Exemple :
y s’appelle l’ordonnée de M.
b b
xM
O I
Exemple : Dans chacun des repères (O, I, J) ci-dessous
(a) placer les points A(4; −1) et B(0; 2).
(b) placer le point C, symétrique de A par rapport à B.
(c) lire les coordonnées de C.
12+14+19+21+53+54
II.1 Formule
Propriété : Soient A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) deux points
du plan.
xA + xB yA + yB
Les coordonnées du milieu du segment [AB] sont ; .
2 2
Exemple : On considère les points A(−2; 0), B(1; 2) et C(3; −1). Calculer les coordonnées du
milieu I de [AC].
II.2 Symétrique
Propriété : P est le symétrique de F par rapport à D si et seulement si D est le milieu
de [P F ].
Exemple : Dans le triangle ABC précédent, déterminer par le calcul les coordonnées de M,
symétrique de B par rapport à C. Le placer sur la figure.
II.3 Parallélogramme
Propriété : Si les diagonales d’un quadrilatère ont le même milieu, alors ce quadrilatère
est un parallélogramme.
Exemple : Dans la figure précédente, construire le point D tel que ABMD soit un parallélo-
gramme. Déterminer ses coordonnées par le calcul.
O b b
B
3, 6
6
b
B
C
b
b b b
S
2, 5 A 1 D
B b
b
35o b
D
7 O
p
AB = (xB − xA )2 + (yB − yA )2
III.2 Formule de la distance
Attention ! le repère est obligatoirement orthornomal .
Propriété : Soient A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) deux points du plan muni d’un repère orthonormal.
p
La distance entre A et B est : AB = (xB − xA )2 + (yB − yA )2 .
Démonstration :
4 B
b
3
A
b
−1 1 2 3 4 5 6
IV Choisir un repère
Exemple :
On considère un triangle ABC, le milieu I de [BC] et G le centre de gravité du triangle ABC.
La parallèle à (AB) passant par G coupe (BC) en Q et la parallèle à (AC) passant par G coupe
(BC) en R.
(a) Faire une figure.
(b) Que peut-on conjecturer pour les points R, I et Q ?
(c) Démontrer la conjecture en vous plaçant dans un repère bien choisi.
Aire de baignade
1. Si la distance de la bouée A à la rive est de 20 mètres, quelle est alors la longueur de la zone de
baignade ? Quelle est son aire ?
2. Mêmes questions si la bouée A est à 35 mètres de la rive.
3. On va maintenant déterminer l’expression A(x) qui donne l’aire de la zone de baignade en fonction
de la distance AD notée x.
a) Pourquoi x varie-t-il entre 0 et 80 ?
b) Pourquoi la longueur AB de la zone de baignade est-elle égale à 160 − 2x ?
c) Exprimer alors l’aire A(x) de la zone de baignade en fonction de x.
4. Compléter le tableau suivant à l’aide de la formule trouvée en 3.c) :
x 0 10 20 30 40 50 60 70 80
A(x) 0
5. Écrire une phrase contenant l’expression ≪ image par la fonction A ≫, et une autre contenant l’ex-
pression ≪ antécédent par la fonction A ≫, compatibles avec le tableau précédent.
6. Sur le graphique suivant, placer tous les points d’abscisse x et d’ordonnée A(x) lus dans le tableau,
puis les relier.
A(x)
3200
2800
2400
2000
1600
1200
800
400
O 10 20 30 40 50 60 70 80 x
7. En utilisant le graphique, dire pour quelle valeur de x l’aire semble maximale. Conclure.
8. Sur le graphique peut-on trouver la valeur de l’aire de la zone de baignade pour AD = 25 mètres ?
et pour AD = 75 mètres ?
Chap.2 Fonctions
Programmes de calculs
Exemples :
• 2 ∈ N signifie “2 appartient à l’ensemble des entiers naturels" (ou 2 est un entier naturel).
• 2∈ / N signifie “2,1 n’est pas un entier naturel".
4
• 2, 13 ∈ D, ∈ / D, 10 ∈ D.
3
√
2
1
3
5, 14
−2
N 3 Z D Q R
Bilan : N ⊂ Z ⊂ D ⊂ Q ⊂ R
II Les intervalles de R
II.1 Définition
Définition : Soient a et b deux réels tels que a < b.
L’intervalle [a; b] est l’ensemble de tous les réels compris entre a et b.
−2 ≤ x ≤ 3 [−2; 3] −3 −2 −1 0 1 2 3
−1 < x ≤ 2 ] − 1; 2] −3 −2 −1 0 1 2 3
−1 < x ] − 1; +∞[ −3 −2 −1 0 1 2 3
x≤2 ] − ∞; 2] −3 −2 −1 0 1 2 3
Remarques :
• [a; b] est un intervalle fermé
• ]a; b[ est un intervalle ouvert
• [a; b[ est appelé intervalle fermé à gauche, ouvert à droite.
