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AUTOMATISME INDUSTRIELLE

PREMIERE PARTIE LOGIQUE COMBINATOIRE ET


MATERIALISATION
Objectif de l’Automatisme

Il s’agit de mettre à la disposition des Etudiants des Outils Puissants et pour l’installation d’un système
automatisé. A la fin de ce cours, ces derniers devraient être capables de faire une analyse logique de
système, de reconnaître et dessiner les composants du système automatisé, de faire une représentation
graphique, câblée et programmer un système automatisé.

CHAPITRE I : NOTION D’AUTOMATISME


Objectif du cours : Rendre l’élève capable, en présence d’une installation automatisée :

- De reconnaître les différentes parties d’un automatisme.


- De commenter succinctement le rôle de chaque partie.

I. Domaine d’application des automatismes.


Les automatismes sont présents dans tous les secteurs d’activité (fabrication mécanique, textile, chaussures,
électricité, etc.).
Les techniques d’automatisation sont en continuelle évolution et font appel à des technologies :
électromécanique, électronique, pneumatique et hydraulique. Dans le cadre de notre cours nous traiterons uniquement
la technologie pneumatique.

II. Structure d’un système automatisé de production (SAP)

Il existe plusieurs structures possibles selon qu’il s’agit d’une gestion centralisée (atelier flexible) ou d’une
machine automatisée autonome. Nous traiterons uniquement le deuxième cas.
La structure générale comporte trois parties fondamentales :
x La ‘’ Partie opérative ‘’ que l’on appelle également ‘’ Partie puissance ‘’ ou ‘’ Processus ‘’ : c’est la
partie de la machine qui assure la fonction globale de transformation de la matière d’œuvre. Cette partie
comprend :
x La partie mécanique (mobile, glissière, outil, etc.)
x Les actionneurs que l’on appelle également ‘’ organes moteurs’’ ; ils transforment les signaux issus
de la partie commande en action (déplacements de chariots, rotation de la broche, serrage de pièce,
etc.).
x Les capteurs, qui communiquent à la partie commande des informations sur la position des mobiles,
la vitesse, la présence de pièce. etc.

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x La «partie commande », que l’on appelle également «partie traitement des informations ». Elle regroupe
tous les composants de traitement de l’information utilisés pour le fonctionnement de la partie opérative.
La partie commande est la base de technique :
- Câblée en technologie électromécanique, électronique ou pneumatique.
- Programmée (automate programmable, microprocesseur…).
Ces deux parties sont reliées à un troisième élément appelé «partie opérateur », encore appelé «pupitre ». Le pupitre
permet à l’opérateur d’intervenir sur le mode de marche de l’automatisme, les réglages de vitesse et de course, l’arrêt
d’urgence, etc.
Ces trois parties pour les relier nécessitent un organe d’adaptation appelé «interface »
Stuation finale
Pièces à l' état B
Interface
Partie opérative
de sortie
Partie commande
Actionneur et
Logie câblée ou
capteur de con - programmée
trôle de fin de Interface
cours et vitesse d' entrée

Visualisation
Consignes
Stuation initiale
Pièce à l' état A Pupitre
Voyants, capters
de commande
III. Cahier des charges : manuelle

Le cahier de charge est un document qui permet de définir sans ambiguïté les tâches effectuées par le
SAP Le concepteur d’un automatisme devra :

- Définir avec beaucoup de clarté le processeur à automatiser et un enchaînement chronologique


des activités.
- Pour les solutions adoptées, il faudra choisir des composants fiables.

CHAPITRE II : LOGIQUE BINAIRE.


II.1 Introduction.
Les composants utilisés dans les (SAP) ont généralement deux états par exemple :

- Un contact peut être ouvert ou fermé.


- Un moteur peut être en arrêt ou en marche.
- Un vérin peut être sorti ou rentré.
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L’état de ses composants est défini par 2 valeurs algébriques 0 et 1. C’est la logique utilisée dans le système
automatisé reposant sur l’algèbre de Boole.

II.2 Algèbre de Boole :


L’algèbre de Boole repose sur une variable aléatoire binaire pouvant répondre à une question
mathématique 1 pour vrai et 0 pour faux.

