Il s’agit de mettre à la disposition des Etudiants des Outils Puissants et pour l’installation d’un système
automatisé. A la fin de ce cours, ces derniers devraient être capables de faire une analyse logique de
système, de reconnaître et dessiner les composants du système automatisé, de faire une représentation
graphique, câblée et programmer un système automatisé.
Il existe plusieurs structures possibles selon qu’il s’agit d’une gestion centralisée (atelier flexible) ou d’une
machine automatisée autonome. Nous traiterons uniquement le deuxième cas.
La structure générale comporte trois parties fondamentales :
x La ‘’ Partie opérative ‘’ que l’on appelle également ‘’ Partie puissance ‘’ ou ‘’ Processus ‘’ : c’est la
partie de la machine qui assure la fonction globale de transformation de la matière d’œuvre. Cette partie
comprend :
x La partie mécanique (mobile, glissière, outil, etc.)
x Les actionneurs que l’on appelle également ‘’ organes moteurs’’ ; ils transforment les signaux issus
de la partie commande en action (déplacements de chariots, rotation de la broche, serrage de pièce,
etc.).
x Les capteurs, qui communiquent à la partie commande des informations sur la position des mobiles,
la vitesse, la présence de pièce. etc.
P a g e 1 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
x La «partie commande », que l’on appelle également «partie traitement des informations ». Elle regroupe
tous les composants de traitement de l’information utilisés pour le fonctionnement de la partie opérative.
La partie commande est la base de technique :
- Câblée en technologie électromécanique, électronique ou pneumatique.
- Programmée (automate programmable, microprocesseur…).
Ces deux parties sont reliées à un troisième élément appelé «partie opérateur », encore appelé «pupitre ». Le pupitre
permet à l’opérateur d’intervenir sur le mode de marche de l’automatisme, les réglages de vitesse et de course, l’arrêt
d’urgence, etc.
Ces trois parties pour les relier nécessitent un organe d’adaptation appelé «interface »
Stuation finale
Pièces à l' état B
Interface
Partie opérative
de sortie
Partie commande
Actionneur et
Logie câblée ou
capteur de con - programmée
trôle de fin de Interface
cours et vitesse d' entrée
Visualisation
Consignes
Stuation initiale
Pièce à l' état A Pupitre
Voyants, capters
de commande
III. Cahier des charges : manuelle
Le cahier de charge est un document qui permet de définir sans ambiguïté les tâches effectuées par le
SAP Le concepteur d’un automatisme devra :
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
L’état de ses composants est défini par 2 valeurs algébriques 0 et 1. C’est la logique utilisée dans le système
automatisé reposant sur l’algèbre de Boole.
x Si un facteur d’une somme comprend un zéro, ce dernier peut être supprimé. Ex. S = a + 0 S = a.
x La somme est commutative. S = a + b, on a : S = b + a
x Dans une somme, si un facteur est égal à 1, la somme est toujours égale à 1. S = a + b +1, on a :
S = 1.
x Dans une somme, si un terme figure plusieurs, fois, il suffit de le garder une seule fois. Exemple : S
= a + b + a. On a : S = a + b.
x L’addition d’une variable et son complément est égale à 1.
x L’addition d’une variable et son complément est égal à 1. Ex. S a a 1 , on a : S = 1.
Récapitulation :
a signifie complément de a
a b 1 1
aab ab
aa 1
a a.b a
a a .b a b
Le produit de plusieurs variable se traduit par un montage en série des ses variables.
P a g e 3 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
2e Méthode S = a + a.c + a.b + c.b = a(1 + c) + a.b + b.c = a + a.b + b.c = a(1 + b) + b.c = a + b.c
Soient a, b, c et d 4 variables.
On a : a b c d a .b . c . d et a .b .c .d a b c d
II.2.3 Tableau de vérité.
On n’utilise que deux chiffres 0 et 1, au lieu d’utiliser les dix chiffres de la numération décimale. Le tableau
.2.1 montre les relations entre le code décimal et le code binaire.
Code décimal 0 1 2 3 4 5 6 7
Code décimal 8 9 10 11 12 13 14 15
Code binaire 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111
L’écriture d’un nombre en binaire est une succession de décompositions en puissance de 2 ; ce qui, pour un nombre
X, revient à passer :
Le chiffre de l’unité représenté par a0 s’appelle chiffre de poids binaire 1. Le chiffre du rang suivant s’appelle
chiffre du poids 2 ; celui du rang suivant s’appelle chiffre de poids 4, etc.
