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Remerciement

C’est avec le grand honneur que j’ai réservé cette page en signe de gratitude et de
reconnaissance à l’égard de tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin à la réalisation de
ce précieux rapport de stage de fin d’étude au sein du cabinet EFAC.
Je prendrais le soin de citer :
Mon encadreur professionnel Monsieur MOHAMED OUSSEMA HAMROUNI pour
m’avoir accueilli, ainsi que la qualité de son encadrement, sa confiance, et surtout
l’autonomie qu’elle m’a offerte pendant ce stage.
Mes sincères remerciements à tous les membres du cabinet, surtout Madame Draine et
Madame Islam pour m’avoir aidé à accomplir mes taches, ainsi que pour la bonne
ambiance de travail, leur bienveillance, et leurs disponibilités.
Je saisis cette occasion pour adresser mes profonds remerciements à mon encadreur
pédagogique Monsieur HASSOUMI MEHDI pour son aide précieuse et ses conseils qui
m’ont été donnés tout au long du projet de fin d’étude.
Je remercie également mes chers professeurs sans exception à leurs efforts pour nous
assurer une formation solide. Je remercie ensuite l'ensemble des membres du jury, qui
m'ont fait l'honneur de bien vouloir étudier avec attention mon travail.
Enfin, je remercie l’école supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis
qui m’a permis d’exploiter positivement mes acquis au cours de la réalisation de ce projet.
Dédicace

Je dédie ce modeste travail et ma profonde gratitude à tous ceux qui ont sacrifié pour
m’offrir les conditions propices à ma réussite :
A ma chère mère, aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et
ma considération pour les sacrifices que tu as consenti pour mon instruction et mon bien
être.
A mon père qui m’a toujours soutenu et qui a fait tout son effort pour m’aider. Je te
remercie pour tout le soutien et l’amour que tu me porte depuis mon enfance.
A mes chères sœurs Fatma et Sabrine, et mon chère frère Chokri qui ont été toujours près
de moi et pour leur soutien qu’elles m’ont offert, pour tous les instants inoubliables que
nous avons passés ensemble, je vous souhaite une belle vie pleine de joie et de bonheur.
A mes chers amis sans exception qui ont été toujours là pour moi, pour m’aider, me
réconforter, et me soutenir.
Liste des abréviations

ISO : International Organisation for Standardisation


CERT : Centre d'Etudes et de Recherche des Télécommunications
EFAC : Expert Financial Audit et Conseil
VCN : Valeur Comptable Nette
VO : Valeur D’origine
AMORTIS : Amortissement
IMMO : Immobilisation
CF : Charge Financière
DAPCO : Dotation aux Provision et Charge Ordinaire
AC : Amortissement Complémentaire
PC : Prix de Cession
CAC : Commissaire Aux Comptes
RH : Ressources Humaines
NCG : Norme Comptable Générale
RAS : Retenue A la Source
SOMMAIRE

Introduction générale
Chapitre 1 : Présentation
Introduction
Section 1 : Présentation du cabinet « EFAC »
Section 2 : Tâches effectuées
Conclusion
Chapitre 2 : Audit des immobilisations corporelles
Introduction
Section 1 : Le cadre comptable de l’immobilisation
1-1 : Classification des immobilisations
1-2 : Concepts clé de la comptabilité des immobilisations corporelles
Section 2 : Audit du cycle immobilisations corporelles
2-1 : Objectif de l’audit d’immobilisations corporelles
2-2 Risques d’audit des immobilisations corporelles
2-3 Procédures d’audit des immobilisations corporelles
Section 3 : Démarche de l’audit des immobilisations corporelles
3-1 : Prise de connaissance
3-2 : Le contrôle interne
3-3: Le contrôle des comptes des immobilisations corporelles
Conclusion

CH1APITRE 3 : Inventaire physique des immobilisations corporelles au sein


du CERT
Introduction
Section 1 : Travaux de phase de prise de connaissance :
Section 2 : Inventaire théorique des immobilisations
Section 3 : Prise d’inventaire physique (comptage)
Section 4 : Rapprochement des résultats d’inventaire des immobilisations
Conclusion
Conclusion générale
Introduction générale

L’audit est une expertise professionnelle effectuée par un agent compétent et indépendant
aboutissant à un jugement par rapport à une norme sur les états financiers, le contrôle
interne, l'organisation, la procédure, ou une opération quelconque d'une entité.
Il s'agit donc d'opérations d'évaluations, d'investigations, de vérifications ou de contrôles,
regroupées sous le terme d’audit en raison d'exigences réglementaires ou normatives. En
effet, ces exigences imposent que ces opérations correspondent à des procédures écrites
avec des responsables identifiés, ce qui explique l'apparition de ce terme en français.
L'audit est perçu comme un outil d'amélioration continue, car il permet de faire le point sur
l'existant afin d'en dégager les points faibles ou non conformes (suivant les référentiels
d'audit). Ce constat, nécessairement formalisé sous forme de rapport écrit, permet de mener
les actions nécessaires pour corriger les écarts et dysfonctionnements relevés.
Les auditeurs se réfèrent notamment à la norme ISO 19011, qui traite de la technique de
l'audit et des compétences requises de l'auditeur. Les auditeurs externes légaux s'appuient
pour leurs contrôles sur des référentiels comptables, nationaux ou transnationaux, ainsi que
sur des principes de contrôle interne.
Dans ce qui concerne l’audit comptable et financier des immobilisations résulte d’une
démarche méthodologique et responsable, mise en œuvre par des professionnels
accoutumés. Bien que sa finalité soit spécifique et destinée à vérifier la réalité et la
sincérité des comptes d’une entreprise, au profit des actionnaires et autres tiers, il est mis
en place à travers des outils et méthodes de travail standards. L’auditeur s’appuie sur des
indicateurs financiers pour orienter sa mission en fonction des zones à risques identifiées.
Ainsi la certification des états de synthèse d’une entreprise passe par les principales étapes
suivantes : la revue du contrôle interne, l’identification des risques et la revue des comptes.
Parmi les comptes significatifs des entreprises figurent les immobilisations. Facteur
important de production, les immobilisations constituent le moteur des sociétés
capitalistiques, contribuant à leur pérennité. L'actif des entreprises constitue donc une
grande part du patrimoine, qui peut servir de base pour évaluer les entreprises (méthode
d’évaluation par le patrimoine). Les immobilisations ont une incidence sur les autres
comptes du bilan et compte de résultat à savoir les amortissements et les dotations, les
produits de cession et les valeurs nettes comptables. La vérification des immobilisations est
donc primordiale, puisqu'elles traduisent le patrimoine qui reste le plus longtemps dans
l’entreprise. Ils existent cependant des risques liés à d’audit des immobilisations, ils
concernent principalement la réalité, l’exhaustivité, et l’évaluation. La procédure de revue
des comptes d’immobilisations repose essentiellement sur les tests des mouvements des
immobilisations et la validation des dotations aux amortissements de l’exercice. Des
travaux complémentaires ayant trait au respect du contrôle interne sont également
effectués. A l’issu des travaux d’audit, des recommandations sont émises afin de permettre
à la société auditée une meilleure gestion de ses principaux cycles et notamment celui des
immobilisations.
Sur quoi repose l’audit des immobilisations corporelles et quelles sont les étapes
d’inventaire physique effectué au sein du CERT ?
Afin de répondre à cette question, nous allons tout d’abord en première partie commencer
par introduire et définir La cabinet EFAC. Ensuite, nous allons présenter dans la deuxième
partie l’audit des immobilisations corporelles. En fin, la troisième partie sera consacrée à
un cas pratique qui se repose sur l’inventaire physique ainsi que les résultats de cette
étude.
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil

Introduction

Tout allons de ce chapitre nous allons présenter tout d’abord l’organisme d’accueil ou j’ai
passé mon stage et puis nous allons décrire les différentes tâches qui nous ont été accordés
lors de notre passage au niveau de ce cabinet.
Section 1 : Présentation du cabinet
Le cabinet EFAC se présente ainsi :
1-1 Présentation :
Le cabinet EFAC est une structure qui a été créée en 2007. Elle est dirigée par Monsieur
MOHAMED OUSSEMA HAMROUNI expert-comptable membre de l’Ordre des Experts
Comptables de Tunisie d’une expérience de plus de douze ans, variée dans le domaine de
l’organisation.
Les objectifs du cabinet à moyen terme visent deux aspects : consolider sa présence sur le
marché national de l’audit et du consulting et acquérir une dimension internationale par
l’appartenance à un réseau international, l’assistance des entreprises étrangères à se
délocaliser en Tunisie et les prestations d’outsourcing que le cabinet offre aux entreprises
tunisiennes et étrangères en matière de gestion de la comptabilité et de la paie.
La structure comprend des collaborateurs de grande valeur, ayant une parfaite maîtrise des
missions d’organisation, d’assistance, de conseil, d’ingénierie et d’audit.
Les collaborateurs ont acquis, à travers les différentes missions menées, une expérience
appréciable en la matière, ce qui nous permet de mettre à votre service une équipe efficace
et disposant d’un capital savoir appréciable.
Ce cabinet dispose d’une structure permanente et stable, composée de collaborateurs
bénéficiant d’une formation pluridisciplinaire et d’un encadrement adéquat, et en mesure
de satisfaire professionnellement les exigences des différentes missions entrant dans le
cadre de son activité.
Par ailleurs, il a noué également une collaboration étroite avec un groupement de travail
composé d’un avocat d’affaire d’une expérience appréciable, d’un ingénieur informaticien
qui a participé à des analyses technico-fonctionnel et à la conception et la mise en place
des logiciels de gestion intégrée au sein des entreprises de grandes tailles ainsi que des
ingénieurs en électromécanique.
1-2 L’organigramme du cabinet
L’organigramme ci-dessus représente le schéma des liens fonctionnels, organisationnels et
Hiérarchique de l’EFAC.
Il sert ainsi à donner une vue d’ensemble du classement des postes et de fonctions au sein de cette
structure.
Cette cartographie simplifiée sert de visualiser les différentes relations de commandement ainsi
que les rapports de subordination d’où une vision simple de structure complexe.
L’organigramme est devenu aujourd’hui un outil de travail très important : les relations de
commandement étant bien précisées, il n’y aura pas de risque d’ambiguïté possible, ce qui
facilitera la compréhension, la communication et la progression de tous les collaborateurs.
L’EFAC à ses clients des services nombreux et divers et c’est à ce titre que nous notons plusieurs
fonctions à savoir :

1-3-Les missions du cabinet :


Les missions fondamentales exécuter par le cabinet se résume comme suit :
1-3-1 Expérience professionnelle en matière d’inventaire physique des immobilisations :

Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Société Tunisienne de Banque (STB)


2020

Société Tunisienne des Industries de


Raffinage (STIR) 2018

Hôpital des Enfants


2017-2018-2019
.

