vide ordure tri sélectif

Lieu : Versailles
Prog. : Résidence Universitaire
60 logements
Surf. : 2000 M² SHON
Coût : 2.8 ME HT
Labels : THPE Profil A / H&E
MO : Versailles Habitat
MOE : Ithaques + WRA
Dates : Livraison 2012

22
23
3
LE PAON 01, 25 logements privatifs à PANTIN (93)
Les 25 logements de Pantin
Des coursives et des escaliers comme une promenade variant d’un
niveau à l’autre, une volumétrie affirmée, des logements traversants
orientés Sud : tout va bien...

Lieu : Pantin (93)


Prog. : 25 logements locatifs
Surf. : 2050 M² SHON
Coût : 2.3 ME HT
Labels : THPE Profile A
MO : Privé
MOE : D. Karbas + WRA
Dates : APD / stand by

26
Cet immeuble de rapport, conçu en association avec Da-
vid Karbas (mandataire) est réalisé pour des particuliers
souhaitant constituer un patrimoine immobilier familial
en lieu et place du garage dont Monsieur S. cesse l’ex-
ploitation après lui avoir consacré une vie entière.

Le programme est défini en termes écono-


mique et patrimonial. Il se compose de petits lo-
gements locatifs destinés pour partie au logement des
membres de la famille. La très grande implication des
maîtres d’ouvrage a permis une approche originale, par-
ticulièrement qualitative mettant l’accent sur le confort
N

des logements, la convivialité des parties communes, les 0 1 3 5

économies d’énergie et la pérennité de l’ouvrage.

Les logements sont tous traversants. Les sé-


jours sont orientés Sud Est ou Sud Ouest coté rue. Les
chambres des T3 donnent sur cour, au calme. Les orien-
tations défavorables sont réservées aux pièces de ser-
vices (cuisines / sanitaires) qui bénéficient toutes d’un
éclairage et d’une ventilation directes.

Les performances énergétiques du projet sont


basées sur les performances de l’enveloppe grâce au
choix de l’isolation thermique extérieure (ITE) sur struc-
ture maçonnée (pour le confort d’été). Les gaines sont
dimensionnées pour permettre la mise en oeuvre d’une
VMC double Flux. La pérennité du bâtiment quant à son
aspect extérieur repose sur des choix de matériaux adap-
tés au contexte: briquettes et panneaux de ciment.

Une attention particulière est portée aux


parties communes. La distribution par coursive
est avant tout économique puisque cela permet à l’as-
censeur de distribuer cinq logements traversants par
niveau.

C’est aussi l’occasion de proposer une alternative plus


riche à la séquence d’accès traditionnelle : la coursive
est conçue comme un chemin, une promenade. Elle va-
rie sur chaque niveau. Elle participe au modelage de la
volumétrie de l’immeuble. C’est un lieu à part entière où
il fait bon bavarder avec ses voisins et dont les qualités
spatiales participent du plaisir d’habiter.

27
28
4 logements dans le XX°
29
Compactez ...//-.._ Respirez
Le bâtiment de logements sur lequel la SIEMP a demandé à WRA de se
pencher est un défi. Les solutions simples imaginées par l’agence mettent à
profit l’expérience et l’inventivité de l’atelier au service des habitants.

Le 60, rue du Surmelin 75020 Paris est un véritable casse tête :


La parcelle est minuscule (70m²), la hauteur du bâtiment neuf est très
vide inférieure à celle des voisins.
Les bâtiments mitoyens sont des colosses peu amènes : une sorte de
16 15 15 15 14 02
Goldorack échappé des années 80 et un joli immeuble en brique qui
tourne ostensiblement le dos. Ce dernier porte ombre à l'Ouest sur la
façade dotée d'une orientation Nord Ouest qui perd du coup toute velléité
R+4 d'apports solaires sur rue.
L'implantation en fort retrait crée une sorte de placette devant l'immeu-
ble qui jusqu'alors était ensoleillée dans l'angle par la dent creuse à com-
bler.
08 12 13 vide vide Le sol est miné par des carrières. Le projet doit le respect du Plan climat
de la ville de Paris et le budget contraint à faire simple...
09 11 06 02

10 07

R+3
L’échelle et le contexte évoquent Héliodon au 21 juin
la maison de ville, programme Cone de vision depuis
jour de souffrance vues secondaires
familier pour l’atelier qui décide l’immeuble
de jouer cette carte en dessinant Ref : Ile de Bréat
08 12 13 05 vide
un bâtiment objet compact, à
09 11 06 02 l’image d’un caillou coincé
entre deux rochers...
10 07

Structure Bois :
R+2 C’est l’enveloppe offrant le
vues principales «balcon»
meilleur rendement encom-
brement / performances ther-
miques. Ce point est crucial
08 12 13 vide sur une si petite parcelle. La
09 11 06 02
construction légère permet
d’économiser en infrastructures
10 07 et de limiter les risques pour les
avoisinants.
R+1
niveau moins éclairé : HSP et Shab augmentées Appartements petits
mais traversants!
L’ensoleillement est très correct
08 09 04 05 en façade arrière (nul sur rue).
06
La vue est dégagée de part et
02
d’autre: le gain en confort pour
les petits logements est ines-
07 03 01 timable (Le PLU de Paris offre
parfois des possibilités inatten-
RdC
dues!

30
01) Hall
02) Palier
03) Local O.M.
04) Local pousettes
05) Jardinière

06) Entrée
07) Séjour
08) Salle de bains
09) WC
10) Chambre
11) Dégagement
12) Cuisine
13) Coin repas

14) Terrasse
15) Remises
16) Local technique

Circulations ouvertes.
Les parties communes sont très compactes puisque
l’escalier n’est pas encloisonné. La placette reste
ouverte et éclairée à travers l’escalier, l’immeuble
neuf et son voisin entrent en tension.

Toiture intelligente
La toiture en pente intègre des panneaux solaires
sous lesquels se logent un local VMC et des greniers.

Lieu : Paris 20°


Prog. : 4 logements sociaux
Surf. : 400 m² SHON
Coût : 0.5 ME HT
Labels : Plan Climat Paris
MO : SIEMP
MOE : WRA
Dates : Cons. restreinte 2008

31
REHABILITATION
Intervenants

PROJET REHA :
WRA :
Vladimir Doray
Estelle Grange Dubellé
Maude Martzolf
Fabrice Lagarde
Jean Yves Tassey
BET ICM Structure :
Aurélien Brousse
Laurent Rossez
Industriel Bois : MILLET
Patrice Millet
CMB : Charpentier / TCE
Franck Proust
BET Tribu HQE :
Helene Michelson
Alain Bornarel
BET TCE Fluides :
Daniel Goupil

Le Bal
OPH Versailles Habitat
François Demazière
Sylvie Le Luyer
Vladimir Doray
Audrey de la Guarigue
Versus >Jean Christophe Quinton

Le LOFT
Ville de Nanterre
Céline Rocher
Fabrice Lagarde
Vladimir Doray
Mécobat
Rocco Ferreri

11 logements
Nicolas Foucrier
Fabrice Lagarde
Mécobat
Coretudes
Florent Moriseau

Da Paint House
Vladimir doray
Laura Colin
GMGB
Emilien Deloche
REhabilitation
Enveloppe

TIMBER Un procédé REHA


La rénovation des logements collectifs est un enjeu crucial de cette
première moitié du 21ème siecle. Le PUCA a consulté des équipes
maîtrise-d’oeuvre + industriels afin de mener à bien des opérations
pilotes. Le groupement mené par l’atelier WRA est lauréat de
cet appel d’offre grâce à un procédé mélant de manière ouverte
efficacité environnementale et outil de création architecturale.
REHA pour innover DREAM TEAM
En novembre 2008, le PUCA (Plan d’Urbanisme L’équipe est formée autour de Vladimir Doray,
Construction Architecture) et son comité Bâtiments architecte et Aurélien Brousse ingénieur spécialisé
Existants lancent une consultation portant sur la dans la construction bois (ICM structure : ingéniérie
requalification de bâtiments d’habitats collectifs des constructions mixtes).
pré-existants en vue de monter des opérations Leur idée est de détourner l’usage traditionnel de
expérimentales. l’ossature bois pour préfabriquer, créer une sorte
d’ando-squelette isolant appliqué sur un bâtiment
«...20 bâtiments proposés pour la existant.
réalisation d’opérations pilotes labélisée
REHA» Le groupe Millet développe actuellement un pôle
«ossature bois» dans sa nouvelle usine destinée à la
La consultation a pour but de faire émerger des modes préfabrication de modules équipés. L’énorme potentiel
constructifs innovants répondant aux nouvelles existant sur le marché de la rénovation ainsi qu’une
exigences réglementaires et notamment à l’évolution expérience probante dans ce domaine ont convaincu
des performances énergétiques. cette entreprise de se joindre à l’équipe en tant que
fournisseur, pour transformer une belle idée en projet
Les propositions sont émises par des équipes industriel opérationnel.
pluridiciplinaires incluant pour la plupart un partenaire
industriel sur lequel repose pour partie l’aspect CMB est une entreprise de charpente, partemaire du
opérationnel des projets. groupe Millet, qui aura en charge la mise en oeuvre des
éléments préfabriqués ainsi que l’éventuelle gestion
La généralisation des procédés retenus se fait par de chantier tout corps d’état telle qu’elle la pratique
étapes : en premier lieu une étude de cas sur l’un des régulièrement pour des opérations de logements
vingt bâtiments proposés par le PUCA en partenariat individuels.
avec des maîtres d’ouvrages tels que La Sablière, la
région Ile de France ou Paris Habitat. Laurent Roses directeur d’ICM s’est volontiers engagé,
ainsi que le BET ECS, situé au Mans et particulièrement
En second lieu les équipes retenues seront appelées impliqué dans le développemnt durable qui a assuré
à présenter des offres sur des opérations pilotes les études thermiques et économiques du projet.
qui grâce au retour d’expérience permettront de
généraliser certains procédés et de faire évoluer les TRIBU enfin a rejoint le groupe avec son savoir faire
pratiques dans le domaine de la réhabilitation de et sa vision globale du développement durable pour
logements collectifs. l’une de ses rares incursions dans le domaine de la
rénovation.

35
La rénovation n’est plus une punition!
«Grâce à la liberté offerte par l’enveloppe timber pour intervenir sur
l’usage, le volume et l’aspect du bâtiment, la réhabilitation devient
un jeu passionnant»

L’enveloppe Timber ce sont de grands


modules en ossature bois donnant ménager un interstice pour intégrer un réseau de VMC
aux bâtiments anciens l’aspect et les double flux ou bien de modeler l’attique du bâtiment
performances thermiques de bâtiments pour intégrer des panneaux solaires.
neufs en un temps record.
Bilan carbone :
Un procédé constructif efficace : La filière bois améliore par essence le bilan carbone
1 Le relevé de géomètre est fait avec les dernières du bâtiment en terme de construction. Ce paramètre
technologies dont la précison permet de préfabriquer n’est pas marginal. Le CO2 produit pour la construction
des panneaux, sans crainte de mauvaise surprise sur peut représenter l’équivalent de plusieurs années de
le chantier. CO2 produit par la consomation énergétique globale
2 L’équipe de maîtrise d’oeuvre produit une étude sur de ce meme batiment.
mesure en dialogue avec la maîtrise d’ouvrage sans
réelles limites techniques concernant la modification Pérénité :
des volumes et des façades existantes; ICM produisant Le bardage dont le gain en durabilité par rapport
les plans de structures spécifiques à l’opération. à l’enduit n’est plus à montrer offre une gamme
3 Millet Bois dessine puis préfabrique les modules. extrèmement large incluant des produits adaptés aux
4 Les modules sont acheminés par semi-remorque rez de chaussée.
sur le chantier et assemblés sans échaffaudage en
quelques jours, l’équipe de démolition travaillant de Usage :
concert avec les charpentiers. «tout est possible» affirment en coeur le groupe
Millet et ICM : du placage à l’extension en passant
Performances énergétiques : par le plugg et le micro plugg. L’enveloppe Timber
L’ossature bois permet l’apport d’une isolation par peu s’adapter à toutes les situations. Etant donné la
l’extérieur dont la composition et les performances diversité des besoins en réhabilitation, cette souplesse
sont parfaitement maitrisée et exemptes de pont est particulièrement précieuse.
thermiques.
Aspect :
Intégration des systèmes : Là encore tout est envisageable. Le bâtiment modifié
L’enveloppe Timber n’est pas liée structurellement en terme d’usage, de matériaux et de volume n’a rien
à la façade existante, cela permet par exemple de à envier à un batiment neuf.

