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R(s) Y (s)
- m- K - 1 r
- 1 r
- 1 -
s+3 s+2 s
−
6
+ +
m+ m+
? ?
H1
−
θr θ
r - m- G1 - m- G2 r G3 - m- G5 r-
?
-
+
6
+
- m- G4
−
6
H2
1
Automatique Exercices, Page 2/59 Automne 2001
3
+
- 4 - m- r - 2
?
1
s
+
+
6
r 4 ? y
r m -
2 +6
−
- m- r- 2
?
- 3 1
s
−
6
4
− +
r1
- m r - K1 - m r - m- r r-
? ?
1
2s
+6 y1
- K2
- 1
- K3
+ +
r2
- m r - K4 - m - r - mr
? ?
1 -
s
−
6 6− y2
2
Automatique Exercices, Page 3/59 Automne 2001
P (s)
−
θr (s) + θ(s)
- m- C(s) - m-
?
K -
s2
− +
6
H(s)
P (s)
−
Xr (s) X(s)
- m- K - m- r-
? 0.5
s(0.01s+1)
+ −
6
Fig. 6 Schéma-bloc du système de commande de la position de la tête de lecture d'un disque dur
3
Automatique Exercices, Page 4/59 Automne 2001
P (s)
−
Yr (s) + + + ? Y (s)
- K - m- C(s) - m- K1 - m- G(s) -
−
6 −
6
K2
H(s)
P (s)
+
Yr (s) Y (s)
- m- C(s) - m- G(s)
?
-
+ +
−
6
Fig. 8 Schéma-bloc de l'asservissement de position d'un moteur à courant continu entraînant une
charge
4
Automatique Exercices, Page 5/59 Automne 2001
1. En supposant que les entrées Yr (s) et P (s) sont en forme d'échelon unitaire, déterminer
le correcteur qui assure une erreur en régime permanent nulle.
Exercice 6 Le schéma-bloc d'un système asservi à retour unitaire est représenté à la
gure 9.
R(s) + Y (s)
- m-10(s + 1) - 2 -
(s+2)(s+10)
−
6
5
Automatique Exercices, Page 6/59 Automne 2001
R(s) + Y (s)
- m- K -
τ s+1
−
6
b. K augmente de 50 % et τ xe,
c. τ augmente de 50 % et K xe.
Exercice 9 Soit un système décrit par l'équation diérentielle suivante :
d2 d
3.26 2
y(t) + 17.5 y(t) + 44.2y(t) = r(t)
dt dt
1. Trouver les racines de l'équation caractéristique associée.
2. En déduire la nature de la réponse y(t) (non amortie, sous-amortie, sur-amortie ou
amortie de manière critique).
3. Donner la réponse indicielle de ce système.
Exercice 10 Soit le système asservi représenté à la gure 11. Les paramètres K1 , K2
et K3 sont des constantes réelles.
1. Déterminer les valeurs de K1 ,K2 et K3 telles que :
a. l'erreur en régime permanent associée à une grandeur d'entrée en échelon unitaire
soit nulle,
b. les racines de l'équation caractéristique du système soient toutes égales à 1.
2. Pour les conditions 1-b ci-dessus, trouver la réponse indicielle du système.
R(s) + + Y (s)
- m- 1 -K1 - m- 1 r- 1 r-
s s+1 s+2
−
6 −
6
+
m K2
+6
K3
6
Automatique Exercices, Page 7/59 Automne 2001
expressions suivantes :
C(s) = K,
10
G1 (s) = ,
0.1s + 1
1
G2 (s) = ,
0.01s2
H1 (s) = Kt s,
H2 (s) = 1.
Td
θr (s) + +
+ ? θc (s)
- m- C(s) - m- G1 (s) - m- G2 (s) -
−
6 −
6
H1 (s)
H2 (s)
Exercice 12 Soit un moteur à courant continu commandé par l'induit dont les cons-
tantes de vitesse kv et de couple kb sont respectivement égales à 0.8 V.s/rad et 0.8 N.m/A.
La résistance de l'induit est égale à 0.42 ohms et le moment d'inertie du moteur est de
21 10−3 m2 kg . Si on néglige l'inductance de l'induit, calculer :
1. la constante de temps mécanique du moteur ;
2. la vitesse limite atteinte pour 85 V de tension aux bornes du moteur à pleine charge
(Cr = 13.54N.m) et hors charge.
Exercice 13 Considérons le système représenté à la gure 13.
Pour une grandeur d'entrée r(t) en rampe unitaire, trouver :
1. l'erreur en régime permanent si C(s) est successivement du type P, PI, PD et PID ;
2. C(s) qui annule l'erreur en régime permanent.
Exercice 14 Le but de cet exercice est d'examiner l'eet de la commande en boucle
fermée et le gain K sur la réduction de variation du paramètre p (p > 0) du système illustré
par la gure 14.
1. Calculer les réponses à un échelon unitaire du système :
7
Automatique Exercices, Page 8/59 Automne 2001
R(s) + Y (s)
- m- C(s) - 3 -
s2 +5s+9
−
6
R(s) 1 Y (s)
- -
s+p
R(s) + Y (s)
- m- K - 1 -
s+p
−
6
- en boucle ouverte,
- en boucle fermée.
2. Utiliser le théorème de la valeur nale pour vérier les valeurs de limt→∞ y(t) trouvées
en 1.
3. Si p = 1, alors la grandeur de sortie en régime permanent associée à la grandeur d'entrée
en échelon unitaire est 1. Comparer l'eet des deux types de commande (B.O. et B.F.)
pour K = 10 et K = 100 sur la valeur en régime permanent de la grandeur de sortie
appropriée si la valeur du paramètre p a doublé.
R(s) + Y (s)
- m- K - 4 -
s(s+1)
−
6
kd s
8
Automatique Exercices, Page 9/59 Automne 2001
R(s) + Y (s)
- m- C(s) - G(s) -
−
6
H(s)
Exercice 17
Soit le système asservi dont le schéma-bloc est représenté à la gure 16 où la fonction
de transfert de la chaîne de retour est unitaire. La fonction de transfert G(s) du système à
commander est xe et son expression est :
s+2
G(s) =
s2 + 2s + 2
Étudier la stabilité du système dans les cas suivants :
1 C(s) = 1
2 C(s) = kp
3 C(s) = kp + ksI
4 C(s) = kp + ksI + kD s
Exercice 18
Soit un système asservi représenté par le schéma-bloc de la gure 17 dans lequel C(s) est
le correcteur :
9
Automatique Exercices, Page 10/59 Automne 2001
R(s) + Y (s)
- m- C(s) - (s+3) -
s(s−2)(s+2)
6−
C(s) = K
1
G(s) =
(0.1s + 1)(0.02s + 1)(0.006s + 1)
On désire que le système soit stable et maintienne une erreur en régime permanent égale à
0.03 suite à une grandeur d'entrée en forme d'échelon unitaire.
