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UE7 Pédagogie universitaire Jutand

Sciences humaines et sociales (Université Bordeaux-Montaigne)

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Pédagogie
universitaire –
MA JUTAND –
UE7

En France c’est très récent,

on en parle depuis une
petite dizaine d’année. Création de nouveaux métiers, ingénieurs pédagogique ou de
formation (numérique peu présent) entre autre. Conseillé pédagogique aussi (numérique très
présent).

De quoi parle-t-on quand on parle de pédagogie universitaire ?

 La réussite étudiante
 Différence dans les enseignements : passage du lycée (secondaire) à la fac (le
supérieur, le nombre, rapport aux professeurs est différents, moins accessibles
 Le rythme : l’organisation et la structure différente, massification
 Moins dans le côté didactique de la discipline
 Côté de l’enseignement : comment il est préparé à répondre aux différentes choses,
différentes postures
 Le mode d’évaluation
 Façon de travailler : autonomie
 Le numérique, la présence d’ordinateurs et téléphones : les réseaux sociaux
 Comment l’enseignant va savoir faire le parallèle avec internet. L’enseignant n’est
plus le seul tenant du savoir. Il va devoir s’adapter, adapter sa pédagogie

Il y a eu bcp de recherches autour de la pédagogie universitaire, rapport au travail, à l’étude,

par rapport à la vie de l’étudiant, population hétérogène dans l’organisation.
Recherches autour de la motivation, portées par les psychologues
Par les neurosciences : « apprendre à apprendre »
Les questions de santé sur l’organisation du travail.
Après les questions de l’étudiant il y a celles de l’enseignant.

Comment on passe d’enseignant à enseignants chercheurs ?

Après avoir obtenu la thèse on fait quoi du diplôme ? On monte un dossier avec toutes nos
recherches au CNU (comité nationale des universités), il en existe 1 par discipline. Le dossier
est vu par 2 personnes, puis ils se concertent tous pour savoir si oui ou non. Une fois qualifié
on a 4 ans pour trouver un poste de maître de conférences, on refait un dossier pour postuler.
Donc on devient enseignant sans jamais avoir de formation à la pédagogie.

Ce système cela fait 5 ans qu’on se pose la question de savoir comment changer. Pour avoir
une formation du terrain.

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Y’a la pédagogie, formation outils numérique, plateforme pédagogie, outils collaboratifs pour
que les étudiants travaillent ensemble etc

• Histoire 30 à 40 ans : Canada/Suisse/Belgique

Commencé au Canada, l’enseignement à distance est devenu une obligation du au temps au
pays. Plus facile de bosser à distance plutôt que de se déplacer. Un des premiers domaines en

• Initié par les domaines scientifiques professionnalisant

Médecine : des revenues pédagogie médicale
France : la médecine. Pédagogie médicale. Beaucoup de chose à apprendre sur le terrain, dans
les simulations. Les première revues pédagogies dans le médicale.
En avançant cela a été la biologie.
Le moins de réflexions : le côté sciences humaines et sociales.

 1998 : congrès mondial de l’enseignement supérieur UNESCO

« L’universalisation de l’accès à l’enseignement supérieur »
20 ans alors que les disciplines qu’on études sont bcp plus vieilles

