Edition France

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Fondateur du Comité éditorial : François Régis Hutin
N° 23359 www.ouest-france.fr

Nous croulons sous ses déchets, Confinement

Les Franciliens
font leur retour
à quand la fin du tout plastique ? dans l’Ouest

THIERRY CREUX, OUEST-FRANCE

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Alimentation
Le bio séduit
toujours plus
de Français

BÉATRICE LE GRAND, OUEST-FRANCE

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Magali Blandin
Un projet
criminel derrière
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THOMAS BRÉGARDIS, OUEST-FRANCE

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De Bayeux à la Turquie, des plages des Landes au fond des mers, sous forme de déchets ou microscopique, le plastique est partout. Et si la loi restreint doucement son usage,

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son recyclage demeure difficile. Mais comment quitter cette ère du tout plastique ? Quelles aternatives à ce matériau pratique et résistant ? Au fil de notre édition Page 6

Éditorial par Philippe Boissonnat

Peut-on se débarrasser du jetable ?

Les images des vastes « soupes » fait : la production ne cesse de croî- cotons-tiges et les gobelets dans la

Y’a quoi
de débris de plastiques qui se con- tre. liste des produits interdits. En
centrent au gré des courants dans L’emballage est le premier 2022, viendront s’ajouter les
l’Atlantique, le Pacifique et l’océan débouché de cette filière. D’où un sachets de thé en plastique, les

à la télé
Indien suscitent la consternation. paradoxe : à l’origine conçus pour jouets des menus pour enfants, ou
Parce qu’elles dénaturent les océ- un usage résistant de longue encore les emballages de fruits et
ans. Parce qu’elles tuent chaque durée, les plastiques mis en circu- légumes.

année les milliers d’oiseaux et de
mammifères marins qui s’y alimen-
tent. Et parce qu’elles ne sont que
la partie émergée de l’iceberg.
Mais chacun de nous mesure-t-il
que « cette pollution plastique
des mers repose à 80 % sur nos
activités terrestres humaines »,
selon un récent rapport parlemen-
taire (1) ?
Résistant, léger, bon marché,
polyvalent, le plastique a long-
temps eu tout pour lui. Qui a soupi-
ré, à la fin des années 1970, quand
la « corvée » de la consigne a cessé
parce que la bouteille de soda se
plastifiait et devenait moins lourde
et moins fragile ? En moins de
100 ans, le plastique est devenu le
troisième matériau le plus fabriqué
au monde après le ciment et l’acier.
Sur le plan mondial, on en produi-
sait moins d’un kilo par habitant
dans les années 1950. Nous en
sommes à plus de 50 kg (entre 4 et
8 % des émissions mondiales de
CO2). Les associations ont beau se
mobiliser, les initiatives se multipli-
er, comme celle du navigateur
Yvan Bourgnon avec son bateau
« dévoreur de plastique », rien n’y
lation aujourd’hui deviennent à
80 % des déchets au bout d’un an.
En Europe, des filières de collecte
ont été mises en place. Mais la
majeure partie de ce qui est collec-
té reste incinérée ou mise en
décharge. Les plastiques recyclés
en France ne représentent, au
mieux, que 24 % des plastiques
collectés. Les pays développés,
leurs industries et leurs consom-
mateurs ont encore de gros efforts
à faire pour mieux trier, collecter et
recycler.
Réduire notre dépendance
Le bon sens nous rappelle qu’en
cas de fuite d’eau, il est inutile de
commencer à éponger tant que
l’arrivée d’eau n’est pas coupée. Le
seul recyclage ne fera pas de mira-
cle. Hormis pour les usages sani-
taires sans alternative, il va falloir
réapprendre à nous passer des
articles à usage unique et de cour-
te durée de vie.
Depuis janvier, les assiettes et les
couverts jetables, les pailles et les
confettis en plastique sont venus
rejoindre les sacs en plastique, les
ce soir ?
Pour les filières concernées, cha-
cune de ces nouvelles règles est
un problème. Ainsi, les produc-
teurs de fruits et légumes souli-
gnent que cet interdit propre à la
France va les désavantager à Film, série, documentaire, sport, dessin
l’échelle européenne. Ces résistan- animé… Sélectionnez votre programme
ces – économiques, techniques, sur ouest-france.fr et passez une bonne
culturelles – témoignent du carac-
soirée devant votre émission préférée !
tère « global » du changement de
modèle qu’il nous faut opérer dans
un délai court. À retrouver sur
Rien ne se fera sans une forte programmetv.ouest-france.fr
implication des consommateurs.
Pour réduire notre dépendance au et sur l’application Ouest-France
plastique, il faut se reposer des
questions qui ne se posaient plus :
celles de l’emballage, du jetable,
du temps consacré à la prépara-
tion, au nettoyage, à la conserva-
tion des produits dont nous faisons
l’acquisition. L’essor du vrac en
magasin est un début encoura-
geant. C’est tout sauf neutre pour
notre environnement, notre santé
et notre climat. Et, ça commence
dans nos commerces, nos cuisi-
nes et nos salles de bains.
(1) « Pollution plastique : une bom-
be à retardement ? », décem-
bre 2020.
2 Monde/France
Sur le sable des Landes, du plastique à l’infini
Les crues et les tempêtes hivernales forment sur les plages une couche de déchets de toutes tailles.
Une pollution contre laquelle le département et des bénévoles se mobilisent.
Notre dossier
plastique
Reportage
Jour après jour, Jean-Luc Saint-Pic
traque les déchets plastiques dans
l’embouchure du courant de Huchet.
Inlassablement, il tamise le sable
pour en extraire de petits éclats.
Depuis qu’il s’est installé à Moliets-et-
Maâ (Landes), le retraité a vu les stra-
tes « de la consommation des hom-
mes » s’accumuler au pied des
dunes. Et polluer la réserve naturelle
où nichent les oiseaux qu’il aime tant.
Ce « désastre » contre lequel il
mène un combat de Sisyphe est « un
reflet de l’océan ». C’est aussi
« l’envers du décor de la pêche », se
lamente-t-il en désignant les cordelet-
tes, filets, caisses et coupelles ostréi-
coles échoués à ses pieds. Ces
débris charriés par les tempêtes et
les courants du golfe de Gascogne
s’accumulent à l’infini, l’hiver, quand
les ramassages « donnant l’illusion
d’une plage propre aux touristes
l’été » se raréfient.
Il a rempli deux sacs-poubelles et
désigne un responsable. « Le 10 sep-
Production mondiale annuelle de plastique
En 1950 En 2018
2 millions 438 millions
de tonnes de tonnes
soit 0,8 kg soit 52 kg par Terrien
par Terrien
75 % de la production deviennent des déchets
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Le plastique,
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le plus fabriqué
au monde
après le ciment
et l’acier
Sources : OPECST, PlasticsEurope, 2018.
Dans l’« Allée du cancer », la pollution tue depuis quarante ans
Reportage
« On vit dans le couloir de la mort »,
lâche Sharon Lavigne. Le 5e district
de la paroisse de Saint-James est le
cœur de Cancer Alley, « l’Allée du
cancer », sur les rives du Mississippi
au nord-ouest de la Nouvelle-Orléans
(États-Unis). La maladie y touche
200 habitants sur 100 000, contre
148 dans le reste du pays.
Sur une quinzaine de kilomètres,
pas moins de onze usines tournent à
plein régime libérant des effluves
d’ammoniac, pour les engrais, de
chloroprène, un élément chimique
indispensable à la fabrication du plas-
tique, ou de pétrole. « L’air pique les
yeux quand on n’est pas habitué »,
prévient Sharon. Avec son associa-
tion RISE St. James, l’enseignante de
67 ans mène la fronde contre le projet
du géant taïwanais du plastique For-
mosa. Une « giga usine » qui double-
rait les risques de cancer des habi-
tants de la paroisse, selon un rapport
d’experts de l’Onu, publié début
mars.
Un rapport qui dénonce un « racis-
me environnemental » car neuf habi-
tants sur dix du 5e district sont afro-
américains et plus d’un tiers vit sous
le seuil de pauvreté. « Cette usine, ce
serait vraiment le dernier clou dans
notre cercueil, souffle Sharon. Mais
comme on est noirs et pauvres, tout
le monde s’en fiche. »
« Cette zone est un l’endroit idéal
tembre 1996, à la Corogne, en Gali- sont « recyclés en nouvelle matiè-
ce, il n’y a pas eu de miracle. Tout re ». Le sable, lui, est restitué à la mer.
était mis en décharge à flanc de col- Reste les microplastiques. Et ces
line. Une première nuit de tempête, petites billes translucides, matière
200 000 tonnes ont basculé dans première de la plasturgie, partielle-
l’océan. Les jours qui ont suivi ment collectées. En Europe,
1,3 million de tonnes. » 41 000 tonnes de ces « larmes de
La montagne de bouteilles, bri- sirènes », finiraient chaque année
quets, bouchons et autres emballa- dans l’océan, menaçant la chaîne ali-
ges imputables à cette pollution a mentaire. Le gouvernement fera
commencé à s’éroder « mais on en appliquer des mesures en 2022 pour
trouve encore », confirme Lionel lutter contre ces rejets. « Dégueu »,
Fournier, responsable de la propreté lâche Mikaël Azaroff qui en trouve
du littoral au conseil départemental. « partout » sur la plage où il s’est joint
À cela s’ajoutent les déchets de la au petit groupe de nettoyeurs béné-
pêche (30 % du volume) et ceux arra- voles formé par Marine Saint-Macary.
chés à d’anciennes « décharges sau- Enseignante et surfeuse, elle est, à
vages situées en bord des rivières » 28 ans, responsable de l’une des dou-
et charriés par les crues. ze délégations régionales de l’asso-
ciation The SeaCleaners, fondée par
13 000 m³ de déchets le skipper Yvan Bourgnon pour lutter
« Entre 12 000 et 13 000 m³ » sont contre la pollution plastique. « On a
récoltés chaque année, « mécani- l’impression qu’on n’en verra jamais
quement ou à la main par des sala- le bout. Mais si chacun y met un peu
riés en insertion ou en situation de du sien, une heure par semaine… »
handicap ». La collectivité y consacre À ses côtés, Emmeline Vaginay,
un budget d’1,7 million d’euros. Bois 18 ans, du collectif À notre tour, appel-
flotté, métaux, verre… « Tout ressert. le les jeunes « à s’engager ». Contre
Le bois en combustible, paillage ; cet héritage empoisonné, dit-elle, « la
les plastiques mous en carburant à jeunesse peut agir ».
cimenterie. » Les plastiques durs Alan LE BLOA.
Microplastiques : un impact sur la santé encore mal évalué
En 2050 En hausse
876 millions Entretien
de 8 %
de tonnes par an
estimées
Guillaume
soit 104 kg par Terrien Duflos, directeur
de laboratoire
à l’Agence
nationale de sé-
curité sanitaire
des aliments.
| PHOTO :
Connait-on l’impact des microplas-
2 % Russie et tiques sur la santé humaine ?
Communauté des
États Indépen
ndantss Le sujet est très complexe. Il y a des
familles de microplastiques, très
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diverses, de nature et de taille diffé-
7% rente. Et ce n’est que la partie visible
50 % de l’iceberg. Ces polymères contien-
nent des additifs et il en existe plu-
sieurs centaines. C’est comme un
plat de spaghetti. Les pâtes sont les
microplastiques, la sauce ce sont les
additifs, qui sont relargués lors de
l’assimilation. Quand aux nanoplasti-
ques, les particules les plus petites,
elles pénètrent très profondément
dans l’organisme. On en retrouve
dans le système circulatoire et dans
certains organes.
Pourquoi y a-t-il suspicion
de danger ?
Infographie : Ouest-France. Sur les huîtres ou les moules, il y a
Le cimetière de la paroisse Saint-James, au cœur de Cancer Alley, en Louisiane.
| PHOTO : ÉLIE COURBOULAY
pour les industries, explique Wilma ces naturelles, pétrole à raffiner bien
Subra, chimiste de formation, enga- sûr, mais aussi de sel, utilisé pour
gée auprès des associations. Elle fabriquer tous types de chlorures qui
était occupée par des plantations, entrent dans la composition des addi-
des terrains très grands et bon mar- tifs alimentaires pour le bétail et de
ché. » Et « le fleuve est navigable certains plastiques. « Les anciens
depuis le golfe du Mexique jusqu’à ouvriers agricoles n’ont guère eu
Bâton-Rouge », ajoute la scientifique d’autres solutions que de se recon-
de 78 ans, ancienne membre du vertir à l’usine », se désole Wilma
Conseil pour la justice environne- Subra.
mentale de l’Agence américaine de Le frère de Sharon, Milton Cayette,
l’environnement (EPA). retraité de 69 ans est un pur produit
La région regorge aussi de ressour- de Saint-James. Il était manutention-
À Moliet-et-Maâ, dans les Landes, Céline Pisarski, bénévole et Marine Saint-Macary, déléguée régionale de l’association
The SeaCleaners, ramassent des déchets sur la plage.
ANSES
Les microplastiques sont des particules de moins de 5 mm de diamètre.
des impacts prouvés sur la reproduc-
tion et l’embryogenèse. Un impact
sur le métabolisme des lipides a été
démontré chez les poissons. Sur les
souris, des études suggèrent des
effets sur la prise alimentaire, mais
elles ne vont pas toutes dans le
même sens. Il y a suffisamment d’élé-
ments pour qu’il y ait nécessité
d’investigations scientifiques.
Quels sont les autres effets
possibles ?
Certains additifs peuvent présenter
un danger et les particules plastiques
naire dans l’une des usines Shell des
environs. Amputé d’une jambe après
un accident de travail, il a pris cons-
cience du lien entre l’émergence des
industries et les problèmes de santé
des riverains. Lui-même est atteint
d’un cancer de la prostate et sa fem-
me est décédée d’un cancer du sein.
Comme Sharon, il se bat désormais
contre le projet Formosa.
Un cancer par maison
Sur l’autre rive du fleuve, la paroisse
de Saint-Jean-Baptiste connaît des
problèmes similaires. Mary Hampton
milite depuis 2016 pour la baisse des
émissions de chloroprène, un gaz
« probablement cancérigène », de
l’usine Dupont-Denka. « On a de la
chance aujourd’hui, le vent ne vient
pas vers ici », sourit la retraitée, sous
le porche de sa maison.
L’entreprise, qui conteste le carac-
tère cancérigène du chloroprène, a
toutefois accepté en 2017 de réduire
ses émissions de 85 %. Sans toute-
fois respecter le niveau recommandé
par l’EPA. « Si vous prenez la vingtai-
ne de maisons de la rue, je ne crois
pas qu’il y en ait une sans cancer »,
déplore Mary qui se considère
« chanceuse d’être encore là ». Elle
espère que le nouveau président
Biden agira et fera enfin respecter les
règles.
Élie COURBOULAY,
correspondant aux États-Unis.
| PHOTO : OUEST-FRANCE
peuvent véhiculer des contaminants :
des métaux lourds, des biotoxines,
des bactéries. Une perturbation du
microbiote intestinal est probable, on
le constate chez la moule. Une étude
a montré que le contact avec des cel-
lules intestinales ou pulmonaires
pouvait générer des symptômes
inflammatoires…
Comment sommes-nous
exposés ?
Par l’alimentation, par l’inhalation
mais aussi par la peau. On considère
que l’on ingère entre 39 000 et
5 000 milliards de particules en mer
Trois questions à…
Arnaud Huvet, du conseil scientifi-
que du Groupe de recherche Polymè-
res et Océans.
Les plastiques polluent l’océan.
En quelle quantité ?
La communauté scientifique estime à
5 000 milliards le nombre de particu-
les plastiques flottant en mer. Cha-
que année, alimenté par le vent et les
fleuves, l’océan reçoit entre 4 et
12 nouveaux millions de tonnes, pro-
venant pour 80 % de nos activités à
terre. Ainsi, en mer, partout où l’on
cherche des plastiques, on en trou-
ve ! Dans les glaces de mer arctiques,
dans la fosse des Mariannes, sur l’île
déserte Henderson dans le Pacifi-
que… La Méditerranée et le golfe du
Bengale détiennent les records.
Que deviennent ces déchets ?
Concentrés sous l’effet des cou-
rants océaniques, ils forment des
soupes de plastique qui font le yoyo
dans la colonne d’eau. 90 % de cette
pollution est constituée de petits élé-
ments, comme les microplastiques
(moins de 5 mm). Et ces microplasti-
ques sont un habitat de choix pour
des micro-organismes, parfois inva-
sifs ou toxiques, qu’ils peuvent trans-
porter très loin : en 2011, le tsunami
japonais a introduit sur les côtes amé-
ricaines 280 nouvelles espèces trans-
portées par les déchets plastiques.
Ouest-France
20 -21 mars 2021
| PHOTO : LUCIE WEEGER, OUEST-FRANCE
52 000 particules de plastique par
an, 74 000 à 121 000 en comptant
l’inhalation. L’ingestion se fait surtout
via l’eau en bouteille et les produits de
la mer. Quelques études ont retrouvé
des microplastiques dans du sel, du
miel ou de la bière.
Depuis combien de temps l’Anses
travaille-t-elle sur le sujet ?
Dans notre labo plus particulière-
ment dédié aux dangers liés aux pro-
duits de la mer, nous y travaillons
depuis cinq ans. Le problème scienti-
fique est de lier des niveaux d’exposi-
tions à un risque, et on ne peut le faire
que si on est capable de bien doser
ce qu’on veut évaluer. La première
chose a été de mettre au point les
méthodes pour bien caractériser les
microplastiques. Il faut maintenant
harmoniser les approches au niveau
international.
Quand disposera-t-on de résultats
fiables ?
On aura quelques informations inté-
ressantes dans trois à cinq ans,
notamment parce que les appels à
projet européens ont été lancés
l’année dernière et les gros projets de
recherche démarrent.
Recueilli par
Philippe RICHARD.
Arnaud Huvet, chercheur à l’Ifremer.
| PHOTO : IFREMER
Quel est leur impact sur le vivant ?
Dans les laboratoires de l’Ifremer,
deux post-doctorants, Kévin Tallec et
Camille Détrée, étudient les effets de
fragments de pneumatiques et de
leurs composés chimiques ainsi que
ceux des fibres synthétiques libérées
par nos machines à laver sur la biolo-
gie de l’huître. On constate une per-
turbation, même en cas de simple
transit : bilans énergétiques défavora-
bles, diminution des gamètes de
40 % et retards de croissance des lar-
ves produites.
Et puis, il y a les nanoplastiques
dont la taille permet de passer les
membranes digestives. Des Scandi-
naves en ont retrouvé dans le cerveau
de poissons et ont observé des modi-
fications de leur comportement…
Gaël HAUTEMULLE.
Ouest-France
20 -21 mars 2021 Monde/France 3

D’ici à la Turquie, que deviennent nos emballages ?

L’ère du recyclage industriel des déchets plastiques a débuté. Son développement reste inégal
dans le monde, mais en France, il bénéficie d’une organisation du tri déjà bien rodée.

30 % des Français ont adopté le tri. Dans la poubelle jaune se jettent tous Inaugurée en 2016, l'entreprise Paprec au Rheu (Ille-et-Vilaine) est spécialisée L’usine France Plastiques recyclage, du groupe Paprec, à Limay (Yvelines),
les emballages plastiques. | PHOTO : OUEST-FRANCE dans le recyclage des déchets. | PHOTO : THOMAS BRÉGARDIS, OUEST-FRANCE recycle les bouteilles plastiques pour refaire des bouteilles. | PHOTO : OUEST-FRANCE

Notre dossier
plastique
Enquête
En Normandie, comme dans le reste
du monde, la seule espèce animale
qui produit des déchets est humaine.
Mais elle se soigne. « Je fais atten-
tion, en achetant le moins de choses
emballées possible et en compos-
tant dans mon jardin, témoigne
Xavier Lechevalier, célibataire de
44 ans, à Ryes, près de Bayeux. Au
final, je produis peu de déchets : un
sac jaune et un autre noir toutes les
deux semaines. »
Depuis 2020, Xavier Lechevalier et
134 000 citoyens dépendants du
Seroc, le Syndicat mixte de traitement
et de valorisation des déchets ména-
gers de la région Ouest Calvados,
vivent une petite révolution. Avec le
fameux sac jaune, ils sont passés à la
simplification du tri, surtout destiné à
récupérer le maximum d’emballages
en plastique, le plus polluant et sur-
tout le plus mauvais élève du recycla-
ge : 29 % contre 90 % pour le verre.
« Pot de yaourt, barquette de jam-
bon, boîte de conserve, flacon de
shampooing… On peut tout y jeter »,
résume Stéphane Mazzoleni, le direc-
teur du Seroc. Plus de 30 % des Fran-
çais ont adopté ce tri. Tout l’Hexago-
ne doit y passer d’ici à 2022, ou plutôt
2023, car il y a du retard.
Léa Marguerite, une trentenaire de
Bayeux, apprécie. « Ces nouvelles
consignes m’ont décomplexée. Je
les ai affichées : c’est quand même
plus simple. » Le directeur du Seroc
aimerait que tous les sacs jaunes de
son secteur ressemblent à celui de
Léa. Ce n’est pas encore le cas,
« mais on monte en puissance, on
communique ! »
Les poubelles du Seroc prennent
ensuite la route vers la Bretagne et le
centre de tri de collecte sélective du
Rheu, près de Rennes. Un bijou à
25 millions d’euros, inauguré en 2016
par le groupe Paprec, l’un des lea-
ders du recyclage en France, avec
Suez et Veolia. « Les camions arri-
vent là, passent par la balance. La
pesée, c’est le plus important », ne
plaisante qu’à moitié Sylvain Collé-
aux, le patron du site.
Là, les déchets, séparés par tri opti-
que et par des mains expertes, chan-
gent de nom pour devenir « des
matières valorisées ». Le plastique
que tout le monde convoite s’appelle
le polyéthylène téréphtalate, aussi
connu sous le nom de PET et sous sa
forme : les bouteilles d’eau et de
soda. Une balle de PET bien triée se
vend entre 300 € et 350 € la tonne.
Les autres plastiques, comme le PVC
rigide ou le PEHD des bouteilles de
lait, sont des débutants, « mais les
filières s’organisent ».
Le PET ficelé à Rennes est dirigé
vers un autre site de Paprec, France
Plastiques recyclage, à Limay, près
En Turquie, il existe au moins dix décharges connues, comme ici dans la ville d’Adana, où des tonnes de déchets
en provenance des pays de l’Union européenne sont déversées.
de Mantes-la-Jolie (Yvelines). L’usine
se classe parmi les plus performan-
tes d’Europe. Des chercheurs se
damneraient pour avoir les mêmes
spectromètres de masse, capables
d’identifier toutes les molécules.
« L’œil de Dieu pour repérer le
méchant bisphénol A, qu’on ne veut
pas », métaphorise James Beauvil,
dans son laboratoire high-tech.
Du recyclé vendu plus cher
Ce site transforme un milliard de bou-
teilles par an en PET recyclé, des
paillettes (qui deviendront du polyes-
ter pour les vêtements) et surtout des
granulés, pour refaire des bouteilles.
L’obsession de Damien Vincent, res-
ponsable du développement et de la
qualité, est « le premium ». La gam-
me la plus pure, vendue à 1 400 € la
tonne.
C’est cher et tant que la matière ori-
ginale, dite « vierge » dans le jargon,
est moins coûteuse à l’achat, selon le
bon vouloir des producteurs de pétro-
le, le travail de Damien Vincent et de
tous les recycleurs consciencieux du
monde est voué à l’échec commer-
cial. Mais les années de pression
citoyenne et de campagnes cho-
quantes réalisées par les organisa-
tions environnementales ont eu gain
de cause. Les législations, notam-
ment européennes, s’accumulent. « Il
faudra 25 % de matière recyclée
dans les plastiques en 2025, 30 %
en 2030 », se réjouit Damien Vincent.
À l’autre bout de la chaîne, Stépha-
ne Armange, patron des ventes chez
Paprec à Nantes, jubile aussi. « Nous
venons de basculer dans un autre
monde. Le marché accepte de
payer du plastique recyclé plus
cher. » Des marques comme Danone
ou L’Oréal ont compris l’intérêt des
| PHOTO : YASIN AKGUL, AFP
consommateurs. Le PET recyclé est
devenu un argument de vente.
Et ce, dans le monde entier. Indora-
ma, le géant thaïlandais, vient d’ouvrir
une usine de recyclage en France et
pourrait grignoter des parts d’un mar-
ché enfin rentable. L’Asie, dont la Chi-
ne qui a brutalement fermé ses por-
tes aux plastiques du monde en 2017,
préserve désormais sa ressource de
matières usagées. Les perdants sont
les pays qui n’ont pas investi dans la
collecte, le tri et le recyclage. Et pas
toujours les plus pauvres, comme
l’Espagne ou la Turquie.
Le recyclage débute
Dans le village turc de Yenidam, en
périphérie de la ville d’Adana, sur la
côte sud, l’éleveur Mustafa Sakar a vu
ses moutons tomber malades après
avoir ingéré des morceaux de plasti-
que et respiré les fumées de stocks
de déchets brûlés à ciel ouvert dans
les décharges. Avec la fermeture de
la Chine, la Turquie a accueilli
11,4 millions de tonnes de déchets en
provenance des pays de l’Union
européenne. Trois fois plus qu’en
2004, selon Eurostat. Dont
Petit à petit, la loi limite les usages uniques
2017. Un décret interdit la vente de
produits cosmétiques exfoliants ou
de nettoyage comportant des parti-
cules plastiques solides. Il interdit
également la mise sur le marché de
cotons-tiges confectionnés avec des
bâtonnets plastiques.
2019. Le Parlement européen
adopte un texte interdisant l’usage,
dès 2021, d’une dizaine de produits
en plastique pour lesquels il existe
des alternatives. Sont visés les cou-
verts, assiettes, pailles, contenants
alimentaires oxodégradables, gobe-
lets en PSE, touillettes, cotons-tiges
et tiges pour ballons de baudruche.
2020. La loi anti-gaspillage pour
une économie circulaire, en vigueur
depuis le 1er janvier, fixe un objectif
56 000 tonnes de France.
Mais selon Federec, l’association
professionnelle des entreprises de
recyclage françaises, les monceaux
de déchets filmés en Turquie n’ont
rien à voir avec les balles triées qui
partent de France. L’OCDE et l’Institut
turc des statistiques reconnaissent
que la Turquie n’a récupéré que 12 %
des déchets municipaux en 2018…
Bref, le recyclage débute. Et les
industriels, notamment de l’agroali-
mentaire, qui cotisent pourtant, au
titre de la Responsabilité élargie du
producteur depuis 1992, ne jouent
pas encore le jeu. « Vous voyez ces
sachets de nourriture pour chats,
peste Martine Delaunay, du centre de
Rennes. C’est un mélange de plasti-
que et d’aluminium qu’on ne sait pas
encore recycler. »
La France brûle pour son chauffa-
ge, ou pire enfouit en décharge,
encore 25 % de ses emballages pour
lesquels il n’existe aucune solution. Et
contre lesquels il n’existe aucune loi.
Gaëlle LE ROUX, Éric MARIE,
Christelle GUIBERT, avec Raphaël
BOUKANDOURA (en Turquie).
de 100 % de plastique recyclé au
1er janvier 2025. Il introduit une série
de mesures, applicables de 2021 à
2040. Elles interdisent la distribution
de bouteilles en plastique dans les
établissements recevant du public,
des boîtes en polystyrène expansé, la
fabrication de sacs plastique à usage
unique, le suremballage des fruits et
légumes, les films d’emballage des
journaux, les jouets en plastique gra-
tuits dans les menus et la vaisselle
jetable dans les fast-foods. Les lave-
linge neufs devront être équipés d’un
filtre à microfibres.
2026. Interdiction de la vente de
l’ensemble des produits cosmétiques
contenants des microplastiques :
shampooings, gels douche…

Les sept types de matières plastiques et leurs principaux usages dans le monde
Nom Classe et Utilisation % des déchets Risque En 2017 µ
recyclage plastiques
Polyéthylène Sacs jetables, bouteilles Présence Emballages
transparentes, emballages de trioxydes
téréphtalate
(PET) Facile
alimentaires ou de produits
ménagers, cosmétiques …
11
1% d’antimoine 158 millions de tonnes
Tri de
e bouteilles en Thaïlande, Bâtiment ett
Bouteilles opaques de produitts l'un des pays les plus pollueurs travaux publicss
Polyéthylène Présence
haute densité
alimentaires, chimiques ou cosméttiques, de phtalates,
des océaans à cause de ses détritus. 71
(PE-HD)
jouets, mobilier de jardin, boîtees
alimentaires réutilisables…
14 %
dioxines
Facile Textiles

