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Au lieu d’être vu comme un rival, le capital étranger doit être considéré comme un auxiliaire très
précieux, car il permet une plus grande quantité de travail productif et d’entreprises efficaces. »
Alexander Hamilton, 1791, dans un rapport adressé au Congrès américain
« Ce qui est bon pour General Motors est bon pour l'Amérique » Charles Wilson , PDG du groupe, 1953.
« En France, l’entreprise ne suscite des élans de tendresse qu’à deux moments de sa vie : quand elle meurt
ou quand elle va être rachetée par un étranger. » Denis Kessler, Université d’été du Medef, 2005.
« Que l’on délocalise pour vendre sur d’autres marchés, je suis prêt à le comprendre. Mais que l’on
délocalise pour fabriquer à l’extérieur des voitures qu’on vendra en France, je ne suis pas d’accord. »
Nicolas Sarkozy, Interview dans le Figaro Magazine, 12 mars 2010.
Pénétration des marchés extérieurs Réduction des couts Réduction et répartition des risques
Se rapprocher des clients et ainsi Bénéficier de couts plus bas i.e. Profiter de différence de situation, de
répondre plus rapidement à la rationalisation de la production : cts conjoncture : répartition des risques,
demande et s’adapter aux gouts. Une salariaux plus bas et d’une fiscalité plus effets de synergie
logique d’extension des débouchés. avantageuse. sécurité des approvisionnements et
Répondre à des obligations : s’ouvrir Contourner des bnt ou des des débouchés (profiter de l’offre
sous forme de joint-venture à une handicaps liés aux évolutions des taux nationale). Le choc pétrolier de 1973
firme locale pour commercer avec le de change remet aux goûts du jour l’importance de
pays. Une contrainte si on veut Approvisionnement en matière maitrise des approvisionnement, d’où la
atteindre une seuil de rentabilité dans première : aléa et couts du transport politique japonaise dans cette période
des marchés oligopolistiques. Remarque : d’implantation dans le tiers-monde.
Profiter de marché à venir et contrer (*)Le cout horaire n’est qu’un aspect réaliser la production dans différents
la concurrence. du cout réel de la firme. La pays permet de diminuer les risques de
De nb entreprises américaines délocalisation peut donner lieu à un l’implantation dans chacun des pays
s’installent sur le marché européen perte de productivité : la difficulté à d’implantation.
pendant les 30G alors que la demande trouver de la main d’œuvre qualifiée
est en pleine croissance. La mise en peut réduire les gains réalisés au
place progressive du marché commun niveau de la main d’œuvre non
faisant craindre l’instauration de qualifiée. Il faut aussi évoquer les
protection douanière incita d’autre risques de nationalisation.
entreprise américaines à s’installer en (*)La baisse spectaculaire des couts de
Europe. Par la suite la baisse de la transport contribue à diminuer leur
protection douanière commune et le rôle dans le choix de localisation.
ralentissement de la croissance ont
rendu cette zone moins attractive pour
les entreprises américaines.
a/Les objectifs de l’internationalisation
Introduction : les théories traditionnelles mettaient accent sur les avantages de telle firme ou de tel
localisation, sur l’arbitrage entre faire et faire faire i.e. pas de théorie globales. Les nouvelles théories
tentent d’intégrer de nouvelles variables.
(i) Le modèle OLI de Dunning de 1977 puis de 1988
Une 1er analyse des flux d’IDE. Les firmes ont le choix entre trois mode d’implantation :
La firme possède un avantage spécifique, un Avantage de la localisation qui permet de Faire ou faire faire ? Une
principe de distinction (une technologie, un minimiser le cout de production (par la diminution des couts de
brevet, une image de marque, une dotation diminution du cout du transport, un l’échange et de incertitude,
spécifique en capital, une certaine rapprochement culturel, utilisation de contrôle de l’offre. Explique
organisation, elle est déjà multinationalisé, compétence spécifiques). Amélioration pourquoi deux firmes avec les
un accès privilégié à certain marché…) de L en améliorant les infrastructures, en mêmes facteurs de production
On améliore O en facilitant la R & D et la menant des politiques d’éducation, de n’ont pas les même résultats.
protection des innovations. santé et de fiscalité favorables. Pour améliore I il faut jouer sur la
fiscalité.
Les avantages ci-dessus détermine le mode d’internationalisation :
O L I
IDE + + +
X + - +
Licenc + - -
e
(ii) Critiques
Approche purement macroéconomique et absence d’analyse microéconomique en
terme d’avantage comparatifs des pays
Le choix résulte d’un arbitrage statistique et statique.
Manque de prise ne compte des stratégies des autres firmes :
Interactions stratégiques = situation dans laquelle un agent économique choisi en
fonction de ses avantages et aussi de ceux des autres (cf. la th des jeux et le dilemme du
prisonnier)
(i) Localisation
MUNDELL 1957 « Commerce international et mobilité des facteurs » internationalisation
comme moyen de contourner les barrières. Hypo : facteur de production mobiles à
international, notamment le capital, et les pdt sont peu mobiles à international du fait des
barrières douanières. Les IDE sont des substitues au commerce de marchandise. Le capital se
déplace des pays ou il est abondant vers les pays ou il rare car il y est mieux rémunéré. Le pays
qui reçoit les IDE remplace progressivement l’importation par la production nationale. Ainsi les
dotations vont converger et les avantages comparatifs disparaitre.
Intérêt de cette théorie : Rend compte des investissement américains en Europe dans les 60-
70’ : un moyen de contourner barrières douanières et s’installer sur le marché européen en
pleine unification. De manière générale la localisation des firmes apparait comme un moyen de
contourner des barrières.
(ii) Avantages spécifiques
Comment les firmes qui délocalisent à étranger peuvent-elles être compétitives en subissant
les couts de délocalisation face aux entreprises sur le marché national ?
S. HYMER (1976) : Notion d’avantage spécifiques = les firmes possèdent des avantages
spécifiques transférable à l’étrangers et qui permettent de couvrir les couts de l’implantation.
Les avantages sont liés aux imperfections du marché : image de marque, avantage
technologique, accès au marché des capitaux internationaux, capacité à obtenir des éco
d’échelles/de gamme, effet d’apprentissage important, aides gouvernementales.
VERNON : + une firme est grande et multinationalisée, + elle possède des avantages et
notamment en terme d’image de marque i.e. de différentiation du pdt et de technologie c'est à
dire les principaux déterminants de l’internationalisation.
Ozawa (1994) montre que le développement des FMN japonaises à l’étranger au début des
années 1980 a logiquement suivi l’obtention d’une maîtrise technique, industrielle et
commerciale supérieure à leurs concurrents. Au modèle hiérarchique des FMN occidentales, les
FMN ont substitué un modèle basé sur les échanges horizontaux d’informations fondant la
décision collective, l’ajustement mutuel et la coordination semi-autonome entre filiales, entre
ateliers (kanban), et entre employés. Modèle plus performant dans un environnement instable.
C’est la victoire du « toyotisme » sur le « fordisme ». En 1987, lors de son implantation aux USA,
l’usine Toyota assemblait une voiture en 19 heures de main d’œuvre contre 31 pour GM.
(iii) La théorie de l’internationalisation
Coase 1937 Nature of the Firm déf des couts de transaction. FMN = une firme qui
internationalise pour diminuer ses couts de transactions. Ne pourraient-elles pas alors
simplement exporter ?
(iv) Théorie de la localisation des firmes : quels sont les facteurs qui déterminent la localisation
des firmes ?
diminution du court terme du travail i.e. un meilleur Accès à un marché plus grand qui permet d’amortir les frais de R & D,
rapport cout salarial/productivité, abondance de se rapprocher des goûts des consommateurs, contourner des
matière premières et sécurité des barrières douanières (1970’ instauration de tarif sur le Hifi provoque
approvisionnements, appréciation d’une monnaie, l’installation de Toshiba aux Etats-Unis).
optimisation fiscale même si dans les 2000’ la KNICKERBOCKER (1973) : des phénomènes d’IDE par grappe :
fiscalité n’est pas le critère le plus important (- que l’installation d’une firme dans un marché provoque l’installation de
la qualité de la main d’œuvre, des infrastructures…) ses concurrentes qui veulent défendre leurs parts de marché
(v) Qu’est ce qui dans la nation d’origine favorise la compétitivité des firmes ?
Ressources en innovations, organisation de l’offre et le jeu de la concurrence, les relations avec
les partenaires de la firmes « pôles de compétence géographiques »
(vi) Dans quelles mesure un avantage spécifique est transportable à étranger ?
Difficilement quand les matières premières nécessaires sont rares (Perrier a besoin de certaines
sources). Cependant on peut transférer des savoir-faire (Nestlé possède Perrier). Il y a aussi des
avantages spécifiques partiellement transférables : l’organisation de la production ou la
qualification de la main d’œuvre. Toyota en Europe et aux Etats-Unis : la productivité de la main
d’œuvre est < à celle des firmes mères mais restent > à celles des entreprises nationales.
Disneyland à Marne-la-Valley : Disneyworld a un savoir-faire et une image de marque unique de
sorte que lors de son installation en Europe, sur les 25Md nécessaires 20Md ont été empruntés.
Une crise dans les 1980-1990 car on a du mal à adapter le modèle puis on a diminuer les prix,
diversifié les attractions …
Les avantages spécifiques
plus moins transférables
https://www.persee.fr/doc/reco_0035-2764_1992_num_43_4_409380#reco_0035-
2764_1992_num_43_4_T1_0648_0000
R. Coase (prix Nobel d’économie 1991) 1937 O. Williamson et « l’économie des coûts de
« The Nature of the Firm » transaction »
Cherche à expliquer pourquoi les organisations Pls facteurs génèrent des coûts de transaction :
existent. Constate que le transfert des droits de La rationalité limitée
propriété entreprise et d’usage sur les biens et Les comportements opportunistes en
services implique des coûts de transaction asymétrie d’information
importants, non inclus dans le prix Importance relatives des actifs
Couts de recherche spécifiques/génériques
Couts d’information La fréquence des transactions
Cout de négociation sur le prix L’incertitude
Couts de rédaction des contrats Le faible nombre de prestataire
Couts de contrôle de l’exécution Il en déduits les différents choix faisables entre
La coordination d’activité séparées peut les différents mode de coordination :
apparaitre plus couteuse que la coordination en Hiérarchie comme « structure de
interne. L’entreprise sera crée à chaque fois que gouvernance », « nœud de contrat »
les couts d’organisation seront inférieurs aux Le marché concurrentiel
couts de transaction. La frontière de La planification
l’entreprise varie en fonction de l’évolution La promesse
relative des couts d’organisation et de
transaction.
Les couts de transaction explique la formation des FMN par intégration-filialisation des entreprises
produisant à l’étranger. Explique aussi à l’inverse des politique de « down sizing », de recentrage de
l’activité.
Remarque : Les Etats-Unis et France sont 2 pays qui ont une forte densité de groupe multinationales par
rapport aux autres pays. La France/suisse/Suède/Danemark … Les salariés à étrangers des FMN française
représentent une part notable de emploi marchand domestique (40% alors que 20% pour Allemagne et 10%
pour Etats-Unis et Italie). (cf. l’économie mondiale en 2019).
D’un pays à l’autre la part des E sous contrôle étranger est très variables. Grèce: seulement 5% de emplois
marchand alors que au Luxembourg 39%.
Le stock d’IDE mondiale passe de 8% en 1988 du Pib mondiale à 35 % en 2016. Le pb c’est ce qu’on fait dire à
ces chiffres. Le niveau des IDE ne mesure pas activité réel des entreprises. ex : on peut ouvrir des filiales
pour des raisons strictement financière. 1 FMN allemande sur 5 a au moins une filiale dans un paradis fiscal.
Fin 2016 on estime que les FMN américaines ont accumulé 2600Md de dollar dans des paradis fiscaux.
Les FMN sont une partie intégrante de hypermondialisation i.e. une condition nécessaire « les FMN sont à la
fois des vecteurs et des bénéficiaires » de l’ouverture. Constituent-tu-elles une puissance sans contrôle ? Un
part parfois affolante. Apple fait assembler les iPhone par Foxconn (thaïlandais). En 2013 Foxconn à 1million
de salarié en chine et sur le million il y en a un tier qui ne faut que assembler des iPhone 5s. Intel s’installe au
Costa Rica en 1997. 9 ans plus tard Intel employait 3500 salariés i.e. 5% du PIB du Costa Rica et 20% des
exportations du pays. L’influence des FMN n’est pas mesuré que sur les secteurs ou elle travaillent (leurs
achats, contrats…). Question du risque de l’influence des états par ces FMN. The retreat of state S. Strange
(1996) : une croissance appauvrissante des PED. Vu le poids dans l’emplois et dans les exportations, mettent
en concurrence les territoires et les états. Organisent des transferts de technologie et de K. Aujourd'hui
aucun pays au monde quasiment ne veut ni ne peut s’en passer. Quelle est leur poids politique ? Cmt doit
réagir la démocratie face à la puissance des FMN en terme de réglementation, de fiscalité ? Des
réglementations Ad hoc (utilisation de argument de la sécurité nationale quand par exemple un fond
souverain chinois a voulu acheter le port de NY.). No logo de Naomie Klein. En ce moment question de la
taxation réglementation des GAFA.
