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Le Cadre : Sujet de Symbolisme à


travers la Faculté des Beaux-Arts.
Traduit de: The Framework: Subject of Symbolism through the Faculty of Fine Arts.

Raimon Arola

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TRADUCTION 1

Le Cadre : Sujet de Symbolisme à


travers la Faculté des Beaux-Arts.
Raimon Arola

Original Paper 

Résumé
À notre époque, l'étude des symboles de différentes traditions spirituelles a commencé à
être réalisée à partir de la rigueur académique. Éviter toute croyance ou doctrine définie, ainsi
que les abus syncrétiques possibles de certains médiums ésotériques spirituels. Des
domaines comme la philosophie, l'histoire, l'anthropologie et la psychologie ont consacré une
partie de leurs investigations à l'étude des symboles qui a montré son importance dans ces
disciplines connexes. Nous pensons qu'il est également nécessaire de relancer l'étude des
symboles dans leur relation à et avec l'art. Il semble évident que dans les créations
artistiques de nombreuses cultures, à travers les différentes périodes historiques, existe un
contenu symbolique élevé. On ne peut nier que ce qu'il y a de beau et de sublime dans les
symboles traditionnels dépasse les contextes historiques ou sociaux, pour se rapprocher
d'une certaine sensibilité universelle. Pour cette raison ni les statues africaines, ni les
ornements islamiques, les fresques égyptiennes ni les icônes byzantines, ni la calligraphie
orientale, les statues classiques ou la peinture abstraite ne sont étrangères à nos études.

Le sujet du Symbolisme de l'Université de Barcelone n'est qu'un cadre initial, un point de


départ cherchant à établir des relations et à collaborer avec d'autres entités ou groupes
travaillant sur des enquêtes similaires ou parallèles.

Le titre : ARSGRAVIS. Rendre visible l'invisible


Ars gravis ou « art grave », au sens de « profond, noble, important, transcendant, etc. »,
mais aussi et au fond, un « art pesant » ou plus exactement, un art qui « donne du poids » au
invisible. A propos de cet Art (avec majuscule), Emmanuel d'Hooghvorst a écrit : "Donner
corps et mesure à l'immensité est le mystère de l'Art pur". L'artiste authentique est celui qui
réunit le ciel et la terre et inclut dans son œuvre l'infini dans le fini, celui qui coagule le
TRADUCTION 2

dispersé et fixe le volatil. Lorsque l'art est « grave », le maillon de la chaîne avec les symboles
universels s'établit naturellement, sans effort, alors l'immensité de la création s'annonce dans
le spécifique, comme l'explique Henry Corbin en distinguant symbole et allégorie : « Le
symbole n'est pas un signe artificiellement construit ; il fleurit spontanément dans l'âme pour
annoncer quelque chose qui ne peut s'exprimer sous aucune autre forme, c'est l'expression
unique de ce qui est symbolisé comme réalité qui devient transparente à l'âme, mais qui en
soi transcende toute expression. " (H.

Corbin, Avicenne et le récital visionnaire)


Cet art est le miroir dans lequel des hommes et des femmes inspirés se contemplent et
parviennent à une vision de leur nature intérieure, connaissant leur propre mystère. Ainsi
l'invisible devient visible. Comme l'écrit Louis Cattiau dans son traité de peinture, l'art "de
poids" est : "Comme l'illumination qui apparaît après l'effilochage o

chaos intérieur et ce que l'on réalise dans la méditation solitaire. C'est comme l'éveil de
l'être secret et puissant qui sommeille en chacun de nous." (L. Cattiaux, Physique et
métaphysique en peinture)

La proposition : "Réflexions sur la confluence entre art et symbolisme"

La possibilité dont jouit l'homme moderne d'accéder à des cultures différentes, de les
comparer, d'apprécier aussi leurs différences et leurs confluences, est un acte strictement
historique qui permet de comprendre qu'il y a des niveaux de réalité qui existent au-delà des
changements, c'est-à-dire , ils sont un temporel.

Deux de ces niveaux, proches de ce que les anciens tenaient pour sacré, seront abordés
dans cet ouvrage : la création artistique et le sens transcendantal des symboles.

Tout comme l'art a besoin de la transcendance des symboles pour réunir ses contenus
disparates, les symboles ont aussi besoin d'un pour se vivifier dans son expérience. des
civilisations. Le poète, le peintre, le musicien et l'architecte mettent à jour les symboles des
textes anciens et leur insufflent une nouvelle vie. Sans la pratique de l'art, la lettre tue et la
possibilité du salut disparaît. L'expérience esthétique signifie mettre en pratique ce qui est
écrit dans le code de l'Ancien et du Nouveau Testament, et manifesté dans les rites.

Les « symboles » participent du sacré et du profane, car ils montrent une lumière pure
sous l'apparence d'images mondaines. Ce sont les ponts qui traversent les ténèbres
disjonctives qui séparent les hommes de leur origine mythique. Rappelons que le mot
"symbole" vient d'un grec signifiant même "unir", car ils unissent le ciel et la terre et l'infini
avec le particulier, qui dans la langue des alchimistes serait le volatil et le fixe.
TRADUCTION 3

Les images symboliques ne sont pas des signes référentiels de significations établies
par des conventions humaines ; ce sont plutôt des formes de contenus universels qui sont
étrangers aux conventions historiques. Dans une société comme la nôtre, où la vue semble
prédominer sur les autres sens, cet enseignement devrait peut-être susciter plus
d'enthousiasme.

