un détail à moi: que je n'ai pas de destin. Je suis arrivé trop tard quand Dieu a dessiné mon chemin.
Je m'efforce tous les jours
pour fixer précisément cet... mon cours.
Perdu comme, en terre, un marin,
quand on me demande "Qui est-ce que vous êtes?", "Où vous allez?", "Et votre patrimoine?
Un homme que vit le moment,
Que approfondie humblement l'instant.
Un immigrant non planifié,
pas organisé, mais constant. Qui saisi chaque expérience comme un nouveau "ici" et "maintenant".
Parce que comme a dit le grand Lacan:
"Tous nous atteignons la vérité que sommes capables de supporter." Chacun!
Pour moi: c'est simple.
L'expérience de vivre chaque matin, avec le sourire vivant des mes enfants, comme la dernière journée de mon parcours; cette (l'expérience) a été - toujours- plus fort que moi.
Comment est-ce que je serai
en deux mille cinquante? N'importe pas. Ça c'est très loin.
J'aurai une copine,
de mon côté, quand j'arrive à ma fin? Ce n'est pas important.
Parce que après presque quarante
beaux, amusant ans , je sais seulement une chose, clairement: que je préfère mille fois être vraiment heureux qu'être le plus réussi, ou certain.
Toutefois, d'une chose je suis sûr:
je vais mourir comme j'ai vécu, avec des caresses et des rides à mes mains.