1- En appliquant le critère de Routh Hurwitz, trouver la valeur maximale que peut
prendre le gain K.
2- Évaluer l'erreur statique associée à ce gain maximal.
3- Dire si on peut obtenir les spécications désirées en ajustant le gain K . Si non, proposer
le correcteur adéquat.
R(s)+ E Y (s)
- m-r C(s) - G(s) -
6−
10
Automatique Exercices, Page 11/59 Automne 2001
R(s) Y (s)
- m- K - 1 -
s+1 s+4
−
6
?
2s + 1
?+
1 m 0.5
s +
R(s) + Y (s)
- m- C(s) - G(s) -
−
6
11
Automatique Exercices, Page 12/59 Automne 2001
R(s)+ Y (s)
- m- 1 - K -
τ s+1 s(1+0.25s)
−
6
R(s)+ + Y (s)
- m- K - m- 1 - 1 -
s s+1 s+2
−
6 −
6
H(s)
12
Automatique Exercices, Page 13/59 Automne 2001
13
Automatique Exercices, Page 14/59 Automne 2001
R(s) + Y (s)
- m- K - G(s) -
−
6
0.1 20 97
0.3 10 110
0.4 3 128
0.9 −2 138
1 −3 146
2 −13 175
5 −31 214
8 −42 231
12 −51 242
16 −58 250
30 −74 261
14
Automatique Exercices, Page 15/59 Automne 2001
Td
θr F T ?− θ
- m- C(s) - b - m - 1 r-
Is2
−
6
Dans cette gure, F désigne la force de poussée, b désigne la distance entre le point
d'application de la force F et le centre de gravité du satellite, I désigne le moment d'inertie
par rapport à l'axe vertical, T et Td sont respectivement le couple moteur et le couple de
perturbation.
1. Montrer que le correcteur de type PI n'est pas susant pour stabiliser le système de
la gure 24.
2. En choisissant un correcteur de type proportionnel, établir les racines du système en
boucle fermée et montrer que le gain du correcteur aecte uniquement la fréquence
naturelle.
3. Pour pallier ces inconvénients, nous proposons d'utiliser le correcteur suivant :
τ1 s + 1
C(s) = kp
τ2 s + 1
où kp , τ1 et τ2 sont des paramètres à déterminer. En supposant que l'équation caracté-
ristique désirée est donnée par :
s3 + 1.75ω0 s2 + 3.25ω02 s + ω03 = 0
et que le rapport b
I
est égal à 100, déterminer les paramètres kp , τ1 et τ2 en fonction de
ω0 .
Exercice 33 La fonction de transfert du système qu'on désire commander est :
K
G(s) =
s(0.5s + 1)
On demande de faire le design du correcteur avance de phase C(s) qu'il faut insérer dans la
chaîne directe du système pour assurer les performances suivantes :
15
Automatique Exercices, Page 16/59 Automne 2001
1. Une marge de phase supérieure ou égale à 40o . [On prendra pour le calcul considéré
∆ϕ = 45o ].
2. Une erreur en régime permanent suite à une grandeur d'entrée en forme de rampe
unitaire inférieure ou égale à 0.05.
Exercice 34 Un système asservi à retour unitaire admet la fonction de transfert du
processus suivante :
10
G(s) =
(s + 1)(0.1s + 1)
La fonction de transfert du correcteur reste à déterminer.
1. Déterminer le type de correcteur qui procure une erreur en régime permanent, associée
à une entrée en échelon unitaire, égale à 0.01.
1. Trouver la fonction de transfert C(s) du correcteur qui procure une erreur nulle en
régime permanent suite à une grandeur d'entrée en forme d'échelon unitaire.
2. Établir les conditions que doit vérier le système bouclé pour assurer la stabilité. [On
utilisera pour cela le critère de Routh.]
Exercice 35 Dans ce problème, on cherche à déterminer les paramètres d'un com-
pensateur PID en se basant sur la méthode de Ziegler-Nichols, appelée souvent dans la
littérature ultimate cycle method. Le système admet comme fonction de transfert G(s)
l'expression suivante :
0.1
G(s) =
s(s + 1)(0.8s + 1)
Le système étant à retour unitaire :
1. Déterminer le gain critique Kc .
2. Déterminer la période d'oscillation Tc correspondante.
3. Établir la fonction de transfert du correcteur PID.
16
Automatique Solutions, Page 17/59 Automne 2001
R(s) Y (s)
- m- K - 1 r
- 1 r
- 1 r-
s+3 s+2 s
−
6
+m +m
? ?
R(s) Y (s)
- m- K - 1 - 1 - 1 r-
s+3 s+2 s
−
6
+m s r
6
+m s(s + 2) r
6
R(s) Y (s)
- m- K - 1 - 1 - 1 r-
s+3 s+2 s
−
6
1 + s + s(s + 2)
R(s) Y (s) k
- m- G(s) r- G(s) = s(s+2)(s+3)
−
6
2. Pour simplier le schéma bloc de la gure 2, on doit commencer par simplier la boucle de
retour. Les points de branchements des boucles de retour doivent être ramenés à la sortie
Y (s). Le cheminement de la simplication est illustré à la gure (26).
3. Pour simplier le schéma bloc de la gure 3, on doit commencer par simplier la boucle de
retour. Les points de branchements des boucles de retour doivent être ramenés à la sortie
Y (s). Le cheminement de la simplication est illustré à la gure (27).
4. Pour simplier le schéma bloc de la gure 4, on doit commencer par simplier la boucle de
17
Automatique Solutions, Page 18/59 Automne 2001
H1
θr θ
r - G1 - m- G2 r G3 - m- G5 r-
?
