verbal
La plupart des verbes ne sont référencés dans les dictionnaires que sous leur forme infinitive.
Les verbes (généralement rares) dont le radical monosyllabique se termine par ier ne font
évidemment pas partie de ce groupe, par exemple:
gieren être avide de, avoir soif de, avoir une envie folle de
stieren regarder fixement
L'infinitif passé
Paradoxalement si l'on veut, le verbe à l'infinitif passé est sous forme de... participe passé. Il
précède en revanche l'auxiliaire haben ou l'auxiliaire sein (selon les règles de conjugaison, voir
l'emploi des auxiliaires) à l'infinitif. L'infinitif passé français est lui aussi sous forme de participe
passé + auxiliaire.
Ils se fixent à l'avant de l'infinitif. Certains sont inséparables quelle que soit le forme conjuguée du
verbe, d'autres s'en séparent systématiquement ou uniquement selon certains sens et emplois aux
formes conjuguées.
Séparables
aufmachen ouvrir
aufgemacht haben avoir ouvert
ankommen arriver
angekommen sein être arrivé
Inséparables
bevorzugen privilégier
bevorzugt haben avoir privilégié
D'autres mots (adjectifs, substantifs) peuvent se greffer devant le verbe. Avant la dernière
réforme de l'orthographe, ils tenaient au verbe, certains inséparables, d'autres séparables. La
réforme en considère certains, généralement déjà séparabkles, comme ayant valeur de
complément, d'attribut, d'adverbe et les sépare donc du verbe proprement dit même à l'infinitif
Certains de ces additifs, déjà inséparables, restent cependant inséparables, faisant intimement
corps avec le verbe ainsi formé:
handhaben manipuler
gehandhabt haben avoir manipulé
L'infinitif: emplois
o Forme verbale non conjuguée, neutre, l'infinitif peut être dun usage pratique pour
la brièveté de l'énoncé et le gain de place écrite.
Ceci vaut aussi pour le futur simple et le futur antérieur aux subjonctifs I et II.
4. La question impersonnelle
Was tun? Que faire ?
Wem glauben? Qui croire ?
Wohin gehen? Où aller ?
Mit wem darüber sprechen? En parler avec qui ?
6. Le parler "petit-nègre"
Il n'est pas question ici, bien entendu, de mépris à l'égard des Noirs africains ni de caricature, c'est
le terme historique consacré, et qui, outre qu'il ne se rencontre peut-être plus guère de nos jours
chez ceux-ci, ne s'applique d'ailleurs pas uniquement à eux seuls. On pense par exemple à des
immigrés turcs en Allemagne, d'hier sinon d'aujourd'hui, ne possédant guère la langue allemande
et s'exprimant donc sommairement.
7. L'infinitif complément
a. Directement complément
avec les auxiliaires de mode können, dürfen, müssen, sollen, wollen, mögen et quelques
autres verbes comme bleiben, gehen, lassen...
8. L'infinitif substantivé
De nombreux infinitifs simples ou avec particule / préverbe / préfixe peuvent être substativés. Ils
sont alors neutres. La traduction française est variable, le substantif en français n'est pas la règle
absolu, on utilise aussi l'infinitif, en particulier lorsqu'il n'existe pas de substantif français approprié.
Dans cet exemple, dans l'ancienne orthographe, on aurait sans doute pu considérer
Radfahren comme un infinitif, la majuscule étant là pour des raisons de ponctuation. Dans
la nouvelle orthographe, il s'agit indubitablement d'un infinitif substantivé, sinon il aurait
fallu séparer les deux éléments: Rad fahren.
Beim Schifahren brach er sich ein Bein. En faisant du ski il se cassa une jambe. / Il se
cassa une jambe au ski.
Terminaisons
Ces terminaisons sont les mêmes au présent de l'indicatif pour les verbes faibles et la plupart
des verbes forts, à quelques cas particuliers près, qui concernent aussi les verbes faibles
(insertion d'un e explétif, suppression d'un s).
singulier pluriel
singulier pluriel
La 1ère et la 3ème personne du pluriel ainsi que la forme de politesse sont cf. L'infinitif
identiques à la forme infinitive du verbe, ce qui explique les variantes dans la
terminaison de l'infinitif.