Polychlorure Jouets, matériel médical, bâtim ment Non

62
de vinyle (fenêtres, canalisations…), film alim
mentaire, 5 %
démontré
(PVC) cartes de crédit, gaines de câbbles... Divers
Difficile
51
Polyéthylène Sacs de courses, Non Biens de
emballages alimentaires,
basse densité
(PE-LD) isolants électriques… 20 % démontré consommation
Possible
45
Emballages alimentaires Transports
Polypropylène réutilisables, matériel électroménaager, Non
démontré
(PP) mobilier de jardin, bouchons, paiilles, 19
9% 29
Possible fibres textiles, couches…
Appareils électrriques,
Montures de lunettes, vaisselle électroniques
Polystyrène jetable, pots de yaourt, isolannt Présence
(PS) thermique, gobelets et emballag ges 6% de styrènes 19
Difficile alimentaires jetables… Équipementss
industrielss
Autres dont 3
Textiles (nylon, acrylique), Présence de
polycarbonate
(PC)
résines complexes (automobilee),
emballages multicouches…
24 % bisphénol A Photo : AFP.. Infographie : Stéphane Gallois, Annaïck Leclerc.
Très difficile Sources : perturbateur-endocrinien.com, Guide prratique sur les plastiques, Atlas du plastique 2020
4 Monde/Europe
Le Brésil suffoque mais ne confine toujours pas
Alors que plusieurs États appliquent des mesures de restrictions, un confinement strict, honni par
Jair Bolsonaro, n’est toujours pas à l’ordre du jour. Le pays recense plus de 284 000 morts du Covid.
Port du masque, utilisation de gel
hydroalcoolique, distanciation… Les
recommandations du nouveau minis-
tre de la Santé, Marcelo Queiroga (le
quatrième depuis le début de la pan-
démie), tranchent avec le déni habi-
tuel du président d’extrême droite Jair
Bolsonaro. Elles demeurent toutefois
minimes, au vu de la catastrophe que
traverse le Brésil. Cette semaine, le
pays a encore battu de tristes
records, avec 2 841 décès mardi et
plus de 90 000 contaminations mer-
credi.
Si Jair Bolsonaro ne semble plus
considérer le Covid-19 comme une
« petite grippe », pas question pour
autant d’envisager un confinement.
Début mars, la décision de la plupart
des États, dont Rio, d’instaurer un
couvre-feu et de fermer des commer-
ces non essentiels l’avait mis hors de
lui.
La vaccination patine
« Arrêtez de geindre ! » avait-il fustigé
alors que son pays, qui comptabilise
plus de 284 000 morts, est le plus
endeuillé au monde après les États-
Unis (539 000 morts). L’apparition du
variant P1 à Manaus, en décembre, a
saturé les hôpitaux. Très vite, l’oxygè-
ne a manqué. Désespérés, les habi-
tants ont commencé à se disputer
des bombonnes vendues sur le mar-
ché noir et ont improvisé des unités
de soins intensifs chez eux.
« La situation à Manaus est deve-
nue hors de contrôle et, un mois
plus tard, le reste du pays connaît le
même sort », déplore Felipe Naveca,
virologue au centre Fiocruz à
Manaus, dans Le Monde.
Un procès aux allures de représailles en Chine
Deux Canadiens, jugés pour espionnage, avaient été arrêtés en 2018, après l’interpellation de la
numéro 2 de Huawei à Vancouver. Le tout sur fond de tensions entre Pékin, Ottawa et Washington.
Deux petites heures ont suffi au tribu-
nal chinois de Dandong, vendredi,
pour juger l’homme d’affaires cana-
dien Michael Spavor, 45 ans, accusé
de vol de secrets d’État. Les médias
et plusieurs diplomates ont été inter-
dits d’audience. Le verdict sera con-
nu plus tard. Il en sera probablement
de même pour l’ex-diplomate cana-
dien Michael Kovrig, 49 ans, jugé lun-
di à Pékin.
Pour les observateurs, la date de
leurs procès n’a rien d’un hasard.
Vendredi, en Alaska, s’est aussi tenue
une rencontre – glaciale – entre le
secrétaire d’État américain et son
homologue chinois. Car derrière cet-
te affaire d’espionnage se joue un
billard à trois bandes, sur fond de ten-
sions politiques et commerciales
entre Pékin, Ottawa et Washington.
Le monde et l’Europe en bref
Samia Suluhu Hassan, première
femme à la tête de la Tanzanie
Deux jours après l’annonce du décès
du président John Magufuli, Samia
Suluhu Hassan, une musulmane de
61 ans, a pris la relève, vendredi.
« Rien n’ira mal, nous allons repren-
dre là où Magufuli s’est arrêté », a-t-
elle promis. Pas de quoi rassurer. Pré-
sident depuis 2015, son mentor avait
imposé une politique de plus en plus
autoritaire et nié la dangerosité du
Covid-19.
La Finlande suspend
la vaccination à l’AstraZeneca
Malgré le feu vert de l’Agence euro-
péenne des médicaments et alors
que l’Allemagne, la France et d’autres
pays ont recommencé à injecter des
doses d’AstraZeneca, la Finlande a
annoncé, vendredi, qu’elle suspen-
dait l’utilisation du vaccin anglo-sué-
dois, après deux cas de thromboses
cérébrales. L’OMS continue de sou-
tenir que les bénéfices de ce vaccin
l’emportent sur les risques.
Vingt-cinq Algériens
en provenance de Londres
bloqués à Roissy
La fermeture des frontières algérien-
nes a bloqué en France vingt-
cinq Algériens en provenance de
Grande-Bretagne et à destination de
Un patient atteint du Covid est transféré en soins intensifs dans un hôpital de São Paulo, mercredi.
Au sud du pays, dans l’État de Rio
Grande do Sul, les services de soins
intensifs ont atteint 110 % d’occupa-
tion jeudi, selon le quotidien O Globo.
À São Paulo, la semaine dernière, plu-
sieurs malades sont morts aux portes
d’un hôpital de banlieue faute de pla-
ce en service de réanimation et plus
de 2 000 patients étaient sur liste
d’attente, rapportent Les Échos.
Depuis lundi, de nouvelles restric-
tions sont en vigueur et le gouver-
Les Canadiens ont été arrêtés en
décembre 2018, neuf jours après
l’interpellation, à Vancouver, de Meng
Wanzhou. La numéro 2 du groupe
chinois Huawei était recherchée par
la justice américaine pour avoir con-
tourné les sanctions contre l’Iran.
Aucun lien entre les deux affaires, jure
Pékin, qui a pourtant boycotté aussi-
tôt les produits agricoles canadiens…
Tension supplémentaire
Meng Wanzhou vit, sous bracelet
électronique, dans une villa de Van-
couver, où elle peut circuler. Sa pro-
cédure d’extradition vers les États-
Unis devrait aboutir en mai.
Dans les geôles chinoises, le quoti-
dien des deux Canadiens est moins
reluisant. Privés de contact avec leurs
proches et leurs avocats, ils n’ont
l’Algérie. Il s’agit d’hommes seuls et
de trois familles, dont deux jeunes
enfants, qui sont bloqués depuis le
28 février dans la zone internationale
de l’aéroport de Roissy, dans des
conditions très rudimentaires.
L’ambassade d’Algérie leur deman-
de de rentrer à Londres et d’attendre
l’ouverture des frontières. Ce qu’ils
refusent.
La Corée du Nord va rompre
ses liens diplomatiques
avec la Malaisie
Au début du mois, la plus haute juri-
diction malaisienne a estimé qu’un
Nord-Coréen, Mun Chol-Myong, pou-
vait être extradé aux États-Unis pour y
être jugé. Il est accusé de blanchi-
ment d’argent. Pyongyang a fait
savoir qu’elle allait rompre ses rela-
tions diplomatiques avec la Malaisie
et prévenu que les États-Unis en
« paieraient le prix ».
Espagne : la Cour des comptes
épingle les dépenses du candidat
Manuel Valls
189 497 € de frais non déclarés et un
plafond de dépenses dépassé
(126 819 €, soit 71 % de plus que la
limite autorisée). L’ex-Premier minis-
tre français Manuel Valls, arrivé qua-
trième aux municipales de mai 2019
dans sa ville natale, Barcelone, voit
neur, João Doria, n’exclut pas un con-
finement total. Encore faudrait-il que
Jair Bolsonaro, farouchement oppo-
sé à l’arrêt de sa locomotive économi-
que, ne lui barre pas la route.
Désapprouvé par une large partie
de la population dans sa gestion de la
crise, le Président tente de sauver les
meubles, avec en ligne de mire l’élec-
tion présidentielle de 2022. Jusqu’ici
anti-vaccin, il prône désormais leur
utilisation. Mais la campagne lancée
droit qu’à une visite consulaire men-
suelle, interrompue neuf mois l’an
dernier, pour cause de Covid. Tout
juste savent-ils que 99 % des affaires
d’espionnage, en Chine, se soldent
par des condamnations…
Outré par leur détention aux allures
de « représailles », l’ex-Premier minis-
tre canadien Jean Chrétien a suggé-
ré, en janvier, un échange de prison-
niers. Ottawa s’y refuse, jugeant cette
pratique indigne de pays démocrati-
ques. Et la tension est encore mon-
tée, jeudi : Meng Wanzhou accuse le
Canada d’avoir détruit des messages
envoyés au FBI américain par un poli-
cier qui l’avait arrêtée. L’un d’eux con-
tenait le mot de passe de son télépho-
ne. Pure affabulation, selon le par-
quet canadien.
Cécile RÉTO.
Samia Suluhu Hassan, première femme à présider la Tanzanie, succède à John Magufuli, décédé mercredi.
ses dépenses de campagne épin-
glées par la Cour des comptes espa-
gnole. Selon son rapport, ces fonds
proviendraient, en grande partie, de
l’association Barcelona Capital Euro-
pea, plateforme sur laquelle il avait
| PHOTO : AMANDA PEROBELLI, REUTERS
mi-janvier patine.
« Je ne vois pas de changement
durable, ses convictions restent les
mêmes », estime Geraldo Monteiro,
politologue à l’Université de l’État de
Rio de Janeiro. Pour l’épidémiologis-
te Julio Croda, de l’Université de Mato
Grosso do Sul, il faudra aller plus loin
« pour éviter un effondrement total
du système de santé ».
Mona ANNE.
Des diplomates ont été interdits
d’audience, vendredi, à Dandong.
| PHOTO : CARLOS GARCIA RAWLINS, REUTERS
présenté sa candidature, avant de for-
mer une coalition avec des indépen-
dants et des centristes de Ciudada-
nos. Cet argent aurait dû provenir de
la coalition et non de l’association,
pointe la Cour des comptes.
Cannabis médical : le Maroc veut sa part
La légalisation annoncée de la production à usage thérapeutique
met fin à une hypocrisie. Et ouvre le pays sur un marché mondial.
Tanger.
De notre correspondant
Cela promet de bouleverser le mar-
ché du cannabis. Le gouvernement a
approuvé, le 11 mars, un projet de loi
autorisant un usage « médical, cos-
métique et industriel » du « kif », com-
me on l’appelle au Maroc. Concrète-
ment, le texte qui doit être voté pro-
chainement au Parlement légalise la
production et la consommation à
usage thérapeutique, comme l’ont
déjà fait plusieurs pays.
Une affaire de gros sous
Mais ici, elle met fin à une vaste hypo-
crisie. Personne n’ignore que le
Maroc est le leader mondial de la pro-
duction de résine de cannabis
(700 tonnes en 2019), produite à par-
tir des 55 000 hectares de plantes
cultivées essentiellement dans le Rif.
L’activité illégale, bien que très visible,
y fait vivre des dizaines de milliers de
familles. Elle rapporterait quelque
19 milliards d’euros, en grande partie
empochés par les trafiquants, qui ali-
mentent le marché européen.
En légalisant l’usage thérapeutique,
le Royaume entend encadrer la pro-
duction, sans oublier de la taxer au
passage. Il s’agit de « convertir les
cultures illicites destructrices de
En Australie, une lutte contre les souris
Des régions de l’est de l’Australie sont envahies par des souris,
qui ravagent les cultures et se faufilent dans les habitations.
La vidéo de Melanie Moeris, qui vit à
Gilgandra, une ville située à cinq heu-
res de route au nord-ouest de Syd-
ney, en Australie, a de quoi faire hurler
et grimper sur la table. On y voit des
milliers de souris se faufiler à vive allu-
re entre les tuyaux et les machines de
la ferme familiale. L’invasion n’épar-
gne pas les zones urbaines, où les
rongeurs boulottent tout ce qui leur
tombe sous les crocs. Des patients
ont même été mordus dans des hôpi-
taux locaux.
Des pluies estivales
abondantes
Les agriculteurs de l’État de Nouvelle-
Galles du Sud (dévasté par le feu en
2020) ont tiré le signal d’alarme
devant cette « hausse spectaculai-
re » de petits rongeurs qui grouillent
dans les silos à grains, les granges et
les maisons. Ils redoutent que leurs
récoltes ne soient compromises.
« Cela ne fait qu’empirer », a déplo-
ré le président des agriculteurs de
Nouvelle-Galles du Sud, James Jack-
son, qui dit avoir reçu des informa-
tions faisant état de dégâts de plus en
plus nombreux à travers l’État. « La
lutte contre les souris est très coû-
teuse. La gravité de ce fléau a entraî-
né la nécessité d’avoir recours à de
| PHOTO : STR, AFP
William Burns confirmé
à la tête de la CIA
Le Sénat américain a confirmé jeudi
la nomination du diplomate William
Burns, choisi par le président Joe
Biden comme directeur de l’Agence
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Mer
Méditerranée
Océan
Atlantique
Rabat
Massif du Rif
Zone de
MAROC production
du cannabis
ALGÉRIE
O.-F.
100 km
l’environnement en activités légales
durables et génératrices de valeur et
d’emplois ». Une Agence nationale
de régulation sera chargée de « déve-
lopper un circuit agricole et industri-
el » et de contrôler toute la « chaîne de
production ».
C’est aussi une affaire de gros sous.
Le marché mondial et légal du canna-
bis thérapeutique est en pleine
expansion : rien que pour l’Europe,
on n’est pas loin du milliard d’euros,
sur lequel lorgne notamment Israël.
Or le Maroc dispose d’atouts indénia-
bles ; savoir-faire des agriculteurs et
proximité du marché…
Abdeslam KADIRI.
500 km
INDO
ONÉ
ÉSIE
E
Zone infestée
AUSTRALIE
Australie
Queensland
occidentale
Australie
méridionale
Nouvelle
Galles
du Sud
Canberra
Victoria
Tasmanie
O.-F.
multiples appâts dans les régions
agricoles », précise-t-il.
Les exploitants agricoles ont donc
demandé au gouvernement d’autori-
ser en urgence l’usage d’un pesticide
à base de phosphure de zinc pour
éradiquer au plus vite cette popula-
tion indésirable. En attendant, l’appli-
cation MouseAlert informe sur la pro-
gression de ce véritable fléau, qui tou-
che aussi les États du Queensland,
d’Australie-Méridionale et d’Austra-
lie-Occidentale.
Selon des experts, cette invasion
est due à des pluies estivales inhabi-
tuellement abondantes après des
années de sécheresse.
centrale américaine du renseigne-
ment (CIA). Alors que la Chambre
haute du Congrès est habituellement
le théâtre de divisions amères, Wil-
liam Burns a été confirmé à l’unanimi-
té lors d’un vote oral. Âgé de 64 ans, il
a été ambassadeur en Russie et
numéro deux du département d’État
américain.
RDC : le groupe armé ADF
a tué 200 personnes cette année
Quelque 200 personnes ont été
tuées et 40 000 autres déplacées par
le groupe armé ADF dans le nord-est
de la République démocratique du
Congo (RDC) depuis janvier, selon
l’Onu. Les ADF sont, à l’origine, des
rebelles musulmans ougandais ins-
tallés dans l’est de la RDC depuis
1995, opposés au régime de Yoweri
Museveni. Le 11 mars, les États-Unis
ont placé ce groupe armé parmi les
« terroristes » affiliés à l’État islamique.
WhatsApp et Instagram en panne
Facebook a reconnu, vendredi, des
problèmes sur ses serveurs après
une panne sur ses plateformes
WhatsApp et Instagram. Le site
Downdetector.com a recensé près
d’un million d’incidents en lien avec
Instagram, ajoutant que près de
20 000 utilisateurs s’étaient plaints de
problèmes avec WhatsApp.
Ouest-France
20 -21 mars 2021
L’Ouest, toujours l’éden des Franciliens confinés
Le site Internet de la SNCF a été pris d’assaut jeudi soir, avec deux fois plus de réservations que
la veille. Rennes, Nantes, Brest, Vannes, Saint-Malo sont parmi les destinations les plus choisies.
Un confinement… mais à l’extérieur.
Pour les vingt et un millions de Fran-
çais concernés par les annonces de
Jean Castex jeudi, la vie quotidienne
ne devrait pas être trop chamboulée
au cours des quatre prochaines
semaines.
Hormis la fermeture des commer-
ces dits « non essentiels » et l’interdic-
tion des déplacements interrégio-
naux – saufs motifs impérieux –, les
balades resteront possibles, sans
limite de temps, dans un rayon de
10 km autour de son domicile. En
plus, le couvre-feu est repoussé
d’une heure dès ce samedi.
De leurs côtés, les écoles et les col-
lèges resteront ouverts. Les lycées
fonctionneront en demi-jauge. Les
activités sportives seront possibles
pour les enfants et les ados. Rien à
voir donc avec le maintien forcé à
domicile d’il y a un an…
73 000 billets vendus
Pourtant, dès la fin de l’intervention
du Premier ministre, la SNCF a été pri-
se d’assaut par des Franciliens pres-
sés de plier bagage. Le site Internet a
chauffé avec deux fois plus de réser-
vations en ligne que la veille :
73 000 billets vendus. Malgré des
tarifs en forte hausse, beaucoup de
trains ont vite affiché complet. Lyon,
Quels seront les effets du nouveau confinement ?
Des mesures suffisantes ?
Le nouveau confinement, plus souple
que les précédents, suffira-t-il à
enrayer l’épidémie ? Des médecins et
politiques en doutent, certains plai-
dant pour un reconfinement total.
« C’est trop tôt pour y répondre », dit
de son côté Daniel Lévy-Bruhl, épidé-
miologiste à Santé publique France.
Pour lui, au-delà des mesures collec-
tives annoncées, « ce qui paraît
assez déterminant […], ce sont les
attitudes individuelles, l’exigence
qui pèse sur chacun d’entre nous. »
Éviter les rencontres entre les person-
nes et particulièrement « les repas
partagés », « se faire dépister au
moindre doute », respecter l’auto-iso-
lement et la quarantaine quand c’est
nécessaire, etc. Autre enjeu majeur :
la vaccination, dont les effets sont
déjà visibles sur les hospitalisations
des plus âgés. « Il faut être très hum-
ble devant l’impact potentiel des
mesures, avance Laëtitia Huiart,
directrice scientifique à Santé publi-
que France. On s’est aperçu au
cours des vagues précédentes qu’il
y a énormément d’effets qu’on ne
pouvait pas anticiper, liés au com-
portement de la population. »
Notamment ? « Les gens sont beau-
coup plus raisonnables qu’on ne le
pense. » Elle évoque, par exemple,
des « effets de halo ou d’anticipa-
tion » : des mesures prises dans
Le regard de Chaunu
France
Marseille, Bordeaux, Rennes, Nan-
tes, Brest, Vannes, Biarritz, La
Rochelle, Saint-Malo et Saint-Brieuc
ont été les destinations les plus plé-
biscitées. La SNCF a dû doubler le
nombre de rames au départ de Paris.
Par ailleurs, les routes d’Île-de-Fran-
ce ont également été très fréquen-
tées hier matin et après-midi, avec
près de 300 km de bouchons enre-
gistrés vers 14 h. Trois fois plus qu’en
temps normal, à la même heure. En
soirée, plus de 400 km d’encombre-
ments étaient signalés.
« Cela s’est décidé au dernier
moment. Je suis stressée car j’igno-
re si mon mari pourra me rejoindre »,
explique Julie, la trentaine, salariée
dans les ressources humaines, en
partance pour Quiberon, rencontrée
dans la foule de Montparnasse… En
sautant dans le train, la jeune femme
veut échapper à ses « problèmes de
voisinage ». Elle « sature » et a besoin
de changer d’environnement.
Solenn, 21 ans, étudiante en lettres
modernes, sirote un café en atten-
dant son TGV. « Tout de suite après
l’annonce du re(re)confinement,
mes parents m’ont pris un billet, afin
que je les rejoigne sur l’île de Ré. Je
ne voulais pas être piégée à Paris. »
Dans le monde d’avant, Coralie,
salariée dans l’événementiel, invitait
Le vaccin AstraZeneca est de nouveau
autorisé en France.
| PHOTO : EDDY LEMAISTRE, OUEST-FRANCE
d’autres territoires sont appliquées
par la population là où elles ne sont
pas imposées. Les effets du confine-
ment sur les hospitalisations ne se
feront pas sentir avant une quinzaine
de jours.
Reconfinement : quels critères ?
Les nouvelles mesures de confine-
ment, qui s’appliquent depuis hier à
seize départements français, « pour-
ront être étendues à d’autres parties
du territoire si nécessaire », a déclar-
ré, jeudi soir, Jean Castex. Sur quels
critères sanitaires ? Matignon reste
ses amis à Paris pour les expositions
et les concerts. « Maintenant, ce sont
eux qui me reçoivent à La Rochelle
pour échapper au confinement, sou-
rit-elle, une montagne de valises à
côté d’elle. J’ai tout ce qu’il faut pour
télétravailler, tous mes papiers. En
espérant que le reste de la France ne
soit pas reconfiné… »
Pour les maires de l’Ouest, cet
« exode » de Parisiens n’est pas un
souci. Pas question « de les chas-
ser », comme cela est parfois récla-
mé sur les réseaux sociaux depuis
jeudi. « S’ils arrivent, on ne s’en
plaindra pas évidemment. Nous
veillerons à ce qu’il n’y ait pas d’inci-
vilités à leur égard (comme cela a pu
être le cas lors du premier confine-
ment…) et que le port du masque
soit respecté par tous », note Arnaud
Salmon, maire de Dinard.
Mauvaise nouvelle, cependant,
pour ces communes littorales où le
coup d’envoi de la saison printemps-
été est généralement donné au
moment du week-end pascal, début
avril cette année. Jeudi, le site de la
SNCF a aussi enregistré neuf fois
plus d’annulations de voyages que la
veille.
Julia TOUSSAINT
et Yves-Marie ROBIN.
flou sur le sujet. Précisant seulement
que les territoires visés pour l’instant
présentent « un taux d’incidence de
400 cas pour 100 000 habitants,
mais également une pression hospi-
talière atteignant une cote d’alerte
et une dynamique laissant entrevoir
une nette dégradation si rien n’est
fait pour l’enrayer ».
AstraZeneca pour les plus
de 55 ans
Temporairement suspendu en Fran-
ce, mais aussi dans une dizaine de
pays, après des remontées de cas de
thrombose, le vaccin AstraZeneca a
finalement été jugé « sûr et efficace »
par l’Agence européenne des médi-
caments (EMA). Les bénéfices du
vaccin l’emportent sur les risques, a
aussi conclu, hier, l’OMS. Le vaccin
est de nouveau administré depuis
hier, mais en France, la Haute autorité
de santé (HAS) a recommandé la
reprise de la vaccination uniquement,
« à ce stade », pour les personnes
âgées de 55 ans et plus. « L’EMA a
identifié un possible surrisque » de
thrombose notamment « chez les
personnes de moins de 55 ans », jus-
tifie la HAS. Pour les moins de 55 ans
ayant déjà reçu une dose d’AstraZen-
eca, elle « se positionnera très pro-
chainement sur la seconde dose ».
Carine JANIN.
La France en Bref
Une dose de vaccin
pour Jean Castex
Le Premier ministre a reçu sa premiè-
re injection d’AstraZeneca, hier, à
l’hôpital Bégin de Saint-Mandé, près
de Paris. Une piqûre destinée à rassu-
rer les Français après la brève sus-
pension du sérum anti-Covid. « Je
n’ai rien senti alors que je suis un
peu douillet », a commenté Jean
Castex, 55 ans. « On ne va pas faire
comme M. Véran », a-t-il plaisanté en
remontant la manche de sa chemise.
Le Puy du Fou retarde
son ouverture
Le Puy du Fou (Vendée) n’ouvrira pas
au public, comme prévu, le 3 avril. Un
report a été décidé en raison de la
reprise importante de l’épidémie.
Aucune nouvelle date n’est commu-
niquée. « Les visiteurs ayant réservé
leurs billets pour cette période
seront contactés pour se voir propo-
ser des alternatives », indique le Puy
du Fou.
Quels commerces ouverts dans
les départements confinés ?
Les commerces dits « non-essen-
tiels » doivent baisser le rideau dans
les seize départements concernés. Ils
rejoignent les bars et restaurants, clos
depuis le précédent confinement.
Après leur mobilisation à l’automne,
Les Franciliens étaient nombreux hier, à la gare Montparnasse, à quitter Paris pour prendre la direction de l’Ouest.
« Fermer quatre semaines, ça va être très compliqué »
« Très dur », « scandaleux », « démo-
ralisant »… La déception est grande
chez les commerçants de la rue de
Rennes, artère commerçante du
6e arrondissement de Paris. Maga-
sins de vêtements, de chaussures et
autres bijouteries s’apprêtaient, hier,
à baisser le rideau pour au moins
quatre semaines.
L’annonce du gouvernement en a
surpris beaucoup. « On redoutait
déjà un confinement le week-end,
alors là… On prend plein pot, déplo-
re Barbara Félix, manager d’un maga-
sin de chaussures. Être au chômage
partiel, c’est très compliqué. La seu-
le chose qui nous fait accepter ça,
c’est la situation dans les hôpitaux. »
« Faudrait pas que ça
se prolonge… »
Dans ce secteur de la capitale, où
manquent déjà les touristes, « on
accuse le coup », souffle Tiago
Morais, responsable d’un concept-
store de cadeaux. « Ce sera le qua-
trième mois de fermeture en un an.
Notre service de vente en ligne fonc-
tionne, mais ça reste fragile. » Dans
une enseigne de mode plus loin, « les
salariés n’ont pas le moral, précise la
directrice. Ici ne fonctionnera que
l’envoi de colis, mais c’est très peu. »
« On nous empêche de travailler,
tonne Frédérique Cattin, propriétaire
de boutiques de déco, cuisine, etc.
Jean Caxtex a été vacciné en public avec une dose d’AstraZeneca.
les librairies et disquaires ont gardé le
droit de rester ouverts. Les coiffeurs,
cordonniers, fleuristes et jardineries
sont également autorisés à rester
ouverts. Les visites immobilières
seront elles aussi permises pendant
ce mois de reconfinement.
Le gouvernement met la pression
sur le télétravail
Après l’appel de Jean Castex à pas-
ser à « au moins quatre jours » de
télétravail par semaine, le gouverne-
Pour Noëlle Galy, vendeuse dans une bijouterie, rue de Rennes, à Paris, « un confi-
nement d’au moins quatre semaines, c’est le coup de massue ». | PHOTO : OUEST-FRANCE
On respecte les consignes sanitai-
res. Nos magasins ne sont pas des
lieux de contamination. Malgré ça,
rebelote ! L’entreprise n’a touché
que 10 600 € d’aides », mais a perdu
« énormément plus de chiffre d’affai-
res. »
Une fermeture « de quatre semai-
nes, ça va être compliqué », note
aussi Thierry Véron, président de la
fédération des associations de com-
merçants et artisans parisiens. « Si au
moins on avait pu travailler correcte-
ment durant les soldes et les fêtes
de fin d’année. » Il redoute « beau-
| PHOTO : THOMAS COEX, AFP
ment a demandé, hier, aux préfets de
renforcer son effectivité. « Dans les
départements en surveillance ren-
forcée, nous vous demandons de
mettre en place un plan d’action »,
écrivent Gérald Darmanin (ministre
de l’Intérieur), Élisabeth Borne (minis-
tre duTravail) et Amélie de Montchalin
(ministre de la Fonction publique). Ils
rappellent que le protocole en entre-
prise prévoit que le télétravail doit être
la règle pour l’ensemble des activités
qui le permettent.
5
| PHOTO : MARTIN BUREAU, AFP
coup de fermetures définitives » par-
mi les 62 000 boutiques de la capita-
le.
« Le nombre de commerces à
céder a déjà augmenté rue de Ren-
nes », souligne Noëlle Galy, vendeuse
dans une bijouterie. Ce que confirme
Chris, employée dans une chocolate-
rie. « Notre magasin va rester ouvert,
on a cette chance. Mais que va don-
ner Pâques, notre grosse période de
l’année ? Il va bien falloir qu’on arrive
à se sortir de cette crise ».
Philippe MIRKOVIC.
Le gouvernement maintient
sa prévision de croissance
Malgré les nouvelles mesures de con-
finement, le gouvernement maintient
sa prévision d’une croissance de 6 %
cette année, indique le ministre des
Comptes publics, Olivier Dussopt.
Son collègue de l’Économie, Bruno
Le Maire, estime que les aides sup-
plémentaires aux entreprises dans
les départements concernés auront
un impact de 0,2 point sur le produit
intérieur brut (PIB) annuel. Elles coû-
teront 1,2 milliard d’euros de plus par
mois aux finances publiques.
BlaBlaCar reporte le redémarrage
de ses autocars
La plateforme de covoiturage remet
finalement à plus tard la relance de
ses liaisons d’autocars interurbains
en France, en raison du reconfine-
ment. Lundi, elle avait annoncé
reprendre ses activités le 31 mars.
Darmanin promet
« compréhension »
et « pédagogie »
Le ministre de l’Intérieur a promis,
hier, que les forces de l’ordre feraient
preuve de « compréhension » et de
« pédagogie » pendant le confine-
ment. Tout en avertissant que seront
sanctionnés ceux qui contrevien-
dront « manifestement » aux règles.
6 France
Disparition de Magali Blandin : un projet criminel ?
Jeudi, le mari de Magali Blandin a été placé en garde à vue à Rennes. Selon nos informations,
cet homme de 45 ans assure être étranger à la disparition de sa femme.
Dans les bureaux de la section de
recherche de la gendarmerie de Ren-
nes, les enquêteurs sont sur les
dents. Depuis jeudi, le mari de Magali
Blandin a été placé en garde à vue
dans le cadre de l’enquête sur la dis-
parition de sa femme, le 11 février, à
Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine).
Selon nos informations, cet homme
de 45 ans est suspecté de meurtre en
bande organisée.
Jeudi, peu avant minuit, le procu-
reur de la République de Rennes,
Philippe Astruc, indiquait que « les
investigations ont permis de mettre
à jour un projet criminel visant
Magali Blandin, élaboré à l’automne
2020 ». Selon une source proche du
dossier, le mari de cette quadragénai-
re nie les faits. Il ne contesterait pas
l’existence d’un plan criminel, à
l’automne, mais dit l’avoir finalement
annulé. Hier soir, il était toujours en
garde à vue. Elle peut durer jusqu’à
96 heures.
Des liens avec les Géorgiens
Dimanche 14 mars, le GIGN a inter-
pellé quatre hommes et une femme
de nationalité géorgienne à Rennes
et Servon-sur-Vilaine (Ille-et-Vilai-
ne). Un sixième homme – le voisin du
mari – avait été arrêté deux jours
après, dans la Manche. Hier, il était
toujours en garde à vue.
Quels sont les liens entre ces Géor-
giens et le mari de Magali Blandin ?
L’ont-ils fait chanter avec des informa-
tions au sujet de la disparition de sa
femme ? Ont-ils participé à un « pro-
jet criminel » la visant ?
Certaines de ces personnes appar-
tiennent à l’entourage du mari de la
quadragénaire disparue. Ce dernier
Les ventes de produits bio s’envolent en 2020
Malgré la crise, le secteur a doublé son chiffre d’affaires entre 2015 et 2020 pour atteindre 14 milliards
d’euros. Le bio séduit de nouveaux consommateurs, en particulier les jeunes et les ouvriers.
En 2020, les Français ont passé plus
de temps à cuisiner, ce n’est pas une
surprise, mais ils ont aussi acheté
encore plus de produits bios ! Le sec-
teur atteint aujourd’hui 14 milliards
d’euros, selon le baromètre annuel de
l’Agence Bio. Une croissance de
20 % en 2020 qui ferait pâlir d’envie
n’importe quel secteur.
La vente directe portée
par la crise
Le bio séduit sans cesse de nou-
veaux consommateurs, + 15 % sur un
an. L’Agence note en particulier une
hausse de 21 % chez les 18-24 ans.
Principale raison mise en avant par
les jeunes : la protection de l’environ-
nement. Viennent ensuite les ouvriers
et les employés, dont la part augmen-
La France en bref
La jeunesse fortement mobilisée
pour le climat
Des milliers de personnes, principale-
ment des jeunes, ont manifesté, hier,
à travers la France pour réclamer des
actions d’ampleur contre le change-
ment climatique, dans le cadre du
mouvement Fridays for Future, lancé
par la militante suédoise Greta Thun-
berg. Des rassemblements et défilés,
comptant jusqu’à plusieurs milliers
de personnes, ont eu lieu à Brest, Lil-
le, Nantes (photo), Lyon, Angers,
Montpellier, Rouen, Valence, Toulou-
se, Annecy, Saint-Brieuc, Strasbourg,
Grenoble ou Paris.
Agnès Pannier-Runacher
chahutée à Rodez
La ministre déléguée chargée de
l’Industrie a été prise à partie, hier, par
les salariés de l’usine Bosch de
Rodez (Aveyron), après une réunion
consacrée à l’avenir du site où la
direction de l’équipementier automo-
bile veut supprimer 750 emplois. « Je
suis de votre côté, je veux vous par-
ler les yeux dans les yeux », a lancé la
ministre sans parvenir à calmer les
protestations d’un millier de manifes-
tants.
Lactalis veut s’offrir le hollandais
Leerdammer
Le géant français du lait, basé à Laval
Les recherches se poursuivent à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) et dans les alentours, pour tenter de retrouver la quadragé-
naire, disparue le 11 février.
loue des hangars à des particuliers et
des professionnels. Des activités
dont la légalité interroge les enquê-
teurs.
À l’issue des 96 heures de garde à
vue, trois des suspects ont été mis en
examen pour tentative d’extorsion en
bande organisée et l’un également
pour « meurtre en bande organi-
sée ». Selon le procureur, ils auraient
assuré que cette tentative d’extorsion
serait « sans lien avec la disparition
te de 20 %.
La crise sanitaire et les confine-
ments qu’elle a entraînés ont tout de
même bousculé certaines habitudes
de consommation. « Pour la premiè-
re fois, les achats de produits bios
sont en baisse dans les grandes sur-
faces, alors que la vente directe à la
ferme a connu une belle embellie »,
décrit Philippe Henry, le président de
l’Agence Bio. Sur les 50 000 produc-
teurs en agriculture biologique, la
moitié pratique la vente directe.
La majorité des achats se font tou-
jours en grandes surfaces (60 %)
mais « c’est un signal faible à sur-
veiller sur les changements de com-
portements », souligne Philippe Hen-
ry. Les magasins spécialisés sont,
eux, en croissance.
Des milliers de jeunes ont manifesté, hier, dans toute la France pour réclamer des
actions pour la planète.
(Mayenne), s’apprête à racheter
Leerdammer à Bel. Les deux grou-
pes ont annoncé, hier, être entrés en
négociations exclusives pour la repri-
se, par Lactalis, de la marque Leer-
dammer, ainsi que des filiales Bel Ita-
lie, Bel Allemagne, Royal Bel Leer-
dammer aux Pays-Bas et Bel Shost-
ka en Ukraine. L’ensemble cumulait
en 2020 environ 500 millions de chif-
fre d’affaires et un millier de salariés.
Une telle opération sera soumise à
l’aval des autorités de la concurren-
ce. « On va pouvoir accélérer le
développement » de Leerdammer et
de Magali Blandin, mais au sujet
d’une simple dette du mari de celle-
ci. » Début mars, c’est le mari de
Magali Blandin qui avait alerté lui-mê-
me la justice, expliquant qu’il était vic-
time d’une tentative d’extorsion et
qu’il se sentait menacé. Le quadragé-
naire avait quitté son domicile de
Montauban-de-Bretagne pour se
réfugier chez des proches. Les quatre
enfants du couple avaient été placés.
Avant la disparition de Magali Blan-
Consommation de bio :
+ 15 % de nouveaux consommateurs
sur un an
+21% chez les18-24 ans
+20% chez les
ouvriers
+17% chez
les femmes
O.-F. Source : agence Bio.
Autre bonne nouvelle, la hausse de
la consommation est couverte par la
hausse de la production française,
notamment en fruits et légumes. Une
production nécessaire pour atteindre
| PHOTO : FRANCK DUBRAY, OUEST FRANCE
en faire une « marque mondiale »,
estime le président de Lactalis,
Emmanuel Besnier.
Un contrôle fiscal pour
l’armement MSC
Selon le site Capital.fr, le groupe italo-
suisse MSC, spécialiste de la croisiè-
re et du transport maritime de conte-
neur, fait l’objet d’un contrôle fiscal en
France. Selon notre confrère, les ser-
vices du ministère des Finances
s’intéresseraient aux comptes de la
filiale MSC Cruises SA de 2015 à
2017. Une période au cours de laquel-
| PHOTO : THOMAS, BRÉGARDIS, OUEST-FRANCE
din, le couple était en instance de
divorce, après vingt-trois ans de vie
commune. Une séparation difficile,
avec des tensions liées « notam-
ment, à la gestion des ressources
du ménage ». Une source confirme
que « le couple vivait modeste-
ment ». Le 19 février, Philippe Astruc
assurait néanmoins « qu’aucun élé-
ment n’associait » le mari de Magali
Blandin à sa disparition.
Romain LECOMPTE.
20 % de bio dans les cantines en
2022, comme le demande la loi Ali-
mentation.
Le frein à l’achat est toujours le
même : le prix. Même si l’Agence Bio
constate une amélioration. « L’an der-
nier, 80 % des consommateurs poin-
taient le prix du bio comme premiè-
re raison, cette année ils sont 73 %.
Plusieurs raisons à cela, notamment
une meilleure compréhension des
contraintes de l’agriculture biologi-
que et donc du léger surcoût, et une
augmentation de l’usage du circuit
court et donc du meilleur prix possi-
ble pour le consommateur », souli-
gne Laure Verdeau, directrice de
l’agence Bio.
Estelle DAUTRY.
le Alexis Kolher, aujourd’hui secrétai-
re général de l’Élysée, a occupé le
poste de directeur financier du grou-
pe. Le numéro 2 mondial du shipping
indique, pour sa part, qu’il « n’est pas
suspecté d’activité illicite ni d’éva-
sion » fiscale et rappelle qu’il est le
premier client du chantier naval de
Saint-Nazaire contribuant ainsi large-
ment à l’économie de la France.
La Banque de France
va supprimer des postes
La Banque de France a prévu de sup-
primer 600 postes d’ici à 2024,
annoncent les syndicats. L’institution
avait déjà présenté fin janvier un plan
de fermeture de quatorze caisses de
tri sur trente-sept, entraînant la sup-
pression de 131 emplois, sans départ
contraint, sur les 9 535 postes équiva-
lent temps plein (ETP) que compte la
Banque de France.
Il voulait rallier le djihad,
un Français jugé au Sénégal
Cinq ans de prison ont été requis
contre Mamadou Diaou par le par-
quet de Dakar, en milieu de semaine.
Le Français de 22 ans, né à Saint-Bri-
euc, est accusé d’avoir voulu rejoin-
dre des djihadistes au combat. Il avait
été arrêté en août 2016 à sa descente
d’avion. Son avocat a plaidé la relaxe.
Délibéré le 29 avril.
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Pesticides : le gouvernement retoqué
Les dérogations sur l’épandage permises localement ne sont pas
conformes à la Constitution, dit le Conseil constitutionnel.
Le ministère de l’Agriculture, qui avait
autorisé par dérogation des réduc-
tions de distance entre les zones
d’épandage et les habitations, va
devoir revoir sa copie. Ces « chartes
d’engagement départementales », ne
respectent pas les règles de consulta-
tion générale du public imposées par
la Charte de l’environnement qui a
valeur constitutionnelle, assurent les
Sages.
La décision intervient après la sai-
sie du Conseil d’État de plusieurs
ONG dont Générations Futures, Fran-
ce nature environnement et UFC-
Que choisir. La plus haute juridiction La distance d’épandage pouvait être
administrative s’était tournée à son réduite à 3 m pour les cultures basses.
tour vers le Conseil constitutionnel. | PHOTO : THIERRY CREUX, OUEST-FRANCE
En décembre 2019, le gouverne-
ment avait fixé les distances minima- d’agriculteurs sont concernés. « Une
les à respecter entre les zones fois la charte validée par le préfet,
d’épandage de produits phytosanitai- tous les agriculteurs qui le souhai-
res et les habitations : cinq mètres tent pouvaient y déroger. Il est com-
pour les cultures dites « basses », pliqué ensuite pour un riverain de
comme les légumes et céréales, et savoir si la zone d’épandage passe à
dix mètres pour les cultures « hau- 3 ou 5 mètres… », décrit Dominique
tes », fruitiers ou vignes. Les déroga- Le Goux, chargée de mission pestici-
tions permettaient de descendre res- de d’Eau & Rivières de Bretagne.
pectivement à 3 et 5 m. L’association avait refusé de partici-
Actuellement, il existe quatre- per à la concertation sur ces chartes
vingts chartes d’engagement locales, locales.
mais difficile d’évaluer combien E.D.
La présidente de l’Unef soulève un tollé
Mélanie Luce a reconnu l’organisation de réunions non mixtes.
La droite réclame la dissolution du syndicat étudiant.
Jamais les critiques sous le feu des-
quelles se trouve L’Union nationale
des étudiants de France (Unef)
n’auront atteint une telle intensité.
Interrogée sur Europe 1 mercredi, sa
présidente Mélanie Luce a reconnu
l’organisation de réunions en « non-
mixité » pour « permettre aux per-
sonnes touchées par le racisme de
pouvoir exprimer ce qu’elles subis-
sent ». Des réunions « racisées » à
l’issue desquelles « aucune décision
n’est prise en non-mixité », a-t-elle
précisé.
« C’est profondément scanda-
leux », a jugé le ministre de l’Éduca- Mélanie Luce.
tion sur BFMTV-RMC pointant une
| PHOTO : FLORENT BARDOS, ABACA
« pente gravissime » et « condamna- té des Alpes-Maritimes, suivi par
ble » pouvant mener « à des choses l’eurodéputé Xavier Bellamy, ont
qui ressemblent au fascisme. » Con- réclamé au ministre de l’Intérieur la
sidérant que « cela devait être porté « dissolution » du syndicat qui reven-
en justice », Jean-Michel Blanquer a dique 30 000 adhérents. Une mesure
annoncé réfléchir « à d’éventuelles « antidémocratique » a réagi Mélanie
évolutions législatives pour empê- Luce expliquant être « menacée et
cher ça ». harcelée » depuis son passage à
Dès mercredi soir, la droite, l’extrê- Europe 1. À gauche, Adrien Quaten-
me droite et la majorité avaient expri- nens (LFI) a estimé qu’il s’agissait
mé leur indignation. Chez les Répu- « d’une polémique » pour « faire
blicains, le sénateur Bruno Retailleau diversion ». Une polémique qui
a demandé au garde des Sceaux de s’ajoute à celle, soulevée début mars :
« chercher » la responsabilité de le syndicat avait accusé deux profes-
l’Unef « pour provocation à la haine seurs de Sciences-Po Grenoble
raciale ». Tandis qu’Éric Ciotti, dépu- « d’islamophobie ».
- Crédit photo : © B. Panchèvre.
tem p s !
C’es t le p rÌn
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DE fleurs
C O U V R Ì RA
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Rendez-vous à la fin de votre journal
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Disparition : l’insoutenable attente des proches
Depuis le 20 janvier, Benoît Lanio, 34 ans, n’a plus donné signe de vie. Sa famille remue ciel et terre
pour le retrouver. Un rassemblement est organisé aujourd’hui à Ploubazlanec (Côtes-d’Armor).
Témoignage
« Je n’arrive plus à dormir. Je me fais
des films, des films d’horreur… »
Sous ses lunettes, les cernes d’Anne-
Marie témoignent de l’état de fatigue
de cette maman de 57 ans. Ce same-
di, cela fait deux mois qu’elle vit dans
l’inquiétude, l’angoisse. Deux mois
que son fils, Benoît Lanio, 34 ans, n’a
pas donné signe de vie.
Où est-il ? Que s’est-il passé ?
Anne-Marie se pose ses questions en
boucle. « Je me prépare au pire, con-
fie-t-elle. Mais on ne lâchera pas jus-
qu’à l’avoir retrouvé. » À ses côtés, sa
fille, Stéphanie, garde espoir. « Il est
peut-être parti sur un coup de tête. Il
est peut-être hospitalisé quelque
part sans que l’on soit au courant »,
avance la grande sœur de Benoît.
Originaire du Morbihan, cette
famille habite près de Paimpol
(Côtes-d’Armor) depuis les années
1990. « Benoît a grandi ici, il a fait
son collège à Saint-Joseph avant
d’aller au lycée de Kersa, à Plouba-
zlanec, retrace Anne-Marie. Il a fait
une formation pour devenir carros-
sier. Le 25 avril, il aura 35 ans. »
« Nous étions très proches »
Père de famille, « il aimait voyager, se
sentir libre », décrivent-elles. Sa vie
n’était pas toute rose, nulle ne l’est.
« Mais dès qu’il avait un souci, il
nous en parlait. Nous étions très
proches », insistent Anne-Marie et
Stéphanie qui refusent de croire qu’il
ait mis les voiles de son propre chef.
« Il était sur le point d’avoir un nou-
veau logement. Il était content, on
en avait parlé, je devais lui donner
quelques meubles », se souvient sa
mère.
Comment se préparent les Vieilles Charrues 2021
Le festival se tiendra du 8 au 18 juillet à Carhaix (Finistère) dans un format inédit. Les deux
programmateurs travaillent depuis un mois sur l’affiche avec la volonté de « garder l’esprit Charrues ».
Le 19 février, le festival des Vieilles
Charrues annonçait une formule
inédite pour son édition 2021 : dix soi-
rées de concerts à Carhaix (Finistère)
entre le 8 et le 18 juillet. La jauge sera
restreinte avec 5 000 spectateurs
maximum, tous assis.
Alors que la quasi-totalité de la pro-
grammation 2020 devait être recon-
duite en 2021 dans une configuration
classique, ce nouveau format change
tout. Qui faire monter sur scène cet
été ? C’est le travail entamé le 19 févri-
er par Jean-Jacques Toux, program-
mateur depuis 1992, et Jeanne
Rucet, programmatrice depuis 2010
et dans l’équipe depuis 2003.
« 5 000 spectateurs ce n’est pas
rien, c’est un petit Zénith à ciel
ouvert », expliquent-ils. En temps nor-
mal, une soixantaine d’artistes se pro-
duisent en quatre jours à Carhaix. Cet
La Bretagne en bref
Coups de couteau à Brest Recouvrance : deux blessés Déséquilibrée par le vent, elle chute de la falaise
Deux hommes d’une quarantaine
d’années ont été victimes de coups
de couteau, hier vers 14 h, dans le
quartier de Recouvrance à Brest
(Finistère). Les faits se sont déroulés
au niveau de l’arrêt de tram Mac
Orlan, rue d’Armorique. L’un a été
touché au niveau du ventre, l’autre au
niveau de l’épaule. « Un d’entre eux
perdait beaucoup de sang… On a
utilisé des mouchoirs avant l’arrivée
En récidive, il circulait à moto avec 4,15 g d’alcool
Le 20 octobre, un homme est victime
d’un accident à Lannion (Côtes-
d’Armor). En deux-roues, il finit sa
course au fossé. « J’ai dû freiner trop
fort », indique le prévenu dans sa
déclaration. L’homme, âgé de 49 ans,
conduisait sous l’empire de stupé-
fiants, un joint fumé la veille de l’acci-
dent, et d’opiacés, ce qu’il réfute. Son
alcoolémie révèle qu’il circulait avec
4,15 gr.
« On a peut-être une explication,
commente le président du tribunal de
Guingamp, qui jugeait l’affaire hier.
Vous dîtes également : « Quand j’ai
pris ma moto, je me sentais apte à
Bretagne
Stéphanie et Anne-Marie recherchent, depuis deux mois, Benoît Lanio. Ce frère et fils n’a pas donné signe de vie depuis le
20 janvier. | PHOTO : OUEST-FRANCE
À Ploubazlanec, Benoît logeait au
camping du Rohou. À ses côtés,
Soss, sa chienne, le suivait partout
depuis 14 ans. C’est d’ailleurs en la
retrouvant seule dans le mobile-ho-
me que des voisins ont donné l’alerte.
« J’ai tout de suite compris que quel-
que chose n’allait pas, retrace Sté-
phanie. Le 21 janvier, je suis arrivée
sur place à 6 h 45. Nous avons
retrouvé son portable, de l’argent
aussi. »
Sa disparition est signalée dans la
foulée à la gendarmerie. Une enquête
est ouverte, un appel à témoins diffu-
sé. Les environs sont passés au pei-
gne fin. En vain. Pourtant, il semble
Jean-Jacques Toux et Jeanne Rucet,
programmateurs des Vieilles Charrues.
| PHOTO : OUEST-FRANCE
été, ils ne seront qu’une trentaine.
« On a envie de proposer de jolies
soirées avec trois ou quatre artistes.
On est au tout début de la construc-
tion », indique Jeanne Rucet. « On
revient vers les tourneurs des artis-
tes confirmés lors du plan A, dans
une formule de festival normal. Cer-
des pompiers », explique l’ami d’une
des deux victimes.
Selon nos informations, une rixe
aurait éclaté entre deux bandes riva-
les, habituées à fréquenter les abords
du magasin Super U du quartier. Tou-
jours selon nos informations, la police
n’aurait procédé à aucune interpella-
tion dans le cadre de cette affaire, les
agresseurs ayant rapidement pris la
fuite.
conduire ». J’ai du mal à l’entendre. »
Depuis, le prévenu, sept mentions
au casier dont six pour alcool au
volant, a entamé des soins. « Il recon-
naît sa responsabilité, plaide l’avocat
de la défense, évoquant un drame
familial peu de temps avant les faits. Il
a la volonté de se soigner. »
Le quadragénaire est condamné à
huit mois de prison, dont quatre avec
sursis probatoire de deux ans, une
obligation de soins et de travail,
l’annulation du permis de conduire et
l’interdiction de le repasser durant six
mois avec exécution provisoire, ainsi
que la confiscation du véhicule.
que le mardi 19 janvier, Benoît ait bel
et bien passé la nuit à Ploubazlanec.
Des voisins l’auraient entendu. Un
autre témoin l’aurait également croi-
sé, en fin de matinée le 20 janvier, non
loin du camping.
« La vérité éclatera »
« S’il était en vie, il nous aurait fait
signe, angoisse Anne-Marie. Ce n’est
pas quelqu’un de méchant, mais
Benoît est facilement influençable. »
La mère de famille craint qu’il ait fait
une mauvaise rencontre. « On imagi-
ne toutes sortes de scénarios, mais
je suis persuadée que la vérité écla-
tera. Si des personnes savent quel-
tains disent oui, d’autres non. Cer-
tains ont une couleur musicale qui
ne correspond pas avec un format
assis », complète Jean-Jacques
Toux. « Il y en a d’autres qui chan-
gent de programme et qui vont profi-
ter de cet été pour écrire un nouvel
album », continue Jeanne Rucet.
L’organisation de leur travail est
chamboulée. Ils ne sont présents
qu’à 30 % d’un temps complet.
Sinon, c’est chômage partiel, comme
la quinzaine de salariés depuis un an.
Habitués à voir plusieurs centaines
de concerts chacun tous les ans, ils
n’ont pu assister qu’à quelques rési-
dences d’artistes ces derniers mois.
« Toucher tous nos publics »
Y a-t-il des genres musicaux privilégi-
és pour ce format ? « On ne veut se
fermer à rien », assure Jeanne Rucet.
La blessée a été médicalisée sur place par le Smur puis héliportée au centre hos-
pitalier de Lorient.
Hier, peu après 16 h, une femme
d’une soixantaine d’années se pro-
menait avec son époux sur le chemin
côtier à Plœmeur (Morbihan). Au
niveau du phare de Kerroch, elle
aurait été déséquilibrée par une rafale
de vent. Avant de chuter et de tomber
de la falaise, sur les rochers, 4 m en
contrebas. Les pompiers de
que chose et n’ont pas osé parler, il
faut qu’elles le fassent, nous en
avons besoin. »
Ce samedi, à 10 h sur parking de
l’Arcouest, la famille de Benoît Lanio
organise un rassemblement à Plou-
bazlanec. « On veut montrer qu’on
ne l’oublie pas », explique Stéphanie.
En parallèle, l’enquête est toujours
ouverte au sein de la gendarmerie.
Toute personne pouvant apporter
des éléments sur sa localisation est
priée de contacter les gendarmes au
02 96 20 80 17.
Charles DROUILLY.
« On veut toucher tous nos publics.
Ce n’est pas un demi-challenge de
garder l’esprit Charrues », ajoute
Jean-Jacques Toux.
La pandémie pose aussi des ques-
tions sur la venue d’artistes internatio-
naux. Pour le moment, difficile de
savoir s’ils pourront être présents,
avec des règles qui « changent tous
les jours, expliquent les programma-
teurs. Mais on ne se précipite pas. »
L’annonce de la programmation est
prévue au milieu du printemps.
Concernant un report du concert
de Céline Dion, « on y croit fort, mais
à ce jour il n’y a rien de concret ».
Jérôme Tréhorel, le directeur, expli-
quait il y a un mois que le festival avait
« un accord de principe » de l’équipe
de la star pour une nouvelle date.
Anthony RIO.
| PHOTO : POLICE NATIONALE
Plœmeur et de Lorient, le Groupe de
reconnaissance et d’intervention en
milieu périlleux et le Smur ont été
mobilisés sur le site. La victime, souf-
frant de multiples fractures au bassin
et aux jambes, a été médicalisée sur
place puis évacuée, par l’hélicoptère
de la Sécurité civile, au centre hospi-
talier de Lorient.
Burlot reporte son entrée en campagne
Il devait officialiser, hier, sa candidature aux régionales. Il l’a décalée
au 26 mars « en raison de la situation sanitaire ». Mais pas que…
Régionales 2021
Tout était calé pour le vendredi
19 mars. Le nom de la liste trouvé :
« Nous la Bretagne ». Une émission
de télé politique programmée hier à
12 h 30 sur TVR/Ouest-France… Et
puis, finalement, Thierry Burlot, le
vice-président de la Région Bretagne
en charge de l’environnement, a sou-
haité décaler sa déclaration officielle
de candidature aux régionales au
vendredi 26 mars.
Les raisons du « presque » candidat
Thierry Burlot sont les suivantes : « La
situation sanitaire compliquée en
France et des informations sur un
décalage possible des dates des
élections de juin. Ces deux sujets
perturbent un peu mon entrée en
campagne. Mais tout sera officiel le
vendredi 26 mars. »
Dernière négociation ?
Thierry Burlot, impatient, ajoute : « Le
grand rassemblement annoncé sera
au rendez-vous. Avec moi, les élus
du groupe Breman au conseil régio-
nal mais également des marcheurs,
l’UDI, le MoDem, Agir et des mem-
Les mauvais chiffres de Brittany Ferries
La compagnie maritime vient de publier ses résultats financiers
pour l’exercice 2019-2020. Ils sont plombés par la crise sanitaire.
Repères
Un trafic en chute libre
En 2020, Brittany Ferries a transporté
752 000 passagers contre 2,5 mil-
lions en 2019, soit une baisse de plus
des deux tiers. Un véritable séisme
économique sachant que les revenus
de Brittany Ferries sont générés à
80 % par le transport de passagers.
Les restrictions de voyage, les ferme-
tures de frontières et les quarantaines
successives ont considérablement
perturbé l’activité de la compagnie
basée à Roscoff (Finistère). Le fret est
également en baisse de 20 %.
Une année 2021 « compliquée »
Brittany Ferries a publié, hier, ses
résultats financiers pour l’exercice
2019-2020. Ils sont, bien évidem-
ment, plombés par la chute sans pré-
cédent du trafic passagers. Le chiffre
d’affaires a baissé de 57 %, passant
de 469 millions d’euros pour l’exerci-
ce précédent à 202,4 millionns. En
2019, le trafic passagers avait déjà
souffert d’une érosion de l’ordre de
5 % en raison des incertitudes liées
au Brexit. Le Brexit est finalement
devenu effectif le 1er janvier 2021. « Il
ne fait aucun doute que 2021 sera
une autre année compliquée pour
bres de Territoires de Progrès de
Jean-Yves Le Drian. Ça, c’est pour la
partie politique, mais la dynamique
engagée attire aussi de nombreuses
personnes de la société civile. »
Thierry Burlot assure que tous ses
soutiens travaillent « pour proposer
un projet aux Bretonnes et au Bre-
tons » Il précise : « Nous n’avons pas
encore évoqué la composition des
listes. »
Mais, selon nos informations, il y a
une autre raison qui explique le report
de la déclaration de Thierry Burlot.
Richard Ferrand, le président de
l’Assemblée nationale, et Jean-Yves
Le Drian, l’ancien président de la
Région, tentent de remettre autour
d’une table le président socialiste sor-
tant, Loïg Chesnais-Girard et son
vice-président, Thierry Burlot, aujour-
d’hui concurrents.
Les récentes sorties médiatiques
de Loïg Chesnais-Girard, assumant
avoir voté Emmanuel Macron au pre-
mier et deuxième tours de la prési-
dentielle (Ouest-France de jeudi),
sont venues perturber la donne. Mais
l’issue positive de cette dernière
négociation est très incertaine.
Vincent JARNIGON.
notre entreprise », déclare Christo-
phe Mathieu, président du directoire.
Améliorer la rentabilité
Au cours des cinq ans à venir, l’entre-
prise devra rembourser les 117 mil-
lions d’euros de prêts garantis par
l’État qui l’ont aidée à traverser
l’année 2020. L’accroissement de la
rentabilité est à l’ordre du jour. Réor-
ganisation des services, révision de la
stratégie commerciale, optimisation
du plan de flotte… Après consultation
des partenaires sociaux, une cin-
quantaine de mesures sont entrées
en vigueur en février. Les économies
attendues sont estimées entre 15 et
18 millions d’euros par an.
Un « réel potentiel de reprise »
Une analyse indépendante réalisée
par le cabinet de conseil londonien
LEK identifie un « réel potentiel de
reprise » du marché. Elle prévoit, d’ici
2022, un retour des volumes passa-
gers équivalents à ceux de 2019.
Confortée par cette étude, Brittany
Ferries a déjà engagé un ambitieux
plan de relance sur cinq ans. Premier
employeur de marins français, Britta-
ny Ferries fait travailler 2 474 salariés
(équivalents plein-temps), dont
1 600 navigants.
Olivier MÉLENNEC.

Sur le littoral, ils luttent contre la pollution des plastiques
Créé en 1979 après la marée noire de l’Amoco Cadiz, le Cedre, centre expert de la pollution
des eaux, a élargi, en janvier, ses compétences aux pollutions chroniques. Et donc aux plastiques.
Notre dossier
plastique
À Brest (Finistère), le Cedre, acrony-
me signifiant « Centre de documenta-
tion, de recherche et d’expérimenta-
tions sur les pollutions accidentelles
des eaux », est né en 1979 sur la car-
casse de l’Amoco Cadiz.
En mars 1978, un soir de tempête
devenue historique pour les Bretons,
le pétrolier de cette compagnie amé-
ricaine s’était brisé sur les rochers de
Portsall (Finistère), noircis pour long-
temps par 227 000 tonnes de pétrole
brut.
Depuis janvier 2021, ce vert acrony-
me est devenu partiellement incom-
plet : « Nous avons élargi les mis-
sions du Cedre aux pollutions chro-
niques, et non plus seulement acci-
dentelles », salue Camille Lacroix,
jeune responsable du tout nouveau
service dédié, intitulé « Surveillance
et études des déchets aquatiques » et
fort de cinq salariés (sur 50).
Le problème des déchets
Si cette nouvelle mission est actée
depuis janvier dans son organigram-
me, cette préoccupation du Cedre
pour les déchets n’est pourtant pas
nouvelle, note cette jeune ingénieure
chimiste d’origine nantaise, recrutée
il y a cinq ans par le service recherche
du Centre où elle s’est d’abord « frot-
tée » aux problématiques des pollu-
tions hydrocarbures.
En la matière (les déchets aquati-
ques), l’expertise du Cedre date
même de la fin des années 1990 :
« Historiquement, le centre a tou-
jours été confronté à la problémati-
que des déchets dans le cadre
d’arrivage d’hydrocarbures à la
côte, avec des questions de nettoya-
ge et de traitement des déchets, ren-
Cet agriculteur partage son quotidien sur TikTok
Olivier Sourdin est installé au Châtellier (Ille-et-Vilaine). Depuis un an, il publie des vidéos
de son activité sur le réseau social. Une façon de faire découvrir un métier trop méconnu à ses yeux.
Le téléphone d’une main, le volant du
tracteur de l’autre. Olivier Sourdin est
un agriculteur ambidextre. Installé sur
une ferme de 52 hectares au Châtel-
lier, à proximité de Fougères (Ille-et-
Vilaine), il partage son quotidien
d’agriculteur sur les réseaux sociaux.
Depuis un an, il est particulièrement
actif sur TikTok. Ce réseau social, très
prisé des plus jeunes, consiste à par-
tager de courtes vidéos, générale-
ment sur un ton humoristique.
« C’est ce que j’aime avec TikTok,
ça me ressemble ce ton décalé »,
raconte le jeune fermier de 35 ans,
plus connu sous le pseudo « oslo77 ».
Sur la centaine de vidéos publiées, on
le voit nourrir ses vaches, entretenir
les haies, labourer les champs, etc.
Tant de tâches anecdotiques à ses
yeux, mais qui plaisent aux utilisa-
La Bretagne en bref
Covid-19 : une semaine de fortes contaminations
Les indicateurs s’agitent. Entre mer-
credi et vendredi, 1 829 cas positifs
au coronavirus ont été détectés en
Bretagne. Dans le même temps, le
nombre d’hospitalisations en cours
est en hausse : 645 vendredi, contre
615 deux jours avant. Quatre-vingts
patients (+14 depuis mercredi) sont
hospitalisés en service de réanima-
tion. Six malades sont décédés pen-
dant cette même période.
Dans les établissements scolaires,
l’académie a détecté 555 cas positifs
en une semaine. C’est le plus haut
nombre atteint depuis la rentrée de
janvier. Conséquence de ces nom-
breuses contaminations : 57 classes
ont dû fermer leurs portes sur la
période (soit 0,2 % du total des clas-
Un documentaire sur la parole des militaires blessés
Richard Bois est producteur et réali-
sateur installé à Larmor-Plage (Morbi-
han). Dans son documentaire « Tuer
le silence », il traite de la parole
rédemptrice après un traumatisme
vécu par des militaires. « On y évoque
la parole comme moyen de recons-
Bretagne
Les cinq ingénieurs Anne-Laure Cassone, Marine Paul, Camille Lacroix, Silvère André et Marie Babinot, forment le service
Surveillance et études des déchets aquatiques du Centre de documentation de recherche et d’expérimentations sur les pol-
lutions accidentelles des eaux (Cedre), basé à Brest (Finistère).
dues plus complexes par cette hété-
rogénéité », souligne celle qui racon-
te avoir fui « la chimie industrielle par
absence d’intérêt pour la fabrication
des shampoings. J’avais besoin de
me sentir utile ! »
En 1996, un fait a été particulière-
ment déclencheur pour le Cedre :
son expertise a été utile dans le Nord
de l’Espagne, alors qu’une décharge
proche de La Corogne avait déversé
accidentellement sa cohorte de
déchets, marée blanche à la dérive,
telle une nappe d’hydrocarbures.
Rapidement, le Centre est devenu
« pilote » dans le cadre des grandes
politiques publiques et, notamment,
teurs du réseau social. « Quand je
rentre trop dans les détails techni-
ques, je vois bien que ça intéresse
moins, constate-t-il. Ce qui plaît,
c’est quand je parle des bases du
métier. »
Pour savoir si son contenu plaît, il se
fie aux commentaires. « Parfois cer-
tains écrivent qu’ils se coucheront
moins bêtes ce soir. Et c’est déjà ça
de gagné », se réjouit l’agriculteur ins-
tallé depuis neuf ans.
Être « fier » de son métier
S’il est aussi actif sur les réseaux
sociaux – il possède aussi un compte
Twitter où il commente l’actualité agri-
cole notamment – c’est qu’il souhaite
que « les agriculteurs soient fiers de
ce qu’ils font ». Son credo : « Si on ne
communique pas nous-mêmes, ce
ses en Bretagne).
Les taux d’incidence sont en très
forte hausse dans deux départe-
ments : +27,5 dans les Côtes-d’Armor
pour atteindre 156,2 ; +21,1 en Ille-et-
Vilaine pour atteindre 201,5. Dans le
Finistère, le taux d’incidence se stabi-
lise à 74 cas pour 100 000 habitants ;
il est de 141 dans le Morbihan (+5,5).
Au niveau régional, le taux est désor-
mais à 145,2 avec un taux de positivi-
té de 5,6 %.
La vaccination se poursuit :
456 090 injections ont été faites dans
la région dont 129 232 pour la 2e
dose. Dans le détail : 97 043 dans les
Côtes-d’Armor, 126 860 dans le Finis-
tère, 128 157 en Ille-et-Vilaine et
104 030 dans le Morbihan.
truction », explique Richard Bois.
Ce film a reçu le prix Circom 2020,
un prix décerné par les télévisions
publiques européennes. Il sera diffu-
sé, lundi 22 mars, à 22 h 50 sur Fran-
ce 3 Bretagne qui coproduit ce docu-
mentaire.
de l’obligation de la France de mettre
en place une surveillance des
déchets sur le littoral, d’abord dans le
cadre de la Convention Ospar (pour
la protection de l’environnement
marin de l’Atlantique Nord), puis de la
Directive européenne Cadre stratégie
pour le milieu marin.
Trois réseaux de surveillance
Si l’activité de recherche du Cedre est
très appliquée et ponctuelle, son acti-
vité première est le soutien scientifi-
que et technique aux politiques publi-
ques et au ministère de la Transition
écologique.
À ce titre, il pilote trois réseaux de
sont d’autres qui vont le faire à notre
place. »
C’est pour cela qu’il a fait le choix de
rejoindre Agriculteurs de Bretagne,
une association qui fait la promotion
du monde agricole. Ainsi, il lui arrive
d’intervenir auprès des jeunes agri-
culteurs du coin pour… les encoura-
ger à utiliser les réseaux sociaux.
« J’ai même été nommé référent Tik-
Tok », dit-il dans un sourire.
Actuellement, 5 500 personnes sui-
vent ses vidéos sur TikTok. Les agri-
culteurs les plus actifs peuvent en
compter des dizaines de milliers.
Mais ce n’est pas son objectif : « Pour
être célèbre, il faut maîtriser tous les
codes de TikTok, et je n’en suis pas
encore là… »
Tanguy HOMERY.
Des espaces de création pour les bagadoù cet été
Les bagadoù, privés de championnat, évolueront cet été dans des espaces de
création, partout en Bretagne.
Les concours du printemps organi-
sés par la fédération des sonneurs,
étant annulés, ils seront remplacés
cet été par des « espaces de créa-
tion ». Des séquences qui se joue-
ront, pour tous les bagadoù, sur toute
la Bretagne, vient d’annoncer Sone-
rion, la fédération des sonneurs.
Une décision prise « compte tenu
de l’évolution de la pandémie de
Covid-19 » et dans « une approche
sincère d’équité. Les libertés pour
se réunir sont maigres. Ce qui se
répercute forcément sur nos possi-
bilités à enseigner dans un format
| PHOTO : CEDRE
surveillance des déchets. Le premier,
le seul opérationnel pour l’instant
(depuis 2018), concerne les macro-
déchets sur 46 sites du littoral de
France métropolitaine : les opéra-
teurs y effectuent un suivi quatre fois
par an, selon un protocole défini à
l’échelle européenne.
Les deux autres, en développe-
ment, concernent, les microplasti-
ques sur le littoral (sept sites actuelle-
ment en test) et, dans les estuaires,
les macrodéchets issus des cours
d’eau (objectif : 20 sites d’ici à la fin
2022).
Gaël HAUTEMULLE.
Olivier Sourdin, agriculteur, utilise les
réseaux sociaux pour faire connaître
son métier. | PHOTO : OUEST-FRANCE
| PHOTO : ARCHIVES OUEST-FRANCE
collectif et sur la capacité d’organi-
sation des bagadoù à se réunir pour
répéter par pupitre et a fortiori en
configuration d’ensemble ».
Pour la fédération, il s’agit aussi de
sauver l’été. « Le Festival Folklores du
Monde de Saint-Malo, la Ville de
Carhaix, le Festival de Cornouaille à
Quimper, le Festival Interceltique de
Lorient et les Fêtes d’Arvor à Vannes
nous ont confirmé leur souhait de
maintenir les espaces et temps
d’expression dédiés aux bagadoù
comme prévu habituellement dans
les programmations. »
Les poches d’huîtres aussi se recyclent
« C’est top ! », se réjouit cet ostréicul-
teur. Hier, le long de la rivière de Cra-
c’h, deux points de collecte des
poches ostréicoles usagées étaient
organisés, pour recyclage. Menée
par le Comité régional de la conchyli-
culture (CRC) Bretagne Sud, en par-
tenariat avec les Recycleurs bretons
(170 salariés), dont le siège est Guipa-
vas (Finistère), cette initiative porte
sur le Morbihan.
En plastique (polyéthylène haute
densité, PEHD), les poches ont une
durée de vie de dix à vingt ans. Mettre
en place une filière locale de recycla-
ge de ces poches est « novateur »,
explique Charlotte Badouel, chargée
de mission environnement et déve-
loppement durable au CRC Bretagne
Sud. La campagne a débuté en mars
et se poursuit jusqu’en mai. Cette pre-
mière année, « nous récupérons le
stock historique ».
Stockées pendant des années
La matière ne manque pas, stockée
sur des terre-pleins, des bas-côtés.
Les poches ne sont pas acceptées
en déchèterie ; des prestataires pro-
posaient de reprendre, avec enfouis-
sage, incinération ou traitement en
Espagne. « Ce n’était pas terrible.
Les professionnels ne voulaient pas
de cette solution. Du coup, on avait
tous tendance à stocker chez nous,
parfois pendant des années », expli-
que Philippe Le Gal, président du
CRC Bretagne Sud.
L’idée de créer une filière locale a
cheminé, avec les Recycleurs bre-
tons, qui travaillent déjà avec les ostré-
iculteurs pour les tables en métal. Le
budget pour cette campagne initiale
Pesticides:soulagementpourlesopposants
Le conseil constitutionnel a donné raison à deux associations
bretonnes qui contestaient la légalité des chartes d’épandages.
Victoire « savoureuse » pour les
opposants des pesticides. Les char-
tes d’engagement qui permettaient
aux agriculteurs de s’approcher
au-delà des cinq mètres réglementai-
res pour épandre des pesticides sous
certaines conditions, ont été jugées
illégales par le Conseil constitution-
nel, hier (lire page 6). Ces chartes
devaient être signées par les agricul-
teurs, validées par les préfets et sou-
mise à une concertation publique.
« La Bretagne a été particulière-
ment rapide pour faire signer ces
chartes », affirme Henri Busnel, du
collectif de Victimes des pesticides
de l’Ouest, l’une des huit associations
qui avaient déposé un recours. Les
quatre départements se sont dotés
de ces textes l’an dernier. « Des gens
ont subi des pressions de la part de
leurs voisins », poursuit le représen-
tant du collectif.
Eau et Rivières de Bretagne dénon-
ce aussi cette opacité dans la rédac-
tion des textes : « Des chartes ont bel
À quoiressemble un chantierà 300 millions ?
À Landivisiau (Finistère), la centrale à cycle combiné gaz devrait être
opérationnelle à la fin de l’année. Le puzzle est titanesque…
« Nous sommes en pic d’activité »,
reconnaît Christophe Marette. Autour
du directeur du projet pour Total
Direct Énergie, les ouvriers du chan-
tier de la centrale à cycle combiné
gaz de Landivisiau (Finistère) four-
millent. Ils sont entre 700 et 800 à tra-
vailler pour la dizaine de sous-trai-
tants de Siemens, le maître d’œuvre
et Total, le maître d’ouvrage. Ce chan-
tier, titanesque, connaît encore des
rebondissements.
Un recours auprès de la Cour euro-
péenne des droits de l’homme est
engagé par l’association Force 5. Il
n’est pas suspensif. Malgré ça et un
arrêt de chantier pendant trois semai-
nes à cause du Covid-19, « on devrait
pouvoir mettre en route la turbine en
juin », espère Christophe Marette.
Pour un objectif opérationnel entre
novembre et décembre.
Ce vendredi, des grues tournoient
pour monter telle ou telle pièce. Tout
s’observe le nez en l’air : une partie de
la cheminée, au sol, sera bientôt com-
plétée pour culminer à une cinquan-
taine de mètres. Une fois ce puzzle
géant assemblé, la production pourra
atteindre 446 mégawatts, « avec une
efficacité de 58 % de transforma-
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Deux points de collecte des poches os-
tréicoles usagées étaient organisés,
hier, le long de la rivière de Crac’h
(Morbihan). | PHOTO : OUEST-FRANCE
s’élève à 30 000 €, pris en charge par
la profession. « On a demandé le sou-
tien des collectivités locales. On
espère un appui à hauteur de 50 %. »
En quatre rendez-vous, 14 tonnes
ont déjà été récupérées. « On va net-
toyer les poches, les compresser,
les amener en balles d’un m³ dans
l’usine, en Vendée, où elles seront
transformées en granulats qui
seront remis sur le marché », expli-
que Nicolas Chinchole, responsable
du site de Caudan des Recycleurs
bretons.
Parallèlement à cette action, indi-
que Charlotte Badouel, le CRC Breta-
gne Sud « participe à des projets de
poches biosourcées et composta-
bles ». Les premiers prototypes pour-
raient être testés « en fin d’année ».
Virginie JAMIN.
et bien été signées en Bretagne par
les préfets de département mais uni-
quement à huis clos. […] À aucun
moment, le public n’a véritablement
été informé de l’existence de ces
chartes et n’a pas eu non plus la pos-
sibilité d’y participer. »
Ces chartes dérangeaient d’autant
plus les associations qu’elles étaient
citées, dedans, comme ayant partici-
pé aux concertations. « C’est faux, ils
font référence à des concertations
qui datent de 2017 et qui n’avaient
pas de rapport avec ces chartes »,
assure Michel Besnard, le président
du collectif, qui affirme avoir envoyé
un courrier aux préfectures pour indi-
quer qu’il ne souhaitait pas participer
aux concertations.
Les deux associations bretonnes
expliquent qu’une procédure est en
cours au tribunal administratif. Elles
espèrent désormais ne pas voir ces
chartes revenir sous une autre forme.
T.H.
Dans ces cuves, sera stockée l'eau qui
sera déminéralisée. | PHOTO : OUEST-FRANCE
tion. La centrale n’opérera pas de
manière continue. »
Le gaz brûlé, son énergie thermi-
que sera récupérée. La vapeur qui
s’en dégagera fera tourner la turbine,
et créera l’électricité. Le tout pour
300 millions d’euros.
Les aérocondensateurs, la turbine à
gaz, le brûleur, les alternateurs sont
tous en place. À la fin de la visite, un
rectangle orange prend toute son
importance. « C’est un générateur
diesel d’urgence. Si jamais il y a un
black-out en Bretagne, il nous per-
mettra de redémarrer la centrale »,
conclut Christophe Marette. À terme,
entre 30 et 40 personnes travailleront
pour la centrale au gaz.
Gaëlle COLIN.
Ouest-France
20 -21 mars 2021 Pays de la Loire

