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Ce sont justement ces variations que les traders sur le forex mettent à profit.
La Forex est donc le lieu d’échange virtuel des devises, dont la valeur fluctue sans
cesse, 5 jours sur 7 et 24 heures sur 24 (le forex est en effet le seul marché ouvert
24 heures sur 24, et il est donc possible de faire des opérations de trading la nuit).
Avant d’aborder le trading sur le forex à proprement parler, et les techniques qui
vous permettront de mener des opérations fructueuses, il faut comprendre le
fonctionnement général de ce marché, ses spécificités, et se familiariser avec le
vocabulaire utilisé.
Nous allons donc passer ici en revue les principaux termes utilisés par les traders
forex, en vous expliquant en détail les notions indispensables dans le trading de
devises.
Par conséquent que l’on achète ou qu’on vende une paire de devises, on en revient
à parier sur la hausse d’une devise, mais également simultanément sur la baisse de
l’autre devise.
Exemple
Ce mécanisme est connu sur les marchés actions sous le nom de « vente à
découvert ». Il s’agit en réalité d’un « jeu d’engagement ». En prenant une position
vendeuse, vous vous engagez à « fournir » une paire de devise au cours du moment
de votre prise de position, au moment où vous voudrez clôturer la position.
Par conséquent, si vous prenez une position vendeuse sur EUR/USD à 1,20, et que
vous la clôturez à 1,10, cela revient à acheter à 1,10 ce que vous vous êtes
préalablement engagé à vendre à 1,20, la différence constituant votre bénéfice.
Exemple
Cette méthode de calcul des variations est en effet privilégiée sur le forex car en
pourcentages, les variations des devises sont difficilement lisibles en raison de leur
faible volatilité nominale.
Par exemple, lorsque l’euro passe de 1,2545 à 1,2565, la variation n’est que de
0,16% (hausse de 20 pips).
Il faut également savoir que les devises s’achètent par lots. La plupart des brokers
proposent des lots de différentes tailles, allant de 1000 (micro lot) à 100 000 unités
(lot standard).
Il est également plus facile de calculer les pertes et profits avec les pips, car on
connait la valeur de 1 pip en fonction de la taille du lot sur lequel on effectue des
opérations de trading.
Exemple : EUR/USD
Ainsi, quand on a gagné 20 pips en ayant tradé un lot de 1000 unités, on a gagné 2
dollars, 20 dollars avec un lot de 10000 unités, et 200 dollars avec un lot de 100000
unités.
Pour faire simple, l’effet de levier vous permet de disposer de plus d’argent
pour investir sur le forex que vous n’en avez sur votre compte.
Par exemple, un effet de levier de 100 signifie que vous pouvez investir sur des
montants 100 fois supérieurs à ce que vous avez déposé sur votre compte de
trading.
Avec 1000 dollars, vous pouvez donc investir sur un montant de 100.000 dollars, si
vous disposez d’un effet de levier de 100.
C’est en effet là que se situe l’un des principaux avantages du Forex, et c’est grâce
à l’effet de levier que le Forex est un marché qui peut (sur le papier) vous rendre
riche du jour au lendemain, même avec une mise de départ minime (extrêmement
rare dans la réalité, mais théoriquement possible).
C’est aussi en raison de l’effet de levier très important que propose le forex que
celui-ci est considéré comme un marché ultra spéculatif et très risqué pour les non-
initiés.
Exemple
Avec un compte crédité de 1000 dollars et un effet de levier de 100 (les brokers
proposent généralement de 50 à 500), on peut investir sur un montant de 100.000
dollars (1000 dollars X levier 100).
Lorsque vous achetez un lot de 1000 dollars avec un effet de levier de 100, vous ne
mobilisez que 10 dollars. En d’autres termes, vous ne mobilisez que le centième de
la taille de votre opération (100 dollars / levier 100). Ces 10 dollars utilisés sont
appelés la « marge ».
Sachant que le Forex est un marché très volatile, et qu’il est courant de constater
des variations journalières de plus de 100 pips, on comprend vite que les gains
peuvent s’amonceler à une vitesse extraordinaire (tout comme les pertes
d’ailleurs…).
La différence entre le prix d’achat (Ask) et le prix de vente (Bid) est appelée
Spread.
Dans cet exemple, on dit donc que le spread de la paire EUR/USD est de 1 pip.
Dans la pratique, cela signifie que si vous passez un achat, puis clôturez cette
position immédiatement sans que le cou n’ait bougé, vous perdez 1 pip, de même
que si vous passez une vente et la clôturez immédiatement.
Cela veut également dire que dans le cadre d’un achat, votre position commence à
être bénéficiaire après une hausse de 1 pip (et après une baisse de 1 pip si vous avez
décidé de vendre).
Cette différence, que l’on nomme spread, constitue la rémunération de votre broker.
Chez FXCM par exemple, le spread sur EUR/USD passe régulièrement sous les 1
pips. Mais attention, certains brokers n’hésitent pas à appliquer un spread de 3 pips!
N’oubliez pas, plus le spread est faible, mieux c’est!
Cela peut impressionner les néophytes, mais on s’y fait très vite, et si tous les
apprentis traders ne deviennent pas forcément de bons traders, tous parviennent très
rapidement à comprendre et maitriser ces notions, ce vocabulaire et ce
fonctionnement, pour pouvoir commencer à rentrer dans le vif du sujet et se mettre
au trading en ligne sur un compte réel.
Leçon 2 : Savoir lire les graphiques des
paires de devises
Il existe différents types de graphiques : Graphiques en lignes, graphiques en bar
chart, graphiques en points, etc…
Lorsque le cours de début de période est inférieur au cours de fin de période, cela
signifie que les cours ont augmenté et la bougie est verte (ou autre en fonction de
votre plateforme, l’important étant que les bougies baissières et haussières soient de
couleurs différentes).
Dans ce cas, le bas de la bougie représente le cours de début de période, tandis que
le haut représente le cours au terme de la période. La « mèche » supérieure
représente le cours le plus haut atteint au cours de la période, inversement pour la
mèche basse.
C’est sans conteste la méthode à privilégier, ne serait-ce que parce que 99,9% des
traders n’utilisent QUE ce type de graphiques.
Cela signifie que vous pouvez trader absolument quand vous le voulez, ce qui se
révèle très pratique si votre emploi du temps est chargé.
Par ailleurs, il est assez rare qu’une paire de devise évolue sans tendance pendant
une période prolongée, surtout en ce qui concerne l’EUR/USD.
Et si vous tradez d’autres paires de devises que l’EUR/USD, vous serez assuré
d’avoir à chaque jour et à chaque heure des opportunités intéressantes.
Avec un tel volume, il devient donc difficile de manipuler les cours, même avec des
positions de plusieurs millions de dollars, contrairement aux marchés des actions,
qui sont souvent manipulés par les professionnels.
Les seuls acteurs économiques capables de réellement influencer le Forex sont les
banques Centrales, et les traders de salle de marché qui travaillent pour les banques
ne sont pas plus informés que le trader lambda qui travaille chez lui en ce qui
concerne l’action des banques centrales, contrairement à ce qui se passe sur les
marchés actions, où la réussite dépend souvent de votre capacité à avoir les bons
contacts, et les bonnes informations privilégiées…
A noter également que les résultats des statistiques sont disponibles au même
moment, pour tout le monde, professionnels ou particuliers. Il suffit d’avoir une
bonne source d’information, telle que l’Accès Premium ProfesseurForex.com.
On n’est certes pas à l’abri de déclarations surprises et influentes d’un patron de
banque centrale, ou d’un homme politique, mais là encore, en étant rapidement
informé, les dégâts peuvent être évités.
Par ailleurs, dans les périodes de crise, la vente à découvert est souvent interdite sur
les actions.
Sur le forex, la seule différence entre miser sur une baisse et miser sur une hausse
réside dans le fait que vous devez cliquer sur vendre au lieu de acheter, et que
vous gagnez si cela baisse, au lieu de gagner si cela monte.
Leçon 4 : Les différents types d’analyse du
Forex
Lorsque l’on parle d’analyse du Forex, il faut apprendre à différencier les différents
types d’analyses, et comprendre leurs particularités et leurs complémentarités.
L’analyse Technique
L’analyse technique est le pain quotidien du trader. Certains traders y ont recours
plus que d’autres, mais cela reste un élément indispensable du travail de tout
investisseurs à court terme.
Il existe deux grands domaines au sein de l’analyse technique, avec d’un côté
l’analyse graphique, qui s’intéresse directement aux mouvements des prix bruts, et
de l’autre les indicateurs, qui se basent sur l’évolution des prix retraités via des
formules mathématiques, et présentés sous forme de courbes indépendantes des
cours sur les plateforme de trading.
Pour les débutants, l’analyse technique peut paraître rebutante et compliquée. Il est
vrai que ce domaine a son propre jargon, et que les méthodes et indicateurs se
comptent par centaines, mais comme vous pourrez le voir plus loin dans cette
formation, il s’agit de connaissances facilement assimilable. Par ailleurs, il n’est en
aucun cas nécessaire de tout savoir !
Il faut donc fuir l’originalité en terme d’analyse technique, et s’intéresser plutôt aux
techniques et indicateurs anciens et largement répandus.
