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Chap.

1 Géométrie dans un repère


I Les repères
I.1 Les différents types de repères
Un repère est défini par trois point non alignés, (O, I ,J).
– premier point est l’origine
– le second définit l’axe des abscisses
– le troisième définit l’axe des ordonnées

Remarque : I et J donnent la graduation 1.

Un repère peut être :


• quelconque.
• orthogonal. Les axes sont alors perpendiculaires.
• orthonormal. Les axes sont perpendiculaires et la même graduation est utilisée sur chacun
d’eux.

Exemple :

I.2 Coordonnées d’un point

Propriété : Dans un repère, chaque point du plan est


repéré par une couple unique de nombres réels, appelés
coordonnées. yM M
b

On note M(x; y).


x s’appelle l’abscisse de M J b

y s’appelle l’ordonnée de M.
b b
xM
O I
Exemple : Dans chacun des repères (O, I, J) ci-dessous
(a) placer les points A(4; −1) et B(0; 2).
(b) placer le point C, symétrique de A par rapport à B.
(c) lire les coordonnées de C.

12+14+19+21+53+54

II Milieu d’un segment


4 page 238 + exo avec algo du bouquin

II.1 Formule
Propriété : Soient A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) deux points
 du plan. 
xA + xB yA + yB
Les coordonnées du milieu du segment [AB] sont ; .
2 2

Exemple : On considère les points A(−2; 0), B(1; 2) et C(3; −1). Calculer les coordonnées du
milieu I de [AC].

II.2 Symétrique
Propriété : P est le symétrique de F par rapport à D si et seulement si D est le milieu
de [P F ].

Exemple : Dans le triangle ABC précédent, déterminer par le calcul les coordonnées de M,
symétrique de B par rapport à C. Le placer sur la figure.

II.3 Parallélogramme
Propriété : Si les diagonales d’un quadrilatère ont le même milieu, alors ce quadrilatère
est un parallélogramme.

Exemple : Dans la figure précédente, construire le point D tel que ABMD soit un parallélo-
gramme. Déterminer ses coordonnées par le calcul.

II.4 Droite des milieux


exo : trouver triangle en AP +DM1
Exemple : On considère les points P (1; 5) Q(1, 5; 3) R(2; 1) S(4; 3) T (2, 5; 4).
Montrer que Q et T sont les milieux respectifs des segments [P R] et [P S].
En déduire que les droites (QT ) et (RS) sont parallèles.
III Distance entre deux points
III.1 Méthodes pour calculer une distance

THEOREME DE PYTHAGORE (triangle rectangle)

Exemple : Calculer la longueur B.

O b b
B

3, 6
6

THEOREME DE THALES (droites parallèles)

Exemple : Les droites (CA) et (BD) sont parallèles. Calculer la longueurSB.

b
B

C
b

b b b

S
2, 5 A 1 D

TRIGONOMETRIE (triangle rectangle)

Exemple : Dans le triangle rectangle ci-dessous, calculer les longueurs manquantes.

B b

b
35o b

D
7 O

FORMULE DE LA DISTANCE (repère orthonormal)

p
AB = (xB − xA )2 + (yB − yA )2
III.2 Formule de la distance
Attention ! le repère est obligatoirement orthornomal .

Propriété : Soient A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) deux points du plan muni d’un repère orthonormal.
p
La distance entre A et B est : AB = (xB − xA )2 + (yB − yA )2 .

Démonstration :

4 B
b

3
A
b

−1 1 2 3 4 5 6

Exemple : Dans un repère orthonormé (O, I, J),


on considère les points A(−2; 0), B(1; 2) et
C(3; −1).
(a) Calculer AB, AC et BC.
(b) Montrer que ABC est isocèle.
(c) Montrer que ABC est rectangle.

IV Choisir un repère
Exemple :
On considère un triangle ABC, le milieu I de [BC] et G le centre de gravité du triangle ABC.
La parallèle à (AB) passant par G coupe (BC) en Q et la parallèle à (AC) passant par G coupe
(BC) en R.
(a) Faire une figure.
(b) Que peut-on conjecturer pour les points R, I et Q ?
(c) Démontrer la conjecture en vous plaçant dans un repère bien choisi.
Aire de baignade

Pour aménager une aire de baignade surveillée de forme rectangulaire,


D C
on dispose d’un cordon flottant de 160 mètres de longueur, et de deux
bouées A et B.
On souhaiterait trouver comment placer A et B pour que l’aire de bai- A B
gnade soit la plus grande possible avec ce matériel.

1. Si la distance de la bouée A à la rive est de 20 mètres, quelle est alors la longueur de la zone de
baignade ? Quelle est son aire ?
2. Mêmes questions si la bouée A est à 35 mètres de la rive.
3. On va maintenant déterminer l’expression A(x) qui donne l’aire de la zone de baignade en fonction
de la distance AD notée x.
a) Pourquoi x varie-t-il entre 0 et 80 ?
b) Pourquoi la longueur AB de la zone de baignade est-elle égale à 160 − 2x ?
c) Exprimer alors l’aire A(x) de la zone de baignade en fonction de x.
4. Compléter le tableau suivant à l’aide de la formule trouvée en 3.c) :
x 0 10 20 30 40 50 60 70 80
A(x) 0
5. Écrire une phrase contenant l’expression ≪ image par la fonction A ≫, et une autre contenant l’ex-
pression ≪ antécédent par la fonction A ≫, compatibles avec le tableau précédent.
6. Sur le graphique suivant, placer tous les points d’abscisse x et d’ordonnée A(x) lus dans le tableau,
puis les relier.
A(x)
3200

2800

2400

2000

1600

1200

800

400

O 10 20 30 40 50 60 70 80 x

7. En utilisant le graphique, dire pour quelle valeur de x l’aire semble maximale. Conclure.
8. Sur le graphique peut-on trouver la valeur de l’aire de la zone de baignade pour AD = 25 mètres ?
et pour AD = 75 mètres ?
Chap.2 Fonctions
Programmes de calculs

I Les ensembles de nombres


I.1 Les différents ensembles de nombres
Définitions :
L’ensemble des entiers naturels est formé des nombres 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; . . .. On le note N.
L’ensemble des entiers relatifs est formé des nombres . . . ; -3 ; -2 ; -1 ; 0 ; 1 ; 2 ;3 ; . . .. On le note Z.
L’ensemble des nombres décimaux est formé des nombres ayant un nombre fini de chiffres après la virgule.
On le note D.
L’ensemble des nombres décimaux est formé des fractions, c’est-à-dire des quotients d’entiers. On le note Q.
Tous les nombres que nous connaissons (en 2nde) sont appelés des réels.

Exemples :
• 2 ∈ N signifie “2 appartient à l’ensemble des entiers naturels" (ou 2 est un entier naturel).
• 2∈ / N signifie “2,1 n’est pas un entier naturel".
4
• 2, 13 ∈ D, ∈ / D, 10 ∈ D.
3


2
1
3
5, 14
−2
N 3 Z D Q R

Bilan : N ⊂ Z ⊂ D ⊂ Q ⊂ R
II Les intervalles de R
II.1 Définition
Définition : Soient a et b deux réels tels que a < b.
L’intervalle [a; b] est l’ensemble de tous les réels compris entre a et b.

Remarque : Dire que x ∈ [a; b] signifie que a ≤ x ≤ b.

Question : Combien y a-t-il de nombres dans l’intervalle ]2; 5] ?

x vérifie x appartient à l’intervalle Représentation graphique

−2 ≤ x ≤ 3 [−2; 3] −3 −2 −1 0 1 2 3

−1 < x ≤ 2 ] − 1; 2] −3 −2 −1 0 1 2 3

−1 < x ] − 1; +∞[ −3 −2 −1 0 1 2 3

x≤2 ] − ∞; 2] −3 −2 −1 0 1 2 3

Remarques :
• [a; b] est un intervalle fermé
• ]a; b[ est un intervalle ouvert
• [a; b[ est appelé intervalle fermé à gauche, ouvert à droite.

II.2 Intersection
Définition : Soient I et J deux intervalles.
On appelle intersection de I et J l’ensemble des éléments communs de I et J.
On le note I ∩ J.

Lorsque deux intervalles n’ont pas d’élément en commun, on dit que leur intersection est vide : I ∩ J = ∅.

