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Pr Marylène VIANA LES DIFFERENTES FORMES GALENIQUES

L2 BCM-MSD
!Formes destinées à la voie orale
• Formes solides : poudres/cachets/capsules/granulés/comprimés
• Formes liquides : sirops/liquides buvables divers
! Formes destinées à la voie parentérale
!Formes destinées à l’administration à travers les muqueuses
• Buccale
• Oculaire
UE SCIENCES PHARMACEUTIQUES • Auriculaire
• Rectale
• Vaginale
• Nasale
• Bronchopulmonaire
• Pharmacotechnie : les différentes formes galéniques K. Giry
!Formes destinées à la voie cutanée
• Pharmacocinétique • Pommades/gels/crèmes
• Dispositifs transdermiques
• Toxicologie !Formes pharmaceutiques nouvelles
• Systèmes thérapeutiques/vecteurs … M. Parent
• Physiopathologie humaine

SUBSTANCES POUR USAGE PHARMACEUTIQUE


+ Excipients
• Principe actif (substance active)
Tout composant destiné à exercer une action pharmacologique ou
un autre effet direct en rapport avec le diagnostic, le traitement ou
la prévention d’une maladie, ou à agir sur la structure ou les
fonctions de l’organisme humain ou animal par des moyens
Adjuvant
pharmacologiques
Forme galénique
Véhicule
Forme pharmaceutique • Excipient (substance auxiliaire)
Substance auxiliaire
Principe actif Tout composant autre que le principe actif présent dans un
Molécule active
+ médicament ou utilisé pour sa fabrication
Molécule thérapeutique Notice Entité chimique définie ou mélange plus ou moins complexe,
d’origine synthétique ou naturelle
+
Conditionnement
SUBSTANCES PHARMACEUTIQUES ! Conformité à des spécifications (PE)
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MEDICAMENT Pr. M. VIANA - Université LIMOGES

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Diverses formes galéniques et spécialités contenant de l’aspirine
les spécialités mises sur le marché Répartition des formes galéniques
par voie d’administration

0% Formes sèches (comprimés, gélules…)


7%
4% Formes liquides (sirops…)
1% 7%
0% 7% Formes liquides injectables (vaccins…)
4% Formes pâteuses (pommades…)
voie orale
voie parentérale
7% voie oculaire
voie nasale
voie auriculaire
voie pulmonaire
voie rectale 30% 56%
10% voie externe
67% voie buccale

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Temps de transit et pH dans le tractus digestif


Les formes pharmaceutiques destinées à la voie orale
pH moyens Temps de séjour moyens
• Généralités sur la voie orale
Bouche 2 à 10 sec
6.7 à 7
Œsophage selon consistance
• Les formes solides A jeun, petit volume :
1 à 2 à jeun
– Les poudres Estomac 10 min à 1 h
3 pdt repas
Repas : 1à 8 h
– Les cachets
Duodénum 4à6 5 à 15 min
– Les capsules
– Les granulés Jéjunum 6à7 2 h à 2 h 30
– Les comprimés
Iléon 7à8 3à6h

• Les formes liquides Caecum et C. asc. : 1 h


C. transverse : 3 à 4 h
– Les sirops Colon 7à8
C.descendant : 3 h
– Les liquides buvables divers
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C. pelvien att. en 18 h

La voie orale PRINCIPE ACTIF EXCIPIENTS MATERIEL

Avantages Inconvénients Opérations pharmaceutiques


• Administration facile • Interaction possible entre le PA et le comprimés
FORMES PHARMACEUTIQUES
• Formes économiques à fabriquer tube digestif : irritation des muqueuses
par le PA ou altération du PA par les sucs Libération fragments
• Possibilité de modifier la libération
BIOPHARMACIE
Domaine de la

pour différer ou prolonger l’effet digestifs


P.A. LIBERE poudre
• Evacuation possible en cas • Effet de premier passage hépatique
L.D.A Dissolution
d’intoxication qui modifie la biodisponibilité
• Possibilité de conditionnement • Voie impossible d’accès en cas de solution
P.A. DISSOUS
unitaire, d’où une plus grande précision vomissements ou si le patient est
inconscient Absorption
du dosage et facilité de transport
PHARMACOCINETIQUE

• interférences possibles avec les


aliments ou les boissons (ex : Ca) P.A. ABSORBE
Domaine de la

• Problème de flaveur du médicament A.D.M.E


(odeur et saveur)
Distribution
Métabolisation Elimination
Les formes solides Les formes solides
comprimé
4% 2% comp. enrobé
9% comp. pelliculé
25%
comp. à sucer ou croquer
2% comp. orodispersible
6% comp. effervescent
lyophilisat oral
1%
comp. gastrorésistant
comp. LP
12% gélule
10%
gélule gastrorésistante
gélule LP
3% sachet
2% 8% pdre p. sol. buvable (sachet)
2% 5% 5%
4% pdre p. susp. buvable
pdre efferv. p. sol. buvable

Les comprimés : ≈ 64 % des formes solides orales


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I- Les poudres IV- Les granulés


• Définition • Définition
• Préparation • Fabrication et contrôles
• Présentations
o en vrac • Différents types de granulés
o en formes unitaires : paquets/sachets
V- Les comprimés
• Emplois • Définition
• Contrôles • Avantages et inconvénients
II- Les cachets • Fabrication
• Définition
• Enrobage
• Fabrication
• Inconvénients/conseils de prise • Contrôles
• Aspect macroscopique
III- Les capsules
• Définition générale • Uniformité de masse (PE 2.9.5)
• Différents types de capsules • Résistance à la rupture (PE 2.9.8)
o Les capsules dures ou gélules • Friabilité des comprimés non enrobés (PE 2.9.7)
o Les capsules molles
• Essai de désagrégation (PE 2.9.1)
• Contrôles
• Essai de dissolution (PE 2.9.3)
• Conditionnement et conservation
• Intérêts • Différents types de comprimés
• utilisation
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I- LES POUDRES • Présentation