L’analyse fondamentale
L’analyse fondamentale étudie donc le contexte macroéconomique pour prévoir
l’évolution d’une paire de devise. Par exemple, pour l’EUR/USD, on étudiera la
situation économie en Europe et aux Etats-Unis.
Pour faire simple, une économie US solide devrait profiter au dollar, et une
économie européenne solide devrait profiter à l’Euro, mais dans le cadre des paires
de devises, c’est une étude comparative qu’il faudra réaliser.
Il faut aussi savoir différencier l’analyse fondamentale de court terme, qui concerne
surtout les réaction « à chaud » des paires de devises aux statistiques, et l’analyse
fondamentale de moyen-long terme, qui s’attache à dépeindre un contexte de fond
qui permet de tirer des conclusions à plus long terme.
On pourrait donc croire qu’il est nécessaire d’avoir de solides notions d’économie
et de finance pour maitriser l’analyse fondamentale, mais ce n’est pas le cas. En
tant que trader, vous n’avez pas à maitriser l’ensemble des concepts
macroéconomique, mais simplement savoir quels types de nouvelles sont
susceptibles d’impact le marché à quel moment.
*Pour savoir quand seront publiées les news à risques, et être prêt en cas de
mouvements violents. On peut ainsi choisir de tenter de profiter de potentiels forts
mouvements, ou au contraire veiller à sortir du marché pendant les périodes à
risque.
Leçon 5 : Introduction à l’analyse technique
du forex
L’analyse technique désigne un ensemble de règles, de
techniques et de principes très variés. On peut distinguer deux
sous-disciplines dans l’analyse technique : le chartisme et
l’analyse « mathématique », qui concerne les indicateurs.
Le chartisme (ou analyse graphique)
Le chartisme concerne les techniques qui étudient directement les graphiques, en
traçant par exemples des droites (supports, résistances, lignes de tendance…) ou en
tentant de repérer des « configurations graphiques » qui se répètent.
Selon les experts, la valeur de l’analyse chartiste réside dans le fait qu’elle
s’intéresse à la « matière brute », c’est à dire directement à l’évolution des prix sur
les graphiques, contrairement aux indicateurs, qui passent cette information brute
dans des « moulinettes mathématiques », comme pour les raffiner afin d’en tirer
des informations supplémentaires.
En effet, il ne faut pas oublier un vieil adage boursier qui stipule que « toute
l’information nécessaire se trouve dans les prix »…
Plusieurs leçons concernent l’analyse graphique dans le programme que vous êtes
en train de lire, et nous vous invitons à les consulter :
Mais tout n’est pas aussi simple, car il faut savoir interpréter correctement les
signaux, il faut savoir éliminer les « faux signaux », sans compter le fait que
l’analyse technique n’est pas une science exacte et que la meilleure analyse du
monde n’aura jamais raison à 100%.
Selon nous, l’analyse technique vise en effet plutôt à «mettre les probabilités dans
son camp», en évaluant dans quelle direction la paire de devises a le plus de chance
d’évoluer.
L’analyse technique et les indicateurs sont en effet connus de TOUS les traders.
Beaucoup de traders utilisent donc en même temps les mêmes techniques, et par
conséquent voient les mêmes signaux aux mêmes moments.
Si bien que beaucoup de traders passent les mêmes opérations au même instant, et
font ainsi eux-mêmes bouger le marché (via la loi d’offre et de la demande) dans la
direction donnée par les signaux.
C’est en effet principalement pour cette raison que l’analyse technique fonctionne,
lorsqu’elle fonctionne.
C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures, et cela se confirme
également en analyse technique et dans le trading.
Il est donc également inutile de s’évertuer à trouver des signaux peu visibles, qui ne
seront repérés que par quelques traders (qui peut être eux même ne les suivront pas
puisqu’ils sauront que peu de monde va les suivre).
En effet, le Forex est un marché ouvert 24 heures sur 24, mais toutes les périodes
ne se valent pas quand il s’agit de pratiquer le trading. Il existe en effet des périodes
plus actives que d’autres, et moins le marché est actif, moins les opportunités sont
nombreuses.
La première chose à remarquer est donc que des séances se chevauchent parfois :
Ces périodes sont donc les périodes auxquelles les volumes sont censés être au
maximum, puisqu’il y a alors les traders de plusieurs places différentes qui sont
actifs sur le marché au même moment.
A retenir
Il faut savoir bien choisir les paires de devises à trader
en fonction de la session (pour plus de détail, voir
votre étude sur la volatilité des différentes paires de
devises).
Les moments les plus actifs de la journée sont entre 8h
et 9h, et entre 13h et 17h (chevauchement de sessions).
Les jours de la semaine les plus actifs sont les mardi,
mercredi et jeudi
Leçon 7 : Les différentes paires de devises
du Forex et leur volatilité
Dans cette leçon, nous allons donc nous intéresser aux différentes paires de devises
du Forex et à leurs spécificités.
Premièrement, le marché du forex est partagé en deux principaux groupes, avec les
paires de devises majeures et les paires mineures.
EUR/CHF
EUR/GBP
EUR/JPY
EUR/CAD
EUR/AUD
EUR/NZD
GBP/JPY
CHF/JPY
CAD/JPY
AUD/JPY
NZD/JPY
AUD/NZD
GBP/CHF
Les autres paires de devises
Il existe beaucoup d’autres paires de devises dites « exotiques », mais elles
comportent souvent des inconvénients, notamment des spreads élevés, des
variations erratiques etc., et nous recommandons aux débutant de se concentrer sur
les paires de devises majeures. Quant aux traders expérimentés les paires majeures
et mineures sont bien assez nombreuses pour éviter les paires trop exotiques !
Et en ce qui concerne la part de chaque paire de devises dans le total des 4000
milliards de dollars de transactions quotidiens du forex, les inégalités sont énormes,
et 3 paires de devises se démarquent : EUR/USD, USD/JPY et GBP/USD :
En dehors de ces 3 paires les plus traitées, toutes les autres paires ne représentent
guère plus de 5% du volume des transactions du forex, à part peut-être parfois pour
USD/CHF et AUD/USD.
Or, toutes les devises ne sont pas sur le même pied d’égalité à ce niveau. Vous
pourrez donc consulter ci-dessous la volatilité journalière moyenne sur 2 ans des
principales paires de devises (donnés à fin 2014).
1/ USD/HKD : 15 pips
2/ EUR/CHF : 40 pips
3/ USD/INR : 47 pips
4/ EUR/GBP : 48 pips
5/ USD/CAD : 60 pips
USD/JPY
*Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Haussière
GBP/USD
*Heures de la journée les plus volatiles : 9-10h et 13-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mardi
*Tendance à long terme de la volatilité : Neutre
USD/CHF
*Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Baissière
USD/CAD
*Heures de la journée les plus volatiles : 13-14h et 15-16h
*Jour de la semaine le plus volatile : jeudi
*Tendance à long terme de la volatilité : Neutre
AUD/USD
*Heures de la journée les plus volatiles : 2-3h et 13-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Baissière
NZD/USD
*Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Neutre
Leçon 8 : Les différents intervenants sur le
marché du Forex
Il est de notoriété publique le forex représente un volume de transaction de «
plus de 4000 milliards de dollars » par jour, mais quels sont les différents
intervenants ? Quelles sont leurs « parts » respectives dans ce volume journalier
de 4000 milliards de dollar ?
Apprenez tout sur les banques centrales et leur fonctionnement dans notre centre
de formation à l’analyse fondamentale !
Ce qu’il faut souligner, c’est que le fait que les particuliers représentent le plus
petit groupe des intervenants sur le Forex ne veut en aucun cas dire qu’ils sont
moins bien placés pour réussir ! L’information influente sur le forex est
accessible à tous au même moment.
Leçon 9 : Les différents types d’ordres dans
le trading forex
Les différents types d’ordres sur le forex ne se résument pas à « acheter » ou
« vendre ». Il existe en effet plusieurs types d’ordres que vous pouvez utiliser en
fonction de vos stratégies de trading ou des besoins de votre organisation. Vous
retrouverez donc dans cette leçon un panorama exhaustif des différents types
d’ordres que l’on peut utiliser dans le cadre du trading forex :
L’ordre au marché
L’ordre au marché autrement appelé le « Market Order » en anglais consiste à
acheter ou vendre une paire de devise au cours actuel.
Le « TakeProfit »
Cet ordre vous sert à planifier un seuil de sortie en bénéfice de votre position, il
indique à la plateforme que vous prendrez des bénéfices sur le niveau que vous
souhaitez.
Le « Stoploss »
Cet ordre vous sert à planifier un seuil de sortie en perte de votre position, il
indique à la plateforme que vous souhaitez couper automatiquement votre position
si elle atteint le niveau que vous souhaitez. L’utilisation de « stoploss » et de
« takeprofit » est réellement indispensable au bon fonctionnement d’un plan de
trading, cela vous permet de planifier vos potentielles pertes comme vos potentiels
gains.
Exemple :
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier un achat en-
dessous du cours actuel sur les 0,9600, je place donc un « Buy Limit » sur les
0,9600.
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier une vente
au-dessus du cours actuel sur les 0,9650, je place donc un « Sell Limit » sur les
0,9650.
Exemple :
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier un achat au-
dessus du cours actuel sur les 0,9645, je place donc un « Buy Stop » sur les 0,9645.