« La transnationalisation des firmes est certainement la principale cause de la décomposition du politique,
c'est-à-dire de l’affaiblissement de l’Etat-nation et de la déliquescence de la citoyenneté. » Serge
Latouche, Comment peut-on être anticapitaliste ?, revue du MAUSS, 1997
Qu’y a-t-il a gagner économiquement en échangeant à l’international ? Cmt les pays se spécialisent-ils ?
Avant les classiques, les mercantilistes se posent la question du CI. Il faut accumuler or et argent pour
enrichir le prince et donc la nation. En ayant une balance commerciale excédentaire en mettant des
barrières à Importation et développant des productions pour l’exportation. Le CI est un jeu à somme nul et
donc le but de politiques mercantilistes est de capter la richesse des autres. Concept de balance
commerciale (Gresham). Mais par la suite ils sont dévalorisé par les classiques. « mercantiliste » est un mot
qui est inventée après. Smith parle du « système mercantile » i.e. ce sont des marchands. But du CI est
d’exporter et donc de s’enrichir. Les différents types de mercantilisme :
Dans Recherches sur la nature et l’origine de la Richesse des Nations (1776) dit que la richesse de tous est
possible à condition de se spécialiser. Vision découle de son analyse de la division du travail à intérieur d’une
industrie. Si chacun se spécialise, chacun est plus efficace dans sa tâche. Elargie son raisonnement à échelle
d’une nation. Il faut développer ses avantages absolus i.e. augmenter la production par heure de travail. « Si
un pays peut nous fournir une marchandise à meilleur prix que ce que nous sommes en état de le faire
nous-même, il vaut mieux que nous lui achetions avec quelque partie de notre industrie, employé dans le
genre dans lequel nous avons quelque avantage ».
Ex :
Portugal Angleterre
1l de vin 10h 20h (productivité= 1/20)
1m de drap 20h de travail 10 (productivité = 1/10)
Pour 1l de vin et 1m de tissu Angleterre et Portugal travaillent tous les deux 30h. Angleterre a un avantage
absolu dans la production de drap et le Portugal dans la production de vin. Si chacun se spécialise on aussi 3l
de vin 3m de drap en 60h. Chaque pays a intérêt à se spécialiser là ou il a le plus grand avantage : « la
maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soit la chose qui lui coutera
moins cher à acheter qu’à faire ». Le but du CI est d’importer. N’a de sens que si les marchandises circulent
librement entre Angleterre et Portugal. Le CI est un moyen d’étendre la taille des marchés. Théorie de la
croissance chez Smith : ricardienne mais plus optimiste car envisage une croissance continue. Mais dis que
ce qui limite la croissance est la ddt et ce qui limite la division du travail est la taille du marché. Le CI est un
moyen de maintenir la croissance. Un effet auto entretenue ?
Hypothèses : un seul F2P, travail qui est mobile à intérieur des pays mais immobile à international.
Raisonnement en autarcie.
1817 Principe de l’économie politique et de l’impôt (sous le contexte des corn laws un argumentaire pour
les supprimer). Pour convaincre les députés anglais il prend les pires chiffres et montre que même si
l’Angleterre était vraiment peu productive, les corn laws devraient quand même être supprimées. La th des
avantages relatifs complètent et corrige celle de Smith. Tous les pays peuvent gagner au libre-échange. Si un
pays n’a pas d’avantage absolu, chez Smith, il n’a pas d’intérêt à se spécialiser donc pas d’intérêt à s’ouvrir
au CI. En l’absence d’avantage absolu l’Angleterre a quand même intérêt à se spécialiser et à commercer
avec le Portugal.
Portugal Angleterre
On compare la productivité du travail (Y/h de L) pour chaque production i.e. productivité de la fabrication de
vin en Angleterre / Pé de la fabrication de vin Portugal.
Le désavantages est moins important dans la production de drap et le Portugal a un avantage relatif plus
important dans la production de vin. En se spécialisant, pour faire 2m de drap Angleterre mettra 200h et le
Portugal mettra 160h pour 2L de vin. Avant Angleterre avait besoin de 220h pour faire 2m. Au total on
économise 30h h de travail. Donc les 2 pays bénéficient de la spécialisation et du LBE. Chacun se spécialise là
où il est relativement plus productif. Le gain a échange se mesure en terme d’heure de travail. La
spécialisation est totale i.e. les anglais ne produisent plus de vin et Portugal ne produit plus de textile. Pas
d’égalisation du niveau de vie. Démonstration de intérêt de la spé totale. Ricardo ne dit rien sur la
réparation du gain permit par la spécialisation.
RETOUR SUR LE COURS : avantages comparatifs n’est pas entre les pays mais entre les biens dans un même
pays. Ricardo raisonne en autarcie. Il raisonne sur les couts relatifs du vin en drap (au sein même de chaque
pays).
Tout rapport d’échange supérieur à 0,89 pour le Portugal et inférieur à 1,2 justifie l’échange. Si avec 1 unité
de vin on peut obtenir plus que 0,89 unité de drap le Portugal a intérêt à échanger. De même l’Angleterre a
intérêt à échanger avec le Portugal si elle obtient une unité de vin contre un peu moins de 1,2 unité de drap.
Une fourchette dans laquelle les deux ont intérêt à échanger.
Un des seul classique avec Say à raisonner sur la valeur utilité et non la valeur travail. Invente le concept de
vitesse de la circulation de la monnaie. Ecrit Le principe d’éco politique (1848).
Si Portugal et Angleterre gagnent à l’échange international, cela ne signifie pas qu’ils gagnent la même
chose. Introduit la notion de D mondiale : si le vin est faiblement demandé alors le prix du vin va tendre vers
celui qu’il avait en Portugal en autarcie, mais si il est demandé il va augmenter et tender vers celui qu’il avait
en Angleterre en autarcie. Le prix international se fixe en fonction de élasticité des prix. Les gains à échange
peuvent être inégalement réparties entre les pays.
Conclusion
La théorie de Ricardo fonde les échanges internationaux sur la différence de cout i.e. de productivité. Il ne
peut y avoir de spécialisation internationale si les pays sont identiques en terme de cout.
L’exemple chiffré est tout sauf idiot. Son but est de défendre les intérêts des industriels britanniques. Ils
prend les pires chiffres car s’adresse aux rentiers et veut leur prouver qu’ils n’ont rien à perdre mais tout à
gagner. Il a conscient que c’est mieux de se spécialiser dans un production industrielle que agricole. Cette
démonstration est un manifeste. Ricardo promeut le libre-échange et l’industrialisation car ce sont les
moyens de s’enrichir.
Idée que échanges internationales n’est pas déterminé que par cout de production mais aussi par les
dotations factorielles.
2/Les th néoclassiques : le rôle des dotations factorielles
La raison d’être du modèle HOS : analyse des classiques et notamment Ricardo. La théorie de Ricardo ne
répond pas à pourquoi les pays s’échangent des biens et des services ? H et O intègrent DES F2P et ce sont
les dotation factorielles qui expliquent les avantages de chaque pays. Se pose la question des effets
redistributifs du com et le faits que en réalité la spécialisation n’est jamais totale.
Hypothèses :
Ex : all et Bangladesh : les deux pays produisent des voitures et des T-shirts. (K/L)all > (K/L)bang. Plus l’écart
K/L est grand, plus la spécialisation est intéressante. All plus abondamment doté en K que le Bangladesh et
comme la production de voitures est plus intense en K elle a un avantage et, réciproquement, le Bangladesh
a un avantage relatif dans la production de T-shirt car il est fortement doté en L et que la production de t-
shirt est une activité intense en L.
Chaque pays produit et exporte le bien pour lequel son facteur de production est le plus abondant
relativement. En situation d’autarcie chaque pays produit des deux biens. En situation d’échange internat
chaque pays se spécialise dans la production ou il a un avantage relatif i.e. substitution de la production par
les importations. Ce processus de spécialisation se poursuit jusqu’à ce que les prix soient égalisés dans les
deux pays et que ce pris relatif assure l’équilibre sur le marché.
Ouverture internat conduit à une égalisation des prix. La spécialisation n’est pas totale. Les deux pays
gagnent à échange.
Le modèle HOS par rapport à Ricardo : basé sur idée d’un avantage relatif, son objectif est d’expliquer
l’origine de l’avantage comparatif là ou Ricardo ne faisait que le constater. La spécialisation est le plus
souvent incomplète i.e. les pays ne cessent pas totalement la production des biens qu’ils importent mais les
produisent en qté plus faible. Les deux pays augmentent leur R. Si on applique la relation HO aux pays
Nd/Sud justifie que le sud se spécialise dans les exportations à faible VA.
1933 Commerce internat et interrégional Ohlin propose la théorie et insiste sur la participation de
Heckscher, son professeur.
b/Les effets de l’ouverture sur le rémunération des f2p
Les critiques : négligent les couts de transport et des barrières aux échanges. Il y a de nombreuses
distorsions pas prises en compte (concurrence, rigidité des facteurs) parce qu’on raisonne en CPP. On a
supposé que les technologies sont les même, ce qui n’est pas le cas.
A retenir : ce qu’on échange ce sont des services de facteur de production à travers les biens.
Avec ouverture international la rémunération réel d’un des facteur sera améliorée et la rémunération réelle
de l’autre facteur sera dégradée i.e. traduit un conflit de la redistribution des gains du commerce entre
facteurs rares et facteurs abondants. L’augmentation du prix relatif d’un bien augmentation du revenu
réel du bien utilisé dans la production (augmentation de la demande de voiture augmentation du revenu
réel du capital// diminution de la rémunération réel du travail).
Samuelson : une égalisation des revenus relatifs des facteurs de production entre les pays qui mène à
l’égalisation des prix des facteurs de production. Lorsque qu’un prix de bien augmente le prix du facteur
intensément utilisé dans la prod augment. En conséquence une égalisation des prix des facteurs de
production.
Egalisation absolue
RYBCZYNSKI (1955) : la spécialisation d’un pays se déforme en direction du bien intensif dans le facteur qui
augmente. L’accroissement de la dotation d’un facteur augmente la production du bien qui utilise
intensément ce facteur plus que proportionnellement à l’augmentation de la dotation et diminue la
production de l’autre bien. EX : forte augmentation de la pop augmentation encore plus forte de la prod
de t-shirt (intensive en travail) // la prod de voiture diminue (production intensive en capital). Quel est
l’impact d’un changement de stock de production dans une économie qui n’a pas d’effet sur les prix
mondiaux du fait de sa petite taille ?
Un changement des avantages comparatifs. Un effort continue d’accumulation du capital dans ce pays via
des politiques d’accumulation déformation de la structure de la production i.e. déformation de la
« frontière de production »= toutes les combinaison de deux biens qui peuvent être produit si on utilise
toutes les ressources dans l’économie ou encore tous les couples voiture/ t-shirt qui peuvent être produit si
on utilise tous les facteurs de production. Peut déformer la frontière des possibilité jusqu’à changer son
avantages comparatifs. Le Bangladesh pourrait grâce à une politique d‘accumulation de capital devenir
exportateur de produits intensifs en capital.
VANEK (1968) (étend le modèle HOS a plus de deux pays deux produits et réinterprète le modèle). Au fond le
commerce international est le moyen d’échanger pas des biens mais des contenus en facteur de production :
ce que s’échange les pays ce ne sont pas des produits mais des facteur de production.
Abondance factorielle = part dans le stock mondial du facteur de production considéré dans un pays
considéré dont la part est supérieure à celle dans le revenu mondial. (ex chine 15% de la pop mondiale et 5
% du revenu mondial à la fin des années 1960’ Chine est abondante en travail et doit importer des
produits intensifs en capital). BOWEN et ALII testent empiriquement cette théorie et la vérifie. Démontre les
intérêt de ouverture au commerce international et pas seulement au libre-échange.
MAC DOUGALL (1951) : test la théorie en prenant GB et Etats-Unis en 1937 pour 25 pdt. Constate que
taux de salaire est plus élevé aux Etats-Unis qu’en Angleterre ct de production aux Etats-Unis est
moins important que celui de l’Angleterre dans les industries intensives en travail . Etats-Unis ont un
avantage comparatif. La GB devraient avoir un avantage comparatif dans les secteurs ou la productivité
du travail anglais est supérieure à celle des Etats-Unis. Résultat : bien une relation positive entre
productivité et les exportations pour 20 sur 25 industries. Aux Etats-Unis les productions qui sont le plus
exportées sont celles qui ont le plus grand avantage comparatif par rapport à Angleterre.
MANYING et RUOEN (2002) : tentative de comparer les performances de la Chine par rapport à
Allemagne en se basant sur la productivité pour des chiffres de 1995 et il estime que la productivité
chinoise dans l’industrie manufacturière représente 7% de la productivité allemande. Met en évidence
les spécialisations selon la productivité. La productivité de la Chine par rapport à celle de l’Allemagne est
variable selon les branches (3% pour le papier et 25 % pour le cuire).