(PE poudres orales) – En vrac = forme multidoses
– Forme unitaire (sécurité et commodité)
• Définition • Paquets
– Préparations constituées de particules solides, libres, sèches • Sachets
et ± fines
– Origine naturelle (végétale ou animale) ou chimique
– Poudre simple (une seule substance) / poudre composée (SA
diluée dans une substance inerte tq lactose ou saccharose) Avantages Inconvénients
– Aromatisation pour faciliter la prise • Précision car répartition en poids et • Forme industrielle, d’où prix élevé
non volume (paquets) • Sachet s’ouvre facilement
• Forme propre et facile à transporter • Risque d’adhérence de la poudre sur
• Renseignements imprimés sur les parois internes du sachet → perte
chaque sachet → identification de PA
• Bonne conservation
• Conditionnement de poudres,
suspensions buvables, pâte
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Poudres : organigramme de fabrication et contrôles

3 Opérations Contrôles
rs L
co u
Cf
• Emploi pesée masses
– Administration soit dans ou avec de l’eau ou un
pulvérisation taille des particules
autre liquide approprié, soit divisée dans la
nourriture (enfants) tamisage taille des particules
– Dissolution ou dispersion
mélange homogénéité

calibrage taille des particules

répartition uniformité de masse,


de teneur, étanchéité
conditionnement
Contrôles produit fini
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II- LES CACHETS


Inconvénients
(PE capsules)
– Biodisponibilité variable
– Cupules fragiles
• Définition
– Forme ancienne (n’existe plus !) " capsules dures – Conservation mauvaise (récipients étanches à
– 1 unité de prise d’une ou plusieurs substances actives l’abri de la chaleur et de l’humidité)
– Enveloppe formée de deux cupules de pain azyme de – Difficulté de la prise
forme cylindrique aplatie
• Cachets à bords plats
• Cachets par emboîtement
– Capacité variable • Conseils de prise
00, 0, 1, 2 et 2 bis (de 0,1 à 2 g de poudre) – Avec un verre d’eau
(préalablement humectés)
• Fabrication
– Préparation de la poudre composée – Jamais en position alitée
– Répartition de la poudre
– Fermeture des cachets
– Conditionnement
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cupules
cacheteur

compresso-doseur rouleau mouilleur

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III- LES CAPSULES
III- Les capsules (PE capsules)
• Définition générale • Définition générale
• Différents types de capsules – Forme de consistance solide
– Enveloppe dure ou molle
• Les capsules dures ou gélules Gélatine, glycérine et eau
• Les capsules molles – Forme et capacité variables
000, 00, 0, 1, 2, 3, 4 et 5
• Contrôles - Peuvent porter des indications imprimées
• Conditionnement et utilisation • Différents types de capsules
Contenu de consistance solide, liquide ou pâteuse (ne doit pas
dégrader l’enveloppe)
Voie orale et autres voies : rectale, vaginale, …
– Capsules molles
– Capsules dures ou gélules
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III- LES CAPSULES • Fabrication (uniquement industrielle)


(PE capsules) - Masse gélatineuse à base de :
– Capsules molles Gélatine " gélifiant
• Paroi souple et épaisse en une seule partie
Glycérine, eau ou sorbitol " souplesse
+ opacifiants, colorants, conservateurs autorisés
• Contenu liquide
- Mise en capsules : 2 procédés
– Inclus directement si SA liquide
– Solides dissous ou dispersés dans une substance auxiliaire
appropriée Masse Masse
PA
gélatineuse gélatineuse
• Fabriquées, remplies et fermées simultanément Pompe
Injecteur
• Possibilité de migration partielle d’un élément du contenu vers le volumétrique
contenant et vice-versa en raison de la nature des matériaux et
des surfaces en contact
Air froid
• Formes diverses : ovoïdes, sphériques (perles)…
• Forme pharmaceutique moderne, de
biodisponibilité intéressante Matrices
• Remplacement des suppositoires ou capsules
Procédé par injection et soudure simultanées
contenant une dose unitaire de pommade
destinée à la voie cutanée, rectale, oculaire… Pr. M. VIANA - Université LIMOGES Procédé à la goutte
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– Capsules dures ou gélules • Fabrication


• Enveloppe mince et dure : • Qualités de la poudre :
- Gélatine + eau (12-15%) + opacifiants, colorants, conservateur – Fluidité suffisante pour un remplissage rapide et régulier
- ou d’origine végétale (dérivés cellulosiques) – Granulométrie adaptée à la taille des capsules
– Dispersion suffisamment rapide dans le tube digestif (adjuvants
• 2 parties : tête et corps qui s’emboitent et parfaitement pour éviter la prise en masse)
calibrées (au 1/40e de mm près)
– Densité apparente adaptée au volume des capsules si
• Enveloppes fabriquées exclusivement en milieu industriel, à remplissage par arasage
très grande échelle (800 000 par jour), en atmosphère – Diluants classiques : sucres, polyalcools (lactose, mannitol),
contrôlée (HR 50%, 21°C) poudres de cellulose, amidons modifiés, sels minéraux
(phosphates, carbonates, kaolin…), silice…
• Considérées comme des matières premières
• À l’officine ou l’hôpital
• 8 tailles : 000, 00, 0, 1, 2, 3, 4 et 5 – Gélulier manuel ou semi-automatique
• Volume nominal : 1,40 à 0,12 mL • En milieu industriel
– Machines haute cadence

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En officine

Géluliers

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• Contrôles
Dans l’industrie – Uniformité de teneur des préparations unidoses, basée
sur la teneur individuelle en substance active
– Uniformité de masse, basée sur la détermination de la
1. Alimentation en enveloppes masse du contenu de la capsule
vides – Désagrégation, basée sur la plus ou moins grande
2. Ouverture des enveloppes par aptitude des capsules à se désagréger
aspiration
3. Remplissage • Conditionnement et conservation
(compresso-doseur, arasage, vis – Flacons, tubes, bandes plus ou moins souples à alvéoles
sans fin…) préformées ou non
– Etanchéité à l’humidité
4. Fermeture des capsules
– Conservation à l’abri de la chaleur et de l’humidité
5. Ejection des capsules pleines
(poussoir ou air comprimé)
6. Nettoyage, scellage

T° et humidité contrôlées
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• Intérêts IV- LES GRANULÉS