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier une vente
en-dessous du cours actuel sur les 0,9610, je place donc un « Sell Stop » sur les
0,9610
Leçon 10 : Théorie de Dow et application au
trading forex
La théorie de Dow constitue la base de l’analyse graphique.
Tous les principes et techniques de l’analyse graphique (ou
chartisme) ne sont au final que des évolutions, des
applications et des cas particuliers de la théorie de Dow.
Élaborée pour l’analyse des marchés action à la fin du 19ème siècle, tout les
éléments de cette théorie ne sont pas forcément directement applicables au
Forex.
Quelle que soit l’échelle de temps, les paires de devises évoluent rarement
longtemps en ligne droite. Les évolutions des devises sont ainsi constituées de
petits mouvements haussiers et de petits mouvements baissiers, qui mis bout à
bout constituent des tendances.
Les pics et les creux, également appelés « plus hauts » et « plus bas » sont donc
les points de retournements des « petits mouvements » qui constituent les
tendances.
La définition des tendances selon la théorie de Dow se base donc sur l’étude de
ces pics et creux successifs :
Dans le cadre d’une tendance haussière, chaque nouveau «plus haut » doit être
plus haut que le précédent, et chaque nouveau « plus bas » doit être plus haut
que le précédent.
Dans une tendance baissière, chaque nouveau « plus bas » doit être plus bas que
le précédent, et chaque nouveau «plus haut» doit être plus bas que le précédent.
Charles Dow, qui a comme son nom l’indique jeté les bases de la théorie de
Dow, utilisait une métaphore très intelligente pour expliquer ce principe, en
comparant l’évolution des cours à la marée.
En effet, lorsque les vagues avancent successivement de plus en plus loin sur la
plage, la marée est montante. A l’inverse, quand les vagues successives
s’éloignent de plus en plus de la plage, la marée est descendante.
Ensuite, si on a pris position sur une tendance saine, qui ensuite respecte de
moins en moins les principes évoqués plus haut, il peut être judicieux de sortir
de la position, avant que les choses se corsent.
L’application au Forex
Cependant, le forex est un marché où tout se passe très vite, et qui plus est qui
n’existait pas lors de la formulation de la théorie de Dow, et cette vision de
l’étude de tendance n’est pas très adaptée au trading sur le marché des devises.
Il est en effet plus pertinent de considérer les mouvements des paires de devises
en faisant une comparaison avec les poupées russes, ces statues de différentes
tailles qui s’imbriquent les unes dans les autres.
Par exemple, lorsque vous repérez une tendance haussière sur un graphique
journalier, vous pourrez constater en « zoomant » sur le graphique 4h ou 1h que
la tendance générale haussière que vous aviez repéré est constituée de hausses et
de baisses successives.
Si vous isolez une de ces petites hausses ou petites baisse et que vous « zoomez
» avec un graphique 15 min ou 5 minutes, vous constaterez que ce mouvement
est lui-même composé de petites hausses et de petites baisses, et ainsi de suite.
Il existe donc des tendances de plus ou moins long terme sur le forex. Certaines
tendances de fond peuvent durer pendant des années sur les graphiques de très
long terme, tandis que les plus courtes tendances sur les plus petits graphiques
peuvent ne durer que quelques minutes.
Il est donc intéressant de savoir dans quel contexte on s’inscrit lorsque l’on fait
du trading à court terme : La tendance de fond est-elle haussière ou baissière?
Vous devez en effet répondre à cette question avant même de chercher à vous
positionner sur le marché, car comme vous l’avez certainement déjà entendu, IL
EST PRÉFÉRABLE DE TRADER DANS LE SENS DE LA TENDANCE.
Pourquoi? Parce que si vous vous trompez, si vous entrez en position trop tôt ou
trop tard, la tendance générale jouera en votre faveur si vous vous êtes
positionné dans son sens, tandis qu’elle ne fera que creuser vos pertes si vous
avez navigué à contre-courant…
Il ne faut cependant pas prendre trop de recul. En effet, si vous tradez par
exemple sur des graphiques en 1 minute, il est peu utile de repérer la tendance
générale visible sur le graphique journalier.
L’idée est de repérer la tendance dans laquelle s’imbrique la tendance que vous
souhaitez suivre, la tendance de « terme directement supérieur ».
Leçon 11 : Supports et résistances sur le
forex
Les supports et les résistances sont sans conteste les outils d’analyse graphique les plus
répandus, les plus connus, et les plus utilisés. Aucun trader, même les plus « puristes » ne se
passe des supports et des résistances.
Cependant, beaucoup de traders débutants utilisent mal ou de façon incomplète les supports et
les résistances, et nous allons donc entrer ici dans le détail de leur utilisation.
Un support est un niveau de cours (représenté par une ligne horizontale sur les
graphiques) sur lequel les prix ont tendance à buter à la baisse. C’est à dire que
dans une baisse, si les cours rencontrent un support, ils auront tendance à
stopper leur baisse et à rebondir à la hausse. Si les cours franchissent ce support,
on dit qu’ils le « cassent », ce qui est annonciateur d’une accélération de la
baisse.
Résistance
A l’inverse, une résistance est un niveau de cours sur lequel les prix ont
tendance à buter à la hausse. C’est à dire que dans une hausse, si les cours
rencontrent une résistance, ils auront tendance à stopper leur hausse et à repartir
à la baisse. Si les cours franchissent cette résistance, on peut s’attendre à une
accélération de la hausse.
Le lien avec la théorie de Dow
Comme nous l’avons précisé dans la leçon précédente, l’intégralité des principes
et techniques de l’analyse graphique se repose de près ou de loin sur la théorie
de Dow.
→ Un support est donc une ligne horizontale qui passe par plusieurs creux de
même niveau.
→ Une résistance est donc une ligne horizontale qui passe par plusieurs pics de
même niveau.
Utiliser les supports et les résistances pour faire des opérations de trading.
Une ligne de tendance haussière se trace en reliant des plus bas (creux) croissants et
alignés à la hausse.
Une ligne de tendance baissière se trace en reliant des plus hauts (sommets) à
décroissants et alignés à la baisse.
Lien avec le théorie de Dow
Rappel : Selon la théorie de Dow, une tendance haussière est constituée de pics et
de creux croissants, et à l’inverse, une tendance baissière est composée de pics et de
creux décroissants.
Par conséquent, une ligne de tendance haussière met en lumière le respect d’une
partie de cette règle « version hausse » (avec des plus bas croissants), et une ligne
de tendance baissière met en lumière le respect d’une partie de cette règle « version
baisse » (avec des plus hauts décroissants)
Utilisation en trading
Comme nous l’avons vu ci-dessus, une ligne de tendance haussière est une ligne
qui soutient la hausse des cours (en stoppant les « petites baisses »
intermédiaires).
A l’inverse, une ligne de tendance baissière est une ligne qui pousse les cours à la
baisse (en bloquant les « petites hausses » intermédiaires).
Une ligne de tendance haussière qui est cassée met en lumière un retournement de
tendance à la baisse. Il peut donc dans ce cas être opportun de se positionner à la
vente.
A l’inverse, si une ligne de tendance baissière est franchie, cela veut dire que les
cours se retournent à la hausse et qu’il pourrait donc être intéressant de se
positionner à l’achat.
Précision sur les règles de traçage
Nous avons évoqué plus haut les règles qui régissent le traçage des supports et des
résistances. Maintenant que nous avons vu comment utiliser ces outils, il est
possible d’expliquer les raisons de ces règles.
En effet, si on traçait une ligne de tendance baissière en reliant des pics, celle-ci ne
pourrait être utilisée que pour se positionner à l’achat, et donc dans le sens inverse
de la tendance mise en lumière par la ligne.
A l’inverse, si on traçait une ligne de tendance haussière en reliant des plus hauts,
celle-ci ne pourrait nous fournir que des signaux de vente, nous incitant à nous
positionner contre la tendance.
Le canal baissier met en lumière un respect parfait de la théorie de Dow (règle des
plus hauts et des plus bas), version baisse, puisque non seulement les pics et le
creux sont décroissants, mais également parfaitement alignés. A noter ici qu’on
peut également considérer qu’on se trouve devant une « évolution » de la ligne de
tendance baissière. En effet, le canal baissier est tout simplement composé d’une
ligne de tendance baissière, et de sa parallèle.
Le principe de “décodage” des figures graphiques restant le même pour toutes les
figures, nous vous proposons ici de nous intéresser aux principales figures
graphiques et à leur interprétation.
Les Triangles
Le triangle représente une configuration indécise du cours, il est assimilé à une
phase de consolidation psychologique de la part des investisseurs.
Le Triangle ascendant :
Le triangle ascendant est représenté par une ligne de tendance haussière reliant les
précédents points bas du cours à la hausse, cette droite fait office de support
dynamique.
La borne haute du triangle est représentée par une résistance reliant les points hauts
de même niveau. Cette figure est considérée comme étant une phase de
consolidation au sein d’un mouvement haussier, la pression reste donc haussière au
sein de cette figure étant donné que la paire arrive à aligner une succession de
points bas à la hausse.
Le Triangle descendant :
Le triangle descendant est représenté par une ligne de tendance baissière reliant les
précédents points hauts du cours à la baisse, cette droite fait office de résistance
dynamique.
La borne basse du triangle est un support reliant les précédents points bas du cours
au même niveau.