Tunis air Technicise 2019

Centre National des Sciences et


2020
Technologies Nucléaires (CNSTN)

Inventaire physique des


Centre National Informatique (CNI) 2020
immobilisations et des stocks et
rapprochement des résultats de 2020
PROMOSPORT
l’inventaire avec les données
L’Office de Développement Sylvio- comptables
2020
Pastoral du Nord-Ouest (ODESYPANO)

Office de la Topographie et du Cadastre


2018
(OTC)

Carthage Ciments 2016

La Haute Autorité indépendante de la


2019
communication audiovisuelle (HAICA)

Agence National de Gestion des Déchets


2019
(ANGED)

Hôpital Habib Bourguiba Sfax 2018


Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Hôpital Hadi Chaker Sfax 2019

Hôpital Tahar Sfar Mahdia 2020

Centre Technique de Création


d’Innovation et d’Encadrement du Tapis
2017
et Tissage

Le Centre National du Cinéma et de


2020
l'Image (CNCI)

Centre D’Etudes et Des Recherches en


Télécommunications (CERT) 2018

Hôtel Salammbô
2016

1-3-2 Expérience professionnelle en matière apurement des comptes

Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Centre National Informatique Apurement des comptes 2018

TRANSTU Apurement des comptes 2018

Centre de traumatologie et des grands


Apurement des comptes 2019
brûlés
1-3-3 Expérience professionnelle en matière de diagnostic fiscal et d’élaboration des manuels
fiscaux :

Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Centre d’information, de Formation,


d’Etudes, et de Documentation sur les Elaboration du manuel fiscal 2018
Associations (IFEDA)

Société des services Nationaux et des Audit fiscal du crédit d’impôt sur
2016
Résidences les sociétés

Société des services Nationaux et des Audit fiscal du crédit de la taxe


2016
Résidences sur la valeur ajoutée

Société Italo-Tunisienne d'Exploitation


2016
Pétrolière

HUAEI 2015-2016-2017
Audit fiscal

Groupe DEMCO 2016

BNA Capitaux 2017

1-3-4 Expérience professionnelle en matière de diagnostic en RH et d’élaboration des critères


d’attribution des emplois fonctionnels :

Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Agence de Promotion des Investissements Fixation des critères d’attribution


2018
Agricoles (APIA) des emplois
1-3-5 Expérience professionnelle en matière de diagnostic comptable et d’élaboration des manuels
comptables :

Année réalisation de
Organisme Objet de la mission
l’étude

Centre d’information, de Formation,


Elaboration du manuel
d’Etudes, et de Documentation sur les 2018
comptable
Associations (IFEDA)

Centre Technique de Création Tenue de comptabilité et


d’Innovation et d’Encadrement du Tapis Elaboration des Etats 2013, 2014 et 2015
et Tissage Financiers

Centre Technique de Création Tenue de comptabilité et


d’Innovation et d’Encadrement du Tapis Elaboration des Etats 2016, 2017 et 2018
et Tissage Financiers

Tenue de comptabilité et
Centre Culturel International de
Elaboration des Etats 2016
Hammamet
Financiers

Haute Autorité Indépendante de la


Assistance comptable 2016
Communication Audiovisuelle

Institut National des Grandes Cultures


Apurement des comptes 2015
(INGC)
1-3-6 Liste des références en matière de diagnostic organisationnel et d’élaboration de manuels
des procédures :

Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Centre Technique de Création,


d'Innovation et d'Encadrement dans le 2017
Secteur du Tapis et de Tissage

Centre Culturel International de


2017
Hammamet

Centre de Recherches, d’Etudes, de


Documentation et d’Information sur la 2017
femme (CREDIF) Elaboration du manuel de
procédures
Société du Complexe Industriel et
2018
Technologique de Tozeur (Pôle de Jerid)

Tunidal Plus 2017

Société Tunisienne d’Acconage et de


2014
Manutention

Centre Technique de la Chimie 2013

Société Tunisienne d’Acconage et de


2014
Manutention

Centre Technique de la Chimie 2013


1-3-7 Liste des références en matière de diagnostic financier et d’accompagnement des
promoteurs :

Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Identification des opportunités


Caisse des Dépôts et des Consignations
d’investissement et élaboration 2016
(CDC)
des Etudes

1-3-8 Liste des références en matière de diagnostic légal et d’audit des projets :

Année réalisation
Organisme Objet de la mission
de l’étude

Audit of the project financed by


Institut de l’Olivier the Common Fund For 2016
Commodities

1-4- Fiche de Contact :

Nom de la société L’expert Financial Audit et conseil

Activité Expertise, Audit, Managing

Année de création 2016

Forme juridique Personne morale

Siège sociale Rue ALFREDE NOBEL, Immeuble ZARAD, 1ére


étage lac 3

Fax 70295030
Section 2 : Les tâches effectuées
Lors de de ma formation, j’ai effectué un stage d’une durée de trois mois dans le cabinet EFAC.
Cette entreprise, est l'un des premiers cabinets tunisiens de conseil et d’assistance en matière de
droit, fiscalité, comptabilité, audit et finance d'entreprise.
Le stage au cabinet EFAC a été pour moi une occasion d’intégrer pendant douce semaines un
milieu professionnel, et de mettre ainsi mes connaissances théoriques en pratique.
Nous avons pratiqué la comptabilité à l’aide des exercices et des applications faciles à traiter, sur
papier et même sur le logiciel Sage , cela en raison de l’ordre préétabli des opérations et de la
facilité de visualisations des dates, des numéros des pièces justificatives …etc.
Dans la pratique professionnelle de la comptabilité, les entreprises (clients) fournies aux experts
comptables des factures, des relevés bancaires et des autres pièces justificatives, le comptable n’a
pas sous sa responsabilité une ou deux feuilles d’examen comme l’étudiant, mais des armoires de
classeurs de différentes entreprises.
Cependant avec le temps cela devient une tâche facile surtout pour les personnes qui contrôle la
théorie qui est une base indispensable à la pratique.
La tenue de la comptabilité nécessite un système comptable crédible, ce dernier est un processus
permettant de tracer les méthodes et les procédures nécessaires à la réalisation des travaux de
comptabilité dans les bonnes conditions. Les tâches que nous avons exécutées dans le cabinet
sont les suivantes :
 Le classement des pièces :
Les différents journaux auxiliaires sont comme suit :
- Le journal achats
- Le journal vente
- Le journal caisse
- Le journal banque
- Le journal des OD (RAS…)
Chaque journal auxiliaire est rangé dans un classeur (chrono) selon les mois et par ordre
chronologique pour permettre la réunion mensuelle dans le journal général dans les bonnes
conditions.

 La saisie des opérations :


Après l’étape du classement, nous avons saisir les opérations dans les journaux auxiliaires à l’aide
du logiciel Sage ligne 100. En saisissant les opérations sage ligne100 donne automatiquement un
numéro de pièce à l’opération, ce numéro-là est à écrire sur la pièce (facture, avis de débit..) pour
créer une liaison entre les opérations passées au journal et les pièces justificatives.
 La vérification des écritures :
Après la comptabilisation des opérations, il est nécessaire de les vérifier afin de déceler les
erreurs, les déséquilibres des balances, et les travaux non accomplis, cette tâche est exécutée
d’abord par les comptables, puis par l’expert-comptable, ce dernier est habilité à valider et à
attester la conformité et la crédibilité des états de synthèse.
 Le rapprochement bancaire :
Cette opération sert à réconcilier le solde de banque tel qu'il apparaît en comptabilité et celui
figurant sur les relevés bancaires en recensant les écritures en rapprochement entre ces deux
montants.

Conclusion
Au cours de ce chapitre nous avons traité dans un premier lieu la présentation du cabinet ainsi son
organigramme, et ses missions qui sont multipliés et qui sont généralement avec des entreprises
publiques.
Puis nous avons parlé des tâches exécuter au sein de ce cabinet qui est variés.
Durant ce stage, j’ai participé aux travaux accomplis quotidiennement au sein du département
comptable et financier. Et par cette occasion, j’ai eu l’opportunité de me faire confier différentes
missions.
Parmi l’une des missions dans j’été affecter on a eu l’occasion de traiter l’audit des
immobilisations et plus précisément le cas des immobilisations corporelles que nous allons traiter
dans le chapitre suivant.
Chapitre 2 : Audit des immobilisations corporelles

Introduction

L'audit est une opération qui vise à vérifier l'ensemble des comptes et les rapports annuels d'une
entreprise. Il permet de s'assurer que sa comptabilité est tenue dans le respect des normes
comptables en vigueur. Ce contrôle permet de mettre en évidence les éventuelles fraudes ou
omissions. L'audit comprend souvent plusieurs composantes : une analyse du marché, l'analyse de
l'environnement et l'analyse interne de l'entreprise.
Nous allons mettre en revue les différents types d’audit à savoir : L'audit interne, l’audit externe,
l’audit financier, l’audit fiscal, l’audit contractuel et l’audit légal.
Dans ce chapitre nous allons aborder l’audit des immobilisations et plus précisément l’audit des
immobilisations corporelles.
Section 1: LE CADRE COMPTABLE DES IMMOBILISATIONS
Pour commencer on doit faire tout d’abord la distinction entre l’immobilisation et la charge, il
convient de faire une distinction entre les dépenses devant être portées en charge et celles devant
être comptabilisées en tant qu’immobilisations.
Les immobilisations constituent des investissements qui augmentent le patrimoine d’une
entreprise et qui ont un potentiel de générer des avantages économiques futurs.
Les charges sont consommées durant l'exercice comptable et ne procurent pas des avantages
futurs. Les biens de faible valeur sont comptabilisés comme des charges.
1-1 CLASSIFICATION DES IMMOBILISATIONS

Typologie des immobilisations N° de Définitions


compte
Immobilisations incorporelles 20 sont les biens immatériels, qui n’ont pas de
substance physique, détenus par
l’entreprise sur une durée supérieure à une
année. Parmi ces immobilisations figurent
le fond commerciale, les logiciels, le droit
au bail, les brevets, les licences…
Immobilisations corporelles 21 englobent les biens tangibles destinés à
être utilisés d’une manière durable durant
le cycle d’exploitation de l’entreprise. On
distingue dans cette catégorie les terrains,
les constructions, le matériel industriel, les
agencements et les installations techniques,
le matériel de transport, les équipements de
bureau.
Immobilisations financières 26 et 27 comprennent les titres financiers acquis par
l’entreprise pour être détenus à long terme
(titres de participation) ainsi que les droits
de créances à plus d’un an (prêts, dépôts et
cautionnements…).