P a g e 4 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
On peut représenter des nombres par une combinaison de zéros et de uns. Chaque chiffre binaire
(BInary digIT) est appelé BIT. 8 bits forment un octet (BYTE). Mais plusieurs codifications sont
envisageables. La plus utilisée est le binaire (ou binaire naturel en cas d'ambiguïté).
1011001b représente :
À l'inverse, pour transformer 89d en binaire, on peut utiliser la méthode des divisions successives par 2 : on
divise successivement par 2 jusqu'à un résultat de 0, les restes successifs (de bas en haut) forment le nombre
binaire.
De tête, je ferai : 89 = 1x64 reste 25 donc 0x32, 1x16 reste 9, 1x8 reste 1 donc 0x4, 0x2, 1x1.
On utilise les chiffres 0 à 9 puis les lettres A à F. 3A5h vaut 3x162 + 10x161 + 5x160 =3x256 + 160 + 5 =
933d . On passe de l'hexa au décimal par divisions successives par 16. Transformer de l'hexadécimal en
binaire est enfantin : il suffit de remplacer chaque chiffre par sa valeur binaire sur quatre bits : 3A5h = 0011
1010 0101b (on peut vérifier que ça vaut 933d). En effet, 001110100101b
= 0.211 +0.210 +1.29 +1.28 +1.27 +0.26 +1.25 +0.24 +0.23 +1.22 +0.21 +1.20
= (0.23 +0.22 +1.21 +1.20)28 +(1.23 +0.22 +1.21 +0.20)24 +0.23 +1.22 +0.21 +1.20
= 0011bx28 +1010bx24 +0101bx20
= 3dx162+10dx16+5d
=3A5h
Exemple : Soit une fonction à 3 variables f(x) = a.b.c. Rechercher le nombre de combinaisons possibles entre ces trois
variables. a première variable représente a0 ; b deuxième variable représente a1 ; c troisième variable représente a3.
P a g e 5 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
0 0 0
0 0 1
0 1 0
0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1
Les poids binaires représentent ici : pour la variable c, quatre zéros suivis de quatre 1 ; pour la variable b, deux zéros
suivis de deux 1 ; pour la variable a un zéro suivi de un 1, etc.
Remarque : on retrouve dans ces huit lignes la suite logique de la numérotation binaire de 0 à 7 (décimal).
Simplification de S = (a + b).(a + c)
1 1 1
1 1 1
c) Pour obtenir la surface S = (a + b).(a + c), il faut prendre la surface commune aux deux surfaces précédentes
représentées tableau 3 et 4
Tableau 2.5 : regroupement des cases
bc
00 01 11 10
0
1
a
1 1 1 1 1
d) Recherche de l’équation.
Grouper les cases de valeur 1 par ligne ou par colonne.
P a g e 6 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
cd
00 01 11 10
00 1 0 0 1
ab 01 0 1 1 0 S a bd b.d
11 1 1 1 1
10 1 1 1 1
- Symbole logique :
a
L'opérateur OUI sert à régénérer un signal
a L
L
a 0 0
Bpa 1 1
- Équation logique :
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
a L
L
a 0 1
1 0
Bpa
- Équation logique :
L=a Se lit l'état de L est égal au complémentaire de a ou L = a barre.
- Description logique : La sortie est à l’état 1 si et seulement si toutes les entrées sont à l’état 1
- Schéma à contacts : - Table de vérité
a b L
0 0 0
0 1 0
L
a b 1 0 0
1 1 1
Bpa Bpb
- Équation logique :
L=a.b
Se lit L = a ET b
4) L'opérateur OU opérateur somme logique
P a g e 8 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
- Symbole logique :
a
b 1 L
- Description logique : La sortie est à l’état 1 si et seulement si l’une au moins des entrées est à l’état
- Schéma à contacts : - Table de vérité :
a b L
a 0 0 0
L
0 1 1
Bpa
b 1 0 1
1 1 1
Bpb
- Équation logique :
L = a + b Se lit L = a OU b
5) L'opérateur ET NON ou opérateur NAND
- Symbole logique :
a
b & L
- Description logique : La sortie est à l’état 0 si et seulement si toutes les entrées sont à l’état 1
- Schéma à contacts : - Table de vérité :
a b L
a 0 0 1 Rq : On ne met jamais de
L barre pour les entrées
0 1 1
Bpa d'une table de vérité.