Après avoir relevé une sortie de triangle il est également judicieux d’anticiper un
correctif en retour sur la précédente borne haute ou basse du triangle afin de
planifier un potentiel « pullback/throwback » sur cette résistance devenue support
ou sur ce support devenu résistance.
L’Epaule-Tête-Epaule (ETE)
L’Epaule-Tête-Epaule est une figure chartiste très connue, elle est très souvent
significative de retournement de tendance.
L’ETE est une figure chartiste qui se forme la plupart du temps en fin de tendance,
elle offre alors une forte probabilité d’inverser la tendance qui a précédé sa
formation.
Mise en garde
Il reste néanmoins possible de trouver une ETE au sein d’un mouvement baissier
comme il est également possible de constater une ETEI au sein d’un mouvement
haussier.
Ces cas sont véritablement très rares mais il est important de le savoir étant donné
que la signification est tout autre. Dans ces deux cas la figure sera interprétée
comme étant une figure continuation de tendance et non pas de retournement.
Le deuxième sommet est appelé la « Tête » et il doit toujours être plus haut que les
deux autres sommets correspondants aux « Epaules ».
En effet, admettons que nous relevions une ETE dans une configuration haussière,
si la hauteur de l’épaule droite est égale ou moins importante que celle de l’épaule
gauche cela signifie que les traders éprouvent des difficultés à poursuivre leurs
achats au cours actuel et cela renforce donc la crédibilité de la figure.
La cassure de cette « Ligne de cou » fera office d’alerte de vente, l’objectif est
déterminé en reportant la hauteur de la tête à partir de la ligne de cou.
Notons que les retours sur cassure et franchissement sont assez fréquents (Pullback
pour l’ETE et Throwback pour l’ETEI). L’investisseur pourra en profiter pour
renforcer sa position.
Psychologiquement cette figure montre que le biais s’inverse puisque les haussiers
ne parviennent plus à poursuivre leurs achats au niveau du dernier sommet atteint.
L’incapacité que rencontre le cours à franchir le dernier point haut traduit une
faiblesse générale des acheteurs et cela indique un potentiel retournement baissier à
venir.
Le Double Top est représenté par 2 sommets à peu près identiques en termes de
durée et d’amplitude. Il est judicieux de noter que Le 2e sommet peut être
légèrement moins haut que le premier. Cette nuance renforce la crédibilité de la
figure étant donné que le deuxième sommet nous dévoile un indice supplémentaire
à propos de la faiblesse des acheteurs au cours actuel.
Le point bas atteint entre les « 2 tops » permet de représenter une zone de support
nommée « Ligne de Cou ». La cassure de cette Ligne de Cou dévoilera la formation
de cette figure et le « Pullback » sur cette Ligne de Cou confirmera le retournement
de tendance.
Le Triple Top est plus rare, cette figure est un dérivé du double top avec un sommet
en plus. Son interprétation psychologique et graphique est exactement identique à
celle du double-top. L’analyse des volumes est également similaire à celle du
Double-Top.
Application en Trading & Représentation Graphique du
Double-Top
Méthode :
Le V-Top
Le « V » top est une représentation graphique que l’on constate à terme d’un
mouvement haussier sur un sommet. Cette configuration traduit une accélération de
la tendance haussière amenant les investisseurs à finalement poursuivre des achats
sur des niveaux qui ne sont plus justifiés.
Les traders ont été pris par l’engouement de la hausse et « l’effet moutonnier »
permet au marché d’atteindre des niveaux importants qu’il va s’empresser de
corriger.
Les volumes sont généralement en forte hausse lors de cette configuration, il peut
être judicieux de les surveiller pour confirmer la formation de cette figure.
Représentation graphique :
Comment trader le V-Top ?
La prise de position la plus prudente consiste à attendre la formation du « pullback
» pour confirmer la figure.
C’est peut-être un peu flou pour les non matheux, mais intéressons-nous surtout à
la pratique! Car il est évident que vous n’aurez jamais à calculer ces moyennes
mobiles vous-même, tous les logiciels d’analyse et les plateformes de trading les
proposent.
Les moyennes mobiles ont trois grandes utilités : Elles permettent de confirmer les
tendances, dans certains cas de prévoir les retournements (signaux), et de repérer
des niveaux de support ou de résistance. Intéressons-nous d’abord aux moyennes
mobiles comme outil de confirmation de tendance.
Lorsque les cours évoluent en dessous de leur moyenne mobile et que la moyenne
mobile est orientée à la baisse, la tendance baissière est confirmée.
Lorsque les cours évoluent au-dessus de leur moyenne mobile et que la moyenne
mobile est orientée à la hausse, la tendance haussière est confirmée.
Lorsque les cours passent alternativement au-dessus et en dessous de leur moyenne
mobile, il n’y a pas de tendance forte, et un retournement est à envisager. Il faudra
donc être particulièrement vigilant dans ce cas.
Un autre manière de confirmer les tendances est d’étudier les positions relatives de
deux moyennes mobiles de périodes différentes, par exemple une MM20 (rouge) et
une MM50 (verte), comme sur le graphique ci-dessous :
Règles d’interprétation
Règles d’interprétation
On voit bien avec la pratique que ces signaux sont très efficaces. Ils ne permettent
certes pas de se positionner au début de la tendance (c’est pourquoi on dit que les
croisements de signaux de moyennes mobiles sont des signaux «retardés»), mais ils
restent très pertinents.
Une petite astuce pour valider la force du signal est de regarder l’angle de
croisement des moyennes mobiles. Généralement, plus l’angle de croisement est
important, plus le signal est valable.
Par ailleurs, les moyennes mobiles longues sont parfois difficiles à franchir, et on
peut donc s’en servir pour positionner des objectifs :
Si on est en position, et qu’une moyenne mobile longue se trouve sur le chemin, les
cours auront de bonnes chances de rencontrer un « point de friction » au contact
de la MM, qui peut donc servir d’objectif de sortie
Les oscillateurs
Il faut avant tout comprendre l’interprétation psychologique de ces indicateurs.
Le principe de base des oscillateurs est de partir du principe qu’il existe un point
équilibre à chaque instant et que lorsque les cours vont avoir tendance à trop
s’en éloigner, ils vont avoir de forte chance de venir s’en rapprocher. On peut
considérer que ce « point d’équilibre » est comme le centre de gravité du cours.
L’oscillateur est un indicateur borné qui évolue entre deux seuils distincts. En
effet, on peut y définir des zones dites de « surachats » et des zones dites
de « surventes ».
Lorsque le cours sera représenté dans la zone de sur-achat d’un oscillateur, c’est
que selon l’indicateur, le cours est trop éloigné à la hausse de son point
d’équilibre.
L’idée est claire, sans volatilité vous pouvez passer sur un autre graphique, les
signaux constatés sur d’autres indicateurs n’auront que très peu d’impact sur le
cours étant donné que sans volatilité, le cours n’oscillera pas assez pour vous
permettre de réaliser des profits.
Sur-achat : 70
Survente : 30
Zone de neutralité : 50
Méthodologie de prise de position avec le RSI
1/ Définir la tendance sur le timeframe
2/ Interpréter le RSI selon la tendance constaté sur le même timeframe
Etant donné que nous allons nous fier à la tendance pour interpréter le RSI, il va
alors exister 3 principales utilisations du RSI, comme il existe 3 types de tendances.
Le stochastique est donc composé de deux courbes et de deux bornes (80 et 20). La
courbe rouge n’est qu’une simple moyenne mobile servant de courbe de signal, on
l’appelle le %D. La courbe bleue représente le calcul essentiel de l’indicateur. On
l’appelle le %K.
À son origine, cet indicateur a été conçu pour identifier les retournements cycliques
sur les matières premières cependant son utilisation a été étendue aux marchés
action puis aux autres tels que le forex par la suite.
Le CCI mesure la variation des cours autour de la moyenne des prix « typiques ».
Cet indicateur estime que le cours évolue en cycle avec des hauts et des bas qui
apparaissent à des intervalles réguliers.
Enfin, notons que le CCI se compose d’une courbe et de deux bornes (+100 et -
100).
Signal d’achat : Lorsque le CCI casse sous la borne des -100, puis repasse au-
dessus. Le signal acheteur est validé au moment où le CCI repasse au-dessus de la
borne des -100.
Signal de vente : Lorsque le CCI passe au-dessus de la borne des +100, puis
repasse au-dessous. Le signal vendeur est validé au moment où le CCI repasse au-
dessous de la borne des +100.
Ce sont donc ces croisements que nous allons étudier pour obtenir des signaux
d’achat ou de vente.
Plusieurs principes vous permettent d’ailleurs de faire le tri entre faux signaux et
signaux que l’on peut suivre en toute confiance, un thème largement abordé dans
notre formation professionnelle Université du Forex.
Leçon 20 : Trouver des signaux de
divergence sur tous les indicateurs
Les divergences sont des signaux de trading que l’on peut repérer sur la plupart des
indicateurs. Une fois que vous savez repérer les divergences sur 1 indicateur, vous
savez le faire pour tous les indicateurs.
Lorsque vous voyez que le cours aligne une succession de points hauts alignés à la
hausse et que ces mêmes points hauts sont alignés à la baisse sur l’indicateur, il
s’agit alors d’une divergence.