36


3 4  


6 
2 5   

37
Etude de cas : ROSNY, une nouvelle vie pour
l’immeuble le plus banal du monde.
Le choix de WRA : un immeuble de logements
collectifs à Rosny sous Bois.
L’exercice relève du cas d’école : améliorer l’usage et
La consultation portait au choix sur l’un des vingt les performances thermiques tout en requalifiant de
immeubles sur lesquels les maîtres d’ouvrages manière sensible l’insertion du batiment dans son
envisagent de mener des opérations pilotes de site.
restructuration en partenariat avec le PUCA.
Le propos n’est pas ici de réaliser un catalogue des
L’enjeu est de démontrer la pertinence du procédé possibilités offertes par le procédé mais de montrer
à travers un exemple concret. Il s’agit ici d’un in-situ en jouant réellement le jeu des contraintes
immeuble de logements sociaux géré par La Sablière (notamment en matière de SHON) que l’enveloppe
à Rosny-Sous-Bois dans le 93 : une batisse en béton Timber est une machine industrielle qui s’adapte
construite dans les années 60 sur un plan standard à par la souplesse même de son procédé à tous types
l’implantation urbaine à la limite de l‘aléatoire. d’opérations.

38
3 8
Repenser les usages en site occupé.
Les appartements dessinés à la chaine présentent quelle que
soit leur taille le même noyau «séjour cuisine salle d’eau». La
restructuration complète des logements n’est pas au programme,
en revanche l’enveloppe Timber permet d’intervenir ponctuellement
en rééquilibrant le confort des logements en fonction de leur type.
En pratique les grands logements sont équipés de micro pluggs.

Les micro-plugg sont des éléments techniques insérés dans


la façade à la manière des gardes manger d’antan. Il s’agit
d’éléments de cuisine, de baignoire, de loggias ou autres... Ils sont
particulièrement adaptés dans ce contexte où la création de surface
est très limitée par le COS.

Limiter les traumatismes lié au chantier.


La plupart des habitants de l’immeuble sont agés, certains y
habitent depuis sa construction. Le chantier est court : il se déroule
en quelques semaines et globalement la démolition se limite à
certains tableaux de baies. L’immeuble est transformé en douceur.

Une vitrine pour l’opération REHA


L’immeuble situé sur la place de la gare de Rosny possede la
particularité d’être très visible depuis les voies du RER pour les
centaines de milliers de voyageurs. La façade arrière, coté voies,
est donc traitée avec un soin particulier.

Une image façonnée par l’usage.


Les micros pluggs créent des saillies en façades qui, couvertes d’un
bardage d’aspect bois blond permettent de recomposer l’image de Lieu : Rosny
l’immeuble en jouant de deux matériaux et deux types de volumes Prog. : Réhabilitation (21 lgts)
imbriqués. Surf. : 1800 M² SHON
Coût : 1.25 ME HT
Excellence environnementale : Labels : BBC
La compacité et l’orientation restent les mêmes, cependant MO : PUCA REHA / la Sablière
l’Enveloppe Timber permet de réaliser l’ITE, l’intégration des réseaux MOE : groupement WRA
double flux en façade ainsi que l’ECS solaire (dont les panneaux Dates : Projet Lauréat 2009
sont intégrés à l’angle du batiment). Le nouvel immeuble n’a ainsi
techniquement rien à envier à une construction neuve.

39
Le Bal
Le passage Dauthiaud à Versailles est un lieu prisé par une jeunesse
turbulante. Versailles Habitat à lancé un «concours d’idée» restreint
visant à «sécuriser» le lieu sans dénaturer les qualités urbaines du
passage.

Le bal est un petit équipement de quartier implanté l’ensemble des habitants du quartier. La présence
sous le bâtiment existant dont il déborde de part et d’animateurs et la clôture nocturne doit répondre
d’autre. aux inquiétudes liées à l’aspect incontrôlé du lieu de
rencontre tel qu’il est.
D’un point de vue «sécurité» le passage est clos
physiquement par des grilles en soirée. Ce dispositif En dernier lieu le site Richard Miques dispose d’un
ajustable offre la possibilité aux riverains de traverser potentiel foncier important rendu possible par le COS
un bâtiment qu’une réponse rapide aurait simplement mais compliqué à réaliser du fait d’un PLU complexe
amener à fermer définitivement. et d’un voisinage réticent. Ce projet d’extension est
réglementairement valable et il apporte une réponse
D’un point de vue urbain le Bal fait office de concrète aux questions soulevées par les habitants
charnière entre l’intérieur du quartier et le voisinage. qui devraient rapidement se laisser convaincre de son
Il accompagne le mouvement du petit axe urbain le intérêt.
long duquel il s’implante et encourage au passage.
Cette proposition n’a pas été retenue mais il a été
Cette réponse prend simplement acte de l’intéret demandé au Lauréat d’intégrer à sa proposition
que le passage suscite. Il transforme un «squat» en de fermeture du passage la création d’un petit
lieu d’activités culturelles et sportives destiné à équipement de proximité.

40
Le Loft
L’équipement mutualisé de l’Avenue Picasso à Nanterre qui sera
réalisé par WRA en est au stade de l’intention

Récup’, économie, authenticité.


Le projet concerne toutes les classes d’age avec une Les matériaux bruts et les équipements sans fioriture
priorité donnée à la jeunesse entre 10 et 20 ans s’accompagneront probablement d’un choix de
à travers l’annexe de la ludothèque pour les plus mobilier de seconde main permettant l’acquisition
jeunes, l’antenne jeunesse puis la salle polyvalente d’objets de belle qualité pour le prix du bas de gamme
qui s’adresse à tous publics. en neuf. Cela permet aussi d’envisager une évolution
cohérente et pourquoi pas participative du matériel
«on va au Lôft!» l’appropriation passe par le nom. mis à disposition des usagers. Cela contribue à l’idée
Il en va de même pour «le bal» de Versailles dont défendue à travers ce projet que les lieux les personnes
l’intergénérationalité linguistique permet à la jeunesse et les objets ont une histoire, que c’est cela aussi qui
l’emplois approprié de l’interjection (déjà désuète les rend intéressants.
probablement) : «le bal c’est de la balle!».
Le loft est un lieu patchwork cohérent et authentique,
Au delà du vocable popularisé par l’émission de M6, le il est fait pour les gens tels qu’ils sont.
«loft» véhicule une image très riche : atelier d’artiste /
polyvalence d’un lieu de vie servant de lieu de travail /
lieu au passé industriel (ici une ancienne imprimerie)
/ squat aussi, mais l’ambiguité sera vite levée.

Le loft versus le shop


La cohérence de l’image avec la fonction réside
dans l’usage. Il n’est pas question ici de prendre Lieu : Nanterre (92)
pour référence le centre commercial qui est un lieu Prog. : Equipements mutualisés : antenne
de rencontre effectif. L’équipement de quartier n’a jeunesse / salle polyvalente /
rien à vendre, il n’a pas non plus vocation à refaire annexe médiathèque / Ludothèque
une décoration clinquante tous les six mois, il a Surf. : 600 M² SHON
surtout d’autres valeurs à véhiculer. Personne n’est Coût : 0.8 ME HT
parfaitement à l’aise dans un magasin de porcelaine. MO : Mairie de Nanterre
Le loft est un lieu de vie pratique et convivial. Il doit MOE : groupement WRA
être robuste et simple comme un jouet en bois. Dates : Livraison : 2011

41
11 Logements pour Paris Habitat
Lorsque le projet, inscrit dans un volume existant
est quasiment dépouillé de ses enjeux urbains, il
reste l’essentiel : faire de bons logements.

L’opération consiste à créer 11 logements sociaux une loge Au delà du jeu de pousse-pousse amusant mais vain si l’on s’en
et des parties communes au rez de chaussée d’un immeuble tient à son aspect quantitatif, un parti architectural se déploie
dont l’étage courant comporte 9 logements. logement par logement consistant humblement à respecter
les règles de base : la séparation jour / nuit, le placard dans
Les types de logements sont évidemment revus à la baisse ainsi l’entrée, la fenêtre pour la cuisine, le soin apporté à la lumière,
que les surfaces de référence et une extension partielle du rez de l’emplacement du canapé etc... Aucune des questions posées
chaussée est prévue. Le recours à l’extension est délicat puisqu’en pour la construction de logement neuf n’a été éludée. La
épaississant le bâtiment, il détériore la qualité de l’éclairage transformation du plateau qui sera libéré par la crèche dont
naturel des logements. WRA assure la reconstruction est un projet à part entière,
chaque logement compte.
Le plateau est entièrement remodelé : l’un des halls d’entrée est
déplacé sous un porche longeant le bâtiment. La surface libérée
en façade est occupée par un logement. Les parties communes
sont placées au coeur d’un bâtiment qui peut dès lors être épaissi
afin de créer la surface nécessaire à la réalisation de l’ambitieux Lieu : Paris 20°
programme. Prog. : restructuration de 11 logements sociaux
Surf. : 941 M² SHON
L’aire disponible est optimisée par un respect précis des surfaces Coût : 1.1 ME HT
par type de logement définies au cahier des charges. Les MO : OPH Paris Habitat
architectes sont aidés en cela par leur logiciel permettant de MOE : groupement WRA
suivre en temps réél l’évolution des surfaces pièce par pièce. Dates : Livraison : 2014
WARMER L'isolation par l'interieur est pertinente dans ce cas
particulier : le plancher de l'étage en bois limite les
ponts thermiques. Cette solution permet de poser à
moindre côut une épaisseur importante d'isolant.

FURtHER
Paint House dépasse la visite attendue d'une "îcone" à
bout de souffle : dans le budget imparti, ce projet modifie
la volumétrie et dissimule les tuiles sous un bardage "bois
ciment" prêt à peindre pour faire oublier l'objet d'origine
avant même le premier coup de pinceau.

LIGHTER
De grands vitrages fixes orientés
Sud éclairent généreusement un rez-
de-chaussée épuré et les chambres
à l'étage.

da Paint HOUSE
Premier étage Rez de Chaussée

SUPER
La Paint House est décorée par ses habitants :
la façade n'est pas sacrée, elle peut être peinte
et repeinte à moindre frais selon l'humeur et
la mode!

BIGGER Sous sol

L'isolation interieure réduit la surface habitable


mais le budget économisé permet d'agrandir la
maison en modifiant la toiture.

CLEVER
Le sous sol donne accès au jardin juste
en face de l'escalier. Il est équipé d'une
cuisine d'été.

«Da Paint House» est une contribution modeste et enthousiaste de l’atelier WRA à l’appel à idée «petite machine à habiter» organisé
par le CAUE de la Sarthe. Le thème cette année là était la réhabilitation énergétique d’un pavillon générique.
Logements en nappe //
Intervenants

les petites maisons sous la prairie


Vincent Saulier
Vladimir Doray
Hélène Michelson
Ludovic Valognes
François Gandon
Josselin Allix
>O-S Design
SoA
Projectiles

HD - Zen
Vladimir doray
Maud Martzolf
Hélène Michelson
Pierre Thirault
Versus > Agence BVFG

Patchwork
Vladimir Doray
Maud Martzolf
Florent Mauriseau
> Workshop :
Agence VSA
Agence Bruther
Louise Ranck
Marc Bringer

Melting Town
Vladimir Doray
Estelle Grange Dubellé
Maud Martzolf
Florent Moriseau
Fabrice Lagarde

Maison EDF
Maud Martzolf
BET TRIBU
BET Rabier Fluides Concept
Annick Artison
Eric Plantive
Versus > AAVP
Antonini, Darmon
Poly Rythmique
Toiture paysagée

Logements individuels groupés

LOGEMENTS EN NAPPE : ETAT DE LA RECHERCHE

Urbanisme
4
46
Vers de nouveaux
paysages...
Alternative au Pavillonnaire, le regroupement
de logements en nappe est une proposition
concrète permettant de réconcilier logement
individuel et développement durable. Syn-
thèse et actualité d’une recherche entamée
en 2006...