 1999 : début du processus de Bologne

Ce processus : la mise en commun des pays de la structure de leur diplôme organisé de la
même façon, en semestre, en crédits ECPS, afin de pouvoir construire un territoire large pour
permettre des mobilités, partenariats et échanges étudiants. Système LMD (licence master
doctorat). Pour faciliter.
Lisbonne en 2000, Berlin, … régulièrement il y a des rencontre, logiquement Paris 2018 ou
2019. Our faciliter aussi la recherche et cohabitation de recherche avec aide financière de
l’Europe.
On reçoit un supplément au diplôme avec écrit les compétences qu’on a développées.
Nécessité de rendre visible les diplômes, chaque équipé pédagogique a dû dire ce qu’est
capable de faire son étudiant à la fin de son année.
Bouleversement de la façon de penser des enseignants.
L’université n’a pas de valeur première de former à des métiers. On vient pour la transmission
des savoirs.
On passe à un paradigme de l’enseignement à un paradigme de l’apprentissage.
« Quelqu’un veut nous apprendre à enseigner alors qu’on est enseignant »
Ce n’est pas parce qu’il y a des recherches dans une disciplines qu’il y a amélioration de
celle-ci, on reste dernier en maths sur les résultats PISA.
Bordeaux 1 2 et 4 ont fusionné car : travaux pluridisciplinaires, faciliter les échanges de
matériaux, de formations, pour être plus visible nationale, pour être lourd au niveau
internationale, s’améliorer au classement de Shanghai, faire monter le nombre (on ne parle
pas de pourcentage) de prix Nobel.
Bordeaux 3 : décision politique et par peur de disparaitre car c’est une plus petite fac.
Création de la mission d’appui de la pédagogie et de l’innovation.

 Développement de centres de ressources pédagogiques/SUP

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Les SUP : services administratifs, place dans l’organisation de l’université.

Dès qu’on a une structure avec un nom c’est qu’on donne de l’importance à la chose

 Emergence d’associations internationales et nationales pour améliorer la qualité des

enseignements universitaires – AIPU
Développement local mais aussi travail international.
La prof est trésorière de l’association, elle réunit des profs, des directeurs, des recherches, …
RIPES : revu qu’on trouve sur le site de l’AIPU

 2000 – congrès international francophone « apprendre et enseigner dans

l’enseignement supérieur »

 Colloque biennaux – QPES – questions de pédagogie de l’enseignement supérieur

Schéma : figure 1 : le champ de la pédagogie universitaire : un système aux interactions

multiples

• Politique nationale : loi du 22 juillet 2013 prévoit la définition de la StraNES –

comité + rapport remis en 2015.

En France, quand on est enseignant chercheur on est autonome et on n’a donc jamais
d’évaluation. On est autonome de ce qu’on fait en cours, et personne ne demande des états de
situations. Alors que dans les pays anglophones, chaque enseignant a un entretien
d’évaluation annuel.
Cela change depuis peu, les 5-10 dernières années. En 2013, ils mettent dans la loi la façon de
penser l’enseignement supérieur.

Objectifs :

 Définir ce que la nation attend, à moyen et long terme, de son enseignement supérieur

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 Définir les objectifs nationaux engageant l’avenir à l’horizon des 10 prochaines années
et présenter les moyens de les atteindre
 Définir les grandes orientations et évolutions à prévoir pour atteindre ces objectifs
 Eclairer l’action publique dans une période où il est plus que jamais nécessaire
d’articuler des choix stratégiques et des priorités et de veiller à leur mise en œuvre.

 DGESIP – direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion

professionnelle
Mission : élaborer et mettre en œuvre la politique relative à l’ensemble des formations
supérieures, initiales et tout au long de la vie, relevant du ministre chargé de l’enseignement
supérieur.
Conseiller stratégique pour la pédagogie ; Philippe LALLE

MOOC (massive open online course) ou formation en ligne ouverte à tous (FLOT), aussi
appelée cours en ligne ouvert et massif (CLOM), est un type de formation à distance capable
d’accueillir un grand nombre de participants. De plus en plus, les gens le mettent sur le CV
car cela permet de montrer notre ouverture, et il devient de plus en plus reconnu.

 JIPES (Journées nationales d’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur)

Financement débloqué pour faire un prix appelé le PEPS ou Passion enseignement
et pédagogie dans le supérieur.
Cela permet de motiver et d’engager les enseignants.

Un enseignant chercheur, quand il est recruté, on ne lui demande pas de prouver qu’il est
capable de faire un enseignement. La grande nouveauté, c’est que le décret sui défini les
missions d’un enseignement chercheur a été revu le 9 mai 2017, un article a été rajouté qui dit
que les maîtres de conférences qui sont nommés en qualité de stagiaire pour une durée d’un
an par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur. Ils bénéficient, au cours de cette
période de stage, d’une formation visant l’approfondissement des compétences pédagogiques
nécessaires à l’exercice du métier, dans des conditions fixées par arrêté du ministre chargé de
l’enseignement supérieur.

