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Le pictogramme en marge d’un niveau de titre indique que les notions abordées sont déjà tombées aux ECN
informatisées.
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Titre
Épidémiologie - Généralités - Physiopathologie
Clinique
Examens complémentaires
Diagnostics différentiels
À connaître par coeur
" L'astuce du PU "
Facteurs de risque - Données importantes
Particularités - Pièges
2
SOINS PSYCHIATRIQUES SANS CONSENTEMENT - Item 11
Loi du 5 juillet 2011, modifiée par la loi du 27 septembre 2013 - Recommandations Mars 2018
80 000 personnes sont soignées sans consentement chaque année en France. 2018
Entre
Dans les Changement
Type Admission du patient Entre 48h et 72h Avis psychiatrique J6-J8 saisine et / mois > 1 an Fin de mesure
24h de situation
J12 inclus
Admission libre 65% : L3212-1 du CSP - Pas d͛obligation légale à réaliser un examen somatique pour les patients en soins libres. Traçabilité dans le dossier de soins
DÉCISION DU DIRECTEUR DE L͛ÉTABLISSEMENT. Certificat des 72h 1) Décision médicale
Certificat n°1 d͛un médecin EXTÉRIEUR < 15 jours Par un médecin thèsé PSYCHIATRE - Certificat médical
(pas nécessairement psychiatre) de l͛établissement qui peut être le -Signé par le directeur et le
Certificat n°2 d͛un médecin qui peut être de même que celui des 24h patient
l͛établissement (pas nécessairement psychiatre) Au total : 2 examens psychiatriques -Photocopie au patient
Admission à la Certificat signé par le directeur et photocopie au + 1 examen somatique
demande d͛un patient 2) Levée à la demande de la
tiers - Rédaction par le tiers de consentement aux Selon la conclusion du certificat : Avis médical d͛un psychiatre commission départementale des
ASPDT soins sous contrainte - Hospitalisation complète (porte sur « +/- nécessité de poursuivre soins psychiatriques (CDSP)
L3212-1-II-1 - Photocopie carte d͛identité du tiers (jointe au 30J) l͛hospitalisation »
dossier) - Programme de soins 3) Levée par un tiers
- Photocopie des 2 certificats au patient - Levée de mesure Avis médical de « non -Formulaire de sortie requise
- Mentionner le refus de consentement du auditionnabilité » ou -Signé par le directeur et le
patient. Signé par le directeur et le remettre « auditionnabilité » lors du patient
ON NE MENTIONNE PAS L͛IDENTITÉ DU TIERS DANS au patient passage devant le juge des -Photocopie au patient
LE CERTIFICAT MÉDICAL, NI LE DIAGNOSTIC. Photocopie du certificat des 72h libertés par un psychiatre ne
Admission à la DÉCISION DU DIRECTEUR DE L͛ÉTABLISSEMENT Certificat des 72h participant pas à la prise en NB : le médecin peut faire un
demande d͛un 1 seul certificat d͛un médecin qui peut être de Par un médecin thèsé PSYCHIATRE charge certificat de refus de levée par un
tiers en urgence l͛établissement de l͛établissement tiers (avec signature du directeur)
Certificat de situation
ASPDTU Certificat signé par le directeur et photocopie au Différent de l͛initial ET du 24h Le directeur SAISIT le Æ Transformation en ASPPI
L3212-3 du CSP Souvent pour patient déjà hospitalisé. Selon la conclusion du certificat : SPDRE
Fugue - Réintégration de fugue - Décès du patient
(Absence de tiers Certificat signé par le directeur et photocopie au - Levée de mesure NB : Directeur peut faire appel du
jugement du juge des libertés au
Ordonnance porte sur 180 jours
compliant) - Photocopie du certificat au patient Signé par le directeur et le remettre Ministère Public
pour toute hospitalisation continue > 1 an
3
CAS PARTICULIER DES PERSONNES RECONNUES PÉNALEMENT IRRESPONSABLES POUR DES FAITS D͛UNE PARTICULIÈRE GRAVITÉ (art L122-1 du Code pénal)
La levée de la mesure requiert l͛avis d͛un collège de soignants tel que précédemment défini ET l͛avis concordant de 2 psychiatres experts
PROGRAMME DE SOINS
Poursuite d͛une mesure de contrainte en ambulatoire.
- Formes de soins possibles : ^ŽŝŶƐĂŵďƵůĂƚŽŝƌĞƐ͕ăĚŽŵŝĐŝůĞ͕,͕ƐĠũŽƵƌăƚĞŵƉƐƉĂƌƚŝĞů͙
- Information & avis du patient : Informé du projet et faire valoir ses observations Æ Traçabilité de cet entretien (formulaire à faire signer au patient)
- Etabli ou modifié par PSYCHIATRE de l͛établissement d͛accueil « L͛ASTUCE du PU »
x Pour soins à la demande d͛un tiers ou en péril imminent : Décision à faire signer par le directeur - Photocopie au patient et signé - Photocopie du certificat initial - Photocopie du programme
de soins ATTENTION : NE PAS CITER LE NOM D͛UNE
x Pour les soins à la demande d͛un représentant de l͛état : Faxé à la préfecture - Arrêté par le représentant de l͛état et donné au patient PATHOLOGIE OU DE NOM DE MÉDICAMENT
- Contenu du programme : Type de soins - Périodicité - Lieux de réalisation DANS UN PROGRAMME DE SOIN
- Nécessité de ré-hospitaliser : Psychiatre participant à la prise en charge - Certificat médical circonstancié au directeur : Si absence d͛examen médical, le notifier dans le dossier.
- Fin du programme de soin : Idem que hospitalisation complète
« L͛ASTUCE du PU »
Droits préservés (y compris pour les SPDRE)
MODE D͛HOSPITALISATION NOMBRE DE CERTIFICATS PENDANT LES 3 NOMBRE DE MÉDECINS INTERVENANTS
- Prendre conseil d͛un médecin ou d͛un avocat de son choix
PREMIERS JOURS
- Emettre ou recevoir des courriers (sauf avis médical contraire JUSTIFIÉ, mais en informer le patient)
- Consulter le règlement intérieur de l͛établissement et de recevoir des explications qui s͛y rapportent ASPDT 4 3 dont 1 médecin de l͛extérieur
- EXERCER SON DROIT DE VOTE, si pas en état physique/psychique de le faire : Procuration possible ASPDTU 3 3
- Livrer aux activités religieuses ou philosophiques de son choix ASPPI 3 3 dont 1 médecin de l͛extérieur
SPDRE 3 3 dont 1 médecin de l͛extérieur
- Hospitalisation pour mineur Æ Décision des titulaires de l͛autorité parentale, si désaccord entre les titulaires de la décision - HOSPITALISATION PAR ORDONNANCE DE PLACEMENT PROVISOIRE x 15J : Article 375 Code civil Æ
parentale : Juge aux affaires familiales (JAF) Placement d͛un mineur non émancipé auprès d͛une personne ou dans une structure lorsque la santé,
- Les mineurs peuvent faire l͛objet de mesure par SPDRE mais pas de SPDT. sécurité ou moralité du mineur sont en danger
4
Pour comprendre - SOINS MÉDICAUX SANS CONSENTEMENT
Patient hospitalisé en psychiatrie ou autre spécialité médicale
5
15 à 50% des femmes rapportent
SEXUALITÉ NORMALE ET SES TROUBLES - Item 56 des difficultés sexuelles temporaires
au cours de la vie
Sexualité féminine épanouie, il faut : Physiopathologie du rapport sexuel : Eupareunie
- Intégrité anatomique avec équilibre neuro-hormonal
1. Période d͛excitation avec lubrification et exacerbation du désir
- Intégrité vulvo-vestibulaire, sensibilité clitoridienne normale
2. Plaisir sexuel avec montée progressive ou rapide vers une phase de plateau
- Vie de couple épanouie
3. Orgasme unique ou multiple chez la femme
- Conditions socio-économiques favorables
4. Phase de résolution avec sensation de bonheur et de plénitude
- Libido intacte & reconnaissance du plaisir et de l͛orgasme
Causes des difficultés sexuelles
- ATCD de traumatisme psychique (abus, viols, harcèlement) - Tabous éducatifs, image de la sexualité parentale négative - Carence affective, Absence d͛empreinte/tendresse
- Traumatisme physique : malformation, maladies infectieuses, chirurgie - Identification maternelle - 1ère expérience sexuelle négative, adolescente « non prête »
génitale, séquelles d͛accouchement - Infections génitales : vulvite mycosique ou herpès - Endométriose
- Image de soi négative : obésité, dépression - Sténose post-chirurgicale - Lichen scléro-atrophique vulvaire ou érosif vaginal
Principaux troubles de la sexualité
Femme Homme
= Spasme infranchissable de la musculature périnéale (releveur de l͛anus et adducteurs) - Dépression
- Etiologies : - Médicaments : IRS, NL, agoniste LH-RH et
BAISSE DU DÉSIR
Education sexuelle avec rigorisme religieux - Conformisme social - Culpabilité des plaisirs des corps anti-androgène
Traumatisme affectif : viol, inceste - Tendance homosexuelle latente - Psychologique : rejet du partenaire TROUBLE DU DÉSIR - DALA - Psychologique
PRIMAIRE
Æ PEC : sexologue - DiaďğƚĞ/Z͕^W͙
= Pénétration impossible secondaire à un traumatisme EXCÈS DE DÉSIR - Satyriasis (exagération des besoins sexuels)
VAGINISME - Etiologies : OU DÉVIATION - Délinquant sexuel
Traumatisme gynécologique : vaginite mycosique, à Trichomonas, atrophique de la ménopause - Organicité ͗s͕d͕WĂƌŬŝŶƐŽŶ͙
Traumatisme obstétrical : déchirure, épisiotomie mal réparée - Traumatisme iatrogène : cobalthérapie TROUBLE DE
-
Traumatisme psychique & organique : peur de l͛accouchement, brides hyménéales, sd de Masters et Allen, L͛ÉRECTION
éjaculation prématurée, mari passif ou agressif - Traumatisme psychologique : adultère, choc affectif, décès
SECONDAIRE
Æ PEC : Spécifique de lésions d͛organe sou psychosomatique
2 à 3 séances d͛explication anatomique - Séance d͛exploration du corps - Reprise des rapports
Introduction des bougies de Hégar, de calibre croissant, par la femme, avec exercice de contraction et relâchement
PRIMAIRE
ANAPHRODISIE TROUBLE DE - Anéjaculation/éjaculation rétrograde
Absence de désir -
Etiologies : L͛ÉJACULATION - Anorgasmie
Pilule - Endocrinienne : ménopause - Hypospermie
Choc émotionnel de la défloration, Omission des caresses préliminaires, Impuissance ou éjaculation précoce du - Ejaculation douloureuse
mari, Discours du mari choquant, Nudité mal acceptée, Manque de synchronisation - Hémospermie
Conditions sociales déplaisantes - Infidélité du mari - Dépression - Stérilité - Hystérectomie - Psychotrope
SECONDAIRE
Æ PEC : information, démonstration de la normalité physique, séxothérapeute, oestrogénothérapie͙
ANORGASMIE Absence d͛atteinte du plaisir intense qu͛est l͛orgasme : Vulvo-clitoridien ou Vaginal
- Absence congénitale de vagin ou sd de Rokitansky-Küster-Hausser (90%) : utérus = cornes rudimentaires
APAREUNIE - Pseudo-hermaphrodisme masculin avec absence de vagin et d͛utérus , gonades ectopiques = insensibilité complète aux
androgènes liée à l͛X (8%)
- Etroitesse pathologique, bride hyménéale, hypoplasie vaginale, atrophie, lichen - Paraphilie : Impulsions sexuelles répétées et intenses, et
scléro-atrophique fantasmes sexuels excitants ou comportements impliquant :
SUPERFICIELLE OU D͛INTROMISSION - Lésions cicatricielles scléreuses du périnée après épisiotomie ou déchirure objets inanimés (fétichisme), humiliation ou souffrance du sujet
DYSPAREUNIE obstétricale AUTRES lui-même ou de son partenaire (sadomasochisme), enfants ou
3% des couples - Herpès, eczéma vulvaire, fissure anale, mycose, bartholinite - Condylome non consentant > 6 mois
- Vaginite, mycose - Atrophie muqueuse après la ménopause, castration - Transsexualisme : Identification intense et persistante à l͛autre
PRESENCE
chirurgicale, raccourcissement vaginal post-op - Sécheresse pathologique sexe avec expression d͛un désir d͛appartenir à l͛autre sexe. (Test
PROFONDE , BALISTIQUE OU DE CHOC Æ Coelioscopie : Endométriose - Inflammation - Rétroversion utérine de Binois-Picht et Rorschach et MMPI)
6
TRANSSEXUALISME
Définition
DSM-5 = TROUBLE DE L͛IDENTITÉ SEXUELLE
Æ Le patient pense que le sexe avec lequel il(elle) est né(e) n͛est pas le bon.