NERNHOFEN et BROWN (2002). S’intéresse à la libéralisation du Japon à fin 19eme s. et estime que
1/structure des échanges du japon est régie par la loi des avantages comparatifs de Ricardo 2/ les gains à
échange : le gain de revenu réel = 8 à 9% de gains le Pib. En prenant le cas du japon et son ouverture à
ère meiji ils prennent un cas d’école.
IRWIN (2001) : Considère embargo commerciale imposé par Etats-Unis entre décembre 1807 et mars
1809 : essaye de chiffrer la perte de bien être due à la fermeture.
LEONTIEFF (1953) : étudie le commerce des Etats-Unis et tente de vérifier la théorie HOS : Etats-Unis
sont fortement dotés en capital et donc leurs exportation devrait être intensivement dotées en capital
et importations intensivement dotées en travail. Raisonne sur les inputs/output. Son évaluation consiste
à calculer en revenu total en capital et en travail d’1M de dollars d’exportation et de substitution aux
importations. La composition des substituts d’importations américaines est riche en travail i.e. k/l > 1
donc les importation intensives en capital sont plus importantes que ce à quoi on peut s’attendre.
Paradoxe de Leontief est à l’opposé de ce que prévoyait le modèle HOS.
CRITIQUES DE CE RESULTAT :
commerce extérieur des Etats-Unis n’est pas équilibré en 1947 (2GM). Ne prend pas en compte
les ressources national, les Etats-Unis ne sont pas en libre-échange, mesurer les substituts
d’importation est trompeur.
Ces travaux sont repris pour d’autre pays et notamment par KINDLEBERGER pour le japon la
théorie n’est pas validée : reconsidérer la théorie HOS en ajoutant un facteur de production :
capital, travail qualifié et travail non qualifié. L’idée et que les Etats-Unis produisent et exporte
un contenu mieux doté en travail qualifié et importe un pdt intensif en travail peu qualifié (un
travailleur américain = 3 travailleur étranger). Modèle néo factorielle permet de considérer que
le travail est peu mobile à intérieur de l’économie : le travail passe mal d’un secteur à un autre +
rémunération des facteur de production n’est pas flexible.
TATEMOTO et ICHIMURA : paradoxe de Leontief disparait au Japon si on distingue les
exportations japonaises vers pays en développement et celles vers les PDEM.
STERN et MASKUS (1981) : paradoxe se vérifie aux Etats-Unis en 1958 mais n’est plus vrai en
1972.
KIM (1983) : travaux sur la Corée du sud : valide la théorie factorielle.
TREFLEUR (1995) : On devrait avoir des importations intensives en travail en Europe or ce n’est
pas le cas.
LEAMER (1980) : considère que Leontief ne fais pas le bon test : il aurait fallu comparer les
exportation pas au exportation importations mais à la consommation américaine. Les Etats-Unis
exportent en 1947 les produits dont la production est la plus capitalistique donc lève le
paradoxe.
(ii) Les prolongement de la théorie HOS
FINDLAY et KIERZROWSKI:
Ouverture commerciale amplifie les différences factorielles. Donc le commerce international est
déstabilisateur car logique de l’accumulation provoque des forces de divergence entre les économies.
demande augmentation de la
excédentaire de rémunération réel du
travail qualifié travail qualifié désincitation à
le pays peu intensifs
augmentation en travail non qualifié augmentation de la la qualification
de la se spécialisent dans les rémunération dans les pays
offre
diminution de la qualification productions de travail relative du travail peu intensifs en
excédentaire de
rémunération de non qualifié non qualifié travail qualifié
travail non
travail non qualifié
qualifié
BALDWIN : les travailleurs des industries qui exportent des bien aux Etats-Unis ont : 1/un niveau
d’éducation plus élevé que celui des travailleurs dans les industries américaines non exportatrices et
2/sont plus fréquemment des ingénieurs, des scientifiques …
CONCLUSION :
Globalement les dotations factorielles expliquent les échanges internationaux quand les dotations
factorielles sont très éloignées, notamment dans les productions les plus banalisées.
Si on généralise HOS à plusieurs pays et non plus à deux on voit apparaitre la hiérarchisation des
avantages comparatifs : pour un produit donné, pays A possède un avantage comparatif sur le pays B qui a
lui-même un avantage comparatif sur le pays C etc… Un pays intermédiaire ( av comparatif rapport à C mais
désavantage par rapport à A) qui sera pris dans un fort commerce intrabranche.
3/Les th marxistes du CI
Marx : Commerce international et un moyen de domination. Répond à Ricardo dans das Kapital. Marx
reconnait que Ricardo comprend bien que les différences de couts comparatifs sont à la base du commerce
international. Il ajoute l’idée que le commerce international permet de lutter contre la diminution
tendancielle du taux de profit. Il reprend idée de Ricardo qui dit que le commerce international permet de
lutter contre état stationnaire. Mais chez Marx commerce international aggrave les inégalités car repose sur
un échange inégale. Une DIT imposée qui avantage les pays le plus avancés mais ruine le pays les moins
développés. Dénonciation des effets du commerce international (ex : désindustrialisation de Inde). Pour
autant Marx n’est pas contre le libre-échange car accélère la lutte des classes et donc la révolution. « le
protectionnisme est moyen de faire dépendre un peuple de industrie nationale » « le système de la liberté
commerciale hâte la révolution socialiste »
D. LAL (1983) : prouve que Inde n’est pas si désindustrialisé. 20% des exportation de Inde sont composées de
produits manufacturés en 1913. La non industrialisation de Inde est due au manque de compétence,
d’infrastructures et de système de financement.
L’Impérialisme : stade suprême du capitalisme LENINE (1916) : le capitalisme est profondément rongé par un
contradiction interne i.e. baisse tendancielle du taux de profit, l’impérialisme et le commerce international
sont des moyens de lutter contre cette contradiction. Le fait d’exporter du capital est un nécessité au cœur
du capitalisme car le capitalisme ne peut survivre sans une logique d’expansion car si on ne peut importer
des bien salaires (de première nécessité, qui permettent de diminuer les salaires) on ne pourrait pas
diminuer le cout du facteur travail et garder une composition organique de la production équilibrée.
ROSA Luxembourg : insiste sur la recherche de débouché : il faut limiter augmentation des salaires sous
consommation ouvrière recherche de débouchés soit à extérieur (colonisation) soit à intérieur des
sociétés capitalistes. Prolonge la pensée de Marx : 11 classes sociales qui vont progressivement s’agglomérer
en 2 classes sociales.
S. AMIN Pour un monde multipolaire (2005) (mort en aout 2018): n’a pas de sens de considérer les « pays en
développement » car ce sont des pays qui ont été forcé d’intégrer le commerce international. Le cœur de la
mondialisation est le développement du sous-développement. La mondialisation menée par les pays du nord
nécessite l’intégration des pays du sud. Pas vraiment un développent puisque il est contraint. Logique de
dépendance dont il faut sortir. Des possibilités de développement, des changements des rapports de forces
mais des rapports de force entre travail et capital ce qui explique les inégalités salariales, la possibilité des
crises.
Les défenseurs de Ricardo : Le travail reste aujourd'hui peu mobile mais les facteurs de production sont
infiniment plus mobiles, donc aujourd'hui invoquer Ricardo pour défendre le commerce international est
incorrect dans la mesure où les hypothèses ne sont plus les mêmes (le capital était immobile, maintenant il
l’est). Si les facteurs de production sont mobiles cela ne signifie pas que le commerce international devient
injuste (la contraposée n’est pas vraie). Echange inégale : la quantité de travail cristallisée n’est pas la même
au nord et au sud. Les libéraux répondent alors que les différences de dotation de facteur de production
sont la base de l’échange. Bernard LASSUDRIE-DUCHENE « là ou tout se révèle identique, il est inutile de
rien échanger ». Aux critiques de la théorie ricardienne, les défenseurs de celle-ci objectent qu’ils n’ont pas
compris qu’est-ce que l’échange comparatif.
F. LIST Système national d’économie politique 1841 S’inspire de Hamilton et son Rapport sur les
manufactures 1791 : idée d’un protectionnisme des industries dans enfance et analyse les bienfaits du
blocus continental sur l’industrie allemande. Protectionnisme temporaire et éducateur des « industries dans
l’enfance » par des droits de douane le temps de leur permettre de devenir assez compétitives, de trouver
des débouchés et qu’elles montent en qualité pour être apte à concurrencer sur la scène internationale.
Aujourd'hui encore ce protectionnisme fait sens pour les pays en développement et les économies en
transition.
L’article XVIII du GATT autorise les pays en développement à prendre des mesures protectionnistes au nom
de la théorie des « industries dans l’enfance ».
Henry CAREY 1858 et 1859 Principes de la science sociale : protectionnisme plus extrême que celui de List
puisqu’il doit être étendu durablement et vigoureusement à l’ensemble des secteurs. Manifestation de la
réticence au libre-échange d’une partie de la population à la fin du XIXème.
N. KALDOR : défend idée d’un protectionnisme pour les industries vieillissantes. La concurrence international
est dommageable car conduit à accélération de ce vieillissement. En faveur d’un protectionnisme sélectif
appliqué par exemple en France via des subventions que les entreprises sont contraintes à rembourser plus
tard Interdit. Une pratique aujourd'hui interdite dans l’union tarifaire européenne.
La th de la politique commerciale stratégique BRANDER et SPENCER (1985) : si une entreprise est en position
de monopole il est justifié que l’état subventionne l’entré d’une entreprise sur un marché surtout si les
barrières à l’entré sont importantes (ex : airbus qui entre sur le marché de Boeing grâce aux subventions
européennes). Ce genre de pratique peut avoir des effets secondaires i.e. des représailles notamment de
l’entreprise concurrencée au nom d’une concurrence déloyale.
Protectionnisme contre les pays à bas salaire : un discours qu’on entend faut prendre des mesures depuis
que la Chine ou d’autre pays d’Asie bénéficie d’avantage au niveau salariale et qui utilise des moyens
déloyaux (dumping sociale, fiscale, environnemental).
CONCLUSION :
l’offre La demande
perte de aiguillon de la concurrence de sorte que cela pas de concurrence et donc bénéficie d’une rente et
peut conduire les entreprises national à délaisser le R et D et
induisent réduit le PA des consommateurs nationaux et la
donc un ralentissement des gain de productivité, perte de variété des pdt.
compétitivité et augmentation des prix nationaux Les subventions accordées aux entreprises nationales sont
Le entreprise pourrait prendre du retard par rapport au financées par impôt et donc réduisent le revenus national, un
reste du monde et en pâtir lors d’une éventuelle cout supplémentaire pour les états.
réouverture les pays visés par ces mesures peuvent prendre des
dispositions protectionnistes en réponses. Pas sûr que la
balance commerciale reste excédentaire longtemps.
A long terme ces logique protectionnisme ont des effets négatif sur :
Ex : accord de Lomé (1975) accorde aux pays de ACP (Afrique Caraïbe Pacifique) une franchise de droit de
douane. Le prix des bananes en provenance des Antilles est moins cher en Europe que les autres bananes.
Les autres exportateurs mondiaux de banane porte plainte auprès de l’OMC et obtiennent gain de cause.
ORD considère que l’Europe ne peut pas se protéger.
Tient compte de la capacité des nations à innover notamment car leur nv de dépenses en R et D sont diff. On
intègre hétérogénéité des techniques de production et les dynamiques.
POSNER : étude des écarts technologiques entre Etats-Unis Europe et le Japon. Les entrepreneurs sont des
agents d’innovation et cherchent à acquérir un avantage absolu temporaire dans les exportations et la
production. +- durable, dépend des délais de réaction des concurrents qui finiront par imiter les produits
innovants. Innovation de produit permet à la firme d’augmenter sa rentabilité, innovation de procédé
permettant une meilleur productivité et donc une meilleur profitabilité et à terme la croissance de
l’entreprise. L’entreprise leader exporte tant qu’elle a un avantage. L’écart technologie expliquer les échange
international .
Lien entre cycle de vie de pdt et les échange internationaux (cf. graph cycle de vie du pdt )
Essaye d’expliquer pourquoi les entreprise européennes s’internationalisent (d’abord en exportation puis
en délocalisation) ?
Un modèle simpliste ? Un modèle dynamique (le pdt passe du pays leader au pays en développement). Les
avantages comparatifs évoluent et rendent compte que la hiérarchie des pays au sein même de Europe. Ce
modèle peut être associé à celui d’AKAMATSU (1962) (dev en vol d’oiseau sauvage). Ce dernier modèle
implique une structure hiérarchisée des échange internationaux. Idée que un pays connait un
développement en commençant par produire puis importer, puis produire, puis exporter des biens de + en +
technologiques.