1-2 Concepts clés de la comptabilité des immobilisations corporelles :

1-2-1 Champ d’application

La norme comptable Cinque s’applique pour la comptabilisation des immobilisations corporelles,


à moins que d’autres normes comptables n’exigent des traitements comptables différents.
Cette norme ne s’applique pas aux :
- Biens détenus par les entreprises d’extraction sujets à épuisement, sauf lorsque ces
immobilisations corporelles utilisées par ces entreprises pour développer ou maintenir leurs
activités.
- Immobilisations financiers.
- Immobilisations incorporelles.
- Immobilisations acquises lors d’un regroupement.
- Immobilisations acquises sous contrat de location.
Toute propriété ayant un statut juridique spécifique et répondants aux définitions ci –dessous les
immobilisations corporelles doivent être traitées conformément à cette norme.

1-2-2 Définitions

L’amortissement : est l’allocation systématique de l’amortissement des immobilisations à


dépasser sa durée de vie estimée. Il reflète la baisse irréversible de la valeur d’une immobilisation
résultant de l’utilisation, du temps, des changements techniques et toute autre cause.
La durée normale d’utilisation est :
- Soit l’entreprise a l’intention d’utiliser la période d’amortissement des immobilisations.
- Soit la période correspondant au nombre d’unités de production que l’entreprise compte obtenir
par la mise en œuvre de l’immobilisation amortissable.
Le montant amortissable : d’une immobilisation corporelle est son cout historique ou une autre
montant qui lui a été substitue dans les états financiers diminuer de la valeur résiduelle
éventuelle.
Le coût historique : est le montant de la trésorerie payée ou des équivalents de trésorerie ou de la
juste valeur Pour que la propriété ait une certaine valeur ou toute autre considération qui doit
être donnée Le moment de l'acquisition ou de la production.
La valeur résiduelle : est le montant net que l'entreprise s'attend à échanger contre des
marchandises Dans la durée de vie après déduction des coûts d'élimination prévus.
La juste valeur : est le prix auquel un bien pourrait être échangé entre un acheteur et un vendeur
normalement informés et consentant, dans une transaction équilibrée.
La valeur comptable nette : est le montant des actifs figurant au bilan moins Amortissement et le
cas échéant de la provision.
VCN= VO- ΣAMORTISSEMENT

La valeur récupérable : est le montant que l'entreprise compte tirer de l'usage futur d'un bien, y
compris sa valeur résiduelle de cession.
1-2-3 Prise en compte des immobilisations corporelles

Un élément des immobilisations corporelles doit être inscrit à l'actif lorsque :


 Il est probable que les avantages futurs associés à cette immobilisation bénéficieront à
l'entreprise.
 L’assurance du respect de ce critère ne peut être obtenue que si l'entreprise supporte les
risques et bénéficie des avantages économiques inhérents à la détention de l'actif.
 Le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de façon fiable.
Le deuxième critère de prise en compte des immobilisations est satisfait lorsque l'entreprise peut
identifier la contrepartie cédée en vue d'acquérir et de mettre en service l'immobilisation.
Pour ce faire, on se réfère à la contrepartie, en liquidité ou autrement, de l'échange qui constitue
une mesure objective de la valeur d'une immobilisation.
Dans certains cas, la propriété physique peut consister en des parties qui fournissent un flux
d'avantage de différentes périodes de fonctionnement. Dans ce cas, ces différentes parties sont
considérées séparément.
1-2-4 Coût d'entrée des immobilisations
Une immobilisation corporelle répondant aux critères de classification à titre d'actif, devrait être
évaluée initialement à son coût d'acquisition en cas d'acquisition à titre onéreux, à sa valeur
vénale en cas d'acquisition à titre gratuit, et à son coût de production si elle est produite par
l'entreprise.
Eléments constitutifs du coût :
Le coût total de l'immobilisation corporelle est une contrepartie, une monnaie ou une autre,
vendue pour l'acquérir et la mettre sur le mode d'emploi de l'utilisation prévue. Sont inclus dans
le coût le prix d'achat, les droits et taxes supportés et non récupérables et les frais directs tels que
commissions et frais d'actes, les honoraires des architectes et ingénieurs, les frais de démolition
et de viabilisation, les frais de préparation du site, les frais de livraison et de manutention
initiaux et les frais d'installation.
223 MI X

Etat, Tva déductible sur immo Y

532/ Trésorerie X
54 Ou +
Feurs immo Y
Acquisition du MI

Lorsque le règlement de l'acquisition d'une immobilisation est échelonné, le coût d'acquisition


doit correspondre à un règlement au comptant. Toute différence est enregistrée en frais
financiers (cf. Norme Comptable " Charges d'emprunt").
Selon la norme comptable cinq les frais généraux ne sont admis à être inclus dans le coût
d'acquisition d'une immobilisation. Les frais généraux ne sont admis à être inclus dans le coût
d'acquisition d'une immobilisation corporelle que s'il est démontré que ces frais se rapportent
directement à l'acquisition ou à la mise en état d'utilisation de ce bien.
La subvention d'investissement se rapportant à un bien n'est pas déduite du coût de ce bien.
Echanges de biens :
Selon le paragraphe deux de cette norme le coût d'entrée des immobilisations acquises par voie
d'échange est différent selon la nature de l'actif échangé :
Actif de nature différente : évaluation à la juste valeur de l'actif reçu. La juste valeur de l'actif
reçu équivaut à la juste valeur de l'actif donné en échange, ajustée du montant de la soulte
éventuelle en liquidités ou équivalent de liquidités versée ou reçue. Le gain ou la perte résultant
de l'échange doit être constaté en résultat de l'exercice comme pour toute cession.
2823 Amortis du MI X
223 MI X
Annulation du ∑ d’amortis

224 Véhicule X+Y


223 MI X
736 Produit
net/cession Y
Constations de l’écriture de
l’échange

Actif de même nature ou participation dans un bien de même nature : évaluation à la valeur
comptable nette de l'actif cédé. Un actif de même nature est un actif dont la juste valeur et
l'utilisation dans une même branche d'activité sont similaires. Dans ce type d'échange, ni charge,
ni produit n'est dégagé de la transaction, car le coût de l'actif acquis est égal à la valeur
comptable de l'actif cédé.
Toutefois, la juste valeur de l'immobilisation reçue peut mettre en évidence une diminution de la
valeur de l'immobilisation cédée. La valeur de l'actif cédé servant de référence à l'évaluation est
alors réduite du montant de la diminution de valeur correspondante.

1-2-4 Dépenses postérieures

Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle déjà prise en compte
doivent être ajoutées à la valeur comptable du bien lorsqu'il est probable que des avantages
futurs, supérieurs au niveau de performance initialement évalué du bien existant, bénéficieront à
l'entreprise. Toutes les autres dépenses ultérieures doivent être inscrites en charges de l'exercice
au cours duquel elles sont encourues.

Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle ne sont incluses dans la
valeur comptable de cette immobilisation que s'il est démontré que les avantages économiques
futurs de l'actif existant, excédant le niveau normal antérieurement déterminé, bénéficieront à
l'entreprise. Ces dépenses peuvent inclure :
 La modification d'une unité de production permettant d'allonger sa durée d'utilisation, ou
l'augmentation de sa capacité.
 L’amélioration de parties machine permettant d'obtenir une amélioration substantielle de la
qualité de la production.
 L‘adoption des nouveaux processus de production permettant une réduction substantielle des
frais d'exploitation initialement prévus.

Les dépenses relatives aux réparations ou à l'entretien des immobilisations corporelles qui sont
encourues afin de restaurer les avantages futurs qu'une entreprise peut escompter du niveau de
performance antérieurement déterminé du bien concerné, sont, en général, inscrites en charges.
Par exemple, les frais de service après-vente, ou de révision des installations et de l'équipement
sont généralement inscrits en charges parce qu'ils servent à maintenir, et non à augmenter, le
niveau de performance déterminé.

Le traitement comptable approprié des dépenses encourues postérieurement à l'acquisition d'une


immobilisation corporelle dépend des conditions prévalant lors de l'évaluation et de
l'enregistrement de l'immobilisation correspondante et de la recevabilité ou non de la dépense
subséquente.