Pour faire revivre les symboles, il ne semble pas suffisant de connaître le contexte
socioculturel dans lequel ils sont nés. Ni, peut-être, de les considérer comme des images
universelles de l'inconscient collectif, classables comme des modèles de base du
comportement humain. Chacune des considérations qui précèdent contribue à la
connaissance des différentes facettes qui concourent à l'homme lorsqu'il crée des symboles,
mais il leur manque quelque chose qui, d'ailleurs, est l'élément le plus capital. Le symbole du
sacré ne peut être compris que dans la mesure où il est vécu.

Mais comment l'homme du 21e siècle peut-il expérimenter le sacré ? Nous avons déjà
signalé qu'il n'est possible de sortir de l'histoire qu'« avec » l'histoire. Les contenus ne peuvent
pas être différents, car ils sont universels par définition, b la forme doit être strictement
nouvelle.

A cet égard, il nous paraît important que depuis deux siècles, l'expérience du sacré s'est
réfugiée dans les pratiques artistiques et que le génie créateur s'est érigé en bastion pour
assurer une véritable praxis spirituelle. Juste en grattant la surface des hypothèses du
romantisme, de l'impressionnisme, de l'abstraction du symbolisme, du surréalisme ou de tout
autre mouvement ou tendance auquel on peut penser, on peut voir qu'une expérience
sensible est réanimée dans l'acte créatif et le plaisir esthétique qui l'accompagne, ouvrant
des voies pour accéder au contenu sacré des images. Lorsqu'une œuvre d'art « travaille »,
c'est-à-dire remplit sa fonction, elle éveille en l'homme le secret le plus intérieur.

Contenu du E-Book "ARSGRAVIS Project" : "Art et Symbole"


Prenant comme point de départ les gravures d'un bref et précieux traité d'alchimie intitulé
: « AZOTH, les moyens de faire l'or occulte des philosophes » (1659), une série de discours
visuels, autant que les images du livre, ont été créés afin de développer le contenu
symbolique de chaque image. La paternité de ce traité est attribuée à un moine bénédictin
nommé Basile Valentin, qui avait « vécu » dans la seconde moitié du XIVe siècle ; néanmoins
qui qu'il ait été, ce qui est certain, c'est qu'il a osé publier quelque chose qui avait été, jusque-
là, secret : la voie et la matière nécessaires pour faire la Pierre Philosophale, ou "l'or occulte
des Philosophes". Ainsi, dans les petits "symboles", comme sont nommés les gravures des
"Azoth", démontrent, sans profaner, les formules et opérations secrètes de l'Art de
transformer le plomb en or et la mort en vie.
TRADUCTION 4

L'e-Book est divisé en deux parties : la première, théorique, explique la relation entre l'art
et le symbole en plus des références historiques aux œuvres de Basile Valentin et le rôle que
les images ont joué dans les tracts alchimiques. Dans la seconde, six visuels des discours
basés sur les figures des "Azoth" tentent de suggérer et d'éveiller le symbolisme contenu
dans les gravures de Valentin à travers les œuvres d'art de différentes cultures et époques
historiques.

Un pdf avec le texte original de " AZOTH, ou les moyens de faire l'or occulte des
philosophes " est inclus.

Des textes. Sources théoriques :


A partir de deux ensembles symboliques, qui pourront être étendus et amplifiés à
d'autres champs signifiants significatifs, un effort a été fait pour créer une base de
références théoriques par rapport aux symboles traditionnels.

Lors du choix des fragments, nous avons cherché des moyens de fournir une base
hermétique et symbolique sans oublier les textes de la tradition occidentale ainsi qu'une
sélection d'autres traditions, dont beaucoup procèdent d'une somme de la sagesse
universelle élaborée par W. Perry (Un trésor de sagesse traditionnelle). Car il n'y a pas moyen
de comprendre les symboles sans se plonger dans les sources originales de la traditio
comme le note Carlos del Tilo dans la présentation de cette section.

Images. Figures symboliques :


En utilisant comme point de départ les grands thèmes symboliques traditionnels,
plusieurs discours visuels ont été générés cherchant à contempler les images en relation, afin
que cette relation puisse nous amener à découvrir la signification de chaque symbole à partir
d'un mode inductif, plus que discursif. . Il s'agit bien d'une nouvelle manière de « lire » les
œuvres d'art, au-delà de l'esthétique.

A propos de l'oeuvre de Louis Cattiaux.


L'œuvre de cet artiste français du XXe siècle nous servira d'exemple de l'union entre l'art
et le symbole, car au-delà d'être un peintre à fort contenu spirituel, Louis Cattiaux fut l'auteur
de « Le Message Redécouvert », un magnifique livre, où à travers de courts aphorismes, les
fondements hermétiques de la tradition occidentale sont montrés. Il a également écrit une
étude théorique sur l'art intitulée "Physique et métaphysique de la peinture".

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