– Masquage de saveur (PE granulés)
– Protection contre les agents d’altération (l’enveloppe
n’est pas traversée par l’oxygène de l’air, opacifiant) • Définition
– Mise au point et fabrication aisées
– Nombre d’adjuvants réduit - Préparations constituées de grains solides secs, formant chacun
– Bonne résistance mécanique un agrégat de particules de poudre d’une solidité suffisante pour
– Facilité de prise permettre diverses manipulations
– Biodisponibilité intéressante - Avalés tels quels, croqués, dissous ou désagrégés dans l’eau
– Possibilité d’enrobage avant administration
– Identification par les couleurs - Obtenus par agglomération de particules solides

• Utilisation
– Avec un verre d’eau
– En position assise
– Attention risque d’ulcération œsophagienne
Mélange de Grain
– Ouverture de la gélule ? poudres
– Capsules molles : voie rectale, vaginale…
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• Fabrication et contrôles Cf
co u
rs L
3 • Différents types de granulés
PA + Diluant – Granulés non enrobés
– Granulés effervescents
mélange Homogénéité – Granulés destinés à la préparation de liquides
Liant – Granulés enrobés
mouillage – Granulés à libération modifiée
– Granulés gastro-résistants
granulation Acétylphtalate de cellulose - polymères de l’acide
méthacrylique

séchage Humidité résiduelle

calibrage Analyse granulométrique


Ecoulement

VII- LES COMPRIMÉS


PA + Diluant (PE comprimés)
" forme la plus répandue
mélange Homogénéité • Définition
Liant – Préparations de consistance solide, obtenues en agglomérant par
compression un volume constant de particules, ou par un autre procédé
mouillage
– Une unité de prise d’un ou plusieurs PA
– PA + excipients destinés à permettre l’administration, la fabrication, la
granulation libération du PA …
– Traitement préalable éventuel pour améliorer les propriétés du mélange
– Modalités de prise : cp avalés, croqués, dissous ou désagrégés dans l’eau
séchage Humidité résiduelle avant administration ; d’autres doivent séjourner dans la bouche pour y
libérer leur PA (action locale ou absorption directe du PA (cp sublinguaux))
– Formes variables ; sécabilité ; gravure
calibrage Analyse granulométrique
Ecoulement

enrobage

• Avantages • Fabrication
– Emploi facile – Problématique
• Volume réduit
• Solidité suffisante pour subir des manipulations de conditionnement et de
transport
– Dosage précis par unité de prise
– Bonne conservation : milieu sec et condensé poudre comprimé PA
– Forme intéressante pour les PA peu solubles dans l’eau écoulement cohésion dissolution
– Fabrication à grande échelle : prix de revient peu élevé comprimabilité désagrégation absorption
– Possibilité de moduler la libération du PA
– Masquage de la saveur désagréable des PA – Milieu industriel
• Moins perceptible qu’en milieu liquide
• Possibilité d’enrobage
Cadences
• Inconvénients Rendements
– Forme concentrée : risque pour la muqueuse si mauvais délitement Coût
– Mise au point délicate
– Non adapté pour les PA liquides ou les mélanges déliquescents
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Poinçons

• Fabrication
- Cycle de compression

• Alimentation
• Arasage
• Compression
• Ejection

Paramètres clé
•Volume de la poudre à comprimer " dose de PA Formulation
•Force de compression " résistance du comprimé Procédé Différentes formes de comprimés
•Caractéristiques de la poudre Machine à comprimer alternative
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• Fabrication
– Excipients
Choix qualitatif et quantitatif
• Diluants
• Liants = agglutinants (poudre ou solution plus ou moins visqueuse)
• Délitants = désintégrants
• Lubrifiants : régulateurs d’écoulement, antifrictions ou anti-adhérents
• Colorants
• Édulcorants
• Aromatisants …
– Méthodologie
• Compression directe
– Dose PA faible
– Excipients spécifiques
Machine à comprimer rotative
• Granulation
– Humide
Mélange de Grain
– Sèche
poudres
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COMPRESSION DIRECTE
GRANULATION
PA + Diluant
Excipients de compression directe
PA + Lubrifiant
mélange Homogénéité Délitant
Liant
Analyse granulométrique Homogénéité
granulation Humidité résiduelle mélange Ecoulement
Ecoulement …

addition de la phase externe Ecoulement Aspect


compression Uniformité de masse
Délitant Uniformité de teneur
Aspect Temps de désagrégation
compression Lubrifiant Uniformité de masse
conditionnement Essai de dissolution
Uniformité de teneur
Temps de désagrégation
Essai de dissolution
conditionnement
• Enrobage • Enrobage
– But – Rôles
• Assurer la conservation du PA
# Recouvrir une forme pharmaceutique d’une couche
de produit destinée à l’isoler de l’extérieur • Rendre la prise plus agréable
# Parfois, action thérapeutique propre • Protéger la muqueuse gastrique
• Assurer la stabilité du PA
– Rôles
si dégradable par enzymes ou acidité gastriques
• Assurer la conservation du PA (enrobage gastrorésistant)
si sensible à la lumière, à l’oxygène ou à l’humidité
• Permettre une action thérapeutique optimale
• Rendre la prise plus agréable si PA doit être résorbé lentement le long du tube digestif
si saveur désagréable, PA colorant la peau et les muqueuses
• Faciliter la déglutition
• Protéger la muqueuse gastrique si comprimé volumineux
si PA irritant
• Faciliter la fabrication
conditionnement, limiter les poussières (toxicité / pb de contrôles et
détection optique…)
• Améliorer la présentation : couleur / observance / placebo

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• Enrobage Turbines
- Procédés et formulation
• Principe Turbine boule
# Verser sur le support en mouvement un liquide contenant l’agent de
couverture
# Assurer par brassage, la répartition du liquide sur les unités à enrober
# Sécher pour favoriser le dépôt de l’enrobage

• Matériel
# le récipient contenant la charge : turbine ou lit fluidisé
# le système de pulvérisation du liquide d’enrobage
# le système de ventilation, séchage et élimination des vapeurs Plateau de pelletisation