Exemple :
• [−2; 1] ∩ [0; 3] =
• [−4; 3] ∩ [−2; 0] =
• [−2; 1[∩[2; +∞[=
• ] − ∞; 3]∩]0; 5[=

II.3 Union
Définition : Soient I et J deux intervalles.
On appelle union de I et J l’ensemble des éléments appartenant à I ou à J (ou aux deux).
On le note I ∪ J.

Exemple :
• [−2; 1] ∪ [0; 3] =
• [−4; 3] ∪ [−2; 0] =
• [−2; 1[∪[2; +∞[=
• ] − ∞; 3]∪]0; 5[=
III Vocabulaire d’une fonction
III.1 Définition
Soit D un intervalle ou une union d’intervalles.
Définir une fonction f , c’est associer à chaque réel x appartenant à D un unique réel, qu’on note f (x).
f : x 7→ f (x)
On écrit :
D → R

Vocabulaire :
• D est appelé l’ensemble de définition de f .
On dit également que f est définie sur D.
• f (x) se lit “f de x" et est appelé l’image de x par la fonction f .

Exemple : On considère la fonction f définie par f (x) = x2 .


On a f (3) = 32 = 9. On dit que 9 est l’image de 3 par la fonction f .

III.2 Ensemble de définition


Définition. On appelle ensemble de définition de f , noté Df , l’ensemble des valeurs de x pour lesquelles on
peut calculer f (x).

Exemples :
(a) Quel est l’ensemble de définition de la fonction f définie par f (x) = 2x2 + 1 ?
Pour toute valeur de R, on peut calculer f (x). On a donc Df = R.
1
(b) Quel est l’ensemble de définition de la fonction g définie par g(x) = ?
x
Dans une fraction, le dénominateur n’a pas le droit de s’annuler. Ainsi x est une valeur interdite. Donc
Dg = R r {0} =] − ∞; 0[∪]0; +∞[.

(c) Quel est l’ensemble de définition de la fonction h définie par h(x) = x ?

Ce qui est sous la racine doit être positif. Par exemple, −2 n’a pas de sens. Ainsi Dh = [0; +∞[.
III.3 Représentation graphique
Définition : La représentation graphique de f (ou courbe représentative de f ) est l’ensemble des
points de coordonnées (x; f (x)), où x appartient à Df .
On la note Cf .
9
Exemple : 8
1. Construire la courbe représentative de la fonction f définie 7
sur R par f (x) = x2 − 1. 6
5
Remplissons d’abord un tableau de valeurs : 4
3
x -3 -2 -1 0 1 2 3
2
f (x) 1
0
-3 -2 -1 -1 0 1 2 3
2. Le point A(6; 37) appartient-il à Cf ? -2

Question : La courbe ci-dessous est-elle la courbe représentative d’une fonction ?


4
3
2
1
0
-3 -2 -1 0 1 2 3 4
-1
-2
-3
-4
IV Image et antécédent(s) IV.2 Antécédents

IV.1 Image Définition : Soient f une fonction et b un réel.


Un antécédent de b par f est un nombre x tel que l’image de x par f est b.
Méthode pour calculer l’image d’un nombre par la fonction f :
• Vérifier que ce nombre appartient à l’ensemble de définition de f . Méthode pour déterminer par le calcul les antécédents de b :
• Remplacer x par ce nombre. Résoudre l’équation f (x) = b
• Calculer en respectant les règles de priorité. Exemple :
On considère la fonction g définie par g(x) = x2 + 3.
Exemple : On considère une fonction √ f définie sur R par f (x) = 3x2 + 4. Déterminer les antécédents de 7 par g.
Calculer l’image par f de −1 ; −2 puis 3.

Remarque : Attention, on ne connait pas à l’avance le nombre d’antécédents


d’un nombre. Il y en a avoir 1,2,3, ... ou 0.
Méthode pour trouver graphiquement l’image d’un nombre par
la fonction f :
Méthode pour trouver graphiquement les antécédents d’un nombre
• Repérer le nombre sur l’axe des abscisses par la fonction f :
• Tracer une droite verticale • Repérer le nombre sur l’axe des ordonnées.
• Repérer le point d’intersection avec la courbe • Tracer une droite horizontale.
• Lire son ordonnée. • Chercher les (éventuels) points d’intersection avec la courbe.
Exemple : Quelle est l’image de 4 par f ? • Lire les abscisses de ces points.
4

3 + Exemple : Lire les antécédents de 3 par f .


4
+
2
Cf 3 +
1 +
b
1 +
2
0 Cf
-1O 0 11 2 3 4 5 6 1
b b
1 +
-1
0
Remarque : Toute lecture graphique est forcément imprécise. -1O 0 11 2 3 4 5 b 6
On ne peut donc lire que des valeurs approchées. -1
Chap.3 Statistiques
2 page 167 courbe ECC
3 page 168
TP Excel page 169

I Vocabulaire
Définitions :
La .................................... de la série statistique est l’ensemble des individus sur lesquels porte
l’étude (classe de 2nde, population française, ...).
L’...................................... est le nombre de valeurs de la série statistique.
Le ............................ de la série statistique est une propriété commune aux individus de la série.
C’est le “thème" de l’étude (couleur des yeux, taille, année de naissance, notes à un devoir, ...).
Il peut prendre différentes valeurs.

Définitions :
La fréquence d’une valeur est le quotient de .......................................... par ........................... .
Elle est souvent exprimée en %.
Le ................. est la valeur du caractère dont l’effectif associé est le plus grand.

Définitions :
L’ ................................................................ associé à la valeur x est le nombre d’individus de
la population dont la valeur du caractère est inférieure à x.
La ................................................................. associée à une valeur est le quotient de l’effectif
cumulé croissant associé à cette valeur par l’effectif total. Elle est souvent exprimée en %.

Exemple : On donne la répartition des âges de tous les élèves d’un collège.

Ages 10 11 12 13 14 15 16 Total

Effectifs 2 137 152 120 181 38 4

Fréquences en %

Effectif cumulé croissant

Fréquence cumulée croissante en %

Questions :
(a) Quelle est la population étudiée ?
(b) Quel est l’effectif total de la série statistique ?
(c) Quel est le caractère de la série statistique ? Quelles sont les valeurs possibles de ce caractère ?
(d) Quel est le mode de cette série statistique ?
II Représentations graphiques
II.1 Le diagramme circulaire (appelé également camembert)
La mesure de l’angle au centre est proportionnelle à l’effectif associé à la valeur.
Exemple : Reprenons l’exemple du paragraphe précédent (étude de l’âge dans un collège).

Ages 10 11 12 13 14 15 16 Total
Effectifs
Angle au centre

II.2 Le diagramme en bâtons


La hauteur du bâton est proportionnelle à l’effectif associé à la valeur.
Exemple : voici le diagramme en bâtons des résultats d’un trimestre d’une classe de 2nde.

effectifs
5

1
notes
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Questions :
(a) Quelle est la population ? Quel est l’effectif total ?
(b) Quel est le caractère de la série statistique ?
(c) Quel est l’effectif associé à la valeur 14 ?
Pour résumer une série statistique, on a besoin d’un paramètre de position (qui donne le niveau
global) et d’un paramètre de dispersion (qui mesure l’hétérogénéité).

III Caractéristiques de position


III.1 Moyenne
Définition :
La .......................... d’une série statistique est le quotient de la somme des valeurs de la série
par l’effectif total.

Remarques :
• La moyenne n’est pas forcément la moyenne des valeurs extrêmes.
• La moyenne est toujours comprise entre les valeurs extrêmes.
• Pour calculer une moyenne, il ne faut pas oublier de tenir compte des effectifs associés à chaque
valeur. Par exemple, imaginons un devoir dans une classe de 4 élèves : un élève a eu 0 et les 3
autres ont eu 20. Quelle est la moyenne du devoir ?
On parle dans ce cas de moyenne pondérée.

Exemple : Reprenons l’exemple précédent, présenté sous forme de diagramme en bâtons.


Calculer la moyenne de la classe pour le trimestre. Quel calcul faites-vous ?
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................

III.2 Médiane
Défintion :
La .................. d’une série, dont les valeurs du caractère sont rangées dans l’ordre croissant, est
la valeur qui partage la population en deux groupes de même effectif.

Comment la calculer ?