II.2 Intersection
Définition : Soient I et J deux intervalles.
On appelle intersection de I et J l’ensemble des éléments communs de I et J.
On le note I ∩ J.
Lorsque deux intervalles n’ont pas d’élément en commun, on dit que leur intersection est vide : I ∩ J = ∅.
Exemple :
• [−2; 1] ∩ [0; 3] =
• [−4; 3] ∩ [−2; 0] =
• [−2; 1[∩[2; +∞[=
• ] − ∞; 3]∩]0; 5[=
II.3 Union
Définition : Soient I et J deux intervalles.
On appelle union de I et J l’ensemble des éléments appartenant à I ou à J (ou aux deux).
On le note I ∪ J.
Exemple :
• [−2; 1] ∪ [0; 3] =
• [−4; 3] ∪ [−2; 0] =
• [−2; 1[∪[2; +∞[=
• ] − ∞; 3]∪]0; 5[=
III Vocabulaire d’une fonction
III.1 Définition
Soit D un intervalle ou une union d’intervalles.
Définir une fonction f , c’est associer à chaque réel x appartenant à D un unique réel, qu’on note f (x).
f : x 7→ f (x)
On écrit :
D → R
Vocabulaire :
• D est appelé l’ensemble de définition de f .
On dit également que f est définie sur D.
• f (x) se lit “f de x" et est appelé l’image de x par la fonction f .
Exemples :
(a) Quel est l’ensemble de définition de la fonction f définie par f (x) = 2x2 + 1 ?
Pour toute valeur de R, on peut calculer f (x). On a donc Df = R.
1
(b) Quel est l’ensemble de définition de la fonction g définie par g(x) = ?
x
Dans une fraction, le dénominateur n’a pas le droit de s’annuler. Ainsi x est une valeur interdite. Donc
Dg = R r {0} =] − ∞; 0[∪]0; +∞[.
√
(c) Quel est l’ensemble de définition de la fonction h définie par h(x) = x ?
√
Ce qui est sous la racine doit être positif. Par exemple, −2 n’a pas de sens. Ainsi Dh = [0; +∞[.
III.3 Représentation graphique
Définition : La représentation graphique de f (ou courbe représentative de f ) est l’ensemble des
points de coordonnées (x; f (x)), où x appartient à Df .
On la note Cf .
9
Exemple : 8
1. Construire la courbe représentative de la fonction f définie 7
sur R par f (x) = x2 − 1. 6
5
Remplissons d’abord un tableau de valeurs : 4
3
x -3 -2 -1 0 1 2 3
2
f (x) 1
0
-3 -2 -1 -1 0 1 2 3
2. Le point A(6; 37) appartient-il à Cf ? -2
I Vocabulaire
Définitions :
La .................................... de la série statistique est l’ensemble des individus sur lesquels porte
l’étude (classe de 2nde, population française, ...).
L’...................................... est le nombre de valeurs de la série statistique.
Le ............................ de la série statistique est une propriété commune aux individus de la série.
C’est le “thème" de l’étude (couleur des yeux, taille, année de naissance, notes à un devoir, ...).
Il peut prendre différentes valeurs.
Définitions :
La fréquence d’une valeur est le quotient de .......................................... par ........................... .
Elle est souvent exprimée en %.
Le ................. est la valeur du caractère dont l’effectif associé est le plus grand.
Définitions :
L’ ................................................................ associé à la valeur x est le nombre d’individus de
la population dont la valeur du caractère est inférieure à x.
La ................................................................. associée à une valeur est le quotient de l’effectif
cumulé croissant associé à cette valeur par l’effectif total. Elle est souvent exprimée en %.
Exemple : On donne la répartition des âges de tous les élèves d’un collège.
Ages 10 11 12 13 14 15 16 Total
Fréquences en %
Questions :
(a) Quelle est la population étudiée ?
(b) Quel est l’effectif total de la série statistique ?
(c) Quel est le caractère de la série statistique ? Quelles sont les valeurs possibles de ce caractère ?
(d) Quel est le mode de cette série statistique ?
II Représentations graphiques
II.1 Le diagramme circulaire (appelé également camembert)
La mesure de l’angle au centre est proportionnelle à l’effectif associé à la valeur.
Exemple : Reprenons l’exemple du paragraphe précédent (étude de l’âge dans un collège).
Ages 10 11 12 13 14 15 16 Total
Effectifs
Angle au centre
effectifs
5
1
notes
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Questions :
(a) Quelle est la population ? Quel est l’effectif total ?