-
6+
+
- m - G4
6−
H2
θr θ
- m-r G1 - G2 - G3 - m- G5 r-
1+H1 G2
−
6 +6
- G4
G1 G2 G3
F (s) = 1+H1 G2
H2 1 / F (s)
θr θ
- m- G4 + F (s) - G5 r-
−
6
H3
θr θ H2
- m- G r- H = H3 = F (s)
−
6
H G = G5 [G4 + F (s)]
18
Automatique Solutions, Page 19/59 Automne 2001
3
+
- 4 - m- r- 2
?
1
s
−
6
r 4 +
? y
r m -
2 +6
−
- m- r- 2
?
- 3 1
s
−
6
4
1 3 1
4 2
+
- m- 4 - 1 - 2 r
?
s
+
6
1
3 4 12 +
? y
r m -
r
1 2 1 +6
4 2
−
- m- 3 - 1 - 2 r
?
s
−
6
1
3 4 12
8/s
- m- G1 (s) r G1 (s) = 1−( 8s × 38 )
+
6
8
= s+3
r 1/4
r m - y
?
2/3 6
6/s
− G1 (s) = 1+( 6s × 46 )
- m- G2 (s) r
?
6
= s+4
19
Automatique Solutions, Page 20/59 Automne 2001
retour. Les points de branchements des boucles de retour doivent être ramenés à la sortie
Y (s). Le cheminement de la simplication est illustré à la gure (28).
−
r1
- m r - K1 - m r- r
?
1 -
2s−1
+ y1
6
- K2
- K3
+ +
r2 ? y2
- m r - K4 - m - - mr -
?
1
s+1
−
6
C(s)G(s)H(s) 1
C(s)G(s) G(s)
Θ(s) = Θr (s) + P (s)
C(s)G(s)H(s) C(s)G(s)H(s)
Ce qui donne :
1 1
Θ(s) = Θr (s) + P (s)
H(s) C(s)H(s)
On obtient alors Θ(s) = Θr (s) pour tout P (s) si la condition suivante est satisfaite :
K
C(s) 1
s2
20
Automatique Solutions, Page 21/59 Automne 2001
2. Pour assurer la stabilité de notre système, on doit trouver le type correcteur de manière à
placer les pôles de l'equation caractéristique suivante dans le demi-plan gauche :
1 + C(s)G(s)K0 = 0
s2 + K0 KKD s + K0 KKp = 0
Solution 3 Le schéma bloc de la commande de position d'une tête de lecture d'un disque
dur est représenté par la gure (29).
P (s)
−
Xr (s) X(s)
- m- K - m- r-
? 0.5
s(0.01s+1)
+ −
6
Fig. 29 Schéma-bloc du système de commande de la position de la tête de lecture d'un disque dur
1. Perturbation nulles :
a. Fonction de transfert en boucle fermée :
X(s) 0.5K 50K
= = 2
Xr (s) s(0.01s + 1) + 0.5K s + 100s + 50K
b. Stabilité du système :
Pour que le système soit stable il faut que toutes les racines soient à partie réelle négative.
Les racines de notre système en boucle fermée sont :
√
s1,2 = −50 ± 5 100 − 2K
21
Automatique Solutions, Page 22/59 Automne 2001
2. Perturbation non nulles : La perturbation est de la forme d'un échelon unitaire, c'est-à-
dire :
1
P (s) =
s
L'expression de l'erreur totale dans ce cas est :
1 T (s) G1 (s)
E(s) = R(s) + P (s)
1 + T (s) 1 + T (s) C(s)
L'erreur dûe à l'entrée principale est toujours nulle même pour un correcteur de type propor-
tionnel. En ce qui concerne la perturbation, on a :
si C(s) = K l'expression de l'erreur correspondante est :
0.5K 1 1
Ep (s) = (1)
s(0.01s + 1) + 0.5K K s
dont la valeur en régime permanent est :
1
e(∞) = lim sEp (s) = (2)
s→0 K
Ainsi, un correcteur proportionnel génère une erreur globale non nulle.
si C(s) = Kp + KsI l'expression de l'erreur correspondante est :
Solution 4
1. Calcul des fonctions de transfert F1 et F2
Calcul de F1 (s) :
a.
K1 G(s)
Y (s) C(s) 1+K 1 K2 G(s) K1 C(s)G(s)
F1 (s) = = K1 G(s)
=
Yr (s) 1 + C(s) 1+K1 K2 G(s) H(s) 1 + K 1 G(s)(K 2 + C(s)H(s))
b. Calcul de F2 (s) :
Y (s) G(s)
F2 (s) = =
P (s) 1 + K1 G(s)(K2 + C(s)H(s))
22
Automatique Solutions, Page 23/59 Automne 2001
2. Calcul de l'erreur
on a :
1
Yr (s) = P (s) = (3)
s
En se reférant au schéma-bloc de l'énoncé on a :
K(1 + K1 K2 G(s) G(s)H(s)
E(s) = Yr (s) − P (s)
1 + K1 G(s)(K2 + C(s)H(s) 1 + K1 G(s)(K2 + C(s)H(s)
Pour
1
G(s) =
s(s + 1)
H(s) = 1
C(s) = 1
on a :
KK1
e(∞) = lim sE(s) =
s→0 K1 + K
L'erreur est donc non nulle. Pour l'annuler il faut faire précéder la perturbation par une action
intégrale.