 Politique de l’université
 Porté par la commission de la formation et de la vie universitaire et le vice-
président
° Impulse des idées
° Soutien des projets
Reconnaissance/valorisation des acteurs
Accompagnement

Structures de l’université :
 MAPI – Université de Bordeaux
 CIPE – Aix Marseille université

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 Icap – Université Claude Bernard Lyon

C’est un endroit ou l’enseignant, qui s’interroge sur sa pédagogie peut aller vers ces services
là pour qu’on l’accompagne à monter son projet. Ce sont des services soutient à l’enseignant
dans sa partie enseignement.

4 familles d’activités professionnelles :

 Information scientifique et technique, documentation et collections patrimoniales
 Médiation scientifique, culture et communication
 Edition et graphisme
 Productions audiovisuelles, productions pédagogiques et web

Les actions des SUP :

 Accompagner les enseignants dans leur transformation pédagogiques
 Proposer des ateliers pour présenter les stratégies pédagogiques, les outils de
techno-pédagogie (boitiers de vote, plateforme pédagogique…)
 Développer des communautés de pratiques
 Développer la culture du transfert de connaissance : veille
 Mettre en synergie les projets pédagogiques et la politique de l’établissement
 Accompagner l’élaboration de formation, de ressources pédagogiques
 Accompagner la mise en valeur des ressources
 Accompagner la reconnaissance

 Eclairer les politiques sur les questions de pédagogie

 Données probantes (veille scientifique)
 Expérimentations, et retours d’expériences (approche ascendante- Bottom up)
 Accompagnement à l’évaluation – aide à la détermination d’indicateurs
d’évaluation…

 Travailler en lien avec les autres services pour faciliter le développement de nouvelles
pédagogies
 Logistique
 Service de pilotage
 Service informatique
 Service de documentation

MAIS aussi être en lien avec des structures de recherche pour développer des projets de
recherche tout particulièrement sur des expérimentations ou innovation.

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Qu’est ce que la pédagogie universitaire ?

Pédagogie = mener l’enfant vers… accompagner les enfants.

La pédagogie universitaire ne concerne pas les enfants, le terme pédagogie s’est étendu et
évolue. La péda universitaire est un champ nouveau qui a émergé dans les années 70. C’est un
champ d’étude. C’est un champ qui va recouvrir plusieurs domaines et à l’intérieur duquel on
va étudier plusieurs choses comme les pratiques enseignantes, les manières dont les étudiants
travail… et à l’intérieur desquels vont émerger des questions et vont se définir des objets
d’étude.

L’objectif du cours est de nous faire glisser d’un volet sur le champ à un volet sur l’objet, du
contexte au public. On va parler d’un des objets de la pédagogie universitaire, à savoir les
étudiants, et plus précisément la question de la réussite des étudiants à l’université.
Pourquoi se soucie t’on de la réussite des étudiants ?
Les acteurs de la pédagogie universitaire se soucie de la réussite des étudiants afin de pouvoir,
si les étudiants échouent, changer de pédagogie.

Pourquoi êtes-vous ici ?

