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Résumé 9
Guide méthodologique 27
INTRODUCTION 28
4
VII.2 (FRQRPLHVDFWLYHV 77
9,, &RPSWDJHVHWVXLYLGHVYROXPHVFRQVRPPpV 77
9,, 5HFKHUFKHGHIXLWHV 78
9,, ,QIRUPDWLRQHWVHQVLELOLVDWLRQGHVXWLOLVDWHXUVHWSHUVRQQHOV
G·HQWUHWLHQ 80
9,, (QWUHWLHQGHVpTXLSHPHQWVPDLQWHQDQFH 81
X. CONCLUSION 97
Annexes du guide 99
XI. ANNEXES 100
;, )LFKHpWDSHLGHQWLÀFDWLRQGXRXGHVVLWHVpWXGLpV 100
;, )LFKHpWDSHLGHQWLÀFDWLRQGHVUHVVRXUFHVHQHDX 101
;, )LFKHpWDSHLGHQWLÀFDWLRQGHVXVDJHVRXSRVWHVGH
consommation et caractérisation des équipements 102
XI.4 Outil d’aide : descriptif sommaire des principaux équipements
hydro économes 106
XI.5 Outil d’aide : principaux ratios de consommation d’eau 113
XI.6 Outil d’aide : tarif indicatif des principaux matériels
hydroéconomes 116
XI.7 Exemples 120
Exemple I : hôtel 120
Exemple II : camping 123
Exemple III : immeuble de bureaux 126
Exemple IV : clinique 128
XI.8 Bibliographie et sites Internet de référence 132
5
Sommaire des synoptiques méthodologiques
10
SYNTHÈSE SCHÉMATIQUE DE LA MÉTHODE D’ANALYSE ET
DE RÉDUCTION DES CONSOMMATIONS D’EAU
Lien
c o m p t e u r s
ETAPE 1. Recueil des données disponibles sans investigation physiques / factures ou
Collecte des données
11
ETAPE 1, 2 et 3 : La collecte des données
Réduire ses consommations d’eau nécessite de - SpULPqWUHV DOLPHQWpV SDU OHV GLIIpUHQWHV
savoir d’abord à quoi sert l’eau. 2QUHFKHUFKHUD UHVVRXUFHVRXFRPSWHXUV,
GRQF OHV LQIRUPDWLRQV HVVHQWLHOOHV OLVWpHV - SKRWRJUDSKLHV GHV pTXLSHPHQWV OHV SOXV
FLDSUqV, permettant de décrire les différents VLJQLÀFDWLIV, ou souvent observés mais
SRVWHVGHFRQVRPPDWLRQG·HDX,QÀQHO·REMHFWLI GLIÀFLOHV j GpFULUH GRXFKHV SRXU O·pYHQWXHO
est de pouvoir : équipement hydroéconome à adapter,
HVWLPHUGHIDoRQÀDEOHO·RUGUHGHJUDQGHXU programmateur d’arrosage, compteur pour
du volume d’eau consommé par grands types une éventuelle tête émettrice, …).
d’usages, en distinguant ceux qui nécessitent
de l’eau potable et les autres (arrosage,
nettoyage) ; IV. ANALYSE DES CONSOMMATIONS D’EAU DES 3
- disposer d’un descriptif succinct des DERNIÈRES ANNÉES AU MINIMUM, 5 IDÉALEMENT
équipements existants (robinets, système
d’arrosage…) et de leurs contraintes et - j IDLUH VpSDUpPHQW SRXU FKDTXH
fréquences d’utilisation permettant de UHVVRXUFH HQ HDX (chaque compteur),
proposer, si nécessaire, de nouveaux et le cas échéant en distinguant les volumes
équipements adaptés et économes en eau. eau potable et eau+assainissement,
voir les compteurs intermédiaires non
Il est conseillé d’analyser les consommations associés à une facturation,
d’eau (évolution et comparaison à d’autres sites - FRPPHQWDLUH HQ FDV GH YDULDWLRQ
ou ratios) avant la phase d’enquête sur site, qui SHUPHWWDQW GH O·H[SOLTXHU (variation du
n’en sera que plus pertinente. nombre d’employés, de la fréquentation, du
chiffre d’affaires, de la production, travaux,
problème…),
I. DESCRIPTIF DU SITE : - si les données le permettent (ou
en recherchant) FRPSDUDLVRQ GHV
- QRPGXVLWH et s’il est différent, nom de FRQVRPPDWLRQV G¶HDX VXU G·DXWUHV VLWHV
facturation ou de redevance, VLPLODLUHVGHPrPHFDSDFLWp (ou en faisant
- ORFDOLVDWLRQ (coordonnées, plan du site), une règle de trois à partir d’une grandeur
- SHUVRQQHUHQFRQWUpH (référent, personne caractéristique),
ressource). - DSSUpFLDWLRQ GH O·RUGUH GH JUDQGHXU
« dans la moyenne » ou « anormal » des
consommations d’eau du(des) site(s)
II. RESSOURCE EN EAU : étudié(s), usage par usage ; le cas échéant
étude prioritaire, voire recherche de fuite
- HDXSRWDEOH : numéro et calibre du compteur, immédiate sur les « anormaux ».
adresse du branchement, type de facturation
(eau potable seule ou eau assainie) et prix
du m3, V. LISTE DES DIFFÉRENTS USAGE(S) DE L’EAU ET
- IRUDJHRX VRXUFH : nom, localisation, DISTINCTION DES QUALITÉS D’EAU REQUISES
N°BSS (type 08035X0567/F), profondeur,
nappe concernée, volume autorisé (ou débit - sanitaires (WC, douche, lavabo)
nominal si l’ouvrage n’est pas déclaré, et - restauration (préparation des repas,
Qmin et Qmax pour une source), estimation vaisselle, chambres froides)
du prix de l’eau (redevance + énergie eau
- laverie (linge, stérilisation …) potable
+ traitement éventuel ; en général 0,05 à - climatisation,
0,3 !/m3), exigée
- piscine,
- HDXGHSOXLH : toiture associée (nature du - logement de fonction,
revêtement et surface), volume de stockage,
SUpVHQFHG·XQÀOWUHGpELWGHODSRPSH - arrosage (sur site ou ailleurs, via le
remplissage de camions citernes)
- nettoyage (sols, sanitaires, autre
III. CROQUIS SCHÉMATIQUE : matériels, véhicules, voiries, ….), ressource
- fontaine décorative, possible
- ORFDOLVDWLRQ GX GHV FRPSWHXUV, par - autres usages : services techniques
rapport aux bâtiments et voiries (avec N° de (ateliers déchèterie, désherbage,
rue), et en cas de site complexe, croquis des hydro curage, incendie, borne à eau à
canalisations de liaison entre bâtiments, usage divers, …).
12
VI. POUR CHAQUE USAGE, DESCRIPTIF DES ÉQUIPEMENTS 1HWWR\DJH
EXISTANTS ET DE LEURS FRÉQUENCES ET CONTRAINTES - pas de précision pour le nettoyage des sols
D’UTILISATION et sanitaires « à la main » : poste en général
peu consommateur,
6DQLWDLUHV - pour les matériels et camions :
- :& : réservoir classique (avec simple ou QDWXUHVHWQRPEUHV
double commande ou interrompable) ou HW DXWDQW TXH SRVVLEOH YROXPH XQLWDLUH
suspendu ou bâti support ou pneumatique ; ou par lavage et fréquence de lavage pour les
chasse temporisée (classique ou à détection voiries et parkings,
infrarouge). YROXPH G·HDX XWLOLVp SRXU UHPSOLU XQH
- ODYDER: eau froide seule ou eau chaude et balayeuse x fréquence de remplissage
froide (et dans ce cas mélangeur ou mitigeur), par jour x nombre de balayeuses x jours
à commande temporisée ou non, présence ou d’activité /an,
non de bague dévissable au bout du bec du DWWHQWLRQ DX[ QHWWR\DJHV SRQFWXHOV
robinet. au jet, très consommateurs (noter leurs
- GRXFKH GRXFKHWWH HW ÁH[LEOH RX durées et le débit du jet).
douche murale, mélangeur ou mitigeur,
thermostatique ou non, à commande &OLPDWLVDWLRQ
temporisée ou non pour chaque bloc sanitaire : - YROXPHG·DSSRUWV aux circuits fermés,
accessible au personnel et/ou au public, et - FOLPDWLVDWLRQ: systèmes à air, à eau, ou
appréciation de sa fréquence d’utilisation : hybride (apport ponctuel souvent important),
intensive (> 15 fois/j), moyenne ou apports d’eau (rechercher les relevés du
faible (< 3 fois/j). compteur, obligatoire), volume climatisé.
5HVWDXUDWLRQ 3LVFLQHV
- QRPEUHGHUHSDV préparés par jour ou par - QRPEUHPR\HQGHEDLJQHXUVSDUMRXU, en
an, pris sur place ou livrés x jours d’activité, distinguant les bassins d’été et les bassins
- YDLVVHOOH : manuelle ou lave-vaisselle ouverts toute l’année,
(consommation d’eau par cycle ou âge du - YROXPH GHV EDVVLQV, précision du
lave-vaisselle), et fréquence d’utilisation par désinfectant et du stabilisant éventuel,
jour x nombre de jours d’activité par an, - WDX[ GH UHQRXYHOOHPHQW GH O·HDX des
- FKDPEUHVIURLGHV : volume, température de bassins (l/baigneur et m3/j),
fonctionnement, contrôle de cette dernière - QRPEUHGHYLGDQJHVDQQXHOOHV,
et technologies utilisées pour les groupes - GHVFULSWLI GHV VDQLWDLUHV HW GRXFKHV (voir
froids. la rubrique concernée).
'pWHUPLQHU GH IDoRQ ÀDEOH OH YROXPH DVVRFLp 1% $QQH[H Q SULQFLSDX[ UDWLRV GH
à chaque usage est fondamental pour pouvoir FRVRPPDWLRQG·HDX
proposer un plan d’action pertinent. ZZZMHFRQRPLVHOHDXRUJ IRXUQLW pJDOHPHQW
Cela nécessite parfois des aller-retours GHV GRQQpHV PR\HQQHV QRQ RSWLPLVpHVGH
méthodologiques vers la phase de recueil de GRVHV G·DUURVDJH SDU VXUIDFH HW W\SH GH
données, en la complétant par une éventuelle SODQWHV
campagne de mesures.
- H Q H [ S O L F L W D Q W O H V P p W K R G H V
G·pYDOXDWLRQ, même si elles sont basées
I. EVALUATION ET VALIDATION DES VOLUMES CONSOMMÉS en partie sur des hypothèses (qui seront
précisées) ou des appréciations des
PAR LES DIFFÉRENTS USAGES
personnes rencontrées sur le site. Cela
permettra si nécessaire de reprendre
6\QWKqVH GHV pOpPHQWV UHFXHLOOLV HW O·DQDO\VHXOWpULHXUHPHQWRXGHPRGLÀHUXQ
GpWHUPLQDWLRQ GHV YROXPHV G·HDX DVVRFLpV seul élément de calcul parmi d’autres ;
DX[GLIIpUHQWVXVDJHV - H Q G L V W L Q J X D Q W D X P L Q L P X P
- j SDUWLU GHV FRPSWHXUV HQ SODFH FDWpJRULHV : les sanitaires, l’arrosage (et
(compteurs divisionnaires) pour chaque le nettoyage), et les autres usages.
usage. Il s’agit du cas idéal où les
consommations en eau sont facilement 9pULÀFDWLRQTXHOHWRWDOREWHQXFRUUHVSRQG
TXDQWLÀDEOHV DXYROXPHHIIHFWLYHPHQWFRQVRPPp
- VXUODEDVHGHGRQQpHVUpHOOHV (nombre Souvent en additionnant les différentes
d’employés et appréciation de la fréquence consommations d’eau par poste, on obtient
d’utilisation des sanitaires, temps de beaucoup plus que le total réel.
fonctionnement de système d’arrosage et
débit théorique…) ;
- HQ XWLOLVDQW OH PRLQV SRVVLEOH GHV
UDWLRV, qui peuvent donner l’illusion
II. SI NÉCESSAIRE, ENQUÊTES COMPLÉMENTAIRES, OU
- UHOHYpGHVFRPSWHXUV :
VRLU HW PDWLQ SRXU HQFDGUHU XQH
période sans activité et lever un doute
sur une fuite potentielle. En cas de
débit positif, renouveler l’opération
SRXUFRQÀUPHUOHGpELWGHIXLWH
j G H V S p U L R G H V G · D F W L Y L W p V
particulières, et en temps normal pour
préciser les consommations de ces
SRVWHVVSpFLÀTXHV
VHORQ OH WHPSV GLVSRQLEOH HW OD
variabilité de l’activité, relève tous
les jours pendant une semaine, ou
toutes les semaines pendant 2 mois ou
tous les mois, en notant une grandeur
caractéristique associée (nombre de
personnes, production….). Au-delà de
l’analyse de la situation, cela permettra
de disposer d’une base de comparaison
avant/après.
15
ETAPE 6 et 7 : Propositions de scénarios
$&! &
17
SORPEHULHjXVDJHLQWHQVLIOHVpFRQRPLHV 3RXUOHVORJHPHQWVGHIRQFWLRQ
G·HDX VRQW LPSRUWDQWHV GH j
j HQ PR\HQQH SRXU O·HQVHPEOH GHV - ils sont souvent non visitables. Proposer un
WUDYDX[HWYLWHUHQWDELOLVpHV compteur divisionnaire s’il n’existe pas et des
- 5HPSODFHPHQW GH WRXV OHV pTXLSHPHQWV systèmes hydroéconomes nécessitant peu de
SHX DGDSWpV VXU OHV DXWUHV SRVWHV WUDYDX[GRXFKHWWHpFRQRPHHWVRQÁH[LEOH
j IUpTXHQFH G·XWLOLVDWLRQ IDLEOH RX renforcé, sac WC, et 2 aérateurs pour l’évier
PR\HQQH SDU GX PDWpULHO LGpDO (robinets et le lavabo).
temporisés, mitigeur double butée (évier)
ou thermostatique (douche), chasse WC 3RXUOHVSLVFLQHV
temporisée…) pour optimiser complètement
le poste sanitaire. Le gain supplémentaire - mise en place de matériels hydroéconomes
est d’au plus 20%, pour des investissements (pomme de douche avec limiteur de débit
élevés (rentabilisés en plus de 5 ans). La intégré anti-vol, associée à un robinet
généralisation des équipements de conception temporisé ; sacs WC ou mieux WC temporisés,
hydroéconome est en revanche recommandée aérateurs sur lavabo, avec si possible robinets
pour les installations neuves où le surcoût temporisés),
est très faible par rapport à des installations - piscines > 200 m2 : étude globale, éventuel
classiques. changement de désinfectant (l’eau de javel
associée à un stabilisant génère souvent des
ATTENTION ! consommations plus faibles que le chlore
si nécessaire, prévoir en complément la mise stabilisé). Dans les petits bassins uniquement,
en conformité des équipements qui présentent si le taux de chloramines est élevé,
initialement des problèmes de fonctionnement installation d’un déchloraminateur (voir aussi
(douches écossaises, retours d’eau,…) via par la ventilation). Et surtout récupération de
exemple une meilleure gestion des pressions, l’eau de renouvellement et de vidange pour
des clapets anti-retour ou disconnecteurs, un l’arrosage ou le nettoyage extérieur,
mode de chauffage de l’eau plus adapté,… - piscines < 200 m2 ou très utilisée (camping…) :
pWXGH JOREDOH VL TXDQWLWp VXIÀVDQWH
3RXUODUHVWDXUDWLRQ récupération de l’eau de vidange et de
renouvellement (HDX GH UHQRXYHOOHPHQW
- peu de gain possible pour la préparation des HDX GH ODYDJH GHV ÀOWUHV HDX XVpH j
repas, UHMHWHU LPSpUDWLYHPHQW j O·pJRXW), pour
- pour le lavage des mains, robinet économe arrosage ou, après dérogation préfectorale,
à commande au genou ou au pied, chasses WC.
- conserver la possibilité d’avoir un débit
important sur au moins un point de puisage 3RXUOHVIRQWDLQHVGpFRUDWLYHV
eaux chaude et froide. Les robinets à
manette clic-clac ou à double butée - abandon des circuits ouverts.
peuvent être un bon compromis (robinets
fonctionnant habituellement à un faible 3RXU OH QHWWR\DJH SHUoX FRPPH JURV
débit, et débrayables, pour obtenir un débit FRQVRPPDWHXU PDLV VRXYHQW GpMj
ponctuellement plus important), RSWLPLVp :
- s’il est amorti ou proche de l’être, ou paraît
ancien, remplacement du lave-vaisselle - pour les sols et sanitaires, limiter le nombre
par un modèle récent et économe en eau de points de puisage au minimum nécessaire
(consommation divisée par 2), voire mise en (ils risquent de rester ouverts),
place d’un lave-ustensiles économe pour les - pour les camions, le matériel et la voirie :
nombreux plateaux et ustensiles ou d’une rechercher une ressource alternative à
armoire de stérilisation pour les couteaux. l’eau potable, proposer des systèmes bas
débit et haute pression (en conservant un
3RXUOHVVHUYLFHVWHFKQLTXHV GpELW VXIÀVDQW SRXU JDUDQWLU O·HIÀFDFLWp GX
nettoyage : une baisse de 30% de débit, pas
au cas par cas. plus, est souvent adaptée).
3RXUODODYHULH 3RXUO·DUURVDJH
- s’il est amorti ou proche de l’être, ou Les aménagements proposés sont graduels, des
paraît ancien, remplacement du lave-linge SOXVVLPSOHVPDLVHIÀFDFHVDX[SOXVFRPSOH[HV
par un modèle récent et économe en eau (qui nécessitent une évolution des pratiques et
(consommation divisée par 2), de nouveaux aménagements et demandent du
- si le volume de linge est important, opter temps). Dans tous les cas on cherchera à optimiser
pour des machines à plus grandes capacités, les volumes consommés avant d’envisager une
proportionnellement moins consommatrices. substitution de la ressource :
18
QUELS ÉQUIPEMENTS ÉCONOMES EN EAU POUR L’ARROSAGE ?
"$! $
19
- mise en place (ou ajustement du 3RXUOHQHWWR\DJH
fonctionnement) d’un programmateur, en
fonction des saisons, du sol et des besoins - une substitution de la ressource est plus
(différents pour un stade d’honneur et un rapidement rentabilisée pour cet usage, qui
VWDGHG·HQWUDvQHPHQWRXGHVPDVVLIVGHÁHXUV a lieu toute l’année, que pour l’arrosage.
et une pelouse), de la pluviométrie (arrosage Elle est économiquement intéressante autant
coupé en cas de pluie) et de la réserve utile pour la récupération d’eau de pluie (si le
en eau du sol (tensiomètre). nombre de gouttières à ramener au niveau
Bien souvent, des doses d’arrosage plus faibles de la cuve n’est pas trop important) que pour
VXIÀVHQW IDLUH GHV WHVWV HW IDYRULVHQW SDU un forage hors nappe du SAGE.
ailleurs un meilleur enracinement,
- choix de végétation et d’aménagement plus 3RXUO·DUURVDJH
économe en eau :
SRXU OHV JD]RQV PpODQJH GH IpWXTXH - envisager la mise en œuvre d’une
élevée, de pâturin des près et de ray grass ressource alternative (forage dans une nappe
(terrain de sport) ou prairie naturelle VXSHUÀFLHOOHRXVRXUFHHDXGHSOXLH«GDQV
(agrément) à la place de ray grass seul ; l’ordre d’un intérêt économique décroissant
SRXUO·HPEHOOLVVHPHQWSODQWHVYLYDFHV des ressources énumérées précédemment
DUEXVWHV ÁHXULV RX j IHXLOODJH FRORUp (plus le stockage est important plus le temps
et décorations minérales plutôt que de retour sur investissement est long) ;
PDVVLIV GH ÁHXUV HW SODQWHV DQQXHOOHV« - pour des besoins importants (stade), un
SDLOODJHPXOFKWRQWHKDXWHSODQWDWLRQ stockage réduit (une journée de besoin) est
de haie (limite le dessèchement) et à prévoir si la productivité de la nappe ou le
dissociation des secteurs d’arrosage (doses débit de la source est faible.
sur arbustes < doses sur massifs) …,
PRGLÀFDWLRQ GX V\VWqPH G·DUURVDJH OHV
plantes vivaces ou arbustes peuvent en outre V. ECONOMIES ACTIVES
être arrosées par goutte à goutte (limite
l’évaporation) et non plus par aspersion, 5DSSHO VXLYL DX PLQLPXP PHQVXHO GHV
- gestion centralisée de l’arrosage : pour FRQVRPPDWLRQV G·HDX HW WUDQVPLVVLRQ GH
des sites importants ou multiples, système O·LQIRUPDWLRQDX[XVDJHUV
radio ou pilotage informatique centralisé et
rapidement ajustable de l’arrosage (on peut )RUPDWLRQ HW VHQVLELOLVDWLRQ GX SHUVRQQHO
faire des tests et réajuster les doses en cas G·HQWUHWLHQHWGHVXVDJHUV
de besoin : marges de « sécurité » sur les
doses réduites), Les actions suivantes génèrent à plus long terme
- gestion différenciée des espaces verts. GHVpFRQRPLHVDFWLYHVVLJQLÀFDWLYHVGHO·RUGUH
de 20% au moins) ; elles doivent faire partie d’un
1%SRXUSOXVG·LQIRUPDWLRQVVXUOHVpFRQRPLHV programme de maîtrise des consommations :
G·HDXGDQVO·DUURVDJHYRLUOHJXLGHGHVERQQHV - favoriser la déclaration des fuites visibles
SUDWLTXHV GH O·DUURVDJH GHV HVSDFHV YHUWV HW DIÀFKDJH GH OD SHUVRQQH HW GX QXPpUR GH
GHVWHUUDLQVGHVSRUWVWpOpFKDUJHDEOHVXUZZZ téléphone à joindre) et leur réparation rapide
MHFRQRPLVHOHDXRUJ effective ;
- sensibiliser à une consommation
SDUFLPRQLHXVH ,QWUDQHW DIÀFKHV ERLWH j
IV. SUBSTITUTION DE RESSOURCE, ENVISAGÉE USAGE idée, démonstration de matériel, conférences
PAR USAGE avec des collègues ayant mis en œuvre la
démarche, sensibilisation rapide intégrée
3RXUOHVFKDVVHVG·HDXGHV:& systématiquement aux formations et
formations dédiées, …) ;
- l’utilisation de l’eau de pluie dans DIÀFKHUOHVERQVUpVXOWDWVREWHQXV
les chasses d’eau des WC est soumise à VLSRVVLEOHUpSHUFXWHUOHJDLQÀQDQFLHUVXU
dérogation préfectorale. Dans les projets le service qui l’a effectué.
neufs, si les points de puisage sont concentrés
dans l’espace et peu éloignés de la cuve de 0DLQWHQDQFHGHVpTXLSHPHQWV
stockage, l’opération, est souvent rentabilisée
en 3 à 5 ans ; Elle est fondamentale pour pérenniser les gains
- l’utilisation d’une source est une piste obtenus. Il faut s’assurer que de nouvelles
potentielle également, elle peut nécessiter fuites n’apparaissent pas, remplacer le matériel
un stockage (si le débit de la source est trop pFRQRPH HQ ÀQ GH YLH j O·LGHQWLTXH HW QRQ
faible); pas par du matériel standard), et prévoir une
HQÀQODUpDOLVDWLRQG·XQIRUDJHQDSSHKRUV maintenance préventive (remplacer les joints,
SAGE) n’est économiquement envisageable régler les temporisations, …).
que pour les besoins très importants
(> 1000m3/an donc rarement pour les WC).
20
1 - QUELLE RESSOURCE DE SUBSTITUTION POUR L’ARROSAGE ?
Evitez la brumisation (aspersion, haute pression…) avec de l’eau autre que l’eau potable
Mesurez les volumes substitués
2 - QUELLE RESSOURCE DE SUBSTITUTION POUR LES AUTRES USAGES NECESSITANT DE L’EAU TOUTE L’ANNÉE ?
EXTERNES (NETTOYAGE DE VÉHICULES OU DE MATÉRIELS),
OU INTERNES (CHASSES D’EAU DES WC - SOUMIS À DÉROGATION PRÉFECTORALE)
39
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-- 13 (&%419
1 +83 131-
(&% 5
1.
1 1 +83 13
1 1
XQHV\QWKqVHTXLSHUPHWWUDGHFRPSDUHU
(et hiérarchiser) OHV GLIIpUHQWHV DFWLRQV
SRVVLEOHV (économies et substitutions), pour
chaque usage et entre usages (sanitaires,
restauration, arrosage, nettoyage, ...). Elle
mentionnera les points suivants :
GHVFULSWLI JOREDO, et le cas échéant
contraintes de mise en oeuvre,
FRWWRWDO (investissement (fourniture et
pose) et fonctionnement),
YROXPHG·HDX associé à l’usage,
22
ORDRE DANS LEQUEL ENVISAGER LES PRINCIPAUX SCÉNARIOS DE RÉDUCTION
DES CONSOMMATIONS D’EAU ET POINTS INCONTOURNABLES
Réduction de pression
si P> 4 bars
Nouvelles conceptions
d’espaces verts
Diagnostic initial
ou
Eventuelle autorisation
règlementaire de
prélèvement E v e n t u e l Saisonniers
traitement (arrosage extérieur…)
Légende :
Temps de retour sur investissement court, très efficace en
volume : priorité
Temps de retour sur investissement raisonnable : recommandé
Temps de retour sur investissement très long : déconseillé
Aspects sanitaires priment sur aspects environnementaux et
économiques : voir la DDASS
23
ETAPE 8 : Plan d’action
- OHVpTXLSHPHQWVOHVSOXVHIÀFDFHVDYHFXQ
FRWGXP3pFRQRPLVpIDLEOHRXXQWHPSV (QÀQGHVVXEVWLWXWLRQVGHUHVVRXUFHVRQWjSUpYRLU
GHUHWRXUVXULQYHVWLVVHPHQW75,LQIpULHXU ensuite, pour les usages qui le permettent.
jDQV,OIDXWDJLUHQSULRULWpVXUOHVVLWHV Retenez que pour l’arrosage, il faut rechercher
RX XVDJHV OHV SOXV FRQVRPPDWHXUV DYHF HQSULRULWpXQHQDSSHVXSHUÀFLHOOHKRUV6$*(XQ
XQHDFWLRQV\VWpPDWLTXHVXUOHVVDQLWDLUHV. étang ou une source. La récupération d’eau de
Les scénarios rentabilisés à long terme (au pluie n’est pas recommandée ; elle est rarement
plus 15 ans) sont abandonnés. rentabilisée en moins de 15 ans. En revanche, elle
3DUPL OHV DFWLRQV j HIÀFDFLWp LQWHUPpGLDLUH est intéressante pour du nettoyage de véhicules
les critères de choix sont la visibilité (ou ou de matériels (usage toute l’année).
plutôt le potentiel de communication voire
d’imitation par les usagers chez eux), le
confort d’utilisation, la facilité de mise en
œuvre et la durabilité ;
24
Conclusion
5HPDUTXHVLGHVSUREOqPHVGHIRQFWLRQQHPHQW &·HVWSRXUTXRLHQFRQFOXVLRQXQSURJUDPPH
RXGHTXDOLWpSUpH[LVWHQWGDQVOHVEkWLPHQWV G·DFWLRQVFRPSRUWHREOLJDWRLUHPHQW
GRXFKHV pFRVVDLVHV UHWRXUV G·HDX
VWDJQDWLRQV« OH GLDJQRVWLF LQLWLDO GHYUD OHV - GHV pFRQRPLHV DFWLYHV (encouragements
DQDO\VHUFDUOHVpTXLSHPHQWVK\GURpFRQRPHV aux changements de comportements, qui
ULVTXHQWGHOHVDPSOLÀHU. génèrent un gain à plus long terme);
&RQQDvWUH OHV FRQVRPPDWLRQV HQ HDX GH - HW GHV pFRQRPLHV SDVVLYHV (équipements
FKDTXH SRVWH SHUPHW HQVXLWH G·HQYLVDJHU hydro économes, qui génèrent un gain à
SOXV MXGLFLHXVHPHQW GHV pTXLSHPHQWV court terme).
pFRQRPHV HQ HDX DGDSWpV. 3RXU FHOD LO
IDXWSULYLOpJLHUOHVpTXLSHPHQWVVLPSOHVHW ,OGRLWVXUWRXWLQWpJUHU :
DGDSWDEOHV HW OHV VLWHV RX SRVWHV OHV SOXV
FRQVRPPDWHXUV. - ODSDUWDXPRLQVG·pFRQRPLHVSDVVLYHV
IDFLOHPHQWPLVHVHQRHXYUHUHQWDELOLVpHVHQ
PRLQVG·XQDQHWHIÀFDFHVLPPpGLDWHPHQW
25
EDVpHV VXU GHV DPpQDJHPHQWV VLPSOHV HW - une PDLQWHQDQFH des dispositifs installés
DGDSWDEOHV : équipement hydroéconome des (réparation des fuites, remplacement des
sanitaires (aérateurs sur les robinets existants, joints, réglage des temporisations, et surtout
sacs ou plaquettes dans les réservoirs des remplacement du matériel hydroéconome en
WC, douchettes économiques, réglage des ÀQGHYLHjO·LGHQWLTXHHQH[FOXDQWOHPDWpULHO
temporisations…), réduction de pression, standard…), fondamentale pour pérenniser
programmation ajustée de l’arrosage les économies,
actuel avec pluviomètre ou tensiomètre,
remplacement du ray grass par de la fétuque, - une VHQVLELOLVDWLRQ des usagers en parallèle
paillage ou mulch …. (numéro de téléphone pour signalement de
fuite, incitation aux petits gestes économes
- un suivi (au moins mensuel des SDU SODTXHWWHV ,QWUDQHW DIÀFKDJH
consommations), pour limiter les fuites, intégration de la problématiques « eau »
avant d’être plus ambitieux. (et « énergie ») dans toutes les formations
Or ce sont parfois les programmes les plus techniques (boite à idées, …), qui permettra
volontaristes qui méconnaissent ces actions. à plus long terme de faire évoluer les
comportements, et de réaliser des économies
,O YLVH DX PLQLPXP G·pFRQRPLH G·HDX passives supplémentaires (20% au moins),
HW SHXW DWWHLQGUH DX PRLQV GH JDLQ VL liées à ces changements.