Deux cas sont possibles (N désigne l’effectif total) :

Cas où N est divisible par 2 : Cas où N n’est pas divisible par 2 :


Exemple : N=8 Exemple : N = 7
1 − 3 − 7 − 8| −
{z14} −15 − 72 − 74
4 − 7} −8 − 14
1| −{z | − 35
{z − 37}
termes centraux
La médiane est la demi-somme des termes 3 termes 3 termes
La médiane est le terme central de la série
centraux.
8 + 14 ordonnée.
Ici, la médiane est = 11.
2 Ici, la médiane est 8.

Questions :
(a) Dans les 2 exemples précédents (âge dans un collège et résultats d’un trimestre), quelle est la
médiane ?

(b) Si on supprime les valeurs extrêmes (la plus petite et la plus grande), quelle est la médiane de
cette nouvelle série statistique ?

Remarque : On a remarqué que la médiane n’était pas sensible aux valeurs extrêmes.
IV Caractéristiques de dispersion
IV.1 Etendue
Définition :
L .............. d’une série statistique est la différence entre la plus grande valeur et la plus petite
valeur de la série.
Questions :
(a) Dans les 2 exemples précédents (âge dans un collège et résultats d’un trimestre), quelle est
l’étendue de la série statistique ?

(b) Expliquer pourquoi on dit que l’étendue est une caractérique de dispersion.

IV.2 L’écart interquartile


Définitions :
On considère une série statistique donné dans l’ordre croissant.
Les quartiles sont des données de la série qui la partagent en 4 parties de “même" effectif.
Le premier quartile est noté Q1 et le troisième quartile est noté Q3 .
L’écart interquartile est la différence Q3 − Q1 .

Remarque : Q1 est la plus petite valeur de la série pour laquelle au moins 25% des données sont
inférieures ou égales à Q1 .
Comment les calculer ?

2 cas sont possibles (N désigne l’effectif total) :

Cas où N est divisible par 4 : Cas où N n’est pas divisible par 4 :


Exemple : N=300 Exemple : N = 203
N 300 203
= = 75 On calcule = 50, 75 et on arrondit ce
4 4 4
Q1 est la 75ème valeur de la série ordonnée. résultat par valeur supérieure.
3 3 Q1 est la 51ème valeur de la série ordonnée.
N = × 300 = 225 3 3
4 4 N = × 203 = 152.25
Q3 est la 225ème valeur de la série ordonnée. 4 4
Q3 est la 153ème valeur de la série ordonnée.

Questions :
(a) Dans l’exemple du 1 (âge dans un collège), calculer l’écart inter-quartile.

(b) Dans l’exemple du 2 (résultats d’un trimestre), calculer l’écart inter-quartile.

(c) A votre avis, pourquoi ne s’intéresse-t-on pas au nombre Q2 (deuxième quartile) ?


Chap. 4 Equations

I Factoriser et développer
I.1 Développer
Définition : c’est transformer un produit en somme.

Exemple : Développer et réduire A = (x + 1)2 − 2x(3x − 5)


On utilise distributivité et/ou identités remarquables.

I.2 Identités remarquables

I.3 Développer
Définition : c’est transformer une somme en produit.

Exemple : Factoriser A ; B et C .
A = 4x 2 − (x − 1)2
B = (5x + 1)(3 + x) + 5x + 1
C = x 2 − 4 + (x − 2)(4 − 3x)
On cherche un facteur commun ; à défaut on utilise une identité ; parfois on combine les deux.

II Résolution algébrique d’une équation


II.1 Tester si un nombre est solution
Définition :
Une équation est une égalité qui n’est vraie que pour certaines valeurs de x.
x s’appelle l’inconnue.
Les valeurs de x pour lesquelles l’égalité est vraie sont appelées solutions des l’équation.
Exemple : 2x 2 + 3x + 1 = 0
Les nombres suivants sont-ils solution de l’équation : 2 ; −1 ; 0, 5 ?

II.2 Equations du premier degré


Exemple : Résoudre l’équation 5x + 7 = 8x − 1.

Méthode : on peut additionner, soustraire, multiplier par un nombre non nul, diviser par un
nombre non nul dans les deux membres à la fois.

II.3 Equations du type "produit nul"


Méthode :
• obtenir zéro dans le membre de droite
• factoriser le membre de gauche
• utiliser la propriété "un produit est nul si et seulement si un des facteurs est nul"
• faire une phrase réponse

Exemple : Résoudre l’équation 5x 2 + (x + 1) = −5.

II.4 Equations du type "quotient nul"


Méthode :
• chercher les valeurs interdites
• obtenir zéro dans le membre de droite
• réduire au même dénominateur et factoriser le membre de gauche
• utiliser la propriété "un quotient est nul si et seulement si le numérateur est nul (et le dénomi-
nateur n’est pas nul)"
• éliminer les solutions qui sont interdites et faire un phrase réponse

3 8x
Exemple 1 : Résoudre l’équation = −4 + .
x −2 x −2
2
Exemple 2 : Résoudre l’équation x = 4. p
Exemple 3 : Résoudre l’équation (x − 2)(−x + 3)(2x − 7)(3x − 2) = 0.
III Résolution graphique d’équations et d’inéquations
4
3 +
Les solutions sont les +
2
abscisses des points de
Equation f (x) = k 1 Cf Résoudre f (x) = 2, 5
la courbe dont l’ordon- b
1 +
née est k 0
-1
-1 0 141 2 3 4 5 6
O b

3
Les solutions sont les 2
b
Cf b
abscisses des points 1
Equation f (x) = g (x) 1 Résoudre f (x) = g (x)
d’intersection des b
0 b

courbes C f et C g -3 -2 O
-1
-1 0 11 2 3 4 5 6
-2 Cg

Exemple :
5
(a) Quel est l’ensemble de définition de f ?
4
4
3
3 (b) Résoudre graphiquement f (x) = 1.
2
2 Cg
b
1
1
0 (c) Résoudre graphiquement f (x) = 0.
b
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
−2
b
−1 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9
−1
Cf
-2 (d) Résoudre graphiquement f (x) = g (x).
−2
-3
−3
b
-4 (e) Résoudre graphiquement g (x) = 3.
−4

Remarque : résoudre l’équation f (x) = 3 revient à chercher les antécédents de3.

IV Mettre un problème en équation


Méthode :
• Définir la ou les inconnues (préciser les unités et l’intervalle de définition).
• Traduire l’énoncé sous forme d’équation en justifiant.
• Résoudre l’équation.
• Conclure pour répondre au problème (si besoin, éliminer des solutions et préciser les unités).

Exemple : 13 manchots qui pèsent tous le même poids veulent


monter sur une motoneige avec leur pique-nique de 5kg.
Si les 7 manchots de l’avant pesaient 10kg de moins, ils pèse-
raient exactement le même poids que les 6 manchots de l’ar-
rière plus le pique-nique.
Déterminer le poids d’un manchot.
Chap. 5 Droites
Dans tout le chapitre, on se place dans un repère (O; I ; J ).
On note M (x; y) les coordonnées d’un point quelconque dans ce repère.

I Équations de droites
I.1 Droites verticales et non verticales
Propriété :
• Une droite non parallèle à l’axe des ordonnées a une équation réduite de la forme y = mx + p, où m et p
sont des nombres réels.
⋆ m s’appelle ................................................
⋆ p s’appelle ................................................
• Une droite parallèle à l’axe des ordonnées a une équation réduite de la forme ................
où k est un nombre réel.

Définition : Une équation de droite est une égalité vérifiée exclusivement par les coordonnées x et y des
points qui sont sur la droite.

Exemple 1 : x = 4 est l’équation d’une droite verticale.


Cette droite est l’ensemble des points dont l’abscisse vaut 4.
Ainsi A(......; .....) et C (......; .....) sont sur cette droite, mais pas B (......; .....).

Exemple 2 : y = 2x − 3 est l’équation d’une droite non verticale.


Cette droite est l’ensemble des points dont l’ordonnée vaut 2 fois l’abscisse moins 3.
Le point A(1; 5) appartient-il à la droite ? et B (2; 1) ?