Yannick Jadot au vert face à la Grande bleue
L’eurodéputé – et possible candidat a la présidentielle – est venu, hier, aux Sables-d’Olonne,
soutenir le candidat Matthieu Orphelin. Un cadre idéal pour parler écologie.
Régionales 2021
Reportage
À bord de son chalutier Les Cocos,
Cédric Poiroud, artisan pêcheur, est
rentré, hier, au port des Sables-
d’Olonne, à 6 h. Il sort d’une nuit de
pêche « par 25 nœuds de vent ». Ce
matin, frais comme un gardon, il con-
fie vivre son métier « avec passion ».
Mais il lâche aussi : « Je n’ai pas spé-
cialement envie que mes enfants
suivent. » Il dit avoir perdu « 50 % de
chiffre d’affaires avec les cours qui
se sont effondrés faute de clients ».
Climat tendu
La dragée est dure à avaler pour ce
« fils et petit-fils de pêcheurs » qui vit
d’autant plus mal les actions musclées
des semi-rigides de l’association Sea
Shephered. Le climat est tendu avec la
découverte des dauphins morts et des
pêcheurs qui se sentent stigmatisés :
pas moins de onze dauphins ont
Le Bioparc de Doué invite Jean Castex
Le premier site touristique privé angevin plaide au passage
pour l’ouverture des parcs animaliers dès le 3 avril.
L’initiative
Le courrier est parti hier. « Directe-
ment adressé au Premier ministre »,
confirme Aurélie Guerry, du Bioparc
de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loi-
re). Objet de la missive ? Inviter les
pouvoirs publics, plus particulière-
ment le Premier ministre, Jean Cas-
tex, à ouvrir les parcs animaliers dès
le 3 avril. Et François Gay, directeur de
l’établissement angevin et de celui
des Sables, en Vendée, invite au pas-
sage Jean Castex à venir visiter les
lieux et constater « que toutes les
mesures sanitaires sont en place
pour accueillir des visiteurs ! »
Alors que les jardins botaniques
sont autorisés à rouvrir, les parcs ani-
maliers restent fermés au public. La
raison ? La classification de l’établis-
sement : « Nous sommes affiliés aux
musées, des lieux clos et donc fer-
més pendant la crise », explique
Aurélie Guerry, responsable presse.
Yannick Jadot, venu soutenir Matthieu Orphelin, accompagné de Lucie Etonno aux Sables-d’Olonne, ce vendredi matin,
a rencontré Cédric Poiroud, marin pêcheur. | PHOTO : JÉRÔME FOUQUET/OUEST-FRANCE
« Le Bioparc est un jardin végétali-
sé, respectant a minima 8 m2 par
personne. Au même titre qu’un jar-
din botanique, site de visite privé
ouvert depuis le mois de mars », rap-
pelle François Gay dans sa tribune.
Le directeur rappelle aussi les con-
ditions financières difficiles dans les-
quelles se trouvent les parcs anima-
liers. Celui de Doué ne fait pas excep-
tion : il est « confiné depuis
cinq mois, privé de recettes ». Il souli-
gne également le fait que le chômage
partiel les « concerne peu, les ani-
maux et le parc » les mobilisant cha-
que jour. « Nous avons patienté avec
raison jusqu’à présent. Pour assurer
notre avenir, il est désormais capital
d’ouvrir le samedi 3 avril, départ de
la haute saison touristique. »
L’équipe espère, avec ce message,
« attirer l’attention du gouvernement
et, pourquoi pas, obtenir la visite du
Premier ministre en Anjou. »
Stéphanie HANCQ.

été ainsi découverts sur 18 km en jan-

vier. Cédric se défend : « Moi, je prati-
que la pêche durable. Je veille à ne
pas épuiser la ressource. »
C’est « au cul du chalut » que le tête
de liste écologiste Matthieu Orphelin
a invité Yannick Jadot pour ce début
de campagne des élections régiona-
les. Pas un hasard : la région compte
1 000 pêcheurs. Et « une aspiration
très forte sur les questions écologi-
ques », glisse Yannick Jadot, qui esti-
me que « les Pays de la Loire sont
une Région gagnable pour nous ».
Matthieu Orphelin, récemment investi
chef de file des écologistes ligériens,
boit du petit-lait. Devant la flottille de
chalutiers, Yannick Jadot se dit per-
suadé que « la protection des res-
sources de la mer ne peut se faire
qu’avec les pêcheurs. C’est une
pêche humaine que l’on défend. »
Une vingtaine de kilomètres plus
loin, sur la plage de Sauveterre battue
par le vent et baignée de soleil, ren-
dez-vous est donné à la présidente de
Sea Shepherd, Lamya Essemlali. Elle
dénonce un « massacre des dau-
phins et une surconsommation de
poissons qui menace l’Océan ». Et
parle de « l’agressivité à sens unique
de certains pêcheurs qui se com-
portent comme des voyous ». Yan-
nick Jadot rebondit par un tacle à
« une ministre de la Mer qui met la
Dictée du Tour avec le skipper et le cycliste
tête dans le sable sur le problème À moins de cent jours de l’arrivée du Tour de France en Mayenne,
des dauphins. C’est proprement
scandaleux ! » Matthieu Orphelin esti-
l’épreuve s’est invitée dans les classes. En bonne compagnie !
me qu’il « y a urgence sur ces com-
bats pour la biodiversité ». Il a pro-
mis d’appuyer la filière de pêche
« dans trois mois, lorsque nous
serons au pouvoir ».
Éric de GRANDMAISON.

Les soutiens de Garot sur les ponts de la région

Week-end de mobilisation pour les partis et citoyens rassemblés autour du candidat socialiste.
Ils partent à la rencontre des habitants, ce week-end, pour échanger sur le projet du candidat.
Régionales 2021
Un symbole. Le jour du printemps,
date choisie par les soutiens du can-
didat Guillaume Garot (PS), réunis au
sein de « l’appel du printemps des
Pays de la Loire », pour battre la cam-
pagne. Des élections fixées aux 13 et
20 juin si la crise ne vient pas une
nouvelle fois reporter les échéances.
La mobilisation printanière a été
lancée hier, à Nantes, devant un lieu
symbolique, le Musée des arts… fer-
mé. Ce samedi, les militants des par-
tis qui soutiennent la candidature du
député socialiste et les citoyens du
collectif « la fabrique de la région »
seront sur le pont. Plus exactement
« sur les ponts de nos rivières et de
notre fleuve, dans onze villes, et à
14 h nous partirons à la rencontre
des habitants », a précisé le tête de
liste. Le socialiste réunit autour de lui
une dizaine de formations : Généra-
tions.s, la Gauche républicaine, le
Parti radical, Place publique, l’UDB, la
Gauche démocratique et sociale…
« Le printemps, c’est un rassem-
blement autour de valeurs, de pro-
positions et de convictions, a rappe-
lé le candidat. Nous travaillons à un
projet ouvert, un nouvel espoir pour
faire basculer la Région à gauche. »
Une gauche en ordre dispersé puis-
que les écolos sont rangés derrière
Matthieu Orphelin (lire ci-dessus).
L’adversaire : la droite
Alors que les communistes sont en
train de voter pour choisir leur camp,
Aymeric Seassau, adjoint PC à la cul-
ture à Nantes, a déjà fait son choix.
« J’ai rejoint l’appel du printemps
pour reconstruire la gauche, une
gauche sociale et écologique »,
égratignant les deux députés – Fran-
çois de Rugy, désigné par LREM, et
Matthieu Orphelin – qui se présen-
tent dans la région et ont soutenu des
lois du gouvernement Macron qui
pénalisent les acteurs de la culture.
« On a de la place pour le rassem-
blement et c’est notre voie pour
gagner la Région », ont souligné tour
Les représentants des partis et partenaires qui soutiennent le socialiste Guillaume
Garot, à Nantes, hier, devant le Musée des arts… fermé.
à tour les partenaires. Pour le socialis-
te Dominique Raimbourg, « il faut
réanimer la Région, qui s’est endor-
mie sous la droite ». À l’adresse des
écologistes, la représentante de Pla-
ce publique, Monique Rabin, insiste :
« Notre seul adversaire c’est la droi-
te. » Une droite régionale fustigée par
| PHOTO : OUEST-FRANCE
Éric Thouzeau, conseiller régional
Gauche démocratique et sociale, qui
souligne que « la présidente Christel-
le Morançais (LR) drague désor-
mais les électeurs de la droite dure
et de la droite extrême avec un pac-
te régional pour la sécurité ».
Édith GESLIN.
Le maire de Laval, Florian Bercault, et le cycliste François Pervis, avec les CM1-
CM2 de l'école Charles-Perrault et leur enseignante, Lucie Bordey. | PHOTO : OUEST-FRANCE
Ambiance studieuse et appliquée
dans la classe des CM1-CM2 de
l’école primaire Charles-Perrault, à
Laval, hier. À moins de cent jours de
l’arrivée du Tour de France en Mayen-
ne, la Dictée du Tour s’est invitée dans
leur classe. Elle était faite par le cham-
pion cycliste mayennais François Per-
vis et par le maire de Laval, Florian
Bercault, qui rappelle : « Surtout, pas
de pression, c’est avant tout de
l’amusement ! »
3 800 élèves en Mayenne
Un article de presse à propos de la
Grande boucle constitue la base de
la dictée. Au total, 3 800 élèves
mayennais sont inscrits (sur 26 000
en France : record à battre !), dont
1 650 Lavallois, pour 150 classes.
L’inscription se fait sur la base du
volontariat de l’enseignant. Au final,
seize élèves ayant eu 20 sur 20 seront
tirés au sort pour assister à l’étape du
Tour de France, soit à Changé, soit à
Laval, le 30 juin. Un choix qui ne doit
rien au hasard : l’étape mayennaise
du Tour est un contre-la-montre de
27,3 km entre les deux villes.
« On avait déjà beaucoup suivi le
parcours de Maxime Sorel au Ven-
dée Globe. Avec l’arrivée du Tour,
c’est l’occasion de mobiliser les élè-
ves sur un autre évènement », expli-
que Lucie Bordey, institutrice. Après la
dictée, les élèves ont posé quelques
questions à François Pervis, « ravi
d’avoir pu participer à cette dictée ».
Le skippeur Maxime Sorel était lui
aussi présent dans une classe de
CM1 à l’école du Chemin-Vert, à
Changé. « Je me suis mis dans la
peau d’un professeur des écoles »,
sourit-il. Il n’a pas hésité à passer dans
les rangs, à répéter les mots. « La dic-
tée n’était pas évidente, j’ai préféré
la dire que la faire ! » glisse-t-il. Il était,
lui, accompagné du président du
Département, Olivier Richefou et du
maire de Changé, Patrick Péniguel.

Pays de la Loire en bref

Le Crous va installer des distributeurs de protections Le Mans : pénurie dans l’immobilier, les prix s’envolent
Depuis l’automne, le marché immobi-
lier est confronté à une forte pénurie
de biens au Mans. « Nous n’avons
pas connu une telle situation depuis
2004-2007, jusqu’à l’explosion de la
bulle immobilière en 2008 », recon-
naît Aline Lemaître, négociatrice chez
Lelièvre Immobilier. Pour trouver un
début d’explication, il faut remonter à
la sortie du premier confinement.
« De nombreuses personnes, atti-
rées par le télétravail, se sont inté-
ressées au Mans. Les acheteurs
parisiens ont déferlé jusqu’à sep-
tembre. Ils sont arrivés avec des
budgets de l’ordre de 400 000 à
900 000 €. Cela a contribué à faire
gonfler les prix. » En plus de devoir
sortir le chéquier, les acquéreurs doi-
vent aussi faire face à une forte con-
currence. « Pour une maison de ville
avec une chambre de plain-pied, on
monte à une cinquantaine d’ache-
teurs potentiels », annonce Jean-
Marie Veillon, responsable de l’agen-
ce Guy-Hoquet.

Fin du conflit sur le temps de travail chez Nicoll à Cholet

Depuis près de six mois, la direction une plus grande « fluidité » et ainsi
de Nicoll, entreprise choletaise de « mieux répondre » aux besoins des
Une des mesures de lutte contre la précarité étudiante : des distributeurs de pro- canalisations et gouttières en PVC, entreprises du bâtiment. Lors d’un
tections périodiques gratuites, dans les résidences universitaires et campus. forte de 1 000 salariés, négociait un ultime rassemblement hier midi, la
| PHOTO : DOMINIQUE BREUGNOT nouvel accord sur le temps de travail direction est venue à la rencontre des
avec les syndicats CFDT, CGC, FO et salariés et a reconnu « un manque de
Fin février, la ministre de l’Enseigne- « 100 % bio et sans perturbateurs CGT. Accord finalement signé par la communication sur cet accord qui
ment supérieur, Frédérique Vidal, a endocriniens », précise Corinne CFDT et la CGC, mais fortement con- se mettra en place en juin ». Elle a
annoncé la gratuité des protections Vadé, la directrice du Centre régional testé par la CGT et FO. À plusieurs indiqué qu’elle irait à la rencontre de
périodiques dans le cadre des mesu- des œuvres universitaires et scolai- reprises, ces organisations ont orga- « tous les salariés dans tous les ate-
res de lutte contre la précarité étu- res. Ils seront d’abord mis en place nisé des débrayages sur les sites cho- liers pour faire de la pédagogie » la
diante. Le Crous de Nantes va donc dans les résidences universitaires et letais et isérois de l’entreprise (deux semaine prochaine. Une action
installer, à partir de fin avril-début mai, au service social du Crous. Cette ini- fois cette semaine à Cholet). L’accord appréciée de la CGT et de FO, qui ont
vingt premiers distributeurs de pro- tiative sera ensuite déployée sur les prévoit notamment une annualisation décidé de ne pas appeler à la grève
tections périodiques gratuites, campus, à la rentrée de septembre. du temps de travail, afin de permettre ce lundi, comme initialement prévu.

Sports de glisse : le fulgurant succès de Gong
Vendus en ligne, les paddles, surfs, et planches conçus à La Baule s’arrachent sur la planète.
La marque se déplace à Saint-Nazaire. Objectif : passer de 50 à 500 salariés en cinq ans.
L’entreprise
Inventée en 2009 par un ancien pro à
La Baule, la marque Gong s’est invi-
tée, partout dans le monde, chez les
pratiquants de sports de glisse.
« Notre métier est d’aller dans l’eau,
d’inventer des produits, de les tester
et les vendre en ligne, explique Patri-
ce Guénolé, le dirigeant fondateur.
Notre chiffre d’affaires double tous
les ans. On était 12 salariés en 2018,
50 aujourd’hui, 100 en juin 2021 et a
priori 500 dans cinq ans. »
Deux cents planches par jour
Deux cents planches quittent chaque
jour la Loire-Atlantique pour arriver
chez les clients 48 heures plus tard.
« 70 % partent à l’export, aux États-
Unis, au Japon ou en Nouvelle-Zé-
lande. » Pourquoi ce succès ? « Nous
permettons aux gens de s’amuser
deux heures sur l’eau durant le
week-end sans dépenser des som-
mes folles, car nous vendons en
direct, poursuit ce patron tranquille.
C’est deux à trois fois moins cher. »
Fabrication en Chine
Autre concept : « Au lieu de vendre
un sport, on propose en ligne une
palette de sports autour de la glis-
se. » À savoir des surfs pour les jours
de vagues, des planches quand ça
souffle et des paddles pour les autres
jours. « Les prix vont de 149 € pour
un surf gonflable à 1 200 € pour du
full carbone livré chez soi. » Tous les
produits sont fabriqués en Chine. Le
Les individus seront scrutés à la loupe au Userlab
L’université d’Angers vient d’inaugurer la Plateforme angevine d’analyse des comportements.
Le but ? Comprendre les réactions humaines à travers une série d’expérimentations.
Pourquoi ? Comment ?
C’est quoi, un Userlab ?
Le Userlab dont l’université d’Angers
vient de se doter cette semaine (1) est
un lieu doté de ressources comme
des ordinateurs, caméras, outils de
mesures électro-psychologiques,
système de captation… Un labo de
recherches et d’expérimentation.
« C’est un endroit où l’on mutualise
des projets », précise Florian Focone,
responsable de la P2AC. Nantes et Le
Mans possèdent déjà un Userlab.
« Chaque labo a une spécialité. Nan-
tes est sur le numérique et Le Mans
sur les méthodes d’apprentissage »,
explique Dominique Sagot-Duvau-
roux, directeur de la structure de
recherche Confluence d’Angers.
Celui d’Angers « va travailler sur les
comportements. »
Pays de la Loire en bref
La police des Sables met fin à un réseau de trafic de drogue sur Snapchat
Il y a quelques semaines, les enquê-
teurs du groupe Stups de la Sûreté
urbaine du commissariat de police
des Sables-d’Olonne ont été alertés
via un témoignage « qu’un ou plu-
sieurs individus proposaient des
produits stupéfiants (résine de can-
nabis et cocaïne) à la vente via un
compte Snapchat », l’application de
partage de photos et de vidéos prisée
notamment des adolescents. Des
investigations ont d’abord permis
d’interpeller plus d’une dizaine d’ache-
teurs. En début de semaine, les
Le Puy du Fou reporte son ouverture, initialement prévue le 3 avril
La décision a été annoncée hier. Le
Puy du Fou, près des Herbiers,
n’ouvrira pas comme prévu le 3 avril.
Une annonce prévisible : le parc ven-
déen explique sur ses réseaux que la
situation sanitaire actuelle, avec la
reprise importante de l’épidémie de
Covid-19, ne permet pas cette ouver-
ture au début du mois prochain.
« Nos équipes contactent actuelle-
ment les visiteurs ayant réservé des
billets ou séjours entre le 2 et le
16 avril afin de leur proposer les
meilleures alternatives possible »,
indique le Puy du Fou, qui n’annonce
pas encore de date de réouverture :
« Tout se fera en fonction de l’évolu-
Pays de la Loire
dernier succès de Gong est la Wing
qui s’est vue tout l’été : une planche
avec foil qui avance avec une petite
aile tenue à la main.
« Plus grand magasin d’Europe »
Une fois le produit au point, Gong
devient surtout un logisticien. « Livrer
correctement les gens, c’est 90 %
du travail », admet le gérant. Les neuf
bâtiments disséminés autour de La
Baule ne suffisent plus. Un énorme
projet lancé en 2019 doit voir le jour à
Saint-Nazaire. 4 000 m² sont prévus
pour la logistique, des bureaux, un
restaurant d’entreprise et « le plus
grand magasin d’Europe pour nos
sports ». 1 500 planches y seront
exposées, avec un espace fitness,
des écoles de pratique sur la côte, un
centre de conférence pour inviter des
spécialistes. Investissement : dix mil-
lions d’euros.
Expédition sans plastique
Bel effort, Gong a acheté les forêts
environnantes pour les sanctuariser,
prévoit un bâtiment passif à très bas-
se consommation d’énergie. « Nous
avons aussi été les premiers à expé-
dier nos produits sans emballage
plastique et nous assumons le coût
supplémentaire de 25 €. » La plan-
che elle-même est en dérivé de pétro-
le mais, pour Patrice Guénolé, « une
planche qui ne pollue pas, c’est une
planche qui peut durer vingt à tren-
te ans et qui ne se démode pas ».
« Ça ne va pas assez vite »
Au Userlab, on analyse les comporte-
ments humains. | PHOTO : OUEST-FRANCE
À quoi sert-il ?
« L’idée est de faire avancer la
recherche et de réaliser des tests
sur des personnes en marketing,
neuropsychologie, économie com-
portementale, afin d’identifier les
réactions », éclaircit Domini-
enquêteurs ont procédé à l’interpella-
tion des trois protagonistes du trafic,
deux hommes de 24 et 20 ans et une
femme de 18 ans, tous placés en gar-
de à vue. Il est ressorti « des auditions
et confrontations qu’ils avaient
écoulé, entre octobre et décembre,
environ 3,2 kg de résine de cannabis
pour une valeur marchande approxi-
mative de 24 000 € ». Ils doivent pro-
chainement passer devant le tribunal
judiciaire des Sables. « D’autres
enquêtes du même genre sont en
cours », précise la police nationale.
tion de la crise sanitaire et des déci-
sions prises par les pouvoirs
publics. » Pour les réservations à par-
tir du 17 avril, « les visiteurs concer-
nés par d’éventuels changements
de calendrier seront directement
contactés par les équipes du Puy du
Fou. Sans message de leur part,
votre réservation reste confirmée et
nous vous invitons à consulter régu-
lièrement notre calendrier sur la
page Covid-19 de notre site internet,
actualisée selon l’évolution de la
situation. »
Pour l’heure, l’ouverture du parc à
Tolède, le Puy du Fou España, est
maintenue au 27 mars.
Patrice Guénolé devant la nouvelle vitrine Gong, déjà visible.
Le long de la route Nantes-La Baule,
la structure de la nouvelle vitrine Gong
est déjà visible. « La construction ne
va malheureusement pas assez vite,
observe la quadra, qui va sur l’eau
tous les jours. Le chiffre d’affaires
estimé en 2025 pour ce projet est
atteint depuis novembre. » Il man-
que déjà 5 000 m² d’extension. Le
magasin virtuel étant ouvert 24 heures
sur 24, les commandes viennent de
que Sagot-Duvauroux. Les person-
nes sont stimulées par des capteurs
comme l’eye tracker qui suit les mou-
vements des yeux, le face tracking,
une caméra qui scrute les expres-
sions du visage. « On peut analyser
le corps en train de bouger avec la
fréquence cardiaque, la respira-
tion… » énumère Florian Focone.
Des labos de recherches sont-ils
intéressés par ce nouvel outil ?
Quelques chercheurs de labos de
l’université d’Angers s’intéressent
déjà à l’outil. Le groupe de recherche
en économie et management pour-
rait effectuer des tests de produit, sur
la façon dont un individu fait face à
différents choix par le biais de stimuli
sensoriels. Le labo de recherches en
psychologies des Pays de la Loire
projette des expériences pour éva-
luer les processus cognitifs des per-
La drogue aurait été proposée sur
Snapchat. | PHOTO : VIKTOR HANACEK / PICJUMBO.COM
Le Puy du Fou ne rouvrira pas début
avril comme prévu.
| PHOTO : ARCHIVE OUEST-FRANCE/FRANCK DUBRAY
| PHOTO : OUEST-FRANCE
toute la planète. « Nous vendons en
deux jours certains produits qui par-
tiraient en trois mois en boutique. »
Avec une telle trajectoire, Patrice Gué-
nolé anticipe « un chiffre d’affaires
de deux cents millions d’euros dans
quelques années ». Dix fois plus
qu’aujourd’hui. Cinquante postes
sont à pourvoir immédiatement.
Thierry HAMEAU.
sonnes âgées, vulnérables sur le
numérique ; des campagnes de sen-
sibilisation pourraient ensuite être
mises en place. « Le chercheur défi-
nit son protocole puis met en place
une expérimentation et analyse les
comportements », évoque Domini-
que Sagot-Duvauroux. Le but : identi-
fier les dispositifs qui vont permettre
d’influencer les comportements dans
le bon sens, trouver des solutions.
Qui finance l’Userlab ?
Ce projet est financé par le contrat de
plan État-Région 2015-2020, RFI
(Recherche, Formation et Innova-
tion), Ouest Industries Créatives et
l’université. Le coût est de 193 000 €.
Melle-Taliane N’GOMA.
(1) Plateforme angevine d’analyse
des comportements, ou P2AC, instal-
lée maison de la recherche Germai-
ne-Tisson, campus de Belle-Beille.
Vive le remue-méninges
de printemps !
En vente en magasin
et sur editions.ouest-france.fr
La bronchiolite de retour dans la région
Alors qu’en fin d’année, il y avait eu très peu de cas, contrairement
aux années précédentes, l’épidémie est là avec retard.
Elle avait disparu cet hiver. C’était un
des bienfaits des gestes barrières
imposées pour lutter contre le Covid.
Il n’y avait pas eu d’épidémie de bron-
chiolite chez les enfants de moins de
2 ans. Pas non plus d’épisodes grip-
paux ou de gastro-entérites.
Recours aux urgences
ou à SOS Médecin
Mais, depuis début mars, les recours
aux urgences ou à SOS Médecin
pour bronchiolite sont de nouveau à
des niveaux élevés. « L’épidémie
apparaissait habituellement fin
octobre, début novembre, elle a été
décalée en février-mars, mais elle
est bien là en Pays de la Loire », note
Bénédicte Vrignaud, chef des urgen-
ces pédiatriques au CHU de Nantes.
« Un même décalage dans le temps
a été observé en Australie, dans
l’hémisphère sud », souligne la Pr
Ouest-France tourne la page du plastique
Un nouvel emballage en papier va remplacer les « blisters »,
ces emballages plastiques qui protègent les journaux postés.
Notre dossier
plastique
La presse quotidienne et magazine
s’engage dans la réduction des plasti-
ques. Comment ? En proposant une
alternative aux « blisters », ces films
plastiques qui protègent les journaux
postés. Le groupe Sipa Ouest-France
(qui compte entre autres les quoti-
diens Ouest-France, Le Courrier de
l’Ouest, Le Maine Libre et Presse
Océan) a lui aussi amorcé ce virage et
expérimente, depuis octobre, sur son
site d’Angers, un emballage papier
pour ses exemplaires postés.
Un type d’emballage interdit
« Tous les jours, nous envoyons
35 000 exemplaires par La Poste à
nos abonnés des quatre titres habi-
tant hors zone, à Paris par exemple,
ou dans des secteurs où nous
n’avons pas de porteurs », rappelle
Erwan Riou, directeur technique.
Jusqu’ici, ces journaux étaient mis
sous film plastique pour répondre aux
contraintes de La Poste. Mais, avec la
loi de transition énergétique pour la
croissance verte, interdisant l’utilisa-
tion de ce type d’emballage, il a fallu
trouver une alternative. « Nous avons
étudié la possibilité d’utiliser du film
plastique biocompostable ou l’envoi
à découvert. Mais ce n’était pas con-
cluant. » Le choix s’est donc porté sur
un support en… papier journal. Un
papier 100 % recyclé et qui peut être
jeté dans les points de collecte
dédiés. « En réalité, seul le gramma-
ge change entre cet emballage et
les feuilles de papier journal. »
2 €90
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Christèle Gras le Guen, cheffe du ser-
vice de pédiatrie au CHU de Nantes.
Une infection virale
respiratoire aigüe
En novembre-décembre, toutes
affections confondues, le nombre de
passages par jour au CHU avait chuté
à environ 80 alors qu’il était de 120,
voire 130, les années précédentes,
en période de tension des maladies
infantiles. Il est remonté, depuis, à
presque 100 passages. Avec, hors
des maladies somatiques, beaucoup
d’enfants ou d’adolescents touchés
par des problèmes de santé mentale.
La bronchiolite est une infection
virale respiratoire aiguë atteignant les
petites bronches. Elle se caractérise
par un épisode de gêne respiratoire
dont les signes sont une toux et une
respiration rapide et sifflante.
Philippe GAMBERT.
Erwan Riou, directeur technique.
| PHOTO : OUEST-FRANCE
Le groupe s’est donc doté de deux
nouvelles machines de mise sous
film, l’une à La Chevrolière (près de
Nantes) et l’autre à Rennes, pour un
montant total d’un million d’euros. À
Angers, la machine – plus récente – a
été modernisée pour un montant de
180 000 €. « D’ici juin, tous nos abon-
nés postés recevront leur journal
sous papier », assure Erwan Riou.
35 tonnes de plastique
évitées tous les ans
Cet investissement va permettre d’évi-
ter 35 tonnes de plastique par an.
« C’est un coût pour l’entreprise
mais c’est dans l’air du temps. Et cet-
te démarche est importante pour
nos lecteurs. »
Stéphanie HANCQ.
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Avec leconfinement,la Normandie coupée en deux
À Orbec, commune du Calvados limitrophe avec l’Eure, le confinement des voisins inquiète un peu.
Sur le parking du supermarché, des Eurois viennent régulièrement faire leurs courses.
Départements
confinés
Seine-Maritime
Rouen
Calvados
Caen
Eure
Orbec
Évreux
O.-F.
Orne Eure-
50 km et-Loir
Reportage
Sur le parking du supermarché
d’Orbec (Calvados), hier, on croise
quasiment autant de plaques
d’immatriculation estampillées
14 que 27. L’Eure, confinée à partir de
ce week-end, est en effet toute pro-
che, à seulement quelques kilomè-
tres.
« J’habite juste derrière la côte
là-bas, à Saint-Germain-la-Campa-
gne. C’est vraiment tout près d’ici »,
montre Clémence Bertheux, ambu-
lancière. À côté d’elle, dans leur véhi-
cule professionnel, Christophe Watte-
bled. « Lui, il habite dans l’Orne,
alors depuis ce matin, il ne fait que
de me chambrer, parce que je suis
confinée et pas lui. »
« On est bon pour connaître
le même sort »
Les deux collègues, alors qu’ils sont
toute la journée ensemble, ne vivront
pas leurs journées de congés ou
leurs week-ends selon les mêmes
règles. « Pour la vie personnelle, ça
commence à être fatigant », estime
Clémence. Malgré les blagues à des-
tination de sa collègue, Christophe,
lui aussi, est un peu dépité. « Mon fils
Les commerçants « non essentiels » dépités à l’idée de (re)fermer
Témoignages
Ouvrira, ouvrira pas ? Évelyne, patron-
ne de la Scène aux fleurs, à Saint-
Ouen-du-Tilleul (Eure), est passée
par toutes les émotions, hier. « J’ai
ouvert très tôt ce matin. De toute
façon, je n’ai pas dormi de la nuit.
Impossible après les annonces du
Premier ministre. C’est le troisième
confinement, c’est un vrai coup dur,
je suis dépitée… » Dans son magasin
bien garni, elle fait ses comptes « à la
louche » : « En gros, je perds dès ce
soir 1 500 € de marchandises si je
suis obligée de fermer. Et je perds
aussi, comme l’an dernier, les ven-
tes des Rameaux le 28 mars et de
Pâques les 3, 4 et 5 avril. »
Son week-end est pourtant prêt,
entre tulipes et fleurs à bulbe annon-
ciatrices du printemps. Le click and
collect en solution alternative ? « S’il
faut acheter 100 tiges pour en ven-
dre 30, ça ne vaut pas la peine. Et
puis, je n’ai ni la logistique ni l’éner-
gie pour ça. » À l’écoute des infos
dans l’après-midi, esquissant un sou-
rire à l’idée que les fleuristes pour-
raient rester ouverts, comme sa voisi-
La Normandie en bref
Valorbiquet : trois blessés dont deux dans un état grave Des coups de feu tirés près d’un lycée à Mondeville (14)
Un accident de la route s’est produit
vers 7 h 15, hier, sur la départementa-
le 519 au niveau de La Chapelle-
Yvon, à Valorbiquet (Calvados). Trois
véhicules étaient impliqués. L’une
des voitures a percuté un transforma-
teur électrique situé en bordure de
route et a pris feu.
L’accident a fait trois blessés. Un
Assassinat du jeune Emerick : vingt-huit ans de réclusion
La cour d’assises de la Manche a
condamné, hier, Pascal Cottard à
vingt-huit ans de réclusion criminelle,
assortis d’une peine de sûreté de
quinze ans. Il échappe à la perpétuité,
requise par le ministère public. Le
6 décembre 2017, à Cherbourg (Man-
che), ce cafetier, aujourd’hui âgé de
56 ans, avait assassiné Emerick Fon-
taine, 17 ans, le fils de son ex-compa-
gne, et tiré sur un autre homme
(Ouest-France d’hier).
Tout au long du procès, il a défendu
le coup de folie, consécutif à sa sépa-
Normandie
Christophe Wattebled et Clémence Bertheux travaillent pour la même entreprise d’ambulance. Ils n’habitent pas dans
le même département et ne seront pas soumis aux mêmes règles.
devait venir ce week-end, il vit au
Havre. Du coup, je pense que ce ne
sera pas possible. »
Plus loin, Fabienne rentre ses cour-
ses dans son coffre. Cette mère de
famille habite à douze kilomètres
d’Orbec, mais côté Eure, près de
Montreuil-l’Argillé. « J’ai fait les
mêmes courses que d’habitude,
sauf qu’en temps normal, je les fais
le samedi. Là, j’ai avancé un peu à
cause du confinement, explique-t-el-
le en rangeant packs d’eau et bou-
teilles de jus de fruits. Je ne sais pas
du tout ce que je vais avoir le droit de
faire ou non, si j’ai le droit de sortir du
département pour faire des courses
Pour Évelyne, fleuriste, ce reconfinement est un « vrai coup dur ».
ne coiffeuse, elle se prend à espérer.
« Mais je n’ai aucun retour de ma cor-
poration. C’est le grand flou. »
Affluence matinale à Rouen
À Rouen, le décor de la journée a été
planté dès l’ouverture des magasins,
files d’attente à l’appui. « Ça sent le
bon samedi après-midi, s’étonne
une cliente de Sephora, enseigne de
parfumerie et de cosmétique. Il y a
déjà la queue. » À l’intérieur, c’est
l’effervescence. « Si ça continue, on
homme de 30 ans a été transporté au
CHU de Caen. Il s’agit du conducteur
d’une des trois voitures. Son pronos-
tic vital est engagé. Deux autres per-
sonnes, un homme de 30 ans en
urgence relative et un adolescent de
15 ans en urgence absolue, ont été
prises en charge et transportées à
l’hôpital de Lisieux.
ration. Les juges et les jurés ont quant
à eux conclu, pour le meurtre du lycé-
en, à un « crime égocentrique », pré-
médité. « Je ne peux pas avoir l’objet
d’amour, donc je te prends un objet
d’amour », a analysé l’expert psychia-
tre. Le jugement s’est notamment
appuyé sur les nombreux SMS
envoyés par le tireur, aux protagonis-
tes. « Je suis trop malheureux mais,
rassure-toi, tes fils vont l’être aussi »,
avait-il notamment écrit, promettant,
quelques heures avant son passage
à l’acte, un « grand final ».
comme ça… »
Jean-Marc habite lui aussi dans
l’Eure et vient faire un plein de cour-
ses pré-confinement. Même du côté
des activités de plein air, il estime qu’il
sera restreint. « Je suis pêcheur, mais
j’ai ma carte à la société de pêche de
Lisieux, pas à celle plus près de chez
moi, donc je ne pourrai pas y aller.
L’Eure est confinée parce qu’une
partie du département est très pro-
che de Paris, mais ici, entre l’Orne,
l’Eure et le Calvados, ça ne veut pas
dire grand-chose. »
Martine et Nathalie vivent côté Cal-
vados, à Saint-Martin-de-Bienfaite-la-
Cressonnière, également limitrophe
| PHOTO : MARC BRAUN
va vivre comme un jour de fêtes de
fin d’année, confie une vendeuse. On
peut finir en beauté, faire le plein. »
Même affluence devant plusieurs
boutiques du centre-ville. Les rues de
Rouen se remplissent. Mais la course
aux achats renvoie à la triste réalité
d’une dernière journée avant confine-
ment pour bon nombre de magasins.
« Je suis seule, en « transition » entre
les vêtements d’hiver à solder et une
partie de la collection d’été, montre
Alizée Hilim, gérante de Berenice,
Le lycée Jules-Verne, situé rue
Lucien-Bossoutrot, à Mondeville (Cal-
vados), a été le théâtre d’un incident
hier matin. Selon nos confrères de
Liberté, « un ou deux coups de feu
ont été tirés en l’air » par un élève.
Aucun blessé n’est à déplorer.
On ignorait, hier soir, si les coups de
feu avaient été tirés à l’intérieur ou à
l’extérieur de l’établissement. Certai-
nes sources évoquent le terrain de
Carnet normand
Luigi Bergamo était un fondeur de cloches hors pair
Il a su hisser sa fonderie de Villedieu-
les-Poêles (Manche) parmi les lea-
ders mondiaux des fondeurs de clo-
ches. Luigi Bergamo, ex-patron de la
fonderie de cloches Cornille-Havard,
est décédé, mercredi, à l’âge de
76 ans, des suites du Covid-19.
Il a dirigé cet établissement de pres-
| PHOTO : OUEST-FRANCE
avec l’Eure. « Mon médecin est dans
l’Eure, je pense que si j’ai besoin,
cela sera possible dans les déroga-
tions », estime Martine.
Nathalie craint de ne pas pouvoir
garder ses petits enfants dans le mois
à venir. « Mon fils habite dans l’Eure.
En temps normal, on est à un quart
d’heure de route les uns des autres.
Mais là, ça veut dire le retour de la
visio, de la séparation. Je suis dans
le flou. » Toutes et tous redoutent une
chose, côté Calvados : « On est bon
pour connaître le même sort dans
huit ou quinze jours », s’inquiète Mar-
tine.
Louise DELÉPINE.
enseigne de vêtements pour fem-
mes. Le click and collect nous a per-
mis en novembre de travailler un
peu, mais j’ai peur que les 10 kilomè-
tres de déplacement maximum
soient trop restrictifs. »
Chez Catimini, spécialisé dans les
vêtements pour enfants, la gérante se
montre plutôt résignée. « On ne
s’attendait pas à cette fermeture, on
a encore beaucoup de produits
d’hiver à vendre, en solde. »
Chez le chausseur Philippe Depré-
aux, le téléphone n’arrête pas de son-
ner. « Mes collègues commerçants
m’appellent, abasourdis. On se
demande comment réagir. » Prési-
dent de l’association Rouen shop-
ping (800 adhérents), il parle d’une
« annonce violente, d’une mauvaise
surprise qui surprend par son
ampleur. On pensait plutôt à un con-
finement le week-end comme à Nice
ou Dunkerque, pas total et sur qua-
tre semaines ! A fortiori parce qu’on
a l’impression d’avoir tout fait pour
que les gestes barrières soient res-
pectés ».
Marc BRAUN.
football proche du lycée. L’arme utili-
sée pourrait être un revolver d’alarme.
Selon nos informations, il n’y avait pas
de trace de douilles lors des premiè-
res recherches effectuées sur place.
Un différend entre lycéens pourrait
être à l’origine de cet acte. Au moins
une interpellation a eu lieu, dans le
cadre de cette affaire, en fin de jour-
née. Mais le parquet de Caen n’a pas
apporté davantage de précision.
tige de 1981 à 2006. L’ingénieur de
formation a su parfaire la qualité tech-
nique des cloches, en intégrant
l’informatique pour numériser les pro-
fils des cloches et améliorer leur
sonorité. Il est à l’origine d’une autre
innovation : le moule à l’envers, qui
permet un alliage plus compact.
Pourquoi en est-on arrivé au reconfinement ?
Circulation exponentielle
« Une accélération exponentielle de
la circulation du variant anglais en
Seine-Maritime, avec 351 cas pour
100 000 habitants (370 à Rouen), et
dans l’Eure, avec 312 cas », détaille
Thomas Deroche, directeur de
l’Agence régionale de santé (ARS), a
conduit au reconfinement de ces
deux départements. « Nous avons eu
respectivement 27 et 16 cas de plus
en vingt-quatre heures. » En janvier,
la Seine-Maritime était encore à
104 cas. Le seuil d’alerte est de 200.
Vaccination : deux fois
plus de doses en avril
En Normandie, 46 % des plus de
75 ans (49 % dans l’Eure, le maxi-
mum) et 96 % des résidents en
Ehpad ont reçu leur première injec-
tion contre le Covid. 3 000 doses de
vaccin supplémentaires vont arriver
en Normandie la semaine prochaine.
En avril, la Normandie recevra deux
fois plus de doses qu’en mars.
« L’objectif est que 60 % des plus de
75 ans soient vaccinés fin mars,
Des trains complets et « le besoin de respirer »
« Complet. » Au lendemain de
l’annonce d’un reconfinement pour
seize départements, un petit tour sur
le site Internet de la SNCF pour ache-
ter un billet entre Paris et la gare de
Trouville-Deauville (Calvados) mon-
trait que les trains avaient été pris
d’assaut.
Et l’arrivée du train de 12 h 38, à
Deauville, hier, a confirmé la venue
massive de Franciliens pour le week-
end… ou pour se confiner ailleurs que
dans la capitale. De nombreux voya-
geurs à descendre sur le quai, le bal-
let des valises à roulettes qui
s’enclenche et, en quelques minutes,
devant la gare, chacun avait quitté les
lieux à pied ou par la route.
« Je serai mieux là »
« Je vais à Cabourg, où j’ai une rési-
dence secondaire. Quand ils ont
annoncé qu’on était confiné pen-
dant un mois, je me suis dit que je
serais mieux là que dans mon
appartement en région parisienne »,
ne cache pas un homme, en atten-
dant qu’on vienne le chercher en voi-
ture. Il n’est pas le seul dans ce cas :
« Il y avait du monde dans le train »,
glisse-t-il.
La SNCF confirme « une multiplica-
tion par deux des réservations jeudi
soir », mais aussi « une multiplication
par neuf des annulations. Les trains
longue distance du week-end enre-
gistrent une hausse de 20 % des
réservations ». Des rames supplé-
mentaires ont été ajoutées sur les
lignes Paris-Deauville et Paris-Caen-
70 % fin avril », espère Thomas Dero-
che.
Quels déplacements ?
Un habitant de l’Eure à la frontière
avec le Calvados et l’Orne pourra se
déplacer dans ces deux départe-
ments voisins, dans la limite de 10 km
de son domicile. Et à plus de 10 km
pour se rendre à son travail ou pour
un motif impérieux. « Un habitant de
Beuzeville pourra aller à son travail à
Deauville », illustre Jérôme Filippini,
préfet de l’Eure.
Pas de restrictions en revanche
pour un Calvadosien ou un Ornais qui
souhaiterait se rendre dans l’Eure ou
en Seine-Maritime. « Juridiquement,
il n’y a pas d’interdiction sur les mou-
vements infrarégionaux, admet Pier-
re-André Durand, préfet de région.
Mais il faut s’en tenir à l’esprit des
mesures et à la responsabilité. Pour
limiter la circulation du virus, il est de
l’intérêt des habitants du Calvados
de rester dans le Calvados. »
Xavier ORIOT.
À la sortie du train venant de Paris,
à la gare de Deauville, hier peu avant
13 h. | PHOTO : OUEST-FRANCE
Cherbourg.
« On avait prévu de venir depuis un
moment et il y a eu l’annonce jeudi
soir… On s’est posé la question, s’il
fallait annuler ou pas, confie un jeu-
ne couple, sortant du train venu de
Paris-Saint-Lazare. Mais on est là
quand même, car on a besoin de res-
pirer, voir la mer, sortir du train-train
parisien. On est là pour le week-end.
On prend le risque d’être contrôlé au
retour. Le besoin de sortir de Paris
vaut bien 135 €. »
Gare aux amendes, en effet. Car les
forces de l’ordre seront vigilantes. Il
n’y avait pas de bouchons à signaler,
hier, sur la route de la Côte fleurie,
mais à l’approche du couvre-feu, la
gendarmerie contrôlait les automobi-
listes sortant de l’autoroute A13,
direction Deauville, à Bonneville-sur-
Touques.
Kevin VERGER,
avec X. O.