REMARQUE : Les pays leader sont nettement concurrencés par les pays émergent
Une certaine convergence des pays dans le temps. Ecart technologique repris par le courant marxiste : si le
FMN domine c’est grâce à leur avance technologique, une hiérarchie mondiale. Tiers-mondiste : ouverture
commercial des pays en développement peut leur être préjudiciable (1970) Le développement du sous-
développement FRANCK. :
Le monde capitaliste tout entier est constitué par une chaîne de métropoles-satellites, chaque
satellite étant exploité par une métropole et exploitant le satellite situé immédiatement « sous » lui.
L'ensemble, étroitement intégré, remonte du « paysan brésilien le plus déshérité » à la métropole
suprême, qui est bien sûr l'impérialisme américain
La structure de l'ensemble est « monopoliste », cela impliquant un certain volume de dysfonctions,
de gaspillages et d'irrationalité
L'ensemble latino-américain a toujours été « structurellement capitaliste », en tous lieux et à chaque
instant, le « dualisme » et le « féodalisme » n'étant que des mythes répandus pour « couvrir » les
bourgeoisies locales, régionales ou nationales.
Tente d’expliquer le commerce intrabranche. Le commerce est d’autant plus intense entre deux pays que
les revenus/tête sont proches.
1/l’offre de produit dépend des caractéristiques de la demande et en particulier du revenu réel par habitant
2/ les producteur adaptent au condition de marché national et s’adressent aux marchés étrangers qui ont les
mêmes caractéristiques « l’exportation est la fin et non le commencement » «expansion sur le marché
international n’est rien d’autre qu’une extension au-delà de nos frontières nationales». Les opportunités
d’échange sont d’autant plus fortes que les revenus sont élevés que les gammes sont diversifiées. La
proximité géographique accroit les opportunités d’échange (effet distance). Une firme doit d’abord lancer un
pdt sur son marché intérieur puis une fois qu’elle a un avantage comparatif (image de marque, gain de
productivité) elle se lance à la conquête des marchés étrangers.
Essaye d’établir une synthèse entre logique de similarité et de diversification « la ou tout se révèle
identique, il est inutile de ne rien échanger ». S’appuie sur Lancaster : les caractéristiques des biens
influencent la demande des consommateurs, plus les produits sont variés plus la satisfaction est importante.
Duchêne reprend cette idée en disant que si certes les échanges se développent entre pays ayant des
demandes proches (commerce intrabranche) les pdt ne sont pas les même. Un potentiel de différenciation.
« Un bien exportable provoque une demande d’importation d’un bien différencié.[…] Les produits
similaires se croisent et les différences s’échangent ». Commerce international répond à une logique
d’exotisme et de différenciation sociale. Avantage comparatif porte sur les prix MAIS aussi sur la variété des
produits. Cette logique ne peut s’exprimer que dans des pays aux revenus élevés, c’est pourquoi l’échange
intrabranche s’observe surtout entre les pays riches. D’où la triade : des pays à haut revenu qui s’échangent
des produits issu des mêmes branches.
Linder et Lassudrie-Duchene sont les précurseurs des « nouvelles théories du commerce international ». Des
théories qui raisonnent en concurrence imparfaite. Question de la différenciation des produits.
c/Commerce intrabranche : les année 1980 sont une rupture dans la modélisation du commerce
international.
Mis en évidence dès 1960 par VERDOORN. Il essayait d’analyser les effets de l’arrivé des nouveaux
partenaires commerciaux pour le Benelux dans le cadre de la CEE. Remarque que les échanges entre
pays à revenus similaires sont homogènes. Définit le taux de couverture.
|x i−M i|
Par la suite en 1971 GRUBEL et LLOYD définissent un indicateur :GL=1− , :
( x i−M i )
Si GLi = 1, il n'y a que du commerce intra-branche et aucun commerce interbranche. Cela signifie
par exemple que le pays en question exporte la même quantité qu'il n'importe de biens i.
si GLi = 0, il n'y a pas de commerce intra-branche, uniquement du commerce interbranche. Cela
pourrait signifier que le pays en question soit ne fait qu'importer soit ne fait qu'exporter un bien i.
Un débat sur un modèle de 1995 élaboré par HUMMELS et LEVINSOHN essayent de tester une
hypothèse de HELPMAN : le commerce intrabranche augmente si les deux pays ont des dotations
factorielles similaires. Test en prenant les écart entre les Pib/tête en valeur abs etc. … Les résultats
ne concordent pas forcément.
Les modèles qui font le plus autorité aujourd'hui sont ceux de FALVEY et KIERSKOWSKI (1987)
partent de idée que les études qui prévalaient ne prenaient pas en compte les différenciations
verticales i.e. les différences de revenu. Construisent un modèle aves 2 secteurs : secteur Z
(production de produit homogène) et un secteur X (des produits différenciés, avec des gammes
différentes). Applique au secteur Z la logique ricardienne, alors que le secteur X est modélisé par le
modèle HOS. Ils établissent que
1/ un pays qui a des technologies de production supérieures tend à exporter Z et importer X
2/ celui qui a une forte dotation en travail tend à exporter Z et importer X
3/celui qui a une dotation factorielle riche en capital se spécialise dans l’exportation de X et importe
Z.
Si les pays ont les mêmes technologies et les mêmes dotations, les demandes sont les même donc il
n’y a pas d’échange . En revanche si les dotations sont différents et la répartition des revenus
inégalitaire il y a des échanges. Ce modèle suggère que la part du commerce intrabranche est
d’autant plus élevée que il a des différences de dotation factorielles et de revenu par tête entre les
pays MAIS ne vaut QUE au sein des pays développés. Si les différences sont trop importantes alors le
raisonnement n’est pas applicable.
(1887) FLAM et HELPMAN proposent un modèle en supposant les avantages comparatifs et une
distribution inégalitaire des revenus mais une approche ricardienne, 2 pays, 1 facteur de production
(le travail), le choix du consommateur dépendent de la quantité de produit homogène (Z) et le
niveau de qualité du pdt différencié (X). Les pays qui ont des produits de distribution similaires ont
tendance à développer un commerce intrabranche verticale i.e. question de qualité du pdt. Un
résultat proche de intuition de Linder.
3/La nouvelle théorie du commerce international ou le commerce international expliqué par les
imperfections de la concurrence
Les hypothèses de HOS et Ricardo sont simplistes (ne tiennent pas compte de FMN ou des
préférences des consommateur)
Ne tiennent pas compte non plus des faits, des transformations du commerce international
(commerce international plus développé entre pays similaires qu’entre pays différenciés, les FMN et
les états jouent un rôle fondamental)
Les avantage qui poussent au commerce international sont supposés exogènes mais légitimement
on peut penser qu’il sont endogènes.
Une rupture avec Krugman qui propose de nouvelles hypothèses dans un article de 1979 « Rendement
d’échelle et Concurrence Internationale ».
Internes Externes
Idée que quand les facteurs de production sont multipliés par 2, Bénéficient de la même façon à toutes les entreprises du
la firme va augmenter par plus de 2 sa production. Rendement secteur, se manifestent par le fait que la production, le
internes sont croissant ssi f(µL,µk)>µf(L,K). Chez marshal rendement de ce secteur augmente. On peut avoir des
rendement d’échelles ont croissant puis décroissant , le cout rendements constants au niveau de la firme mais croissant
unitaire est décroissant puis devient croissant car dans un au niveau du secteur. Sont compatibles avec la concurrence
premier temps plus on pdt puis on peut répartir les couts fixes puisque tous en bénéficie pareillement.
(ex pdt de jeu vidéo, des couts marginaux quasi nuls) mais dans Justification de la spécialisation.
un deuxième temps les couts de production deviennent si
élevés qu’on fait des déséconomies d’échelle. Conduit au
monopole naturel.
Possibilité d’avoir des avantage comparatifs fondés sur des couts qui ne sont pas déterminés
d’avance. Il est difficile de connaitre ex ante la répartition des bénéfices à ouverture du commerce
international.
Ex : on considère deux économies semblables sur le plan de la consommation et de la production,
avec dans toutes les deux un grand nombre de firme, prix= cout moyen. Un des deux bien est un
bien de luxe (élasticité du bien par rapport au revenu >1). Les deux pays s’ouvrent au échange mais
pas d’avantage relatif prédéterminés, mais il doivent se spécialiser.
A cause d’un « fait historique » (Krugman) i.e. le hasard, un des deux se spécialise dans la
production de bien de luxe, il aura des terme de l’échange positifs. Le commerce international et la
spécialisation sont inégalitaires. Donc les deux pays voudraient se spécialiser dans les biens de luxes.
Eco géographique = étude de la répartition spatiale des facteur de production. (1991) les dynamiques
d’agglomération « rendement d’échelle et économie géographique ». Pourquoi le développement éco n’est
pas uniformément répartie ? Krugman :
François Perroux « Note sur la notion de pôle de croissance » (1955) : pourquoi l’activité éco se
concentre ? Insiste sur le rôle de innovation. Pour innover il faut avoir une taille critique & pouvoir
amortir le cout de diffusion des innovations. Pôles de croissance connaissent une croissance auto
entretenu par la dynamique d’innovation. Les innovations se diffusent vers les autres industries de
l’économie sous l’influence des pôles de croissance (idée de économie-monde de Braudel ou des
métropoles-satellites de Franck).
G. MYRDAL (1957) : Il propose de considérer que le développement localisé tient à une « causalité
circulaire et cumulative » : le développement d’une région est enclenché par une condition
historique ou géographique particulière (i.e. exogène). La concentration de l’activité éco dans une
région conduit à des rendements d’échelles croissants qui alimentent un cercle vertueux. Les
différences initiales de technologie peuvent conduire à un développement irrémédiablement
inégale.
A. Hirshman (1958) : the stategy of economic developpement. Présente idée d’une croissance
déséquilibre i.e. la croissance est une succession de déséquilibre. Se manifeste dans certaine région
AVANT de se répandre à ensemble de l’économie. Propose de concentrer les efforts de
développement et d’investissement dans un nombre restreint de secteur. Il faut choisir les quelque
secteurs au nom de leurs effets d’entrainement en amont et en aval. Les entreprises ont tendance a
s’agglomérer en minimisant leur couts de transport. Une généralisation de l’intuition de Weber a
plusieurs industries. Agglomération des activités nourrit la croissance auto entretenue.
A. WEBER (1909): la th de la localisation des industries : choix de la localisation à partir du poids
relatifs des inputs et output. Justifie la localisation des entreprises par un indice : [pds des input(qui
dépendent de la localisation)]/[pds des output]. Le choix de localisation est déterminé par la masse
des output, input. « Le problème de Weber » i.e. une généralisation du pb du point de Fermat. Il
s’agit de localiser un point D dans un triangle ABC en minimisant le temps de transport entre les trois
sommets on s’installe en fonction des couts de transport.
P. AYDALOT : Dynamique spatiale et développement inégale (1976). Une th de la division spatiale
du travail. Certain bien nécessitent des savoir-faire spécifique et/ou une formation spécifique.
Comme ces savoir-faire sont en général concentrés en ville, les entreprise qui en ont besoin vont
1/se localiser en ville 2/ rémunèrent le travail urbains en conséquence. Réciproquement les
entreprises qui en ont pas besoin vont se localiser en périphérie.
Ces réflexions conduisent Krugman à se demander : qu’est ce qui détermine l’agglomération des
activités ? existe-t-il une polarisation des richesses et des espaces ou au contraire une tendance à
homogénéisation ?
Modèle de l’effet « taille de Modèle « centre périphérie » Le « modèle de la courbe en cloche
marché » ou « home Geography and Trade (1991) du développement spatiale »
market effect », (1985), (1995) Krugman et Venables
Helpman et Krugman « mondialisation et inégalité des
nations »
Explication du Veulent rendre compte à la Considère deux régions identiques aves Deux régions avec une pop fixe de
modèle fois du commerce entre les deux secteurs (un indus avec des travailleur. Deux secteurs dont une
pays qui ont des mêmes rendement croissant en concurrence industrie qui produit avec du
caractéristiques mais aussi monopolistique et un autre, traditionnel capital & des pdt intermédiaire. Les
qui ont des niveaux de avec rendement constant). Les travailleurs et les producteurs ont
développement différents. consommateurs préfèrent la variété et un gout pour la variété. Les
Deux secteurs : un qui on considère que les travailleurs sont travailleurs sont mobiles entre les
fonctionne en concurrence mobiles, pas de dotation factorielle secteurs mais pas entre les régions
monopolistique i.e. chaque différente entre les régions mais une et les couts de transport sont
entreprise est leader dans différence de taille, des travailleurs élevés. Ou l’industrie se localise-t-
son pays, utilise travail et qualifiés dans le secteur industriel et elle ?
capital, bénéficie de non qualifiés dans le secteur trad. Ou se Quelle est la part du capital qui va
rendement croissant. 2eme localise l’industrie i.e. les travailleurs être investit dans la petite région
secteur : secteur trad, qualifié ? par rapport à la grande ?
biens homogènes , CPP, a
seulement du facteur
travail. On suppose que
marchandises et capital
sont mobiles alors que le
travail et consommateurs
sont immobiles. Travail
homogène, une grande
région et une petite région.
Le cout du transport n’est
pas pris en compte. Ou est-
ce que la production va se
localiser ?