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Lits fluidisés

Solution
d’enrobage

Solution
d’enrobage

Turbine cylindrique Pistolets pulvérisateurs Bottom spray


Top spray
• Méthodes d’enrobage et formulation
Dragéification
- Dragéification
• Procédé le plus ancien, dans des turbines
• Nature de la couverture
– Saccharose sous forme de sirop
– Glucose / saccharose
• Etapes
– Vernissage → isolement du noyau
» Gomme laque en solution éthanolique
» Polyacétate de vinyle
» + substances hydrophobes : huile de ricin, cires…
– Gommage → faire adhérer les couches ultérieures de montage
» Créer une rugosité de surface
» Sirop de sucre ou solution de gomme ou de gélatine
» Talc et carbonate de calcium + gomme arabique
– Montage → « grossissage »
– Coloration
– Lissage
– Lustrage → aspect brillant
3 à 4 jours

- Enrobage classique (et mixte)


- Enrobage par film = Pelliculage (procédé moderne)
• Dragée moins lisse, délitement plus long, procédé plus court
• Etapes • Dépôt d’une fine membrane (qq dizaines de µm)
– Vernissage 1à 2 jours
– Montage → alternance de dépôt de pâte fluide et de poudres • Avantages
» Gomme arabique
» Excipients de charge : talc, carbonate de calcium, dioxyde de titane – Protection et masquage
– Coloration – Solubilité et perméabilité ajustables
» En fin de montage – Résistance mécanique et plasticité
» Pigments ou laques – Vitesse de séchage $
½ jour
– Lustrage – Solvant organique ou aqueux
• Enrobage mixte – Augmentation de taille négligeable
– Combine les deux méthodes pour réduire la durée – Gravures visibles, barres de sécabilité respectées
½ à 1 jour – Possibilité d’automatisation
– Montage par suspension sucrée de gomme arabique,
talc, carbonate de calcium, dioxyde titane – En turbine ou lit fluidisé
– Tous supports
– Aspect
INCONVENIENTS
- Séchage prolongé peut nuire au PA
- Enrobage volumineux et fragile par manque de plasticité
- Personnel spécialisé

• Filmogènes
– Macromolécules de polymères synthétiques - Enrobage à sec → comprimés à manteau
– Différents types
» Filmogènes gastrosolubles
HPMC = hydroxypropylméthyl cellulose Libération rapide : PAi
» Filmogènes gastrorésistants
Acétylphtalate de cellulose Libération retardée : PAR
» Filmogènes insolubles dans l’eau
Ethylcellulose

• Plastifiants • enveloppe externe : délitement rapide en milieu gastrique


- Permettent d’obtenir un film suffisamment fin mais solide et • noyau central = forme retard ; enrobage gastrorésistant (pH 5 à 6)
épousant les angles du comprimé sans se rompre
• [PA] = PAi + PAR
• fabrication sur machine à comprimé rotative spéciale
– deux trémies d’alimentation en grains et noyaux
– difficulté de fabrication, fragilité, action biphasique
– Triple noyau : deux enrobages successifs
– même technologie pour résoudre une incompatibilité
• Contrôles • Contrôles
- Aspect macroscopique - Résistance à la rupture des comprimés non enrobés (PE 2.9.8)
brillance
absence de stries, fissures, écaillage, décalottage, laminage
homogénéité de couleur

- Uniformité de masse (PE 2.9.5)


Forme pharmaceutique Masse moyenne Elimite (% de la masse moyenne) F

80 mg ou moins 10
Comprimés non enrobés 80 à 250 mg 7,5
et comprimés pelliculés Plus de 250 mg 5
Rupture diamétrale
10 comprimés
20 comprimés Fmoyenne
Mmoy +/- Elimite Fmin
Fmax

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• Contrôles • Contrôles
- Essai de friabilité des comprimés non enrobés (PE 2.9.7) - Essai de désagrégation (PE 2.9.1)

Résistance à l’usure et aux chocs


Perte de masse < 1%
1 L eau distillée 35-39°C

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• Contrôles • Différents types de comprimés
– Comprimés non enrobés ou nus
- Essai de dissolution des formes solides (PE 2.9.3)
• Comprimés à libération conventionnelle ou non
• Avalés directement ou après dispersion ou dissolution dans l’eau
• Cas particulier des comprimés sublinguaux
– Comprimés multicouches
– Comprimés à double noyau
• Résolution d’une incompatibilité
• Prolongation d’action
– Comprimés enrobés
• Enrobage au sucre : dragée
% PA dissous

– Enrobage par agent filmogène


– Comprimés gastro-résistants
AUC
• Enrobage avec acétylphtalate de cellulose…
– Comprimés de sphéroïdes enrobés
T50% temps T80% Pr. M. VIANA - Université LIMOGES
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– Comprimés matriciels
• Action prolongée – Comprimés destinés à d’autres voies
• Matrice inerte, hydrophile, lipidique • Comprimés destinés à la cavité buccale :
– Comprimés osmotiques = Oros® – comprimés sublinguaux, comprimés bucco-adhésifs,
• Forme à libération prolongée comprimés à croquer….
– Comprimés effervescents • Voie vaginale :
• Obligatoirement dissous avant absorption – comprimés gynécologiques
• Acide organique + bicarbonate de sodium • Voie parentérale :
• Constituants solubles – comprimés pour implantation
– Comprimés dispersibles et orodispersibles • Voie aérienne :
• Mise à disposition accélérée – comprimé pour inhalation
• Voie externe :
– Comprimés solubles
– comprimé pour solution externe, bain, irrigation …
• Mise à disposition accélérée
– Comprimés lyophilisés = lyophilisats oraux (Lyoc®)
• Obtenus par cryodessiccation
• Fabrication onéreuse et mise au point délicate
• Utilisation avec ou sans eau
• Libération accélérée
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• Avantages
Les formes liquides – Homogénéité
– Adaptation de la dose avec posologie progressive
– Principes actifs mieux tolérés (vs formes sèches)
– Action plus rapide
– Pas de problème de déglutition
– La formule comporte moins de composants, donc moins de risques
d’effet notoire
• Inconvénients
– Conservation limitée (dégradation du PA en milieu liquide)
– Conditionnement encombrant, fragile, lourd
– Péremption relativement courte après ouverture du flacon
– Obligation de masquer une saveur désagréable
– Nécessité d’un verre, d’une cuillère, compte-goutte…
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I- Les sirops
• Définition
Caractéristiques générales
• Préparation
• Conservation • Solutions, émulsions ou suspensions contenant une ou
• Administration plusieurs substances actives dans un ou plusieurs excipients
appropriés (parfois PA liquides utilisés tels quels)
• Parfois préparées par dilution de préparations liquides
II- Les liquides buvables divers concentrées ou à partir de poudres ou granulés destinés à la
• Solutions préparation de solutions ou suspensions buvables
• Définition
• Plusieurs catégories :
• Présentation – Les sirops
• Ampoules buvables – Les solutions, émulsions, suspensions buvables
• Gouttes buvables – Les poudres et granulés pour solutions ou suspensions buvables
– Les gouttes buvables
• Emulsions – Les poudres pour gouttes buvables
• Suspensions – Les poudres et granulés pour sirops
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I- LES SIROPS • Préparation