«Du planctonauxbaleines,leplastiqueest partout»
Depuis sa « vigie » à Granville (Manche), Emmanuel Caillot est la sentinelle des aires marines
protégées et réserves naturelles. Il observe les dégâts des plastiques et lance un appel citoyen.
Notre dossier
plastique
Entretien
Emmanuel Caillot, coordinateur de
l’observatoire du patrimoine naturel
littoral des Réserves naturelles de
France et président de l’association
nationale des aires marines proté-
gées.
Vous coordonnez les études et
observations dans les aires mari-
nes protégées de tout le territoire
métropolitain et d’Outre-Mer. Quel
constat dressez-vous de la pollu-
tion plastique dans ces espaces ?
Le plastique envahit absolument tout
le monde. Il ne fait pas de distinction,
il est partout. Il ne s’arrête pas à la
frontière d’une aire marine protégée.
Il y a les macrodéchets, ces gros détri-
tus visibles qui s’échouent sur les
côtes mais forment aussi des gyres,
ces tourbillons de courants marins
qui piègent les déchets. Ce phéno-
mène touche toutes les zones du glo-
be. Nous avons un gyre pas très loin
d’ici, près des îles anglo-normandes.
Nous connaissons depuis longtemps
les effets de ces macrodéchets.
Et depuis quelques années, nous
nous intéressons aux microplasti-
ques, ceux qui se retrouvent dans
tous les êtres vivants, du plancton au
plus gros mammifère marin.
Dans l’estuaire de la Seine, la traque du plastique avance… à petits pas
Entre 100 et 200 tonnes de déchets
plastiques rejetés en mer chaque
année, via la Seine. La problématique
de la pollution plastique n’échappe
pas à l’estuaire et ses 170 km entre le
barrage de Poses (Eure) et l’embou-
chure au niveau du Havre. Pour
autant, « c’est un sujet assez nou-
veau pour nous », admet Cédric Fis-
son, chargé de mission au Groupe-
ment d’intérêt public (GIP) Seine-
Aval, interface entre les gestionnaires
(Agence de l’eau, collectivités…) et les
scientifiques depuis vingt ans.
Deux projets de recherche ont été
lancés en 2017 pour étudier les
macrodéchets et les microplastiques.
« Des GPS ont été disposés sur des
déchets afin de suivre leur compor-
tement dans l’estuaire », retrace
Cédric Fisson. Résultat : à cause du
phénomène de marée et des varia-
tions de courant, les déchets avan-
cent, reculent, se déposent sur les
berges… Avec un temps long de
séjour des macroplastiques dans
l’estuaire, de plusieurs semaines à
plusieurs décennies.
Le long des boucles, l’association
Des gendarmes caillassés à Ouistreham
Nouvelles tensions entre migrants et gendarmes mobiles, hier, près du terminal
ferry de Ouistreham (Calvados). Quatre militaires ont été légèrement blessés.
« C’était très violent. » Comme cet
habitant, pris entre les gendarmes et
des migrants qui leur jetaient des
pierres, hier vers 14 h 30, beaucoup
de témoins ont été marqués par le
regain de tension qui a éclaté près du
terminal ferry de Ouistreham (Calva-
dos).
La cité balnéaire a déjà connu de
précédents épisodes de caillassa-
ges, mais le calme était revenu
depuis début février. De premiers
heurts rue de l’Yser, dans la soirée de
lundi à mardi, ont précédé l’épisode
d’hier, près du marché aux poissons,
place De Gaulle.
Quand les gendarmes mobiles, de
retour depuis mardi, ont demandé à
des migrants de s’écarter des
camions qu’ils ciblent pour passer
clandestinement en Angleterre, les
jeunes les auraient pris à partie,
« avec la volonté d’en découdre »,
selon la préfecture. Ces militaires
sont aisément reconnaissables à
leurs tenues d’intervention, plus som-
bres.
Tir en l’air pour se dégager
Des pierres, dont certaines beau-
coup plus grosses que le poing selon
les forces de l’ordre, leur ont été
jetées, conduisant le peloton à se
Normandie
Toutes les espèces
sont-elles touchées ?
Absolument toutes, en raison de la
chaîne alimentaire. Les microplasti-
ques sont une invasion pernicieuse.
Mettez du gros sel dans de l’eau
bouillante : la pellicule qui se forme à
la surface contient des microplasti-
ques. Dans une simple coque, on
peut trouver quatre à cinq morceaux
de plastique car les mollusques fil-
trent l’eau. En baie de Saint-Brieuc
(Côtes-d’Armor) récemment, des pré-
lèvements ont montré la présence de
400 fibres de plastiques différentes
par kilo de sédiments.
Cette lutte contre les plastiques
est-elle devenue un enjeu
pour les aires marines protégées ?
En 2009, la directive-cadre Stratégie
pour le milieu marin a été adoptée.
Elle prévoit des protocoles standardi-
sés d’études de la pollution plastique,
et les aires marines protégées sont
pilotes dans ces études sur les pois-
sons, mollusques mais aussi oiseaux
marins ou du limicole côtier. Nous
sommes encore en train d’établir un
bilan de l’impact des plastiques sur
les écosystèmes. C’est tentaculaire.
On sait que les baies et estuaires sont
particulièrement touchés, tout com-
me les mangroves ou les prés-salés
qui « piègent » les plastiques.
Les animaux meurent-ils directe-
SOS Mal de Seine, qui milite depuis
2008 pour le nettoyage des berges, a
identifié 58 zones d’accumulation de
déchets (ci-contre). « Les propor-
tions sont gigantesques, déplore
son fondateur, Laurent Colasse. Il
nous est arrivé de répertorier 17 000
déchets sur 100 m. » Des ramassa-
ges sont organisés régulièrement le
long de l’estuaire. Ils permettraient de
collecter 70 à 130 tonnes de plasti-
que chaque année et de réduire
d’autant la quantité recrachée en mer.
Dans une autre étude pilotée par le
GIP Seine-Aval, la question de la pré-
sence et de l’impact des microplasti-
ques (inférieurs à 5 mm) sur la faune
aquatique a été soulevée. « Des tra-
ces ont été détectées chez toutes
les espèces analysées », indique
Cédric Fisson.
« Pollution avec un peu
de beaucoup de choses »
Les analyses n’ont pas révélé de toxi-
cité aiguë pouvant conduire à la mort
mais « une toxicité chronique avec
des modifications de comporte-
ment, sur les poissons par exem-
Étant la cible de jets de pierre, les gendarmes mobiles se sont repliés vers la gare
maritime de Ouistreham (Calvados).
replier sur la gare maritime de Ouistre-
ham. « Trois gendarmes ont été bles-
sés, dont l’un qui a reçu une pierre
sur la tête, détaille le cabinet du pré-
fet. Deux véhicules ont été détruits.
Un gendarme, qui s’est retrouvé
encerclé, a tiré un coup de feu en
l’air avec son arme de service pour
se dégager. »
Le calme est revenu vers 15 h avec
l’arrivée de renforts. Le préfet s’est
rendu sur place, ainsi que le numé-
Emmanuel Caillot veille, depuis Granvil-
le, sur les aires marines protégées
du territoire français. | PHOTO : OUEST-FRANCE
ment de l’invasion du plastique ?
Oui, mais il y a différents types de
mortalité. La plus connue, car la plus
« spectaculaire », est celle causée par
l’enchevêtrement des grands mam-
mifères ou oiseaux dans des déchets
type filets. Il y a aussi l’ingestion des
poches plastiques que les tortues par
exemple confondent avec des médu-
ses. Là se posent plusieurs ques-
tions : il y a la confusion visuelle mais
elle n’explique pas certains compor-
tements alimentaires d’animaux se
gavant de plastiques jusqu’à obstruer
leur estomac. Des études sont
menées pour comprendre ces dérè-
Zones d'accumulation de macrodéchets dans l'estuaire de la Seine
Le Havre
Honfleur
Siites réguliièrem
ment ne
etto
oyés
Sites à nettoyer
Source : SOS Mal de Seine
ple ». Car au plastique s’ajoutent
« des polluants chimiques qui transi-
tent dans la Seine et qui peuvent se
| PHOTO : ILLUSTRATION OUEST-FRANCE
ro 2 de la gendarmerie du Calvados.
Un quatrième gendarme s’est ajouté
à la liste des blessés, même si leurs
états ne semblaient pas inspirer
d’inquiétude.
Des techniciens en identification
criminelle ont procédé à des relevés,
une enquête judiciaire ayant été
ouverte. À 17 h, aucune interpellation
n’avait eu lieu.
Laurent NEVEU,
avec notre correspondant.
glements.
Ce qui nous amène à la mortalité la
plus méconnue : celle causée par
l’ingestion des métaux lourds et addi-
tifs contenus dans les plastiques.
Tout comme les humains, les ani-
maux souffrent des perturbateurs
endocriniens qui diminuent leur ferti-
lité. Ce qui se passe pour les animaux
marins permet d’éclairer ce qui se
passe pour l’Homme.
Est-ce trop tard pour lutter
contre cette pollution ?
Je crois qu’il est trop tard pour lutter
contre la pollution déjà rejetée, à part
le nettoyage de la nature pour les
macrodéchets. Mais il est urgent de
changer nos comportements. Notre
pouvoir réside dans notre pouvoir
d’achat : le pouvoir de choisir d’ache-
ter sans emballage. Seuls les con-
sommateurs peuvent faire changer
de politique les industriels.
La lutte contre les plastiques doit-
elle passer par une action globale ?
J’irais même plus loin. Elle ne peut se
jouer que là. Un gobelet jeté à New
York peut s’échouer chez nous. L’eau
est le vecteur principal des plasti-
ques. La survie de notre planète
dépend de la santé de nos écosystè-
mes et ils sont étouffés par nos plasti-
ques.
Propos recueillis par
Marie CAROF-GADEL.
Rives-e
en-S
Seine
Vieux- Port
Photo : GIP Seine-Aval - Infographie : Ouest-France
coller à ces microplastiques ». Et
c’est tout le problème selon le spécia-
liste : « La qualité de l’eau de la Seine
fairefrance
Cormorans huppés : des déchets dans les nids
Trois questions à…
Bernard Cadiou, ornithologue
chez Bretagne vivante.
Quels types de déchets
retrouve-t-on dans les nids
de cormorans huppés ?
On retrouve énormément de fils, ficel-
les, cordages, morceaux de filets de
pêche. Il y a aussi des cerclages de
boîtes de polystyrène, des fils électri-
ques, mais aussi des morceaux de
caoutchouc, de métal, de textile…
De nombreux morceaux ont pour
origine principale des activités mariti-
mes (pêche professionnelle, de loisir
et conchyliculture). L’idée initiale
visait à connaître les répercussions
biologiques sur les oiseaux. Les cas
de mortalité sont assez rares. Nous
avons recensé quelques cas
d’oiseaux prisonniers des déchets et
effectué deux sauvetages.
Quels sont les endroits
où l’on retrouve le plus de déchets ?
Sur un peu plus de 5 000 couples sui-
vis, rares sont ceux qui n’utilisent pas
de macrodéchets. Les plus faibles
quantités ont été retrouvées sur les
cormorans d’Ouessant, sans doute
parce qu’ils sont plus éloignés du
continent. Au contraire, c’est dans la
rade de Cherbourg et sur la pres-
qu’île de Crozon (Finistère) qu’on en
recense le plus : dans ces zones,
Duclair
Roue
en
La Bouillle
s’est améliorée à partir des années
1980 et s’est traduite par le retour de
poissons disparus comme les sau-
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Ouest-France
20 -21 mars 2021
Lors du recensement annuel du nom-
bre de poussins, un comptage visuel
des macrodéchets est effectué.
| PHOTO : BERNARD CADIOU / BRETAGNE VIVANTE
80 % des nids comptent des macro-
déchets, dont 10 % présentent une
très grande quantité (plus de 20 mor-
ceaux différents). Cela évolue peu
d’une année à l’autre. L’un des élé-
ments d’explication, c’est qu’il y a des
zones d’échouage de déchets plus
importants près des forts courants
marins, avec les vents dominants.
Quelles actions peuvent découler
de ce genre d’études ?
Des actions de sensibilisation sont
menées, par exemple auprès des
pêcheurs, pour qu’ils évitent de jeter
les restes des filets synthétiques à la
mer. Certains stockent déjà à bord de
leurs bateaux les macrodéchets
qu’ils relèvent dans leurs filets. On
pourrait généraliser les zones de col-
lecte pour les filets usagés.
Propos recueillis par
Liza MARIE-MAGDELEINE.
mons et des mammifères marins à
l’embouchure. Mais aujourd’hui, on
est face à une pollution avec un peu
de beaucoup de choses : métaux,
substances pharmaceutiques… »
Alors que faire ? Le GIP n’a pas
encore mené d’études sur la prove-
nance des déchets. Cela devrait venir,
dans un contexte « où le nombre de
publications scientifiques sur le thè-
me du plastique explose ».
En attendant, Cédric Fisson comme
Laurent Colasse mettent en avant la
prévention. Selon ce dernier, « la
situation évolue en fonction de notre
appétit pour les emballages de nos
supermarchés ». Pour lui, poussés
par l’Europe, les politiques vont « être
obligés d’avancer sur cette problé-
matique ».
Localement, des initiatives fleuris-
sent. Comme l’installation, à Malau-
nay (Seine-Maritime), en novembre,
de filets aux déversoirs des eaux plu-
viales pour piéger plastiques et
déchets. Le GIP s’y est associé pour
réduire, à petits pas, la pollution plas-
tique.
Bastien BOCQUEL.
 Ouest-France 20
-21 mars 2021

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 Formation - Travail - Entreprise Ouest-France
20 -21 mars 2021

Virginie a le dessin et le tattoo dans la peau
Tatoueuse. Depuis quatorze ans, Virginie Javoise, alias Miss Atomik, exerce à Rennes.
Un métier de passion, où l’amour du dessin et la psychologie sont prépondérants.
Reportage
« Bon, Nico, cette fois, on attaque
l’avant-bras ? Tu es bien décidé ? »
Le ton est direct, mais amical. Il faut
dire que Virginie Javoise connaît bien
son « client » du jour. « Cela va être le
troisième tatouage que Virginie,
enfin Miss Atomik, me fait. » Pas de
stress particulier pour lui, donc. Ni
pour la tatoueuse. Avant de venir,
Nicolas a bien pensé à se raser le
bras et y mettre de la crème.
Dimensions et placement du tattoo
vérifiés, Virginie invite Nico à prendre
place dans un confortable fauteuil, le
bras posé sur un support. « Un
tatouage peut demander plusieurs
heures de travail, mieux vaut donc
être bien installé ! »
Usage unique
Après avoir choisi aiguilles et capsu-
les d’encre (toutes à usage unique),
Virginie saisit son dermographe.
C’est avec cet outil électrique qu’elle
réalise les tatouages. Avant, reste jus-
te à positionner le stencil sur le bras
du futur tatoué. « C’est le modèle du
tatouage que je vais suivre afin de
réaliser les tracés des aiguilles. Il
m’arrive de travailler à main levée,
lorsque la zone ou le motif le néces-
sitent ! »
Parfois, c’est Miss Atomik qui pro-
pose un visuel original. Mais dans le
cas de Nicolas, la création s’inspire
d’un dessin de l’artiste dada Picabia.
L’intervention ne durera cette fois
qu’un peu plus d’une heure, musique
rock et soul couvrant le petit bruit stri-
dent des aiguilles. « Mais cela peut
prendre une demi-journée, voire des
Virginie Javoise, alias Miss Atomik, est tatoueuse depuis seize ans, dont quatorze à Rennes.
mois, selon la taille et la complexité
du tattoo ! » Tatouage terminé, Virgi-
nie applique dessus un pansement.
« À garder vingt-quatre heures », rap-
pelle-t-elle. Le client est ensuite invité
à revenir dans les quinze jours pour
vérifier le résultat.
Installée à Rennes, dans une
ancienne boulangerie, depuis dix
ans, Miss Atomik est l’une des
tatoueuses les plus renommées de
Bretagne. Parisienne d’origine, Virgi-
nie Javoise n’a pourtant pas com-
mencé sa vie professionnelle comme
tatoueuse. « J’ai arrêté l’école en
seconde. J’ai fait plein de boulots :
vendeuse, caissière, responsable
commerciale. Par contre, j’ai tou-
jours baigné dans une ambiance
rock, où beaucoup de potes étaient
tatoués. Et j’adorais dessiner. »
À force d’y penser, Virginie a fini par
se décider. « J’avais plus de 30 ans,
mais l’envie était trop forte. Et puis,
je connaissais bien un tatoueur qui a
accepté de me transmettre les
bases du métier. »
Un choix que Virginie, 48 ans
aujourd’hui, ne regrette pas. « Le
tatouage, c’est ma vie. C’est artisti-
que, certes, mais on entre égale-
ment dans l’intimité des gens. Ils
| PHOTO : LUCIE WEEGER, OUEST-FRANCE
nous confient leur corps, ce n’est
pas rien… Il y a une responsabilité.
Par contre, il y a des choses que je
refuse de faire. Les visuels qui me
rebutent. Mais aussi de tatouer cou,
mains ou visage, sauf pour des gens
qui sont déjà très tatoués. Sinon,
c’est trop stigmatisant. Les jeunes,
mineurs, je refuse aussi. Le tatouage
demande de la maturité. Pour en
recevoir, comme pour en faire… »
Ludovic RENOULT.
Découvrez notre vidéo sur ouest-
france.fr/education/orientation
Une prépa pour rattraper l’apprentissage
Formation. La prépa-apprentissage booste les jeunes et les
accompagne jusqu’à ce qu’ils trouvent des solutions d’avenir.
Marchepied
La prépa-apprentissage est un dispo-
sitif mis en place en 2019 par le minis-
tère du Travail pour offrir un « sas »
aux jeunes et préparer leur entrée en
apprentissage. « Nous proposons
des sessions de dix semaines dans
plusieurs centres de formation de
Bretagne (1), depuis septem-
bre 2020 », détaille Solenn Ferry,
chargée de développement prépa-
apprentissage dans le secteur sanitai-
re et social à l’Arfass.
Acteurs
Gratuite et inclusive, cette prépa
s’adresse aux jeunes de 16 à 29 ans,
sans emploi ni formation, ayant Solenn Ferry, chargée de développe-
atteint au maximum le niveau bac ment prépa-apprentissage à l’Arfass.
non validé. « À l’Arfass, il n’y a pas de | PHOTO : ARFASS
parcours type, mais tous ont l’objec-
tif de reprendre une formation. Mon Solution
but est de les motiver et de lever Avant, pendant, après… « Je les
tous les freins. » In fine, ce sont les accompagne jusqu’à ce qu’ils aient
candidats qui décident de suivre la trouvé un contrat d’apprentissage
prépa. ou une autre solution. » Sur les vingt-
quatre premiers stagiaires, Solenn ne
Confiance déplore que quatre abandons. « Cinq
Chaque session est construite autour (60 %) ont signé un contrat (aide-soi-
de trois modules : une remise à gnant, moniteur-éducateur). Les
niveau en français, maths et informati- autres ont préféré intégrer une for-
que ; la découverte du secteur pro ; la mation, car ils ne se sentaient pas
recherche d’une formation et d’un encore assez matures pour l’alter-
employeur. « Les stagiaires suivent nance, précise Solenn Ferry. Un seul
aussi des ateliers d’expression orale stagiaire a changé de secteur. »
et de confiance en soi. Le groupe
(douze stagiaires) fait beaucoup Anne-Flore HERVE.
dans la réussite de la prépa. Il y a
une sorte d’émulation entre eux et ils (1) Brest, Lorient, Rennes, Saint-Bri-
s’encouragent. » euc et Vannes.

Embauches
Selon les derniers chiffres (datant de 2018) fournis par
le syndicat professionnel Snat, 18 % des Français sont
tatoués ! Autant dire qu’il y a du travail pour les
15 000 tatoueurs déclarés en France. Il y a donc théori-
Nombreuses quement de la place, mais le syndicat s’inquiète du
nombre de tattoos réalisés « à domicile », hors des ate-
liers professionnels. En plus d’être une concurrence
déloyale, le syndicat voit là « un fléau sanitaire ».
Salaires
Un tatoueur débutant salarié touchera le Smic net men-
suel. La rémunération évolue ensuite en fonction de la
notoriété. Monter son autoentreprise est donc un bon
De 1 219 € moyen pour maîtriser son destin. Mais attention, uni-
à 2 500 € quement quand on a déjà une bonne notoriété. S’ins-
taller à son compte sans cela est synonyme d’échec,
dans ce milieu où le respect et la réputation viennent
de ses pairs et des clients, et non d’un diplôme d’école.
Qualités requises
Passion pour le dessin, l’art et son histoire, être créatif,
appliqué et patient, sens de l’entreprenariat et de la
gestion financière. Goût pour la communication. Ce
métier demande une grande capacité d’écoute, voire
de psychologie. Avoir une bonne vue et une bonne
condition physique (travail de la main, posture cour-
bée) est aussi indispensable.
Quelle formation pour devenir tatoueur/euse ? trées 2021 et 2022. Il s’agit
La démarche la plus fréquente (et mum de douze semaines de stage et
conseillée par le syndicat profession- se compose de quatre blocs de com-
nel Snat) consiste à apprendre le
métier auprès d’un ou d’une tatoueu-
se expérimentée, après une forma-
tion en dessin, type Beaux-Arts. Un
apprentissage de plusieurs mois
sous statut de stagiaire, la plupart du
temps non rémunéré. Pour exercer,
une formation Hygiène et salubrité
est obligatoire. D’une durée de vingt
et une heures (trois jours consécutifs,
de 400 à 800 €), elle permet de
s’enregistrer auprès de l’Agence
régionale de santé.
Quelques écoles privées proposent
cependant des formations de durée
variable dans le domaine du tatoua-
ge. Une seule est enregistrée au
RNCP (Répertoire national des certi-
fications professionnelles) : la certifi-
cation professionnelle Artiste
tatoueur de niveau 5 (bac + 2). Prépa-
ré dans le cadre de la formation conti-
nue, le cursus comprend un mini-
12 600
C’est le nombre de places dans les forma-
tions sanitaires et sociales que les Régions
se sont engagées à ouvrir pour les ren-
des formations aux métiers d’infirmier,
d’aide-soignant et d’accompagnant éducatif et social.
pétences : accompagnement du cli-
ent (accueil, définition du tatouage,
conseil), création artistique, réalisa-
tion du tatouage (matériel, outils, pos- La question de la Cité des métiers
te de travail, réglage des dermogra-
phes, choix des aiguilles, des buses
et des encres…), gestion du salon.
Comment trouver une alternance en entreprise ?
La formation d’artiste tatoueur est Romane : « Comment faire pour trou- alternance.emploi.gouv.fr, « La Bonne
proposée dans différents sites de ver une entreprise qui pourrait alternance » de Pôle emploi, mais
l’École française du tatouage (dont m’accueillir en alternance ? » aussi les bourses d’emploi régionales
Guingamp, dans le Grand Ouest) et bretagne-alternance.com et alternan-
par Pigmentsé à Lyon (Rhône). Les Une fois que votre projet est bien défi- ce-paysdeloire.com.
candidats doivent avoir un bon ni, prenez contact avec le centre de Parlez de votre projet à votre entou-
niveau artistique et créatif, maîtriser formation qui propose cette forma- rage, sollicitez les entreprises qui
les techniques du dessin, avec aussi tion. Celui-ci vous présentera les vous ont accueilli en stage et n’oubli-
une bonne connaissance du monde modalités d’inscription, les formes de ez pas que la candidature spontanée
du tatouage. contrats et vous accompagnera à la reste un bon moyen de décrocher un
recherche d’entreprises. contrat.
Coût des formations : 3 500 € à Rédigez un CV, ainsi qu’une lettre Chaque semaine, les Mercredis de
l’EFT, 5 800 € à Pigmentsé. de motivation en lien avec votre pro- l’alternance vous attendent à Ploufra-
jet. Listez les entreprises de votre terri- gan pour répondre à vos questions.
toire susceptibles de recruter. Pour
voir les formations sur cela, consultez des sites, comme citedesmetiers22.fr

L’actualité de la formation
Trente-deux bachelors obtiennent un nouveau label À Cholet, la licence d’animation sociale sauvée
Alors que sa fermeture avait été tion locale, la direction de l’université
actée, fin 2020, pour septem- d’Angers (dont le site choletais est
bre 2021, la licence d’animation une antenne) a décidé de revenir en
sociale, proposée au campus de arrière. Pour au moins un an. Aujour-
Cholet (Maine-et-Loire), sera recon- d’hui, environ 200 étudiants suivent
duite. Après une importante mobilisa- ce cursus.

Le label 4Digital pour la Brest Business School

La Brest Business School (BBS) vient
d’obtenir le label 4Digital décerné par
la Conférence des grandes écoles
(CGE). Celui-ci garantit la qualité des
formations à distance et récompense
les établissements les plus investis
dans la création de formations numé-
riques. Dès septembre, l’école de
commerce complétera la digitalisa-
tion de son programme de formation
continue en lançant un executive
MBA (bac + 5). Un executive bache-
lor en management commercial
(bac + 3) doit suivre en janvier 2022.

Un BTS encore peu connu au lycée agricole de Sées

Le grade de licence est une reconnaissance par l’État de bachelors proposés Le lycée agricole de Sées (Orne) est ries, communautés de communes…),
par des écoles de commerce et des écoles d’ingénieurs. | PHOTO : GETTY IMAGES, ISTOCKPHOTO le seul établissement public de Nor- dans le tourisme (loisirs, accueil…),
mandie à proposer un BTS Dévelop- les services aux personnes âgées ou
Le grade de licence, un nouveau milieu universitaire. Seuls ceux pro- pement animation des territoires la petite enfance. À la rentrée, un
label, vient d’être attribué par le minis- posés par les écoles de commerce et ruraux (DATR). Il prépare à différents module écoresponsable sera propo-
tère de l’Enseignement supérieur à les écoles d’ingénieurs avaient la pos- métiers de collectivités locales (mai- sé. Informations au 02 33 81 74 00.
trente-deux bachelors. Le bachelor sibilité de candidater au grade de
est une formation post-bac, de trois licence. Quinze dossiers sur trente-
ans, souvent professionnalisante et cinq ont été retenus dans les écoles
Ensta Bretagne : la maintenance des navires dès 2021
tournée vers l’international. Ce diplô- de management et de gestion (dont Trois ans après sa création, le Mastè- res, dès la rentrée 2021. Les deux
me s’est développé depuis une quin- l’Essca et Audencia), et dix-sept sur re spécialisé Management de projet semestres de formation (de niveau
zaine d’années. Certains bachelors trente-trois dans les écoles d’ingé- maritime, une collaboration de bac + 5 à bac + 6) comprennent un
bénéficient d’une reconnaissance, nieurs (dont l’Esitc Caen). Sur les l’Ensta Bretagne (Brest) et de l’École tronc commun, deux parcours de
d’autres pas… La plupart des bache- trente-deux bachelors ayant obtenu navale (Lanvéoc), complète son pro- spécialisation au choix et un semes-
lors émanent d’écoles privées, ce qui le grade de licence, un seul dossier gramme pour proposer un deuxième tre de projet professionnel en entre-
suscite des controverses dans le provenait d’une école publique. parcours en maintenance des navi- prise.
 Hippisme Quinté+ à Saint-Cloud dimanche
Ouest-France
20 - 21 Mars 2021

Gimcrack Épicure
Prix Teddy Réunion 1 - 3ecourse, Handicap divisé - première épreuve - Réf: +18,5 - Classe 2 - 50.000 € - 1.400 mètres - Corde à gauche
10 Bonarda 9 Mille Sabords
Nos Chevaux Corde Performances SR A Poids Oeil. Jockeys Entraîneurs Propriétaires Gains Cote Notre avis Note 16 Elwind 15 Louve Dream
5 Haliphon 5 Haliphon
1 Alba Power 14 (20) 1p 10p 1p (19) 10p 17p Hb. 6 61,5 O M. Barzalona F. Chappet Mme F. Carmichael 141.167 25/1 Une rentrée et pas mal de poids. Sera mieux plus tard. 10/20
2 King Robbe 7 Millfield
2 King Robbe 10 4p 3p (20) 7p 6p 1p 8p Hb. 4 59 T. Bachelot M. Boutin (s) J.-P. Vanden Heede 64.660 9/1 Au mieux et compétitif en 40,5. A son terrain. Belle chance. 14/20 3 Barakatle 10 Bonarda
3 Barakatle 11 2p 10p 7p (20) 6p 8p 2p Hgr. 4 59 A I. Mendizabal G. Alimpinisis R. Shaykhutdinov 66.980 7/1 De retour au premier plan. Pas dérangé par le lourd. Attention ! 16/20 13 Brouillard 2 King Robbe
1 Alba Power 3 Barakatle
4 Larno 12 15p 1p 14p (20) 10p 3p 6p Hgr. 7 58,5 Gér. Mossé M. Boutin (s) J.-P. Vanden Heede 239.970 12/1 Il n'a plus à faire ses preuves à ce niveau. Adepte du lourd. A suivre. 15/20 7 Millfield 6 House of Kings
5 Haliphon 2 (20) 6p 1p 2p 2p 3p (19) Hb. 4 58,5 P.-C. Boudot F.-H. Graffard Ecurie de Montlahuc 34.340 5/1 Un rentrant de qualité. Confirmé à ce niveau et avec PCB. Méfiance. 17/20
6 House of Kings 7 8p (20) 11p 14p 7p 8p 8p Hb. 5 58,5 O A. Lemaitre Mlle A.-S. Crombez C. Buckingham 43.006 20/1 Forme douteuse. Deux échecs à ce niveau. Bien en lourd. Une cote. 8/20 Les entraîneurs sont confiants Le coup de cœur
7 Millfield 13 11p (20) 12p 6p 3p 2p 3p Mb. 8 58 C. Demuro D. Smaga A.-M. Haddad 275.795 8/1 A reprendre, surtout sur ce profil qu'il apprécie. A l'arrivée. 13/20 Pour la victoire : 3 Barakatle, 13 Brouillard, 2 15 Louve Dream
King Robbe, 10 Bonarda, 5 Haliphon. Ce sujet de qualité a effectué un bon
8 Red Torch 1 11p (20) 2p 4p 2p 8p 7p Mb. 6 58 V. Cheminaud H.-A. Pantall S.-V. Gianella 190.650 10/1 Vient de jouer de malchance. A déjà bien fait en lourd. Peut faire mal. 12/20 Pour les places : 8 Red Torch, 7 Millfield, 6 retour à la compétition dernièrement. Il se
9 Mille Sabords 3 10p 2p 13p (20) 14p 10p 8p Mb. 5 56,5 S. Maillot Rob. Collet Mlle M. Vidal 99.830 11/1 Sera mieux sur le gazon. Confirmé dans les quintés. Bon outsider. 11/20 House of Kings, 15 Louve Dream, 12 Zock. trouve très bien placé au poids et devrait
en profiter dès ce dimanche. Surprise
10 Bonarda 9 1p 4p 2p 5p 3p (20) 8p Fgr. 5 56 C. Soumillon M. Boutin (s) D. Fernandez-Ortega 153.710 14/1 Marge réduite. Mais avec « Soum » et à ce niveau, elle mérite crédit. 10/20 possible.
11 Ecolo 8 4p (20) 10p 9p 1p 14p 6p Mb. 5 55,5 G. Benoist J.-V. Toux J.-V. Toux 92.970 17/1 De la fraîcheur. Pas de tous les jours. Placé au Val d'Or. Outsider. 8/20 Les entraînements en forme
12 Zock 5 11p 4p 8p (20) 2p 4p 2p Hal. 7 55 A J. Claudic Mlle C. Fey M. Monstein 117.917 35/1 Vient de montrer ses limites. Débute à Saint-Cloud. Pas simple. 6/20 5 Haliphon, 6 House of Kings, 2 King Notre 2 sur 4
Robbe, 4 Larno, 10 Bonarda, 11 Ecolo, 1 Le 10 Bonarda associé au 16 Elwind.
13 Brouillard 16 2p 8p (20) 8p 4p 1p 2p Mgr. 4 54 A. Chesneau F. Vermeulen Sparkling Star 27.960 6/1 Gardé pour ce Quinté. Compétitif et aptitude au terrain. Une priorité. 18/20 Alba Power, 14 Yssingeaux.
14 Yssingeaux 4 3p (20) 17p 4p 8p 12p (19) Hb. 5 54 S. Pasquier F. Chappet Ecurie Michaël Rizieri 29.730 15/1 Extra pout sa rentrée. Semble plus efficace sur PSF. Tout ou rien ! 15/20
15 Louve Dream 6 7p (19) 4p 2p 2p 3p 1p Hb. 5 54 A E. Hardouin Mlle C. Fey E. Sauren 52.120 27/1 Absente de 2019 à 2021. Rentrée guère flatteuse. Second choix. 10/20 Spécialistes de la distance Spécialistes sur le parcours
7 Millfield, 1 Alba Power, 4 Larno, 11 Ecolo, 7 Millfield, 3 Barakatle, 1 Alba Power, 11
16 Elwind 15 3p (20) 3p 3p 10p 5p 9p Fb. 4 53 H. Journiac A & G. Botti (s) RPG bloodstock 29.450 30/1 Régulière, mais monte de catégorie ici. En cas de défaillance. 7/20 9 Mille Sabords. Ecolo, 15 Louve Dream.

Auteuil 13h30
6 Hirsute (J. Charron) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
7 Hahnville (B. Lestrade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
6 Iris Créole (S. Hardy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675
7 Idéfix Dhelpa (J.-P. Maillard) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675
10 Endcharia de Latom (A. Lamy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
11 Esprit Occagnes (G.-A. Pou Pou) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Meslay-du-Mainevendredi 6 Prix de la Plaine des Sablons
Samedi Réunion 1 8 Helicine (M. Camus) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 8 Inzo Berry (J. Jamault) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 12 Déesse de Corday (Y. Lebourgeois) . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 1. 2 Lanaken (T. Bachelot), B. Dasras. 2. 3 San
1 Prix des Mimosas Cristobal (E. Hardouin). 3. 4 Gift of The G (H.
1 Prix Didier Mescam
9 Hollée (J. Da Silva) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 9 Illico Fligny (G. Thorel) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 13 Edy du Pommereux (S. Roger) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
10 Halleluia (R. Mayeur) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 10 Immix Pont Vautier (T. Gauchet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 14 Epi d'Or du Vinois (B. Lerebourg) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 1. 3 Hold Up Dream (S. Bourlier), Mme M. Comolet. Journiac). 4. 5 Kalaos (O. Peslier). Non couru: 7.
Steeple-chase - 4 ans - 46.000 € - 3.500 11 Hénie Sacrée (R. Schmidlin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 11 Idéfix du Hamel (P. Deroyand) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 15 Diamant du Sam (S. Meunier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 2. 5 Honesty Love (J.-P. Monclin). 3. 1 Hiver Dist.:, 3 long, 2 long, 7 long. Mutuel :12,00€ - 2,10€ -
mètres - 13h58. 12 Henares (Mlle N. Desoutter) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 12 Ilur de Guez (L. Laudren) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 Nos préférés : 9 Ellora du Cèdre, 14 Epi d'Or du Vinois, d'Authise (F. Prioul). 4. 10 Hadol du Palma (N. 1,30€ - 1,40€ - Couplés : 2-3: gt 14,90€, pl: 4,50€ ;
13 Hillary (J. Reveley) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66,5 Nos préférés : 4 Ipsos de Simm, 7 Idéfix Dhelpa, 1 11 Esprit Occagnes, 13 Edy du Pommereux, 12 Déesse de Chereau). Non couru: 6. Disq.: 7, 11. Réd.: 1'15"9. 2-4: pl: 5,10€ ; 3-4: pl: 2,60€ Trio : 10,70€
1 Héva Rose (Mlle N. Desoutter) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 14 Histoire de Coeur (A. de Chitray) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Inimitable, 2 Iggy Névelé, 3 Idéal Chaléonnais. Corday. Mutuel :7,90€ - 2,00€ - 2,40€ - 3,20€ - Couplés : 3-5:
2 Queen du Berlais (K. Nabet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 15 Houps (T. Coutant) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Multi : 9-14-11-13-12-5-8.
gt 17,80€, pl: 7,50€ ; 3-1: pl: 9,80€ ; 5-1: pl: 10,20€ 7 Prix de Vulaines-sur-Seine

4
3 Al Nakhil (J.-B. Breton) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 16 Haresca du Tabert (W. Lajon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Trio : 52,50€ 1. 9 Alula Borealis (H. Besnier), Mme A. Fabre. 2.
4 Hors Pair (A. de Chitray) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Nos préférés : 9 Hollée, 1 Hogwarts, 5 Hosana Conti, 6
Prix Région Normandie Nos sélections : 106 Elmer du Belver, 206 Galehaut 2sur4 : 15,00€. 1 Lahaaib (V. Cheminaud). 3. 5 Phaidra (P.-C.
5 Hedesh (A. Desvaux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Hirsute, 7 Hahnville.
Monté - Mâles - Course F - 15.000 € - 2.725 America, 505 Hippie Chic, 617 Hope, 708 Goal de la Boudot). 4. 3 Solashenka (O. Peslier). Non couru: 4.
6 Ladyville (B. Lestrade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Multi : 9-1-5-6-7-14-8.
mètres - Piste en sable - Corde à droite - Mortrie, 809 Ellora du Cèdre. 2 Prix de la Société du Cheval Dist.:, tête, enc., 1 J long. Mutuel :9,10€ - 3,00€ -
12h35. 2,80€ - 2,50€ - Couplés : 9-1: gt 27,90€, pl: 9,60€ ;
7 Neli Has (T. Coutant) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Ils sont chuchotés : 101 Casanova de Rico, 205 Général Français 9-5: pl: 10,00€ ; 1-5: pl: 8,80€ Trio : 68,80€
8 Prix Lilium
Nos préférés : 6 Ladyville, 5 Hedesh, 2 Queen du Berlais, Darling, 307 Idéfix Dhelpa, 413 Haragonais, 518 1. 7 Gachette Montaval (A. Thomas), K. Rubin. 2.
7 Neli Has, 1 Happy du Biwetz (C. Terry) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 2sur4 : 8,40€.
Hamarandestart, 609 Heaven Star, 713 Go To de Houelle, 5 Girl du Pommereux (S. Roger). 3. 18 Ginger de
Haies - Handicap divisé - deuxième épreuve 2 Hoprince du Tillet (R. Lamy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
Brasse (S. Poilane). 4. 12 Garuncha Purple (S.
814 Epi d'Or du Vinois.
8 Prix de la Forêt des Trois Pignons
2 Prix Rush
- Réf: +14 +16 - 5 ans et plus - 56.000 € - 3 Hermès Normand (Mlle A. Lepage) . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
Douaneau). Tous couru. Disq.: 1, 3, 15. Réd.: 1'14"3.
3.900 mètres - 17h45. 4 Happy One (A. Barrier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Ils peuvent créer la surprise : 108 Diamond Right, 202 1. 14 Rouge A Sang (L. Boisseau), Ecurie
Haies - 3 ans - Mâles - 52.000 € - 3.000 Grahal des Rioults, 301 Inimitable, 410 Hurricane Ceijy, Mutuel :3,20€ - 1,60€ - 3,00€ - 1,50€ - Couplés : 7-5:
5 Hermès du Logis (Mlle A. Gervais) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Challenger. 2. 8 Ahmed Pride (Y. Rousset). 3.
mètres - 14h33. 516 Hélie Renardière, 608 Hadès du Goutier, 710 Flirtini, gt 33,60€, pl: 9,00€ ; 7-18: pl: 4,90€ ; 5-18: pl: 7,70€
1 Forza (A. de Chitray) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 6 Hiro de l'Ormerie (Christ. Corbineau) . . . . . . . . . . . . . . 2725 Trio : 53,00€ 13 Quilaro (Benj. Marie). 4. 9 Proelia (M. Berto). Tous
7 Hello Bleu (A. Lamy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 811 Esprit Occagnes. couru. Dist.:, cte enc., 9 long, 1/2 long.
2 Etourneau (W. Lajon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,5 2sur4 : 7,80€.
1 Rhône (M. Regairaz) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 3 Pandoro (D. Ubeda) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 8 Harmonieux Hub (S.-E. Pasquier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Mutuel :53,50€ - 17,70€ - 2,50€ - 4,70€ - Couplés :
2 Cuzco du Mathan (T. Coutant) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Multi : en 4 : 220,50€; en 5 : 44,10€; en 6 : 14,70€; en 7 :
4 Gran Diose (J. Reveley) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 9 Hamlet Star (Y. Lebourgeois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 6,30€ 14-8: gt 119,00€, pl: 40,40€ ; 14-13: pl: 72,40€ ; 8-13:
3 Sans Bruit (A. de Chitray) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 10 Hurricane Ceijy (M. Mottier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 pl: 18,10€ Trio : 1.168,30€
4 Walfer (N. Gauffenic) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
5 Fanfan du Seuil (N. Curtis) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Toulouse 15h R4
5 Brainstorm (J. Reveley) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
6 Falbala Le Dun (A. Seigneul) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 11 Hector des Buttes (NON PARTANT) . . . . . . . . . . . . . . 2750
12 Hymne Joyeux (A. Angot) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 première course : 8 Joyau du Rheu, 5 Masowo, 1 Gondor 3 Prix des Champs Elysées 2sur4 : 57,60€.
7 Espoir du Grillon (Mlle N. Desoutter) . . . . . . . . . . . . . . 68 1. 8 Red Happy (C. Lefebvre), Ecurie Bosson. 2. Multi : en 4 : néant; en 5 : 1.675,80€; en 6 : 558,60€;
6 Na Has (A. Zuliani) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 13 Haragonais (J. Balu) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 de Kerser, 2 Sikoussa, 6 Chouan.
8 Galouska (F. Girard) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64,5 6 Henya (R. Morgan Murphy). 3. 2 Le Beau Théo (D. en 7 : 239,40€
7 Imitateur (T. Beaurain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 deuxième course : 4 La Jonction, 3 Samrah, 5 Louliana,
9 Yo (M.-A. Dragon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Nos préférés : 13 Haragonais, 10 Hurricane Ceijy, 9 Lecomte). 4. 3 Alicaron (A. Fouchet). Tous couru.
8 Chess Master (G. Masure) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 2 Miss Louna,
10 Constante (R. Schmidlin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Hamlet Star, 4 Happy One. Dist.:, 8 long, 1 long, 3 long. Mutuel :6,10€ - 3,10€ -
9 Icéo Madrik (D. Ubeda) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
11 Brother Bernard (N. Gauffenic) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 troisième course : 3 Ymohtep, 5 Cazaline, 6 Goneril, 6,10€ - 6,20€ - Couplés : 8-6: gt 57,20€, pl: 14,00€ ;
10 Ironman des Places (T. Chevillard) . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

5 Prix Equip'Horse
12 Gipsy de l'Aunay (G. Siaffa) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 4 Senor Charly, 11 Mr Bold. (NP : 1-16)
11 Lorason (C. Lefebvre) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
12 Iniesta du Gouet (L. Zuliani) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
13 Res Solis (R. Mayeur) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Attelé - Femelles - Course F - 15.000 € - quatrième course : 4 Tarcenay, 9 Hemiarton, 8 Laranza,
8-2: pl: 12,10€ ; 6-2: pl: 25,40€ Trio : 153,60€
Graignes vendredi
13 Odiago (NON PARTANT) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 14 Nurmi (D. Satalia) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62,5
2.725 mètres - Piste en sable - Corde à droite 2 Vitor, 6 Lalyrose. 4 Prix de la Bretonnière
Nos préférés : 6 Na Has, 5 Brainstorm, 11 Lorason, 10 Nos préférés : 2 Etourneau, 9 Yo, 14 Nurmi, 4 Gran Diose, - 13h05. cinquième course : 12 Seven Apples, 1 Lady Australia, 1. 14 Gangster d'Urfist (L. Guinoiseau), F. Leblanc. 1 Prix des Coquelicots
Ironman des Places, 2 Cuzco du Mathan. 1 Forza. 2 Ken Beseder, 7 El Corro, 3 Crimtina. 2. 17 Galago du Cadran (F. Lamare). 3. 4 Général 1. 12 Granados (P. Ollitrault), J.-P. Viel. 2. 2 Gipsy
Multi : 2-9-14-4-1-11-3. 1 Houba For Clara (F. Lecanu) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 sixième course : 2 Betong Emery, 1 Nowo, 5 Gremlin du Intrigant (C. Terry). 4. 18 Glamour du Pont (J.-M. Thoris (E. Letouzé). 3. 7 Glasgow Ellis (S. Ernault). 4.

