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I.N.P.R.P
PROJET de
PROFIL NATIONAL DE SANTE ET
SANTE AU TRAVAIL
SECURITE
AU TRAVAIL
VERSION FINALE
JANVIER 2006
ALGERIE
PROFIL NATIONAL DE LA SECURITE ET SANTE
AU TRAVAIL EN ALGERIE.
Introduction
Nous pouvons dire ainsi que face à de nouveaux problèmes, nous apportons de
nouvelles réponses par une interaction dynamique entre les différents opérateurs et acteurs de
la prévention.
Cette interaction se traduit par une articulation assez flexible des mécanismes de la
prévention, permettant : un suivi de proximité de la réglementation, l’adaptation des normes
liées à la sécurité et la santé au travail et leur intégration systématique aux schémas
organisationnels des organismes et des entreprises.
L’Algérie a mis en place tout un dispositif de prévention basé sur un ensemble de moyens :
• Législatifs et réglementaires
• Technique : services d’hygiène et sécurité, services de médecine du travail, Institut de
Prévention des Risques Professionnels……
• Des lieux de concertation : commission d’hygiène et de sécurité, Conseil national à
l’hygiène, la sécurité et la médecine du Travail
• De contrôle : inspection du travail
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Chapitre 1 : CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE EN SST.
L'état algérien dans sa constitution et en son article 55 assure à tous les citoyens le droit à la
protection, à la sécurité et à l'hygiène dans le travail.
Tout un arsenal juridique est constitué et ne cesse de s'étoffer afin d'assurer ce droit
constitutionnel.
1.2.1. La loi 83-13 du 2 juillet 83, relative aux accidents du travail et aux maladies
professionnelles vise l’institution d’un régime unique en matière d’accidents du travail et de
maladies professionnelles à l’exclusion des militaires.
Cette loi est applicable à tout travailleur du secteur public ou privé (salarié ou assimilé) quel
que soit le secteur d’activité auquel il appartient. Elle précise le financement des prestations
accidents du travail, maladies professionnelles.
Le contrôle et l'application de la loi susvisée ont été confiés aux services relevant de la
sécurité sociale notamment les services de la Direction de la Prévention au niveau de la Caisse
Nationale des Assurances Sociales des Travailleurs salariés, CNAS.
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Le décret 84-28 du 11 février 1984 fixe les modalités d’application de la loi 83-13, et en
particulier l’indemnisation. La gestion et la réparation des Accidents du Travail (AT) et
Maladies Professionnelles (MP) est confiée à la CNAS.
Par ailleurs cette loi a prévu l'institution d'un fond de prévention des accidents du travail et
des maladies professionnelles crée au sein de la CNAS. (Le Décret 97-424 du 11 novembre
1997) renforce la mission de prévention de la CNAS.
Le décret du 11 novembre 1997 relatif à la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles précise que la CNAS est l’organisme habilité à mener des actions de
prévention y compris d’émettre des avis sur la législation. Ce décret établit une commission
de prévention des risques professionnels au sein du conseil d’administration de la CNAS, qui
arrête le programme de prévention de la CNAS et les modalités de financement du fond de
prévention.
Conformément aux dispositions du présent décret, la caisse nationale des assurances sociales
a pour mission :
Ces actions s’inscrivent dans le cadre du fonds de prévention des accidents du travail et
maladies professionnelles et géré par la caisse nationale des assurances sociales.
Le conseil d’administration de la caisse nationale des assurances sociales crée en son sein une
commission de la prévention des risques professionnels.
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1.2.2. La Loi 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’Hygiène, à la Sécurité et à la Médecine
du Travail : requiert pour son application la contribution de l’ensemble des partenaires
concernés par la prévention des risques en entreprise c’est à dire l’adhésion des employeurs et
des travailleurs. Elle précise les voies et moyens destinés à assurer la protection sanitaire sur
les lieux de travail et définit les règles générales en matière d’hygiène, de sécurité, de
médecine du travail, de formation et d’information, d’organisation de la prévention, de
financement et de contrôle des activités et les sanctions en cas de non observation de la
législation. La médecine du travail a une fonction essentiellement préventive et
accessoirement curative.
La présente loi désigne les personnes responsables et organes chargés de l’exécution des
mesures prescrites au sein de l’entreprise (Commission paritaire d’hygiène et sécurité,
préposé à l’hygiène et la sécurité, service d’hygiène et de sécurité en milieu de travail, comité
d’hygiène et de sécurité inter-entreprise, voir organigramme).
Les dispositions de la présente loi sont applicables à tout organisme employeur, quel que soit
le secteur d’activité auquel il appartient.
Cette loi précise que :
- L’organisme employeur est tenu d’assurer l’hygiène et la sécurité aux
travailleurs,
- La médecine du travail constitue une obligation pour l’employeur. Elle est
à la charge de celui-ci,
- Tous les travailleurs sont soumis à des examens médicaux obligatoires,
- Les représentants des travailleurs sont obligatoirement associés aux
décisions relatives aux activités de médecine du travail au sein de
l’entreprise.
Le Décret 93 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail fixe les règles
générales d’organisation, de financement et de fonctionnement de la médecine du travail eu
sein de tout organisme employeur.
Décret exécutif n° 91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de protection
applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu du travail. Ce décret précise les
modalités d’application suivantes:
1- Hygiène générale des locaux et de leur dépendance :
Propreté et prophylaxie
Aération et assainissement des locaux
Ambiances et éléments de confort
Installations sanitaires
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3 -Mesures Particulières de Prévention des Risques d’incendie :
dispositions générales
évacuation du personnel
lutte contre l’incendie
Décret exécutif n° 05-09 du 27 Dhou EL Kaada correspondant au 8 janvier 2005 relatif aux
commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à la sécurité.
Article 1er – Le présent décret a pour objet, de fixer en application de l’article 23 de la loi
n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, les dispositions applicable :
Aux commission paritaires d’hygiène et de sécurité ;
Aux préposés permanents et aux préposés à l’hygiène et à la sécurité.
Lorsque l’entreprise est composée de plusieurs unités, il est institué, au sein de chacune
d’elles, une commission paritaire d’hygiène et de sécurité, désignée ci-après « la commission
d’unité ».
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D’établir un rapport annuel d’activités ; une copie de rapport est transmise au
responsable de l’organisme employeur, à la commission d’entreprise ainsi qu’à
l’inspecteur du travail territorialement compétent.
Art. 4- Les commissions d’unité procèdent à l’inspecteur des lieux de travail, en vue de
s’assurer :
De l’existence de bonnes conditions d’hygiène et de salubrité ;
Du respect et de l’application des prescriptions réglementaires en matière de contrôle
périodique et de vérification des machines, installations et autres appareils ;
Du bon entretien et du bon usage des dispositifs de protection.
Art. 5- les commissions d’unité reçoivent, de l’organisme employeur, les informations, ainsi
que les moyens matériels nécessaires à l’exercice de leurs missions.
Art. 6- les commissions d’unité sont associées à toute enquête menée à l’occasion de chaque
accident du travail ou de chaque maladie professionnelle.
Les conclusions de l’enquête citée à l’alinéa 1er ci-dessus sont communiquées un délai qui ne
dépasse pas quarante huit (48) heures, par l’organisme employeur, à l’inspecteur du travail
territorialement compétent.
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De deux (2) membres représentant les travailleurs de l’unité ;
B. Au niveau de l’entreprise :
De trois (3) membres représentant la direction de l’entreprise ;
De trois (3) membres représentant les travailleurs de l’entreprise.
Les membres représentant les travailleurs au sein des commissions d’entreprise ou des
commissions d’unité sont désignés par la structure syndicale la plus représentante, ou à
défaut, par la comité de participation.