- Identification intense et persistante à l͛autre sexe
- Expression d͛un désir d͛appartenir à l͛autre sexe : SOUFFRANCE « PSYCHOLOGIQUE » SIGNIFICATIVE
x Adoption fréquente des conduites où l͛on se fait passer pour l͛autre sexe ůƚĠƌĂƚŝŽŶĚƵĨŽŶĐƚŝŽŶŶĞŵĞŶƚƐŽĐŝĂů͕ƉƌŽĨĞƐƐŝŽŶŶĞů͙
x Désir de vivre et d͛être traité comme l͛autre sexe
x Le patient a la conviction qu͛il(elle) possède les sentiments et les réactions typiques de l͛autre sexe
- Sentiment persistant d͛inconfort par rapport à son sexe ou sentiment d͛inadéquation par rapport à l͛identité de rôle correspondant
x Le patient a la volonté de se débarrasser de ses caractères sexuels primaires ou secondaires (traitement hormonals, ĐŚŝƌƵƌŐŝĞ͕ƚĞŶƵĞǀĞƐƚŝŵĞŶƚĂŝƌĞ͙Ϳ
Æ Toujours rechercher l͛orientation sexuelle du sujet
« L͛ASTUCE du PU »
L͛affection N͛EST PAS concomitante d͛une affection responsable d͛un phénotype hermaphrodite
TRANSSEXUALISME PRIMAIRE
TRANSSEXUALISME SECONDAIRE
Le sujet s'est toujours senti du sexe opposé depuis le jeune âge
Apparition tardive des troubles
(voire depuis l'enfance)
Problématique
- PROBLÉME D͛ÉTAT CIVIL Æ Législation variable d͛un pays à l͛autre
- SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE : Automutilation - Acte suicidaire - ĠƉƌĞƐƐŝŽŶ͙
- La transformation hormono-chirurgicale n͛est qu͛une solution d͛apparence et de portée souvent limitée Æ Les souffrances persistent.
Prise en charge
En France Æ Prise en charge à 100% par la sécurité sociale
- EXPÉRIENCE EN VIE RÉELLE (real life test) x 1 an
x Le patient se présente comme un sujet de l͛autre sexe.
x Il ne se limite pas au travestissement
x Rédaction d͛un certificat médical attestant que « le sujet se présente sous une apparence féminine (ou masculine) pour des raisons exclusivement médicales »
- Prise en charge LONGUE et qui INCLUT L͛ENTOURAGE Æ Établit un diagnostic précis du trouble de l͛identité
PSYCHIATRIQUE
- Recherche d͛une contre-indication à un traitement hormonal : Psychopathie - WƌŽƐƚŝƚƵƚŝŽŶ͙
- Test de niveau (Binois-Pichot) et de personnalité (Roschach et MMPI)
PSYCHOLOGIQUE
- Comparaison de l͛indice d͛anxiété et l͛échelle de masculinité-féminité à des profils types masculins ou féminins
- Bilan afin de confirmer l͛INTÉGRITÉ DU SYSTÈME ENDOCRINIEN :
x Évaluation des caractères secondaires - OGE
x Recherche d͛une contre-indication d͛un traitement hormonal : Adénome hypophysaire - AVC - Diabète non équilibré - HTA sévère
ENDOCRINOLOGIQUE
- Traitement hormonale(après castration : traitement indispensable et définitif)
x Homme : Anti-androgène (effet réversible) puis ƈƐƚƌŽŐğŶĞ (irréversible ou partiellement réversible)
x Femme : Progestatif (effet réversible) puis testostérone (irréversible ou partiellement réversible)
- Préambule :
x Constater l͛état des organes sexuels
x Rechercher une anomalie physique susceptible de gêner une éventuelle intervention ultérieure ;ŽďĠƐŝƚĠ͙Ϳ
x Éliminer une contre-indication opératoire
x Information éclairée du patient
x Évaluer la motivation du « candidat transsexuel »
- Opération :
CHIRURGICALE x Homme :
Castration bilatérale : Ablation des testicules - Ablation des corps caverneux et spongieux
Création d͛un néo-vagin tapissé par la peau pénienne retournée en doigt de gant et de grandes lèvres à partir du scrotum
Création d͛un néo-clitoris avec un lambeau en îlot neuro-vasculaire, taillé au niveau du gland
Urétrostomie périnéale
x Femme : Résultat plus satisfaisant sur le plan morphologique que sur le plan fonctionnel
Mammectomie bilatérale
Hystéro-ovariectomie non conservatrice
+/- Phalloplastie Æ Non exigée pour obtenir le changement d͛état civil
7
FACTEURS DE RISQUE - PRÉVENTION - DÉPISTAGE DES TROUBLES PSYCHIQUES - Item 58
FACTEURS DE RISQUE
PRÉVENTION
Évolution de la maladie
Pas de maladie Signes et symptômes prodromiques
Prévention tertiaire
Prévention primaire Prévention secondaire
Réduire les récidives et rechutes
Réduire les facteurs de risque Dépistage
Diminuer les conséquences de la
Promotion des comportements de santé Détection et prise en charge précoce
maladie
8
BASE DES CLASSIFICATIONS DES TROUBLES MENTAUX - Item 59
Définition
SIGNE - Observation objective
SYMPTÔME - Expérience subjective
SYNDROME - Ensemble de signes formant un ensemble reconnaissable.
Catégorie nosographique
TROUBLES PSYCHIATRIQUES
CIM 10 (OMS) & DSM 5 (APA)
Epidémiologie
9
OFFRE DE SOINS EN PSYCHIATRIE - Item 60
Maladie mentale = 3,5% du PIB (107 .109 milliards d͛euros)
ADULTE
ENFANT
10
TROUBLE SCHIZOPHRÉNIQUE DE L͛ADOLESCENT ET DE L͛ADULTE - Item 61
Maladie neuro-développementale avec degré de vulnérabilité : 0,6 à 1% - Prédominance masculine (1F/1,4H) de 15 à 25 ans - Incidence : 15/100 000 en France
Sémiologie
- Thèmes
dopaminergique au niveau méso-limbique
- Mécanisme
x INTERPRÉTATIF : attribution d͛un sens erroné à un fait réel 2018
IDÉES DÉLIRANTES x HALLUCINATOIRE
SYNDROME POSITIF
Perte de contact avec la réalité (90%) x Intuitif : idée fausse admise sans vérification ni raisonnement
x Imagination : fabulation ou invention où l͛imagination est au 1er plan
- Pas de systématisation (absence d͛organisation) = PARANOÏDE
- Adhésion : Totale ou partielle
- Souvent idées délirantes polymorphes (Plusieurs thèmes & mécanismes)
- Psychosensorielle : Hallucination auditive ;ϱϬйͿ͕ǀŝƐƵĞůůĞ;ϯϬйͿ͕ƚĂĐƚŝůĞ;ϱйͿ͕ŐƵƐƚĂƚŝǀĞ͙
HALLUCINATION - Intrapsychique = Perte de l͛intimité psychique
Perception sans objet x Automatisme mental : S͛impose à la conscience du patient, COMMENTAIRE de la pensée et des actes
(Échos ou vol de la pensée) - Devinement et diffusion de la pensée
x Syndrome d͛influence : Sentiment d͚être DIRIGÉ, volonté dominée et personnalité modifiée à distance
- Absence d͛émotion ou intonation dans la voix - Athymie (indifférence affective)
Hypo-activation transmission
- REPLI AUTISTIQUE
PAUVRETÉ DU DISCOURS - Difficulté à converser
ALOGIE - Réponses brèves, évasives +/- interrompues
- Avolition : Diminution de la ŵŽƚŝǀĂƚŝŽŶ͕ĐĂƉĂĐŝƚĠăŵĞƚƚƌĞĞŶƈƵǀƌĞŽƵŵĂŝŶƚĞŶŝƌƵŶe action
COMPORTEMENT - Apragmatisme social : Perte d͛initiation motrice, incapacité à entreprendre des actions
ANHEDONIE = Perte de capacité à Æ Clinophilie (reste au lit) voire incurie (négligence d͛hygiène)
éprouver du plaisir - Retrait social : vie relationnelle pauvre, absence de contact et une perte d͛intérêt.
Discours diffluent, décousus +/- incompréhensible -
ALTÉRATION DU COURS DE LA PENSÉE
Barrage : Arrêt brusque du discours -
= Perte d͛unité psychique entre les idées, les affects et les attitudes
ILLOGISME x Exemple : « Mes cheveux ne poussent plus car les martiens arrivent »
- Raisonnement paralogique : Appui sur des intuitions
- Altération des capacités d͛abstraction : Interprétation au 1er degré.
- Néologisme
ALTÉRATION DU LANGAGE
- Paralogisme (nouveau sens au mot) +/- Jargonisme, schizophasie totalement incompréhensible
AMBIVALENCE AFFECTIVE - Attention, la présence d͛un syndrome de désorganisation ne classe
pas le patient comme schizophrène. Ce syndrome peut se retrouver
DISCORDANCE IDEO-AFFECTIVE - dans bien d͛autres pathologies psychiatriques.
- Maniérisme gestuel - Bizarreries
- Parakinésie : décharges motrices imprévisibles, paramimies ;ĞdžƉƌĞƐƐŝŽŶƐĨĂĐŝĂůĞƐŝŶĂĚĂƉƚĠĞƐ͕ŐƌŝŵĂĐĞƐ͙Ϳ
- SYNDROME CATATONIQUE : (Échelle de Bush-Francis)
COMPORTEMENT
x CATALEPSIE : Flexibilité cireuse des membres avec maintien des attitudes imposées voire agitation
x Négativisme (Oppositionnisme) : Résistance voire opposition active (refus alimentaire)
x Trouble du comportement : Stéréotypies - Impulsions - Écholalies - Échopraxie - Grimace - Mutisme
- Fonctions exécutives
ALTERATION COGNITIVE
- Mémoire épisodique verbale
70%
- Attention et vitesse de traitement de l͛information
- Maniaque/Dépression lors de l͛épisode aigu
TROUBLE DE L͛HUMEUR - Dépressif en post-psychose : Deuil du délire - ĠƉƌĞƐƐŝŽŶƐĞĐŽŶĚĂŝƌĞăĚĞƐĂĐƚĞƐĐŽŵŵŝƐ͙
Æ Si présent à toutes les rechutes = Trouble schizo-affectif
DIAGNOSTIC CLINIQUE Éliminer les diagnostics différentiels
- t 2 symptômes parmi : Sd. positif - Sd. négatif - Sd. de désorganisation TA - FC - FR - Température - IMC - Pouls
- Evolution : Durée > 6 mois GLYCEMIE - IONOGRAMME SANGUIN - CALCEMIE
x Si < 1 mois : Trouble psychotique bref NFS - PLAQUETTES - CRÉATININE & URÉE - CRP
x Si 1 à 6 mois : Trouble schizophréniforme TSH - BHC - TOXIQUES URINAIRES
- RÉPERCUSSIONS fonctionnelles sociales ou professionnelles depuis le début des troubles 1er épisode ou point d͛appel neurologique : TDMc injecté (ou IRMc) - EEG
Formes cliniques selon le mode de début
Début aigu Début insidieux
- Prodromes : Sentiment de malaise - Fatigue - Difficulté de concentration -
Angoisse - Déréalisation - Dépersonnalisation +/- Idée suicidaire - Évènement - Retrait social progressif : Désintérêt et désinvestissement
de stress - Intérêt centré exclusivement sur : mysticisme ou ésotérisme
- 50% des schizophrénies débute par un épisode psychotique aigu - Modification des traits de personnalité : Agressivité - Hostilité ou indifférence,
x Signes positifs et de désorganisation isolement
x +/- Trouble de l͛humeur et du comportement
Formes cliniques symptomatiques Formes cliniques selon l͛âge de début
- Schizophrénie paranoïde : Prédominance du syndrome positif
- Schizophrénie à début très précoce < 13 ans
- Schizophrénie désorganisée = Hébéphrénique :
- Schizophrénie à début précoce < 18 ans
x Prédominance du syndrome de désorganisation
- Schizophrénie classique : 18-35 ans
- Schizophrénie catatonique
- Schizophrénie à début tardif > 40 ans z Psychose hallucinatoire chronique (PHC)
- Schizophrénie héboïdophrénique : Conduite anti-sociale et impulsive
x Femme (7F/H) - Hallucinations sensorielles - Absence de sd. de désorganisation
- Schizophrénie pseudo-névrotique : Ruminations anxieuses
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Pronostic Facteurs de bon pronostic
- Maladie CHRONIQUE - FEMME (à la différence du sd. dépressif) - Début tardif ou brutal
- Evoluant en POUSSÉES avec : p Syndrome positif & n Syndrome négatif - Environnement favorable - Bon insight (reconnait ses troubles)
- Stabilisation en 2 à 5 ans : RÉMISSION COMPLÈTE +/- guérison : 25% - Bon fonctionnement pré-morbide - Traitement précoce & bien suivi
Comorbidités
PSYCHIATRIQUES - Trouble de l͛humeur : 20 à 75%
ADDICTIVES - 70% TABAC - 50% Cannabis - 10 à 50% OH (abus ou dépendance)
MÉDICALES - Pathologies cardio-métaboliques : Obésité (50%) - Sd dysmétabolique (30 à 60%) - Diabète - HTA - Dyslipidémie
- Espérance de vie : Mortalité x 2 à 3 (maladies cardio-vasculaires)
MORBI-MORTALITÉ
- SUICIDE : 10%
Prise en charge
ALD 100% Æ Selon l͛OMS : Schizophrénie fait partie des 10 maladies qui entraînent le plus d͛invalidité en particulier chez le jeune.