(PE préparations liquides pour usage oral)
saccharose + eau Dissolution à chaud ou à froid
-180 g de sucre pour 100g d’eau froide
• Définition Sirop simple -165 g de sucre pour 100g d’eau à ébullition
– Formes liquides aqueuses, sucrées et de
consistance visqueuse PA

– Saccharose (au moins 45 % m/m) ou glucose,


Dissolution
fructose, polyols (sorbitol, xylitol)
" consistance visqueuse et saveur sucrée
– Évolution : édulcorants artificiels + épaississants Filtration
– Conservation
• Garantie par le saccharose si concentration > 65 % m/m
• Sinon conservateur antimicrobien
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Sirop médicamenteux

• Préparation
• Conservation
saccharose + eau PA + eau – Les sirops : des préparations très altérables
– Risque de fermentation, de proliférations de micro-
Sirop simple Solution de PA
organismes, levures ou moisissures si concentration
PA
Saccharose en sucre est trop faible
ou
viscosant
– Risque de cristallisation du saccharose si trop
Dissolution Dissolution
concentré
– Les mesures à prendre
– Remplissage
– Stockage dans des flacons bien bouchés et au frais
Filtration Filtration
– Respect de la concentration
– Addition de conservateurs (acide benzoïque, acide
parahydroxybenzoïque…)
Sirop médicamenteux Sirop médicamenteux Pr. M. VIANA - Université LIMOGES
II- LES LIQUIDES BUVABLES DIVERS
• Administration (PE préparations liquides pour usage oral)
– Sirops multidoses prêts à l’emploi • Solutions
Cuillères (5, 10, 15 mL) ou cuillères doseuses, – Définition
pipettes doseuses - Préparations obtenues par dissolution simple de la SA
dans de l’eau
– Formes unidoses
- Peuvent être colorées ou incolores mais toujours
Gobelet, sachets limpides (filtration en fin de fabrication)
– Poudres et granulés pour sirops - Autres solvants :
Reconstitution extemporanée - Alcool éthylique → solutions éthyliques
- Glycérol → solution glycérinée ou glycéré
Formes pédiatriques, aromatisées - Huile végétale → huiles médicinales
- Administrées par cuillérée, godet doseur, gouttes ou
ampoules
- Problématique de correction de la saveur

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– Présentation • Gouttes buvables


• Ampoules buvables o Solutions administrées en petit volume
o Administration par VO d’un liquide sous forme unitaire o Administration à l’aide d’un compte-gouttes ou
o Dosage précis – conservation excellente
seringue doseuse - évolution vers flacon-doseur
o Remplissage sous gaz inerte et stérilisation possibles
o Volume : de 1 à 20 mL o Forme gériatrique
o Ampoules 2 pointes
o Avantages :
» Contact avec un seul matériau inerte (verre)
» Parfaite étanchéité aux agents extérieurs
» Bon rendement de répartition en milieu industriel
o Inconvénients :
» Prix plus élevé que les formes multidoses
» Risque de légère blessure lors de l’ouverture et de
production de fragments de verre plus ou moins
visibles
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Phase dispersée ou discontinue


• Suspensions
Phase dispersante ou continue – Dispersion de fines particules solides
• Emulsions dans un milieu liquide
– Dispersion d’un liquide sous forme de globules dans un autre
liquide non miscible – Pb de l’homogénéité :
– Émulsions L/H • Formulation
– Agents viscosants : gommes, alginates, dérivés cellulosiques…
– Émulsionnant d’origine naturelle (pectines, gélose, gomme • Fabrication
arabique…) ou non – Broyage – dispersion - agitation - répartition
– Autres excipients : aromatisants, conservateurs antiseptiques et • Emploi
antioxydants – Mention « Agiter avant l’emploi » sur flacon
– Ex. modalité d’administration huile de foie de morue, huile de – Utilisation :
ricin …
• Directement prêtes à l’emploi
– Utilisation par voie orale Suspension de sulfate de baryum
• En l’état : par cuillerée, godet, seringue pour administration orale Suspensions d’agents anti-acides
• Sachets, capsules molles • Granulés ou poudre à disperser extemporanément
– Autres usages : bases pour préparation à usage dermatologique Vrac ou sachets
Durée de conservation limitée à qq jours après reconstitution
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Les formes pharmaceutiques destinées à la voie parentérale
En résumé :

• Définition
si soluble
solution
D
solide + liquide si insoluble
suspension I • Avantages / inconvénients
S
P
si soluble = miscible
solution
E
R
• Qualités requises
liquide + liquide
si insoluble = non miscible
émulsion
S
I • Préparation
O
N

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PREPARATIONS PARENTERALES (PE) Les formes galéniques destinées à la voie parentérale


• Définition
Préparations stériles destinées à être injectées, perfusées ou 5%
implantées dans le corps humain ou animal 5%

– Préparations injectables 10%


• Solutions
• Suspensions
• Émulsions solution injectable : 11
poudre + solvant : 3
– Préparations pour perfusion IV (solutions ou émulsions H/E) 10% suspension injectable : 2
solution inj. stylo : 2
– Préparations à diluer pour injection ou pour perfusion 55%
poudre p. susp. Inject. : 1
implant injectable SC : 1
– Poudres pour injection ou pour perfusion
• Substances solides, stériles, réparties dans leur
conditionnement définitif; donnent rapidement après 15%
agitation avec le vol prescrit une solution ou suspension
– Gels injectables → libération modifiée de la SA
– Implants → solides stériles, de taille et forme adaptées pour Pr. M. VIANA - Université LIMOGES
implantation parentérale