En tendance baissière, lorsque le cours marque des points hauts de plus en plus bas
et que l’oscillateur aligne ces mêmes points hauts à la hausse : Signal de vente
(continuation de tendance)
Pour cela, il peut être très utile de pouvoir « baliser » vos graphiques avec des
seuils potentiellement importants, qui sont autant de points de retournement ou de
friction (pause) possibles.
Comme nous l’avons vu, ces outils peuvent entre autres servir à définir des
objectifs, mais nous allons résumer ici les principes déjà vus, que nous
compléterons par deux outils également très utiles pour repérer les seuils
importants : Les retracements de Fibonacci et les points pivots.
-Si on suit une position acheteuse et qu’une résistance se trouve sur notre chemin, il
peut être judicieux de placer sa limite (son objectif) juste avant la résistance.
Souvent appliquée dans les sciences et notamment dans la biologie, des techniques
de trading se basant sur cette suite ont également été élaborées.
Peu importe les sous-jacent mathématiques de cette méthode, l’important est que
beaucoup de traders l’utilisent, et que les niveaux qu’elle permet de repérer seront
par conséquent significatifs pour beaucoup de monde.
Dans la pratique, vous n’avez presque rien à faire, si ce n’est glisser votre souris du
point le plus haut au point le plus bas si vous retracez une tendance baissière, et du
bas vers le haut si vous retracez une tendance haussière.
Parmi les 9 niveaux calculés, le plus important est le Point Pivot (celui du milieu).
Si on mise sur une baisse, on pourra donc se servir des niveaux inférieurs au point
pivot central comme objectifs.
A l’inverse, dans le cadre d’une opération d’achat, on pourra viser les niveaux
supérieurs au point pivot central comme objectifs.
Le seuil rond par excellence est donc la parité, que une devise a une valeur
également à la devise face à laquelle elle est cotée, c’est à dire que le cours est égal
à 1,0000.
En dehors des parités, il y a les seuils psychologiques à « trois zéros », 0,8000,
0,9000, 1,2000, 1,3000, 1,4000 sont quelques exemples. Comme vous l’aurez
compris, on retrouve donc ces seuils psychologiques majeurs tous les 1000 pips.
Il y a ensuite les seuils psychologique à « deux zéros », tous les 100 pips donc, et
on peut descendre plus bas, avec les cours terminant à 20, 50 et 80, qui sont
également souvent des seuils psychologiques utiles à court terme
L’idéal est donc de prendre le temps de repérer TOUS les seuils importants sur vos
graphiques, pour au final ne garder que les plus confirmés.
La gestion du risque étant un concept quelque peu fourre-tout, nous allons vous
inculquer ici les notions les plus indispensables, celles dont vous aurez directement
besoin au début de votre carrière de trader
Ici, la notion de marge disponible est primordiale. Pour rappel, la marge disponible
est le montant sur lequel vous pouvez intervenir, en tenant compte de l’effet de
levier. Par exemple, si vous avez effectué un dépôt de 1000 dollars sur votre
compte et que vous utilisez un effet de levier de 100, votre marge disponible est de
100 000 dollars.
Cependant, il ne faut jamais utiliser une part trop importante de votre marge
disponible, il faut se méfier de l’effet de levier autorisé.
Par exemple, dans le cas précédent, si vous prenez une grosse position au regard de
votre capital, par exemple sur 50000 unités, chaque variation de 1 pip représentera
5 dollars.
Ainsi, avec une évolution de 100 pips dans le sens inverse de votre prise de
position, vous perdez déjà 500 dollars, soit la moitié de votre capital.
Et une fois arrivé à 200 pips perdus, votre capital s’est envolé, et vous subissez ce
qu’on appelle un « appel de marge », ce qui signifie que le broker coupe
automatiquement votre position et que votre compte est à zéro…
Il n’y a pas de règles précises pour savoir quelle proportion de sa marge disponible
on doit utiliser, mais dans le cas présent (dépôt de 1000 dollars, effet de levier de
100), il semble judicieux de se limiter à des positions de 10000 unités, où la valeur
du pip est de 1 dollar sur EUR/USD.
En utilisant prudemment votre capital, vous serez ainsi capable de faire face en cas
d’une évolution passagère inverse à votre position. Vous pourrez ainsi tenir la
position le temps que la tendance vous redevienne favorable (si vous avez de
bonnes raisons de penser que votre prise de position est toujours judicieuse et que
vous avez simplement fait une erreur de timing).
Pour conclure, il ne faut donc pas être trop gourmand. Certes, plus la prise de
position est grosse, plus les gains sont rapides et élevés, mais il ne faut pas oublier
que cela marche également avec les pertes !
Encaissez patiemment des gains sur des positions raisonnables, faites grossir votre
capital, puis ensuite augmentez la taille de vos positions, c’est le meilleur chemin à
suivre pour être sur de durer dans le trading.
Stop : On appelle stop la limite de perte latente maximale qu’on se fixe. C’est le
seuil à partir duquel nous considérons que nous avons eu tort dans notre prise de
position, et que notre analyse est fausse.
C’est à dire que nous coupons nos positions dès que le stop est atteint. Par exemple,
vous achetez de l’EUR/USD à 1,3060 : Si votre stop est à 10 pips, vous le fixerez
donc à 1,3050, et couperez votre position à ce cours.
Limite : Une limite est l’opposé d’un stop. C’est donc l’objectif de gain que l’on se
fixe. C’est le seuil à partir duquel nous considérons qu’il est plus sage d’encaisser
ses gains que de tenir la position. Concrètement, avec une limite à 10 pips, si vous
achetez de l’EUR/USD à 1,3060, vous vendrez à 1,3070.
Vous pouvez en effet passer automatiquement les ordres des stops et limites sur vos
plateformes, pour que les positions soient automatiquement fermées si elles ont
atteint le stop ou la limite.
L’intérêt est évident dans le cas des stops : Éviter de se laisser prendre au jeu du «
c’est bon, ça va remonter », car en agissant ainsi, vous trainerez longtemps des
positions perdantes, qui entamerons votre marge et donc votre capacité
d’investissement.
Notre avis est que si les cours partent dans le mauvais sens, mieux vaut l’accepter
et passer à autre chose. Les choses bougent très vite sur le Forex, et il vaut
mieux accepter d’avoir eu tort que d’attendre que les cours remontent et de laisser
passer des opportunités.
Pour les limites, il s’agira d’éviter d’être « trop gourmand » en attendant trop
longtemps avant de prendre ses gains sur une position gagnante. Beaucoup de
traders agissant ainsi ont été surpris par la vitesse à laquelle les cours redescendent
après un pic…
Un vieil adage boursier dit que les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel, et il vaut
mieux prendre ses bénéfices trop tôt que d’attendre trop et de faire face à un
retournement brutal qui anéantira vos gains.
Par ailleurs, avec des stops et des limites automatiques, vous n’aurez pas à
surveiller la position de près, ce qui est plus confortable.
Comment choisir les stops et les limites ?
Premièrement, il faut savoir que plus on investit à court terme, plus nos stops et
limites devront être serrés. Ensuite, tout dépend de votre stratégie, tout dépend des
risques que vous voulez prendre…
Cependant, il faudra veiller à ce que vos limites soient toujours plus larges que vos
stops.
Il faut que vos positions gagnantes vous rapportent plus que ce que vous font
perdre vos positions perdantes.
Mais ce principe seul ne suffit pas à bien positionner ses stops et ses limites. En
effet, la gestion du risque intervient dans le choix des niveaux sur lesquels on
positionnera ses stops et ses limites, mais l’analyse intervient également.
Conclusion
Pour conclure, la gestion du risque vise à vous aider à pallier aux erreurs
psychologiques, aux erreurs que peuvent vous amener à faire vos émotions. Mais
pour cela, il est également indispensable de bien se connaître, de bien connaître les
biais psychologiques auxquels sont souvent soumis les traders : C’est l’objet de la
leçon suivante.
Leçon 23 : Quelle unité de temps choisir?
Commet trader avec plusieurs unités de
temps?
Une question que l’on est immanquablement appelé à se poser lorsque l’on débute
le trading forex est : Sur quel unité de temps trader?
Cependant, c’est une erreur de se diriger vers les unités de temps les plus courtes en
tant que débutant. En effet, plus l’unité de temps est courte, et plus les signaux à
analyser sont nombreux et rapides, et il convient d’avoir une certaine expérience
pour pouvoir faire le tri à temps et décider d’une position en toute connaissance de
cause!
A l’inverse, les unités de temps trop longues ne sont pas non plus adaptées aux
débutants, car les signaux et les opportunités y sont moins fréquentes, et ce n’est
pas avec 1 Trade par semaine que l’on acquiert efficacement de l’expérience!
Selon nous, les débutants devraient au début se concentrer sur les unités de temps
15 minutes et 1h.
Graphique 1 minutes
Graphique 5 minutes
Graphique 15 minutes
Graphique 1 heure
Graphique 4 heures
Graphique 1 journée
L’idée est d’utiliser une “unité de temps de positionnement” (la plus courte des 2),
et une “unité de temps de définition de la tendance” (la plus longue des deux).
Il faudra tout d’abord choisir deux unités de temps assez éloignés pour que les deux
graphiques ne “racontent pas la même histoire”. Il faut en effet pouvoir prendre un
certain recul pour répondre à la question suivante : Dans quel mouvement de plus
grande ampleur se situe le mouvement que le vois actuellement sur mon graphique
de positionnement?