II.2.1 Propriétés de l’algèbre de Boole :


II.2.1.1 Addition Booléenne :
La somme de plusieurs variables représentant les entrées se traduit par un montage en parallèle de ses variables. La
somme (+) se lit «ou ».

x Si un facteur d’une somme comprend un zéro, ce dernier peut être supprimé. Ex. S = a + 0 Ÿ S = a.
x La somme est commutative. S = a + b, on a : S = b + a
x Dans une somme, si un facteur est égal à 1, la somme est toujours égale à 1. S = a + b +1, on a :
S = 1.
x Dans une somme, si un terme figure plusieurs, fois, il suffit de le garder une seule fois. Exemple : S
= a + b + a. On a : S = a + b.
x L’addition d’une variable et son complément est égale à 1.
x L’addition d’une variable et son complément est égal à 1. Ex. S a  a 1 , on a : S = 1.
Récapitulation :

a signifie complément de a

a  b 1 1
aab ab
aa 1
a  a.b a
a  a .b a  b

II.2.1.2 Produit Booléen ou intersection.


a.b b.a (commutatif).
S a.(b  c), S a.b  a.c (distributivité)
S (a.b).c, on a S a.b.c (associativité)
S a.0, on a : S 0
S a.1, on a : S a
S a.a, on a S a
S a.a , on a : S 0

Le produit de plusieurs variable se traduit par un montage en série des ses variables.

Exercices : Simplifier les expressions suivantes

1er Méthode S = (a + b). (a + c).

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S = a.a + a.c + a.b + b.c ; S = a + a.b + b.c = a + b.c

2e Méthode S = a + a.c + a.b + c.b = a(1 + c) + a.b + b.c = a + a.b + b.c = a(1 + b) + b.c = a + b.c

II.2.2 Théorème de Morgan.


Le complément d’une somme est le produit des compléments et le complément d’un produit est la somme des
compléments.

Soient a, b, c et d 4 variables.

On a : a  b  c  d a .b . c . d et a .b .c .d a  b  c  d
II.2.3 Tableau de vérité.
On n’utilise que deux chiffres 0 et 1, au lieu d’utiliser les dix chiffres de la numération décimale. Le tableau
.2.1 montre les relations entre le code décimal et le code binaire.

Tableau 2.1 : tableau de correspondance

Code décimal 0 1 2 3 4 5 6 7

Code binaire 0 1 10 11 100 101 110 111

Code décimal 8 9 10 11 12 13 14 15

Code binaire 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111

L’écriture d’un nombre en binaire est une succession de décompositions en puissance de 2 ; ce qui, pour un nombre
X, revient à passer :

X = …. a323 + a222 + a121 + a020. ou

X = … 8a3 + 4a2 + 2a1 + 1a0.

Chacun des repères a0, a1, a2, a3 … peut prendre la valeur 0 ou 1.

Le chiffre de l’unité représenté par a0 s’appelle chiffre de poids binaire 1. Le chiffre du rang suivant s’appelle
chiffre du poids 2 ; celui du rang suivant s’appelle chiffre de poids 4, etc.

Il en résulte de ceci que :

a0 de poids binaire 1 ………….. peut avoir pour valeur 0 ou 1

a1 ____//______ 2 …………… __________// ____ deux 0 ou deux 1

a2 ____ // _____ 4 …………. _________ // ____ quatre 0 ou quatre 1

a3 ____ // _____ 8 ………… _________ // ____ huit 0 ou huit 1

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On peut représenter des nombres par une combinaison de zéros et de uns. Chaque chiffre binaire
(BInary digIT) est appelé BIT. 8 bits forment un octet (BYTE). Mais plusieurs codifications sont
envisageables. La plus utilisée est le binaire (ou binaire naturel en cas d'ambiguïté).

Le passage binaire (indice b) -> décimal (indice d) :

1011001b représente :

1x26 +0x25 +1x24 +1x23 +0x22 +0x21 +1x20

= 1x64 +0x32 +1x16 +1x8 +0x4 +0x2 +1x1 = 89d

À l'inverse, pour transformer 89d en binaire, on peut utiliser la méthode des divisions successives par 2 : on
divise successivement par 2 jusqu'à un résultat de 0, les restes successifs (de bas en haut) forment le nombre
binaire.

De tête, je ferai : 89 = 1x64 reste 25 donc 0x32, 1x16 reste 9, 1x8 reste 1 donc 0x4, 0x2, 1x1.

1.1.1 la base 16 (hexadécimal)

On utilise les chiffres 0 à 9 puis les lettres A à F. 3A5h vaut 3x162 + 10x161 + 5x160 =3x256 + 160 + 5 =
933d . On passe de l'hexa au décimal par divisions successives par 16. Transformer de l'hexadécimal en
binaire est enfantin : il suffit de remplacer chaque chiffre par sa valeur binaire sur quatre bits : 3A5h = 0011
1010 0101b (on peut vérifier que ça vaut 933d). En effet, 001110100101b

= 0.211 +0.210 +1.29 +1.28 +1.27 +0.26 +1.25 +0.24 +0.23 +1.22 +0.21 +1.20
= (0.23 +0.22 +1.21 +1.20)28 +(1.23 +0.22 +1.21 +0.20)24 +0.23 +1.22 +0.21 +1.20
= 0011bx28 +1010bx24 +0101bx20
= 3dx162+10dx16+5d
=3A5h

Exemple : Soit une fonction à 3 variables f(x) = a.b.c. Rechercher le nombre de combinaisons possibles entre ces trois
variables. a première variable représente a0 ; b deuxième variable représente a1 ; c troisième variable représente a3.

