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HOMME SANS DESTIN

Je ne suis pas spécial, mais il y a


un détail à moi:
que je n'ai pas de destin.
Je suis arrivé trop tard quand Dieu
a dessiné mon chemin.

Je m'efforce tous les jours


pour fixer précisément
cet... mon cours.

Perdu comme, en terre, un marin,


quand on me demande
"Qui est-ce que vous êtes?",
"Où vous allez?",
"Et votre patrimoine?

Un homme que vit le moment,


Que approfondie humblement l'instant.

Un immigrant non planifié,


pas organisé, mais constant.
Qui saisi chaque expérience
comme un nouveau "ici" et "maintenant".

Parce que comme a dit le grand Lacan:


"Tous nous atteignons
la vérité que sommes
capables de supporter." Chacun!

Pour moi: c'est simple.


L'expérience de vivre
chaque matin,
avec le sourire vivant
des mes enfants,
comme la dernière journée de mon parcours;
cette (l'expérience) a été - toujours-
plus fort que moi.

Comment est-ce que je serai


en deux mille cinquante?
N'importe pas.
Ça c'est très loin.

J'aurai une copine,


de mon côté, quand j'arrive à ma fin?
Ce n'est pas important.

Parce que après presque quarante


beaux, amusant ans ,
je sais seulement une chose, clairement:
que je préfère mille fois
être vraiment heureux
qu'être le plus réussi, ou certain.

Toutefois, d'une chose je suis sûr:


je vais mourir comme j'ai vécu,
avec des caresses et des rides à
mes mains.

Enchanté, mes collègues.


Je suis César Antonio Martín.

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