b 1 0 1
1 1 0
Bpb
- Description logique : La sortie est à l’état 0 si et seulement si l’une au moins des entrées est à l’état 1
P a g e 9 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
- Schéma à contacts :
L
a b
Bpa Bpb
- Table de vérité :
a b L
0 0 1 Rq : On ne met jamais de
barre pour les entrées
0 1 0
d'une table de vérité.
1 0 0
1 1 0
- Description logique :
La sortie est à l’état 1 si et seulement si l’entrée “ a ” est à 1 ET l’entrée “ b ” est à 0.
- Schéma à contacts :
L
a b
Bpa Bpb
- Table de vérité :
a b L
0 0 0 Rq : On ne met jamais de
barre pour les entrées
0 1 0
d'une table de vérité.
1 0 1
1 1 0
- Équation logique :
P a g e 10 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
L=a.b
Se lit L = a ET ( b barre )
II.2 Exercices
Soit les équations suivantes :
A = a .b + c D=a .(b+c)+a
B = a .b + a .c E=a+b .c
C=a+b .c F=a .(b + c)+ a
1) Compléter la table de vérité suivante :
a+0=a
a.0=0
P a g e 11 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
a+1=1
a .a1. =1 a= 1
a+a=a
a.a=a
a+a=1
a.a=0
- pas de coefficient :
a + a + a + a + ....... + a = a
- pas d'exposant :
a . a . a . a . ....... . a = a
- commutativité :
a+b=b+a
P a g e 12 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
a.b=b.a
- distributivité :
a.(b+c)=a.b+a.c
- associativité :
a.(b.c)=(a.b).c
a+(b+c)=(a+b)+c
3) Théorème de Morgan
0 1 1 0 1 0 1 0 1 0
1 0 1 0 0 1 1 0 1 0
1 1 1 0 0 0 0 1 0 0
a +b = a .b
I-4 EXERCICES
Exercice1
P a g e 13 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
A = b .b + a .a .c
B=(a+b). (a+b)
C = a .b . c + a .b . c + a .b . c + a .b . c
D = a + a .b
E = ( a+b + c )+ ( a .b ) .c
F= a + a .b
Exercice 2
Effectuer en hexadécimal l’addition de (439B)16et (7AEC)16 Effectuer en octal le produit de (65)8 et (72)8
Exercice 3
Coder les nombres décimaux (92)10 et (79O4)16, en binaire naturel.
Exercice 4
Simplifiez l’équation F suivante à l’aide du théorème de De Morgan et l’algèbre de Boole.
Les équations logiques peuvent être représentées par des outils graphiques. Parmi ceux-ci, les logigrammes
sont très employés lorsque la partie commande est pneumatique ou électronique.
Les symboles sont reliés entre-eux par des liaisons qui transportent l’information.
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 15 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
S1 S1
1 Non passant passant
0 t
S2 S2
passant Non passant
S2
1 T1 T2 t
De T0 à T1 De T1 à T2
T0
Au repos A l’action
Si l’on observe le chronogramme, on constate que S1 et S2 sont activés ou désactivés en même temps
durant une période allant de T0 à T2. Le comportement électrique de ces 2 contacts est différent puisque S1
est passant lorsqu’il est activé de T1 à T2 alors que S2 ne l’est plus durant cet intervalle de temps. On
constate aussi que S2 est passant lorsqu’il n’est pas activé de T0 à T1 alors que S1 est non passant durant ce
même intervalle de temps.
Dans un chronogramme c’est l’état électrique du contact qui est représenté : s’il est passant ou non
passant.
Dans un chronogramme c’est l’état électrique du récepteur qui est représenté, s’il est alimenté ou
non.