(b) Quel est le caractère de la série statistique ?
(c) Quel est l’effectif associé à la valeur 14 ?
Pour résumer une série statistique, on a besoin d’un paramètre de position (qui donne le niveau
global) et d’un paramètre de dispersion (qui mesure l’hétérogénéité).
Remarques :
• La moyenne n’est pas forcément la moyenne des valeurs extrêmes.
• La moyenne est toujours comprise entre les valeurs extrêmes.
• Pour calculer une moyenne, il ne faut pas oublier de tenir compte des effectifs associés à chaque
valeur. Par exemple, imaginons un devoir dans une classe de 4 élèves : un élève a eu 0 et les 3
autres ont eu 20. Quelle est la moyenne du devoir ?
On parle dans ce cas de moyenne pondérée.
III.2 Médiane
Défintion :
La .................. d’une série, dont les valeurs du caractère sont rangées dans l’ordre croissant, est
la valeur qui partage la population en deux groupes de même effectif.
Comment la calculer ?
Questions :
(a) Dans les 2 exemples précédents (âge dans un collège et résultats d’un trimestre), quelle est la
médiane ?
(b) Si on supprime les valeurs extrêmes (la plus petite et la plus grande), quelle est la médiane de
cette nouvelle série statistique ?
Remarque : On a remarqué que la médiane n’était pas sensible aux valeurs extrêmes.
IV Caractéristiques de dispersion
IV.1 Etendue
Définition :
L .............. d’une série statistique est la différence entre la plus grande valeur et la plus petite
valeur de la série.
Questions :
(a) Dans les 2 exemples précédents (âge dans un collège et résultats d’un trimestre), quelle est
l’étendue de la série statistique ?
(b) Expliquer pourquoi on dit que l’étendue est une caractérique de dispersion.
Remarque : Q1 est la plus petite valeur de la série pour laquelle au moins 25% des données sont
inférieures ou égales à Q1 .
Comment les calculer ?
Questions :
(a) Dans l’exemple du 1 (âge dans un collège), calculer l’écart inter-quartile.
I Factoriser et développer
I.1 Développer
Définition : c’est transformer un produit en somme.
I.3 Développer
Définition : c’est transformer une somme en produit.
Exemple : Factoriser A ; B et C .
A = 4x 2 − (x − 1)2
B = (5x + 1)(3 + x) + 5x + 1
C = x 2 − 4 + (x − 2)(4 − 3x)
On cherche un facteur commun ; à défaut on utilise une identité ; parfois on combine les deux.
Méthode : on peut additionner, soustraire, multiplier par un nombre non nul, diviser par un
nombre non nul dans les deux membres à la fois.
3 8x
Exemple 1 : Résoudre l’équation = −4 + .
x −2 x −2
2
Exemple 2 : Résoudre l’équation x = 4. p
Exemple 3 : Résoudre l’équation (x − 2)(−x + 3)(2x − 7)(3x − 2) = 0.
III Résolution graphique d’équations et d’inéquations
4
3 +
Les solutions sont les +
2
abscisses des points de
Equation f (x) = k 1 Cf Résoudre f (x) = 2, 5
la courbe dont l’ordon- b
1 +
née est k 0
-1
-1 0 141 2 3 4 5 6
O b
3
Les solutions sont les 2
b
Cf b
abscisses des points 1
Equation f (x) = g (x) 1 Résoudre f (x) = g (x)
d’intersection des b
0 b
courbes C f et C g -3 -2 O
-1
-1 0 11 2 3 4 5 6
-2 Cg
Exemple :
5
(a) Quel est l’ensemble de définition de f ?
4
4
3
3 (b) Résoudre graphiquement f (x) = 1.
2
2 Cg
b
1
1
0 (c) Résoudre graphiquement f (x) = 0.
b
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
−2
b
−1 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9
−1
Cf
-2 (d) Résoudre graphiquement f (x) = g (x).
−2
-3
−3
b
-4 (e) Résoudre graphiquement g (x) = 3.
−4
I Équations de droites
I.1 Droites verticales et non verticales
Propriété :
• Une droite non parallèle à l’axe des ordonnées a une équation réduite de la forme y = mx + p, où m et p
sont des nombres réels.
⋆ m s’appelle ................................................
⋆ p s’appelle ................................................
• Une droite parallèle à l’axe des ordonnées a une équation réduite de la forme ................
où k est un nombre réel.
Définition : Une équation de droite est une égalité vérifiée exclusivement par les coordonnées x et y des
points qui sont sur la droite.
1
Exemple : Tracer les droites (d 1 ) et (d 2 ) d’équations respectives x = 2 et y = − x + 3.