I.2 Tracer une droite


Méthode : Pour tracer une droite non parallèle à l’axe des ordonnées, il suffit de déterminer les coordonnées
deux points
• choisir deux valeurs de x au hasard
• calculer les valeurs de y correspondantes

1
Exemple : Tracer les droites (d 1 ) et (d 2 ) d’équations respectives x = 2 et y = − x + 3.
6 2
5
4
3
2
1
J
0
-10-9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 O 0 I 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-2
-3
-4
-5
-6
I.3 Déterminer algébriquement une équation réduite de la forme y = mx + p
Propriété : Soit A(x A ; y A ) et B (x B ; y B ) deux points tels que x A 6= x B
y B − y A ∆y
Le coefficient directeur de la droite (AB ) est donné par la formule : m = =
x B − x A ∆x

Démonstration : La droite (AB ) n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées car x A 6= x B , donc l’équation
réduite de la droite (AB ) est de la forme y = mx + p.
Les coordonnées de A et B vérifient cette équation, donc :
y A = mx A + p et y B = mx B + p.
y B − y A mx B + p − (mx A + p) mx B + p − mx A − p mx B − mx A m(x B − x A )
Ainsi = = = = = m.
xB − x A xB − x A xB − x A xB − x A xB − x A

Méthode :
• choisir deux points A et B et calculer m
• calculer p en remplaçant x et y par les coordonnées de A dans l’équation réduite de la droite.

Exemple 1 : Déterminer l’équation réduite de la droite (d ) passant par A(1; −2) et B (4; 1)

Exemple 1 : Déterminer l’équation réduite de la droite (d ) passant par A(4; −2) et B (4; 5)

I.4 Déterminer graphiquement une équation réduite de la forme y = mx + p


Le coefficient directeur d’une droite indique sa pente.
Il est positif si la droite monte, négatif si elle descend.
Plus précisément, si l’abscisse x augmente de 1, l’ordonnée y varie de m.
∆y ∆y
En effet, si ∆x = 1 alors m = = = ∆y
∆x 1

Méthode :
• p se lit à l’intersection de la droite avec l’axe des ordonnées
• m est la variation de y quand on se déplace de 1 vers la droite

Exemples : Déterminer graphiquement les équations réduites des droites ci-dessous.


II Droites parallèles
II.1 Coefficients directeurs de deux droites parallèles
Propriété : Deux droites non verticales sont parallèles si et seulement si leurs coefficients directeurs sont
égaux.

Exemple : (d ) a pour équation y = 2x − 1.


Déterminer l’équation réduite de la parallèle à (d ) passant par C (4; 3).

II.2 Points alignés


Propriété : Trois points A, B et C d’abscisses distinctes sont alignés si et seulement si les droites (AB ) et
(AC ) ont le même coefficient directeur.

Exemple : On considère les points A(1; −3), B (3; 7) et C (4; 12). Les points A, B et C sont-ils alignés ?
III Systèmes linéaires
III.1 Lien avec les droites
Définitions :
Soient a, b, c, a ′ , b ′ et c ′ six nombres réels.
½
ax + b y = c
s’appelle système linéaire de deux équations à deux inconnues
a′x + b′ y = c ′

Un couple (x; y) est appelé solution de ce système si et seulement si x et y vérifient les deux équations du
système.
½
2x − y = 3
Exemple : s’appelle système linéaire de deux équations à deux inconnues.
x + 5y = 10
On peut écrire les deux équations sous forme réduite.

Remarque : Chaque équation correspond à une droite. Le couple solution du système correspondent
aux coordonnées du point d’intersection éventuel de ces deux droites.

III.2 Nombre de solutions d’un système


Propriété : Un système linéaire peut avoir :
• une solution (droites sécantes)
• aucune solution (droites parallèles strictement)
• une infinité de solutions (droites confondues)
½
x−y = 2
Exemple : combien le système a-t-il de solutions ?
2x + 4y = 8

III.3 Méthode graphique


Méthode :
• écrire les équations sous forme réduite
• tracer les droites
• lire les coordonnées de leur point d’intersection
½
−x + y = 1
Exemple : Résoudre graphiquement le système
x + 2y = 4
III.4 Méthode par substitution
½
−x + y = 1
Exemple : Résoudre le système par substitution.
x + 2y = 4

III.5 Méthode par combinaison linéaire


½
−3x + y = 6
Exemple : Résoudre le système par combinaison linéaire.
x + 2y = 4
Chap. 6 Fluctuation
I Echantillons
I.1 Vocabulaire
Définition : Une expérience aléatoire est une expérience dont le résultat est dû au hasard.

Exemples :

Définition : Un échantillon de taille n est la collection des n résultats obtenus après n répétitions indépen-
dantes d’une même expérience aléatoire.

Exemple : Dans la réserve indienne d’Aamjiwnaag, située au Canada il est né entre 1999 et 2003, 132 enfants
dont 46 garçons. Est-ce le fruit du hasard ?

Quel est l’échantillon ?

Quelle est sa taille ?

Quel est le caractère observé ?

Quelle est la fréquence f du caractère dans l’échantillon ?

Quelle est la proportion théorique p du caractère ?

nb de cas où le caractère apparaît


Définition : On appelle fréquence le nombre f = .
taille de l’échantillon

I.2 Simulation
Il s’agit de simuler une expérience aléatoire à l’aide d’un ordinateur ou d’une calculatrice pour constituer
un échantillon.
✞ ☎ ✄
Pour cela on utilise la commande ✝=ALEA() ✆dans un tableur ou ✂RAN# ✁sur la casio (menu OPTN puis
PROB). Ces commandes donnent un nombre réel choisi au hasard dans l’intervalle ............

Exemple : Pile ou face

Exemple : Dé à 6 face

I.3 Fluctuation d’échantillonnage


On note p la proportion du caractère dans la population totale.
On réalise un échantillon de taille n, on calcule la fréquence f du caractère dans cet échantillon.

Définition : On a remarqué en TP que les fréquences f observées varient selon les échantillons. Ce phéno-
mène s’appelle fluctuation.
II Intervalle de fluctuation
II.1 Loi des grands nombres
Propriété : Plus la taille de l’échantillon augmente, plus les fluctuations diminuent : les fréquences f se
rapprochent de la proportion p.

Exemple : dans le TP où on tirait une boule dans une urne contenant 7 boules rouges et 3 boules vertes,
voici les fréquences f de « rouge » obtenues.

On remarque que les fréquences ............................ autour de leur valeur théorique p = ....... et s’en rap-
prochent lorsque n augmente.

II.2 Intervalle de fluctuation


Si n est assez grand (on dira n ≥ 30), les fréquences observées seront presque toutes (au moins 95%) dans
un petit intervalle autour de p.
·
1 1
¸
Définition : L’intervalle I = p − p ; p + p s’appelle intervalle de fluctuation au seuil de 95%.
n n

Propriété : Si n ≥ 30 et si 0, 2 ≤ p ≤ 0, 8, ·
1 1
¸
alors la probabilité que f soit dans l’intervalle p − p ; p + p est supérieure ou égale à 0, 95.
n n

Exemple : Dans l’expérience de notre TP :

• Pour n = 100 : dans 95% des cas, la fréquence d’un « rouge » est dans l’intervalle

• Pour n = 1000 : dans 95% des cas, la fréquence d’un « rouge » est dans l’intervalle

• Pour n = 100000 : dans 95% des cas, la fréquence d’un « rouge » serait dans l’intervalle

Remarque : Plus n augmente, plus l’intervalle est ................. autour de p.

II.3 Prendre une décision


On réalise un échantillon de taille n. Si la fréquence f observée n’est pas dans l’intervalle de fluctuation I ,
c’est bizarre : soit l’échantillon est biaisé, soit la proportion p était fausse.

Règle : On fait une hypothèse sur p.


On réalise un échantillon de taille n et on calcule la fréquence f .
• Si f est dans l’intervalle I , alors on accepte l’hypothèse au seuil de 95%.
• Si f n’est pas dans l’intervalle I , alors on rejette l’hypothèse au seuil de 95%.

Exemple 1 : Pour la réserve indienne d’Aamjiwnaag, on veut calculer l’intervalle de fluctuation des fré-
quences dans un échantillon de taille n = 132, pour déterminer si le nombre 46 de garçons trouvés (fré-
quence f = ........) est « anormal » (proportion théorique p = ......) .
III Intervalle de confiance
III.1 Estimer une proportion
Dans cette section on ne connaît pas p, on veut le deviner.

Définition : Estimer une proportion p, c’est réaliser un échantillon de taille n, observer la fréquence f dans
cet échantillon, et en déduire une valeur possible pour la proportion p dans toute la population.