1 T (s) G1 (s)
E(s) = Yr (s) − P (s) (5)
1 + T (s) 1 + T (s) C(s)
a. si C(s) = Kp on a :
K
e(∞) = − (7)
1 + KKp
b. si C(s) = Kp + KI
s on a :
e(∞) = 0 (8)
23
Automatique Solutions, Page 24/59 Automne 2001
Solution 6
1. Réponse temporelle
Y (s) 20(s + 1)
G(s) = = 2 (9)
R(s) s + 32s + 40
pour R(s) = 1s , on aura :
20(s + 1) 1
Y (s) =
s2 + 32s + 40 s
a1 a2 a3
= + +
s s + 1.3 s + 30.7
avec :
20(s + 1)
a1 = s|s=0 = 0.5
s(s + 1.3)(s + 30.7)
20(s + 1)
a2 = (s + 1.3)|s=−1.3 = 0.157
s(s + 1.3)(s + 30.7)
20(s + 1)
a3 = (s + 30.7)|s=−30.7 = −0.658
s(s + 1.3)(s + 30.7)
Ainsi, la réponse du système à un échelon unitaire est :
y(t) = 0.5 + 0.157e−1.3t − 0.658e−30.7t u−1 (t)
La réponse aux conditions initiales implique que r(t) = u(t) = 0, ce qui donne
Y (s) s2 + 32s + 40 = sy(0) + 32y(0) + ẏ(0) (10)
24
Automatique Solutions, Page 25/59 Automne 2001
4. Réponse globale
celle-ci sera la somme des réponses obtenues par les équations (10) et (11). Son expression est
alors :
Solution 7
1. Fonction de transfert du système global
Y (s) s+2 s+2 1
= 3 2
= 2
= 2
R(s) s + 8s + 18s + 12 (s + 2)(s + 6s + 6) s + 6s + 6
2. Réponse à un échelon
pour r(t) = 1, ∀t ≥ 0 =⇒ R(s) = 1s , on aura :
1 1
Y (s) =
s2 + 6s + 6 s
a1 a2 a3
= + +
s + 1.26 s + 4.73 s
avec :
1
a1 = (s + 1.26)|s=−1.26 = −0.228
s(s + 1.26)(s + 4.73)
1
a2 = (s + 4.73)|s=−4.73 = 0.06
s(s + 1.26)(s + 4.73)
1
a3 = (s)|s=0 = 0.167
s(s + 1.26)(s + 4.73)
3. Valeur initiale
Le théorème de la valeur initiale est applicable car le degré du numérateur de sY (s) est
inférieur à celui de son dénominateur. Ainsi,
4. Valeur nale
Le théorème de la valeur nale est applicable car tous les pôles de sY (s) sont dans le demi-plan
gauche du plan complexe. Ainsi,
5. comparaison
les résultats trouvés en (3) et (4) peuvent être déduits immédiatement de l'expression de y(t)
trouvée en (2) en posant respectivement t = 0 et t = ∞. Les résultats sont les mêmes.
25
Automatique Solutions, Page 26/59 Automne 2001
Solution 8
1. Procédé en boucle ouverte
Forme de la réponse :
Y (s) K
G(s) = =
R(s) τs + 1
ou
K K 1
Y (s) = R(s) =
τs + 1 τs + 1 s
K/τ 1
= ( )
s + τ1 s
a1 a2
= +
s s + τ1
avec
K/τ 1
a1 = s|s=0 = K
s + τ1 s
K/τ 1 1
a2 = 1 ( s )(s + τ )|s=− τ1 = −K
s+ τ
Ainsi, la réponse du système à un échelon unitaire est :
1
h 1
i
y(t) = K − Ke− τ t = K 1 − e− τ t u−1 (t)
Pour K = 1 et τ = 0.2, on a :
y1 (t) = 1 − e−5t u−1 (t)
On voit, d'après les réponses que si K augmente, la réponse aura une amplitude plus grande
avec un temps de montée plus rapide. Si τ augmente, l'amplitude est invariable et le temps
de montée plus lent.
Erreur en régime permanent :
e(∞) = lim sE(s)
s→0
1 K 1
E(s) = R(s) − Y (s) =
−
s τs + 1 s
1 K 1
ainsi e(∞) = lim s( − )=1−K
s→0 s τs + 1 s
26
Automatique Solutions, Page 27/59 Automne 2001
si K = 1 on a e(∞) = 0
si K = 1.5 on a e(∞) = −0.5
Donc, si K augmente, alors l'erreur en régime permanent augmente. e(∞) est indépendant
de τ .
Temps de réponse à 5% :
C'est le temps pendant lequel la diérence entre la valeur idéale de la sortie et la valeur
réelle est égale à 5%. Dans notre cas, on peut écrire :
tr
K − 5%K = K(1 − e− τ )
où tr est le temps de réponse.
En résolvant cette dernière équation, on trouve que tr = 3τ . Ainsi, tr est indépendant de
K . Si τ augmente, alors tr augmente et le régime transitoire dure plus longtemps.
2. Procédé en boucle fermée
forme de la réponse :
Y (s) K
G(s) = =
R(s) τs + 1 + K
ou
K K 1
Y (s) = R(s) =
τs + 1 + K τs + 1 + K s
K/τ 1
= ( )
s + 1+K
τ
s
a1 a2
= +
s s + 1+K
τ
avec
K/τ 1 K
a1 = ( )s|s=0 =
1+K s
s+ τ 1 + K
K/τ 1 1+K K
a2 = ( )(s +
1+K s
)|s=− 1+K = −
s+ τ τ τ 1 + K
Ainsi, la réponse du système à un échelon unitaire est :
K h 1+K
i
y(t) = 1 − e− τ t
1+K
Pour K = 1 et τ = 0.2, on a :
1
y1 (t) = (1 − e−10t )u−1 (t)
2
Pour K = 1.5(50% de plus) et τ = 0.2 (xe), on a :
27
Automatique Solutions, Page 28/59 Automne 2001
Solution 9
1. Racines de l'équation caractéristique
3.26s2 + 17.5s + 44.2 = 0
2. Nature de la réponse
Comme nous avons deux racines complexes conjuguées, on peut les écrire sous la forme :
p
s1,2 = −ζωn ± jωn 1 − ζ 2
28
Automatique Solutions, Page 29/59 Automne 2001
3. Réponse indicielle
L'expression de la réponse est :
!
1 −ζωn t
p
y(t) = p e sin(ωn 1− ζ 2 t) u−1 (t)
1 − ζ2
Solution 10
1. Valeurs de K1 , K2 et K3
Après transformations du schéma-bloc du système asservi initial, on obtient le schéma de la
gure (32).
L'erreur en régime permanent est :
(s + 1 + K2 )(s + 2) + K3
e(∞) = lim sE(s) = lim s
s→0 s→0 s [(s + 1 + K2 )(s + 2) + K3 ] + K1
Lorsqu'on calcule cette limite, on s'aperçoit que e(∞) = 0 indépendamment des valeurs de
K1 , K2 et K3 . En eet, on aurait pû aboutir au même résultat sans faire de calculs car la
fonction de transfert en boucle ouverte forme un système de type 1 (voir manuel de cours).