6 2
5
4
3
2
1
J
0
-10-9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 O 0 I 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-2
-3
-4
-5
-6
I.3 Déterminer algébriquement une équation réduite de la forme y = mx + p
Propriété : Soit A(x A ; y A ) et B (x B ; y B ) deux points tels que x A 6= x B
y B − y A ∆y
Le coefficient directeur de la droite (AB ) est donné par la formule : m = =
x B − x A ∆x
Démonstration : La droite (AB ) n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées car x A 6= x B , donc l’équation
réduite de la droite (AB ) est de la forme y = mx + p.
Les coordonnées de A et B vérifient cette équation, donc :
y A = mx A + p et y B = mx B + p.
y B − y A mx B + p − (mx A + p) mx B + p − mx A − p mx B − mx A m(x B − x A )
Ainsi = = = = = m.
xB − x A xB − x A xB − x A xB − x A xB − x A
Méthode :
• choisir deux points A et B et calculer m
• calculer p en remplaçant x et y par les coordonnées de A dans l’équation réduite de la droite.
Exemple 1 : Déterminer l’équation réduite de la droite (d ) passant par A(1; −2) et B (4; 1)
Exemple 1 : Déterminer l’équation réduite de la droite (d ) passant par A(4; −2) et B (4; 5)
Méthode :
• p se lit à l’intersection de la droite avec l’axe des ordonnées
• m est la variation de y quand on se déplace de 1 vers la droite
Exemple : On considère les points A(1; −3), B (3; 7) et C (4; 12). Les points A, B et C sont-ils alignés ?
III Systèmes linéaires
III.1 Lien avec les droites
Définitions :
Soient a, b, c, a ′ , b ′ et c ′ six nombres réels.
½
ax + b y = c
s’appelle système linéaire de deux équations à deux inconnues
a′x + b′ y = c ′
Un couple (x; y) est appelé solution de ce système si et seulement si x et y vérifient les deux équations du
système.
½
2x − y = 3
Exemple : s’appelle système linéaire de deux équations à deux inconnues.
x + 5y = 10
On peut écrire les deux équations sous forme réduite.
Remarque : Chaque équation correspond à une droite. Le couple solution du système correspondent
aux coordonnées du point d’intersection éventuel de ces deux droites.
Exemples :
Définition : Un échantillon de taille n est la collection des n résultats obtenus après n répétitions indépen-
dantes d’une même expérience aléatoire.
Exemple : Dans la réserve indienne d’Aamjiwnaag, située au Canada il est né entre 1999 et 2003, 132 enfants
dont 46 garçons. Est-ce le fruit du hasard ?
I.2 Simulation
Il s’agit de simuler une expérience aléatoire à l’aide d’un ordinateur ou d’une calculatrice pour constituer
un échantillon.
✞ ☎ ✄
Pour cela on utilise la commande ✝=ALEA() ✆dans un tableur ou ✂RAN# ✁sur la casio (menu OPTN puis
PROB). Ces commandes donnent un nombre réel choisi au hasard dans l’intervalle ............
Exemple : Dé à 6 face
Définition : On a remarqué en TP que les fréquences f observées varient selon les échantillons. Ce phéno-
mène s’appelle fluctuation.
II Intervalle de fluctuation
II.1 Loi des grands nombres
Propriété : Plus la taille de l’échantillon augmente, plus les fluctuations diminuent : les fréquences f se
rapprochent de la proportion p.
Exemple : dans le TP où on tirait une boule dans une urne contenant 7 boules rouges et 3 boules vertes,
voici les fréquences f de « rouge » obtenues.
On remarque que les fréquences ............................ autour de leur valeur théorique p = ....... et s’en rap-
prochent lorsque n augmente.
Propriété : Si n ≥ 30 et si 0, 2 ≤ p ≤ 0, 8, ·
1 1
¸
alors la probabilité que f soit dans l’intervalle p − p ; p + p est supérieure ou égale à 0, 95.
n n
• Pour n = 100 : dans 95% des cas, la fréquence d’un « rouge » est dans l’intervalle
• Pour n = 1000 : dans 95% des cas, la fréquence d’un « rouge » est dans l’intervalle
• Pour n = 100000 : dans 95% des cas, la fréquence d’un « rouge » serait dans l’intervalle
Exemple 1 : Pour la réserve indienne d’Aamjiwnaag, on veut calculer l’intervalle de fluctuation des fré-
quences dans un échantillon de taille n = 132, pour déterminer si le nombre 46 de garçons trouvés (fré-
quence f = ........) est « anormal » (proportion théorique p = ......) .
III Intervalle de confiance
III.1 Estimer une proportion
Dans cette section on ne connaît pas p, on veut le deviner.
Définition : Estimer une proportion p, c’est réaliser un échantillon de taille n, observer la fréquence f dans
cet échantillon, et en déduire une valeur possible pour la proportion p dans toute la population.
Propriété : Si n ≥ 30 et si 0, 2 ≤ f ≤ 0,
· 8,
1 1
¸
alors la probabilité que l’intervalle f − p ; f + p contienne p est supérieure ou égale à 0, 95.
n n
• Dire que la fonction f est décroissante sur un intervalle I signifie que les réels de cet intervalle et leurs
images sont rangés dans l’ordre contraire :
f (b) f (a)
Cf
f (a) f (b)
Cf
O a b O a b
Remarque :
On dit que f est strictement croissante sur I lorsque pour tous a et b ∈ I , si a < b, alors f (a) < f (b).
On dit que f est strictement décroissante sur I lorsque pour tous a et b ∈ I , si a < b, alors .......................
On dit que f est monotone sur I lorsque .....................................................................
On dit que f est constante sur I lorsque .....................................................................
6
6
5
5
Tableau de variations.
4
4
Cf x −∞ 0 +∞
3
3
2
2
Variations de f
1
1 0
0
-3 -2 -1 0 1 2 3
−3 −2 −1 -1 1 2
−1
Cette courbe s’appelle une parabole.
1
Exemple 2 : On note f la fonction définie sur ............................... par f (x) = représentée ci-dessous.
x
Dresser graphiquement le tableau de variations de f .
Montrer que la fonction inverse est décroissante sur ]0; +∞[.
4
3
3
2
2
Tableau de variations.
1
1 Cf
x −∞ +∞
0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
−4 −3 −2 −1 -1 1 2 3
−1
Variations de f
-2
−2
-3
−3
-4
−4
Cette courbe s’appelle une hyperbole.
Soient a et b 2 réels appartenant à [0; +∞[ tels que a < b.
1 1 b−a
Calculons f (a) − f (b) = a − = .
a b ab
Comme a et b appartiennent à ]0; +∞[, ab > 0.
Comme a < b, b − a < 0.
Ainsi, f (a) − f (b) > 0, donc f (a) > f (b), donc f est décroissante sur ]0; +∞[.
Exemple 3 : Montrer que la fonction affine f définie par f (x) = −2x + 3 est décroissante sur R.
II Extrema
II.1 Définitions
Définition : Soit f une fonction définie sur I .
• Graphiquement, le maximum d’une fonction est l’ordonnée du point le plus haut.
• Algébriquement,
³ ´ ³ ´
M est le maximum de f sur I ⇐⇒ ∀x ∈ I , f (x) ≤ M et il existe a ∈ I tel que f (a) = M .
Cf
M
O a
1ère méthode : On utilise sa calculatrice pour trouver une valeur possible et on vérifie par le calcul que
c’est bien un antécédent de −4.
f (2) = 22 − 4 × 2 = −4. Donc −4 a bien un antécédent.
2ème méthode : Rechercons par le calcul tous les antécédents de −4. Pour cela, on résout f (x) = −4, soit
x 2 − 4x = −4. On obtient x 2 − 4x + 4 = 0, soit (x − 2)2 = 0. Cette équation n’a qu’une solution, le nombre 2.
4
3
Les solutions sont les 2
b
Cf b
........................ des points de 1
Résoudre f (x) > g (x) 1
la courbe C f situés au-dessus b
0 b
Exemple :
5
4 (a) Quel est l’ensemble de définition de f ?
4
3
3 (b) Résoudre graphiquement f (x) = 1.
2
2
1 (c) Résoudre graphiquement f (x) = 0.
1
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 (d) Résoudre graphiquement f (x) > 3.
−2 −1 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9
−1
-2 (e) Résoudre graphiquement f (x) < 0.
−2
-3
−3
(f) Résoudre graphiquement f (x) ≥ 1.
-4
−4
III.2 Algébriquement
1
Exemple : On considère les fonction f et g définies sur R par f (x) = −2x + 3 et g (x) = x − 4.
2
Résoudre les inéquations suivantes
(a) f (x) ≤ 0
(b) f (x) > 7.
(c) f (x) ≥ g (x).
(d) g (x) < −4
III.3 Tableau de signe
Exemple : sur la courbe précédente, résoudre f (x) = 0, résoudre f (x) < 0, résoudre f (x) > 0.
On résume tous ces résultats dans un tableau de signe :
Exemple : Voici un tableau de signe
TABLEAU A INSERER Donner le signe de f (3)
Résoudre f (x) ≤ 0.
Tracer une courbe possible.
Bilan : f (x) > 0 sis et seulement si C f au dessus de l’axe des abscisses.
