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De son coté, Ibn Arabi nous enseigne un autre aspect du mal dans son oeuvre « Le livre des Chatons

des sagesses », au chapitre sur Moïse (Mûsâ). Il y est question du massacre des enfants mâles des
israélites, tués sur l’ordre du pharaon. Le cheykh nous explique que ce massacre, antérieur à la
naissance de Moïse, avait pour but que « la vie de chacune de ces victimes lui revienne et le
renforce ». Ainsi, le pharaon qui angoissait car ses devins lui avaient annoncé qu’un enfant naîtrait
chez les fils d’Israël, et qu’il causerait sa perte, contribua par cette terrible réaction, sans le savoir, à
l’actualisation du décret divin, puisque l’ « esprit vital » de chacune des victimes fut joint par là à
celui de Moïse, ce qui conféra à ce dernier la force nécessaire pour résister au maître de l’Egypte et
finir par le vaincre. Gillis qui commente de la sorte, poursuit en soulignant qu’à ce massacre répond
comme en écho le massacre des Innocents ordonné par Hérode au moment de la naissance du
Christ...

Gurdjieff et la guerre :

Il semble que dans des temps très anciens, bien avant l’existence du continent et de la civilisation
d’Atlantide, il y eut une collision entre une comète et la planète Terre, à l’origine de la Lune (et un
autre fragment, non-détecté) qui prit une orbite de satellite. Cette collision, affirme Belzébuth, était
due à une “erreur de calcul” de la part d’ingénieurs planétaires archangéliques surveillant les orbites
des corps cosmiques qui s’entrecroisent. Cela provoqua une crise, car en accord avec les lois
cosmiques basiques de maintien réciproque, certaines sortes de rayonnement et d’énergies
vibratoires devaient être produites sur Terre, afin de maintenir la Lune sur une orbite régulière
autour de la Terre. Ces types d’énergies pouvaient être produites par la vie, y compris la vie
humaine, que ce soit consciemment et qualitativement (comme cela se faisait dans certains temples
d’Atlantide) ou inconsciemment et quantitativement, avec la mort massive de populations humaines
et animale (comme cela se produit dans diverses catastrophes à l’échelle planétaire, inondations,
tremblements de terre, épidémies et guerres). Cette vision était à l’origine d’une expression
originale et provocatrice de Gurdjieff dans divers entretiens et écrits, selon laquelle les hommes
ordinaires, en l’absence de conscience développée, sont des machines de transformation des
substances qui fournissent la “nourriture pour la Lune”.

" Il y a, dans la vie de l’humanité, des périodes qui coïncident généralement avec le commencement
du déclin des civilisations, où les masses perdent irrémédiablement la raison, et se mettent à détruire
tout ce que des siècles et des millénaires de culture avaient créé. De telles périodes démentielles,
concordant souvent avec des cataclysmes géologiques, des perturbations climatiques, et autres
phénomènes de caractère planétaire, libèrent une très grande quantité de cette matière de la
connaissance. Ce qui nécessite un travail de récupération, faute de quoi elle serait perdue. Ainsi, le
travail de recueillir la matière éparse de la connaissance coïncide fréquemment avec le déclin et la
ruine des civilisations " (extrait de Fragments d’un enseignement inconnu)

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