3 Prix Prédicateur - Quinté+ 2 History Pat (T. Le Beller) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Large, 4 Gold Allen, 3 Halazzi. Bazire). Tous couru. Disq.: 2, 7, 8. Réd.: 1'14"3. 6 Galant de Christal (S. Meunier). Non couru: 14.
3 Hacienda Verderie (B. Le Beller) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
Mutuel :8,10€ - 2,00€ - 2,10€ - 3,50€ - Couplés : Disq.: 1, 4. Réd.: 1'16"1. Mutuel :3,00€ - 1,70€ - 2,00€
Haies - Handicap divisé - première épreuve - Nos sélections : 709 Hollée, 802 Etourneau. septième course : 6 Aparat, 5 Ice Ken, 1 Say Good Buy, 14-17: gt 18,50€, pl: 7,10€ ; 14-4: pl: 8,00€ ; 17-4: pl:
4 Héra de l'Iton (F. Anne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 2 El Ingrato, 9 Ginger des Champs.
1,80€ - Couplés : 12-2: gt 15,10€, pl: 6,30€ ; 12-7: pl:
Réf: +7 +9 - L. - 5 ans et plus - 100.000 € - Ils sont chuchotés : 105 Hedesh, 205 Brainstorm, 301 9,30€ Trio : 57,00€ 5,50€ ; 2-7: pl: 6,10€ Trio : 20,50€
3.900 mètres - 15h15. 5 Hippie Chic (P. Levesque) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 huitième course : 4 Zzeppelin, 1 Force Speciale H,
Magistador, 409 Marta Laujac, 506 Haut les Coeurs, 602 2sur4 : 6,00€. 2sur4 : 11,70€.
6 Hydra (D. Delaroche) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 5 Petite Robe Noire, 8 Good D Oc, 3 Hopeful Ly.
Poly Grandchamp, 701 Hogwarts, 809 Yo. Multi : en 4 : 126,00€; en 5 : 25,20€; en 6 : 8,40€; Multi : en 4 : 189,00€; en 5 : 37,80€; en 6 : 12,60€; en 7 :
7 Help Emge (M. Mottier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
1 Magistador (J. Plouganou) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Ils peuvent créer la surprise : 102 Queen du Berlais, 211 en 7 : 3,60€ 5,40€
8 Hippie Sisu (Y. Lebourgeois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
2 Fancytastic (T. Beaurain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Lorason, 304 Pascasha d'Or, 407 Aurore Verte, 505 River 9 Hatalante de Flo (G. Delaune) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
3 Super Alex (B. Lestrade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Flight, 601 Figuéro, 705 Hosana Conti, 814 Nurmi. 10 Houplala Lire (G. Moinon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750
5 Prix Papillon 2 Prix des Paquerettes
4 Pascasha d'Or (D. Ubeda) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
5 Echo de Champdoux (C. Lefebvre) . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
11 Harmony Cauvelière (J.-F. Vallette) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 Les résultats 1. 8 L'Aubonnière (B. Lestrade), Mme H. Devin. 2.
7 Gaïa Ludoise (C. Lefebvre). 3. 3 Camerise (V. 1. 3 Fée Lucernaise (F. Lecanu), P. Leveille. 2. 9 Dixie
6 Zoffany Bay (K. Nabet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Lyon-Parilly 10h20 R2 12 History d'Ourville (G. Gervais) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750
Bernard). 4. 9 High Fashion (K. Deniel). Tous couru. Madrik (A. Lamy). 3. 12 Esterella d'Idef (G. Donio). 4.
7 Faro de Kerser (J. Reveley) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 première course : 11 Anterselva, 2 Maroon Six, 3 Best 13 Hellendor (Y. Portois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750
14 Helsa de la Roche (S. Meunier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750
Enghien vendredi Dist.:, 5 long, 8 long, 1 H long. Mutuel :1,60€ - 1,10€ - 6 Easy And Nice Er (M. Monaco). Tous couru. Disq.:
2, 4. Réd.: 1'13"4. Mutuel :2,60€ - 1,60€ - 2,90€ -
8 Folly Foot (M. Farcinade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Sixteen, 1 Alibichop, 6 Feli Chop. 1,30€ - 3,10€ - Couplés : 8-7: gt 1,90€, pl: 1,70€ ; 8-3:
15 Haute Sphère (S. Hardy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 4,80€ - Couplés : 3-9: gt 11,20€, pl: 6,00€ ; 3-12: pl:
9 Rock The Race (L. Philipperon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
10 Enola Gay (T. Andrieux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
deuxième course : 1 A Fine Romance, 14 Jolie Storm, 16 Hélie Renardière (D. Thomain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 1 Prix de Preuilly pl: 5,70€ ; 7-3: pl: 7,10€ Trio : 18,00€
10,60€ ; 9-12: pl: 18,50€ Trio : 79,40€
6 Viomenil, 9 Ronazza One, 12 Zinzichera. 1. 5 Harina Dream (L.-M. David), Ecurie L.M.David. 2sur4 : 3,90€.
11 Myboy (M. Regairaz) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 17 Héroïne du Dan (C. Thomain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 2sur4 : 8,10€.
troisième course : 1 Ferronnière, 3 Sansiro, 2 Fontannes, 18 Hamarandestart (Y. Gervais) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 2. 2 Hiroune d'Héripré (R. Derieux). 3. 10 Hingala
12 Intrinsèque (B. Berenguer) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 6 Prix des Rameaux
13 Folburg de Palma (J. Da Silva) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65,5
5 Tertre, 9 Ayrton Banks. Nos préférés : 5 Hippie Chic, 18 Hamarandestart, 16 Hélie Vrie (G. Gelormini). 4. 1 Héroïne du Landret (P.-P.
1. 11 Faustine Ludoise (S. Bourlier), Ecurie 3 Prix des Jonquilles
14 Bric (Mlle L. Suisse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 quatrième course : 1 Soldier Rising, 4 Morton, Renardière, 7 Help Emge, 8 Hippie Sisu. Ploquin). Non couru: 8. Réd.: 1'13"8. Mutuel :3,90€ - 1. 1 Forbach (F. Lagadeuc), F. Lindrec. 2. 6 Flash de
1,30€ - 1,20€ - 1,20€ - Couplés : 5-2: gt 7,20€, pl: Stéphane Bourlier. 2. 4 Fashion Girl (Y. Dreux). 3.
15 Heaven's Night (A. de Chitray) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 2 Springboks, 3 Blackjac Du Houley, 10 Fenelon. (NP : 5) Vely (S. Ernault). 3. 5 Fan de Vincennes (L.
Multi : 5-18-16-7-8-3-9. 2,00€ ; 5-10: pl: 2,10€ ; 2-10: pl: 1,70€ Trio : 6,00€ 1 Fillette del Green (C. Heslouin). 4. 5 Flèche Etoile
16 Beauté Promise (P. Dubourg) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 cinquième course : 2 Iresine, 8 Noble Music, 3 Frankel's (A. Thomas). Tous couru. Disq.: 2, 7. Réd.: 1'13"1. Gelormini). 4. 3 Denfert du Relais (S. Hardy). Tous

6 Prix de la Ville de Lisieux

Magic, 5 Padovana, 1 Gipsy Jet Sept. 2sur4 : 3,30€. couru. Réd.: 1'12"5. Mutuel :2,40€ - 1,20€ - 1,30€ -
GIMCRACK : 7 Faro de Kerser, 1 Magistador, 4 Pascasha Mutuel :5,50€ - 1,80€ - 1,80€ - 1,70€ - Couplés : 11-4:
d'Or, 3 Super Alex, 2 Fancytastic, 14 Bric, 8 Folly Foot, 6 sixième course : 3 Fersen, 9 Show The Way, 1 gt 18,40€, pl: 5,40€ ; 11-1: pl: 4,60€ ; 4-1: pl: 5,10€ 1,40€ - Couplés : 1-6: gt 2,40€, pl: 1,40€ ; 1-5: pl:
Zoffany Bay. Embajadores, 2 Art of Fusion, 12 Bamcalyb. (NP : 15)
Attelé - Mâles - Course F - 15.000 € - 2.725 2 Prix de Gagny Trio : 33,80€ 1,80€ ; 6-5: pl: 1,90€ Trio : 3,50€
mètres - Piste en sable - Corde à droite - 1. 11 Fiable (Y. Lebourgeois), Ecurie Cte P de 2sur4 : 3,90€.
ÉPICURE : 1 Magistador, 8 Folly Foot, 4 Pascasha d'Or, 5 2sur4 : 4,80€.
13h40. Montesson. 2. 5 Funky d'Alb (F. Ouvrie). 3. 4 Furioso
Echo de Champdoux, 14 Bric, 16 Beauté Promise, 9 Rock
The Race, 6 Zoffany Bay.
Beach (A. Desmottes). 4. 8 Dingue de Toi (E. Raffin). 7 Prix Bougie 4 Prix des Marguerites
1 Hayagriva Gwen (P. Houel) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Tous couru. Disq.: 2, 6. Réd.: 1'13"7. Mutuel :1,90€ - 1. 12 Eternelle Chaba (Y. Courmont), J.-M. Jamin. 2.
Les cotes probables : 1 Magistador (4/1) - 8 Folly Foot Lisieux 10h45 2 He's Back Roc (B. Le Beller) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 1,20€ - 1,80€ - 2,00€ - Couplés : 11-5: gt 6,00€, pl: 7 Deriganof (K. Dubourg). 3. 9 Démon de Fleur (S.
1. 2 Galante Haufor (F. Boudet), Ecurie Christian
Bigeon. 2. 3 Glame de Valace (A. Dollion). 3.
(7/1) - 6 Zoffany Bay (8/1) - 4 Pascasha d'Or (9/1) - 14 Bric Samedi Réunion 3 3 Hapache de Bordas (P. Deroyand) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 3,40€ ; 11-4: pl: 3,60€ ; 5-4: pl: 5,00€ Trio : 14,70€
(10/1). Evin). 4. 10 Feu du Large (J. Duchêne). Tous couru. 1 Gravity Bond (F. Lagadeuc). 4. 10 Grahika (S.
4 Hibiscus de Latom (A. Lamy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725

1
2sur4 : 5,40€. Dist.:, 1 H long, 15 long, 2 long. Mutuel :4,30€ - 1,70€ Ernault). Non couru: 12. Disq.: 11, 14. Réd.: 1'14"8.
Prix Multi Pierres Lisieux 5 Hurricane Rocq (C. Terry) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725

4 Prix Auricula
-3,30€ - 2,40€ - Couplés : 12-7: gt 31,80€, pl: 9,90€ ; Mutuel :5,70€ - 2,40€ - 1,80€ - 6,70€ - Couplés : 2-3:
Attelé - Amateurs - Course G - 6.000 € - 6 Harlington (F. Lecanu) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 3 Prix de Pierrefort 12-9: pl: 7,10€ ; 7-9: pl: 12,90€ Trio : 78,20€ gt 13,60€, pl: 8,10€ ; 2-1: pl: 27,10€ ; 3-1: pl: 26,50€
Haies - 3 ans - Femelles - 52.000 € - 3.000 2.675 mètres - Piste en sable - Corde à droite 7 Hermano Trunois (G. Jouve) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
1. 5 Gala de Crennes (M. Mottier), Haras de 2sur4 : 16,50€. Trio : 153,40€
mètres - 15h45. - Départ à l'autostart - 11h05. 8 Hadès du Goutier (F. Guérineau) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
Crennes. 2. 1 Grandiose Bey (A. Abrivard). 3. 2sur4 : 23,10€.
9 Heaven Star (S. Ernault) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
10 Hash Boum Bang (A. Blandin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725
6 Gourgandine (M. Abrivard). 4. 2 Great Tigress (B. 8 Prix de la Chalopinière Multi : en 4 : 1.417,50€; en 5 : 283,50€; en 6 : 94,50€;
1 The Grey Lady (P. Dubourg) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 1 Casanova de Rico (C. Glorieus) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 Robin). 5. 4 Gaïa d'Occagnes (Y. Lebourgeois). Non 1. 6 Franky Satyne (C. Dreux), T. Pointeau. 2. en 7 : 40,50€
2 Dalton d'Ebane (M. A. Unterreiner) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 11 Hé Bilibili (Mlle C. Chassagne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 3 Faredgio Menuet (W. Bigeon). 3. 1 Frilouz de
2 Miss Falcon (G. Masure) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 couru: 7. Disq.: 3, 8. Réd.: 1'13"3. Mutuel :4,10€ -
12 Héroïque Lancelot (A.-A. David) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750
3 Lady Martaline (B. Lestrade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 3 Diamant du Ruel (M. E. Nicolaysen) . . . . . . . . . . . . . . . . 2675
4 Calagan Dechambou (S. Dewulf) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 13 Héros du Bosq (T. Devouassoux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750
1,70€ - 2,20€ - 1,70€ - Couplés : 5-1: gt 14,20€, pl: Kernas (C. Terry). 4. 2 Fear Factor (L. Guinoiseau). 5 Prix des Tulipes
4 Hinspo Express (C. Lefebvre) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 5,30€ ; 5-6: pl: 5,10€ ; 1-6: pl: 4,70€ Trio : 26,20€ Tous couru. Disq.: 7, 8. Réd.: 1'13"4. Mutuel :2,60€ - 1. 2 Higor Dairpet (S. Ernault), C. Audouin. 2. 5 Hiro
5 De Bonne Grâce (L. Zuliani) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 5 Eloanne (M. J. Hamelet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 14 Hamilton du Perche (D. Thomain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 1,30€ - 1,30€ - 2,00€ - Couplés : 6-3: gt 3,00€, pl:
15 Hadès de l'Iton (T. de Genouillac) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 2sur4 : 6,30€. de Faverol (C. Delbecq). 3. 7 Horace (A. Blandin). 4.
6 Ispanoza (B. Le Clerc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 6 Elmer du Belver (Mlle P. Prod'homme) . . . . . . . . . . . 2675 1,80€ ; 6-1: pl: 3,20€ ; 3-1: pl: 3,10€ Trio : 6,70€
16 Hautbrion Colmi (F. Anne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 Pick 5 : (5-1-6-2-4) : 60,70€ 9 Hosanna de Meslay (Mlle C. Chéradame). Non
7 Aurore Verte (Mlle N. Desoutter) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 7 Dédé Driver (M. H. Jouault) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 2sur4 : 3,90€.
8 Bellissima Girl (A. Desvaux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 8 Diamond Right (M. B. Lebey) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 17 Hope (Y. Lebourgeois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 couru: 3, 6. Disq.: 1, 4. Réd.: 1'15"6. Mutuel :3,80€ -
9 Marta Laujac (A. Zuliani) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 9 Césario (M. S. Campain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 18 Hadès de Sucé (F. Lagadeuc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 4 Prix du Beaujolais 2,10€ - 1,90€ - 6,90€ - Couplés : 2-5: gt 11,30€, pl:
10 Out of Risk (K. Nabet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 10 Celtic des Epines (Mme A. Chantris) . . . . . . . . . . . . . . 2675 Nos préférés : 17 Hope, 9 Heaven Star, 8 Hadès du 1. 5 Have a Dream (G. Gelormini), JPB Horses. 2. 6,30€ ; 2-7: pl: 15,60€ ; 5-7: pl: 19,30€ Trio : 112,70€
1 Hugo Speed (E. Raffin). 3. 7 How Deep Ferm 2sur4 : 21,00€.
11 Uzuri Mbaya (R. Mayeur) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Nos préférés : 3 Lady Martaline, 9 Marta Laujac, 7 Aurore
11 Darkness Queen (J. Mercier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675
12 Elixir (T. Kantela) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675
Goutier, 18 Hadès de Sucé, 14 Hamilton du Perche.
Multi : 17-9-8-18-14-15-6.
(G.-A. Pou Pou). 4. 8 Historien de Larré (Y. Fontainebleau vendredi
Verte, 5 De Bonne Grâce, 1 The Grey Lady. 13 Cash Rush (M. A. Lemoine) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 Lebourgeois). Tous couru. Disq.: 3, 6. Réd.: 1'14"1. 6 Prix des Violettes
Mutuel :5,10€ - 1,10€ - 1,10€ - 1,10€ - Couplés : 5-1: gt 1 Prix des Cèdres
7
14 Dis Papaoutai (M. D. Acina) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 1. 4 Héroïne d'Antan (F. Lagadeuc), F. Davoust. 2.
Prix Leclerc Lisieux 3,10€, pl: 1,70€ ; 5-7: pl: 2,10€ ; 1-7: pl: 1,70€ Trio :
5 Prix d'Indy Nos préférés : 6 Elmer du Belver, 1 Casanova de Rico, 1. 2 Noormandy (D. Boche), Mme Bertrand. 2. 14 Hélégane Jasma (Aur. Desmarres). 3. 9 Hagine
8 Diamond Right, 3 Diamant du Ruel, 9 Césario.
Monté - Course F - 17.000 € - 2.725 mètres - 4,10€ 1 Urban Rock (Mlle A. Nicco). 3. 8 Soho Vicky (L. Montaval (A. Angot). 4. 1 Havane (B. Rochard). Tous
Groupe III - Haies - 4 ans - 120.000 € - 3.600 Piste en sable - Corde à droite - 14h15. Rousseau). 4. 3 Arum (A. Chesneau). Non couru: 4. couru. Disq.: 6, 8, 10, 12. Réd.: 1'17"3. Mutuel :8,50€
mètres - 16h15. Multi : 6-1-8-3-9-13-5. 5 Prix de Pierrefitte-sur-Seine Dist.:, 3/4 long, 3/4 long, 1 H long. Mutuel :5,20€ - 2,60€ - 3,70€ - 3,30€ - Couplés : 4-14: gt 68,70€, pl:
1,90€ - 2,80€ - 2,70€ - Couplés : 2-1: gt 16,60€, pl: 20,70€ ; 4-9: pl: 20,20€ ; 14-9: pl: 18,80€ Trio :
2 Prix Vans Barbot
1 Fine Dentelle (Mlle N. Hardy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 1. 3 Wild Love (A. Prat), Simbergs Hovslageri AB. 2.
1 Hermès Baie (B. Lestrade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 2 Fredy de la Noé (A. Gendrot) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 11 Whole Lotta Love (S. Olivier). 3. 1 Bryssel (Y. 6,60€ ; 2-8: pl: 7,20€ ; 1-8: pl: 8,20€ Trio : 28,00€ 354,80€
2 Le Petit Nice (L. Philipperon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Attelé - Apprentis et Lads-jockeys - Mâles - 3 Everton (J. Balu) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Lebourgeois). 4. 5 Eliséo (T. Le Beller). 5. 6 Comte 2sur4 : 26,10€.
3 Margaret's Legacy (N. Curtis) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Course E - 17.000 € - 2.675 mètres - Piste en 4 Festival de Thabe (A. Angot) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 des Tithais (E. Raffin). Tous couru. Disq.: 7, 8, 10, 15. 2 Prix du Rocher Cassepot Multi : en 4 : néant; en 5 : 226,80€; en 6 : 75,60€;
4 Jeu de Paume (K. Nabet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 sable - Corde à droite - Départ à l'autostart - 5 Guapita Laumax (C. Terry) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Réd.: 1'12"8. Mutuel :2,50€ - 1,70€ - 3,80€ - 7,90€ - 1. 3 Gagarin's Moon ( S. Pasquier) , R. en 7 : 32,40€
5 River Flight (P. Dubourg) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 11h35. 6 Folie de Jafa (Mlle A. Lepère) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Couplés : 3-11: gt 21,20€, pl: 10,40€ ; 3-1: pl: 22,00€ ; Shaykhutdinov. 2. 1 Sa'ad (O. d' Andigné). 3.
6 Haut les Coeurs (L. Zuliani) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
7 Junta Post (Mlle N. Desoutter) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
7 Flamboyant d'Ile (G. Lenain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 11-1: pl: 46,70€ 4 Piecederesistance (P.-C. Boudot). 4. 6 Sea Clever 7 Prix des Lilas
1 Glouglou d'Emi (A. Bloyet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 8 Goal de la Mortrie (F. Lagadeuc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 2sur4 : 40,80€. (M. Guyon). Tous couru. Dist.:, cte enc., 1 long, 3/4 1. 3 Ilona Dika (C. Terry), P. Dewulf. 2. 9 Isis de la
8 Lolly Flight (C. Lefebvre) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,5 2 Grahal des Rioults (L.-T. Wissocq) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 9 Féérie Winner (J. Raffestin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 long. Mutuel :4,50€ - 2,40€ - 3,20€ -
Tiercé : 505,80€; ordre différent : 88,80€. Ferme (A. Voisin). 3. 4 Indiana Griff (S. Ernault). 4.
Nos préférés : 1 Hermès Baie, 6 Haut les Coeurs, 5 River 3 Gendréen (M. Grumetz) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 10 Flirtini (Mlle M. Colas) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Couplé Ordre : 31,90€; 10 In Love de Blary (C. Thierry). Tous couru. Disq.: 1,
Quarté : 4.289,87€; ordre différent : 409,63€; bonus :
Flight, 4 Jeu de Paume, 8 Lolly Flight. 4 Gabello Jephi (J. Leroulley) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 11 Egérie (P. Ollitrault) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 Trio Ordre : 128,30€; 2, 7, 8. Réd.: 1'16"7. Mutuel :6,90€ - 2,60€ - 2,70€ -
46,67€.
5 Général Darling (G. Gervais) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 12 Eternity Rocq (J.-Y. Ricart) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 1,30€ - Couplés : 3-9: gt 72,90€, pl: 14,30€ ; 3-4: pl:
3 Prix des Pins
6
Quinté : 31.859,00€; ordre différent : 519,00€; bonus 4 :
Prix Troytown 6 Galehaut America (A. Mériel) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 13 Go To de Houelle (A. Barrier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750
14 Flynn Herold (Christ. Corbineau) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 75,80€; bonus 4sur5 : ; bonus 3 : 19,40€ 1. 5 Harlan (S. Maillot), Ecurie Alliance. 2. 1 Schäng
5,40€ ; 9-4: pl: 8,60€ Trio : 70,90€
Groupe III - Steeple-chase - 5 ans et plus - 7 Général Sport (A. de Vaugiraud) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 2sur4 : 6,00€.
8 Général de Connée (A. Mallet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 15 Espoir de l'Aumoy (S.-E. Pasquier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 Multi : en 4 : 3.748,50€; en 5 : 749,70€; en 6 : 249,90€; (P. Gibson). 3. 3 Koutsounakos (Mlle M. Vélon). 4.
135.000 € - 4.400 mètres - 16h45. 16 Emir du Trésor (M. Mottier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 en 7 : 107,10€ 2 Mutual (J. Augé). Tous couru. Dist.:, tête, 3/4 long,
9 Gilberto (T. Radoux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675
10 Gaby des Vals (L. Labbé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 17 Epi des Landes (A. Lamy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 tête. Mutuel :21,80€ - 5,10€ - 4,80€ - 2,40€ -
8 Prix des Primevères
1 Figuéro (A. Zuliani) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 11 Gathemo (T. Volckaert) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 18 Frange Fleurie (W. Dersoir-Habib) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2750 6 Prix de Fenain Couplés : 5-1: gt 97,40€, pl: 24,00€ ; 5-3: pl: 13,60€ ; 1. 7 Galillea Céleste (N. Pacha), A. Pacha. 2. 8 Girl
2 Poly Grandchamp (G. Masure) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 12 Gaelic de Viette (T. Barassin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 1. 7 Héros de Beylev (D. Thomain), Ec.du Haras de 1-3: pl: 16,20€ Trio : 76,20€ des Rioults (J. Condette). 3. 9 Grâce de Vandel
3 Ajas (K. Nabet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Nos préférés : 8 Goal de la Mortrie, 13 Go To de Houelle, (Christ. Corbineau). 4. 11 Gloire du Chatault (F.
13 Gospel d'Ariane (A. Muller) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 10 Flirtini, 18 Frange Fleurie, 5 Guapita Laumax. l'Epinay. 2. 4 Historiola (M. Mottier). 3. 9 Harmonie
4 Fantastic Sivola (NON PARTANT) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
14 Good Rock (Y. Salaun) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 Multi : 8-13-10-18-5-16-14.
Baroque (A. Abrivard). 4. 5 Hélios Atout (E. Raffin). 4 Prix du Long Rocher Lagadeuc). Tous couru. Disq.: 3, 4, 5, 10, 12. Réd.:
5 Lou Buck's (B. Lestrade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Non couru: 1. Disq.: 2, 6, 8. Réd.: 1'15"3. 1. 7 Amazonie (C. Demuro), Ecurie Antonio Caro. 2. 1'15"4. Mutuel :2,70€ - 1,50€ - 3,80€ - 1,90€ -
6 Carriacou (J. Reveley) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Nos préférés : 6 Galehaut America, 5 Général Darling, 2 Couplés : 7-8: gt 28,30€, pl: 11,00€ ; 7-9: pl: 7,50€ ;
Mutuel :4,20€ - 2,10€ - 1,90€ - 2,60€ - Couplés : 7-4: 4 Omnia Munda Mundis (S. Pasquier). 3. 8 Saboor
8
Grahal des Rioults, 4 Gabello Jephi, 1 Glouglou d'Emi.
7 Galléo Conti (B. Le Clerc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Prix Maisons Point Vert - gt 7,50€, pl: 3,70€ ; 7-9: pl: 6,20€ ; 4-9: pl: 6,10€ Trio : (M. Guyon). 4. 1 Fayona (O. Peslier). Non couru: 2. 8-9: pl: 13,40€ Trio : 47,60€
Multi : 6-5-2-4-1-9-3.
Nos préférés : 7 Galléo Conti, 2 Poly Grandchamp, 1 Lisieux 31,70€ Dist.:, 3 long, cte enc., 2 H long. Mutuel :2,70€ - 1,20€ 2sur4 : 7,50€.
Figuéro, 6 Carriacou, - 1,30€ - 1,90€ - Couplés : 7-4: gt 4,30€, pl: 2,10€ ;

3 Prix
Attelé - Course E - 25.000 € - 2.725 mètres -
du Conseil Départemental Piste en sable - Corde à droite - 14h50. 7 Prix de Janval 7-8: pl: 2,90€ ; 4-8: pl: 3,40€ Trio : 8,90€

7 Prix Samaritain
Haies - 4 et 5 ans - Femelles - Chevaux
autres que de pur sang - 47.000 € - 3.500
du Calvados
Attelé - Mâles - Course F - 15.000 € - 2.675
mètres - Piste en sable - Corde à droite -
1 Evan Paulo (Christ. Corbineau) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 Edna de Feugères (Emil. Raulline) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2725
2725
1. 2 Elégant de Boléro (M. P. Van Pollaert), F.
Lemoine. 2. 15 Duc Lebel (M. E. Berthomier-
Charles). 3. 10 Coq d'Avran (M. M. Lecoq). 4.
5 Prix Golf-Restaurant
la Forteresse
Aujourd'hui dans l'Ouest
MAURE-DE-BRETAGNE (35) - 13 h 30 - Trot;
mètres - 17h15. Départ à l'autostart - 12h05. 3 Electron du Rib (Mme C. Hallais-Dersoir) . . . . . . . 2725 6 Donatella Terrie (M. A. Chretien). Non couru: 1. 1. 1 Big Five (P.-C. Boudot), Cheik Moh. Al Thani. 2. CHOLET (49) - 13 h 30 - Trot - Obstacle - Prix
4 Destin de Linières (N. Bazire) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Disq.: 7, 9. Réd.: 1'17". Mutuel :3,60€ - 2,20€ - 6,20€ - 3 Just a Formality (S. Pasquier). 3. 5 Baratin (T. Hippomat - Attelé - 15 partants - nos favoris : 15
1 Hogwarts (L. Zuliani) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 1 Inimitable (F. Roussel) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 5 Diégo de Miennais (C. Terry) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 7,40€ - Couplés : 2-15: gt 52,20€, pl: 20,10€ ; 2-10: pl: Bachelot). 4. 2 Stelvio (B. Fayos Martin). Tous couru. Gloria du Gers, 13 Greyline, 2 Gloire du Lupin..
2 Golden Twig (L. Philipperon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 2 Iggy Névelé (Y. Lebourgeois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 6 Doudou Glycines (S. Hardy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 27,30€ ; 15-10: pl: 51,70€ Trio : 956,40€ Dist.:, 3 H long, 1 J long, 1 H long. Mutuel :1,90€ -
3 Galopa de l'Ecu (D. Ubeda) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 3 Idéal Chaléonnais (J. Raffestin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 7 Darling Harbour (A. Barrier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 2sur4 : 18,60€. 1,50€ - 2,40€ - Retrouvez tous les pronostics de ces réunions
4 Goldy Maker (T. Beaurain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 4 Ipsos de Simm (S. Levoy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 8 Djumbo Volo (T. Le Beller) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 Multi : en 4 : 1.890,00€; en 5 : 378,00€; en 6 : 126,00€; Couplé Ordre : 7,10€; régionales sur ouest-france.fr. Le fil info en direct et
5 Hosana Conti (C. Lefebvre) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 5 Icare des Valois (P. Levesque) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2675 9 Ellora du Cèdre (D. Thomain) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2725 en 7 : 54,00€ Trio Ordre : 16,90€; en continu.
 Sports Ouest-France
20 -21 mars 2021

Football

Tino Kadewere, déjà « dans le cœur des supporters » Le PSG tire le gros lot en quarts de finale
Ligue 1. Lyon - PSG, ce dimanche (21 h). L’attaquant zimbabwéen de l’Olympique Lyonnais réalise
Ligue des champions. Le tirage a offert au PSG l’adversaire qu’il
une première saison pleine de promesses. Il sera l’un des atouts majeurs face aux Parisiens. craignait le plus, le Bayern, son bourreau en finale la saison passée.
Arrivé l’été dernier sur les bords du Le PSG croyait s’être débarrassé de
Rhône dans le costume de meilleur ses fantômes, en écartant le FC Bar-
buteur de Ligue 2, Tino Kadewere celone (4-1, 1-1) et le cauchemar de la
s’est parfaitement fondu dans l’effec- « remontada », au tour précédent.
tif de l’Olympique Lyonnais. L’atta- Finalement non… Le club de la capita-
quant Zimbabwéen, acheté 12 mil- le va retrouver le Bayern Munich, pour
lions d’euros au club du Havre, forme une revanche de la finale perdue en
avec Memphis Depay et Karl Toko- août dernier (1-0), qui l’a privé de la
Ekambi l’un des trios d’attaque les première C1 de son histoire.
plus prolifiques de Ligue 1. « Le plus Le 7 avril, il se déplacera en Bavière,
important est d’être bon à l’entraîne- avant de recevoir au match retour, le
ment et le coach prend sa déci- 13 avril. Paris, qui rêvait du confort de
sion », déclarait Kadewere à son arri- l’Orient Express pour se rendre à
vée concernant son temps de jeu. Istanbul, devra lui passer par le che- En août dernier, Kingsley Coman
Auteur de 10 réalisations et 3 passes min le plus difficile s’il veut atteindre la et le Bayern avaient privé le PSG
décisives en 28 apparitions, le bilan finale le 29 mai. d’un premier titre en C1. | PHOTO : AFP

est plus que positif aujourd’hui et il

sera encore l’un des atouts majeurs
Le Bayern… puis City ? également vainqueur de la Coupe du
de l’OL ce dimanche face au PSG. S’il se qualifie, il affrontera en demi-fi- monde des clubs début février ?
nale soit Manchester City soit Dort- « Nous sommes optimistes, l’équipe
Le sens du timing mund. Favorite, l’équipe entraînée par sera compétitive », a assuré l’entraî-
Au-delà de ses buts, c’est surtout par Pep Guardiola est la plus impression- neur Mauricio Pochettino.
l’importance de ces derniers que nante du moment sur le Continent… L’histoire n’est pas forcément con-
Tino Kadewere se distingue. Entre un avec le Bayern. « Pour aller au bout, il tre le club parisien : il détient un bilan
doublé face au rival stéphanois en faut passer par tout le monde, a positif (5 victoires, 4 défaites) dans
novembre dernier (1-2), le but victo- expliqué le directeur sportif Leonardo ses confrontations face au Bayern.
rieux face au Paris Saint-Germain en au micro de RMC Sport. Affronter Les Allemands, notamment, n’ont
décembre (0-1) et d’autres réalisa- des équipes comme ça, ça te donne jamais gagné au Parc des princes, en
tions d’une grande importance, l’atta- de l’expérience. On est toujours opti- quatre visites.
quant a déjà rapporté 10 points cette Tino Kadewere a déjà marqué 10 buts en Ligue 1 avec l’Olympique Lyonnais. | PHOTO : REUTERS mistes. »
saison à son club. « Il est rentré dans Les Munichois, invaincus sur la scè- Le programme des quarts de finale :
le cœur des supporters », commente démarche qui vient de lui et c’est « J’avais vraiment été convaincu par buteur du championnat de deuxième ne européenne depuis mars 2019, Manchester City - Dortmund ; FC Por-
Razik Brikh, journaliste à Lyon Capital rare pour ce type de joueur. » son intelligence de jeu, sa qualité division (19 buts en 23 matches) et n’ont perdu que deux matches de to - Chelsea ; Bayern Munich - Paris
et spécialiste de l’Olympique Lyon- technique, sa motricité et sa capaci- tape dans l’œil de l’Olympique Lyon- championnat depuis fin septembre. SG ; Real Madrid - Liverpool (aller les
nais.
Un parcours singulier té à s’adapter au football suédois », nais. À 25 ans, Tino Kadewere est Avec Robert Lewandowski, auteur de 6 et 7 avril, retour les 13 et 14 avril).
Pour réussir au plus haut niveau, le Sa persévérance et sa ténacité déclarait Oswald Tanchot, l’ancien prêt à exploser en Europe et devra 39 buts cette saison, ils disposent Ligue Europa (quarts de finale) :
Zimbabwéen met toutes les chances s’expliquent par son parcours si parti- entraîneur du Havre, pour Olympique encore le prouver face au Paris Saint- d’un buteur de classe mondiale à Mancherster United - Grenade ; Ajax
de son côté. « Il a fait appel à une culier. Formé au Zimbabwe dans le et Lyonnais en décembre dernier. Germain. « On s’aperçoit qu’il même de répondre à Kylian Mbappé Amsterdam - AS Rome ; Arsenal - Sla-
entreprise pour installer une salle de club d’Harara City, il réalise le grand C’est ainsi qu’en 2018, l’attaquant enchaîne les matches, termine Razik ou Neymar. Alors mission presque via Prague ; Villareal - Dinamo Zagreb
sport chez lui et pour optimiser son saut vers l’Europe en 2015. Direction rejoint Le Havre et s’impose comme Brikh. Il faut le juger sur la durée. » impossible face au « Rekordmeister », (aller le 8 avril, retour le 15 avril).
sommeil et sa récupération, expli- la Suède et le club de Djugardens où l’un des meilleurs attaquants de
que le journaliste lyonnais. C’est une il s’acclimate à un nouveau football. Ligue 2. Il termine même meilleur Romain JOUCAN.
Le foot en bref
Le Sénégal demande à la FFF de « libérer » ses joueurs
Les Baby Gunners, nouvelle arme dans l’Arsenal La Fédération sénégalaise de football
a demandé à son homologue françai-
se d’intervenir pour que ses joueurs
Angleterre. Fort d’une génération talentueuse, Mikel Arteta s’appuie sur ses jeunes pousses puissent participer aux prochains
pour reconstruire Arsenal. De Smith Rowe à Saka, les Gunners ont de la ressource. matches éliminatoires de la Coupe
d’Afrique des Nations, qualifiant de
Dans le derby de Londres, le week- dribbles et explosivité ». Joueur « discriminatoire » la décision des
end dernier, un joueur a éclaboussé incontournable du dispositif de Mikel clubs français de ne pas libérer leurs
le match de sa classe. Pas de but, pas Arteta, il s’impose comme l’un de ces internationaux. Les « Lions » pour-
de passe décisive, mais une clair- jeunes sur qui Arsenal compte dans raient être privés de 12 joueurs évo-
voyance rare pour un gamin de le futur. luant en France, sur les 26 convo- Abdou Diallo. | PHOTO : MAXPPP
20 ans. Emile Smith Rowe fait partie qués, dont les Parisiens Idrissa Gana
de cette nouvelle génération anglai-
Des jeunes au centre Gueye et Abdou Diallo et le Rémois également critiqué la direction du
se, douée, technique et dotée d’un
du projet Boulaye Dia. Hier soir, le sélection- Stade Rennais, qu’il a accusé de rete-
potentiel hors normes. « Les jeunes ont une place importan- neur du Maroc, Vahid Halilhodžić, a nir le défenseur Nayef Aguerd.

«
Blessé puis écarté de l’équipe, Emi- te, ils sont le renouveau, explique un
le Smith Rowe avait conquis son membre d’Arsenal France. On L1. L’entraîneur de Lyon Rudi Garcia
entraîneur lors du Boxing Day, le l’oublie souvent, mais des joueurs a suggéré, hier, un report de la 31e-
J’aurais pu faire mieux
26 décembre 2020, face à Chelsea. comme Tierney, Gabriel ou même journée afin de permettre à tous les si Rudi Garcia avait été
Le natif de Croydon, dans la banlieue Odegaard n’ont que 22-23 ans. Le internationaux d’éviter la quarantaine
sud de Londres, n’a plus quitté le mélange entre les très jeunes à leur retour de sélection.
là avant. Ce n’est pas
groupe et a enchaîné les titularisa- joueurs et ceux expérimentés com- contre Bruno (Genesio),
tions. « Quand l’équipe était au plus me David Luiz, Aubameyang ou Ligue 1 : la 30e journée
mal, Mikel Arteta a fait des choix Lacazette rend une belle osmose à Saint-Étienne - Monaco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ven. 21h
mais nous n’étions pas
tout le temps sur la
»
forts et a installé le jeune Emile cet effectif ». Metz - Rennes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 13h
Nice - Marseille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 17h
Smith Rowe en meneur de jeu, expli- Les Baby Gunners sont une res-
que Jean-Luc Arribart, consultant Emile Smith Rowe, ici face à Erik Lamela, a fait un match plein lors du source quasiment inépuisable avec
Strasbourg - Lens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dim. 13h
Brest - Angers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dim. 15h même ligne.
Dijon - Reims . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dim. 15h
Canal + en Premier League. Sa titula- « North London derby » le week-end dernier. | PHOTO : AFP laquelle Arsenal va pouvoir se recons- Montpellier - Bordeaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dim. 15h Memphis Depay, attaquant
risation a été une vraie réussite et un truire. « Quand on voit le talent de ces Nantes - Lorient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dim. 15h de l’Olympique Lyonnais
Lille - Nîmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dim. 17h05
pari gagnant ». bon appel, notent en cœur les mem- tonus à une équipe qui en manquait, jeunes anglais, cela ne sert à rien de Lyon - Paris SG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dim. 21h
bres d’Arsenal France, communauté qui tournait beaucoup sur des leur bloquer la porte en achetant Pts J G N P p. c.
Smith Rowe et Saka, qui réunit plus de 40 000 personnes actions individuelles. Il a fluidifié le des joueurs confirmés à l’étranger,
1. Lille 63 29 18 9 2 49 17
Ligue Europa. L’UEFA a ouvert une
2. Paris SG 60 29 19 3 7 63 19
présent et futur de l’équipe sur Twitter. Il s’érige comme le jeu, il était l’élément manquant du affirme le consultant de Canal +. Je 3. Lyon 60 29 17 9 3 57 26
enquête sur une accusation d’injure
4. Monaco 56 29 17 5 7 56 38
Depuis son intronisation dans l’équi- métronome offensif malgré son puzzle offensif d’Arteta », analyse pense qu’Arsène Wenger avait com- 5. Marseille 45 29 12 9 8 38 33 raciste qui serait survenu lors du 8e
6. Lens 45 29 12 9 8 44 41
pe, les Gunners n’ont perdu que trois repositionnement récent sur l’aile Jean-Luc Arribart. pris cela et trouvé un bon équilibre 7. Metz 42 29 11 9 9 35 29 entre les Glasgow Rangers et le Sla-
fois contre huit avant son arrivée dans gauche ». Bukayo Saka, son pendant dans le entre recrutement et formation. » 8. Rennes 41 29 11 8 10 34 32 via Prague, qui a déposé plainte hier.
9. Montpellier 41 29 11 8 10 45 48
le onze. Tout sauf une coïncidence. Une position excentrée qui s’expli- couloir droit, est lui un élément confir- Pour revenir dans la course à l’Euro- 10. Angers 39 29 11 6 12 33 43
« Chez Emile Smith Rowe, on retient que par l’arrivée de Martin Odegaard, mé du haut de ses 19 ans. Avec déjà pe ou gagner la Ligue Europa, Arse- 11. Bordeaux 36 29 10 6 13 31 35 Ligue des champions féminine. Le
12. Nice 36 29 10 6 13 36 41
son intelligence de jeu, sa simplici- autre pépite du football mondial. 51 matches de Premier League à son nal sait sur qui compter. 13. Reims 35 29 8 11 10 35 36 PSG a été sanctionné d’une défaite
té, le geste juste, la bonne course, le « Même à gauche, il a redonné du actif, l’international anglais « apporte Cyprien LEGEAY. 14. Brest 34 29 10 4 15 43 53 3-0 sur « tapis vert » pour n’avoir pas
15. Strasbourg 33 29 9 6 14 36 42
16. Saint-Étienne 33 29 8 9 12 30 42 disputé son 8e de finale retour pour
17. Lorient 28 29 7 7 15 35 53 cause de Covid-19. Les Françaises
18. Nantes 27 29 5 12 12 30 45
Allemagne (26e journée) Angleterre (29e journée) Espagne (28e journée) Italie (28e journée) 19. Nîmes
20. Dijon
26 29 7 5 17
15 29 2 9 18
28
20
55
50
joueront quand même les quarts.

Vendredi 19 mars 2021 Vendredi 19 mars 2021 Vendredi 19 mars 2021 Vendredi 19 mars 2021 National : la 26e journée
Bielefeld - Leipzig . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20h30 Fulham - Leeds United . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21h Betis Séville - Levante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21h Parme - Genoa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20h45
Samedi 20 mars 2021 Samedi 20 mars 2021 Samedi 20 mars 2021 Samedi 20 mars 2021 Ligue 2 : la 30e journée Boulogne - Laval. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Remis
Quevilly-Rouen - Avranches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 - 1
Bayern Munich - Stuttgart. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h30 Tottenham - Southampton . . . . . . . . . . . . . . . . . . Remis Athletic Bilbao - Eibar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14h Crotone - Bologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h Chambly - AC Ajaccio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 - 1 Avranches : Zemzemi (3'), Quevilly-Rouen : Padovani (90' + 3)
Cologne - Dortmund. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h30 Brighton - Newcastle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21h Celta Vigo - Real Madrid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16h15 La Spezia - Cagliari . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18h Chambly : Badu (52'), Danger (57'); AC Ajaccio : Courtet (64') SO Cholet - SC Lyon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 - 1
Francfort - Union Berlin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h30 Dimanche 21 mars 2021 Huesca - Osasuna Pampelune. . . . . . . . . . . . . . . 18h30 Inter Milan - Sassuolo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20h45 Amiens - Troyes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 15h Cholet : Le Méhauté (65' sp) Lyon SC : Baouia (67')
Werder Breme - Wolfsburg. . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h30 West Ham - Arsenal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16h Real Valladolid - Séville FC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21h Dimanche 21 mars 2021 Châteauroux - Caen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Villefranche - Bastia-Borgo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 - 0
Schalke 04 - Mönchengladbach . . . . . . . . . . . . . 18h30 Pts J G N P p. c. Dimanche 21 mars 2021 Hellas Verone - Atalanta Bergame . . . . . . . . . . . 12h30 Guingamp - Rodez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Villefranche : Dabasse (45')
Dimanche 21 mars 2021 1. Manchester City 71 30 22 5 3 64 21 Getafe - Elche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14h Juventus Turin - Benevent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h Le Havre - Sochaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Annecy - Saint-Brieuc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 - 1
Hoffenheim - Mayence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13h30 2. Manchester United 57 29 16 9 4 56 32 Valence - Grenade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16h15 Sampdoria Gênes - Torino. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h Nancy - Clermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Annecy : Kyeremeh (12'), Saint-Brieuc : Kyei (31')
Hertha Berlin - Leverkusen . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h30 3. Leicester 56 29 17 5 7 53 32 Villarreal - Cádix. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16h15 Udinese - Lazio Rome. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h Niort - Toulouse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Bourg-en-Bresse - Sète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 - 0
Fribourg - Augsbourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18h 4. Chelsea 51 29 14 9 6 44 25 Atlético de Madrid - Alavés. . . . . . . . . . . . . . . . . . 18h30 Fiorentina - AC Milan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18h Paris FC - Grenoble. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Le Mans - Concarneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 - 2
Pts J G N P p. c. 5. West Ham 48 28 14 6 8 42 32 Real Sociedad - FC Barcelone . . . . . . . . . . . . . . . . . 21h AS Roma - Naples. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20h45 Pau - Dunkerque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Concarneau : Vincent (58', 63')
1. Bayern Munich 58 25 18 4 3 74 35 6. Liverpool FC 46 29 13 7 9 48 36 Pts J G N P p. c. Pts J G N P p. c. Valenciennes - Auxerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sam. 20h Red Star - Orléans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 - 1
2. Leipzig 54 25 16 6 3 47 21 7. Everton 46 28 14 4 10 40 37 1. Atlético de Madrid 63 27 19 6 2 50 18 1. Inter Milan 65 27 20 5 2 65 26 Pts J G N P p. c. Red Star : Koukou (4'); Orléans : Perrin (87', sp)
3. Wolfsburg 48 25 13 9 3 43 21 8. Tottenham 45 28 13 6 9 47 30 2. FC Barcelone 59 27 18 5 4 61 23 2. AC Milan 56 27 17 5 5 50 31 1. Troyes 58 29 17 7 5 44 27 Bastia SC - Créteil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lun. 20h45
4. Francfort 44 25 11 11 3 48 34 9. Aston Villa 41 27 12 5 10 39 28 3. Real Madrid 57 27 17 6 4 46 22 3. Juventus Turin 55 26 16 7 3 54 22 2. Clermont 55 28 16 7 5 47 16 Pts J G N P p. c.
5. Dortmund 42 25 13 3 9 52 35 10. Arsenal 41 28 12 5 11 37 29 4. Séville FC 54 27 17 3 7 38 20 4. Atalanta Bergame 52 27 15 7 5 63 34 3. Toulouse 55 29 16 7 6 55 31 1. Quevilly-Rouen 50 26 15 5 6 42 25
6. Leverkusen 40 25 11 7 7 43 28 11. Crystal Palace 37 29 10 7 12 31 47 5. Real Sociedad 45 27 12 9 6 43 22 5. Naples 50 26 16 2 8 56 29 4. Grenoble 53 29 15 8 6 39 23 2. Bastia SC 47 24 13 8 3 41 20
7. Union Berlin 38 25 9 11 5 38 27 12. Leeds United 36 28 11 3 14 43 46 6. Betis Séville 42 27 13 3 11 36 41 6. AS Roma 50 27 15 5 7 51 40 5. Paris FC 48 29 13 9 7 39 30 3. SO Cholet 37 26 10 7 9 30 32
8. Stuttgart 36 25 9 9 7 47 37 13. Wolverhampton 35 29 9 8 12 28 38 7. Villarreal 40 27 9 13 5 37 30 7. Lazio Rome 46 26 14 4 8 42 37 6. Auxerre 46 29 12 10 7 48 31 4. Orléans 36 25 9 9 7 38 28
9. Fribourg 34 25 9 7 9 37 39 14. Southampton 33 29 9 6 14 36 51 8. Grenade 36 27 10 6 11 33 44 8. Sassuolo 39 27 10 9 8 45 44 7. Sochaux 43 29 10 13 6 37 25 5. Red Star 36 23 9 9 5 29 22
10. Mönchengladbach 33 25 8 9 8 41 40 15. Burnley 33 29 8 9 12 22 37 9. Levante 35 27 8 11 8 36 35 9. Hellas Verone 38 27 10 8 9 36 32 8. Valenciennes 39 29 10 9 10 35 38 6. Concarneau 36 24 8 12 4 27 22
11. Hoffenheim 30 25 8 6 11 39 43 16. Brighton 29 28 6 11 11 29 36 10. Athletic Bilbao 34 27 9 7 11 37 31 10. Udinese 33 27 8 9 10 30 35 9. Nancy 37 29 9 10 10 42 39 7. Le Mans 35 26 8 11 7 28 27
12. Werder Breme 30 25 7 9 9 30 36 17. Newcastle 28 28 7 7 14 28 45 11. Celta Vigo 34 27 8 10 9 34 40 11. Sampdoria Gênes 32 27 9 5 13 37 42 10. Le Havre 37 29 9 10 10 24 32 8. Villefranche 32 25 8 8 9 17 20
13. Augsbourg 29 25 8 5 12 27 38 18. Fulham 26 29 5 11 13 22 36 12. Valence 30 27 7 9 11 32 37 12. Bologne 31 27 8 7 12 36 42 11. Rodez 36 29 8 12 9 29 33 9. Saint-Brieuc 32 25 7 11 7 24 24
14. Cologne 22 25 5 7 13 23 44 19. West Bromwich 18 29 3 9 17 20 57 13. Osasuna Pampelune 29 27 7 8 12 23 35 13. Fiorentina 29 27 7 8 12 33 42 12. AC Ajaccio 35 30 9 8 13 24 37 10. Sète 31 25 7 10 8 22 20
15. Bielefeld 22 25 6 4 15 20 44 20. Sheffield United 14 29 4 2 23 16 50 14. Cádix 29 27 7 8 12 23 42 14. Genoa 28 27 6 10 11 28 39 13. Amiens 34 28 8 10 10 22 25 11. Créteil 30 25 7 9 9 23 26
16. Hertha Berlin 21 25 5 6 14 28 45 15. Getafe 28 27 7 7 13 21 32 15. La Spezia 26 27 6 8 13 34 50 14. Caen 34 29 8 10 11 27 36 12. Laval 30 23 7 9 7 25 22
17. Mayence 21 25 5 6 14 24 44 16. Real Valladolid 26 27 5 11 11 25 37 16. Benevent 26 27 6 8 13 27 52 15. Niort 34 29 8 10 11 31 44 13. Avranches 29 25 8 5 12 28 34
18. Schalke 04 10 25 1 7 17 16 66 17. Elche 24 27 5 9 13 24 41 17. Torino 23 26 4 11 11 39 49 16. Dunkerque 31 29 8 7 14 23 33 14. Bourg-en-Bresse 29 25 6 11 8 20 26
18. Alavés 23 27 5 8 14 23 43 18. Cagliari 22 27 5 7 15 30 46 17. Guingamp 29 29 5 14 10 30 40 15. Bastia-Borgo 28 26 6 10 10 28 39
19. Eibar 22 27 4 10 13 21 32 19. Parme 19 27 3 10 14 25 52 18. Pau 28 29 7 7 15 26 39 16. SC Lyon 24 26 3 15 8 24 33
20. Huesca 20 27 3 11 13 26 44 20. Crotone 15 27 4 3 20 30 67 19. Chambly 27 30 6 9 15 30 53 17. Annecy 22 25 4 10 11 27 43
20. Châteauroux 19 29 4 7 18 24 44 18. Boulogne 20 22 3 11 8 16 26

