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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
--------------------
UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI
--------------------
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
--------------------
Département de Génie Mécanique et Énergétique (GME)
OPTION : Productique
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU
DIPLÔME D’INGENIEUR DE CONCEPTION EN GENIE MECANIQUE ET
ENERGETIQUE
THEME
11ième Promotion
ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION D’UNE DEFIBREUSE MANUELLE ET D’UNE
THERMO-PRESSE
Sommaire
SOMMAIRE ....................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS ......................................................................................................... IV
RESUME ............................................................................................................................. V
ABSTRACT ....................................................................................................................... VI
INTRODUCTION GENERALE..........................................................................................1
DEDICACES
je dédie ce mémoire.
REMERCIEMENTS
RESUME
ABSTRACT
Photo 7 : Les tiges de cotonniers ont été coupées puis mises en tas pour être brûlées [7]
..................................................................................................................................24
Photo 8 : BTC réalisé avec les déchets de coiffure non traités ....................................30
Photo 9 : BTC réalisé avec les déchets de coton non traités ........................................30
Photo 19: Les deux types de résistances chauffantes trouvées .................................. 130
Figure 3: Transformation du coton des champs aux usines d’egrenages [7] ................16
Figure 4 : Transformation du coton dans les usines de trituration et les usines de textile
[7] ..............................................................................................................................17
Figure 13: Schématisation du chargement d’un axe de guidage dans une position α ...38
Tableau 15 : Coût global des travaux réalisés sur la thermo-presse .......................... 121
D, d, ϕ Diamètre
e Epaisseur
max Maximum
M Moment fléchissant
Fm Force manuelle
Fe Force élémentaire
Ft Force de thermocompression
s Coefficient de sécurité
g Intensité de la pesanteur
T Température
Re Limite d’élasticité
Rp Résistance pratique
λ Conductivité thermique
ε Déformation unitaire
τ Contrainte de cisaillement
σ Contrainte normale
xc Section critique
INTRODUCTION GENERALE
Depuis l’an 2010, le Bénin produit en moyenne plus de 250 000 tonnes de coton-
graine par an et donc de ce fait génère une quantité importante de résidus de cotonnier.
Pour la campagne 2017-2018, la production cotonnière béninoise est estimée à 597 986
tonnes de coton-graine générant plus de 1,7 millions de tonnes de résidus [2]. Ces
résidus constituent une grande ressource qui reste jusqu’à présent inexploitée en grande
majorité. En effet, il n’existe pas encore une grande utilisation adéquate des résidus de
cotonnier à part celle des paysans qui se résume à :
Notons aussi que certaines usines (SCB LAFARGE par exemple) utilisent ces résidus
comme des combustibles pour alimenter des chaudières ou des fours.
Certaines de ces utilisations ont des répercussions sur le cycle de culture, les
caractéristiques biochimiques du sol, voire sur l’écologie du milieu. Il faut noter entre
autre que l’utilisation des feuilles et des tiges de cotonnier comme litière est une bonne
initiative sauf que le cheptel risque l’intoxication en mangeant des résidus de cotonnier
dans lesquels certaines bactéries résident encore. Parallèlement, l’enfouissement bien
que bénéfique présente des inconvénients tel que la résistance de certaines maladies à
la culture suivante et des risques de développement d’autres parasites plus virulents.
Toutefois, le fait de brûler ces résidus constitue une menace, tant pour l’écosystème
(conséquences des feux de brousses) que pour la nature chimique du sol avec la perte de
matières organiques ou humus indispensable à la conservation des sols.
Malgré ces enjeux liés à l’utilisation des matériaux biosourcés, l’existence de ces
inconvénients dus à la mauvaise gestion des sous-produits de la filière Coton et
l’importance de cette filière dans le développement du Bénin, il n’existe pas encore une
politique viable de valorisation des sous-produits ni de fabrication et utilisation des
matériaux biosourcés. C’est donc pour résoudre en partie ces deux problèmes
fondamentaux et développer de nouveaux matériaux que le pôle technologique de la
promotion des matériaux locaux (POTEMAT) à initier le projet de valorisation des
sous-produits de la filière coton en matériaux biosourcés.