Dans le cas où il n’existe ni structure syndicale, ni comité de participation, ils ont élus
par le collectif des travailleurs.
Art. 10- Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise sont installées par
l’employeur.
Art. 11- Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise sont présidées par le
responsable de l’organisme employeur ou son représentant dûment mandaté.
Art. 12- Les membres des commissions d’unité et les membres des commissions
d’entreprise, sont désignés pour une période de trois (3) ans, renouvelable.
Art. 21- Les autres règles de fonctionnement des commissions d’unité et des commissions
d’entreprise sont fixées par leur règlement intérieur établi dans les huit (8) jours qui suivent
leur installation.
Décret exécutif n° 05-10 du 27 Dhou El Kaada 1425 correspondant au 8 janvier 2005 fixant
les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du comité inter-
entreprises d’hygiène et de sécurité.
Décrète :
En application de l’article 24 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988, susvisée, le présent
décret a pour objet de fixer les attributions, la composition, l’organisation et le
fonctionnement du comité inter-entreprises d’hygiène et de sécurité, ci-après désigné « le
comité ».
Le comité est obligatoirement institué lorsque, sur un même lieu de travail, plusieurs
branches professionnelles, sont regroupées en vue de l’exercice d’une activité pour une
durée déterminée et fond appel à des travailleurs, dont la relation de travail est à durée
déterminée, soit sous forme de réalisation (bâtiment, travaux publics et hydraulique), soit
sous forme de prestations de services telles que les opérations de manutention, de transport,
et de stockage après enquête et agrément des services territorialement compétents du
Ministère chargé du Travail.
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L’harmonisation et la cohérence des plans d’hygiène et de sécurité en fonction des
risques spécifiques au milieu de travail ;
La coordination des actions des oranges d’hygiène et de sécurité ;
L’adaptation de la formation des personnels en fonction de la nature des travaux et des
risques y afférents ;
L’examen des cas d’accidents de travail et l’élaboration des statistiques y afférents ;
La gestion des installations communes ;
L’élaboration d’un rapport de synthèse relatif à ses activités dont il adresse une copie à
l’inspecteur du travail territorialement compétent.
Art. 4- Le comité est composé des représentants de toutes les entreprises exerçant une des
activités visées à l’article 2 ci-dessus ; chaque entreprise est tenue de désigner deux (2)
représentants , un pour la partie employeurs et un pour la partie travailleurs .
Art. 6- Le comité est installé dans les quinze (15) jours qui précèdent le début de
l’activité par le maître d’ouvrage lorsqu’il s’agit d’une réalisation, ou par le responsable de
l’entreprise commanditaire, lorsqu’il s’agit d’une prestation de service.
Art. 7- Le président du comité est désigné parmi les représentants des entreprises les
plus importantes qui opèrent sur le lieu de travail, compte tenu :
De son plan de charges ;
De sa maîtrise des questions d’hygiène et de sécurité au sein de la branche ou du
secteur d’activité concerné ;
Des moyens financiers et matériels engagés ;
De la durée de la présence des entreprises.
Art 8- le comité se réunit une (1) fois par trimestre en session ordinaire.
Art 9- le comité peut inviter à ses réunions toute personne compétente en matière d’hygiène
et de sécurité et de médecine du travail, susceptible de l’aider dans ses travaux.
Art 12- le règlement intérieur de la commission est établi et proposé par son président et
adopté par les représentants des entreprises concernées, membres du comité.
Décret exécutif n° 05-11 du 27 Dhou El Kaada 1425 correspondant au 8 janvier 2005 fixant
les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de
sécurité ainsi que ses attributions.
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La création du service d’hygiène et de sécurité est obligatoire chaque fois que l’importance
de l’organisme employeur ou la nature de ses activités l’exigent.
Art 4- l’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité lorsqu’il
exerce une des activités relevant du secteur de l’industrie, toutes branches confondues, ou
des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
L’organisme employeur peut solliciter les avis des organismes compétents en la matière
pour la création du service hygiène et sécurité cité ci-dessus.
Art 6- l’employeur veille à ce que le service d’hygiène et de sécurité soit placé sous la
responsabilité et le contrôle d’un personnel ayant les qualifications et l’expérience requises
en matière d’hygiène et sécurité.
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d’extension ou de modernisation des locaux, d’acquisition d’appareils, outillages ou
équipements, de transformation des procédés et modes opératoires et de l’utilisation de tout
nouveau produit.
Art 13- outre les attributions définies aux articles 8 à 12 ci-dessus, le service d’hygiène et de
sécurité est chargé de la tenue et de la mise à jour des registres suivants :
Le registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail ;
Le registre des vérifications techniques des installations et équipements industriels ;
Le registre des accidents du travail ;
Art 14- le responsable du service d’hygiène et de sécurité participe, à titre consultatif, aux
travaux des organes d’hygiène et de sécurité légalement constitués au sein de l’organisme
employeur, pour toute question relative à l’hygiène et la sécurité.
Art 15- le service d’hygiène et de sécurité collabore avec le service de médecine du travail
pour toute activité commune de prévention et nécessitant l’action complémentaire pour la
réalisation des objectifs arrêtés.
A cet effet, l’organisme employeur est tenu de prendre toute mesure jugée nécessaire en vue
de concrétiser la complémentarité, et ce, conformément aux dispositions prévues par le
présent décret et par celles prévues par le décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993, susvisé.
Art 18- le service d’hygiène et de sécurité est tenu d’établir un rapport annuel faisant le bilan
de l’activité d’hygiène et de sécurité, ainsi que les propositions tendant à l’amélioration de
l’organisation et du fonctionnement de ces activités.
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Les comités d’hygiène et de sécurité : Chargés de la mise en place et du suivi des
programmes de prévention.
Rayonnements ionisants :
1.3.1. Décret n° 86-132 du 27 Mai 1988 fixant les règles de protection des travailleurs contre
les risques des rayonnements ionisants ainsi que celles relatives au contrôle de la détention et
de l’utilisation des substances radioactives et des appareils émettant des rayonnements
ionisants.
1.3.2. Arrêté interministériel du 10 Février 1988 fixant les méthodes de contrôle en matière
d’utilisation des sources radioactives et des appareils émettant des rayonnements ionisants.
Amiante :
1.3.3. Arrêté interministériel du 27 Octobre 2003 relatif à la protection des travailleurs contre
les risques liés à l’inhalation des poussières d’amiante.
La TLV a été fixée à 0,3 fibres/Cm3 pendant un an, puis à 0,1 fibre/Cm3.
Substances dangereuses :
Décret exécutif en cours d’adoption relatif aux prescriptions particulières applicables aux
substances, produits ou préparations dangereuses au milieu du travail. (en cours d’adoption)
Décret exécutif relatif aux prescriptions particulières d’hygiène, de sécurité applicables aux
secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (date d'adoption).
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1.4.3. Décret exécutif 90-277 du 15 Septembre 1990 portant création, mission,
composition et fonctionnement du comité technique du transport des matières dangereuses.
1.4.5 Décret exécutif n° 96-209 du 18 Moharrem 1417 correspondant au 05 juin 1996 fixant
la composition, l’organisation et le fonctionnement du conseil national d’hygiène , de sécurité
et de médecine du travail .
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C 078 Convention sur l’examen médical des adolescents (travaux 1962
non industriels) : 1946.
2.2 La tripartite
Un 2e mécanisme constitué par la tripartite (réunion inter-ministérielle + fédérations
d’employeurs et de travailleurs) présidée par le 1er ministre délibère sur les questions
soulevées par les partenaires sociaux, dont les questions de SST. La réunion du 9 et 10
octobre 2003 a fixé l’entrée en activité de l’INPRP et a confirmé la volonté du gouvernement
de mettre en œuvre les mesures nécessaires à la préservation de la santé et la sécurité des
travailleurs.