HQ SOXV GX VXLYL GHV FRQVRPPDWLRQV HW GHV
DPpQDJHPHQWV UHQWDELOLVpV HQ PRLQV G·XQ
DQ FLWpV SUpFHGHPPHQW RSWLPLVDWLRQ GHV
pTXLSHPHQWV VDQLWDLUHV HW G·DUURVDJH , il
prévoit :
- ODVXEVWLWXWLRQGHO·HDXSRWDEOHRXGXIRUDJH
HQ QDSSH SURIRQGH SDU XQH UHVVRXUFH QRQ
GpÀFLWDLUH. Pour l’arrosage, il faut penser à
un forage peu profond, à un étang ou à une
source avant d’envisager la récupération
d’eau de pluie qui nécessite un important
stockage et est rarement rentabilisée en
moins de 15 ans. Elle n’est pas recommandée
pour l’arrosage ; elle est mieux adaptée au
nettoyage de véhicules ou matériels voire
à l’alimentation des chasses d’eau des
WC des bâtiments neufs (après dérogation
préfectorale),
26
Guide Methodologique
ANALYSE ET RÉDUCTION DES CONSOMMATIONS D’EAU
DANS LES ÉTABLISSEMENTS TERTIAIRES
Introduction
Saviez-vous qu’en Gironde, l’eau du robinet Ce guide est destiné aux maîtres d’ouvrages,
provient à 99% des nappes souterraines gestionnaires de patrimoines privés ou publics,
profondes et qu’elle a 20 000 ans ? Pour préserver et à leurs conseillers techniques. Il concerne les
cette précieuse ressource, actuellement trop établissements tertiaires (par opposition aux
sollicitée, le SAGE (Schéma d’aménagement activités agricoles et industrielles, qui ne sont
et de gestion des eaux) nappes profondes de pas concernées si ce n’est pour leurs services
*LURQGH D pWp DGRSWp ÀQ 6XU OD EDVH administratifs). Il propose une méthode pour
G·pWXGHV K\GURJpRORJLTXHV LO À[H XQ REMHFWLI analyser les consommations d’eau puis mettre
nécessaire pour la préservation des nappes en œuvre les travaux d’optimisation ou de
profondes : réduire les prélèvements de 30 substitution de ressource les mieux adaptés à
millions de m3 d’ici 2013, sur les 150 millions chaque contexte. Les recommandations pour
de m3 actuellement prélevés. Et il propose une réaliser des économies d’eau sont valables quel
nouvelle stratégie plus durable, en faisant des que soit le contexte d’analyse ; en revanche,
économies d’eau une priorité, puisqu’elles les substitutions de l’eau potable par une autre
doivent représenter un volume d’au moins 15 ressource sont envisagées dans un contexte plus
millions de m3 par an, soit la moitié au moins de VSpFLÀTXHPHQWJLURQGLQ
l’objectif.
Ce guide technique est dense et détaille
(WYRXVYRXVVHQWH]YRXVFRQFHUQpSDUFHGpÀ" volontairement, en huit étapes, la méthode
On pense souvent que les grands établissements de diagnostic et les possibilités d’économie
industriels ou publics le sont au premier chef, d’eau pour chaque poste de consommation. Il
car nous estimons, à tort, qu’ils consomment se veut aussi directement opérationnel. C’est
la plus grande partie de l’eau potable. En pourquoi, il comporte un résumé, conçu pour
réalité, ils représentent, chacun, à peine 10% être lu en totalité et des paragraphes détaillés
des prélèvements pour la production d’eau usage par usage, auxquels vous pouvez vous
potable (120 millions de m3 par an). Ce sont reporter si nécessaire pour plus de précisions.
les consommations d’eau sanitaire, à travers Pour aller plus loin dans un premier temps, le
les habitants et la multitude d’établissements chapitre « élaboration du plan d’actions » ainsi
tertiaires, qui représentent globalement les plus que les exemples en annexe sont vivement
importantes consommations (80 millions de m3 recommandés.
par an).
Ce document a été réalisé par le CREAQ (Centre
A titre d’illustration, le diagnostic des régional d’éco-énergétique d’Aquitaine), avec
consommations d’eau de l’aéroport de l’appui et pour le compte du SMEGREG (Syndicat
Bordeaux-Mérignac, qui a servi de base à mixte d’études pour la gestion de la ressource
l’élaboration du présent guide : auriez-vous en eau de la Gironde), en collaboration avec un
imaginé que plus de la moitié du volume groupe de travail associant :
d’eau consommé, soit plus de 20 000 m3/an, - l’Agence de l’Eau Adour-Garonne,
disparaissait dans les lavabos et WC, en majorité - le Conseil Régional d’Aquitaine,
ceux des employés ? De même, 30 à 50% des - le Conseil Général de la Gironde,
volumes consommés dans les supermarchés - la DDASS (Direction départementale des
sont utilisés dans les sanitaires. Ces constats actions sanitaires et sociales) de la Gironde,
sont surprenants. D’autant plus quand on sait - la DDAF (Direction départementale de
qu’il existe des dispositifs hydroéconomes l’Agriculture et de la forêt) de la Gironde.
adaptables, faciles à installer sur les sanitaires,
qui permettent de réduire d’au moins 30% les Pour les consommations d’eau dans les
consommations d’eau sanitaire et qui sont pWDEOLVVHPHQWV SXEOLFV OHV pFRQRPHV GH ÁX[
rentabilisés en moins d’un an. pourront aussi utilement se référer au « guide
des mesures d’économie et de maîtrise des
En matière de consommation et d’économie usages de l’eau dans les collectivités », réalisé
d’eau, un certain nombre d’idées reçues par le CREAQ en parallèle pour le compte du
existent. Elles peuvent laisser penser que la Conseil Général de la Gironde.
VLWXDWLRQ DFWXHOOH HVW QRUPDOH GLIÀFLOHPHQW
améliorable, ou pire, orienter les décisions vers
GHVWUDYDX[SHXHIÀFDFHV&·HVWGDQVFHFDGUH
et pour vous aider à faire les bons choix, qu’a
été réalisé le présent « guide d’analyse et de
réduction des consommations d’eau dans les
établissements tertiaires ».
28
1. Contexte girondin d’élaboration du guide
Illustration N°1 :
Schéma de circulation des eaux souterraines en Gironde
/HVGLIIpUHQWHVUHVVRXUFHVHQHDX
Illustration N°3 :
Les ressources en eau peuvent être réparties en Les vitesses d’écoulement de l’eau dans la nature
trois catégories :
OHVHDX[VXSHUÀFLHOOHVULYLqUHVODFVHWF
- les nappes phréatiques (premières nappes Hormis dans les rares aquifères karstiques où
rencontrées dans le sol) ; l’eau peut parfois circuler à des vitesses
- les nappes profondes. de plusieurs centaines de mètres par jour
GDQV GHV ÀVVXUHV RX GHV FRQGXLWV SDUIRLV GH
grandes dimensions (systèmes accessibles aux
spéléologues), l’eau circule en sous-sol d’un
point à un autre de la même couche à la vitesse
de quelques mètres par an (et parfois moins).
29
- une faible vulnérabilité vis-à-vis des L’eau de l’Eocène est d’ailleurs commercialisée
pollutions accidentelles sauf dans les zones en bouteille (Abatilles et certaines sources de
d’alimentation des nappes ; Cristalline).
- une répartition géographique large ;
- une faible sensibilité aux aléas climatiques 4XHOOHHVWODVLWXDWLRQGHVQDSSHVJLURQGLQHV
du fait de l’importance des stocks. DFWXHOOHPHQW"
A l’inverse de l’eau des rivières qui sont plus Depuis la réalisation en 1996 du Schéma
YXOQpUDEOHV DX[ SROOXWLRQV VXSHUÀFLHOOHV O·HDX départemental d’alimentation en eau potable,
des nappes profondes a une excellente qualité nous savons que les nappes profondes sont
constante. Elle ne nécessite pratiquement aucun localement trop sollicitées. Cette exploitation
traitement avant sa mise en distribution dans localement intensive menace la pérennité de
le réseau public, si ce n’est une déferrisation cette précieuse ressource. Pour que nos enfants
(on enlève une partie du fer, souvent abondant SXLVVHQWHQSURÀWHULOIDXWUpGXLUHOHVYROXPHV
dans le sous-sol) et une désinfection (cet ajout prélevés dans nos nappes.
de chlore est nécessaire pour garantir une
bonne qualité bactériologique de l’eau jusqu’au A titre d’exemple, en 1998, le prélèvement dans
robinet. En effet, si l’eau des nappes est pure, l’Eocène atteignait environ 58 millions de m3.
les tuyaux qui la transportent sont parfois Or les études hydrogéologiques ont montré que
anciens et corrodés). le prélèvement ne doit pas dépasser environ 45
millions de m3 pour préserver cette nappe.
Ces qualités sont particulièrement recherchées
et bien valorisées pour un usage tel que l’eau 4XHOHVWOHULVTXH"
potable. En revanche, certaines caractéristiques
des nappes profondes rendent complexe /H ULVTXH OLp j OD VXUH[SORLWDWLRQ GHV QDSSHV
l’organisation de leur gestion : HVWGHGHX[RUGUHV
Ces caractères deviennent fondamentaux TXDOLWDWLI VRXV O·HIIHW GH OD EDLVVH
lorsque l’on s’engage dans une politique dite GH SUHVVLRQ GHV pFRXOHPHQWV SHXYHQW
de «gestion durable», car les concepts de risque V·LQYHUVHU GDQV OHV UpVHUYRLUV VRXWHUUDLQV
(surexploitation et pollution) et de solidarité JpQpUDQW XQ ÁX[ G·HDX[ VXSHUÀFLHOOHV
doivent s’envisager sur des durées très longues SDUIRLVVDOpHV (elles proviennent de l’océan
(une à plusieurs décennies). ou de l’estuaire, qui sont les exutoires
naturels des nappes), RX SROOXpHV (dans
4XHOOHV VRQW OHV FDUDFWpULVWLTXHV GH O·HDX ce cas les eaux viennent d’une nappe plus
GHVQDSSHVSURIRQGHVJLURQGLQHV" VXSHUÀFLHOOH RX GH ULYLqUH 3RXU XQH QDSSH
captive, la descente de niveau sous le toit du
Ces eaux profondes sont issues d’un cycle naturel réservoir se traduit par une oxygénation de
très lent : O·HDX GX URELQHW HQ *LURQGH D HQ l’eau qui perd alors ses propriétés (un nouvel
JpQpUDODQV. équilibre physico-chimique s’installe).
$XFRXUVGXWHPSVO·HDXGHVQDSSHVSURIRQGHVD
pWpÀOWUpHHWDDFTXLVXQHFRPSRVLWLRQFKLPLTXH
WUqVVWDEOH(OOHHVWGRQFG·H[FHOOHQWHTXDOLWp.
Illustration N°4 :
Coupe schématique d’une nappe captive et d’un forage
30
4XLXWLOLVHO·HDXGHVQDSSHVSURIRQGHV" 4XHIRQWOHVSRXYRLUVSXEOLFVSRXUDPpOLRUHU
ODVLWXDWLRQ"
Environ 120 des 150 millions de m3 prélevés en
2004 dans les nappes profondes servent à produire Face à la nécessité de préserver cette
de l’eau potable. Les agriculteurs utilisent ressource naturelle unique et fondamentale, la
environ 26 millions de m3 pour l’irrigation, mais Communauté Urbaine de Bordeaux et le Conseil
seuls 2,5 millions de m3 sont issus des nappes Général de la Gironde ont décidé :
SURIRQGHV GpÀFLWDLUHV RX j O·pTXLOLEUH HW OHV
industriels prélèvent environ 4 millions de m3. - de créer un établissement public de
coopération, le Syndicat Mixte d’Etudes
pour la gestion de la ressource en eau du
département de la Gironde (SMEGREG),
- GH O·HDX SUpOHYpH GDQV OHV QDSSHV Le SAGE nappes profondes Gironde est
SURIRQGHV HVW © SHUGXH ª GDQV OHV IXLWHV applicable depuis son approbation par le Préfet
GHVUpVHDX[G·HDXSRWDEOH (25 millions de m3) de la Gironde le 25 novembre 2003. Il encadre et
et leurs eaux de service (6 millions de m3 ; ces oriente les décisions de l’administration qui doit
HDX[VRQWXWLOLVpHVSRXUOHODYDJHGHVÀOWUHV nécessairement s’appuyer sur son contenu pour
les nettoyages, les purges…). motiver ses décisions dans le domaine de l’eau
souterraine. En cela, il constitue la référence
obligatoire sur son territoire d’application (le
département de la Gironde).
/HVREMHFWLIVGX6$*(QDSSHVSURIRQGHV
Illustration N°8 :
Schéma de principe de fonctionnement de la CLE
32
1I. Contenu du guide et utilisation
6RQFRQWHQXHVWGRQFWUqVGHQVHLOHVWFRQoX
FRPPHXQRXWLOPpWKRGRORJLTXH©jWLURLUVª 5HPDUTXH
1RXVYRXVUHFRPPDQGRQVGHOLUHOHUpVXPpHW
ODFRQFOXVLRQDÀQG·DYRLUXQHYLVLRQJpQpUDOH Ce guide a été réalisé sur la base d’une synthèse
GX VXMHW HW GH OD PpWKRGH 9RXV SRXUUH] des éléments techniques et économiques
HQVXLWH YRXV SORQJHU GDQV OH JXLGH j O·DLGH ainsi que des retours sur expérience connus
GH OD WDEOH GHV PDWLqUHV YRORQWDLUHPHQW WUqV à ce jour en matière d’économie d’eau. De
GpWDLOOpHDÀQGHUHFKHUFKHUGHVLQIRUPDWLRQV nombreuses actions ont été réalisées, parfois
SOXV GpWDLOOpHV SRXU XQ XVDJH VSpFLÀTXH RX depuis longtemps (notamment en Bretagne) ;
XQHTXHVWLRQSDUWLFXOLqUH elles ciblaient en général des établissements
VSpFLÀTXHVO\FpHVpFROHVTXHOTXHVFRPPXQHV
Si dans un premier temps, vous souhaitez aller pilotes…). La mise en œuvre d’un programme
au-delà du résumé, nous vous recommandons de d’économie d’eau à grande échelle, est
lire les parties consacrées : nouvelle et s’enrichit rapidement de nouvelles
expériences. C’est pourquoi le présent guide
- au contexte, qui vous préciserons les sera actualisé au cours du temps. Vous pouvez
motivations de la démarche. Ces éléments faire part de vos remarques ou expériences,
SHXYHQW YRXV SHUPHWWUH GH PLHX[ MXVWLÀHU WpOpFKDUJHUODYHUVLRQODSOXVUpFHQWHGXJXLGH
votre action auprès de vos collègues ou de RXFRQVXOWHUOHVÀFKHVGHVFULSWLYHVGHVUpDOLVDWLRQV
communiquer auprès des usagers ; girondines sur le site ZZZMHFRQRPLVHOHDXRUJ
33
SYNTHÈSE DE LA MÉTHODE D’ANALYSE ET DE RÉDUCTION
DES CONSOMMATIONS D’EAU
Lien
c o m p t e u r s
ETAPE 1. Recueil des données disponibles sans investigation physiques / factures ou
Collecte des données
34
1II. La collecte des données
III.1. IDENTIFIER ET DÉLIMITER LE PÉRIMÈTRE ÉTUDIÉ III.2. IDENTIFIER LES RESSOURCES EN EAU (ENTRÉES)
Le premier impératif est de délimiter l’objet 8QH IRLV OH SpULPqWUH G·pWXGH GpÀQL LO HVW
de l’étude. Cela peut être évident pour un QpFHVVDLUHG·LGHQWLÀHUOHVUHVVRXUFHVHQHDXTXL
établissement délimité et simple, cela peut alimentent le site :
être plus compliqué pour des sites comportant
des bâtiments multiples et éventuellement de - adduction d’eau potable depuis le
multiples activités. réseau public (à partir d’un ou plusieurs
compteurs),
([HPSOH16LWHVWHUWLDLUHV
- alimentation en eau depuis le milieu
- un immeuble de bureaux, avec un espace naturel : puits, forage, prélèvement de
vert arrosé, surface (rivière, étang…), bassin de rétention
ou citerne alimenté(e) depuis un réseau de
- un groupe scolaire avec une cantine, et un récupération d’eau de pluie ou d’eau de
centre de loisirs, drainage,…
- un camping avec un bar, une piscine et des Pour chacune de ces ressources il sera nécessaire
espaces verts arrosés, de collecter des informations sur :
36
III.3.1. LISTER LES DIFFÉRENTS POSTES DE - s’assurer qu’il n’y a pas de fuite, et dans le
CONSOMMATION FDVFRQWUDLUHOHVTXDQWLÀHU
A titre indicatif, les principaux usages ou postes - préciser la fréquentation du site étudié
de consommation qui peuvent être rencontrés (nombre d’employés et de personnes
sont : externes), en notant pour les sites complexes
si la fréquentation est homogène pour tous
- sanitaires pour le personnel les équipements (nombre de repas différent
et/ou le public, du nombre d’employés, fréquentation
- nettoyage, différente de certains blocs sanitaires,
- arrosage, sanitaires accessibles à tous ou aux seuls
- restauration, employés, fréquentation des différents
- lavage du linge, bassins de baignade, équipements ouverts
- climatisation, toute l’année ou seulement l’été…),
- sécurité incendie,
- piscine, - dresser un historique des évènements sur
- bassin décoratif, les 3 dernières années au moins (sur la même
- logement de fonction, période que les données de consommation
- services techniques, d’eau) :
- autre usage. UpQRYDWLRQH[WHQVLRQGHVEkWLPHQWV
IXLWHV
$ OD ÀQ GH FHWWH pWDSH OHV GLIIpUHQWV XVDJHV GpJUDGDWLRQV YDQGDOLVPHV DFWHV GH
FRQVRPPDWHXUV G·HDX VRUWLHV G·HDX VRQW malveillance,
SUpFLVpVYRLUDQQH[HÀFKHpWDSH FKDQJHPHQWGHPDWpULHOV
37
III.3.2.2. SANITAIRES DU PERSONNEL OU DU PUBLIC - fréquence de maintenance et/ou âge des
équipements / fuites visibles :
- équipements présents, à préciser parmi les V·HQTXpULU GH O·H[LVWHQFH G·XQ FRQWUDW
VXLYDQWV j O·DLGH GHV ÀFKHV SOXV GpWDLOOpHV de maintenance et de son contenu
jointes en annexe : (réparation des fuites, remplacement des
joints, réglage des temporisations prévus ?)
ou de la maintenance interne ;
3RVWHVGH 3ULQFLSDX[pTXLSHPHQWV
8VDJH HQ O·DEVHQFH G·XQH PDLQWHQDQFH
FRQVRPPDWLRQ SRVVLEOHV
régulière, la date de réalisation
à réservoir classique ou des sanitaires permet de supposer
3/6l ou interrompable, d’éventuelles petites fuites éparses
WC ou suspendu ou (robinet qui ferme mal, WC légèrement
pneumatique, ou à
chasse temporisée fuyard…) ; noter celles qui sont visibles,
HWVLSRVVLEOHOHVTXDQWLÀHU
temporisé ou à détection
Urinoir
infrarouge
38
III.3.2.3.2. NETTOYAGE DE VÉHICULES OU DE III.3.2.4.1. PRÉPARATION DES REPAS ET VAISSELLE
MATÉRIELS
Plusieurs postes de consommation peuvent être
Il s’agit de préciser les consommations en eau présents :
provenant pour l’essentiel du nettoyage du
parc véhicule, et parfois de certains matériels 8VDJH 3RVWHGHFRQVRPPDWLRQ
(tondeuses, matériel de désherbage…) et de se
renseigner sur les points suivants :
Préparation des repas
- le mode de nettoyage utilisé (lavage
manuel, jet d’eau, haute pression, portique Lavage de la vaisselle
automatique) et la consommation d’eau 5HVWDXUDWLRQ
XQLWDLUHSDUFDWpJRULHGHYpKLFXOH,GHQWLÀHU Lavage du linge
le nombre de cycles/an et par type de
véhicule,
Chambre froide
OHV FRQWUDLQWHV VSpFLÀTXHV SRXU FKDTXH
catégorie de véhicule : process et lieu de Tableau N°2 :
Principaux postes de consommation de restauration
nettoyage, et en particulier l’organisation
des tournées qui peut ou pas permettre le
regroupement ou le déplacement du site de Il faut penser aux points suivants :
nettoyage,
- utilisation de vaisselle jetable ou de plateaux
- la nécessité simultanée d’un point de thermomoulés,
puisage (pour le remplissage des balayeuses - nombre de repas préparés, et servis sur
de rues, des tonnes pour l’arrosage au jet, place (certains peuvent être livrés) par jour
ou le désherbage,…), et la quantité d’eau - mode de lavage de la vaisselle :
correspondante,
DSSDUHLO GH ODYDJH OH UHVSRQVDEOH
- l’éventuel recyclage de l’eau (circuit des cuisines peut en général préciser
fermé). leur nombre, leur consommation d’eau
par cycle ou à défaut leur âge (les plus
III.3.2.3.3. LAVAGE DU LINGE anciens modèles standard – 12 couverts -
consommaient environ 50 l/cycle, et les
Les éléments suivants seront recherchés : plus récents consomment 12 à 15 l/cycle),
leur usage (lave-vaisselle, lave-ustensiles,
- consommation d’eau par cycle ou à défaut âge autoclave,…).
du lave-linge (les plus anciens (plus de 15 ans) PDQXHO GHPDQGHU OH WHPSV PR\HQ
consomment 120 l d’eau par cycle, ceux vendus d’ouverture des robinets et le nombre et
il y a une dizaine d’années 80 à 100 l/cycle et les le volume des remplissages de bacs pour
plus récents 40 l à 50 l/cycle), effectuer le lavage.
39
Deux technologies de condenseurs peuvent être d’ouverture (inutile) du robinet pour atteindre la
rencontrées : ERQQHWHPSpUDWXUHYpULÀHUTXHOHFDORULIXJHDJH
est effectif.
- condenseur à eau (la chaleur est évacuée
par échange avec de l’eau),
- condenseur à air (la chaleur est évacuée III.3.2.5. PISCINES OUVERTES AU PUBLIC
par échange avec de l’air), c’est le cas le
plus courant surtout pour des chambres Ne seront étudiés dans ce paragraphe que les
froides de tailles moyennes. Dans ce cas, postes de consommation suivants (pour les
le refroidissement de la chambre froide ne sanitaires, se reporter à la rubrique « sanitaires ») :
conduit à aucune consommation d’eau. Pour analyser la consommation d’eau des
piscines, il faut rechercher les informations
Dans le cas de condensation à eau, l’eau de suivantes :
refroidissement peut avoir deux origines :
8VDJH 3RVWHGHFRQVRPPDWLRQ
- un circuit d’eau de refroidissement du site,
ou un échange avec un circuit d’eau glacée
Renouvellement en eau
du site. Dans ce dernier cas, la consommation
éventuelle sera analysée au chapitre « II.3.8 3LVFLQHEDVVLQ
Climatisation » ci-après, Traitement de l’eau
- un raccordement sur le réseau d’eau froide Tableau N°3 :
du site : l’eau de réseau sous pression est Principaux postes de consommation des piscines
raccordée au groupe de condensation,
une vanne dite pressostatique régule - ouverture du site (jours par an), en
l’arrivée d’eau en fonction des besoins distinguant les bassins d’été de ceux ouverts
de refroidissement. Cette technologie est toute l’année,
fortement consommatrice d’eau, elle ne
se rencontre normalement plus sur les - fréquentation (nombre de baigneurs annuels
installations récentes mais existe sur des et variations mensuelles),
installations anciennes, il est donc très - nombre de bassins, types (couvert, de plein
LPSRUWDQWGHO·LGHQWLÀHUFRPSWHWHQXGHVRQ air), surfaces et volumes,
impact sur les consommations. D’autre part, - traitement de l’eau (chlore stabilisé, eau
il n’est pas rare que par manque de contrôle de javel, javel + stabilisant, ozone, brome,
et d’entretien, la vanne de régulation chlore gazeux….),
pressostatique ne joue plus son rôle, - qualité de l’eau, sachant que les principales
l’écoulement d’eau est alors permanent. teneurs à ne pas dépasser sont les suivantes :
Dans le cas où une telle installation est chlore combiné (chloramines) < 0.6 mg/l,
présente, il faudra obligatoirement évaluer stabilisants < 0.75 mg/l. Un minimum de
FHWWH FRQVRPPDWLRQ VSpFLÀTXH SDU XQH 2mg/l en chlore libre est exigé en l’absence
campagne de mesure simple, comme exposé de stabilisant (et on recommande de se
au paragraphe III.2 ci après. limiter à 5 mg/l) et de 0.4 à 1.4 mg/l en cas
d’utilisation de stabilisant,
III.3.2.4.3. CHAUFFAGE
- renouvellement de l’eau : mode (% par le fond
De nombreuses fuites proviennent d’une et par la surface), asservissement et quantité
mauvaise fermeture de la soupape du d’eau (l/j/baigneur par bassin, sachant que
groupe de sécurité des ballons d’eau chaude la moyenne généralement observée varie de
électriques. Quand l’eau chauffe, il est normal 50 à 120 l/j/baigneur, et qu’elle doit être
que quelques gouttes s’échappent (l’eau se au minimum de 30 l/j/baigneur). Pour une
dilate en chauffant), mais parfois la soupape piscine de 25 m (soit 350m3 et 250m2), on
fonctionne mal (s’entartre) et évacue de l’eau observe en moyenne un renouvellement de
en permanence. 20 à 35 m3/j,
GHVFULSWLIGXV\VWqPHGHÀOWUDWLRQGpELWHW
Par ailleurs, les chaudières gaz anciennes ne PDWpULDX[ÀOWUDQWV
sont pas équipées d’une réserve (appelée - nombre de vidanges par an (pour les
accumulation ou micro accumulation), qui piscines, 2 vidanges annuelles doivent être
permet de disposer immédiatement d’eau effectuées au minimum, 4 pour les piscines
chaude, sans laisser couler l’eau au préalable : qui demeurent aux normes de 1969, mais dans
noter l’âge de la chaudière et l’existence ou non ce cas cela implique aussi un renouvellement
de cette accumulation. de l’eau journalier d’1/20ème du volume des
bassins),
(QÀQ OH FDORULIXJHDJH GHV FRQGXLWHV G·HDX - présence ou pas de déchloraminateur,
chaude permet de limiter le refroidissement
de l’eau entre la chaudière et le point de - pour les petites piscines de plein air :
prélèvement, et donc de limiter le temps présence d’une bâche de couverture (limite
l’évaporation hors période d’ouverture).
40
/HUHQRXYHOOHPHQWGHO·HDX
/RFDOLVDWLRQGHODSLVFLQH
...........................................................................
Période
Renouvellement
Nom du d’ouverture, Volume du Nombre de Nombre de
(l/j/baigneur Remarques
bassin et si été bassin (m3) vidange/an baigneurs/j
et m3/j)
couvert ?
/HWUDLWHPHQWGHO·HDX
/RFDOLVDWLRQGHODSLVFLQH
...........................................................................
Il faut noter que le renouvellement de l’eau et un remplissage fréquent) : pour cela, il faut
le traitement de l’eau sont deux paramètres savoir que l’évaporation moyenne annuelle
intimement liés, et qu’il convient de les analyser dans un bassin à ciel ouvert est de l’ordre
en parallèle pour apprécier les possibilités ou de 0.15 cm/jour. En moyenne en été (hors
non de réduire le premier. périodes de pluie), cette valeur est d’environ
0.5 cm/j. Par temps très chaud et de grand
vent, on peut observer une évaporation
III.3.2.6. BASSINS DÉCORATIFS d’au plus 1 à 1.5 cm/j. Au-delà, et de façon
certaine à partir de plus de 2 cm/j, on peut
Pour les bassins décoratifs, il faut noter : soupçonner une fuite.