Ainsi par exemple, lorsque la valeur comptable d'une immobilisation corporelle tient déjà
compte d'une diminution des avantages futurs, la dépense subséquente en vue de rétablir les
avantages économiques futurs attendus de l'immobilisation est immobilisée, à condition que la
valeur comptable n'excède pas le montant récupérable de l'immobilisation.
Des éléments essentiels de certaines immobilisations corporelles peuvent avoir à être remplacés
à intervalles réguliers. Ces éléments sont comptabilisés comme des actifs distincts parce qu'ils
ont des durées d'utilisation différentes de celles des immobilisations corporelles auxquelles ils se
rattachent. En conséquence, dès lors que les critères de constatation figurant au paragraphe sept
sont satisfaits, les dépenses encourues pour remplacer ou renouveler un tel élément sont
comptabilisées comme l'acquisition d'un bien distinct et le bien remplacé est ramené à sa juste
valeur.
Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle ne sont incluses dans la
valeur comptable de cette immobilisation que s'il est démontré que les avantages économiques
futurs de l'actif existant, excédant le niveau normal antérieurement déterminé, bénéficieront à
l'entreprise. Ces dépenses peuvent inclure :
 La modification d'une unité de production permettant d'allonger sa durée d'utilisation, ou
l'augmentation de sa capacité.
 L'amélioration de parties machine permettant d'obtenir une amélioration substantielle de
la qualité de la production.
 L‘adoption des nouveaux processus de production permettant une réduction substantielle
des frais d'exploitation initialement prévus.
1-2-5 Les amortissements
Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle doit être systématiquement réparti sur
la durée d'utilisation de cette immobilisation. La méthode d'amortissement utilisée doit refléter
la manière dont les avantages futurs liés à l'actif sont consommés par l'entreprise.
La valeur comptable d'un actif est réduite pour refléter la consommation des avantages
économiques futurs liés à cet actif, généralement en constituant une dotation aux
amortissements.
Les avantages économiques inclus dans une immobilisation amortissable sont consommés par
l'entreprise principalement à travers l'utilisation de ce bien. L'appréciation de la durée
d'utilisation d'une immobilisation amortissable est une affaire de jugement généralement fondée
sur l'expérience de l'entreprise avec des biens semblables.
La durée d'utilisation d'une immobilisation amortissable doit être appréciée en fonction des
facteurs suivants :
a. l'usage attendu de cette immobilisation par l’entreprise.
b. l'usure physique.
c. l'obsolescence découlant de changements technologiques.
d. les limites juridiques ou autres afférentes à l'usage de l'immobilisation.
Selon le paragraphe trente de la norme comptable cinq les terrains et constructions sont des
immobilisations distinctes et sont traités séparément en comptabilité, même lorsqu'ils sont
acquis ensemble. Les terrains ont normalement une durée d'utilisation illimitée et ne sont en
conséquence pas considérés comme des immobilisations amortissables. Cependant, les terrains
qui ont réellement pour l'entreprise, une durée d'utilisation limitée, sont traités comme des
immobilisations amortissables. Les constructions ont une durée d'utilisation limitée et en
conséquence, sont des immobilisations amortissables. Certaines entreprises ne considèrent pas
les constructions comme des immobilisations au motif que la valeur cumulée des constructions
et du terrain sur lequel elles sont édifiées ne diminue pas. Comme le terrain et les constructions
sont des immobilisations distinctes, la reconnaissance à des fins comptables de toute
augmentation de valeur du terrain est un problème différent de la détermination de la durée
d'utilisation du bâtiment.
Les montants amortissables sont répartis sur les exercices correspondant à la durée d'utilisation
de l'immobilisation selon différentes méthodes. Quelle que soit la méthode d'amortissement
choisie, il est nécessaire de l'utiliser avec constance, sans tenir compte du niveau de rentabilité
de l'entreprise ou de considérations fiscales, afin d'établir la comparabilité des résultats de
l'entreprise d'un exercice à l'autre.

681 DAPCO X
2823 Amortis du MI X
Constations d’amortis

Les méthodes d'amortissement sont, à titre indicatif, les suivantes :


a. l'amortissement constant (linéaire), qui conduit à une charge constante sur la durée
d'utilisation du bien.
b. l'amortissement variable (basé sur la production par référence à l'emploi du bien), qui conduit
à une charge proportionnelle à l'utilisation du bien.
c. l'amortissement décroissant, qui conduit à une charge décroissante sur la durée du bien.

Examen de la durée de vie utile :

La durée de vie utile d'une immobilisation corporelle doit être réexaminée périodiquement et si
les attentes sont sensiblement différentes des estimations antérieures, la dotation aux
amortissements des exercices en cours et futurs doit être ajustée.
Réexamen des méthodes d'amortissement :
La méthode d'amortissement appliquée aux immobilisations corporelles doit être revue
périodiquement et, en cas de modification importante des perspectives d'avantages futurs
attendus de ces immobilisations, la méthode doit être modifiée pour refléter ce changement de
perspectives. Lorsqu'un tel changement de méthode d'amortissement est nécessaire, il doit être
comptabilisé conformément aux prescriptions de la Norme Comptable "Modifications
Comptables".
1-2-6 Evaluation postérieure à la constatation initiale
Postérieurement à sa constatation initiale à l'actif, une immobilisation corporelle doit être
comptabilisée à son coût diminué de l'amortissement, à moins que des circonstances ou
événements particuliers donnent à penser que la valeur comptable nette ne pourra pas être
récupérée par les résultats futurs provenant de son utilisation, auquel cas il y a lieu de ramener la
valeur de l'actif à sa valeur récupérable.
1-2-7 Sortie d'actif
Les immobilisations corporelles doivent être retirées de l'actif du bilan lors de leur cession, ou
lors de leur mise au rebut c'est-à-dire lorsque l'immobilisation n'a plus d'utilité permanente et
qu'aucun avantage économique n'est attendu lors de sa cession. La différence entre le produit de
cession et la valeur comptable nette à la date du retrait est incluse dans le résultat de l'exercice
en cours.
a- Mise en rebut :

VO = VCN

637 Réduction de valeur VCN


223 MI VCN
Mise hors service

b- Cession :
Sur le plan comptable, la sortie pour la cession donne lieu pour 3 écritures :
1- Constations de l’amortissement du matériel industriel au début de l’année de cession :

681 DAPCO X
2823 Amortis du MI X
Constations de l’AC

2- Annulation du total d’amortis pour la détermination de la VCN de ce bien

2823 Amortis du MI X
223 MI X
Annulation du ∑ d’amortis
3- Ecriture de cession : Résultat : PC-VCN-TVA

532/54 Trésorerie PC
451 Créance/cession MI
636 Charge nette/cession PERT
MI E
223 MI VCN
43651 Tva à reverser TVA
736 Pd net
/cession GAIN
Cession MI

Section 2 : Audit du cycle immobilisations corporelles


L'audit du cycle immobilisation vise comme objectifs principaux d’évaluer la performance des
investissements effectués et de s'assurer de la fiabilité et de la sincérité des informations.

2-1 Objectif de l’audit des immobilisations corporelles

L'audit des immobilisations corporelles consiste à s'assurer que la réalité et l'exactitude des
immobilisations ne comportent pas d'anomalies significatives.
Pour cela l’auditeur il doit contrôler une série des assertions afin qu'elle puisse être garantie que
les informations contenues dans les états financiers et les ressources fixes reflètent l'image
fidèle.
Les assertions concernant les flux d'opérations et les évènements survenus au cours de la période
sont les suivantes :
Réalité : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont produits et se rapportent
à l'entité.
Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient dû être enregistrés sont
enregistrés.
Mesure: les montantes et autres données relatives aux opérations et événements ont été
correctement enregistrés.
Séparation des exercices : les opérations et les événements ont été enregistrés dans la bonne
période.
Classification : les opérations et les événements ont été enregistrés dans les comptes adéquats
Les assertions concernant les soldes des comptes en fin de période :
Existence : les actifs et les passifs existent.
Droits et obligations : l'entité détient et contrôle les droits sur les actifs, et les dettes
correspondent aux obligations de l'entité.
Exhaustivité : tous les actifs et les passifs qui auraient dû être enregistrés l'ont bien été.
Évaluation et imputation : les actifs et les passifs sont inscrits dans les comptes pour des
montants appropriés et tous les ajustements résultant de leur évaluation ou imputation sont
correctement enregistrés.
Les assertions concernant la présentation des comptes et les informations fournies dans l'annexe:
Réalité et droits et obligations : les événements, les transactions et les autres éléments fournis se
sont produits et se rapportent à l'entité.
Exhaustivité : toutes les informations relatives à l'annexe des comptes requises par le référentiel
comptable ont été fournies.

Présentation et intelligibilité : l'information financière est présentée et décrite de manière


appropriée, et les informations données dans l'annexe des comptes sont clairement présentées ;
Mesure et évaluation : les informations financières et les autres informations sont données
fidèlement et pour les bons montants.