2.1.1. Définition
Un matériau biosourcé est un matériau composite issu en générale des éléments
d’origine animale ou végétale (avec d’autres liants).
Exemple :
o Bottes de paille
Après fauchage, la paille est en général conditionnée sous forme de bottes. Celles-ci
peuvent être utilisées telles qu’elles comme isolant thermique.
La laine de bois et les panneaux en fibre de bois sont fabriqués grâce au défibrage
du bois et une compression.
Dans une démarche de construction durable, il est donc préférable d’utiliser des
matériaux biosourcés locaux et les moins transformés possibles, sous réserve qu’ils
répondent aux caractéristiques pour lesquelles ils sont mis en œuvre.
cette technique. Les dates de semis, les modalités d’apport d'engrais minéraux et du
traitement phytosanitaire (nature, dates d’application et doses) ne sont pas souvent
respectées par les producteurs. Mais l’utilisation des semoirs est encore inexistante dans
les zones d’étude. Aucun paysan ne possède encore de tracteur mais certaines UP ont
actuellement accès à ce facteur par location. Par ailleurs, la majorité des UP de Kandi
possèdent leurs propres appareils de traitement phytosanitaire. Par contre, à Djougou,
ce sont des groupes de 2 à 4 producteurs qui se forment pour acquérir un appareil de
traitement. [5]
Il faut noter aussi que, les mêmes problèmes subsistent aussi dans les autres
régions du pays, notamment dans le département du Zou où, le problème de la main
d’œuvre est persistant surtout au moment de la récolte. Par ailleurs, le retard dans la
livraison à tant des intrants, des insecticides, la pratique de sous dosage, les ruptures de
semences (bien que rares) et la mauvaise gestion au niveau des organisations paysannes
sont entre autre les plus grandes difficultés qui ralentissent la production dans cette
partie du pays.[6]
Production en tonnes 136 958 174 000 240 028 307 355 393 368
Superficie en Km2 137 086 181 010 335 141 347 022 405 400
Lieux Sous-produits
Motte d’épierrage
Sable et poussière
Motte égrenages
Motte de presse
Carton
Bouts de fil
Usine de textile
Bouts de fil encollés
Déchets de colle
Fibres
Coques
Usine de trituration
Cendres de coques
Terre de décoloration
Caroline GRELIER est une Designer qui a fait un stage au POTEMAT de février
à juillet 2018. C’est elle qui a fait les premiers travaux sur le projet de valorisation des
sous-produits de la filière coton au Bénin en matériaux biosourcés. Le projet a été divisé
en cinq (5) parties (voir tableau 3) : l’immersion, la préparation, l’équipement, le
matériau-thèque et la filière.
-Co-création d’hypothèses de
Elle a mené à terme les deux premières parties du projet. Pour l’immersion, des
visites ont été faites sur le terrain chez les agriculteurs, dans une usine d’égrenage
(SODECO), une usine de trituration (SHB) et une usine de textile (CBT). Ensuite des
ateliers de co-création et de co-conception ont été organisés par le POTEMAT pour la
partie préparation du projet.
Dans l’usine d’égrenage SODECO, l’objectif est de séparer les graines de coton
des fibres. Tous les autres éléments de la chaine de production sont considérés comme
des déchets et sont jetés et brulés. Aucun des sous-produits n’est récupéré pour d’autres
fins.
Enfin à l’usine de textile de Lokossa (CBT), tous les sous-produits ne sont pas
jetés. Les bouts de fils qui sont produits en moyenne 1,5 tonnes par mois et qui
représentent 1% de la production dans son département sont vendus à 700 fcfa le
kilogramme. La colle d’amidon est traitée et stockée dans une fosse pour être dégradée
par les micro-organismes. Toutefois, les cartons, les emballages en polystyrène et les
bouts de fils encollés sont jetés (photo 6).