Dans ce cas, il faut s’assurer qu’il n’y a pas : Dans les deux cas, un système doit produire du
IURLGSRXUVDWLVIDLUHGHVH[LJHQFHVÀ[pHV&HWWH
- à partir de la ressource de réalimentation, production de froid est obtenue à partir d’une
de fonctionnement en circuit ouvert des PDFKLQHIULJRULÀTXHFRPSRVpHGHWURLVpOpPHQWV
éléments décoratifs, principaux (ces trois éléments pouvant être en
un seul bloc, en deux blocs ou en trois blocs) :
- de fuite importante du bassin (qui oblige à
41
- un évaporateur : échangeur permettant de D’autre part, il n’est pas rare que par manque de
dissiper le froid produit, contrôle et d’entretien, la vanne de régulation
pressostatique ne joue plus son rôle, l’écoulement
- un compresseur, un détendeur et des liaisons d’eau est alors permanent. Dans le cas où une
IULJRULÀTXHV SHUPHWWDQW GH UpDOLVHU OH F\FOH telle installation existe, la consommation d’eau
thermodynamique, VSpFLÀTXH VHUD REOLJDWRLUHPHQW SUpFLVpH SDU
une campagne de mesure simple comme exposé
- un condenseur : un échangeur permettant au paragraphe III.2 ci après.
d’évacuer la chaleur transférée par le système
à un niveau de température plus élevé que III.3.2.7.2. REFROIDISSEMENT PAR L’EAU ISSU D’UN
celui auquel il est prélevé. FORAGE OU D’UNE RESSOURCE DE SURFACE
SXLVVDQFHIULJRULÀTXHGHO·LQVWDOODWLRQ
Dans le cas d’une condensation à eau, celle-ci
peut être réalisée par : - temps de fonctionnement de l’installation,
42
cette pratique est équivalente à celle du Pour l’analyse de ce poste climatisation,
refroidissement humide avec dans la plupart des O·pFRQRPHGHÁX[GHYUDFROOHFWHUOHVpOpPHQWV
cas une non maîtrise de la consommation et une permettant de juger de l’adéquation de la
IDLEOH HIÀFDFLWp GX SKpQRPqQH G·pYDSRUDWLRQ consommation aux besoins, soit :
(équipement non conçu pour l’usage recherché).
Lorsque les performances d’un refroidissement SUpVHQFHG·XQFRPSWHXUVSpFLÀTXH"&·HVW
en mode humide sont requises, il faut préférer normalement le cas pour une installation
un équipement conçu pour cet usage c’est-à- correctement conduite car la consommation
dire des tours de refroidissement. d’eau est un élément indispensable à la
conduite du traitement d’eau, fondamental
Les tours de refroidissement fonctionnent pour une telle installation (obligatoire pour
suivant le principe du refroidissement évaporatif : les tours aéroréfrigérantes en mode humide).
l’eau à refroidir est pulvérisée à contre courant Si ce n’est pas le cas (rares systèmes de
G·XQÁX[G·DLUO·HDXHVWDLQVLUHIURLGLHGHGHX[ refroidissement à eau perdue), prévoir une
manières : campagne de mesure simple comme exposé
au paragraphe III.2 ci après.
- d’une part par échange direct eau/air,
SXLVVDQFHIULJRULÀTXHGHO·LQVWDOODWLRQ
- d’autre part par évaporation d’une partie de
l’eau elle-même. La quantité d’eau évaporée - puissance unitaire, marques et types des
dépend de l’humidité de l’air à l’entrée du tours de refroidissement,
système, celui-ci entrant froid et sec dans le
système et en ressortant chaud et humide. La - surfaces et volumes rafraîchis,
quantité d’énergie nécessaire à l’évaporation
de l’eau étant prélevée à l’eau, ce système - temps de fonctionnement de l’installation,
permet de refroidir l’eau à une température
plus basse que le refroidissement sec. - consommation énergétique,
43
débits importants : est-ce réalisé en circuit
- le type de végétation en place (massifs ouvert ou fermé ? Où est située la pompe, y
ÁRUDX[ JD]RQV DUEXVWHV« DYHF SDUIRLV a t il de l’espace ? en circuit ouvert, l’eau
certaines nuances à préciser : les massifs est-elle récupérée ?
ÁRUDX[FRUUHVSRQGHQWLOVjXQHKDELWXGHRXj
une volonté expresse ? parmi les terrains de
jeu, tous ont-ils besoin d’être arrosés de façon III.3.2.10. LOGEMENTS DE FONCTION
aussi importante (différence entre un terrain
d’entraînement et un terrain d’honneur) ?... Pour préciser le volume consommé, on cherchera
à préciser :
- pour chaque espace vert, fréquence et
volume d’eau utilisé par cycle d’arrosage, - le nombre de logements,
variation au cours de l’année,
- leurs consommations d’eau ou à défaut leurs
- descriptif des équipements d’arrosage types (Studio, T1, T2, T3,…) ou le nombre
(aspersion, goutte à goutte, arrosage manuel d’occupants, la présence d’un jardin ou d’une
au jet ou à partir d’une tonne …) et de piscine, de façon à apprécier la consommation
programmation (descriptif du programmateur, potentielle par rapport au volume consommé
de sa programmation actuelle et de ses par un logement moyen (environ 115 m3/an/
éventuelles contraintes pour une gestion plus logement pour 2,3 habitants).
ÀQHDYHFFRXSODJHRXQRQjXQSOXYLRPqWUH
et à un tensiomètre, gestion centralisée /·LGpDOpWDQWGHSRVHUXQFRPSWHXUVSpFLÀTXH
anticipant sur la météorologie,….)
IV.1. BILAN DES DONNÉES DISPONIBLES ET DES DONNÉES ([HPSOH 1 ([HPSOH GH PDXYDLVH
MANQUANTES pYDOXDWLRQ GHV SRVWHV GH FRQVRPPDWLRQ
G·HDX
$WWHQWLRQ OD UpSDUWLWLRQ ÀQDOH GH OD Mais, après l’installation de compteurs
consommation d’eau globale entre les divers divisionnaires, il s’est avéré que le système
postes de consommation ne doit pas être basée d’arrosage présentait une fuite et qu’en réalité
sur une estimation à base de ratio pour plus d’un ce poste représentait 1 400 m3/an, avec une
des postes. L’utilisation de ratios (y compris fuite de plus de 1 000 m3/an (soit 2 l/min,
l’utilisation du volume dédié à l’arrosage) ne TXL V·LQÀOWUHQW IDFLOHPHQW HW Q·pWDLHQW SDV
GRLWHQHIIHWVHUYLUTX·jYpULÀHUODFRKpUHQFHGH visibles…).
données obtenues sur site.
On pourrait en effet concevoir que l’économe L’économie sur les sanitaires était donc
GHÁX[©FRQVWUXLVHRXVLPXOHªXQHUpSDUWLWLRQ conforme aux attentes (la consommation initiale
de la consommation globale en divers postes de des sanitaires avait était un peu surévaluée, en
consommation qui paraisse tout à fait cohérente… réalité elle atteignait seulement 2 500 m3/an).
mais qui peut être totalement fausse aussi, En revanche, l’achat d’un lave-batterie (6 000 !)
comme le montre le contre-exemple ci-dessous. aurait pu être évité, car la consommation d’eau
initiale pour le lavage des plateaux n’était pas
excessive. C’est la pose de 3 sous-compteurs
(soit 350 !) qui a permis les économies d’eau les
SOXVVLJQLÀFDWLYHV
45
Il faut donc être très prudent vis-à-vis des Nous avons classé ci-après les investigations en
reconstitutions de volumes qui peuvent paraître deux catégories :
ÀDEOHVPDLVTXLQHUHSRVHQWVXUDXFXQHGRQQpH
Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à poser - réalisables sans investissement à partir des
quelques sous-compteurs pour se donner le équipements en place, ou d’appareils simples
temps de valider certaines suppositions (coût à manipuler (et à moins de 30!),
unitaire : environ 30! pièce sur du Ø15 au plus,
compter environ 100! posé, ce qui - réalisables avec des moyens plus importants
correspond au prix d’environ (plus de 2 000!).
35m3 d’eau). Dans le
futur, ils permettront
Astuce ! une détection plus IV.3. INVESTIGATIONS OU MESURES RÉALISÉES SANS
rapide des fuites, INVESTISSEMENT
Dans le cas de l’exemple, et une meilleure
une simple relève le soir optimisation du (coût
puis le matin suivant aurait de) fonctionnement IV.3.1. ENTRETIEN AVEC LES GESTIONNAIRES OU
permis de mettre en des équipements. UTILISATEURS AU QUOTIDIEN
évidence la fuite.
Dans le cas où la personne qui réalise l’analyse
des consommations d’eau n’est pas directement
son gestionnaire au quotidien, un entretien
IV.2. NATURE DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES approfondi avec une personne ayant une
connaissance de terrain du site ainsi qu’une
À RECHERCHER
vision globale du fonctionnement de celui-ci est
largement conseillé. Cet entretien peut être
Les informations complémentaires à rechercher
UpDOLVpDXFRXUVGHODYLVLWHVLO·pFRQRPHGHÁX[
GRLYHQW SHUPHWWUH GH PLHX[ TXDQWLÀHU OHV
HVWDFFRPSDJQpG·XQHSHUVRQQHDXSURÀOUHTXLV
volumes utilisés. Il peut s’agir :
soit (et ce sera la meilleure solution pour un site
étendu) après la visite, une fois que l’économe
- d’un recueil de données de fonctionnement :
GH ÁX[ DXUD SX SUHQGUH XQ WHPSV GH PLVH HQ
DXSUqV GHV XWLOLVDWHXUV IUpTXHQFH ordre de ses notes.
d’utilisation, temps de fonctionnement…) ;
DXSUqV GHV IDEULFDQWV RX LQVWDOODWHXUV L’objectif de cet entretien est de parvenir
(ou de la notice d’installation) : on à obtenir un maximum de données sur le
recherche les caractéristiques théoriques fonctionnement des appareils. Il peut s’agir
de fonctionnement (débit de pompe, d’un échange de données écrites (carnet de
programmation d’un système d’arrosage…) ; relevé du fonctionnement d’un équipement,
relevé de compteurs, notice de fonctionnement
- d’une campagne de mesures. Dans ce cas, ou de programmation…) ou orales connues de
les trois types d’informations qui peuvent l’interlocuteur (le nettoyage ou l’arrosage se
être mesurées sont : font de telle heure à telle heure, avec un débit
OD SUHVVLRQ GH O·HDX HOOH LQÁXH d’autant, qui est connu car il a été mesuré ou que
directement sur les débits des équipements l’installateur l’a précisé à telle occasion…).
(robinets…) et les éventuelles fuites. Une
SUHVVLRQ GH j EDUV HVW VXIÀVDQWH HW IV.3.2. RELEVÉS DE COMPTEURS SUR DES PÉRIODES
au-delà de 4 bars il est recommandé de la PARTICULIÈRES
réduire, sauf pour des usages particuliers
ou des immeubles de grande hauteur ; Chaque compteur, même s’il n’est pas relevé
OH GpELW GH O·HDX j XQ SRLQW GRQQp régulièrement par l’usager, est une source
de l’installation (pour préciser le potentielle d’informations complémentaires. En
débit instantané des équipements de effet un certain nombre d’usages ont lieu dans
robinetterie, de nettoyage ou d’arrosage), XQHSODJHKRUDLUHGpÀQLHHWGHVUHOHYpVVLPSOHV
et surtout le cumul sur une journée qui à des périodes données peuvent permettre de
fournit le volume journalier consommé cerner certaines consommations.
(pour préciser le volume lié au poste de
consommation. Attention, la période &LWRQVjWLWUHG·H[HPSOH
de mesures doit être représentative de
l’année) ; - les fuites : un relevé le soir après l’arrêt
OD IUpTXHQWDWLRQ GHV pTXLSHPHQWV des activités et un relevé le lendemain matin
(comptage des usagers). avant la reprise d’activités permettent de
mettre en évidence des consommations liées
à des fuites. Il est néanmoins important
G·DQDO\VHU ÀQHPHQW FHV UpVXOWDWV LO SHXW
rester des consommations hors activités du
site : équipes de nettoyage, veilleurs de nuit,
refroidissement de machines…
46
- un relevé peut également être fait à certaines ,9'pELWPqWUHjOHFWXUHGLUHFWHSRXU
plages horaires ou périodes données pour cibler ODYDERRXGRXFKH
un usage particulier (arrosage notamment, ou
activité n’ayant pas lieu le week-end…).
47
principaux types de compteurs
Astuce ! en place).
Au-delà du contexte de - pour les autres, de louer
bilan des consommations, on ce matériel, ou de faire
considère qu’il est souhaitable appel ponctuellement à
Illustration N°11 : de relever les compteurs tous les un prestataire de service
compteurs d’eau (Source Sider) PRLVSRXUXQVXLYLHIÀFDFH(WLO (distributeur de compteurs
faut alors environ une année de d’eau, bureau d’études
données pour pouvoir noter les ou exploitant des réseau
,9 0HVXUH GH GpELW variations qui pourraient d’eau potable).
SRQFWXHOOH révéler des fuites.
,9'pELWPqWUHjXOWUDVRQV
Illustration N°12 :
Têtes émettrices (Source Sappel)
Les débitmètres à temps de transit exploitent
le temps mis par une onde ultrasonore pour
Pour l’équipement en tête émettrice, voici traverser la canalisation pour déterminer la
quelques éléments d’information pour les YLWHVVH G·pFRXOHPHQW G·XQ ÁXLGH GDQV XQH
marques les plus courantes : conduite fermée. Les impulsions ultrasonores
VRQW pPLVHV GLDJRQDOHPHQW j O·D[H GX ÁX[ SDU
- marque ACTARIS (anciennement GHX[ WUDQVGXFWHXUV À[pV HQ GLUHFWLRQ DYDO HW
Schlumberger) : le compteur est équipable HQGLUHFWLRQDPRQW,OVVHÀ[HQWSDUVHUUDJHVXU
si son N° de série commence par un numéro l’extérieur de la conduite fermée ou canalisation,
supérieur à 97 (97, 98, 99, 00, 01, 02…), et peuvent être utilisés sur des diamètres Ø15
ou Ø30 (selon les fabricants) à Ø800 (en mm).
- marque SAPPEL : le compteur est équipable
si le N° de série commence par 90 ou plus. Le débitmètre à ultrasons doit être installé :
- pour les gestionnaires d’un parc important de - sur une canalisation faite d’un matériau
compteurs, d’acheter le matériel nécessaire approprié en évitant les matériaux poreux
(centrale d’acquisition de données, et un lot de tels que le béton, ou revêtus (fonte…).
quelques têtes émettrices correspondant aux
48
La présence de bulles d’air, de particules Les sondes à insertion évaluent le débit dans
VROLGHV GDQV OH ÁXLGH YRLUHG·XQ UHYrWHPHQW la canalisation sur la base d’une mesure de
interne, peut atténuer le signal ultrasonore, débit ponctuelle dans la section d’écoulement
de même qu’un revêtement interne de la (principe de la Loi de Faraday). Elle peuvent
canalisation. être utilisées sur des diamètres Ø80 à Ø2000,
quel que soit le matériau.
1%LOIDXWSHQVHUj
Ce type d’appareil permet comme le précédent,
SRVLWLRQQHU OHV VRQGHV VXU XQH FDQDOLVDWLRQ une mesure bidirectionnelle, de l’ordre de
GXUpVHDXTXLSHXWrWUHLVROpHURELQHWYDQQH 0.2m/s à quelques m/s. Sa location pour une
DÀQ GH SRXYRLU SURFpGHU j O·pWDORQQDJH GH semaine revient également à environ 400!.
O·DSSDUHLORQIDLWOH©]pURªjGpELWQXO
1%SHQVHUjYpULÀHUOHGLDPqWUHLQWHUQHGHOD
YpULÀHUUpJXOLqUHPHQWOHERQIRQFWLRQQHPHQW FDQDOLVDWLRQDYHFXQHMDXJHDGDSWpHYDULDEOH
GHO·DSSDUHLOHQSDUWLFXOLHUVLRQVHWURXYHj VHORQOHUHYrWHPHQWHWO·HQWDUWUDJHGHIDoRQ
SUR[LPLWp GH SRPSHV RX GDQV XQH ]RQH GH jELHQSRVLWLRQQHUOHFDSWHXU
YLEUDWLRQVFHOOHVFLGpVROLGDULVHQWOHVFDSWHXUV
GHODFDQDOLVDWLRQUHPHWWUHXQSHXGHÁXLGH
HW UHVVHUUHU O·DSSDUHLO VXIÀW HQ JpQpUDO j ,9&RPSWDJHGHODIUpTXHQWDWLRQ
UHODQFHUOHVPHVXUHV
L’utilisation d’un compteur de fréquentation
associé à un ensemble « cellule photoélectrique/
UpÁHFWHXU ª SHUPHW GH GpWHUPLQHU OD
fréquentation d’un site donné. En connaissant la
consommation en eau de ce dernier, il est possible
de déterminer un ratio qu’il sera alors possible
de comparer à une valeur de référence.
Illustration N°13 :
Sonde positionnée sur une canalisation
(Source CREAQ)
Illustration N°16 :
Cellule photoélectrique (Source : CREAQ)
Illustration N°14 :
Débitmètre à ultrason DigiSonic (Source CREAQ)
49
Le tableau ci-dessous recense pour chacun des
objectifs recherchés le (ou les) appareil(s) de
mesures le(s) mieux adapté(s) :
Recueil et
Appareil de Objectif Précision des
exploitation des Investissement Remarques
mesures recherché résultats
données
Débitmètre à Mesure débit lecture
< 50! + -
lecture directe (0.5 à 25l/min) instantanée
Seau gradué+ Mesure débit (0.5 lecture directe
< 50! approximative -
chronomètre à 25l/min) approximative
++
appareil indique
- lecture directe des mesures
Manomètre Mesure pression + -
- à mémoire fausses si limite
de pression
dépassée une fois
Mesures 50! à 200! pour
ponctuelles de ++
compteur Ø15,
volume et débit recherche de
Compteur lecture directe posé -
fuite délicate si
Recherche de coût augmente
activité 24h/24
fuites vite avec le Ø
Compteur avec Mesure en
< 200 ! si
tête émettrice continu de Enregistrée +++ Formation
ponctuel
et centrale volume et débit, sur une base permet une conseillée pour
(1 semaine)
d’acquisition (ou de données DQDO\VHÀQHGHV l’exploitation des
Recherche de > 1000 ! si long
transmission des informatiques consommations données
fuites terme
données)
Mesure en Formation
continu de obligatoire pour
volume et débit Enregistrée +++ l’utilisation de
Débitmètre à sur une base permet une l’appareil et
+++
ultrasons de données DQDO\VHÀQHGHV l’exploitation des
Recherche de informatiques consommations données
fuites sur Ø15 à Ø800,
non revêtu
Mesure en Formation
continu de obligatoire pour
volume et débit l’utilisation de
Enregistrée +++ l’appareil et
sur une base permet une l’exploitation des
Sonde à insertion +++
de données DQDO\VHÀQHGHV données
Recherche de informatiques consommations sur Ø80 à Ø2000,
fuites prise en charge
nécessaire
Intervention d’un
Compteur de Comptage des Enregistrement
++ +++ électricien pour la
fréquentation usagers mécanique
pause
Tableau N°4 :
Appareils de mesures adaptés à la recherche de différentes informations et à différents contextes
$ÀQ GH QH SDV V·pFDUWHU GH O·HQYHORSSH (Q WRXW pWDW GH FDXVH HW H[FHSWp SRXU OHV
budgétaire allouée à la campagne de mesures, PHVXUHVSRQFWXHOOHVLOIDXGUDSUpYRLUXQVXLYL
il ne faut pas oublier de tenir compte du taux GHVGLVSRVLWLIVGHPHVXUHVPLVHQSODFHRXXQ
horaire du professionnel qui posera le matériel, SODQQLQJ G·XWLOLVDWLRQ GX PDWpULHO GH PHVXUH
ainsi que le coût généré par le technicien qui DFKHWp/HVGRQQpHVFROOHFWpHVGHYURQWDXVVL
effectuera les mesures puis l’exploitation des rWUHWUDLWpHVV\VWpPDWLTXHPHQWO·LGpDOpWDQW
données. GH SUpYRLU XQ GLVSRVLWLI G·DOHUWH HQ FDV GH
GpSDVVHPHQWG·XQVHXLOG·DOHUWH
50
V. Exploitation des données
L’objectif de l’exploitation des données est de manière linéaire dans ce document mais en
SDUYHQLUjSUpFLVHUGHIDoRQÀDEOH fait un processus itératif pourra s’établir pour
les sites complexes, jusqu’à l’obtention d’un
- pour chaque ressource en eau (en distinguant tableau entrées/sorties satisfaisant :
chaque point d’entrée) et pour chaque site (si
plusieurs sont étudiés) ; et il est rappelé le Collecte des données
conseil de faire un bilan sur le périmètre le
plus large possible, l’idéal étant l’ensemble
du périmètre d’un même maître d’ouvrage, Tableau entrées/sorties
(N°1), puis N°2
([HPSOH 1 7DEOHDX HQWUpHV VRUWLHV SRXU XQ LPPHXEOH GH EXUHDX[ HPSOR\DQW
SHUVRQQHV
8VDJH (TXLSHPHQW
5HVVRXUFH $GpTXDWLRQDX
1DWXUH 9ROXPHXWLOLVp 'HVFULSWLI 8WLOLVDWLRQ
EHVRLQ
8 WC 3/6 l intensive Adapté
par déduction : 4 lavabos, robinets mitigeurs
intensive Inadapté
sanitaires 898 m3/an, cohérent sans aérateurs
(42 l/j/employé)
1 douche, à douchette non
faible Peu adapté
économique
eau potable nettoyage du hall (50 m2) à la 6 seaux
conso nettoyage 8l*6*50 semaines
serpillière, et des sanitaires à d’eau 2 fois / Adapté
totale intérieur P3/an
l’éponge semaine
P3/
an 20l/min*30min toutes les Inadapté car
nettoyage
*50 semaines au jet, à 20 l/min semaines, non nécessaire
extérieur
P3/an 30 minutes
Les fuites constituent la première chose à V.2.4. COMPARAISON DES SITES OU ÉTABLISSEMENTS
YpULÀHUVLRQSDUYLHQWDXÀQDOjXQHLQFRKpUHQFH
dans l’addition des volumes consommés par ENTRE EUX
les différents usages et le total facturé (ou
mesuré). La comparaison de la consommation d’eau
de sites, bâtiments ou espaces verts entre
(Q FDV GH IXLWH RQ SHXW LPPpGLDWHPHQW eux est largement conseillée par rapport à
SDVVHU DX SDUDJUDSKH 9, © UHFKHUFKHV GH OD FRPSDUDLVRQ j GHV UDWLRV SRXU YpULÀHU OD
IXLWHV ª ,O Q·HVW HQ HIIHW SDV QpFHVVDLUH GH cohérence d’une donnée. En effet, on compare
WHUPLQHU O·DQDO\VH SRXU SUHQGUH OHV PHVXUHV dans ce cas des consommations sur lesquelles on
QpFHVVDLUHVHWVWRSSHUFHWWHIXLWH a des informations (notion de la fréquentation,
GH D VXSHUÀFLH« PrPH VL RQ QH JqUH SDV
directement les sites concernés. Alors que les
ratios ne sont des moyennes, avec parfois des
V.2.2. VÉRIFICATION DE LA COHÉRENCE DES PÉRIODES écarts-types très importants ; ils ont parfois
DE RELÈVE DXVVLpWppWDEOLVGDQVGHVFRQWH[WHVVSpFLÀTXHV
non transposables, et méconnus.
Il est fréquent que les périodes de relève des
compteurs ne soient pas homogènes (13 mois, &HWWH PpWKRGH DX GHOj GH OD YpULÀFDWLRQ GH
voire 14 entre 2 relèves au lieu de 12). Si les cohérence, est aussi utile pour l’établissement
volumes dédiés à certains usages, voire les d’un programme d’actions. La comparaison des
compteurs généraux, ont été évalués à partir consommations d’eau de plusieurs sites de même
de relèves de compteurs divisionnaires, penser type, ramenée à une grandeur caractéristique,
jYpULÀHUOHVSpULRGHVGHUHOqYHVHWVLQpFHVVDLUH permet de mettre en évidence les consommations
à les annualiser YRLUPpWKRGHG·DQQXDOLVDWLRQ anormales (fuite,…) ou élevées, sur lesquelles
VXU OH VLWH ZZZVPHJUHJRUJ HW YRLU VLWH GH les actions seront les plus démonstratives. Elle
WpOpGpFODUDWLRQGHVSUpOqYHPHQWVSRXUO·HDX est réalisable dès lors que le nombre de sites
SRWDEOH HQ *LURQGH KWWSZZZJLURQGH étudié est important (commune, chaîne ou
SUHIJRXYIUGHPDUFKHVFROOHFWLYLWHVWKHPB fédération d’établissements,…).
FROOHFWLYLWHVKWPO.
Ainsi par exemple, il est très instructif d’évaluer
V.2.3. RECHERCHE DE CONSOMMATIONS ANNUELLES la consommation d’eau et de hiérarchiser les
ANTÉRIEURES COMPLÉMENTAIRES sites en fonction de leurs caractéristiques,
fréquentation, … :
On conseille la plupart du temps de rechercher des
données de consommation sur au moins 3 années - nombre d’emplacements ou nombre de
antérieures. Cependant, il est possible que cela nuitées dans un ensemble de campings,
QH VXIÀVH SDV SRXU GpWHUPLQHU XQH PR\HQQH
représentative. Par exemple, pour l’arrosage : - nombre de chambres ou nombre de nuitées
2003 a été caniculaire avec des consommations dans un ensemble d’hôtels,
importantes, au cours de l’été 2005 il y a eu en
Gironde une interdiction d’arroser, et août 2006 - m2 arrosés, avec deux catégories
a été particulièrement pluvieux. (entraînement et honneur) par ensemble de
stades,
En cas de doute, et en particulier de variations
importantes dans les données, il faut rechercher - nombre de classe ou d’élèves dans un
d’autres consommations antérieures. ensemble d’écoles,….
52
interne, un restaurant très fréquenté, un parc
arrosé… ou aucune particularité). Pourquoi ce $9(57,66(0(17
stade, alors qu’il n’est qu’un terrain d’honneur
peu utilisé, argileux, nécessite-t-il plus /D FRPSDUDLVRQ j FHV UDWLRV SHUPHW G·XQH
d’arrosage que cet autre stade d’honneur, plus SDUW GH VH VLWXHU JOREDOHPHQW SDU UDSSRUW
fréquenté et sableux ? DX[ pWDEOLVVHPHQWV VLPLODLUHV G·DXWUH SDUW
G·DSSRUWHUGHVLQIRUPDWLRQVFRPSOpPHQWDLUHV
Les consommations les plus faibles peuvent SHUPHWWDQWODUpSDUWLWLRQGHVFRQVRPPDWLRQV
aussi mettre en évidence des modes de gestion SDU XVDJH 1pDQPRLQV LO HVW QpFHVVDLUH GH
intéressants à reproduire ailleurs. Par exemple IDLUHOHVPLVHVHQJDUGHVXLYDQWHVFRQFHUQDQW
pour des stades ou espaces verts, certains O·XWLOLVDWLRQGHVUDWLRV
nécessitent beaucoup moins d’eau alors qu’ils
ne sont pas particulièrement moins utilisés ou OHV pWXGHV VXU OHV FRQVRPPDWLRQV G·HDX
SOXVDUJLOHX[/DPrPHGRVHG·DUURVDJHVXIÀUDLW VRQW HQFRUH SHX QRPEUHXVHV HW SHX GH
peut-être ailleurs ? YDOHXUV GH UDWLRV VRQW GLVSRQLEOHV RQ
UHWURXYH HQ IDLW XQ FHUWDLQ QRPEUH GH
La comparaison des consommations, pour être YDOHXUVTXLVRQWUHSULVHVG·XQHSXEOLFDWLRQ
pertinente, doit se faire sur plusieurs années, en jXQHDXWUHFHWWHUpSpWLWLRQQHFRQVWLWXH
particulier pour des sites arrosés ou à activité SDVXQHYDOLGDWLRQ/HVUDWLRVGRLYHQWrWUH
variable. Pour ces sites, les consommations FRQVLGpUpV FRPPH GHV LQGLFDWLRQV GDQV
élevées peuvent aussi apporter des éléments O·DWWHQWH GH OD SXEOLFDWLRQ G·pWXGHV SOXV
d’analyse intéressants : que s’est-il passé en 2006 V\VWpPDWLTXHVSDUVHFWHXUVHWSDUXVDJHV
pour que la consommation d’eau soit si élevée ? Il
y a eu un incident. Celui-ci peut-il se reproduire OHV FRQVRPPDWLRQV DFWXHOOHV GHV
ou s’est-on donné les moyens de pouvoir l’éviter EkWLPHQWV WHUWLDLUHV QH VRQW SRXU OD
à l’avenir (compteur divisionnaires ou de SOXSDUW SDV RSWLPLVpHV (Q FRQVpTXHQFH
vanne automatique de coupure d’eau ; pompe VH VLWXHU GDQV XQH PR\HQQH YRLUH PrPH
de secours sur une ressource de substitution, GDQV OH EDV GH OD IRXUFKHWWH QH VDXUDLW
procédure de contrôle fréquent de trop-plein …) ? rWUH XQH UDLVRQ VXIÀVDQWH SRXU QH SDV
PHQHUGDQVVRQpWDEOLVVHPHQWXQHDQDO\VH
GHV FRQVRPPDWLRQV HW XQH SROLWLTXH GH
V.2.5. COMPARAISON À DES RATIOS UpGXFWLRQGHVFRQVRPPDWLRQV
- des ratios globaux par établissement : ils $WWHQWLRQ GHV UDWLRV QH GRLYHQW rWUH XWLOLVpV
sont exprimés en consommations annuelles TXH SRXU FRPSOpWHU GHV LQIRUPDWLRQV VL
par salarié, par m2 ou autre. Il est nécessaire DXFXQH DXWUH VROXWLRQ SUpVHQWpH FLGHVVXV
de s’assurer que les usages sont les mêmes Q·HVWSRVVLEOH'DQVWRXVOHVFDVLOQHIDXWSDV
pour faire un comparatif. Par exemple pour XWLOLVHUGHUDWLRVSRXUTXDQWLÀHUSOXVG·XQXVDJH
les bureaux, l’usage sanitaire est toujours YRLU H[HPSOH GH PDXYDLVH LQWHUSUpWDWLRQ DX
présent, il n’en est pas de même de la ,,,
restauration, d’une éventuelle consommation
d’eau de climatisation, de la présence ou (QHIIHWXQUDWLRQHGRQQHSDVODFRQVRPPDWLRQ
non de visiteurs en plus des salariés…Cela UpHOOHLOSHUPHWVHXOHPHQWGHO·DSSUpFLHU
explique la grande amplitude entre les ratios
disponibles (1 à 5).
Et il n’existe à ce jour pas de bases de
- des ratios par usage exprimés en GRQQpHV DVVH] ÀDEOH FRPPH OH PRQWUH O·pWXGH
consommation par unité d’usage (litres par « la consommation d’eau des ménages en
repas, par utilisation unitaire de sanitaire, par France : Etat des lieux» (Marielle MONTJINOUL
m2 nettoyé, par m2 arrosé,…). Ces ratios sont CEMAGREF/ENGEES juin 2002) qui avait pour
plus précis, mais le nombre d’unité d’usages objet de recenser l’ensemble des publications
est parfois délicat à appréhender. sur le sujet et d’en comparer les valeurs citées.
L’auteur constate :
- les grands ensembles de bureaux, climatisés, La satisfaction des utilisateurs n’est pas un
UHFHYDQW VLJQLÀFDWLYHPHQW GX SXEOLF DYHF bon critère : un système d’arrosage peut
éventuellement des services associés (crèche, donner toute satisfaction à son utilisateur, mais
restauration…) ou un arrosage extérieur, ont représenter une consommation très importante
une consommation plus élevée de l’ordre HW QRQ RSWLPLVpH LO HVW LPSpUDWLI GH PRGLÀHU
de 100 litres/jour/personne employée, soit cet équipement.
environ 20 m3/an/employé;
55
VI. Scénarios de réduction des consommations d’eau
Pour chacun des usages, il s’agit maintenant 6XEVWLWXWLRQ : dans ce cas, si l’usage le
d’envisager différents scénarios de réduction permet (arrosage et nettoyage, voire, après
des consommations d’eau. dérogation préfectorale, chasses d’eau des
Ces scénarios sont de deux grands types, à WC), et qu’il est réglementairement possible
envisager l’un après l’autre : d’utiliser cette nouvelle ressource, il s’agit de
remplacer l’eau potable par une autre ressource
1) (FRQRPLHVG·HDXHWRSWLPLVDWLRQV, avec deux en eau (hors nappe profonde du SAGE).
grandes catégories :
La substitution ne doit être envisagée qu’après
- pFRQRPLHV SDVVLYHV générées par des
avoir optimisé le volume consommé, en effet :
équipements plus économes : une fois en
place, l’usager n’a pas d’action particulière
- le SAGE nappes profondes de Gironde a
à faire :
fait des économies d’eau une priorité : on
OHV UpVXOWDWV VRQW TXDQWLÀDEOHV j WUqV ne déplace pas le problème ; on le réduit
court terme ; durablement ;
les techniques sont de deux grands types :
matériel adaptable sur les équipements - les économies d’eau sont souvent moins
existant ou remplacement complet ; RQpUHXVHV HW GRQF ÀQDQFLqUHPHQW SOXV
ce dernier n’étant nécessaire que si les HIÀFDFHVTXHOHVVXEVWLWXWLRQVGHUHVVRXUFH
équipements sont très fréquemment et un usage optimisé coûte moins cher à
utilisés (plus de 15 fois par jour) ou les substituer (volume à substituer plus faible) ;
robinets souvent retrouvés ouverts ;
- les substitutions de ressource ne sont pas
les principales techniques hydroéconomes
toujours réalisables.
sont les suivantes :
- réduction de pression,
Pour certains usages, l’utilisation de certaines
- équipement hydroéonome adaptable
ressources est économiquement plus avantageuse
sur les sanitaires,
(par exemple, pour l’arrosage, la récupération
- opti m i s a t i o n d e s é q u i p e m e n t s
d’eau de pluie est la plus onéreuse des solutions
d’arrosage et changement de
à envisager).
conception,
- recyclage ou réutilisation d’eau de
Tous ces éléments sont explicités en détails
refroidissement ou de piscine.
dans le présent chapitre. La table des matières
détaillée vous permet de rechercher rapidement
- pFRQRPLHV DFWLYHV liées aux nouveaux
les points qui vous concernent.
comportements des usagers :
HOOHVVRQWREWHQXHVjSOXVORQJWHUPH Le synoptique page suivante résume les
elles passent par une connaissance des différentes étapes et scénarios recommandés.
consommations, on leur associe donc le
suivi des compteurs ;
elles correspondent surtout à une
VHQVLELOLVDWLRQGHVXVDJHUVDÀQTXHFHX[
ci changent leur façon d’agir à chaque
utilisation ;
mais elles intègrent aussi la maintenance
des équipements : elle est en partie
préventive (réglage des temporisations,
remplacement des joints,…) et en
partie curative (en particulier, en cas de
réparation, prévoir le remplacement du
matériel hydroéconome par du matériel
hydroéconome).
56
SYNOPTIQUE N°1 : ORDRE DANS LEQUEL ENVISAGER LES PRINCIPAUX
SCÉNARIOS DE RÉDUCTION DES CONSOMMATIONS D’EAU
ET POINTS INCONTOURNABLES
Réduction de pression
si P> 4 bars
Nouvelles conceptions
d’espaces verts
Diagnostic initial
ou
Eventuelle autorisation
règlementaire de
prélèvement E v e n t u e l Saisonniers
traitement (arrosage extérieur…)
Légende :
Temps de retour sur investissement court, très efficace en
volume : priorité
Temps de retour sur investissement raisonnable : recommandé
Temps de retour sur investissement très long : déconseillé
Aspects sanitaires priment sur aspects environnementaux et
économiques : voir la DDASS
57
VII. Solutions d’économie
Les économies d’eau peuvent être obtenues par d’un réducteur de pression.
deux grands types d’actions : Pour une consommation faible (de type abonné
domestique), le coût d’un tel dispositif est très
- OD PLVH HQ SODFH GH PDWpULHOV réduit : environ 50! pour le matériel, et le
K\GURpFRQRPHV. Ils sont de deux types : soit double pose comprise.
ils sont conçus de façon à consommer moins
d’eau, soit ils peuvent être adaptés sur du
matériel existant. ,OVJpQqUHQWGHVpFRQRPLHV 3RXU GHV VLWHV j IRUWHV FRQVRPPDWLRQV LO
SDVVLYHV, qui se font automatiquement une IDXW YpULÀHU DXSDUDYDQW TX·LO Q·H[LVWH SDV
fois le matériel en place, sans que l’utilisateur G·XVDJH QpFHVVLWDQW XQH SUHVVLRQ LPSRUWDQWH
ait à intervenir. Les économies d’eau portent QHWWR\DJH DUURVDJH GpIHQVH FRQWUH
alors sur différents facteurs : le débit, la O·LQFHQGLH LPPHXEOH GH JUDQGH KDXWHXU«
pression ou le volume d’eau pour chaque 'DQVFHFDVLOHVWVRXYHQWSUpIpUDEOHG·LQVWDOOHU
utilisation ; ce dernier facteur pouvant SOXVLHXUVUpGXFWHXUVGHSUHVVLRQHQHQWUpHRX
être direct (réglage de la temporisation) ou DX[GLIIpUHQWVpWDJHVGHVEkWLPHQWVTXLQ·RQW
indirect (fourniture d’eau à la température SDVG·H[LJHQFHSDUWLFXOLqUH0DLVGDQVFHFDV
désirée plus rapide par mitigeur ou robinet OHVIXLWHVSRWHQWLHOOHVVXUOHVUpVHDX[LQWHUQHV
thermostatique) ; LQWHUPpGLDLUHVQHVHURQWSDVUpGXLWHV
$77(17,21(QFDVGHSUREOqPHVSUpH[LVWDQWVPDXYDLVpTXLOLEUDJHGHVSUHVVLRQVHDXFKDXGHHDX
IURLGHGRXFKHVpFRVVDLVHV«O·pTXLSHPHQWGHVLQVWDOODWLRQVVDQLWDLUHVHQPDWpULHOK\GURpFRQRPH
SRXUUDLWDPSOLÀHUOHVSUREOqPHV
3RXU OHV LQVWDOODWLRQV FRQFHUQpHV HQ SDUWLFXOLHU XQ DXGLW SUpDODEOH HVW QpFHVVDLUH DLQVL TXH
TXHOTXHVWUDYDX[FRQQH[HVGHPLVHHQFRQIRUPLWp
'DQVWRXVOHVFDVOHVDVSHFWVGHVpFXULWpVDQLWDLUHVSULPHQWVXUOHVpFRQRPLHVG·HDXDWWHQWLRQDX[
EUOXUHVDX[UHWRXUVG·HDXjODVWDJQDWLRQ«
59
SYNOPTIQUE N°2 : QUELS ÉQUIPEMENTS HYDROÉCONOMES CHOISIR POUR
OPTIMISER LA CONSOMMATION D’EAU DES SANITAIRES EXISTANTS ?
$&! &
60
9,,(YLHUV/DYDERV
3URSRVLWLRQGH ,QWHUYHQWLRQ
5RELQHWWHULH &ULWqUHVMXVWLÀDQWOHFKRL[
UHPSODFHPHQW G·XQ *DLQHQ
HQSODFHVXU
)UpTXHQFH SURIHVVLRQQHO HDX
ODYDER SDUWLHO WRWDO &RPPHQWDLUHV
G·XWLOLVDWLRQ SORPELHU
Toute
Aérateur Permet de réduire
fréquence,
économe ou le débit en sortie de Non
surtout 35 à 50%
limiteur de robinet en conservant obligatoire
moyenne et
débit le matériel existant
Robinet simple faible
mécanique
(eau froide) A retenir aussi
Forte à
+ si fréquence
Robinet simple très forte
Brise-jet d’utilisation moindre Oui 50 à 70%
temporisé fréquence
Ou et robinet retrouvé
(> 15 fois/j)
Aérateur ouvert parfois
classique
Amélioration de
Très forte
Robinet simple l’hygiène par une
fréquence Oui 50 à 70%
électronique absence de contact
(> 30 fois/j)
matériel
Permet de réduire
Toute le débit en sortie
Aérateur de robinet à bouton
fréquence,
économe ou poussoir de première Non
surtout 35 à 50%
limiteur de génération, s’il est obligatoire
moyenne et
débit muni d’une bague
faible
UDUH
Robinet simple Toute
temporisé réglage fréquence,
Si le bec du robinet
temporisation surtout Souhaitable 10 à 30%
n’a pas de bague
< 10s moyenne et
faible
Amélioration de
Très forte
Robinet simple l’hygiène par une
fréquence Oui 20% à 50%
électronique absence de contact
(> 30 fois/j)
matériel
Toute
Aérateur Permet de réduire
fréquence,
économe ou le débit en sortie de Non
surtout 35 à 50%
limiteur de robinet en conservant obligatoire
moyenne et
débit le matériel existant
faible
Mélangeur
mécanique A retenir aussi
Forte à
+ si fréquence
Mitigeur très forte
Brise-jet d’utilisation moindre Oui 50 à 70%
temporisé fréquence
ou et robinet retrouvé
(> 15 fois/j)
Aérateur ouvert parfois
classique
Amélioration de
Très forte
Mitigeur l’hygiène par une
fréquence Oui 50 à 70%
électronique absence de contact
(> 30 fois/j)
matériel
Toute
Aérateur Permet de réduire
fréquence,
économe ou le débit en sortie de Non
surtout 35 à 50%
limiteur de robinet en conservant obligatoire
moyenne et
débit le matériel existant
faible
Mitigeur
mécanique A retenir aussi
+ Très forte si fréquence
Brise-jet Mitigeur
fréquence d’utilisation moindre Oui 50 à 70%
ou temporisé
(> 15 fois/j) et robinet retrouvé
Aérateur ouvert parfois
classique
Amélioration de
Très forte
Mitigeur l’hygiène par une
fréquence Oui 50 à 70%
électronique absence de contact
(> 30 fois/j)
matériel
61
3URSRVLWLRQGH ,QWHUYHQWLRQ
5RELQHWWHULH &ULWqUHVMXVWLÀDQWOHFKRL[
UHPSODFHPHQW G·XQ *DLQHQ
HQSODFHVXU
)UpTXHQFH SURIHVVLRQQHO HDX
pYLHU SDUWLHO WRWDO &RPPHQWDLUHV
G·XWLOLVDWLRQ SORPELHU
En cuisine, préférable à
un mitigeur régulé à
Mitigeur 6 l/min simple. Celui-ci
Mitigeur à
mécanique Forte à fournit ce débit réduit,
« double
+ très forte mais il est débrayable
butée » ou Oui 20 à 40%
Brise-jet fréquence et permet d’avoir
« manette
ou aérateur (> 15 fois/j) ponctuellement un
clic-clac »
classique débit important pour le
remplissage des grands
récipients
Mélangeur
ou mitigeur Quantité de vaisselle
Forte à
mécanique Mitigeur avec importante, mais
très forte
+ douchette de LQVXIÀVDQWHSRXU Oui 20 à 40%
fréquence
Brise-jet prélavage rentabiliser l’achat d’un
(> 15 fois/j)
ou aérateur lave ustensiles
classique
Tableau N°5 :
Guide de choix pour l’amélioration ou le remplacement de la robinetterie existante
62
9,,&KDVVHVG·HDXHWXULQRLUV
3URSRVLWLRQGH ,QWHUYHQWLRQ
&ULWqUHVMXVWLÀDQWOHFKRL[
0pFDQLVPH UHPSODFHPHQW G·XQ *DLQHQ
(QSODFH )UpTXHQFH SURIHVVLRQQHO HDX
SDUWLHO WRWDO &RPPHQWDLUHV SORPELHU
G·XWLOLVDWLRQ
2 plaquettes à positionner
dans le fond du réservoir
des WC, permet de
conserver le bloc sanitaire
existant et de conserver
un effet de chasse
important. Un peu délicat
Toute Non
Plaquette WC à mettre en place. Parfois 20 à 35%
fréquence obligatoire
une plaquette seulement
peut être installée (elles
sont vendues par 2 pour
environ 25!/2, prix
public).
WC mécanisme Pas besoin de
simple sensibilisation de l’usager.
commande non
interrompable Possible, mais l’effet de
avec réservoir chasse sera plus faible,
ancien de 9 à Réglage bas
Toute contrairement aux 2 Non
12 litres du niveau du 10 à 25%
fréquence équipements précédents, obligatoire
ÁRWWHXU
qui limitent le volume en
bas de réservoir
Le nouveau mécanisme
permet de réduire le débit
Mécanisme tout en conservant le bloc
double Faible à WC. Exige cependant une 35% en
Souhaitable
commande moyenne sensibilisation de l’usager. moyenne
3/6 litres Mécanisme assez fragile,
non adapté à un usage
intensif
Nécessite la suppression
du réservoir et le
Forte (> 15
WC à chasse remplacement de la
fois/j) à très Oui 70%
temporisée cuvette.
forte
Temporisation de
référence : 7 secondes
63
&ULWqUHVMXVWLÀDQWOHFKRL[ ,QWHUYHQWLRQ
8ULQRLU 3URSRVLWLRQGH G·XQ *DLQHQ
(QSODFH UHPSODFHPHQWWRWDO )UpTXHQFH SURIHVVLRQQHO HDX
&RPPHQWDLUHV
G·XWLOLVDWLRQ SORPELHU
Urinoir électronique
(infrarouge)
permet d’accroître
très forte
l’hygiène (déclenchement Oui 10 à 30%
(> 30 fois/j)
automatique sans contact)
Urinoir
Crédit photo : Sider
temporisé
(bouton N’utilise pas d’eau pour
poussoir) Urinoir sans eau (à huile)
évacuer l’urine ; piège
aussi les odeurs.
très forte
Oui 100%
(> 30 fois/j)
1pFHVVLWHXQ
UHPSODFHPHQWDVVH]
Crédit photo : Sanitec
IUpTXHQWGHVFDUWRXFKHV
Tableau N°6 :
Guide de choix pour l’amélioration ou le remplacement des WC ou urinoirs existants
9,,'RXFKHV
3URSRVLWLRQGH ,QWHUYHQWLRQ
&ULWqUHVMXVWLÀDQWOHFKRL[
'RXFKHVHQ UHPSODFHPHQW G·XQ *DLQHQ
SODFH )UpTXHQFH SURIHVVLRQQHO HDX
SDUWLHO WRWDO &RPPHQWDLUHV SORPELHU
G·XWLOLVDWLRQ
Réduit le débit en sortie de
douchette (de 15 à 20 l/
min au départ et 6 à 10
litres/min ensuite ; 8 à 10
litres/minute sont un
bon compromis entre
Douchette
l’économie d’eau et le 35 à 50
économique Faible et
confort). La réduction Non obligatoire %, 40% en
HWÁH[LEOH moyenne
de débit augmente la moyenne
renforcé
pression, d’où la nécessité
Douche GHUHPSODFHUOHÁH[LEOH
« téléphone » SDUXQÁH[LEOHUHQIRUFp
(douchette+ (soit 10 !, en plus des 25
ÁH[LEOH !environ prix public, pour
la douchette).
Réduit le débit en sortie
de douchette (de 15/20 à 35 à 50 %,
7/10 litres/min). 30% en
Réducteur de Le confort est moindre moyenne
Faible Non obligatoire
débit qu’avec le système pour limiter
précédent ; mais le coût la perte de
aussi (12 ! environ, prix confort
public).
Non obligatoire
Réduit le débit en sortie
pour la
de douchette (de 15 à
pose, mais
Adaptation 20 l/min au départ et 7
recommandée 35 à 50 %,
d’une pomme Toute à 10 litres/min une fois
pour préciser 40% en
de douche fréquence réduit). Pomme économe
si adaptation moyenne
économe adaptable sur certains
possible en
modèles seulement. Existe
fonction des
'RXFKHÀ[H en version anti-vol
marques
murale standard
'RXFKHÀ[H
Les douches murales
murale avec
sont conçues avec un
robinet
Forte réducteur de débit intégré 35 à 50 %,
temporisé ou
fréquence permettant de diminuer la Oui 40% en
bouton poussoir
(> 15 fois/j) consommation en eau. moyenne
rotatif et
Temporisation de référence :
réducteur de
20 secondes
débit intégré
Tableau N°7 :
Guide de choix pour l’amélioration ou le remplacement des douches existantes
/HV VWRS GRXFKHV SHUPHWWHQW HIIHFWLYHPHQW De manière plus générale, pour le choix de
GH UpGXLUH OH YROXPH FRQVRPPp PDLV VRQW matériel hydroéconome, veiller au respect
j SURVFULUH LPSpUDWLYHPHQW FDU LOV SHXYHQW d’autres critères que la faible consommation
RFFDVLRQQHU GHV EUOXUHV HW GHV SROOXWLRQV d’eau : le respect de la sécurité sanitaire, le
UHWRXUV SRVVLEOHV G·HDX FKDXGH GDQV OHV maintien du confort d’utilisation et la durabilité
FDQDOLVDWLRQVG·HDXIURLGH des aménagements.
64
9,, 3URGXFWLRQ HW WUDQVSRUW GH O·HDX De la même façon que pour les chaudières,
FKDXGHVDQLWDLUH l’économie d’eau générée par un mitigeur à la
place d’un mélangeur (ou d’un mitigeur par un
Une partie du gaspillage de l’eau chaude PLWLJHXUWKHUPRVWDWLTXHQ·HVWSDVVXIÀVDQWHHQ
provient du temps d’attente pour obtenir de HOOHPrPH SRXU MXVWLÀHU OH UHPSODFHPHQW GH
l’eau à bonne température. Ce délai peut être tous ces équipements (sauf en cas d’utilisation
réduit avec des systèmes plus performants de très intensive). Ils sont en revanche à prévoir
production, de transport ou de régulation de impérativement dans les bâtiments neufs.
l’eau chaude sanitaire (ECS), dont les principaux
sont décrits ci-après. 9,, (FRQRPLHV G·pQHUJLH JpQpUpHV
SDUOHVpFRQRPLHVG·HDXFKDXGHVDQLWDLUH
3DUDLOOHXUVGHIDoRQJpQpUDOHO·pFRQRPLHG·HDX
FKDXGH VDQLWDLUH JpQqUH DXWRPDWLTXHPHQW 9,,&DVJpQpUDO
GHVpFRQRPLHVG·pQHUJLHQRQQpJOLJHDEOHV/H Les économies d’énergie liées à la diminution de
GHUQLHUSDUDJUDSKHGHFHWWHSDUWLHFRQVDFUpH OD SURGXFWLRQ G·HDX FKDXGH VRQW VLJQLÀFDWLYHV
jO·(&6GRQQHGHVpOpPHQWVSRXUOHVpYDOXHU GDQV OH ELODQ ÀQDQFLHU G·XQH RSpUDWLRQ
d’économie d’eau. En effet, de façon générale,
9,,&KDXGLqUHjPLFURDFFXPXODWLRQ on peut retenir que le coût du chauffage de
O·HDX HVW VLJQLÀFDWLI SDU UDSSRUW DX SUL[ GX P3
La production d’eau chaude ne se fait en général d’eau potable.
pas immédiatement à la température souhaitée :
mis à part les « ballons d’eau chaude électriques », ([HPSOH1FRWVGXFKDXIIDJHGHO·HDX
les chaudières à gaz ou au fuel mettent un certain
temps à produire l’eau chaude à la température - chauffage de l’eau chaude sanitaire d’une
requise. C’est pourquoi les chaudières récentes maison individuelle : environ 1 à 3! TTC/m3
de bonne qualité comportent une réserve d’eau selon le mode de chauffage;
chaude maintenue en permanence à température
souhaitée (>55°C). - chauffage de l’eau du bassin (élévation de
température de 15°C en moyenne) d’une
Pour des équipements neufs (ou une rénovation piscine municipale : de 1 à 1,5 !TTC/m3 ;
lourde),il est donc conseillé de retenir un
modèle de chaudière à (micro-)accumulation. En - chauffage de l’eau des douches (élévation
revanche, l’économie d’eau générée est assez de température de l’eau de 30°C en moyenne)
IDLEOHHWQHVXIÀWSDVHQHOOHPrPHjMXVWLÀHUOH dans une piscine ou un équipement sportif
remplacement d’une chaudière ancienne. important : de 3 à 4,5 !TTC/m3.
9,, &DORULIXJHDJH GHV FDQDOLVDWLRQV 9,, &DV G·XQ ORJHPHQW
G·HDX FKDXGH HW RSWLPLVDWLRQ GH LQGLYLGXHO
O·HPSODFHPHQWGHODFKDXGLqUH
(QÀQVXUODEDVHG·XQHDQDO\VHGX&67%VXUOHV
L’eau chaude produite refroidit rapidement dans économies d’énergie induites par les économies
des canalisations de faible diamètre. On la laisse d’eau sur une douche (tableau 2 du « Guide
en général couler le temps d’obtenir une eau pour les économies d’eau » publié par le CSTB
chaude à la température souhaitée. Pour limiter en septembre 2001), le SMEGREG a évalué
le phénomène et réaliser des économies d’eau les économies d‘énergie moyennes réalisées
et d’énergie, il est nécessaire de calorifuger les automatiquement par un ménage qui s’équipe
canalisations d’eau chaude, d’autant plus quand en matériel hydroéconome.
elles correspondent à un linéaire important.
Pour les installations neuves, l’optimisation &H FDV GH ÀJXUH GX ORJHPHQW LQGLYLGXHO HVW
de l’emplacement de la chaudière à proximité présenté car c’est le seul pour lequel nous avions
des principaux postes de consommation d’eau des données complètes pour illustrer à quel
chaude est aussi à prévoir. point les économies d’eau (en partie eau chaude
sanitaire) génèrent des économies d’énergie.
9,, 5RELQHWV WKHUPRVWDWLTXHV HW
PLWLJHXUV
+\SRWKqVHV
Après la production et le transport, les points
de délivrance de l’eau chaude peuvent aussi - famille de 2,33 personnes (moyenne
être choisis de manière à fournir rapidement de girondine),
l’eau à la température souhaitée, sans que le
réglage doive être refait à chaque manipulation - consommation d’eau annuelle : 120 m3,
(pour économiser l’eau qu’on laisse l’eau couler
pendant ce réglage). C’est pour cette raison - consommation moyenne d’énergie d’un
qu’on conseille la pose de mitigeurs et l’abandon ménage : 20 000 kwh/an dont environ 10%
des mélangeurs pour les lavabos et éviers, et de pour l’eau chaude sanitaire,
mitigeurs thermostatiques pour les douches.
65
- coût de l’électricité : 0,1074 !/kWh (donnée
issue du site www.particuliers.edf.fr),
&RQVRPPDWLRQVLQLWLDOHVGHODIDPLOOHHDXHWpQHUJLHSRXUHDXFKDXGHVDQLWDLUH
Volume Consommation
Part d’eau Volume Consommation
d’eau Consommation énergétique en euro
consommée d’eau en énergétique en
chaude en d’eau en euro
en % m3/an kwh/an Gaz Electricité
m3/an
Divers 0,3 0,4 1,2
Boisson 0,6 1 2
Voiture/
0,6 8 25
jardin
Linge 8,4 10 32
Vaisselle 8,9 11 6 34 345 21 35
Cuisine 12,2 15 2 47 115 7 12
Sanitaire 16,5 20 63
bain/douche 46,6 56 32 179 1837 110 197
7RWDO 100 120 40 384 2297 138 247
Tableau N°8 :
Consommations d’eau et d’énergie moyenne d’un ménage
&RQVRPPDWLRQVGHODIDPLOOHHDXHWpQHUJLHSRXUHDXFKDXGHVDQLWDLUH
DSUqVPLVHHQ±XYUHGXPDWpULHOK\GURpFRQRPH
Volume Consommation
Part d’eau Volume Consommation
d’eau Consommation énergétique en euro
consommée d’eau en énergétique en
chaude en d’eau en euro
en % m3/an kwh/an Gaz Electricité
m3/an
Divers 0,3 0,2 1
Boisson 0,6 0 1
Voiture/
6,6 5 15
jardin
Linge 8,4 6 19
Vaisselle 8,9 6 3,6 21 207 12 22
Cuisine 12,2 9 1,2 28 69 4 7
Sanitaire 16,5 12 38
bain/douche 46,6 34 19 107 1102 66 118
7RWDO 100 72 24 231 1378 83 78
Tableau N°9 :
Consommations d’eau et d’énergie moyenne d’un ménage après équipement en matériel hydroéconome
66
Part en % des
économies dues à
Consommation Consommation Volume Gain en chaque poste de
Baisse en consommation sur
avant la pose avec le économisé euro/an
% de la le montant total des
matériel hydro matériel hydro (m3 ou grâce au
consommation économies
économe économe kwh/an) vol éco
Eau +
Eau +gaz
électricité
Eau en m3/
120 72 48 40 154 74 61
an
Gaz en kwh/ 55 26
an
2297 1378 919 18
Électricité 99 39
en kwh/an
Tableau N°10 :
Bilan des économies d’énergie induites par les économies d’eau, et en particulier d’eau chaude sanitaire
- l’arrosage d’un parc entourant la piscine - les piscines de camping ou de centre sportif
RX GH ÁHXULVVHPHQWV j SUR[LPLWp YLD OH ou de soins, à très forte fréquentation.
remplissage de tonnes) ;
Les premières sont très peu fréquentées et
- le nettoyage de chaussée (remplissage des utilisent peu d’eau de renouvellement ou de
balayeuses), de véhicules ou de matériel ; il ODYDJH GHV ÀOWUHV 3RXU JDUDQWLU XQH WHQHXU HQ
est également nécessaire de se rapprocher FKORUH OLEUH VXIÀVDQWH GX FKORUH VWDELOLVp HVW
de la DDASS pour cela. ajouté ponctuellement. Quand les concentrations
en stabilisant sont trop importantes, des apports
3RXU FKDFXQ GH FHV FDV LO IDXGUD TXDQWLÀHU OH d’eau sont réalisés et une partie de l’eau est
besoin et déterminer le meilleur compromis surversée. On peut donc seulement envisager
pour dimensionner le stockage (plus le stockage des récupérations d’eau très ponctuelles et peu
est important plus on économise d’eau mais plus intéressantes.
l’investissement correspondant est important) ;
généralement le compromis retenu se situe entre Pour les secondes, en revanche, les apports
le besoin journalier et le besoin hebdomadaire. d’eau sont quotidiens, et beaucoup plus
importants. La DDASS constate même la plupart
(QÀQ LO IDXW QRWHU TXH O·HDX GH GpERUGHPHQW GXWHPSVTX·LOVQHVRQWSDVVXIÀVDQWV,OQHIDXW
ne peut pas être utilisée telle quelle pour donc pas les restreindre pour économiser l’eau.
l’arrosage du fait de sa concentration en chlore. En revanche, une partie peut être récupérée :
A titre de comparaison, la concentration en VLOHV\VWqPHGHÀOWUDWLRQQ·HVWSDVWURSDQFLHQ
chlore libre dans l’eau potable est de l’ordre de RXMXVWHVXIÀVDQWWRXWHO·HDXDSSRUWpHQHVHUW
0,2 mg/l ; elle est d’au moins 2 mg/l dans l’eau SDVDXUHWURODYDJHGHVÀOWUHVHWXQHSDUWLHGH
des piscines stabilisées. Le temps et l’aération l’eau de la piscine est vidée chaque jour. Cette
font assez rapidement baisser la concentration eau peut être utilisée pour les chasses d’eau
en chlore libre. Pour cela un stockage de l’eau des WC ou l’arrosage, moyennant l’installation
est nécessaire, ainsi que des aménagements d’un système de récupération et d’un stockage
particuliers (permettant une aération et un intermédiaire (avec les mêmes remarques que
WHPSV GH VpMRXU VXIÀVDQW RX WUDLWHPHQW SDU précédemment : dérogation préfectorale pour
les plantes : phytoremédiation…). Et ces l’utilisation dans les chasses d’eau et élimination
aménagements sont tout à fait réalisables sur d’une partie du chlore pour l’arrosage). Le
des piscines existantes (voir le cas de la piscine volume récupéré reste cependant assez faible
de Bègles en Gironde qui a mis en œuvre un (l’eau apportée compense aussi l’évaporation et
bassin de phytoremédiation). les débordements par éclaboussure, et on vide
très peu la piscine).
9,, 3LVFLQHV P2 K{WHO
FDPSLQJUpVLGHQFHJvWHFHQWUHVSRUWLI« VII.1.4. RESTAURATION
Les exigences réglementaires sont identiques La consommation en eau pour l’usage restauration
pour toutes les piscines recevant du public, est ventilée de la manière suivante :
néanmoins les moyens différent, en particulier
pour la reprise de surface : elle peut être assurée - préparation des repas,
par des écumeurs de surface (« skimmer ») pour - eau de boisson,
OHVSLVFLQHVGHVXSHUÀFLHLQIpULHXUHjP2. Par - vaisselle.
ailleurs on rencontre peu de piscines construites
avant 1981 dans les hôtels, campings, gîtes, Il est envisageable d’optimiser les consommations
résidences ou centres sportifs. en eau pour le poste de lavage de la vaisselle.
Les consommations en eau pour la préparation
La consommation d’eau sur ce type de piscine des repas ainsi que celle destinée à la boisson
dépend donc peu de leur conception, mais plutôt VRQWGLIÀFLOHPHQWFRPSUHVVLEOHV
de :
- leur fréquentation,
70
Le lavage de la vaisselle peut être réalisé de La teneur en produits lessiviels peut être contrôlée
deux manières : par sonde. Ces appareils sont particulièrement
adaptés pour le lavage d’un grand nombre de
- manuellement : dans ce cas une inspection verres ou de plateaux (vaisselle peu sale).
des points de puisage devra permettre
de savoir s’il est envisageable ou non de 'qVORUVTX·LOHVWMXVWLÀpXQDSSDUHLOGHJUDQGH
positionner des réducteurs de débit en sortie capacité consomme moins que plusieurs appareils
ou des douchettes haute pression ; de capacités plus faible.
- avec appareillage (lave vaisselle, lave Pour les cuisines de plus petites tailles, ne
verres, laveuse à avancement, lave plateaux MXVWLÀDQWSDVGHWHOVpTXLSHPHQWVO·LQVWDOODWLRQ
lave ustensiles…). sur l’évier dédié à la vaisselle d’une douchette
de prélavage, couplée à un mitigeur double
butée, réduit la consommation d’eau de façon
VLJQLÀFDWLYH
71
9,,1HWWR\DJHGHVVROV FHWWH SUDWLTXH LPSRVVLEOH HQ SDUDOOqOH GH
O·LQVWDOODWLRQ GHV OLPLWHXUV GH GpELW j XQ
Le nettoyage des locaux (lavage des surfaces, GpELW SOXV LPSRUWDQW HQ JpQpUDO TXH FHOXL
pour l’essentiel le sol) peut s’effectuer de deux G·XQOLPLWHXUGHGpELWFODVVLTXHDVVRFLpjXQH
façons : KDXWHSUHVVLRQ
- lavage manuel (serpillière, lave pont, …). 9,, 1HWWR\DJH GHV FKDXVVpHV RX
Technique adaptée pour des surfaces de SDUNLQJV
SHWLWHVWDLOOHVHWGLIÀFLOHPHQWDFFHVVLEOHV
Le nettoyage des chaussées ou parkings nécessite
- lavage mécanique (auto-laveuse), technique en moyenne environ 5 litres/m2. On peut limiter
adaptée pour des surfaces importantes. ce volume en faisant évoluer :
Consommation en eau variable (5 à 50 litres
/h), fonction de la puissance de l’appareil et - les mentalités : toutes les voiries
du programme utilisé. nécessitent-elles un nettoyage à l’eau aussi
régulier ? Toutes les parties de la chaussée
$ÀQ G·RSWLPLVHU OD FRQVRPPDWLRQ HQ HDX GHV doivent-elles être lavées à l’eau ?
auto-laveuses, il est nécessaire de prendre en Par exemple, la mairie de Bordeaux a opté
compte les éléments suivants : récemment pour un nettoyage à l’eau (au jet
haute pression) des trottoirs et caniveaux,
- utiliser une machine adaptée à la surface à et pour un simple balayage mécanisé des
traiter ; chaussées, aussi souvent que possible.
L’ancienne pratique des balayages de
- respecter le carnet d’entretien de l’appareil FKDXVVpHVjO·HDXDpWpWUqVVLJQLÀFDWLYHPHQW
et procéder aux nettoyages réguliers des réduite. Cela a nécessité un changement
ÀOWUHV des pratiques du personnel (la tâche est
moins aisée sans eau, en particulier sous
- s’assurer du bon usage de l’appareil par les voitures en stationnement), ainsi qu’un
l’utilisateur. travail supplémentaire d’explication auprès
de la population.
Certaines techniques de nettoyage à base
de mousse sans rinçage sont également très - et/ou les techniques : les chasses d’eau dans
performantes et très peu consommatrices en les caniveaux étant bien entendu bannies,
eau. on peut aussi opter pour des techniques bas
débit et haute pression pour le nettoyage
des voieries. Pour ce point, le retour sur
expériences montre que les appareils très
EDV GpELW QH QHWWRLHQW SDV VXIÀVDPPHQW
bien : il vaut mieux alterner balayage simple
et nettoyage haute pression à l’eau, en
FRQVHUYDQW SRXU FHOXLFL XQ GpELW VXIÀVDQW
Illustration N°22 : et sensibiliser le personnel à un usage mesuré
Autolaveuse (Source : www.agroprocess.net)
du jet.
72
Le gain dans ce cas provient d’une sensibilisation système performant de régulation de l’appoint
accrue et d’une discipline imposée au personnel d’eau (pas de déconcentration continue,
(attention aux robinets laissés ouverts, nettoyage manuelle ou chrono-proportionnelle mais une
des matériels aussitôt après l’utilisation,…). régulation en fonction de la qualité d’eau).
73
Il est préconiser de remplacer : De même une tonte plus haute permet au sol
de moins se dessécher et au végétal de mieux
OHV ÁHXUV DQQXHOOHV RX WDSLV GH ÁHXUV SDU résister à un manque d’eau.
GHV SODQWHV YLYDFHV RX GHV DUEXVWHV ÁHXULV
Ils demanderont aussi une main d’œuvre plus 9,,)UpTXHQFHGHVDUURVDJHVDGDSWpV
restreinte pour leur entretien (et permettront DX[SODQWHVDXVROHWjODVDLVRQ
l’installation de goutte à goutte, impossible
VXUPDVVLIVGHÁHXUV Le végétal a besoin d’une certaine quantité d’eau
par jour pour assurer son bon développement.
([HPSOH1SODQWHVjIDLEOHVEHVRLQVHQ Un apport supérieur aux besoins n’entraînera
HDX pas une croissance accrue du végétal. Par
contre les frais inhérents à l’arrosage seront
- arbres : mûrier, chêne vert, frêne à plus importants et l’enracinement du végétal et
ÁHXUV WDPDULV SODWDQH pUDEOH DFHU donc sa résistance à la sécheresse seront moins
opalus pseudoplatanus), micocoulier, frêne bons.
oxygearpa,…
9,,3URJUDPPDWLRQ
- arbustes : arbousier, olivier, romarin, buis,
cotinus, cotonaester rampant, eleagnus,… Il est donc indispensable d’avoir une régulation
optimisée de son arrosage et c’est l’amélioration
- DUEXVWHV ÁHXULV : cinéraire, sauge, la plus facile à apporter et la moins onéreuse.
hélichrysum, ricin, abélia, viburnum, Un programmateur (relié aux électrovannes) est
escallonia, caryoptéris, nérium oléander, nécessaire avec une programmation en fonction
buddleia, callistermon… des besoins saisonniers en volume (et non pas
en temps d'arrosage, source fréquente de doses
- ÁHXUV RX JUDPLQpHV GpFRUDWLYHV : fétuque excessives). Il doit être complété par l’un des
plamia, herbe de la pampa, lavande, tanaisie, appareils suivants :
NLSSLDPRGLÁRUDVpGXP«
- un pluviomètre (mesure des précipitations) : il
déclenche le système d’arrosage en cas de
- gazons : remplacer les espèces de graminées
GpÀFLW SOXYLRPpWULTXH HW O·DUUrWH TXDQG LO
des gazons (généralement ray grass anglais)
pleut. Il est toutefois peu adapté en cas de
par des espèces moins consommatrices
vandalisme possible ou d'implantation à l'abri
(mélange de fétuque élevée, de pâturin et de
(préférer dans ce cas un tensiomètre),
ray grass pour les terrains de sports et prairie
naturelle ou sédum pour les espaces de plein - si le végétal est sensible à la sécheresse,
air ou sous les arbres). et d’autant plus que l’on retient des doses
d’arrosage très strictes, un tensiomètre
9,, &RQFHSWLRQ QpFHVVLWDQW PRLQV (mesure du taux d’humidité dans le sol) : il
G·DUURVDJH adapte les doses d’arrosage en fonction de
la réserve utile réellement présente dans
Des aménagements paysagers faisant plus de le sol. Il a toutefois un rayon d'action plus
place aux décors minéraux ou métalliques (voire limité que le pluviomètre (la nature du sol
des éléments végétaux morts de type bambous peut être très variable),
ou troncs d’arbre) peuvent être une alternative
- le cas échéant, un anémomètre (mesure de
intéressante, tout comme la plantation d’espèces
la force du vent): il suspend les arrosages par
végétales peu gourmandes en eau associée à des
vent fort. Il est particulièrement recommandé
blocs de pierre. En effet le décor minéral fera
pour les systèmes à enrouleur,
DORUVRIÀFHGHEDUULqUHSURWHFWULFHOLPLWDQWDLQVL
l’action du vent et de l’évaporation et servira - un arrosage en 2 temps (5 minutes pour
GHVXSSRUWÀ[DWLRQSRXUGHVYpJpWDX[DGDSWpV mouiller le sol, 1 arrêt, puis une reprise
à des conditions extrêmes. de l'arrosage qui pénètre en totalité)
permet d'économiser de l'eau, mais génère
9,,/LPLWDWLRQGHVSHUWHVHQHDX un vieillisement prématuré du matériel
d'arrosage.
Un paillage au pied des plantes (écorces, toile,
épandage de compost,…) ou l’épandage de (QÀQ LO H[LVWH GHV YDQQHVVXSHUYLVHXUV
mulch permet de réduire les pertes en eau au de débit qui coupent l'eau quand le volume
niveau du sol. d'eau prévu a été délivré : elles sont très
interressantes pour limiter les volumes de
Une couverture végétale couvrante peut aussi fuites liés aux vandalismes (arrosage en
être intéressante en pied d’arbuste. continu du fait du matériel endommagé).
La mise en place de haies permet aussi de
diminuer les pertes en eau dues à l’évaporation
(par le vent).
74
SYNOPTIQUE N°3 : COMMENT PROCÉDER POUR OPTIMISER
LES CONSOMMATIONS D’EAU D’ARROSAGE ?
"$! $
75
9,,'LVVRFLDWLRQGHO
DUURVDJH - Turbines et tuyères escamotables
4XDQG OH WHUUDLQ j DUURVHU D XQH VXSHUÀFLH Ce matériel encastré dans le sol permet
importante, il est judicieux de prévoir une d’arroser des surfaces engazonnées importantes
dissociation de l’arrosage en différents secteurs, et des massifs. Ce système présente l’avantage
en fonction des besoins des plantes (par exemple de pouvoir assurer un réglage précis de la
les gestionnaires de golfs arrosent beaucoup les zone d’arrosage (rayon d’action, débit,…),
greens et les départs, tondus ras, et arrosent et de pouvoir fonctionner seul, en l’absence
moins, voiree pas du tout, le reste du parcours) de personnel, donc aux heures fraîches
et des sols (la même plante nécessitera des (contrairement au système précédent).
arrosages plus fréquents et un peu plus importants
sur un sol sableux que sur un sol argileux).
Cela nécessite toutefois des investissements
plus importants (programmateurs multivoies,
électrovannes, …).
Illustration N°25 :
Tuyère (Source : Les bonnes pratiques de l’arrosage
9,, *HVWLRQ WHFKQLTXH FHQWUDOLVpH des espaces verts et des terrains de sport)
*7&
Certains arroseurs avec des débits plus faibles
(QÀQ SRXU OHV JUDQGV HVSDFHV YHUWV RX OHV et des portées plus longues et/ou avec des
multiples espaces verts ou sportifs, un système régulateurs de pression intégrés permettent de
commandant les différents programmateurs peut mieux réguler les débits délivrés et de réaliser
être relié à une centrale de gestion informatisée, GHVpFRQRPLHVG
HDXVLJQLÀFDWLYHV
qui peut elle même être en relation avec une
station météo locale. En fonction du budget et - Microjets
du nombre de sites à gérer, il existe des systèmes
radio (programmation et relève des données lors Système bien adapté à l’arrosage des massifs
d'un simple passage de voiture à proximité des ÁRUDX[ O·DUURVDJH HVW SUpFLV HW FRQVWLWXp GH
boitiers autonomes) ou des systèmes en liaison petites gouttes. L’arrosage à même le sol
constante (GSM, …) plus onéreux. permet d’éviter une trop grande dispersion des
gouttelettes.
Ce type d’installation, appelée gestion technique
centralisée (GTC) permet d’optimiser les apports
en eau car :
Illustration N°26 :
- le système facilite la multiplication de tests Microjet (Source : Les bonnes pratiques de l’arrosage
qui permettent de déterminer au plus juste des espaces verts et des terrains de sport)
les doses d’arrosage optimum;
- il est aisé de programmer différemment - Goutte à goutte
les équipements en fonction des sols, des
nouvelles plantations et de réajuster les L’arrosage au goutte à goutte est optimal car
doses si les plantes souffrent. On hésite donc il limite au maximum l’évaporation et apporte
moins à prévoir des doses très justes; l’eau au pied des plantations. Ce matériel
est bien adapté dans le cas de l’arrosage de
- les doses peuvent être déterminées en haies, d’arbustes, de plantes vivaces, et de
tenant compte des prévisions climatiques jardinières. Il n’est pas envisageable sur des
locales (on n’arrose pas s’il va pleuvoir). gazons mais peut parfois l'être sur des massifs
GHÁHXUVDYHFGHVVHUSHQWLQVRXGHVVWUXFWXUHV
en quadrillage démontables). Pour être mis en
9,,(PHWWHXUVG·HDXDGDSWpV place cet arrosage optimum nécessite souvent
une optimisation des espèces végétales.
- L’enrouleur
/HV pFRQRPLHV © DFWLYHV ª UHOqYHQW GH A long terme, on considère que la sensibilisation
FKDQJHPHQWV GH FRPSRUWHPHQW GHV XVDJHUV du personnel et des usagers peut donner le
&HVDFWLRQVSRXUrWUHHIÀFDFHVGRLYHQWrWUH même type de résultats sur des établissements
PHQpHV VXU GHV SpULRGHV ORQJXHV (W HOOHV tertiaires que sur de l’habitat (25%, voir
SRUWHQW OHXUV IUXLWV j ORQJ WHUPH (OOHV VRQW paragraphe suivant). Une part de ce pourcentage
XQ FRPSOpPHQW IRQGDPHQWDO DX[ pFRQRPLHV peut être obtenue à court terme à travers le suivi
SDVVLYHVGpFULWHVSUpFHGHPPHQW régulier des consommations et la recherche de
fuites. Elle est évaluée à environ 5 % du volume
Les principales actions générant des économies total consommé, sur la base du résultat mesuré
d’eau actives sont décrites dans les paragraphes depuis 4 ans par la ville de Mérignac, pour un
suivants ; il s’agit de : parc d’environ 400 compteurs.
- comptage et suivi des volumes d’eau
consommés, avec le cas échéant recherche 3UpFLVLRQGXFRPSWDJH
de fuites,
- information et sensibilisation du personnel Pour qu’un dispositif de comptage soit pertinent
et des usagers, pour la détection et surtout la localisation de
fuite, il est nécessaire que le périmètre, ou
- maintenance des équipements. les usages associés à chaque compteur soient
limités. Il faut donc généralement prévoir la
VII.2.1. COMPTAGES ET SUIVI DES VOLUMES pose de sous-compteurs privés (ou compteurs
CONSOMMÉS divisionnaires), en complément des compteurs
d’abonnement à l’eau potable.
7\SHHWSRXUFHQWDJHG·pFRQRPLHG·HDXLQGXLWV
Outre une détection de fuite facilitée, ils
Dans l’habitat, la simple mise en place de permettent aussi de d’établir un bilan de la
compteurs individuels est un facteur d’économie situation initiale (avant travaux de réduction des
(passive) important. $LQVL FRPPH O·LOOXVWUH FRQVRPPDWLRQVHWGHTXDQWLÀHUOHVpFRQRPLHV
d’eau réalisées.
77
([HPSOH1,PSODQWDWLRQVGHFRPSWHXUV - il est plus économique, si c’est réalisable,
GLYLVLRQQDLUHV d’utiliser une installation de gestion technique
centralisée existante sur le site (pour l’énergie
- pour un site public regroupant la mairie,
ou le suivi de la production) et d’y raccorder
l’école et un stade, prévoir un compteur
un système dédié aux compteurs d’eau. De
pour chacun des postes suivants : arrosage
la même façon, si aucune gestion technique
(du stade et éventuellement du parterre
centralisée n’existe, il est intéressant de
ÁHXULGHYDQWODPDLULHYHVWLDLUHVEkWLPHQW
prévoir la possibilité de gérer conjointement
administratif, et école ;
WRXWHV OHV FRQVRPPDWLRQV HQ ÁXLGH HDX
- pour une clinique, prévoir un compteur pour gaz, électricité) ;
chacun des bâtiments, pour la laverie, ainsi - il existe des reports d’index simples
que pour l’arrosage. TXL SHUPHWWHQW G·DIÀFKHU j XQ HQGURLW
accessible et visible l’index d’un compteur
peu accessible.
(TXLSHPHQWSRXUOHUHOHYpGHVFRPSWHXUV Deux types d’appareils existent : des reports
de l’index réel du compteur (environ 220!/U)
L’équipement à prévoir varie quant à lui en et des reports plus basiques (pour un coût
fonction du budget disponible et du nombre et PRLQGUH HQYLURQ ½8 LOV Q·DIÀFKHQW SDV
de la dispersion des compteurs : le même index que le compteur mais partent
de 0 au moment de leur installation ; cela
- pour les sites tertiaires simples, un simple peut être source d’erreur).
relevé mensuel des index des différents
compteurs d’abonnements à l’eau potable
VXIÀW 8QH IRLV VDLVLHV GDQV XQ WDEOHXU 3URFpGXUH GH VXLYL GHV FRQVRPPDWLRQV j
informatique (graphique conseillé), il permet de PHWWUHHQ±XYUH
détecter rapidement les éventuelles fuites ;
Quelle que soit l’étendue du patrimoine, un plan
- pour des sites plus complexes ou aux GHFRPSWDJHHWGHVXLYLHIÀFDFHFRPSRUWH
FRPSWHXUV GLIÀFLOHV G·DFFqV OHV UHOHYpV
- un plan schématisé clair du site avec repérage
peuvent être facilités (report d’index par
des compteurs et des sous compteurs ;
radio, avec un rayon d’action de 100 à 700m
selon les fournisseurs) ou réalisés à distance, - un relevé régulier des compteurs. Il est
automatiquement (télé relève radio) ou lors conseillé de relever les compteurs au minimum
d’un simple passage d’un appareil de relève tous les mois, autant que possible le même
à proximité (relève radio par un appareil jour. Pour les établissements ou patrimoines
embarqué dans un véhicule). importants, une relève automatisée (radio,
GSM…) est recommandée ;
Un des systèmes les plus performants correspond
- un traitement informatique des données
à la télé relève radio, qui permet une
(cela peut être simplement réalisé sous
gestion technique centralisée YRLU OH FDKLHU
Excel) fera au minimum apparaître les
WHFKQLTXH 1 © /H FRPSWDJH ª UpDOLVp SDU
consommations par compteur en valeurs
O·2IÀFH LQWHUQDWLRQDO GH O·HDX GLVSRQLEOH DX
journalières, mensuelles et cumulées sur
60(*5(*. Pour tous ces cas, le compteur devra
l’année.
pouvoir être équipé d’une tête émettrice YRLU
Au bout d’une année environ, on pourra
SDUDJUDSKH©PHVXUHGHGpELWSRQFWXHOOHª.
déterminer le seuil d’alerte ou éventuellement
les seuils d’alerte en fonction des éventuelles
D’autres équipements que les compteurs
périodes d’activité ou de fréquentation. D’où
classiques peuvent être également utilisés,
l’intérêt de mettre en place la procédure de
il s’agit des appareils décrits au paragraphe
suivi des compteurs (ainsi que les compteurs
« mesure de débit ponctuelle », qui sont installés
divisionnaires le cas échéant) largement
GHPDQLqUHÀ[H,OVVRQWDVVH]RQpUHX[HWVRQW
avant le début du programme de réduction
donc réservés aux consommations importantes
des consommations ;
(et aux gros diamètres de canalisation). Pour les
petits diamètres de canalisation, les compteurs - d’autant plus que le site est complexe, une
et les équipements précités restent les mieux indication des grandeurs caractéristiques et
adaptés. dates utiles à l’analyse des consommations :
fréquentation de la restauration, date de mise
Remarques : en route de l’arrosage, nombre de salariés
- pour les sites isolés à faible consommation présents sur le site, quantités produites… ;
d’eau, qui peuvent présenter une fuite,
- une synthèse annuelle.
mais qui ne sera pas détectée rapidement,
il faudra comparer le coût d’un éventuel
équipement de report d’index à celui d’une
vanne de coupure d’eau automatique en cas
de fuite (380! pièce) ;
78
([HPSOH 1 5HOqYH PHQVXHOOH GHV Ø14 à Ø32 : 200 à 2 000 litres/heure, soit
FRPSWHXUVGHÁXLGH environ 1 800 à 17 500 m3/an,
Tous les établissements Mac Donald’s procèdent - fente sur canalisation PVC de diamètre
à un relevé mensuel de leurs compteurs d’eau,de inférieur à Ø60 sous 3 bars de pression :
gaz et d’électricité. environ 300 litres/heure, soit environ 2 600
m3/an,
- fuite sur canalisation de diamètre supérieur
VII.2.2. RECHERCHE DE FUITES
à Ø80 : en moyenne 10 m3/h, soit 90 000 m3/
an.
4XDQWLÀFDWLRQGHODIXLWH
Elles ne sont pas toujours visibles (terrain
La première étape de recherche de fuite consiste SHUPpDEOH RX ÀVVXUp HW FDQDOLVDWLRQ HQWHUUpH
j TXDQWLÀHU OD IXLWH (OOH VHUD SOXV IDFLOH j profondément, proximité d’un drainage….). Les
localiser si on a une idée de l’importance de la exploitants d’eau potable considèrent en effet
fuite à rechercher. Par ailleurs, il peut y en avoir qu’une fuite sur branchement (sous chaussée,
plusieurs, surtout si on recherche des fuites trottoir ou terrain compacté), inférieure à 500
anciennes. Il faut donc être sûr de les avoir litres/heure (soit 4 400 m3DQHVWGLIÀFLOHPHQW
toutes trouvées. GpWHFWDEOHVDQVpTXLSHPHQWVSpFLÀTXH
3RXUFHODGHX[FDVGHÀJXUHVHSUpVHQWHQW ([HPSOH1)XLWH
- s’il s’agit d’une fuite ancienne, ou assez L’établissement CITRAM à Bordeaux (gare
IDLEOHIDLUHXQUHOHYpOHVRLUHQÀQG·DFWLYLWp routière autobus de Bordeaux pour le
et le matin avant la reprise de l’activité. S’il département de la Gironde) a vu en 2006 ses
HVWSRVLWLIOHFRQÀUPHUSDUXQVHFRQG efforts d’optimisation des consommations d’eau
- s’il s’agit d’une fuite importante, il y a nettement réduits (l’entreprise récupère de
XUJHQFHjODORFDOLVHU,OVXIÀWGDQVFHFDVGH O·HDX GH SOXLH SRXU OH QHWWR\DJH G·XQH ÁRWWH
SURFpGHU j XQH TXDQWLÀFDWLRQ VRPPDLUH SDU d’environ 300 cars) par une fuite au pied d’un
différence entre : robinet très peu utilisé à l’extrémité de son
parking. Cette surconsommation de 8 000 m3, n’a
OD PR\HQQH MRXUQDOLqUH KDELWXHOOH été détectée que lors de la relève du compteur
(consommation des 3 dernières années / par l’exploitant du réseau d’eau potable.
365 * 3),
HW XQ GRXEOH UHOHYp GX FRPSWHXU j /RFDOLVDWLRQGHODIXLWH
minutes d’intervalle, que l’on multiplie
par 288 (il y a 288 fois 5 minutes dans 24 Les fuites peuvent se produire sur le réseau
heures). interne, sur les accessoires de ce réseau
(purges, vannes, ventouses), sur les dérivations
Si la localisation de la fuite prend du temps, secondaires vers les bâtiments (assimilables
noter à deux reprises au moins l’index du à des branchements) ou sur les équipements
compteur et l’heure précise. de fourniture d’eau. Ils se produisent le plus
souvent sur les 3 derniers postes énumérés.
([HPSOH19ROXPHVGHIXLWH
Les fuites peuvent avoir plusieurs causes :
Les valeurs de débit suivantes témoignent
qu’une fuite apparemment anodine représente - la vétusté des conduites et leurs conditions
un volume souvent important en cumulé sur de pose,
l’année : - la nature du terrain, et la circulation
- robinet ouvert à fond : environ 700 litres/ d’engins ou de véhicules lourds,
heure, soit environ 6 000 m3/an, - la qualité de l’eau (un pH acide – inférieur
ÀOHWG·HDXURELQHWPDOIHUPpOLWUHV à 7 – peut accélérer le processus de corrosion)
heure, soit environ 130 m3/an, et les conditions hydrauliques (par exemple
trop de pression ou de fortes variations de
- chasse d’eau fuyarde : de 15 à 150 litres/ pression) peuvent entraîner une fatigue
heure soit environ 130 à 1 300 m3/an, accélérée des joints,
- joint défectueux sur robinet : 3 litres/heure, - la densité des points de puisage : plus
soit environ 25 m3/an. nombreux sont les raccords, les soudures …,
plus grands sont les risques de fuites,
D’autres valeurs de fuite sont plus
impressionnantes : - les conditions climatiques (gel).
79
Pour localiser une fuite, plusieurs méthodes plus long terme (gain estimé à 20% environ,
peuvent être mises en œuvre : voir introduction du paragraphe). En effet,
changer les comportements nécessite du temps,
- visualiser le réseau et son fonctionnement
mais c’est un élément fondamental dans un
(plans, volumes consommés au cours des
programme de maîtrise des consommations.
3 à 5 dernières années, parc de compteurs
divisionnaires et relevés), et évaluer le
7\SHVG·DFWLRQVGHVHQVLELOLVDWLRQ
volume de fuite recherché ;
YpULÀHU OHV H[XWRLUHV GHV UpVHDX[ SOXYLDX[ Cette sensibilisation peut prendre plusieurs
ou drainages de parking ou de terrain de formes :
sport : ces conduites pluviales peuvent être
- information aux salariés et aux usagers
des exutoires idéaux pour rendre les fuites
(plaquette, messages via l’Intranet…) ;
importantes invisibles. Dans ce cas, rechercher
la fuite à proximité de ces réseaux ; - organisation de séance d’information
ou mieux de démonstration (matériel
- procéder si possible (si on peut couper
hydroéconome…), si possible sur la base
l’eau et s’il existe des robinets vanne) à une
d’exemples d’économies d’eau présentés par
sectorisation du réseau d’eau potable : isoler
les personnes qui les ont réalisées ;
OHVGLIIpUHQWVEkWLPHQWVRXXVDJHVHQYpULÀDQW
un à un qu’ils ne sont pas responsables de - mise en place d’un interlocuteur pour
la fuite (il faut être deux, et équipés de la signalisation de dysfonctionnement de
téléphones portables, l’un près du compteur l’installation ou de fuites… ;
général et l’autre qui se déplace de robinet
©DIÀFKDJHªGHVFRQVRPPDWLRQVSDUVHUYLFH
vanne en robinet vanne),
et surtout des bons résultats (il ne s’agit pas
YpULÀHUODIHUPHWXUHGHVpYHQWXHOOHVYDQQHV de blâmer les mauvais élèves mais de faire
de vidange ou de décharge (piscine, bassin prendre conscience des volumes consommés,
décoratif…), ainsi que la fermeture des il est conseillé de toujours relativiser les
robinets de puisage ; mauvais résultats apparents et de donner des
résultats globaux);
- rechercher des traces d’eau à la surface (les
plantes sont plus vertes ou le sol est détrempé - mise en place d’une boite à idées ;
en permanence …),
- intégration systématique d’une
- réaliser des mesures de pression au niveau sensibilisation rapide au problème dans les
de différents robinets ou points de puisage formations internes et mise en place de
en l’absence d’activité : en l’absence de formations dédiées ; …
puisage, la pression statique devrait être
relativement homogène sur le site. Dès qu’un Il est aussi important de répercuter (ou au moins
puisage important a lieu, la pression chute. GH SUHQGUH HQ FRPSWH OH JDLQ ÀQDQFLHU GH
Donc à proximité d’une fuite importante, la fonctionnement sur le service qui a effectué des
pression statique est plus faible, économies d’eau importantes. Cela permettrait
par exemple d’éviter qu’un service public
- en faisant intervenir un prestataire
des sports n’investisse pas dans un forage de
extérieur spécialisé dans la recherche de
substitution pour l’arrosage d’un stade (ou un
fuites (distributeur de compteurs d’eau,
service technique privé pour l’arrosage d’un
bureau d’études ou exploitant des réseaux
espace vert) car son budget d’investissement
d’eau potable).
(restant) ne lui permet pas de le faire ; les
factures d’eau étant gérées au niveau du service
Des informations complémentaires sont
FRPSWDEOHJpQpUDOHWOXLQHEpQpÀFLDQWSDVGH
disponibles GDQV OH FDKLHU 7HFKQLTXH Q
l’impact).
© 5HFKHUFKH GH IXLWHV ª pGLWp SDU O·2IÀFH
International de l’Eau, ou dans l’ouvrage
© connaissance et maîtrise des pertes dans les
0RGHGHFRPPXQLFDWLRQORUVG·LQVWDOODWLRQGH
réseaux d’eau potable » édité par l’Agence de
PDWpULHOVK\GURpFRQRPHV
l’eau Adour-Garonne.
- Pour l’équipement hydroéconome des
sanitaires ou des cuisines : l’expérience
VII.2.3 INFORMATION ET SENSIBILISATION DES a montré qu’il était préférable lors du
changement de matériel de communiquer
UTILISATEURS ET PERSONNELS D’ENTRETIEN
peu en amont :
*DLQSRWHQWLHO
. Installer le matériel sur une partie
des points de puisage (ou certains
L’information des utilisateurs et du personnel bâtiments) sans informer les usagers
chargé de l’entretien de l’installation en détail. Procéder alors à des mesures
(gestes économes, signalisation des GH FRQVRPPDWLRQ G·HDX DÀQ G·pYDOXHU
dysfonctionnements…) est une source O·HIÀFDFLWp GHV pTXLSHPHQWV OHV
d’économie potentielle en tant que telle à volumes économisés). Si les résultats
80
VRQW SUREDQWV DIÀFKHU OHV UpVXOWDWV GH SRXUOHVXVDJHUVRQUHQFRQWUHGHX[FDV
façon groupée et le cas échéant féliciter GHÀJXUH
les utilisateurs (employés et usagers), ils - économie d’eau et arrosage réduit :
peuvent ainsi être encouragés à faire des OHVSULQFLSDOHVGLIÀFXOWpVVHUHQFRQWUHQW
gestes économes. pour les terrains de sport, que certains
. Généraliser les équipements n’acceptent pas de voir un peu
hydroéconomes à la totalité du site, en jaunir ponctuellement : procéder aux
impliquant les utilisateurs : en les associant PRGLÀFDWLRQV PLQHXUHV UHPSODFHPHQW
au programme (gains environnementaux du gazon en place par une variété moins
HWÀQDQFLHUV«HQWHQDQWFRPSWHGHOHXUV gourmande en eau, arrosage moins
suggestions sur le choix du matériel. fréquent) en informant les utilisateurs des
résultats après coup. En cas de plaintes,
Procéder dans cet ordre évite des plaintes l’idéal est de provoquer une discussion
LQMXVWLÀpHV GHV XWLOLVDWHXUV QRWDPPHQW HQ sur site, de façon à ce que les utilisateurs
terme de confort ou de temps de travail convaincus du bien fondé du changement
augmenté pour effectuer une même tâche puissent convaincre les plus réticents (il
(certaines ont été enregistrées sur des s’agit presque de « ringardiser » les plus
pTXLSHPHQWVQRQPRGLÀpV réticents, sur le même principe que ce
qui a été fait pour la conduite à vitesse
Pour les sanitaires, les retours sur expériences excessive ou en état d’ivresse ) ;
montrent qu’il vaut mieux privilégier des - substitution de ressource : il faut
équipements offrant un confort d’utilisation impérativement communiquer largement
similaire à des équipements classiques. sur l’origine de l’eau d’arrosage. En
Cela dit, une sensibilisation à long terme effet, l’effet négatif induit par ce qui
peut permettre d’aller plus loin et de faire peut être perçu comme un gaspillage est
accepter des baisses de confort. déplorable (et plus important en valeur
absolu que l’effet positif généré par un
- Pour l‘arrosage, l’information se fait très bon exemple).
différemment, autant auprès des employés que
des usagers. VII.2.4 ENTRETIEN DES ÉQUIPEMENTS, MAINTENANCE
SRXU OH SHUVRQQHO G·HQWUHWLHQ LO 7RXW FRPPH OH VXLYL GHV FRQVRPPDWLRQV OD
faut savoir que c’est dans ce domaine PDLQWHQDQFHGHVLQVWDOODWLRQVHVWIRQGDPHQWDOH
d’activité (gestion des espaces verts) que SRXUSpUHQQLVHUOHVpFRQRPLHV, en particulier
l’on rencontre le plus fréquemment des pour les équipements hydroéconomes des
anciennes pratiques très consommatrices sanitaires.
(en eau mais aussi en engrais et pesticides)
mais aussi les plus fortes motivations ([HPSOH 1 %DLVVH UDSLGH GHV
pour des pratiques durables et plus SHUIRUPDQFHV K\GURpFRQRPHV IDXWH GH
respectueuses de l’environnement. Il est PDLQWHQDQFH
important de ne pas faire se heurter les
différentes sensibilités d’une équipe. Dès Sur le village N°1 du CROUS de Talence, des
le départ, il faut impliquer le personnel économies d’eau de 35 % ont été réalisées suite
concerné dans la démarche et proposer à l’équipement hydroéconomes des robinets,
des actions concertées, et en cas de GRXFKHV HW :&$X ERXW GH DQV OH EpQpÀFH
réticences proposer des changements sur de cet aménagement s’est largement réduit,
des zones tests. Il faut surtout positiver faute d’entretien (et surtout de remplacement
et impulser la démarche (penser aux à l’identique du matériel de douche).
DVSHFWVpFRQRPLHÀQDQFLqUHRXREOLJDWLRQ
légale ou projet d’équipe, au-delà de Cet entretien peut être réalisé en interne (il est
l’aspect environnemental) et éviter de conseillé de le formaliser dans une procédure)
trop blâmer les anciennes pratiques (et les ou délégué en l’intégrant à un « contrat de
plus anciens). Bien présenter les objectifs maintenance robinetterie ».
(préserver les nappes profondes pour
les générations futures, donner le "bon Des contrôles visuels fréquents des équipements
exemple" et surtout éviter les mauvais en place (fermeture des robinets, étanchéité des
exemples aux habitants qui sont très chasses WC…) seront effectués : il faut s’assurer
sensibles aux pratiques des gestionnaires que de nouvelles fuites n’apparaissent pas. Le
d'espaces verts) est important pour que les cas échéant, on pourra prévoir dans le même
nouvelles pratiques soient bien acceptées cadre la relève mensuelle des compteurs.
(reconnaître les compétences du personnel
HW PRQWUHU VD FRQÀDQFH GDQV VD FDSDFLWp Par ailleurs, une maintenance de base régulière
à changer, proposer des formations, du matériel sera prévue (détartrage des
rechercher l’adhésion au challenge avant DpUDWHXUV YpULÀFDWLRQ GX ERQ SRVLWLRQQHPHQW
celle au principe) ;
81
des sacs et plaquettes WC, remplacement des
joints, réglage des temporisations : 7 sec pour
wc/urinoir, 10 à 15 sec pour lavabo…), en cas de
dysfonctionnement l’équipement incriminé sera
remplacé dans les plus brefs délais.
82
VIII. Solutions de substitution
Par ailleurs, d’après l’article 641 du code civil, VIII.1.2. REMARQUE : CRÉDIT D’IMPÔT POUR LES
« tout propriétaire a le droit d’user et de disposer LOGEMENTS PRIVÉS
des eaux pluviales qui tombent sur son fonds ».
La loi sur l’eau et les milieux aquatiques parue
En conséquence, un propriétaire peut recueillir DX-RXUQDORIÀFLHOGXGpFHPEUHLQVWLWXH
les eaux de pluies pour les utiliser pour différents un crédit d’impôt sur le revenu pour l’acquisition
usages sous réserve de ne pas causer préjudice à d’un système de récupération d’eau de pluie.
autrui et de respecter les exigences relatives à
chacun des usages. Ce crédit d’impôt s’élève à 25% des dépenses
effectuées et s’applique au coût des équipements
On distinguera donc les usages qui nécessitent de récupération et de traitement des eaux
une qualité d’eau « potable » et les autres : pluviales :
les articles R-1321-1 et suivants du Code de la - payés entre le 1er janvier 2007 et le 31
Santé Publique indiquent que l’eau de qualité décembre 2009 dans le cadre de travaux
dite « potable » (cf décret 2001-1220, du 20 réalisés dans un logement achevé ;
décembre 2001) est requise pour tous les usages
domestiques, compte tenu des risques sanitaires - intégrés à un logement acquis neuf entre le
pouvant exister pour la population exposée. La 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2009 ;
GLIÀFXOWpHVWTXHODQRWLRQG·XVDJHGRPHVWLTXH
Q·HVWSDVSUpFLVpPHQWGpÀQLHSDUOH&RGH
83
- intégrés à un logement acquis en l’état $UURVDJHVGHVHVSDFHVYHUWVRXDXWUHVXVDJHV
futur d’achèvement ou que le contribuable H[WpULHXUV
fait construire, achevé entre le 1er janvier
2007 et le 31 décembre 2009. Le code de la santé publique ne prévoit pas
de disposition particulière en ce qui concerne
Pour une même résidence, le montant des les eaux d’arrosage. A défaut, on ne peut que
dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut s’inspirer de recommandations pour l’utilisation
excéder, pour la période du 1er janvier 2005 au d’eaux usées après traitement formulées par
31 décembre 2009, la somme de 8.000 euros pour le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de
une personne célibataire, veuve ou divorcée et France ou par l’Organisation mondiale de la
de 16 000 euros pour un couple marié soumis à santé ; recommandations portant sur la qualité
imposition commune. Cette somme est majorée microbiologique des eaux et les conditions
de 400 euros par personne à charge. La somme techniques d’arrosage.
de 400 euros est divisée par deux lorsqu’il s’agit
d’un enfant réputé à charge égale de l’un et Sur ce dernier point, il est recommandé de
l’autre de ses parents. Le crédit d’impôt est limiter les risques liés aux aérosols en adaptant
accordé sur présentation de l’attestation fournie les techniques d’arrosage (goutte à goutte ou
par le vendeur ou le constructeur du logement apport souterrain plutôt qu’aspersion) et les
ou des factures. heures de fonctionnement (en dehors des heures
d’ouverture au public).
$WWHQWLRQ
GHV GLVSRVLWLRQV UpJOHPHQWDLUHV À[HQW Faute de réglementation plus précise, c’est
OD OLVWH GHV pTXLSHPHQWV GH UpFXSpUDWLRQ donc le bon sens qui prévaut et les conditions de
HW GH WUDLWHPHQW GHV HDX[ SOXYLDOHV TXL récupération, de stockage et d’utilisation des
RXYUHQWGURLWDXFUpGLWG·LPS{WDUUrWpGX eaux doivent permettre de garantir la meilleure
PDL qualité possible des eaux et de limiter les risques
sanitaires.
O·XVDJH LQWpULHXU IHUD O·REMHW G·XQ
DXWUH DUUrWp TXL GHYUDLW rWUH SXEOLp
/DYDJHVGHVH[WpULHXUVHWYpKLFXOHV
XOWpULHXUHPHQW,OGHYUDLWDFFHSWHUO·XVDJH
GHVHDX[GHSOXLHGDQVOHVFKDVVHVG·HDXGHV
Il n’existe pas de règle sur l’origine de l’eau qui
WRLOHWWHV H[FHSWp SRXU OHV pWDEOLVVHPHQWV
peut parfaitement être différente du réseau
UHFHYDQW GHV SHUVRQQHV VHQVLEOHV MHXQHV
d’adduction publique.
HQIDQWVRXSHUVRQQHVPDODGHVHWÀ[HUOHV
PRGDOLWpVGHGpFODUDWLRQHWGHFRQWU{OHDLQVL
Là aussi, certaines précautions peuvent être
TXH OD OLVWH GHV pTXLSHPHQWV QpFHVVDLUHV
utiles :
3RXU FHWWH TXHVWLRQ LO HVW LPSpUDWLI GH
FRQVXOWHUOD''$66
- attention à la légionellose, et de façon plus
SDUFRQVpTXHQWDFWXHOOHPHQWÀQ générale à la température de stockage de
SRXU GH O·KDELWDW LQGLYLGXHO RX FROOHFWLI l’eau (elle doit rester fraîche),
O·HDX GH SOXLH UpFXSpUpH QH SHXW rWUH
XWLOLVpH TX·j O·H[WpULHXU GHV EkWLPHQWV - autant que possible, éviter le contact avec
$XFXQH FRQQH[LRQ DYHF OH UpVHDX G·HDX la peau des personnes qui manipulent cette
SRWDEOH 7RXV OHV SRLQWV G·HDX VLWXpV j eau,
O·LQWpULHXU G·XQ ORJHPHQW GRLYHQW rWUH
DOLPHQWpVHQHDXSRWDEOH - et éviter la brumisation (nettoyage sous
pression) avec de l’eau non potable.
VIII.1.3. USAGES NON DOMESTIQUES
'pIHQVHFRQWUHO·LQFHQGLH
Pour les usages non domestiques (tels que le
lavage de véhicules, l’arrosage d’espaces verts ; Il n’existe pas de règle sur l’origine de l’eau (qui
l’alimentation en eau de fontaine ou bassin peut parfaitement être différente du réseau
décoratif, la défense contre l’incendie…), il d’adduction publique), mais des règles sur le
est envisageable et même recommandé de volume, le débit et la pression de délivrance de
remplacer l’eau potable par une ressource de l’eau.
substitution en s’étant au préalable rapproché Pour les réseaux qui subissent des dommages
de la Mission Interservices de l’Eau (MISE, à la lors de la mise en service des poteaux incendie
''$) HQ *LURQGH DÀQ GH UHVSHFWHU OD RX OHV (phénomène d’eaux rouges, surpression, coup
procédures, et en particulier de la DDASS pour de bélier…), il est recommandé d’abandonner
les éventuelles précautions à prendre. ce mode de défense contre l’incendie et de
privilégier la mise en œuvre de bâche de
Les principaux usages non domestiques sont stockage de 120 m3. Cela concerne autant les
énumérés ci-dessous, avec les recommandations réseaux publics, en particulier en zone rurale,
les plus fréquemment faites : que certains réseaux privés desservant des sites
étendus ou recevant du public.
84
En effet, le volume d’eau gaspillé ne correspond fonction du lieu et du volume) en application du
pas tant au volume de défense contre l’incendie code de l’environnement. Et une redevance peut
proprement dit (les essais des poteaux et les être exigée pour tout prélèvement dépassant un
incendies eux-mêmes sont très limités) qu’aux certain volume.
désordres qu’ils provoquent et qui nécessitent
parfois de longues purges du réseau. Ce sont ces VIII.2.1 EAUX DE FORAGES SUPERFICIELS (HORS
purges que l’on cherche à limiter.
NAPPES DU SAGE)
9,,,(OpPHQWVUqJOHPHQWDLUHV
VIII.2. IDENTIFICATION DES SOURCES D’EAU DE
SUBSTITUTION DISPONIBLES La réalisation d’un forage et le prélèvement
d’eau souterraine relèvent de différentes
Plusieurs alternatives à l’utilisation de l’eau réglementations : Code minier, Code de
potable existent, et par rapport à leur coût de l’Environnement, voire Code de la Santé
revient et à leurs contraintes de mise en œuvre, publique.
elles doivent être recherchées dans l’ordre
suivant : Selon les cas, la réalisation d’un forage peut
être :
QDSSHVXSHUÀFLHOOHSXLWVRXIRUDJHGDQV
une nappe hors SAGE), dès lors que le besoin - interdite (dans ce cas le terrain est frappé
atteint 1000 m3/an environ, et qu’il en existe d’une servitude) ;
une au niveau du site. Il faut aussi penser
à préciser dès le départ le besoin horaire : - soumise à déclaration ;
c’est lui qui conditionnera la nécessité ou non
GpIDYRUDEOH ÀQDQFLqUHPHQW GH SUpYRLU XQ - soumise à autorisation.
stockage associé ;
Quant au prélèvement d’eau souterraine, il peut
. eau de surface (étang, source, récupération être :
de drainage, rivière…) : cette solution est
parfois moins onéreuse que la précédente - dispensé de toute démarche ;
mais elle ne peut parfois constituer qu’un
apport partiel ; - soumis à déclaration ;
HDX GH SOXLH OD GLIÀFXOWp UpVLGDQW GDQV - soumis à autorisation.
la nécessité d’un stockage important car la
période de disponibilité de la ressource est Ces réglementations sont complexes et il n’est
différente de la période d’usage, pas facile de les présenter succinctement.
Pour vous renseigner, vous pouvez télécharger
. dans des cas particuliers et à des une série de plaquettes informatives sur les
conditions très strictes (voir la DDASS), eau sites www.aquitaine.ecologie.gouv.fr ou www.
usée traitée (et généralement désinfectée de smegreg.org. Mais nous vous recommandons
surcroît) provenant d’une station d’épuration de toujours prendre contact avec les services
: il existe ainsi plusieurs golfs en France qui de l’Etat en charge de la Police de l’eau. En
sont arrosés à partir de cette ressource. Gironde, la DDAF assure un « guichet unique »
pour les différentes procédures.
'DQV WRXV OHV FDV LO HVW QpFHVVDLUH SRXU
OHV SURMHWV GH VXEVWLWXWLRQ GH UHVVRXUFH 9,,, (OpPHQWV WHFKQLTXHV HW
JpQpUDOHPHQW RQpUHX[ GH IDLUH XQH pWXGH pFRQRPLTXHV
WHFKQLFRpFRQRPLTXH GX FRW GH UHYLHQW GX
P3pFRQRPLVp Un prélèvement de substitution dans une nappe
VXSHUÀFLHOOH SXLWV RX IRUDJH GDQV XQH QDSSH
Et il faut garder à l’esprit que les substitutions VXSHUÀFLHOOHKRUV6$*(SHXWV·HQYLVDJHU
de ressource pour la production d’eau potable à
l’échelle départementale ont un coût de revient - à proximité immédiate de la zone d’utilisation
moyen d’environ 5!/m3. Les micro-substitutions (c’est un avantage indéniable par rapport
locales qui auraient un coût de revient nettement aux autres ressources de substitution) ; en
plus important ont donc peu d’intérêt. effet seuls quelques m2 sont nécessaires à
l’implantation d’un forage. Il faut toutefois
Il faut noter également que tout prélèvement prévoir l’amenée de l’électricité, la proximité
en milieu naturel (excepté l’eau de pluie) doit d’un bâtiment est donc souhaitable ;
être déclaré à l’Etat au titre de la loi sur l’eau
ainsi qu’à l’Agence de l’Eau Adour-Garonne (voir - en sachant que la teneur en fer de l’eau
les paragraphes : « éléments réglementaires » sera potentiellement importante (possibilité
suivants). Un prélèvement supérieur à 1000 m3 / de coloration brune des éléments minéraux
an sera soumis à autorisation ou déclaration (en
85
(béton) ou du mobilier urbain arrosés, mais D P H Q p H G H O · p O H F W U L F L W p H W
aucun danger pour les plantes) ; branchement,
DXWUH«
- dans certains secteurs géographiques
seulement : il n’existe parfois pas de nappe
Estimer ensuite votre consommation d’eau
à faible profondeur (ou celle-ci n’a pas les
annuelle, et comparer.
capacités requises pour satisfaire le besoin),
A titre d’exemple, un forage à moins de
ou la nappe accessible est une nappe du SAGE
20m a été récemment réalisé à l’ouest de
(certaines nappes du SAGE sont, dans certains
l’agglomération, il correspondait à un cas «
secteurs, très peu profondes).
idéal » (faible profondeur, débit important, pas
de « surprise » lors du chantier,…) et son coût
En Gironde, une ressource de substitution
de revient a été d’environ 8 700 !HT. Un forage
ne devra pas solliciter des aquifères du
plus profond (30 m) coûtera plus cher, pourra
6$*(GpÀFLWDLUHVRXjO·pTXLOLEUH(RFqQHHW
nécessiter un stockage correspondant au besoin
Crétacé en zone centre ; Oligocène en zone
MRXUQDOLHUVLOHGpELWQ·HVWSDVVXIÀVDQW
centre ou Crétacé en zone médoc, comme le
montre le croquis ci-après).
Il faut en effet penser à préciser dès le départ
Le SMEGREG peut vous donner des indications
le besoin en débit horaire (m3/h) : c’est lui qui
générales. Des hydrogéologues (voir par
conditionnera la nécessité ou non (défavorable
exemple les coordonnées de plusieurs bureaux
ÀQDQFLqUHPHQWGHSUpYRLUXQVWRFNDJHDVVRFLp
d’études sur le site www.jeconomiseleau.
En effet, certains forages peuvent fournir
org à la rubrique documentation, contacts
seulement quelques m3/h. Cela n’est pas
professionnels), sont les plus à même de
VXIÀVDQW SRXU DOLPHQWHU FHUWDLQV GLVSRVLWLIV
préciser le contexte hydrogéologique local
d’arrosage importants. Il faut donc prévoir de
et de vous accompagner pendant les travaux (cet
stocker le volume correspondant environ au
accompagnement est vivement recommandé ;
besoin journalier de pointe ou (et c’est la solution
certaines entreprises de forage proposent
j SULYLOpJLHU VL HOOH VXIÀW DGDSWHU OH V\VWqPH
des travaux inadaptés et très onéreux) ;
d’arrosage de façon à diminuer le besoin horaire
HQ PRGLÀDQW OH V\VWqPH GH SURJUDPPDWLRQ HW
en intercalant des électrovannes de façon à
arroser les fractions d’espaces verts les unes
après les autres, et non plus simultanément).
9,,,(OpPHQWVUqJOHPHQWDLUHV
Illustration N°29 :
Etat des unités de gestion du SAGE nappes profondes de Gironde
Le terme « eau de surface » regroupe toutes les
IRUPHVG·HDX[VXSHUÀFLHOOHVYLVLEOHVF·HVWjGLUH
- économiquement, à partir d’un besoin OHVODFVOHVÁHXYHVOHVULYLqUHVOHVVRXUFHVOHV
annuel d’environ 1 000 à 1 500 m3/an selon glaciers et le manteau neigeux. En Gironde, le
les cas. SUpOqYHPHQW GDQV OD *DURQQH HVW GLIÀFLOHPHQW
envisageable (du fait du marnage important lié à
Pour évaluer l’intérêt économique, calculer la marée et au bouchon vaseux) ; ainsi que dans
vos dépenses : les rivières (du fait du débit souvent limité).
FRWGHODSURFpGXUHUpJOHPHQWDLUH
UpDOLVDWLRQGHIRUDJH En Gironde, le terme « eau de surface » désigne
donc plutôt les sources, étangs, lacs, ou
DFKDWHWPLVHHQSODFHGXSRPSDJH récupération de drainage, mais aussi quelques
Jalles.
86
GH V·HQJDJHU SHQVHU DX ÀOWUH j O·pYHQWXHO
Remarque : Attention au vocabulaire, l’Agence stockage, au pompage intermédiaire de reprise
de l’eau Adour-Garonne, par exemple, inclut les éventuel…).
QDSSHVSKUpDWLTXHVGDQVOHVHDX[VXSHUÀFLHOOHV
VIII.2.3. EAU DE PLUIE
9,,,7\SHVGHVWRFNDJH
Astuce ! &XYH3(+'3RO\pWK\OqQH+DXWH'HQVLWp
Pour un stockage d’eau L’enfouissement d’une cuve en PEHD permet
dimensionné pour de l’arrosage, il est de stocker jusqu’à 120 m3 d’un seul tenant,
recommandé de prévoir une prise d’eau avec une possibilité de jumelage (les cuves
pour permettre d’autres usages (nettoyage sont transportées en une seule pièce jusqu’à
de matériels, de voiries ou remplissage environ 50m3 ; au-delà les différents éléments
d’une tonne…), de façon à pouvoir utiliser sont soudés sur place). Le matériau présente
aussi cette ressource en hiver. Pour cela, la l’avantage d’être facilement transportable, par
prise d’eau doit pouvoir fournir un débit contre certaines précautions sont à prendre lors
important (de façon à avoir un temps de de la mise en place :
remplissage court), et être accessible à
- réalisation d’un socle (lit de graviers ou
des petits camions.
chape béton),
Dans certaines régions, les
pompiers peuvent aussi exiger - et éventuel ancrage (en cas de nappe
un accès et une prise VXSHUÀFLHOOH DÀQ TXH FHWWH GHUQLqUH QH
d’eau. remonte pas sous l’effet de la poussée
d’Archimède.
XQV\VWqPHGHÀOWUDWLRQjO·HQWUpHGHODFXYH
ÀOWUHPpFDQLTXHHVWIRUWHPHQWFRQVHLOOpDÀQ
d’éviter tout colmatage ; pour les stockages
à ciel ouvert ou de grande dimension il est
SOXW{WUHFRPPDQGpGHSUpYRLUXQHÀOWUDWLRQ
en sortie après stockage, voire un éventuel Illustration N°30 :
Cuve PEHD enterrée (Source GRAF)
traitement de l’eau plus poussé ;
89
On se limite donc en général à une capacité de 6WRFNDJHjFLHORXYHUW :
stockage d’un seul tenant de 20 à 30 m3. Au-
delà, des jumelages de cuves ou la réalisation Une excavation dans le sol (généralement 2m de
sur site d’une citerne sont possibles. profondeur) permet de stocker l’eau. Elle est
L’avantage du béton par rapport au PEHD est pWDQFKpLÀpHSDUXQHJpRPHPEUDQHVLOHVROHVW
qu’il neutralise l’eau de pluie, acide. perméable, et compactée s’il est imperméable
(argileux).
C’est la technique a priori la moins onéreuse
pour stocker les volumes importants.
Néanmoins, le coût total du dispositif est élevé
HW HVW ÀQDOHPHQW SHX OLp j OD UpDOLVDWLRQ GX
stockage lui-même (terrassement et éventuelle
étanchéité). La clôture (indispensable pour
éviter les risques de noyade) et les éventuels
pompages intermédiaires (le bassin de grand
volume ne peut pas souvent être implanté ni à
Illustration N°31 :
Cuves béton (source www.idéesmaison.com et Kipopluie) proximité de la toiture où est collectée l’eau de
pluie, ni à proximité du besoin) représentent un
investissement souvent supérieur.
&XYHDFLHU :
0XUYpJpWDOLVpGRXEOHIDFHDYHFUpWHQWLRQ
Les cuves acier présentent des caractéristiques G·HDX :
proches des cuves en PEHD, autant du point
de vue de la mise en œuvre que du volume à Cette technique permet de récupérer de l’eau
stocker. dans un stockage (généralement une bâche
suspendue) qui se trouve au sein d’un mur en
U, végétalisé. L’eau stockée sert en partie à
l’arrosage des végétaux des alvéoles du mur
(par goutte à goutte intégré) ; la majeure partie
de l’eau peut avoir un autre usage.
Illustration N°33 :
Bâche souple de stockage d’eau (source Kipopluie)
90
IX. Elaboration du plan d’actions
IX.1. HIÉRARCHISATION ET COMPARATIF DES SOLUTIONS Et outre des économies liées à la mise en œuvre
D’ÉCONOMIES ET DE SUBSTITUTION de nouvelles techniques (économies passives
par mise en œuvre de matériel hydroéconome
Le risque dans un programme d’actions est de et substitution de ressource) ; un plan d’actions
se focaliser trop rapidement sur un poste de de maîtrise des consommations doit comporter
consommation et/ou un seul type d’action pour des actions de sensibilisation qui généreront
réduire les volumes d’eau consommés ou les à plus long terme des économies actives
substituer par une autre ressource en eau. complémentaires (changement de comportement
des utilisateurs).
([HPSOH15LVTXHGHIRFDOLVDWLRQVXU
XQW\SHG·DFWLRQSRXUO·pWDEOLVVHPHQWG·XQ IX.1.1 BILAN SYNTHÉTIQUE DES DIFFÉRENTS
SURJUDPPHG·pFRQRPLHG·HDX SCÉNARIOS
91
pFRQRPLH G·HDX HQ P3 et en ! (le cas G·HDX SRWDEOH VHXOH HQ PR\HQQH ½
échéant ajouter dans la colonne « ! » les HQ *LURQGH RX G·HDX SRWDEOH DVVDLQLH
économies d’énergie pour l’eau chaude) ; HQ PR\HQQH ½ HQ *LURQGH RX
FRW GX P3 économisé et/ou temps de G·HDX LVVXH G·XQ IRUDJH FRW GH O·HDX
retour sur investissement (TRI) : UHGHYDQFH SUpOqYHPHQW pQHUJLH
coût du m3pFRQRPLVp LQYHVWLVVHPHQWV pYHQWXHOWUDLWHPHQW
m3 économisés ; Il faut aussi intégrer les économies
75, HDX ,QYHVWLVVHPHQW SRXU OH SURMHW d’énergie, via les économies d’eau chaude
/ coût des m3 d’eau économisés chaque sanitaire ;
année. YLVLELOLWpSRWHQWLHOG·LPLWDWLRQHWRXGH
$WWHQWLRQDXSUL[GHO·HDXSRXUOHFDOFXO communication de l’action.
GX75,LOHVWGLIIpUHQWVHORQTX·LOV·DJLW
([HPSOH1FDOFXOVGHWHPSVGHUHWRXUVXULQYHVWLVVHPHQWSRXUTXHOTXHVpTXLSHPHQWVHQ
IRQFWLRQGHOHXUIUpTXHQFHG·XWLOLVDWLRQ
3ODQWHVYLYDFHV
ÁHXULHV )RUDJHjP 5pFXSpUDWLRQ
5RELQHW
SURJUDPPDWHXU GDQVOH3OLR G·HDXGH
7\SH WHPSRULVp
$pUDWHXUVXUURELQHW SOXYLRPqWUH TXDWHUQDLUH SOXLHSRXU
G·pTXLSHPHQW IRXUQLWXUHHW
WHQVLRPqWUH SRXUDUURVHU O·DUURVDJH
SRVHUpJOpjV
JRXWWHjJRXWWH XQVWDGH G·XQVWDGH
VXUXQURQGSRLQW
Sert 3 Sert 20
fois par fois par 150 m2, espèces Stockage de
Remplace un
jour (250 jour (250 végétales et 1 200 m3 à
Descriptif du robinet simple, débit 15 m /h
3
j/an), j/an), arrosage optimisés, ciel ouvert,
fonctionnement utilisé 20 fois par (cas idéal)
pendant pendant en remplacement clôture
jour pendant 30s
30 s, à 12 30s, à 12 GHWDSLVGHÁHXUV
l/min l/min
Volume d’eau
initialement 4 800
4,5 30 30 200
consommé (m3/ (terrain d’honneur, sableux)
an)
Volume d’eau
après travaux 2,25 15 10 60 3 800
(m3/an)
Investissement
7 200 450 10 000 78 000
(!HT)
196 (aep seul)
Economies ou 448 (assain.)
7,2 48 64 6700
d’eau (!HT/an) + 450 suppression
WDSLVGHÁHXUV
0,8 (aep seul)
TRI (an) 1 < 0,2 3 1,5 11,7
0,5 (assain.)
92
IX.1.2. HIÉRARCHISATION DES TRAVAUX - d’abandonner les scénarios correspondant à
un TRI supérieur à 10 ans (15 ans au plus) ;
3RXUUHOHYHUOHGpÀJLURQGLQGHSUpVHUYDWLRQGHV GH KLpUDUFKLVHU OHV WUDYDX[ j HIÀFDFLWp
nappes profondes, il est nécessaire de réaliser environnementale (volume) et économique
des économies d’eau importantes (15 millions (coût du m3 économisé) intermédiaire, en
de m3 au moins), à court terme (d’ici 2013). gardant à l’esprit ces premiers critères
'·DXWUHVFRQWH[WHVMXVWLÀHQWDXVVLODUHFKHUFKH G·HIÀFDFLWp VHORQ GHV FULWqUHV TXL VHURQW
GHODSOXVJUDQGHHIÀFDFLWpSRVVLEOH propres à chaque maître d’ouvrage, comme
par exemple :
3DU DLOOHXUV OHV pFRQRPLHV G·HDX FRQVWLWXHQW OD IDFLOLWp HW OD UDSLGLWp GH PLVH HQ
XQH GHV UDUHV DFWLRQV HQ PDWLqUH GH œuvre,
GpYHORSSHPHQWGXUDEOHTXLSHXWrWUHDVVRFLpH la durabilité de l’aménagement,
j GHV pFRQRPLHV ÀQDQFLqUHV LPPpGLDWHV HW
VLJQLÀFDWLYHV la visibilité ou le potentiel de
communication, avec plusieurs aspects :
(Q PDWLqUH G·pFRQRPLH G·HDX XQ ERQ SODQ - l’image de marque du maître
G·DFWLRQV FRPSRUWH XQH PDMRULWp GH SHWLWV d’ouvrage,
pTXLSHPHQWVDGDSWDEOHVHWGHJHVWHVVLPSOHV - le potentiel d’imitation par les usagers
ou employés chez eux,
Par conséquent, parmi les différents scénarios, le confort d’utilisation,
il est recommandé : la simultanéité avec d’autres travaux
sur le même site….
- de retenir les travaux ou aménagements
OHVSOXVHIÀFDFHVYROXPHpFRQRPLVpLPSRUWDQW Certaines actions complémentaires, dont
et coût du m3 économisé raisonnable) : O·HIÀFDFLWpHVWSOXVGLIÀFLOHPHQWTXDQWLÀDEOHRX
les opérations à temps de retour sur à plus long terme, doivent aussi être intégrées
investissement (TRI) inférieur à 2 ans sont (sensibilisation des utilisateurs, comptage et
toutes réalisées ; suivi, maintenance…). Elles sont précisées dans
le paragraphe suivant.
([HPSOH1&RPSDUDWLIGHVGLIIpUHQWV
VFpQDULRVGHO·pWXGHGHFDVGHO·DpURSRUWGH
%RUGHDX[0pULJQDF
'LIIpUHQWVWUDYDX[G·pFRQRPLHVG·HDX
7HPSVGH
9ROXPH (FRQRPLH UHWRXUVXU 3ULRULWp
'HVFULSWLIGH ,QYHVWLVVHPHQW &RWGXP 3
pFRQRPLVp UpDOLVpH LQYHVWLVVHPHQW WUDYDX[
O·DFWLRQ ½+7 pFRQRPLVp½
P3 ½+7 PRLV UHWHQXV
Plan des
réseaux 'LIÀFLOHj
6 000 - - - 2
d’eau potable estimer
internes
Mise en place
de compteurs 8 200 Env. 2 500 - - 33 mois 1, en partie
divisionnaires
Mise en place
de mousseurs 3 500 4 100 4 900 0,9 !/ m3 9 mois 1
économiques
Pose de
5 500 1 800 2 200 3 !/ m3 30 mois 2
plaquettes WC
Pose de
mitigeurs 19 400 2 900 3 400 6,8 !/ m3 68 mois 3, en partie
temporisés
93
'HX[ VFpQDULRV GH VXEVWLWXWLRQ GH UHVVRXUFH
SRXUO·DUURVDJH
7HPSVGH
9ROXPH (FRQRPLH UHWRXUVXU 3ULRULWp
'HVFULSWLIGH ,QYHVWLVVHPHQW &RWGXP 3
pFRQRPLVp UpDOLVpH LQYHVWLVVHPHQW WUDYDX[
O·DFWLRQ ½+7 pFRQRPLVp½
P3 ½+7
PRLV UHWHQXV
Forage au 6 500
Plio- (+ 15 000 si 7 000 3 500 0,93 !/ m3 22 mois 2
quaternaire déferrisation)
Citerne
souple de 400
m3 pour la 21 000 7 000 3 500 3 !/ m3 72 mois Non retenu
récupération
d’eau de pluie
* : sur la base de l’estimation par le CREAQ du prix de l’eau pour le nouveau forage
&RPPHQWDLUHOHVVXUIDFHVDUURVpHVVRQWWUqVUpGXLWHVVXUO·DpURSRUWHWHOOHVVRQWVRXYHQWSURFKHV
GHEkWLPHQWVRXGHYRLULHV&·HVWSRXUTXRLODGpIHUULVDWLRQGHO·HDXGX3OLRTXDWHUQDLUHDGDQVXQ
SUHPLHUWHPSVpWpHQYLVDJpH$XYXGXFRWGHO·RSpUDWLRQOHVJHVWLRQQDLUHVGHO·DpURSRUWYRQW
HQFRUHUpGXLUHOHYROXPHG·DUURVDJHLODGpMjpWpUpGXLWGHPRLWLpYRLUHUHQRQFHUWRWDOHPHQWj
O·DUURVDJHGHFHUWDLQVHVSDFHVYHUWV
Le programme de travaux précédent doit être - ensuite, toutes les dérives potentielles (fuites,
complété par des actions dont l’impact est anomalies…) sont rapidement corrigées,
SDUIRLV SOXV GLIÀFLOH j TXDQWLÀHU RX GRQW OHV
résultats seront observés à plus long terme. Ces - et l’impact des travaux peut être évalué.
actions, rappelées ci-après ne doivent pas être
négligées et constituent souvent des économies ,;0DLQWHQDQFHGHVpTXLSHPHQWVPLV
actives ; certaines d’entre elles doivent même HQSODFH
être réalisées avant toute autre action (suivi
des consommations et pose de compteurs La maintenance des équipements, en particulier
divisionnaires). les équipements sanitaires hydroéconomes est
fondamentale pour pérenniser l’économie d’eau
En ce qui concerne le budget à allouer à ces obtenue.
actions, il peut être intéressant de l’associer au
gain potentiel (en pourcentage d’économie sur ,;6HQVLELOLVDWLRQIRUPDWLRQ
la consommation d’eau totale de départ) :
La sensibilisation du personnel et des utilisateurs,
- 5% pour le suivi des consommations et la voire la formation de certains employés sont
recherche de fuites, nécessaires pour la réussite à court terme du
programme d’actions. A long terme, elles
- 20% pour les économies actives, permettront surtout d’en accroître sensiblement
les résultats.
- la pérennisation d’un gain d’au moins 25%
sur un poste « sanitaire » qui représente 30 IX.2. CHOIX DU PLAN D’ACTIONS
à 70% en moyenne de la consommation d’un
établissement tertiaire. (QÀQ SRXU DUUrWHU GpÀQLWLYHPHQW OH SODQ
d’actions, il faut tenir compte de :
,; 6XLYL GHV FRQVRPPDWLRQV
pYDOXDWLRQGHVUpVXOWDWV - la position du décideur que vous devez
éventuellement convaincre (il peut aussi avoir
La pose de compteurs divisionnaires, le suivi formulé la commande de ce plan d’actions),
(mensuel au minimum) des consommations
d’eau, et l’évaluation régulière (annuelle) des - du délai dans lequel on vous demande ou
résultats obtenus doivent impérativement faire vous souhaitez avoir des résultats,
partie de tout plan d’actions :
- du budget.
- réalisées en amont, ces actions permettent
de disposer d’un état initial clair,
94
Nous décrivons ci-après les grandes lignes des - réduction de pression (si nécessaire, si P >
SODQVG·DFWLRQVW\SHVSRXUOHVWURLVFDVGHÀJXUH 4bars) ;
que nous avons le plus souvent rencontré :
- équipement hydroéconome des sanitaires
- mise en place d’une phase « test » sur une (aérateurs économes sur les becs des lavabos,
SDUWLHGXVLWHDÀQGHFRQYDLQFUHXQGpFLGHXU sacs WC, douches économes) : vu l’importance
d’étendre ensuite le programme d’économie du poste de consommation, permet en général
d’eau à l’ensemble du patrimoine ; d’obtenir une baisse de la consommation
totale de 20 à 30%, rentabilisée en moins
- mise en place d’actions rapidement d’un an, moins de 6 mois si on intègre les
réalisables sur la totalité du site et des postes économies d’énergies;
de consommation, avec un budget assez
restreint ; - programmation au plus juste des systèmes
d’arrosage (système existant ou à prévoir)
- mise en place des actions d’économie en association avec un pluviomètre et un
d’eau sur la totalité du site, avec un budget tensiomètre ;
raisonnable et une vision à long terme,
ambitieuse. - réensemencement des pelouses avec un
Et nous mentionnons surtout les écueils à mélange de fétuque élevée / pâturin des
pYLWHUGDQVFHVWURLVFDVGHÀJXUH près / ray grass (plutôt que ray grass seul), et
ajustement des doses d’arrosage en fonction
'DQVWRXVOHVFDVJDUGHUjO·HVSULWTX·XQERQ de la saison, de la pluviométrie, du sol (argile
SODQ G·DFWLRQV HQ PDWLqUH G·pFRQRPLHV G·HDX < sable) et de l’utilisation (entraînement <
DVVRFLH WRXMRXUV GHV pFRQRPLHV SDVVLYHV honneur pour les stades ; entrée > situation
REWHQXHV HQ LQVWDOODQW GX PDWpULHO HW GHV latérale pour l’embellissement…).
pFRQRPLHV SDVVLYHV REWHQXHV HQ FKDQJHDQW
OHVFRPSRUWHPHQWVHWFRPSRUWHXQHPDMRULWp $WWHQWLRQVHGRQQHUOHVPR\HQVGHPHVXUHU
GHSHWLWVpTXLSHPHQWVDGDSWDEOHVHWGHJHVWHV OHVUpVXOWDWV
VLPSOHV 5HOqYHPHQVXHOOHGHVFRPSWHXUVDYHFOHFDV
pFKpDQW SRVH GH FRPSWHXUV GLYLVLRQQDLUHV
A noter, quelques idées reçues contre lesquelles FLEODQWOHEkWLPHQWpTXLSpHWOXLVHXO
vous devez vous apprêter à lutter : O·LGpDO HVW G¶DYRLU XQH DQQpH GH UHOqYH
PHQVXHOOH DYDQW OHV WUDYDX[ SRXU SRXYRLU
- l’eau est abondante dans notre région, FRPSDUHU
l’action est motivée par la solidarité avec
les pays en voie de développement, mais en ,;3URJUDPPHG·DFWLRQVUDSLGHPHQW
réalité nous ne sommes pas très concernés ;
UpDOLVDEOHVUHQWDELOLVpHVHQPRLQVGH
- les systèmes hydroéconomes adaptables DQVDXSOXVDQV
sur la robinetterie existante, c’est « de la
quincaillerie », on veut des vraies solutions En plus des éléments précédents :
techniques (imposantes et visibles), telles
que la récupération d’eau de pluie ; - remplacement des robinets les plus utilisés
(> 15 fois/jour), ou souvent retrouvés ouverts
- certains équipements hydroéconomes par des robinets temporisés (y compris
ont déjà été essayés et n’ont pas donné les systèmes de douches complets, déjà
satisfaction (entartrage…) ; il faut convaincre temporisés mais non économes, et où un
que les systèmes récents (et de bonne qualité) simple adaptateur n’a pas pu être installé
n’ont plus cet inconvénient ; dans le programme d’actions précédent);
- ici il n’y a que des bureaux, ce n’est VXSSUHVVLRQ GHV PDVVLIV GH ÁHXUV DUURVpHV
certainement pas nous qui consommons le par aspersion et remplacement par des
plus…. SODQWHVYLYDFHVÁHXULHVDUURVpHVDXJRXWWHj
goutte ;
,; 3URJUDPPH G·DFWLRQV j EXGJHW
IRUDJH HQ QDSSH VXSHUÀFLHOOH KRUV 6$*(
UpGXLWSRXUFRQYDLQFUHG·DOOHUSOXVORLQ pour l’arrosage des grandes surfaces (besoin
supérieur à 1000m3/an) ;
3RXU GpPRQWUHU O·HIÀFDFLWp GH OD GpPDUFKH LO
est conseillé de retenir des actions parmi les - récupération d’eau de pluie pour du
VXLYDQWHVHIÀFDFHVjFRXSVU nettoyage de véhicules, de matériels, voire
de voieries.
- relève mensuelle de tous les compteurs et
analyse régulière des consommations ; $WWHQWLRQ QH SDV RPHWWUH OHV DFWLRQV GH
VHQVLELOLVDWLRQQLODPDLQWHQDQFH
95
,;3URJUDPPHG·DFWLRQVDPELWLHX[ Certaines entreprises proposent aussi des
services intéressants tels que :
3RXUOHFRQVWUXLUHO·pFRQRPHGHÁX[FRPSOqWHUD
à l’aide du présent guide, les programmes - le suivi du fonctionnement,
SUpFLWpV SDU GHV pOpPHQWV VSpFLÀTXHV j VRQ
patrimoine ou par des actions plus ambitieuses. - une certaine maintenance ou des garanties de
Il pourra s’agir par exemple de : remplacement en cas de dysfonctionnement
ou de mauvais choix d’équipement.
- recyclage d’eau de refroidissement ou de
rinçage ; (QÀQ SRXU OD FRQVXOWDWLRQ GHV HQWUHSULVHV OD
GLIÀFXOWp UpVLGH SDUIRLV GDQV O·pWDEOLVVHPHQW
- nouvel aménagement des espaces verts, d’un cahier des charges détaillé, où l’on décrit
limitant les surfaces arrosées et privilégiant en détail chaque point d’eau et son équipement
les espèces moins consommatrices ; actuel et/ou l’équipement souhaité.
,;&RQVXOWDWLRQGHVHQWUHSULVHV
- la politique environnementale de
l’entreprise,
96
X. Conclusion
97
EDVpHV VXU GHV DPpQDJHPHQWV VLPSOHV HW ÀQGHYLHjO·LGHQWLTXHHQH[FOXDQWOHPDWpULHO
DGDSWDEOHV (équipement hydroéconome des standard…), fondamentale pour pérenniser
sanitaires, aérateurs sur les robinets existants, les économies,
sacs ou plaquettes dans les réservoirs des
WC, douchettes économiques, réglage des - une VHQVLELOLVDWLRQ des usagers en parallèle
temporisations…), réduction de pression, (numéro de téléphone pour signalement de
programmation ajustée de l’arrosage fuite, incitation aux petits gestes économes
actuel avec pluviomètre et tensiomètre, SDU SODTXHWWHV ,QWUDQHW DIÀFKDJH
remplacement du ray grass par de la fétuque, intégration de la problématiques « eau »
paillage ou mulch …. (et « énergie ») dans toutes les formations
- un suivi (au moins mensuel des techniques (boite à idées, …), qui permettra
consommations), pour limiter les fuites, à plus long terme de faire évoluer les
avant d’être plus ambitieux. comportements, et de réaliser des économies
Or ce sont parfois les programmes les plus passives supplémentaires (20% au moins),
volontaristes qui méconnaissent ces actions. liées à ces changements.
98
Annexes du guide
X.1. Fiche étape 1 : identification du (ou des) site(s) étudié(s)
3HUVRQQHUpIpUHQWH 8VDJHV
$FWLYLWp
'pVLJQDWLRQ $GUHVVH 1RPIRQFWLRQ /LVWHFRPSOqWHGHV
SULQFLSDOH
FRRUGRQQpHV XVDJHV
- sanitaires
- bâtiment 1 - bureaux
- restauration (cafétéria)
- pelouse
- arrosage
(façade)
&HWDEOHDXGRLWrWUHXWLOLVpSRXUUHFHQVHUOHVEkWLPHQWVHWRXHVSDFHVH[WpULHXUVFRQFHUQpVSDU
OHGLDJQRVWLF($8
100
X.2. Fiche étape 2 : identification des ressources en eau
2ULJLQHGH 5HVVRXUFHVDOWHUQDWLYHV
5HVVRXUFH %kWGHVVHUYL 8VDJHV
O·HDX SRWHQWLHOOHV
- sanitaires
aucune
-restauration (cafétéria)
Eau potable bâtiment 1 - eau potable
&HWDEOHDXDSRXUXWLOLWpGHUHFHQVHUOHVSURYHQDQFHVGHO·HDXXWLOLVpHVXUOHVLWH
101
X.3. Fiche étape 3 : identification des usages ou postes de
consommation et caractérisation des équipements
RÉFÉRENT DU SITE :
&RRUGRQQpHV : .........................................................................................................
3HUPDQHQWV 3XEOLFPR\HQ
1RPEUHGHMRXUV
HPSOR\pVRFFXSDQWV SUpFLVHU
SDUDQG·XWLOLVDWLRQ 7RWDOVXUO·DQQpH
SDWLHQWVpOqYHV DQQXHO
GXOLHX
MRXUQDOLHU
Année 0
Année -1
Année -2
Moyenne
9ROXPH 9ROXPH
9ROXPH 9ROXPH
1DWXUHGHOD DQQpH DQQpH
3pULPqWUHDOLPHQWp
&DUDFWpULVWLTXHV DQQpHQ PR\HQ
UHVVRXUFH QP3 QP3
P3DQ P3DQ
DQ DQ
débit minimal :
source débit maximal :
débit du jour :
N°compteur :
N°BSS :
forage
Nappe concernée :
Profondeur :
autre :
* cocher de façon particulière les usages ci-dessus ou joindre un plan
102
MESURE DE PRESSION ET DE DÉBIT
8QHPHVXUHSDUEkWLPHQWVXIÀWjGpIDXWXQHPHVXUHGHGpELWVXUXQURELQHWVWDQGDUGSHUPHWG·LQGLTXHU
VLODSUHVVLRQHVWpOHYpHRXQRQ4 OPLQjEDUVOPLQjEDUHWOPLQjEDUV
RXGpELWVXUXQURELQHWVWDQGDUG
/RFDOLVDWLRQ 3UHVVLRQEDUV
OPLQ
6DQLWDLUHV
2EVHUYDWLRQV
1DWXUH )UpTXHQFHG·XWLOLVDWLRQ $GpTXDWLRQ
pWDW
7\SH FRGH DXEHVRLQ
/RFDOLVDWLRQ 4XDQWLWp PHVXUHV
pTXLSHPHQW pTXLSHPHQW 0RGLÀFDWLRQ
Intensive Faible UpDOLVpHV
FIDQQ moyenne jDSSRUWHU
(>15fois/j) (< 3fois/j) IXLWHV«
WC 3/6 l 3 X
douchette
douche douchette 1 X 16 l/min
économe
Bâtiment 1
lavabo mélangeur 3 X 12 l/min aérateur
évier mitigeur 1 X aérateur
9ROXPHDQQXHOSRXUFHWXVDJHH[SOLFLWHUOHVFDOFXOV :
)LDELOLWpGHO·pYDOXDWLRQ
103
1HWWR\DJHGHVORFDX[
)LDELOLWpGHO·pYDOXDWLRQ
5HVWDXUDWLRQ
- Vaisselle :
" Avec appareil de lavage :
- nombre d’appareils : ........................... et capacité des appareils (Nb.couverts) : ..........
- nombre de cycles/semaine : ............ et consommation en eau/cycle : ........... litres /cycle
- ou âge et état du matériel : ...............................
" Manuel :
- nombre de robinets ............. et durée d’ouverture des robinets ............. (évalué en h/j)
- débit des robinets(mesuré) : .............
)LDELOLWpGHO·pYDOXDWLRQ
/DYHULHOLQJH
)LDELOLWpGHO·pYDOXDWLRQ
3LVFLQH
)LDELOLWpGHO·pYDOXDWLRQ
104
/DYDJHGHVYpKLFXOHV
)LDELOLWpGHO·pYDOXDWLRQ
$UURVDJH
([LVWHQFHHWSDUDPpWUDJH
GHO·DVVHUYLVVHPHQW
)UpTXHQFH
0DWpULHOXWLOLVp GHO·DUURVDJH
6XUIDFH G·DUURVDJH
7\SHGH DVSHUVLRQ SURJUDPPDWHXU
DUURVpH GpELWXQLWDLUH &RPPHQWDLUH
YpJpWDWLRQ JRXWWHjJRXWWH SOXYLRPqWUH
P2 HWYDULDWLRQ
MHWWRQQH« WHQVLRPqWUH
VDLVRQQLqUHV
DQpPRPqWUH*HVWLRQ
WHFKQLTXHFHQWUDOLVpH«
Arbustes
Pelouse
0DVVLIVÁHXULV
Honneur ou
Stade
entrainement
autre :
)LDELOLWpGHO·pYDOXDWLRQ
6200('(686$*(692/80($118(/727$/
&RPSDUDWLIDXYROXPHUpHOOHPHQWFRQVRPPp
105
X.4 Outil d’aide : descriptif sommaire des principaux équipements
:&
106
:&
107
85,12,5
9$11('(&28385((7*(67,21&(175$/,6((
108
'28&+(6
/HVGRXFKHVÀ[HVLQWpJUHQWXQV\VWqPHGH
Ces douches sont adaptées
réduction de débit (6 à 10 litres/minute) :
aux sites recevant du public
- dans leur conception d'origine
et à forte fréquentation.
- ou à l'aide d'un adaptateur.
Remplacement Le conseil d'un professionnel
partiel ou est recommandé pour
Certains modèles sont équipés d’un bouton
total le choix d'un éventuel
'RXFKHÀ[HPXUDOH poussoir avec un système anti-blocage :
adaptateur de pomme de
économe avec robinet il faut relâcher le bouton pour que l’eau
douche économe (parfois ce
temporisé ou bouton continue de couler. Cela permet de limiter
n'est pas possible).
poussoir rotatif la durée des douches.
$pUDWHXUVSRXUODYDERVHWpYLHUV
109
$pUDWHXUVSRXUODYDERVHWpYLHUV
5HPDUTXHW\SHGHEDJXHSDUW\SHGHURELQHWOHMRLQWHVWDORUVGXPrPHGLDPqWUHTXHODEDJXH
source ECOPERL
/HVKDXWHXUVGHEDJXHVYDULHQWDXVVLVLHOOHHVWFRXUWHSUpIpUHUXQDpUDWHXUQRQUpJXOpHQJpQpUDO
PRLQVKDXWTX
XQDpUDWHXUUpJXOp
&HUWDLQVURELQHWVGHVLJQWHPSRULVpVDYHFGRXFKHWWH«QHFRPSRUWHQWSDVGHEDJXH
5RELQHWWHULH
Conserver ce matériel au
niveau de points de puisage à
faible fréquentation, sauf en
Robinet ne distribuant que de l’eau chaude
cas d’ouverture intempestive
ou froide. 2 systèmes : à clapet et à tête
Matériel fréquente.
en céramique. Le système à tête en
classique A déconseiller sur des sites
Robinet simple céramique permet une ouverture ou
présentant une forte
mécanique fermeture complète en un demi-tour.
fréquentation (temporisation
préférable). Risque
de surconsommation.