La plupart des français souhaitent habiter une maison. Les pavillons


poussent donc comme des champignons. Leurs larges chapeaux rouges
envahissent les prairies et les champs des zones périurbaines. Des rhizo-
mes échevelés sans cesse plus coûteux, assurent l’alimentation en eaux,
en énergie, en voitures. Les territoires sont morcelés, lacérés…N’y a-t-il
pas d’autres choix?

Le logement groupé en nappe est une alternative, économique, écologi-


que et opérationnelle au lotissement pavillonnaire. Le concept se base
sur 2 équations au premier degré : densité = économie / diversité = plai-
sir.

La densité est un enjeu majeur en termes de développement durable,


d’économie et de société.
Les dépenses d’énergies sont liées pour grande partie aux déplacements
que ce soit les déplacements automobiles ou bien la longueur des réseaux
d’approvisionnement en électricité ou en combustibles. Si le combat pour
des logements à faible consommation est primordial, les décisions sur
un plan urbanistique permettent aux collectivités locales de réduire la
facture énergétique de façon efficace et incontournable.
La préservation des paysages ruraux par une bonne maîtrise de l’urbani-
sation périurbaine permet de préserver les écosystèmes.

L’impact économique du coût croissant du foncier sur la construction neu-


ve est réduit par une augmentation de la densité. Construire plus de loge-
ments sur une même surface foncière représente une économie évidente
en termes de foncier et aussi en termes de réseaux et d’infrastructures.

La vitalité d’un quartier se mesure à pied. Les rapports de voisinage, ba-


sés sur le plaisir d’être chez soi, se développent autour de biens communs
accessibles sans voiture : une épicerie, une crèche, une piscine, un ter-
rain de pétanque. Autant de micro-équipements qui ne peuvent fonction-
ner que s’il y a suffisamment de demande, suffisamment de logements à
proximité. Le fonctionnement d’une entité urbaine à forte tendance rési-
dentielle repose pour partie sur le nombre d’habitant à l’hectare.

La nappe désigne une manière d’assembler des logements individuels,


de les agglomérer en quelque sorte afin d’obtenir une très forte densité
tout en construisant un cadre de vie harmonieux où chaque logement
possède son jardin et dont l’ensemble forme la matière première d’un
paysage maîtrisé.

Cette couche végétale qui garantit l’insertion du logement en nappe dans


son contexte donne en retour une certaine liberté de forme et de pro-
gramme aux bâtiments ainsi camouflés.
Le champ des possibles est dès lors largement ouvert, l’atelier WRA a
étudié à ce jour cinq opérations mêlant toujours plus intimement qualité
des logements et insertion paysagère.
Les petites maisons sous la HD ZEN
prairie
DATA : DATA :
lieu : Tinchebray lieu : Clamart (92)
programme : 35 logements pour jeunes programme : 65 logements
surface foncière : 1 hectare surface foncière : 1,1 hectare
contexte : périurbain dans une ville de 20 000 contexte : coeur d’ilot, quartier pavillonaire en
habitants. proche banlieue Parisienne
4 projets de logements en nappe : tableau comparatif

MO : CAUE du pays du Bocage MO : Toit & Joie / procédure restreinte


Réalisation en 1 tranche Réalisation en 1 tranche

Programme détaillé : Programme détaillé :


20 T2 / 10 T1+ / 5 T1 5 T5 / 10 T4 / 25 T3 / 20 T2 / 5 T1
Possibilité de grouper les logements afin de 7 typologies reproduites rigoureusement avec
faire évoluer le parc locatif en fonction de la de- des modes d’assemblage variables.
mande. 1 square

Stationnement de type groupé Stationnement en sous sol


distance au logement : de 15 à 60m distance au logement : de 5 à 40m

Densité : 35 logements / hectare Densité : 65 logements / hectare


Densité relative : voisinage x 3 Densité relative : voisinage x 3

Insertion : Insertion :
L’opération se situe en contrebas du centre ville Ce vaste coeur d’îlot conserve son aspect pitto-
historique. Les logements à patio sont reliés par resque grâce aux variations dans l’assemblage
des venelles bucoliques. La densité et l’écriture des logements et au maintien d’une forte pré-
contemporaine s’intègrent d’autant mieux que sence végétale Des liaisons piétonnes sont
cet ensemble est camouflé par une prairie plan- créées de toutes part afin de faire de cette posi-
tée sur une toiture continue. tion en coeur d’îlot un atout.

La nappe épouse la forme de la parcelle. Des La nappe est discrète depuis la rue. Les toitures
réservations permettent de planter des arbres ne sont pas accessibles. Elles sont végétalisées
en pleine terre à la hauteur du toit pour parfaire et forment un tableau à l’attention des résidents
l’impression d’une cité troglodytique creusée en et riverains qui le découvrent depuis les étages.
dessous du «sol naturel».

48
Patchwork Melting Town

DATA : DATA :
lieu : Lievrart lieu : Seilh
programme : aménagement urbain programme : aménagement urbain
surface foncière : 8 hectares surface foncière : 12 hectares
contexte : quartier de la gare reconversion contexte : zone rurale à proximité de transports
d’une zone industrielle et d’équipements régionaux
MO : Europan 9 MO : Europan 10
Réalisations indépendantes Réalisations par tranches de 20 à 50 lgts

Programme détaillé : Programme détaillé :


130 logements individuels 280 logements individuels
80 logements intermédiaires (R+2) 160 logements intermédiaires (R+2 / R+3)
2000m² d’activités mairie / commerces / crèche
1 parc en aménagement de rive parc public / squares privatifs + piscines

Stationnement en petits groupes Stationnement en petits groupes + boxes


distance au logement : de 0 à 30m distance au logement : de 0 à 15m

Densité : 65 logements / hectare Densité : 37 logements / hectare


Densité relative : voisinage x 6 Densité relative : voisinage x 5

Insertion : Insertion :
L’espace public, à proximité du centre ville et de Le nouveau quartier de la mairie possède une
la gare est celui d’une petite ville : les façades identité propre. Les coeurs d’îlots sont des es-
variées de maisons accolées se succèdent , on paces publics, ils concentrent les fonctions ha-
devine des jardins en transparence, les voies bituellement dévolues à la rue. L’extérieur des
sont hierarchisées. îlots montre des jardins qui participent au pay-
sage en continuité avec le parc de la mairie.

La nappe est un patchwork végétal couvrant La nappe prend ici toute sa dimension paysa-
un à un l’ensemble des bâtiments de manière gère grâce au travail topographique : les patios
homogène. Grace au PLU qui impose la végéta- des opérations précédentes laissent place à des
lisation et le niveau des toitures une couche de terrasses plantées qui participent au paysage.
campagne se superpose véritablement sur une L’ensemble forme visuellement une continuité
couche de ville végétale aléatoire et globalement maîtrisée.

49
4 
4 
4 
4 
4 
4


MELTING TOWN
UN NOUVEAU PAYSAGE RESIDENTIEL

Melting Town, l’opération de logements en nappe la plus vaste élabo-


rée par WRA a été conçue avec la participation du Paysagiste Florent
Morisseau qui s’est emparé du site comme d’un vaste jardin, modelant
le terrain, répartissant savamment les masses végétales, poussant
les architectes à amener la nappe bien au delà de ses ambitions ini-
tiales.

Le parti est de réaliser un centre ville boisé formant un écrin vert pour la mairie, les équipe-
ments et les commerces qui l’entourent.
Les 450 logements sont mis au service de cette ambition de paysagiste : ils figurent des
collines servant d’arrière plan au parc de la mairie.

Le dispositif urbain procède d’une forme de retournement de l’îlot traditionnel :


L’espace public et les fonctions dévolues habituellement à la rue sont concentrés au centre
ou l’on trouve le stationnement automobile, de petits immeubles accueillant des logements
où des équipements de proximité, des piscines et des jeux d’enfants à l’usage des rive-
rains.

Les logements individuels rayonnent autour de cette micro - centralité. Ils sont étagés et
la périphérie de l’îlot avec ses terrasses et ses formes ciselées évoque des citadelles de
Vauban envahies par la végétation.

L’idée de citadelle rejoint celle d’une topographie volcanique avec un coeur d’ilot actif mis
en retrait comme au centre d’un cratère.

Le centre de cette ville est un parc dont la topographie est habitée, où l’espace public avec
ses dispositifs végétaux maitrisés se confond avec une composition en patchwork faite de
toitures végétalisées, de jardins et d’enfants qui courent en riant

50
Lieu : Seilh (31)
X Prog. : Aménagement Urbain (nouveau
centre ville + logements)
Surf. : 12 hectares
X MO : Europan 10
X
MOE : groupement WRA
Dates : 2010

E

Répartition des types de logements Gestion du stationnement En bas : vue d’un coeur d’îlot // p46 : vue depuis un logement

51
51
maison EDF
bas carbone

52
52
LowCoST construction
ATTENTION l'isolation
par l'extérieur est pré-
conisée uniquement la toiture végétalisée No
rd :
5% du v
i tr
utiliser les
stores extérieurs
nt qu'acteur du
DO IT YOURSELF* :
dévelopement durable

ag
protège la dalle des
"traditionnelle"

est : 3% -----
pour les maisons n ta

e-- -E : 26%-
chocs thermiques
>> maitrise r e faire
à 1 seul niveau!! ge des courants

attaquent!
du budget sa d'air pour rafraichir en

st
en règle géné-

u
*l'
été (free cooling)
rale isoler

u
-O
par l'exté-
---
-Su -- - ne pas systématiquement
d : 66%-- la

es
et rieur la
là aussi.. allumer la lumière même si

iqu
c'e

.
st là q c'est façade Est façade les ampoules sont trés
er

m
ue Sud est
les ponts th performantes : il y a des

ique
mieu cet est trés vitrée fenètres dans toutes les
x isolant 25cm encore plus
arbre cadu- pièces

herm
(laine de verre) vitrée
RDC ONLY que fait de
16 m
l'ombre en ORIENTATIONS BIOCLIMATIQUES

tt
on fenêtre bois
de p terrasse un jardin +aluminium
été
là il n'y a pas sur le toit

double vitrage FTL>70%


l'enduit de >>> économie de foncier!! store extérieur
jardin

16 m
façade : la meilleure
Surface de parcellaire : isolant 20cm
des solutions low cost la existe aussi en moche!!
(laine de verre) façade sous réserve de nouvelles études
pour
256m² La ouest est peu chaque maison construite.
Surface d'implantation : le plancher façade vitrée. Mais on
151 m² chauffant nord n'est pas pourrait l'ouvrir car
Surface du "jardin" : (il a une agréable beaucoup vitrée notre protection solaire
tendance à emma- par store screen est efficace.
(mais un peu pour la
ssi

c'est économiq 256 m² gasiner


baies ventilation)
au

andes ue
tzé la fraicheur en
les gr et le uar
sol en béton q été). aou
trée de gam mi
n d'en me d
so e 1

11KE
TECH
i
ma

15m
²
isolant 10 cm
ht.pa
r M² Shon (polyuréthane)

LOW B
A
A : au sud le séjour dans la zone la
mieux éclairée, puis la salle à manger
la cuisine avec des petites ouvertur
et
es
au nord et à l'ouest pour ventiler et
avoir une vue cadrée sur la rue.
C B : à l'ouest une bande de services
C: à l'est les chambres sont ouvertes
sur la cour.