Photo 7 : Les tiges de cotonniers ont été coupées puis mises en tas pour être brûlées [7]
Au cours de la deuxième phase du projet qui est la préparation, des ateliers de co-
création et de co-conception ont été réalisés pour trouver un mode d’utilisation et de
gestion des sous-produits de la filière coton et aussi trouver des matériaux biosourcés
possibles avec ces sous-produits. Au cours de ces ateliers, les participants (ingénieurs,
architectes, étudiants, docteurs, enseignants…) ont eu à donner des idées sur la
possibilité d’obtention des matériaux avec ses sous-produits.
Après les enquêtes et analyses sur les besoins en matériaux locaux et les
possibilités d’obtention des matériaux selon les propriétés des sous-produits, le
POTEMAT a pu trouver des pistes de valorisation de quelques sous-produits. Nous
avons schématisé ci-dessous quatre (4) matériaux possibles avec les sous-produits de la
filière coton.
pouvons également avoir des modules de toiture en tressant les bouts de fil encollés et
les fils de polypropylène.
D’autre part, sur la figure 6, nous avons la possibilité de faire des BTC anti
polluant avec les terres de barre et les cendres de coques par compression. Nous pouvons
aussi faire des panneaux d’isolation phonique avec les coques et un liant (à identifier)
par thermocompression.
Cette généralité sur la filière coton au Bénin nous a permis non seulement de
mieux comprendre le cycle de vie du coton au Bénin, mais d’identifier tous les sous-
produits de la filière. De cette partie, nous avons aussi la synthèse de la bibliographique
sur le projet. Apres les enquêtes et les ateliers de co-création et de co-conception, nous
pouvons réaliser plusieurs types de matériaux avec les sous-produits de la filière coton.
Pour la suite, nous allons fabriquer des échantillons afin de les caractériser. Pour cela le
laboratoire a besoin des équipements pouvant lui permettre de fabriquer ces
échantillons. Parmi ces équipements, figurent une défibreuse et une thermo-presse. Dans
la suite de ce document, nous allons procéder à l’étude, la conception et la fabrication
d’une défibreuse manuelle et d’une thermo-presse.
En effet, la majorité des sous-produits de la filière coton étant sous forme de fibre
(motte d’épierrage, sable et poussière, motte égrenage, motte de presse, carton, bouts de
fils, bout de fils encollés, fibre, coques), ces sous-produits doivent être traités pour la
réussite de l’élaboration de nouveaux matériaux biosourcés. D’où la nécessité d’une
défibreuse.
Le bâti
Il est composé de deux supports et d’une base. Ces trois éléments ont été
assemblés à l’aide des cornières et des boulons. Il a pour rôle d’assurer le maintien en
position des autres éléments de la défibreuse.
La broche supérieure
La broche supérieure est composée des pointes alignées sur une planche en bois.
Elle est une pièce maitresse de l’équipement. Son montage, son démontage et sa
fabrication nécessite plusieurs efforts et calcul. Elle représente l’outil de la défibreuse.
La broche inférieure
Elle est composée de quatre rangées de pointes alignées sur une planche en bois.
Elle est aussi une pièce maitresse de la défibreuse. Elle joue le rôle de la broche de
découpe car c’est entre ses pointes que la séparation de fibre se fait et c’est elle qui garde
les déchets indésirables des fibres.
La glissière
Le choix d’un matériau se fait sur un compromis entre ses propriétés, et les
contraintes qu’il doit satisfaire. Chaque matériau possède des propriétés physiques,
chimiques, mécaniques et thermiques. Nous devons aussi tenir compte du coût du
matériau, la disponibilité et l’usage pour choisir le type de matériau dans une
construction mécanique. Nous avons utilisé fondamentalement deux matériaux dans la
fabrication de la défibreuse : le bois et l’acier.