Un rapport sur la SST et la médecine du travail lui a été soumis à la suite duquel un comité de
suivi a été mis en place pour soumettre des propositions. Les propositions ont porté sur :
L’harmonisation des textes qui a donné lieu à la promulgation des décrets d’application de la
loi 88-07 qui précisent les attributions, la composition et le fonctionnement des organes de
SST au sein de l’entreprise.
La re dynamisation des travaux du Conseil national d’hygiène, de sécurité et de
médecine du travail
Le démarrage de l’INPRP
Le renforcement des services de l’inspection du travail
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2.3. Le Conseil National d’hygiène, de Sécurité et de Médecine du Travail :
Le conseil est placé sous tutelle du Ministère du travail et de la sécurité sociale .Il a été
institué par l’article 27 de la loi 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, la sécurité et la
médecine du travail, et par le décret exécutif n° 96-209 du 18 moharrem 1417 correspondant
au 05 juin 1996 fixant sa composition, son organisation et son fonctionnement.
Au titre de cet article, le conseil est chargé de participer à l’établissement des programmes de
prévention des risques professionnels et de procéder à l’évaluation de leur mise en oeuvre et,
d’autre part, de contribuer à la définition des voies et moyens nécessaires à l’amélioration des
conditions de travail. Le pouvoir de décision revient au gouvernement.
Depuis, ce Conseil a été re dynamisé en octobre 2004 avec la proposition des mêmes
commissions.
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En Algérie, la prévention des risques professionnels est placée sous la responsabilité
du ministère chargé du Travail et de la Sécurité sociale, et du Ministère de la santé.
3.1.1.1 C’est le ministère chargé du Travail, plus précisément la Direction des relations
du Travail (DRT), qui est en charge de la politique publique nationale de prévention sur
les lieux de travail : préparation, élaboration et application de la réglementation en ce
domaine.
Le ministère chargé du Travail est assisté d’un organe consultatif
(CNHS et de médecine du travail), celui-ci réunit des représentants des pouvoirs publics,
et est consulté sur tous les projets de lois ou de règlements qui touchent à la prévention
des risques professionnels.
L’action de la Direction des relations du travail (DRT) est relayée sur le terrain par la sous
direction des risques professionnels.
3.1.1.3 - La Direction Générale de la Sécurité sociale (DGSS) a pour rôle de fixer les
règles de tarification et les modalités de réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelles. Elle participe, en liaison avec le ministère chargé du Travail, à
l’élaboration de la politique de prévention. Elle s’appuie au niveau national sur la Caisse
nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS). Celle-ci définit les
mesures et les moyens à mettre en œuvre pour promouvoir la prévention des risques
professionnels dans les entreprises.
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3.1.1.4- Institut National de la Prévention des Risques Professionnels :La création de
l’ « Institut National de la Prévention des Risques Professionnels » est constituée par le
décret 2000-253 du 23 Août 2000, Portant statut de l’établissement sus-dénommé.
Cet Institut a été créé en remplacement de l’Institut National d’Hygiène et de Sécurité dissous
par décret exécutif du 98-266 du 29 Août 1998,
Il est dépendant du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale exerce ses activités au profit
des salariés et des entreprises. Il apporte une aide technique : études et recherches, formation
en matière de prévention, assistance technique et documentaire, information (journaux,
affiches, brochures, audiovisuels, site web).
Missions de L’INPRP :
Ses missions :
Diagnostic des risques professionnels dans le BTP.
Détermination des causes d’accidents de travail dans le BTP
Développement de l’esprit de sécurité
Recherche des moyens pour diminuer la fréquence et la gravité des accidents
Prévention intégrée aux plans d’exécution
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3.1.2 - Le Haut commissariat à l’énergie Atomique :
Le Décret n°96 – 436 du 1er Décembre 1996 porte création du Commissariat à l’Energie
Atomique ( COMENA ) qui succède au Haut Commissariat à la recherche ( décret 86-72 au 8
Avril 1986 ).
De nouveaux centres ont été créés en fonction de leur emplacement géographique (décret 99-
86 du 15 Avril 1999). Les activités de radioprotection ont été rattachées au centre de
recherche nucléaire d’Alger (CNRA) dont dépend le comité de radioprotection et de sûreté
(CRS)
Il existe de nombreuses collaborations entre tous les organismes précédemment cités, qui
jouent tous un rôle dans la prévention des risques professionnels en algérie.
Il a mis en place un plan d’action pour la gestion du risque amiante qui s’est traduit par
l’élaboration de plusieurs arrêtés. (Voir sous 1.3.3)
L’arrêté 94/MSP/CAB/MIN du Juin 1989 porte création d’un Comité National de Médecine
du Travail.
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L’Institut National de Santé Publique ( INSP ) est un établissement public placé sous
tutelle du Ministère de la Santé et de la Population.
Depuis 1995, l’INSP est doté d’annexes dénommées Observatoires Régionaux de la Santé
(ORS) au nombre de cinq, un par région sanitaire : Alger, Oran, Constantine, Bechar, et
Ouargla. Leurs missions découlent de celles de l’INSP, mais adaptées aux spécificités
régionales qui s’occupe de la santé du travail par le biais de la division de la médecine du
travail.
Lutte contre les maladies : En relation avec les secteurs concernés
3.2.1 C’est le chef d’entreprise qui est l’acteur principal de la prévention en entreprise. Il
veille à la santé et à la sécurité de ses salariés par la mise en œuvre de mesures appropriées .
La réglementation le considère comme responsable sur ces points. Il doit s’entourer pour ce
faire de toutes les compétences techniques et obtenir tous les conseils nécessaires.
3.2.2 - Le médecin du travail accompagne et conseille l’employeur et les salariés pour la mise
en œuvre des mesures de prévention des risques. Il a essentiellement deux missions : la
surveillance médicale des salariés (par des visites périodiques) et la surveillance des
conditions de travail (par l’étude des postes et des conditions d’exposition aux risques).
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D’autres acteurs assistent le chef d’entreprise dans ses prises de décision en matière de
prévention :
Dans certaines entreprises, le chef d’entreprise peut nommer une personne chargée
spécifiquement des questions de sécurité et de santé au travail : il s’agit d’un préposé à
l’Hygiène et à la sécurité, dont les dénominations et les fonctions varient suivant les
entreprises (ingénieurs de sécurité, animateurs de sécurité, etc.).
Seuls les risques majeurs sont gérés au niveau national par la direction générale de la
protection civile.
En ce qui concerne la sécurité santé au travail, seul le risque rayonnement ionisant est géré au
niveau national par le centre de recherche nucléaire d’Alger (Division de la sûreté )
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4.2. Normes techniques SST :
4.2.1. La Loi 89-23 du 19 décembre 1989 relative à la normalisation fixe le cadre général de
l’activité de normalisation algérienne , entre autre dans la préservation de la santé, de la
protection de la vie et la protection de l’environnement .
4.2.2. Par ailleurs, on ce qui concerne les normes des rayonnements ionisants,
Les normes occidentales ont été reprises par la législation algérienne
En matière de normes algériennes tout reste à élaborer. Nous n’avons aucun organisme qui
fixe les valeurs limites d’exposition, par contre il existe une commission nationale
d’homologation des normes d’efficacité des produits, dispositifs ou appareils de protection.
4.3. Soutien d’utilisation : des recueils des directives pratiques du BIT par les autorités
compétentes, entre autre dernière conférence internationale de juin 2004.