0 5 4

1 2 3

6 12
13 0
1
seuil extérieur
entrée 5m²
2 salle à manger
7 11 4
3 séjour
cuisine
11 m²
31 m²
8.5m²
5 cellier 2.5m²
6 salle de bain
8 7
8
WC
buanderie
6m²
2.5m²
4m²
9 dressing 5.5m²
10 chambre parents 13m²
9 10 11&12 chambres enfants 10m²
SURFACE HABITABLE 115m²
SHON 151m²

VERY COOLHOUSE
Cette enveloppe perfor-
mante et la conception
bioclimatique du projet
trouvent une complémen-
tarité dans “les systèmes” servant
Low energy les
11m² de pan-
neaux photovoltai-
ques permettent (en ²d
ep
an
neaux photovoltaïques La Ventilation double flux,
c'est un système d'échangeur
thermique : il est absolument 11000Eht
LOGEMENT ECONOME
*

2012
<50 kWh A
principalement à produire et con- option) de passer d'une consom 1 1m
server la chaleur tout en assurant ma- a r nécessaire de renouveller l'air
une tion en energie primaire de iep La PAC 51-90 kWh B
erg d'un logement mais il serait
*avec option 11m² de PV à

bonne ventilation de la maison. 62kWhep/m² shab.an (ce qui ins d'én air / eau utilise
est déjà es beso de l'éléctricité pour dommage de perdre la cha- 91-150 kWh
pas mal) à 45 kWhep/m² shab.an 0% d C

READY*
Il n’y a cependant pas de système ce qui cor- n de 4 extraire la chaleur de l'air (par leur de l'air extrait. Le prin-
de respond à la classe A du DPE c tio exemple). Notre PAC a un rende- 151-230 kWh D
rafraichissement, le confort d’été et du cipe est que l'air
etant surtout aux objectifs fixés pour pro ment moyen de 2.5, c'est à dire
géré de manière passive. entrant croise l'air extrait 231-330 kWh
ée 2012 par le Grenelle de l'Envi- qu'elle fournit 2.5 KW de chauffag E
ation calcul tiel e dans un échangeur et là
*consomm pan neaux ronement. if préféren pour 1KW d'électricité consom
11m² de a r mé. il récupère 90% de sa
331- 450 kWh
F
rieur

avec es t On l'utilise ici pour réchauff


oltaîqu u er le
Logement à faible photov a 1K circuit de chauffage au sol chaleur. > 450 kWh
DF
xté

émission de GES et G
W pour produire l'eau chaude
àE
is)e

LOGEMENT ENERGIVORE
< 5 kg A on s’apperçoit ici que e même sanitaire.
(fra

la production d’eau chaude sanitaire nt l'utilisation de la VMC en


(ECS) ve quand il
'air

5 - 10 kg B par panneaux solaires thermique simple flux en été permet


s (hors
ed

budget) permettrait de
fait froid, il y d'économiser 25% des
pris

11 - 20 kg C beaucoup diminuer a des calo- èd


e consommations de
ries dans l'air ventilation sur
st ti

les consos Le
21 - 35 kg D l'année.
que la PAC xtrait dans l'air sou
se

confort
air

chaud e la fflé dans les pièce


36 - 65 kg
E (pompe à salle d'hiver
EDF de bains
chaleur ) c'est aussi
56 - 80 kg Le plancher
F puise... le double
chauffant
> 80 kg 1 chauffage vitrage
G
ECS itaire produit une
2 an chaleur faiblement
Logement à forte Repartition des 3 ventilation 2.5KW es
émission de GES consommations ud économe et émissif
4 auxiliaires E C S au cha
par postes utilisa :e homogène à qui limite
5 éclairage ti on d e le plan
l'énergie cher c basse tempéra- l'effet de
électrique hauffa ture qui
p our alimente nt e paroi
r les syst st un circu participe au
èmes it d 'ea froide.
confort
u fermé : l'ea

d'hiver.

Hi density L'identité de cette maison c'est son


correspond :
nom : CO2Low®, et la réalité à laquelle
il
u trans e

- low tech (bioclimatique)


Les recherches sur le thème du logemen
l'impasse sur la question essentie
t individuel durable ne peuvent, nous
lle de la densité. Afin de limiter le
semble - t- il, faire
- low cost (isolation par l'interieur)
- low energie (systèmes performants) L'identité la PA
C
m

gâchis d'infrastructures représenté mitage du territoire et le - very cool (confortable et fonctionn BAS CARBONE & ts in à
par l'étalement urbain notre proposit elle) es ple
tion directe une économie de 30% ion permet, en applica- BIOCLIMATIQUE cal e
sur le foncier par rapport au program orie el
250m² au lieu de 350). La typologi me formulé (parcelle de s au l fair
e en L ainsi que la toiture végétali L'image de cette maison s'éloigne ogement et revient
espaces privatifs exterieurs vastes sée permettent d'obtenir des des figures attendues (compacité
et qualitatifs. /bardage etc). Elle dépasse le cadre
même de la recherche plastique d'une
icône formelle à reproduire à l'identiqu Tous les systè-
e. Cette maison est conceptuelle mes sont regroupés
dans le sens ou elle définit des directives
qui doivent être appliquées en dans l'édicule techni-
adéquation avec le contexte (PLU
compris) et qui à elles seules influent que en terrasse dont
suffisamment sur l'apparence de la
maison pour permettre de l'identifier la pente à 30°
comme appartenant à la cathégor signale l'entrée
ie des maisons CO2Low :
et indique la
RDC / isolation par l'intérieur (murs présence de
épais) / toiture - jardin / édicule techni-
que indiquant l'entrée / diférenciation panneaux
des façades selon l'orientation / bâti
étalé et, si possible : plan en L définissa photovoltaï-
nt un espace extérieur privatif sur
lequel les pièces de vies sont grandes ques.
ouvertes.

Concou rs EDF "maiso n bas car-


bone" - entrée de gamme - équipe
WRA : Vladim ir Doray - archite
cte /
TRIBU - BET Qualité Environ
ne-
mentale / Rabier fluides concep
Cet t-
exemple BET Fluides / Griveau Ingenie
rie -
d'assemblage BET structu re et économ ie.
de 4 logements sur
une parcelle de 1100 m²
permet d'entrevoir le potentiel
de densité de cette typologie.

a low Cost , low Tech and low Energy but


very Cool
house designed by the Wild Rabbits Associ
ates

La maison EDF préfigure l’étape opérationnelle de la recherche : urbanisme + Paysage + déclinaisons de logements + mode constructif
Logements individuel

La maison du Paysagiste
Christophe & Stéphanie
Vladimir Doray
Hélène Michelson
David Karbas
Olivier Gesmier & team (charpente)
M. Desmoulin (eurosol fondations)
M. Parat & Co. (TCE)
Agnes Fourment Beau

Atelier Axolotl
Vladimir Doray
Baptiste Dussutout

La Villa de Monsieur B.
Vladimir Doray
IC-Bat (structure)
M. Mladen & Co
Jean Yves Dupierris

Le Bateau dans les Arbres


Famille D.
Vladimir Doray
Nicolas Augie

Objet libre s’il en est le logement indivi-


duel est aussi l’un des programmes les
plus exigeants qui soient. WRA qui a eu
le privilège de participer à 4 projets de
maisons contemporaines dans Paris,
poursuit cette expérience hors les murs
et conserve dans son activité une part
dédiée à ce magnifique exercice.
MAISONS
3 réalisations
LA MAISON
DU PAYSAGISTE 57
57
Maison et Studio à Paris 13°
Cette demeure étrange cultive les paradoxes : petite et grande,
sombre et lumineuse, minérale mais faite de bois, pensée avec
le végétal pour le plus grand bonheur de ses occupants.

Un départ hasardeux
Christophe et Stéphanie ont acquis un petit atelier dans le 13° arrondissement
de Paris. Leur projet, à l’origine, est de restructurer les 50m² de l’atelier et d’en
réaliser une surélévation partielle avec un budget improbable fortement grevé par
l’achat du foncier.

Une idée
Lorsque Vladimir Doray est choisi pour réaliser le projet il passe un long moment
avec ses clients pour analyser la situation et comprendre au mieux leur demande.
L’étude de faisabilité qui en résulte est très surprenante : il propose à ses clients
de vendre le studio qu’ils occupent pour financer un projet consistant à construire
une maison plus un studio dans des conditions économiques raisonnables. Les
clients étudient la question et se jettent à l’eau.

Des envies
Christophe est paysagiste, sa maison doit lui servir de terrain d’expérimentation.
La maison multiplie les terrasses et trouve même une petite surface en pleine
terre si bien que les 50m² de la parcelle, redistribués sur plusieurs niveaux sont
mis à la disposition de Christophe pour y exercer ses talents.

Stéphanie travaille dans le domaine du développement durable. Poste par poste,


malgré le budget serré elle s’est battue pour obtenir des fournisseurs et des en-
treprises de prestations à la hauteur de son engagement personnel. Grâce à elle,
WRA peut se venter d’avoir réalisé là une construction exemplaire.
Aline est née pendant le chantier. La maison malgré ses quatre niveaux a été
conçue pour elle. L’aspect fonctionnel du programme n’a souffert aucun arrange-
ment, cette maison n’est pas un musée, elle est conçue pour y vivre en famille. Les
attentes présumées d’Aline ont positivement participé au projet.

Vladimir Doray, au moment où il s’engage à encore tout à prouver. Cette seconde


réalisation parisienne est un défi qu’il entend relever à sa manière en obtenant la
confiance de ses clients et en la renforçant à travers une aventure qu’il savait se-
mée d’embuches. Au bout de quatre années Christophe, Stéphanie et leur petite
fille terminent à leur rythme de s’installer dans leur nouvelle maison que l’archi-
tecte considère avec fierté comme sa plus belle réalisation.
59
59
60
Le sous sol.
Le sous sol dans sa forme est précisément celui laissé par les
siècles passés. Les clients ont défendu bec et ongles la magnifi-
ques voûte en brique que l’architecte voulait démolir pour épurer
« son projet », et le terre plein a été conservé par prudence et pour
permettre le développement racinaire des plantes à venir au rez-
de-chaussée.

En pratique il s’agit d’une chaufferie bois : la réserve de pelés est


placée de manière à limiter son encombrement au sol, mais la
chaudière en elle-même ainsi que le ballon d’eau chaude occu-
pent une bonne moitié de la petite surface disponible. Le reste est
dévolu à un usage traditionnel.

Le sous sol au sens géologique est un poème composé de rem-


blais, d’alluvions et d’ancienne carrière. Il a quasiment dicté le
mode constructif :
Les murs mitoyens du rez de chaussée sont conservés : ils sont
en bon état mais il n’est pas envisageable de leur faire porter la
surélévation.
Les étages forment une boite en bois légère perchée sur des po-
teaux traversant le rez-de-chaussée. En sous sol ces poteaux sont
repris sur deux longrines qui ramènent l’ensemble de la charge
sur quatre micro pieux profonds de vingt mètres.

Le rez-de-chaussée.
Le niveau rue est réparti entre un minuscule jardin en pleine terre
faisant tampon avec la rue, les parties communes et le studio. Ce
dernier, mono-orienté vers la rue bénéficie du recul offert par le
jardinet et d’une partie avec très belle hauteur sous plafond qu’il
doit à l’aménagement du premier étage. L’entrée de la maison se
trouve également au rez-de chaussée. C’est un espace en double
vue de l’entrée avec à gauche la cloison du studio et l’escalier vers le sous
hauteur éclairé zénithalement où se règlent la question du sani-
sol et à droite le mur mitoyen conservé et l’un des cinq poteaux de bois
taire et du porte manteau. portant la maison «sur echasses»

61
62
Le premier étage.

La pièce à vivre regroupe séjour salle


à manger et cuisine en un même lieu
tout en distinguant clairement chaque
espace.

Le séjour, éclatant de lumière entre


fortement en contraste avec la façade
sombre du bâtiment. Sa grande hauteur
sous plafond lui permet d’émerger au
dessus des constructions mitoyennes et
de bénéficier ainsi de jours de souffrances
multipliant les sources d’éclairage.

La salle à manger est au niveau du séjour


mais s’en distingue par une hauteur sous
plafond plus traditionnelle. Elle est située
en balcon, en fond de parcelle au dessus
de l’escalier d’entrée et de son mur
savamment chaulé par Christophe.

La cuisine est en estrade au dessus du


séjour dont elle sera bientôt séparée par
un buffet sur mesure accessible des deux
cotés. Cette position la met à mi-distance
entre la salle à manger et la terrasse en
surplomb prévue pour déjeuner dehors.