Le bâti (support et base) est en bois compte tenu de son rôle dans le
fonctionnement de l’équipement. Il n’est pas soumis à une charge importante. Pour
éviter des problèmes de fabrication, nous avons choisi le bois pour les planches des
broches (voir paragraphe 3.2.1.). Les autres pièces (axe, support de guidage, porte
broche, cornière) sont en acier ordinaire.
Figure 13: Schématisation du chargement d’un axe de guidage dans une position α
50 ; 550 .
750
RB RE q.l RB q.l. 900
l l
( 2 50) RB 950 2 RE 0 R q.l. 150
E
900
4.q
R
B (750 )
9
D’où
R 4.q (150 )
E 9
Section 1 : x 0 ; 50
T ( x) 0
M ( x) 0
Section 2 : x 50 ;
T ( x) RB
M ( x) ( x 50).RB
Section 3 : x ; l
T ( x) RB q ( x )
q
2
M ( x ) ( x 50).RB
2
x
Section 4 : x l ; 950
T ( x) RB q.l
l
M ( x ) ( x 50).RB q.l . x
2
T ( x) 0
M ( x) 0
Section critique
T ( x) 0 RB q( xc ) 0
RB q ( xc )
RB
xc
q
RB
xc
q
1 4.q
xc (750 )
q 9
4
xc (750 )
9
Moment fléchissant maximal
q
M max ( ) ( xc 50).RB xc
2
2
2
4 4.q q 4
M max ( ) (750 ) 50 (750 ) (750 )
9 9 2 9
4.q 1400 7
M max ( ) 87500 2
9 3 9
Déterminons la valeur de pour laquelle M max est maximal.
4.q 1400 2 7
M 'max ( ) 0 0
9 3 9
1400 2 7
0
3 9
1400 14
3 9
300 mm
Cette position correspond à la position médiane du système.
Pb : le poids de la broche ;
l : la longueur de la broche ;
M : le moment fléchissant ;
s : le coefficient de sécurité ;
Rp : résistance pratique ;
D : le diamètre de l’axe ;
q' P P
q or q' , donc on a q
2 l 2.l
P Pb 2.Pp
P 35 2 * 4 (Voir annexe1 et 2)
P 43 N
l 0.4m
43
Donc q
2 * 0.4
q = 53,75 N/m
1
A l’équilibre statique, on a RE = RB = .q.l
2
54 * 0.4
RB RE
2
RB RE 10,8 N
o Détermination de D
M max R I .D3
R p or Rp e et .
I s ymax 32
ymax
32.s.M max
On a : D 3
.Re
s3
Re 185.106 Pa
32 3 3,78
D 3
3,14 185.106
D 8,55mm
Pour assurer un bon guidage et pour éviter les effets de flambement, nous avons choisi
un diamètre de 18 mm. Donc dans la suite nous utiliserons D=18 mm .
Avant d’être utilisé dans la fabrication des broches, les pointes d’acier ont été
préalablement traitées. Cette opération consiste d’abord à affuter les pointes pour
qu’elles soient bien pointures et tranchantes puis ensuite couper la tête de ces dernières.
La photo suivante nous présente une pointe normale et une pointe traitée.
Le bâti
Il est constitué de trois planches (voir 4.2.3.1.) : le support (2) et la base. Elles
sont reliées entre elles par des cornières de liaison.
o Réaliser dans une scierie tout en respectant les dimensions et l’épaisseur des
planches ;
o Faire les différents perçages sur les planches tout en respectant les diamètres et
les positions de ces derniers ;
Les broches supérieure et inférieure sont composées d’une planche en bois et des
pointes d’acier traitées.
o Réaliser dans une scierie tout en respectant les dimensions et l’épaisseur des
planches ;
o Tracer les positions des pointes sur les planches ;
o Faire les avant trous dans ces positions (photo 12) ;
o Percer des trous de diamètre 4mm sur les planches en ces points ;
o Mettre les pointes toute en respectant l’inclinaison.