2-2 Risques d’audit des immobilisations corporelles


Les risques d’audit peuvent être analysés selon les principes essentiels auxquels doivent répondre
les comptes d’immobilisations à savoir :
2-2-1- Les risques liés à la réalité :
Les risques généraux pouvant influés sur la réalité des immobilisations sont résumés comme suit:
 La comptabilisation d’actifs fictifs.
 La sortie ou la perte non comptabilisées d’actif.
Si ces risques se produisent, la réalité comptable des immobilisations se trouve surestimée par
rapport à leur réalité physique en particulier pour les immobilisations corporelles.
Sur la base de la notion de patrimoine, la réalité physique d’une immobilisation est liée à une
réalité juridique. L’immobilisation corporelle est définie comme étant une chose sur laquelle
s’exerce un droit de propriété.
 La première d’ordre particulier : en effet, certaines immobilisations incorporelles telles que les
brevets, les marques, les droits similaires peuvent être inscrits à l’actif sans être
nécessairement la propriété de l’entreprise.
 La seconde d’ordre général : en effet, l’entreprise peut, sous certaines conditions, déroger au
principe de la patrimonialité et adopter le principe de la prééminence de la réalité sur
l’apparence juridique.
Les principales sources de risques associées à la réalité des immobilisations sont détaillées comme
suit:
Risques inhérents : Ces sources sont liées aux caractéristiques des activités, des structures et des
politiques de la société telles que:
 L’implantation géographique éparpillée.
 L’évolution technologique trop rapide.
 Des participations dans des secteurs en crise.
 Des échecs fréquents des projets des recherches.
 Des emballages consignés auprès des revendeurs.
Risques de procédure : Ces facteurs concernent la qualité des procédures en place dans la société
et en particulier leur capacité à prévenir ou à détecter ces risques.
De plus, peu importe l'activité, la structure et les politiques de la société, le dispositif de contrôle
interne doit intégrer des commandes clés dont l'objectif est d'empêcher ou de détecter ces risques.
Ces contrôles clés sont multiples et comprennent principalement :
 Une organisation basée sur la séparation des tâches d’engagement, de réception, de
conservation, de comptabilisation et de contrôle des immobilisations.
 Des inventaires physiques des immobilisations et leur rapprochement avec ce qui figure dans
les comptes.
 Le suivi du budget d’investissement et le contrôle régulier des réalisations/prévisions.
 La confirmation et contrôle régulier des immobilisations détenues par des tiers.
2-2-2 Risques liés à l’exhaustivité des immobilisations
Le non exhaustivité des immobilisations se matérialise par les risques généraux suivants:
 Entrées d’actifs non comptabilisées.
 Entrées d’actifs comptabilisées à tort en charges.
 Sorties ou pertes fictives comptabilisées.
Le non exhaustivité se traduit souvent par une minoration de la réalité comptable des
immobilisations par rapport à leur réalité physique et juridique. Les sources de risques liés à
l’exhaustivité des immobilisations sont multiples et peuvent être classés en :
Risques inhérents :
 Implantation géographique éparpillée des sites administratifs et des sites de production.
 Importance et fréquence des dépenses d’entretien, de réparation et leur diversité.
 Composition complexe de coûts des immobilisations (coûts des matières, charges engagées
par l’entreprise, frais d’approche …).
Risques de procédure : Ces sources engendrées par l’incapacité des procédures de contrôle à
détecter ou prévenir le risque de non exhaustivité. Ceci se matérialise souvent par les failles
suivantes :
 absence d’une séparation des tâches liées à l’engagement, la réception, la conservation, la
comptabilisation et au contrôle des immobilisations.
 absence de procédures permettant le respect d’une bonne séparation des exercices ; absence
des règles claires et préalablement définies de distinction entre charges et immobilisations.
 absence d’inventaires physiques et de raccordements avec la comptabilité …
2-2-3 Risques liés à l’évaluation des immobilisations

Les risques liés à l’évaluation des immobilisations sont appréhendés en égard au respect des
principes, méthodes et règles de présentation comptables. Ils se traduisent par des mouvements ou
situations d’immobilisations (entrées, sorties ou valeurs d’inventaire) :
 Mal évalués.
 Comptabilisés dans le mauvais compte.
 Mal totalisés ou centralisés.
Les sources de risques liés à l’évaluation des immobilisations peuvent se résumer comme suit :
Risques inhérents :
 Equipements acquis à l’étranger.
 Complexité et multiplicité de certains coûts d’immobilisations.
 Abandon d’activité ou de branches d’activité.
 Système comptable à prédominance manuelle.
Risques de procédure : qui découlent souvent des situations suivantes :
 Absence de règles claires et précises en matière de composition et de suivi des coûts
d’immobilisations acquises ou produites.
 inadéquation de la politique d’amortissement par rapport aux durées de vie économique et aux
taux d’usage dans le secteur d’activité.
 Mauvaise application des règles comptables…
Par ailleurs, à côté des risques liés à l’entreprise et à son contrôle interne, il existe des risques
liés à l’auditeur lui-même à savoir :
Les risques liés à l’utilisation de procédures d’audit inadaptées ou incomplètes.
Les risques liés à une mauvaise application des procédures d’audit.
Le risque d’échantillonnage.
La diversité de ces risques doit être connue. Elle ne manquera pas d’avoir un impact
certain sur l’opinion de l’auditeur.

2-3 Procédure d’audit des immobilisations corporelles


Les procédures d’audit sont les différentes techniques utilisées par le commissaire aux comptes
(CAC) et ses collaborateurs pour atteindre le but qu’ils se sont fixé, à savoir exprimer une
opinion sur les comptes annuels de la société. Ces techniques sont appliquées dans le respect des
normes d’audit, qui définissent les étapes de chacune d’elles.
Les principales procédures d’audit sont les suivantes :

a- Contrôles sur les pièces :


Le contrôle sur pièces renvoi à l’utilisation de pièces comptables justificatives pour valider telle
ou telle opération. Ces pièces peuvent être externes (ex : facture d’un fournisseur, relevé de
compte bancaire) ou interne (document interne). Il est évident qu’une pièce externe aura une
force probante plus importante qu’une pièce interne. En effet, il est plus facile de contrefaire un
document interne qu’externe, par exemple.
b- Observation physique :
Cette procédure consiste à contrôler de manière visuelle l’existence d’un actif. C’est un moyen
très efficace de contrôle mais il ne peut s’appliquer à tous types d’actifs. Il concerne
principalement les actifs matériels et les stocks.
c- Confirmation directe :
Cette procédure permet de demander aux tiers de l’entreprise auditée, par exemple un client, un
fournisseur, une banque ou un avocat de confirmer/donner directement au commissaire aux
comptes une information.
L’avantage de cette procédure est qu’elle permet d’avoir des informations avec une forte force
probante et qu’elle est simple à mettre en œuvre. L’inconvénient principal est que le
commissaire aux comptes est dépendant du taux de réponse obtenu. Si ce dernier n’est pas
satisfaisant, il faudra qu’il mette en œuvre des procédures alternatives (prises au choix dans les
autres procédures détaillées ici).
d- Examen analytique :
L'examen analytique, parfois appelé revue analytique, a pour objet des comparaisons entre les
données des comptes annuels et des données : antérieures, postérieures et prévisionnelles et
d'entreprises similaires.
Ces comparaisons permettent une analyse de la tendance que prend la société. On peut ainsi
détecter des anomalies si la tendance qu’impliquent les chiffres n’est pas cohérente avec la
réalité.
L’avantage de cette technique est qu’elle permet de voir les tendances globales et donc de
prendre de la hauteur. L’inconvénient est que le caractère inhabituel d’une variation dépend de
la pertinence de la donnée utilisée pour la comparaison.
e- Sondages :
Le sondage est une technique très fortement utilisée dans une mission d’audit. En effet, le
commissaire aux comptes n’a qu’une obligation de moyen. Il en découle qu’il n’a pas à vérifier
l’exhaustivité des comptes annuels, ni à y rechercher toutes les inexactitudes ou irrégularités.
L’objectif du CAC est d’obtenir une assurance raisonnable que les comptes audités sont
réguliers et sincères.
L’avantage de cette procédure d’audit est qu’elle est applicable à tous types de situation.
L’inconvénient est que les conclusions dépendent fortement de l’échantillon sélectionné. S’il
n’est pas représentatif de la population étudiée, le non détection d’une anomalie significative est
possible.
Section 3 : Démarche de l’audit des immobilisations corporelles
La littérature sur les pratiques de l'audit soustraire trois phases dans la mission de révision des
comptes d'une entreprise : la planification de la mission, l'évaluation des procédures de
l'entreprise et le contrôle des comptes.
3-1 Prise de connaissance
La prise de connaissance générale de l’entreprise a pour objectif de comprendre le contexte dans
lequel elle évolue et de la situer dans son environnement économique, social et juridique.
Cette étape est exécutée par l'intermédiaire d'entretiens avec les dirigeants, de l'étude de la
documentation interne de l’entreprise, de la revue des comptes annuels de derniers exercices et
de la recherche de documentation externe sur l'entreprise et son secteur d'activité.
Elle sert à l'auditeur d'assimiler les principales caractéristiques de l'entreprise, son organisation,
ses responsables, ses spécificités de fonctionnement et de détecter les zones de risque
éventuelles.
3-2 Le contrôle interne
Le contrôle interne est un concept très important pour une entreprise et sa direction, et son but est
de mieux contrôler tous les processus mis en œuvre par l'entreprise pour atteindre ses objectifs.
Plus l'entreprise est grande, plus le mécanisme de contrôle interne est important.
Ce système se compose de cinq éléments :
- Un environnement de contrôle
- Évaluation des risques
- Des activités de contrôles
- Une information et une communication
- Le pilotage
Les principes fondamentaux de contrôle interne se présentent comme suit :
- Le principe d’avantages supérieur aux couts
- Le principe d’organisation
- Le principe d’intégration
- Le principe de permanence
- Le principe d’universalité
- Le principe d’indépendance
- Le principe de légalité
- Le principe d’information
- Le principe de communication
- Le principe d’harmonie
- Le principe de cohérence

Le principal objectif du contrôle interne est simple et unique : Cela implique d’une part, de
définir la notion de risque, puisqu’il peut s’agir de risques de natures très différentes et d’autre
part, de déterminer ce que l’on entend par la maîtrise du risque. Le contrôle interne consiste à
définir et manipuler le risque pour le rendre fines par les dirigeants de l’entreprise.
Pour ce cycle les objectifs de contrôle interne dont le respect doit être examiné sont les
suivants:
- Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits annexes sont enregistrés
(exhaustivité).
- Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits correspondant sont réels, c’est à
dire appartient à l’entreprise et sont convenablement sauvegarder.
- Toutes les immobilisations, ainsi que les charges et produits correspondant sont correctement
évaluées.
Pour les principales opérations afférentes aux immobilisations, les objectifs essentiels du
contrôle interne sont les suivants:
-Garantir le contrôle des opérations d'investissement : celles-ci doivent être financièrement
bonnes et être régulièrement approuvées.
-Assurer et vérifier la bonne conservation physique des investissements au sein de l’entreprise.
-Confirmer et contrôler des opérations de investissement: les sorties d'immobilisations de
l’actif doivent être financièrement bonnes et régulièrement approuvées.
-Anticiper, sur chaque immobilisation, une information individuelle, qui soit suffisante pour
son suivi comptable et les décisions de gestion.

