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Le PIB de l’Iran est de 333,6 milliards de $ et son PIB par habitants est de
4005$.
Le taux de chômage est de 13,9% et est un problème persistant. Sa balance
commerciale représente 4,5% de son PIB. L’Iran bénéficie d’une économie
diversifiée, diverses possibilités d'investissement car le tissu manufacturier est
sous-développé. Le pays possède la deuxième plus grande réserve de pétrole du
monde. Le déficit public (4,3% du PIB, FMI) devrait se creuser davantage dans
les années à venir, alors que plus de 30% du budget du gouvernement est
financé directement par les ventes de pétrole et de gaz. La dette publique a
atteint 27,2% du PIB en 2019 et elle devrait rester stable en 2020. Le solde du
compte courant est passé d’une position excédentaire à une position déficitaire
en 2019 (-0,1% du PIB), alors que les exportations de pétrole ont chuté à la fois
en volume, dans un contexte de sanctions américaines contre les pays achetant
du pétrole iranien, et en valeur, sous l’influence d’une baisse des cours
mondiaux dû à la crise sanitaire, elle aussi mondiale.
En plus du retour des sanctions américaines au second semestre 2018 et de la
chute des prix du pétrole, l'économie iranienne a été durement touchée par la
pandémie avec plus de 570 000 cas confirmés et près de 33 000 décès en octobre
2020. Le secteur des services, le plus touché par la pandémie, représente environ
60 % du PIB, devant l'exploitation minière (y compris le pétrole et le gaz) et
l'industrie manufacturière.
Le rial est la monnaie officielle de l’Iran. Le rial connait en 2018 beaucoup de
difficultés. Il s'est en effet déprécié de 80 % depuis 2015. Le taux actuel en mars
2018 est de 58 500 rials pour 1 €. Depuis la sortie des États-Unis de l'accord sur
le nucléaire iranien, l'Iran connaît une crise monétaire sans précédent. En effet,
la Banque centrale iranienne n'autorise plus le changement de devises dans les
bureaux de change ce qui a favorisé le développement du marché noir.
L’économie Iranienne possède alors plus de menaces que d’opportunités.
Commerce extérieur
Technologie
Après les sanctions des États-Unis, les entreprises iraniennes sont parties à
la conquête de leurs marchés intérieurs, qui comprend 81, 8 millions de
prospects, possédant un haut niveau d’éducation et dont 70% ont moins de
35ans. Même si on y observe une fuite des cerveaux, beaucoup
d’entreprises se sont lancées dans le secteur de la technologie et avec
succès. Un Uber à l’iranienne, des sites de e-commerce qui réussissent,
mais aussi une librairie géante, et des architectes qui innovent pour
affronter la sécheresse, la société civile avance.
L’innovation du pays est donc une opportunité pour une implantation.