SYNDROME MANIAQUE
Maladie de « spectre » bipolaire : 10% de la population générale
Épidémiologie Classification
Débute en 15 et 25 ans BIPOLAIRE DE TYPE I Épisode maniaque +/- Épisode dépressif
Retard diagnostique | 10 ans Épisode hypomaniaque + Épisode dépressif
Prévalence maladie bipolaire (I ou II) : 1 à 4 % de la population général (F = H) BIPOLAIRE DE TYPE II Rupture avec l͛état antérieur > 4 jours
ALD 100% Fait partie des 10 maladies mondiales les plus invalidantes et couteuses Nécessite rarement une hospitalisation
Héritabilité : 75% (Part d͛expression clinique liée aux gènes) - ATCD 1er degré : RR = 10 BIPOLAIRE DE TYPE III Virage maniaque sous antidépresseur/corticoïde
Sémiologie
Rupture avec l͛état antérieur > 7 jours - Symptômes > 3 ou 4 si humeur simplement irritable - Altération fonctionnement professionnel et/ou social - Hors substance
PERTURBATION DE L¶HUMEUR - Gaie, expansive, exaltée, joie +/- Irritabilité
PSYCHOLOGIE MANIAQUE - Haute estime de soi, idées de grandeur, sentiment de toute puissance
PERTURBATION DE L¶AFFECTIVITÉ (vision du monde) - Mégalomanie, ludisme, désinhibition
- Labilité émotionnelle
QUESTIONNAIRE DE DÉPISTAGE
PERTURBATION DES ÉMOTIONS - Hyperréactivité ou hyperesthésie
Mood Discorder questionnaire
- Hypersynthonie : Adhésion très rapide à l¶ambiance
- Agitation psychique - Tachypsychie
ACCÉLÉRATION PSYCHIQUE - Pensée diffluente - Fuite des idées
- Coq à l͛âne - Jeux de mots - Associations par assonances
ACCÉLÉRATION PSYCHOMOTRICE
- Hyperactivité motrice
ACCÉLÉRATION MOTRICE - Augmente l͛activité à BUT DIRIGÉ
- Logorrhée - Tachyphémie - Hypermimie
- Insomnie partielle ou totale - Baisse du besoin de sommeil - ABSENCE de FATIGUE
SOMMEIL
- Hypersthénie (sensibilité viscérale augmentée)
- Anosognosie partielle ou totale (absence de la conscience du trouble)
FONCTIONS COGNITIVES
- Hypervigilance - Trouble de l͛attention - Hypermnésie
CONDUITE - Anorexie ou hyperphagie : Amaigrissement même si prise alimentaire augmentée
SIGNES ASSOCIÉS ALIMENTAIRE - Déshydratation
LIBIDO Hypersexualité
RETENTISSEMENT FONCTIONNEL MAJEUR
ACHATS PATHOLOGIQUES ET DÉPENSES INCONSIDÉRÉES
COMPORTEMENTS À RISQUE - Sensations fortes, toxiques, sexuelle, vitesse
ACTES MÉDICO-LÉGAUX - À prévenir
Différentes formes cliniques « CP2AM »
Idées mégalomaniques « pseudo-délirantes »
- Mécanismes : Imaginatif - Intuitif - Hallucinatoire (moins souvent interprétatif)
CARACTÉRISTIQUE PSYCHOTIQUE
- Thèmes : Mégalomanie, mystique, prophétique +/- sd d͛ŝŶĨůƵĞŶĐĞ͕ĠƌŽƚŽŵĂŶŝĞ͕ƉĞƌƐĠĐƵƚŝŽŶ͕ƌĞǀĞŶĚŝĐĂƚŝŽŶ͙
+/- CONGRUENTE À L¶HUMEUR
- Systématisé (paranoïaque) mais peu organisé
- Adhésion et critique variables
CARACTÉRISTIQUE MIXTE - Risque augmenté de suicide
CARACTÉRISTIQUE ANXIEUSE - Risque augmenté de suicide - Durée longue - Non-réponse thérapeutique
CARACTÉRISTIQUE EN PÉRI-PARTUM - Au cours de la grossesse et jusqu͛à 1 mois du post-partum +/- suivi d͛un EDC post-partum.
- Catalepsie +/- stupeur catatonique Risque augmenté de suicide
- Activité motrice excessive non influencée par les stimuli extérieurs & stérile Absence de catatonie chez
CARACTÉRISTIQUES CATATONIQUES - Négativisme extrême (= Oppositionisme) l͛hypomaniaque
Syndrome trans-nosographique - Mouvement volontaire particulier et position catatonique, stéréotypés,
maniérisme & grimaces (catatonie agitée)
- Echolalie ou échopraxie
Spécifications décrivant l͛évolution des épisodes récurrents
Diagnostics différentiels
- Épisode dépressif caractéristique récurrent - Trouble de la personnalité - TDAH - Schizophrénie Bilan médical systématique
- Trouble anxieux - TOC - Trouble délirant persistant TA - FC - FR - Température - IMC - Pouls
- SEP - AVC - Démence - >ĠƐŝŽŶƐĐĠƌĠďƌĂůĞƐ͙ GLYCEMIE - IONOGRAMME SANGUIN - CALCEMIE
- Endocrines : Dysthyroïdie - Hypercorticisme - Hypoglycémie - Trouble ionique NFS - PLAQUETTES - CRÉATININE & URÉE - CRP
- Maladie de système - Infectieux TSH - BHC - ECG - TOXIQUE URINAIRE - bHCG - GDS
- Iatrogène : Corticoïde - IFN - Béta-bloquant - L-Dopa - OH - Cannabis - Cocaïne - AD - Isoniazide SCANNER injecté (ou IRM) - EEG (si 1er épisode)
Comorbidité
PSYCHIATRIQUES - Trouble anxieux : 40% avec Trouble panique (20%) et TOC : 20% - TDAH : 30% - TCA : 20%
ADDICTIVES : 50% - ALCOOL : 35% - Cannabis : 20% - Cocaïne - Stimulant : 10% - Sédatif < 10%
MÉDICALES - Comorbidités médicales : Syndrome métabolique - Cardio-vasculaire - SAOS - Endocrinienne - MICI - NĞƵƌŽĚĠŐĠŶĠƌĂƚŝǀĞ͙
- Cycles rapides - Troubles psychiatriques associés : OH, anxieux - Pathologies médicales associées : Cardio-vasculaire - Diabète
MORBI-MORTALITÉ
- SUICIDE : 15%
13
Traitement
Critères d¶hospitalisation dans le trouble bipolaire
- Troubles du comportement majeur
- Risque suicidaire élevé « L͛ASTUCE du PU »
- Risque hétéro-agressif Tout patient hospitalisé pour élation de l͛humeur est catégorisé comme maniaque,
- Forme sévère et résistante au traitement sauf si hypomane avec comorbidité complexe.
- Comorbidités complexes
- Isolement ou absence de soutient socio-familial
14
TROUBLE DÉPRESSIF DE L͛ADOLESCENT & DE L͛ADULTE - ÉPISODE DÉPRÉSSIF CARACTERISÉ (EDC)
2018
Epidémiologie
100 millions de cas d͛épisodes dépressifs caractérisé s/an dans le monde 1ère cause d͛années de vie perdues en bonne santé dans le monde
1er épisode dépressif caractérisé < 30 ans RISQUE MAJEUR DE SUICIDE : 30 à 50% des tentatives de suicide sont secondaires à
- Prévalence ponctuelle = 5% un épisode dépressif caractérisé
- Prévalence vie entière : Femme : 22% - Homme : 11% Facteurs de risque : Génétiques & Environnementaux
Diagnostic selon la HAS
Symptômes > 15 jours - Rupture avec l͛état antérieur - État de détresse significatif
Au moins 2 symptômes principaux Au moins 2 des autres symptômes
- Concentration et attention réduite
- Diminution de l͛estime de soi et de la confiance en soi
- Humeur dépressive - Sentiment de culpabilité et d͛inutilité
- Perte d͛intérêt - Abattement - Perspectives négatives et pessimistes pour le futur
- Perte d͛énergie - Augmentation de la fatigabilité - Idées et comportement suicidaires
- Troubles du sommeil
- Perte d͛appétit
Sémiologie
- Humeur triste MATIN > soir
PERTURBATION DE L¶HUMEUR
- Sentiment pénible, douloureux et envahissant - Agitation - Irritabilité
PERTURBATION DE L¶AFFECTIVITÉ PSYCHOLOGIE DÉPRESSIVE AVEC SENTIMENT DE DÉVALORISATION OU DE CULPABILITÉ
- Anhédonie (perte d¶intérêt ou de plaisir) - Aboulie - Apragmatisme
PERTURBATION DES ÉMOTIONS
Nb : Il n͛y a pas d͛émoussement affectif.