III.2 Intervalle de confiance


·
1 1
¸
On a vu que dans 95% des cas, f ∈ p − p ; p + p . Cela veut dire que dans 95% des cas, l’écart entre f et
n n
p est inférieur ou égal à ................

L’intervalle ........................................ centré en f a donc 95% de chances de contenir p.


·
1 1
¸
Définition : L’intervalle I = f − p ; f + p s’appelle intervalle de confiance au seuil de 95%.
n n

Propriété : Si n ≥ 30 et si 0, 2 ≤ f ≤ 0,
· 8,
1 1
¸
alors la probabilité que l’intervalle f − p ; f + p contienne p est supérieure ou égale à 0, 95.
n n

III.3 Fourchette de sondage


Exemple : On interroge 1000 personnes pour savoir si elle vont voter pour le candidat Truque-Muche aux
élections présidentielles. 504 répondent oui. Truque-Muche va-t-il être élu au premier tour ?
Chap.8 Fonctions : variations et signe
I Variations
I.1 Tableau de variations
Voici la courbe C f représentative d’une fonction f .
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
-2 -1 O 0
-1 1 2 3 4 5 6
−2 −1 −1 1 2 3 4 5
-2
−2
-3
−3
-4
−4
-5
−5
-6
−6
-7
−7
-8
−8
-9
−9
-10
−10
-11
−11
-12
−12
I.2 Définition
Définition :
• Dire que la fonction f est croissante sur un intervalle I signifie que les réels de cet intervalle et leurs images
sont rangés dans le même ordre :

Pour tous réels a et b de I , si a < b, alors f (a) ≤ f (b).

• Dire que la fonction f est décroissante sur un intervalle I signifie que les réels de cet intervalle et leurs
images sont rangés dans l’ordre contraire :

Pour tous réels a et b de I , si a < b, alors f (a) ≥ f (b).

f (b) f (a)
Cf
f (a) f (b)
Cf

O a b O a b

Quand x augmente, f (x) augmente également. Quand x augmente, f (x) diminue.

Remarque :
On dit que f est strictement croissante sur I lorsque pour tous a et b ∈ I , si a < b, alors f (a) < f (b).
On dit que f est strictement décroissante sur I lorsque pour tous a et b ∈ I , si a < b, alors .......................
On dit que f est monotone sur I lorsque .....................................................................
On dit que f est constante sur I lorsque .....................................................................

I.3 Comment démontrer qu’une fonction est (dé)croissante ?


Exemple 1 : On note f la fonction définie sur R par f (x) = x 2 représentée ci-dessous. Dresser graphique-
ment le tableau de variations de f . Démontrer que f est strictement croissante sur [0; +∞[.
7

6
6
5
5
Tableau de variations.
4
4
Cf x −∞ 0 +∞
3
3
2
2
Variations de f
1
1 0
0
-3 -2 -1 0 1 2 3
−3 −2 −1 -1 1 2
−1
Cette courbe s’appelle une parabole.

Soient a et b 2 réels appartenant à [0; +∞[ tels que a < b.


Calculons f (a) − f (b) = a 2 − b 2 = (a − b)(a + b).
Comme a et b appartiennent à [0; +∞[, a + b > 0.
Comme a < b, a − b < 0.
Ainsi, f (a) − f (b) < 0, donc f (a) < f (b), donc f est croissante sur [0; +∞[.
Méthode :
• Prendre a et b dans I tels que a < b.
• Calculer f (a) − f (b).
• Trouver le signe de f (a) − f (b).
• Conclure :
(a) Si f (a) − f (b) ≤ 0, alors f (a) ≤ f (b) donc f est croissante sur I .
(b) Si f (a) − f (b) ≥ 0, alors f (a) ≥ f (b) donc f est décroissante sur I .

1
Exemple 2 : On note f la fonction définie sur ............................... par f (x) = représentée ci-dessous.
x
Dresser graphiquement le tableau de variations de f .
Montrer que la fonction inverse est décroissante sur ]0; +∞[.
4

3
3
2
2
Tableau de variations.
1
1 Cf
x −∞ +∞
0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
−4 −3 −2 −1 -1 1 2 3
−1
Variations de f
-2
−2
-3
−3
-4
−4
Cette courbe s’appelle une hyperbole.
Soient a et b 2 réels appartenant à [0; +∞[ tels que a < b.
1 1 b−a
Calculons f (a) − f (b) = a − = .
a b ab
Comme a et b appartiennent à ]0; +∞[, ab > 0.
Comme a < b, b − a < 0.
Ainsi, f (a) − f (b) > 0, donc f (a) > f (b), donc f est décroissante sur ]0; +∞[.

Exemple 3 : Montrer que la fonction affine f définie par f (x) = −2x + 3 est décroissante sur R.
II Extrema
II.1 Définitions
Définition : Soit f une fonction définie sur I .
• Graphiquement, le maximum d’une fonction est l’ordonnée du point le plus haut.
• Algébriquement,
³ ´ ³ ´
M est le maximum de f sur I ⇐⇒ ∀x ∈ I , f (x) ≤ M et il existe a ∈ I tel que f (a) = M .

Cf
M

O a

Définition : On a une définition équivalente pour le minimum.


• Graphiquement, le minimum d’une fonction est l’ordonnée du point le plus bas.
• Algébriquement,
³ ´ ³ ´
m est le minimum de f sur I ⇐⇒ ∀x ∈ I , f (x) ≥ m et il existe a ∈ I tel que f (a) = m.

II.2 Comment démontrer que M est le maximum de f sur I ?


Exemple : Montrer que la fonction f définie par f (x) = x 2 − 4x admet −4 pour minimum sur R.

• Montrons que pour tout x ∈ R, f (x) ≥ −4.


Il est équivalent de montrer que pour tout x ∈ R, f (x) + 4 ≥ 0.

Calculons f (x) − (−4) == x − 2 − 4x + 4 = (x − 2)2 ≥ 0. Ainsi f (x) ≥ −4.

• Cherchons un antécédent de −4.

1ère méthode : On utilise sa calculatrice pour trouver une valeur possible et on vérifie par le calcul que
c’est bien un antécédent de −4.
f (2) = 22 − 4 × 2 = −4. Donc −4 a bien un antécédent.

2ème méthode : Rechercons par le calcul tous les antécédents de −4. Pour cela, on résout f (x) = −4, soit
x 2 − 4x = −4. On obtient x 2 − 4x + 4 = 0, soit (x − 2)2 = 0. Cette équation n’a qu’une solution, le nombre 2.

• Conclusion : −4 est bien le minimum de f sur R.


III Inéquations
III.1 Graphiquement
4
3 +
Les solutions sont les +
2
........................... des points
Résoudre f (x) > k 1 Cf
de la courbe dont l’ordonnée est b
1 +
strictement supérieure à k 0
-1
O 0 11 2 3 4 5 6
-1
b

4
3
Les solutions sont les 2
b
Cf b
........................ des points de 1
Résoudre f (x) > g (x) 1
la courbe C f situés au-dessus b
0 b

des points de la courbe C g -3 -2 -1


O 0 11 2 3 4 5 6
-1
-2 Cg

Exemple :
5
4 (a) Quel est l’ensemble de définition de f ?
4
3
3 (b) Résoudre graphiquement f (x) = 1.
2
2
1 (c) Résoudre graphiquement f (x) = 0.
1
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 (d) Résoudre graphiquement f (x) > 3.
−2 −1 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9
−1
-2 (e) Résoudre graphiquement f (x) < 0.
−2
-3
−3
(f) Résoudre graphiquement f (x) ≥ 1.
-4
−4

III.2 Algébriquement
1
Exemple : On considère les fonction f et g définies sur R par f (x) = −2x + 3 et g (x) = x − 4.
2
Résoudre les inéquations suivantes
(a) f (x) ≤ 0
(b) f (x) > 7.
(c) f (x) ≥ g (x).
(d) g (x) < −4
III.3 Tableau de signe
Exemple : sur la courbe précédente, résoudre f (x) = 0, résoudre f (x) < 0, résoudre f (x) > 0.
On résume tous ces résultats dans un tableau de signe :
Exemple : Voici un tableau de signe
TABLEAU A INSERER Donner le signe de f (3)
Résoudre f (x) ≤ 0.
Tracer une courbe possible.
Bilan : f (x) > 0 sis et seulement si C f au dessus de l’axe des abscisses.
Chap.9 Probabilités
I Vocabulaire
I.1 Expérience aléatoire

Définition :
Une expérience aléatoire est un processus dont le résultat n’est pas certain. Celui-ci n’est dû qu’au hasard
et ne dépend pas du passé.
Chacun des résultats possibles de cette expérience s’appelle une issue.
L’ensemble des issues de l’expérience s’appelle l’univers. On le note Ω.

