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Contribution à la réalisation d’un bâtiment R+3 pour le siège de l’ADEMA sis à l’Aéroport d’Ivato
REMERCIEMENTS
Ce présent ouvrage est le fruit de mes études au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo. Je rends grâce à Dieu qui, par sa bonté m’a donné santé et force pendant toute la
durée de mes études et surtout durant la réalisation de cet ouvrage.
Si je suis à ce stade de mes études, c’est aussi grâce à des personnes qui m’ont toujours
soutenu et appuyé à qui s’adressent mes vifs remerciements :
Abréviations
ADEMA : Aéroport De Madagascar
BA : Béton Armé
CEM : Cement
COMM : Communication
DG : Directeur Général
EM : Eaux Ménagères
EP : Eaux pluviales
EU : Eaux Usées
EV : Eaux Vannes
HA : Haute adhérence
Nb : Nombre
PERS : Personnel
RDC : Rez-de-chaussée
RH : Ressources humaines
STAT : Statistique
TN : Terrain Naturel
WC : Water-closet
c : Compression
l : Longitudinal
max : Maximal
min : Minimal
ser : Service
th : Théorique
u : Ultime
d (et d') : Distances du barycentre d'armatures respectivement tendues (et comprimées) à la fibre
extrême la plus comprimée
e : Epaisseur
j : Nombre de jours
l : Longueur ou portée
l0 : Longueur libre
lf : Longueur de flambement
At : Somme des aires des sections droites d'un cours d'armatures transversales
B : Section du béton
D : Diamètre
G : Action permanente
M : Moment en général
Mo : Moment de référence
N : Effort normal
P : Poids
S : Surface
Sup : Supérieur
U : Unité
V : Effort tranchant
W : Action du vent
γ : Coefficient de sécurité
λ : Elancement
ε : Déformation relative
Symboles spéciaux
Σ : Sommation.
SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
PARTIE I : ETUDES PRELIMINAIRES ...................................................................................................... 3
Chapitre 1 : PRESENTATION DU CABINET AD2-ARCHITECTES ......................................................... 3
Chapitre 2 : LA MAITRISE D’OEUVRE DANS LE PROJET................................................................... 6
Chapitre 3 : JUSTIFICATION DU PROJET ........................................................................................ 11
Chapitre 4 : ETUDES ARCHITECTURALES ....................................................................................... 14
PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ....................................................................................................... 23
Chapitre 1 : HYPOTHESES DE CALCUL............................................................................................ 23
Chapitre 2 : PREDIMENSIONNEMENT ........................................................................................... 25
Chapitre 3 : DESCENTE DES CHARGES ........................................................................................... 28
Chapitre 4 : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS EN BETON ARME ............................................ 58
PARTIE III : MISE EN ŒUVRE ET CONTROLES DE QUALITE ................................................................ 84
Chapitre 1 : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX .................................... 84
Chapitre 2 : MISE EN ŒUVRE DES OUVRAGES .............................................................................. 87
PARTIE IV : EVALUATION DU PROJET .............................................................................................. 101
Chapitre 1 : DEVIS DESCRIPTIF..................................................................................................... 101
Chapitre 2 : SOUS-DETAIL DES PRIX............................................................................................. 121
Chapitre 3 : DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF .......................................................................... 125
Conclusion ........................................................................................................................................... 131
INTRODUCTION
Le travail est une activité faisant l’objet d’une rémunération. Traditionnellement, le travail
est considéré dans la théorie économique comme un facteur de production. Il intervient, comme le
capital ou les matières premières, dans le processus de création des biens et des services, et
représente une ressource pour l’Entreprise.
Le principal objectif de ce présent mémoire est de contribuer à la construction d’un bâtiment à usage
de bureau. Ce bâtiment doit être techniquement résistant et durable avec un coût d’estimation
favorable ; et architecturalement, il doit être approprié à son utilisation et apporter le maximum de
confort aux usagers.
Pour éclaircir ce thème, nous allons développer en plusieurs parties les résultats attendus
dans ce devoir.
En première partie, nous allons définir le rôle de la maîtrise d’œuvre dans le projet,
justifier le projet et voir une description générale du bâtiment.
Dans la deuxième partie, nous allons procéder aux calculs détaillés de la structure.
Ensuite, nous exposerons quelques techniques de mise en œuvre et les matériaux
adéquats qui y seront utilisés, dans la troisième partie.
Dans la quatrième partie, nous terminerons par l’évaluation du projet.
PARTIE I :
ETUDES
PRELIMINAIRES
1. Historique
2. Offres et prestations
3. Secteurs d’interventions
Habitat :
Logements collectifs, individuels, groupés ou isolés (villa, etc.) ;
Tertiaire :
Centres commerciaux, magasins, bureaux, etc. ;
Equipements publics ou privés :
Etablissements scolaires, lycée, université, centre de formation, bureau administratif, maison
de retraite, bâtiment socioculturel, sportif et ludique, salle de conférence, etc. ;
Equipements hôteliers et touristiques :
Hôtel, restaurant, complexe touristique, etc.
Industriels :
Usine, atelier, entrepôt, etc. ;
Urbanisme :
urbanisme planificateur ;
urbanisme opérationnel : étude de zone d’activités spécifiques, lotissement d’habitation,
aménagement d’espaces publics, etc.
4. Processus de travail
Pour la réalisation des prestations qu’on lui confie, AD2 Architectes adopte un processus de
travail basé sur l’écoute, la compréhension des besoins du Client ainsi que la collaboration entre tous
les partis impliqués.
Il convient de noter que AD2- Architectes collabore avec des cabinets de topographes et
bureaux d’études techniques spécialisés en Structure, Electricité, Plomberie Sanitaire, Sécurité
Incendie et Sûreté, Acoustique, Biomédical.
5. Formes de prestations
Relevés et expertises ;
Etude de développement et faisabilité ;
Elaboration de programme fonctionnel ;
Conception et design de projet ;
Elaboration des plans et devis pour la construction ;
Contrôle et surveillance des Travaux de construction ;
Aménagement et agencement d’intérieur ;
Etude paysagère ;
Etc.
CO –GERANT GERANT
J.F DELCOURT
Assistante de Direction (01) (*)
Ingénieur Electricien (01) (* *) Ingénieur BTP (01) (*) Ingénieur BTP (01) (*)
(* *) : Consultant
Spécialiste en Image de synthèse 3D (01)
(* * *) : A recruter suivant le nombre de (*)
chantier à surveiller
Figure 1: Organigramme AD2-Architectes Secrétaire Technique (01) (*)
1. L’ordonnancement
2. La coordination
3. Le pilotage
De manière générale, cette mission doit permettre d’apporter une réponse architecturale,
technique et économique à un programme.
Toutes les études font l’objet d’un graphe qui les hiérarchise dans le temps. Certaines
s’enchaînent et convergent sur certaines études de synthèse comme l’élaboration du programme.
Elles sont pour la plupart réalisées avant la maîtrise d’œuvre, mais toutes seront programmées et
esquissées dès le début pour que l’ensemble soit cohérent.
BATIMENT
Neuf Réhabilitation
Esquisse Diagnostic
APS APS
CONCEPTION
Réhabilitation
APD APD
Réhabilitation
Projet
EXE ou VISA
ASSISTANCE
ACT
DET
AOR
a. Esquisse
b. Avant-Projet Sommaire
L’architecture avec ses volumes intérieurs et son aspect extérieur, est figée.
L’échelle retenue est le 1/200, ce qui permettra de vérifier que les différentes
règlementations sont respectées. Une estimation provisoire du coût prévisionnel des Travaux est
effectuée.
Le but de cet élément est d’arrêter les choix techniques, notamment en ce qui concerne les
dimensions de l’ouvrage, les principes constitutifs, les équipements techniques et les matériaux
employés.
Avec des plans au 1/100, le concepteur livre une estimation définitive du coût prévisionnel
des travaux en lots séparés.
d. Projet
Au niveau du projet, l’objectif du maître d’œuvre est de réaliser une définition suffisante de
l’ouvrage pour consulter les Entreprises. Les matériaux et matériels sont décrits par leurs
caractéristiques. La structure et les éléments d’équipements sont implantés et prédimensionnés.
Le projet comprend également un coût prévisionnel des Travaux par corps d’état (gros
œuvre, électricité, chauffage, etc.) sur la base d’un avant-métré.
De plus, si lors de la consultation des Entreprises, le maître de l’ouvrage retient une variante
respectant les spécifications minimales, le maître d’œuvre doit adapter son projet à cette variante.
Pour permettre une réalisation effective sur le chantier, il faut un dimensionnement précis
des différents composants ainsi que des plans de synthèse pour assurer la cohérence spatiale des
divers éléments de l’ouvrage.
C’est l’objet de ces études d’exécution dont l’échelle n’a pas été précisée par les textes.
Elle doit toutefois être suffisante pour qu’aucun doute ne subsiste à la mise en œuvre.
Sur la base des plans, il est établi un document contenant les quantités d’éléments d’ouvrage par lots
ou corps d’état (devis quantitatif détaillé).
Cet élément de mission est une alternative à l’élément « études d’exécution » lorsque celles-
ci sont faites, en totalité ou pour certains lots, par la ou les Entreprises. Le but de cet élément de
mission est de vérifier la conformité au projet des études d’exécution effectuées par la ou les
Entreprises.
Lorsque la conformité est établie, le maître d’œuvre donne son visa. Le visa ne doit pas être
considéré comme la vérification de l’exactitude des études effectuées par les Entreprises. Le maître
d’œuvre ne refait pas les calculs nécessaires. Il vérifie simplement que les études réalisées par
l’Entreprise respectent les éléments essentiels du projet.
I. HISTORIQUE
Pour sa part, le Décret interministériel du 26 février 1991 lui a concédé pour 15 années
d’exploitation, la gestion et le développement des 12 aéroports principaux de Madagascar que sont
Ivato et les 11 plates-formes situées à Antsiranana (Arrachart), Mahajanga (Philibert Tsiranana),
Nosy-Be(Fascène), Toliara (Akoranga), Toamasina (Ambalamanasy), Fianarantsoa (Beravina), Sainte-
Marie (Ravoraha), Tolagnaro (Marillas), Mananjary (Pangalana), Sambava (Ambodisatrana), et
Morondava (Tsimahavaokely).
Parmi les principaux objectifs d’ADEMA depuis sa création figure l’autonomie financière car
les investissements qu’elle doit réaliser sont à la fois continus et importants. ADEMA dispose d’une
autonomie financière importante qui lui permet d’honorer ses engagements, et surtout d’avoir les
moyens de ses ambitions.
En effet, ADEMA doit à la fois faire face au remboursement des emprunts contractés pour
moderniser les infrastructures initiales qui lui ont été concédées et puiser dans ses fonds propres
pour réaliser les investissements indispensables à l’exploitation. ADEMA perçoit des redevances
aéronautiques liées directement à l’exploitation, des produits extra aéronautiques résultant des
III. PERSPECTIVES
Faciliter les traitements des passagers et de leurs bagages et du fret, accueillir et assister les
avions selon les normes requises. Gérer les aéroports qui sont des mécaniques de haute précision
(rapidité, fluidité, ponctualité).malgré des exigences de sûreté toujours plus fortes, quels que soient
les variations saisonnières et les aléas du jour, il est impératif de maîtriser les flux et le temps. Et sans
la ferme volonté d’aller toujours de l’avant de ses 378 collaborateurs, ADEMA n’aurait jamais pu
atteindre son niveau élevé actuel dans le domaine de la gestion aéroportuaire.