Cyclisme
Un trio infernal en quête d’une nouvelle couronne
Milan - San Remo, ce samedi. Très en jambes, Julian Alaphilippe, Mathieu van der
Poel et Wout van Aert devraient peser sur le premier Monument de la saison.
Finalement, l’image aperçue lors du
dernier Tour des Flandres est deve-
nue habituelle. En octobre dernier,
avant de percuter une moto et
d’abandonner, Julian Alaphilippe
était dans un trio de tête avec Mathieu
van der Poel et Wout van Aert. Ce qui
était alors de l’inédit est devenu habi-
tuel, depuis deux semaines.
Tous les trois seront grandissimes
favoris, ce samedi, sur Milan – San
Remo, le premier Monument de la
saison. Et beaucoup s’accordent à
dire que ce sera l’un d’eux qui lèvera
les bras, sur la via Roma, au terme
des 299 kilomètres de course, privant
une nouvelle fois les sprinters des
honneurs.
Le plus expérimenté : Alaphilippe
Parmi eux, celui qui a le plus d’expé-
rience est Julian Alaphilippe. Le
champion du monde prendra pour la
cinquième fois le départ, quand le
Belge en sera à sa troisième partici-
pation, et le champion des Pays-Bas
à sa deuxième.
Au niveau des résultats, Julian Ala-
philippe affiche un beau bilan. Vain-
queur en 2019, il est monté sur toutes
les marches du podium et a été
absent d’un final une seule fois (en
2018). « C’est quelque chose de spé-
cial d’avoir été sur toutes les places
Alaphilippe : « Je suis un coureur particulièrement différent »
Trois questions à…
Sur Tirreno-Adriatico, on a eu
l’impression que vous avez gardé
des forces dans les derniers jours
contrairement à Mathieu van der
Poel et Wout van Aert. Était-ce déli-
béré ?
Non pas spécialement. J’ai fait vrai-
ment ma semaine comme j’avais
envie de la faire. J’étais super content
d’avoir gagné une belle étape. À par-
tir du moment où l’étape du classe-
ment général s’est jouée sans que je
sois dans les premiers rôles j’avais
hâte que la course soit terminée.
Je n’avais aucun intérêt à me don-
ner à fond sur le chrono même si je
ne l’ai pas fait en dedans du tout. Ç’a
été un effort difficile mais rapide.
J’étais très content de ma semaine et
je ne regarde pas vraiment la façon
dont mes adversaires gèrent leur
course.
Partagez-vous l’opinion des cou-
reurs qui vous citent dans les trois
Surf
« Le changement doit venir de chacun »
Rencontre. Léa Brassy a voyagé pendant vingt ans dans les endroits les plus isolés de l’océan.
Partout, elle a été témoin de l’explosion de la pollution au plastique. Elle dresse un constat effarant.
Notre dossier
plastique
Entre-guillemets
Léa Brassy, surfeuse normande.
« Originaire de Caen, j’ai décou-
vert le surf à 11 ans, à Siouville-Hague
(Manche). J’ai fait des voyages au
long cours, en Nouvelle-Zélande, à
Tahiti, en Amérique du Sud… J’ai la
chance d’avoir été sensibilisée à
l’environnement très jeune, et j’avais
envie d’expérimenter un rapport uni-
que à la nature et à l’océan.
En vingt ans, la quantité de plasti-
que polluant les océans a explosé,
partout, dans les atolls de Polynésie
comme ici, au Pays basque, où je vis.
Bouteilles d’eau, produits d’hygiène,
déchets de pêche, balises GPS flot-
tantes, petites billes qu’on trouve
dans les stations d’épuration pour
traiter les eaux, déchets médicaux…
Quand je chasse et que je confonds
l’ombre d’un sac plastique avec
l’ombre d’un poisson, ça fait mal.
« En polluant moins, on fait
quelque chose de juste »
Ce qui fait que l’on se détache du pro-
blème, c’est qu’on ne voit pas la con-
séquence de nos actes. Jetés dans
l’eau, ces déchets se délitent et les
microparticules de plastique se
Sports
du podium. Je suis content d’avoir
déjà gagné, souffle le coureur de
Deceuninck – Quick Step. C’est tou-
jours une course spéciale. » Mais si
Mathieu van der Poel a pris la 13e pla-
ce d’une édition 2020 qui lui servait
plus de préparation, Wout van Aert
s’est mêlé à la lutte sur ses deux parti-
cipations, s’imposant en août dernier.
Le plus fougueux : Van der Poel
Le Néerlandais aime partir de loin. En
témoigne son attaque (victorieuse) à
51 kilomètres de l’arrivée, dimanche
dernier, sur la 5e étape de Tirreno-
Adriatico. Il est habitué à ne pas atten-
dre sagement la ligne d’arrivée. C’est
lui qui avait créé la décision sur les
Strade Bianche, il y a deux semaines.
Rejoint par Julian Alaphilippe, puis
par Egan Bernal, il avait pris le
meilleur dans la dernière bosse, à
Sienne.
Quelques jours plus tôt, sur Kuur-
ne-Bruxelles-Kuurne, c’est à plus de
80 kilomètres de l’arrivée qu’il avait
déclenché les hostilités.
Surtout, le coureur d’Alpecin-Fenix
semble capable de gagner partout.
« Van der Poel est parti pour mettre
la mainmise sur un paquet de classi-
ques, abonde Jérôme Pineau, mana-
ger de B & B Hotels. On a l’impres-
sion que lorsqu’il décide de gagner,
Julian Alaphilippe a gagné la 2e étape de Tirreno-Adriatico.
grands favoris avec vos deux
autres grands rivaux ?
Léa Brassy, surfeuse normande et témoin de l’explosion de la pollution
au plastique dans les océans.
retrouvent jusque dans les estomacs
et la chair des poissons, ce qui parti-
cipe d’un dérèglement général de
toutes les espèces océaniques.
La colère ne sert à rien, il faut réagir
intelligemment, car ce discours sur le
plastique on l’a tant entendu… Il faut
prouver qu’en prenant de soin de
Ouest-France
20 -21 mars 2021
il gagne ! J’ai même l’impression
que s’il veut gagner Liège-Basto-
gne-Liège, il peut. » Une victoire du Mathieu Julian Wout
Néerlandais aurait une résonance van der Poel Alaphilippe van Aert
particulière, puisqu’elle interviendrait
60 ans après celle de son grand-pè-
re, Raymond Poulidor. 26 ans 28 ans 26 ans
Pays-Bas. France. Belgique.
Le plus complet : Wout van Aert
Au sprint, en montagne, en contre-la-
montre : le Belge est capable de ns
toire da
briller sur tous les exercices. Et sur Une vic ument :
o n Une victoire dans Une vic
tous les terrains. Que ce soit dans les un M s Flandres to
Tour d
e un Monument : un Mo ire dans
bosses ou sur les pavés, il est pré- 20 . Milan - San Remo Milan - nument :
20 s 2020. San Remo
sent. Vainqueur l’an dernier, il pourrait victoire en 2019.
Quatre (1re étape Une victoire en Deux v
conserver son titre aussi bien en soli- 0 2 1
en 2
E Tour, 2021 (2e étape de en 202 ictoires
taire qu’en cas d’arrivée avec un petit de l’UA ianche, Tirreno-Adriatico). 7 e étap 1 (1 re et
B
groupe, ou encore sur un sprint mas- Strade e étapes de 4 participations à Tirreno es de
3e et 5
co) . Milan - San Remo : 2 par ti -Adriatico) .
sif. -Adriati Milan - cipations à
Tirreno ation à 2e en 2020, 1er en
Olivier Bernard
Deuxième derrière Tadej Pogacar cip
1 par ti an Remo : 2019, 35e en 2018, 1 er en 2 San Remo :
S 2019. 020, 6 e en
sur Tirreno-Adriatico, le coureur de Milan - 020. 3e en 2017.
e en 2
Jumbo-Visma est « convaincu qu’[il] 1 3
sera dans le coup pour la victoire ».
Avec un compteur débloqué depuis
août sur les Monuments, il peut partir,
lui aussi, sur une razzia, avec Milan –
Les favoris de Milan - San Remo
San Remo, puis le Tour des Flandres Mathieu van der Poel (P-B/Alpecin- (Aus/Lotto-Soudal), Arnaud Démare
et Paris-Roubaix. Mais il croisera à Fenix), Wout van Aert (Bel/Jumbo- (Groupama-FDJ), Giacomo Nizzolo
chaque fois son meilleur ennemi, que Visma), Julian Alaphilippe (Deceu- (Ita/Qhubeka Assos), Greg van Aver-
ce soit sur route ou en cyclo-cross, ninck - Quick Step). maet (Bel/AG2R Citroën), Davide
Mathieu van der Poel. Ballerini (Ita/Deceuninck - Quick
Michal Kwiatkowski (Pol/Ineos- Step), Elia Viviani (Ita/Cofidis),
Arthur PINEAU Greandiers), Sam Bennett (Irl/Deceu- Alexander Kristoff (Nor/UAE Team Arnaud Démare. | PHOTO : AFP
(avec Maxime BARON). ninck - Quick Step), Caleb Ewan Emirates).
Télé
La course ne sera pas diffusée sur La Chaîne
L’Équipe, comme c’était le cas depuis 2017. Ni sur
Eurosport. Sauf si l’on dispose d’un abonnement à
Wout van Aert et Mathieu van der Eurosport Player, accessible uniquement sur Internet et mobile.
Poel, ils ont plus le rôle d’ultra-favoris.
J’aurai à cœur d’être là, d’avoir de
bonnes jambes et de pouvoir peser
sur la course. On verra ce que ça va Ski
donner, mais leurs prestations sur Tir-
reno font d’eux les grands favoris.
« Alexis va le faire, je n’ai aucun doute ! »
Depuis le début de la saison, que Coupe du monde à Lenzerheide (Suisse). Luc Alphand voit Alexis
votre nom soit toujours associé à
Van Aert et Van der Poel, cela vous
Pinturault soulever, 24 ans après lui, le gros globe de cristal.
gêne-t-il ou vous n’y accordez pas
trop d’importance ? Trois questions à…
Je m’en détache beaucoup. Ça ne Luc Alphand, dernier vainqueur fran-
me fait rien, je sais que je suis un cou- çais du gros globe de cristal (1997).
reur particulièrement différent de
Mathieu ou de Wout. Après, oui, on a Luc, 24 ans après vous, Alexis Pin-
des points en commun. On attaque turault est à deux épreuves de vous
beaucoup, on est parfois là où on ne rejoindre au palmarès des vain-
nous attend pas. Cea ne me gêne queurs français du classement
pas. Je sais quel coureur je suis. général de la Coupe du monde de
Recueilli par A. P. ski alpin…
Je n’attends que ça ! C’est un skieur
Bredene Koksijde Classic : le Belge exceptionnel. La situation est un peu
| PHOTO : AFP Tim Merlier (Alpecin) s’est imposé, différente que moi à l’époque où le
hier au sprint devant le Danois Mads gros globe n’était pas mon objectif au
Faire partie des favoris, peut-être oui. Pedersen (Trek) et Florian Sénéchal départ. Alexis, lui, y pense depuis
Mais le favori, non. Quand on voit (Deceuninck). qu’il a débuté sa carrière. Les derniè- Luc Alphand. | PHOTO : AFP
res années, il y avait un ogre autri-
chien devant lui : Marcel Hirscher. damné à gagner. Malgré sa bonne
Mais là, la voie est dégagée. Il va le fai- forme, il n’est pas infaillible. Alexis
re, je n’ai aucun doute ! aura le dossard 1 sur le géant, il va
ouvrir le bal et va pouvoir lui mettre la
Pourtant, le Suisse Marco Oder- pression. S’il remporte ce gros globe,
matt est en grande forme et n’a que ce serait une consécration pour le ski
31 points de retard sur Alexis… français très talentueux depuis des
Il y a un vrai suspense, ça va être années.
magnifique à suivre. Mais je le répète
déchets, et c’est l’accumulation au inlassablement : Alexis n’est pas fria- Recueilli par
quotidien qui finit par avoir un impact. ble, il est très solide dans la tête. Il sait Quentin BURBAN.
Je fabrique mes propres produits ce qu’il veut. Le gros globe, c’est le
ménagers, je substitue les produits Graal du ski alpin. Il fait preuve d’une
les plus consommateurs de déchets, régularité exceptionnelle sur toutes Le programme
j’agis à l’échelle de mon foyer, et les disciplines. Ses deux dernières Samedi : géant hommes (9 h et 12 h)
j’essaie d’en faire une promotion posi-
tive pour aider les gens à trouver du
sens à leurs moyens de consommer.
Ce qui se passe dans les terres est
courses à Kranjska Gora (Slovénie)
où il termine quatrième du géant et
enfourche sur le slalom alors que
Marco Odermatt a marché sur l’eau,
et slalom femmes (10 h 30 et
13 h 30).
Dimanche : slalom hommes (10 h 30
et 13 h 45) et géant femmes (9 h et
lié à la mer, car tous les cours d’eau peuvent inquiéter. Mais je n’y crois 12 h).
finissent dans l’océan. Le change- pas une seconde.
ment doit venir de chacun : ça com- La Norvège a remporté le parallèle
mence par une action dans son foyer, Pour vous, Alexis a l’avantage ? par équipe mixte, hier, devant l’Alle-
qui en entraîne une autre, puis une Oui. Tout va se jouer ce samedi sur le magne et l’Autriche. La France n’avait
autre… Ça a un effet boule de neige. géant. Le Suisse est quasiment con- pas engagé d’équipe.
Il faut questionner chacun de nos TV Sports Aujourd’hui
choix de consommation : « A quoi SKI ALPIN Géant hommes Lenzerheide (puis femmes) 09.00 Eurosport 1
veux-je participer en faisant ça ? » A BIATHLON Coupe du monde Östersund 12.10 L’Équipe/Eurosp
des modes de production abusant TENNIS Tournoi WTA St-Pétersbourg 12.00 beIN3
de la nature et des producteurs au Tournoi ATP Dubaï 16.00 Eurosport 2
bénéfice d’actionnaires ? Ou à la valo- RUGBY Tournoi 6 Nations : Écosse - Italie 15.00 France 2
risation d’un petit éleveur doté d’une Irlande - Angleterre 17.35 France 2
éthique forte ? Nos actions quotidien- France - Galles 20.50 France 2
nes servent à affirmer nos valeurs HANDBALL Féminines : France - Danemark 16.45 beIN3
profondes. D1M : Nantes - Nîmes 18.45 beIN3
| PHOTO : VINCENT COLLIARD Les idées en faveur de l’environne- BASKET-BALL Coupe de France : Asvel - Boulogne-L. 18.45 L’Équipe
ment circulent beaucoup plus NATATION Meeting Marseille 17.30 beIN2
consommer mieux pour moins pol- qu’avant ! Le développement du zéro GOLF Open Palm Beach 20.00 Canal + Sport
luer, on est plus heureux car on sait déchet, la volonté de ne plus prendre FOOTBALL L1 : Metz - Rennes 13.00 Canal + Sport
qu’on fait quelque chose de juste. l’avion, ceux qui partent en vacances
Nice - Marseille 17.00 Canal +
»
L2 : Amiens - Troyes 15.00 beIN2
Voyager m’a permis de développer près de chez eux… Ça me donne Angleterre : Brighton - Newcastle 21.00 C + Décalé/RMC
cette sensibilité, mais je lève le pied beaucoup d’espoir. Cup : Bournemouth - Southampton 13.15 beIN1
car j’ai du mal à trouver de la cohéren- Everton - Manchester City 18.30 beIN1
ce avec mes convictions profondes. Recueilli par Espagne : Vigo - Real Madrid 16.15 beIN1
J’essaie de réduire ma quantité de Pierre MACHADO. Portugal : Sporting - Guimaraes 21.30 RMC2
 Sports Ouest-France
20 -21 mars 2021

Rugby

A fond de troisième pour échapper au feu rouge

Tournoi des 6 Nations. Un parfum de finale(s) flottera dans l’air. Il y aura tout
à gagner, mais tant à perdre. Même un 3e succès bleu risque de ne pas suffire.
Grégory Alldritt a du sang écossais,
Paul Willemse est né en Afrique du
Sud, Virimi Vakatawa en Nouvelle-Zé-
lande et Luke Pearce à Pontypool,
riante cité galloise. Seul le dernier ne
jouera pas ce soir : il dirigera le match
en tant qu’arbitre anglais. En d’autres
temps, confier un France - Galles
capital à un Gallois aurait fait jaser
dans les gazettes.
Les temps changent. Hier, le staff et
quelques joueurs ont échangé avec
lui. « Pour l’aider à structurer son
match, même s’il est Gallois de nais-
sance ou parce qu’il l’est », sourit
Fabien Galthié. Le XV de France a un
autre chat à fouetter : un gros matou
rouge avec une queue de dragon.
Petit espoir, grande espérance
Le XV du Poireau va savoir. Une victoi-
re ou un match nul, voire un simple
bonus défensif si la France n’inscrit
pas quatre essais, sera synonyme de
pactole pour les Gallois dont le
chœur a proclamé toute la semaine :
« On joue notre finale. » Le XV de
France en joue une autre, et la nuance
est de taille ainsi que le perçoit Wil-
liam Servat, le boss du pack : « On
joue une première finale pour jouer
la nôtre le week-end suivant… »
France - Galles
Ce soir 21 h
Avec cinq points, sinon quatre mais ce d’énergie incroyable. » Le cœur, jeter aux orties, ou plutôt aux poi- (en direct sur France 2)
aucun concédé aux Gallois, les Bleus et aussi la raison : après trois voyages reaux en version « cymru ». Le XV de
pourraient tout lâcher en match en d’affilée, et même quatre si l’on ajoute France s’était imposé à Cardiff (27-23) Stade de France(Saint-Denis)
Arbitre : Luke Pearce (Angleterre)
retard face à l’Écosse, vendredi pro- la finale de la Coupe d’automne à pour la première fois depuis 11 ans,
chain. Jeudi, en visioconférence, le Londres, le XV de France joue enfin à et avait confirmé en octobre en match Les 5 dernières rencontres :
regard de Galthié tenait d’un livre Saint-Denis. À huis clos, mais « avec amical (38-21). 24/10/20 France - Galles : 38-21
ouvert lorsqu’il a répété : « Les Gallois notre terrain, nos vestiaires… » « Mais cette équipe possède une 22/02/20 Galles - France : 23-27
vont se présenter en leaders. Pour le culture et une expérience collective Paul Willemse 20/10/19 Galles - France : 20-19 Alun Wyn Jones
(2e ligne, Montpellier) (2e ligne, Ospreys)
moment… » Les leçons d’anglais énormes qui lui donnent la capacité 28 ans, 2,01 m, 126 kg
01/02/19 : France - Galles : 19-24
35 ans, 1,97 m, 119 kg
À chaud, puis à froid, les Bleus de rebondir vite », rappelle Galthié. 15 sélections, 1 essai 17/03/18 Galles - France : 14-13 147 sélections, 9 essais
Le rebond c’est maintenant ! admettent que la gestion de leur fin Les Gallois, timorés au départ, ont fait
Si le XV de France ne traverse pas de match en Angleterre a laissé à le plein de confiance dans leur suc-
dans les clous des mathématiques, il désirer. « On a commis quelques cès bonifié face aux Anglais (40-24). 11
6 7
14
jouera sa session de rattrapage en scories auxquelles on n’est pas Rien qui puisse effrayer toutefois, Thomas 1 3 Rees-Zammit
Cretin Baille Francis Tipuric
kilt. Après avoir rêvé de Grand Che- habitués », convient Servat. « Ces malgré la silhouette du géant rouge,
lem, puis de succès final, la carotte petites erreurs dans le final nous ont Alun Wyn Jones, qui toise du haut de 12 4 5 13
d’une 2e place n’aurait pas le même coûté la victoire », renchérit Dulin. ses 147 capes, l’intégralité du pack tri- Fickou 9 R. Taofifenua AW. Jones (c) 10 North
jus, cinq mois après avoir déjà termi- Le XV de France n’a pas su garder colore (144)… Dupo
ont Biggar
né dauphins des Anglais dans un la tête froide. « Cette équipe dévelop- 8 2 2 8
15 15
J. Marchand
d Owens Faletau
Tournoi collection printemps-autom- pe son apprentissage et sa maturi- Jean-Pascal ARIGASCI. Dulin Alldritt L. Williamss
ne. Il n’y a déjà plus de place pour les té », retient Galthié, convaincu par 10 9
regrets enfouis à Twickenham « sa force, son talent, son savoir-fai- 13 Jalib
bert 5 4 G. Davies 12
6 Nations : la 5e journée Vakatawa J. Davies
(20-23). re ». Pour ce qui est de son banc, ce Willemse Beard
Écosse - Italie......................................................Sam. 15h15
Brice Dulin le dit bien : « On repart sera l’une des attractions du soir… Irlande - Angleterre............................................Sam. 17h45
sur quelque chose d’entraînant, France - Pays de Galles.........................................Sam. 21h 7 6
3 1
14 Ollivon (c) Navidi 11
avec un objectif élevé : gagner le Des Dragons rouges ressuscités 26 mars (match retard) : France - Écosse..................21h
Penaud
Haouas W. Jones
Adams
Tournoi ! » Les Bleus assurent que le L’an passé, le Pays de Galles traînait 1. Pays de Galles
Pts J G N P
19 4 4 0 0
Bo Bd
3 0
retour de flamme populaire attise leur sa misère comme un vendeur 2. Irlande 11 4 2 0 2 1 2
3. France 10 3 2 0 1 1 1 Remplaçants : 16 Chat, 17 Gros, Remplaçants : 16 Dee, 17 Smith, 18 Brown,
feu. « Plus de 8 millions de téléspec- d’écharpes à la porte du Millennium 4. Angleterre 10 4 2 0 2 1 1 18 Atonio, 19 Rebbadj, 20 Jelonch, 19 Hill, 20 Botham, 21 T. Williams,
tateurs nous ont suivis en Angleter- de Cardiff, en période Covid. Cinquiè- 5. Écosse 6 3 1 0 2 0 2 21 Serin, 22 Ntamack, 23 Vincent 22 Sheedy, 23 Halaholo
6. Italie 0 4 0 0 4 0 0
re, insiste le manager Raphaël Iba- me du Tournoi, un an après son Sélectionneur : Fabien Galthié. Sélectionneur : Wayne Pivac.
nez. Ce soutien constitue une sour- Grand Chelem, il n’était plus bon qu’à

Servat : « C’est une première échéance »
Quatre questions à…
William Servat, coresponsable de la
conquête des Bleus.
Quels enseignements avez-vous
tirés du revers en Angleterre ?
On savait que c’était une équipe très
dure à jouer et que ce match à Twi-
ckenham allait être particulier. Notre
groupe, après avoir eu une longue
période sans match, était revenu
ultra-déterminé. Nous avons fait des
erreurs. On a travaillé dessus cette
semaine pour éviter que cela enraye
notre performance contre le Pays de
Galles.
Est-ce que la victoire de l’an passé
à Cardiff (23-27) a compté dans
la construction de ce groupe ?
Bien sûr. L’an passé, c’était notre pre-
mier Tournoi. On construisait notre
équipe. Gagner des matches à l’exté-
rieur est toujours fondateur. À ce
moment, on s’est réellement rendu
compte qu’un état d’esprit était en
train de naître. C’est un match référen-
ce pour nous.
Qu’est-ce que vous apporte Shaun
Edwards, ancien entraîneur
William Servat. | PHOTO :
un fort caractère et apporte beau-
coup d’énergie. Il est très positif. Il a
su nous faire évoluer car on n’avait
pas une grande expérience du coa-
ching au niveau international. Il est
dans l’émotionnel et l’échange avec
les joueurs pour connaître leur senti-
ment, tout en imposant son autorité à
certains moments.
Que vous inspire l’équipe
du Pays de Galles ?
C’est une équipe totalement différen-
te qui se présente à nous, par rapport
à celle de l’an passé. Avec une con-
quête forte, un gros état d’esprit et
Louis Rees-Zammit, c’est de la dynamite L’Irlande veut fêter Stander à défaut de Patrick
Pour les suiveurs annuels du Tournoi, L’Irlande ne cherchera pas de levier
l’équipe du Pays de Galles réserve de motivation, aujourd’hui, en « lever
peu de surprises. L’indéboulonnable de rideau » de France - Galles. Elle
Alun Wyn Jones, recordman mondial viendra naturellement. Car recevoir
de sélections (147), tient encore la les Anglais, et les dominer si possi-
barre et le brassard. Dan Biggar est ble, constituera la meilleure manière
toujours à la baguette du jeu. Les d’oublier que la saint Patrick a été
inamovibles Justin Tipuric, Taulupe annulée pour la 2e fois, il y a quelques
Faletau, George North, Jonathan jours…
Davies ou encore Liam Williams ont Ce sera aussi un hommage à CJ
gardé les clés du camion rouge. Stander, le 3e ligne d’origine sud-afri-
Pour trouver une nouvelle tête au caine qui fêtera sa 51e et dernière
milieu de ces joueurs chevronnés, il sélection, avant de se consacrer au
faut tourner le regard sur l’aile. Depuis Munster et de prendre sa retraite en
DR le début du Tournoi, Louis Rees-Zam- Louis Rees-Zammit. | PHOTO : REUTERS juin à l’âge de 30 ans. Pour le coup, il
mit (8 sélections), tout juste 20 ans, y sera titularisé en flanker.
a fait son trou. petit coup de pied par-dessus parfai- Un succès, bonifié si possible,
tement millimétré. pourrait aussi être synonyme de 2e
4 essais en 4 matches Arrivé à Gloucester en 2018 - 15 place finale, si la France se prend les
Il avait pointé le bout de son nez lors essais lors de sa première saison pieds dans le tapis. Par corollaire, une
de la Coupe d’automne des Nations, avec les pros – le prodige était éligi- victoire irlandaise pourrait aussi reje- Stander. | PHOTO : PRESS ASSOCIATION IMAGES
mais depuis le début de la compéti- ble avec le XV de la Rose. Eddie ter l’Angleterre à la 5e place, ce qui
tion, il s’est imposé dans le XV de Jones lui avait fait un appel du pied. n’est arrivé qu’une seule fois au XV de tional a signé un an à Bordeaux-Bè-
départ de la tête et des épaules. Il a Mais Rees-Zammit a préféré le cro- la Rose depuis le passage de 5 à 6 gles où il retrouvera Louis Picamoles.
déjà inscrit quatre essais en autant de cheter et choisir sa terre natale. De Nations. C’était en mars 2018, au soir
matches. quoi faire le bonheur de Wayne Pivac. d’une défaite humiliante au stade Twi- Castres : Mauricio Reggiardo, le
Rees-Zammit possède tout l’attirail « Je suis vraiment satisfait de lui, ckenham face à… l’Irlande qui avait manager éloigné du terrain en
de l’ailier moderne : véloce, solide livrait le sélectionneur gallois en con- ainsi bouclé son Grand Chelem. décembre, faute de résultats, a été
sous les ballons hauts et en défense. férence de presse. Les changements libéré de son contrat afin de poursui-
Il n’hésite pas à déserter la ligne de que nous avons vus chez Louis Racing 92 : François Trinh Duc quit- vre « un nouveau challenge ». Sans
touche pour se proposer au cœur du depuis sa première sélection l’an tera le club en juin. L’ouvreur interna- doute à Aix-en-Provence (Pro D2).
jeu. Excellent pour conclure les passé sont phénoménaux. Il tra-

de la défense galloise ?
Une énorme expérience internationa-
le. Un gros état d’esprit et une grosse
présence sur les entraînements. Il a
beaucoup d’abnégation. Elle arrive
en position de force : elle va jouer une
finale de Grand Chelem. Pour nous,
c’est une première échéance.
Russell
actions collectives sur son aile, il est vaille sur le terrain et s’est fait sa pla- Le Racing 92 a accepté de libérer son
aussi capable de créer la différence ce dans l’équipe. »
grâce son talent. Comme sur cet
ouvreur Finn Russell, le 26 mars, pour
essai face à l’Écosse à la suite d’un Ewen RENOU. jouer avec l’Écosse face aux Bleus.

Le sport en bref
Natation Handball Basket-ball Volley-ball
D1 Starligue : Montpellier sans souci Ligue AM : Sète et Tours vite fait
Ndoye-Brouard et Manaudou filent vers Tokyo HIER : Dunkerque - Montpellier............................... 28 - 34 Céline Dumerc repart pour un dernier tour de piste HIER : Tourcoing - Sète.................................................. 1 - 3
Cesson Rennes - Toulouse..................................Sam. 18h Nice - Tours....................................................................... 0 - 3
En réalisant 52’’97 en finale, Yohann Nantes - Nîmes........................................................Sam. 19h Elle l’avait juré : Céline Dumerc arrête- Cambrai - Chaumont.............................................Sam. 18h
Ndoye Brouard s’est invité aux Jeux Limoges - Chambéry.............................................Sam. 19h rait en juin. Mais le feu couve encore. Cannes - Poitiers.....................................................Sam. 18h
Paris SG - Ivry..........................................................Sam. 19h Nantes-Rezé - Ajaccio...........................................Sam. 18h
de Tokyo en dépossédant, hier, le Chartres - Istres........................................................Dim. 16h À 38 ans, la meneuse aux 262 capes Montpellier - Toulouse..........................................Sam. 19h
Créteil - Tremblay....................................................Dim. 16h Narbonne - Paris......................................................Dim. 17h
Normand Mewen Tomac du billet en Aix-en-Provence - Saint-Raphaël..........................Dim. 17h a prolongé d’un an à Basket Landes, Pts J G P
jeu sur 100 m dos, hier à Marseille. Pts J G N P actuel 2e de Ligue, « pour finir dans 1. Montpellier 57 24 20 4
Brouard rejoint ainsi Florent Manau- 1. Paris SG 32 16 16 0 0
des salles pleines », espère-t-elle. En 2. Cannes 49 24 18 6
2. Montpellier 28 16 13 2 1 3. Narbonne 47 24 15 9
dou qui s’était qualifié plus tôt sur 3. Nantes 22 15 10 2 3 attendant, elle participera au sein du 4. Chaumont 47 24 15 9
4. Aix-en-Provence 22 14 10 2 2 5. Tours 46 25 15 10
50 m nage libre en remportant la fina- 5. Limoges 22 17 10 2 5 staff des Bleues à l’Euro en juin. 6. Tourcoing 42 25 14 11
le en 21’’72. 6. Nîmes 17 14 8 1 5 Céline Dumerc. | PHOTO : SUD OUEST 7. Cambrai 40 24 13 11
7. Saint-Raphaël 17 17 7 3 7 8. Poitiers 38 24 13 11
Outre la première vague de quali- 8. Chambéry 15 14 6 3 5 Euroligue féminine (1/4 retour). 9. Sète 36 25 12 13
fiés qui prendra fin dimanche, les der- 9. Dunkerque 12 16 5 2 9 SOPRON - Asvel 62-75 (aller 94-66). La FFBB a décidé de sceller l’arrêt 10. Paris 32 24 10 14
10. Istres 11 14 4 3 7 11. Toulouse 26 24 11 13
niers sésames seront distribués aux 11. Chartres 10 14 5 0 9 Eurocoupe (1/4). Fribourg - Charlevil- définitif des championnats amateurs. 12. Nantes-Rezé 18 24 5 19
championnats de France, mi-juin à Ndoye Brouard. | PHOTO : LA PROVENCE 12. Toulouse 8 14 4 0 10 le 56-85. Charleville rejoint Venise, 13. Nice 18 25 5 20
13. Cesson Rennes 8 15 2 4 9 Pro B : Quimper ne lâche rien 14. Ajaccio 14 24 4 20
Chartres. 14. Ivry 7 14 3 1 10 Valence et Szekszard au Final 4.
15. Tremblay 5 15 2 1 12
Elite : le leader en visite à Cholet HIER : Saint-Quentin - Lille........................................ 89 - 66
Biathlon Tennis 16. Créteil 4 15 2 0 13 Blois - Rouen............................................................... 70 - 57
Ligue A féminine
Cholet - Monaco................................................Sam. 18h30 Fos/Mer - Poitiers....................................................... 90 - 89
ATP. Dubaï. Demi-finales : Harris (Afs) Pau-Orthez - Roanne.............................................Sam. 19h
Vichy Clermont - Saint-Chamond............................ 95 - 75 Nantes - Chamalières........................................Ven. 20h30
Les Bleus embusqués bat Shapovalov (Can/n°3) 6-7, 6-4, Féminines. Ce soir à Créteil : France - Chalon-sur-Saône - Le Portel................................Dim. 17h
%G J G P
Antibes - Quimper...................................................... 58 - 73
Gries Oberhoffen - Évreux....................................Sam. 19h
Le Cannet - Mulhouse...........................................Sam. 17h
Béziers - Marcq-en-Bar..........................................Sam. 18h
7-6 ; Karatsev (Rus) bat Rublev (Rus/ Danemark (17 h). 1. Monaco 90,9 11 10 1 Pts J G P France Avenir 2024 - Terville-Flor.......................Sam. 18h
1. Saint-Quentin 21 12 9 3 Nancy Vand. - Cannes...........................................Sam. 19h
Simon Desthieux, qui a échoué au n°2) 6-2, 4-6, 6-4. 2. Dijon 80,0 15 12 3
2. Quimper 21 12 9 3
pied du podium, et Quentin Fillon- Voile 3. Bourg-en-Bresse
4. Strasbourg
76,9
69,2
13
13
10 3
9 4 3. Fos/Mer 19 11 8 3
Paris Saint-Cloud - Saint-Raphaël..................Sam. 20h30
Pts J G P
4. Denain 20 12 8 4 1. Mulhouse 56 21 20 1
Maillet (5e), ont pris date, hier, pour la Coupe de l’America : l’équipe Ineos 5. Boulogne-Levallois 62,5 16 10 6
5. Nancy 20 12 8 4 2. Béziers 50 20 18 2
poursuite du jour à Östersund (Suè- Escrime Team UK, dirigée par la légende
6. Le Mans
7. Villeurbanne
58,3
58,3
12
12
7 5
7 5 6. Nantes Hermine 18 11 7 4 3. Nantes 39 20 13 7
8. Orléans 53,8 13 7 6 7. Vichy Clermont 18 11 7 4 4. Le Cannet 38 20 13 7
de) dans un sprint dominé par l’Italien Épée : l’équipe de France reprend, anglaise Ben Ainslie, sera challenger 9. Limoges 46,2 13 6 7 8. Blois 21 13 8 5 5. Terville-Flor. 35 21 12 9
Lukas Hofer. Émilien Jacquelin, lui ce week-end, un an après sur l’étape de Team New Zealand pour la pro- 10. Gravelines 46,2 13 6 7 9. Paris Basket 17 11 6 5 6. Cannes 35 21 12 9
11. Nanterre 41,7 12 5 7 10. Évreux 17 11 6 5 7. Aix Venelles 34 20 11 9
s’est raté (24e) et aura du mal à empo- de Coupe du monde de Kazan (Rus- chaine édition (2024). 12. Chalon-sur-Saône 38,5 13 5 8 11. Rouen 17 12 5 7 8. Marcq-en-Bar. 32 20 11 9
cher le petit globe de la poursuite. sie). En dehors de l’épreuve indivi- 13. Le Portel 38,5 13 5 8 12. Souffelweyersheim 18 13 5 8 9. Nancy Vand. 29 21 9 12
Chez les dames, victoire de l’inévita- duelle, dimanche, l’enjeu concernera Lutte 14. Châlons Reims 35,7 14 5 9 13. Lille
14. Saint-Chamond
18
17
13
13
5
4
8
9
10. Paris Saint-Cloud 27 20 8 12
15. Roanne 30,8 13 4 9 11. Istres 24 21 7 14
ble Norvégienne Tiril Eckhoff, leader l’équipe dames. Elle jouera sa derniè- Koumba Larroque (-68 kg), s’est 16. Cholet 30,0 10 3 7 15. Aix Maurienne 15 12 3 9 12. Chamalières 23 20 8 12
17. Pau-Orthez 21,4 14 3 11 16. Poitiers 15 12 3 9 13. Saint-Raphaël 23 20 6 14
de la Coupe du monde avant la pour- re chance d’accompagner les épéis- qualifiée pour les JO, hier lors du tour- 18. Boulazac 10,0 10 1 9 17. Antibes 15 12 3 9 14. Mougins 12 20 4 16
18. Gries Oberhoffen 11 9 2 7
suite. Anaïs Chevalier a fini 4e. tes hommes aux JO de Tokyo. noi qualificatif à Budapest, 15. France Avenir 2024 2 21 1 20
 Porcs
Les marchés agricoles
dans la production commence à produire
ses effets depuis quelques semaines, avec
I
Séance du vendredi 19 mars 2021
La Bourse
Et sur ouest-france.fr / bourse
Ouest-France
20 -21 mars 2021

un équilibre offre/demande plus favorable.

Les transactions restent fluides avec des tarifs
CAC 40 5997,96 points DOW JONES (N.Y. à 18h)
! - 0,50 % Le marché de l’or
Semaine du 15 au 19 mars 2021 Marchés européens *EPMP 32699,09 points Précédent Dernier % variation % 31/12
qui se stabilisent dans les bonnes femelles
"
- 1,07 % Lingot 46510 46890 + 0,82 - 6,22
Marché de Plérin 56 TMP 60 TMP Blondes d’Aquitaine lourdes, les Parthe- NASDAQ (N.Y. à 18h) Napoléon 282 285 + 1,06 - 6,53
naises, Charolaises ou les Limousines de qua- 13225,71 points
+ 0,84 % Pièce 20 Dollars 1655 1595 - 3,63 - 8,86
Pièce 10 Dollars 855 855 0,00 - 4,47

!
lité bouchère. Les transactions sont facilitées 6071
Lundi 15 mars 1,232 1,482
c Pays-Bas (kg carc) 1,54
c par le recul de l’offre dans les Charolaises R 6061 NIKKEI (Tokyo)
- 1,41 %
Pièce 50 Pesos
Souverain
1795
355
1785,25
347,9
- 0,54
- 2,00
- 8,45
- 8,21
6051 29792,05 points
Jeudi 18 mars
c c et allaitantes de choix secondaire avec des Pièce Latine 20F 275 279,9 + 1,78 - 8,23

!
1,343 1,493 Danemark (kg carc) 1,412 Pièce 10 Florins 299,8 299,8 0,00 - 7,61
tarifs plus fermes notamment dans le centre 6041 EUROSTOXX 50
- 0,65 % Pièce Suisse 20F 283,7 283,7 0,00 - 5,40
Coches Moy élevage 0,911 c Espagne (kg vif) 1,410 c du pays. Les femelles d’entrée de gamme se 6031 3842,45 points Krugerrand 1581,75 1581,75 0,00 - 5,55

!
vendent sans difficulté. 6021
DAX (Francfort)
Coches Moy transportées 0,910 c Allemagne (kg carc) 1,44 = Réformes laitières – Les disponibilités sont 6011
6001 14621 points
- 1,05 % Changes (Fixing BCE)
un peu plus étoffées, mais les industriels
!
Précédent Dernier % variation % 31/12
* EPMP: Estimation Prix Moyen Producteur 5991 SBF 120 (Paris) Etats-Unis USD 1,1912 1,1891 - 0,18 - 2,72
Cette nouvelle présentation a été établie de façon à faciliter la lecture des prix au niveau de la production entre cherchent toujours à couvrir leurs besoins en ven. lun. mar. mer. jeu. ven. - 0,98 % Royaume-Uni GBP 0,8558 0,8576 + 0,22 - 4,15

"
les différentes cotations européennes essayant de garder leurs clients/apporteurs 4728,5 points Suisse CHF 1,1069 1,1066 - 0,03 + 2,34
Une hausse moins importante Marché du porc breton
Courbe base 56 TMP
par le prix. Tendance positive dans les vaches
Holsteins, Normandes ou Montbéliardes.
Depuis le 1er du mois
Depuis le 31/12
"
+ 5,17 %
+ 8,04 %
Le baril de Brent à Londres
64,4 $
! - 0,23 %
Suède SEK
Canada CAD
Japon JPY
10,157
1,4824
130,08
10,1743
1,4877
129,54
+ 0,17
+ 0,36
- 0,42
+ 1,23
- 4,55
+ 2,62
Si la progression du cours du porc se poursuit 1,8

SBF 120
Cours du Porc de Plérin -­‐ base 56 TMP
,˜ocZ* ¡Ùb*äùùZ* ¶Õ
à Plérin, elle se fait désormais de façon plus
1,7
P®+R
P®,M
Précédent Dernier % variation % 31/12 Précédent Dernier % variation % 31/12 Précédent Dernier % variation % 31/12
mesurée par rapport aux trois semaines précé-
1,6
P®,R

1,5 P®-M Accor 33,75 33,24 - 1,51 + 12,30 Eurazeo 66,85 66 - 1,27 + 18,92 Rexel 16,63 16,81 + 1,08 + 30,36
dentes. Le prix du porc breton a progressé de P®-R
ADP 107,6 106,1 - 1,39 - Eurofins Scient. 79,19 79,17 - 0,03 + 15,36 Robertet S.A. 899 892 - 0,78 - 1,44

Z•Ùä
1,4 P®.M

seulement 1,1 cent/kg ce jeudi pour s’afficher

2018
2019 P®.R
PRQ+
PRPR Air France-KLM 5,27 5,11 - 3,04 - 0,20 Euronext 85,6 86,1 + 0,58 - 4,49 Rothschild & Co* 31 30,15 - 2,74 + 16,41
Air Liquide 136,7 135,75 - 0,70 + 1,12 Europcar Mobility* 0,275 0,275 - 0,15 - 34,87 Rubis 40,3 40,12 - 0,45 + 5,63
1,3 2020
PRPQ
P®MM

à 1,343 euro. Les ventes n’ont pas été aussi

2021

1,2 P®MR
P®NM
Airbus Grp 101,1 97,34 - 3,72 + 8,42 Eutelsat Com. 10,5 10,49 - 0,10 + 13,28 Safran 123,55 119,25 - 3,48 + 2,85
fluides que les précédentes séances. Le mar- 1,1 P®NR Albioma 40,5 40,4 - 0,25 - 14,04 Faurecia 49,12 47,75 - 2,79 + 13,93 Saint-Gobain 49,27 48,58 - 1,40 + 29,55
Ald 12,36 12,2 - 1,29 + 6,09 FDJ 38,61 38,67 + 0,16 + 3,37
Q O M - + QQ QO QM Q- Q+ PQ PO PM P- P+ OQ OO OM O- O+ NQ NO NM N- N+ MQ

ché du porc breton indique que « l’évolution 1 Sanofi 82,27 83,7 + 1,74 + 6,35
Jeunes bovins – Le carême orthodoxe im- Alstom 40,75 40,42 - 0,81 - 13,28 Fnac Darty 53,9 53 - 1,67 + 0,57
janv fév mars avril mai juin juil aout sept oct nov déc

Sartorius Stedim 359 357 - 0,56 + 22,60

des enchères a été progressive tout au long pacte le commerce des JB Limousins ou les Alten 98,55 98,25 - 0,30 + 6,04 Gecina 118,5 122,4 + 3,29 - 3,09 Schneider Electric 127,65 126,05 - 1,25 + 6,55
de la vente ce qui se traduit par une ampli- Amundi 65,1 65,75 + 1,00 - 1,57 Genfit 4,128 4,12 - 0,19 + 3,21
tude de prix de 2,6 centimes. » Les abattages Tendance commerciale Blonds d’Aquitaine rajeunis sur la Grèce. Les Aperam 36,51 36,47 - 0,11 + 6,82 Getlink 13,11 13,2 + 0,69 - 6,91
Scor Se
Seb
30,34
145,6
29,88
146,7 +
- 1,52
0,76
+ 13,10
+ 8,30
expéditions sur l’Italie sont de nouveau impac- Arcelormittal 23,2 23 - 0,86 + 21,82 GTT 67,5 67,75 + 0,37 - 14,46 SES 6,99 7,038 + 0,69 - 8,79
restent soutenus avec près de 389 000 porcs Semaine du 15 au 19 mars tées par le reconfinement des populations Arkema 103,25 101,6 - 1,60 + 8,66 Hermes intl 977,4 947,2 - 3,09 + 7,69 Societe Generale 22,81 22,17 - 2,81 + 30,24
abattus, ce qui traduit une fluidité dans les Atos SE 64,36 65,16 + 1,24 - 12,86 Icade 61,55 62,25 + 1,14 - 1,03 Sodexo 81,72 81,8 + 0,10 + 18,17
Bovins de boucherie –Lors de la première pé- ce qui est assez préjudiciable à la veille des Axa 22,76 22,84 + 0,35 + 17,06 Iliad 158,55 158,4 - 0,10 - 5,77 Soitec Regr. 163,5 162,9 - 0,37 + 2,26
enlèvements. Les poids moyens devraient for- riode de confinement, personne n’avait imagi- expéditions pour Pâques. L’équilibre offre/ Bic 51,35 51,9 + 1,07 + 12,19 Imerys 41,94 41,78 - 0,38 + 8,07 Solutions 30 10,22 10,52 + 2,94 -
tement reculer d’environ 700 g pour 95,9 kg, né se retrouver un an plus tard avec une situa- demande permet néanmoins une remontée bioMerieux 107,4 112,3 + 4,56 - 2,69 Ipsen 66,95 68 + 1,57 + 0,15 Solvay SA 107,45 106,55 - 0,84 + 9,98
se plaçant ainsi pour la première fois cette BNP Paribas 52,89 51,15 - 3,29 + 18,66 Ipsos 33,15 33 - 0,45 + 19,57 Sopra Steria Group 137,8 139,9 + 1,52 + 5,82
tion aussi chaotique et que très partiellement constante des prix dans les Charolais et les JB Bollore 4,02 3,988 - 0,80 + 17,92 JC Decaux 20,98 20,52 - 2,19 + 10,14 Spie 20,12 20,3 + 0,90 + 13,98
année sous les niveaux de 2020. Cette ten- sous contrôle. En l’espace d’un an, le rapport de coupe (R). Bouygues 35,18 34,79 - 1,11 + 3,39 Kering 606,4 593,6 - 2,11 - 0,13 Stellantis NV 15,4 14,85 - 3,57 + 22,71
dance à la hausse pourrait bien se poursuivre de confiance entre la population et la produc- Bovins d’embouche et d’élevage – La flui-
Bureau Veritas 23,69 23,5 - 0,80 + 8,00 Klepierre 20,7 20,47 - 1,11 + 11,31
STMicroelectr. 30,4 30,88 + 1,58 + 1,98
Cap Gemini 142,55 143 + 0,32 + 12,78 Korian 30,2 29,8 - 1,33 - 4,91
progressivement sur les prochaines semaines. tion agricole a évolué assez favorablement dité commerciale retrouvée dans le secteur Carrefour 14,74 14,765 + 0,17 + 5,24 Lagardere 23,4 23,04 - 1,54 + 12,50 Suez 17,9 18,11 + 1,17 + 11,65
En effet, les disponibilités sur le marché fran- avec des consommateurs qui ont découvert la de la viande et la modestie globale de l’offre Casino Guichard 28,88 29,24 + 1,25 + 16,08 Legrand 74,94 74 - 1,25 + 1,37 Tarkett 13,3 13,2 - 0,75 - 8,33
Technip Energ. NV 13,6 12,92 - 5,00 + 43,56
çais devraient se réduire, de quoi permettre un production locale, quand ils ne pouvaient pas continue de fluidifier les échanges malgré un
CGG 1,126 1,118 - 0,71 + 38,02 L'Oreal 322 320,4 - 0,50 + 3,09
Technipfmc 6,88 6,674 - 2,99 - 13,68
CNP Assurances 16,52 16,34 - 1,09 + 23,98 LVMH 566,3 557,4 - 1,57 + 9,10
maintien ferme des prix. ou ne voulaient plus faire leurs courses dans contexte haussier dans le prix des aliments. Coface 9,43 9,3 - 1,38 + 13,28 M6-Metropole TV 18,92 19,24 + 1,69 + 45,10 Teleperformance 299,4 300,9 + 0,50 + 10,91
Covivio 71,45 71,1 - 0,49 - 5,64 Maison du Monde 17,88 18,46 + 3,24 + 23,48 TF1 7,72 7,745 + 0,32 + 17,53
les grands centres commerciaux pour éviter Activité commerciale soutenue dans le bon Thales 83,86 81,98 - 2,24 + 9,45
En Allemagne, après un mois de hausse, la contamination. Le temps a passé, mais une cheptel d’herbage ou d’embouche et tarifs
Credit Agricole 12,435 12,115 - 2,57 + 17,39 Mercialys 9,225 9,335 + 1,19 + 29,29
Total 40,435 40,23 - 0,51 + 13,97
Danone 58,88 59,02 + 0,24 + 9,78 Michelin 126 126,2 + 0,16 + 20,25
la référence a été reconduite. La demande partie de ces ménages est restée fidèle à la attractifs mais qui tendent à se stabiliser au Dassault-Aviation 959,5 948,5 - 1,15 + 5,74 Natixis 4,068 4,048 - 0,49 + 45,14 Trigano 164,3 160 - 2,62 + 10,50
semble se calmer tandis que l’offre suffit aux vente directe à la ferme ou sur les marchés. regard des fortes hausses de ces dernières Dassault Systemes 175,95 177,4 + 0,82 + 6,77 Neoen 38,8 37,6 - 3,09 - 35,06 Ubisoft Entertain 63,74 63,74 - - 19,15
Devoteam 102,8 102,8 - + 10,42 Nexans 71,15 72,15 + 1,41 + 21,77 Unibail-R/We 70,2 69,16 - 1,48 + 7,09
besoins du moment. Les récentes hausses Toute la chaîne de distribution a également semaines. Edenred 45,68 44,53 - 2,52 - 4,05 Nexity 41,88 41,96 + 0,19 + 18,33 Valeo 31,84 30,62 - 3,83 - 5,14
sur le marché du porc charcutier n’ont pas pu accéléré une relocalisation des produits dans Broutards – Les disponibilités saisonnières EDF 11 11,115 + 1,05 - 13,80 Orange 10,48 10,46 - 0,19 + 7,46 Vallourec Reg 30,995 30,1 - 2,89 + 12,54
être répercutées sur le marché de la viande de les magasins. Cette mutation a été rapide, sont modestes, même si les premiers laitons Eiffage 89,08 87,46 - 1,82 + 10,65 Orpea 97,24 96,76 - 0,49 - 10,03 Veolia Environ. 22,3 22,48 + 0,81 + 12,34
Elior 6,295 6,47 + 2,78 + 17,21 Pernod Ricard 161,5 160,2 - 0,81 + 2,17 Vinci 91,04 88,7 - 2,57 + 9,02
porc. A noter également que le marché reste mais elle reste entachée par un renforcement d’automne commencent à sortir et sont sou- Elis 14,34 14,14 - 1,40 + 3,74 Plastic Omn. 34,3 33,08 - 3,56 + 17,22 Virbac 223 212 - 4,93 - 10,92
incertain car les espoirs de voir les restaurants du débat sur la végétalisation de l’alimentation vent prisés par les acheteurs (têtes de lots). La Engie 12,135 12,195 + 0,49 - 2,60 Publicis Groupe 51,82 50,3 - 2,93 + 23,41 Vivendi 28,13 28,05 - 0,28 + 6,33
rouvrir leurs portes s’estompent en Europe. et des prises de position contre la viande. commercialisation sur l’Italie ou l’Espagne est
Eramet 58 55,84 - 3,72 + 30,10 Remy Cointreau 161 160,6 - 0,25 + 5,45 Wendel 104,2 101,8 - 2,30 + 3,93
EssilorLuxottica 133,65 131,55 - 1,57 + 3,14 Renault 40,075 38,81 - 3,16 + 8,53 Worldline 71,72 71,44 - 0,39 - 9,68
En revanche, le marché espagnol montre Cette première période covid a permis une stable, qui permet un commerce assez fluide
toujours de l’embellie grâce notamment à la certaine prise de conscience du mal-être des dans les Charolais, Limousins ou Blonds
forte demande chinoise et des pays du sud Sélection régionale
éleveurs, et de la sous-valorisation de leurs d’Aquitaine convenablement vaccinés de Précédent Dernier % variation % 31/12 Précédent Dernier % variation % 31/12 Précédent Dernier % variation % 31/12
est asiatique. produits. En juillet, une revalorisation signi- moins de 400 kg. La demande reste sélective Beneteau 12,51 12,26 - 2,00 + 29,53 Fromageries Bel 372 - - + 17,72 Séché Environ. 51,4 51 - 0,78 + 28,14
ficative des vaches Charolaises a été actée sur les marchés ou de nombreux animaux de Bollore 4,02 3,988 - 0,80 + 17,92 Gascogne 4,3 4,3 - + 7,50 Tipiak 66 66 - + 6,45
Sources étrangères : AMI (Allemagne), Mercolleida (Es- CRCAM 44-85 114,98 114,98 - - 0,83 Graines Voltz 102 102 - - 2,86 Ubisoft Entertain 63,74 63,74 - - 19,15
pagne), DMA (Danemark) et Vion (Pays-Bas). par les grands abattoirs et a soutenu les prix second choix non vaccinés sont présents. CRCAM 35 87,5 87 - 0,57 - 1,14 Guerbet S.A 30,5 30,3 - 0,66 - 7,76 Valneva 10,14 10,12 - 0,20 + 30,58
des autres catégories. Cette pandémie a été L’échéance du 21 avril se rapproche pour la CRCAM 56 87,1 87,1 - + 1,28 Guillemot 12,15 12,4 + 2,06 + 44,86 Videlio 2,52 2,52 - + 59,49
beaucoup plus dramatique pour la filière mâle vaccination obligatoire vers l’Espagne. En fe- CRCAM 86 101,78 99,5 - 2,24 + 1,03 Herige 34 33,8 - 0,59 + 22,46 Visio Nerf 1,14 1,15 + 0,88 + 27,78
Légumes de Bretagne sur un marché européen complètement bou- melles, tarifs maintenus dans les Limousines Ekinops 6,59 6,55 - 0,61 - 3,82 Lacroix 33,6 33,4 - 0,60 + 2,77
Evolis 30 - - - Ldc 100,5 100 - 0,50 + 0,81
leversé. En jeunes bovins, les échanges entre ou Charolaises de 280 à 350 kg vaccinées.
Le 19 - Chou fleur : Saint-Pol : plat 6 gros, les pays qui ont été stoppés pour engendrer Veaux – Les intégrateurs ont un peu plus
Faurecia 49,12 47,75 - 2,79 + 13,93 Le Noble Age 46,55 46,15 - 0,86 - 6,29
Financ. Odet 1010 980 - 2,97 + 24,68 Manitou 27,55 27,1 - 1,63 + 13,39
1,27-1,58 ; plat 8 moyens, 0,97-1,24 ; plat 11 un vrai marasme avec un accroissement des de besoins, mais l’offre actuelle couvre cette Fleury Michon 21,4 21,8 + 1,87 - 21,01 Novatech Ind. 7,25 7,25 - + 8,21
* Valeur n’appartenant pas au SBF 120
petits, 0,38-0,44. Paimpol : plat 6 gros, 0,94- stocks qui a fait plonger les prix et apparaître demande. Commerce régulier et tarifs stables
1,46 ; plat 8 moyens, 1,03-1,25 ; plat 11 petits, une nouvelle compétition entre les pays pro- dans les Holsteins ou Normands. Les gros SMIC : 10,25 €/h (1 554,58 €/mois brut pour 35h/s) Inflation : + 0,60 % sur un an (0,00 % en fév 2021) Indice coût de la construction : 1 765 (T3 2020 : + 0,68 %)
0,11-0,41. Saint Méloir : plat 6 gros, 1,36-1,44 ; ducteurs. Cette hécatombe a entraîné la veaux Noirs ou Montbéliards se maintiennent RSA : 564,78 € / mois (personne seule) Plafond Sécurité sociale : 3 428 €/mois Indice de réf. des loyers : 130,52 (T4 2020 : + 0,20 % - an)
plat 8 moyens, 1,07-1,22 ; plat 11 petits, 0,39. baisse du prix des broutards et de lourdes pour le marché espagnol. Stabilité dans les
Endives Finistère : royale, 0,83-0,94 ; sachet pertes pour les éleveurs allaitants. croisés ordinaires, mais tendance au plafonne-
1 kg, 0,74-0,85. La saignée observée depuis deux années ment dans les sujets de bonne conformation.
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Un partenariat réussi entre A• CONSULT & PIGEON PREFA