- Anergie : Sentiment de manquer d͛énergie/tonus - Bradyphémie (discours lent) - Voix monocorde
- Asthénie : Diminution des forces, affaiblissement de l͛état G. - Clinophilie +/- prostration
RALENTISSEMENT
- Bradypsychie (ralentissement du processus de réflexion) - Incurie (négligence corporelle, indifférence complète)
PSYCHOMOTEUR OU AGITATION
- Ruminations (piétinement des idées) - Aboulie (incapacité d͛exécuter les actes planifiés)
- Bradykinésie (lenteur des mouvements) - Apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions)
- Hypomimie +/- Amimie - Agitation « tension interne »
IDÉATIONS SUICIDAIRES
- INSOMNIE avec réveils nocturnes ou RÉVEIL PRÉCOCE (= signe de gravité)
SOMMEIL
- Hypersomnie > 10 h (rare)
FATIGUE OU ASTHÉNIE - Perte d¶énergie
SIGNES ASSOCIÉS
CONDUITES ALIMENTAIRES - Anorexie - Hyporexie ou grignotage +/- Polyphagie - Hyperphagie
FONCTIONS COGNITIVES - Difficultés de concentration, troubles de la mémoire
- Diminution de la libido
AUTRES
- Troubles neuro-végétatifs, digestifs, urinaires, cardio-vasculaires͙
Intensité de l͛état dépressif caractérisé
Echelles d͛évaluation standardisées pour le diagnostic et le suivi des EDC : PHQ-9, HDRS, BDI-II, MADRS
LÉGER MOYEN SÉVÈRE
- Symptômes juste suffisants au diagnostic d'EDC - Plus de symptômes que le stade léger - Présence de tous les symptômes
- Peu de perturbations sociales ou professionnelles - Perturbations sociales ou professionnelles modérées - Perturbations importantes
15
ÉPISODE DÉPRESSIF CARACTÉRISÉ
Évaluation du
RISQUE SUICIDAIRE
Psychothérapie de soutien par le médecin généraliste Psychothérapie de soutien par le médecin généraliste Traitement antidépresseur
Selon le choix du patient ou du médecin
Suivi du patient Suivi du patient Avis psychiatrique avec psychothérapie
généraliste
Évaluation du risque suicidaire Évaluation du risque suicidaire Suivi du patient
16
Diagnostics différentiels
- Autres troubles de l͛humeur Bilan médical systématique avec examen clinique complet
- Psychose chronique - Trouble délirant persistant - Schizophrénie
- Trouble de la personnalité - Trouble anxieux - Trouble obsessionnel compulsif TA - FC - FR - Température - IMC - Pouls
- Troubles addictifs GLYCEMIE - IONOGRAMME SANGUIN - CALCEMIE
- Parkinson - SEP - Démence - >ĠƐŝŽŶƐĐĠƌĠďƌĂůĞƐ͙ NFS - PLAQUETTES - CRÉATININE & URÉE - CRP
- Endocrine : Hypothyroïdie - Hypercorticisme TSH - BHC - TOXIQUES URINAIRES
- Maladie de système - Infection 1er épisode ou point d͛appel neurologique : TDMc injecté (ou IRMc) - EEG
- Corticoïde - IFN - Béta-bloquant - L-Dopa - OH - Cannabis - Cocaïne - AD - OePg
« L͛ASTUCE du PU »
L͛ECG et bHCG ne sont pas systématiques même pour un premier épisode. On réalisé ces examens en bilan pré-thérapeutique quand on doit prescrire des antipsychotiques
ou des antidépresseurs cardiotoxiques (certains AD toutes classes confondues).
Comorbidités
- Trouble anxieux : 60%
PSYCHIATRIQUE
- Trouble schizophrénique - Trouble de conduites alimentaires - Troubles du contrôle des impulsions - Troubles de la personnalité
ADDICTIVE : 30% - ALCOOL - Tabac - Cannabis - Cocaïne
MÉDICALE - Pathologie endocrinienne - MICI - Pathologie tumorale - NĞƵƌŽǀĠŐĠƚĂƚŝǀĞ͙
MORBI-MORTALITÉ - Risque suicidaire - Désinsertion socioprofessionnelle - Récurrences dépressives
Facteurs de mauvais pronostic
- FEMME - Durée longue de l͛épisode
- ATCD familiaux de trouble de l͛humeur - Persistance de symptômes résiduels (souvent anxiété et trouble du sommeil)
- Age de début précoce - Présence d͛une comorbidité psychiatrique ou non
- Nombre d͛épisodes - RÉSISTANCE : Échec successif de 2 antidépresseurs sur t 6 mois
Traitement
17
« L͛ASTUCE du PU » - CARACTÉRISTIQUES DU SYNDROME DÉPRESSIF ORIENTANT VERS UNE MALADIE BIPOLAIRE
RĠmission GuĠrison
Humeur Rechute RĠcidive
Pr
ͨ normale ͩ
og
RĠponse
res
Symptƀmes
s io n v e
rĠsiduels
Symptƀmes
rs l
DC
caractĠrisĠ (EDC)
18
TROUBLE DÉLIRANT PERSISTANT - Item 63
19
TROUBLES ANXIEUX - Item 64
2017-2018
TROUBLE PHOBIQUE
Épidémiologie
Pathologie psychiatrique très fréquente
- Phobie spécifique : 10% - Phobie sociale : 5%
- Facteurs de risque : Vulnérabilité génétique - Influence environnementale
Clinique
Durée > 6 mois
- Peur intense incontrôlable déclenchée par la confrontation à un OBJET ou une SITUATION
- Conduites d͛ÉVITEMENT - Anticipation anxieuse
- Si confrontation : Angoisse +/- attaque de panique
- Peur = Source de handicap
- Phobie typique : Zoophobie : Animaux - Éléments naturels - Sang - Claustrophobie
PHOBIE SPÉCIFIQUE
- Phobie atypique : Nosophobie (peur de contracter une maladie) - Phobie d͛impulsion (ACTE JAMAIS COMMIS, si non désiré)
Limitée à UN seul objet/situation
- Phobie scolaire (enfant = phobie de situation) +/- associée à l͛érythophobie : 3 à 5% des 12-19 ans Æ Risque de déscolarisation
- Crainte d͛agir de façon embarrassante ou humiliante, jugement d͛autrui
PHOBIE SOCIALE
x Peur des interactions sociales formelles et informelles - Peur d͛être observé - Peur en situation de performance
AGORAPHOBIE - cf. supra
Évolution
- Rémission spontanée < 20% - Phobie SPÉCIFIQUE : Début dans l͛enfance - Phobie SOCIALE : Début 15 ans
- Addiction - Débute dans l͛enfance et s͛atténue avec l͛âge - Chronicisation +/- Désinsertion professionnelle, isolement
- Épisode dépressif caractérisé - Si persistance à l͛âge adulte : Chronicisation ĂĨĨĞĐƚŝĨ͙
Traitement
Æ THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE
THÉRAPIE - Exposition in vivo graduée ou désensibilisation systématique (exposition volontaire)
- Restructuration cognitive : identifie et modifies ces croyances avec des pensées automatisées
- Phobie SPÉCIFIQUE : Peu efficace
MÉDICAL
- Phobie SOCIALE : INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS) à posologie croissance (identique que EDC)
20
TROUBLE OBSESSIONNEL ET COMPULSIF
Épidémiologie
Pathologie psychiatrique très fréquente et invalidante
- Début < 20 ans
- Prévalence vie entière : 2%
- Facteurs de risque : Vulnérabilité biologique (gène pour les protéines du système sérotoninergique)
Clinique
PERTE de TEMPS > 1h /jour ou SOUFFRANCE CLINIQUE
Æ Thèmes :
- Contamination : Compulsions Æ lavage
- Pensées interdites : Catastrophe - Impulsion agressive - Thématique sexuelle, religieuse, somatique
- Symétrie
- Accumulation (objet)
- Erreur : Vérification
- Irruptions de pensées en désaccord avec la pensée consciente du sujet Æ 5-20% insight faible
x Récurrentes et persistantes
OBSESSIONS
x Intrusives et inappropriées
x Sources d͛anxiété et d͛inconfort
- Action longuement réfléchie permettant de diminuer l͛anxiété
COMPULSIONS & RITUELS
NB : Attention, à différencier de l͛impulsion : Acte non réfléchi sans prendre en compte les conséquences.
ÉVITEMENTS -
Diagnostics différentiels
Diagnostics différentiels non psychiatriques Diagnostics différentiels psychiatriques
- Schizophrénie (le schizophrène ne reconnaît pas le caractère irrationnel de ses
pensées contrairement au TOC)
- Chorée de Huntington - Episode dépressif caractérisé (ruminations anxieuses)
- Syndrome de Gilles de la Tourette - Troubles anxieux (en lien avec situations réelles, non irrationnelles)
- Hypochondrie
- Trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive
Complications Évolution
Évolution péjorative le plus souvent.
Æ Facteurs de mauvais pronostic :
- Épisode dépressif caractérisé ÆRISQUE SUICIDAIRE (TS : 10%) - Durée de la maladie
- Addictions - Âge de début
- Qualité de l͛insight (conscience des troubles)
- Épisode dépressif caractérisé
Traitement
PSYCHO-ÉDUCATION - Cf. supra
Æ THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE : 50% d͛efficacité
THÉRAPIE
- Exposition - Diminution des rechutes à l͛arrêt du traitement
- INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS) à posologie croissance
x Posologie DOUBLE vs. EDC
x Délai d͛action plus long : 6 à 12 semaine (Délai d͛action triple vs. EDC)
MÉDICAL x Maintien du traitement pendant 3 mois à dose élevée avant de conclure à un échec (délai d͛action plus long des ISRS sur les TOC).
x En cas d͛efficacité : Durée = 1 à 2 ans
- Si échec de 2 ou 3 ISRS : AD3C (clomipramine)
- Si résistance aux antidépresseurs :
x ISRS + ANTIPSYCHOTIQUE de 1ère génération ou risperidone : Efficacité augmentée si tics - Pas de monothérapie de neuroleptique
x ISRS + AD3C
STIMULATION PROFONDE - À venir (encore expérimentale)
21
ÉTAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE TROUBLE DE L͛ADAPTATION
Exposition ou témoin direct à un événement traumatique Syndrome de réponse au stress
Épidémiologie
- Prévalence vie entière : 5 à 10%
- Risque post-traumatique d͛ESTP : 10 à 50% Motif de consultation très fréquent
- Prédominance féminine (2F/H)
- Facteurs de risque : - Sujet âgé
x Femme - Prévalence : 1%
x ATCD psychiatrique - Prédominance féminine (3F/2H)
x Comorbidité : Trouble anxieux ou dépressif - Facteurs de risque : Trouble de la personnalité
x Bas niveau socio-économique
Clinique
Trouble de l͛adaptation apparaît dans les 3 mois post-stress et disparaît dans les 6
DURÉE > 1 MOIS après l͛événement
mois après l͛arrêt de ce dernier
Souffrance cliniquement significative
OU Altération du fonctionnement social ou professionnel
- ÉVÈNEMENTS STRESSANTS IDENTIFIABLES
- SYNDROME DE RÉPÉTITION
- Symptômes :
x Reviviscences (flashbacks) - Cauchemars
x Anxieux
- SYNDROME D͛ÉVITEMENT
x Dépressifs
- HYPER-ACTIVATION NEURO-VÉGÉTATIVE
x Comportemaux :
x Hypervigilance - Réactions de sursaut exagérées
= Isolement - Absentéisme - Abus médicamenteux - Fugue
x Irritabilité ou accès de colère - Difficulté de concentration
Æ Altération du fonctionnement psychosocial
x Troubles du sommeil : difficulté d͛endormissement ou sommeil interrompu
x Indifférence émotionnelle, détachement, abandon des activités, amnésie
= Altération du fonctionnement sociale
- Altérations négatives des cognitions et de l͛humeur
x Vision négative de soi-même et des autres
x Symptômes dépressifs
Autres formes cliniques
- État de stress post-traumatique < 3 mois - Trouble de l͛adaptation avec humeur dépressive
- Chronique > 12 mois - Trouble de l͛adaptation avec anxiété
- Formes dissociatives (dépersonnalisation/déréalisation) - Trouble de l͛adaptation avec humeur dépressive + anxiété
- Formes à expression retardées : Le PTSD se manifeste au-delà de 6 mois après - Trouble de l͛adaptation avec perturbation des conduites
l͛événement - Trouble de l͛adaptation avec perturbation des conduites et des émotions
- Formes pédiatriques : Répétition de jeux aux scénarios macabres, dessins et
rêves effrayants
Diagnostics différentiels
- TROUBLE STRESS AIGU : 3 jours à 1 mois après l͛événement - Réaction adaptée au stress
- Trouble de l͛adaptation - Pathologies non psychiatriques (à rechercher comme dans tout tb. mental)
- Trouble obsessionnel et compulsif (TOC) - PatholŽŐŝĞƐƉƐLJĐŚŝĂƚƌŝƋƵĞƐ;d^͕^Wd͙Ϳ
Évolution
Pronostic : Dépend sévérité, durée et proximité (ATCD, soutien) Pronostic : Durée - Tb du comportement - Tb de la personnalité - Abus de substance
- Addictions Evolution : Transitoire et favorable : 75%
- Épisode dépressif caractérisé Complications :
- Autres troubles anxieux - Trouble de la personnalité (antisociale) : 15%
Evolution : - Usage de substance : 7%
- Guérison complète en 3 mois : 50% - TENTATIVE DE SUICIDE : 4% (chez les jeunes : 10%)
- Chronicisation : > 12 mois - Épisode dépressif caractérisé
Traitement
PRÉVENTION CUMP = Intervention unique & urgente auprès des sujets
DÉBRIEFING victime d͛un événement traumatique
Æ Le plus efficace vs. médicament
- THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE (TCC)
- THÉRAPIE D͛EXPOSITION PROLONGÉE (TEP) ou graduée
PSYCHOTHÉRAPIES - EMDR : Évoquer des souvenirs alors que son attention est - THÉRAPIE D͛INTERVENTION BRÈVE
focalisée sur des stimuli bilatéraux visuels - THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE
Æ Diminution de 50% des symptômes
+/- Thérapie d͛inspiration analytique
- Association de patients͕ƐƐŝƐƚĂŶĐĞũƵƌŝĚŝƋƵĞ͙
- ESPT aigu : HYPNOTIQUE (Atarax) si troubles du sommeil
x Eviter BZD (aggravation des cauchemars, addictions)
x Si symptômes très intense : NL sédatif en aigu - Si symptômes anxieux : BENZODIZÉPINE ou HYPNOTIQUE (Atarax®) avec arrêt
MÉDICAL - ESPT constitué : INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA progressive
SEROTONINE (ISRS) : Paroxetine - Sertraline - Si troubles du sommeil : HYPNOTIQUE : Zolpidem (Stilnox) - Zopiclone
« +/- RECHUTE D͛ACCIDENT DU TRAVAIL (ITT = IPP) mais pas de (Imovane)
prise en charge par ASSURANCE MALADIE du patient »
Faire un certificat médical pour la reprise du travail.