Effets Premier temps : Le capital Les firmes vont là où la demande est la Dans un 1er temps l’intégration
d’agglomération du secteur indus se déplace plus forte i.e. la région plus grande. régionale est intermédiaire les
vers la grande région tant Dans la grande région le travail qualifié forces d’agglomérations
que les profits sont augmente augmentation des salaires l’emportent sur les forces de
supérieurs car des nominaux et réels car il y aura une dispersion. Coté firme,
rendements croissants. baisse des prix du fait de la diminution l’agglomération d’un secteur dans
des couts de transport. L’arrivé des une région se fait car la production
firmes dans la grande régions mène à intermédiaire y est localisé ce qui
une hausse des salaires donc attire les permet de diminuer le cout des
salariés dans la grande région, ce qui inputs et de diversifier la gamme
augmente la demande et attire plus des inputs par les firmes qui
d’entreprise … Un phénomène de produisent des pdt finis. La
causalité cumulative. Si les couts de demande de travailleur dans le
transport sont faibles, le mouvement secteur industriel augmente ce qui
d’agglomération sera dominant et augmente le salaire et la Dg ce qui
l’échange international aura une attire encore plus d’entreprises.
logique asymétrique.
Effets de Deuxième temps : la part Coté firme, plus les entreprises quittent deux forces de dispersion :
dispersion de marché de chaque la périphérie, plus leur part de marché -1/ perte de part de marché car la
entreprise installée dans la diminue, d’autant que dans la région concurrence se renforce
grande région baisse, ce centrale l’offre de travail augmente, ce -2/la hausse des salaire dans le
qui pousse à la dispersion. qui mène à la diminution des salaires centre stimule la D mais qd les
nominaux salaires du centre sont trop élevé
par rapport à la périphéries des
entreprises quittent le centre pour
se relocaliser en périphérie et le
font d’autant plus que les couts de
transport sont faibles. Les inégalité
spatiales ont tendance à décroitre,
c’est pourquoi on parle de « courbe
en cloche » des inégalités spatiales.
Effet totale On arrive à un équilibre qd Le paramètre clef est le cout de Ce modèle affine le modèle centre
la région qui a le pouvoir transport pour savoir si agglomération> périphérie car envisage une
d'achat plus élevé reçoit dispersion. Si les couts de transport réduction des inégalités. Atout
une part plus que sont élevés c’est la dispersion qui prime majeur tient au fait que l’impact
proportionnelle car les firmes s’installent au plus près sur les couts de transport de la
d’entreprise i.e. qd elle des marché. concentration spatiale n’est pas
attire une part qui capital Si les couts de transport sont linéaire. Baisse des couts de
sup à la part de la région intermédiaire il y des effets multiples. transport améliore bien être des
dans la Dg. La baisse des couts de transport deux régions car diminue le prix
La grande région bénéficie favorise l’agglomération des activés i.e. finale de biens importés et tant
d’un atout i.e. c’est l’effet une intégration éco qui augmente les qu’il restent assez élevés ne mène
« taille de marché ». Effet inégalités territoriales. pas à la localisation. La baisse des
est d’autant plus fort que Le fait que les travailleurs soient couts de transport favorise les
les couts de transport et de mobiles conduit a des effets inégalités régionales , les forces
transfert sont faible et que d’agglomération bien plus forts que qd d’agglomérations > force de
les asymétries entres les seulement le capital est mobile car dispersion. Contrairement au
grandes et petite région avec les travailleur se déplace la centre/périphérie la baisse des
sont forts. demande. couts de transport peut
s’accompagner des baisse des
inégalités régionales à condition de
se situer sur le côté ou la courbe en
cloche baisse. (Politique
d’intégration régionales, ex en
Europe)
Modèle « effet taille de marché » DAVIES et WEINSTEIN (2003) : il faut que la production
nationale soit plus que proportionnel à la demande. Etude des pays de OCDE et des régions
japonaises. Une remise en cause partielle.
Modèle centre/périph : nécessite de passer par équation de salaire. La grande région tire parti
du fait qu’elle a un marché plus grand pour payer des salaire plus important que dans l’autre
région. REDDING et VENABLES : accès au grand marché étrangers explique 35% de la variabilité
spatiale du Pib par tête. Un accroissement de accès au marché de 10% augmente le revenu par
tête de 4 à 5%.
Un lien entre accessibilité au marché et le niveau de richesse. EINCHENGREEN teste en 1933 le
lien entre salaire et immigration des travailleurs et montre que l’élasticité des migrations au
différentiel de salaire est 25 fois plus élevé aux Etats-Unis qu’en Europe i.e. les effets de
dispersion et d’agglomération ne sont pas les mêmes d’un territoire à l’autre.
1980’ : un modèle de jeu dans lequel nv de production sont fixé à la période 1 et les prix à la période
2.
c/la différenciation
Les firmes localisent leurs activités et la variété de leurs produits dans l’espace
HOTELLING (1929) : une plage avec 2 vendeurs de glace. Ou les vendeurs doivent-ils
s’installer pour maximiser leur profits ? Si chacun est au bout de la plage, chacun est en
monopole, mais ils perdent le marché du milieu, si les deux se mettent au milieu de la
place ils sont en concurrence.
CHAMBERLAIN : Modèle sans adresse : on analyse pas les variétés des pdt du point de
vue de leur qualités mais du point de vue de leur substituabilité. Lance cette réflexion en
observant que dans la maj des branches les firmes vendent des produits qui sont
différenciés par leur gammes, leurs images. Monopole mais avec des produits
substituables. La concurrence monopolistique. Si entreprise augmente son prix elle perd
une partie de ses clients. Le prix sera supérieur à celui qu’il serait en CPP, un excès de
capacité de production mais en revanche une plus grande variété de pdt. Cette théorie
est appliquée au commerce international.
DIXIT et STIGLITZ (1977) : hypo : une préférence pour la variété, maximisation du profit,
deux pays qui s’échangent entre eux deux produit sans barrière L’instauration du
commerce international double le marché. Les rendements d’échelles permettent de
diminuer le prix et les deux produits sont achetés. Pas de concurrence car les
consommateurs ont une préférence pour les mélanges.
Krugman et Lancaster (1980). Une situation de diff horizontale i.e. argument qui compte
ce sont les caractéristiques du pdt et pas le pdt lui-même. Chacun a une variété idéale et
les préférences des consommateurs se répartissent de façon uniformes sur les
différentes variétés. Chaque consommateur est prêt à payer le prix maximale pour sa
variété idéale. En réa les consommateurs vont devoir se contenter de la variété la plus
proche de leurs idéale. La configuration socialement optimale est déterminé par la mise
en balance de deux effets contradictoire : qd le nb de bien augmente, le consommateur
a un choix plus large mais en même temps quand il a un choix plus large, les firmes
diminue la quantité produites car les firmes font face a une augmentation de leur couts
unitaire de production. A l’équilibre les profits sont nuls. Dans ce modèle on détermine à
la fois le prix des produits, la variété des produits, la part de marché de chacun, la
distance entre deux variétés voisines. Avant échange l’équilibre est le même dans les
deux nations. Chaque éco pdt la même variété au même cout et si les éco s’ouvrent en
supposant qu’il n’y a pas de barrière et de couts de transport, l’ouverture n’influence
que la taille du marché qui va doubler. Les firmes ne font des échanges QUE
intrabranche.
Les propriétés de l’équilibre :
-Chaque firme pdt UNIQUEMENT une variété.
-Sur le spectre des variétés, les variétés sont à la même distance les unes des autres
-Les parts de marché sont les mêmes
-Les biens sont tous vendu au même prix, dans les même quantités et donc ont les
mêmes couts
C’est ce que Lancaster appelle une « concurrence monopolistique parfaite », la meilleur
structure de marché envisageable. Ce modèle ne permet pas de définir les entreprises
qui vont disparaitre ou quel pdt spécifique sera pdt dans chaque pays.
1979 Krugman : considère deux éco qui ont même gout, même technologie et pas
forcément la même taille. 1er temps les couts de transports sont nuls. Ces éco s’ouvrent
au commerce international, ce qui augmente les variétés disponibles. Krugman adopte
des hypo : avant ouverture les pays proposent des variétés différentes, après l’ouverture
pas de disparition d’entreprise i.e. les couts de prod sont inchangé, le commerce
international ne favorise pas le producteur, le gain est pour le consommateur car accède
a de nvlles variétés de pdt.
L’amélioration du bien-être passe par augmentation de la qualité alors que chez Lancaster augmentation du
bien être passe par augmentation de éventail des choix. L’élévation de la qualité des pdt se substitue à
l’entrée de nvelles entreprises. Dans le deux cas les prix tendent à diminuer pour les consommateurs.
Rainelli : (le commerce international) : on dispose vu d’aujourd'hui d’explication pour des types d’échanges
particulier selon les conditions de production, le nv de développement… Une fragmentation de la th éco du
commerce international. Des cas de plus en plus spécifique et les th général repose sur des hypothèse
simpliste. Une complémentarité des analyses du commerce international.
Un retour relatif à la th traditionnelle ? « la th de avantage comparatif est le seul résultat en science
sociale qui est à la fois vrai et non trivial »_Samuelson. En effet la th des avantages comparatifs : commerce
bilatéral déterminé par des diff de cout qui témoigne de diff de technique de production. Echange de pdt
différents entre des pays diff. Des hypo contraignantes qui rendent difficile le test de la th (deux pays, deux
secteurs et pas de cout a échange). Des test empiriques 1962 montre la relation entre productivité par
travailleur aux Etats-Unis et au RU et la quantité d’exportation. Une corrélation qui vérifie la thèse de
Ricardo. (2005) Un modèle qui porte sur le japon qui passe de autarcie au commerce international et estime
que le gain est de 8 à 9% du Pib. Un regain d’intérêt pour approche ricardienne du commerce international.
Le commerce interbranche n’est plus incompatible avec les avantage comparatifs : PETER SCHOT (2004) il
faut analyser un sein des secteurs et des entreprise en décomposant les chaînes de valeur. Défend idée que
on peut raisonner en avantage comparatif. La nvlle éco géo insiste sur des effets cumulatifs. Mais on assite à
des changements de mode de production. Permet de donner plus de poids aux avantages comparatifs et
moins au éco d’échelle.
Lila DEMMOU (2009) : quelles sont les déterminants et la nature des spécialisation pour des pays qui ont
des nv de développement diff ?
Les premiers génération de HOS ne sont pas pertinents car font des hypothèse trop simples
sur la technologie
Sur une 3eme génération d’étude ont peut vérifier l’existence de … pdt entre les pays i.e.
une complémentarité entre le modèle HOS et ricardien pour appréhender les spécialisations
et notamment pour comprendre le fait que les pays ne sont pas complétements spécialisés.
Il faut construire des agrégats compatibles avec la notion d’avantage comparatif.
La modélisation des spécialisations ND/SD sont marquées par : 1/ hétérogénéité intra
sectorielle qui permet de dépasser la notion de spé° totale 2/ il faut intégrer la q° de la
demande pour comprendre la nature des spé° 3/ si nord et sud produisent des pdt diff, la
sophistication des biens pdt qui va de pair avec le nv de développement, les diff alors la
transmission des chocs entre pays du nord et du sud s’amenuisent. 4/ envisage les effets de
la concurrence des pays du sud sur les pays du nord.
Contexte : on a tiré les leçons de E2G, un contexte de coopération, les Etats-Unis acceptent leur rôle de
puissance hégémonique.
Question des taux de change : comment fixer les parités ? FMI crée à Bretton Woods 1944 signé par les
44 alliés il est impossible de se livrer à des dévaluations compétitives. Seul les interventions visant à
« corriger un déséquilibre fondamental » sont autorisée par l’accord de Bretton Woods.
Remise en Etat des économies : comment financer la reconstruction ? Banque international pour la
reconstruction et le développement crée à Bretton Woods. A des objectifs de long terme. La reconstruction
européen se fait grâce au plan Marshall servira à financer le développement. BIRD + société financière
internationale = Banque Mondiale
GATT signé par 23 pays dont 11 pays en développement (Etats-Unis, France, chine, Pakistan, Syrie, brésil,
Belgique…) 38 articles. Le GATT n’est pas une institution mais un traité international. On ne parle pas de
« membre » mais de « parties contractantes » pour les pays signataires. Se réunissent une fois par an, un
pays=une voix. Décision à la majorité simple en général. Recherche d’un consensus. Chaque session vote
pour son président et vice-président du conseil (créé en 1960), rassemble une fois par mois, fait le travail de
négociation. Moins formel) du GATT et un président du comité du commerce et du développement ( un
comité permanent du GATT). Un directeur général, désigné par consensus, il y a eu que très peu de DG.
Stabilité des directeurs. A peu de personnel (environs 600 pers).
Objectif du GATT : respect de la concurrence loyales entre les nations et mener à un processus continue de
libéralisation du commerce international.
Cycle Kennedy (64-67) : les objectifs sont de diminuer de 50% les tarif et les résultats ne sont pas à la
hauteur des attentes mais tout de même une réduction de 39% pour les produits indus.