L'équation caractéristique du système est :
s [(s + 1 + K2 )(s + 2) + K3 ] + K1 = 0
ou
s3 + s2 (3 + K2 ) + s(2K2 + K3 + 2) + K1 = 0 (13)
Ceci est une équation du troisième degré. Pour que ses racines soient toutes égales à 1, alors
l'équation caractéristique devrait être de la forme :
(s + 1)3 = 0
ou
s3 + 3s2 + 3s + 1 = 0 (14)
En comparant les équations (13) et (14) terme à terme, on aura :
3 = 3 + K2
3 = 2K2 + K3 + 2
1 = K1
29
Automatique Solutions, Page 30/59 Automne 2001
R(s) Y (s)
- m- 1 - m- 1 - 1 -
s s+1 s+2
−
6 −
6
Solution 11
1. Erreur en régime permanent lorsque Td (t) = 0 et θr (t) = t
E(s) = θr (s) − θc (s)
0.01s2 (0.1s + 1) + 10Kt s
E(s) = 2
s [0.01s2 (0.1s + 1) + 10Kt s + 10K]
0.01s(0.1s + 1) + 10Kt
E(s) =
s [0.01s2 (0.1s + 1) + 10Kt s + 10K]
30
Automatique Solutions, Page 31/59 Automne 2001
K
Ainsi,
0.01s(0.1s + 1) + 10Kt
e(∞) = lim sE(s) = lim
s→0 s→0 s(0.01s2 (0.1s + 1) + 10Kt s + 10K)
Kt
e(∞) =
K
Si K est très grand par rapport à Kt , alors l'erreur tend vers zéro. Comme Kt est une grandeur
déterminée par les caractéristiques de la génératrice tachymétrique, alors en jouant sur la
valeur du gain de l'amplicateur, on peut diminuer l'erreur en régime permanent.
2. Valeur nale de θc (t) lorsque Td (t) = 1 et θr (t) = 0
Dans ce cas, le schéma-bloc est celui représenté à la gure (34).
0.1s + 1
θc (t) = Td (s)
0.01s2 (0.1s + 1) + 10(Kt s + K)
0.1s + 1 1
θc (t) =
0.01s2 (0.1s + 1) + 10(Kt s + K) s
La valeur nale de θc (t) est :
1
θc (∞) = lim sθc (s) =
s→0 10K
Ainsi, θc (t) ne dépend que de la valeur de l'amplicateur.
Solution 12
1. Constante de temps mécanique
Les équations décrivant le fonctionnement du moteur schématisé à la gure (35) sont :
ea = Ra ia + em
dθ
em = kv = kv ω(t)
dt
C = kt ia
dω(t)
C − Cr = J
dt
31
Automatique Solutions, Page 32/59 Automne 2001
- ia
+b
Ra
6
-
ea em 6
θ
−b
où ω(t) est la vitesse angulaire (rad/s) à l'instant t, et J est le moment d'inertie du moteur
(Kg/m2 ), Cr étant le couple de charge (N.m).
Notons que, dans ce cas, on a négligé l'eet de la bobine et on a pris kt = kb .
À partir des équations ci-dessus, et en passant à la transformée de Laplace, on obtient :
1/kv Ra /(kt kv )
Ω(s) = Ea (s) − Cr (s) (16)
τm s + 1 τm s + 1
où Ω(s) = L(ω(t)).
La constante mécanique du moteur est :
JRa (21.4 10−3 )(0.415)
τm = = = 0.013
kt kv 0.8242
Ainsi, l'équation (16) devient :
1.2 0.6
Ω(s) = Ea (s) − Cr (s)
0.013s + 1 0.013s + 1
92.3 46
Ω(s) = Ea (s) − Cr (s) (17)
s + 77 s + 77
2. Vitesse limite
Pleine charge :
Pour ea (t) = 85 V ou Ea (s) = s ,
85
et Cr (t) = 13.54 N.m ou Cr (s) = s ,
13.54
l'expression (17)
devient :
92.3 85 46 13.54
Ω(s) = × − ×
s + 77 s s + 77 s
1
Ω(s) = (7222.66)
s(s + 77)
a1 a2
Ω(s) = +
s s + 77
avec a1 = s(s+77)
7222.66
s|s=0 = 93.8 et a2 = 7222.66
s(s+77) (s + 77)|s=−77 = −93.8.
Finalement
93.8 93.8
Ω(s) = − (18)
s s + 77
En prenant la transformée inverse de Laplace de (18), on aura :
ω(t) = 93.8 − 93.8e−77t u−1 (t) = 93.8 1 − e−77t u−1 (t) (19)
32
Automatique Solutions, Page 33/59 Automne 2001
La vitesse limite est la vitesse en régime permanent lorsque t tend vers ∞. D'après (19) elle
est égale à 93.8 rad/s ou 896 tr/min.
Notons qu'on peut trouver ce résultat en utilisant le théorème de la valeur nale.
Hors charge :
Dans ce cas on a Cr (t) = 0 et l'équation (17) se résume à :
92.3 92.3 85
Ω(s) = Ea (s) =
s + 77 s + 77 s
a1 a2
Ω(s) = +
s s + 77
avec a1 = 102 et a2 = −102.
Ainsi,
102 102
Ω(s) = −
s s + 77
Ce qui donne :
Lorsque t tend vers ∞, la vitesse limite sera égale à : Ω = 102 rad/s ou Ω = 974.5 tr/min.
Solution 13
1. Erreur en régime permanent
Si r(t) = t, alors R(s) = 1s .
L'erreur en régime permanent est :
De cette expression, on peut voir que pour que e(∞) → 0 lorsque s → 0, il faut que le
terme 3C(s)s → ∞. Cela n'est possible que si C(s) = sK2 .
33
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Solution 14
1. Réponse indicielle du système en boucle ouverte et en boucle fermée :
En boucle ouverte :
En utilisant le schéma bloc de l'énnoncé du problème on a :
K
Y (s) = R(s)
s+p
dont la réponse indicielle est donnée par :
K −pt
y(t) = (1 − e ) u−1 (t)
p
En boucle fermée :
En utilisant le schéma bloc de l'énoncé du problème on a :
K
Y (s) = R(s)
s+p+K
dont la réponse indicielle est donnée par :
K h i
y(t) = 1 − e−(p+K)t u−1 (t)
K +p
2. Théorème de la valeur nale
Pour obtenir les valeurs des réponses calculées précédemment, on doit utiliser le théorème de
la valeur nale.