La disposition des variables est réalisée dans le tableau ci-dessous.

Tableau 2.2 : disposition des variables


4 2 1 Poids binaires
c b a Fonction X

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0 0 0
0 0 1
0 1 0
0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1

Les poids binaires représentent ici : pour la variable c, quatre zéros suivis de quatre 1 ; pour la variable b, deux zéros
suivis de deux 1 ; pour la variable a un zéro suivi de un 1, etc.

Remarque : on retrouve dans ces huit lignes la suite logique de la numérotation binaire de 0 à 7 (décimal).

Simplification de S = (a + b).(a + c)

a) Représentons le premier terme de l’équation. S = a + b


Tableau 2.3 : tableau de S = a + b
0 1
0
1 S=a+b
a

1 1 1

b) Représentons le second terme de l’équation, soit S = a + c


Tableau 2.4 : tableau de S = a + c
0 1
0
1 S=a+c
a

1 1 1

c) Pour obtenir la surface S = (a + b).(a + c), il faut prendre la surface commune aux deux surfaces précédentes
représentées tableau 3 et 4
Tableau 2.5 : regroupement des cases

bc
00 01 11 10
0
1
a

1 1 1 1 1

d) Recherche de l’équation.
Grouper les cases de valeur 1 par ligne ou par colonne.

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- la deuxième ligne est complète, seule la variable a est commune : S1 = a


- la troisième colonne est complète, les variables b = 1 et c = 1 sont communes. S2 = b.c
- Réunion des surfaces : S = S1 + S2 = a + b.c
Alors S = (a + b).(a + c) = a + b.c

Tableau à 4 variables. Tableau 2.6 : tableau à 4 variables

cd
00 01 11 10

00 1 0 0 1

ab 01 0 1 1 0 S a  bd  b.d
11 1 1 1 1

10 1 1 1 1

CHAPITRE III : LES FONCTIONS LOGIQUES


II.1 Introduction.
Les fonctions logiques permettent de réaliser les différentes opérations de l’algèbre de Boole. A partir de
plusieurs variables d’entrées, on obtient une seule variable de sortie. Ces opérateurs de base sont présents dans les
automatismes sous formes de cellules et des éléments de commande montés en cascade ou en parallèle. Ce chapitre
nous permettra d’établir la table de vérité d’une fonction logique combinatoire et d’établir le logigramme d’une
fonction combinatoire

Les fonctions logiques

1) L'opérateur OUI ou opérateur égalité

- Symbole logique :
a
L'opérateur OUI sert à régénérer un signal

- Schéma à contacts : - Table de vérité

a L
L
a 0 0

Bpa 1 1

- Équation logique :

L=a Se lit l'état de L est égal à l'état de a.


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2) L'opérateur NON ou opérateur négation ou complémentation


- Symbole logique :
a
=1 L

- Description logique : La sortie est à l’état 0 si et seulement si l’entrée est à l’état 1


- Schéma à contacts : - Table de vérité

a L
L
a 0 1

1 0
Bpa

- Équation logique :
L=a Se lit l'état de L est égal au complémentaire de a ou L = a barre.

3) L'opérateur ET ou opérateur produit logique


- Symbole logique :
a
b & L

- Description logique : La sortie est à l’état 1 si et seulement si toutes les entrées sont à l’état 1
- Schéma à contacts : - Table de vérité

a b L

0 0 0

0 1 0
L
a b 1 0 0

1 1 1
Bpa Bpb

- Équation logique :
L=a.b

Se lit L = a ET b
4) L'opérateur OU opérateur somme logique

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- Symbole logique :
a
b 1 L

- Description logique : La sortie est à l’état 1 si et seulement si l’une au moins des entrées est à l’état
- Schéma à contacts : - Table de vérité :

a b L

a 0 0 0
L
0 1 1
Bpa
b 1 0 1

1 1 1
Bpb

- Équation logique :
L = a + b Se lit L = a OU b
5) L'opérateur ET NON ou opérateur NAND
- Symbole logique :
a
b & L

- