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GRUNBERG Lilou

Étude de cas Artilin

SITES VISITÉS ANALYSES


Groupe Crédit du Nord : https://www.objectif-import- Renseigne sur
export.fr/fr/marches-internationaux/fiche-pays/iran/marche-distribution -les principaux
secteurs
-les
consommateurs
-le e-commerce
-les canaux de
distribution
9/10
France Diplomatie : -données
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/iran/presentation-de-l- économiques
iran/ -données
géographiques
-données
démographique
s
8/10 car non
rédigés
Coface : Données
https://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Iran- macro-
Republique-islamique-de économiques
de 2018 à 2021
Le Monde : Article sur les
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/04/sanctions- relations
americaines-contre-l-iran-la-cij-se-dit-competente-washington « americo-
iranienne »
Très complet
9/10
Banque Mondiale : https://donnees.banquemondiale.org/pays/iran- Données sur
republique-islamique-d les
infrastructures.
10/10
Trésor direction générale : Données sur le
https://www.tresor.economie.gouv.fr/PagesInternationales/Pages/eb845fc commerce
a-2642-4dff-b07c- exterieur
iranien entre
2019 et 2020
8/10
Présentation du pays

L'Iran est une République islamique du Golfe persique (arabique) sa superficie


est de 1 648 000km2 et sa capitale est Téhéran. L’Iran a une population active
de 27,3 millions de personnes sur une population totale de 81,8 millions
d’individus, la population est plutôt bien instruite. Les principales villes sont
Téhéran, Ispahan, Chiraz, Yazd et Mechhed.
Le secteur industriel emploie 32% de la population active et à contribue à 35%
du PIB
Le secteur des services participe au PIB à hauteur de 54,3% et emploie environ
51% de la main d’œuvre. Le moyen de transport le plus utilisé est le transport
routier car le réseau est de bonne qualité et c'est le moyen le moins couteux.
L'Iran a un vaste réseau routier goudronné reliant la plupart de ses villages et
toutes ses villes. En 2002, le pays avait 178 152 km de routes.
Les trains circulent sur 7 265 km de voies ferrées. La voie ferrée Téhéran-
Bandar-e ‘Abbas, connecte Bandar Abbas au réseau ferré de l'Asie Centrale.
Des douzaines de villes ont des aéroports qui servent à la fois pour le trafic
aérien de passagers et celui des marchandises. Iran Air, la compagnie nationale
aérienne, a été fondée en 1962 et exploite des vols nationaux et internationaux.

Politique

La République islamique d’Iran, proclamée le 1er avril 1979, est un régime


autoritaire revendiquant une double légitimité théocratique et populaire. Elle
repose sur la loi islamique et sur le principe de la tutelle du jurisconsulte : la
Constitution iranienne place l’ensemble des institutions (politiques, judiciaires,
militaires et médiatiques) sous l’autorité du Guide suprême de la Révolution
islamique et du Conseil des Gardiens. Le Président de la République, Hassan
Rohani exerce certaines fonctions de chef d’État et assume celles de chef de
gouvernement. Téhéran avait traîné les États-Unis devant la CIJ en 2018,
affirmant que Washington avait violé un traité d’amitié entre les deux pays
datant de 1955. Le président de l’époque, Donald Trump, avait réinstauré des
sanctions après avoir décrété le retrait des États-Unis d’un accord nucléaire de
2015 avec l’Iran, au grand désarroi des alliés européens. Les séries d’embargos
ressurgissent.
Cela constitue une menace pour une implantation.
Économie

Le PIB de l’Iran est de 333,6 milliards de $ et son PIB par habitants est de
4005$.
Le taux de chômage est de 13,9% et est un problème persistant. Sa balance
commerciale représente 4,5% de son PIB. L’Iran bénéficie d’une économie
diversifiée, diverses possibilités d'investissement car le tissu manufacturier est
sous-développé. Le pays possède la deuxième plus grande réserve de pétrole du
monde. Le déficit public (4,3% du PIB, FMI) devrait se creuser davantage dans
les années à venir, alors que plus de 30% du budget du gouvernement est
financé directement par les ventes de pétrole et de gaz. La dette publique a
atteint 27,2% du PIB en 2019 et elle devrait rester stable en 2020. Le solde du
compte courant est passé d’une position excédentaire à une position déficitaire
en 2019 (-0,1% du PIB), alors que les exportations de pétrole ont chuté à la fois
en volume, dans un contexte de sanctions américaines contre les pays achetant
du pétrole iranien, et en valeur, sous l’influence d’une baisse des cours
mondiaux dû à la crise sanitaire, elle aussi mondiale.
En plus du retour des sanctions américaines au second semestre 2018 et de la
chute des prix du pétrole, l'économie iranienne a été durement touchée par la
pandémie avec plus de 570 000 cas confirmés et près de 33 000 décès en octobre
2020. Le secteur des services, le plus touché par la pandémie, représente environ
60 % du PIB, devant l'exploitation minière (y compris le pétrole et le gaz) et
l'industrie manufacturière.
Le rial est la monnaie officielle de l’Iran. Le rial connait en 2018 beaucoup de
difficultés. Il s'est en effet déprécié de 80 % depuis 2015. Le taux actuel en mars
2018 est de 58 500 rials pour 1 €. Depuis la sortie des États-Unis de l'accord sur
le nucléaire iranien, l'Iran connaît une crise monétaire sans précédent. En effet,
la Banque centrale iranienne n'autorise plus le changement de devises dans les
bureaux de change ce qui a favorisé le développement du marché noir.
L’économie Iranienne possède alors plus de menaces que d’opportunités.

Commerce extérieur 

Le commerce extérieur de l’Iran a poursuivi sa contraction sous l’effet du


renforcement des sanctions américaines. Le solde de la balance commerciale
excédentaire en 2018/2019 laisse place à un déficit en 2019/2020, contribuant à
la dégradation des comptes extérieurs du pays. La concentration géographique
des échanges commerciaux de l’Iran s’est accentuée au profit de ses voisins. Les
quatre premiers fournisseurs de la République islamique voient leur part de
marché consolidée passer de 51% à 66%, essentiellement au détriment de
l’Europe, de la Corée et du Japon.
Son solde commercial a été positif en 2017 et 2019 mais déficitaire en 2018 et
2020.
La France ne fait pas partie de ses principaux clients ni de ses fournisseurs.

Technologie

Après les sanctions des États-Unis, les entreprises iraniennes sont parties à
la conquête de leurs marchés intérieurs, qui comprend 81, 8 millions de
prospects, possédant un haut niveau d’éducation et dont 70% ont moins de
35ans. Même si on y observe une fuite des cerveaux, beaucoup
d’entreprises se sont lancées dans le secteur de la technologie et avec
succès. Un Uber à l’iranienne, des sites de e-commerce qui réussissent,
mais aussi une librairie géante, et des architectes qui innovent pour
affronter la sécheresse, la société civile avance.
L’innovation du pays est donc une opportunité pour une implantation.

3L’Iran présente moins d’opportunités et que de menaces. Artilin devra donc


soit renoncer et cibler un autre pays moins risqué ou bien s’adapter à certaines
règles/normes du pays avant d’éventuellement s’y installer :
-adaptation à la politique iranienne très menaçante
-adaptation à la langue nationale : l’iranien
-adaptation financière : le taux de change
-problèmes de financement

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