V. NOUVEAU PROJET
Le projet a été établi dans le but mettre en œuvre une nouvelle infrastructure commémorant
ème
le 20 anniversaire et qui renforcera d’avantage le prestige de l’ADEMA. En outre, le caractère de
prestige qu’il véhiculera, ce bâtiment aura l’avantage de regrouper dans un même périmètre toutes
les directions d’ADEMA. Ceci est l’une des principales causes de l’édification de ce bâtiment car les
bureaux de l’ADEMA se trouvent actuellement à la Villa Abdealy Mandrosoa Ivato.
Notre projet se situe dans la Commune d’Ivato Aéroport, dans la zone aéroportuaire d’Ivato.
L’étude architecturale est la conception aussi bien extérieure qu’intérieure d’un projet,
fondée sur des considérations pratiques et esthétiques. Tous les éléments qui interviennent dans
cette construction sont conçus de façon à satisfaire les besoins des usagers mais aussi de leur donner
un maximum de confort et de sécurité.
C’est un critère important dans la conception d’un bâtiment car il s’agit non seulement
d’effectuer une bonne répartition des différents locaux, mais aussi de tenir compte des contraintes
comme disposition des murs, portes, installations électrique, etc. L’aménagement intérieur d’un
bâtiment consiste aussi à créer des effets décoratifs en utilisant une vaste gamme de composants à
agencer de manière cohérente dans le but d’obtenir un résultat cohérent : l’illumination, les
couleurs, le revêtement des sols, murs, meubles, etc. En outre les goûts et le budget du client ainsi
que l’affection du lieu jouent un rôle important dans la réalisation du projet.
1. Distribution intérieure
a. Le RDC
Les locaux du RDC ont trois parties bien distinctes à savoir les locaux de:
EMBARQUEMENT HALL
TOILETTES
AVION EMBARQUEMENT
TOILETTES
HALL
ENREGISTREMENT
COMPTOIR
ENREGISTREMENT
ENTREE AVIATION
GENERALE
ENTREE SALLE DE
CONFERENCE
TOILETTES FOYER
SALLE DE CONFERENCE
ENTREE SECONDAIRE
DEGAGEMENT 01
BIBLIOTHEQUE TOILETTES
HALL 02
ENTREE PRINCIPALE
ADEMA
b. Le Premier étage
Le premier étage est destiné comme bureaux pour les différents services de l’ADEMA.
Service
COMM.
DAF
c. Deuxième étage
Le deuxième étage est destiné comme bureaux pour les différents départements et services
de l’ADEMA.
Service SMS
D.G
La construction d’un édifice relève, dans la plupart des cas, d’un besoin individuel ou
collectif, de nature utilitaire ou symbolique. Dans le cas de la construction de ce nouveau siège de
l’ADEMA, il s’agit d’un bâtiment utilitaire mais aussi symbolique par la modernité de l’ouvrage qui se
caractérise surtout par sa forme, simple mais très moderne et qui épouse parfaitement l’alignement
des voies routières environnantes.
1. Orientation
La façade principale du bâtiment est orientée vers l’Est. Ceci peut être la cause de manque de
lumière à l’intérieur. On a mis en place un nombre maximum de baies vitrées sur les façades
latérales, postérieure, et une résille en béton armé sur la façade principale pour parer au manque
d’ensoleillement.
L’implantation du bâtiment à l’intérieur du site doit suivre les règles d’urbanisme en vigueur.
3. Exigences d’habitabilité
Tous les ouvrages suivent les normes internationales qui répondent aux exigences
d’habitabilité.
a. Exigence thermique
L’exigence thermique nous conduit à utiliser des matériaux adéquats pour parer aux
variations de température dans le bâtiment qui répondra aux besoins suivants :
Pour faire face à la variation de la température extérieure, de par l’utilisation des murs en
briques pleines avec enduits sur deux faces, les baies seront équipées d’un double vitrage en verre
isolant pour toutes les façades. De plus, on disposera d’un système d’aération et de climatiseurs pour
stabiliser la température intérieure.
b. Exigence acoustique
L’excès de bruit gêne l’homme tant dans son travail que dans sa réflexion. De plus, notre
bâtiment se trouve dans la zone aéroportuaire donc le bruit est vraiment un des grands problèmes à
résoudre dans la conception de l’ouvrage. Ainsi, nous avons choisi des matériaux ayant une bonne
isolation acoustique pour le confort et la tranquillité des usagers à savoir :
Pour l’insonorisation des bruits de l’extérieur, on optera pour des planchers hourdis pour la
majorité des planchers et des plafonds suspendus comme faux-plafonds. Ceci dans le but d’atténuer
le bruit causé par le décollage et l’atterrissage des avions.
c. Exigence d’éclairage
L’utilisation d’un grand pourcentage de baies vitrées dans chaque façade offre un meilleur
éclairage à l’intérieur du bâtiment. En cas d’insuffisance de lumière naturelle, on utilisera l’éclairage
artificiel.
Conclusion
Dans cette première partie nous avons présenté le projet et les fonctions de la maîtrise
d’œuvre dans ce projet. Nous avons effectué une étude socio-économique et avons interprété les
impacts de cette étude. Du point de vue architectural, on a pu proposer quelques solutions pour faire
face aux différents problèmes d’implantation du bâtiment. Ainsi, après ces études préliminaires,
entamons une nouvelle partie sur les études techniques.
PARTIE II :
ETUDES TECHNIQUES
Avant d’entamer les études techniques, nous allons tout d’abord définir quelques
hypothèses indispensables aux calculs.
1. Béton
Nous avons une résistance caractéristique à la compression à 28 jours d’âge : fc28 = 25MPa.
Un coefficient θ est appliqué selon la durée d’application t des combinaisons des charges.
Nous avons :
θ 0,85 si t 1h ;
θ 0,9 si 1h 24 ;
θ 1 si t 24 .
2. Acier
Nous allons utiliser les barres à haute adhérence car celles-ci ont une section sensiblement circulaire
qui présente des nervures suivant le diamètre pour améliorer l’adhérence entre l’acier et le béton. La
nuance de l’acier est Fe E 400.
Comme le cas du béton, nous avons une combinaison fondamentale donc le coefficient de
sécurité est : γ% 1,15.
Le rapport de la limite d’élasticité sur coefficient de sécurité vaut : fed = 348MPa.
3. Contrainte de calcul
Les éléments de calculs figurant dans ce présent mémoire sont conformes aux règles
techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la
méthode des états limites (BAEL 91 modifié 99).
Les états limites ultimes mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes de façon
suprême. Ils correspondent à la limite :
Les états limites de service sont définis compte tenu des conditions d’exploitation ou de
durabilité. Ils correspondent aux :
Chapitre 2 : PREDIMENSIONNEMENT
I. Généralités
Le prédimensionnement consiste à évaluer les dimensions des éléments pour que ces
derniers puissent résister efficacement aux sollicitations auxquelles ils sont soumis
Généralement, il est presque impossible de donner les dimensions exactes des éléments
d’une structure sans avoir effectué le calcul de la descente de charge. Or celle ci est justement
fonction des caractéristiques géométriques de chaque élément et des charges. Donc il est nécessaire
de donner préalablement des dimensions à ces éléments pour que le calcul soit fait en considérant
les conditions de résistance et économiques
Il y a des cas où l’aspect architectural nous oblige à imposer a priori certaines dimensions.
En outre, on a intérêt à donner à un type d’élément porteur les mêmes dimensions. Ceci dans le but
de réduire le coût du montage et du démontage.
II. Plancher
& &
)
'( *(
D’où :
0,17 0,24
Prenons h = 0,20 m
III. Poutre
1. Hauteur
, ,
)
-( -.
Pour le portique que nous allons étudier, nous avons une poutre courante de portée L=6,00 m.
6,00 6,00
15 10
0,40 0,60
Prenons h = 0,50 m.
2. Largeur :
La largeur b de la poutre est fonction de la hauteur de celle-ci et est déterminée par la relation
suivante :
.. ' 0 ) 1 .. 2 0 )
0,15 4 0,20
IV. Poteaux
Pour qu’une pièce à section rectangulaire soit justiciable d’un calcul en compression simple, il faut
que :
&5
20,2 qui correspond à (λ<70)
6
;<
13,475<20.2
=
@
>?
B 1C
A
Où :
@D0E0F
Avec :
Prenons I =1.5T/m².
., N( 0 5C*N
B 1C
A
O 0 P1
T 1;
Comme le poteau est en béton Q350 et contrôle strict avec CEM I de classe 42,5, alors :
QMRS 25 UV: ;
S : section du poteau
X:04
Avec :
: : largeur du poteau
4 : longueur du poteau
H 4,05 0 6,00 Y²
X ? 771,88 ZY²
: 0,20 Y
4 ? 0,39 Y
La descente des charges a pour but l’évaluation des charges reprises pour chaque élément, à
partir de la toiture puis de l’étage le plus haut et de les cumuler jusqu’aux fondations. Pour cela il
faut :
Pour cette étude, nous allons choisir la file de poteaux numéro 4 car elle est supposée la plus
chargée par le nombre d’étages, les surfaces et les éléments supportés par les poteaux.
Ce sont les charges dues aux poids propres des éléments constituants la construction
déterminées à partir de la nature et du type de ces éléments.
1. Toiture terrasse
a. La dalle de compression
b. Le hourdis de remplissage
c. Le revêtement :
La forme de pente :
La pente moyenne de la toiture est de 2% (Pente minimum : 10 mm/mètre). Elle peut
être faite en béton maigre, de gravier, de laitier ou de pouzzolane. Dans notre cas, nous
avons choisi le béton maigre de gravier. Admettons une épaisseur moyenne de 5 cm, elle
pèsera au mètre carré entre 55 et 110 daN. Prenons un poids au mètre carré de 110 daN qui
est le cas le plus défavorable.
L’étanchéité :
2. Planchers
b. Structure portante
Cloisons en briques pleines de 10,5 cm avec enduit sur 2 faces : 240 daN/m².
5. Poteaux et poutres :
Les poteaux et les poutres sont tous en béton armé. Leur poids propre est de 2500 daN/m3.