Nous vous recommandons donc les couples suivants :
1 minute et 15 minutes
5 minutes et 15 minutes
5 minutes et 1 heure
15 minutes et 1 heure
15 minutes et 4 heures
1 heure et 4 heures
1 heure et journalier
4 heures et journalier
En effet, multiplier les unités de temps ouvre la boite de Pandore, en vous incitant
en cas de position malheureuse à rechercher une unité de temps qui justifiera le
maintien de votre position.
Par ailleurs, si il ne faut pas utiliser des unités de temps trop proches, il ne faut pas
non plus utiliser des unités de temps trop éloignées. En effet, quel intérêt de
consulter le graphique journalier pour une décision de trading prise à très court
terme sur un graphique 1 minute?
Or, multiplier les unités de temps vous conduira forcément à utiliser des unités de
temps très éloignées, si vous vous cantonnez aux unités de temps les plus utilisées
présentées plus haut, comme nous le conseillons.
En effet, ici aussi la règle du “ni trop ni trop peu” s’applique : Trop de bougies
polluera l’analyse, avec des données anciennes et inutiles, tandis que trop peu de
bougies ne permettront pas d’avoir assez d’informations pour prendre une décision
de trading correct.
Pour savoir quoi faire, il faut tout d’abord savoir que chaque unité de temps à une
“mémoire” différente : Plus l’unité de temps est longue, plus les observations que
l’on peut y faire sont valables longtemps, ce qui est logique.
Graphique journalier : 1 an
Graphique horaire : 2 à 3 semaines
Graphique 15 minutes : 3 à 5 jours
Graphique 5 minutes et 1 minute : 24 heures maximum
Leçon 24: Introduction à l’analyse
fondamentale du forex
L’essentiel de cette formation s’est pour l’instant concentré
sur l’analyse technique et graphique. Il existe cependant une
toute autre approche dans l’analyse du Forex : L’analyse
fondamentale.
Et même si cette facette de l’analyse est bien moins facilement applicable au
trading, il convient toutefois d’avoir des bases.
Pour cela, on se base sur plusieurs facteurs : Essentiellement les taux d’intérêt des
banques centrales, et les statistiques économiques.
Les taux d’intérêt ont deux influences inverses sur le forex : L’une à court terme,
l’autre à long terme
Si les taux d’intérêt sont bas, le crédit est peu cher. Les entreprises sont donc
incitées à investir, et les ménages sont incités à dépenser, d’autant plus que si les
taux sont bas, épargner devient moins intéressant. Cette situation est généralement
génératrice de croissance, et c’est pour cela que les banques centrales baissent leurs
taux pendant les crises.
Si les taux d’intérêt sont élevés, le crédit est plus cher et moins accessible. Il est
donc moins rentable d’investir pour les entreprises, et la consommation des
ménages est bridée. Par ailleurs, la forte rémunération de l’épargne les incitent alors
à l’épargne plutôt qu’à la dépense. Cette situation a en général tendance à brider la
croissance et la hausse des prix. C’est donc pour cela que les banques centrales
augmentent leurs taux face aux risques d’inflation.
Les taux d’intérêt ont donc une influence sur les économies, et donc sur le
forex.
Mais les taux d’intérêt ont également une influence plus directe sur le forex. En
effet, lorsque le taux d’une banque centrale est élevé, sa devise devient plus
attractive puisque les dépôts dans cette devise sont mieux rémunérés.
A l’inverse, des taux bas entrainent une rémunération basse des dépôt, et fait que
détenir la devise est moins intéressant.
Dans ce contexte, une baisse des taux de la BCE par exemple aura un impact
baissier sur l’EUR/USD au moment de l’annonce, de même pour une hausse du
taux de la Fed.
A l’inverse, une hausse des taux de la BCE aura un impact de court terme haussier
sur l’EUR/USD, de même qu’une baisse des taux de la Fed.
Il faut également noter que dans la mesure où les devises sont cotées par paires, il
faut s’intéresser au différentiel de taux entre les deux devises, celle bénéficiant
du meilleur taux ayant un avantage comparatif.
Des taux plus élevés aux Etats-Unis qu’en Europe devraient donc avoir une
influence négative sur la paire EUR/USD, tandis que des taux européens plus
élevés profiteraient à l’Euro et donc entraineraient une hausse de la paire
EUR/USD.
Les taux d’intérêt sont donc les piliers économiques du forex, les bases de
l’économie mondiale.
Cependant, les taux ne sont pas modifiés souvent, et les opérateurs se reposent donc
également sur d’autres données pour analyser et prévoir l’évolution des devises.
C’est ce que nous allons voir ci-dessous.
Il faut également noter que certaines statistiques sont plus influentes que d’autres.
Par exemple, les statistiques hebdomadaires sont moins importantes que les
statistiques mensuelles qui elles-mêmes sont moins importantes que les statistiques
trimestrielles.
Pour savoir si une statistique est influente ou pas, n’oubliez pas de consulter notre
calendrier économique forex. Nous attirons également votre attention sur le fait que
les publications de statistiques sont souvent l’occasion de mouvements violents. Il
faudra donc rester prudent face à ces chiffres.
La notion de consensus
Ainsi, une statistique très mauvaise ou très bonne n’aura que peu d’influence si le
consensus l’avait anticipé.
A l’inverse, une statistique qui peut paraître satisfaisante pourra avoir un impact
négatif si le marché avait espéré encore mieux!
Ce qu’il faut retenir absolument : Les statistiques et les taux d’intérêt peuvent
être très influents sur le forex. Il convient donc de rester prudent lors de leur
publication.
Deux solutions
Le scalping
Le scalping consiste à spéculer sur de petites variations des cours des devises,
généralement de 3 à 10 pips, parfois 20 ou 30 quand la volatilité est très forte. Les «
scalpeurs » ne prennent pas en compte l’analyse fondamentale, mais peuvent
prendre des positions consécutives à des réactions violentes des devises face à des
publications de statistiques ou à des déclarations influentes.
Le scalping est considéré comme le type de trading le plus risqué sur le marché
des devises, et demande beaucoup de réactivité et d’attention pour couper les pertes
rapidement, et est par conséquent plutôt réservé aux traders expérimentés.
Le suivi intense et de chaque instant que demande le scalping nécessite d’avoir les
yeux rivés sur l’écran tout au long des prises de position, ce qui peu se révéler très
stressant.
Toutefois, cette technique peut être adaptée à ceux qui veulent trader quelques
heures par jour, et terminer leur séance de trading sans positions ouvertes.
Résumé
Le Day trading
Le Day trading consiste à conserver ses positions de 15 minutes à 1 journée, parfois
2 jours. Les Day traders se basent eux aussi essentiellement sur l’analyse
technique, mais prennent en compte l’analyse fondamentale et l’actualité dans
leurs décisions.
Les days traders étudient des graphiques de 15M à 4H, et leurs objectifs de gains
tournent autour de 50 pips en général. Les days traders sont moins obligés de suivre
intensément leurs positions que les scalpeurs, et utilisent généralement des stops et
des limites, ce qui leur permet de passer leurs ordres, puis de passer à autre chose,
en laissant la sortie de positions être dictée par les stops et les limites.
C’est le type de trading le plus répandu parmi les traders indépendants, et c’est le
type de trading par lequel devraient commencer les débutants.
Résumé
Le Swing Trading
Dans le trading de position, on cherche à conserver les positions de plusieurs jours
à quelques semaines. Si l’analyse technique intervient comme toujours dans le
processus de décision, le trader de position accorde une grande importance à
l’analyse fondamentale, à l’actualité et à la psychologie de marché, ainsi qu’à «
l’ambiance du moment ».
Les graphiques étudiés sont généralement des graphiques journaliers, bien que des
graphiques horaires puissent être utilisés pour parfaire les entrées en position, et les
graphiques hebdomadaires pour prendre du recul sur la tendance de fond. Les
objectifs de gains sont ici très élevés, et se comptent en centaines de pips.
Ce type de trading est à déconseiller aux débutants. Tout d’abord, il peut être
difficile de bien appréhender le contexte fondamental et la psychologie des
investisseurs quand on n’a pas d’expérience. Ensuite, le peu de positions
qu’implique ce type de trading induit une acquisition de l’expérience plus lente
(moins on prend de positions, moins on acquiert d’expérience, c’est mathématique).
Résumé
Le scalping, bien que risqué et nécessitant une grande résistance au stress, peu
également convenir aux débutants si toutefois les positions prises restent
modestes.
Enfin, le trading de position, qui demande peu de temps pour des gains élevés,
semble peu adapté au forex. En effet, le marché des devises est un marché sur
lequel tout évolue très vite, et penser pouvoir conserver des positions plusieurs
semaines demande de s’appuyer sur une dose d’incertitude considérable.
Il n’est par ailleurs pas indispensable de « choisir son camp », vous pouvez très
bien avoir en même temps des positions de day trading, et « scalper » le
marché de temps en temps, tout en prenant un « pari » sur le long terme avec
le trading de position.
Leçon 26 : Construire une méthode de
trading forex
On entend souvent parler de « méthodes de trading ». Certains en vendent même!