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• Intérêts / inconvénients • Qualités des préparations injectables et conséquences
– Stérilité
– Action rapide (IV) ou + prolongée (SC) – Apyrogénicité
– Pas de dégradation du PA dans le tractus digestif ou le foie – Limpidité (solutions)
– Actions secondaires du PA sur le système digestif écartées • Assurée par filtration clarifiante
• Peuvent provenir des récipients, être introduites pendant le
– Biodisponibilité totale ou importante remplissage, peuvent apparaître au cours de la conservation
– Milieu stérile et stable – Absence de douleur à l’injection
– Absence de dégoût dû à la saveur ou à l’odeur • Nature et viscosité du solvant Anesthésiques locaux
– Possibilité d’action localisée (anesthésie locale) • Nature du PA

– Matériel d’injection et personnel compétent – pH


• Si possible proche de 7,35-7,40 (mais tolérance de 4 à 10)
• Compromis avec stabilité du PA (ajustement/tampon)
– Isotonie
• Respect de la structure des hématies
• Solution hypertonique : plasmolyse
• Solution hypotonique : turgescence
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plasmolyse turgescence

Poches pour perfusion

[NaCl] > 0,9% [NaCl] = 0,9% [NaCl] < 0,9%


[Glucose] > 10,5% [Glucose] = 10,5% [Glucose] < 10,5%

# Voies SC et IM :
- solutions non isotoniques possibles si faible volume
# Voie IV :
- solutions hypertoniques possibles si faible volume et injection
très lente (étiquetage spécial)
Flacons, seringues et seringues préremplies
- solutions hypotoniques proscrites
Flacons pour petits et grands volumes
Ne jamais injecter en IV une solution hypotonique !!!! Pr. M. VIANA - Université LIMOGES
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Les formes pharmaceutiques destinées à l’administration


• Matériel d’injection sur ou à travers les muqueuses
– Seringues : 1 corps +1 piston
• Usage unique • Préparations buccales
• Seringues préremplies
– Appareil à perfusion • Préparations rectales
• Potence + tubulure + robinet de serrage …
– Stylos injecteurs - Pompes • Préparations vaginales
• Préparations oculaires
• Préparations auriculaires
• Préparations destinées à la voie nasale
• Préparations destinées à la muqueuse
broncho-pulmonaire

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I- LES PREPARATIONS BUCCALES – Préparations buccales semi-solides
• Gels gingivaux, pâtes gingivales
• Préparations liquides, semi-solides ou solides destinées à être • Gels buccaux, pâtes buccales
administrées dans la cavité buccale et/ou la gorge en vue d’une
– Préparations solides
o action locale • Pastilles et pâtes à sucer
• Ex gencives : préparations gingivales – Destinées à être sucées et à se dissoudre ou se désagréger dans
• Ex gorge : préparations oropharyngées la bouche
o action systémique – Action généralement locale
• Ex préparations sublinguales
• Comprimés à sucer
– Destinés à être sucés
• Plusieurs catégories : – Action locale ou systémique
– Préparations liquides • Comprimés sublinguaux et comprimés gingivaux
• Solutions pour gargarismes (parfois poudre ou comprimé à dissoudre) – Déposés sous la langue et dans l’espace gingivo-jugal
• Solutions pour bains de bouche – Action systémique
• Solutions gingivales (applicateur) • Capsules buccales
• Solutions et suspensions buccales – Capsules molles
• Préparations liquides pour instillation buccale, – Mâchées ou sucées
pulvérisation buccale ou sublinguale (cavité buccale ou site spécifique) • Gommes à mâcher
autrefois collutoire
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II- LES FORMES GALENIQUES


DESTINEES A LA VOIE RECTALE
(PE préparations rectales)

Formes destinées à être administrées par voie rectale en vue


d’une action locale ou systémique, ou à des fins de diagnostic
• Consistance variable
– Solides :
• Suppositoires
• Capsules rectales
• Poudres et comprimés pour suspensions et solutions rectales
• Tampons rectaux
– Semi-solides :
• Pommades, crèmes ou gels
– Liquides :
• Solutions, émulsions, suspensions rectales Administration par voie rectale
• Mousses rectales
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– Préparation
• Les suppositoires • Choix des excipients
– Définition – Excipients destinés à fondre dans le rectum
» Glycérides naturels : beurre de cacao
• consistance solide, 1 ou plusieurs PA dissous ou » Glycérides semi-synthétiques : huiles hydrogénées
dispersés dans une base pour suppositoires Hydrophobes, hydrophiles ou hydrodispersibles
• action locale (laxative, antihémorroïdaire…) / générale – Excipients solubles dans le rectum
» PEG ou macrogols
• forme, volume et consistance adaptés à l’administration » Excipients à consistance de gel (gélatine / glycérine / eau ; 10/60/30)
rectale – en + : substances auxiliaires : conservateurs, colorants …
– 1 à 3 g / obus ou torpille
• Préparation de la masse
• 2 mécanismes de libération – Fusion de l’excipient
– Fusion / Dissolution – Addition du principe actif et adjuvants éventuels
– Cas particulier suppositoires à la glycérine
• Mise en forme dans les moules
– Généralement par coulage
– Refroidissement pour solidification - arasage
– Démoulage sauf si utilisation de moules/emballages
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Moules à suppositoires

– Conditionnement
• Conditionnement vrac ou unitaire
• Moules / emballages en matière plastique

– Utilisation
• Quand VO impossible
• Dégradation hépatique / action rapide
• Pédiatrie
• PA liquide : capsule molle

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• Solutions, émulsions et suspensions rectales III- LES FORMES GALENIQUES


– Définition DESTINEES A LA VOIE VAGINALE
• Préparations liquides : 2,5 mL à 2000 mL (PE préparations vaginales)
• Grands volumes : poire + tubulure + canule • Préparations liquides, semi-solides ou solides destinées le plus
• Si volume < 10 mL : microlavements souvent à une action locale
• Affections de l’appareil génital féminin
– Différents types de lavements
– Les ovules
• Lavements évacuateurs • Préparations unidoses molles ou solides
• Lavements médicamenteux et nutritifs • 1 ou plusieurs PA dispersés ou dissous dans
une base appropriée (cf suppositoires)
• Solutions utilisées aux fins de diagnostic • forme, volume et consistance adaptés à l’administration vaginale
– Les comprimés vaginaux
• Forme / Excipients (lactose) / Désagrégation rapide
– Autres
• Capsules, solutions, émulsions, pommades, crèmes, gels, mousses…