22
TROUBLE DE PERSONNALITÉ - Item 64
Prévalence = 10% de la population - Facteurs de vulnérabilité aux autres troubles pathologiques Comorbidités
Diagnostic > 18 ans - Sauf si trouble > 1 an, on peut faire le diagnostic < 18 ans - Addictions
Définition - Troubles anxieux
Altération du fonctionnement social & incapacité à s͛adapter aux différentes situations de la vie. - Troubles de l͛humeur
= TROUBLE ÉGOSYNTONIQUE (Intégré dans la façon d͛être du sujet) - RISQUE SUICIDAIRE
- Personnalité d͛un individu est stable, mais l͛intensité du trouble peut varier avec le temps, composée du :
x Tempérament : Biologique inné Traitement : PSYCHOTHÉRAPIE
x Caractère : Déterminé par l͛apprentissage et l͛expérience
- Méfiance généralisée à l͛égard d͛autrui dont toutes les intentions sont perçues comme malveillantes
- Hypertrophie du moi
- Altération du jugement, rigidité
PARANOÏAQUE - Montre très peu d͚émotions
Evolution :
x Favorable (rare)
x Trouble délirant chronique de persécution
- Solitude - Absence d͛intérêt
Pas de distorsion cognitive
PSYCHOTIQUE
SCHIZOÏDE - Réactivité émotionnelle peu marquée (peu de plaisir à la participation aux activités sociales)
(hallucination ou délire)
- « Schizophrénie à minima mais avec symptômes NÉGATIFS dominants »
A
ETAT-LIMITE Evolution :
x Favorable (atténuation progressif après 50 ans)
x Comorbidités : Addiction - Abus - Trouble de l͛humeur - Trouble anxieux - Trouble des conduites alimentaires
x SUICIDE = 10%
- Labilité émotionnelle
- Quête affective excessive
HISTRIONIQUE - Hyper-expressivité des affects
HYSTERIQUE - Théâtralisme
- Suggestibilité
- +/- Quête affective : Volonté qu͛on les voit, qu͛ŽŶůĞƐƌĞŵĂƌƋƵĞĐŽŶƚŝŶƵĞůůĞŵĞŶƚĞƚŵĞƚƚĞŶƚƚŽƵƚĞŶƈƵǀƌĞƉŽƵƌĐĞůĂ͘
- Sens grandiose de leur propre importance : supérieurs, spéciaux et uniques
- Dévalorise et sous-estime l͛autre, manque d͛empathie
NARCISSIQUE
- Prétentieux, arrogants et méprisants
- +/- Isolement social
- Inhibition relationnelle & sociale avec conduites d͛évitement
- Mésestime de soi
ÉVITANTE
- Sensibilité exacerbée au jugement négatif d͛autrui
Evolution : Diminue avec l͛âge
- Besoin excessif d͛être pris en charge par autrui
ANXIEUSE
23
TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT - Item 65
Trouble du spectre autistique - Recommandations Février 2018
Epidémiologie
Prévalence = 1% (7 / 1 000) - Prédominance masculine (4H/1F)
- Troubles neuro-développementaux d͛origine multifactorielle : Anomalies de connexion synaptique - Interaction gène-environnement - Hétérogénéité clinique
- Psychiatre Kanner et Asperger (1943) : Anomalies du développement qui apparaissent dans l͛enfance et qui altèrent le développement harmonieux des fonctions
cognitives intervenant dans la COMMUNICATION ET LA SOCIALISATION.
x Autisme infantile : 2 /1000 avec 40% de retard mental
x Syndrome d͛Asperger ou autisme de haut niveau (QI > 70) : 0,6 /1000
x Autres : 3,7/1000 chez les < 20 ans
- Facteurs de bon pronostic : Absence de retard mental - Bon niveau verbal - Absence d͛épilepsie
Sémiologie
- Difficultés à exprimer et comprendre les émotions et les affects :
x Absence de sourire-réponse - Difficulté à avoir des échanges réciproques
x Pauvreté de l͛attention conjointe : Ne regarde pas dans la direction qui lui est indiquée
« Regarde l͛oiseau là-bas ! »
DÉFICITS DE LA RÉCIPROCITÉ
SOCIALE OU ÉMOTIONNELLE x Difficultés pragmatiques du langage : difficulté à avoir accès à l͛implicite et au langage figuré.
ANOMALIES DE LA - Inversion pronominale (« je » Æ « tu »)
COMMUNICATION ET DES - Prosodie anormale : guindée ou monocorde
INTERACTIONS SOCIALES - Tonalité de voix inhabituelle : non adaptée au sens de la phrase
- Langage stéréotypé (langage désuet ou d͛une autre époque)
- Absence ou pauvreté des gestes instrumentaux à valeur sociale
- Absence de pointage
DÉFICITS DES COMPORTEMENTS DE x Proto-impératif (ou instrumental) = Faire une demande (vers 9 mois)
COMMUNICATION NON VERBAUX x Proto-déclaratif = Parage d͛une émotion (vers 14 mois)
- Pauvreté du contact oculaire - Pas de peur de l͛étranger
- Faible communication non verbale : gestuelles et expressions faciales.
- Absence ou anomalie du jeu
ANOMALIES DES
- Difficultés de compréhension des conventions sociales : Maladresse sociale - Isolement relationnel
RELATIONS SOCIALES
- Déficit de motivation sociale
- Stéréotypies motrices - Utilisation répétitives des objets
COMPORTEMENTS RÉPÉTITIFS ET
- Stéréotypies verbales - Écholalies immédiates ou différées
STÉRÉOTYPÉS
- Langage idiosyncrastique : Langage propre à l͛enfant et utilisé de façon stable.
ADHÉSION INFLEXIBLE À DES
- Adhésion inflexible à des routines Æ Ritualisés
ROUTINES ET INTOLÉRANCE AU
- Intolérance aux changement : Besoin d͛immuabilité
CARACTÈRE RESTREINT ET CHANGEMENT
RÉPÉTITITF DES - Intérêts restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité ou dans leur but
COMPORTEMENTS, - Attachement idiosyncrastique à des objets insolites
INTÉRÊTS ET ACTIVITÉS INTÉRÊT
- Peurs inhabituelles
- Intérêts excessivement circonscrits et persévérants
- Hypo- ou hyperréactivité aux stimulations sensorielles ou inhabituelles
- Automutilation (le patient se mord ou se frappe)
PARTICULARITÉS SENSORIELLES - Autostimulation : jouer avec le système sensoriel et le stimuler
x Visuelle : jouer avec une ficelle - Auditive : poser les mains sur les oreilles
x Tactile : se palper, frotter - Olfactive : sentir, renifler - Vestibulaire : balancement ..
Evolution
Symptômes apparaissent pendant l͛enfance - Diagnostic précoce < 3 ans
- Évaluation diagnostique se base sur la symptomatologie actuelle ainsi que sur la trajectoire développementale du patient.
- Hétérogénéité clinique :
x Handicap intellectuel : 40% - Déficits sensoriels visuels ou auditifs
x Trouble de l͛attention avec hyperactivité (TDAH) : 30% - Comportements auto- ou hétéro-agressifs - Troubles anxieux - Tocs & tics chroniques - EDC - Sd. catatonique
x Trouble de l͛acquisition du langage oral : 20% - Trouble de l͛acquisition des coordinations motrices - Troubles spécifiques des apprentissages - Trouble alimentaire.
x Épilepsie : 20% - Troubles du sommeil
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Aucun examen paraclinique n͛est recommandé de manière systématique pour poser le diagnostic de trouble du spectre autistique.
Entretiens semi-structurés avec les parents : ADI-R (Autism Diagnostic Interview-Revises version) - Echelle de Vineland ÆSymptômes et troubles du développement
Entretiens semi-structurés de la symptomatologie de l͛enfant : ADOS (Autisme Diagnostic Obervation Scale) - PEP-R & CARS (enfant en bas âge)
- Examen clinique général approfondi : (taille, poids, état nutritionnel, interprétation courbe de croissance)
- Examen neurologique (analyse cinétique de croissance du périmètre crânien, observation attentive de la psychomotricité (marche, motricité fine des 2 mains,
oculomotricité, tonus musculaire de l͛axe et des membres, praxies bucco-ĨĂĐŝĂůĞƐ͙Ϳ
- džĂŵĞŶŵŽƌƉŚŽůŽŐŝƋƵĞ;ǀŝƐĂŐĞ͕ƉĞĂƵ͕ĞdžƚƌĠŵŝƚĠƐ͕K'͙Ϳ
Æ Recours à des consultations spécialisées :
- Examen de la vision (ophtalmologique et orthoptique)
- Examen de l͛audition
- Consultation de génétique médicale (d͛ĂƵƚĂŶƚƉůƵƐũƵƐƚŝĨŝĠƐŝƌĞƚĂƌĚŵĞŶƚĂů͕ƐLJŶĚƌŽŵĞĚLJƐŵŽƌƉŚŝƋƵĞ͙Ϳ
- Consultation de neuropédiatrie
Formes cliniques
- Atteinte majeure de la communication & relations interpersonnelles
AUTISME DE KANNER OU AUTISME INFANTILE
- Stéréotypies importantes et envahissantes
Syndrome autistique sévère
- Retard global des acquisitions
- Altération de la réciprocité sociale
SYNDROME D͛ASPERGER - Troubles de la communication verbale et non verbale et intérêts spécifiques
- Très intelligent : Absence de retard mental
- Retard de langage mais sans retard mental
AUTISME DE « HIGHT FUNTIONNING »
- Atteinte importante de la communication verbale
24
Examens complémentaires sur point d͛appel
INTERROGATOIRE - Évaluation psychologique avec QI et du comportement adaptatif
- IRM cérébrale (sur point d͛appel)
IMAGERIE - EEG de veille et sommeil : Recherche d͛une épilepsie
- Audiogramme - PEA
- Bilan orthophoniste (y compris en absence de développement du langage oral)
Æ Évaluation du niveau de communication verbale et non verbale et de la pragmatique du langage
BILAN - Bilan psychomoteur : Évaluation des coordinations motrices, des praxies et du graphisme
- Bilan génétique
- Bilan métabolique : Phénylcétonurie, anomalie du métabolisme de la créatinine, métabolisme purine/pyrimidine
Diagnostics différentiels
- Surdité congénitale
- Retard mental simple
- Trouble spécifique du langage
ENFANT
- Trouble oppositionnel sévère
- Syndrome génétique, neurologique ou neurodégénératif : Sd. d͛alcoŽůŝƐĂƚŝŽŶĨƈƚĂůĞ - Sd. de Parder Willi - Sd. de Di-George - Sd. de l͛X fragile..