1. Poteau P1
total n3 6136
n4 venant de n3 6136
total n4 6636
n5 venant de n4 6636
total n5 30594
n6 venant de n5 30594
total n6 31084
n7 venant de n6 31084
total n7 44953
n8 venant de n7 44953
total n8 45593
n9 venant de n8 45593
total n9 62614
2. Poteau P2
Charge U
Dimensions [m] Charge
[daN/m²]
Niveau Désignation totale
ou
[daN]
Longueur Largeur Hauteur [daN/m3]
total n1 5110
n2 venant de n1 5110
total n2 5610
n3 venant de n2 5610
total n3 22210
n4 venant de n3 22210
total n4 22710
n5 venant de n4 22710
Charge U
Dimensions [m] Charge
[daN/m²]
Niveau Désignation totale
ou
[daN]
Longueur Largeur Hauteur [daN/m3]
total n5 75122
n6 venant de n5 75122
total n6 75612
n7 venant de n6 75612
total n7 99040
n8 venant de n7 99040
total n8 99680
n9 venant de n8 99680
Charge U
Dimensions [m] Charge
[daN/m²]
Niveau Désignation totale
ou
[daN]
Longueur Largeur Hauteur [daN/m3]
total n9 131605
3. Poteau P3
total n1 5110
n2 venant de n1 5110
total n2 5610
n3 venant de n2 5610
total n3 20561
n4 venant de n3 20561
total n4 21061
n5 venant de n4 21061
total n5 46475
n6 venant de n5 46475
total n6 46965
n7 venant de n6 46965
total n7 66638
n8 venant de n7 66638
total n8 67278
n9 venant de n8 67278
total n9 97799
4. Poteau P4
Charge U
Dimensions [m] Charge
[daN/m²]
Niveau Désignation totale
ou
[daN]
Longueur Largeur Hauteur [daN/m3]
total n3 10357
n4 venant de n3 10357
total n4 10857
n5 venant de n4 10857
total n5 20977
n6 venant de n5 20977
total n6 21467
n7 venant de n6 21467
Charge U
Dimensions [m] Charge
[daN/m²]
Niveau Désignation totale
ou
[daN]
Longueur Largeur Hauteur [daN/m3]
total n7 32222
n8 venant de n7 32222
total n8 32862
n9 venant de n8 32862
total n9 46371
5. Poteau P5
total n3 2040
n4 venant de n3 2040
total n4 2540
n5 venant de n4 2540
total n5 8458
n6 venant de n5 8458
total n6 8948
n7 venant de n6 8948
total n7 15281
n8 venant de n7 15281
total n8 15921
n9 venant de n8 15921
total n9 27573
Niveau P1 P2 P3 P4 P5
n1 5110 5110
n2 5610 5610
V. Surcharges d’exploitation
Il s’agit des surcharges que les éléments porteurs doivent supporter lors de l’utilisation de ses
locaux. Il s’agit des surcharges dues au mobilier, aux matières en dépôt et aux personnes.
b. Cloisons
Surcharge : 75 daN/m² ;
c. Planchers (bureaux)
d. Escaliers
Charge U
Niveau Désignation Surface [m²] Charge [daN]
[daN/m²]
n5-n6 3449
n7-n8 6086
n9 8723
Charge U
Niveau Désignation Surface [m²] Charge [daN]
[daN/m²]
n3-n4 5086
n5-n6 13003
Charge U
Niveau Désignation Surface [m²] Charge [daN]
[daN/m²]
n7-n8 20920
n9 28837
Charge U
Niveau Désignation Surface [m²] Charge [daN]
[daN/m²]
n3-n4 4821
n5-n6 12377
Charge U
Niveau Désignation Surface [m²] Charge [daN]
[daN/m²]
n7-n8 19932
n9 27487
Charge U
Niveau Désignation Surface [m²] Charge [daN]
[daN/m²]
n5-n6 4205
n7-n8 7421
n9 10636
Charge U
Niveau Désignation Surface [m²] Charge [daN]
[daN/m²]
n5-n6 956
n7-n8 1688
n9 2419
Niveau P1 P2 P3 P4 P5
L’action exercée par le vent sur un élément est supposée normale à cet élément. Elle est
fonction de :
La vitesse du vent ;
La dimension de l’élément considéré ;
type de construction ;
environnement de la construction.
1. Pressions dynamiques de base
Les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui s’exercent à une
hauteur de 10 m au-dessus du sol.
Pour les zones des hauts plateaux, on prend :
Vent normal : E-.,D = 50 daN/m² ;
Vent extrême : E-.,^_ = 87,5 daN/m².
On prend E-.,^_ pour avoir le cas le plus défavorable.
2. Modification de la pression dynamique de base
La pression dynamique de base doit être modifiée compte tenu de l’effet de la hauteur. Pour une
construction dont la hauteur est comprise entre 0 et 500 m, le coefficient est :
[d e -N\
a) *, (
[d e f.\
Où :
d -', g2] dans notre cas.
D’où :
[-', g2 e -N\
a) *, (
[-', g2 e f.\
a) -, .N
b. Effet de site
Le profil du terrain naturel de notre site est plus ou moins plane, classé site normal.
Donc : a> 1.
c. Effet de masque
Après constatation sur terrain que la plupart des constructions environnantes sont simplement à RDC
ou R+1, nous pouvons dire que notre bâtiment n’est pas masqué.
Donc : a] 1.
d. Effet de dimension
Le vent s’exerce sous forme de pression produisant des efforts normaux aux surfaces des parois.
Les charges jk [daN] transmises par le vent aux poteaux i sont données par la relation :
l 0 `k 0 >k
jk
m
Avec :
l : moment équilibré pour chaque niveau ;
`k : distance de chaque poteau par rapport au centre de gravité ;
>k : section du poteau i ;
I : moment d’inertie des sections des poteaux par rapport au centre de gravité.
a. Position du centre de gravité
X3 = 5,24+X2 = 8,00 m
X4 = 2,60+X3 = 10,60 m
X5 = 1,50+X4 = 12,50 m
Prenons le poteau P2 comme origine des poteaux du RDC au 2è étage :
Soit d6 la distance de P2 par rapport au centre de gravité G.
On a les distances cumulées par rapport à l'origine de chacun des poteaux:
X6 = 0 = 0
X7 = 5,24+X6 = 5,24 m
b. Section des poteaux [m²]
Niveau P1 P2 P3 P4 P5
Le moment d’inertie de chaque étage est la somme des moments d’inerties des poteaux par rapport
au centre de gravité : p ∑ qr s*r
Avec :
Mi=F*z
Niveau h [m] F [daN] z [m] F1 F2 F3 F4 F5
[daN/m]
n4-n5 6,50 2564 3,25 8334 525 308 103 307 423
n6-n7 9,45 3728 4,73 17615 1109 651 217 649 894
n8-n9 13,15 5188 6,58 34108 2147 1261 421 1256 1731
Comme pour l’effet du vent, les charges Fx [daN] transmises l’effet du séisme aux poteaux est obtenu
par la relation :
t 0 sr 0 qr
ur
p
Avec :
zr
-..
Où :
r
∆H M=∆H*z
Niveau H [daN] z [m] F1 F2 F3 F4 F5
[daN] [daN.m]
n2 112 10 3,50 35 7 7
Les calculs des charges sont destinés pour le dimensionnement de certains éléments de
notre bâtiment. En effet ces calculs tiennent compte de combinaisons d’action que voici :
1,35G + 1,5Q + W
G + Q + 0,77W
Avec :
1. Poteau P1
% 85 11 3 1 100
2. Poteau P2
% 82 17 1 0 100
3. Poteau P3
% 78 22 0 0 100
4. Poteau P4
% 81 17 2 1 100
5. Poteau P5
% 84 8 6 2 100
I. CALCUL DE L’INFRASTRUCTURE
1. Section de la semelle
B
q
Où :
La valeur de la contrainte au sol admissible sera prise d’après les essais pressiométriques préalables
effectués par la L.N.T.P.B sur le site.
N% G e Q 160443daN
D’où :
160443
X?
2
S ? 80221 cm²
B ? √80221
B ? 283 cm
B}b
d?
4
B}b
h? e 5cm
4
b : côté du poteau.
d ? 62,5 cm
h ? 67,5 cm
Prenons d = 65 cm et h = 70 cm.
[ } 1\
F ? @ 0
5
N` 0 P^
b
[2,90 } 0,40\
H ? 220923 0
400
8 0 0,65 0
1,15
A ? 3054 mm²
-N
La partie que nous allons sera identique à celle choisie en descente de charge, c’est-à-dire la
file numéro 4.
Les charges supportées par la poutre sont leur poids propre, le poids d’une partie du
plancher et le poids des murs. La répartition des charges du plancher sur la poutre se présente
comme suit :
Les charges transmises par le plancher sur les poutres sont des charges à répartition variable
et symétrique. Pour faciliter les calculs, nous allons transformer ces charges en charges
uniformément réparties.
p¡ 0,667 p
αR l¥
p′ p ¢1 } £ avec α
2 l¦
A l’ELU : 1,35g+1,5q
A l’ELS : g+q
C’est une méthode pratique permettant, par des calculs simples, de déterminer d’une
manière rigoureuse les efforts s’exerçant dans un système hyperstatique à nœuds rigides sous
l’action des forces extérieures.
b. Principe de la méthode
Elle permet, au moyen d’approximations successives, de résoudre par des calculs simples,
des problèmes, même dans le cas des systèmes complexes, c’est-à-dire la détermination des
moments fléchissants aux extrémités des barres. Elle ne donne pas exactement le moment
fléchissant agissant aux extrémités des barres, mais le moment transmis par le nœud à la barre.
c. Démarche
Selon la nature des éléments, on a les formules suivantes pour le calcul des éléments :
Raideur § r
I
R ;
l
3I
R ;
4l
R0.
Avec :
Coefficient de répartition ªr
Ce coefficient permet de répartir la somme des moments en un nœud entre les barres ou les
poutres qui en dérivent.
R ¬
C¬
∑ Rx
Il est déterminé à partir du tableau de Cross, en faisant la somme des moments obtenus dans
chaque barre obtenue par itération du au blocage des nœuds. Ce moment sera ajouté au moment
d’encastrement parfait dans cette barre.
Le déblocage des nœuds se fait à partir des moments qui lui sont appliqués pour les répartir
proportionnellement dans chaque barre en fonction du coefficient de répartition Cx .
U®¯ }°®¯ .M
Quant aux moments aux extrémités des barres opposées à A, on trouve pour un encastrement en X :
U®¯
U®¯
2
d. Résultat de calcul
Charges verticales ;
Charges verticales et les charges horizontales de la gauche vers la droite ;
Charges verticales et les charges horizontales de la droite vers la gauche.
La superposition du diagramme des moments de ces trois cas constitue la courbe enveloppe
des moments fléchissants.
La valeur maximale de la flèche maximale de ces courbes sera retenue pour le dimensionnement de
la poutre.
Les courbes enveloppes des moments fléchissants et des efforts tranchants sont donnés dans
l’annexe.
a. Combinaison à l’ELU
b. Combinaison à l’ELS
Pour la détermination des sections d’armature, nous allons détailler un calcul pour la poutre
FK. Comme notre poutre se trouve dans un espace clos, considérons une fissuration peu
préjudiciable. Le calcul se fera à l’ELU et la vérification à l’ELS. Le calcul se fera en suivant
l’organigramme de calcul d’une poutre soumise à la flexion simple selon l’annexe.
a. Données
b| = 200 mm
d = 0,9*h = 450 mm
±; = 0,392
t³
²
´. s* µ´³
4752 0 10¶
μ
200 0 450R 0 14,17
μ 0,083
c. Calcul de v´
z d[1 } 0,6μ\
z 0,428 m
t³
¸³
v´ µ
s
4752 0 10
A
0,428 0 348
A 319 mm²
´. ¼ µ½*N
¸r¹ ³º » ; .. *'´. s ¾
-... µ
On a :
6. Vérification à l’ELS
t
´ Ä ., fµ*N
p -
Où :
´.
¸
*
Ç -(¸ e -(¸½
ª }[-(¸ s¡ e -(¸½ s\
Avec :
Après calcul, on a :
A = 0,100 m
B = 0,005 m²
C = -0,002 m3
Ä- ., -'
´. '
p Ä e -(¸ [Ä- } s¡ \* e -(¸½ [s } Ä- \²
' -
0,20
I 0 0,13Ê e 15 0 339 0 10ËÌ 0 [0,45 } 0,13\²
3
p ., ...9 2
D’où :
Comme :
a. Dimension
¼ ´
½ r¹ » ; ; ¾
'( -.
É 12 mm
Pour que la contrainte de cisaillement soit vérifiée, il faut respecter l’inégalité suivante :
Ò³ µ*N
ÐÏÑ Ð³ rr½
r¹ »., * ; ( tϾ
´. s Ó´
Où :
9561 0 10
τ¿Õ¥
200 0 450
25
τ x¿xÉ min »0,2 0 ; 5 MPa¾
1,5
τ x¿xÉ 3 MPa
Comme :
τ¿Õ¥ τ x¿xÉ
., g µ
¸½
½.
Ò
Ó ´ » ³ } ., ' µ½*N Ö¾
´. s
Où :
(
Ò³. Ò³ ÏÑ } ¼º³
f
Où :
5
V| 9561 } 0 0,50 0 3448
6
Ø.
×.
1. `
8125 0 10
Ù|
200 0 450
D’où :
sÉ| 162 mm
Soit ½. -f
Si :
г Ú -
Avec :
., .9 µ*N
Ú - r¹ » ; -, ( tϾ
Ó´
Les armatures d’âmes ne sont pas nécessaires mais on mettra des armatures transversales
pour maintenir les armatures longitudinales en place.
Si :
Ú - г Ú *
Avec :
., *. µ*N
Ú * r¹ » ; ( tϾ
Ó´
., -( µ*N
Ú * r¹ » ; 2 tϾ
Ó´
Les armatures d’âmes sont nécessaires : des armatures verticales sont suffisantes.
Si :
Ú * г Ú '
Avec :
., *9 µ*N
Ú ' r¹ » ; 9tϾ
Ó´
Des armatures d’âme oblique sont à prévoir.
Si :
Ú ' г
Vérifions si :
., .9 µ*N
г r¹ » ; -, ( tϾ
Ó´
0,07 0 25
τ min » ; 1,5 MPa¾
1,5
On ne prévoit pas d’armature d’âme mais on doit vérifier la condition de sécurité pour
l’espacementsÉ .
sÉ min[0,9 d ; 40 cm\
sÉ min[0,9 0 45 ; 40 cm\
sÉ min[40,5 ; 40\cm
Comme :
8. Disposition constructive
a. Méthode de CAQUOT
7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 13 – 16 – 20 – 25 – 35 – 40 [cm]
Nous allons reprendre st0 n fois sur une distance de 5h/6 = 41,7 cm
Avec :
1 5h
n ? » } 3¾
6 sÉ|
1 5 0 50
n? » } 3¾
6 16
n ? 2,1
Répéter à nouveau st0 ainsi que les espacements qui lui font suite dans la série des nombre ci-
dessus ;
5h 0,3 k fÉRS
lÛ| »l| } ¾ »1 } ¾
6 τ|
Où :
lÛ| 0,67 m
b. Enrobage
eà ? max[ ; 4 cm\
Etrier : lá 2b e 24,27É
Avec :
a : base de l’armature ;
b : hauteur de l’armature.
En général, les poteaux sont sollicités aux efforts normaux de compression. Le béton
résistant bien à la compression, il serait théoriquement inutile de placer des armatures mais les
charges transmises au poteau ne sont jamais parfaitement centrées (imperfections d’exécution,
moments transmis par les poutres, dissymétrie du chargement). Pour ces raisons, on y introduit des
armatures.
1. Dimensionnement de la pièce
Nous allons porter notre étude sur le poteau P2 qui est la plus chargée et dont les
dimensions sont :
a. Côtés
a= 20 cm
b= 40 cm
b. Surface du béton
B=a*b
B=20*40
B=800 cm²
Br=(a-2)*(b-2)
Br=(20-2)*(40-2)
Br=684 cm²
d. Hauteur du poteau
l| 3,85 m
e. Longueur de flambement
lâ 0,7 l|
lâ 0,7 0 3,85
lâ 2,70 m
a. Elancement
lâ √12
λ
a
2,70 √12
λ
0,20
λ 46,7
b. Coefficient réducteur β
λ R
β 1 e 0,2 » ¾
35
46,7 R
β 1 e 0,2 » ¾
35
β 1,36
- Ç µ´³
¸? »ã ³ } ¾
., N( µ
s ., g
1 0,0684 0 14,17
A? »1,36 0 167209 0 10ËS } ¾
0,85 0 348 0,9
A ? }0,0036 m²
d. Limite de la section
., * Ç
¸r¹ ÏÑ »2 ²/ s
¹ä³
³ s
ºÏr ; ¾
-..
0,2 0 800
A¿xÀ max »4 0 1,20 ; ¾
100
(Ç
¸ÏÑ
-..
5 0 800
A¿Õ¥
100
-
-* ]]
' & ]6_
4,7 mm 12 mm
Prenons un cadre de f .
bå ]kD[6 e -. ; 2. C] ; -(& \
sÉ 21 cm
c. Longueur de recouvrement
? *2
l ? 33,6 cm
Prenons 'N .
Les planchers d’une construction doivent remplir différentes fonctions relatives à la stabilité
de l’ouvrage et à la fonction de séparation entre deux niveaux ; Dans notre construction, nous avons
deux types de planchers selon la fonction de la pièce. Nous allons étudier ci-après le plancher en
dalle pleine.
Une dalle pleine est un élément horizontal généralement de forme rectangulaire, dont l’épaisseur h
est petite par rapport à la petite portée lx et la grande portée ly. Nous allons étudier une dalle dont
dimensions sont :
h = 20 cm ;
lx = 4,00 m;
ly = 6,00 m.
l¥
α 0,67
l¦
Comme le rapport des portées est supérieur à 0,4 donc nous avons une dalle appuyée sur 4 côtés.
Soit p la charge uniformément répartie par unité de surface, couvrant entièrement la dalle. Les
moments fléchissant développés au centre de la dalle ont pour expression :
tÑ ²Ñ ºÑ ²
tÄ ²Ä tÑ
Le dimensionnement d’une dalle se fait comme celui d’une poutre de 1,00 m de base.
p 1,35 g e 1,5 q
p 1203 daN/ml
3. Détermination de ²Ñ et ²Ä
Pour :
μ¥ 0,0719
μ¦ 0,4092
M¥ μ¥ pl¥ ²
M¥ 1384 daN. m
M¦ μ ¦ M¥
M¦ 0,4092 0 1384
M¦ 566 daN. m
Le calcul des armatures de la dalle se fera comme celui d’une poutre de longueur lx et 1,00 m de
base.
t³
² ²´³
´. s* µ´³
1384
μ μ
1,00 0 [0,9 0 0,20\R 0 14,17
Comme μ μ , nous avons donc une section à simple armature déterminée par la formule
suivante :
tÑ
¸Ñ
v´ µ
s
z d[1 } 0,6μ\
z 0,177 m
1384 0 10
A¥
0,177 0 348
¸ Ñ **( ²
Pour que la condition de non fragilité soit satisfaite, il faut que la section d’armatures suivant la
petite portée soit supérieure à la section d’armatures minimale.
´. ¼ µ½*N
¸r¹ ³º » ; ., *'´. s ¾
-... µ
¸Ñ
¸Ä ?
2
A¦ ? 58,75 mm²
d. Disposition constructive
Pour une fissuration peu préjudiciable, l’écartement E maximal des armatures d’une même nappe est
donné par :
Il est utile de prévoir des armatures dans les hourdis sur entrevous pour :
Limiter les risques de fissuration par retrait, qui sont eux-mêmes aggravés par l’utilisation de
ciments à fort retrait ;
Résister aux effets des charges appliquées sur des surfaces réduites ;
Réaliser un effet de répartition, entre nervures voisines, des charges localisées, notamment
de celles correspondant aux cloisons.
1. Règlement
Le hourdis doit avoir une épaisseur minimale de 4 cm. Il est armé d’un quadrillage de barres dont
dimensions de mailles ne doivent pas dépasser :
Les sections des armatures doivent normalement satisfaire aux conditions définies ci-après :
Quand l’écartement entre axes des nervures est au plus égal à 50 cm, la section des
armatures perpendiculaires aux nervures exprimée en centimètres carrés par mètre linéaire doit être
au moins égale à 200/fe , fe étant la limite d’élasticité de l’acier utilisé exprimée en MPa ou N/mm².
Quand l’écartement l entre axes des nervures est compris entre 50 et 80 cm, la section A des
armatures perpendiculaires aux nervures doit être au moins égale à :
*.. 2&
., .*&
µ
µ
Quant aux armatures parallèles aux nervures autres que les armatures supérieures de ces
dernières, elles doivent avoir une section par mètre linéaire au moins égale à la moitié de celle des
armatures perpendiculaires.
Dans notre cas, l’écartement entre axes des nervures est égal à 33 cm (< 50 cm).
D’où :
*..
F?
5^
A ? 0,5 cm²/m
Pour un mètre linéaire, prenons 5HA6 soit A = 1,414cm² avec un espacement st =19,4 cm.
Pour un mètre linéaire, prenons comme section d’armatures parallèles aux nervures 4HA6 soit A =
1,130 cm² avec un espacement st = 24,4 cm.
3. Disposition constructive
Conclusion
Dans cette partie, nous avons posé les hypothèses de calcul pour les prédimensionnements
et le dimensionnement des ouvrages en béton armé. Après avoir effectué ces calculs, voyons
maintenant dans la troisième partie la mise en œuvre des Travaux et le contrôle de qualité des
matériaux.
PARTIE III :
MISE EN ŒUVRE ET
CONTROLE DE
QUALITE
Le sable utilisé devra être exclusivement du sable de rivière non micacée. Le sable sera
exempt de terre, d’impuretés, de scories et notamment d’argiles.
Le sable entrant dans la composition des mortiers et béton devra correspondre aux références des
sables, à la norme NFD 18-304 :
Les sables ne devront pas renfermer des grains dont la plus grande dépasse :
Les essais auxquels seront soumis les sables sont définis dans la norme NFP 18-301 à 18-304 :
Pendant le bétonnage dans tout les cas, l’Entrepreneur tracera la courbe granulométrique de sable et
de gravillons qu’il compte utiliser ; Cette courbe devra être approuvée par le contrôle avant l’emploi
des matériaux.
Les gravillons devront être propres, dur et exempts de corps étrangers, de matière organique, de
poussières, vases et argiles adhérent ou non aux grains. Ils seront purgés de terre, passés à la claie et
lavés si on reconnaît la nécessité.
La granulométrie adoptée des gravillons pour la confection des bétons sera de 5/15 et 15/25.
De plus il est spécifié que les granulats d/D doivent remplir les conditions suivantes :
Tamis Passant
1.56D 100%
D entre 85 et 99%
D+d entre 35 et 65%
2
d entre 1 et 15%
0,63d < 3%
Les gravillons seront stockés sur des aires parfaitement nettoyés et drainés ;
Les gravillons ne doivent pas présenter des effets d’alcali réaction avec le ciment.
III. CIMENT
Le ciment utilisé sera du CEM I de classe 42,5 pour les ouvrages en béton armé et du CEM II
de classe 32,5 pour les autres ouvrages tels que la maçonnerie, les chapes, etc.
Le ciment aura procédé à une série d’essais normalisés pour vérifier qu’il répond bien aux
spécifications exigées. Ces essais seront les suivant :
Temps de prise ;
Résistance sur mortier normal ;
Stabilité à l’expansion à chaud et à froid ;
Perte au feu ;
Finesse de Blaine ;
Résistance à la traction > 25 kg/cm² en 28 jours.
Les temps de fissuration à l’anneau, essai effectué sur pâte dure, doivent être supérieurs à 18 heures
après démoulage.
Ces essais feront l’objet de procès –verbaux qui seront adressés à l’autorité chargée de contrôle.
Tous les frais entraînés par les essais sont à la charge de l’Entrepreneur et sont compris dans ses prix.
Le ciment sera livré en sacs d’origine, portant la définition de la Norme du liant et stockés dans les
locaux bien ventilés et parfaitement protégés de soleil et de l’humidité. Le ciment ré ensaché est
interdit.
Les ciments devant être soumis au contrôle devront être approvisionnés au moins 21 jours avant
l’emploi, pour les essais de retrait ; au moins 60jours avant l’emploi pour les essais de composition
des bétons.
Tout ciment qui n’est pas en accord avec les spécifications exposées dans cet article sera rejeté et
immédiatement enlevé du site.
Dans l’éventualité de plusieurs catégories de ciment sur le site, chaque catégorie sera
stockée dans un local séparé, de façon à éviter tout risque de mélange lors de l’utilisation.
Le bétonnage quel que soit le béton ne saurait entrepris sans que ses essais de composition
de granulométrie et de résistance soient réalisés.
L’eau utilisée pour la préparation des mortiers et du béton devra être propre, pratiquement
exempt d’impuretés, de matières organiques, de produits chimiques notamment les sulfates et le
chlorure qui affecteraient la durée de prise, la résistance ou l’apparence du béton.
V. ADJUVANT
L’emploi et le choix d’un adjuvant éventuel pour béton seront soumis à l’agrément de
l’autorité chargé de contrôle. L’adjuvant devant être garantie sans chlore. Toute livraison donnera
lieu à la présentation d’un certificat d’origine indiquant la date limite d’utilisation.
La quantité dudit produit ne devra en aucun cas, être supérieure à celle strictement requise pour
obtenir le résultat escompté.
VI. ACIERS
Les aciers d’armatures utilisés seront des barres à haute adhérence et auront les
qualifications suivantes :
Nuance FeE400
Coefficient de scellement au mois égal à 1.5
Coefficient de fissuration au moins égal à 1,6
Les caractéristiques mécaniques et géométriques, ainsi que les conditions de réception sont celles
fixées par les normes N.F.P 35-015.
Les aciers seront propres et sans rouilles. Toutes barres présentant un défaut d’homogénéité
apparent seront refusées.
Les fils de ligature seront en fil de fer souple ou en acier doux recuit. La soudure des barres est
interdite.
Les étriers devront embrasser de façon ferme des barres auxquelles ils sont destinés et maintenus
avec les ligatures en fil recuit. Les armatures devront être fixées de telle façon qu’elles ne peuvent se
déplacer pendant le bétonnage et la vibration.
I. TRAVAUX D’IMPLANTATION
L’implantation a pour but de matérialiser sur le terrain les axes principaux de l’ouvrage afin
de déterminer son orientation et son emplacement et ainsi positionner les semelles et les façades.
1. Elément de référence
L’axe routier menant vers l’aviation générale a été pris comme élément de référence pour
l’alignement de notre bâtiment.
2. Piquetage
3. Travaux de terrassement
Après l’implantation des piquetages, les fouilles peuvent être réalisées en suivant les limites
posées par l’implantation. Les fouilles en excavations et en tranchées sont exécutées manuellement.
1. Préparation du béton
Les matériaux nécessaires pour la réalisation du béton frais sont : le ciment, le sable, le
gravillon et l’eau de gâchage. Pour avoir une bonne consistance, la quantité de chaque matériau doit
être bien respectée. Pour 1m3 de béton, on a :
Matériaux
Ciment [kg] 200 300 350
Sable [m3] 0,4 0,4 0,4
Gravillon [m3] 0,8 0,8 0,8
Eau de gâchage [litre] 100 150 175
2. Mise en œuvre
Il est à noter que le temps de malaxage du mélange (gravier + sable + ciment + eau) sera compris
entre 2 à 5 minutes.
3. Serrage du béton
Pour la plupart des cas, on utilise des aiguilles vibrantes ou pervibrateurs mais il aussi possible
d’utiliser le système de piquage par l’intermédiaire d’une tige d’acier pour les petites pièces.
4. Cure du béton
La cure du béton est la protection appropriée pour éviter la dessiccation et assurer une
maturation satisfaisante. Pour cela on procède à l’humidification renouvelée de la surface du béton
ou la mise en place d’une bâche plastique sur le béton.
La durée de cure est fonction des conditions ambiantes et de l’évolution du durcissent du béton.
5. Les armatures
Les aciers ont comme caractéristiques mécaniques la valeur garantie de sa limite d’élasticité
dite élasticité nominale et la forme de son diagramme contrainte déformation. Les armatures
possèdent toute la rigidité désirable pour être transportées sur le lieu d’utilisation sans qu’il y ait des
déformations appréciables. Sur chantier, les armatures de la dalle, des poutres ainsi que des poteaux
sont assemblées sur place. Après mise en place des armatures, on utilise des cales en béton ou
cavaliers pour qu’il n’y ait pas de contact entre les armatures et le coffrage. La distance des
armatures entre elles et des parois de coffrage doit être suffisante pour permettre un remplissage
des vides par le béton. Les armatures au moment du coffrage seront propre et sans rouille pour
obtenir une bonne adhérence acier-béton.
6. Les coffrages
Les coffrages sont des moules dans lesquelles on coule un matériau durcissant comme le
béton. Ils sont utilisés avec le béton pour réaliser des ouvrages à formes définies selon les plans à
exécuter.
a. La stabilité
Il faut une solidarité entre éléments dans le but de limiter leurs déformations. Pour ce faire,
on doit disposer les éléments pour résister aux contraintes de traction et de compression.
La triangulation
Il faut obtenir des sommets fixes pour éviter toute déformation, pour cela il faut fixer les
éléments entre eux avec des assemblages faciles.
Le buttage
Le buttage d’extrémité : comme une poutre butant sur deux poteaux extrêmes ;
Le buttage sur pied : comme un mur butant sur une amorce ;
Le buttage de tête : exemple une béquille inclinée.
Le tirant ou entretoisement
b. Aux réglages
Réglage de l’horizontalité
Réglage de la verticalité
c. A la rentabilité :
Au moment de l’utilisation sur chantier c’est-à-dire pendant la mise en place des coffrages et
pendant le décoffrage.
d. A la sécurité :
Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister sans déformations
sensibles, aux charges et aux éventuels chocs, et assez étanche pour que le serrage par vibration ne
soit pas une cause de la perte de la laitance du ciment.
7. Reprise de bétonnage
8. Décoffrage
Le décoffrage est exécuté successivement sans choc dès que le béton a suffisamment durci.
Sur chantier on décoffre le poteau après quelques jours car il est sollicité en compression, car le
béton possède une bonne résistance à la compression. Les poutres et les dalles sont décoffrées après
28 jours car ce sont des éléments porteurs sollicités en flexion.
Nous allons essayer dans la description des Travaux de gros œuvre de décrire les étapes à
suivre pour l’édification des ossatures d’un bâtiment.
1. Fondations
Les fondations constituent l’ensemble des ouvrages enterrés qui assurent la stabilité en
répartissant les charges d’un ouvrage au sol porteur. Elles limitent les phénomènes de glissement,
tassement, etc.
Le choix du type de fondation est fonction du la nature du sol sur lequel sera édifiée la construction.
Pour notre bâtiment, les résultats des essais in situ effectués préalablement par la L.N.T.P.B ont
préconisé des fondations superficielles pour édifier notre bâtiment.
*Les résultats de ces essais sont présentés dans l’annexe de ce présent mémoire.
2. Ossatures du bâtiment
Une fois les fondations en place, on procède à l’édification des ossatures du bâtiment. Les
poteaux vont être dressés en premier lieu, puis les poutres et les dalles sont coulées en même
temps.
a. Poteaux
Il s’agit de déterminer l’emplacement des poteaux. Les poteaux intérieurs doivent être
alignés aux poteaux de rives.
L’ajustement de la position des poteaux intérieurs se fait en tirant sur un fil accroché aux
poteaux de rives situés aux extrémités de la construction. Des ouvriers se trouvant sur l’axe du fil
sont chargés de marquer la position exacte des poteaux. Cet alignement se fait dans l’axe transversal
mais aussi dans l’axe longitudinal du bâtiment.
Une fois les poteaux du RDC en place, des armatures d’attente sont conçues pour les poteaux
suivants à l’étage. Il ne reste plus qu’à vérifier l’alignement par rapport aux poteaux qui suivent.
Ferraillage
Une fois l’alignement et la vérification des emplacements terminés, le ferraillage peut être
mis en place. La réalisation du ferraillage nécessite un espace bien aménagé à cause de la longueur
des aciers constitutifs du poteau.
Le ferraillage est constitué, dans notre cas, des filants et des cadres. Les filants sont retenus, à l’aide
d’un fil recuit par la méthode particulière dite « croisée », par des cadres légèrement arrondis sur
chaque côté.
Une fois le ferraillage monté, on le fixe sur l’armature d’attente qui a une longueur d’environ 30cm.
Coffrage
Coulage
Décoffrage
b. Poutre
Une poutre peut prendre appui sur les murs (façades, refends) ou sur des poteaux.
Les chandelles ont pour rôle de soutenir les poutres de la phase de coffrage jusqu’au
décoffrage.
Coffrage
On monte ensuite les coffrages de bords en contreplaqué maintenu par des bords métalliques.
Les coffrages doivent être suffisamment rigides pour supporter la poussée du béton surtout pendant
la phase de vibration. Pour cela, on a mis en place un système de buttage des bords de coffrages
pour avoir une meilleure rigidité. Ils doivent être étanches pour éviter les fuites de laitance aux
joints.
Coulage
Le processus de coulage de la poutre est le même que celui des poteaux : on procède au
malaxage, au transport et au coulage avec utilisation du pervibrateur.
Cependant, le coulage des poutres se fait seulement à une certaine hauteur du cadre car une partie
du ferraillage recevra celle de la dalle donc il faut laisser une hauteur d’environ 15cm pour l’attente
de la dalle.
Décoffrage
Les éléments porteurs tels que les poutres doivent rester plusieurs jours dans leur coffrage
pour permettre au béton de suffisamment durcir et ainsi de supporter leur poids propre et les
charges qui y seront appliquées.
c. Dalle
Le type de dalle qu’on a adopté sur cette construction est la dalle pleine réalisée avec du
béton armé. Sa mise en place vient après celle de la poutre.
Coffrage
Ferraillage
Le ferraillage est effectué après la mise en place du coffrage. Des attentes seront mises en
œuvre entre les armatures des poutres.
Coulage
Avant de procéder au coulage du béton, on met en place les cales en béton ou cavaliers pour
avoir le bon enrobage.
Avant de couler la dalle, on arrose les poutres recevant les attentes pour rendre homogène les
ossatures en béton armé.
C’est après qu’on procède au coulage de la dalle. Comme pour le coulage des poteaux et des poutres,
le béton est versé puis vibré pour diminuer le pourcentage des vides et des bulles d’air. Pendant que
d’autres ouvriers vibrent le béton, d’autres talochent pour que la dalle ait une surface plane.