Les axes de guidage sont réalisés au tour. Nous présentons ci-dessous les
différentes opérations conduisant à l’obtention de cette pièce.
- dresser la barre ;
o le bâti,
o les supports de guidage,
o les axes,
o les porte-broches sur la broche supérieure,
o l’ensemble porte-broche + broche sur les axes,
o les vis de blocage.
Bien que l’aspect technique soit primordial, l’aspect économique est aussi
important dans la conception d’un équipement. Nous allons à présent estimer le coût de
notre défibreuse.
Total Cm 32 550
Soudage 5 000
Montage 3 000
Total Cf 31 000
Total Ca 12 240
Nous avons évalué le coût de la conception à 100 000 FCFA ; soit cinquante (50)
heures de travail à 2000 FCFA. En supposant un amortissement du coût de la conception
pour dix (10) défibreuses, le cout de la conception devient 10 000 FCFA.
Cc = 10 000 FCFA
Eléments Montant
Total C 85 790
En faisant une majoration de 10% sur le total, le coût global de la défibreuse est 94 369
FCFA.
Ils existent d’autre type de thermo-presses utilisées dans le textile. Il s’agit des
thermo-presses utilisées pour les opérations d’impression, de transfert ou de flocage sur
les vêtements.
En comparant les caractéristiques des différents types de filets (Annexe 2.2), les
filets à pas carré correspondent au système vis-écrou du mécanisme de notre thermo-
presse. Car ce type de filets à un très bon rendement et est adapté aux transformations
de mouvements.
Elle est constituée d’un même type de mécanisme que notre thermo-presse
(système vis-écrou à pas carré). Nous allons ainsi récupérer des éléments de cette presse
pour la réalisation de notre thermo-presse. Pour cela, après dimensionnement de la
thermo-presse, nous allons choisir les éléments de cette presse pouvons-nous servir dans
notre réalisation.
4.2.3.1. Description
Légende et désignation
1 : Manivelle
3 : Montant du bâti
5 : Pièces de liaison
8 : Table
Fm : force manuelle
Fe : force élémentaire
Ft : force de thermocompression
C : bâti (2+3+7+8)
Les différentes liaisons entre ces classes d’équivalence sont dans le tableau suivant.
Liaison
B/A Pivot
Liaison
A/C Hélicoïdale
4.2.3.3. Fonctionnement
4.2.3.4. Caractéristiques
Epaisseur maximale : 30 mm
4.2.4.1. Le bâti
Il est composé d’une vis et d’un écrou à pas carré. C’est lui qui assure la
transmission de l’énergie et la transformation du mouvement de rotation du levier en un
mouvement de translation de la plaque chauffante dans la presse.
4.2.4.3. Le moule
Il est composé des fers plats d’épaisseur dix (10) millimètres boulonnés sur la
plaque chauffante inferieure. Il permet de donner la forme voulue au matériau.
Il peut être remplacé par un autre avec des dimensions inférieures à 400 mm sur
400 mm.
Elles sont en acier avec une épaisseur de dix millimètre (10 mm). Avec de la laine
de verre, elles permettent de réduire les déperditions thermiques au cours de la
thermocompression.
4.2.4.6. La crapaudine
Les plaques chauffantes sont en aluminium car c’est un matériau qui a une faible
résistance à la chaleur. Il est un bon conducteur de chaleur (conductivité thermique
225,94 W/ (m.K) [13]) et accessible. Les plaques d’isolation et le moule sont en acier
ordinaire car c’est un matériau doté d’une bonne résistance thermique et facilement
accessible. Le bâti et les autres éléments sont en acier ordinaire pour des raisons de
résistance mécanique.