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IV- LES FORMES GALENIQUES • Les collyres


DESTINEES A LA VOIE OCULAIRE – Définition
(PE préparations ophtalmiques) • Solution, émulsion ou suspension stérile, aqueuse ou huileuse,
contenant 1 ou plusieurs PA, destinée à l’instillation oculaire
Préparations liquides, semi-solides ou solides, stériles, • Se dilue dans le liquide lacrymal
destinées à être appliquées sur le globe oculaire et/ou les • Activité anti-infectieuse ou anti-inflammatoire sur cornée,
conjonctives ou à être introduites dans le sac conjonctival conjonctive, paupières …
pour une action le plus souvent locale • Rapidement éliminé par les larmes - applications répétées
– Préparation / qualités requises
– Collyres Cf préparations pour usage parentéral
– Solutions pour lavage ophtalmique – Conditionnement / administration
– Poudres pour collyres et poudres pour solutions pour • Flacons multidoses / Conditionnements unidoses
lavage ophtalmique • Dispositifs originaux - Préparations extemporanées
– Préparations ophtalmiques semi-solides • 4 semaines au plus après la première ouverture du flacon
(<10 mL)
– Inserts ophtalmiques
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• Les préparations ophtalmiques semi-solides
– Définition
• Pommades, crèmes et gels, stériles destinées à être
appliquées sur les conjonctives ou les paupières
• PA dissous ou finement divisés et dispersé dans
l’excipient

– Conditionnement
• Petits tubes munis d’une canule ; au plus 5 g
(attention conservation après ouverture)
• Parfois récipients unidoses : capsules molles

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V- LES FORMES GALENIQUES


• Autres formes DESTINEES A LA VOIE AURICULAIRE
• Poudres / solutions pour lavage oculaire (PE préparations auriculaires)
- Unidoses ou multidoses (conservateurs antimicrobiens) • Préparations destinées à :
– l’instillation
• Formes solides : inserts ophtalmiques – la pulvérisation dans le conduit auditif
- Forme et taille appropriées pour insertion – l’insufflation
dans le cul-de-sac conjonctival – l’application
- Formes à libération ± prolongée – ou au lavage auriculaire

• Différentes préparations :
– Préparations liquides
• Solutions, émulsions ou suspensions
• Solutions pour lavage : aqueuses, pH physiologique
– Préparations semi-solides
• Dispositif d’application adapté (tampon)
– Préparations solides
• Poudres auriculaires
• Tampons auriculaires
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VI- LES FORMES GALENIQUES VII- LES FORMES GALENIQUES


DESTINEES A LA VOIE NASALE DESTINEES A LA MUQUEUSE BRONCHO-PULMONAIRE
(PE préparations nasales) (PE préparations pour inhalation)
Préparations liquides, semi-solides ou solides, destinées à
• Définitions et caractéristiques générales
l’administration dans les cavités nasales , en vue d’une
– Préparations liquides ou solides
action locale ou systémique
– Destinées à être administrées dans les poumons sous forme de
– Préparations liquides pour instillation ou vapeurs ou d’aérosols
pulvérisation – Action locale ou systémique
• Solutions, suspensions ou émulsions
– 1 ou plusieurs PA dissous ou dispersés dans un excipient approprié
– Poudres nasales (+ autres excipients : conservateurs …)
• Dispositif approprié pour insufflation – Multidoses ou unidoses
– Préparations nasales semi-solides
– Dispositifs de conversion en aérosols
• Cf préparations semi-solides pour
(Aérosols = dispersion de particules solides ou liquides dans
application cutanée
l’air ou dans un gaz)
– Solutions pour lavage nasal
• Solutions aqueuses isotoniques – Taille des particules détermine leur pénétration
– Bâtons pour usage nasalPr. M. VIANA - Université LIMOGES Voies aériennes supérieures
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– Les préparations liquides pour inhalation
• Préparations destinées à être converties en vapeurs
$ Solutions, dispersions ou préparations solides
$ Addition d’eau chaude " génération de vapeur
$ PA : antiseptiques, teintures aromatiques, essences…
$ Vapeurs inhalées grâce à un appareil spécial
• Préparations dispensées au moyen de nébuliseurs
$ Solutions, émulsions, suspensions
$ Différents types de nébuliseurs
– Nébuliseurs à air (air comprimé)
Nébuliseur à air
– Nébuliseurs ultrasoniques (haute fréquence)
•Préparations dispensées au moyen d’inhalateurs pressurisés
= bombes aérosols
Niveau de pénétration des particules en fonction de leur diamètre $ Solutions, suspensions ou émulsions conditionnées en récipients
spéciaux : valve doseuse ou non + bouton poussoir
$ Gaz propulseur permet de libérer la préparation
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$ Coordination main / poumon → prolongateurs = spacers
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Nébuliseur à air

Préparations pressurisées

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– Les poudres pour inhalation


– Poudres sous formes unidoses ou multidoses
– PA + excipient approprié
– Systèmes d’administration variés
• Spinhaler®, Turbuhaler®, Ventodisk®, Diskus® …

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Les formes pharmaceutiques destinées à la voie cutanée

• Les préparations semi-solides


• Les préparations liquides
• Les poudres
• Les formes adhésives cutanées

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• Action locale de surface I- LES PREPARATIONS SEMI-SOLIDES