Cela nous donne :
en boucle ouverte
K
y(∞) =
p
en boucle fermée
K
y(∞) =
K +p
3. Cas où p est égal à 1 :
en boucle ouverte
y(∞) = K
en boucle ouverte
K
y(∞) =
K +1
Solution 15
34
Automatique Solutions, Page 35/59 Automne 2001
Ce qui donne :
√
ωn = 2 K = 1
K = 0.25
35
Automatique Solutions, Page 36/59 Automne 2001
Solution 16
1. L'équation caractéristique est :
1 + C(s)G(s)H(s) = 0
3
ou 1+ 2
= 0
s(s + 2s + 3)
√ √
Les pôles du système en boucle ouverte sont : s1 = 0, s2 = −1 + j 2 et s3 = −1 − j 2. En
boucle fermée, le système admet comme équation caractéristique l'équation suivante :
s3 + 2s2 + 3s + 3 = 0
L'analyse de la stabilité peut se faire soit en calculant les pôles de l'équation caractéristique,
soit en utilisant le tableau de Routh-Hurwitz.
Les pôles du système en boucle fermée sont : s1 = −1.3926, s2 = −0.3037 + j1.4359,
s3 = −0.3037 − j1.4359. Puisque tous les pôles de l'équation caractéristique en boucle
fermée ont une partie réelle négative, alors le système est stable.
Le tableau de Routh correspond est :
s3 1 3 0
s2 2 3 0
6−3
s1 2 0
s0 3
Il n'y a aucun changement de signe dans la première colonne et, par conséquent, le système
est stable.
2. L'équation caractéristique est :
3
1+K = 0
s(s2
+ 2s + 3)
ou s3 + 2s2 + 3s + 3K = 0
À cause de la valeur inconnue du gain K, on ne cherchera pas à calculer les racines de l'équation
caractéristique. On utilisera plutôt le tableau de Routh, tel que :
s3 1 3 0
s2 2 3K 0
6−3K
s1 2 0
s0 3K
3K > 0
6 − 3K
> 0
2
ce qui donne 0 < K < 2.
36
Automatique Solutions, Page 37/59 Automne 2001
ce qui donne :
6 − 3kp > 0
3kI > 0
6−3k
3kp ( 2 p ) − 6kI
> 0
(6 − 3kp )/2
ce qui donne :
kp < 2
3kp (2 − kp )
0 < kI <
4
37
Automatique Solutions, Page 38/59 Automne 2001
s3 1 3 + 3kD kp 0
s2 2 3kD kI 0
2(3+3kD kp )−3kD kI
s1 2 0
s0 3kD kI
ligne de so =⇒ kD kI > 0
ligne de s 1
=⇒ kD kI < 2(1 + kD kp ) ou 2 + kD (2kp − kI ) > 0
1 + C(s)G(s)H(s) = 0
s+2
1+ 2 = 0
s + 2s + 2
s2 + 3s + 4 = 0
Les pôles du système en boucle fermée sont : s1 = −1.5 + j1.3229 et s2 = −1.5 − j1.3229.
Toutes les racines étant à parties réelles négatives, alors le système est stable.
2. stabilité si C(s) = kp
L'équation caractéristique est :
s+2
1 + kp = 0
s2
+ 2s + 2
s2 + (2 + kp )s + 2 + 2kp = 0
38
Automatique Solutions, Page 39/59 Automne 2001
2 + kp > 0 =⇒ kp > −2
2 + 2kp > 0 =⇒ kp > −1
s3 1 2 + 2kp + kI 0
s2 2 + kp 2kI 0
(2+kp )(2+2kp +kI )−2kI
s1 2+kp 0
2kp2 +kp (6+kI )+4
= 2+kp 0
s0 2kI
kI > 0
et kp > kp1
39
Automatique Solutions, Page 40/59 Automne 2001
Si les racines de l'équation 2kp2 + (6 + 4kD + kI )kp + 4(1 + kD ) sont kp1 et kp2 , alors cette
équation est toujours positive si kp > kp1 ou kp < kp2 . Finalement, le système est stable si :
kD > −1
kI > 0
kp > −2(1 + kD )
kp > kp1
kp < kp2
Solution 18
1. Pour un correcteur proportionnel, l'équation caractéristique du système est :
s+3
1 + kp
s(s − 2)(s + 2)
on voit que quel que soit kp , certains pôles du système en boucle fermée se trouvent dans la
partie droite du plan complexe. Le système est ainsi instable quel que soit kp dans l'intervalle
[0, ∞[.
2. Pour un correcteur dérivatif kD (s + 2), l'équation caractéristique du système est :
(s + 2)(s + 3)
1 + kD = 0
s(s − 2)(s + 2)
s+3
1 + kD = 0
s(s − 2)
s2 + (kD − 2)s + 3kD = 0
40
Automatique Solutions, Page 41/59 Automne 2001
Solution 19
1. Valeur maximale de K
L'équation caractéristique est :
1
1+K = 0
(0.1s + 1)(0.02s + 1)(0.006s + 1)
ou (12 × 10−6 )s3 + (272 × 10−5 )s2 + 0.126s + 1 + K = 0
Le tableau de Routh est :
s3 12 × 10−6 0.126 0
s2 272 × 10−5 1+K 0
34272×10−8 −(1+K)12×10−6
s1 272×10−5
0
s0 1+K 0
41
Automatique Solutions, Page 42/59 Automne 2001
1+K > 0
34272 × 10−8− (1 + K)12 × 10−6
> 0
272 × 10−5
Ce qui donne :
−1 < K < 27.56
. Ainsi, la valeur maximale que peut prendre K pour avoir un système stable est Kmax =
27.56.
2. Erreur statique
L'erreur statique est :
R(s)
e(∞) = lim sE(s) = lim s
s→0 s→01 + C(s)G(s)
(0.1s + 1)(0.02s + 1)(0.006s + 1)
= lim
s→0 (0.1s + 1)(0.02s + 1)(0.006s + 1) + K
1
=
1+K
pour K = Kmax = 27.56, on a e(∞) = 0.035.
3. Choix du correcteur
Non ! on ne peut pas ajuster le gain pour obtenir une erreur égale à 0.03. En eet, pour obtenir
une erreur égale à 0.03, il faut augmenter K au dessus de Kmax , ce qui destabilisera le système
car :
1
= 0.03 =⇒ K = 32.33 (20)
1+K
Le seul moyen est de choisir un correcteur de fonction de transfert C(s) = K(s+a), de manière
à ce que :
1
e(∞) = = 0.03 (21)
1 + Ka
ou
32.33 32.33
Ka = 32.33 =⇒ a = = = 1.17 (22)
K 27.56
Finalement, le correcteur sera C(s) = K(s + 1.17).
