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BOUTTIER Quentin B41F231EA-21-04

22001747 06/05/2021

Epreuve de littérature grecque et latine

1ère partie :

Ce bas-relief en marbre, datant du 2ème siècle avant J-C, présente deux jeunes hommes, au
centre, portant tous deux une couronne et une cape. Ceux s’y sont aux côtés d’une truie plutôt
conséquente, terrée dans une sorte de cave. On peut apercevoir ses petits sous elle, s’allaitant
de son lait. De l’autre coté de l’œuvre, à droite, on peut apercevoir un bateau et ses occupants
s’approchant de la rive. Enfin, on remarque derrière la truie, ce qui semble être le mur d’un
bâtiment, d’une ville peut-être. Cette œuvre, représente sans aucun doute la scène du sacrifice
de la truie, du chant 8 de l’Enéide. Dans cette scène, Enée, le plus grand, découvre la truie
blanche dont le dieu Tribe lui a parler en songe, accompagné de son fils Ascagne. Cette truie,
sa couleur et le nombre de ses petits symbolisent la future ville d’Albe et le nombre d’année
avant sa fondation. Cela vient confirmer la destiné du héros. Pour ce qui est du bateau, il
pourrait s’agir des compagnons d’Enée et de leur arrivée dans le Latium. On notera aussi
l’arbre présent près de la truie, qui fait possiblement référence à la grotte ou la louve allaitera
les jumeaux, l’arbre s’y trouvant aussi. Le bâtiment, lui, est difficile à interpréter, mais
d’après les autres œuvres iconographiques, il pourrait soit s’agir du temple des Pénates ou
bien de celui de Junon, à Carthage. Les sources s’accordent néanmoins à dire qu’il doit s’agir
de représenter un sacrifice aux divinités et donc le rituel, ainsi instauré par les romains.

2ème partie :

Question a : I- La ville de Carthage vu par Enée


1. Énée, accompagné d’Achate, s’approche de la ville de Carthage et
observe ses bâtiments et ses habitants s’affairer au bon fonctionnement de la cité. (1, 418-429)
2. A la vue des habitants de la ville, une intéressante comparaison est faite
avec les habitants d’une ruche. (1, 430-436)
3. Transition vers la seconde partie : Enée se fond dans la masse des
habitants après avoir succombé à son empathie et son envie d’explorer la ville. (1, 437-449)
II- Le temple de Junon et ses représentations
1. Enée s’approche du temple de Junon et en inspecte les représentations
décoratives. La vue de son peuple sur celle-ci fait naitre en lui un sentiment d’espérance. (1,
450-457)
2. D’importants événements pour l’histoire des Troyens, particulièrement
marquants, font remonter des souvenirs au maintenant triste Énée. (1, 458-486)
3. Transition vers l’arrivée de Didon et l’accueil des Troyens. (1, 487-493)

Question b : La ville de Carthage et ce passage en particulier possède une place essentielle
dans l’histoire de Rome puisque c’est ce même mythe qui sera à l’origine des fameuses
guerres puniques. Si l’on doit s’intéresser au récit, Carthage est la ville de Didon, personnage
on ne peut plus important. Ce passage permet l’introduction de Didon ainsi que les différences
qui oppose Carthage et la future Rome : la description de la ville montre un système bien
différent de celui de la « cité éternelle ». S’oppose aussi les dieux qui protègent les deux
villes, Junon et Vénus, qui ont aussi leur passé. Aussi, ce passage nous permet d’en apprendre
plus sur Enée et son caractère émotif, cette même émotivité qui lui fera défaut dans la suite du
récit. Par ce passage, Virgile instaure petit à petit la rivalité entre les deux peuples, qui fait
partie intégrante de l’histoire de Rome. On notera aussi les nombreux rapprochements fait aux
œuvres d’Homère.

Question c : Bien qu’il ne soit pas aussi célèbre que ses compères, Achille et Ulysse, Enée
n’en reste pas moins un héros. Il ne possède pas l’attitude courageuse et calme qu’un héros
fait parvenir. Énée est d’un tempérament, à l’instar d’Achille, très émotif et impulsif. Il est
aussi un héros du peuple, portant les fardeaux et les accomplissements des Troyens après la
chute de la ville éponyme. Sa réaction face aux représentations du temple de Junon le prouve.
C’est d’ailleurs en partie dû à ces traits de caractère que la suite de l’Enéide prend une
tournure dramatique. Après ça descente aux enfers, Énée est changé et accepte le destin que
les dieux lui ont choisi, en parti grâce sa piété, qui fait de lui un personnage héroïque, à la
croisée entre un homme et un dieu.

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