Ce matériel est parfaitement
bien adapté pour les sites
Une pression sur le bouton poussoir à forte fréquentation ou
Matériel
déclenche l’ouverture du robinet pendant les robinets retrouvés
classique
10 à 20 secondes, ce dernier se fermant fréquemment ouverts.
ou
automatiquement avec le retour du Prévoir un réglage régulier
remplacement Robinet simple
poussoir. Certains modèles sont économes (tous les ans) des durées de
total temporisé
en eau (débit réduit) mais pas tous. temporisation, d'autant plus
court que le débit délivré est
important.
110
5RELQHWWHULH
111
$UURVDJH
$ÀQG·DPpOLRUHUOHV
performances, la mise en
Système adapté pour l’arrosage de surfaces
marche de l’installation est
engazonnées ou de massifs. Un système de
préconisée la nuit et
programmation y est en général couplé.
Matériel en absence de vent. Un
Préférer les systèmes à faible débit et
courant arrosage en 2 temps avec
longue portée, voir avec régulateurs de
KXPLGLÀFDWLRQSUpDODEOH
Turbine et tuyère pression pour réaliser des économies d'eau
réduit la consommation d'eau
escamotable plus importantes.
mais aussi la durée de vie du
matériel.
La mise en marche de
Matériel l’installation est préconisée
Permet l’arrosage de surfaces importantes.
courant la nuit et en absence de vent,
limitant ainsi les pertes.
Enrouleur
112
X.5 Outil d’aide : principaux ratios de consommation d’eau
7<3(
RATIO 5(0$548(6
'·(7$%/,66(0(17
Bâtiment administratif 30 à 50 litres / jour et S’applique à des bureaux recevant peu de public.
de faible capacité employé Peut aussi correspondre à la consommation stricte des
(5 à 30 personnes) 4l/j/m2 de bureau sanitaires d’un employé de bureau.
Maison de repos et de
60 à 90 m3 / an et lit 82 m3/an/lit en moyenne en Gironde
retraite
Moyenne girondine
La consommation fût un temps plus faible (100 à 150
Hôpitaux / cliniques 150 m / an / lit
3
m3/an/lit) ; les récentes contraintes liées aux maladies
nosocomiales l’ont faite augmenté.
10 à 20 litres / repas Selon que le repas est pris ou non sur place
Restauration collective
préparé (vaisselle ou non)
Pressing 900 m3/an/U Très variable selon clientèle, peut aller jusqu’à 3 000.
Fleuriste 70 m3/an/U
Essai de poteau
150 l /U (soit environ 10 secondes à pleine ouverture)
incendie
114
3RVWHGH
9ROXPHFRQVRPPp &RPPHQWDLUH
FRQVRPPDWLRQ
115
X.6. Outil d’aide : tarif indicatif des principaux matériels
hydroéconomes
Compteur individuel ou
50 65 50 60
divisionnaire (DN15)
Compteur individuel
divisionnaire 350 400 250
(DN 50)
Réducteur de pression
40 50 50 A positionner si P > 4 bars
individuel (DN15)
6SpFLÀTXHjFKDTXH
Tête émettrice 40 50 50 5
compteur
Pour reporter à un endroit
visible et accessible la
Report d’index 220 260 valeur de l’index d’un
FRPSWHXUGLIÀFLOHPHQW
accessible
Vanne de coupure
automatique d’eau en 200 240
cas de fuite
Module de comptage et
de transmission radio
250 350
pour un compteur
simple
Système de
rapatriement et de
gestion de données de
comptage centralisé
(ex : équipement de
7 000 3 000
15 compteurs dans
un grand bâtiment,
centralisation sur 1
poste informatique par
OLDLVRQÀODLUHORJLFLHO
choisir du matériel conçu
Robinet mitigeur
90 115 100 avec un limiteur de débit
mécanique
intégré ou double butée
Robinet mitigeur
150 190 120
thermostatique
Robinet temporisé à
80 100 100
bouton poussoir
Robinet temporisé
400 450 200
électronique
Douchette
25 30 6 5
hydroéconome
Flexible renforcé (à
15 20 5 5
associer au précédent)
Procure un confort
Régulateur de débit
12 15 10 10 inférieur aux deux
pour douchette
précédents
116
)RXUQLWXUH½77& 3RVH
Adaptateur et pomme
de douche économe
YpULÀHUVXUVLWHDX
(simple vissage sur
préalable la
dispositif existant, 40 50 10 10
compatibilité des
VDQVPRGLÀFDWLRQ
matériels
de la canne ou de la
canalisation).
Régulateur de débit
anti-vol pour pomme de 30 40 10 15
GRXFKHÀ[HPXUDOH
Robinet temporisé,
canne de douche pour remplacer une canne
apparente inox et 170 213 120 de douche encastrée
pomme de associée à un mitigeur.
douche économe
non conseillé pour un
usage intensif,
Mécanisme WC à
uniquement pour des
double commande ou 50 65 120 90
bureaux accessibles
interrompable
à un personnel limité (et
sensibilisé).
solution préférée à la
Remplacement cuvette
précédente par un
et réservoir WC
plombier qui aura
classique par un
80 100 70 un coût de revient
pack complet avec
souvent plus faible que
système 3/6l ou
le remplacement du
interrompable
mécanisme seul.
permet de réaliser
Remplacement cuvette des économies en eau
et réservoir WC de l’ordre de 70%.
200 240 150
classique par un WC Mécanisme adapté à
temporisé des sites à forte
fréquentation.
permet de conserver
l’installation en place,
Réduction de volume
très facile à installer,
du réservoir WC 8 10 3 5
permet de réaliser
(1 sac WC)
des économies de 25%
environ.
SOXVGLIÀFLOHjLQVWDOOHU
Réduction de volume que le précédent,
du réservoir WC 25 30 6 10 permet de réaliser des
(2 plaquettes WC) économies de 10 à
30% (1 ou 2 plaquettes).
Bloc urinoir
pas de contact avec le
électronique (cellule 300 à
480 200 matériel. Hygiène
de détection et 400
accrue.
électrovanne)
Programmateur 4 voies
170 200 140 240
pour électrovannes
Pluviomètre 30 35 30 60 à relier à un
programmateur
Tensiomètre 50 60 30 60 d’arrosage
Electrovanne 30 35 30
117
)RXUQLWXUH½77& 3RVH
WHPSVPLQ
0RQWDQW VLODSRVH
3URGXLWV &RW &RPPHQWDLUHV
&RWVL IDFWXUpSDU HVWUpDOLVDEOH
PR\HQ
DFKDW XQ SDUXQ
H[WHUQDOLVp
LQWHUQH LQWHUYHQDQW HPSOR\p
½77&
H[WHUQH KRUV
GpSODFHPHQW
)RXUQLWXUH
3RVH
3RXU VH À[HU XQ RUGUH GH JUDQGHXU HQ FH TXL
concerne les travaux de plomberie, on peut
retenir qu’il est assez peu fréquent que le prix
de pose soit inférieur au prix du matériel, quelle
TXHVRLWODGLIÀFXOWpG·LQVWDOODWLRQ/·LQYHUVHHQ
revanche est tout à fait possible.
(QÀQSRXUOHVFROOHFWLYLWpVLOIDXWQRWHUTXHOHV
plombiers externes majorent parfois leurs prix
du fait du paiement à 90 jours (et souvent au-
delà) : négocier un règlement plus rapide peut
être une bonne voie de réduction des coûts.
)RXUQLWXUHHWSRVHH[WHUQDOLVpH
)RXUQLWXUHHWSRVHHQJUDQGHTXDQWLWp
EXEMPLE I : HOTEL
6,7(
86$*(6'(/·($8 &5248,66&+(0$7,48(
- Sanitaires
- Arrosage Pelouse Hotel Parking
- Restauration
- Nettoyage surfaces
Massifs
&216200$7,216'·($8
(DXSRWDEOH $XWUHUHVVRXUFH
Commentaires :
- 50 chambres
- Fréquentation : 15 000 nuitées/an, en moyenne 1,5 personnes par chambre
- Surface à arroser : 1.000 m$
(48,3(0(176(;,67$176
Par chambre :
- 1 WC simple commande
- 1 lavabo avec mitigeur 12 l / min (avec bague)
- 1 douche téléphone 15 l /min
Lavage surfaces :
- Seau et lave-pont
Arrosage :
- Turbines et tuyères escamotables
120
(9$/8$7,21'(692/80(6&216200(63$586$*(
Arrosage :
- Surface à arroser : 1000 m$
- Débit d’arrosage : 3 000 l/h (50 l/min)
- Durée arrosage : 1 heure / jour
- Période d’arrosage : juin à septembre
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 360 m3
/HVDSSRUWVVRQWUHODWLYHPHQWRSWLPLVpVLOVVRQWLQIpULHXUVjFHX[G·XQHSHORXVHHQ]RQHFHQWUH
GHOD*LURQGHTXLQpFHVVLWHP3DQGRQQpHLVVXHGHZZZMHFRQRPLVHOHDXRUJ
Lavage des surfaces (réception, entrée). Les chambres et couloirs sont équipés de moquette.
- Surface à nettoyer : 200 m$
- Matériel de nettoyage : lave-pont , consommation en eau 30 litres (3 seaux)
- Fréquence de nettoyage : 7j/7
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 11 m3
Restauration :
- Nombre de petits déjeuners servis par an : 10 000 (en moyenne 30 par jour)
- Consommation en eau pour un lave-vaisselle : 25 litres par cycle de lavage
- Nombre moyen de cycles par jour : 3
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 27 m3
Volume consommé par jour, par chambre, y compris le nettoyage des chambres.
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 9 P3
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 3 140 m3
727$/*(1(5$/$118(/ 3 548 m3
(YDOXDWLRQFRKpUHQWHDYHFODFRQVRPPDWLRQPR\HQQH
121
$0(/,25$7,216327(17,(//(6
7HPSVGH
3UL[ &RWWRWDO
3UL[SRVH SRVHVL
PDWpULHO VLSRVH
(TXLSHPHQWVSURSRVpV H[WHUQH
IDLVDEOH 4XDQWLWp
½77& H[WHUQH
½77& HQLQWHUQH
LQWHUQH ½77&
PLQ
Sanitaires :
- 1 sac WC 8 3 5 53 583
- 1 aérateur 6 l/min 7 3 5 55 550
- 1 douchette économique 4 jets à 25 6 5 51 1 581
9l/min **
Arrosage :
- 1 sous compteur 50 65 1 115
Cuisine :
- 1 autoclave avec recyclage de 700 0 1 900
l’eau (5 litres/cycle + remplissage)
* la pose de matériels hydroéconomes est nettement moins onéreuse dès que le nombre d’équipements est important, et dès lors qu’elle est réalisée
par une société spécialisée
OHVÁH[LEOHVVRQWUHQIRUFpVjO·RULJLQH
*** les sanitaires du personnel sont inclus dans le bilan
(9$/8$7,21'(/·()),&$&,7(
(IÀFDFLWp
7HPSVGH
9ROXPH &RW PR\HQQH
,QYHVWLVVHPHQW 9ROXPH UHWRXUVXU
PR\HQ GHSRVH DWWHQGXH
8VDJH 'HVFULSWLI HQPDWpULHO pFRQRPLVp LQYHVWLVVHPHQW
DFWXHO H[WHUQH GH
½77& P3DQ SRVHH[WHUQH
P3DQ ½77& UpGXFWLRQ
HQDQQpH
GHFRQVR
Equipement
Sanitaires 3 150 hydroéconome 2 084 630 35% 1 103 0,6
systématique
Nettoyage Pas de
11 0% 0
des surfaces PRGLÀFDWLRQ
Autoclave plus
Restauration 27 700 60% 13 13
performant
* dans un logement individuel, les mêmes équipements permettraient de réaliser un peu plus d’économies, mais à l’hôtel, les clients ont tendance à
prendre plus de bains que de douches, et les équipements hydroéconomes n’ont pas d’impact sur le volume utilisé sur un bain.
** gain moyen correspondant à la détection d’une fuite, appliquée à plusieurs années.
&+2,;'8352*5$00('·$&7,216
L’équipement hydroéconome de l’intégralité des sanitaires a été retenu, de même que la pose d’un
compteur d’arrosage et l’achat d’un autoclave. Ce dernier est plus long à rentabiliser du seul point de
vue de la consommation d’eau, mais la consommation énergétique moindre divise le temps de retour
sur investissement par deux et les meilleures performances de l’appareil limiteront les nettoyages
manuels complémentaires.
122
EXEMPLE II : CAMPING
6,7(
86$*(6'(/·($8327$%/( &5248,66&+(0$7,48(
- Sanitaire
- Nettoyage surfaces Air de camping
Piscine
- Piscine
Accueil
Bloc sanitaire Pelouse & bar
$875(5(66285&((1($8
&216200$7,216'·($8
(DXSRWDEOH $XWUHUHVVRXUFH
Commentaires :
- 30 emplacements tente, et 120 emplacements caravane
- Fréquentation moyenne sur la période d’ouverture (mi-mai à mi-octobre) : 57%
- Fréquentation journalière moyenne : 180 personnes par jour (environ 2,1 personnes par emplacement
* 150 emplacements * 57% fréquentation).
(48,3(0(176(;,67$176
Bloc sanitaire :
- 12 WC simple commande non interrompables et 5 urinoirs temporisés
- 18 lavabos avec robinets simples, avec bague en bout de bec
- 12 bacs à vaisselle et 5 bacs à linge, équipés de mitigeurs simples, avec bague en bout de bec
- 12 douches murales temporisées
Sanitaires de l’accueil :
- 2 WC simple commande non interrompables et 1 urinoir temporisé
- 2 lavabos eau froide seule, avec robinet simple
Lavage surfaces :
- Tuyau d’arrosage (100 m$)
Piscine :
- Dimension bassin : 15*10 (2 mètres de profondeur)
7UDLWHPHQWGHO·HDXÀOWUDWLRQVDEOHHWFKORUDWLRQ
- Une vidange annuelle
123
(9$/8$7,21'(692/80(6&216200(63$586$*(
Arrosage :
- Surface à arroser : 250 m$ de massifs et 250 m2 d’arbustes
- Durée arrosage : 1,5 heures/j pour les massifs, et 1 heure par jour au jet pour les arbustes
- Débit d’arrosage (mesuré sur site) : 18 l/min pour le tourniquet et 25 l/min pour le jet
- Période d’arrosage : juin à septembre
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 374 m3
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 180 m3
Restauration :
- Nombre de petits déjeuners servis par an : 10 000 (en moyenne 30 par jour)
- Consommation en eau pour un lave-vaisselle : 25 litres par cycle de lavage
- Nombre moyen de cycles par jour : 3
Sanitaires :
%DFVYDLVVHOOH
3RVWH 'RXFKH /DYDER :&HWXULQRLUV
HWOLQJH
Consommation par poste, par personne / jour 75 litres 12 litres 45 litres ** 22 litres
Consommation totale
154 litres
/personne/jour
&RQVRPPDWLRQWRWDOH
9 P3DQ
VXUPRLV
9 OSHUV
SHUVM
MDQ P3
9YDLVVHOOH PLQ
8M
OPLQ
SHUVM OLWUHVSHUVRQQHM
Piscine :
9ROXPHG·HDXSRXUOHUHPSOLVVDJH
P3
- Apport d’eau quotidien : environ 18 m3/j, pendant 3 mois
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUOHVPRLV 1 920 m3
$QRWHUTXHODSUpVHQFHG·XQHSLVFLQHHQWUDvQHXQHDXJPHQWDWLRQGHjG·DXWDQWSOXV
LPSRUWDQWHTXHOHFDPSLQJHVWSHWLWGHODFRQVRPPDWLRQG·HDXGXFDPSLQJ
6 632 m3,
727$/*(1(5$/$118(/
soit environ 44 m3/an/empl.
Evaluation cohérente avec la consommation moyenne des trois dernières années et dans le haut de la
fourchette de consommation d’eau des campings sur la côte girondine (30 à 45 m3/an/emplacement) :
en effet, la piscine représente 30% de la consommation d’eau du camping. Sans elle, ce camping aurait
une consommation dans la fourchette basse (31 m3/an/emplacement).
124
$0(/,25$7,216327(17,(//(6
7HPSVGH
3UL[ &RWWRWDO
3UL[SRVH SRVHVL
PDWpULHO VLSRVH
(TXLSHPHQWVSURSRVpV H[WHUQH IDLVDEOH 4XDQWLWp
½77& H[WHUQH
½77& HQLQWHUQH
LQWHUQH ½77&
PLQ
Sanitaires :
- sac WC 8 3 5 14 154
- OU remplacement WC temporisé 200 150 14 4 900
- réglage des temporisations 6 5 31 186
(douches et urinoirs)
- aérateur 6 l/min sur mitigeurs et 7 3 5 37 370
robinets
- OU remplacement mitigeurs 160 150 10 35 10 850
temporisés
- adaptateur et pomme de douche 40 10 12 600
économique à 9 l/min
Arrosage :
- 1 sous compteur 50 65 1 115
- 1 système complet de goutte à 500 500 1 1 000
goutte, avec programmateur et
dissociation des massifs et arbustes
- récupération de l’eau de 2 500 3 000 1 5 500
renouvellement de la piscine, y
compris stockage de 3 m3.
Nettoyage :
- Jet haute pression pour le bloc 200 100 1 300
sanitaire
/HWDX[GHUHQRXYHOOHPHQWGHO·HDXGHODSLVFLQHSHUPHWG·REWHQLUXQHTXDOLWpG·HDXVDWLVIDLVDQWH
HWLOQHIDXWSDVOHUpGXLUH(QUHYDQFKHRQSHXWUpFXSpUHUO·HDXGHUHQRXYHOOHPHQWPDLVSDV
O·HDXGHODYDJHGHVÀOWUHVSRXUO·DUURVDJH
(9$/8$7,21'(/·()),&$&,7(
(IÀFDFLWp
7HPSVGH
9ROXPH &RW PR\HQQH
,QYHVWLVVHPHQW 9ROXPH UHWRXUVXU
PR\HQ GHSRVH DWWHQGXH
8VDJH 'HVFULSWLI HQPDWpULHO pFRQRPLVp LQYHVWLVVHPHQW
DFWXHO H[WHUQH GH
½77& P3DQ SRVHH[WHUQH
P3DQ ½77& UpGXFWLRQ
HQDQQpH
GHFRQVR
Equipement
739 417 50% 770 0,2
Lavabos et hydroéconome
1 539
éviers
Ou temporisation 5 600 5 250 70% 1077 3,3
Récupération
d’eau de
2 500 3 000 100% 374 4,5
renouvellement
Arrosage 374 de piscine
Et/ou goutte à
500 500 50%** 187 1,7
goutte
&+2,;'8352*5$00('·$&7,216
6,7(
86$*(6'(/·($8327$%/( &5248,66&+(0$7,48(
- Sanitaire
- Nettoyage surfaces Pelouse Immeuble Parking
- Arrosage
sous compteur
Massifs
$875(5(66285&((1($8 compteur général
rue principale
- Aucune
&216200$7,216'·($8
(DXSRWDEOH $XWUHUHVVRXUFH
Commentaires :
- Immeuble de bureaux de 3 étages ( 4 niveaux), avec 2 blocs sanitaires par niveau.
- Présence d’un espace vert au pied du bâtiment
- Effectif total moyen par jour : 100 personnes, pendant environ 220 jours par an
- Public reçu : peu, environ 70 personnes par jour
(48,3(0(176(;,67$176
Blocs sanitaires :
- 16 WC simple commande non interrompable
- 16 lavabos avec robinet simple eau froide
Lavage surfaces :
- 600 m$ à chaque niveau, surface totale : 2.400 m$
(9$/8$7,21'(692/80(6&216200(63$586$*(
Arrosage :
- Surface à arroser : 1000 m$
1DWXUHJD]RQUD\JUDVVDQJODLVHWDUEXVWHVÁHXULVSODWHVEDQGHV
- Dose d’arrosage théorique (information de l’installateur) : 5 l/m2
- Période d’arrosage : environ 2 heures le matin (06h/08h)
- Période d’arrosage : mai-septembre
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 750 m3
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 26 m3
Sanitaires :
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUOHVPRLV 838 m3
$0(/,25$7,216327(17,(//(6
7HPSVGH
3UL[ &RWWRWDO
3UL[SRVH SRVHVL
PDWpULHO VLSRVH
(TXLSHPHQWVSURSRVpV H[WHUQH IDLVDEOH 4XDQWLWp
½77& H[WHUQH
½77& HQLQWHUQH
LQWHUQH ½77&
PLQ
Sanitaires :
16 176
- sac WC 8 3 5
16 160
- aérateur 6 l/min sur lavabos 7 3 5
Arrosage :
1 115
- 1 sous compteur 50 65
1 850
- 1 programmateur, 1 pluviomètre, 2 350 500
tensiomètres, 2 électrovannes pour
dissocier l’arrosage du gazon et des
arbustes
/DUpFXSpUDWLRQG·HDXGHSOXLHSRXUO·DUURVDJHQ·DSDVpWpHQYLVDJpHFDULOpWDLWSUHVTXHLPSRVVLEOH
GHFHQWUDOLVHUOHVGLIIpUHQWHVGHVFHQWHVG·HDXGXEkWLPHQWHQXQSRLQW
(9$/8$7,21'(/·()),&$&,7(
(IÀFDFLWp
7HPSVGH
9ROXPH &RW PR\HQQH
,QYHVWLVVHPHQW 9ROXPH UHWRXUVXU
PR\HQ GHSRVH DWWHQGXH
8VDJH 'HVFULSWLI HQPDWpULHO pFRQRPLVp LQYHVWLVVHPHQW
DFWXHO H[WHUQH GH
½77& P3DQ SRVHH[WHUQH
P3DQ ½77& UpGXFWLRQ
HQDQQpH
GHFRQVR
Equipement
Sanitaires 838 240 96 30% 251 0,4
hydroéconome
&+2,;'8352*5$00('·$&7,216
6,7(
86$*(6'(/·($8327$%/( &5248,66&+(0$7,48(
- Sanitaires
- Nettoyage surfaces Clinique Parking
- Arrosage
- Laverie
- Stérilisation
- Restaurant
Pelouse
$875(5(66285&((1($8 compteur général
rue du bout
- Aucune
&216200$7,216'·($8
(DXSRWDEOH $XWUHUHVVRXUFH
Commentaires :
- Clinique de 4 étages (5 niveaux), avec 2 blocs sanitaires par niveau.
- 100 chambres avec un bloc sanitaire par chambre
- Taux d’occupation des chambres : 92%
- Espace vert : 700m$
- Effectif total moyen par jour : 250 employés
(48,3(0(176(;,67$176
Par chambre :
- 1 WC double commande 5,5 l / usage
- 1 lavabo avec mitigeur 12 l / min
- 1 douchette 18 l /min
Coin cuisine :
- 195 repas livrés par jour (195 plateaux, récupérés par le traiteur, seuls les verres et les couverts
sont lavés dans la clinique)
- 2 lave-vaisselle (capacité 36 tasses ou verres ou assiettes)
- Consommation lave-vaisselle par cycle 70 l
- Nombre de cycles par jour 3*2
Lavage surfaces :
- Seau et lave-pont pour les chambres, auto-laveuse pour les couloirs
128
Laverie :
- Quantité de linge à laver par jour : 500 kg
- 3 machines à laver d’une capacité de 32 kg
- Consommation d’un lave-linge 32 kg par cycle : 850 l
- 1 lave linge 24 kg conso/cycle 600 l
- Nombre de cycles par jour 5 (4 et 1)
Stérilisation :
- Autoclave 6 paniers, avec une consommation par cycle de 305 l
- Nombre de cycles /j : 2
- Cabine pour chariot, avec une consommation par cycle de 360 l
- Nombre de cycles /j : 6
Arrosage :
- Goutte à goutte
$UEXVWHVÁHXULV
- 700 m$
(9$/8$7,21'(692/80(6&216200(63$586$*(
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 200 m3
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 1 971 m3
Sanitaire :
- Les chambres
Consommation par poste, par personne / jour 30 litres 27.5 litres 126 litres
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH P3
129
- Les sanitaires du personnel
30 secondes/
Temps d’utilisation /nombre d’utilisation 3 utilisations
8 utilisations
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH P3
1%OHSHUVRQQHOVHODYHDXVVLOHVPDLQVGDQVOHVFKDPEUHVGHVSDWLHQWVODUpSDUWLWLRQHQWUHOHV
OLHX[G·XVDJHVDQLWDLUHVGHVFKDPEUHVRXGXSHUVRQQHOSHXWrWUHLQH[DFWH
Coin cuisine :
- Nombre de couverts (assiette + verre) par jour : 195
- Nombre de lave-vaisselle : 2
- Consommation lave-vaisselle par cycle : 70 l
- Nombre de cycles par jour : 6
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 307 m3
9 P3
Laverie :
- 3 machines à laver d’une capacité de 32 kg
- Consommation d’un lave-linge 32 kg par cycle : 850 l
- Nombre de cycles par jour/machine de 32kg : 4
- 1 lave linge 24 kg conso/cycle : 600 l
- Nombre de cycles par jour/machine de 24kg : 4
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 4 600 m3
Stérilisation :
- Autoclave 6 paniers conso par cycle : 305 l
- Nombre de cycles : 2
- Cabine pour chariot conso par cycle : 360 l
- Nombre de cycles : 6
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH 1 011 m3
&RQVRPPDWLRQWRWDOHVXUO·DQQpH
20 136 m3
GHODFOLQLTXH
9 P3
&HWWHFRQVRPPDWLRQLPSRUWDQWHG·HDXHQYLURQP3DQOLWDORUVTXHODPR\HQQHHVWjHQYLURQ
P3DQOLWVRLWP3DQSRXUXQHFOLQLTXHGHOLWVGRLWrWUHUHODWLYLVpHSDUOHIDLWTXHOD
ODYHULHHVWLQWHUQHjODFOLQLTXHDORUVTXHGDQVODPDMRULWpGHVFDVFHWWHDFWLYLWpHVWVRXVWUDLWpH
130
$0(/,25$7,216327(17,(//(6
7HPSVGH
3UL[ &RWWRWDO
3UL[SRVH SRVHVL
PDWpULHO VLSRVH
(TXLSHPHQWVSURSRVpV H[WHUQH IDLVDEOH 4XDQWLWp
½77& H[WHUQH
½77& HQLQWHUQH
LQWHUQH ½77&
PLQ
Sanitaires :
OLPLWHXUGHGpELWVSpFLÀTXHPLOLHX 8 3 5 110 1 210
médical 6 l/min sur lavabos
- douchette économique à 9l/min 25 6 5 100 3 100
Coin cuisine :
- Remplacement lave-vaisselle par 600 200 1 800
un plus économe en eau
Laverie
- Remplacement 4 lave-linge par 50 000 0 1 50 000
plus économes en eau
Stérilisation
- Mise en place d’un tanker pour 2 000 2 000 1 4 000
recycler l’eau de lavage des chariots
(9$/8$7,21'(/·()),&$&,7(
(IÀFDFLWp
7HPSVGH
9ROXPH &RW PR\HQQH
,QYHVWLVVHPHQW 9ROXPH UHWRXUVXU
PR\HQ GHSRVH DWWHQGXH
8VDJH 'HVFULSWLI HQPDWpULHO pFRQRPLVp LQYHVWLVVHPHQW
DFWXHO H[WHUQH GH
½77& P3DQ SRVHH[WHUQH
P3DQ ½77& UpGXFWLRQ
HQDQQpH
GHFRQVR
Compteurs
Comptage 1 400 1 400 5% 1 007 0,9
divisionnaires
Lave-vaisselle
plus récent et
Cuisine 307 700 0 50% 154 1,4
plus économe en
eau
Lave-linge plus
Laverie 4 600 récent et plus 50 000 0 40% 1 840 8,5
économe en eau
Tanker et
Stérilisation 1 011 bâche de 2 000 2 000 50% 505 2,5
refroidissement
Aérateur 6 l/min
Sanitaire
9 618 et douchette éco 3 380 1 760 50% 4 573 0,35
(sauf WC)
10 l/min
Total 15 536
&+2,;'8352*5$00('·$&7,216
La clinique a retenu tous les travaux envisagés, excepté le remplacement des lave-linge, très onéreux.
Seul l’un d’entre eux, qui avait plus de 10 ans et n’offrait pas certains programmes de lavage, a été
remplacé.
Cela dit, la clinique a mesuré l’importance du volume consommé dans ce poste laverie, elle a aussi
décidé :
- d’installer un compteur divisionnaire et d’instaurer des relèves hebdomadaires pour ce poste,
- de sensibiliser le personnel concerné à l’importance de l’optimisation du remplissage des
machines.
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X.8. Bibliographie et sites Internet de référence