En haut : vue depuis le canapé dans


l’axe de la rue de Domrémy.

Page de gauche et à droite : vue du


canapé vers l’escalier : champ et
contre champ

63
64
L’escalier.
Ce logement vertical pose avec acuité la question des circulations.
L’enjeu lorsque l’on « passe son temps dans l’escalier » est de
faire en sorte que cet état de fait ne soit pas subi mais participe
pleinement aux qualités de la maison.
L’escalier du rez-de-chaussée est « retiré du jeu » dans le sens
où servant d’accès principal à la maison, il possède sa forme, sa
matière et sa logique propre. Il est indépendant des circulations
verticales à l’intérieur du logement.

Les volées d’escaliers intérieurs sont superposées de façon


rationnelle mais se distinguent toutes par l’usage et la sensation
d’espace. Au palier « cuisine » succède le palier « bibliothèque »
donnant accès à la terrasse «salle à manger ». Le palier du second
étage est ajusté pour recevoir une console-ordinateur et une table
à langer. Puis le chemin vers la chambre des parents est ponctué
par un dressing avec sa petite fenêtre et un lave linge habillement
positionné en dehors de la chambre pour en limiter les nuisances
sonores mais à proximité immédiate de la terrasse du haut afin
d’y étendre le linge…L’ensemble est réalisé de manière simple
et économique avec des planches en lamellé collé fixées sur un
limon central plein. Les contre marche ajourées diffusent une
lumière changeante et ponctuent l’ascension de vues obliques
inattendues.

A gauche : l’escalier vers l’étage des enfants


puis celui des parents.

En bas : La trémie de l’escalier menant au rez


de chaussée participe à la composition du
séjour. en termes de spacialité, de lumière et
de matériaux.

65
Le second niveau est celui des enfants.

La chambre donne sur rue par une large baie munie d’un
étonnant radiateur garde corps et à l’arrière sur un paysage
industrieux de cœur d’îlot. Cette dernière vue est rendue pos-
sible par la terrasse en contrebas qui met la fenêtre en retrait
par rapport au fond de parcelle. Enfin un jour de souffrance
orienté vers la Bibliothèque François Mitterrand a été ména-
gé, « pour le plaisir », en cours de chantier.

Page de gauche : terrasse arrière vue depuis l’escalier.

En haut à gauche : palier PC / poste de change etc...

En haut à droite : le radiateur le le garde corps ne font qu’un.

En bas : un paravent fait de lamaes mobiles de bardage permet de


cacher la baignoire ou d’ouvrir la pièce pour le bain du bébé.

67
Le dernier étage est celui des parents. Christophe a sou-
haité qu’une large place soit réservé à la terrasse et la
chambre se résume à un emplacement pour le lit, une
petite bibliothèque et une salle d’eau. Cette dernière est
habilement combinée avec le lave linge et la cage d’es-
calier à travers laquelle une vue improbable est ména-
gée. Le dressing est dans l’escalier, un demi-niveau en
dessous.

En haut et page de droite : vues de la chambre des


parents.

En bas : coté escalier «la buanderie» / coté cham-


bre le lavabo posé au dessus du lave linge.

68
69
70
Résolument contemporaine
La maison présente une volumétrie complexe dont l’appa-
rente liberté répond en réalité de manière très rationnelle
à des ambitions ignorant les contraintes.
La maison semble soulevée : c’est une réalité, liée aux
contraintes structurelles. C’est cohérent avec la réparti-
tion studio, maison du programme. Cela permet aussi de
traiter la façade du rez-de-chaussée avec des matériaux
adaptés. Le retrait de la façade sur rue en partie basse
permet de créer un semblant de jardin sur rue, servant de
seuil entre la maison et la rue et permettant de gérer en
douceur l’interface entre le studio et les passants. C’est
enfin l’occasion d’installer en pleine terre le « haricot ma-
gique ».

Le haricot magique est une plante grimpante volu-


bile se développant verticalement du jardinet vers la ter-
rasse du haut. Sa position en retrait de l’espace public et
à portée de fenêtres ouvrantes en permet un entretien
aisé, indépendant des services de la voirie. A l’heure où
les processus sophistiqués de murs végétaux fascinent la
simplicité de la proposition de Christophe tombe sous le
sens. Cette plante grimpante conçue avec le bâti prend
une forme d’étendard défendant l’harmonie entre archi-
tecture et paysage.

Le retrait au dessus du jardinet en alignement avec la


façade voisine, correspond à la trame de la maison consa-
crée « aux services ». La cuisine et les salles d’eaux se
superposent dans le prolongement de l’escalier. Seule la
chambre des parents fait entorse à la règle. Elle déborde
en attique sur la trame voisine figurant ainsi l’imbrication
de deux parallélépipèdes.

Le matériau de façade est un bardage bois-ciment.


Ce produit existe depuis longtemps et trouve un regain
En haut : photomontage du projet montrant
d’intérêt auprès des architectes lié à son aspect légère-
la clôture en dentelle de brique ey le «haricot ment irrégulier. Il possède un charme pour des projets
magique» souhaitant s’extraire de l’aspect aseptisé de bardages
par trop unis. Il justifie aussi le coût relativement faible du
En bas et page de gauche : vues depuis la produit car la commande s’oriente généralement vers des
terrasse de la chambre.
produits mieux calibrés.

La teinte gris anthracite a été arrêtée tardivement,


les clients ayant fini par avoir raison des résistances d’un
architecte lui préférant une teinte claire plus discrète.
L’objet prend une matérialité subtile proche de l’ardoise
ou du zinc vieilli et somme toute éloignée des à prioris
relatifs à la construction bois. Le calepinage est traité so-
brement avec une imperceptible diminution de la hauteur
des panneaux en partie supérieure pour accélérer la pers-
pective et « dramatiser » l’effet vertical de la plus petite
tour de logement du treizième arrondissement.

Lieu : Paris 13°


Prog. : Maison + Studio
Surf. : 125 m² SHON (crèche)
MO : Privée
MOE : WRA
Dates : livraison 2010

71
AXOLOTL
Joaillerie Paris
Extension d’Atelier et Showroom signée WRA au 11 rue de Bagnolet, 75020 Paris.
http://www.axolotlparis.com tèl: 06 50 80 10 87
.
La Villa de
Monsieur B.
Cette petite maison développée dans un volume constructif défiant
l’entendement évoque par le contexte et la créativité des solutions re-
tenues les expériences contemporaines menées au Japon.

Monsieur B a acheté un bâtiment ancien à Bagnolet


composé d’une boutique sur rue avec une réserve à
l’arrière. Toute la parcelle est occupée.
Il souhaite y créer un logement tout en conservant
l’activité commerciale et pour cela il fait appel à l’ar-
chitecte Vladimir Doray.

L’analyse des contraintes ne décourage pas les deux


hommes : le bâtiment sur rue est vétuste, la réserve
n’a aucun intérêt, le budget est extrêmement réduit,
l’orientation défavorable et le PLU n’encourage pas ce
type d’opérations !

La première décision est de faire de la place : La


boutique sur rue est protégée par le PLU, le hangar
sera démoli. Il est vétuste, il n’est pas habitable lé-
galement parce qu’il n’a pas de fenêtre. Il occupe un
tiers de la parcelle sur laquelle l’architecte propose de
bâtir un nouveau bâtiment.

La seconde décision concerne la répartition du pro-


gramme : l’ensemble du rez-de-chaussée conservera
son usage commercial y compris dans la partie neu-
ve. La maison sera posée sur la réserve. L’étage de
la boutique pourra être utilisée pour le commerce ou
pour le logement. Si une organisation claire est défi-
nie, il est entendu aussi qu’une certaine modularité
est nécessaire.

La maison est ainsi posée à R+1 et contenue dans


une boite de huit mètres de coté fermée par des murs
mitoyens sur lesquels il est naturellement interdit
d’ouvrir des fenêtres.
Les patios ont été imaginés pour répondre à cette
contrainte et permettre d’ouvrir des fenêtres en re- le patio du séjour et la baie
trait des limites du terrain. éclairant l’escalier © Arnaud Rinuccini

74
01 02 01 04

03

01 : la boutique sur rue est conservée 03 : la réserve est restituée à rez de chaussée
02 : la réserve est démolie 04 : la maison est posée sur la réserve

Vue vers le patio du séjour


depuis la cuisine. © Arnaud Rinuccini

75
© Arnaud Rinuccini

La surface occupée par les patios est récupérée grâ- boutique ou bien annexer provisoirement la chambre Ci dessus :
ce à la construction d’un étage supplémentaire : au d’amis à la boutique sans perturber la sérénité du lo- Vue vers le séjour
lieu d’avoir un seul étage plein de huit mètres par huit gement. La villa et ses dépendances ne sont pas au depuis la cuisine. On
sans aucune fenêtre, le projet réparti une surface ha- même niveau; l’escalier de la Villa est donc conçu pour apperçoit à gauche de
bitable équivalente sur deux niveaux ménageant des permettre sans en avoir l’air de répondre à la contrain- l’image le coté exte-
rieur de la cheminée
vues ouvrant sur les patios. te délicate d’articuler de façon modulaire le bâtiment
à deux faces servant
neuf et l’ancien. ponctuellement de
Le choix de faire deux patios au lieu d’un s’est imposé barbecue.
grâce à une subtilité du PLU dont l’architecte n’a pas Les lignes directrices fortement marquées dans le pro-
gardé un souvenir précis. Il en résulte néanmoins que jet sont issues de la dimension des patios dont le mi- Ci contre :
ces deux espaces extérieurs ménagés dans un volu- nima est fixé au PLU et du dessin de l’escalier gérant La cuisine et son îlot
me constructible très compact génèrent une richesse l’interface avec l’étage de la boutique. central vus depuis
inespérée en termes de qualité spatiale, de transpa- le palier d’escalier
rence et de lumière aussi puisque la maison bénéficie L’axe créé par l’escalier et perpendiculaire à la rue est menant à la chambre
d’une quadruple orientation. matérialisé par des formes sculpturales en béton armé et aux «dépendances
de la Villa»
qui intègrent des fonctionnalités verticales (escaliers,
La Villa de Monsieur B. comporte un séjour et une cui- gaines de ventilation et conduits de cheminées).
sine avec des terrasses au premier étage; une cham-
bre et une salle de bain au second. Les pièces d’eau L’axe perpendiculaire à l’escalier et parallèle à la rue
se superposent, les pièces à vivre aussi. La simplicité est fait de lumières et de transparences, il reçoit les
de cette répartition est traduite par les volumes de circulations horizontales entre les pièces à vivre et les
la maison. pièces humides, il est largement ouvert sur les patios
grâce à de vastes baies vitrées.
Les «dépendances» de la Villa amènent une certaine
complexité puisque Monsieur B. souhaitait pouvoir Chaque pièce au delà des qualités résultant du parti
accéder à l’étage de la boutique existante indifférem- initial a fait l’objet d’une attention spécifique liée à son
ment depuis la Villa ou depuis le local commercial. usage.
Il peut ainsi accéder au bureau sans passer par la

76
« faire oublier
que la maison est
construite dans
une boite »

© Arnaud Rinuccini 77
Le séjour est équipé d’une cheminée insérée dans un
voile de béton brut. Ce foyer fermé s’ouvre du coté séjour
mais aussi de l’autre coté, sur la terrasse, si bien qu’il
peut servir de barbecue en été.
Equat. Ibh et, con henit, velenis
doloboreet ip et vulput prat. Pa- La cuisine mesure 16m², elle bénéficie d’une grande
ting eraesto ent at. Ut iriure euip hauteur au dessus des plans de travail d’où provient une
eliquis nonse dion essi. source de lumière zénithale en complément de la double
Ipit alit, volore tio ex ea feummy orientation dont elle était déjà pourvue.
nummy niam zzriliquate dolor irit La chambre possède elle aussi sa cheminée, mais elle est
velit lan essi blamet aut vullan aussi équipée d’une baignoire sur pieds que l’architecte
exer acinci et inis el in ver ipsus- et Monsieur B. ont convenu de poser là, de travers afin
tisim velit, cor inciduis eu faccum qu’elle entre en résonance avec la rigueur de son cadre.
velit et nonsed dolorem amcom-
mod doloreet, quat. Duismodo-
lore magniam, vulputpat. Ut alisi La salle de bain est résolument la pièce la plus lumineuse
tat. Duis am, commy niam, co- de la maison, la plus ouverte, mettant à profit une absen-
nulla faciniam dolobore velis alit ce de vis à vis inespérée dans un contexte urbain aussi
nonsequam velis aliquis aut utem dense. La douche réalisée dans un tube de ventilation
aut ulputat praesse dolutpat. Ma- est le fruit de l’imagination débridée de Monsieur B. qui a
gna adigna faccummodit amet, remporté de haute lutte cette victoire sur le rationalisme
si. de son architecte!
Agnim do deliquipis niam veros
amcor in ullutat ad endiamet, Monsieur B. a réalisé lui même la décoration de son loge-
qui blandit lan henit prat. Nim
num duis autetumsan ver sit, ment, insufflant un style baroque et enthousiaste à cette
quamcons amconul putat, velis réalisation d’une grande sobriété. Cette répartition de la
nos numsand ipsuscing eugiam maîtrise d’oeuvre a été décidée au départ de l’opération
nibh esequisit ver se faccum am, afin de laisser toute liberté à Monsieur B. de s’approprier
susci eu facil ullandio consed son logement mais aussi pour adapter la mission à un
eugait lorperc iliquat, commy nul- budget travaux extrêmement limité.