S1
24 V
De T0 à T1 et T2 à T3
H1 non alimentée
Chronogramme :
S1 1
H1
0V
0
S1 t
24 V
H1 alimentée
H1 1
De T1 à T2
H1 H1 alimentée
0V 0 P a g e 16 | 6t1
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
T0 T1 T2 T3
Chronogramme :
24 V
H1 H2 S1 1
S1
K A1
t
KA1 1
0V 0
t
H1 1
24 V 0
H1 H2
S1 t
K A1
H2 10
0V
t
T0 T1 T2 T3 T4 T5
0
CHAPITRE IV : MATERIALISATION
IV.1 Le vérin
IV.1.1 Rôle du vérin
Le vérin pneumatique fait partie des actionneurs pneumatiques. L’énergie mécanique est produite sous
forme d’un mouvement permettant de provoquer un déplacement ou de créer une force.
IV.1.2 Constitution d’un vérin
Quelque soit le vérin, son type et son constructeur, il sera constitué des mêmes éléments. Le piston est
solidaire de la tige qui peut se déplacer à l’intérieur du corps. Le corps est délimité par le nez et le fons dans
lesquels sont aménagés les orifices d’alimentation en air combiné. Les espaces vides qui peuvent être
remplis d’air s’appellent les chambres. Les vérin sont généralement désignés par la lettre C
P a g e 17 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 18 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 19 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
IV .2 Les distributeurs
IV.2.1 Rôle du distributeur
Les chambres d’un vérin, en fonctionnement, doivent être, alternativement, mises à la pression et à
l’échappement. Il n’est pas question de modifier les branchements des différents tuyaux. Le distributeur
aura pour rôle de réaliser les deux configurations possibles de branchements, en fonction d’un signal de
commande extérieur.
P a g e 20 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Les pilotages des distributeurs permettent de commander le déplacement du tiroir. Le pilotage est
commandé par la consigne opérative issue de la partie commande. Il existe un grand nombre de pilotages
possibles, mais les plus courants sont les suivants.
P a g e 21 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
b) Distributeur bistable
Si le distributeur possède deux pilotages de même nature, il est bistable. Cest-à-dire que les deux positions
sont des positions stables : en absence de signal de commande extérieur, le tiroir ne bouge pas et reste dans
la position qu’il occupe.
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Dans le cas d’un distributeur 3/2 ou 4/2, l’alimentation en pression se fait par l’orifice de gauche de
la case concernée.
Il ne faut câbler q&une seule case, la case correspondant à la position du pilotage actif dans le
schéma. Dans le cas des distributeurs monostables, c’est souvent la case du ressort (sauf si la partie
commande est représentée et que l’autre pilotage se trouve activé).
L’état de la tige du vérin (tige rentrée ou sortie) doit être en rapport avec le câblage dessiné.
P a g e 23 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
signaux
pneumatiques
Commande pneumatique
2) STRUCTURE "ELECTRO-PNEUMATIQUE"
P a g e 24 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
signaux
électriques
Commande électrique
On choisit un vérin, simple ou double effet, avec ou sans amortissement, en fonction de son
utilisation.
Il est évident que plus on choisira un vérin performant, plus il sera cher.
- dimensions du vérin :
On calcule les dimensions d'un vérin (diamètre et course) en fonction de son utilisation. Puis on
choisit un vérin standard compatible avec nos résultats.
T est le taux de charge du vérin compris entre 0,5 et 0,9; P la pression du fluide utilisé et S la
section du vérin.
- course de poinçonnage : 20 mm
P a g e 25 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
F
P F PxS Avec P en bars, F en daN et S en cm2
S
4.2 La pression et la surface
F1 200
a) P1 P1 2 bars Exemple, F1 = 200 daN et S1 = 100cm2 F1 P1 2 bars
S1 100
P a g e 26 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
F2 200
b) F2 P2 4 bars Exemple, F1 = 200 daN et S1 = 50cm2 F2 P2 4 bars
S2 50
4.3 Le débit :
Il correspond au volume de fluide qui s’écoule durant une unité de temps donnée au travers d’une section.
Formules usuelles :
Q = Sxv avec Q = débit en cm2/s, S = section, en cm2 et v = vitesse, en m/min
Q = 0,1 x Sx v avec Q = débit, en L/min, S = section, en cm2 et v = vitesse, en m/min.