Le présent de l'indicatif:
Verbes haben, sein, werden | Verbes auxiliaires de mode &
wissen
Verbes faibles
Cas particulier: ajout d'un e
explétif
Une langue, c'est d'abord fait pour communiquer verbalement et de façon claire. C'est la raison
d'être des marques de déclinaison et de conjugaison et de la syntaxe.
Or il peut arriver que la bouche ait des difficultés à prononcer certaines successions de consonnes
résultant de l'observation des règles de la conjugaison. Pour pouvoir les prononcer toutes, il faut
alors intercaler un son de transition: la bouche a trouvé le son e. Ceci conduit évidemment à
rallonger d'une syllabe la forme verbale.
Dans le cas où le radical du verbe se termine par les consonnes d ou t, on intercale donc, aux
formes verbales de la deuxième et de la troisième personne du singulier et de la deuxième
personne du pluriel, un e dit explétif.
Ce cas particulier touche aussi, sauf exception, certains verbes forts au présent de l'indicatif.
D'autres fins de radical peuvent entraîner l'insertion d'un e explétif: gn, dn, chn, mn
Une langue (l'esprit humain) tend volontiers à la simplification. Rallonger une forme verbale n'est
pas nécessairement la meilleure solution à un problème de prononciation, notamment dans le cas
d'une suite de consonnes sifflantes. On tend alors plutôt vers la suppression d'un son gênant parce
que dissonnant, évitant par la même occasion de rallonger d'une syllable la forme verbale.
C'est la cas lorsque le radical du verbe se termine par s, ss, chs, cks, ß, z, tz ou x.
Ce cas particulier touche aussi, sauf exception, certains verbes forts au présent de l'indicatif.
Malgré des difficultés de prononciation, les verbes dont le radical finit par ch, sch, f suivent
les règles générales de la conjugaison du présent de l'indicatif des verbes faibles.
Pour les verbes en -ern, l'élision du e à la première personne du singulier, toujours possible,
dépend en fait plus ou moins du verbe et de l'usage courant. Elle est de fait relativement rare dans
le langage courant.
La plupart des verbes forts suivent pour leur conjugaison au présent de l'indicatif la règle générale,
avec les mêmes cas particuliers que pour les verbes faibles(insertion d'un e explétif, élision du s).
ich vergleiche beschließe entscheide schneide ... ab hebe ... auf komme
du vergleichst beschließt entscheidest schneidest ... ab hebst ... auf kommst
er vergleicht beschließt entscheidet schneidet ... ab hebt ... auf kommt
wir vergleichen beschließen entscheiden schneiden ... ab heben ... auf kommen
ihr vergleicht beschließt entscheidet schneidet ... ab hebt ... auf kommt
sie vergleichen beschließen entscheiden schneiden ... ab heben ... auf kommen
Sie vergleichen beschließen entscheiden schneiden ... ab heben ... auf kommen
backen
* fallen * schlafen * tragen graben * laufen fangen
faire
tomber dormir porter creuser courir attraper
[pain]
Pour le verbe backen, on trouve aussi relativement fréquemment les formes faibles du backst -
er backt
Par ailleurs, ce verbe est faible dans le sens de rester collé (à)
La règle de l'élision du s ou de l'insertion d'un e explétif s'applique aussi, dans l'ensemble, à ces
verbes.
On remarquera cependant l'élision du e et / ou du t à la deuxième et troisième personne du
singulier des verbes braten, raten, laden et de leurs composés.
Le verbe laden au sens d'inviter à venir, de convoquer se rencontre parfois sous une forme
faible, plutôt régionale ou désuète, ou encore dans le langage judiciaire):
du ladest - er ladet
Le verbe hängen au sens de être suspendu est la forme affaiblie de hangen- qui n'est plus
guère utilisée sous la forme forte au singulier du présent:
hangen hängen
être suspendu être suspendu / suspendre
quellen - du quillst - er quillt sourdre, couler Faible au sens de gonfler, rehydrater: du quellst -
er quellt
Pour le verbe gebären, on rencontre plus couramment les formes faibles du gebärst - sie
gebärt
Le verbe vieux fort löschen s'éteindre n'existe plus guère que dans les composés forts
erlöschen et verlöschen avec le même sens. Au sens d'éteindre, tout comme son composé
auslöschen, le verbe est faible: du löschst, er löscht.