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5.1.1. Organisation et missions de l’inspection du travail
Au niveau central, l’Inspection Générale du Travail est organisée en deux directions (la
Direction de l’Organisation et de la Formation et la Direction des Relations Professionnelles
et de la Synthèse ),elles mêmes composées de cinq Sous-Directions, aussi bien chargées de la
logistique, des moyens et de la formation, que des parties techniques liées à l’activité de
l’inspection du travail, au suivi de la situation sociale, et aux études et synthèses.
Les effectifs de l’Inspection Générale du Travail (au niveau central) sont de 67 fonctionnaires,
encadrement et personnel de soutien.
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Informer l’administration centrale du travail, de l’état d’application de la législation et
de la réglementation et proposer les mesures d’adaptation et d’aménagements
nécessaires.
Les inspecteurs du travail sont des agents assermentés habilités à procéder, dans
le cadre de leur mission, et dans les formes prévues par la réglementation aux
actes ci après :
1- Observations écrites ;
2- Mises en demeure ;
3- Procès verbaux d’infraction ;
4- Procès verbaux de conciliation et procès verbaux de non conciliation au titre de
la prévention et du règlement des différends collectifs de travail.
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ORGANISATION DE L’INSPECTION
DU TRAVAIL
L’organisation et le fonctionnement de l’inspection générale du travail, est
fixée par le décret exécutif n°90/209 du 14 juillet 1990.
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5.1.1. Organigramme de la prévention
STRUCTURE DE PREVENTION
DIRECTION DES
INSPECTION RELATIONS DU
GENERAL TRAVAIL
DU TRAVAIL
CONTROL DE L’APLICATION
DE LA LEGISLATION EN
MATIERE D’HYGIENNE ET SECURITE
-INSPECTION ET CONTROLE
INSTITUT NATIONAL DE
LA PREVENTION DES
RISQUES
PROFESSIONNELS
INPRP
CAISSE NATIONALE
DES ASSURANCES
SOCIALES (CNAS) -RECHERCHE ET ETUDE
-PROMOTION & APPLICATION DES
CONDITIONS D'HYGI7NE ET
SECURITE AU TRAVAIL
-REPARATION ET FINANCEMENT -FORMATION ET INFORMATION
DES AT/MP -ASSISTANCE
-PROMOTION DE LA PREVENTION ORGANISME
DES AT/MP PROFESSIONNEL ALGERIEN
-FONDS DE PREVENTION DE PREVENTION DE
-STATISTIQUES DES AT/MP BATIMENT ET DES
TRAVAUX PUBLICS
ENTREPRISES (OPREBATP)
MINISTERE DE LA SANTE PUBLICS ET
ET DE LA REFORME PRIVES
- ASSURE LA PREVENTION DANS
HOSPITALIERE
LE BTIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS
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MINISTERE DE LA SANTE
Secrétariat Général
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5.1.2. - La direction de la CNAS (Caisse Nationale des Assurances Sociales)
- Contrôle les conditions de travail par le biais des agents contrôleurs suite à des
déclarations d’accidents de travail et des maladies professionnelles.
- création de services internes chargés de l’organisation du contrôle de la prévention des
accidents du travail et maladies professionnelles.
- Réalisation et participation à la réalisation d’enquête et de contrôle auprès des
employeurs et notification de leurs résultats à l’ensemble des autorités et organismes
concernés ;
- Les contrôleurs peuvent demander l’intervention de l’inspection du travail en
vue de la mise en œuvre des procédures en cas de constatation d’infractions aux
mesures de prévention des risques professionnels ;
- Réalisation et / ou participant à la réalisation de l’information et de la publicité par
tous les moyens pour faire connaître dans les entreprises et partout où cela est
nécessaire, les méthodes de prévention des risques professionnels.
- Notification aux employeurs, sur la base des conclusion des enquêtes et contrôles, des
mesures nécessaires et justifiées de prévention des risques professionnels à prendre et
suivi de leur application.
- Elaboration et diffusion de statistiques techniques et technologiques sur les accidents
du travail, leur causes, les lieux, leurs circonstances, leur fréquence et leurs effets.
La santé des travailleurs et leur protection contre les nuisances du milieu de travail deviennent
un aspect important de toute politique d’amélioration du niveau de santé de la population dans
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son ensemble et de son épanouissement socio-économique, tant il est vrai que l’homme bien
protégé travaille plus et mieux.
Le cadre très souple permet aux entreprises de s’acquitter de leurs obligations en matière de
médecine du travail et selon les cas :
Le dispositif d’application de la loi a été complété par le décret du 15 mai 1993 relatif à
l’organisation de la médecine du travail ainsi que les arrêtés interministériels du 2 avril 1995
fixant la convention type relative à la médecine du travail dans le cas où l’organisme
employeur ne dispose pas de service autonome et celui du 9 juin 1997 fixant la liste des
travaux où les travailleurs sont fortement exposés aux risques professionnels.
Les arrêtés concernant les infirmiers en entreprises ; les normes en matière de moyens
humains, de locaux et d’équipement des services de médecine du travail ; les documents
obligatoirement établis par le médecin du travail sont en cours d’application
Le paiement des prestations s’effectuera par le contractant avant la fin du premier trimestre de
l’année civile ayant suivi l’année des prestations de services.
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Chaque employeur est responsable à l’égard de la santé et de la sécurité des travailleurs qu’il
emploie, et en tenant dûment compte de la nécessité pour les travailleurs de participer en
matière de santé et de sécurité au travail.
Les services de médecine du travail sont investis des doubles fonctions essentiellement
préventives et accessoirement curatives participant à la prise en charge des soins de santé de
base.
Conseiller les employeurs et les travailleurs sur les exigences requises pour maintenir un
milieu de travail sûr et salubre.
Surveiller la santé des travailleurs et le milieu de travail dans le cadre d’un programme
d’activité préétablie en fonction des risques professionnels ainsi que de prendre en charge les
traitements ambulatoires, les soins de santé de base, les soins d’urgence et l’organisation des
premiers secours.
La médecine du travail constitue une obligation pour l’organisme employeur. Elle est à
la charge de celui-ci.
La médecine du travail s’exècre sur les lieux mêmes du travail.
En application des dispositions suscitée, l’organisme employeur est tenu de mettre en
place un service de médecine du travail, conformément à des normes fixées par voie
réglementaire.
Dans le cas où les normes visées n’obligent pas l’employeur à créer un service de
médecine du travail, il est tenu :
Soit de créer ou de participer à la création, sur une base territoriale, d’un
service inter-organismes de médecine du travail ;
Soit d’établir, selon une convention type, une convention avec le secteur
sanitaire.
Au cas où le secteur sanitaire ne peut répondre à la demande de l’organisme employeur
ou s’il ne s’acquitte pas de ses obligations , l’organisme employeur est tenu d’établir une
convention , selon une convention type , avec toute structure compétente en médecine du
travail ou tout médecin habilité .
29
5.1.6.3 - Missions des services de médecine du travail :
Ces services sont évidemment intégrés au système national de soins de santé primaire.
Les services de médecine du travail ont une fonction principalement préventive et
accessoirement curative.
De même, les centres de médecine du travail des grandes entreprises telle que la
SONATRACH (Société nationale des hydrocarbures) assurent toutes les activités
Citées ci – dessus.
Les services de médecines du travail inter-entreprises sont contrôlés par le biais des
médecins Inspecteurs du travail sous tutelle du Ministère du travail.
Les petites et moyennes entreprises sont obligées de s’affilier à un service de médecine
du travail selon les dispositifs citées plus haut.