Les tensions avec les pays en développement s’affirme car subissent des dégradations de terme de échange.
Am latine penche pour un développement autocentré.
Tokyo round (73-79) : contexte : éclatement de Bretton Wood et déficit aux Etats-Unis, élargissement de la
CEE et choc pétrolier. Les pays en développement adoptent un ensemble de code de bonne pratique et
accord multifibre de 1974. Réunion interministérielle de 1982 est un échec.
e/ Du GATT à OMC
Uruguay Round (1986-1994) : le pb agricole, la CEE qui était importatrice net de blé devient exportatrice net,
le japon est une caricature de protectionnisme en matière d’agriculture (un accord entre les riziculteurs et le
partie libéral), justifié par l’invocation de l’argument de la sécurité alimentaire.
Dans ce contexte est créé le groupe de CAIRNS = groupe de pays qui mènent une action de lobbyisme pour la
libéralisation de l’agriculture (Argentine, brésil, Canada, Fidji, Malaisie...)
Déclaration de Arthur Deneken alors président de OMC dénonce les subventions des pays développés dans
le secteur agri ce qui marginalise les exploitations agricoles des pays en développement.
Accord SPS : les restriction doivent être fondé sur des décisions scientifiques.
Elargissement des négociations aux services. Conflit entre le Etats-Unis et la France (audiovisuel et exception
culturelle). Sera signé le GATS. ADPIC (protection intellectuelles) homogénéise la protection, un accord qui
sort du cadre du GATT ?
une diminution des droits de douane sur le commerce des produits, mais avec des écarts qui restent
notables.
prône une concurrence loyale mais n’empêche pas la multiplication des accords bilatéraux ni la montée
des nouvelles formes de protectionnisme.
depuis la fin des 30G n’arrive pas vraiment a gérer les conflits notamment entre Europe et Etats-Unis dans
le cadre du commerce agri.
2/OMC
Une institution contrairement au GATT, siège à Genève. Elle nait des insuffisances du GATT.
CF. LE SITE DE OMC « qui nous sommes ? ». 164 membres aujourd'hui, Chine entre en 2001, Russie en 2012.
Un pays saisi ORD, négociation, appel, mise en conformité. 1995-2015 : 501 différends. 80% des différends
se concentre sur 11 pays (bœuf aux hormones Europe/Etats-Unis).
Pb des médicaments, agricole (groupe des 20 en 2003). OMC devient une instance internationale crédible
mais des négociations de plus en plus difficiles, manque de moyen, n’a aucune compétence pour traiter des
questions de taux de change.
d/Actualité
CONCLUSION : quelles avancées et quelles limites peut-on déduire de cette institutionnalisation des
échanges internationaux ?
la coopération peut-elle émerger d’une situation de non coopération ? Le dilemme du prisonniers mène
rationnellement à une absence de coopération et à la sentence max. Mais si on répète l’expérience, on peut
arriver à une situation d’équilibre. La répétition fait émerger la coopération.
Les règles du GATT et de OMC sont-elles efficaces? Principe de non-discrimination est efficace. Limite :
des comportement de free riding « passagers clandestins »
principe de réciprocité suppose que les exportation sont bonnes pour un pays mais mauvaise pour l’autre
car les pays ne choisissent pas de s’ouvrir. Principe peut améliorer le rapport de force dans le sens du libre-
échange et incite les grand pays à s’ouvrir précisément dans le ca sou ils ont des droit de douane non nuls.
Pour autant l’institutionnalisation des échanges international n’explique pas entièrement la forte
croissance des échanges internationaux depuis 1945. Rose (2003) : les pays qui rejoignent OMC (ou le GATT)
ne connaissent pas une ↑ particulièrement plus soutenue des échanges.
B/Accords bilatéraux et régionalisme
Régionalisme (des relations qui font objet d’acte, d’accords) et régionalisation (processus spontané) : le
régionalisme s’inscrit dans une dynamique de régionalisation.
Dynamique de intégration nd/sd : ce qui motive les pays en développement à se tourner vers les PDEM c’est
la recherche d’une plus grande sécurité éco. Un régionalisme entre pays en développement ? Globalement
on dit que les échanges nd/sud présente + d’avantage que d’inconvénient.
Prolifération qui inquiète mais il faut relativiser : le nb de pays dans le monde augmente (éclatement de la
Russie ou Yougoslavie…) qui fait augmenter le nombre des accords.
assos et forum de coopération économique ex : association de coopération éco des îles pacifiques
accord de préférences non réciproques 1975 convention de Lomé 1 entre ACP et CEE. Un accord qui repose sur le
partenariat.
Zone de libre-échange (ZLE) fin des droit de douane et des restrictions quantitatives mais chaque pays
conserve sa restriction envers le reste du monde (Europe dans les 60’)
union douanière ZLE + tarif douanier commun (Europe en 1968)
marché commun libre circulation du travail, des capitaux, du travail et des services
intégration des politique éco on ajoute harmonisation des politique publiques nationales. (ex : PAC)
Intégration politique totale unification des politiques sociale, fiscales, monétaire… rend nécessaire
instauration d’une instance de souveraineté supranationale.
B. Balassa (1961) The theory of economic integration : un ensemble de mesure visant à supprimer les
discriminations entre les agent économique qui appartiennent à diff pays. Il distingue 5 degrés d’intégration :
http://homepages.ulb.ac.be/~mcincera/cours/eie/NC1.PDF (sur intégration en Europe).
Balassa Le plus souvent les ACR commence par une ZLE. Si l’UE passe par libre-échange puis marché unique, la plus
part des ACR n’ont pas pour but de converger vers intégration totale.
Ne tient pas compte des accords préférentiels. Correspond à historique de intégration de Europe
mais moins aux nouvelles association de libre-échange. Alena était une ZLE avec des composantes de
marché unique (libre circulation des capitaux)
Exclu les association simple (ex communauté Andine en Amérique latine crée en 1996) et mixtes
(Mercosur 1991, mixte car union douanière entre arg Brésil para et Uruguay associé à des ZLE
bilatéral avec Venezuela, Pérou, Bolivie et le Chili)
Intégration éco régionale aux frontière, surface des nation Intégration éco régionale en profondeur « deep
« shalow integration » integration »
processus qui désigne une concentration des flux suppose concentration des flux mais aussi une coordinati
économique due à une coordination spontanée accompagné qui vise à produire et à appliquer des règles qui permett
par un coopération entre les état. Valide une concentration d’harmoniser les règles à intérieur d’une nation. Ne supp
qui existe déjà pas que il y ai une institution supranationale.
L’harmonisation institutionnelle suit ou précède-t-elle l’intégration commerciale ?
Cette distinction rejoins celle de Lawrence (1996) et Regnault Emploi Industrie et Territoire 2003 : le
régionalisme peut être pensé comme un laboratoire constitutionnel. Plus facile d’approfondir
l’harmonisation des politiques à échelle régionale que multilatérale. Un lieu d’expérimentation d’institution
et de norme communes. Le régionalisme n’est pas forcément contraire au multilatéralisme mais un moyen
de le préparer.
b/Développement depuis les années 1960, croissance exponentielle depuis le début des année 1990
Ex : « les questions de Singapour » lors de la conf de Singapour 1996 : commerce et investissement, politique
de la concurrence, transparence sur les marchés publiques, « facilitation du commerce» ces questions les
pays en développement n’en veulent pas, ne répondent pas à leurs exigences
a/effets théoriques
(ii) Théorie statique des unions douanières : est-ce que l’union douanière est justifiée
économiquement ?
modèle statique avec rendement différenciés : pays observé a un rendement décroissant et le pays
partenaire pdt avec des rendements constants. Le reste du monde produit à des couts inférieurs à ceux
du pays partenaire. (voir graphique bloc) Effet totale : positif mais rien ne le garantissait, dépend de la
protection initiale (plus la protection est haut, plus les gains à ouverture sont importants i.e. plus écart
avec le reste du monde est élevé, plus le bilan est positif), (dépend aussi de l’élasticité prix de O et de D :
plus élasticité de O est élevé plus les gains à union douanière sont importants. En terme de volume
créé et détourné : la réaction est supp à la diversion.
Au début des 60’ : une union est bénéfique à ses membres selon le modèle HOS, mais en réalité le bilan
peut être aussi bien négatif que positif. En réalité la valeur de création de commerce = 1/5 de la valeur
du commerce des pays membres. Permet d’importer moins chers, d’augmenter le pouvoir d'achat et
d’augmenter la demande d’importation y compris pour les importations venant du reste du monde donc
crée du commerce international.
modèle avec rendement croissant pour les deux pays : effet ne peut être positif en terme quantitatif
et en terme de bien-être mais il pourrait en être autrement, dépend du tarif douanier et de l’élasticité
prix de la demande. Renforce la compétitivité internat car les pays font des éco échelles sur le marché
régionale donc deviennent plus compétitifs par rapport au monde. Etend la thèse de List ou
Hammington.
BILAN :
Vu d’aujourd'hui, les traités bilatéraux créent une distorsion, apparaissent moins efficace qu’une
libéralisation des échange. Les effets de détournement traduisent une allocation sous optimale des
ressources. En 1980, Krugman minimise les effets de détournement : les pays qui signent des
accords bilatéraux échangent déjà bcp entre eux (zones régionales naturelle). Avant même le traité
de Rome les échanges intra-européens sont déjà développés donc le traité de Rome détourne assez
peu de commerce (sauf en agriculture).
Les couts du détournement doivent être ôtés des couts de transports économisés. L’effet de
détournement permet de diminuer les couts de transport et l’empreinte carbone.
On peut aussi critiquer Krugman car on observe que les nouveaux accords sont de moins en moins
régionaux et concernent des accords de moins en moins « naturels ».
La régionalisation va à encontre des gains d’une fragmentation plus poussées d’une CVM et des
gains qu’elles pourrait permettre.
« Effet bol de spaghetti », « spaghetti bol effect » Baghwati : une multiplication des accords rend la
complexité du commerce international plus forte et augmente les couts de transaction.
Les ACR sont des formes de protectionnisme. Effet de bloc commerciaux (cf. conf de Ottawa 1932)
il faut distinguer deux types de bloc : favorables au commerce international et d’autres défavorables
au commerce international.
b/Test empiriques
(2001) Clausing : pas de réponse claires des études empiriques. Deux méthodes :
Résultats :
Les traités de commerce font les résultats de la mise en place sont Les effets de la régionalisation varient avec la
augmenter le commerce dans la d’autant plus important que les pays nature du commerce (union douanière,
zone avant et après la mise en sont proches et grands accord de libre-échange…). Plus on intègre,
place de l’accord plus il y a d’effets.
J.M SIROEN : dans les ACR (tarifaires mais aussi d’autre disposition i.e. des sujets plus ou moins
commerciaux) : Approfondissent de thème inclus dans le cadre de OMC, des « OMC+ » des thèmes inclus
dans le round de Doha, se substitue à la négociation multilatéral. D’autre qui sont hors du mandat de OMC
« OMC X » (éducation, gouvernance, fiscalité….). Les ACR ne sont pas des substituts de la négociation
bilatérale mais vont au-delà. Les blocage de la négoce bilatéral au nv de OMC rendent les ACR plus
intéressantes. Des voies de contournement qui rendent en conséquence moins désirables les négociations
multilatérales. On pourrait revenir à un multilatéralisme sans OMC (cf. celui du 19eme). Cette stratégie
parait assez douteuse car la ratification des traité bilatéraux est aussi difficile que celle des traités
multilatéraux.
Si l’intégration par des ACR peut améliorer le bien-être des pays contractant, quelles sont les effets sur les
pays hors zone ?
Si la zone est « price maker » , il y aura une baisse des prix mondiaux et une dégradation des termes
de échange sur le reste du monde du moins à court terme. Le processus est en réalité plus
complexe. Avantages : la baisse des prix dans la zone se répercute sur les importations que fait le
reste du monde sur cette zone. Cette zone va importer plus et donc indemniser le reste du monde
de son gain i.e. payer plus cher.
KEMP et WAN (1976) : Il est possible de choisir un tarif extérieur commun qui maintient les
exportation du reste du monde cst. Quant aux blocs commerciaux : si une zone se protège de
l’extérieur, la demande envers le reste du monde risque de baisser, ces termes de échange
s’améliorent i.e. gains dans la zone mais des effets négatifs sur le reste du monde. Ceux qui peuvent
éventuellement gagner ce sont les consommateurs du reste du monde mais les producteurs vont
connaitre des pertes.
Krugman (1991) : le bien être mondiale varie selon une courbe en U qui dépend du nb de bloc :
Bien-être
Nb de bloc
Si il y a deux ou trois bloc : la suppression des BT (barrière tarifaire) dans chaque bloc crée plus de distorsion
qu’elle en élimine. Krugman
2-3 intègrent les couts de transport : si les bloc continentaux sont naturels, alors le
régionalisme peut aussi améliorer le bien-être mondiale car diminue les couts de transport. Y a-t-il un nb
optimale de bloc régionaux ? Rivalité entre bloc : les firmes en situation de price maker élaborent leurs
stratégies sans passer par les états mais pour Krugman chaque état doit intervenir pour aider la firme par
une subvention ou une taxe à l’exportation pour l’aider à devenir leader.