78
© Arnaud Rinuccini

«Low-cost», ce fut le leitmotiv de Monsieur B. au rant le rez-de-chaussée. Seules les marches ont été De gauche à droite :
cours de ce projet qui de facto à parfois pris des as- commandées, les limons ont été réalisés en maçon-
La salle de bains, très
pects d’aventure. neries. Le résultat a quelque chose d’aérien et d’éton- lumineuse avec son tuyau
Le parti économique est de concevoir des choses namment confortable. de ventilation en guise de
suffisamment simples pour permettre de faire un ap- cabine de douche.

pel d’offre très large. L’entreprise la moins disante a C’est sans doute le choix de menuiseries blanches La chambre avec sa chemi-
été retenue. «plus jamais !» déclare laconiquement achetées dans la grande distribution qui a représenté née et son lit circulaire et
Vladimir Doray avant de préciser que son expérience l’inquiétude la plus importante en terme d’esthétique sa baignoire sabot.
d’auto constructeur a été très utile pour gérer le chan- pour l’architecte qui est parvenu cependant à minimi- La décoration de la
tier et notamment pour s’assurer de la mise en œu- ser l’impact visuel des profilés par la peinture blan- chambre avec son slogan
vre des éléments structurants faisant aussi office de che de la métallerie et l’ampleur des proportions de enthousiaste et son
armoire-refrigérateur à été
décoration. baies. concue par Monsieur B.
Le bac acier qui sert de coffrage perdu pour les plan- himself.
chers a été mis en œuvre avec le soin dévolu habituel-
lement à un panneau de bardage afin qu’il puisse res- Monsieur B. a mis plus d’un an à réaliser lui même
ter apparent pour faire l’économie d’un faux plafond. les finitions après que l’architecte ait terminé sa mis-
Les voiles de béton brut ciselés pour supporter l’esca- sion. « Je trouve cette rencontre de styles plutôt drôle,
lier ou ajourés pour insérer les foyers ont été réalisés Monsieur B. s’est pleinement approprié le lieu sans
dans des conditions très particulières : «j’ai pu em- en dénaturer l’essentiel : oublier la boite fermée de
prunter six banches d’un mètre carré sur le chantier huit mètres de côté dans laquelle est bâtie la maison
de la maison CK06 que je suivais à l’époque pour Pa- pour profiter pleinement des espaces, de la lumière et
blo Katz dans le vingtième arrondissement, se sou- des transparences » en conclut Vladimir Doray .
vient Vladimir Doray, nous ne pouvions couler qu’un
mètre de voile à la fois, ça coulait de partout c’était
une vraie boucherie! Mais quand Monsieur B. a vu le
résultat il a adoré...»
Pour réduire le cout de l’escalier le choix s’est porté
des caillebottis métalliques ajourés livrés avec ceux
utilisés en extérieur pour protéger les verrières éclai-

79
03 06 04 vide 08

La Villa 09

C3 05 06 vide

02 10

C1 01 C2 07 C4 vide vide

La boutique Les dépendances

Plan du Rez-de Chaussée : Plan du Premier Etage Plan du Deuxième Etage

C1 / C2 / C3 local commercial C4 Bureau ()

01 : parties communes 04 : Séjour 08 : Chambre


02 : entrée maison 05 : Cuisine 09 : Sanitaires
03 : chaufferie / réserve 06 : Terrasses 10 : Mezzanine
07 : Chambre (dépendance) nord

Lieu : Bagnolet
Prog. : Restructuration extension boutique
et logement
Surf. : 220m² SHON (crèche)
Coût : 0.12 ME HT (livré brut)
MO : Monsieur B.
MOE : WRA
Dates : livraison 2008

Texte : Margaux Loubet


© Arnaud Rinuccini
Photos : Arnaud Rinuccini

80
Bravo !
Merci !
Magnifique!

Wild Rabbits Architecture


Strange Houses For Real Life : www.wildrabbits.fr
82
LE BATEAU DANS LES ARBRES
vue du jardin vers la maison coté Est

vue de la route vers la maison

84
Une Villa à Condé Ste Libiaire
Ce batiment est conçu en deux partie pour mieux
accompagner le terrain en forte pante sur lequel
il sintègre.

• Le Ok : une batisse traditionnelle à r+1


comportant les chambres et les services.

• Le Wahoo : une plateforme suspendue au


dessus des arbres dans lequel se trouvent les
pièces à vivre; autrement appelée « le bateau
dans les arbres ».

La dialectique du Ok et du « Wahoo » reprend en


fait le traditionnel « espaces servants / servis »
dans une forme un peu dramatisée : tout est mis
Rez de Chausée - échelle : 1cm / m en place pour rendre le Wahoo aussi spectaculaire
que possible.

1 - L’accès à la maison se fait par une passerelle


permettant d’accéder de plein pied au bâtiment
en contrebas de la route. C’est pratique mais
c’est surtout une manière de mettre en scène la
topographie.

2 – Le Ok est traversé comme un tunnel : sans


aspérité, dans la stricte continuité de la passerelle.
C’est une respiration dans la séquence. En
réalité cette partie du programme est évidement
primordiale puisqu’elle traite de tous les espaces
privatifs de la maison (5 chambres sanitaires
buanderies rangements etc…) en prenant soin du
confort de chacun.

3- Le Wahoo ! Une plateforme de 100m² vitrée de


tous cotés s’ouvrant brusquement sur l’incroyable
paysage offert par le site et magnifié par l’altitude
: la cime des arbres au premier plan, la rivière au
bas du terrain, les étendues d’eau des carrières
de gravier dans la plaine, le viaduc de Meaux en
arrière plan…

Lieu : Condé Sainte Libiaire (77)


Prog. : Villa
Surf. : 240m² SHON
MO : Privé
MOE : WRA
Dates : PC 2009 livraison 2011
Rez de Jardin - échelle : 1cm / m

85
Petite Enfance

LA CRECHE EN PAPIER
>OPH Paris Habitat
Nicolas Foucrier
Philippe Sandevoir
>DFPE
Françoise Souchay
petite
enfance
>WRA
Vladimir Doray
Fabrice Lagarde
Florent Morisseau (Paysage)
Coline Irwin
Audrey de La Guarigue
>TRIBU (BET DD)
Hélène Michelson
>Mecobat (BET TCE)
Rocco Ferreri
à hauteur d’oeil
>Coretudes (BET fluides)
Alain Duval
Vincent Scharwatz
>intersens (perspective)
Vincent Maillot
>Agence CUB (maquette)
Gaëtan de Magneval
>Versus
agence LLB Llamata + Bertier
François Noël
Agence Soisick CLERET

Atelier Ranelot
Coline Irwin
>WRA
Vladimir Doray
Estelle Grange Dubellet

Golden Building
www.wildclub.be
Vladimir Doray
Baptiste Dussutour

La Ribambelle
>Mairie de Montesson
Laurent Gardrat
>WRA
Vladimir Doray
Eliott Bertrand

86
CR : Intersens
La Crèche en Papier
Projet en cours pour l’OPH - Paris Habitat
44 Berceaux dans le 20°
La crèche de la rue Piat est un bâtiment insouciant : un immeuble le cache de la
rue. Il signale sa présence en glissant par dessous une galerie d’entrée recréant
une façade. Confronté à un vis à vis brutal il tourne ses baies du coté dégagé
du site et pour bien s’intégrer il offre aux grands immeubles voisins un jardin en
guise de toiture...

Rue Piat Façade = Statut >>>Galerie couverte en pieds d’immeuble >>>>


Le statut de cet équipement public situé en coeur d’ilot
est assuré par une galerie menant directement à la rue
en passant à travers le rez de chaussée de l’immeuble
sur rue. Un édicule d’entrée large de douze mètres
signale l’équipement. Cette séquence d’accès gère la
séparation des flux résidents et usagers et évite aux
parents de s’inquiéter des chutes d’objets au pied de la
façade arrière de l’immeuble.

Les vues depuis la crèche sont clairement orientées


vers le fond de parcelle dont le paysage relativement
dégagé offre aux jeunes enfants un environnement
étonnamment serein. La façade coté immeuble éclaire
les services.

La toiture de la crèche est un jardin contemporain.


Cette cinquième façade de l’équipement est la plus
regardée. C’est un premier plan pour les logements
voisins qui bénéficiaient jusqu’alors d’un »espace vert»
peu qualitatif.

Lieu : Paris 20°


Prog. : crèche de 44 berceaux et logements
Surf. : 700m² SHON (crèche)
Coût : 2.5 ME HT
MO : OPH Paris Habitat
MOE : groupement WRA
Dates : lauréat 2010 livraison 2013

> Escalier donnant vue sur la cour /// / Batiment bois sur parking existant
vue
t de
poin

ACCES AU HALL DES


ENTREE DE LA CRECHE LOGEMENTS n°46

Fonctionnement

Le programme défini de façon particulièrement précise par la DFPE est mis


en volume avec rigueur dès le concours. L’expertise de Coline Irwin permet-
tant d’interpréter les 200 pages du programme de façon très pragmatique en
prenant en compte autant les aspects pratiques que le point de vue des en-
fants, petits, moyens et grands. Le bon fonctionnement du plan est un préala-
ble pour développer un parti architectural fort et régler une bonne fois le plan
masse et la proportion des éléments.

92
Origami.
Au-delà de l’effet de mode et du clin d’œil à la méthode Froebel, l’art japonais
du pliage de papier évoque à la fois l’enfance, la délicatesse et la légèreté
sans se départir d’une certaine nervosité dans les formes ni d’une part d’abs-
traction.

La légèreté produite par l’analogie à la feuille de papier permet de résoudre


l’une des contradictions du site en affirmant que si l’activité de la crèche se
déroule sans créer de vis-à-vis gênant avec les riverains, le bâtiment n’est pas
pour autant une forteresse. La crèche est au contraire un objet léger, posé en
équilibre sur le bord du talus et qu’un souffle de vent pourrait emporter.

La subtilité avec laquelle l’origami fait référence au monde de l’enfance appa-


raît toute indiquée ici puisque le corps du bâtiment n’est pas visible depuis
la rue. La crèche et sa toiture sont vues uniquement depuis les logements
avoisinants pour lesquels la finesse de l’insertion prime sur l’expression du
programme. L’origami évoque clairement la nature de l’équipement tout en
offrant la liberté nécessaire dans le choix des formes, des matériaux et des
teintes afin de créer l’objet juste, à l’endroit où il se trouve.

L’abstraction, suscitée par le thème de l’origami, appliquée à l’ensemble du


bâtiment prend une dimension supplémentaire dès lors que la toiture devient
jardin. «Nous avons imaginé qu’un paysage entier de garrigue aurait volé
jusqu’ici et que la crèche serait abritée dans les replis formés par sa chute».
La couleur bleue qui orne la face intérieure trouve sa pertinence grâce à la
variété des tons qu’elle permet du plus neutre au plus vif et à l’imaginaire de
ciel et d’eau qu’elle véhicule.