4.4 Puissance :
a) Définition mécanique :
La puissance est le travail qu’effectue une force par unité de temps soit :
travail W
P , le travail peut s’écrire W = Fxl
temps t
Fxl l
D’où P , vitesse v
t t
La formule devient donc : P = Fxv avec P en watt (W), F en newton (N) et v en mètre/seconde (m/s)
b) Définition hydraulique : La pression est égale à la force exercée sur la section :
force F
P F PxS
section S
espace e e
La vitesse est égale à : P pxSx
temps t t
Sxe volume
On remarque : Q P pxQ
t temps
P a g e 27 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Il est définit comme graphe commande d’étape et transition. Le grafcet est un outil de description du
cahier des charges d’un automatisme utilisable au point de vue partie opérative et commande. Le
fonctionnement d’un système automatique peut être représenté graphiquement par un ensemble de :
- Etapes auxquelles sont associées des actions,
- Transitions auxquelles sont associées des réceptivités,
- Liaisons orientées des étapes aux transitions et des transitions aux étapes.
I.2.3 Transitions :
Les transitions indiquent les possibilités d’évolution d’une étape à l’étape suivante. A chaque
transition, on associe une condition logique qui traduit la notion de réceptivité.
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Remarque1: Pour faire intervenir le temps dans une réceptivité, on utilise la notation suivante
1er règle
L’initialisation précise les étapes actives au début du fonctionnement. Les étapes initiales sont
activées inconditionnellement en début de cycle. Elles sont repérées sur les grafcet en doublant les cotés des
symboles correspondants.
2ême règle
P a g e 29 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Une transition est soit validée, soit non validée. Elle est validée lorsque toutes les étapes
immédiatement précédentes sont actives.
Elle ne peut être franchie que lorsqu ‘elle est validée, et que la réceptivité associée à la transition est VRAIE
3ême règle
Le franchissement d’une transition entraîne l’activation de toutes étapes immédiatement suivantes et
la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
4ême règle
Plusieurs transitions simultanément franchissables sont simultanément franchies
5ême règle
Si au cours du fonctionnement, une même étape doit être désactivée et activée simultanément, elle
reste activée.
Conclusion :
Pour franchir une transition, il faut que
- les étapes immédiatement précédentes soient actives,
- Et que la réceptivité associée à la transition soit vraie
Le franchissement d’une transition entraîne
- l’activation des étapes immédiatement suivantes,
- Et la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
I.3 Représentation du Grafcet :
Le grafcet peut se présenter suivant trois points de vues :
- Grafcet point de vue système
- Grafcet point de vue opérative ;
P a g e 30 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 31 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 32 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
X0 X7.4S0 X1
X2 X1. 1S1 X3
X3 X2. 1S0 X4
X4 X3. 2S1 X5
X5 X4. 3S1 X6
X7 X6. 3S X0
P a g e 33 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Selon la valeur prise par la sélection de séquence, on parcourt la séquence 10, 11 ou les séquences 20 et 21
I.4.2 Equations de commande de sortie
X11 X10.2S1 X6
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
- Représentation: une transition UNIQUE et deux traits parallèles indiquent le début et la fin des
séquences parallèles ;
- A la fin attente réciproque (synchronisation).
I.5.1 Représentation des séquences simultanées
P a g e 35 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 36 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 37 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Remarques :
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Le module de phase ou module d’étape est constitué par une mémoire et une cellule ET qui le précède.
I.2 Symbolisation d’usage du Séquenceur
Règle générale
On affecte un module d’étape à chaque grafcet :
- L’entrée du module d’étapes reçoit la condition de transition ;
- La sortie du module d’étapes fournit le signal de commande des actions à réaliser ;
I.3 Cas d’une condition de transition correspondant à une fonction de plusieurs variables
SI la condition de transition correspond à une fonction de plusieurs variables, celle-ci sera obtenue
par l’utilisation de la cellule logique nécessaire à la réalisation de cette fonction.
P a g e 39 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 40 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 41 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
1D+/4, signal à diriger vers l’appareil repéré 1D+ et situé dans le folio 4.
- Folio 4 : K1/3 ou 1K/3, signal qui arrive de l’appareil repéré K1 et situé dans le folio 3 etc.
I-4.2.4 REMARQUES :
- Le schéma d’installation prend peu d’espace sur un format de câblage.
- Il intègre tous les organes du système automatisé.
- Il introduit la notion de bornier X1 et X2 pour faciliter et rationaliser les connexions.