Chap.9 Probabilités
I Vocabulaire
I.1 Expérience aléatoire
Définition :
Une expérience aléatoire est un processus dont le résultat n’est pas certain. Celui-ci n’est dû qu’au hasard
et ne dépend pas du passé.
Chacun des résultats possibles de cette expérience s’appelle une issue.
L’ensemble des issues de l’expérience s’appelle l’univers. On le note Ω.
Exemple :
• On lance une pièce de monnaie. Deux issues sont possibles : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’univers Ω est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• On tire une carte dans un jeu de 32 cartes.
L’univers Ω est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
I.2 Evénement
Définition :
Un événement est une partie de l’univers.
Un événement réalisé par une seule issue est un événement élémentaire.
I.3 Probabilité
Définition :
Lorsqu’on effectue un très grand nombre de fois une expérience aléatoire, la fréquence de réalisation d’un
événement se rapproche d’un « fréquence théorique », appelée probabilité.
Exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.................................................................................................................
.................................................................................................................
Définition :
Lorsque tous les événements élémentaires ont la même probabilité d’être réalisés, on dit qu’il s’agit d’une
situation d’équiprobabilité.
Dans une situation d’équiprobabilité, la probabilité de l’événement A est :
nb de cas favorables à A
P (A) = .
nombre de cas possibles
Exemples :
• On lance une pièce non truquée (ou équilibrée). P(pile)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et P(face)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Dans une urne, on a 3 boules rouges et 2 boules bleues (indiscernables au toucher). Deux issues pos-
sibles : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P(« obtenir une boule rouge »)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et P(« obtenir une boule bleue »)= . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exemples :
• Lancer d’une pièce non truquée
Probabilités
issues 1 2 3 4 5 6
Probabilités
issues 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Probabilités
Probabilités
II Union, intersection et contraire
II.1 Intersection
Définition :
L’événement A ∩ B est formé des issues qui réalisent à la fois A et B .
½
A : « obtenir 1 ou 2 »
Exemple : On considère un lancer de dé et on note :
B : « obtenir un nombre pair »
A ∩ B est : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ω b
3
b
4
A b
1 b
2
b
6 B b
5
Définition :
Lorsque A ∩ B = ;, ont dit que A et B sont incompatibles.
½
C : « obtenir un 6 »
Exemple : Dans le lancer de dé, on note :
D : « obtenir un nombre impair »
Les événements C et D sont incompatibles (pas d’issue en commun).
Ω
b
3 b
4
C
b
6 b
1 b
2
b
5 D
II.2 Union
Définition :
L’événement A ∪ B est formé des issues qui réalisent A ou B (sous-entendu : ou les deux).
½
A : « obtenir un 3 ou un 6 »
Exemple : Dans un lancer de dé, on note
B : « obtenir un nombre pair »
A ∪ B est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ω b
3
b
4
b
1 b
2
b
6 b
5
Propriété :
P (A ∪ B ) = P (A) + P (B ) − P (A ∩ B )
Calculer P (A), P (B ) et P (A ∩ B ) et P (A ∪ B ).
Ω
Exemple : Dans un lancer de dé, on note A : « obtenir un nombre pair » donc A désigne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exemples :
1
• Dans l’exemple précédent, P (A) = donc P (A) =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
• Reprenons l’exemple précédent avec les internes et les membres de l’AS.
13
P (A) = donc P (A) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30
Totaux
METHODE 1 : Arbre de dénombrement. Dans ce cas tous les résultats sont équiprobables.
b
R .......................... RR
b
b
R .......................... RR
R
b
B .......................... RB
b
V .......................... RV
b
R .......................... RR
b
b
R .......................... RR
R
b
B .......................... RB
b
V .......................... RV
b
R .......................... BR
b
b
R .......................... BR
B
b
B .......................... BB
b
V .......................... BV
b
R .......................... VR
b
b
R .......................... VR
V
b
B .......................... VB
b
V .......................... VV
Remarque : Cet arbre ne serait pas réalisable si j’avais mis 18 boules rouges, il aurait trop de branches !
METHODE 2 : Arbre pondéré. Sur chaque branche, on écrit la probabilité de l’événement concerné.
Remarque : Attention ! Les résultats au bout des branches ne sont pas équiprobables :
Leur probabilité s’obtient en multipliant les probabilités écrites sur les branches.
b
R .......................... P(RR)=
2
4
1
b
4
b
B .......................... P(RB)=
R 1
4
b
V .......................... P(RV)=
2
4 b
R .......................... P(BR)=
2
4
1 1
b
4
b
B .......................... P(BB)=
4 B 1
4
b
V .......................... P(BV)=
1
4 b
R .......................... P(VR)=
2
4
1
b
4
b
B .......................... P(VB)=
V 1
4
b
V .......................... P(VV)=
Chap.10 Fonctions affines
Tableaux de signes
I Fonctions affines
I.1 Ecriture algébrique
Définition : On fixe deux réels m et p.