Il y a une forme de naturalisation du fait de faire des études, ça devient commun. Un des
phénomènes explicatifs de cette présence massive des étudiants à l’université est l’accès à la
fac. La fac est accessible. On a cette possibilité, ce droit. Cela n’a pas toujours été le cas.
Aujourd’hui c’est naturel d’avoir le bac et de se diriger sur les bancs de la FAC. Quand
l’université a été créer ce n’était pas le cas. La première université a été ouverte en Italie au
13ème siècle, et des jeunes de Bologne sont mécontent des enseignements qu’ils reçoivent au
sein des monastères et des cathédrales et décident de choisir eux-mêmes leur maître et de les
payer. Sans le savoir ils viennent de créer la toute première université, celle qui va servir de
modèle à paris, à Lisbonne, à Prague. En quelques années, une grande majeure partie de
l’Europe va voir apparaître une communauté d’étudiants et de maître qui s’associent afin
d’assurer l’enseignement er l’apprentissage des arts libéraux, mais aussi la médecine et le
droit. Cette diffusion des savoirs à l’époque répond à des besoins de la société et à un besoin
croissant des villes en juristes, en médecin, en avocats… Dès sa naissance, l’université à déjà
une fonction sociale et présente une double vocation : l’acquisition et la diffusion de
connaissances mais aussi la formation des cadres de la société. A l’époque les facs sont donc
réservées à une élite, alors qu’aujourd’hui l’accès à l’université s’est ouvert. Cela nous renvoi
à la massification et à la démocratisation.
Ces deux phénomènes s’accompagnent d’une hétérogénéisation du public (à voir avec le jeu
qu’on a fait ou on devait s’asseoir en fonction des déclarations proposées). Les étudiants en
fac sont donc non seulement de plus en plus nombreux, mais aussi de plus en plus variés,
provenant d’horizons multiples.

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La pédagogie universitaire est très récente, elle n’a donc pas une longue histoire et DE
KETELE distingue 4 mouvements de fond important dans lesquels s’inscrit l’émergence de la
péda universitaire :

• Mouvement de profonde massification. Dans les années 60, toutes les générations
issues du babyboom vont avoir accès à l’université. Cette massification précède mai
68 et en ait d’ailleurs un des ingrédients. La Fac, peu adapté à la massification à mené
à des conditions de travail mauvaise (Fac bondé). Les effectifs croissent énormément
(de 200 000 à 300 00 étudiants en 10 ans). Aujourd’hui, nous sommes à 2,5 millions
en France.

• Mouvement de démocratisation et de différenciation. La corrélation entre le parcours

scolaire et l’origine sociale est plus faible, les études ne sont plus réservées à une élite.
Cela entraîne une grande hétérogénéité des publics.

• Le développement et l’accélération des TIC qui permet d’accéder sur la toile, avec un
clic, à une véritable capitalisation des savoirs.

• La révolution internet, qui mène à une révolution en termes d’accès, en termes de

ressources… On peut penser que ce mouvement ne sera pas sans effet sur les pratiques
des étudiants.

Ces mouvements vont influencer les préoccupations de l’université actuelle. Entre les
premières université médiévales et l’université comme nous la pensons maintenant, plusieurs
siècles de transformation se sont passés et ont menés à une forme particulière de savoirs et de
connaissances.

En quoi l’université se distingue des autres instances de transmission de savoirs et de

connaissances ?
• Effectifs plus élevés que dans des écoles ou lycées,
• On est à la fac par choix alors qu’à l’école on est obligé d’y aller,
• A la fac il n’y a pas de programmes.

En termes de production des enseignements mais aussi de validation des notes. Un

enseignement chercheur, comme son nom l’indique a une double mission : enseignement et
recherche en participant à l’élaboration par sa recherche et en assurant la transmission par ses
enseignements des connaissances. Non seulement il diffuse les savoirs, mais en plus de ça il
les produits. La FAC auto légitime la production de son savoir.

 Il n’y a pas de formation des profs de fac. Il n’y a pas de prof des profs. Cette
question de la formation soulève la question du statut de la péda universitaire.
 L’enseignant est à la fois le producteur et le diffuseur des savoirs et des
connaissances.

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On pourrait dire que l’université opère sa propre transposition didactique. L’enseignant donc,
sur la base de ses travaux, défini le contenu de ses enseignements, le transmet aux étudiants et
défini son sujet d’exam et corrige et met une note. Cette représente le degré selon lequel
l’étudiant aura répondu à ses attentes.
De plus en plus d’étudiant accède à ces études supérieures, et du même coup, de plus en plus
d’étudiants échoue. Ce qu’il faut savoir c’est que 40% des nouveaux inscrits d’une licence
vont accéder à la deuxième année. 30% arrêtent et 30% restent en première année. En France,
36% des étudiants qui entament une licence vont l’obtenir en 3 ans comme prévu.