Définition
Les Accidents indemnisés dans le cadre de cette législation sont prévus au chapitre III du titre
I de la loi 83-13 (aux Articles 6-7-8 et 12 ):
30
« Est considéré comme accident du travail, tout accident ayant entraîné une lésion corporelle
imputable à une cause soudaine extérieure survenue dans le cadre de la relation de travail ».
Accident du trajet
Est assimilé à un accident du travail, l’accident survenu pendant le trajet effectué par l’assuré
pour se rendre à son travail ou en revenir, quelque soit le mode de transport utilisé, à
condition que le parcours n’ait pas été détourné, sauf urgence ou nécessité, cas forfait ou force
majeure interrompue ou détournée ;
Assurés sociaux couverts par les dispositions de la loi relative aux accidents du travail
(articles 3 et 4).
- Tous les affiliés a la Sécurité Sociale, quel que soit leur contrat de travail vis à vis
de l’employeur
- Les étudiants
Elle doit être remplie par l’employeur et adressée à l’agence CNAS de la wilaya dans les
48 heures à compter de la date ou il en a pris connaissance ; la victime ou ses
représentants devront déclarer à son employeur tout accident du travail, dans les 24
heures, même si l’accident n’entraîne pas d’incapacité temporaire de travail ou ne lui
paraît pas être imputable au travail ; dans ce dernier cas, il peut toujours assortir sa
déclaration de réserve.
Une copie de la déclaration est transmise à l'inspecteur du travail.
31
En cas de carence de l’employeur, la déclaration d’accident du travail (D.AT.) peut être
faite par la victime ou ses ayants-droit, par l’organisme syndical ou par l’inspection du
travail dans un délai de 4 ans à compter du jour de l’accident.
Ce certificat est établi sur un imprimé conforme au modèle arrêté par la Sécurité
Sociale. (AT 510). La constatation des lésions est faite par un praticien choisi par la
victime.
Le Certificat de prolongation
Le médecin fixe la date de consolidation, décrit l’état de la victime et fixe à titre indicatif
le taux d’incapacité permanente de travail qui en résulte.
Lorsque l’organisme de Sécurité Sociale est en possession des éléments du dossier (rapport de
l’enquête administrative, déclaration d’accident, procès - verbal de police ou de gendarmerie
etc.…), il dispose d’un délai de 20 jours pour se prononcer ; passé ce délai, le caractère
professionnel de l’accident est considéré comme établi de manière définitive.
Si cette notification n’a pas été faite, le caractère professionnel de l’accident est
considéré comme établi.
L’organisme de sécurité sociale prend dans tous les cas, l’avis du contrôle médical, en
particulier lorsque l’accident est susceptible d’entraîner la mort ou une incapacité permanente.
32
Il s’agit d’une enquête incombant aux seuls services de l’agence avec pour mission de :
- Permettre à l’agence de ce faire une opinion sur les causes et circonstances de
l’accident pour être en mesure de décider à bon escient s’il s’agit on non d’un accident du
travail.
Il s’agit d’une enquête incombant aux seuls services de l’agence avec pour mission de :
- Permettre à l’agence de se faire une opinion sur les causes et circonstances de
l’accident pour être en mesure de décider à bon escient s’il s’agit ou non d’un accident de
travail.
- De rechercher la raison de la carence de l’employeur quand la déclaration a été faite
par la victime ou ses représentants.
Ce n’est que lorsque l’agence est en possession de tous les éléments de l’affaire, qu’ils
soient d’ordre administratif (déclaration d’accident, procès-verbal de l’autorité administrative
ou judiciaire, rapport d’enquête administrative) ou d’ordre médical (certificats médicaux,
rapport d’expertise, avis technique du médecin conseil) qu’elle est en mesure de statuer
définitivement sur le caractère professionnel de l’accident.
La victime est tenu de présenter à toute réquisition du contrôle médical, tous certificats
médicaux, examens complémentaires (radiologiques-biologiques) ou ordonnance en sa
procession ainsi que la feuille d’accident.
33
Conditions d’ouverture de droit et prestations
la prise en charge des prestations en nature, relatives aux soins nécessités par son
état, aux taux de 100 %;
d’une IPP lorsque la victime présente des séquelles après consolidation. Celle -ci
est versée sous forme :
Révision et rechute
Révision : le taux d’incapacité est temporaire et peut être révisé en cas d’aggravation
(ou d’atténuation de l’infirmité) pour des raisons exclusivement médicales.
Modalités de calcul du taux IPP médical : (Article 42 de la loi 83-13 du 02 Juillet 1983).
Le taux d’incapacité de travail est fixé par le médecin conseil de l’organisme de Sécurité
Sociale selon un barème fixé par l’arrêté du 11 Avril 1967).
34
Ce barème fixe le pourcentage (taux d’invalidité et d'incapacité) en fonction des
différentes natures d’infirmités.
Le taux fixé peut être augmenté d’un taux social destiné à tenir compte de l’âge, des
aptitudes, de la qualification professionnelle et de la situation familiale et sociale de la
victime. Ce taux social compris entre 1 et 10 % est accordé aux assurés sociaux dont le
taux d’incapacité est supérieur à 10 % (Article 42 de la loi 83-13 du 02 Juillet 1983.
Voies de Recours
- La commission de recours préalable (CRP) loi 83/15 du 02/07/1983 relative au
contentieux en matière de Sécurité Sociale.
- La commission nationale de recours préalable (CNRP) dispose d’un pouvoir de
suspension des décisions de la CRP
- Le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale dispose d’un pouvoir
d’annulation de ces décisions.
- Le tribunal territorialement compétent et le tribunal de grande instance :
Les décisions des commissions de recours préalables peuvent faire l’objet de pourvoi
auprès du tribunal territorialement compétent et en cas de confirmation de rejet auprès
du tribunal de grande instance.
L’expertise médicale :
La procédure d’expertise est une procédure pré-contentieuse traitant les litiges portant
sur l’état de santé du malade.
La commission d’invalidité :
Cette commission est saisie dans les deux mois qui suivent la notification de rejet suite à
l’expertise médicale
La cour suprême :
Les décisions des commissions d’invalidité peuvent faire l’objet de pourvoi devant la
cour suprême conformément à la loi.
C’est dans la loi du 25 Octobre 1919 qu’est apparue pour la première fois la notion de
« maladie à caractère professionnel » et depuis cette date la loi a subi de multiples
modifications à mesure que se développaient les techniques industrielles et le progrès social.
Ces maladies doivent faire l’objet d’une déclaration afin d’assurer la " réparation" du
préjudice subi par les victimes.
35
En vue de l’extension et de la révision des tableaux, ainsi que de la prévention des
maladies professionnelles, il est fait obligation, à tout médecin, de déclarer toute maladie
ayant, à son avis, un caractère professionnel.
Les conditions d’application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
Maladies professionnelles indemnisables en Algérie
La Sécurité Sociale s’est vue confier la réparation des Accidents du Travail (AT) et Maladies
Professionnelles (MP) par l’ordonnance n° 66-183 du 02 Juin 1966.
Cette législation applicable pour les AT et MP contractée après le 01 Avril 1967 a pour objet
outre :
La réparation
La réinsertion socioprofessionnelle par le biais de la rééducation fonctionnelle
Réadaptation fonctionnelle
La prévention dans le souci de diminuer le nombre et la gravité des AT et MP.
La Loi 83-13 du 02 Juillet 1983 constitue un régime unique de réparation des risques
professionnels dont bénéficient tous les salariés et assimilés quel que soit le secteur
d’activité auxquels ils appartiennent.
L’article 63 de cette loi définit les maladies professionnelles comme étant « les
intoxications, infections et affections présumées d’origine professionnelle particulière ».