Pour définir une fonction affine f , on associe, à chaque réel x, la nombre mx + p.
Ce nombre est l’image de x par la fonction affine f : il est donc noté f (x). On a f (x) = mx + p.
4
4
3
3
2
2
1
1
0
-5 -4 -3 -2 -10 0 1 2 3 4 5
−4 −3 −2 −1 1 2 3 4
-1
−1
-2
−2
-3
−3
-4
−4
-5
−5
Remarque : Est-ce qu’une droite verticale (parallèle à l’axe des ordonnées) peut être la représentation gra-
phique d’une fonction affine ?
I.3 Comment déterminer l’expression algébrique ?
Propriété : Soit f une fonction affine, a et b deux nombres réels quelconques.
Alors le coefficient directeur de f est m = ..............
Exemple : On sait que f est affine, que f (2) = 5 et f (7) = −3. Déterminer l’expression algébrique de f .
p
Exemple : Soit f la fonction définie par f (x) = (2 − 5)x + 1000. Quel est son sens de variations ?
Exemple : Dresser le tableau de signes de la fonction donnée par sa courbe représentative ci-dessous.
5
4
4
3
3
2
2 b
1
1
0
-3 -2 -1
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
−2 −1
−1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-2
−2
-3
−3
b
x
-4
Signe de f (x)
II.2 Tableau de signes d’une fonction affine
Question : Quel est le tableau de signes de f (x) = mx + p ?
On résout mx + p = 0. On trouve x = .........
x
Si m > 0,
Signe de f (x)
x
Si m < 0,
Signe de f (x)
Signe de f (x)
II.3 Inéquations-produit
Exemple : Résoudre (2x + 1)(−x + 3) < 0.
On résout 2x + 1 = 0 :
On résout −x + 3 = 0 :
On dresse le tableau de signes :
Signe de 2x + 1
Signe de − x + 3
Ainsi, S = ...........................
II.4 Inéquations-quotient
−x − 2
Exemple : Résoudre ≥ 0.
2x − 5
On résout −x − 2 = 0 :
On résout 2x − 5 = 0 :
On dresse le tableau de signes :
Signe de − x − 2
Signe de 2x − 5
−x − 2
Signe de
2x − 5
Ainsi, S = ...........................
II.5 FACTORISER
Pour résoudre une inéquation, si ce n’est pas déjà fait, il faut commencer par FACTORISER ! Pourquoi ?
Exemple : Résoudre (x − 1)(x + 3) − x + 1 < 0
Chap.11 Vecteurs colinéaires
I Multiplication d’un vecteur par un réel
I.1 Construction - Définition
Soient →
−
u un vecteur et k un réel non nul. On souhaite construire le vecteur k →
−
u.
(a) k > 0
Le vecteur k →
−
u a la même direction et le même sens que →
−
u.
→− →
−
La longueur du vecteur k u est k× le longueur de u .
1−
Exemple : Construire →u et 2→
−
u.
2 1→−
u
2
→
−
u 2→
−
u
1−
Exemple : Construire − →u et −2→
−
u.
2 1−
− →u
2
→
−
u −2→
−
u
• (k + k ′)→
− u + k ′→
u = k→
− −
u • 1→
−
u =→
−
u
³ →
− ´ ³ →
−´
• k→ −
u = 0 ⇐⇒ k = 0 ou → −
u =0 .
Exemples :
−−→ 1 −−→
• 2 AB − AB =
3
−−→
• (2 + x) AB =
µ ¶
1 −−→
• −5 AB =
2
−−→ −−→
• 3 AB + 3BC =
−−→ → −
• 3 AM = 0 implique que
µ ¶
1 −−→ −−→
• 4 AB − 2C B =
2
Remarque : Les règles de calcul pour les vecteurs sont les mêmes que pour les nombres (développement,
factorisation ...).
I.3 Calcul des coordonnées
µ ¶ µ ¶
→
− x →− kx
Propriété : Soient u et k un réel. Alors le vecteur k u a pour coordonnées .
y ky
µ ¶
1
Exemple : On considère le vecteurs →
−u . Quelles sont les coordonnées de 2→
−
u ?
−3
II Colinéarité
II.1 Définition
Définition : 2 vecteurs sont dits colinéaires s’ils ont la même direction (quels que soient leur sens et leur
longueur).
→
−
u = k→
−v
Exemple :
µ ¶ µ ¶
→
− 2 − −4
→
• Les vecteurs u et v sont-ils colinéaires ?