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Le mardi 23 mars 2021 RESERVOIRS EN BETON PREFABRIQUES
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du Groupe PIGEON, collabore depuis Les réservoirs ont un diamètre pouvant
Cet évènement est organisé dans le strict respect des mesures sanitaires début 2020 avec la filiale française aller de 4 m à 50 m, et une hauteur de
du groupe danois A.CONSULT, leader 2 m à 12 m. Ils peuvent être couverts
européen dans la construction de par une dalle béton ou une couverture
souple, étanches ou non au gaz. Ces
réservoirs en béton préfabriqués.
réservoirs peuvent être en aérien ou
L’entreprise a confié la fabrication des enterrés. Chaque ouvrage est personnalisé
panneaux en béton précontraint, à aux besoins des clients. L’ensemble des
l’usine PIGEON PREFA de Combourg (35). ouvrages sont couverts par une assurance

Votre concessionnaire
L’utilisation des panneaux en béton décennale. Ces panneaux sont fabriqués
pour la construction de ces réservoirs en usine, évitant ainsi les aléas clima-
tiques avec un process permettant un
permet de réaliser des ouvrages de contrôle qualité très élaboré.
grande dimension avec une optimi- Le temps de chantier est très court, ce
sation du design, limitant entre autre qui permet au client de maîtriser son
Soyez prêts pour la fenaison chose l’impact environnemental, par le
recours à la précontrainte et à la post
calendrier de chantier. L’ensemble de la
conception à l’installation du réservoir
contrainte (techniques utilisées est réalisé par les équipes A.CONSULT.
Pour la production des panneaux chez
Matériels disponibles sur parc, notamment dans les ouvrages d’art). PIGEON PREFA, des équipes ont été for-
Ces réservoirs sont utilisés dans la mées et dédiées avec 6 nouveaux colla-
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Déjà 30 cuves construites
jusqu’au 30 avril 2021 permettant de générer une énergie
au sein de l’usine
fort lie ces deux équipes pour fournir aux
renouvelable, le stockage des effluents clients des produits techniques de quali-
PIGEON PREFA. té. Le Groupe PIGEON, groupe familial
d’élevage, les unités de traitements des
eaux usées en industrie et en collectivités,
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 Terre Ouest-France
20 -21 mars 2021

Les fruits et légumes vont changer d’emballage Quatre conditions pour verdir le plastique
Dans le secteur des fruits et légumes frais, les opérateurs s’arrachent les cheveux pour trouver
Le plastique biosourcé peut s’avérer moins polluant
des solutions alternatives à l’emballage plastique que la loi Agec interdira à partir du 1er janvier 2022. s’il est biodégradable et issu de déchets verts.
Notre dossier 40 % du plastique sert d’emballage.
« C’est une aberration de brûler du
plastique carbone fossile, qui a mis des mil-
Le consommateur achètera-t-il aussi lions d’années à se former, pour
souvent sa barquette de fruits préfé- fabriquer barquettes ou films ali-
rés s’il ne voit plus le produit ? Pas sûr. mentaires qui ne seront utilisés que
Car avec l’application, dès l’an pro- quelques jours et qui mettront des
chain, de la loi anti-gaspillage pour années à se dégrader ! » déplore Vin-
une économie circulaire (Agec) sur cent Verney, enseignant chercheur à
tout une série de fruits et légumes l’Institut de chimie de Clermont-Fer-
frais – à l’exclusion des produits prêts rand. Pourtant, il existe des solutions
à consommer (quatrième gamme) –, pour rendre le plastique plus écologi-
les opérateurs devront emballer leurs que.
produits avec du plastique recyclable Les plastiques biosourcés représen-
ou des matériaux biosourcés (papier 1. Augmenter la part tent 2 % des plastiques. | PHOTO : D.R.

kraft, carton, bois, matières végéta- de plastiques biosourcés

les, etc.). Les plastiques biosourcés, fabriqués que et autres films alimentaires en bio
Cette loi a été adoptée le 10 février à partir de la biomasse végétale, ne polyéthylène, fabriqué à partir de la
2020 pour réduire les déchets, privilé- représentent que 2 % des plastiques. biomasse végétale, s’ils sont jetés
gier les matériaux recyclables et inter- Leur généralisation aurait pour avan- dans la nature, peuvent y persister.
dire, à terme, les plastiques à usage tage de préserver les énergies fossi- Autre pollution : les plastiques oxo-
unique. Elle doit encore faire l’objet les et de réduire les émissions de gaz dégradables contenus dans certains
d’un décret dont les opérateurs ont à effet de serre. sacs plastique et bâches agricoles.
déjà un aperçu : le projet est soumis à Biosourcés ou issus de la pétrochi-
consultation publique jusqu’à la fin 2. Recycler des déchets mie, ils se fragmentent en microparti-
mars. Ce texte précise que des pro- agricoles cules susceptibles de contaminer la
duits présentant un risque de détério- S’il est fabriqué à partir d’amidon, le chaîne alimentaire. Ils sont interdits
ration à la vente en vrac (certaines Concombres, pommes, oignons ne pourrons plus être vendus sous film plastique, ils devront être emballés plastique végétal « détourne des cul- dans l’Union européenne depuis le
tomates, les légumes primeurs, endi- par des matériaux biosourcés. | PHOTO : OUEST-FRANCE tures de leur fonction nourricière », 1er janvier 2021.
ves, salades, mâche, etc.) devraient dit Vincent Verney. S’il est fabriqué à
bénéficier d’un délai – entre juin 2023 lisée par la filière agroalimentaire en 20 % de son offre, « le texte nous solutions des fournisseurs d’emballa- partir de résidus (menues pailles, drè- 4. Des normes pour y voir
et juin 2026 – pour trouver des France », observe le CTIFL. Le plasti- interroge, il y a encore beaucoup ges (des films biosourcés notam- ches, bagasse de canne à sucre…), le plus clair
emballages alternatifs. que a toujours été magique : prati- d’incertitudes », dit le directeur ment), qui peut être six fois plus élevé plastique valorise un déchet. Le pro- La mention NF 13 432 inscrite sur un
que, abondant et bon marché. Mais il Damien Gros. C’est encore pire chez que le plastique ? gramme BluEcoPHA, piloté par sac plastique certifie son caractère
L’utilisation de plastique a est source de pollution et l’Europe a ce cultivateur nantais d’herbes aro- « J’ai testé un emballage coton sur l’entreprise mayennaise Europlasti- biodégradable. La norme OK com-
bondi ces dernières années décidé d’y mettre un terme dans une matiques qui requiert l’anonymat. un sachet de 125 grammes de sala- ques, travaille à la mise au point d’un post certifie un sac compostable en
La loi Agec constitue une vraie révolu- directive de 2019 retranscrite en droit « Nous sommes en groupe projet de mesclun, poursuit Valentin Bon- bioplastique issu de la fermentation déchetterie. La norme Home com-
tion pour un secteur qui vend sous français dans la loi Agec. depuis un an, mais nous n’avons fils. L’emballage coûte aussi cher de déchets de fruits et légumes. post certifie un sac biodégradable
film plastique 37 % de son offre en Les opérateurs ne remettent pas en pas trouvé le mouton à cinq pattes », que le produit. » Mais il n’est plus dans le composteur de son jardin.
fruits et légumes frais (source CTIFL, cause son principe mais déplorent dit son porte-parole. temps de tergiverser. Dès à présent, 3. Attention aux plastiques « Dans les supermarchés, au rayon
centre technique de la filière), contre son calendrier d’application. « Nous les opérateurs se mettent en mode non biodégradables fruits et légumes, la réglementation
23 % en 2003. Le préemballé a pro- avons le sentiment d’être mis devant
Des films biosourcés « test ». Prince de Bretagne, par exem- Un plastique est biodégradable s’il impose des sacs plastique biodé-
gressé pour rallonger la date limite de le fait accompli », résume Valentin
six fois plus cher ple, la marque des coopératives est digéré par les micro-organismes gradables avec une teneur minimale
consommation, protéger le produit Bonfils, producteur de mâche, jeunes Un délai de deux ans devrait être adhérentes au Cerafel qui pré-embal- en moins de six mois. « Tous les plas- de plastique biosourcé », précise
contre les meurtrissures, renforcer le pousses, carottes, poireaux, etc. en accordé pour les vingt-cinq espèces le 15 % de son offre, testera cet été tiques biosourcés ne sont pas bio- Vincent Verney.
service au consommateur (praticité, Loire-Atlantique, qui s’exprime au d’herbes aromatiques qu’il commer- sur le marché des emballages à base dégradables », souligne Vincent Ver-
segmentation). Le plastique utilisé nom de la Fédération des Maraîchers cialise. Mais il se demande comment de cellulose – filets d’alliums ney. Les pots de yaourt, sacs plasti- Xavier BONNARDEL.
par la filière représente 19 400 ton- nantais. trouver une solution économique- (oignons, ail, échalotes) et sachets
nes, selon une estimation du CTIFL. À la coopérative du Val Nantais ment satisfaisante sans devoir aug- d’endives. Le consommateur tran-
19 400 tonnes, c’est « 1,4 % de la (Groupe Terrena), engagée dans menter le prix de vente. C’est la ques- chera.
totalité du plastique d’emballage uti- l’agroécologie et qui pré-emballe tion clé : comment amortir le coût des Franck JOURDAIN. Fait pour moi.
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Les élevages de volailles du Sud-Ouest

ont été touchés par la grippe aviaire.
| PHOTO : DAVID ADEMAS, OUEST-FRANCE Offre de Une gamme de transport
de 8 à 24 tonnes
Les éleveurs des départements du lancement

3€
Sud-Ouest, dont la production est lar-
gement entravée en raison de la grip-
pe aviaire, sont autorisés à accueillir
de nouvelles poules pondeuses, pou-
lets et pintades dans leurs exploita-
tions, en raison de la décrue des con-
au lieu de 5 €
taminations, a annoncé le ministère
de l’Agriculture. En revanche, les éle-
veurs de canards et oies devront
attendre, compte tenu de leur plus
forte sensibilité au virus de la grippe
aviaire. Selon le ministère, cette crise
« qui a vu la contamination de près
de 480 élevages de canards et
autres volailles dans le Sud-Ouest 35590 L’HERMITAGE | 02 99 64 04 04 | jeantil.com
depuis trois mois et demi, est aujour-
d’hui à un tournant ».

SAS SANITAIRES
Une possible redevance sur Protégez votre élevage !
les engrais azotés minéraux
Les députés ont adopté jeudi en
commission le principe d’une rede-
vance sur les engrais azotés miné-
raux considérés comme d’importants
générateurs de gaz à effets de serre,
dès lors que leur trajectoire de réduc-
tion ne serait pas respectée pendant
deux années par les agriculteurs. La
mesure, votée par la commission
spéciale qui passe en revue le projet
de loi Climat, vise à « atteindre
l’objectif de réduction de 13 % des
émissions d’ammoniac en 2030 par
rapport à 2005 et l’objectif de réduc- SIMPLE FA B R I C AT I O N
FRANÇAISE TRI-ZONES FA B R I C AT I O N
FRANÇAISE

tion de 15 % des émissions de pro- » Panneau sandwich » avec douche et toilettes*

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33, La Guillardière
à 2015 ». Le gouvernement n’a pas En vente en magasin » Déplaçable
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20 -21 mars 2021

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PETITS OFFRE LA RÈGLE À CHANT STAR DU BONNE CALEN- JÉSUS- LA PIÈCE DE de 0 que de 1. Les lignes ou colonnes identiques sont interdites.
TRUANDS TOURNÉE DESSIN RELIGIEUX VILLE DANS QUÉBEC QUAND DRIER CHRIST BŒUF Y EST Il ne doit pas y avoir plus de deux 0 ou 1 placés l’un à côté,
LE ELLE EST DÉTA- BIEN
PARFUMÉES SANS RÉCI- PLUME DU VAUCLUSE PALMIER VACHE QUI ou en dessous de l’autre.
AU GOÛT PROCITÉ À TOI PIÉMONT À NOIX RICHE CHABLE FUT FEMME ACCROCHÉE Exemple : 1 0 0 1 1 0
GÂTEAU 0 1 0 0 1
AU MIEL 0 0 0 1 1
PÉRIODE 1 1 0 1 1 0 0
D’ÉTUDES
PRÉNOM PRINCIPE SA ROBE
Facile
FIGURE CRI D’INDI-
D’HÉROÏNE DE CUBA DE LA GNATION EST
RUSSE
FALAISE EN MANQUE
PENSÉE
CHINOISE BLOTTI
SOUVENT
GRISE
1 0 0
C’EST LE
PRIX À
ÉTOURDIT IL EST FORT
SUR LE
1 1 0 1
PAYER REMIS EN TAPIS
SOUVERAIN PLACE COLÈRE 0
LÉGISTE IL SE LIT TEL UN
MUSULMAN
OVATION
DANS LE
CAFÉ
PASSAGE
D’UN PLAN
À UN AUTRE
ACIDE
ÎLE BRI-
0 1
DE FOULE LAC ALPIN TANNIQUE
ELLE PASSE ACOLYTE
SYMBOLE
0
À PAMIERS ACCUEILLI DU MAN-
PAROLE
DE BÉBÉS
AVEC DES
SIFFLETS
GANÈSE 1
DANS UN
TRIPLEX
ARRIVÉ
À TERME
ESPACE
DE JEU
UNE
APPRENTIE 1 0 0
ALCA- COUTU-
LOÏDES POIGNARD
VENT DU
ABROGÉ
IL PÉTILLE
RIÈRE
1 0 0
MIDI EN FIN DE IL MEURT
FORMULE REPAS
ITALIEN
UNE NUIT
D’HIVER 0 1 1
MAGIQUE
ELLE NE EN REN-
DEMANDE FORT (À LA)
RÉCIPIENT
À USAGE
CLÉMENT
EN L’AIR SAISON DE 1 1 1
QU’À ÊTRE APTE À DOMES- GRANDES
VARIÉTÉ VACANCES
ADMIRÉE DIFFUSER TIQUE DE CAFÉ
CRIE SOUS
LES
BELLE DE
CALVI
DOUBLÉ
CHEZ PAPY
Sudoku
HALLIERS TOUR CARNET DE
Moyen
EXCURSION DE COU FAMILLE
MILLILITRE RESPIRE
ENFIN
AUDACE
EFFRONTÉE
QUI TOUCHE
LE FILET
6 9 8
STATUE DE
2 4
PÂTE AUX CHANGER AIR DE
LA VIERGE FRUITS DE TIMBRE SCHUBERT
GARANTIE
DE NON DÉ-
PLACEMENT 6 8 1 4
VOÛTE
TRIBUS
FAIRE
BÊTE À
CHARGE PARLER DE
L’ANCIEN
GER-
MANDRÉE À TICKET
DE
4 5 8
PREUVE DE CENTIÈME FLEURS
3 2 8 1
TEMPS JAUNES CAISSE
COURAGE DU YEN
DE L’AIR COGNER
POUR LE CONTRE CELA
RÉGATIER
L’ARGON
LE QUAI
BON FILON
SERAIT PRÉ-
FÉRABLE 1 7 6
INDEMNE
SOIRÉE
FAIT CUIRE
À LA
COMME UN
ART DES
ANNÉES
1 2 5 3
PROLON- BROCHE
GÉE
ELLE PRÉ-
1920
ON
5 8
PARE DE DÉCON- L’UTILISE
FUTURS EN-
SEIGNANTS
TRACTÉ EN
MÉGISSERIE 5 1 9

Fubuki Mots croisés A B C D E F G H I J Expert

Placez dans la grille les pions disposés Horizontalement : 1
en haut, de façon à obtenir la somme
indiquée à l’extrémité de chaque ligne 1. Cherche tout et n’importe quoi. 2. Obliger à vivre loin. 1 9 2
et de chaque colonne. Sigle dans l’enseignement supérieur. 3. Eut des visions 2
la nuit. Telle une oie en fin de vie. 4. Il voyage à bord 8 3 5
d’un jet. 5. Ville de pèlerinage. 6. Étoile comme le Soleil. 3
1 6 7 8 9 Grands oiseaux exotiques. 7. Dévêtus. C’est un dur.
Drame au théâtre. 8. Petite terre aux Antilles. Désemparé. 4
1 4
2 5 8 9. Recouvre de sucre glace. Division chronologique.
10. Changes les meubles de place. 5 8 1 5
22 Verticalement : 6 5 2 9
A. Il fabrique des objets en métal. B. Centrée. Arbre
des lieux humides. C. Tentera d’égaler. D. Bidon. 7 2 3
4 3 15 Compagnon de Jerry. E. Axe du vent. Liquider
définitivement. Cri de la brebis. F. Réclamer de la presse. 8 1 4
Pour pros et amateurs. G. Hardiesse insolente. H. Donner
9
15 16 14 en main propre. Du sable et des cailloux. I. Décryptée.
Ses filets sont savoureux. J. Ancien port sardinier
7 8
10
du Morbihan. L’éleveur y loge ses porcs. 9 4 8 2
Mots mélangés
2 3 4 6 7 9 Tous les mots de la liste figurent dans cette grille et peuvent se lire dans toutes les directions.
Chaque lettre peut être utilisée une ou plusieurs fois. Les lettres restantes forment le mot mystère.

8 21 Ì ASSIETTE Ì CORDON Ì OCULISTE

N I L O C N I S S A T N A F Solutions
G E S M E N A A E R
1 0 1 0 1 0 1 0 1 0

Ì ASSOUPI Ì COULÉE Ì OSSU

R A S L U P I D R U O G N E
1 1 0 1 0 1 0 0 1 0
E R E O B E R N E
0 1 0 0 1 0 1 1 0 1

1 14
R D U T P E E L I

E L B I R C B A P L A T A C
1 0 1 0 0 1 0 1 0 1
Ì AVOISINER Ì CRAINTIF Ì PÉRILLEUX N O R O C S U N
0 0 1 1 0 1 1 0 1 0
R A S N E A I A N

T N E M E L C I L O I V A R
0 1 0 1 1 0 1 1 0 0
Ì BACCARA Ì CRIBLE Ì PIVOINE
E S O U R D L O

5 10
R L C T E U A E R 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1

N O D R O C C I P U O S S A V E E A G A V E R 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0
Ì BANC Ì CUMULÉ Ì POTENCE I U T L E R I X E 0 1 0 1 1 0 0 0 1 1

E E I Q A C E I R I O V S I
L L E F O U I R A F 0 1 0 0 1 1 0 1 0 1
Ì BÉNÉVOLE Ì DEVISE Ì PULSAR
14 10 21
mots croisés takuzu

T M U B O D V T S C C E I N 2 6 8 1 5 3 4 7 9 7 8 9 1 6 5 3 4 2

Ì BIFTECK Ì ÉMÉRITE Ì RAVIOLI

3 9 1 8 4 7 5 2 6 2 1 6 7 3 4 8 5 9

I E E S E O S I M I U L E T IDENTITÉ.
4
5
7
1
5
3
9
4
6
7
2
9
8
2
3
6
1
8
4
6
3
9
5
3
2
4
9
7
8
2
7
5
1
8
6
1
Ì BLOQUER Ì ENGOURDI Ì RELIEUR
R I S R I N N U T X L I T I
Le mot à trouver est : 9 8 7 3 2 6 1 4 5 1 5 4 6 8 9 2 7 3
mots mélangés 6 2 4 5 1 8 3 9 7 8 7 2 3 5 1 6 9 4
7 4 2 6 8 5 9 1 3 3 4 1 8 2 7 9 6 5

2 3 4 5 6 7 9 Ì BRÉCHET Ì ÉVENTRER Ì SALUBRITÉ B U P N I E E A N U I B T F 1

8
5
3
9
6
7
2
3
9
4
1
6
7
8
5
2
4
9
5
6
2
7
8
5
9
1
4
3
6
4
1
2
3
8
7

Ì CATALPA Ì FANTASSIN Ì SCELLÉ U Q E O R T D V S E S I E T 6 19 20 sudoku

8 15
12 1 6 5
A N T X A R E L N S E R E T A F

Ì CINQUIÈME Ì GIRIE Ì SIMOUN L N T I T E E T O L T F S S 18

15
2
3
9
4
7
8
C O
B
E
R
D
S E
T
S
O T I
T O
E R
S E E
T
I
A C
R
T
R
N
E
I
O S

A I T E L E R G I L E T T A
E V I U L E M U S L A A M S

Ì CIRCUIT Ì GIRON Ì SIMPLET

T E I I L B O V I N A M I A T E P I

18
10 21 14
E T L T O C U L I S V R E L M

S C E L L E N T I I E E E R
3 5 10 2 P E S E R C O R E E T E U A B E

Ì CITADELLE Ì ILLUSTRER Ì STEWARD

1 9 14 4 R E A D E B U S S O S C E R

C O E U R P R C N R L C W I
6 7 21 8 A N I N U T A S A E I N R E E S

1 12
M E I R A H U E C S G E A T E

Ì CLÉMENT Ì INSTRUIT Ì TSARISTE

E R P E M C O E G E I A R A O L

N U O M I S M T E E O K A S
16 14 15
N E I A M C A M A R M A E L U
8 3 15 4 A S T E E E N T U T O C C I A P

Ì COEUR Ì MUETTE Ì VOIRIE

A C E U E I R I G P V N R T
7 6 22 9 S O H E R O A S T C A N N A
C E I E P D A I N S P E T E I U F R

20 19 6
1 5 8 2
J E I D P A T R C

Ì COLIN Ì OCCIPUT Ì VOLÉE B R E C H E T E S I V E D E

fubuki mots fléchés
 Ouest-France vous répond Ouest-France
20 -21 mars 2021

Reconfinement : vos questions après les annonces Des vaccins sans cellule de fœtus avortés
Parmi les zones concernées par le confinement, les Hauts-de-France, l’Eure, la Seine-Maritime
L’information selon laquelle des vaccins contiendraient des cellules
et l’Île-de-France. De nouvelles restrictions qui changent la donne pour se déplacer en France. de fœtus avortés circule sur les réseaux. C’est faux. Décryptage.
Seize départements sont reconfinés « Est-il exact que le vaccin de
pour quatre semaines. Jean Castex a Johnson & Johnson ait utilisé des
annoncé ces nouvelles mesures de lignées cellulaires fœtales avor-
« freinage » de l’épidémie jeudi soir et tées dans toutes les phases ? Est-
vous avez été nombreux à nous ques- il exact que ce problème éthique
tionner dans la foulée. Notamment est similaire à celui du vaccin
autour des déplacements. d’AstraZeneca, qui a également
utilisé une lignée cellulaire dérivée
« Comment définir un motif de l’avortement dans le dévelop-
familial impérieux ? » pement et les tests de son pro-
La question nous a été posée par duit ? »
Marie de Lille. « Un motif familial Cette question nous a été posée par
impérieux correspond à une situa- Jean-François, de Rennes. Dans la
tion manifestement nourrie d’urgen- question qu’il nous a adressée, notre Pas de cellules de fœtus avortés dans
ce ou de gravité qui nécessite de se internaute fait aussi référence à l’Égli- les vaccins. | PHOTO : HANNIBAL HANSCHKE, AFP

déplacer sans délai pour y répon- se catholique de La Nouvelle-Orlé-

dre », précisent les autorités.
Il peut s’agir, par exemple, du décès
ou d’une maladie grave d’un parent
proche, de l’accompagnement d’un
parent non autonome ou encore
d’une obligation de déménagement
familial pour raisons professionnel-
les.
Attention, cocher une case sur
l’attestation ne suffit pas. La preuve
du motif familial impérieux doit être
apportée par tout document, en for-
mat papier ou numérique, qui permet
de justifier la situation invoquée, tel un
certificat de décès ou d’hospitalisa-
tion, par exemple.
« Peut-on effectuer un transit
ferroviaire de gare à gare en
région parisienne, car je rentre
du Var mardi ? »
Lucas s’inquiète pour son retour vers
Rennes. « Freiner sans enfermer » :
voilà l’esprit de ce troisième confine-
ment qui ne dit pas son nom, tel que
décrit par Jean Castex. Alors, si hier
soir le décret d’application n’était pas
encore publié, il y a fort à parier que
ces transits soient de nouveau autori-
sés, comme lors des précédents con-
finements.
Il suffisait alors – et comme pour le
couvre-feu d’ailleurs – de cocher la
case « Déplacements de transit et lon-
gue distance » sur son attestation de
déplacement dérogatoire.
Hier, à la gare Montparnasse à Paris, ils étaient nombreux à quitter la capitale.
« Si je veux voyager d’une région
non confinée à une autre région
non confinée, est-ce que je peux
passer par une région confinée
en voiture, par l’autoroute ? »
C’est Jean-Philippe, originaire de
Crozon, qui nous pose cette ques-
tion. Hier, le ministère de l’Intérieur
n’avait pas éclairci ce point. On imagi-
ne mal, toutefois, que des autoroutes
qui traversent l’Île-de-France soient
interdites aux automobilistes n’y cir-
culant que pour aller d’un départe-
ment non confiné à un autre. Le
décret devrait préciser les choses.
« Nous devons aller à un enterre-
ment mardi en région parisienne.
Nous habitons en Bretagne
et nous souhaitons partir lundi
vers 18 h car la cérémonie débute
à 8 h 30 le lendemain matin.
Pouvons-nous circuler avec
l’attestation et un justificatif ? »
La question de Laëtitia touche à
deux restrictions. La première : traver-
ser lundi soir des départements sou-
mis à couvre-feu à partir de 19 h. La
deuxième : entrer en Ile-de-France,
région qui entre en confinement ce
samedi.
Mais des obsèques relèvent du
motif familial impérieux qui vaut déro-
gation à ces restrictions. « Je veux
que nous puissions continuer à
enterrer dignement nos proches »,
avait justifié le président de la Répu-
blique, Emmanuel Macron, lors du
deuxième confinement.
« Mon compagnon et moi
habitons en Île-de-France, mais
sommes actuellement dans un
département non confiné, chez
mes parents. Pouvons-nous ne
rentrer en Île-de-France que
dimanche ? »
Bréchot, qui habite Drancy (Seine-
| PHOTO : MARTIN BUREAU, AFP
Saint-Denis), n’est pas le seul dans ce
cas. Une tolérance a toujours été
appliquée pour les personnes rega-
gnant leur domicile. Il serait surpre-
nant que ce ne soit pas le cas cette
fois.
« J’habite en province et j’avais
réservé des billets de TGV pour
voyager à Paris. Est-ce que je
peux y aller malgré le confine-
ment ? »
Vous êtes plusieurs, comme Sandri-
ne, à voir vos escapades parisiennes
contrariées par le confinement de
l’Île-de-France. Tout dépend donc de
la nature du déplacement. Seuls les
déplacements dans les territoires
confinés pour motif familial impérieux
ou professionnel sont autorisés. Pré-
cisons que, dès hier, la SNCF avait
mis à jour ses conditions d’échange
et/ou de remboursement de ses
billets.
ans, qui a jugé le vaccin Johnson &
Johnson « immoral ». Beaucoup
d’informations circulent sur ce sujet,
mais il convient de bien préciser les
choses.
Oui, des évêques catholiques amé-
ricains ont dénoncé la présence de
tissu fœtal avorté dans le vaccin
Johnson & Johnson. Sauf, qu’il s’agit
d’un raccourci. Car non, aucune cel-
lule cultivée en laboratoire prélevée
sur des tissus de fœtus avortés n’est
présente dans le vaccin américain ;
pas plus que dans l’AstraZeneca.
Ce qui est vrai en revanche, c’est
que pour produire un vaccin, les labo-
ratoires ont besoin de faire vivre le
virus dans ce qu’on appelle des
milieux de culture. Des milieux qui,
dans certains cas, sont issus des cel-
lules d’origine humaine. On parle
dans ce cas de lignées cellulaires,
dérivées de cellules humaines. « Il
s’agit de cellules que l’on développe
en laboratoire juste pour avoir un
substrat le plus proche possible de
#OuestFrance Lecteurs du journal, du site Ouest-
VousRépond France, de l’Édition du soir et mem-
bres de nos pages sur les réseaux
sociaux, posez-nous vos questions par courrier, par courriel
(ouest-france.vous.repond@ouest-france.fr), sur LaPlace, l’espa-
ce de nos abonnés et sur Facebook. Retrouvez les réponses sur
ouest-france.fr/vous-repond
l’hôte, c’est-à-dire de l’organisme
que le virus pourrait attaquer », expli-
que Arnaud Duigou, docteur en phar-
macie.
De nombreuses publications sur
les réseaux sociaux évoquent les cel-
lules MRC-5 ou HEK-293. Mais il
s’agit là de clones de tissus pulmonai-
res de fœtus avortés ; en 1960 pour
les premières, en 1973 pour les
secondes. Clones sans cesse culti-
vés depuis. En résumé, issues de
fœtus avortés il y a des décennies, les
lignées de cellules ne sont pas direc-
tement des cellules humaines. Et
aucun vaccin ne comporte de cellu-
les humaines.
Précisons enfin qu’en décem-
bre 2020, le Vatican avait qualifié de
« moralement acceptable » l’utilisa-
tion de vaccins « qui ont utilisé des
lignées de cellules de fœtus avortés
dans leur processus de recherche
et de production ».
François GRÉGOIRE.

n
matio
na irus
infor
v Pour vous déplacer pendant la période de couvre-feu, vous devez impérativement vous munir d’une attestation dérogatoire. Pour vous être utile, Ouest-
Coro France vous propose de compléter et découper ce formulaire indispensable pour toute sortie de votre domicile, dans le cadre strict prévu par les pouvoirs
publics. Vous trouverez ci-dessous deux attestations de déplacement dérogatoire.

ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE

DURANT LES HORAIRES DU COUVRE-FEU DURANT LES HORAIRES DU COUVRE-FEU
En application de l’article 4 du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures En application de l’article 4 du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures
générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire

Je soussigné(e), Je soussigné(e),

Mme/M. :…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Mme/M. :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Né(e) le : ………………………………………………………………… à : …………………………………………………………………………………… Né(e) le : ………………………………………………………………… à : ……………………………………………………………………………………

Demeurant : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Demeurant : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

certifie que mon déplacement est lié au motif suivant (cocher la case) autorisé en application des mesures certifie que mon déplacement est lié au motif suivant (cocher la case) autorisé en application des mesures
générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire : générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire :

1. Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou le lieu d’enseigne- 1. Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou le lieu d’enseigne-
ment et de formation, déplacements professionnels ne pouvant être différés. ment et de formation, déplacements professionnels ne pouvant être différés.

2. Déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être 2. Déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être
différés ou pour l’achat de produits de santé. différés ou pour l’achat de produits de santé.

3. Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou 3. Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou
pour la garde d’enfants. pour la garde d’enfants.

4. Déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant. 4. Déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant.

5. Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative. 5. Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative.

6. Déplacements pour participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative. 6. Déplacements pour participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.

7. Déplacements liés à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longues distances. 7. Déplacements liés à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longues distances.

8. Déplacements brefs, dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile pour les besoins des 8. Déplacements brefs, dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile pour les besoins des
animaux de compagnie. animaux de compagnie.

Fait à : Fait à :

Le ……………………………………………………… à …………… h ………………… Signature : Le ……………………………………………………… à …………… h ………………… Signature :

(Date et heure de début de sortie à mentionner obligatoirement) (Date et heure de début de sortie à mentionner obligatoirement)

Note : les personnes souhaitant bénéficier de l’une de ces exceptions doivent se munir s’il y a lieu, Note : les personnes souhaitant bénéficier de l’une de ces exceptions doivent se munir s’il y a lieu,
lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d’un document leur permettant de justifier que le lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d’un document leur permettant de justifier que le
déplacement considéré entre dans le champ de l’une de ces exceptions. déplacement considéré entre dans le champ de l’une de ces exceptions.
Ouest-France
20 -21 mars 2021 Publicité 31

Un enfant qui a le cancer,

c’est injuste.
GALEC – 26 QUAI MARCEL BOYER – 94200 IVRY-SUR-SEINE, 642 007 991 RCS CRÉTEIL.
Qu’il n’ait pas le traitement
adapté l’est encore plus.
Depuis 18 ans, E.Leclerc est engagé dans la lutte contre le cancer des enfants et des adolescents
en soutenant la Ligue contre le cancer. Ensemble, donnons les moyens aux chercheurs de mieux
comprendre les spécificités de ces formes de cancer pour permettre de réelles avancées dans leur
traitement et leur prise en charge.

Mobilisons-nous pour la recherche contre le cancer des enfants

et des adolescents. Du 13 au 28 mars 2021, faites un don de 2 € ou plus
dans les magasins E.Leclerc et Drive participants.
 Courrier des lecteurs Ouest-France
20 -21 mars 2021

« L’écriture inclusive, récréation orthographique » « En finir avec l’existence des Ehpad »

Langue. « Quand terminera donc cette petite récréation orthographique ? Avez-vous déjà fait lire
Société. « Il convient de redéfinir l’accompagnement
ces lignes à un ami étranger qui vient s’initier chez vous au français ? » du vieillissement comme enjeu de société. »

«
J.Y.G. (Mayenne) :
On constate actuellement dans
certains organismes de presse et
peut-être, je le crains, dans certaines
Christian-Jacques Thomas

littératures, l’usage nouveau et systé-
matique de l’écriture inclusive. Cela
me rend très mal à l’aise de lire certai-
nes tournures imprononçables,
incompréhensibles et défiant parfois
la logique.
Cela peut prendre la forme suivan-
te : les expert.es, les profession-
nel.les, les collégien.nes, l’assistant.e
maternel.le (?), les nouveaux habi-
tant.es (?), les piéton.nes, les enfants
accueilli.es (?), la liste des possibles
est infinie.
Cela m’a incité à rechercher ce
qu’en pense, entre autres, la meilleure
institution qui soit dans ce domaine et
qui élève une solennelle mise en gar-
de dans sa séance du 26 octobre
2017 : l’Académie française. Celle-ci
affirme que « la multiplication des
marques orthographiques et syn-
taxiques aboutit à une langue désu-
nie, disparate dans son expression,
créant une confusion qui confine à
l’illisibilité ».
Elle s’interroge sur la raison pour
laquelle on en est arrivé là, sur le but
poursuivi, sur la raison profonde de
cette mode. Elle semble pourtant
« La méthanisation génère l’épuisement des sols »
Éric Lambert (Orne) :
« Cela me rend très mal à l’aise de lire certaines tournures imprononçables [...]. »
sensible aux évolutions et aux innova-
tions de la langue, puisqu’elle a pour
mission de les codifier. Elle affirme
que ce redoublement de complexité
sera favorable à d’autres langues qui
sauront en tirer profit pour prédomi-
ner. L’allusion à l’anglais, entre autres,
est claire.
Indépendamment du fait que l’écri-
ture inclusive est, heureusement,
interdite dans les documents admi-
nistratifs et officiels, l’écrivain Jean-
Michel Delacomptée, auteur de Notre
langue française paru chez Fayard en
2018, déclare, lui, qu’elle défigure
outrageusement toute langue. Bien
d’autres passionnés de la langue
française se sont exprimés dans ce
sens.
On notera que la priorité accordée
de nos jours au féminin est bien mise
à mal. Ce dernier passe après le mas-
culin et oublie délibérément l’absen-
ce de genre, pourtant essentiel !
« Ne pas passer à l’heure d’été »
| PHOTO : PHILIPPE CHÉREL, OUEST-FRANCE
Quand terminera donc cette petite
récréation orthographique ? Avez-
vous déjà fait lire ces lignes à un ami
étranger qui vient s’initier chez vous
au français ? Pourquoi certains
rédacteurs se lancent-ils à corps per-
du dans cette « aventure » sans lende-
main et de surcroît officiellement
interdite ? Heureusement les jour-
naux, dont Ouest-France, ont refusé
de.
»
cette mode passagère, ridicule et lai-
«
(Côtes-d’Armor) :
L’article du 6 mars relatant les
propos du Pr Dominique Somme,
responsable du pôle gériatrique du
CHU de Rennes, a retenu toute mon
attention. Oui, j’abonde dans le sens
du professeur : il faut en finir avec les
Ehpad…
Comment a-t-on pu, à partir de
l’acronyme Ehpad en faire un nom
commun devenu le symbole même
d’un lieu où sont les vieux ? L’Ehpad À l'Ehpad Les Châtaigniers - Les
s’est substitué à l’hospice dans l’ima- Frênes de Fesnay-sur-Sarthe (72).
ginaire collectif, alors que ce dernier | PHOTO : MARC OLLIVIER, OUEST-FRANCE
avait disparu au profit de la maison de
retraite et du foyer logement. Si sionnels au sein d’unités de soins à
l’Ehpad était un vrai lieu de vie, cha- taille humaine. Ces professionnels
que locataire y serait domicilié. Ce feraient montre de leur compétence
n’est pas le cas, le statut de locataire dans le « prendre soin » de leur alter
n’existe pas. Le résident se fond dans ego vieillissant.
le collectif. C’est à ces conditions que la per-
Le ministre de la Santé se félicitait sonne âgée sera reconnue pour ce
de bientôt permettre aux personnes qu’elle a été et ce qu’elle demeure au
âgées en Ehpad, de recevoir un pro- sein de la société qu’elle a contribué
che dans leur chambre. Mais se à façonner. Puisque l’État planche sur
pose-t-on la question en dehors la thématique du vieillissement, il
même du contexte Covid, si les 15 m2 serait bon que les initiateurs de ces
de cet espace sont l’endroit adapté travaux puissent s’inspirer des essais
pour recevoir ? Bien entendu, les per- de Geneviève Laroque, figure emblé-
sonnels bienveillants, qu’ils soient matique de la gérontologie, disparue
soignants ou auxiliaires de vie, ne
sont pas en cause.
Quant aux personnes âgées pré-
sentant des troubles trop lourds pour
en 2012, ou du rapport de monsieur
Delarue. Alors merci, M. le Pr Som-
me, de remettre en question l’existen-
ce des Ehpad et de redéfinir l’accom-

« Parlons méthanisation.
issues de couverts végétaux ou de
cultures de maïs ensilage, le sont
aussi.
Cl. Leballeur (Sarthe) :
« Puisque la pandémie a fait réflé-
chir sur notre mode de vie de plus en
Phénomène accentué lors des
coups de chaleur car, sans heure
d’été, la fraîcheur du soir gagnera les
pouvoir rester chez elles, elles bénéfi-
cieraient du savoir-faire de ces profes- enjeu de société.
»
pagnement du vieillissement comme

Je suis révolté quand je vois, à la
télévision, la publicité qui vante
une agriculture responsable de
l’environnement grâce à la méthani-
sation.
Ce système génère l’épuisement
des sols en récoltant cultures sur cul-
tures pour nourrir ces usines à gaz.
Car, comme nous le croyons, il n’y a
pas que les effluents d’élevages qui
sont nécessaires à la production de
gaz.
Beaucoup de matières végétales
Je ne parle même pas de la con-
sommation de fioul de ces énormes
traceurs qui polluent l’environne-
ment, qui soi-disant produisent de
l’énergie propre.
De plus, les méthaniseurs spécu-
lent les prix de la paille ou des matiè-
res premières pour alimenter leur
industrie, ce qui fragilise en soi les
éleveurs qui ont beaucoup de mal à
s’en sortir.
Soutenons nos éleveurs et produc-
teurs. »
plus éloigné d’un mode de vie natu-
rel ; puisqu’il faut rester prudent,
même si le vaccin arrive ; pourrions-
nous considérer comme mesure
intelligente, celle de ne pas passer à
l’heure d’été ?
Rester avec une seule heure de
décalage avec le soleil, ne pas faire
subir à notre organisme humain la
double peine de l’épuisement des
levés à l’aube qui perdurent jusqu’à
l’automne et l’impossibilité du repos
réparateur à cause des jours sans fin.
appartements une heure plus tôt. Les
changements d’heure ne devraient
pas être dénommés « heure d’été,
heure d’hiver » car ils donnent une
vision négative de l’heure d’hiver.
Avec une heure de décalage sur le
soleil, les soirées d’été seront toutes
aussi douces et plaisantes ; tout en
respectant les bienfaits du repos
pour tous ceux dont le travail nécessi-
te de se lever tôt, y compris pour les
petits et grands qui relâchent, malgré
eux, leur assiduité scolaire. »
« Ces rencontres ont été un plus énorme »
Alexandre Boucard (Ille-et-Vilaine) :
« J’ai lu avec un grand intérêt le
témoignage de Joseph Guenanten
(Ouest-France du 6 mars 2021).
J’ai 88 ans, j’ai vécu intensément
cette époque. Je ne faisais pas partie
des responsables de la Jeunesse
agricole chrétienne, mais j’ai partici-
pé à un stage de culture générale non
pas à Lesneven, il y avait trop de can-
didats dans ce lieu, mais à Saint-Pa-
lais-sur-Mer, en Charente-Maritime,
en 1958. Quelle ouverture d’esprit
après trois semaines vécues dans un
groupe d’une trentaine de jeunes
encadrés par des responsables de la
JAC, accompagné d’un prêtre. Ces
rencontres ont été un plus énorme
dans ma vie familiale et profession-
nelle. Et j’ose écrire, un plus grand
chrétien quand les responsabilités
sont apparues dans ma vie d’agricul-
teur et, tout simplement, comme
citoyen dans ce monde perturbé. »

avec le prÌ ntemps,

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*Sur l’ensemble du jeu de 7 h à 22 h. Jeu exclusivement réservé aux personnes résidant dans la zone de couverture des éditions des journaux organisateurs. Règlement déposé à la SELARL Nedellec - Le Bourhis - Letexier - Vetier, huissiers de justice à Rennes, disponible gratuitement sur www.jeux-ouest.fr ou par courrier à « Jeu Gratto’Folies
35051 Rennes cedex 9 ». Remboursement participation selon règlement. Le numéro de téléphone des joueurs peut faire l’objet d’offres commerciales de la part des journaux organisateurs. En cas de désaccord, écrire à l’adresse du jeu. Photos non contractuelles. © Fotolia. © iStock. © 123RF. © Grégory Gérault. © Goetten.
Ouest-France
20 -21 mars 2021 Publicité 33