Solution 20
Solution 21
1. Fonction de transfert de C(s)
L'erreur en régime permanent est :
42
Automatique Solutions, Page 43/59 Automne 2001
4 + s(s2 + 4s + 6) = 0 (24)
Des équations (23) et (24), on tire C(s) = 1. De l'équation (23), si C(s) = 1, on aura e(∞) = 0.
Ainsi, pour que les équations (23) et (24) soient vériées, il faut que C(s) = 1.
2. Fonction de transfert de C(s)
La constante de l'erreur de vitesse est Kv = 0.9. La fonction de transfert en boucle ouverte
est :
4C(s)
T (s) = C(s)G(s) = (25)
s(s2 + 4s + 6)
La fonction de transfert en boucle fermée désirée est :
Y (s) K T (s)
= 2
= (26)
R(s) (s + a)(s + 2s + 2) 1 + T (s)
Ce qui donne :
K
T (s) =
(s + a)(s2 + 2s + 2) − K
K
= 3 2
s + (2 + a)s + (2a + 2)s + 2a − K
Kv = lim sT (s)
s→0
sK
= lim = 0.9
s→0 s3 + (2 + a)s2 + (2a + 2)s
Ce qui se traduit par :
K
= 0.9
2a + 2
2a
= 0.9
2a + 2
On obtient ainsi a = 9 et K = 18.
Finalement,
43
Automatique Solutions, Page 44/59 Automne 2001
3. Valeurs de K et τ
K(1+τ s)
Avec C(s) = s , l'équation (25) s'écrit :
4K(1 + τ s)
T (s) = (27)
s(s2 + 4s + 6)
ceci donne K = 6.
D'après l'équation (27), L'équation caractéristique du système est :
0 = 1 + T (s)
0 = s3 + 4s2 + (6 + 4Kτ )s + 4K
pour K = 6, on a :
0 = s3 + 4s2 + (6 + 24τ )s + 24 (29)
s1,2 = −a ± j4
(s + a − j4)(s + a + j4) = 0
s2 + 2as + (a2 + 16) = 0 (30)
Le reste de l'équation caractéristique sera obtenu en divisant (29) par (30) et en égalisant le
reste de la division à zéro.
On obtient :
24τ + 3a2 − 10 − 8a = 0
24 − (a2 + 16)(4 − 2a) = 0
a = 1.325
τ = 0.639
Finalement :
6(1 + 0.639s)
C(s) = (31)
s
et les pôles du système en boucle fermée sont :
s = −1.35
s = −1.325 ± j4
44
Automatique Solutions, Page 45/59 Automne 2001
Solution 22
1. Fonctions de transfert
Fonction de transfert en boucle ouverte :
K
T (s) =
s(1 + 0.25s)(τ s + 1)
Y (s) K
G(s) = =
R(s) s(1 + 0.25s)(τ s + 1) + K
2. Stabilité
Le tableau de Routh est :
s3 0.25τ 1 0
s2 τ + 0.25 K 0
(τ +0.25)−0.25Kτ
s1 τ +0.25 0
s0 K
Le système est stable si :
0.25τ > 0
τ + 0.25 > 0
(τ + 0.25) − 0.25Kτ
> 0
τ + 0.025
K > 0
Ce qui donne
τ > 0
1 1
0 < K < +
τ 0.25
3. Graphique de K(τ )
Le graphique K(τ ) est représenté à la gure 36.
Le système a 3 pôles s1 = 0, s2 = 0 et s3 = −4, et un zéro double à z1,2 = −2 .
Il y a 3 branches innies et 2 branches nies.
Les angles des asymptotes sont :
±180o (2q + 1)
β = = ±60o ; 180o .
3
Les asymptotes se coupent au point :
0−1−4
β = = −1.66
3
Solution 23
45
Automatique Solutions, Page 46/59 Automne 2001
6K
instable
instable
stable
4r
stable
-
τ
instable
K > 0
9−K
> 0 =⇒ K<9
3
Ce qui donne
0<K<9
2. Stabilité si H(s) = K1 < 1
Si H(s) = K1 < 1, l'équation caractéristique devient :
Le tableau de Routh nous donnera la nouvelle marge de stabilité pour K , tel que 0 < K <
6 + 3K1 . Ainsi, la marge de stabilité diminue.
a) L'équation caractéristique est :
s3 + 3s2 + 3s + K = 0 (33)
46
Automatique Solutions, Page 47/59 Automne 2001
(K − 3ω 2 ) + j(3ω − θ3 ) = 0 (34)
K − 3ω 2 = 0
3ω − θ3 = 0
ω1 = 0
√
ω2 = 3
√
ω3 = − 3
K1 = 0
K2 = 9
K3 = 9
s3 1 3 0
s2 3 K 0
9−K
s1 3 0
s0 K
Puisque les points que nous cherchons sont à la limite de stabilité, alors il faut que :
9−K = 0
K = 0
Ce qui donne K = 9 et K = 0. Les coordonnées des points d'intersection avec l'axe imagi-
naire sont données par la solution de l'équation formée à partir de la ligne en s2 du tableau
de Routh, tel que :
3s2 + K = 0 (35)
√
Pour K = 0 on aura s = 0. Pour K = 9 on aura s = ±j 3.
Solution 24
1. réponse en fréquence
Elle est donnée à la gure (37).
47
Automatique Solutions, Page 48/59 Automne 2001
2. calcul de Mp et ωp
Sachant que la fonction de transfert est :
1
G(s) =
(1 + 0.01s)(1 + 0.05s + 0.01s2 )
Mp (ω) = |G(s)|s=jω
1
Mp (ω) = p (36)
(1 + 0.0001ω 2 )((1 − 0.01ω 2 )2 + 0.0025ω 2 )
d
Mp (ω)|ω=ωp = 0
dω
Ainsi,
d
M (ω) = 0
dω
−5000(−348104 ω + 393102 ω 3 + 6ω 5 )
√ = 0
( 108 − 171104 ω 2 + 9825ω 4 + ω 6 )3
−348104 ω + 393102 ω 3 + 6ω 5 = 0
ωp = 9.35rad/s
3. calcul de ζ et ωn
Pour un système du second ordre, nous avons :
1
Mp = p = 2.056
1 − 2ζ 2
2ζ
p
ωp = ωn 1 − 2ζ 2 = 9.35
ζ = 0.25
ωn = 10 rad/s
Solution 25
48
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En posant s = jω , on a :
1
T (jω) = K
jω(jω + 1)2
−2K K(ω 2 − 1)
= + j
(1 + ω 2 )2 ω(1 + ω 2 )2
= Re (jω) + jIm (jω)
1 + T (s) = 0
1
1+K = 0
s(s + 1)2
s3 + 2s2 + s + K = 0
2−K
s1 2 0
s0 K
le système est stable si :
K>0
2−K2 >0
ce qui donne 0 < K < 2.