Mais sous cette expression qui peut impressionner les novices se cache en réalité
quelque chose de très simple.
Les méthodes de trading visent donc à mettre de l’ordre dans tout ceci. Pour faire
simple, l’idée est de se construire un plan d’action, un tutoriel pas à pas pour
effectuer une opération de trading.
Vous devrez donc choisir quoi faire et dans quel ordre, depuis l’ouverture de votre
graphique à la clôture de la position.
Nous allons donc vous présenter ci-dessous une méthode de trading basique, mais
tout à fait applicable, que vous pourrez modifier et adapter à vos besoins.
Etape 2 : Etudier les sommets et les creux sur le graphique le plus long. A cette
étape, il convient de pointer les pics et les creux sur votre graphique. Comme nous
l’avons vu, les pics et les creux interviendront en effet lors du traçage de toutes les
figures graphiques. Par ailleurs, l’étude des pics et des creux peut à elle seule
donner une bonne idée du sens et de la qualité de la tendance en cours.
Etape 3 : Repérer les figures graphiques sur le graphique le plus long. Il s’agira ici
d’approfondir les observations que l’on a pu effectuer à l’étape précédente. On se
servira donc des pics et des creux pour identifier des supports, des résistances, des
lignes de tendance, des canaux ou des figures particulières.
Etape 5 : Etudier les pics et les creux sur le graphique le plus court. Maintenant
que nous avons définit la tendance générale, il convient de regarder plus
précisément à quel moment il faut prendre position. Dans un premier temps, on
reprendra donc le travail effectué en étape 2 sur le graphique le plus court.
Etape 6 : Identifier les figures graphiques sur le graph le plus court Comme à
l’étape 3, on identifiera ici des figures graphiques grâce aux plus hauts et au plus
bas pointés précédemment. A ce stade, on pourra donc commencer à trouver des
signaux de trading graphiques (chartistes). Pour les plus prudents, on ne tiendra
compte que des signaux allant dans le sens de la tendance générale repérée sur le
graphique le plus long.
Etape 7 : Etudier les indicateurs sur le graphique le plus court. A cette étape, on
relèvera les signaux que peuvent-nous fournir les indicateurs, de préférence en les
confirmant entre eux. A la fin de cette étape, nous pouvons donc comparer les
signaux graphiques et les signaux techniques, ce qui nous permettra de confirmer
une nouvelle fois la prise de position. Ici aussi les plus prudents ne tiendront
compte que des signaux allant dans le sens de la tendance générale repérée sur le
graphique le plus long.
Etape 8 : Choisir son stop et sa limite. A ce stade, la prise de position est décidée,
et il convient donc de positionner ses stops et ses limites. Pour cela, on tiendra
compte des principes vu au cours de la leçon sur la gestion du risque, et on s’aidera
également des niveaux importants que l’on pourra repérer avec les supports, les
résistances, les points pivots et les retracements de Fibonacci.
Mais suivre une méthode de trading n’est qu’une partie du travail du trader. Il faut
en effet également savoir évaluer cette méthode, suivre ses résultats, et savoir
comment la modifier pour la rendre plus efficace. Par ailleurs, la méthode présentée
ici n’est qu’un exemple, et demande à être largement précisée.
Leçon 27 : Tenir un journal de trading pour
améliorer sa stratégie de trading
On le répète souvent, tenir un journal de trading est un exercice indispensable pour
tout trader, débutant ou expérimenté. Tenir un journal permet en effet de repérer ses
forces et ses faiblesses, et surtout, d’évaluer scientifiquement la validité de votre
stratégie de trading, pour pouvoir la modifier et l’améliorer.
Vous devez avoir définit les signaux et facteurs qui régissent vos ouvertures et
fermetures de positions. Généralement, on peut considérer qu’une stratégie de
trading comporte 3 volets : Les signaux d’entrée en position, les éléments de choix
des stops et limites (gestion du risque) et les signaux d’invalidation.
Les conclusions que l’on peut tirer de ces observations peuvent être très simples
Par exemple, vous pouvez constater que certaines heures ou certains jours ne
conviennent pas à votre stratégie, ou que la stratégie fonctionne moins bien pour
certaines paires que pour d’autres.
Les conclusions peuvent être aussi plus techniques, et concerner les signaux et
confirmations que vous utilisez.
Nous estimons de notre côté que 25 à 30 trades au minimum sont nécessaires pour
pouvoir évaluer une stratégie de trading, et commencer à lui apporter des
améliorations.
Plutôt que de vous détailler les erreurs que peuvent engendrer les émotions, nous
avons décidé de nous appuyer sur les propos d’un célèbre trader, Jesse Livermore,
qui opérait au début du 20 ème siècle, en vous présentant et en vous expliquant des
extraits de sa biographie, Mémoires d’un spéculateur.
Parce qu’il est impensable que des opportunités réellement profitables se présentent
tous les jours, à moins d’avoir vraiment l’œil sur tous les marchés et toutes les
paires de devises…
Parfois, le marché est très indécis, et attend des évènements importants avant de se
décider, et dans ce cas, les variations peuvent être irrationnelles, et il faut dans ces
cas savoir s’abstenir pour préserver son capital, et ses nerfs !
Par « conditions de base », l’auteur entend « fondamentaux », c’est à dire les bilans
et résultats pour les entreprises par exemple.
Car une fois la panique passée, tous les « moutons » voudront racheter aussi vite
qu’ils ont voulu vendre (et donc faire rapidement monter les cours), mais pour eux,
il sera trop tard.
C’est la même chose pour les devises, parfois, certaines paires montent ou chutent
de façon irrationnelle, et ceux qui ont su faire confiance aux fondamentaux s’en
sortent remarquablement bien.
Si on réalise que l’on s’est trompé, mieux vaut couper les positions et passer à autre
chose. Savoir admettre que l’on s’est trompé dans le trading peut permettre
d’éviter de lourdes pertes, et ouvre la voie à de gros gains.
« C’est le fait d’avoir tort, pas le fait de perdre, qui nuit le
plus à votre portefeuille et à votre âme. »
Jesse Livermore explique ici que ce n’est pas grave d’accuser des pertes,
l’important étant de ne pas les laisser enfler.
On peut avoir tort, mais comme il disait dans la citation précédente, on a raison dès
qu’on sait qu’on a eu tort… L’important n’est donc pas de gagner à chaque fois,
mais d’avoir assez souvent raison pour que le bilan soit positif. Le trader met
également ici en lumière le défaut de beaucoup de traders dont on parlait
précédemment : l’orgueil.
Un trader qui garde trop longtemps une position perdante ne veut pas
admettre qu’il a eu tort, il se dit que le vent va tourner en se basant uniquement sur
l’espoir.
Un trader qui coupe trop tôt une position gagnante manque de confiance en lui, et
s’étonne presque d’avoir eu raison. Alors il coupe, en se disant que ce qu’il a gagné
c’est déjà bien, pour ensuite se rendre compte qu’il avait vraiment raison et qu’il
aurait pu gagner trois fois plus, quand ce n’est pas dix fois plus.
L’auteur met donc en lumière une erreur courante : augmenter la taille d’une
position perdante afin de faire baisser mathématiquement son prix d’achat moyen,
dans l’espoir d’une remontée future.
Cela peut être judicieux dans certains cas, mais il faut être certain d’avoir raison
quand la majorité a tort…
Cependant, d’une manière générale, il vaut mieux couper tôt, et passer à autre
chose, surtout quand on trade à court terme.
Et tout ce qu’on arrive a faire au final en agissant ainsi, c’est perdre de l’argent au
moins aussi rapidement qu’on espérait en gagner…
Mais encore une fois, on ne fait rien de bon en agissant ainsi, on reste aveugle et
sourd aux évolutions du marché, et lorsque l’erreur devient impossible à occulter, il
est trop tard et on a déjà beaucoup perdu…
Tout simplement parce que de l’argent est en jeu, et que les émotions interviennent.
Pour cela, vous allez avoir besoin de travailler dans les meilleures conditions
possibles, être matériellement bien équipé, choisir un bon broker, continuer à vous
former, et être bien informé.
Choisir un broker
Il existe des centaines de brokers forex. Désormais la plupart proposent également
des CFD, ce qui vous permet de diversifier vos investissements sur d’autres actifs
(indices, matières premières, etc…).
Cependant, il n’est pas facile de bien choisir son broker quand on ne s’y connait
pas…
Critère 1 : Choisissez un broker qui parle votre langue. En tant que francophone, il
convient déjà de choisir un broker parlant votre langue, et si possible disposant de
bureaux en France, c’est plus sécurisant que la meilleure des régulation, et de toutes
façon, tous les brokers disposant de bureaux en France sont strictement régulés
Les dojis
Le point commun à tous les dojis, et par ailleurs ce qui en fait aussi leur
distinction, c’est que ces bougies ont leur cours d’ouverture exactement placé au
même endroit que leur cours de clôture.
Tous traduisant une forte hésitation, il en existe pourtant quelques-uns
présentant certaines particularités, voici quelques représentations
Le porteur d’eau
Il est simplement formé par une barre horizontale située au milieu du segment
vertical, en quelque sorte il représente l’hésitation la plus complète puisque ni
les haussiers ni les baissiers ne remportent quoi que ce soit sur cette bougie.