Exemple :
• On lance une pièce de monnaie. Deux issues sont possibles : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’univers Ω est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• On tire une carte dans un jeu de 32 cartes.
L’univers Ω est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

I.2 Evénement

Définition :
Un événement est une partie de l’univers.
Un événement réalisé par une seule issue est un événement élémentaire.

Exemple : Dans le tirage du jeu de 32 cartes, on peut définir divers événements :


– A : ............................................................................................................
– B : ............................................................................................................
– C : ............................................................................................................
– D : ...........................................................................................................

I.3 Probabilité
Définition :
Lorsqu’on effectue un très grand nombre de fois une expérience aléatoire, la fréquence de réalisation d’un
événement se rapproche d’un « fréquence théorique », appelée probabilité.

Exemple : P(« obtenir pile ») = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


P(« tirer un as dans un jeu de 32 cartes ») = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Propriété : La probabilité est un nombre réel compris entre 0 et 1.


La somme des probabilités de tous les événements élémentaires est égale à 1.

– Un événement dont la probabilité est nulle est dit évenement impossible.


– Un événement dont la probabilité est égale à 1 est dit événement certain.

Exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.................................................................................................................
.................................................................................................................

Définition :
Lorsque tous les événements élémentaires ont la même probabilité d’être réalisés, on dit qu’il s’agit d’une
situation d’équiprobabilité.
Dans une situation d’équiprobabilité, la probabilité de l’événement A est :

nb de cas favorables à A
P (A) = .
nombre de cas possibles
Exemples :
• On lance une pièce non truquée (ou équilibrée). P(pile)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et P(face)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Dans une urne, on a 3 boules rouges et 2 boules bleues (indiscernables au toucher). Deux issues pos-
sibles : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P(« obtenir une boule rouge »)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et P(« obtenir une boule bleue »)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

I.4 Loi de probabilité


Définition :
Soit Ω l’univers de l’expérience aléatoire composée des issues x 1 , x 2 , . . ., x n .
Définir une loi de probabilité de l’expérience aléatoire, c’est associer à chaque issue sa probabilité.
issues x1 x2 ... xn
On la présente sous forme de tableau :
Probabilités p1 p2 ... pn

Exemples :
• Lancer d’une pièce non truquée

issues Pile Face

Probabilités

• Lancer d’un dé non pipé

issues 1 2 3 4 5 6

Probabilités

• Lancer de 2 dés et on considère la somme

issues 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Probabilités

• Dans une urne, on a 2 boules rouges, 1 boules vertes et 1 boule bleue

issues bleue verte rouge

Probabilités
II Union, intersection et contraire
II.1 Intersection
Définition :
L’événement A ∩ B est formé des issues qui réalisent à la fois A et B .
½
A : « obtenir 1 ou 2 »
Exemple : On considère un lancer de dé et on note :
B : « obtenir un nombre pair »
A ∩ B est : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ω b
3
b
4
A b
1 b
2
b
6 B b
5

Définition :
Lorsque A ∩ B = ;, ont dit que A et B sont incompatibles.

½
C : « obtenir un 6 »
Exemple : Dans le lancer de dé, on note :
D : « obtenir un nombre impair »
Les événements C et D sont incompatibles (pas d’issue en commun).


b
3 b
4
C
b
6 b
1 b
2
b
5 D

II.2 Union
Définition :
L’événement A ∪ B est formé des issues qui réalisent A ou B (sous-entendu : ou les deux).

½
A : « obtenir un 3 ou un 6 »
Exemple : Dans un lancer de dé, on note
B : « obtenir un nombre pair »
A ∪ B est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ω b
3
b
4
b
1 b
2
b
6 b
5

Propriété :
P (A ∪ B ) = P (A) + P (B ) − P (A ∩ B )

Exemple : Dans une classe de 30 élèves, on considère deux événements :


½
A : « être interne »
B : « être membre de l’Association Sportive »

Calculer P (A), P (B ) et P (A ∩ B ) et P (A ∪ B ).

II.3 Evénement contraire


Définition :
L’événement contraire de A, noté Ā, est formé des issues qui ne réalisent pas A.

Exemple : Dans un lancer de dé, on note A : « obtenir un nombre pair » donc A désigne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Propriété : P ( Ā) = 1 − P (A)

Exemples :
1
• Dans l’exemple précédent, P (A) = donc P (A) =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
• Reprenons l’exemple précédent avec les internes et les membres de l’AS.
13
P (A) = donc P (A) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30

III Différentes représentations


III.1 Tableaux croisés
Exemple : Concernant la population d’un lycée, on nous donne le tableau à double entrée suivant :

Filles Garçons Totaux

Internes 135 330

Externes 315 535

Totaux

On choisitun élève du lycée au hasard.



 F l’évènement « l’élève interrogé est une fille »

G l’évènement « l’élève interrogé est un garçon »

On note :
 I l’évènement « l’élève interrogé est un interne »


 E l’évènement « l’élève interrogé n’est pas interne »

1. Compléter les cases vides du tableau.


2. Quelle est la probabilité de l’évènement F ? de F ?
3. Quelle est la probabilité de l’évènement I ∩F ? de l’évènement I ∩ F ? de I ∩F ? Décrire par une phrase
ces événements.
4. Sachant que l’élève est une fille, quelle est la probabilité qu’elle soit interne ?
Remarque : On note cette probabilité P F (I ).
ATTENTION : ne pas confondre P F (I ), P (I ) et P (F ∩ I ).
III.2 Arbres de probabilités
Exemple : Dans une urne sont placées 4 boules indiscernables au toucher :
2 boules rouges, 1 boule bleue et 1 boule verte.
On tire une boule au hasard, puis on la remet dans l’urne et on tire à nouveau une autre boule
dans l’urne.
Question : On note A l’événement "avoir choisi au moins une boule bleue".
Quelle est la probabilité de A ?

METHODE 1 : Arbre de dénombrement. Dans ce cas tous les résultats sont équiprobables.

b
R .......................... RR

b
b
R .......................... RR
R
b
B .......................... RB
b
V .......................... RV
b
R .......................... RR

b
b
R .......................... RR
R
b
B .......................... RB
b
V .......................... RV
b
R .......................... BR

b
b
R .......................... BR
B
b
B .......................... BB
b
V .......................... BV
b
R .......................... VR

b
b
R .......................... VR
V
b
B .......................... VB
b
V .......................... VV

Remarque : Cet arbre ne serait pas réalisable si j’avais mis 18 boules rouges, il aurait trop de branches !

METHODE 2 : Arbre pondéré. Sur chaque branche, on écrit la probabilité de l’événement concerné.
Remarque : Attention ! Les résultats au bout des branches ne sont pas équiprobables :
Leur probabilité s’obtient en multipliant les probabilités écrites sur les branches.

b
R .......................... P(RR)=
2
4
1
b
4
b
B .......................... P(RB)=
R 1
4
b
V .......................... P(RV)=
2
4 b
R .......................... P(BR)=
2
4
1 1
b
4
b
B .......................... P(BB)=
4 B 1
4
b
V .......................... P(BV)=
1
4 b
R .......................... P(VR)=
2
4
1
b
4
b
B .......................... P(VB)=
V 1
4
b
V .......................... P(VV)=
Chap.10 Fonctions affines
Tableaux de signes
I Fonctions affines
I.1 Ecriture algébrique
Définition : On fixe deux réels m et p.
Pour définir une fonction affine f , on associe, à chaque réel x, la nombre mx + p.
Ce nombre est l’image de x par la fonction affine f : il est donc noté f (x). On a f (x) = mx + p.

Exemples : Les fonctions suivantes sont-elles affines ?