OMC est dominé par une logique de concession mais en même temps article 24 qui permet existence
d’accord régionaux. Des exceptions légitimes alors même que le GATT condamne ce qui s’était passé dans
les 30’. Certains forums régionaux ont pour but de favoriser la mise en place des règles du multilatéralisme.
Mais OMC n’utilise pas les ACR comme relais pour mettre en œuvrer le multilatéralisme.
Adhésion du Mexique a OMC précède son adhésion a Alena. Les ACR sont un moyen de pallier les
défaillances de OMC mais aussi de détourner les accords bilatéraux. Les accord régionaux exige de la
loyauté « le grand avantage des pacte régionaux c’est qu’il peuvent exclure le japon »_Krugman.
Les règles des accords commerciaux régionaux sont plus contraignantes. Clause de la nation la plus
favorisé peut sembler bénigne quand elle est appliquée à un pays mais a échelle de OMC les
répercussions sont toutes autres.
Idée que asymétrie des pays peuvent être source de guerre commerciale KENNAN et RIEZMAN « Do
big countries win tarifs wars » (1988) : trois pays trois biens : le libre-échange est fav dans une
situation quand il y a deux petits pays face a un grand. Une unions douanière des petits pays leur est
bénéfique mais le grand peut mener une guerre commerciale et une union douanière entre un grand
et un petit pays est la pire chose.
Baghwati : un groupe régionale peut apparaitre comme un Building bloc (zone favorable au
libéralisme) ou un Stumbling bloc (défavorable au multilatéralisme).
Intégration de UE suscite des craintes : la baisse des BT pour les pays européen ne se fait pas au
dépend des autre pays du monde ? C’est ce qui inquiète Etats-Unis et le Japon. Même si il y des
mouvements de régionalisation y a-t-il encore des frontière ? Les frontières ont encore un rôle dans
le commerce international ? (cf. article du CEPII)
http://www2.cepii.fr/PDF_PUB/wp/2001/wp2001-06.pdf
L’effet frontière mesure importance de intégration économique européenne.
Head et Mayers (2000) : mesure les effets frontière en Europe : fin de 70’ effet frontière est de 20 et
au debout des années 90’ il n’est que de 10. Peut venir des entraves formelles aux échanges (BNT) et
les préférences des consommateur (biais domestiques). Les bnt n’expliquent pas selon eux l’effet
frontière. La difficulté d’accès au marché européen au cours de la premier moitiés des années 80.
L’approfondissement de l’intégration européenne n’est pas pourtant un « effet forteresse » pour les
pays tiers. L’effet frontière est très variable selon si on considère tel ou tel secteur : les producteurs
américains et japonais qui ont du mal à accéder au marché européen sont ceux qui produisent des
TV/Hi-fi, machines-outils diverses, chimie industrielle ou tous les secteurs liés à l’automobile.
FONTAGNE et MAYERS et BZIGNAGO (2004) : 1978-1979 effet frontière dans la triade : une
détérioration de l’accès des exportations japonaises et américaines en Europe. Fin des 70’ l’effet
frontière en Europe est de 19%, fin des 90 il est de 13%. L’accès au marché européen des
exportation jap est constant // les exportations européennes ont un accès facilité dans le marché
japonais. Les plus forts effets frontières se trouvent dans le secteur du bois, de agroalimentaire… Au
contraire pour la chimie, les machine outils ont un effet frontière faible.
Explications : 1/tarifs douaniers : Les barrière tarifaires comptent encore dans les flux de commerce
(paradoxe). 2/ les bnf réduisent aussi les échanges 3/ le biais domestique joue plus quand ce sont
des produits demandés pour la consommation finale. 4/ la substituabilité entre les produits.
Ces explications expliquent environ 40% des effets frontière seulement.
R. DEBLOCK « RÉGIONALISME ÉCONOMIQUE ET MONDIALISATION : QUE NOUS APPRENNENT LES
THÉORIES ? » (2018 ?) « La prolifération des accords commerciaux à partir des années 1980 fut pour
beaucoup d’observateurs une réelle surprise. Plus encore que leur nombre, ce sont certaines
particularités qui ont attiré attention. Entre autres : i) tous les accords sont résolument libre-
échangistes et tournés, d’une manière ou d’une autre, vers l’intégration dans l’économie mondiale ;
ii) la portée des accords est de plus en plus étendue et leur contenu déborde les questions
strictement commerciales pour toucher aux règles et à la gouvernance publique ; iii) ils touchent
toutes les régions du monde et impliquent autant, sinon davantage, les pays en développement
(PED) que les pays développés. »
file:///C:/Users/Dina/Desktop/ESH/Régionalisme%20économiqque%20et%20mondialisation%20que
%20nous%20aprenne%20les%20théories%20Deblock.pdf
Conclusion :
En 2011 L’OMC écrit : depuis la fin de la seconde guerre mondiale on assiste à l’instauration d’un nouvel
ordre mondial. Cette tendance croissante à l’ouverte se manifeste à travers des « approche unilatérale,
bilatérale, régionale et multilatérales. »
La dynamique des accord commerciaux passe par la diminution des droit de douane puis aujourd'hui par
l’harmonisation des règles. Régionalisme est une alternative au multilatéralisme. Mais pas gagné car les
négociations régionales peuvent échouer si par exemple ils remettent en question la souveraineté nationale
(TAFTA ou CETA).
On fait des accords pour laisser passer des produits de tel pays mais avec la CVM
quelle partie de quel produit vient de pays appartenant à Union ?
Accords plurilatéraux= des accord négociés lors du round de Tokyo qui s’appliquent à un nb restreint de
signataire et sont reconnus après la conclusion du cycle de Uruguay. Tente d’associer régionalisme et
multilatéralisme dans le cadre de OMC.
C/Le « nouveau protectionnisme »
« Même si on démontrait d'une façon tout à fait évidente que la protection entraîne toujours une destruction
de richesse, si on arrivait à l'enseigner à tous les citoyens, tout comme on leur apprend l'ABC, la protection
perdrait un si petit nombre de partisans, le libre-échange en gagnerait si peu, que l'effet peut en être à peu
près négligé, ou complètement. Les raisons qui font agir les hommes sont tout autres. » Pareto Manuel
d'économie politique
Protectionnisme : Ensemble de mesures visant à protéger la production d’un pays contre la concurrence étrangère.
On distingue plusieurs formes de protectionnisme :
Crise depuis les années 1970, rythme de croissance moyen est divisé pouvoir d'achat par deux dans les
PDEM.
Grand déséquilibres : déficits commerciaux (au Etats-Unis en réalité entre 2017 et 2018 le déficit commercial
se creusent suite à une relance budgétaire)
Les ambiguïté de la politique commerciale américaines :
Discours a toujours été libre échangiste mais en pratique : les Etats-Unis reproche à leurs partenaires de
1/utiliser des moyens déloyaux 2/de faire du piratage 3/de protéger leur propres marché par des taxe.
Depuis les 70’ le protectionnisme se renforcent. Trade Act (1974) : donne le droit au président des Etats-Unis
de prendre des mesures de rétorsions. Omnibus Trade et Competitveness (1988) élargie la loi précédente :
pressions sur les pays qui ont des pratique condamnables par les Etats-Unis. En 1995 les deux tiers des
voitures jap vendues au Etats-Unis sont produites aux Etats-Unis (pour contourner les barrières les japonais
s’installent aux Etats-Unis).
La mouvance anti puis altermondialiste : ATTAC (1998), « occupy wallstreet », « ignidados ». Sont devenu
des réseaux puissant, un contre-pouvoir face aux états nationaux et aux firmes. Des ONG associées à ONU
qui se développent dans les années 1970-1980’ : mouvement de solidarité pour l’Ethiopie. Création du WWF
(1961), Green peace. Des relais pour les institutions mondiales.
Les limites de ces ONG : charity business, détournement de don, concurrence entre les victimes de la
mondialisation, viennent des pays riche donc sont-ils représentatifs de la société civile mondiale.
http://www.globenet.org/aitec/contributions/ongmond.htm
Brander et Spencer. A partir des années 1980’ publient une série d’article qui remettent en cause la CPP et le
libre-échange, il a des rendements croissants, pas d’atomicité, et donc l’intervention publique est décisive et
bénéfique. Il y a des avantages à enter le premier sur le marché, ce qui peut pousser l’Etat à subventionner la
recherche. Ex : Boeing (créée pdt la 2GM) , 1969 création de Airbus. Un duopole car tt les autres ont fait
faillite ou ont été absorbée. Chacun accuse l’autre de concurrence déloyale. Airbus est subventionné par les
européens, mais airbus ne voit ces subventions que comme des avance qui ont été remboursée. 80%
financement de Boeing vient de Etat américain. Dans industrie aéronautique cette politique com stratégique
amène des représailles qui aboutissent à des pertes collectives. Il faut un libre-échange tempéré avec des
négociation réciproques. Chaque état a intérêt à soutenir les firmes dans la mesure où elles sont
indispensables à la sécurité collective. Cette approche justifie certaines formes de protectionnisme : celles
prise avec discernement.
La mondialisation n’est pas coupable. Krugman 1986 dénonce la « popéconomie » : les pays ne sont pas en
compétition les uns avec les autres par leur Pib et leur croissance. Chacun a intérêt à la croissance chez lui et
chez les autres et la croissance des uns génère la croissance des autres. MAIS une compétition entre les
firmes. Un jeu à somme nulle (ce que gagne l’une le perd l’autre). On observe chez les commentateurs une
confusion entre les facteurs de compétitivité, leurs conséquences et la compétitivité elle-même. Ce qui est a
la base des pertes d’emploi et de la stagnation des salaires c’est le progrès technique et la stagnation de la
productivité.
H. Bourguinat « Le libre-échange : un paradigme en situation d’inconfort ? : « Celui qui, aujourd’hui, en
viendrait à douter de la pertinence du libre-échange intégral au nom des délocalisations qui s’accélèrent, de
la menace que fait peser sur les spécialisations l’irruption d’une économie chinoise conquérante ou, de la
montée des inégalités attribuée – plus ou moins légitimement – à l’échange international, celui-là ne
manquerait pas d’être considéré comme un tenant avéré de la « pop économie » »
Lipsey et Lancaster « Théorème du second best » : puisqu’on ne peut pas atteindre l’optimum de Pareto,
est-ce que le libre-échange est encore optimale ? Pas la meilleur solution théorique mais permet de
maintenir entre les agent un relation de confiance.
2004 Samuelson : analyse les échanges Etats-Unis/Chine en utilisant la démarche de Ricardo et remarque
que les écarts de productivité tendent à se réduire et que les Etats-Unis sont le perdants de l’échange. Pour
autant ils ont intérêt à continuer, cette situation est meilleur que si ils étaient en autarcie.
Crise de 2008-09 relance le débat sur le protectionnisme : une prise de position collective lors du G20 pour
dénoncer tt forme de protectionnismes. Néanmoins, lors de la campagne de Obama on a sentie des
tensions « buy american provision Activité » 2009 dans le cadre du plan de relance de la américaine,
limite les aides à ceux qui favorise le fer, l’acier et les biens manufacturés produits aux Etats-Unis, soutenu
par Krugman car fait passer politiquement le fait que les contribuables vont devoir payer le plan de relance.
A échelle internat le retour au protectionnisme est minime jusqu’en 2017 grâce à l’action de garde-fou :
OMC, leçon des années 30, libre-échangiste des Etats-Unis (avant Trump) et UE.
4/La démondialisation
Démondialisation : utilisé par L’OMC 2013 pour qualifier ce qui a lieu lors de la 1GM
2008 Globalisation, le pire est à venir Artus et Virard : pas antimondialiste mais souligne les pb posés par la
mondialisation si on continue à sacrifier l’équité au nom de l’efficacité : 1/montée des inégalités entre les
nations mais surtout aux sein des pays (i.e. pas de convergence) 2/ Pb de la répétition de la crise qui tient a
une surabondance de liquidité à échelle mondiale, 3/excès du capitalisme financier, une attente de
rentabilité inadéquates. 4/divergence entre les pays européens.