Quel est selon vous le premier facteur de réussite à l’université ?

Article de Christophe MICHAUT.
Quand on parle des taux de réussite à la fac dans le temps, on se rend compte qu’ils ont
beaucoup stagné. A la fin des années 40, déjà 33% des inscrits en licence obtenaient la
licence. Pourtant, en 2007 on souhaitait réduire le taux d’échec.
Que veut dire réussir à l’université ?
Ce qui est intéressant c’est que c’est difficile de définir ce qu’est la réussite. Quand on
s’intéresse aux discours qui sont tenus au sein de la noosphère qu’est la pédagogie
universitaire, on se rend compte que la réussite des étudiants à l’université est de loin la
fonction la plus fréquemment invoquée au lieu même de la péda universitaire et de
l’innovation. Sauf que se pose la question de la définition de cette réussite, est ce que c’est
obtenir un diplôme ? Un enrichissement culturel ? Un enrichissement rhétorique ? Ou est ce
que cette réussite universitaire se mesure à l’aune l’insertion professionnelle ?
Les chiffres, les gouvernements s’inquiètent du taux d’échec, mais un échec est-il toujours
négatif ? Un échec ne peut il pas cacher de la réussite ? Les chiffres ne peuvent pas rendre
compte de cela, ça nécessiterai des entretiens.

Pour résumer, la pédagogie universitaire est un champ foisonnant, militant à l’intérieur duquel
émerge la question de la réussite des étudiants à l’université. Cette préoccupation apparaît
dans un contexte de démocratisation de l’accès et de massification du public. Un public
toujours plus diversifié, avec ses spécificités, avec ses étudiants salariés. Une des réponses
que l’on apporte souvent à la question de la pédagogie universitaire est le numérique. Il
semble intervenir comme un outil, voir un réel acteur, une réponse à cette volonté d’améliorer
la qualité des enseignements, l’offre de formations et les conditions de travail des étudiants.
Faire des cours en amphi est une contrainte spatiale et temporelle, et l’usage des technologies
numérique à l’université est souvent appréhendé comme une alternative à ce présentiel
contraignant. Contraignant car uniforme pour l’ensemble de la promotion. Ce numérique ne
va pas être sans effets sur nos pratiques, et notamment sur les pratiques des étudiants (groupe
Facebook pour les cours avec échange de prises de note par exemple). Cette question du
numérique dans l’enseignement soulève des questions en matière de ce que ça implique et de
ce que ça change.

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Débat actuel sur la loi ORE .Voir ce que c'est.

Loi orientation réussite étudiante :

Prof principaux ( 2 en terminal maintenant) vont donner leur avis sur les choix de filière
choisit par l'élève.

- les filières qui n'étaient pas sélectives ne deviennent pas + Sélectives, mais celles qui
n'étaient pas sélectives jusque là( tirage au sort) vont devoir ordonner les dossiers de tous
les étudiants qui postulent. Les sélections par tirage au sort: choix fait par l'université même,
pour lutter contre les inégalités( ne pas sélectionner sur critères).

- point important dans cette loi: le côté professionnel est très demandé. LA place de
l'insertion professionnelle devient un angle d'attaque: il faut construire l'offre de formation
aux services de débouchés professionnelles. Mais trop collé à un métier précis, il n'est pas
adaptable à d'autres métiers donc si le métier ne recrute plu on se retrouve directement au
chomage après sa formation.

- article 2 de cette loi très remarquable: meilleurs élèves/ mauvais.

On veut faire de l'orientation active mais de l'autre côté, parcourssup met en place des
algorithmes.

L'université ne se pose pas le problème de ce qu'est sa valeur aujourdhui.

3 conceptions de l'université:

- université libérale : L'objectif de l'université c'était de former un citoyen(c'est différent de

former un professionnel)

- université de recherche : C'est le lieu de création de savoirs et de diffusion de savoirs.

- université de service: c'est voir l'université comme étant un espace qui doit former le
professionnel, au service des besoins pro du terrain. L'indicateur savoir si ca marche ou pas
sera l'indicateur d'insertion pro. Au départ, l'université n'était pas dans cet angle là.