P a g e 42 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 43 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 44 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
x Un module d’alimentation : qui permet de transformer la tension 220v du secteur utilisable dans
l’automate.
x Une unité centrale : qui est le cœur de l’automate. Elle est composée des blocs qui réalisent les
fonctions essentielles suivantes :
- Mémoriser et gérer le logiciel de l’API.
- Rythmer toute la structure de l’automate.
La fonction mémorisée est réalisée par la Rom et Ram.
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Mémoire RAM (mémoire vive sur laquelle
On peut écrire, modifier et lire une
Information à tout moment).
Mémoire reprom : (reprogrammable Read only memory).
Mémoire reprom (reprogrammable read only memory)
C’est une mémoire reprogrammable à une seule lecture.
TSX-21 est capable d’exécuter 5 opérations logiques.
L = LOAD veut dire lire l’état de variable indiquée
A :(AND) ou (ET ) réalise le où logique entre la variable indiquée et l’état précédent.
O (OR) « OU » réalise le OU logique entre la variable et le résultat de l’instruction précédente.
AN : permet d’inverser l’état de variable A (ET)
ON : permet d’inverser l’état de variable O (OU)
N.B : Dans ce langage, les chiffres 8 et 9 sont exclus.
II.2 Structure mémoire TSX-21
L’automate TSX-21 possède :
- 16 Entrées de 200 à 217.
- 8 Sorties de 230 à 237.
P a g e 46 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
Ligne OP Adresse
001 L 200
002 A 201
003 AN 202
004 = 230
Ligne OP Adresse
001 L 210
002 O 211
003 A 213
004 ON 212
005 AN 214
006 A 215
007 = 233
P a g e 47 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
II.5 Exemple Programmation du Grafcet en TSX-27
Ligne OP Adresse
001 L 001
002 A 200
003 A 201
004 = 002
005 L 002
006 A 202
007 = 003
010 L 003
011 A 203
012 = 004
013 L 004
014 A 204
015 A 205
016 = 001
017 L 002
020 = 230
021 L 003
022 = 231
023 L 004
P a g e 48 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
024 = 232
025 = 233
P a g e 49 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
035 = 233
P a g e 50 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
031 = 231
032 L 003
033 = 232
034 L 004
035 = 233
P a g e 51 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
026 = 230
027 L 002
030 = 231
031 L 003
032 = 232
033 L 004
034 = 233
035 L 003
036 = 232
P a g e 52 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
b) Bobines
Elles ont pour rôle de commander les sorties de l’automate racorder aux organes de commande, de
visualisation et les variables logiques internes.
P a g e 53 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
. . . .
I1,A I3,A I5,A I7,A
I1,B I3,B I5,B I7,B
20E/S 40E/S 60E/S 80E/S
b) Fonction OU
P a g e 54 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 55 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
g) Fonction Temporisation et Compteur
P a g e 56 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 57 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
N.B : Le TSX-27 est utilisé aussi bien en PL7-1 qu’en PL7-. Il possède 80 entrées / sorties.
Le TSX-47 est utilisé uniquement en PL7-2, il possède un bac d’extension avec 256 entrées/sort
3.8 Programmation du Grafcet en diagramme à Echelle (élément par élément).
3.8.1 Symboles graphiques du langage PL7-2
En plus des symboles, des bits particuliers sont associés au Grafcet.
- bit d’étape : à chaque étape est associé un bit désigné par Xi (X repère du bit d’étape, i = numéro
d’étape).
- Bit système : Par exemple, SY21 provoque l’initialisation du Grafcet, SY22 provoque la remise à
zéro générale du Grafcet.
3.8.2 Représentation du Grafcet :
Pour programmer le Grafcet, on utilise un formulaire de programmation qui comporte 14 lignes de L00 à
L13, et 8 étapes de C00 à C07 :
- Les lignes de 0 et 13 sont réservées pour les renvois ;
- Les lignes impaires sont réservées pour les étapes et renvois de destinations ;
P a g e 58 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
- Les lignes paires sont réservées pour les transitions et renvois d’origine.
P a g e 59 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 60 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)
AUTOMATISME INDUSTRIELLE
P a g e 61 | 61
Rédigée par MPAMEN MPAMEN ASER BENAYA (élève professeur à l’Enset de Douala)