Conclusion
En résumé, cette troisième partie nous a montré les différents matériaux et matériels à
utiliser pour la réalisation des Travaux. Nous avons également vu la mise en œuvre des différents
ouvrages en béton armé ainsi que les procédés d’exécution d’implantation du bâtiment. La
réalisation de tous ces Travaux nécessite un investissement des matériels, matériaux et mains
d’œuvre. Ceci nous amène donc à étudier comme quatrième partie l’évaluation du projet.
PARTIE IV :
EVALUATION DU
PROJET
1.2. TERRASSEMENT
1.2.1. Décapage des Emprise de la Décapage de terre végétale sur VINGT (20)
terres construction+ 3m centimètres d’épaisseur dans les zones de
m2
végétales et terrassement et l’emprise du bâtiment.
profilage
1.2.2. Fouille en Fondation et Extraction des terres et chargement, transport
rigole ou en assainissement quelque soit la distance et mise en dépôt aux lieux
tranchée sur agrées par l’Autorité chargé de contrôle, coffrages m3
terrain et blindages éventuels, y compris dressage du
meuble fond et des parois ;
1.2.3. Fouille en Fosses septiques. Extraction des terres et chargement, transport
excavation quelque soit la distance et mise en dépôt aux lieux
agrées par l’Autorité chargé de contrôle, coffrages m3
et blindages éventuels, y compris dressage du
fond et des parois ;
1.2.4. Remblai Comblement de Remblai de terre avec reprise, épandage, réglage
fouille, sous par couches de 0,20m compactées avec arrosage m3
hérissonnage et apport de remblais sélectionnés selon le cas.
1.2.5. Évacuation Matériaux Extraction, chargement et évacuation des terres
des terres compressibles provenant des fouilles en lieux agréer et quelques fft
excédentaires soit la distance.
1.5.3. Lobe en buse Façade côté Cage Réalisation d’élément décoratif à incorporer dans
CC d’escalier la maçonnerie de brique comprenant :
- Coffrage en buse de ciment comprimé DN
250mm découpé et bourré de béton dosé à 300kg u
- Finition en enduit lisse y compris toutes
sujétions.
1.6. ETANCHEITE
1.6.1. Écran de Arase étanche Fourniture et pose de bande de coupure capillaire
coupure (entre fondation en chape de bitume armé de chez Siplast ou
m2
capillaire et maçonnerie en similaire, y compris toutes sujétions.
élévation)
1.6.2. Etanchéité Sol des toilettes, Application d’imperméabilisation de chez
liquide sous kitchenette, WC, SOPREMA ou similaire, de couleur grise, à une
carrelage Douche. (Sol) épaisseur de 2-2,5 mm exécuté en deux couches y
compris gâchage avec un malaxeur électrique lent m2
et sur une surface saine et plate.
1.8. ASSAINISSEMENT
1.8.4. Bac à graisse Traitement des Mise en œuvre de bac à graisse en béton armé, y
u
EM compris toutes sujétions.
1.8.5. Puisard Réalisation de puisard absorbant suivant principe
absorbant et norme en vigueur, y compris toutes sujétions. u
1.9.11. Cloison sur Suivant plans de cf. : 1.9.7 : CF/PF : sans objet ;
ossature repérage des
métallique cloisons
m2
d72/48 mm
STD avec
isolant
1.9.12. Cloison sur Suivant plans de cf. : 1.9.7 : isolation acoustique : sans objet,
ossature repérage des CF/PF : 1h ;
métallique cloisons m2
d72/48 mm
STD CF 1h
1.11. MÉTALLERIE
1.11.1. Main Main-courante Fourniture et pose de main courante en bois dur
courante escalier- (Suivant à peindre, de diamètres 60mm, fixé sur écuyers
indications plans) en TPN travaillée.
Finition bois : lasure ml
Finition partie métal : Glycéro
1.11.2. Garde corps Escalier RDC au - Potelets et raidisseurs : 2 fer plat 50x5 (ou T)
métallique R+3 - Main courante : bois dur travaillé Ø 60 mm (à
(gc-01) peindre)
- Finition main courante : Lasure
- Lisse sup et inf : 2Tube Ø 30
- Barreaudage sous lisse : Rond lisse Ø 12 (3 ml
filants horizontaux)
- Platine de fixation : TPN en nez de dalle,
- Fixation potelet : 4 points avec cache de finition
- Hauteur : 100cm
- Entraxe potelet : entre 100 et 130cm
1.11.3. Garde corps Palier extérieur - Potelets et raidisseurs : Tube galva Ø 50
métallique - Main courante : Tube galva Ø 50
(gc-02) - Finition : Peinture glycéro 3 couches
- Lisse intermédiaire : Tube galva Ø 50
- Platine de fixation : TPN sur dalle,
ml
- Fixation potelet : 2 points avec cache de finition
- Hauteur : 100cm
- Entraxe potelet : entre 100 et 130cm
1.11.4. Brise soleil Brise soleil filante Brise soleil filante à encadrement de TPN 3mm, 3
mixte type 01 dessus fenêtre couches de glycéro sur antirouille après
(R+1 et R+2) préparation de support (masticage, etc.) pour
finition partie métallique. Dimension nominale:
ml
- Longueur : suivant calepinage sur plan
- Hauteur rive : 14cm
- Profondeur : 80cm
1.11.5. Brise soleil Brise soleil côté Brise soleil à encadrement de TPN 3mm pliée, 3
mixte type 02 verrière couches de glycéro sur antirouille après
préparation de support (masticage, etc.) pour
finition partie métallique. Dimension nominale:
u
- Longueur : 5,52m
- Hauteur rive : 21cm
- Profondeur : 1,37m
1.12.5 Bloc porte: Toilette (suivant Fourniture et pose de bloc porte 1 vantail à âme
0.90x2.10 ht plan) alvéolaire de commerce. (À peindre), serrure à u
condamnation pour les WC.
1.12.6 Bloc porte Salle de Réunion Fourniture et pose de bloc porte gamme
acoustique: (suivant plan) acoustique 2 vantaux inégaux. (À peindre)
u
1.38x2.10 ht
1.12.8 Châssis vitré suivant plan Fourniture et pose de châssis vitrés fixe de
fixe Dim: dimension hors tout 1.00x2.00m à vitrage simple
u
1,00x2,00m de 6mm d'épaisseur (fumé) avec calfeutrement
au joint mastic polyuréthane.
1.12.9 Placard Placard Ensemble façade en panneau mélaminé pour
technique de technique sur placard de technique, comprenant :
2.50 x 2.70m Hall RDC - R+1 - - Portes d’épaisseur 22mm à 4 vantaux ouvrants
R+2 y compris bâtis, quincailleries
- Impostes fixes à 4 divisions en partie supérieur u
- Socle plinthe identique aux portes de 10 cm de
hauteur
- Habillage meneau et couvre joint.
Y compris supports et toutes sujétions.
1.13.13. Séparation Sanitaire homme Fourniture et pose avec soin de kit écran urinoir
d’urinoir en panneau stratifié hydrofuge épaisseur 22mm,
finition, y compris fixation en inox, et toutes
sujétions. fft
- Dimensions : Hauteur des séparations :
1250mm
Profondeur des séparations : 350mm
1.13.14. Vidoir sur Local ménage Marque : LIFE Europe ou équivalent
pied Série : 2008 – J377 301
Dimensions : 53X46 CM, sortie horizontale
Matériau : porcelaine u
Equipement : 1 cuve, 1 siphon ; 1 grille porte
seau inox, 1 robinet simple à bec tube
orientable;
1.15. PEINTURES
PEINTURE
INTÉRIEURE
1.15.1. Préparation Tous supports Les supports de maçonnerie, verticaux et
des supports horizontaux, seront préalablement égrenés et
lessivés.
Pour les ouvrages en plâtre (plafonds), Il sera
procédé à un brossage, dépoussiérage et
époussetage.
fft
Le support ne devra pas présenter de
pulvérulence superficielle ni gerçure ni trou ni
craquelure.
Pour les menuiseries bois, il sera procédé :
- à un ponçage.
- à un rebouchage des trous.
1.15.2. Enduit de - Murs et Enduit de peintre genre BEISSIER en deux
peintre ouvrages en couches, appliqué au couteau puis poncé à sec, y
béton non compris tous Travaux préparatoires et toutes
revêtus de tous sujétions.
les locaux m2
- Tous les faux
plafonds en
plaques de
plâtres
1.15.3. Peinture les surfaces des Peinture acrylique phase aqueuse pour intérieur,
acrylique murs enduits à de gamme SP14 de chez Aurlac, ou similaire,
pour intérieur l’intérieur du appliquée en deux couches croisées sur couche
(murale) bâtiment à d’impression (peinture acrylique), ponçage à sec, m2
l’exception de égrenage, rebouchage et toutes sujétions de
celles des locaux mise en œuvre.
humides
1.15.4. Peinture Toutes les Peinture acrylique phase aqueuse pour intérieur,
acrylique surfaces de faux de gamme SP14 de chez Aurlac, ou similaire,
pour intérieur plafond en appliquée en deux couches croisées sur couche
m2
(plafond) plaques de plâtre d’impression (peinture acrylique), ponçage à sec,
standard et sous égrenage, rebouchage et toutes sujétions de
face enduite. mise en œuvre.
1.15.5. Peinture à Peinture à l’huile satiné de gamme SP14 de chez
l’huile satinée Aurlac, ou similaire, en deux couches sur
m2
pour murs impression (peinture acrylique), y compris
travaux préparatoires et toutes sujétions.
1.15.6. Peinture à Peinture à l’huile satinée de gamme MYKA de
l’huile pour chez Aurlac ou similaire, en deux couches sur
plafonds impression (peinture acrylique), y compris m2
(local travaux préparatoires et toutes sujétions.
humide)
1.15.7. Peinture à Menuiseries Bois Peinture à l’huile satinée de gamme MYKA de
l’huile satinée intérieur chez Aurlac ou similaire, en deux couches sur
m2
pour bois impression (peinture acrylique), y compris
travaux préparatoires et toutes sujétions.
1.15.8. Peinture Tous les Peinture glycérophtalique, de gamme MYKAPLUS
glycérophtali ouvrages de chez Aurlac ou similaire sur antirouille, y
m2
que métalliques compris travaux préparatoires et toutes
sujétions.
PEINTURE
EXTERIEURE
1.15.9. Préparation Tous supports - Brossage, ponçage et lavage à haute pression
des supports extérieurs de type KARCHER du support suivi d’un rinçage
extérieurs soigné abondant.
- Brossage à la brosse métallique, ou piquage et fft
meulage des points de rouille pour les
menuiseries métalliques. Traitement des points
de rouille avec un produit dérouillant adéquat.
1.15.10. Peinture pour Surfaces des Peinture pour extérieur de la gamme Aquapeint
extérieur murs enduits à super de chez Aurlac ou similaire, mise en œuvre
l’extérieur, y soigné comprenant :
m2
compris sous - 1 couche de Sous couche extérieur
faces, … - 2 couches de finition Aquapeint super (couleur
vive)
1.15.11. Peinture Tous les Peinture glycérophtalique, de gamme MYKAPLUS
glycérophtali ouvrages de chez Aurlac ou similaire sur antirouille, y
m2
que métalliques compris travaux préparatoires et toutes
sujétions
1.16. AGENCEMENT
Le sous-détail des prix est la première étape pour le calcul du devis estimatif. Le prix est
établi pour une unité d’ouvrage à partir des temps d’exécution réels. Les contenus faisant parts des
le sous-détail des prix sont :
La main d’œuvre ;
Les matériaux ;
Les matériels.