• La fonction f définie par f (x) = 2x + 1 p
• La fonction g définie par g (x) = −3x − 2
1
• La fonction h définie par h(x) =
2x + 1
• La fonction i définie par i (x) = x 2 + 4
p p
• La fonction j définie par i (x) = ( x − 1)2 + 2 x
Remarques :
(a) Le coefficient m s’appelle le ................................ (ou .............. ) de la fonction affine.
(b) Le coefficient p s’appelle ........................................
(c) L’ensemble de définition de n’importe quelle fonction affine est ................
(d) Lorsque m = 0, alors f (x) = ................... La fonction affine est appelée fonction ............................
(e) Lorsque p = 0, alors f (x) = .................... La fonction affine est dite ............................ . Toutes les fonctions
linéaires sont des cas particuliers de fonctions affines.

I.2 Représentation graphique


Propriété : La représentation graphique d’une fonction affine est une droite non parallèle à l’axe des or-
données.

Exemple : Représentons la fonction f définie par f (x) = 2x − 3.


5

4
4

3
3

2
2

1
1

0
-5 -4 -3 -2 -10 0 1 2 3 4 5
−4 −3 −2 −1 1 2 3 4
-1
−1

-2
−2

-3
−3

-4
−4

-5
−5
Remarque : Est-ce qu’une droite verticale (parallèle à l’axe des ordonnées) peut être la représentation gra-
phique d’une fonction affine ?
I.3 Comment déterminer l’expression algébrique ?
Propriété : Soit f une fonction affine, a et b deux nombres réels quelconques.
Alors le coefficient directeur de f est m = ..............

Exemple : On sait que f est affine, que f (2) = 5 et f (7) = −3. Déterminer l’expression algébrique de f .

I.4 Sens de variations


Propriété : On définit une fonction f par f (x) = mx + p.
• Si m > 0, la fonction f est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Si m < 0, la fonction f est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Si m = 0, la fonction f est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Démonstration :

p
Exemple : Soit f la fonction définie par f (x) = (2 − 5)x + 1000. Quel est son sens de variations ?

II Résolution des inéquations produits et quotients


II.1 Tableau de signes
Il s’agit de savoir si la courbe est au-dessus ou en-dessous de l’axe des abscisses, c’est-à-dire de résoudre les
inéquations f (x) > 0 et f (x) < 0.

Exemple : Dresser le tableau de signes de la fonction donnée par sa courbe représentative ci-dessous.
5
4
4
3
3
2
2 b

1
1
0
-3 -2 -1
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
−2 −1
−1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-2
−2
-3
−3
b
x
-4
Signe de f (x)
II.2 Tableau de signes d’une fonction affine
Question : Quel est le tableau de signes de f (x) = mx + p ?
On résout mx + p = 0. On trouve x = .........

x
Si m > 0,
Signe de f (x)

x
Si m < 0,
Signe de f (x)

Exemple : Dresser le tableau de signes de 4x − 3.


On résout 4x − 3 = 0 :

Signe de f (x)

II.3 Inéquations-produit
Exemple : Résoudre (2x + 1)(−x + 3) < 0.
On résout 2x + 1 = 0 :
On résout −x + 3 = 0 :
On dresse le tableau de signes :

Signe de 2x + 1

Signe de − x + 3

Signe de (2x + 1)(−3x + 3)

Ainsi, S = ...........................

II.4 Inéquations-quotient
−x − 2
Exemple : Résoudre ≥ 0.
2x − 5

On résout −x − 2 = 0 :
On résout 2x − 5 = 0 :
On dresse le tableau de signes :

Signe de − x − 2

Signe de 2x − 5

−x − 2
Signe de
2x − 5
Ainsi, S = ...........................

II.5 FACTORISER
Pour résoudre une inéquation, si ce n’est pas déjà fait, il faut commencer par FACTORISER ! Pourquoi ?
Exemple : Résoudre (x − 1)(x + 3) − x + 1 < 0
Chap.11 Vecteurs colinéaires
I Multiplication d’un vecteur par un réel
I.1 Construction - Définition
Soient →

u un vecteur et k un réel non nul. On souhaite construire le vecteur k →

u.
(a) k > 0
Le vecteur k →

u a la même direction et le même sens que →

u.
→− →

La longueur du vecteur k u est k× le longueur de u .

1−
Exemple : Construire →u et 2→

u.
2 1→−
u
2


u 2→

u

On peut remarquer que 2→



u =→

u +→

u.
(b) k < 0
Le vecteur k →

u a la même direction que →
−u , mais a le sens contraire !
La longueur du vecteur k u est (−k)× le longueur de →
→− −u.

1−
Exemple : Construire − →u et −2→

u.
2 1−
− →u
2


u −2→

u

I.2 Règles de calcul



− →

Propriété : Soient u et v 2 vecteurs. Soient k et k ′ deux réels.

− → − →− →
− →
− →

• k( u + v ) = k u + k v • k(k ′ u ) = (k × k ′) u

• (k + k ′)→
− u + k ′→
u = k→
− −
u • 1→

u =→

u
³ →
− ´ ³ →
−´
• k→ −
u = 0 ⇐⇒ k = 0 ou → −
u =0 .

Exemples :
−−→ 1 −−→
• 2 AB − AB =
3
−−→
• (2 + x) AB =
µ ¶
1 −−→
• −5 AB =
2
−−→ −−→
• 3 AB + 3BC =
−−→ → −
• 3 AM = 0 implique que
µ ¶
1 −−→ −−→
• 4 AB − 2C B =
2
Remarque : Les règles de calcul pour les vecteurs sont les mêmes que pour les nombres (développement,
factorisation ...).
I.3 Calcul des coordonnées
µ ¶ µ ¶

− x →− kx
Propriété : Soient u et k un réel. Alors le vecteur k u a pour coordonnées .
y ky
µ ¶
1
Exemple : On considère le vecteurs →
−u . Quelles sont les coordonnées de 2→

u ?
−3

II Colinéarité
II.1 Définition
Définition : 2 vecteurs sont dits colinéaires s’ils ont la même direction (quels que soient leur sens et leur
longueur).


u = k→
−v

II.2 Proportionnalité des coordonnées


Propriété : (appelée “condition de colinéarité")
µ ¶ µ ′ ¶
− x − x
³ ´ ³ ´
→ → →− →
− ′ ′
Soient u et v 2 vecteurs. u et v sont colinéaires ⇐⇒ x y − x y = 0 .
y y′

Exemple :
µ ¶ µ ¶

− 2 − −4

• Les vecteurs u et v sont-ils colinéaires ?
−3 6
On calcule 2 × 6− (−3) →
− →

 × (−4) = 12
 − 12 = 0 donc u et v sont colinéaires.
3 1
u  5  et →
• Les vecteurs →
− −
v  3  sont-ils colinéaires ?
2 2
3 5 9 5
On calcule 3 × − 1 × = − = 2 6= 0 donc → −
u et →

v ne sont pas colinéaires.
2 2 2 2

II.3 Droites parallèles


−−→ −−→
Propriété : (AB ) est parallèle à (C D) si et seulement si AB et C D sont colinéaires.

Exemple :

II.4 Points alignés


−−→ −−→
Propriété : A, B et C sont alignés si et seulement si AB et AC sont colinéaires.

Exemple :
Chap.12 Polynômes du second degré
I Polynômes du second degré
I.1 Définition
Définition : On appelle polynôme du second degré (ou trinôme) toute expression algébrique de la forme
ax 2 + bx + c où a, b, c sont des réels non nuls et a 6= 0.

Exemples :
• 5x 2 − 2x + 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p p π
• 2x 2 − 3x + .............................................................................................
p 6
2
• x −2 x +4 .................................................................................................

Remarques :
• Si a = 0, il s’agit alors d’un polynôme du premier degré, c’est-à-dire une fonction affine.
• a s’appelle le coefficient dominant.
• On parle de polynôme du second degré car le plus grand exposant de x est 2.

I.2 Les trois formes


Définition : Ce polynôme peut se mettre sous plusieurs formes :
• ax 2 + bx + c s’appelle la forme réduite (ou forme développée)
• a(x − α)2 + β s’appelle la forme canonique
• a(x − x 1 )(x − x 2 ) s’appelle la forme factorisée

I.3 Représentation graphique


Propriété : Les polynômes du second degré sont représentés graphiquement par des paraboles.

II Forme développée : allure de la parabole

Propriété : Soit f définie sur R par f (x) = ax 2 + bx + c avec a 6= 0.