93
94
ATELIER RANELOT
Un lieu d’eveil pour la petite enfance à Saint Ouen (93).

95
Atelier Ranelot :

Une Pédagogie

96
Avant d’être un lieu le projet Ranelot est une ex-
périence pédagogique en mouvement portée par
Coline Irwin. Depuis 2007 la jeune femme orga-
nise des ateliers pour jeunes enfants dont cer-
tains ont lieu dans les locaux de l’agence WRA.

Ces ateliers ont lieu le samedi après midi. Les


enfants forme un petit groupe et «travaillent» pendant
deux heures avant de retrouver leurs parents autour
d’un goûter prétexte à échanger autour de l’atelier
auquel ils ont participé.

Inspirés des méthodes de Maria Montessori, Bruno


Munari et Katsumi Komagata, et de l’approche Reg-
gio Emilia, les ateliers s’appuient sur les principes sui-
vants :

- Se concentrer sur le processus créatif et non pas sur


l’objet produit. Ne pas juger le résultat.
- Focaliser sur la qualité des échanges, du temps par-
tagé, de l’engagement dans l’exploration.
- L’atelier commence toujours par une série de ques-
tions aux enfants, qui doivent être la base de ce qui
sera proposé au cours de l’atelier.
- Encourager les enfants à se poser des questions en-
tre eux, à apprendre les uns des autres, à échanger
leur point de vue et leurs expériences.
- Inviter les enfants à regarder le monde qui les en-
toure de plus près, avec l’ensemble de leurs sens, et
toujours d’un angle légèrement différent.
- Cette exploration en profondeur permet aux enfants
de créer autre chose avec les éléments qui constituent
notre environnement.
- Prendre le temps. Laisser le temps aux enfants de dé-
couvrir, d’essayer, de déconstruire, de recommencer.
Les enfants ont besoin de répéter une action, renou-
veller l’expérience afin de se l’approprier. Pour cela, il
est important de ne pas interrompre les enfants dans
leur activité et donc de ne pas être focalisé sur la réa-
lisation d’un produit.
- Les matériaux proposés sont réutilisables, ils peuvent
retrouver leur forme originale. Ils sont des supports
pour des constructions, des compositions qui peuvent
évoluer, se transformer.

© C.Irwin

97
Atelier Ranelot : Un Lieu

2/ La pataugeoire se vide on y fait d’autres


1/ Dans l’atelier il y a une pataugeoire,
choses, de la peinture par exemple.
juste à coté du jardin.

3/ parfois la pataugeoire est fermée,


on peut alors courir et jouer dessus.

le coin change et sanitaire enfants


est compact, sa position permet de
garder un oeil sur les autres enfants.

Il y a un fauteuil géant qui


sert aussi de tobogan.
Il y a aussi un ponton pour dire
bonjour et aussi au revoir.

98
r+1 - 1/200 r+2 - 1/200

Le séjour du logement est à R+1, la cuisine donne sur une terrasse A R+2 : la chambre, sa salle d’eau très compacte et sa terrasse.

L’atelier de Coline Irwin est situé à Saint


Ouen, au contact d’un groupe scolaire sur
rdc - 1/100
une parcelle de 100 m².
Le projet se compose d’un atelier à rez-de-chaussée et d’un logement
indépendant développé sur les deux niveaux supérieurs. La volumé-
trie extérieure, très épurée, figure trois boites dont l’échelle volontai-
rement incertaine évoque un jeu de cubes ou de paquets géants. Le
logement est une petite maison « japonaise » contemporaine posée
sur une toiture terrasse. L’atelier se développe de plein pied avec une
réserve en sous-sol; il est le fruit d’une étroite collaboration avec Co-
line Irwin qui à l’origine du projet a synthétisé ses intentions dans la
feuille de route ci-après:

L’espace accueille un groupe de dix enfants maximum, de l’âge de


Ce bloc rose n’est pas seulement la marche jusqu’à cinq ans. Les enfants sont inscrits pour plusieurs
un objet technique, c’est surtout demi-journées par semaine de 9h à 12h ou de 13h30 à 16h30.
l’axe de rotation des enfants...
Plusieurs principes sont à l’œuvre dans la conception de l’espace; il
s’agit de créer:
- un espace qui favorise les échanges, la circulation;
- un lieu où les adultes accompagnants ont leur place;
- un espace d’échanges, de découvertes, d’explorations, de création,
de construction;
- un lieu où sont visibles les changements de lumière et de temps de
l’extérieur depuis l’intérieur. Un espace «protégé» des «agressions» de
l’extérieur tout en étant inscrit dans son environnement, offrant des
liens avec celui-ci;
- un espace qui offre la possibilité d’une évolution en fonction du
groupe qui s’y trouve. Espace modulable qui se transforme au fur et
à mesure;
- un espace dynamique; un espace où l’on est toujours conscient de
la présence de l’autre tout en ayant la possibilité de s’isoler.

Toutes les activités y sont en libre accès. Le mobilier permet à l’en-


fant d’accéder aux différents matériaux et supports pédagogiques.
Des activités, explorations ponctuelles sont proposées sans que l’en-
fant soit obligé d’y participer.

-un espace qui invite à regarder le monde de différentes manières,


dans sa structure, sa construction ainsi que dans son contenu. Si
l’espace offre quelque chose à voir d’intéressant (l’arbre visible du
coin repos, le rayon de lumière frappant tel ou tel élément, la visibilité
d’un espace vers l’autre…), alors l’éducateur ne se sentira pas obligé
Le «coin gouter» est surtout un
«atelier cuisine» de forcer l’enfant à être «actif», à «faire quelque chose», car l’enfant
percevra quelque chose de précieux juste en l’observant;
- un espace où chaque élément à sa place et son importance;
- un espace multi-fonctionnel où l’on retrouve des espaces essentiels:
repos, eau, extérieur, goûter, etc

99
Golden Building
Crèche 60 berceaux + 12 logements & Parkings
Paris 18e / SHON: 2100m² / Coût des travaux: 5M€

La crèche de 60 berceaux prend place sur les deux


premiers niveaux de l’immeuble. Les unités de vie
bénéficient d’une orientation Nord/Sud; elles sont
ouvertes sur des espaces extérieurs préservés des
bruits de la rue: une cour au rez-de chaussée et une 2
terrasse accessible au premier. Le fonctionnement 2 4 3 3
est ébauché en trois zones: unités de vie, services et
de confortables circulations. 4
L’ensemble de l’équipement est surplombé par des
logements sociaux qui trouvent leur entrée sur le
flanc du bâtiment.

L’assemblage de ces deux programmes permet de 1


réaliser un COS de 3 avec pour chacun le rapport au
sol le plus favorable. La volumétrie s’articule autour
de l’émergence marquant l’angle des deux voies. 1 3
Une transition progressive renforce la continuité de la
rue adjacente. En revanche, un vide franc en façade
Sud ouvre le coeur d’ilot et permet d’éclairer les pa-
tios. Ce vide permet aussi de donner à lire la «petite
échelle» de la crèche tout en modelant le volume des
logements de sorte à ce que le bâtiment, avec son
bardage blanc texturé, soit inséré en finesse dans la
géométrie complexe de la place en vis-à-vis. 1. hall, circulation 2. services 3. unités de vie 4. logements

100
La Ribambelle
101
Un monospace tout confort
pour 40 enfants à Montesson - 93

parents
enfants
personnel
restauration

8:05 10:45 12:05

Accueil Ateliers Repas


102
Le programme de cette crèche de 40 berceaux a la
particularité de grouper les différentes sections dans
une vaste salle d’éveil et de distinguer les salles de
repas.

Le bâtiment est très compact afin d’optimiser ses quali-


tés thermiques et de préserver les platanes dans la cour.
L’éclairage naturel est relayé dans l’épaisseur du bâti-
ment par des baies en hauteur.

L’entrée principale se fait à l’articulation des deux axes


organisant le bâtiment.
Les locaux du personnel se trouvent à gauche avec la
salle de repos à l’extrémité offrant une vue sur la cour.

La restauration s’organise avec une entrée indépendan- Lieu : Montesson 93


te par une voie de desserte privée. Sa position accolée Prog. : Crèche de 40 Berceaux
aux salles de repas évite de transporter la nourriture et Surf. : 500 m²
simplifie la gestion de repas organisés par services suc- MO : Ville de Montesson
cessifs. MOE : WRA
Dates : procédure adaptée 2009
La partie accessible au public (parents notamment) se
trouve en face de l’entrée. L’accompagnant traverse
un sas, dépose sa poussette, salue la directrice, passe
devant l’infirmerie et la salle de réunion, puis dans une
circulation ouverte sur l’extérieur il aide l’enfant à dépo-
ser ses affaires, avant d’effectuer les transmissions au
seuil d’une salle d’éveil dont la taille est réduite au petit
matin.

La salle d’éveil est particulièrement modulable. L’enjeu


étant de permettre des échanges libres entre les sec-
tions tout en définissant pour chacune, et en particulier
pour les petits, un espace aisément repérable.

La section des petits dispose d’une loggia au sud en


continuité avec l’espace intérieur tandis que la celle
des moyens et des grands dispose d’une cour vaste et
ombragée avec un accès possible à une partie de la
toiture pour prendre de la hauteur.

La «journée type» est un test prenant la forme d’une


animation «powerpoint» où chaque «acteur» de la crè-
13:05 16:30
che est représenté par un rond de couleur.
Nous avons réalisé une séquence pour évaluer la posi-
tion de chacun au cours de la journée. Cela a permis
de vérifier qu’avec une organisation relativement rigou-
reuse ce lieu permet de regrouper dans cet unique es-
pace des activités traditionnellement séparées.
La séquence complète est disponible sur www.wildrabbits.fr

Sieste Jeux extérieurs «Journée Type»


103
En librairie

Vivre à Paris, architectures d’aujourd’hui

Publications
Cristina FREGNI (ed.: Actes Sud / Motta) Collection 400
Ce florilège de maisons “d’auteur” conçues et signées par des architectes et
des designers attentifs aux nouveaux styles de vie, dessine un paysage parisien
à la fois créatif et intimiste. Véritable patrimoine contemporain des savoir-faire,
de la diversité et de la qualité conceptuelle et technique, ces habitations tra-
duisent une heureuse alliance entre les traditions et l’innovation, le cosmopoli-
tisme et la vie privée, l’élégance et la sobriété.

Les nouveaux albums des jeunes architectes


et des paysagistes 2007-08 (Ed. Monografik)
Vingt équipes, soit 29 architectes et 6 paysagistes de moins de 35 ans, ont
été proclamées lauréates de la quatrième session des Nouveaux albums des
jeunes architectes et de la deuxième session des Nouveaux albums des paysa-
gistes, maintenant réunies dans une seule et même procédure, et présentées
ici dans un album unique.

Le style industriel
Geneviève Thomas (Ed. Fleurus)

Le style industriel fait de plus en plus d’adeptes. Son caractère fort aypique
et convivial conjugue des qualités fonctionnelles et esthétiques accessibles
à tous les budgets. Espaces ouverts, structures apparentes, surfaces brutes
(briques, béton, métal...), mobilier professionnel, détournements d’usages,
jeux de matières, de lumières et de transparences... En appartement ou dans
une maison, découvrez toutes les astuces et conseils pour révéler le potentiel
«indus» de votre intérieur.

Réagencer rénover réhabiliter son


appartement - Carine Merlino (Ed. Eyrolles)
Entreprendre des travaux dans son appartement est une aventure exaltante
mais qui soulève aussi un certain nombre de questions. Trente réalisations d’ar-
chitectes y sont présentées, avec à l’appui photos, plans et indications de coûts.
Allant du studio à l’appartement de 200 m 2 avec terrasse, elles offrent un
large panorama des tendances actuelles et constitueront une source précieuse
d’inspiration pour réussir son propre réaménagement.