Cette liste est formée de tableaux qui sont périodiquement complétés et remaniés en
tenant compte des acquisitions scientifiques nouvelles.
36
Les tableaux de maladies professionnelles indemnisables (MPI), rangés par rubriques,
comportent l’énumération des conditions que le malade doit remplir pour obtenir
l’indemnisation (tableaux des M.P en annexe).
C’est à la victime, à ses ayants droit, ou au représentant de son choix de déclarer la MPI
à la Caisse de la Sécurité Sociale dans les 15 jours à trois mois (Article 71 de la loi 83-13
du 02 Juillet 1983) qui suivent la première constatation médicale de la maladie, en
joignant à cette déclaration un certificat médical descriptif initial ou de prolongation,
établi par un praticien librement choisi. Ce certificat doit comporter l’identification de
la victime et de l’employeur, la nature du travail effectué, le numéro du tableau de la
maladie, et les constatations médicales. Le certificat médical ne doit pas se borner à un
vague diagnostic (exemple saturnisme) mais doit préciser le où les symptômes (exemple
paralysie des extenseurs des doigts due à l'exposition au plomb). Une prescription
d’arrêt de travail peut être faite. L’absence du numéro de tableau n’est pas un motif du
rejet.
Indemnisation
L’indemnisation est applicable aux seules maladies faisant l’objet d’un tableau de
maladie professionnelle prévue par l’article 64 de la loi 83 - 13
Lorsque un assuré est atteint d’une maladie qui ne figure pas sur une liste prévue par la
loi, elle est réparée en assurance maladie.
La révision des tableaux des maladies professionnelles est assuré par une commission
créer par : « Arrêté interministériel du 10 Dhou el kaada 1415 correspondant au 10
Avril 1995 fixant la composition de la commission des maladies professionnelles ».
37
Réparation spéciale
Les délais de prise en charge et la durée d’exposition qui est de 5 ans, ne sont pas opposables
à la reconnaissance de ces affections en maladies professionnelles.
Ces maladies ne rentrant pas dans le cadre des maladies professionnelles indemnisables
reconnues par la CNAS qui sont inscrites sur une liste restrictive des maladies.
La déclaration doit être faite par tout médecin, (Article 68) quelle que soit sa spécialité
ou son mode d’exercice, lorsqu’il attribue une maladie à un ou plusieurs facteurs
professionnels.
Dans une première phase, le taux de cette fraction est fixé à 1,50%. Ce taux peut être modifié
par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale.
5.1.8. Centre Anti - poison, services d’urgence liés aux accidents du travail :
Le Centre national de toxicologie a été crée par décret exécutif 98-188 du 02 Juin 1998
portant création, organisation et fonctionnement du comité national de toxicologie.
38
C’est un service hospitalo-universitaire de toxicologie appartenant au centre hospitalo-
universitaire de Bab El Oued à Alger. Il assure les activités se rapportant à la toxicologie
générale et à la toxicologie industrielle.
La majorité des secteurs sanitaires sont dotés de services médico - chirurgicaux d’urgence qui
prennent en charge toutes les urgences y compris celles dues aux accidents du travail.
Le décret suivant précise qu’il y a une formation prévue pour les membres des CHS, des
intervenants en prévention à l’intérieur de l’entreprise :
39
- Laboratoires rattachés à la direction de la qualité du ministère du commerce
(Sécurité des produits)
Institut Pasteur d’Alger (sécurité des produits).
INPRP
OPREBATP
La direction nationale de la protection civile gère le plan ORSEC en cas d’accident industriel
majeur.
Les postes fixes de secours disséminés à travers le territoire national constituent des postes de
secours de première urgence.
Les Services d’aide médicale d’urgence (SAMU) interviennent en cas d’accident industriel.
5.3.4. Services autres que services publics intervenant en SST (organismes privés).
5.4.2. Nombre d’infirmiers du travail : Les infirmiers du travail sont recrutés à partir des
écoles paramédicales et n’ont aucune formation spécifique en milieu du travail
40
6 - Statistiques nationales des accidents de travail et des maladies professionnelles de
1999 à 2003.
L’Algérie enregistre annuellement des dizaines de milliers d’accidents du travail, certains sont
mortels, d’autres ont pour suite une incapacité permanente partielle ou totale. La majorité
n’entraînera qu’une incapacité temporaire pouvant durer plusieurs mois.
Les études statistiques sont réalisées et éditées annuellement par la caisse nationale
d’assurances sociales ( C.N.A.S. ) qui prend en charge les différentes réparations.
La population active en Algérie est estimée en 2003 à 6 684 056 dont environ 3 millions
répartis à travers 180000 entreprises sont affiliées à la sécurité sociale.
6.1. Evolution des accidents du travail déclarés et des maladies professionnelles ainsi que
leurs prestations de 1999 à 2003 :
On observe une diminution progressive du nombre des accidents déclarés durant la période
1999-2001 ; Par contre, les années 2002 et 2003 ont subi une hausse progressive avoisinant
les 8 % .
Les maladies professionnelles ont subi une légère hausse en 2003, en passant de 898
déclarations en 2002 à 1000 déclarations soit une augmentation de l’ordre de 10 % .
41
Les dépenses induites sont très élevées et cumulatives d’année en année ; Ce qui explique
cette rapide progression.
6.2. Répartition annuelle des accidents mortels par branche d’activité
de 1999 à 2003 :
La nombre des accidents mortels a sensiblement augmenté durant l’année 2002 en passant de
683 décès en 2001 à 721 en 2002, soit une hausse de 5 % en 2002 et une hausse de plus de 10
% en 2003 pour atteindre 803 décès.
Le nombre de décès rapporté par la CNAS en 2003, a été de 803 décès dans toutes les
répartitions statistiques sauf dans la répartition des décès par année où il est rapporté 723
décès. Ceci étant probablement dû soit à une erreur dans la récolte de l’information, soit dans
son traitement.
Elle est suivie par la branche du « Bâtiment et travaux publics ». Elle représente entre 22 % et
31 % des accidents mortels. La progression de la prévalence est nette à partir de 2002.
Les branches les moins touchées sont « Eau, Gaz et Electricité » et Cuirs et Peaux.
42
6.3. Répartition annuelle des maladies professionnelles par branche
d’activité :
Les maladies professionnelles ont subi une légère hausse en 2003, en passant de 898
déclarations en 2002 à 1000 déclarations en 2003, soit une augmentation de prés de 10%.
43
6.4- Répartition des maladies professionnelles selon leurs nature :
Nous constatons que les surdités professionnelles sont les plus fréquentes, ceci étant dû
essentiellement à la vétusté du parc industriel.
Les silicoses et les hépatites virales suivent cette fréquence.
Il est à noter par ailleurs que les affections d’hypersollicitation musculo-tendineuses et les
lombalgies ne sont pas réparées par les tableaux algériens.
Aux Etats Unis et dans plusieurs pays d’Europe, ces affections représentent plus de 50% des
maladies professionnelles dans chacun de ces pays.
Les services de médecine du travail prennent en charge 1053000 travailleurs soit 30% des
travailleurs assurés sociaux. Ils ont déclaré 1000 maladies professionnelles en 2003.
Si les 3000000 travailleurs étaient suivis en médecine du travail, le nombre attendu de
maladie professionnelle serait de 2849 maladies professionnelles soit prés de trois fois plus.
La sous déclaration dans ce cas est estimée à 184,9%.
Si toute la population active soit 6228772 travailleurs, était suivie le nombre attendu de
maladie professionnelle serait de 5915 soit prés de six fois plus.
La sous déclaration dans ce cas est estimée à 491,5%.