Pc al .Vc .g
Pc al .Vc .g
Vc 400 * 400 *30mm 3
Vc 4,8.103 m 3
al 2500kg / m 3
donc on a:
Pc 4,8.103 * 2500 *10
Pc 120 N
Pi a .Vi .g
Vi 400 * 400 *10mm3
Vi 1,6.103 m3
a 7800kg / m3
donc on a:
Pi 125 N
Pp 105 N [14]
Pcra 30 N [14]
Ppal 45 N [14]
LL Pas
Le moment exercé par l’utilisateur sur la vis est : M Fm. Fe. avec
2 2
LL la longueur du levier.
LL Pas Fm.LL .
On a donc Fm. Fe. Fe =
2 2 Pas
Fm.LL .
Ft (Pi Pc Ppal Pp Pcra )
Pas
En prenant un pas de 10 mm pour la vis à pas carré et un levier de longueur
LL= 700 mm, on a :
Fm 500N
4.3.4. Dimensionnement
F Pc Pi Ppal Pp
F
S
Pc Pi Ppal Pp
.d 2
4
Rp Re R
La condition de résistance est : or R p donc e
2 s 2.s
8.s.(Pc Pi Ppal Pp )
On a donc d
.R e
d 4,04mm
Le diamètre de l’axe du palonnier étant 20 mm, elle pourra supporter les efforts.
Fe R e
Rp
d 2n s
4
4.s.Fe
dn
.Re
4x3x110000
dn
3,14x235
d n 42,30 mm
Le diamètre de fond de la vis à pas carré est 48 mm, donc la condition de résistance est
satisfaite, d n 48mm .
2 .E.I 2 .E.I
Fcr 2 or Le 2.L v donc Fcr .
Le 4L2v
2 .E.I
Fe Fcr Fe
4L2v
2 .E.I .d 4n
Lv
2
or I donc on a :
4.Fe 64
.d 2n .E
Lv .
16 Fe
L v 1080,38 mm
La longueur de la vis à pas carré étant 455 mm, elle satisfait parfaitement la condition
de résistance.
Fe Fe
donc
S .d n .H
Rp Re R
La condition de résistance est : or R p donc e
2 s 2.s
Fe R
On a donc : e
.d n .H 2.s
2.Fe.s
D’où H
.d n .R e
2 3 110000
H
3,14 235 48
H 18,63 mm
4.3.4.4. Calcul du diamètre des boulons utilisés pour la fixation de l’écrou dans la
traverse
Ces boulons permettent de maintenir l’écrou à pas carré dans la traverse. Ils sont
Fe
soumis au cisaillement sous l’action de la force exercée sur chaque fer U de la
2
traverse. Il s’agit du dimensionnement d’un assemblage boulonné. Le nombre de
boulons est 2. La contrainte de cisaillement est :
Fe
Fe Fe
2 donc
2.S .d 2b .d 2b
4
4
Rp Re
La condition de résistance est : or R p R e donc
2 2
Fe R e
On a donc :
.d 2b 2
2.Fe
D’où db . D’où d b 17,26 mm
.R e
Nous pouvons donc utiliser les boulons de diamètre 24mm. Soit des boulons M24.
Les montants sont conçus avec les rails (figure 30). Ils sont soumis à la compression au
cours du thermopressage.
Nous allons d’une part vérifier la résistance des montants à la compression et d’autre au
flambement.
Fe
o La contrainte de compression au quel est soumis un montants est : 4
S
avec S la section des montants.
Fe Re
Rp
4S s
Fe Re
4 0.238h 2 s
1 s.Fe
h .
2 0.238.R e
1 3 110000
h .
2 0,238 235
h 38,40 mm
Fe
La condition de résistance est Fcr
4
Fe 16.2 .E.I
Fcr Fe
4 L2M
16.2 .E.I
LM2
or I 0.032h 4 donc on a :
Fe
0.032E
L M 4..h 4
Fe
LM 10906,51 mm
.T [17]
L L L0
Où est la déformation unitaire ;
L0 L0
T la variation de température T T T0 .