Le contrôle interne du module immobilisation se fait essentiellement en deux étapes :

Documentation et Teste et documentation


évaluation des flux de du contrôle du pilotage Détermination des
transaction, des processus du cycle des zones de risques
et des contrôles. immobilisations

3-2-1 Documentation et évaluation des flux de transactions


Premièrement, enregistrer et examiner le processus de transaction, ou en d'autres termes
appréhender les procédures et contrôles de l'entreprise, notamment dans l'acquisition, la cession,
la cession et le transfert d'immobilisations.
A partir de la description de processus recueillie au stade préliminaire, il faut enregistrer les
procédures et contrôles qui ont été mis en place dans le cycle, à savoir:
 Identifier tous les flux de transactions importants de la source au solde général, et identifier les
fonctions clés dans chaque cycle
 Déterminer le contrôle associé à l'application, y compris le contrôle manuel et informatique
(procédures de programmation, etc.)
 Détecter les indicateurs clés liés aux données cumulées et permanentes à collecter (ou
déterminer les principaux indicateurs à collecter par l'entreprise).

3-2-2 Teste et documentation du contrôle du pilotage du cycle des immobilisations


Ensuite, identifier les faiblesses liées à la procédure et évaluer le risque d'erreur de façon à assurer
les buts de l'exhaustivité, la réalité et de l'exactitude.
Après avoir pris connaissance des contrôles et des méthodes mis en place, il faut s’assurer que :

a- Les immobilisations sont correctement comptabilisées et contrôlées


 Le registre des immobilisations doit comprendre des informations suffisamment détaillées
année, identification, coût, amortissement cumulé, taux ...
 Les immobilisations obtenues par location sont respectivement confirmées et enregistrées.
 Effectuer un inventaire physique régulier des immobilisations, analyser et corriger les écarts.
b- Les acquisitions et cessions d’immobilisations sont correctement autorisées et
comptabilisées
La procédure de cession, acquisition et mise au rebut est adéquate et correctement autorisée
c- Les amortissements sont correctement calculés
Il faut que tous les amortissements soient calculés d’une façon correcte et aussi conformément à la
loi comptable.
3-2-3 Principe d’évaluation du contrôle interne
Ce principe comprendre quatre parties à savoir :
a- L’exhaustivité des procédures :
A ce niveau, l’auditeur se demande si l’ensemble des opérations de l’entreprise ont été
enregistrées, le risque de faute peut se manifester par :
-L’omission de l’enregistrement d’une facture reçue lors de l’acquisition des immobilisations
-La réception des immobilisations sans enregistrement de la facture à recevoir, non
comptabilisation de certains paiements.
Pour s’assurer de l’exhaustivité des procédures, l’auditeur effectue les tests suivants :
 Il choisir des bons de réception et s’assure de l’enregistrement des factures
correspondantes.
 Il sélectionne des doubles de bon de commande, retrouve les bons de commandes et les
factures correspondantes et s’assure de leur enregistrement.
 Il trie les relevés fournisseurs et les compare avec les factures enregistrées.

b- La réalité des procédures :


Il s’agit de s’assurer que l’ensemble des procédures exécutées traduisent correctement une
opération réelle.
Les risques qui peuvent porter atteinte au respect de ce principe sont les suivants :
 Enregistrement d’acquisition d’immobilisation non effectués
 Enregistrement des acquisitions d’immobilisation non autorisées,
 Non détection d’erreurs qui peuvent entacher les factures.

c- L’autorisation :

 L’objectif à ce niveau est de s’assurer que :


 -Les besoins sont déclenchés par des personnes ayant autorité.
 -Le choix du fournisseur est approuvé par la personne compétente.
 -Toutes les commandes sont autorisées.
d- L’optimisation :
Il s’agit d’optimiser les besoins et les conditions d’acquisition d’immobilisation de ces derniers
via la maîtrise du processus d’achats. Pour cela, il faut posséder d’informations fiables afin de
tirer une très bonne décision, car cela est reflété dans les documents comptables de la société.

Ces deux étapes de cette démarche se résument dans ce schéma :


3-3 Contrôle des comptes :

Le contrôle des comptes comptables est un examen des patrimoines de l'entreprise afin de
s'assurer que ceux-ci reflètent une sincérité et une image fidèle de l'entreprise.

Les objectifs du contrôle des comptes immobilisations corporelles :

- S’assurer que les montants inscrits aux postes d’immobilisations reflètent l’intégralité :
 Des biens dont l’entreprise est détenteur et qu’elle utilise.
 Des coûts encourus pour l’acquisition ou la création de ces biens.

- S’assurer que les montants illustrant en dotation aux amortissements et en amortissements


Cumulés indique l’intégralité des amortissements calculés selon les principes
Comptables généralement admis.
- S’assurer que toutes les immobilisations détenues par la société correspondent à des biens
existants physiquement.
- Garantir que les opérations d’acquisition d’immobilisations sont suffisamment justifiées par
Des pièces et documents probants garantissant les droits et les obligations de la société.
- S’assurer que les opérations d’acquisition ont été exhaustivement enregistrées.
- S’assurer que les opérations d’acquisition sont nécessaires à l’exploitation.
- S’assurer que les immobilisations ont été correctement évaluées à l’entrée et à l’inventaire,
enregistrées, classées et présentées dans les états financiers.

Nature des travaux à faire :

- Obtenir le tableau des mouvements d’immobilisations (valeurs brutes et amortissements)


- Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux exécuter sur les procédures de
Contrôle interne pour déterminer durée des travaux à effectuer et la date à laquelle elles
Devront l’être.
- Affirmer par examen du tableau des mouvements qu’aucune variation anormale n’est faite
depuis les travaux exécutés sur le contrôle interne qui pourraient remettre en cause les
conclusions.
- Contrôle de l’existence :
 Si la société procède à un inventaire physique
 Examiner les procédures suivies
 Etre présent à la prise d’inventaire
 Confirmer que le fichier et les comptes sont mis à jour
 Enlever des explications pour tout écart important
 Si les immobilisations importantes sont détenues par des tiers, appliquer la procédure
de confirmation externe
 Eprouver l’existence physique des actifs importants
- Contrôle de la propriété :
 Vérifier les titres de propriété de la société en ce qui concerne les terrains et les
immeubles et garantir s’ils sont ou non hypothéqués.
- Contrôle de la validité :
 Rapprocher les soldes d’ouverture valeurs brutes et amortissements avec les comptes
de l’exercice précédent
 Récoler l’exactitude des calculs arithmétiques du fichier des immobilisations
 Examiner la régularité des totaux du tableau des mouvements brut et amortissement
 Acquisitions :

 Vérifier les principales acquisitions de l’année physiquement et avec des contrats, procès-
verbaux du conseil d’administration, des budgets d’investissements et des pièces justificatifs
(commandes, factures, paiements)
 Garantir, ce qui concerne les acquisitions, que les frais de transport, droits de douane, frais
d’installation et de montage sont capitalisés.
 Rechercher les dépenses importantes et la nature leur confèrent le caractère d’immobilisations
(attacher une attention particulière en ce qui concerne les grosses réparations susceptibles
d’être rejetées des charges de l’exercice) et inversement s’assurer qu’aucune ne charge n’a été
immobilisée.
 Dans le cas où il y a eu production d’immobilisations effectué par l’entreprise, s’assurer que
les coûts imputés sont convenables.

 Cessions :
 Examiner les principales cessions de l’année avec les documents justificatifs (facture,
autorisation, encaissement du prix, etc.)
 Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et du fichier.
 Au cas où il y a eu des cessions d’immobilisations, garantir que les plus ou moins-values
extraire sont comptabilisées correctement.
 Amortissements :

 Déterminer si la base de mesure et les taux utilisés pour l’amortissement sont adéquats,
compte tenu des durées de vie probables des actifs et de leur utilisation au cours de l’exercice.
 Vérifier avec le dossier permanent que les taux utilisés (et mode) sont les mêmes que ceux de
l’exercice précédent. Sinon, évaluer l’impact du changement sur le résultat.
 Vérifier que la charge d’amortissement de l’exercice a été correctement calculée et
enregistrée.
 Vérifier, notamment, le prorata temporise sur les acquisitions et cessions de l’exercice, la
dotation sur les immobilisations antérieures, la concordance entre le montant passé en charges
et les mouvements du bilan.

Conclusion
Durant ce chapitre nous avons parlé dans un premier lieu du cadre comptable de l’immobilisation
ainsi leur classification et ses concepts clés.
Par la suit nous avons traité l’audit du cycle immobilisations corporelles : l’objectif, les risques, et
les procédures de ce type d’audit.
Finalement nous avons examiné la démarche d’audit qui se compose de trois étapes notamment :
Prise de connaissance, le contrôle interne, et contrôle du compte.
L’audit des immobilisations corporelles est une étape très cruciale dans la démarche d’audit.
CHAPITRE 3 : Inventaire physique des immobilisations corporelles au sein du
CERT

Introduction

Dans ce chapitre on va procéder à la pratique d’audit des immobilisations corporelles et plus


précisément on va s’accentuer sur l’inventaire physique qui constitue une étape très importante de
la démarche d’audit.
C’est pour cela nous allons traiter au cours de ce chapitre les différentes travaux : la prise de
connaissance, l’inventaire théorique des immobilisations, prise d’inventaire physique, et
finalement le rapprochement des résultats, effectués au sein du CERT.
Section 1 : Présentation du Centre d’Etudes et de Recherche des
Télécommunications
Le Centre d'Etudes et de Recherche des Télécommunications (CERT) est un prestataire de service
placé sous la tutelle du Ministère des Technologies de l’information et de la Communication
Tunisien.
Les consultants CERT interviennent principalement en matière d’assistance à la maîtrise
d’ouvrage et à la maitrise d’œuvre, avec un rôle de conseil et de proposition et une mission d’aide
au maître de l’ouvrage (en occurrence les opérateurs des télécoms, les régulateurs et les clients
privés) à définir, piloter et exploiter les projets réalisés.
A ce titre, le CERT intervient dans les différentes phases d’un projet :
 Il définit/ participe à la définition des objectifs stratégiques et des besoins fonctionnels et
techniques.
 Il identifie les contraintes et les exigences de qualité en fonction des attentes des
utilisateurs.
 Il identifie les impacts organisationnels au sein du projet.
 Il s'assure de la faisabilité de la mise en œuvre du projet sur tous les aspects :
 Organisationnels
 Juridiques
 Techniques
 Budgétaires
 De planification et de ressources
 Il préconise et aide au choix de la solution et des prestataires le cas échéant.
 Il garantit la coordination et le pilotage durant toute la durée de vie du projet.
 Il contrôle et réceptionne les prestations fournies par le maître d'œuvre, ses sous-traitants
le cas échéant, depuis les phases de spécifications d'avant-projet, de rédaction des cahiers
des charges jusqu'aux dossiers des ouvrages exécutés.
 Il audite les réalisations exécutées.