44
7- Politiques et programmes de prévention des organisations
des employeurs et des travailleurs :
Les organisations des travailleurs et des employeurs sont parties prenantes dans l’élaboration
et la mise en œuvre des politiques et des programmes de prévention en milieu de travail.
45
7.2- organisation des employeurs :
Tout comme les travailleurs, les employeurs sont représentés à tous les niveaux. Les
employeurs sont représentés au niveau du conseil nationale d’hygiène, de sécurité et de
médecine du travail, et des commissions d’hygiène et de sécurité des entreprises. Ils sont les
principaux acteurs de la mise en œuvre de la politique de prévention par l’application sur le
terrain des différents textes législatifs concernant la santé au travail. Pour atteindre cet
objectif, les employeurs font appel :
Action de formation
46
8.1.3- Activités assurées par la direction des actions sanitaires spécifiques
du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière
durant les années 2004 et 2005.
47
Contribution aux travaux de la 1ère session du conseil national d’hygiène, de
sécurité et de médecine du travail.
48
8.1.4 - Initiatives industrielles :
La plupart des entreprises publiques et privées recherchent les certifications ISO telles que
ISO 9000 et ISO 14000 .
- à organiser dans les secteurs réputés à haut risque et sur site, des visites de
travail et d’explication pour les membres du Comité National d’Hygiène et de
Sécurité et de Médecine du Travail pour évaluer périodiquement l’évolution
de la situation ;
8.2.1.1 - Initiatives assurées par L’I.N.P.R.P. sous l’égide du ministère du travail ( 2005) :
49
Compagnes de sensibilisation sur prévention des risques professionnels en entreprises
avec les médias sont périodiques.
Organisation d’une journée nationale sur la sécurité par région sous le thème « Le
développement et l’amélioration des mécanismes de prévention des risques
professionnels en entreprises ».
Confection d’affiches et de dépliants sur la Prévention des Risques Professionnels.
Signature de convention pour assistance technique en entreprise.
Salons et exposition
Formation des travailleurs en Hygiène et Sécurité
50
8.3- Assistance internationale :
La mise à niveau aux normes internationales du réseau industriel est un passage obligé pour
réussir l’entrée dans l’économie de marché.
8.3.1- O.N.U.D.I. :
51
( CACQE ) – Ministère du Commerce.
9. Données Générales :
L’Algérie est, après le Soudan, le pays le plus étendu ( 2 381 741 Km2 ) des pays
africains. Elle constitue un vaste pentagone, de direction méridienne limité au Nord
par la mer méditerranée, à l’Ouest par le Maroc, au Sud-Ouest par le Sahara
Occidental, et la Mauritanie, au Sud par le Mali et le Niger, et à l’Est par la Tunisie et
la Libye.
Elle est située entre le 18° et 38° parallèle de la latitude Nord et entre le 9° de
longitude Ouest et le 12° de longitude Est.
Capitale : ALGER
Principales villes :
ALGER ( capitale ), ANNABA, CONSTANTINE, SETIF,
TIZI OUZOU, TLEMCEN, ORAN.
Langues : Arabe ( langue officielle ), Amazigh dialecte berbère, parlée par une
grande partie de la population, Français langue largement pratiquée à travers le
pays.
Religion : Musulmane.
52
tuberculose tout cas confondu ont été enregistrés en 2003 et
représentant un taux de prévalence de 61,95 pour 100.000 habitants.
SANTE :
Densité médicale :
Taux de prévalence en 2002 :
ENERGIE :
En 2003, l’Algérie a exporté 208749 103 TEP ( tonne équipement pétrole) ayant induit
une recette de 1849,9109 106 DA (1 DA = 77,39 ).
L’utilisation des énergies renouvelables est marginale . L’énergie solaire est peu
utilisée malgré sa profusion .Elle pourrait constituer une solution idéale pour
électrifier les zones rurales et les zones désertiques difficiles d’accès .
AGRICULTURE :
53
C’est ainsi qu’en 2001/2002, 40735 920 hectares de terres ont été utilisées par
l’agriculture .
Les cultures céréalières ont fourni en 2001 /2002 – 19529 103 quintaux,
les légumes secs 435 103 quintaux , les cultures maraîchères
38374 103quintaux, les cultures industrielles ( tomates industrielles
et tabacs) 4291 103 quintaux
- Les agrumes 5195 103 quintaux
L’arboriculture 11742 103 quintaux et la viticulture 2344 103 quintaux.
INDUSTRIE :
0 – 14 ans : 30,76 %
14 – 30 ans : 32,3 %
30 – 65 ans : 31,98 %.
65 ans et plus : 4,99 %.
54
Occupés %
Agriculture 1 412 340 21,1
Industrie 804 152 12,0
BTP 799 914 12,0
Commerce & Services 3 667 650 54,9
TOTAL 6 684 056 100
341538 travailleurs ( femmes et hommes ) avaient moins de 20 ans en 2003 soit 5,10
% de la population active.
9-1-2-3 Femmes travailleuses :
933024 travailleurs en 2003 étaient des femmes soit 13,95 % de la population active.
754848 d’entre elles travaillaient en zone urbaine soit 80,9 % des femmes travailleuses
178176 d’entre elles travaillaient en zone rurale soit 19,09 % des femmes
travailleuses.
341538 travailleurs ( femmes et hommes ) avaient moins de 20 ans en 2003 soit 5,10
% de la population active.
Cette population n’a pas été évaluée avec précision. Elle est estimée à trois millions de
personnes. Elle est retrouvée essentiellement dans les secteurs du B.T.P et du
commerce. Cette population n’est couverte par aucune mesure du système de protection
sociale.
55
9.2 . Niveau d’alphabétisation :
Le taux d’analphabétisme en 2003 est estimé donc à 26,5% ; Chez les femmes
ce taux est de 35% et chez les hommes il est de 18,2%.
Le taux d’analphabétisme en zone rurale est plus accentué, il est de 47% chez
les femmes et de 24,6% chez les hommes.
Occupés %
Principaux agrégats
Unité : milliard de DA
2001 2002 2003
Production Intérieure Brute 3788,61 4038,6 4711,0
Produits Intérieur Brut 4260,81 4537,7 5264,2
1
P.N.B per capita en $ 1734,3 1746,2 2058,6
P.N.B en 109 DA ( prix courants) 4137,61 4363,0 5074,2
P.N.B en 109 $ ( prix courants) 53,554 1
54,755 65563
Taux de change moyen pondéré DA /$ 77,26 79,68 77,39
Population en 103 ( au 01 /07…) 30879 31357 31848
56
9.4.1 Produit national brut (P.N.B) :
Le P.N.B en 2003 est de 5074,2 109 DA soit 65,563 109 $
9.4.2 Revenu annuel Per Capita
le revenu annuel par habitant en 2003 est de 2058,6 $
Unité : Milliard de
DA
2001* 2002* 2003*
Agriculture 412,11 417,2 510,0
Hydrocarbures 1443,9 1477,0 1873,2
Industrie 312,71 325,9 344,9
B.T.P y compris T.P pétroliers 358,91 409,9 446,6
Services 958,11 1031,0 1133,2
Sommes des valeurs ajoutées 3485,71 3661,1 4307,9
Droits de Douane + TVA+TSA 302,91 377,5 403,1
57
Art 1er ( D n°94-187,complété par art 2 du D n°96-326) – le taux de la cotisation de sécurité
sociale, prévu à l’article 1er de décret législatif n°94-12 du 26 mai 1994 susvisé et réparti
comme suit :
- 24% de l’assiette de cotisation à la charge de l’employeur ;
Le Ministère du travail et de la sécurité sociale a réalisé en 2004 une étude sur les
accidents du travail et les maladies professionnelles et l’état d’application de la
législation et de la réglementation.