- Carences graves de stimulations et de soins pendant les 1ère années de vie
- Trouble de la personnalité : Schizotypique
ADULTE
- Trouble de l͛attention avec hyperactivité associé à une maladresse sociale et une anxiété
Traitement : Précoce & Intensif
- Centre de ressource autisme (CRA)
- Structures médico-éducatives : (ULIS)
x SESSAD Autisme : service d͛éducation et de soins à domicile
x IME : institut médico-éducatif
x IMP : institut médico-pédagogique
x IMPRO : institut médico-éducatif et professionnel
STRUCTURES D͛ACCUEIL
Æ Demande à la MDPH pour accès à ces structures : ADL 100% pour compensations financières :
PAP (Projet d͛accompagnement personnalisé)
PPS (projet personnalisé de scolarisation)
x AEEH : Allocation d͛éducation de l͛enfant handicapé
x PCH : Prestation de compensation du handicap
x AJPP : Allocation journalière de présence parentale
- Structures de soins
x Hôpital de jour
x CMP : Centre médico-psychiatrique
x CMPP : Centre médico-psycho-pédagogique
x CAMPS : Centre d͛action médico-sociale précoce
- Lieux de vie : Foyers d͛accueil médicalisés - Foyers de vie
- Développement : Thérapies centrées sur l͛interaction : synchronisation socio-émotionnelle
TRAITEMENT NON MÉDICAMENTEUX
- Orthophoniste :
x Trouble important : PECS (images et pictogrammes) - MAKATON (signes et pictogrammes) = Outils de communication autre que pour l͛expression
orale
x Bon niveau :
Thérapie de groupe structurée : Habilités sociales - Affirmation de soi
Thérapie individuelle d͛inspiration cognitivo-comportementale : Maladresse - Anxiété sociale
- Thérapie individuelle d͛inspiration cognitivo-comportementale
- Psychomotricité
- Ergothérapie
MÉDICAMENTEUX
TRAITEMENT
25
REPÉRAGE DU RISQUE DE TROUBLE DU SPECTRE AUTISTIQUE ET ORIENTATION
HAS 2018
Poursuite de la surveillance du
Signes d'alerte de TSA Cf. supra
développement
Poursuite de la
surveillance du Consultation dédiée en soins primaires à renouveler 1 mois après
développement
Consultation de suivi, coordination des actions en vue du diagnostic et synthèse des résultats
Evaluation par une équipe spécialisée de 2ème ligne formée au trouble neuro-développemental
26
TROUBLES DU COMPORTEMENT DE L͛ADOLESCENT - Item 66
27
Bilans complémentaires sur point d͛appel
+/- HOSPITALISATION = Accord des 2 parents
- TENSION ARTÉRIELLE - TEMPÉRATURE - GLYCÉMIE CAPILLAIRE - BIOLOGIE STANDARD - ECG - OPH - ORL (audiogramme) - POLYSOMNOGRAPHIE
- TEST PSYCHOMÉTRIQUE : QI - Épreuves attentionnelles - BILAN ORTHOPHONISTE +/- Bilan psychomoteur
- EEG - IMAGERIE CÉRÉBRALE : scanner ou IRM
- Caryotype CGHarray
Prise en charge
- Psychoéducation : TCC (Programmes type Barkley) - Psychothérapie individuelle - Thérapie familiale systémique - Remédiation cognitive
- Prise en charge scolaire :
x Milieu scolaire ordinaire +/- AVS :
PAI : projet d͛accueil individualisé
PPRE : programme personnalisé de réussite éducative +/- ALD 100%
PPS : Programme personnalisé de scolarisation Æ dossier MDPH
x Milieu spécialisé en ITEP (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) + dossier MDPH
- Prise en charge socio-éducative
x AEH : Allocation enfant handicapé financée par conseil général sur l͛acceptation du dossier MDPH
x AEA : Aide éducative et administrative
x Information préoccupante : Réalisation d͛une enquête sociale dans le milieu familial
Traitement
28
TROUBLES PSYCHIQUES DE LA GROSSESSE ET DU POST-PARTUM - Item 67
Epidémiologie
Ensemble des troubles psychiques de la grossesse et du post-partum correspondant à tous les troubles psychiatriques liés à la période périnatale qui s͛étend de la
conception à la première année de l͛enfant, incluant l¶accouchement et l¶allaitement - GROSSESSE à 1 an POST-PARTUM
Facteurs de risque
- Antécédent de troubles psychiatriques personnels ou familiaux
PSYCHIATRIQUES
- Trouble lié à l͛usage de substance : Alcool
- Age < 20 ans ou > 35 ans - ĠĐŽƵǀĞƌƚĞŽƵƐƵƐƉŝĐŝŽŶĚĞŵĂůĨŽƌŵĂƚŝŽŶŽƵĚĞƉĂƚŚŽůŽŐŝĞĨƈƚĂůĞ
GYNÉCO-OBSTÉTRICAUX - Primiparité - 'ƌŽƐƐĞƐƐĞĐŽŵƉůŝƋƵĠĞ;ĚŝĂďğƚĞ͕,d͕Z/h͙Ϳ
- Grossesse non désirée - Accouchement dystocique ou césarienne
- Mère célibataire - Difficultés conjugales
- Précarité socio-économique - Faible niveau d͛éducation - Isolement social
ENVIRONNEMENTAUX
- ATCD d͛abus ou de maltraitance dans l͛enfance
- Facteurs culturels concernant principalement les femmes migrantes : langues - ƌŝƚƵĞůƐ͙
GROSSESSE ET POST-PARTUM CHEZ UNE FEMME PRÉSENTANT DES TROUBLES PSYCHIATRIQUES ANTÉRIEURS À LA GROSSESSE
TROUBLE PSYCHIQUE PENDANT LA GROSSESSE CHEZ UNE FEMME SANS ANTÉCÉDANT PSYCHIATRIQUE
NAUSSÉES & VOMISSEMENTS - T1 : 50% des cas : Absence de retentissement sur l͛état général Æ Disparition spontanée au T2
GRAVIDIQUES - Si pérennisation au T2 avec retentissement sur la prise de poids et troubles hydro-électrolytiques Æ Hospitalisation
- 5 à 15% des femmes dans la période prénatale Æ T1 & T3
- Sémiologie : Préoccupations se rapportant directement à la grossesse :
x Modifications corporelles - ZŝƐƋƵĞĚĞŵĂůĨŽƌŵĂƚŝŽŶĨƈƚĂůĞ- Angoisses de l͛accouchement - Capacité à s͛occuper du bébé
- Clinique : Crainte permanente - Crise d͛angoisse - Conduites d͛évitement ou de réassurance - Obsessions - Rituels - Troubles des
conduites alimentaires ou du sommeil
TROUBLES ANXIEUX - Complications :
x Aggravation en post-partum
x Évolution vers un épisode dépressif caractérisé
- Traitement : Accompagnement de la femme ou du couple par des méthodes de préparation à l͛accouchement
x Psychothérapie de soutien +/- Anxiolytique si sévère
Æ Réévaluation en post-partum
- 10% des femmes enceintes en anténatal
- Sémiologie : EDC (léger à moyen) avec ĐƵůƉĂďŝůŝƚĠĐĞŶƚƌĠĞƐƵƌůĞĨƈƚƵƐĞƚƐĞŶƚŝŵĞŶƚĚ͛incapacité maternelle
ÉPISODE DÉPRESSIF - Complications :
CARACTÉRISÉ x Risques obstétricaux
x Évolution vers un épisode dépressif caractérisé du post-partum
- Traitement : Psychothérapie de soutien +/- Antidépresseurs
- Prévalence : 3 / 1 000 Æ Aucune relation avec des pathologies psychiatriques maternelles
- Sémiologie : Non prise de conscience de l͛état de grossesse INVOLONTAIRE avec peu de modifications corporelles, ménorragies,
absence d͛augmentation mammaire.
DÉNI DE GROSSESSE x Déni partiel à partir de 22 SA
x Déni total jusqu͛à l͛accouchement
- Complication liée au non suivi obstétrical
- Surveillance psychologique de la mère et des interactions précoces mère-bébé.
29
TROUBLE PSYCHIQUE DU POST-PARTUM CHEZ UNE FEMME SANS ANTÉCÉDANT PSYCHIATRIQUE
Troubles BABY BLUES - Post-partum blues ÉPISODE DÉPRESSIF CARACTÉRISÉ ÉPISODE MANIAQUE DU POST-PARTUM ÉPISODE PSYCHIOTIQUE BREF TROUBLES ANXIEUX
Ce n¶est pas un trouble psychiatrique DU POST-PARTUM Psychose puerpérale
Epidémiologie État adaptatif physiologique : 30 à 80% 15% 1 / 1 000 1 à 2 / 1 000
ème Prolongation du baby blues > 7 jours BRUTAL, dans les 4 premières semaines après
Syndrome du 3 jour BRUTAL, dans la semaine après l͛accouchement
Date Dans l͛année suivant l͛accouchement l͛accouchement
Durée : 4 à 10 jours ou installation progressive au cours du T3
Pic : 3 à 6 semaines Pic à 10 jours
Épisode dépressif caractérisé léger à moyen Prodromes : Baby blues sévère avec éléments de
1) Sans caractéristique psychotique confusion et de bizarreries
Humeur triste, découragement, incapacité Agitation
Plaintes somatiques insistantes Trouble thymique : mélancolie et/ou maniaque
Anxiété importante avec phobie d͛impulsion ou Épisode maniaque CONFUSION avec LABILITE des symptômes et
Anxiété - Irritabilité évitement du contact CONFUSION ou BIZARRERIES désorientation spatio-temporelle
Clinique Labilité émotionnelle Forte culpabilité Caractéristiques mixtes Perturbation du rythme veille-sommeil
Fatigue et plaintes physiques Troubles des interactions mère-bébé Caractéristiques psychotiques plus fréquentes : Idées délirantes POLYMORPHE centrées sur :
Crise de larmes 2) Caractéristique psychotique (mélancolique) x Polymorphe x Maternité
Crainte de ne pas pouvoir s͛occuper du = Psychose puerpérale x Thématique centrée sur la maternité, x Accouchement
bébé Idées délirantes dont le thème est centré sur le bébé accouchement, le bébé ou le conjoint x Bébé ou conjoint
(monothématique) Risque suicidaire & infanticide Risque suicidaire & infanticide
Æ Début INSIDIEUX
x Idée de substitution « L͛ASTUCE du PU »
x Empoisonnement La psychose puerpérale n͛est pas un épisode
psychotique bref. Elle correspond à tout épisode
x Envoûtement
d͛ordre psychiatrique du post-partum qui
x Idées délirantes sur la filiation
présenterait une composante psychotique
Risque suicidaire & infanticide
Suivi ambulatoire +/- hospitalisation
- Psychothérapie L͛épisode permet de poser le diagnostic de
De novo ou préexistant
URGENCE THÉRAPEUTIQUE
x Individuelle (mère) trouble bipolaire Antipsychotique +/- anxiolytique
x Mère-bébé URGENCE THÉRAPEUTIQUE Abstention d͛allaitement
Traitement Abstention thérapeutique - Antidépresseur +/- Anxiolytique Thymorégulateur +/- NL atypique si psychose - Sismothérapie si gravité des symptômes et
Accompagnement par des soignants - Éviction de l͛allaitement Éviction de l͛allaitement risque suicidaire/infanticide
- Si mélancolie : Sismothérapie - Si épisode maniaque sévère : séparation - Suivi ambulatoire +/- PMI (protection
- Si dépression sévère : séparation mère-bébé mère-bébé maternelle infantile)
Isolé
Complication si > 15 J : Trouble bipolaire : 70%
Risque de récidive lors d͛une grossesse ultérieure : Risque de récidive lors d͛une grossesse
Evolution Episode dépressif caractérisé Récidives lors grossesses ultérieures : 25%
25% ultérieure : 50%
Schizophrénie : 10%
« L͛ASTUCE du PU » Diagnostics différentiels
Le post-partum aggrave les troubles anxieux, en particulier les troubles obsessionnels et compulsifs.
