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Ministère de I’Hydraulique
et de I’Environnement
Programme Hydraulique
villagoise CE/PB Dosso
.Ettude de cas
Consultant:
Dr Karki MAHAMANE
SOMMAIRE
Pages
Introduction .1
Planification du programme 5
Les objectifs du programme 6
Phase préparatoire du programme 6
Strategic 7
Groupe cible 7
Execution du projet 8
Méthodologie 8
Aspect du genre 8
Organisation 11
Financement 12
Résultats 12
Construction des latrines 12
Construction et entretien des superstructures 13
Impact sanitaire 13
Suivi et evaluation 14
Documents consultés 19
P0 BOX 93 HAGUr
8ARCOD~+31 70 35 899 64
Résumé
Ces projets ont connu de facon variable l’introduction dun volet hygiene et
assainissement dont les premieres réalisations remontent a 1986 dans Ic cadre de
Ia strategic de vulgarisation des latrines.
Par la suite, sans que l’on puisse expliquer les raisons, le volet hygiene et
assainissement est devenu quasiment inexistant pour réapparaItre de nouveau
dans l’actuel projet en cours, le NER-92-008 comportant essentiellement un
programme de maintenance et de rehabilitation des points d’eau modernes.
Cest pour toutes ces raisons que en 1977, les nations du Monde se sont fixées de
façon résolue, un objectif global damélioration de la foumiture en eau potable ~
toutes les populations urbaines et rurales dans un environnement assaini, en
mettant un accent particulier sur les pays défavorisés. La décennie 1980-1990 a
ainsi été consacrée comnie Décennie Internationale de IEau potable et de
FAssainisement (DIEPA).
Dans cette perspective, le Niger sétait donc engage avec 1appui de ces
partenaires, dans la misc en oeuvre dun vaste programme hydraulique comportant
par moment et par endroit un volet plus ou moms important d’hygiene et
d’assainissement. Plusicurs projets ont vu le jour dans cc cadre dont ceux du
département de Zinder et de Dosso.
Les experiences menées sont variables scion les intervenants. Or, de plus en plus,
tant le souci defficacité que celui defficience, recommandent une meilleure
organisation des interventions intégrant l’hygiène et Passainissement au
programme d’hydraulique.
1.1 Historique
A I’instar des autres pays en voie de développement, le Niger sétait engage des
Ic debut des années 80s dans La perspective tracée par les Nations du monde
consacrant la décennie 1980-1990, Décennie Internationale de l’Eau potable et
de FAssainissement (DIEPA). Lobjectif visé par cette décennie est dateindre la
couverture totale des besoins en eau potable et dassurer de meilleures conditions
sanitaires pour les populations urbaines et rurales.
Les zones touchées par ces projets couvrent les az-rondissements de Gouré,
Magaria, Matameye et Mirriah. Les premieres interventions datent de 1982 dans
Ic cadre des projets NER / 79 / 006 et NER 83 / 002 avec comme objectifla misc
en exploitation des eaux souterraines en milieu rural. Plus de 800 pompes a
motricité humaine de marque India furent installées. Mais des 1987, une grande
partie de ces ouvrages nétait plus fonctionnelle pour les raisons suivantes
- la défaillance de la maintenance des pompes, aggravée par une mauvaise
manipulation de celies-ci, cc qui a entramné des taux de panne élevés
- l’inopérationalité du circuit dapprovisionnement en pièces détachées des
pompes
- linsuffisance de lanimation villageoise et de la sensibilisation aux problèmes de
gestion des points d’eau
- la non perception par les populations des liens étroits entre hygiene-
assainissement et sante.
Cest dans cc contexte que virent le jour a partir de 1989, les projets NER / 87 /
021 et NER / 91 / 012 pour remédier a la situation par:
données sur les ressources en eau et de Ia tenue des fichiers nationaux les
con cernant;
la Direction des Infrastructures Hydrauliques (DIH), responsable de la
-
Les actions prévues pour résoudre ces problèmes étaient entre autres:
4
• Ia plantation darbres autour des points d’eau et la creation de jardins
maraIchers.