Secteur Taille de Type Année de Domaine


l’entreprise fondation
Technologies et 201-500 Administration 1988 Consultance,
services de employés publique Ingénierie, Etude
l’information et Expertise

Section 2 : Travaux de phase de prise de connaissance


Cette première étape de notre mission se décompose de quatre parties :
2-1 : Descriptif général
Cette étape préliminaire a été réalisée dans l’objectif de comprendre les différents types
d’immobilisations, d’apprécier leur mode de gestion et de cerner les problèmes spécifiques qui
peuvent influencer la conduite de notre mission.
2-2 : Diligences déployées et objectifs escomptés
Dans ce cadre, nous avons procédé à :
 L’examen des procédures mises en place, en relation avec la gestion des immobilisations.
 Des entretiens et des réunions de travail avec les différents responsables du centre
concernés par la gestion des immobilisations.
 Ces différents travaux ont été menés afin de collecter les informations portant sur :
 Les différentes natures des immobilisations contrôlées par le CERT.
 L’emplacement des différents sites concernés par l’inventaire des immobilisations.
 La nature et l’emplacement des immobilisations propriété du CERT et exploitées par les
tiers.
 La nature des immobilisations nécessitant la mise en œuvre de diligences spécifiques pour
la réalisation de l’inventaire physique.
 Les procédures de gestion des immobilisations.
 Le système informatique utilisé par le CERT pour la comptabilisation et la gestion des
immobilisations.
 Les méthodes et les principes comptables adoptés par le centre pour la prise en compte et
l’évaluation de ses immobilisations.
 Les états ou fichiers comptables et extra comptables de suivi des immobilisations.
2-3 Principales remarques relevées
A l’issu de cette phase de prise de connaissance, nous avons relevé plusieurs insuffisances qui se
résument comme suit :
 L’absence d’un catalogue des immobilisations détenues par le CERT.
 L’absence d’une nomenclature commune des immobilisations du CERT. Il existe plusieurs
désignations pour des immobilisations identiques (Exemple : Fauteuil, chaise, siège, demi-
fauteuil).
 Les désignations utilisées par le CERT au niveau du logiciel de gestion des
immobilisations ne permettent pas, dans plusieurs cas, l’identification des immobilisations.
En effet, le CERT se limite à l’indication de la nature de l’immobilisation sans spécifier la
marque, le modèle ou toute autre indication permettant l’identification de l’immobilisation
concernée.
 Certaines factures ne sont pas prises en compte d’une manière détaillée au niveau du
logiciel de gestion des immobilisations (Exemple : une facture de vingt licences peut être
constatée globalement dans une seule ligne).
 Les mouvements des immobilisations ne sont pas pris en compte au niveau du logiciel de
gestion des immobilisations.
 Certaines immobilisations du centre ne sont pas codifiées. Ainsi, le CERT ne dispose
d’aucun rapprochement entre les données comptables et l’existant physique de ces
immobilisations.
 Le CERT ne dispose pas des pièces justificatives des immobilisations chez les tiers.

 2-4 : Recommandations
 Nous recommandons l’établissement de :
 Une nomenclature standard et homogène pour les différentes natures des immobilisations.
 Un catalogue pour les différentes natures des immobilisations.
 Instructions d’inventaires qui présentent d’une manière détaillée, les règles d’organisation
de l’opération d’inventaire physique des immobilisations du CERT, les règles de collecte
de centralisation des données l’opération d’inventaire physique des immobilisations du
centre ainsi que les règles de contrôle l’opération d’inventaire physique des
immobilisations du centre.
 Un planning détaillé d’inventaire (par équipe et par jour).
 Une note de service explicitant à toutes les unités du CERT les actions à entreprendre
pendant la période de déroulement de la mission.
 Une fiche d’intervention qui sera signé par les équipes d’inventaires et les responsables
des bureaux inventoriés.
 La préparation d’un manuel d’étiquetage indiquant l’emplacement des étiquettes pour
chaque type d’immobilisation.

Section 3 : Inventaire théorique des immobilisations

3-1 : Descriptif général

Cette phase a porté sur les travaux suivants :

 Participer dans les travaux d’inventaire théorique des immobilisations sur la base des factures
d'achats, de la base de données des immobilisations et de la comptabilité.
 Participer dans les travaux de vérification de l'exactitude et l'exhaustivité des informations
portées au niveau de la base de données des immobilisations.
 Vérifier la conformité entre la base de données des immobilisations et la comptabilité:
Balance générale & Etats financiers.
 Assister le service comptabilité dans les travaux de rectification propres à la codification des
immobilisations.

 3-2 : Diligences déployées et objectifs escomptés


 Recenser l'ensemble des factures propres aux acquisitions d'immobilisations mentionnées
au niveau de la base de données des immobilisations et/ou de la comptabilité.
 Vérifier que toute immobilisation a été identifiée par un code et que ce même code soit
porté au niveau de la base de données des immobilisations.
 Vérifier la conformité entre les codes opposés physiquement sur les immobilisations et
ceux mentionnés au niveau de la base de suivi des immobilisations.
 Examiner les factures d’acquisition des immobilisations.
 Rapprocher la base comptable avec les facture, bon de livraison et bon de commande.
 Rapprochement entre les références techniques des immobilisations achetées et celles
portées au niveau de la base de gestion des immobilisations.
 Vérification du respect des conditions de prise en compte et de reconnaissance initiale
d'une immobilisation (notion d'avantages économiques futurs, utilisation sur plus d'un
exercice et estimation fiable).
 Rapprochement entre la date de mise en service de chaque immobilisation acquise stipulée
au niveau du Procès-Verbal de mise en service et la date de commencement
d'amortissement mentionnée au niveau de la base théorique de gestion des
immobilisations.
 S'assurer que chaque immobilisation achetée a été identifiée par un code au niveau de la
base théorique de gestion d'immobilisation.
 S'assurer que la référence technique de chaque immobilisation a été décrite au niveau de la
base de gestion des immobilisations.
 Vérification de la méthode d'amortissement appliquée qui doit être la meilleure estimation
du rythme de consommation des avantages économiques futurs.
 Vérification des taux d'amortissement appliqués, notamment le respect du Décret n° 2008-
492 du 25 février 2008, fixant les taux maximum des amortissements linéaires et la durée
minimale des amortissements des actifs exploités dans le cadre des contrats de leasing et la
valeur des actifs immobilisés pouvant faire l'objet d'un amortissement intégral au titre de
l'année de leur utilisation.

 Rapprochement effectué, par catégorie d'immobilisation, entre la base de gestion des


immobilisations et les soldes correspondants de la balance générale.
 Rapprochement entre les soldes comptables de la balance générale et le solde de la
rubrique "Actifs immobilisés" des états financiers ainsi que des notes correspondantes au
niveau des états financiers.

 3-3 Principales remarques relevées


 Constatation de certaines acquisitions ne satisfaisant pas les critères de prise en compte et
de reconnaissance initiale d'une immobilisation au niveau des immobilisations.
 Erreurs commises lors de la détermination de la nature de certaines immobilisations
acquises (affectation erronée de certaines immobilisations).
 Constatation de certaines immobilisations sur la base de leur description mentionnée au
niveau des factures correspondantes, soit sur la base de leurs références et non sur la base
de leur nature.
 Non-respect des rubriques et des sous-rubriques des immobilisations.
 L’existence de plusieurs de biens accessoires comptabilisés en tant que immobilisation à
part alors qu’il ne s’agit que des accessoires indisponibles pour le fonctionnement des
immobilisations principales qui doivent être incorporés dans le cout de ces
immobilisations.
3-4 Recommandations
Afin d’adapter la structure des comptes comptables du CERT à son propre contexte d’activité,
nous recommandons de mettre en place un nouveau plan comptable et une procédure comptable
d’affectation des immobilisations qui tiennent compte, notamment de la spécificité et de
l’architecture des activités du centre.
Les principaux changements apportés à l’ancien plan comptable touchent essentiellement la
famille des appareils de mesure qui été regroupé sous un seul compte, alors qu’elle a peut-être
défalquée dans le nouveau plan comptable sur sept sous-familles (analyseur, testeur,
générateurs…) et présentées chacune sous un ou plusieurs comptes comptables.
L’adoption d’un nouveau plan comptable nécessite le changement des affectations des
immobilisations en procédant aux reclassements appropriés (Valeur Brute et amortissement).