−3 6
On calcule 2 × 6− (−3) →
− →
−
× (−4) = 12
− 12 = 0 donc u et v sont colinéaires.
3 1
u 5 et →
• Les vecteurs →
− −
v 3 sont-ils colinéaires ?
2 2
3 5 9 5
On calcule 3 × − 1 × = − = 2 6= 0 donc → −
u et →
−
v ne sont pas colinéaires.
2 2 2 2
Exemple :
Exemple :
Chap.12 Polynômes du second degré
I Polynômes du second degré
I.1 Définition
Définition : On appelle polynôme du second degré (ou trinôme) toute expression algébrique de la forme
ax 2 + bx + c où a, b, c sont des réels non nuls et a 6= 0.
Exemples :
• 5x 2 − 2x + 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p p π
• 2x 2 − 3x + .............................................................................................
p 6
2
• x −2 x +4 .................................................................................................
Remarques :
• Si a = 0, il s’agit alors d’un polynôme du premier degré, c’est-à-dire une fonction affine.
• a s’appelle le coefficient dominant.
• On parle de polynôme du second degré car le plus grand exposant de x est 2.
6
12
5
10
4
8
3 x −1 0 1 2 3 4 5
6
f (x)
2
4
1
2
0
-1 0 1 2 3 4 5
-1 1 2 3 4
III Forme canonique : sommet et variations
Propriété : Soit f (x) = ax 2 +bx +c un polynôme du second degré. Notons S(α; β) le sommet de la parabole.
forme canonique Alors, pour tout x ∈ R, f (x) = a(x − α)2 + β
Propriété :
• Si a > 0, alors les branches de la parabole sont tournées vers le haut.
Si a < 0, alors les branches de la parabole sont tournées vers le bas.
• Le sommet de la parabole a pour coordonnées (α, β).
Graphiquement :
β
α x1 α x2
0 α 0 0
+
→
− → −
Définition : Dans le repère orthonormal (O, i , j ), le cercle trigono-
métrique est le cercle de centre O cercle de rayon 1, orienté.
Par convention, le sens direct (ou positif) est le sens contraire des ai-
guilles d’une montre. 1
II Le radian
Le radian est une unité de mesure d’angle, au même titre que le degré.
Considérons un cercle trigonométrique de centre 0 et 2 points sur le cercle A et M .
+M
On note l la la longueur de l’arc
AB
AB
+A
Exemple :
B
+ M3
+
M4 M2 +
+ +
M1
+
M5 + +A
O
+
M6
Calculer les mesures principales des angles orientés à à2 , à
AOM 1 , AOM AOM
AOM 3 , AOB, à4 , AOM
à5 et AOM
à6 .
Remarque : la mesure principale d’un angle se situe dans l’intervalle ] − π; π].
2π 3π 5π
Mesure en radians
3 4 6
π 5π 17π π 17π 4π
Exemple : Placer sur le cercle les points associés aux réels ; 2π ; ; ;− ;− et −
2 2 4 3 6 3
B
17π 8π π
= 2× +
4 4 4
O A
IV Cosinus et sinus d’un réel
→
− → −
Dans toute la suite, on considérera le repère orthonormé du plan (O; i ; j ) et le cercle trigonométrique C .
IV.1 Définition B
M
Définition : sin(x)
Soit x un réel et M son point associé sur le cercle trigonomé- +
trique C .
Remarque : La notation de (cos(x))2 est cos2 (x). BÀ ne pas confondre avec cos(x 2 ).
Mesure en degrés 0 30 45 60 90
π π π π
Mesure en radians 0
6 4 3 2
p p
3 2 1
Cosinus 1 0
2 2 2
p
1 2 3
Sinus 0 1
2 2 2
d2 d1 d2 d1 d2
Exemple :
H G
On considère le cube ABC DE FG H ci-contre.
• (AB ) et (C D)
• (AE ) et (C D)
• (E F ) et (B H ) D C
A B
P et P ′ sont sécants, ils ont une droite P et P ′ n’ont aucun point commun
d’intersection : d . P ∩ P ′ = d P ∩P ′ =
droite sécante au plan droite contenue dans le plan droite parallèle au plan
d1
d
P P d P
× ×
– soit la droite est incluse dans le plan, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– soit la droite est strictement parallèle au plan, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– soit la droite et le plan sont sécants, dans ce cas leur intersection est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exemple : H G
E F
On considère le cube ABC DE FG H ci-contre.
Illustrer chacun des cas par au moins trois exemples.
• droite incluse dans un plan : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
............................................................
• droite parallèle à un plan : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D C
............................................................
• droite et plan sécants : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A B
............................................................
II Les volumes
4
boule de rayon R πR 3
3