454 Projets pour Paris 2012


(Ed.Pavillon de l’Arsenal)
454 projets, venus de plus de 80 pays, pour la réalisation du Repère Olympique
à Paris sont rassemblés dans cet ouvrage. Edifice temporaire remarquable,
destiné à marquer le site des Batignolles, à signifier son avenir olympique. Pour
répondre à cet enjeu, Paris 2012 a lancé un concours international d’architec-
ture qui s’est entièrement déroulé via Internet.

L’annuaire illustré et sélectif des architectes


(Ed. Collectif Architecture à vivre)
Des centaines de photos, croquis, plans de réalisations vous aident à trouver de
manière simplifiée un professionnel à votre écoute.

Architecturama Béatrice Durand , Jordi Patillon


(Ed. Collectif Architecture à vivre)
Le magazine Architectures à vivre lance la première édition d’architecturama
: une sélection de plusieurs centaines d’architectes partout en France et à
l’étranger pour aider les acteurs de la construction, publics comme privés, à
choisir un maître d’oeuvre dans les meilleures conditions. Un ouvrage appelé à
devenir un catalogue de référence pour toute la profession

100 great extensions & renovations Philip


Jodidio (Ed. Images Publishing)

«Les exemples sélectionnés ici varient du tout au tout, du modeste au spectacu-


laire, du purement contextuel au délibérément contradictoire. Il serait difficile
de résumer les résultats de ce tour d’horizon portant sur 100 exemples de réno-
vations et d’extensions pris à travers le monde, mais il apparaît qu’aujourd’hui
la modernité doit se définir différemment de ce qu’elle était. Plus exactement,
un goût s’est développé pour rendre le passé présent, pour célébrer la rencon-
tre de l’ancien avec le moderne, d’hier avec aujourd’hui.»
Extraits de l’introduction de Philip Jodidio .
à paraitre :
Wild Club (ed. MINI PA)
catalogue de l’axposition omonyne au
Pavillon de L’arsenal
Maisons à moins de deux
cent milles euros (ed. Callwey,
Munich)
La Villa de Monsieur B.
Exposition au Pavillon de l’Arsenal
2010

Galerie d’actualité - Wild Club - Mai à juin

Architecture a vivre tendances


Hors série 10 - maison du Paysagiste - Juin

Exposition au Musée Lambinet de Versailles


«Versailles en perspectives» - La Fresque - Avril à Juillet

Le Moniteur
Supplément - Programme Réha - Avril

Eposition Derrière le buisson


Reseau des Maisons de l’Achitecture - le Bateau dans les
arbres - Verrière le Buisson / Tours / Orléans / Saint Cyr ...

Architecture à vivre BEST OF


Hors Série Volume 1- L’antiloft - Avril

L’ARCA International
N°92 - Cescar - Janvier - Février
Du coté de chez vous

2008
N°29 - Chez Gaspard - Septembre-octobre

Direct 8 : Déco 8
Antiloft

AMC
n°180 - Najap - Juin Juillet
D’a
N°174 - Maison EDF CO2Low – juin

Du coté de chez vous


N°2 - H building - Mars

AMC 2008 une année d’architecture en


France
Najap - janvier

Art & Décoration :


2009

N°455 – Chez Gaspard – Octobre

Question Maison
H.Building (K. Herz) - Octobre

Question Maison
Consultant déco - industrielle - Septembre

Sumaï (Japon)
N°5 – Antiloft – Aout

Le monde :
La maison du paysagiste - Juin

Architecture a vivre tendances Presse


Télévision
Hors série 9 - maison du Paysagiste - Juin

D’a
N°181 – Wild Club – mars

Question maison
Architecte consultant HQE – Janvier Expositions
106
Du coté de chez vous TV :

2007
c’est malin comme maison Antiloft - Décembre

Discovery Channel : Tous proprios Journal du Dimanche

2006
Architecte cosultant Restructuration - Novembre n°3126 - Antiloft - 10 Décembre

France 2 : maison mode d’emplois Maison magazine.


Antiloft - Octobre n°250 - Antiloft - Novembre Décembre

D’a Architecture a vivre tendances


n°158 - Les petites maisons sous la Prairie - Hors série - Antiloft - Juin
Octobre
Du coté de chez vous
Paris Première : Intérieurs n°12 - Miniloft - Printemps
Antiloft - Septembre
Construire et rénover sa maison
Discovery Channel : Tous proprios Architecte consultant - LM-Février
Architecte consultant Autoconstruction - Aout
Architecture à vivre
Discovery Channel : Tous proprios n°29 - Antiloft - Mars
Antiloft - Juin

Du coté de chez vous TV: Maison en


parle
Architecte consultant Logement social - Mars
Paris Obs
n°2163 - Miniloft - Avril

Du coté de chez vous


n°18 - Bassins - Avril

Du coté de chez vous TV:


A quoi sert un architecte?
Architecte consultant avec David Karbas

Agencer et décorer son intérieur


Architecte consultant Les grands guides Leroy
Merlin - Mars

Construire et rénover sa maison


Architecte consultant structure - Février

France 5 : question maison


Plateau - Antiloft - Janvier

Du coté de chez vous


n°11 - Antiloft - Novembre Décembre
2005

Paris Obs
n°2138 - Antiloft - Octobre

C-déco
n°15 - Antiloft - Septembre Octobre

AMC
n° 157 - les cent batiments de l’année
Antiloft - Janvier

France 5: Question maison


2003 2004

Chantier - Antiloft - Septembre

Novamag
n°100 - Chemins de fer (diplome) - Avril

Atmosphères
n°154 - Pillowbag - Septembre

Maison en vie
2002

°23 - Miniloft - Octobre

Isa
n°35 - Pillowbag - Avril

WAD
n°17 - Pillowbag - Janvier
2001

Intramuros
n° 96 - Pillowbag - Septembre

107
B O N D E C O M M A N D E

1 / DESTINATION D’OUVRAGE :
PO
U
SU
ƅƆ Agricole ƅƆ Logements collectifs
ƅƆ Bureaux ƅƆ Logements intermédiaires
ƅƆ Culture ƅƆ Maison individuelle
ƅƆ Commerce ƅƆ Maisons groupées en nappe
ƅƆ Etudes hors Bâtiment ƅƆ Santé
ƅƆ Energie ƅƆ Sécurité Défense
ƅƆ Enseignement ƅƆ Sports et Loisirs
ƅƆ Hôtellerie et Restauration ƅƆ Stockage
ƅƆ Industrie ƅƆ Transport

2 / DESCRIPTION SOMMAIRE :

3 / LIEU :

4 / SURFACE : ƅƆ M² SHON ƅƆ M² SHAB

5 / MONTANT PRÉVISIONNEL DES TRAVAUX : EUROS HORS TAXES

6 / OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX

ƅƆ BBC ƅƆ H&E ƅƆ H&E


ƅƆ Energie Positive ƅƆ THPE ƅƆ THPE
1T
-SH
UR OF IR
UP TO FE T
ER UT R
IE E C T
Wild Rabbits Architects

E MM !
UR O
à3 AN
00
0 M DE WRA
Wild Rabbits Architects
WRA

7 / COORDONNÉE DU MAITRE D’OUVRAGE

Nom de l’organisme

Nom de la personne responsable du marché

Adresse :

Code Postale Ville

Téléphone e-mail

BON DE COMMANDE À RETOURNER À :

AT E L I E R W R A
19, RUE DE LA CHAPELLE
75 01 8 PARIS

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS :

WWW.WILDRABBITS.FR
AT E L I E R @ W I L D R A B B I T S . F R
01 45 23 03 92
Exposition au Pavillon de l’arsenal inaugurée le 15 mai 2010
à l’occasion de la nuit européenne des musées 2010 en présence des architectes du Wild Club qui depuis deux ans
revisitent, transforment, caricaturent ou détournent des lieux emblématiques de la métropole parisienne.

E xp o s it ion i na ug uré e l e 1 5 m a i 2010 à l’o ccasio n de la n u i t Eu ropé é n e de s mu s ées . Co n t ri bu t i o n s de : V l a di mi r DO R AY – W RA //// B ap ti s te


D U S S U T O U R / / / / Da nye l TH IEB AUD – Ith aqu es /// Vin cen t SAULIER – VSA // / / J e a n -Fra n ç o i s HE R R Y / / / / / / / / Ma rc o S CA R PA - s t u di o dA M / / / / G i l l e s B R US S E T – p ay s ar c h i tec tu r es
//////// Gu i l l au me – SIB EL L E / / / / J-Air //////// X Yz //// M ath ieu JU LIEN //// J e a n -Ch a rl e s L I DDE L L - AT E L I E R R V L / / / / / / / / L u do vi c L A CHAVA NNE - Po l y R y th m i c A r c h i tec tu r e ////
C ha rt i e r / D al i x Archi te cte s / / / / / / / / Gwén aël LE CHAPELAIN + M axime LE T IO NNA I R E / / / / / / / / S i ri n e T O UZA NI - Po l y R y t h mi c A rc h i t ec t u re / / / / / / / / I n g ri d TA I L LA N D I E R – N E RI M //////
A nna b el l e MU N SCH / / / / Mi ka ë l SEBAN //// Fr an ço ise C OULON //////// Sar a h B AUDR Y / / / / / / / / S t é ph a n e B AUCHE / / / / B e n o i t FAUR E / / / / V i c t o r V I O T - AT E LI E R RVL //// gr égo r y
G oua r d + al e xi s Gui l ha um a ud - 2 G Ar ch itectes //////// Peggy RENAU D //// L a u re n t B O UR HI S - O P US 2 / / / / Ch ri s t o ph e R O G G W I L L E R / // / / / / / / / / / J e a n -Y ve s TA S S E T – B A M ////////
E l iot t B ERTR AN D / / / / Va l é ri e H OA REAU //// Pau l ROLLAND - 2pm Ar ch ite c t u re s / / / / S a vi n i e n DE P I ZZO L / / / / / / / / O ZA S A rc h i t e c t e s Ami e n s / / / / Y vo n DI N A H E T //////// E s tel l e
G R A NGE D U B EL L E / / / / / / / / Ni col a s DELEY - n d-ar ch itectes //// Ph ilippe PACO T T E / / / / J. C. P O I R I E R / / / / / / / / Ma n u e l CA L A B R O – L a n df a bri c k / / / / / / / / L u do S MA G G H E ////// A r s en TA N -
G UY / / / / Mar g aux LOUB ET / / / / MAR K SOR //////// Yo h an LORAND - ar ch itecte du ra bl e / / / / R e n a u d LO I S E L / / / / / / / / Ha n s L E F E V R E / / / / B e n o i t R O UG E LO T – L a n d f ab r i c k //// E d o u ar d
SO R S - e. s o r s a rchi t e ct ure s hyd ri q u es //// D imitr i DAVOISE //////// An th o n y T HE V E NO N / / / / Di a n e B E R G O UI G NA N / / / / / / / / L a u re n t MAYO UD / / / / / / / / / / / / DCA ////J ér o m e Vi n ç o n ////
MN /// / H e r vé GAIL L AGUET / / / / / / / / / /// Fabr ice C OM M ERC ON ////C o mbar el - Ma rre c - W u Y i xi n - A n t o i n e Na va rro / / / / G i l l e s DR O S S A R T / / / / “a S pa n i s h a rch i tec tu r e agen c y ” ////
C hl oé Val ad i é / // / / / / / Cé l i ne B ER R A //// VEI /////V.Gillo t + M .Nielsen + E .Givry / / / / X a vi e r T R AV E R T / / / / / / Le c l u b e s t l à : www. w i l d c l u b . b e //// Rem er c i em en ts :
A l e x a n d r e L AB A S SE !/ / / / / / / / Dom i niqu e ALBA ////// M ar io n DAM BRIN//// Lu ci l e L A B AT / / / / / / Ni c o l a s O G I E > E u ri s o l < / / / / / / / / / / / / / // / / / / / / / / / / / / / / / / / / / W i l d Cl u b t e am p o u r l ’ ex p o s i ti o n :
Vla d im i r D o r ay / / / / B e noi t H ue n / / / / / Sh au n Gr aam ////// Olivier Namias ////// / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / // / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / //////////////////////////////
Wild Rabbits Architecture WRA #03

111

Vous aimerez peut-être aussi