Doji dragon
Dépourvu de mèche haute, cette bougie assez rare est composée par une longue
mèche basse et un seuil d’ouverture/clôture situé au plus haut. Dans une phase
baissière il sera signal de retournement haussier, la force du signal sera d’autant
plus accru que la mèche basse sera longue.
La pierre tombale
Doji en croix
Le doji en croix possède une mèche basse au moins deux fois plus grande que sa
mèche haute. Signe général d’hésitation, placé dans une hausse il sera un signal
baissier.
Comme son nom l’indique, il est l’inverse du doji en croix, son ombre haute sera
au moins deux fois plus grande que son ombre basse. De la même manière, c’est
une bougie d’hésitation mais placée dans une baisse elle constitue un signal
haussier.
Autres bougies particulières
Les marobozu
Ce sont des bougies sans mèches et avec un grand corps. Dans le cas d’un
marobozu blanc, on remarque que les haussiers ont exercé leurs pressions du
début à la fin de la séance sans en laisser une miette aux vendeurs. Par
conséquent qu’il soit blanc ou noir c’est un très fort signal de tendance.
Marteaux et pendus
Le marteau et le pendu sont les mêmes figures, leurs couleurs n’a que peu
d’importance. Caractérisé par un petit corps sans ombre haute (ou très courte) et
par une longue ombre basse.
Ce sont les figures opposées aux pendus et aux marteaux. Ils possèdent un petit
corps, n’ont aucune ombre basse (ou très courte) et sont pourvus d’une grande
ombre haute.
L’étoile filante
Figure opposée à l’avalement, elle se caractérise par une deuxième bougie inclue
dans la première. Comme précédemment, la couleur de la première bougie
importe peu. Cette figure est moins fiable que l’avalement.
Figure très connue, constituée de trois bougies, elle forme en quelques sorte un
pic. Un schéma fera meilleure office d’explication qu’un paragraphe.
Comme vous le voyez, la couleur de la bougie centrale n’a pas d’importance.
C’est une bonne figure de retournement baissier.
L’étoile du matin
NB: Concernant tout autant les étoiles du soir que les étoiles du matin, un doji
sur la deuxième bougie renforce clairement le pouvoir de prévision de la figure.
Ils sont caractérisés par une succession de trois bougies blanches aux corps
relativement importants et aux ombres les plus faibles possibles.
Plus précisément la deuxième bougie doit nécessairement être plus grande que la
première pour que la figure reste valide.
Aussi simple cela paraît, la bonne lecture d’un chandelier peut vous conduire à
réaliser de belles performances.
En maitrisant les différentes figures vous serez à même de prévoir tout type de
scénario, allant d’une simple consolidation jusqu’à l’inversion de tendance, rien
ne vous échappera.
Il s’agit d’un indicateur nous venant du Japon, comme son nom le laisse deviner, et
qui a la particularité de pouvoir être utilisé sous forme de système de trading
complet : L’indicateur Ichimoku bien maitrisé suffit en effet à ses adeptes pour
pratiquer leur trading au quotidien, de la prise de décision de trading à la définition
des objectifs.
La Tenkan-Sen et la Kijun-Sen
Ce sont des lignes qui correspondent au niveau médian entre le plus bas et le plus
haut d’une certaine période, elles peuvent être apparentées à des moyennes mobiles
mais elles en n’ont sont pas. La formule de calcul est comme suit :(Plus haut + Plus
bas)/2. La division se fait sur 2 et non pas sur le nombre de périodes comme pour
une moyenne mobile.
La particularité de ces deux lignes est qu’elles sont projetées dans le futur et
comme la Tenkan et la Kijun, elles forment également des paliers. Elles
fonctionnent ensemble mais leurs modes de calcul sont différents.
La Senkou Span A, dite SSA, est une moyenne des lignes Tenkan et Kijun projetée
26 périodes en avant, sous forme d’extension. La formule de calcul est comme suit
: (Tenkan + Kijun)/2. La Senkou Span B, dite SSB, est la médiane du plus haut et
du plus bas des 52 dernières périodes, et projetée 26 périodes dans le futur, sous
forme d’extension.
Elle se calcule comme la Tenkan et la Kijun mais sur 52 périodes et elle est
projetée 26 périodes en avant.
La zone entre ces deux lignes représente ce qu’on appelle le nuage, qui est
généralement colorié sur le graphique.
La Chikou Span
Plus couramment appelée Lagging Span (Lag pour retard en anglais) car elle
représente tout simplement la ligne des prix retardés de 26 périodes (le graphique
du cours avec 26 périodes de retard, une “photo” du passé).
Interprétation et application au trading de l’Ichimoku
Premièrement, il est d’usage dans la présentation de l’indicateur d’indiquer que le
croisement de la Tenkan et de la Kijun donne un signal de trading comme sur des
moyennes mobiles, mais ces deux lignes ne sont PAS des moyennes mobiles et de
tels signaux sont souvent trompeurs, particulièrement sur les unités de temps
courtes. Sur Ichimoku, l’intérêt est ailleurs, c’est la ligne des prix qu’il faudra
surveiller.
Le nuage entre la SSA et la SSB indique un niveau d’équilibre des prix. Il est alors
difficile d’anticiper une tendance lorsque les prix évoluent à l’intérieure du nuage.
Lorsque les prix évoluent au-dessus du nuage, la tendance est donc haussière. Et
lorsqu’ils évoluent en-dessous du nuage, la tendance est baissière.
Plus le nuage sera fin, plus la tendance est susceptible de se renverser facilement, et
inversement.
Pour repérer les supports et résistances
Chacune des 4 lignes, mis à part la Lagging Span, représente un niveau de support
ou de résistance potentiel. Si la courbe forme une ligne horizontale, le niveau sera
plus fort et plus difficile à passer, et plus la ligne est longue plus cela sera vrai.
Les signaux de trading sont donnés par la cassure des différentes lignes.
La Lagging Span entre ici en jeu pour apporter une confirmation supplémentaire ou
pour appeler à la prudence si elle risque de rencontrer des supports ou des
résistances. On regarde d’abord ou se situent les prix et ensuite on confirme avec la
Lagging Span.
Par exemple on peut avoir une configuration dans laquelle les prix sortent du nuage
mais bloquent sans obstacle apparent, et il sera alors intéressant de voir ou se situe
la Lagging Span qui sera probablement sous résistance.
Les objectifs et les stops peuvent être mis sur les différents niveaux de paliers.
Conseils pratiques
Parmi les 4 courbes, la Kijun et la SSB sont les plus résistantes et les plus
susceptibles de tenir. Leur cassure donne par conséquent les signaux les plus
fiables. On pourra par exemple les mettre en plus épais sur les graphiques pour plus
facilement les identifier en plus des codes couleurs.
L’analyse sur Ichimoku doit être multi-temporelle, l’étude d’une seule unité de
temps ne donne pas assez d’information pour optimiser son trading. Il serait utile
d’analyser 3 unités de temps différentes selon l’horizon d’investissement. En
swing, retenir D1, H4 et H1, et en intraday prendre H1, M15 et M5, tout en gardant
H4 – pour le swing – et M15 – pour l’intraday – comme fils directeurs car c’est sur
ces deux unités de temps que les signaux de trading sont les plus fiables sur
Ichimoku.
Bonus : Utiliser le Market Scanner FXCM
pour trouver des idées de trading
Le Market Scanner de FXCM scanne les opportunités de trading sur le Forex et/ou
les CFD et indices, en prenant en compte les indicateurs techniques les plus
répandus, et vous propose les signaux de trading les plus forts sur lesquels vous
pourrez vous baser pour réaliser vos trades sur le Forex.
Cet outil d’aide à la décision vous permet également de choisir l’horizon de temps
sur lequel vous souhaitez recherchez des opportunités de trading : court (M15),
moyen (H1) ou long (D1).
Voici la liste des indicateurs techniques sur lesquels vous pouvez vous baser pour
scanner le marché avec le Market Scaner FXCM : les moyennes mobiles
exponentielles à 200 et 30 périodes, le stochastique, le RSI, le CCI, le MACD et le
SSI.
Le SSI se focalise sur les acheteurs et les vendeurs, en produisant un ratio pour
indiquer comment les traders se comportent sur une paire particulière et à un
moment donné. Un ratio positif indique plus d’acheteurs que de vendeurs, alors
qu’un ratio négatif montre l’inverse.
Par exemple, si l’indicateur est à -4.59, cela veut dire qu’il 4.59 vendeurs sur le
marché pour 1 acheteur, et montre qu’il a globalement une préférence pour la vente
en ce moment précis. Chaque trader est pris en compte une seule fois, quelle que
soit la taille de sa position.
Le SSI est considéré comme un indicateur « contrariant », ce qui veut dire que le
trader doit trader à l’opposé de la direction que pointe l’indicateur. Donc, si
l’indicateur montre qu’il y a plus d’acheteurs que de vendeurs, cela peut être
considéré comme un signal de surachat, et qu’il pourrait donc y avoir des pressions
à la baisse.
L’évolution du SSI
Une autre méthode d’utiliser le SSI consiste à surveiller son évolution. Par
exemple, si le SSI passe de 5.6 à 1.6, cela pourrait signaler un changement de
tendance et que les traders vont se mettre à acheter. De même, si le SSI passe de -
4.2 à -2.2, le trader peut considérer cela comme un signal de vente.