La C.N.A.S édite chaque année les statistiques nationales des accidents du travail et
des maladies professionnelles.
L’inspection générale du travail (MTSS) édite une revue sur l’application de la
réglementation en matière d’hygiène et de sécurité.
La direction des actions sanitaires spécifiques du ministère de la santé, de la population
et de la réforme hospitalière élabore chaque année un bilan des activités de médecine
du travail qu’elle expose lors d’un séminaire national d’évaluation des activités de
médecine du travail. Elle édite par ailleurs, régulièrement un recueil de textes législatifs
et réglementaires en médecine du travail.
Le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière en collaboration
avec la ligue des états arabes et l’office national des statistiques a réalisé une enquête
algérienne sur la santé de la famille en 2002.
Points forts :
58
- Existence d’un réseau de services de médecine du travail et de centres de
médecine du travail à l’échelle national.
Lacunes et contraintes :
59
11.2- Le système Algérien de prévention des risques professionnels
Vue d’ensemble :
60
11.2.2- Les acteurs de la prévention en entreprise :
61
ANNEXES
62
Bibliographie :
63
XXIèmes Journées Internationales Méditerranéennes de Médecine
du Travail Marrakech, le 28 Octobre 2001.
11- INT. .M.T.S.S « Enquête nationale sur les accidents de travail, maladies
professionnelles et l’état d’application de la législation et de la réglementation »
année 2004 ,étude pilotée par Docteur ILES et coll .
64
Abréviations :
4 - Textes législatifs :
65
6. Arrêté interministériel du 28 Rajab 1422 correspondant au 16 Octobre 2001 fixant les
normes en matière de moyens humains, locaux et d’équipement des services de
médecine du travail.
10. Décret exécutif n°05-11 du 27 Dhou El Kaada 1425 correspondant au 8 janvier 2005
fixant les conditions de création, l’organisation et le fonctionnement du service
d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions.
11. Décret exécutif n°05-12 du 27 Dhou El Kaada 1425 correspondant au 8 janvier 2005
relatif aux prescriptions particulières d’hygiène et de sécurité applicables aux secteurs
du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
66
Annexe 1 : Relative à la classification des maladies présumées d’origine
professionnelle.
Groupe 1 :
Tableau N°4 : maladies causées par le benzène, le toluène, le xylène et tous les produits en
renfermant.
Tableau N°9 : affections provoquées par les dérivés halogènes des hydrocarbures
aromatiques.
Tableau N°10 : ulcérations et dermites provoquées par l’acide chromique, les chromates et
bichromates alcalins, le chromate de zinc et le sulfate de chrome.
Tableau N°10 TER : affections cancéreuses causées par l’acide chromique, les
chromates et les bichromates alcalins ou alcalino, ferreux
ainsi que par le chromate de zinc.
Tableau N°14 : affections provoquées par les nitrés du phénol ( dinitrophénol dinitro-
orthocrésol, dinoseb), par le pentachlorophénol, et par les dérivés
halogénés de l’hydoxybenzonitrile (bromoxynil ioxynil).
Tableau N°15 : affections provoquées par les amines aromatiques et leurs dérivés
hydroxylés, halogénés, nitrosés, nitrés et sulfonés.
67
Tableau N°16 : maladies professionnelles provoquées par les sous-produits de distillation des
houilles et les pétroles.
Tableau N°17 : affections engendrées par l’un ou l’autre de ces produits suivants :
N – méthyle N’ nitro N nitrosoguanidine,
N – éthyle N’ nitro N nitrosoguanidine,
N – méthyle N-nitro N nitrosourée,
N – éthyle N-nitro N nitrosourée.
Tableau N° 36 : affections professionnelles causées par les oxydes et les sels de nickel.
68
Tableau N° 39 : maladies professionnelles engendrées par les pénicillines et
leurs sels et les céphalosporines.
69
Tableau N° 72 : maladies professionnelles causées par l’antimoine et ses
dérivés.
Groupe 2 :
Tableau N° 53 : Poliomyélite.
70
Tableau N° 54 : Affections professionnelles dues aux amibes.
Groupe 3 :
Le groupe 3 relatif aux maladies résultants d’ambiances et d’attitudes de travail, comprend les
maladies professionnelles figurants aux tableaux suivants :
Tableau N° 29 : Lésions provoquées par les travaux effectués dans les milieux
où la pression est supérieure à la atmosphérique.
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Tableau N°85: la dysphonie grave chronique.
Annexe 2 :
Le chef du Gouvernement,
Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifier et compléter, relative aux relations de travail ;
Décrète :
Art. 3. – L’employeur est tenu d’organiser au profil des travailleurs des actions.
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d’instruction, d’information et de formation notamment sur :
- les risques liés aux différentes opérations entrant dans le cadre de leur travail, ainsi
que les mesures à prendre et les moyens à mettre en œuvre pour se protéger ;
Les actions prévues ci-dessus constituent des éléments obligatoires du programme annuel de
l’entreprise en matière de prévention des risques professionnels.
Les actions d’instruction et d’information s’effectuent sur les lieux du travail à travers la
distribution de tout document rédigé ou illustré et l’organisation de conférences et de
compagnes de sécurité ainsi que par voie d’affiches et avis à l’intention des travailleurs.
Les actions comportent également des séances d’éducation sanitaire.
Art. 8. – Des instructions sont données sur les moyens et mesures à mettre
en ouvre en cas d’incident technique ou d’accident du travail.
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elle a également pour objet de préparer les travailleurs sur la conduite à tenir lorsqu’une
personne est victime d’un accident de travail ou d’une intoxication sur le lieu de travail.
Art. 11. – La formation est dispensée par des organismes de prévention et des
établissements de formation ou d’étude compétentes en la matière.
Elle peut l’être également par des centres de formation relevant des entreprises qui en
disposent selon des modalités qui seront fixées par arrêté conjoint du ministre chargé du
travail et du ou des ministres concernés.
Art. 13. – La formation comprend une partie théorique et une autre partie
pratique. Elle intègre un enseignement en organisation du travail,
en hygiène, en sécurité et en médecine du travail.
Art. 14. – La formation est dispensée sur le lieu de travail ; la partie théorique
est assurée dans un local réunissant les conditions nécessaires à
la conduite d’une activité pédagogique.
Art. 15. – Lorsque la nécessité d’étudier un risque spécifique impose la réunion
de conditions particulières, les cours se déroulent au sein d’une
structure de formation disposant de locaux et de moyens appropriés
et en adéquation avec la nature de la formation.
Art. 16. – La formation est sanctionnée par une attestation de stage délivrée
par l’organisme ou la structure chargée de la formation.
Art. 18. – Lorsque la formation est destinée aux travailleurs, les membres de
la commission paritaire d’hygiène et de sécurité disposant d’une
qualification adéquate en la matière, sanctionnée par un diplôme,
peuvent être associés à son organisation.
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- aux travailleurs nouvellement recrutés, quelle que soit la durée de leur relations de
travail ;
Ces formations peuvent être également dispensées en cas d’accident du travail ou de maladies
professionnelles ou à caractère professionnel graves.
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CHAPITRE 5 : Dispositions Finales
Art. 23. – Des textes ultérieurs préciseront, en tant que de besoin, les modalités
d’applications du présent décret.
Ali BENFLIS
Ce rapport a été établi sur la base des statistiques nationales de l’année 2003, éditées
par l’O.N.S. et les statistiques nationales des accidents du travail et des maladies
professionnelles de 1999 à 2003 éditées par la C.N.A.S. Les statistiques nationales de
l’année 2004 ne sont pas encore publiées, elle sont partiellement disponibles au niveau
de l’Internet.
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