L’accessibilité a leau potable est sans doute Vune des preconditions a lapplication
des mesures d’hygiène et dassainissement, de même que lexistence du point deau
potable justifie la promotion de comportements susceptibles de réduire les
occurences de contamination de l’aire de distribution et de stockage de l’eau
destinée a la consommation.
Le taux moyen de couverture des besoins en eau potable est estimé a 85 % pour
Ic département et ~ 96 % pour larrondissement de Gouré, 69 % pour celui de
Mirriah et 48 % pour Matameye. Le taux de panne détectéc en 1992 était estimé
a 60 % environ pour le département de Zinder. Cette situation a justiflé
I’intervention du projet de maintenance et de rehabilitation des ouvrages
hydrauliques NIER 92 / 008 au mveau des arrondissements de Gouré, Mirriah,
Magaria et Matameye. A la fin de Janvier 1997, 268 points deau modemes ont
été réhabilités sur 284.
des réalisations sur la sante et l’hygiène des populations desservies soit maximum.
Lenquête de base est axée simplement sun lévaluation des besoins. Les
questionnaires denquête socio-économique administrés auprès de Ia population
bénéflciaire comportent des questions sun 1’identification des villages
bénéficiaires, sun les aspects démographiques et sur les activités économiques de
la population.
Les données sanitaires recueillies ne font l’objet dune analyse en vue de leur
utilisation éventuelle dans Ic cadre de La planification des actions de
sensibilistation et déducation a I’hygiène. Ii est simplement indiqué queues sont
prises en compte sans quaucun document ne soit établi a cet effet.
6
2.3 Stratégie
Les équipes danimation assurent aussi la formation des comités villageois sun ces
différents themes afin qu’ils constituent des relais aux niveaux de leurs
communautés.
La strategic couvre les villages identifies pour disposer du point d’eau modeme
ainsi que les écoles qui sy trouvent.
Cette strategic misc en oeuvre depuis les debuts du projet na pas évolué malgré
les nombreuses années dexpérience. Ii semble quelle trouve son fondement dans
Ies guides mis a La disposition des équipes danimation pour la sensibilisation Ct
léducation de la population a l’hygiéne.
Le role du groupe cible est de participer au processus de decision sun tous les
aspects concernant la gestion du point deau. Les comités de gestion mis en place
a cet effet sont directement responsable de la propreté et de lentretien des
superstructures construites dans le cadre du programme de rehabilitation.
7
3. Execution du projet
3.1 Méthodologie
Les reunions sont organisées suivant une hiérarchie descendante a trois niveau
proj Ct;
- identifier les villages nécessitant des latrines au niveau des écoles et des
dispensaires, ou susceptibles d’être équipés avec des dalles pour la creation de
latrines privées;
- les messages sun les pratiques d’hygiéne au point dcau reproduits sun des
pagivoltes en toile.
Les latrines introduites des 1985 sont a fosse unique Ct munies dun tuyau de
ventilation La strategic de promotion repose sur la couverture gratuite en latrines
.
de toutes les écoles et les dispensaires situés dans Ies villages disposant du point
9
deau potable. Les fosses sont creusées par les villageois tandis que Ic projet
distribue Ies dalles. Le coftt de revient dune dalle séléve a 3000 FCA et Ic coüt
de cession de 500 FCFA.
Léquipe danimation avait réussi a faire admettre cette idée dans environ 80 %
des villages alors quil restait encore 10 % oü les hommes s’estimaient plus
qualifies pour lentretien des anti-bourbiers et 10 % oü ils refusaient
systématiquement tout message de quelque nature sadressant aux femmes.
I ()
3.3 Organisation du programme
Dans le cadre du projet actuel le volet animation fait partie des trois volet qui
compose le projet dont les deux autres sont Ic volet maintenance et le volet
UCOMA pour La fabrication des pièces hydrauliques.
Le projet est sous La responsabilité dun Directeur National. Mais dans les faits
lévaluation intervenuc en Mars 1997 fait ressortir que le Directeur Départemental
de IHydraulique assume plus de prerogatives puisque c’est lui qui a le pouvoir de
signer conjointement avec le Conseil Technique du Projet La plupart des
documents qui engage le projet.
Lorganisation du travail sun le terrain se fait en équipc mixte. Les sorties se font a
raison de deux villages par jour et pan équipe. Les activités sont programmes
trimestriellement. Chaque trimestre voit son lot d’enquête socio-économique, de
réhabiliation, de creation de comité de gestion, de fonnation des comités et
dactivités de suivi. Cette progranimation est la seule produite par les cadres du
projet. Ii nexiste aucune reunion de coordination entre les services pendant Ia
réalisation dune phase, chacun se référe au Conseil Technique du Projet.
II
Lc degré dintégration du volet assainissement est tel que Ic descriptif du projet ne
fait ressortir aucune activité specifique. Laspect assainissement sinsére dans Ic
processus de misc en place et d’entretien des superstructures.
Les activités programmées pour le volet animation en 1996 consiste a former 120
comités sun la gestion des points deau modernes et en matière d’hygiène et
obtenir la signature de 120 contrats dentretien et de rehabilitation.
3.4 Financement
Aucunc documentation na Pu être trouvée sun les coüts des phases anténieures.
En cc qui conceme La phase actuelle du projet Ic montant de la progranimation
pour l’année 1996 s’élève a 138 881 000 FCFA dont:
4. Res~ilt~ts
4.1 Construction de latrines et plantation d’arbres autour des point d’eau
12
I
Plus de dix ans après, la visite de quelques villages ayant beneficie de ces
interventions montre que sur 12 latrines scolaires observées une seule est
actuellement utilisée. Les autres sont abandonnées faute de cloture selon les
enseignants trouvés sun place. La plupart nont plus de tuyau daération alors que
toutes les dalles sont encore étanches et en bon état.
A la fin de Janvier 1997, 284 points d’eau ont été réhabilités soit autant de
superstructures construites en ciment sur chaque point d’eau modeme.
Sur 5 points d’eau observes, toutes les plate-formes étaient propres. Les
pnincipaux problèmes rencontrés proviennent du manque dentretien des sites (les
bassins ne sont pas nettoyes), de ha salubrité autour des points d’eau (certains
pourtours ne sont pas désherbés), des mauvais payeurs qui refusent de verser La
cotisation Ct du non respect des règlements dusage du point d’eau moderne.
13
I
5. Suivi et evaluation
Le premier suivi intervient après La reception provisoire des superstructures~~ et
sert a rappeler les termes du contrat. Ensuite le suivi est plus rapproché pour les
nouvelles installations. Mais le suivi nest pas systématisé et il nexiste aucun
calendrier a cet effet. Le suivi nest pas arrimé au guide national d’animation, ni
même aux dispositions prévues dans Ic document du projet. La division par zone
et pan phase d’mtervention ne favorise pas un suivi rigouneux et efficace des
actions des comités de gestion des points d’eau.
Le projet est base sun lapphication dune strategic devant apporter une education,
uric formation et un encadrement aux divers acteurs (les villageois, les artisans
répanateuns, les agents charges de lapprovisionnement en pièces de change) pour
quils procèdent eux-mêmes, dans he cadre du projet, aux operations permettant Ia
maintenance des moyens dexhaure. Cette approche devrait permettre:
- Ia formation des artisans réparateurs afin quils puissent intervenir sur tous les
types de pompes de leurs secteurs;
14
p
Pointsforts du programme
Au niveau institutionnel:
15
• La faiblesse du voLet hygéne et assainissement dans les activités du projet, se
traduisant par une absence de document qui décrit les activités subséquentes.
En matière de suivilévaluation:
• Labsence dun plan de suivi des comités de gestion des points d’eau.
programmation du suivi.
Du point de vue de la pérennité des actions:
• Les équipes danimatjon travaillent en vase cbs Ct nassocient pas Les agents du
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