La somme de chaque part nous donne le déboursé sec. Le prix de vente hors taxe est calculé en
multipliant le déboursé sec par un coefficient de majoration de déboursé K.
Prix N° 1.3.2
Désignation: Béton armé dosé à 200kg/m3
Rendement: 5 m3/j
Prix N° 1.3.3
Désignation: Béton armé dosé à 350kg/m3
Rendement: 5 m3/jour
Prix N° 1.7.1
Désignation: Enduit dosé à 350 kg/m3
Rendement: 48 m2/j
Prix N° 1.4.2
Désignation: Armatures en acier rond
Rendement: 120 kg/j
C’est un document remis au maître de l’ouvrage faisant office de facturation des Travaux. Il
indique la nature, la quantité et le coût des Travaux à effectuer.
Arrêté le présent devis à la somme de UN MILLIARD NEUF CENT QUINZE MILLION DEUX CENT
QUATRE VINGT MILLE HUIT CENT UN ARIARY QUATRE VINGT DIX SEPT (1 915 280 801,97 Ariary) y
compris taxe sur la valeur ajoutée de 20% s’élevant à TROIS CENT DIX NEUF MILLION DEUX CENT
TREIZE MILLE QUATRE CENT SOIXANTE SEPT ARIARY (319 213 467,00 Ariary).
Le coût au mètre carré est de UN MILLION DEUX CENT TRENTE CINQ MILLE SIX CENT SOIXANTE
CINQ ARIARY QUATRE (1 235 665,04 Ariary/m²).
Conclusion
Nous savons tous que le travail fait partie intégrante de la vie de l’homme. La construction
d’un bâtiment à usage de bureau requiert une parfaite maîtrise technique de la part du maître
d’œuvre et de l’Entreprise tant dans le dimensionnement de tous les ouvrages que dans leur mise en
œuvre sur chantier. Il ne faut négliger aucun détail sur la construction car cela relève de la vie des
usagers de ce bâtiment. Le respect des normes en vigueurs est donc indispensable pour assurer la
sécurité et le confort des personnes utilisant le bâtiment car il faut offrir, à chacun, les meilleures
conditions possibles afin d’exploiter toute sa capacité dans son travail.
Dans la première partie du travail nous avons présenté le cabinet responsable de la maîtrise
d’œuvre et son rôle dans le projet ainsi que les études architecturales.
La deuxième partie nous a permis de déterminer les hypothèses de calcul et les charges
supportées par l’ouvrage. Nous avons également calculé quelques éléments en infrastructure et en
superstructure.
Dans la troisième partie, nous avons décrit la mise en œuvre et les matériaux qui seront
utilisés dans construction de l’ouvrage.
Enfin, en quatrième partie, nous avons donné le devis descriptif, effectué les sous-détails des
prix et le devis quantitatif et estimatif de tous les Travaux.
Le fait d’avoir effectué ce stage au sein d’un grand cabinet m’a permis de mettre en pratique
les cours théoriques enseignées à l’ESPA. Ce stage m’a aussi permis d’accroître mes connaissances
dans la maîtrise d’œuvre et m’a surtout permis d’appréhender les différents problèmes
fréquemment rencontrés sur chantier pour, ainsi, les résoudre quand ils ont lieu.
BIBLIOGRAPHIE
J.M. Destrac, D. Lefaivre, Y. Maldent, S. Vila ; Mémotech génie civil ; édition CASTEILLA2007
ANNEXES
Plan de masse
Plan de fondation
Plan RDC
Plan édicule
Plan toiture
Coupe A-A
Façades latérales
Coefficient ±ë et ±ì
PLAN DE MASSE
28 27 26 25
24
N
23
22
TARMAC
30
21
AVIATION GENERALE
20
29
10
19
11
12
13
09
E
C
14
N
08
E
R
FE
15
07 PARKING
N
01
O
E E
16
LL E
DIRECTION TECHNIQUE
C
06
A R
S NT
02
ADEMA
E
17 05
03
18
04
ENTREE
SALLE DE
CONFERENCE
SNACK
AVIATION Foyer
GENERALE V
er
s
P
Salle 01
40 places ar
ENTREE
SECONDAIRE (F)
toilettes-04
(H) ki
ADEMA
Gaine
ng
SEMINAIRE / A
toilettes-03
D
Hall Garage DG CONFERENCE E
Embarquement Salle 02
46 places M
EMBARQUEMENT
AVION Toiture terrasse
inaccessible
A
Escalier
toilettes-02
Toiture terrasse
inaccessible
SIEGE ADEMA (Projet) Toiture terrasse
PARKING
toilettes-01
AEROGARE TGBT Menage
AVIATION Hall 01
Hall 02
GENERALE
Hall
Enregistrement ENTREE
Comptoir
Enregistrement Local ADEMA PRINCIPALE
ADEMA
BIBLIOTHEQUE
Accueil
ENTREE
AVIATION
GENERALE
ENTREE
AEROGARE Vers Aviation Generale
PROJET DE CONSTRUCTION DU SIEGE DE L'ADEMA
SIS A L'AEROPORT INTERNATIONAL IVATO
PLAN FONDATIONS-ASSAINISSEMENT
PLAN TOITURE
Données :
h, b, d, fc28, fe
fe
f ed =
γs
0.85 f c 28
f bu =
θ ⋅γ b
Selon charges
Calcul de M u et M ser
3.5 ⋅10 −3
αl =
f ed
3.5 ⋅10 −3 +
E
µ lu = 0 . 8α l (1 − 0 . 4α l )
Mu
µ=
bd 2 f bu
OUI NON
µ ≤ µ lu
SSA SDA
(
α = 1 .25 1 − 1 − 2 µ )
z b = d (1 − 0 . 4α )
M tx
A=
zb f ed
!
B r = ( a − 0 . 01 )( b − 0 . 01 )
l f 12
λ=
a
NON NON Hors du domaine
λ= 50 λ= 70
de validité
0.85 50
2
α1 = 2 α 1 = 0.60
λ λ
1 + 0 .2
35
λ = λ1 ; f cj = f c 28 λ1 λ1
λ= ; f cj = f c 28 λ= ; f cj
1.1 1.2
γ s N u Br f c
A= − 28
fe α 0.9γ b
A max = 0 . 05 ab
NON
Changer a ou b A = A max
A l en cm²
A min =Max [ 8(a+b) ; 20ab ] A l = Max [ A ; A min ]
Courbe enveloppe des moments fléchissants à l'ELU
21 30
26
57 85
37 27
44 13 19
16 5 10
47
50 63 72 30
13 16
9
15 5 9
42
67 70 70
33
11 15
5 7
41
Sans vent
Vent de gauche vers droite
Courbe enveloppe des moments fléchissants à l'ELS
14 23
18
26 37 64 16
43 12 19
16 4 11
35
39 43 53 19 11
16
11
13 4 10
30
54
48 50 20
10 15
52 3 9
29
Sans vent
Vent de gauche vers droite
38
-41
85
38 6
-33 -32 -12 -27
-96
82
16 46
-60 -33 -9 -24
-85
83
-5 48
Sans vent
Vent de gauche vers droite
ADEMA
B.P. 5271 Antananarivo
Tél : 261 20 22 485 15
Antananarivo, le 03/09/2010
RAM/rh
SOMMAIRE
–––––––
I. – GENERALITES
I. – GENERALITES
Dans le cadre des travaux de construction du siège ADEMA, le Laboratoire National des Travaux
Publics et du Bâtiment (L.N.T.P.B.) a effectué une campagne d’étude géotechnique sur le site sis à
IVATO. Le présent dossier est provisoire et rend compte les résultats d’investigations en date 01 et 02
Septembre 2010, ainsi que le predimenesionnement de la fondation à partir de ces essais.
A noter que les essais effectués sont trois (03) essais penetrometriques et un (01) essai
pressiometrique.
Le zéro sondeur est pris par rapport au niveau du terrain naturel T.N.
Pour les résultats à l’issue du Pressiomètre Ménard, ils sont récapitulés dans le tableau ci après :
Vu les caractéristiques fluentes des sols mesurées à l’issue des investigations et la consistance
du bâtiment à projeter, une fondation superficielle peut être adoptée.
La méthode de calcul utilisée est la méthode pressiométrique spécifiée par la notice générale D60,
conforme aux spécifications du DTU 13-12.
Etude géotechnique de fondation – Siège ADEMA Ivato LNTPB – Septembre 2010 4
ü Semelle filante :
o largeur B : 0.80 à 1.40m avec un pas de 0.20m
o Ancrage : 0.60 à 1.00m avec un pas de 0.20m
Pour le choix du système de fondation, il est fonction de la valeur des descentes des charges.