Si a > 0, alors les branches de la parabole sont tournées vers le ...............


Si a < 0, alors les branches de la parabole sont tournées vers le ...............

Propriété : c donne l’intersection de la courbe avec l’axe des ordonnées.

Exemple : Soit f définie par f (x) = −2x 2 + 8x + 2.


Cette fonction est un polynôme du second degré donc sa représentation graphique est une ...................
On sait que a = −2 < 0, donc les branches de la parabole sont tournées vers ...........................
On sait que c = ...... donc la parabole coupe l’axe des ordonnées en .................
7

6
12
5
10
4
8
3 x −1 0 1 2 3 4 5
6
f (x)
2
4
1
2
0
-1 0 1 2 3 4 5
-1 1 2 3 4
III Forme canonique : sommet et variations

Propriété : Soit f (x) = ax 2 +bx +c un polynôme du second degré. Notons S(α; β) le sommet de la parabole.
forme canonique Alors, pour tout x ∈ R, f (x) = a(x − α)2 + β

Cette forme de f (x) s’appelle la forme canonique du polynôme.

Exemple : Soit f la fonction définie par f (x) = 2x 2 + 4x − 1.


(a) Vérifier que la forme canonique de f (x) est f (x) = 2(x + 1)2 − 3.
(b) Identifier α et β.

Propriété :
• Si a > 0, alors les branches de la parabole sont tournées vers le haut.
Si a < 0, alors les branches de la parabole sont tournées vers le bas.
• Le sommet de la parabole a pour coordonnées (α, β).

Exemple : Soit f définie par f (x) = −2x 2 + 8x + 2.


(a) Vérifier que la forme canonique de f (x) est f (x) = −2(x − 2)2 + 10
(b) Représenter graphiquement l’allure de sa représentation graphique et en déduire son tableau de varia-
tions.
IV Forme factorisée : intersection avec l’axe des abscisses
Exemple : Soit f (x) = x 2 − 2x − 3.
(a) Vérifier que la forme canonique de f (x) est f (x) = (x − 1)2 − 4.

(b) Trouver la forme factorisée de f (x). En donner une interprétation graphique.

Propriété : Soit f (x) = ax 2 + bx + c un polynôme du second degré.


On considère le nombre de points d’intersection de la parabole C f avec l’axe des abscisses :
• 0 point d’intersection
f (x) ne peut pas se mettre sous forme factorisée.
• 1 un point d’intersection
f (x) = a(x − α)2 .
• 2 points d’intersection A(x 1 ; 0) et B (x 2 ; 0).
f (x) peut alors se mettre sous forme factorisée f (x) = a(x − x 1 )(x − x 2 ).

Graphiquement :

β
α x1 α x2
0 α 0 0

pas de forme factorisée f (x) = a(x − α)2 f (x) = a(x − x 1 )(x − x 2 )


Chap.13 Trigonométrie
I Le cercle trigonométrique

+

− → −
Définition : Dans le repère orthonormal (O, i , j ), le cercle trigono-
métrique est le cercle de centre O cercle de rayon 1, orienté.
Par convention, le sens direct (ou positif) est le sens contraire des ai-
guilles d’une montre. 1

II Le radian
Le radian est une unité de mesure d’angle, au même titre que le degré.
Considérons un cercle trigonométrique de centre 0 et 2 points sur le cercle A et M .

+M
On note l la la longueur de l’arc –
AB

–
AB

+A

ƒ (en radians) est l (longueur du plus petit arc


Définition : La mesure principale de l’angle (orienté) AOM
entre A et M ) précédé d’un signe :
+ si le chemin le plus court pour aller de A à M est dans le sens positif
- si le chemin le plus court pour aller de A à M est dans le sens négatif

Exemple :
B
+ M3
+
M4 M2 +
+ +
M1
+

M5 + +A
O

+
M6
Calculer les mesures principales des angles orientés à à2 , à
AOM 1 , AOM  AOM
AOM 3 , AOB, à4 , AOM
à5 et AOM
à6 .
Remarque : la mesure principale d’un angle se situe dans l’intervalle ] − π; π].

Voilà un tableau de conversion degré-radian :

Mesure en degrés 0 30 45 60 90 180 360

2π 3π 5π
Mesure en radians
3 4 6

III Enroulement de la droite des réels


−−→ −−→
On se place dans le repère orthonormal (O, O A , OB ).

A tout réel x, on associe un point M du cercle trigonométrique de la manière suivante :


à partir de A, on parcourt un arc de longueur |x|, dans le sens direct si x est positif, dans le sens indirect si x
est négatif.

π 5π 17π π 17π 4π
Exemple : Placer sur le cercle les points associés aux réels ; 2π ; ; ;− ;− et −
2 2 4 3 6 3
B

17π 8π π
= 2× +
4 4 4

O A
IV Cosinus et sinus d’un réel

− → −
Dans toute la suite, on considérera le repère orthonormé du plan (O; i ; j ) et le cercle trigonométrique C .

IV.1 Définition B
M
Définition : sin(x)
Soit x un réel et M son point associé sur le cercle trigonomé- +
trique C .

L’abscisse de M est appelée cosinus de x, noté cos(x) ou cos x.


A
O cos(x)
L’ordonnée de M est appelée sinus de x, noté sin(x) ou sin x.

Propriétés : Pour tout x réel,


• cos(x + 2π) = cos(x) et sin(x + 2π) = sin(x)
• cos(x) et sin(x) sont des nombres compris entre −1 et 1.
• cos2 (x) + sin2 (x) = 1.

Remarque : La notation de (cos(x))2 est cos2 (x). BÀ ne pas confondre avec cos(x 2 ).

IV.2 Valeurs remarquables

Mesure en degrés 0 30 45 60 90

π π π π
Mesure en radians 0
6 4 3 2
p p
3 2 1
Cosinus 1 0
2 2 2
p
1 2 3
Sinus 0 1
2 2 2

IV.3 Lien avec la trigonométrie de collège


Chap.14 Géométrie dans l’espace
I Positions relatives
I.1 Deux droites distinctes
Définition : Deux droites sont coplanaires si . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Droites coplanaires Droites non coplanaires


d1

d2 d1 d2 d1 d2

d 1 et d 2 ont un point d 1 et d 2 sont strictement aucun plan ne contient d 1 et d 2 .


d’intersection A : d 1 ∩ d 2 = {A} parallèles : d 1 ∩ d 2 = On a : d 1 ∩ d 2 =

Deux droites coplanaires sont :


– soit parallèles, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– soit sécantes, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Deux droites peuvent être non coplanaires, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Exemple :
H G
On considère le cube ABC DE FG H ci-contre.

Donner les positions relatives des droites suivantes. E F

• (AB ) et (C D)

• (AE ) et (C D)

• (E F ) et (B H ) D C

A B

I.2 Deux plans distincts

sécants strictement parallèles

P et P ′ sont sécants, ils ont une droite P et P ′ n’ont aucun point commun
d’intersection : d . P ∩ P ′ = d P ∩P ′ =

Deux plans distincts sont :


– soit strictement parallèles, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– soit sécants, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exemple :
On considère le cube ABC DE FG H ci-dessus.
Donner les positions relatives des plans suivants. S’ils sont sécants, donner leur intersection.
• (AE B ) et (C AD)
• (E FG) et (C D H )
• (F E D) et (ABC )
• (E AH ) et (BC F )

I.3 Une droite et un plan

droite sécante au plan droite contenue dans le plan droite parallèle au plan
d1
d
P P d P
× ×

d et P ont un seul point d est contenue dans P d et P n’ont pas de point


d’intersection : A. d ∩ P = {A} d ∩P = d d’intersection d ∩ P =

– soit la droite est incluse dans le plan, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– soit la droite est strictement parallèle au plan, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– soit la droite et le plan sont sécants, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Exemple : H G

E F
On considère le cube ABC DE FG H ci-contre.
Illustrer chacun des cas par au moins trois exemples.
• droite incluse dans un plan : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
............................................................
• droite parallèle à un plan : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D C
............................................................
• droite et plan sécants : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A B
............................................................
II Les volumes

Représentation Solide Volume

prisme droit Aire de la base × hauteur

Aire de la base × hauteur


pyramide
3

cylindre Aire de la base × hauteur

Aire de la base × hauteur


cône
3

4
boule de rayon R πR 3
3

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