Menace sur les Etats Menace pour emplois Menace sur environnement
« Les Etats-Nation survivront-ils à la la protection commerciale = un moyen la mondialisation contribue à la
mondialisation ? » Jean-Marc Siroën : de sauver des emplois ? Allais qui pollution , question de la pertinen
la mondialisation ne condamne pas les dénonce « le laisser-fairiste l’intervention publique : nationale
Etats-Nations mais redéfinie les mondialiste ». internationale…
contours des Etats. Etat nation est La mondialisation a un cout indirect en
irremplaçable, préserve la sécurité emplois. Cependant la protection
intérieure, fournit homogénéité sociale commerciale a un cout. La
quand la mondialisation exacerbe mondialisation délocalisation.
l’hétérogénéité. Les Etats continuent à Pb de mesure de délocalisation, certain
exister tant que a mondialisation a accord entre firmes notamment sous-
besoin d’Etat pour compenser certains traitance relève de la logique de
de ces effets. délocalisation. Jusqu’en 2004 la
Soit la mondialisation continue de délocalisation est responsable de 10%
permettre aux Etat de lutter et de de pertes des emplois. Entre 9 000 et
préserver homogénéité sociale et donc 20 000 d’emplois perdu entre 1995-
le processus se poursuit, ou bien la 2001 par an. Depuis 2000 une
mondialisation récuse ces effets (ex si la accélération. La délocalisation explique
concurrence fiscale devient s’exacerbe) moins du tier des pertes d’emploi.
dans ce cas la mondialisation va se
heurter à des conflits infranationaux.
Quels sont les menaces identifiées ?
Jacques SAPIR (spécialiste de URSS) 2011 La démondialisation . La globalisation est un facteur de régression
sociale et un échec économique car hormis la chine les autres pays du sud n’ont pas intérêt à jouer la carte
de la mondialisation. La régulation de la finance international est un leurre : « une illusion prudentielle ». Il
appelle à mettre ne œuvre des politique d’industrialisation nationale et des mesures protectionnistes, à
renoncer à euro, euro deviendrait une monnaie commune i.e. chaque pays peut transformer sa monnaie en
euro avec des taux de change variables. Un ouvrage source de débat.
Vu d’aujourd'hui, sa position est peu reprise.
Mistral La démondialisation : une illusion dangereuse : attirante car fait croire en la possibilité d‘une grande
rupture sans jamais discuter du prix de cette rupture. « couper les fils avec le monde cela s’appelle le
protectionnisme » « appelle toujours à la rétorsion ». « Un discours riche en critique faible en substance »
Rodrik La mondialisation est-elle allée trop loin ? Une gouvernance mondiale qui doit maitriser la
mondialisation mais est impraticable. La voie du repli est suicidaire et source de conflit (armées).
https://www.leconomiste.com/article/il-faut-civiliser-la-mondialisationbr-par-dani-rodrik
2005 rapport de la banque mondiale souligne les risques de la mondialisation financière : risque sous-estimé
et les bénéfices sont surestimés.
Rajan (ancien chef de FMI ?)2006 : les pays en développement qui ont plus eu recours aux capital étrangers
n’ont pas connu une croissance plus forte, mais une croissance moins forte.
Reinar et Rogoff Cette fois ci c’est différent les périodes de mondialisation financière correspondent aux
périodes où il y a le plus de crise
Une plus forte dépendance des pays sud à la conjoncture mondiale, un important manque à gagner fiscal
pour les états : pour 100 de recette fiscale perdu par l’abaissement des droit de douane les PDEM arrivent à
récupérer 99 sous forme d’autre taxe, les pays en développement entre 0 et 30 euro. En 2007 Krugman
change d’avis et dit que les effets sur la répartition du revenu dans les pays riches ne sont plus mineurs , ils
↑.
Faut-il renoncer à l’Etat-Nation ? : Trilemme de Rodrik 1999 : on ne peut pas avoir à la fois un Etat-Nation,
démocratie participative et intégration des économies. Il faut donc défendre une mondialisation modérée
encadrée par une coopération internat comme c’est le cas après la 2GM. (ex : élection de Bolsoraso bien
accueilli par les marchés financiers). La mondialisation crée des inégalités et des résistance et la
démocratisation ≠ libéralisation. Les inégalités qui se créent à intérieur des pays partie prenantes de
l’intégration. Pousse des mouvement politiques autoritaire et populistes qui soutiennent le retour à état-
nation (Russie, Turquie, Etats-Unis, brésil…). « Ce n’est l’ouverture qui importe c’est la façon dont elle est
gérée »
Polanyi La grande transformation nous avait prévenu : les périodes de libéralisation une volonté de
contrôle des marché.
Question de la Convergence depuis Solow, Baumol (1986),Sala-i-Martin, Monkiw … qu’est-ce qui favorise la
convergence ? rendement factoriels sont décroissants i.e. productivité marginale du capital est
décroissante, transferts de technologie. Rendements d’échelles (extérieurs et intérieurs ) divergence. Nv
de productivité initiale influence le rythme de la convergence. Dans les 1990’ : au lieu de penser
convergence/divergence, on met en évidence la possibilité de convergence de club i.e. des pays qui
convergent mais par groupe. Permet de comprendre que les pays les moins avancés ne convergent pas
malgré la mondialisation.
QUAH (1996,1997) : est-ce que les économies pauvres converges avec les économies riches ? Contrairement
à ce qu’avance l’approche traditionnelle il y a des club de convergence et la répartition mondiale des R qui
était unimodale dans les années 1960, devient bimodales après i.e. une distribution en « twin peaks ».
Dollar et Kraay (2004) : les pays qui participent à la globalisation dans l’ensemble convergent plus que ceux
qui ne participent pas. Effet de la globalisation sur les inégalités et la pauvreté : la ½ des PDEM qui
participent à la globalisation connaissent ↓ des droit de douane, les PDEM qui ne participent pas à la
globalisation connaissent un phénomène de globalisation. ↑ des taux de croissance due à la mondialisation
dans les pays en développement ↑ proportionnelle dans les R des plus pauvres. Une ↓ des inégalités et
↑ des richesses. Bengladesh = pays les moins avancés + globalisation. Ouverture favorise le développement
à partir des années 1990 mais pour ceux qui ont déjà atteint un certain niveau de développement. Remise en
cause qui consensus de Washington : ouverture forcée en échange d’aide macro éco.
Rôle du commerce international dans ↑ des inégalités salariales difficile à mesurer. Le commerce
international fait ↓ la demande de travail non qualifié dans les PDEM en 1995 de 6% selon Sachs et de 20%
selon Woods. Les résultats ne sont pas convergents. Ce qui fait consensus c’est que dans les recherches
économiques le commerce international contribue à la ↓ du travail non qualifié dans les PDEM mais le
commerce international n’est pas la raison principal de cette baisse. La raison essentielle est la technologie
pour la plus part , sauf selon M. Allais qui considère que la raison principale est le commerce international.
Conclusion :
La convergence stricte n’est pas si évidente.
En terme d’inégalité certes le commerce international participent sans doute aux ↑ des inégalités mais
n’est pas la raison principale. des argument en défaveurs du retour au protectionnisme.
Conclusion du Chapitre
Théorie de la dégradation des termes à l’échange : 1950 Prebish et Singer (voir Wiki) : à long terme le
cours des matières premières a tendance à baisser plus vite que les cours des produits manufacturés i.e.
Etats-Unis
ceux qui export des matières premières ont besoin ↑ leur exportation pour pouvoir acheter des produits
manufacturés : structure de marché profitent plus aux producteurs qui peuvent ↓ leurs cout. Il faut donc
pour les pays en développement diversifier les exportation et développer l’industrie locale. Une thèse qui a
vieillit car les pays en développement se sont mis à produire des produits manufacturés.
Quelles étape de la chaine de valeur produisent le plus de valeur ajoutée ? Les activité à plus haute valeurs
ajoutée sont avant la production (recherche, logistiques …), et après (marketing, services …). Fragmentation
du processus de production n’implique pas des gains égaux : les PDEM filialisent les activité de production et
de montage et gardent les activités à plus grande VA .
Figure D.2 : Part de l’emploi total soutenu par les exportations (2011)
30
25
20
15
10
Source : Calculs de l’OMC, à partir de la base de données sur le commerce en valeur ajoutée (TIVA).
Note : Les chiffres comprennent les emplois soutenus directement par les exportations, c’est-à-dire les emplois dans les industries exportatrices, et des
emplois soutenus indirectement dans les industries d’amont qui fournissent des intrants intermédiaires aux industries exportatrices. L’augmentation des
spécialisées dans des secteurs peu qualifiés car avec la mondialisation utilisation de technologie
4/un facteur précieux de la participation des femmes dans les PDEM
5/comme le commerce international↑ les débouchés pour les travailleurs qualifiés il y a une forte incitation
à la scolarisation et la formation et particulièrement pour les femmes.
On dispose de peu de donnée transnationales pour évaluer la stabilité de l’emploi.
(i) : pas le seul facteur qui influence les salaire. Le commerce international crée des emploi (graph de la pat
totale des emplois soutenu par les exportation (28% des emplois sont soutenus par les exportations dans UE,
jap : 12% et Etats-Unis :10%)
(ii)les entreprise qui exportation et importations payent plus : plus grandes et plus productives, plus forte
intensité capitalistique, les salaire moyen sont supérieurs de 5 à 7% dans ces entreprises, essentiellement
dans les PDEM. Pour les pays émergeants en revanche (Indonésie) les entreprise importatrices payent
mieux.
(iii) : post choc ouverture (7-10 ans), le commerce international a un effet positif sur l’emploi. Effet de
concurrence (substitution des emploi) et indirectes (↓ prix des intrants ↑ des embauches des locaux). Si
les droit de douane ↓ effet positif de ouverture sur le taux de chômage. Aux Etats-Unis le salaire et les
emplois bénéficient des importations chinoises mais les bénéfices sont mal réparties.
Commerce international disparités régionales, affecte différemment les individus et les secteurs (comme
le pt). ↑ les disparités entre entreprise dans un même secteurs. Concentre des activités et creusent les
disparités régionales . Des effets négatifs cumulatifs (comme en socio). Inégalités des gains sur le marché du
travail, mais des pertes relatives et pas absolues
(iv) : structure de l’emploi : ↑ demande de compétence dans les PDEM comme dans les pays en
développement car commerce international diversification des activités et utilisation de pt. Une phase de
transition peut être longue i.e. les plus qualifié sont les gagnants. Les politiques de formation et de
qualifications sont charnières.
Exportations nécessites une main d’œuvre qualifié polarisation des exportations dans les PDEM et qlq
pays en développement
2016 Blum : le commerce entre la France et la Chine explique 15% de la modernisation en Europe i.e. une
élévation défensive face à la concurrence.
Les PDEM ne vendent à étrangers que les pdt les plus développés et donc ils montent en gammes et
demande plus de travailleurs qualifiés.
pour les travailleurs non qualifiés et pauvres : corrélation entre l’élévation du R des 10% le plus pauvres et
ouverture au commerce international jusqu’en 2008. Joue sur les revenus et la conso. Le revenu se dégrade
mais comme le commerce international ↓ le prix des biens de consommation ↑ du pouvoir d’achat.
Le commerce international accélère la tertiarisation sauf en Allemagne.
(vi) les entreprises qui exportent emplois plus de femme, commerce international ↓ écarts de salaires et
désincitation à la discrimination car ↑ la concurrence. // temps de travail long et la flexibilité. Pousse à la
scolarisation (demande travail qualifié) donc favorise l’autonomisation des femmes, surtout dans les PDEM,
moins dans les pays en développement.
Commerce international améliore le bien être mais nécessite des ajustements notamment si il y a des
entraves a la mobilité.
Le bien être > aux couts, les effets sur l’emplois globales sont faible et ont tendance à être positifs. Effet sur
le bien être indéterminé. ↑possibilité d’exportation ↑ de l’emploi.
↑la pressions concurrentielle sur le marché du travail. « Ne crée pas nécessairement des perdant nets pour
autant qu’il y a des compensations » I.e. des politiques étatique de redistribution
P.N. Giraud (1996) distingue: les « compétitifs » ou les « manipulateurs de symboles » i.e. les plus
qualifiés , les « protégés » : pas très qualifiés mais face à face , les « exposés » « les classes moyennes
laminées par la mondialisation »
La démondialisation :
-Une tentation liés à des propositions politiques :Polanyi la libéralisation produit des effets de retour
politique pour réencastrer le marché de force i.e. résurgence des états.
-les arguments les plus subtiles sont ceux qui ont trait à la mondialisation financière
Protectionnisme nominal et effectif : droit de douane officiellement appliqué et ensembles des effets de
protectionnisme non officiels.
Le processus de régulation de la finance aujourd’hui en construction n’est qu’une " illusion prudentielle ". Il est temps de restaurer des
politiques nationales de réindustrialisation volontaristes (et protectionnistes, pour mettre fin au dumping fiscal et social). Quant à
l’euro, devenu un carcan, il faut le transformer en une monnaie commune, chaque monnaie nationale étant alors convertible en euros à
des taux de change variables, ce qui permettrait de conjuguer souveraineté monétaire et refinancement public européen, tandis que la
toute-puissance de la finance pourrait être bridée, voire annulée, par un contrôle des changes approprié.
Appuyées sur un état des lieux parfois très contestable (à propos de la finance et des conséquences de la mondialisation sur les pays
émergents), les propositions laissent sceptique. Sont-elles plausibles ? On peut en douter tant elles sont potentiellement porteuses de
conflits dont Jacques Sapir estime, un peu vite, qu’ils sont gérables et solubles dans des accords de coopération régionaux. Serait-ce
efficace ? L’exemple russe, mis en avant par l’auteur, ne suffit pas à l’affirmer.