Rdp [Mpa]
0 5 10 15 20 25 30
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
Profondeur [ cm]
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
Arrêt de sondage à 17.50m
1900
2000
ESSAI PENETROMETRIQUE DYNAMIQUE
Titre: Etude geotechnique Poids du mouton M 63.5 kg
de fondation. Hauteur de chute H 50 cm
Siège ADEMA Ivato
Poids enclume Pe 4.3 kg
Point: Pd3
Poids de la pointe Pp 1.5 kg
Surface de la pointe conique S 15.2 cm2
Poids de la tige mètres Pt 6.2 kg
Rdp [Mpa]
0 5 10 15 20 25 30
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
Profondeur [ cm]
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1900
2000
ESSAI PENETROMETRIQUE DYNAMIQUE
Titre: Etude geotechnique Poids du mouton M 63.5 kg
de fondation. Hauteur de chute H 50 cm
Siège ADEMA Ivato
Poids enclume Pe 4.3 kg
Point: Pd5
Poids de la pointe Pp 1.5 kg
Surface de la pointe conique S 15.2 cm2
Poids de la tige mètres Pt 6.2 kg
Rdp [Mpa]
0 5 10 15 20 25 30
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
Profondeur [ cm]
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
Arrêt de sondage à 17.50m
1900
2000
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
PARTIE I : ETUDES PRELIMINAIRES ...................................................................................................... 3
Chapitre 1 : PRESENTATION DU CABINET AD2-ARCHITECTES ......................................................... 3
I. PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE.......................................................................... 3
II. ORGANIGRAMME AD2-Architectes ..................................................................................... 5
Chapitre 2 : LA MAITRISE D’OEUVRE DANS LE PROJET................................................................... 6
I. ROLES ET MISSIONS DANS LE PROJET ................................................................................. 6
1. L’ordonnancement .......................................................................................................... 6
2. La coordination ................................................................................................................ 6
3. Le pilotage ....................................................................................................................... 6
II. GRAPHE GENERAL ............................................................................................................... 7
1. Nécessité d’un graphe général ........................................................................................ 7
2. Des calendriers particuliers pour chacune des études.................................................... 7
III. ELEMENTS DE MISSION DE MAITRISE D’ŒUVRE............................................................. 8
1. Eléments de conception de l’ouvrage ............................................................................. 9
a. Esquisse ....................................................................................................................... 9
b. Avant-Projet Sommaire ............................................................................................... 9
c. Avant-projet Détaillé ou APD ...................................................................................... 9
d. Projet ........................................................................................................................... 9
e. Etudes d’exécution et de synthèse (EXE) : ................................................................ 10
2. Eléments d’assistance pour l’exécution de l’ouvrage ................................................... 10
a. Conformité des études d’exécution et VISA :............................................................ 10
Chapitre 2 : JUSTIFICATION DU PROJET ........................................................................................ 11
I. HISTORIQUE ....................................................................................................................... 11
II. OBJECTIFS D’ADEMA ......................................................................................................... 11
III. PERSPECTIVES ................................................................................................................ 12
IV. TACHES DES AGENTS D’ADEMA .................................................................................... 12
V. NOUVEAU PROJET ............................................................................................................. 12
VI. LOCALISATION DU PROJET ............................................................................................ 12
Chapitre 3 : ETUDES ARCHITECTURALES ....................................................................................... 14
I. ASPECT INTERIEUR DU BATIMENT .................................................................................... 14
1. Distribution intérieure ................................................................................................... 14
a. Le RDC........................................................................................................................ 14
b. Le Premier étage........................................................................................................ 17
c. Deuxième étage......................................................................................................... 18
II. Aspect extérieur : ............................................................................................................. 19
1. Orientation .................................................................................................................... 19
2. Disposition intérieure du site ........................................................................................ 19
3. Exigences d’habitabilité ................................................................................................. 19
a. Exigence thermique ................................................................................................... 19
b. Exigence acoustique .................................................................................................. 19
c. Exigence d’éclairage .................................................................................................. 20
Conclusion ..................................................................................................................... 21
PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ....................................................................................................... 23
Chapitre 1 : HYPOTHESES DE CALCUL............................................................................................ 23
1. Béton ............................................................................................................................. 23
2. Acier ............................................................................................................................... 23
3. Contrainte de calcul....................................................................................................... 24
a. Les états limites ultimes (ELU)................................................................................... 24
b. Les états limites de service (ELS) ............................................................................... 24
Chapitre 2 : PREDIMENSIONNEMENT ........................................................................................... 25
I. Généralités ........................................................................................................................ 25
II. Plancher ............................................................................................................................. 25
III. Poutre ............................................................................................................................ 25
1. Hauteur .......................................................................................................................... 25
2. Largeur :......................................................................................................................... 26
IV. Poteaux .......................................................................................................................... 26
Chapitre 3 : DESCENTE DES CHARGES ........................................................................................... 28
I. Choix de la file à étudier .................................................................................................... 28
II. Charges permanentes........................................................................................................ 29
1. Toiture terrasse ............................................................................................................. 29
a. La dalle de compression ............................................................................................ 29
b. Le hourdis de remplissage ......................................................................................... 29
c. Le revêtement : ......................................................................................................... 29
2. Planchers ....................................................................................................................... 30
a. Revêtement ............................................................................................................... 30
b. Structure portante ..................................................................................................... 30
3. Plafonds ......................................................................................................................... 30
a. Enduit de ciment ....................................................................................................... 30
b. Faux plafond en placo standard et placo hydrofuge ................................................. 30
c. Faux plafond en panneau composite ........................................................................ 31
4. Murs............................................................................................................................... 31
a. Briques pleines de 25 cm avec enduit sur 2 faces : ................................................... 31
b. Cloisons en briques pleines ....................................................................................... 31
5. Poteaux et poutres : ...................................................................................................... 31
III. Descente des charges pour chaque poteau .................................................................. 32
1. Poteau P1 ...................................................................................................................... 32
2. Poteau P2 ...................................................................................................................... 34
3. Poteau P3 ...................................................................................................................... 37
4. Poteau P4 ...................................................................................................................... 40
5. Poteau P5 ...................................................................................................................... 42
IV. Tableau récapitulatif des charges permanentes [daN] ................................................. 44
V. Surcharges d’exploitation .................................................................................................. 44
1. Surcharge d’exploitation par unité de surface .............................................................. 44
a. Toiture non accessible (sauf entretien) ..................................................................... 44
b. Cloisons...................................................................................................................... 44
c. Planchers (bureaux)................................................................................................... 44
d. Escaliers ..................................................................................................................... 44
2. Surcharges d’exploitation du poteau P1 ....................................................................... 45
3. Surcharges d’exploitation du poteau P2 ....................................................................... 45
4. Surcharges d’exploitation du poteau P3 ....................................................................... 46
5. Surcharges d’exploitation du poteau P4 ....................................................................... 47
6. Surcharges d’exploitation du poteau P5 ....................................................................... 48
VI. Tableau récapitulatif des surcharges d’exploitation [daN] ........................................... 48
VII. Charges dues au vent .................................................................................................... 48
1. Pressions dynamiques de base ...................................................................................... 49
2. Modification de la pression dynamique de base .......................................................... 49
a. Effet de hauteur ........................................................................................................ 49
b. Effet de site................................................................................................................ 49
c. Effet de masque......................................................................................................... 50
d. Effet de dimension .................................................................................................... 50
3. Descente des charges dues au vent .............................................................................. 50
a. Position du centre de gravité .................................................................................... 50
b. Section des poteaux [m²] .......................................................................................... 51
VIII. Effet du séisme .............................................................................................................. 52
IX. Récapitulation de toutes les charges appliquées à chaque niveau............................... 53
1. Poteau P1 ...................................................................................................................... 54
2. Poteau P2 ...................................................................................................................... 55
3. Poteau P3 ...................................................................................................................... 56
4. Poteau P4 ...................................................................................................................... 57
5. Poteau P5 ...................................................................................................................... 57
Chapitre 4 : DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES EN BETON ARME ........................................... 58
I. CALCUL DE L’INFRASTRUCTURE......................................................................................... 58
1. Section de la semelle ..................................................................................................... 58
2. Calcul de la section d’armatures ................................................................................... 59
3. Hauteur de rive de la semelle........................................................................................ 59
II. DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE ................................................................................. 59
1. Choix du portique à étudier .......................................................................................... 59
2. Inventaire des charges................................................................................................... 60
3. Calcul des sollicitations.................................................................................................. 62
a. Présentation de la méthode de Cross ....................................................................... 62
b. Principe de la méthode ............................................................................................. 62
c. Démarche .................................................................................................................. 62
d. Résultat de calcul....................................................................................................... 63
4. Tableau des valeurs des sollicitations maximales ......................................................... 64
a. Combinaison à l’ELU .................................................................................................. 64
b. Combinaison à l’ELS ................................................................................................... 64
5. Détermination des armatures longitudinales ............................................................... 65
a. Données ..................................................................................................................... 65
b. Calcul du moment réduit ........................................................................................... 65
c. Calcul de zb............................................................................................................... 65
d. Calcul de la section d’armatures ............................................................................... 65
e. Condition de non fragilité.......................................................................................... 66
6. Vérification à l’ELS ......................................................................................................... 66
a. Position de la fibre neutre ݕ1.................................................................................... 66
b. Moment quadratique I de la section ......................................................................... 67
7. Calcul des armatures transversales ............................................................................... 67
a. Dimension.................................................................................................................. 67
b. Espacement des armatures transversales ................................................................. 68
c. Contrainte tangentielle au niveau de l’appui ............................................................ 68
d. Nécessité et nature des armatures d’âmes............................................................... 69
e. Vérification des armatures d’âmes ........................................................................... 70
8. Disposition constructive ................................................................................................ 70
a. Méthode de CAQUOT ................................................................................................ 70
b. Enrobage.................................................................................................................... 71
c. Les longueurs développées des armatures transversales ......................................... 71
9. Disposition constructive des armatures ........................................................................ 72
III. Dimensionnement des poteaux .................................................................................... 73
1. Dimensionnement de la pièce ....................................................................................... 73
a. Côtés .......................................................................................................................... 73
b. Surface du béton ....................................................................................................... 73
c. Surface réduite du béton........................................................................................... 73
d. Hauteur du poteau .................................................................................................... 73
e. Longueur de flambement .......................................................................................... 73
2. Calcul des armatures longitudinales ............................................................................. 74
a. Elancement ................................................................................................................ 74
b. Coefficient réducteur β ............................................................................................. 74
c. Aire de la section d’armatures .................................................................................. 74
d. Limite de la section.................................................................................................... 74
3. Calcul des armatures transversales ............................................................................... 75
a. Espacement des cadres ............................................................................................. 75
b. Les longueurs développées des armatures transversales ......................................... 75
c. Longueur de recouvrement ....................................................................................... 75
d. Espacement des armatures transversales dans la zone de couverture .................... 75
4. Disposition constructive des armatures ........................................................................ 76
IV. DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER EN DALLE PLEINE................................................. 77
1. Calcul des sollicitations.................................................................................................. 77
2. Calcul de la charge appliquée sur la dalle ..................................................................... 77
3. Détermination de μx et μy ............................................................................................ 77
4. Calcul des moments ...................................................................................................... 78
a. Le moment en travée suivant la petite portée.......................................................... 78
b. Le moment en travée suivant la grande portée ........................................................ 78
5. Calcul des sections d’armatures .................................................................................... 78
a. Armatures suivant la petite portée ........................................................................... 78
b. Condition de non fragilité.......................................................................................... 79
c. Armature suivant la grande portée ........................................................................... 79
d. Disposition constructive ............................................................................................ 79
V. DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER HOURDIS ................................................................. 80
1. Règlement ..................................................................................................................... 80
a. Section d’armatures perpendiculaires aux nervures ................................................ 80
b. Section d’armatures parallèles aux nervures ............................................................ 81
2. Calcul de la section d’armatures ................................................................................... 81
3. Disposition constructive ................................................................................................ 81
Conclusion ..................................................................................................................... 82
PARTIE III : MISE EN ŒUVRE ET CONTROLES DE QUALITE ................................................................ 84
Chapitre 1 : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX .................................... 84
I. SABLE POUR MORTIER ET BÉTON...................................................................................... 84
II. GRAVILLONS POUR BÉTON ................................................................................................ 84
III. CIMENT .......................................................................................................................... 85
IV. EAU DE GACHAGE .......................................................................................................... 86
V. ADJUVANT ......................................................................................................................... 86
VI. ACIERS............................................................................................................................ 86
Chapitre 2 : MISE EN ŒUVRE DES OUVRAGES .............................................................................. 87
I. TRAVAUX D’IMPLANTATION.............................................................................................. 87
1. Elément de référence .................................................................................................... 87
2. Piquetage ....................................................................................................................... 87
3. Travaux de terrassement............................................................................................... 87
II. MISE EN ŒUVRE DES ELEMENTS EN BETON ARME .......................................................... 88
1. Préparation du béton .................................................................................................... 88
2. Mise en œuvre............................................................................................................... 88
3. Serrage du béton ........................................................................................................... 88
4. Cure du béton ................................................................................................................ 88
5. Les armatures ................................................................................................................ 88
6. Les coffrages .................................................................................................................. 89
a. La stabilité.................................................................................................................. 89
b. Aux réglages .............................................................................................................. 89
c. A la rentabilité : ......................................................................................................... 89
d. A la sécurité : ............................................................................................................. 90
7. Reprise de bétonnage.................................................................................................... 90
8. Décoffrage ..................................................................................................................... 90
III. DESCRIPTION DES TRAVAUX DE GROS ŒUVRE ............................................................. 90
1. Fondations ..................................................................................................................... 90
2. Ossatures du bâtiment .................................................................................................. 91
a. Poteaux ...................................................................................................................... 91
c. Dalle ........................................................................................................................... 96
Conclusion ..................................................................................................................... 99
PARTIE IV : EVALUATION DU PROJET .............................................................................................. 101
Chapitre 1 : DEVIS DESCRIPTIF..................................................................................................... 101
Chapitre 2 : SOUS-DETAIL DES PRIX............................................................................................. 121
Chapitre 3 : DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF .......................................................................... 125
Conclusion ........................................................................................................................................... 131
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