- Rechercher systématiquement des signes d͛hypomanie qui classeraient alors le trouble comme épisode dépressif caractérisé mixte (assez fréquent dans le post- - Thrombophlébite cérébrale Æ IRMc
partum). La prise en charge serait alors différente. - Rétention placentaire
Phobies d¶impulsion : passage à l͛acte à l͛égard du bébé
Phobie infanticide
Etat de stress post-traumatique si accouchement en urgence ou compliqué = 2 à 8% (1,5 à 3% cf. coll. de GO)
- Il faut retenir qu͛un épisode dépressif caractérisé du post-partum fait craindre l͛existence d͛un trouble bipolaire sous-jacent. - Infections
Æ Reconnaissance du trouble par la mère :
- Des symptômes hypomanes amènent donc à être très vigilant sur la prise en charge médicamenteuse - Prise de toxiques/médicaments
-
-
-
30
TROUBLES PSYCHIQUES DU SUJET ÂGÉ- Item 68
Âge seuil : 65 ans
TROUBLES PSYCHOTIQUES
Antipsychotique de 2ème génération - Posologie diminuée par 4 par rapport aux doses du sujet jeune
Diagnostics différentiels
- Troubles de l͛humeur avec symptômes psychotiques
- Symptômes psycho-comportementaux de la démence
- Trouble psychotique d͛origine médicale non psychiatrique et induit par une substance
- Faible posologie Æ Privilégier les T ½ courte en aigu : Efficaces & bien tolérés chez les sujets âgés
x Éviter antihistaminiques (Atarax®) : Sujets âgés très sensibles aux effets anticholinergiques (Constipation - RAU - GAFA - QT)
ANXIOLYTIQUES - Durée maximum de 12 semaines
- Effets secondaires : Sédation - Trouble cognitif - Confusion - Amnésie - Chute - Réaction paradoxale - Dépendance et syndrome de
sevrage - Insuffisance respiratoire aiguë
ANTIDÉPRESSEURS - 1ère intention : ISRS, débuté à posologie basse avec augmentation progressive des doses
THYMORÉGULATEURS - Lithium Æ Elimination rénale, à adapter à la fonction rénale. Effets secondaires peuvent être sévères
- 1ère intention : Antipsychotique atypique
ANTIPSYCHOTIQUE - Effets anticholinergiques : Bouche sèche - Constipation - RAU - Tachycardie & n QT - Vision floue - Exacerbation d͛un GAFA -
Confusion - Idées délirantes - Altération cognitive - Sédation - Hypotension - Chutes - Fractures
31
TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES CHEZ L͛ADOLESCENT ET L͛ADULTE - Item 69
2016
Epidémiologie Evolution
Prévalence vie entière = 0,6% - Rémission complète : 30 à 50%
Mortalité = 1% /an - Rémission partielle : 30% - Rechutes fréquentes : 50% - Chronique : 30%
Prédominance féminine 8F/1H - Décès : 5 à 10% dans les 10 ans post-diagnostic
Âge au diagnostic : 15-25 ans lors de la transformation corporelle x ACR (TdR) - Déséquilibre métabolique - Infection - Suicide
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Sémiologie - Critères DSM5
Questionnaire de dépistage : SCOFF/EAT - EDE/EDI
Durée > 3 mois
- RESTRICTION des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas Æ Règles inflexibles
- PEUR INTENSE DE PRENDRE DU POIDS et de devenir gros, malgré une insuffisance pondérale : Pesé ou vérification de la silhouette plusieurs fois par jour
Æ DISTORSIONS COGNITIVES :
- ALTÉRATION DE LA PERCEPTION DU POIDS ou DE LA FORME de son propre corps : dysmorphophobie
x Faible estime de soi (influencée excessivement par le poids ou la forme corporelle) - Préoccupations excessives
x Croyances erronées sur les aliments et fonctionnement digestif - Évitement alimentaire
x Anomalies neuropsychologiques - Traits obsessionnels - Surinvestissement intellectuel - Altération de la sexualité
- DÉNI DE LA MAIGREUR : Manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle - Banalisée - Absence de conscience du trouble (NO-insight)
CRITÈRES D͛HOSPITALISATION
Attention, la fièvre n͛est pas un motif d͛hospitalisation
- Perte de poids t 20% en 3 mois (t 2kg/semaine si < 18 ans) - Amyotrophie importante - Hypotonie axiale - Hypothermie - HypoTA
- Enfant : IMC < 12.7 à 13-14 ans - IMC < 13.2 à 15-16 ans - IMC < 14 si > 17 ans - Anomalies ECG - Bradycardie < 40 bpm - Hypoglycémie - Cytolyse > 10N
- Malaises - Chutes - Pertes de connaissance - Vomissements incoercibles - Troubles hydro-électrolytiques ou métaboliques sévères - Insuffisance rénale
- Restriction extrême : refus de manger ou de boire - Aphagie - Leucopénie ou neutrophilie
- Échec de renutrition ambulatoire - Tentative de suicide ou projet suicidaire précis - Automutilations répétées
- Idéations obsédantes intrusives et permanentes - Dépression - Abus de substance - Anxiété sévère - Symptômes psychotiques - TOC
- Incapacité à contrôler les comportements compensatoires - Problèmes familiaux - Épuisement familial - /ƐŽůĞŵĞŶƚ͙
32
Facteurs de mauvais pronostic
- Délai important avant prise en charge - SEXE MASCULIN
- Forme à début tardif ou très précoce - Mauvaise qualité de vie relationnelle, sexuelle et socio-familiale
- Déni de la maladie (> 4 ans) - Comorbidité psychiatrique - VOMISSEMENTS associés
Traitement
Multidisciplinaire - Interrompue - Prolongée > 1 an après la rémission
- OBJECTIFS PONDERAUX « CONTRACTUALISÉS »
x Renutrition - Réeducation nutritionelle et diététique : alimentation qualitative et quantitativement correcte & comportements adaptés
Æ Attention au SYNDROME DE RENUTRITION
- PROGRAMME DE SOINS (3 à 4 mois)
- Corriger les distorsions cognitives - Attitudes dysfonctionnelles - Renforcer le « moi » - Améliorer les relations interpersonnelles
- THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE > 1 an - Thérapie de soutien - Entretiens motivationnels - Thérapie familiale ou systémique - Thérapie d͛inspiration
analytique +/- Médiation corporelle
- Absence de pharmacologie spécifique
- +/- ANTI-PSYCHOTIQUE (allongement QT) +/- ANTI-DÉPRESSEUR si sd. spécifiques dominent le tableau (Sd. dépressif - Anxiété - TOC), éviter la fLuoxetine (anorexigène)
Epidémiologie
Prévalence vie entière = 1 à 1.5% - Taux de mortalité : 2% /10 ans Bon niveau intellectuel et/ou social dans les suites d͛un régime restrictif ou de
Prédominance féminine 3F/1H - Zone urbaine - Guérison à 12 ans : 70% vomissements provoqués
Âge au diagnostic : 10-19 ans lors de la transformation corporelle Fluctuation pondérale (+/- 2 à 5kg) mais la BOULIMIE EST À POIDS NORMAL.
Sémiologie - Critères DSM5
SCOFF, BULIT-R ou BITE
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Fréquence > 1 /semaine pendant > 3 mois
- HYPERPHAGIE INCONTRÔLÉE : « Craving » - Hypercalorique Retentissement et comorbidités identiques à
x Absorptions alimentaires largement supérieures à la moyenne en peu de temps (< 2h) ceux de l͛anorexie hors :
x Associées à une impression de PERTE DE CONTRÔLE des quantités ingérées ou l͛impossibilité de s͛arrêter. - Syndrome pseudo-occlusif et prise de
- COMPORTEMENT COMPENSATOIRES VISANT A EVITER LA PRISE DE POIDS poids dans la boulimie
x Vomissements provoqués (+/- culpabilité) - Prise de laxatifs ou de diurétiques - Jeûnes - Exercice excessif - Restriction alimentaire « inter-crises »
x Fluctuations pondérales rapides de l͛ordre de 2 à 5 kg - Fatigue intense.
- ALTÉRATION DE LA PERCEPTION DU POIDS ET DE LA FORME : Estime de soi perturbée - Dysmorphophobie
Æ PATIENT CONSCIENT DE SON TROUBLE (en souffrance) - Culpabilité
Nb : Le trouble ne survient pas exclusivement au cours d͛une période d͛anorexie mentale.
Diagnostics différentiels
Somatiques Psychiatriques
- Tumeurs cérébrales et formes d͛épilepsies - Episode dépressif caractérisé
- Sd. Klein-Levin : Hyperphagie - Hypersomnie périodique - Trouble de la personnalité : Borderline
- Sd. Klüver-Bucy : Hyperphagie - Agnosie visuelle - Hyperoralité - - Hyperphagie boulimique = Frénésie alimentaire SANS compensation Æ obésité
Hypersexualité - Anorexie mentale de type accès hyperphagique/purgatif
Comorbidité psychiatrique
- Addictions (35%) : Alcool - Tabac - Anxyolytique - Troubles anxieux généralisés
- Episode dépressif caractérisé Æ RISQUE SUICIDAIRE - Phobie sociale
- Trouble bipolaire - Personnalité borderline ou état limite : automutilations͙
Examens complémentaires Æ Idem anorexie.
- NFS - Plaquettes - CRP
BIOLOGIQUE - Ionogramme sanguin & urinaire - Urée - Créatinine - DFG - Bilan phosphocalcique - 25-OH-D3 - Albumine/Pré-albumine
- BHC - TSH - Toxiques urinaires
PARACLINIQUES - Électrocardiogramme - Ostéodensitométrie +/- Imagerie cérébrale (ne pas faire d͛impédancemétrie)
CRITÈRES D͛HOSPITALISATION
Attention, la fièvre n͛est pas un motif d͛hospitalisation
- Modification brutale du poids ou cassure de la courbe de croissance - Anomalies à l͛ECG - Bradycardie - Hypoglycémie - Cytolyse (ASAT ou ALAT) > 10N
- Sévérité des crises et fréquence élevée (> 8 /semaine) - Troubles hydro-électrolytiques ou métaboliques sévères - Insuffisance rénale
- Échec de stratégie ambulatoire - Leucopénie ou neutrophilie
- Conduites compensatoires mettant en danger la vie du patient - Tentative de suicide ou projet suicidaire précis
- Incapacité à contrôler les comportements compensatoires - Automutilations répétées
- État de mal boulimique - Signes cliniques de dénutrition - Dépression - Abus de substance - Anxiété sévère - Symptômes psychotiques - TOC
- Amyotrophie importante Hypotonie axiale - Hypothermie - HypoTA - Problèmes familiaux - Épuisement familial - /ƐŽůĞŵĞŶƚ͙
Facteurs de mauvais pronostic
- Comorbidité psychiatrique - Existence d͛une OBÉSITÉ PRÉMORBIDE
- Sévérité initiale du trouble - Poids bas ou différent du poids physiologique - Mauvaise estime de soi ou trouble de l͛affirmation de soi
- Existence de vomissements - Environnement conflictuel, rigide ou moralisateur
Traitement
Somaticien - Psychiatre - Patient
- 1ère intention : THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTMENTALE Æ Rémission : 50%
x Observation comportementale : CARNET ALIMENTAIRE & Crise induite
- 2ème intention : ANTIDÉPRESSEUR : INHIBITEUR SÉLECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SÉROTONINE (FLUOXETINE, Prozac£ car effet anorexigène) si TCC impossible
x Posologie = 60mg/J Æ Dose plus importante que dans les épisodes dépressifs caractérisés.
x Délai d͛action : 3 semaines
Nb : L͛association TCC + ISRS n͛a pas montré d͛efficacité supérieure aux TCC seules.