• Franchissement de la barrière cutanée POUR APPLICATION CUTANEE
• Action localisée
• Action générale ou pommades
• Définition
– Préparations destinées à être appliquées sur la peau ou sur
• Facteurs influençant le certaines muqueuses
type d’action " action locale
" pénétration percutanée des PA
• Type de préparation
• Zone et modalités – Action émolliente ou protectrice
d’application – Aspect homogène
• Caractères physico- – 1 ou plusieurs PA, solides ou liquides, dissous ou dispersés
chimiques de la SA dans un ou plusieurs excipients
– Plusieurs catégories
– Pommades
– Crèmes
Structure de la peau – Gels
– Pâtes
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• Les crèmes
• Les différents types de préparation préparations multiphasiques L/H ou H/L
favorisent la pénétration dans les tissus cutanés
• Les pommades proprement dites
– Crèmes hydrophobes = lipophiles
Excipient monophase • Phase externe lipophile
– Pommades hydrophobes – Crèmes hydrophiles
ne peuvent absorber que de petites quantités d’eau • Phase externe hydrophile
• Vaseline, paraffine
• Huiles végétales …
• Les gels
liquides gélifiés à l’aide d’agents appropriés
– Pommades absorbant l’eau
– Gels hydrophobes = lipophiles
peuvent absorber des quantités + importantes d’eau
• Oléogels
excipients précédents + émulsionnants de type H/L • Excipient habituel : paraffine liquide additionnée de
• Lanoléine ou lanoline polyéthylène, huile gélifiée par de la silice colloïdale
• Autres dérivés (applications cosmétiques)
– Gels hydrophiles
– Pommades hydrophiles • Hydrogels
excipients miscibles à l’eau - action de surface - incompatibilités fréquentes • Excipient habituel : eau, glycérol, propylène glycol gélifiés à
• Mélanges de PEG liquides et solides l’aide d’amidon ou de dérivés de la cellulose par exemple …
• Parfois associés à d’autres excipients anhydres
• Les pâtes
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forte proportion de poudre (Oxyde de zinc)
• Préparation
– Préparations monophasiques
• Fusion des excipients
• Dissolution ou dispersion des PA
• Refroidissement
– Préparations biphasiques
• Préparation des deux phases de l’émulsion
• Dissolution des PA dans les phases où ils sont solubles
• Réalisation de l’émulsion
• Refroidissement sous agitation
– Gels
• Gélification par gonflement

Matériel : malaxeurs ou mortiers


Problème de l’incorporation d’air
Affinage
fabrication des pommades remplissage de tubes de pommade

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• Conditionnement
– Tubes en aluminium, vernis intérieurement
– Tubes souples en matières plastiques
– Pots porcelaine, verre
– Pots plastiques rigides
– Sachets
– Dispositifs doseurs …
Risques de contamination – conservation
Parfois stériles

• Emploi
- Sur la peau
- Sur les muqueuses (cf chapitre correspondant) :
rectale, vaginale, oculaire, lèvre, nez …
- Avec ou sans frictions

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II- LES PREPARATIONS LIQUIDES POUR • Différents types de liquides pour application cutanée
– Shampoings (PE)
APPLICATION CUTANEE (PE)
– Mousses médicamenteuses (PE)
• Définition • Définition
– Préparations de viscosité variable destinées à être appliquées sur la – Préparations constituées par la dispersion d’un volume important
peau, les muqueuses ou les phanères de gaz dans une préparation liquide contenant un ou plusieurs PA
" action locale ou transdermique – Appliquées sur la peau et les muqueuses
– Solutions, suspensions, émulsions – Généralement formées au moment de l’administration à partir
– Peuvent contenir conservateurs anti-microbiens, anti-oxydants, d’une préparation liquide contenue dans un récipient pressurisé
• Récipient étanche / Valve / Bouton poussoir
stabilisants, émulsionnants, épaississants …
• Gaz propulseur

• Différents types de mousses


• Différents types de liquides pour application – Mousses aqueuses
cutanée Émulsion de type L/H – propulseur dissous dans la phase lipophile
– Shampoings (PE) – Mousses hydro-alcooliques
Préparations liquides ou parfois semi-solides Solution homogène dans un mélange eau / alcool / propulseur
solutions ou dispersions - agents tensioactifs – Mousses non aqueuses
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Solution dans une huile miscible au propulseur
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• Différents types de liquides pour application cutanée • Différents types de liquides pour application cutanée
– Shampoings (PE) – Shampoings (PE)
– Mousses médicamenteuses (PE) – Mousses médicamenteuses (PE)
– Préparations pour irrigations (PE) – Préparations pour irrigations (PE)
• Préparations aqueuses, stériles, de grands volumes, destinées à • Préparations aqueuses, stériles, de grands volumes, destinées à
l’irrigation des cavités, des lésions et des surfaces corporelles, par l’irrigation des cavités, des lésions et des surfaces corporelles, par
exemple au cours d’interventions chirurgicales exemple au cours d’interventions chirurgicales
• Conditionnées en récipients unidoses • Conditionnées en récipients unidoses
• cf solutions injectables • cf solutions injectables
– Liniments (en frictions)
– Lotions (sans frictions)
– Solutions ….

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III- LES POUDRES POUR APPLICATION IV- LES FORMES ADHESIVES CUTANEES
CUTANEE
• Définition • Formes non médicamenteuses
– Préparations constituées de particules solides, libres, sèches et ± fines – Sparadraps
– Pansements adhésifs
– Destinées à une application externe (parfois stériles)
• Présentation • Formes médicamenteuses
– Action locale
– Poudres unidoses ou multidoses • Emplâtres médicamenteux et formes modernes (patches)
– Exemptes d’agglomérats palpables • Pansements adhésifs
• Timbres (substance réactogène)
- Récipients saupoudreurs, munis d’un dispositif mécanique de
pulvérisation ou en récipients sous pression

Pansement hydrocolloïde
(sulfadiazine argentique)
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Emplâtre médicamenteux (diclofénac) Pansement antiseptique

IV- LES FORMES ADHESIVES CUTANEES


• Formes médicamenteuses
– Action générale
• Dispositifs transdermiques
– Avantages :
o Durée activité (1 à 8 j)
o Taux sanguins en plateau
o 1er passage hépatique évité
– Inconvénients :
o PA de coefficient de partage et poids moléculaire adaptés
o Incidence de la physiologie de la peau
o Risque d’allergie ou d’irritation
– Applications : Trinitrine, scopolamine, nicotine, fentanyl , 17-β
œstradiol…

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• Voies d’administration et formes doivent être adaptées
– au patient
• Enfant / adulte / personne âgée
• Patient alité, pouvant déglutir ou non, coopérant ou non
– au contexte
• Type de maladie
• Traitement d’attaque, d’entretien
• Traitement ponctuel / au long cours
• Besoin de renouveler la zone d’administration
– à la biodisponibilité visée
• Traitement d’urgence / couverture thérapeutique de longue durée
• Délais d’action, durée d’action

• Objectif thérapeutique et observance


– rapport avantages / contraintes
– explication, accompagnement
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