On obtient ainsi le même résultat que précédemment.
3. tracé du diagramme de bode
Pour tracer le diagramme de Nyquist, nous avons besoin des valeurs suivantes :
si ω → 0 =⇒ Re (ω) → −2K ; Im (ω) → −∞
si ω → ∞ =⇒ Re (ω) → 0 ; Im (ω) → 0
si ω = ±1 =⇒ Re (ω) = −0.5K et Im (ω) = 0
Le diagramme de bode est représenté à la gure (38).
49
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Finalement,
K
∆G = 20 = −20 log( ) =⇒ K = 0.2
2
6. Marge de phase égale à 60o :
Par dénition, la marge de phase est :
∆ϕ = ϕ + 180o
ou
1 − ω2
60o = arctan( ) + 180o
2ω
En resolvant cette équation par rapport à ω , on obtient :
ωc = 0.364rad/s
50
Automatique Solutions, Page 51/59 Automne 2001
Solution 26
1. Le diagramme de Bode est représenté à la gure (39).
2. Fréquence de coupure
Le module de G(s) est :
100
M (ω) =
(ω 2 (1
+ + 0.0025ω 2 ))1/2
0.01ω 2 )(1
ω(1 − 0.005ω 2 )
ϕ = − arctan
−0.15ω 2
ω(1 − 0.005ω 2 )
= 0
−0.15ω 2
ωph = 14.145 rad/s
100
M (ω) =
(ω 2 (1
+ + 0.0025ω 2 ))1/2
0.01ω 2 )(1
100
=
(20)2 (1 + 0.01(20)2 )(1 + 0.0025(20)2 ))1/2
= 3.98 db
ω(1 − 0.005ω 2 )
ϕ = − arctan
−0.15ω 2
(20)(1 − 0.005(20)2 )
= − arctan
−0.15(20)2
o
= −198.43
100Kc (1 + aτ s)
C(s)G(s) =
s(0.1s + 1)(0.05s + 1)(1 + τ s)
51
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Solution 27
1. Stabilité
L'équation caractéristique est :
1 + KG(s) = 0
1
1+ = 0
s(s + 1)
s2 + s + 1 = 0
1 1
G(jω) = = 2
jω(1 + jω) −ω + jω
p
M (ω) = −20 log(ω ω 2 + 1)
p
M (ω) = 0 =⇒ ωc ωc2 + 1 = 1
52
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Solution 28
1. Stabilité par Routh-Hurwitz
L'équation caractéristique est :
K
1 + T (s) = 1 + = 0
s(s + 1)(s + 5)
s3 + 6s2 + 5s + K = 0
30−K
s1 6
s0 K
Le système est stable si 30 − K > 0, ou K < 30
2. ∆G et M P pour K = 10 La marge de gain est :
∆G = −20 log |T (jω2 )|
∆G = 9.542 db
ϕ = arg T (jω1 )
ω1
ϕ = −90o − arctan(ω1 ) − arctan(
5
ϕ = −90o − 50.822 − 13.789
ϕ = −154.64
∆ϕ = 180o − |ϕ|
∆ϕ = 180o − 154.64o
∆ϕ = 25.39o
Solution 29
Solution 30
Solution 31
Solution 32
1. le correcteur PI est-il susant ?
La fonction du système en boucle ouverte est :
bC(s)
T (s) = (37)
Is2
53
Automatique Solutions, Page 54/59 Automne 2001
Si C(s) = Kp + Ki
s alors l'équation caractéristique est :
1 + T (s) = 0
b Ki
1 + 2 (Kp + ) = 0
Is s
Is3 + bKp s + bKi = 0
b b
s3 + Kp s + Ki = 0
I I
Le tableau de Routh est :
b
s3 1 I Kp 0
b
s2 I Ki 0
b (Kp −Ki )
s1 I 0
b
s0 I Ki
La stabilité exige qu'il n'y ait pas de changement de signe dans la première colonne du tableau
de Routh quand → 0.
Lorsque → 0, la première colonne du tableau de Routh devient :
s3 1
s2 0
s1 −∞
b
s0 I Ki
54
Automatique Solutions, Page 55/59 Automne 2001
1 + T (s) = 0
b τ1 s + 1
1 + 2 (Kp ) = 0
Is τ2 s + 1
1 τ1 100
1 + s3 + s2 + 100 s + Kp = 0
τ2 τ2 τ2
1
ess2 = = 0.05
Kv
K
Kv = lim sG(s) =
s→0 2
40
G(s) = (42)
s(0.5s + 1)
55
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À ωm = 8 rd/sec, on a arg Tc (jω) = −138.9o , soit une marge de phase ∆φ = 41.1o ; ce qui
satisfait toutes les spécications.
Solution 34
1. correcteur pour une erreur de 0.01
Le schéma-bloc d'un tel système est donnée à la gure (40).
L'erreur en régime permanent est :
56
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et donc
R(s)
E(s) = (51)
1 + C(s)G(s)
nalement,
1 1
e(∞) = lim s 10C(s)
s→0 s1+
(s+1)(0.1s+1)
1
=
1 + 10C(s)
Ainsi,
1
e(∞) = = 0.01 =⇒ C(s) = 9.9 (52)
1 + 10C(s)
donc, le correcteur est du type proportionnel de gain K = 9.9.
57
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11(10+100Kp )−100Ki
s1 11 0
s0 100Ki
100Ki > 0
ce qui donne :
10Ki − 11
Kp >
110
Ki > 1.1
Solution 35
1. gain critique Kc
En xant Ki et Kd à zéro, l'équation caractéristique est donnée par :
0.1
1 + Kp = 0
s(s + 1)(0.08s + 1)
0.08s3 + 1.8s2 + s + 0.1Kp = 0
1.8−0.08Kp
s1 1.8 0
s0 0.1Kp
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c'est-à-dire :
−0.08ωc3 + ωc = 0
−1.8ωc2 + 2.25 = 0
Kp = 0.6Kc = 13.5
Kc
Ki = 1.2 = 4.8
Tc
Kc
Kd = 4.8 = 19.22
Tc
59