- +/- TOPIRAMATE (prescription de spécialiste) = Anti-épileptique
- Psychothérapie familiale : adolescent
- Corriger les distorsions cognitives - Attitudes dysfonctionnelles - Renforcer le moi - Améliorer les relations interpersonnelles
- Psychoéducation : Affirmation de soi
33
HYPERPHAGIE BOULIMIQUE - ACCÈS HYPERPHAGIQUE
Binge Eating Disorder (BED)
Epidémiologie
Prévalence = 3 à 5% Facteurs de risque : Obésité (40%) - Traumatisme ou abus sexuels
Prédominance féminine 2F/1H - Guérison > 70%
Début : Adulte (25 ans) - Chronicisation +++
Sémiologie - Critères DSM5
Fréquence > 1 /semaine pendant > 3 mois Retentissement
- ÉPISODES RÉCURRENTS D͛HYPERPHAGIE INCONTROLÉE : « Craving » - Hypercalorique - Troubles digestifs : Halitose - RGO -
x Absorptions alimentaires largement supérieures à la moyenne en peu de temps (< 2h) Ballonnement - Dl. abdominales - Tb. transit
x Associées à une impression de PERTE DE CONTRÔLE des quantités ingérées ou l͛impossibilité de s͛arrêter. - Stéatose hépatique
- Associés avec au moins 3 éléments suivants : - Complications de l͛obésité
x Prise alimentaire plus rapide que la normale (< 20 minutes) = TACHYPHAGIE - Mauvais état nutritionnel +/- dénutrition
x Prise alimentaire jusqu͛à la sensation de « trop-plein » - Hypofertilité - Infertilité
x Absorption de grandes quantités d͛aliments sans sensation de faim = HYPERPHAGIE Comorbidité psychiatrique
x Prises alimentaires solitaires du fait de la gêne occasionnée par les quantités ingérées
x Dégout de soi - Dépression - CULPABILITÉ : PATIENT CONSCIENT DE SON TROUBLE (en souffrance) Idem. Boulimie
- Pas de comportement compensatoire inapproprié = PATIENT EN SURPOIDS/OBÈSE
Diagnostics différentiels
Somatique Æ Idem. Boulimie Psychiatrique
- Tumeurs cérébrales et formes d͛épilepsies - Boulimie - Obésité morbide
- Sd. de Klein-Levin : Hyperphagie - Hypersomnie périodique - Episode dépressif caractérisé et trouble bipolaire
- Sd. Klüver-Bucy : Hyperphagie - Agnosie visuelle - Hyperoralié - Hypersexualité - Trouble de la personnalité : Borderline - Evitante - Dépendante
Traitement
Idem. Boulimie
PICA
MÉRYCISME
34
PRÉVALENCE DES CONDUITES ALIMENTAIRES
« L͛ASTUCE du PU » - Dépistage ciblé chez certains groupes à risque de trouble du comportement alimentaire
Recommandation HAS
- Jeunes filles
- Index de masse corporel bas ou élevé
- Régime végétarien
- Adolescent consultant pour des préoccupations pondérales, pour des désordres gastro-intestinaux, des problèmes psychologiques
- Jeunes filles présentant des perturbations des cycles menstruels, et en particulier une aménorrhée
- Danseuses - Mannequins
- Sportifs en compétition : Disciplines esthétiques ou à catégorie de poids (faible)
- Sujet atteints de pathologies nécessitant des conseils nutritionnels : Diabète de type I - Hypercholestérolémie familiale
1. Vous faites-vous vomi parce que vous vous sentez mal d͛avoir trop mangé ? - Diminution de la leptine et de l͛IGF1
2. Vous inquiétez-vous d͛avoir perdu le contrôle de ce que vous mangez ? - Syndrome de basse T3
3. Avez-vous récemment perdu > 6kg en 3 mois - Hypercorticisme périphérique
4. Pensez-vous que vous êtes gros alors que les autres vous trouvent mince ? - Hyperaldostéronisme (Hypokaliémie)
5. Diriez-vous que la nourriture domine votre vie ? - Baisse de la GnRH - LH - FSH - PRL
BONUS
IMC Interprétation
< 16.5 - Dénutrition
16.5 - 18.5 - Maigreur
18.5 - 25 - Corpulence normale
25 - 30 - Surpoids
30 - 35 - Obésité modérée
35 - 40 - Obésité sévère
> 40 - Obésité morbide
35
TROUBLES SOMATOFORMES À TOUS LES ÂGES - Item 70
Définition
= Symptômes, signes et syndromes ou plaintes de type physique pour lesquels aucune anomalie identifiable de type lésionnel ne peut être incriminée > 6 mois
1. Trouble de somatisation
2. Trouble de conversion - Souffrance psychique avec altération du fonctionnement socio-professionnel
3. Trouble douloureux - Non imputabilité à un autre trouble psychiatrique ou non psychiatrique caractérisé
4. Hypocondrie - Participation psychologique à l͛étiopathologie du trouble
5. Dysmorphophobie - Allure non psychiatrique
Epidémiologie
ADULTE ENFANT
Prévalence : 5 à 10%
Prédominance féminine (2F/1H) Prévalence : 12%
- Trouble de somatisation : Fin d͛adolescence ou chez le jeune adulte
- Trouble de conversion ou douloureux : À tout âge
Facteurs de risque
- Facteurs de stress
- Comorbidités psychiatriques (troubles anxieux et dépressif)
- Dimension de personnalité
- Facteurs de stress ͗dƌĂƵŵĂƚŝƋƵĞƐĞƚĐŽŶĨůŝƚƐƌĞůĂƚŝŽŶŶĞůƐ͙
- ATCD familiaux de troubles somatoformes
- Stratégie d͛ajustement au stress réduite (trouble de la personnalité)
- Problèmes de santé
- ATCD familiaux de troubles somatoformes
- Faible niveau socio-économique (sauf dans les troubles douloureux)
- Trouble douloureux : Haut niveau d͛études supérieures
- Stratégie d͛ajustement au stress réduite
Clinique
- Syndrome de Briquet : Association de plusieurs plaintes fonctionnelles polymorphes :
SIGNES FONCTIONNELS
x Gastro-intestinal, cardiovasculaire, génito-ƵƌŝŶĂŝƌĞĞƚƐĞdžƵĞů͙
- Signes moteurs : Altération de la coordination et de l͛équilibre, faiblesse localisée, parésie, contracture, dystonie, tremblement͙
SYMPTÔMES ET SIGNES
- Signes sensitifs et sensoriels prédominant à GAUCHE : Diminution de la ƐĞŶƐŝďŝůŝƚĠ͕ĐĠĐŝƚĠ͕ƐƵƌĚŝƚĠ͙
D͛ALLURE NEUROLOGIQUE
- Mouvements anormaux, convulsions, crises d͛allure épileptique avec perte de connaissance
SYMPTÔMES DOULOUREUX - Symptômes douloureux aigus < 6 mois
EVA - Symptômes douloureux chroniques > 6 mois
Troubles psychiatriques
Symptômes ou Signes d͛allure Symptômes Conviction erronée de présenter une Défaut imaginaire de
ш 3 domaines corporels (cf. infra)
signes cliniques neurologique douloureux pathologie médicale non psychiatrique. l͛apparence physique
Début < 30 ans
Évolution depuis plusieurs années Facteur psychologique de stress
Critère temporel > 6 mois
- Trouble Spécifié < 6 mois déclenchant ou entretenu.
- Trouble Indifférencié > 6 mois
Syndrome somatique fonctionnel
Gastro-entérologie Syndrome du côlon irritable - Dyspepsie non ulcéreuse
Gynécologie Syndrome prémenstruel - Algies pelviennes chroniques - Vulvodynies
Rhumatologie Fibromyalgies
Cardiologie Précordialgies à coronaires saines
Pneumologie Syndrome d͛hyperventilation
Immunologie Syndrome de fatigue chronique
Neurologie Céphalées de tension
Stomatologie Syndrome algodysfonctionnel de l͛appareil manducateur (SADAM) - Glossodynies
ORL Rhinite chronique non allergique
Allergologie Intolérance environnementale idiopathique
Enfant Anorexie mentale - Douleurs abdominales - Vomissements psychogènes - Mérycisme - Coliques idiopathiques - Spasmes du sanglot
2 à 5% Manifestations asthmatiques précoces - Céphalées - Énurésie - Encoprésie - Nanisme psychogène
Diagnostics différentiels des pathologies médicales psychiatriques
- Troubles factices. Ex : Syndrome de Münchausen
- Trouble psychosomatique : Tb. médical non psychiatrique objectivable dont la dimension psychologique est déterminante dans sa survenue et dans son évolution.
Æ Pathologies les plus fréquemment impliquées : Maladie coronarienne - Asthme - Eczéma - Ulcère gastroduodénal
- Plainte somatique au sein d͛un trouble psychiatrique caractérisé
Comorbidités
- Trouble dépressif caractérisé
- Troubles anxieux
PSYCHIATRIQUES
- Trouble de l͛adaptation
- Trouble de la personnalité
MÉDICALES - Attention à ne pas les sous-évaluer.
DSM 5 - CHANGEMENTS
Il faut attendre la CIM-11 pour avoir les appellations définitives de ces entités nosographiques mais les principes cliniques et thérapeutiques restent quasi identiques
Æ Le « troubles somatoformes » est remplacé par « Troubles à symptomatologie somatique et apparenté » qui intègre 2 notions distinctes :
x Trouble de somatisation et le trouble somatoforme indifférencié.
- Le Trouble douloureux est devenu une forme clinique spécifique du Trouble à symptomatologie somatique.
- Le Trouble de conversion est devenu « Trouble à symptomatologie neurologique fonctionnel ».
- L͛Hypochondrie devient « Crainte excessive d͛avoir une maladie », dénomination décrite comme moins stigmatisante selon les auteurs.
36
FONDÉE SUR UNE THÉORIE SCIENTIFIQUE RECONNUE
DIFFÉRENTS TYPES DE TECHNIQUES PSYCHOTHÉRAPEUTIQUES ʹ Item 71 Indications clairement établies
Basées sur l͛écoute du patient & l͛empathie Technique codifiée avec effets évalués
PSYCHOTHÉRAPIE DE SOUTIEN THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE PSYCHOTHÉRAPIE Autres PSYCHOTHÉRAPIE SYSTÉMIQUE FAMILIALE Autres
ANALYTIQUE ou de COUPLE
Principes
-Deuil l͛individu tente de lutter Æ Les symptômes d͛un des sujets sont inclus dans cette dynamique
acquis par l͛apprentissage
-Anxiété réactionnelle
-Amélioration symptomatique Mise à jour progressive de la
-Rétablir l͛équilibre psychologique Psychothérapie verbale brève prise de conscience
-Stratégie d͛ajustement face à une -Faire acquérir au patient des compétences d͛éléments inconscients et Diminution des symptômes du patient en prenant en charge l͛ensemble
situation de stress psychologiques afin de mieux faire face à ses des processus psychiques de la famille dans laquelle il évolue.
Objectifs
-Rétablir l͛estime de soi et le sentiment problèmes = Modifier la structure de
d͛efficacité personnalité
Thérapie Comportementale
- DESENSIBILISATION par confrontation en
imagination aux stimuli anxiogènes
- Exposition par confrontation in vivo avec 1er thérapeute + co-thérapeute
« modeling » participatif (observateur dans une 2ème salle)
-Repérer et structurer la demande du - Immersion : confrontation directe, non graduée Enregistrement audio et vidéo
patient * Affirmation du soi Cure analytique -Alliance thérapeutique
-ĐŽƵƚĞĂƚƚĞŶƚŝǀĞ͕ĞŵƉĂƚŚŝƋƵĞ͙ * Développement des compétences sociales Psychothérapie d͛inspiration -Affiliation du thérapeute au sein de la famille
-Dépister les résistances * Apprentissage de la gestion des émotions analytique (PIP) -Redéfinition et connotation positive
Modalités
-Soutenir et renforcer le sentiment de -Questionnement circulaire
liberté et d͛efficacité Thérapie Cognitive -Génogramme familial
* Modification des schémas cognitifs -Prescription de tâches
* Thérapie rationnelle d͛Ellis et méthode de Beck :
étude des schémas de pensées erronées Æ tirer
des conclusions arbitraires et créer de nouveaux
schémas
- TOC - Phobies - Troubles anxieux - ESPT - TCA : Anorexie
- EDC - Prévention du suicide