Section 3: Inventaire physique des immobilisations


3-1 Descriptif général
 La fixation des procédures d'inventaire à mettre en place et la participation dans la
préparation du programme d’inventaire (instructions d’inventaire).
 Orientation, participation et assistance dans la réalisation des travaux d’inventaire
physique des immobilisations.
 Ils ont été réalisés par les responsables de gestion des immobilisations du CERT et assistés
par notre équipe d’inventaire.
 3-2 Diligences déployées et objectifs escomptés
 Inventaire réalisé par référence à la nomenclature des immobilisations et à la nomenclature
des emplacements.
 Vérification de l'exactitude des données d'identification du local ou de l'emplacement.
 Vérification de l'existence physique de l'immobilisation correspondante à chaque ligne de
la fiche d'inventaire.
 Vérification de la conformité entre les immobilisations inventoriées et celles figurant sur la
fiche d'inventaire.
 Apposition de l'étiquette de code à barre et vérification lors du déroulement des travaux
d'inventaire que chaque immobilisation inventoriée a été identifiée par un code.
 Insertion des nouvelles informations recueillies sur la fiche d'inventaire dans les colonnes
correspondantes (information manquante à compléter, code à barre de l'immobilisation
inventoriée, changement d'emplacement, changement d'état, modification majeure, mise
en rebut,...)
 Vérification de la correspondance entre ce code et la base de données des immobilisations.
 Vérification des caractéristiques techniques des immobilisations.
 Vérification de l'état et du fonctionnement des immobilisations.
 Pour les immobilisations non identifiées par des codes, vérifier que les responsables
d'inventaire sont en train d'y opposer des codes.
 Recensement des immobilisations hors service.
 Vérification de l'exhaustivité des immobilisations inventoriées par rapport à la fiche
d'inventaire.

3-3 Principales remarques relevées

 Absence d’instructions d'inventaire.


 Absence d’un programme détaillé d’inventaire.
 Absence d’une planification détaillée des opérations d’inventaire.
 Le CERT ne dispose pas d’une structure chargée de suivi des immobilisations.
 L’existence de plusieurs immobilisations qui ne contiennent pas des codes à barres ou dont
les codes à barres sont déchirés ou ne sont pas claires.
 Les états d’inventaires ne mentionnent pas les numéros de séries pour les matériels
informatiques et les équipements électriques et électroniques.
 Les lieux d’inventaires ne sont pas préalablement aménagés pour l’opération d’inventaires.
 Absence d’une méthodologie claire pour l’opération de codification des immobilisations.
 L’existence des immobilisations ayants le même code à barres.

 3-4 Recommandations
 Afin de permettre au CERT une meilleure gestion des immobilisations, nous
recommandons :
 La mise en place d’un catalogue des immobilisations détenues par le CERT.
 La préparation d’instruction d’inventaire et de planning détaillé des opérations
d’inventaires.
 Doter la direction chargée de suivi des immobilisations des moyens humains et matériels
suffisants pour accomplir ses taches dans les meilleures conditions.
 La standardisation de la nomenclature des immobilisations du CERT.
 La préparation des sites à l’opération d’inventaire (évacuation des locaux encombrés pour
permettre la fluidité de l’opération d’inventaire).
 L’incitation des Directions Gestionnaires à appliquer rigoureusement les instructions et le
planning détaillé des opérations d’inventaire.
 La prise en compte d’une manière détaillée des caractéristiques techniques (numéro de
série – marque –model….) des équipements inventoriés au niveau de la fiche d’inventaire.
 La mise en place d’une stratégie claire de codification (déterminations des éléments
codifiables et les éléments non codifiables – l’endroit d’apposition des étiquettes de
codification…).
 Régularisation de la situation des immobilisations ayants le même code à barres soit par
l’identification du code exacte pour le code redondant ou par l’apposition d’un nouveau
code si l’immobilisation n’est pas identifiée.
 La disposition d’un état des immobilisations mises à disposition des tiers, mis à jour.

Section 4 : Rapprochement des résultats d’inventaire des immobilisations

4-1 Descriptif général

Les travaux de rapprochement consistent à identifier et à associer les biens inventoriés aux
éléments existant au niveau de la comptabilité, un par un.

4-2 Diligences déployées et objectifs escomptés

Les rapprochements que nous avons effectués se basent généralement sur les mêmes démarche et
méthodes logiques et surtout itératives qui garantissent un résultat optimal compte tenu des
informations disponibles recueillies à partir des pièces comptables et des inventaires physiques
des immobilisations, et complétées par des ateliers répétés avec le chef de projet et tous les
intervenants et gestionnaires des dits actifs.

La démarche méthodologique adoptée a consisté à rapprocher en premier lieu les équipements sur
la base des éléments suivants par ordre de priorité :

1- Code à barres.

2- Famille comptable.

3- Sous famille comptable.

Ensuite, il s’agit de rapprocher les immobilisations facilement identifiables. Il s’agit notamment


des équipements spécifiques de grande valeur et de faible quantité, tels que les matériels de
transports, appareil de mesures, les constructions qui font généralement l’objet d’un suivi
particulier contrairement aux autres équipements.
En seconde étape, nous avons rapproché les équipements dont les affectations en comptabilité
sont claires, et qui permettent la localisation immédiate de l’équipement en question ; il peut
s’agir de n’importe quel type d’équipement ou matériel technique.
A l’issu de cette étape, il reste les équipements ayant une affectation mais non trouvés
physiquement, et ceux inventoriés mais non identifiés au niveau du tableau d’amortissement (base
comptable). Les premiers ne sont pas automatiquement mis au rebut, ceci s’explique par les
possibilités très fréquentes de déplacement et de redéploiement des équipements ; cette procédure
de réaffectation ou de redéploiement est d’usage et concerne particulièrement les équipements
bureau, qui sont réaffectés dès que le besoin se présente.

4-3 Principales remarques relevées

 Absence d’une méthodologie claire de rapprochement.


 Difficulté de rapprochement de plusieurs articles compte tenus de :
 L’existence de plusieurs immobilisations qui ne contiennent pas des codes à barres
ou dont les codes à barres sont déchirés ou ne sont pas claires.
 L’existence des immobilisations ayants le même code à barres.
 L’existence d’immobilisations ayants des codes non conforme avec la
nomenclature proposée par le CERT et non existante au niveau de l’application de
gestion des immobilisations.
4-4 Recommandations
La mise en place d’une stratégie claire de rapprochement appliquée d’une façon systématique et
basée sur des éléments clairs et tangibles permettant l’identification facile des articles rapprochés.

Ce schéma résume les différentes phases d’inventaire exécuté durant notre mission au sein
du CERT.
Reconstitution de la base comptable des Valorisation des Rapprochement des soldes comptables
immobilisations immobilisations inventoriées avec les données physiques

Défalcation des soldes comptables


portées en bloc

Homogénéisation des libellés des Ecart d’inventaire


immobilisations par articles et
reclassement des mauvaises imputations
comptables

Distinction des soldes comptables


inventoriables et celles non Ecritures de régularisation
inventoriables Ecart de Reconstitution
(Essentiellement dans la partie & d’ajustement des
amortissements
Aménagement et Informatique)
Conclusion
Dans ce qui concerne notre dernier chapitre nous avons examiné l’inventaire physique des
immobilisations corporelles dans le CERT qui se compose de quatre étapes à savoir : Travaux de
prise de connaissance, inventaire théorique, inventaire physique, et rapprochement des résultats
d’inventaire des immobilisations.
Nous avons relevé au niveau de chaque étape de cet inventaire un ensemble de remarques et on
recommander quelques conseils.
Conclusion générale

La NCG a été conçue de manière à satisfaire les deux objectifs suivants : servir de base à
l’information et la gestion de l’entreprise et fournir une image aussi fidèle que possible de ce que
représente l’entreprise à tous les utilisateurs des comptes, que ce soit privé ou publics.
Pour avoir une image fidèle, toute entreprise est tenue de poursuivre les règles d’institution des
états de synthèse. Ces derniers sont décrits dans la loi 14-21, parmi eux on retrouve le bilan qui
décrit le patrimoine de l’entreprise et qui est constitué des capitaux propres, investi principalement
en immobilisations.
Ces éléments de l’actif appartenant à l’entreprise et destinés à être adresser durablement par celle-
ci ont une procédure d’audit spécifique vu leur importance pour assurer la pérennité de
l’entreprise.
En fait la rubrique des immobilisations corporelles constitue généralement la plus grande partie
de l’actif du bilan notamment pour les entreprises industrielles. Ce poste des états financiers doit
être analysé avec beaucoup de rigueur.
Les risques liés à l’ensemble de compte des immobilisations corporelles reposent principalement
à l’assertion de réalité : existence et droit et obligation.
Les moyens d’audit classiques qui permettent de rassembler des éléments probants pour la
validation desdits comptes contiennent principalement l’observation physique et, dans certains
cas, la confirmation directe notamment des actifs déposés chez les tiers.
Par suite, l’absence d’un inventaire physique des immobilisations sert à accroitre les risques
d’audit associé à la réalité des actifs immobilisés et par la même à la validité de la valeur
comptable présentée au niveau des états financiers.
Dans ce cas, et en l’absence de contrôles compensatoires permettant de collecter d’autres éléments
probants, l’auditeur sera appelé à exprimer une réserve sur le poste d’immobilisations, notamment
pour défaut d’inventaire physique.
Par ailleurs l’auditeur est amené à accorder plus d’importance aux actifs liés à des
immobilisations corporelles comme les pièces de rechanges spécifiques et les dépenses d’entretien
capitalisées qui apportent des améliorations aux actifs correspondants : augmentation de la
production, amélioration de la qualité, réalisation des économies sur les couts d’exploitation…etc.

En conclusion même si l’inventaire physique constitue une étape très importante de la démarche
d’audit des immobilisations corporelles, il reste insuffisant pour que l’auditeur exprime une
opinion qui reflète la réalité et la sincérité dédite compte.
Alors quelles sont les étapes du contrôle de compte des immobilisations corporelles ?
Webographie

 http://www.avenir-entreprises.fr/espace-finance/quels-sont-les-differents-types-d-
audits.html
 http://www.memoiregratuit.com/audit-des-immobilisations/
 https://www.linkedin.com/company/centre-d%27etude-et-de-recherche-des-t-l-
communications
 https://www.procomptable.com/normes/NC05.pdf
 https://www.petite-entreprise.net/P-1554-84-G1-la-notion-d-immobilisation-definition-et-
classification.html
 https://www.doc-etudiant.fr/Gestion/Controle-de-gestion/Memoire-Audit-des-
immobilisation-doc-86962.html
 https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/5384b64d8ed1f.pdf
 https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/controle-
interne/#:~:text=Son%20objectif%20est%20double%20%3A,les%20performances%20de
%20l'entreprise.
 https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/controle-interne/

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