Plastique : « Les idées reçues créent une accommodante confusion »
Nelly Pons,
autrice d'Océan
Plastique
(éd. Actes Sud,
2020).
| PHOTO : DR
« Après trois ans d’enquête sur la
pollution par les plastiques, j’ai pu
constater que les solutions existent.
Le sujet est complexe, certes, mais
elles sont là, juste devant nous, à por-
tée de main.
Pourtant, malgré le battage médiati-
que, en dépit de l’engagement de
nombre d’associations et n’en déplai-
se aux différentes lois et stratégies en
vigueur, le sujet ne progresse pas, ou
si peu. Pourquoi ?
Les plastiques et la pollution inhé-
« Comment transformer le vaccin en bien commun ? »
Marc Humbert,
professeur
d’économie à
l’université de
Rennes 1.
| PHOTO : OUEST FRANCE
ARCHIVES
« S’appuyant sur l’Organisation
mondiale de la santé qui considère le
vaccin comme un bien commun, de
nombreuses pétitions demandent
que le vaccin contre le Covid soit mis
à disposition de l’ensemble de la
population mondiale.
Cette position éthique peut concer-
ner d’autres cas que ce vaccin. Tout
d’abord, ses successeurs pour com-
battre l’évolution du virus et l’arrivée
d’autres virus pandémiques. Ensuite,
tout médicament coûteux mais indis-
pensable qui, à l’instar de ce vaccin,
ne doit pas être traité comme une
marchandise. Tout humain à qui il est
Dans ce récit autobiographique, la
peintre Anne Smith raconte son voya-
ge de Brest à l’Arctique à bord de
l’Étoile, une des deux goélettes paim-
polaises de la Marine nationale, en
2015. Peintre officiel de la Marine, elle
part en mer et confronte son imaginai-
re à la réalité. Elle narre avec enthou-
siasme et humour son quotidien de
femme équipier à bord de ce voilier
dont le voyage réservera de nombreu-
ses aventures aussi inattendues
qu’inconfortables.
Choque la grand-voile ! (suite)
Épisode 30/47
Tout l’intérieur de l’Étoile est en bois
massif. Au milieu du bateau les gros
crochets utilisés autrefois pour sus-
pendre les hamacs sont encore dans
les traverses, souvenirs d’un passé
pas si lointain et très utiles pour sus-
pendre les gilets de sauvetage.
Le carré a été transformé par Denis
Rousseau et Mickaël Létendard
durant l’hiver 1999-2000. Les deux
menuisiers ont passé trois mille heu-
res sur cet aménagement tout en
bois verni rouge. Les moulures et les
formes sont d’époque et les banquet-
tes de cuir blanc. Ils travaillaient la
nuit, en plus de leurs horaires habi-
tuels en entreprise. Grâce à cette
œuvre, ils sont devenus compagnons
du Devoir et les marins, fiers de tra-
vailler dans ce cadre digne d’un mil-
liardaire, soignent notre carré dans
ses moindres détails.
J’aime les oiseaux à la folie
À tribord, se trouvent des étagères
et les placards. En mer, droite et gau-
che disparaissent au profit de bâbord
et tribord.
Bâbord, c’est la gauche, quand on
regarde l’avant de l’embarcation
(pour s’en souvenir, penser à « batte-
rie », BÂbord- TRIbord, c’est un bon
aide-mémoire). Sur les étagères en
Réflexion
rente à l’usage excessif et inapproprié
que nous en faisons concernent des
secteurs économiques parmi les plus
importants.
La plasturgie, bien sûr, 7e industrie
européenne à la portée équivalente à
celle de la pharmaceutique, mais
aussi la chimie, l’emballage, l’agroali-
mentaire, les jouets, le tabac… autant
de mastodontes aux stratégies affû-
tées, qui n’aiment guère attirer cer-
tains types de regards.
S’il est parfois difficile de déceler la
manière dont cela fonctionne concrè-
tement, prendre le temps de décorti-
quer les éléments de langage peut
s’avérer particulièrement instructif.
D’autant qu’en matière de pollution
plastique, les idées reçues sont nom-
breuses. Elles ont la vie dure, créent
une accommodante confusion et
insinuent à la dérobée que ça y est,
nous l’avons, la solution.
nécessaire doit en bénéficier.
Pour trouver de quelle manière
transformer en bien commun tout
traitement crucial comme le vaccin
des Big Pharmas, il faut tenir compte
de la façon dont ces médicaments
sont créés.
« Un quasi-monopole de l’industrie
du médicament »
Pour tout problème sérieux de san-
té nous avons recours aux créations
des Big Pharmas. Dix entreprises font
40 % du marché mondial (les dix sui-
vantes 25 %). Chacune dispose de
quelques produits créés avec les-
quels elle détient un quasi-monopole
durant les trente ans de validité de
ses brevets, pour telle variété d’une
pathologie. Délai employé pour en
créer d’autres à diffuser grâce à un
bon marketing.
Ainsi, autant que possible, toutes
les maladies fréquentes et graves des
Feuilleton
Il est parfois difficile de troiver le sommeil sur l’Etoile.
bois rares, un micro-ondes, des
enceintes, des bouteilles d’eau soli-
dement attachées et une maigre
bibliothèque contenant trois livres
écornés : un manuel d’accastillage,
un autre de matelotage et une ency-
clopédie illustrée qui sert tous les
jours pour arbitrer les disputes des
jeux de culture générale.
Malheureusement, il n’y a aucun
guide sur l’identification des oiseaux
ou des mammifères marins… Les
bateaux militaires danois qui navi-
guent dans ces eaux disposent, sur
leurs passerelles, de grandes affi-
ches qui renseignent sur la forme des
« Une bouteille en plastique a une
chance sur dix de redevenir bouteille. »
| PHOTO : ARCHIVES JOËL LE GALL, OUEST-FRANCE
Prenons un exemple. Entrée en
vigueur le 1er janvier 2021, la loi anti-
gaspillage pour une économie circu-
pays riches sont traitées, variété par
variété, à l’aide d’un produit d’une des
Big Pharmas. Nous sommes dépen-
dants d’eux comme nous le sommes
des Gafas dans un autre domaine.
Toutefois ici, l’oligopole est plus éten-
du et dans les vingt premières socié-
tés, neuf sont des États-Unis, et trois
de l’Union européenne (plus Astra
Zeneca, Britannico-suédoise) dont la
française Sanofi. Mais notons qu’elle
est détenue à 60 % par des étrangers
et qu’elle a quatre-vingt-un sites
industriels dans trente-six pays. C’est
une industrie mondialisée, concen-
trée.
Dans cet oligopole règne une com-
pétition féroce pour mettre au point et
vendre des traitements à pouvoir de
monopole. Cela conduisit dans le
passé à des fusions concentrations
constitutives de ce groupe de Big
Pharmas, ainsi Sanofi fusionna en
2004 avec l’Allemande Aventis, et,
depuis la révolution biogénique, à
des rachats de start-up à la pointe de
l’innovation. Ces novateurs parfois
L’Étoile au soleil de minuit
ailerons ou sur la différence entre le
souffle de la baleine et celui du dau-
phin. Un moyen motivant de promou-
voir la vigilance du guetteur pendant
les quarts monotones. Rien de sem-
blable chez nous. Je regrette de
n’avoir pas su mieux m’organiser
avant d’embarquer. Où pourrais-je
trouver un guide dans une langue
que je sais lire ? Finalement, je déni-
che cet oiseau rare dans la charman-
te station-service d’un coin paumé
d’Islande, rangé près du poisson
séché que les touristes achètent pour
faire grimacer leurs amis. Personne à
bord n’aime cette friandise, sauf la
laire souhaite tendre vers l’objectif de
100 % de plastique recyclé d’ici à
2025. Quatre années pour un objectif
irréalisable, à la communication flam-
boyante. Car actuellement, nous ne
savons pas recycler l’immense majo-
rité de nos plastiques.
« Une bouteille en plastique a une
chance sur deux d’être recyclée »
Au cours du processus, la perte de
matière est estimée à 40 %, ce
qui signifie que, pour obtenir un pro-
duit de qualité équivalente, nous
devons réintroduire de la matière vier-
ge.
Au-delà de la technique, nous
avons également un problème de
filière et de rentabilité qui font que,
même quand on sait faire, on ne le fait
« Le vaccin d’AstraZeneca a été déve-
loppé à l’université d’Oxford. »
| PHOTO : ARCHIVES VINCENT MOUCHEL, OUEST-FRANCE
devenus gros comme la Suisse Acte-
lion fondée par un couple en 1997 et
finalement vendue 30 milliards de
dollars au n° 1 mondial Johnson &
Johnson en 2017. Les dix premières
Parisienne, évidemment. Ce guide
d’ornithologie est remarquablement
complet, mais c’est le quinzième que
j’achète. Ils pullulent sous mon lit, à la
maison, mais à chaque voyage je
renonce à en mettre un dans mon
sac pour cause d’encombrement et
le regrette.
Si ça continue, je vais finir bouqui-
niste.
J’aime les oiseaux à la folie. En plei-
ne mer, j’en vois raser le sillage du
bateau en permanence, mais leur sil-
houette m’est inconnue et je trouve
frustrant d’ignorer leurs noms. Par-
fois, l’un d’eux ressemble à une buse
pas nécessairement.
Et enfin, on pratique rarement un
recyclage vertueux qui voudrait que,
d’un produit, nous fabriquions l’exact
même produit. Ce que nous faisons,
c’est du décyclage, nous le transfor-
mons en sous-produit.
C’est ainsi qu’une bouteille en plas-
tique, pourtant constituée de la résine
que l’on sait le mieux traiter, a une
chance sur deux d’être recyclée et
seulement une sur dix de redevenir
bouteille.
Elle deviendra plus probablement
polaire et perdra quelques centaines
de milliers de fibres à chaque lavage
en machine, se propageant dans les
eaux grises, les sols, les cours d’eau
douce et in fine l’océan. Avons-nous
réellement progressé ?
Si nous avons parlé recyclage, nous
aurions tout aussi bien pu aborder
l’analyse du cycle de vie (ACV), qui
ont fait des rachats importants de
compétences si ce n’est de start-up
entières au cours des cinq dernières
années.
« Les Big Pharmas fonctionnent
selon les exigences de leurs
actionnaires »
En fait, le vaccin dit Pfizer a été mis
au point par une petite firme Alleman-
de BioNTech avec le soutien de la
Banque européenne d’investisse-
ment. Ces Big Pharmas passent aus-
si de nombreux accords avec des uni-
versités dont elles cofinancent des
recherches, c’est le cas du vaccin
d’AstraZeneca en fait développé à
l’université d’Oxford. Ces Big Phar-
mas consacrent ainsi au total 20 % de
leur chiffre d’affaires en moyenne à la
R & D.
Les résultats de ces Big Pharmas
sont formidables. Leurs produits sont
vendus à bon prix, achetés en fait col-
| PHOTO : ANNE SMITH
variable. Une buse, au large, impossi-
ble ! Plus loin j’apprends que le skua,
oiseau mi-prédateur, mi-charognard
au bec crochu, que je pensais vivre
uniquement en Antarctique, connaît
un cousin dans l’Atlantique nord.
Trois heures et demie du matin, j’ai
une bulle dans la gorge comme si
j’avais mal avalé un morceau de pain.
Elle me coince la glotte et me fait un
point au cœur. Je ne la supporte plus.
Je suis éreintée. Dans le petit miroir
au-dessus de l’évier, mon reflet pré-
sente des paupières enflées, un visa-
ge pâle et deux sillons creusés entre
les sourcils. Le froid me mord jus-
Ouest-France
20 -21 mars 2021
compare les plastiques aux autres
matériaux sans prendre en compte
leur impact majeur : la pollution à
long terme ; le caractère prétendu
hygiénique des plastiques, qui fait
l’impasse sur la pollution chimique
qui les accompagne ; ou encore les
bioplastiques, fabriqués à base
d’algues ou d’amidons de maïs, mais
qui ne se dégraderont pas plus dans
la nature que nos emballages con-
ventionnels…
Nous aimons penser que notre
technologie nous sauvera. Et puis,
elle crée de l’emploi et de l’activité
économique.
Mais lorsqu’une inondation mena-
ce notre demeure, nous aurons beau
travailler sur les performances de la
serpillière, nous ne viendrons pas à
bout de la catastrophe tant que nous
»
n’aurons, au préalable, pensé à fer-
mer le robinet.
lectivement par des assurances san-
té, publiques ou privées, et dégagent
une forte rentabilité. Entre 2000
et 2018, alors que la croissance mon-
diale se fait au rythme de 3,3 % par
an, elles affichent un taux de rentabili-
té de 13,7 %, presque le double des
7,7 %, le taux moyen des 500 entre-
prises de l’indice Standard & Poor
(étude publiée en 2020 par le journal
de l’association médicale américai-
ne).
Les Big Pharmas fonctionnent avec
la logique et les exigences de leurs
actionnaires. Le professeur Fred
Ledley, auteur de l’étude citée, con-
cluait : « Il nous faut trouver un point
d’équilibre entre le droit de chacun à
la santé et la nécessité que des
investisseurs continuent de financer
ces entreprises technologiques
pour qu’elles poursuivent la mise au
point des traitements dont nous
avons besoin. » Dit autrement, il faut
savoir comment passer d’une logi-
»
que d’actionnaire à une logique du
bien commun.
par Anne Smith
qu’aux os, j’ai le sentiment que je ne
me réchaufferai jamais. C’est grave,
je rêve… Coin de feu dans une pièce
décorée pour Noël ; un film rassurant
à la télé, du style La vie est belle de
Frank Capra (1946) avec l’inimitable
James Stewart ; une grosse boîte de
chocolats ; m’allonger sur le canapé,
être dorlotée.
Si ça continue,
je vais finir bouquiniste
Pas de bol ! L’enfance est termi-
née ! Il faut enfiler la tenue de mineur
et se traîner dehors, bosser. Pour la
énième fois depuis le départ je me
demande pourquoi j’ai sollicité ce
maudit embarquement. S’il fallait
absolument mettre du sel dans mon
quotidien, un roman de Joseph Con-
rad aurait fait l’affaire. À cette heure je
suis seule au carré. Je me lève tou-
jours la première, j’ai horreur du quart
d’heure de pointe. Les autres restent
au lit jusqu’au dernier moment, tom-
bent de leurs bannettes encore
endormis puis cherchent dans la
panique leurs chaussettes, bottes,
gants, bonnets, écharpes, lunettes
de soleil, baume à lèvres et gilet de
sauvetage. C’est aussi la queue pour
l’unique toilette, l’attroupement
autour de l’évier pour se brosser les
dents. Je préfère démarrer la journée
dans le calme, échangeant un « bon-
jour » complice avec le Viking, notre
chef de quart. Je prends mon temps
pour me tresser les cheveux et siroter
un thé. Mais aujourd’hui, c’est dur.
(à suivre).
Anne Smith
L’Étoile
au soleil de minuit
Éditions
Ouest-France, 20,00€
Disponible sur
editions.ouest-france.fr

Contre le plastique, la longue prise de conscience
Si la mobilisation est en marche aujourd’hui, on commençait déjà à en parler il y a un demi-siècle.
Il a fallu convaincre de l’urgence à faire face à cette pollution envahissante du milieu marin.
Notre dossier
plastique
Un demi-siècle que l’on parle de la
pollution des mers par le plastique. Et
même plus. Lors de cette assemblée
générale de l’Union départementale
des syndicats d’initiative des Côtes-
d’Armor, qui se tient le 19 octobre
1959, on tire un premier bilan de la
saison touristique et on s’interroge
pour savoir comment on pourra faire
mieux la prochaine fois.
On parle donc de la nécessité de
séduire les estivants britanniques, de
la fiscalité sur les entreprises de
l’hôtellerie, et aussi de la pollution du
littoral par les déchets plastiques.
Pour l’époque, c’est plutôt nouveau.
D’autant plus que les participants à
cette réunion n’ont pas vraiment
l’impression de jouer les lanceurs
d’alerte. De toute façon, à cette pério-
de, c’est un mot qui n’existe pas.
« La lutte anti-pollution
coûtera cher »
Il n’empêche. Le président du syndi-
cat d’initiative de Plouha s’inquiète de
sacs en plastique, en prime maculés
de goudron, que l’on retrouve de plus
en plus sur les plages. Il a posé une
bonne question et les choses ne vont
pas aller en s’arrangeant. Comme en
témoigne, un peu plus de dix ans
plus tard, cet article dans l’édition de
Ouest-France du 21 novembre 1970.
On y annonce déjà la couleur :
« La lutte anti-pollution coûtera
cher. » Tandis que Philippe Lamour,
un haut fonctionnaire, alors président
de la Commission nationale d’amé-
nagement du territoire, s’inquiète, au
fil de l’article, du poids de plus en
plus important de ces déchets. Au
point de ne pas mâcher ses mots :
« Notre civilisation finira par bascu-
ler dans l’ordure. » Au moins, c’était
clair.
Heureusement, des voix continuent
à s’élever pour dénoncer cette inva-
sion du plastique dans les mers. En
Histoires d'Ouest
Une opération de nettoyage de la plage de Sauveterre, aux Sables-d’Olonne (Vendée), organisée par l’Association
pour la protection de la nature au pays des Olonnes.
1973, par exemple, en Vendée,
l’Association pour la protection de la
nature au pays des Olonnes (lire
ci-contre) s’en inquiète dans les
colonnes du journal. Sa présidente
de l’époque ne se contente pas de
déplorer les pollutions qui prolifèrent.
Elle invite chacun à balayer devant sa
porte, au propre comme au figuré.
« Les habitants de notre région – et
nous en sommes – sont collective-
ment responsables. C’est ainsi
qu’ils acceptent sans protester la
généralisation des emballages en
matière plastique, souvent inutiles,
qui concourent à envahir les plages
et à stériliser les fonds marins », dit-
elle dans l’édition locale de Ouest-
France du 1er décembre 1973. À bon
entendeur… Mais c’était il y a presque
un demi-siècle, et il faudra attendre
encore pas mal d’années pour que
les sacs en plastique soient interdits
dans les commerces, et en particulier
dans la grande distribution.
La même année, Ouest-France
publie le portrait de Pierre Goupil, un
cameraman sous-marin qui a travaillé
avec le commandant Cousteau. Joli
| PHOTO : DR
métier qui lui a permis de plonger rencontrer l’océan. « Dans le delta de
dans presque toutes les mers du glo- l’Orénoque, les déchets plastiques
be. Seulement, Pierre Goupil est aux pullulent », déplore le grand voya-
premières loges pour vérifier com- geur.
bien les déchets en plastique Les uns et les autres n’ont pas prê-
gagnent du terrain au fond de l’eau. ché dans le désert. Dans l’une de ses
Lui aussi tire la sonnette d’alarme : éditions du Finistère, le 29 mars 2001,
« La plongée sous-marine amène Ouest-France annonce un raz-de-ma-
d’autres découvertes : la pollution, rée sur les plages de Plozévet, dans la
par exemple, avec ses carcasses de baie d’Audierne. Un raz-de-marée
bateaux, des débris d’ampoules et pour la bonne cause. C’est celui
d’emballages de plastique. » d’une centaine de bénévoles venus
Gérard Presty en a vu aussi du nettoyer le littoral. « Cette année, la
pays. Ce navigateur vient de boucler participation a été trois à quatre fois
un long périple de quatorze mois supérieure à celle des années pré-
dans l’Atlantique. Il raconte ce voyage cédentes, ce qui prouve une prise
dans les colonnes du journal, le 6 mai de conscience des Plozévétiens »,
1975. Et tout n’était pas joli, joli. Com- commente le journal. Une prise de
me dans l’immense delta de l’Oréno- conscience des Plozévétiens et des
que, le fleuve majestueux qui traverse autres…
le Venezuela et la Colombie avant de Didier GOURIN.
Pollution par le plastique, donnez votre avis
Vous avez aussi été confrontés aux tions que vous proposez pour les
conséquences de la pollution par le réduire et diminuer le poids du plasti-
plastique, simplement lors d’une pro- que dans la vie quotidienne.
menade. Vous pouvez nous raconter Rendez-vous sur notre site LaPlace,
votre expérience. Et au-delà, les solu- rubrique Prenez la parole.
« Réduire à la source l’usage du plastique »
Entretien
Nicole Barot et Patrick Guéguen,
vice-présidente et président de
l’Association pour la protection de la
nature au pays des Olonnes (Ven-
dée).
Cette menace de la pollution par le
plastique est aujourd’hui largement
mise en avant, et pourtant, votre
association en parle dès le début
des années 1970…
En cinquante ans de défense de
l’environnement, nous avons
l’impression de dire toujours la même
chose et de développer les mêmes
idées.
Mais il ne faut rien lâcher, et ne pas
baisser la garde car les problèmes
sont toujours là.
C’est si difficile de faire bouger
les choses ?
Les gens n’ont pas forcément cons-
cience que ce que l’on voit sur les pla-
ges n’est qu’une toute petite partie de
la pollution des mers par le plastique.
Ils se sentent préoccupés lorsqu’ils
sont directement concernés, même
si, dans le temps, il y a une prise en
charge du sujet.
Avec les élus locaux, nous avons
obtenu l’installation de bacs à marée
sur les plages. On peut y mettre les
déchets que l’on trouve en se prome-
nant. C’était aussi une demande du
public.
D’autant plus que la question
des déchets en plastique
est complexe ?
Ce qu’il faut, c’est réduire à la source
l’usage du plastique. C’est très long
mais il y a des pays qui y parviennent.
Le plastique en se dégradant forme
des particules et c’est le plus dange-
reux.
Nous menons un combat de lon-
gue haleine. Notre association a le
même âge que le ministère de l’Envi-
ronnement !
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Nicole Barot et Patrick Guéguen.
| PHOTO : DR
Et la sensibilisation des jeunes ?
C’est quelque chose de très impor-
tant. Nous intervenons à l’occasion
de la Fête de la science. Les institu-
teurs savent ce que nous faisons. Et
après, comme cela dure plusieurs
jours, ce sont les enfants qui revien-
nent nous voir en entraînant leurs
parents.
Déjà, en 1976, les élèves d’un collè-
ge, avec leur enseignant qui était
membre de notre association,
avaient pris l’initiative d’écrire aux
maires de communes espagnoles
pour les alerter qu’avec les courants,
les déchets plastiques jetés à la mer
depuis chez eux se retrouvaient sur
nos plages.
Vous trouvez que la nature reste
assez méconnue ?
On est content d’en profiter mais on
ne se pose pas de questions. Une
zone naturelle sensible ce n’est pas
comme un parc en ville. C’est un
patrimoine extraordinaire. Si on y lais-
se son chien en liberté, il va déranger
la faune. Lorsque l’on se promène
dans ces secteurs sensibles, il faut se
dire que nous n’y sommes que des
invités.
Recueilli par D.G.
 Météo Ouest-France
20 -21 mars 2021

Début de printemps souvent ensoleillé

Ce samedi 20 mars, la fraîcheur du petit matin s'atténue grâce à un
soleil généreux, parfois gêner par quelques nuages près de la Manche. La Place des abonnés
79e jour - 11e semaine 7h01 +2 mn LaPlace est un espace réservé aux Saint-Brieuc, retrouvez le goût de la
Mer peu agitée -1° 11° 2° abonnés Ouest-France où des événe- nature. (22)

15
Saint Herbert : (mort en 687). Évêque d' 2° 8° 5°

20
Angleterre. Il établit le rite de la liturgie ments vous sont proposés en exclusivi- Jusqu’au lundi 5 avril.
romaine dans son diocèse. Il termine sa 9° -1° 10° 2°
vie en ermite au monastère de Melrose. 6° 10° 7°
8° té. Rendez-vous à l’adresse
Fête à souhaiter : sainte Clémence 19h12 +2 mn laplace.ouest-france.fr Avez-vous déjà testé les cours de
-2° 10° 2° cuisine en ligne ?
0° 10° -1° 11° 1°
Mer peu agitée 3°
-1° 11° 2°° À quoi ressemblait la Bretagne dans Jusqu’au dimanche 28 mars.
les années 1950 ? (série 3/4)
20
Prem. quart
20

10° 9° 21 mars Jusqu’au mercredi 31 mars. Avec LaCinetek, profitez des plus
-2° 11° 2°
1° 11° 4°°
grands films du XXe siècle.
2° 12° 6°
1° 11° 4°
Le golfe du Morbihan comme vous Jusqu’au mercredi 31 mars.
10° ne l’avez jamais vu.
2° 10° 4° +16 Jusqu’au mercredi 28 avril. Recevez le hors-série Ouest-France,
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Mer peu agitée
Flers 10 ans d’actualité avec Chaunu. (61)
14° -2° 12° 2° -1
2° 4°
Recevez l’ouvrage Maisons paysan- Jusqu’au mercredi 31 mars.
20

0° 12° 3° 0° 12° 1°
2° 14° 3° 6h 15 h 21 h 6h 15 h 21 h nes et belles demeures en Poitou.
10° Samedi 20 mars Dimanche 21 mars (49) Découvrez la nouvelle enquête du
Mer peu agitée Jusqu’au vendredi 2 avril. commissaire Dupin à Concarneau
1° 12° 1° dans le nouveau roman de Jean-Luc
03h09 15h32 09h59 22h13 03h45 16h15 10h39 23h00
Recevez l’ouvrage Jacques Cœur. Bannalec. (56)
15

02h48 15h09 09h19 21h33 03h21 15h53 09h57 22h22

11° 2° 13° 2°
02h09 14h31 09h06 21h19 02h47 15h19 09h42 22h06 (49) Jusqu’au mercredi 31 mars.
02h01 14h20 09h07 21h21 02h39 15h09 09h44 22h05
02h01 14h21 09h00 21h15 02h38 15h09 09h39 22h01
Jusqu’au vendredi 2 avril.
La collection Empreintes est de
30

00h12 12h32 07h04 19h18 00h46 13h15 07h43 20h04

Prévisions marines : 10h43 22h56 05h17 17h33 11h14 23h36 05h47 18h10 17 et 18 avril : fête des jardins au retour.
de secteur nord 10 à 15 noeuds (3 à 4 B). 0° 11° 0° 10h34 22h48 05h02 17h20 11h06 23h29 05h34 17h55
Visibilité bonne. Mer peu agitée par petite 11° 10h32 22h45 04h42 16h57 11h05 23h27 05h15 17h35 château de Pommorio en baie de Jusqu’au mercredi 14 avril.
houle d'ouest. Mer peu agitée
09h40 21h56 03h49 16h05 10h22 22h49 04h24 16h46
08h43 20h58 02h52 15h07 09h30 21h57 03h35 15h57
08h25 20h38 02h33 14h50 09h18 21h42 03h20 15h41
08h28 20h37 02h56 15h12 09h18 21h41 03h43 16h04
Prévisions agricoles : temps sec 07h53 20h02 02h53 15h11 08h32 20h51 03h41 16h05
Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi 55 49 43 37

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12° 15°
33 36 40 41 42 46 53 59 65 69 38 39 43 46 51 52 55 56 57 61
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Des tournages de plus en plus écoresponsables Entretenir le plastique au musée, rude tâche !
Cinéma. Les tournages, lieux de l’éphémère, ont beaucoup pollué.
Depuis la création d’Ecoprod, les choses changent. Et pas que pour le plastique.
Notre dossier
plastique
La réalisation d’un magazine d’infor-
mation télé avec des moyens légers,
ce sont vingt tonnes d’équivalent
pétrole. Pour un long-métrage sur
plusieurs sites, on frôle les 1 000 ton-
nes. De nombreux chiffres montrent
que les tournages ont longtemps été
des lieux où la préoccupation écolo-
gique était faible.
En 2009, naissait Ecoprod. Ce col-
lectif regroupe de grands acteurs de
l’audiovisuel et de l’environnement
(Ademe, France télé, TF1, CNC…). Il y
a dix ans, Ecoprod a inventé un calcu-
lateur, Carbon’Clap, pour mesurer
l’empreinte carbone d’une produc-
tion. Deux ans plus tard, un guide de
l’éco-production est présenté au festi-
val de Cannes. En 2014, c’était la
rédaction d’une charte. Et depuis
2018, Ecoprod propose des forma-
tions aux régisseurs, techniciens, et
directeurs de production.
Réduire, réutiliser, recycler
Mado Le Fur, régisseuse brestoise de
48 ans, vient de faire la formation de
base d’Ecoprod. « Parce que ces
questions m’intéressent mais aussi
car cela va se développer et offrir
des opportunités de travail. » L’Île-
de-France et la Corse donnent déjà
des bonus de subvention à l’écores-
ponsabilité. Un dossier qui est sur la
table de la région Bretagne.
Un ensemble de bonnes pratiques
qui comprennent tout autant de choi-
sir des fournisseurs éco-responsa-
bles que de sensibiliser à l’extinction
des lumières, récupérer et trier les
déchets, privilégier les solutions loca-
les, le covoiturage et les véhicules
électriques, avoir un référent pour ces
questions sur chaque tournage…
Sur le terrain du plastique, les petits
gestes ont aussi leur importance.
Comme l’utilisation de gourdes
estampillées avec le nom de chacun
plutôt que des centaines de bou-
teilles en plastique ou des gobelets
qui pèsent, chacun, 3,2 grammes de
Belles échappées basques, côté terre…
Ce soir à la télé. L’émission de voyage Échappées belles arpente le Pays basque
de village en village. Et privilégie l’intérieur plutôt que le littoral. Agréable.
Privilégier l’intérieur ? La joviale
Sophie Jovillard verrait là un euphé-
misme. La voilà, après avoir troqué
son chapeau contre un casque de
spéléologie, au fond de la salle de la
Verna, grande comme dix fois Notre-
Dame, sous la Pierre Saint-Martin, à la
frontière espagnole, au sud de Pau.
Si les toutes premières minutes de
cet épisode d’Échappées belles au
Pays basque montrent un Biarritz
ensoleillé et estival, l’idée est plutôt
d’aller dans les terres. Et de rappeler
que ce coin des Pyrénées-Atlanti-
ques n’est pas qu’une côte.
Fidèle à elle-même, l’émission ne
s’éloigne toutefois pas trop du folklo-
re connu : piment d’Espelette, bâtons
de berger, jambon, béret (encore une
fois, l’élégante Sophie Jovillard chan-
ge de couvre-chef), pelote basque…
Ce qui est moins attendu, ce sont
les lieux visités et les personnes ren-
contrées : un épicier itinérant pour les
pèlerins de Saint-Jacques, des jeu-
nes femmes à la tête de boucherie et
Pasteur face à Koch et aux microbes
Ce soir à la télé. Un documentaire d’Arte relate le duel auquel se livrèrent le chimiste
français Louis Pasteur et le médecin de campagne allemand, Robert Koch.
Loin de l’image d’Épinal ancrée dans
l’imaginaire collectif d’un Louis Pas-
teur tout entier dévoué au bien-être
des populations, le documentaire
Pasteur et Koch, un duel de géants
dans le monde des microbes, rappel-
le que les découvertes fabuleuses du
chimiste avaient pour moteur un
furieux sentiment nationaliste. Pas-
teur avait pris une longueur d’avance
avec ses géniales intuitions quant à la
responsabilité de petits organismes
dans les épidémies, et son procédé
de pasteurisation. Mais c’est un
médecin de campagne allemand,
Robert Koch, qui prouva l’existence
de la bactérie du charbon, tueuse de
bovins.
Cultures - Télévision
Sur les tournages coordonnés par Ecoprod, les cheveux coupés sont recyclés, les
gobelets réutilisables sont préférés au jetable et le tri est instauré. | PHOTO : PAULINE GIL
pétrole. C’est également réduire les
emballages ou, lors de la construc-
tion des décors, avoir en tête la règle
des 3 R : réduire, réutiliser, recycler.
En Île-de-France, des décorateurs
ont monté la Ressourcerie du cinéma
pour recycler et réemployer des
décors. Une pratique qui existait jus-
qu’aux années 1980 et s’est arrêtée
avec la chute du prix des matériaux et
la hausse des prix de stockage.
Est-ce que ça marche ? « Nous
manquons d’outils pour vraiment
mesurer les économies, avoue Alis-
sa Aubenque, chargée de mission à
Ecoprod. Mais nous avons plus de
450 adhérents à notre charte. Et les
formations, à raison de quatre ses-
sions par an, ont déjà concerné plus
de 150 participants. »
L’émission « Échappées Belles » s’offre une virée dans les terres
du Pays basque.
fromagerie familiales au fin fond du
pays, une femme vénézuélienne
championne de force basque, une
équipe féminine de pelote…
Manquent juste les pottoks, ces
chevaux de montagne ronds et
courts sur pattes, emblématiques et
Aiguillonné par la haine du
« Boche » après la défaite de la Fran-
ce lors de la guerre de 1870, Pasteur
n’a eu de cesse de vouloir supplanter
Koch. Un match France-Allemagne
de la microbiologie et la victoire de la
médecine sur la rage, la tuberculose,
le choléra et la peste.
Le documentaire rediffusé ce soir
est adapté d’un livre coécrit par Maxi-
me Schwartz, ancien directeur de
l’Institut Pasteur. Et père du journalis-
te Mathieu Schwartz, réalisateur de
ce film qui mêle scènes de reconstitu-
tion et interventions de spécialistes.
Nathalie LE CORNU-BAERT.
C Arte, 20 h 50.
Récemment, le tournage d’une
série policière de huit épisodes à
Paris a réussi à réduire de moitié ses
émissions de carbone. « Mais il faut
pouvoir y réfléchir très en amont du
tournage, complète Mado Le Fur.
Embauché au dernier moment, on
peut juste installer quelques poubel-
les de recyclage. On ne peut pas lan-
cer des choses vraiment efficaces. »
Ecoprod veut améliorer son calcu-
lateur pour mieux mesurer les
impacts de son action et créer un
label pour certifier les tournages ver-
tueux.
Gilles KERDREUX.
| PHOTO : JULIEN MAS, BO TRAVAIL !
méconnus. Mais la virée n’est pas
désagréable, c’est un Basque qui
vous l’écrit…
Thomas LABORDE.
C France 5, 20 h 50.
Pasteur et Koch, un duel de géants
dans le monde des microbes.
| PHOTO : MARTANGE
Arts. L’emploi des matériaux plastiques dans les sculptures et installations,
apparu dès les années 1920, ne facilite pas le travail des restaurateurs.
Regardez le masque ci-contre. C’est
la plus ancienne œuvre d’art en plasti-
que conservée au Musée d’art
moderne du Centre Pompidou, à
Paris. « Réalisée par Antoine
Pevsner, en 1923, elle est faite de
celluloïd (ou nitrate de cellulose,
notamment employé pour la photo-
graphie et le cinéma) », précise
Lucille Royan, du service de restaura-
tion des sculptures et installations.
Faisons un bond dans le temps.
C’est surtout dans les années 1960
que les artistes ont utilisé le plastique
en sculpture. Pour ses propriétés
nouvelles de souplesse et de malléa-
bilité. D’autres ont intégré à leurs
œuvres des objets en plastique de la
vie quotidienne : Niki de Saint-Phalle,
Jean Tinguely, Ben, Robert Rau-
schenberg, Arman…
Une espérance de vie
plus limitée
Chez les hyperréalistes, « beaucoup
utilisent encore des résines pour
obtenir un travail très propre ». On
trouve des sacs en plastique, des
lanières, du câble électrique recyclés
chez Julien Creuset. Thomas
Hirschhron tient un discours sur la
mondialisation à travers des « sculp-
tures en matériaux précaires ». Dont
« Le plastique c’est dramatique ! »
Chanson. La chanson française aussi a dénoncé les méfaits du plastique, comme
Elmer Food Beat, Tryo et même Léo Ferré.
« Le plastique, c’est fantastique/le
caoutchouc super doux/nous l’affir-
mons sans complexe/nous sommes
adeptes du latex… »
Leur incontournable tube des
années 1980, les Nantais d’Elmer
Food Beat l’ont remixé, il y a un peu
plus d’un an, en le rebaptisant Le
plastique c’est dramatique, en parte-
nariat avec The SeaCleaners, avec
des paroles, cette fois, très écolos :
« Le plastique, c’est dramatique/le
caoutchouc super fou/nous l’affir-
21.05 The Voice, la plus belle voix
Divertissement. Présentation : Nikos
Aliagas.
23.40 The Voice, la suite
Divertissement.
21.00 Jeux d'espions Film d'action
(2020) Avec Scott Adkins, Honor
Kneafsey, Yuliia Sobol.
22.41 La fille au bracelet Drame
(2019) Avec Melissa Guers.
20.50 Pasteur et Koch : Un duel
de géants dans le monde des
microbes Documentaire.
22.30 L'hygiène à travers les âges
Documentaire.
23.25 L'incroyable histoire des
tueurs de bactéries Documentaire.
21.05 Columbo Symphonie en
noir. Série policière. Avec Peter
Falk, Myrna Loy, John Cassavetes.
22.30 90' Enquêtes Tacos,
couscous, poke bowl : les secrets
de nos plats exotiques préférés.
Magazine de société.
19.13 Culturebox, l'émission
21.06 Catastrophe & James BKS
au théâtre Mogador Concert.
22.06 Les Vieilles Charrues
21.05 Les Croods : Origines
Série d’animation.
23.10 Zig & Sharko
Série d'animation.
21.06 Ultime menace Film d'action
(2006) Avec Jean-Claude Van
Damme, Julie Cox.
22.55 MMA : UFC Classiques Les
pionniers du MMA français : Cheik
Kongo. Magazine sportif.
21.05 Premiers pas en prison Le
prix du danger. Forcer le respect.
Documentaire.
23.00 Au cœur de la police des
polices Documentaire.
Retrouvez tous les programmes chaque vendredi dans TV Mag et sur programmetv.ouest-france.fr
le plastique, ruban adhésif…
Comment vont vieillir ces œuvres ?
« Très souvent, on sait que leur espé-
rance de vie est plus limitée que cel-
les faites en d’autres matériaux. Le
mélange des matériaux plastiques
peut être mal fait par les artistes pen-
dant la mise en œuvre. Quand il y a
combinaison de matériaux, la
dégradation de l’un peut entraî-
ner celle de l’autre. Pour pas mal de
plastiques, (dont les caoutchoucs),
on ne sait pas trop tout ce qu’il faut
faire. La recherche est en cours. On
essaie d’y participer. On contacte
des collègues à l’international, on
s’appuie sur des conférences… »
Chaque jour a ses surprises
À part cas exceptionnel, on ne rem-
place pas en restauration. « Il y a une
déontologie. Mais la tâche est com-
pliquée quand les travaux sont com-
posés d’objets et matériaux récupé-
rés du monde de la production de
masse, pas faits pour durer. Nous
sommes à l’inverse de cette utopie
de conserver sur le temps long, qui
est celle des musées. Après, assure
la restauratrice, on ne lâche pas
l’affaire. On fait notre maximum pour
comprendre et anticiper les phéno-
mènes de dégradation. Et on ne
mons sans problème/oui c’est mau-
vais pour les baleines… »
C’est dès 1996, dans leur album Ce
que l’on sème, que les joyeux lurons
et militants de Tryo dénonçaient ses
méfaits dans L’air du plastique : « Des
milliards de sacs lâchés comme des
ballons dans le vent/ça vous enterre
des paniers, c’est là au moins pour
cent ans », chantaient-ils notamment.
Si on remonte le temps, jusque
dans les années 1950, alors qu’on
était encore loin de comprendre les
20.50 Rugby : Tournoi des VI
Nations . 5e journée : France/
Pays de Galles. En direct.
23.05 On est en direct Talk-show.
20.50 Echappées belles Le Pays
basque, de village en village.
Magazine de découvertes.
22.20 Echappées belles Week-end à
New York. Magazine de découvertes.
21.07 Animaux à adopter
Documentaire animalier.
22.30 Animaux à adopter
Documentaire animalier.
21.05 Chroniques criminelles
L'affaire Nadia Touil : laissée pour
morte / Le tueur du cimetière.
Magazine de société.
23.00 Chroniques criminelles
Magazine de société.
21.10 Tom et Jerry au pays de
Charlie et la chocolaterie Téléfilm
d'animation (2017)
22.25 Tom & Jerry : Mission
espionnage Téléfilm d'animation
21.03 Soyons Claire Magazine.
21.32 Vrai ou Fake Magazine.
21.58 franceinfo : et tout est plus
clair Magazine d'actualité.
22.59 Le 23h
21.05 Rénovation impossible
Duel aux enchères. Entrer dans
l'octogone. En terrain conquis. Le
plein d'idées. Documentaire.
21.05 Seuls face à l'Alaska
Rouée vers l'or. Jackpot en vue.
Les beaux jours arrivent. Rite de
passage. Documentaire.
21.05 Jamestown : les
conquérantes Série historique.
23.35 The Closer : L.A. enquêtes
prioritaires Entre deux eaux. Série.
Ouest-France
20 -21 mars 2021
Le Masque, d’Antoine Pevsner, œuvre
de 1923, celluloïd et zinc.
| PHOTO : ADAGPPARIS, CENTRE POMPIDOU
s’ennuie pas. Chaque jour a ses sur-
prises ! »
Pascale VERGEREAU.
dangers du plastique pour l’environ-
nement, Léo Ferré interprétait, dans
l’album Le Guinche, Le temps du
plastique.
Même s’il lui trouvait des avantages,
il ne manquait pas de noter son côté
artificiel : « Car le temps du plastique/
c’est bien plus fantastique tique
tique/on y voit le printemps passer/
son temps à fair’des à fair’des fleurs
en papiers… »
Michel TROADEC.
21.05 Commissaire Magellan
Du sang sur la glace. Pour ma
fille. Série policière. Avec Jacques
Spiesser, Selma Kouchy, Nathalie
Besançon, Franz-Rudolf Lang.
21.05 Hawaii Five-0 A'ohe Pau
ka 'ike i ka Halau Ho'okahi. Poniu
I Ke Aloha. Hahai I Na Pilikua
Nui. Ho'amoano. Série. Avec Alex
O'loughlin, Scott Caan.
21.05 La petite histoire de France
Série. Avec Alban Ivanov, Ophélia
Kolb, Fatsah Bouyahmed, Charline
Paul, François Levantal.
21.05 Modern Family La fuite du
majordome. La maison hantée.
Vide-grenier. Un anniversaire
inoubliable. Tous à l'école. Coupe,
coupe !. Une journée en famille.
Série. Avec Ed O'Neill, Sofía
Vergara, Julie Bowen.
20.40 Pawn Stars, les rois des
enchères Jeu, set et match.
Documentaire.
21.05 Ghost Adventures Les
tunnels de Portland. Le National
Hotel. Les possédés d'Ashmore
Estates. Les sous-sols de
Sacramento. Documentaire.
21.00 Joséphine, ange gardien Le
festin d'Alain. Coupée du monde.
Série. Avec Mimie Mathy, Jérémie
Covillault, Elsa Mollien.
11.30 Dans votre région 12.00
12/13 Bretagne/Pays de la Loire
12.25 Programme national 19.00
19/20 Bretagne/Pays de la Loire
19.30 Programme national
06.00 Programme national 11.30
Dans votre région 12.00 12/13
Normandie 12.25 Programme
national 19.00 19/20 Normandie
19.30 Programme national
20 -21 mars 2021
RENCONTRE
François Galgani chasse le plastique au fond des mers
L’océanographe a été l’un des premiers à s’interroger sur les déchets marins. Avec l’Ifremer,
il quantifie tout ce qu’il remonte des fonds. Il porte aujourd’hui un projet d’organisation mondiale.
Mer Bastia
Méditerranée
Haute-
Corse
Ajaccio
j
Corse-
du-Sud
O.-F.
30 km
« La chance
que l’on a,
c’est que,
pour les
politiques,
les enjeux sont
importants. »
Notre dossier
plastique
« Je m’imaginais surfer toute ma
vie. » François Galgani, océanogra-
phe, ne cessera jamais de chérir la
mer. Une vocation. « Depuis toujours,
je ressens comme un appel. Dès
l’âge de 4 ans, je volais le vélo de ma
sœur ou prenais ma voiture à péda-
les et je partais à la mer. Mes parents
me cherchaient sur des kilomètres.
Je recommençais tout le temps.
C’était même un peu une tare ! »
À l’adolescence, passée dans le
Pacifique, il s’élance à l’assaut des
grandes vagues. Dans l’eau émerau-
de, le vert inhabituel de ses iris frappe
les esprits. « Les Tahitiens m’ont sur-
nommé « Matamimi », ce qui veut
dire yeux de chat. »
S’il ne fréquente plus les plages
depuis longtemps – trop sales à son
goût – ce passionné de plongée en
eaux profondes déclare son amour
sans détour : « La mer est infinie, il ne
peut pas y avoir de saturation. Elle
m’évoque énormément de choses,
mais je n’ai pas envie d’analyser.
C’est heureux, tout simplement. »
L’info
bien
entendue !
François Galgani, océanographe, dirige la station Ifremer de Bastia : « Nous sommes à la croisée des chemins. »
Aujourd’hui responsable de la sta- flot de paroles qui s’accélère lorsqu’il
tion Ifremer de Bastia (Corse), il ne évoque son travail, aux enjeux tenta-
s’éloigne jamais longtemps d’elle. culaires. On m’a demandé de mettre
« Je n’aurais pas pu faire un autre en place un groupe pour surveiller
métier. » Il se voyait surfeur. Ce qu’il l’ensemble des eaux européennes.
n’avait pas imaginé, c’est qu’il devien- Cela donnait un support aux déci-
drait l’un des scientifiques les plus sions politiques en matière de ges-
consultés au monde sur la question tion des déchets plastiques. » En
des déchets marins. 2021, le groupe réunit 120 membres
Tout a débuté par une intuition, – des représentants d’États et des
dans les années 1990. Lors des cam- spécialistes de tous horizons.
pagnes océanographiques avec l’Ifre-
mer, François Galgani constate la pré-
sence de déchets lors de chaque sor-
tie. Il s’interroge sur ce phénomène.
« Un sujet devenu
« C’était un sujet vierge, il n’y avait très politique »
aucune donnée. Au début, pour que
cela ne coûte pas trop cher, on avait
adossé l’inventaire des déchets aux Car, entre-temps, le monde a pris
campagnes d’évaluation des stocks conscience du problème, pressant
de poissons. On a découvert les responsables politiques d’agir. En
l’ampleur de cette pollution au bout France, le tourbillon médiatique
de deux ans. » débute en 1994, après la parution
Depuis, la communauté scientifi- d’un reportage retentissant, dans le
que s’est structurée, s’enrichissant journal Libération, sur le bilan de ces
des regards de nombreuses discipli- campagnes de l’Ifremer. Le journalis-
nes. « Lorsque la directive europé- te Nicolas de La Casinière montre
enne Stratégie pour le milieu marin a que la mer est devenue une grande
été adoptée (en 2008), nous étions poubelle. Les médias s’emparent de
quatre à suivre le sujet depuis plu- ce nouveau sujet de société. « Là, j’ai
sieurs années, détaille-t-il dans un eu un petit peu peur, car je n’étais
LE MUR DES PODCASTS
Découvrez les podcasts de la rédaction
Ouest-France : de l’actualité, des histoires,
des témoignages, des rencontres,
des invités, du sport, de l’humour qui
vont vous surprendre, vous bouleverser,
vous amuser.
À écouter sur podcasts.ouest-france.fr
| PHOTO :
pas préparé à ça. L’engouement
n’est jamais retombé depuis. »
Dans les documentaires, les repor-
tages, son nom revient partout. Se
rendant toujours disponible, l’océa-
nographe accepte la lumière des pro-
jecteurs, tout en s’effaçant derrière
son sujet. Ses contacts sont innom-
brables, aussi bien avec les entrepri-
ses, les associations militantes que
les élus. Car il accepte de travailler
avec tout le monde, dès lors que ce
n’est pas dans l’excès : « La mobilisa-
tion, ce n’est pas moi. On ne fait
qu’apporter des éléments scientifi-
ques », insiste François Galgani.
Strictement factuel. Un trait de
caractère confirmé par l’une de ses
plus anciennes collaboratrices, Isa-
belle Poitou, spécialiste de la ques-
tion des déchets dans la région de
Marseille : « Il accepte ce rôle de chef
de file sans posture émotionnelle. Il
est devenu incontournable, tout en
s’entourant d’un réseau de profes-
sionnels de confiance, sur un sujet
qui est devenu très politique. »
Depuis le G7 de 2015, l’idée d’une
organisation mondiale pour gérer les
déchets marins a germé. Référent
national auprès du ministère de l’Éco-
Fondateur : M. Paul Hutin Desgrées.
Cofondateur : M. François Desgrées du Loû.
Fondateur du Comité éditorial :
M. François Régis Hutin.
Société « Ouest-France »,
S.A. à Directoire et Conseil de Surveillance
au capital de 300 000 €.
Siège social : 10, rue du Breil,
35051 Rennes cedex 9.
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contrôlée par l’Association pour le Soutien des
Principes de la Démocratie Humaniste (association
loi 1901), présidée par David Guiraud.
Membres du Conseil de Surveillance :
MM. David Guiraud, Président,
Michel Camdessus, Vice-Président,
Mmes Christine Blanc-Patin, Valérie Cottereau,
CHRISTIAN BUFFA, PHOTOPQR, CORSE MATIN, MAXPPP
logie pour le compte de l’Ifremer,
François Galgani est alors sollicité :
« Nous avons fourni les données
pour débuter la surveillance et ima-
giner des mesures. » Le G20 entéri-
ne le projet, qui est coordonné par
l’Unea, l’Assemblée des Nations
unies pour l’environnement.
Les décideurs politiques s’appuient
sur un groupe scientifique, auquel
l’océanographe est associé depuis
2017. « Le sujet a été élargi à la pollu-
tion plastique – pas seulement en
mer – car cela englobe davantage
d’acteurs. Traité ? Agrément ? Con-
vention ? La réflexion sur la forme
juridique n’est pas encore tranchée.
Nous sommes à la croisée des che-
mins. »
Les scientifiques s’apprêtent à
publier un bilan mondial dans les
semaines à venir. Optimiste, François
Galgani estime que, d’ici à 2040, la fin
du plastique à usage unique est pos-
sible : « La chance que l’on a, c’est
que, pour les politiques, les enjeux
sont importants : s’ils arrivent à
régler le problème, ce sera perçu
comme un véritable succès. »
Liza MARIE-MAGDELEINE.
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Repères
Il est né à Cherbourg
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esu | PHOTO : CITÉ DE LA MER
François Galgani est né en 1958, à
Cherbourg (Manche), berceau de sa
famille maternelle. « On habitait rue
de la Paix. Nous sommes vite partis
pour suivre mon père, médecin mili-
taire spécialisé dans les maladies
tropicales, en Afrique, puis dans le
Pacifique. Pendant quelques
années, on retournait voir ma grand-
mère. » Son métier d’océanographe
le conduit ensuite sur toutes les mers.
« J’ai plongé dans la plupart des
sous-marins exposés à la Cité de la
mer, dans la grande galerie des
engins et des hommes (photo). » Il
est d’ailleurs invité par Bernard Cau-
vin, directeur de l’ancienne gare mari-
time, en novembre, dans le cadre du
projet Génération Océan, un pro-
gramme de sensibilisation destiné
aux plus jeunes.
Mission impossible ?
En 2013, François Galgani, Isabelle
Poitou, de l’association MerTerre, à
l’Observatoire des déchets en milieux
aquatiques, et Laurent Colasse, de
l’association SOS Mal de Seine, ont
publié un ouvrage ludique et pédago-
gique pour comprendre les ques-
tions liées aux déchets marins, aux
éditions Quae : Une mer propre, mis-
sion impossible ? 70 clés pour com-
prendre les déchets en mer. L’ouvra-
ge est préfacé par la navigatrice
Catherine Chabaud.
Premiers chalutages
| PHOTO : ISABELLE POITOU
Au début des années 1990, François
Galagani commence à recenser de
façon systématique les déchets
marins avec l’Ifremer. On le voit sur la
photo ci-dessus (en rouge), en 1994,
sur le bateau L’Europe, pendant une
opération de chalutage et d’étude
des déchets sur les fonds marins.
C’est le début d’une aventure scienti-
fique désormais mondiale.
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