L L0
On peut écrire (T T0 ) .
L0
L L0 L
.(T T0 ) donc L0
L0 1 .(T T0 )
0,4
L0 ; L0 0,398m
1 2,36.105 (200 25)
el e
Rth a avec
l .S a .S
1 0,01 0,01
Rth
0,4 0,4 0,042 45
Rth 1,50 0C / W
0
Soit une diminution de 1,50 C par unité de puissance de chaleur.
- PC au 1/10e
- Mètre à ruban de 5 m
Cf = 30 mm
- Usinage de profil de la
face C en deux passes de
5mm
Cf = 410 mm
o B
Cf = 410 mm
o C
Cf = 400 mm
o D
Cf = 400 mm
30 Traçage - Etabli
o B
o C
o D
o E
60 Contrôle final - PC
- Mettre à ruban
- PC au 1/10e
- Mètre à ruban de 5 m
Cf = 30 mm
- Usinage de profil de la
face C en deux passes de
5mm
Cf = 410 mm
o B
Cf = 410 mm
o C
Cf = 400 mm
o D
Cf = 400 mm
30 Traçage - Etabli
60 Contrôle final - PC
- Mettre à ruban
Apres la réalisation du circuit, il est préférable de placer les éléments sur un support (un
tableau par exemple).
Sous-ensemble 1 : Bâti
Sous-ensemble 2 : Vis-écrou
Sous-ensemble 5 : Palonnier
Ensuite, monter :
La présente thermo-presse n’a pas été conçue dans le cas d’une production. Sa
conception et sa réalisation ont été orientées dans un concept d’outils de laboratoire.
Total 74 000
Rondelle ϕ 12 4 50 200
Bois - - 4 000
TOTAL 13 800
En faisant une majoration de 10% sur le total, le coût global des travaux réalisés sur la
thermo-presse est 408 320 FCFA.
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
On désigne par :
mb : la masse du bois ;
vb : le volume du bois ;
np : le nombre de pointes ;
g : l’accélération de la pesanteur ;
M b mb m p M b b .vb n p .m'p
Calcul de vb
202.
vb 400 * 250 * 20 2 * (100 *50 * 20) *160
4
vb 2250265,482 mm3
vb 2,250.103 m3
b 1100 kg/m3 .
n p 2*(7 *6)
n p 84
m 'p 12 g
Pb M b .g
Pb 3,483*10
Pb 34,83 N
Pb 35 N
On désigne par :
On a : Pp M p .g or M p v p . a donc
Pp v p . a .g
Photo 14: Les pointes préparées Photo 15: Traçage de la broche supérieure
Nous n’avons pas trouvé des résistances chauffantes droites sur le marché. Nous
avons donc acheté des resistances chauffantes de 1000 Watt en forme de U (voir photo
20). Ensuite, nous avons redressé les resistances (photo 21).
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
DEDICACES ------------------------------------------------------------------------------------------III
REMERCIEMENTS--------------------------------------------------------------------------------- IV
RESUME------------------------------------------------------------------------------------------------ V
ABSTRACT ------------------------------------------------------------------------------------------- VI
Le bâti -------------------------------------------------------------------------------- 57
La broche supérieure et la broche inférieure ------------------------------------- 58
Les axes de guidage ---------------------------------------------------------------- 58
3.4.2. Montage et démontage de l’équipement--------------------------------------------- 59
3.5. MAINTENANCE DE LA DEFIBREUSE ------------------------------------------------------- 60
3.6. ESTIMATION DE COUT DE LA DEFIBREUSE ----------------------------------------------- 60
3.7. CONCLUSION PARTIELLE ------------------------------------------------------------------ 63
ANNEXE ----------------------------------------------------------------------------------------------124