En observant ces 3 conceptions, si je me met dans un angle ou un autre je ne percois pas mon
role d'enseignant de la meme facon et je ne concois pas mes cours de la meme facon. Libérale
, dans le sujet d'examen par exemple je demande à l'étudiant de se postionner vraiment en tant
que citoyen avec une opinion construire. La recherche: construire une dissertation en
s'appuyant sur une série d'auteurs; et le troisième je demande une posture professionnelle.

Le tournant auj , c'est d'être sur l'université de service ... Or les professeurs de l'université ne
regatdent pas si après les études les étudiants trouvent un boulot dans cette filière, ils donnent
des savoirs , ils veulent cultiver les jeunes. Aller en direction d'un métier précis, y'aura moins
d'espace pour un enseignement ouvert et varié..

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Par rapport à ces 3 visions, on revient sur ce qu'est un enseignant chercheur. Pour cela on peut
s'appuyer sur Ernest Boyer. Il a été une personne motrice pour mettre la place de
l'enseignement chez un enseignant chercheur.

4 dimensions d'un enseignant chercheur:

- transmission de la connaissance: tout l'espace autour de l'enseignement

- la découverte des connaissances: c'est la partie recherches et production de savoirs

- l'intégration des connaissances: son savoir qu'il créé il doit le diffuser dans le cadre de la
communauté de chercheurs (environnement de pairs).

- transfert de la connaissance : Retour vers la société: enseigner mais aussi etre sollicité pour
faire se transfère de connaissances.(diverses façon de transférer).

Photo tel schéma

Ca demande à l'enseignant chercheur d'avoir des compétences très différentes les unes des
autres.

Boyer s'est concentré sur la partie enseignement de l'enseignant chercheur et comment

développer cette partie enseignement alors que ce qui est valorisé c'est la recherche.

Schön est une personne ayant travaillé sur l'analyse réflexive sur les professionnels. Ce quon
appelle "teaching scholar" c'est comment je dois animer une classe? Comment je dosi
organiser mon cours?? c'est la pratique professionnel centrée sur lui et sa démarche. Bcp de
choses proposées auj à l'enseignant sont centrées sur le comment.

Toute la culture a changé: on est rentrée de plus en plus non pas sur l'enseignement mais sur
l'apprentissage: au lieu de centrer sur l'enseignant, on se pose la question de comment les
élèves apprennent; comment je favorise l'apprentissage. Et c'est là qu'on a vu apparaitre la
question sur les motivations, engagements étudiants dans les politiques universitaires. Cela
a conduit au SoTL.

Schema photo tel.

-Le premier niveau: "good teaching": l'enseignant se pose des questions sur son propre
enseignement.il a une attitude réflexive par rapport à son enseignement en sortant de cours.

-LE niveau 2 activité d'investigation sur les pratiques: on voit ce que les autres font, ce qui est
publié en terme de recherche et comment je peux nourrir ma propre pratique de l'existant qui
est un peu théorique. Approche qui entre l'enseignement dans quelque chose qui se nourrit par
du savoir aussi.

On part de la pratique, on évolue pour avoir une pratique réflexive , puis je deviens un
praticien chercheur ( je croise ma pratique avec ce qui existe: démarche de recherche) Et pour
finir certains vont devenir chercheur sur leurs pratiques et plsu généralement sur les pratiques
enseignantes.

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Exemple sujet examen :

-Pour vous, la pédagogie universitaire c'est quoi?

IDEES: C'est un champ : un tout où y'a des acteurs, des systèmes où la politique joue et où
différents angles seront perçus. Les politiques misent autour ont qu'on objectif de favoriser la
réussite des étudiants. Mais la péda univ n'a pas forcément un but dans son champ meme.La
réussite des étudiants est aussi un objet de recherche. LA réussite étudiante peut etre très
variée en fonction des définitions... La pédagogie universitaire a comme sens de travailler sur
le triangle: enseignants, apprenants et le savoir.C'est l'angle d'attaque de la péda univ.

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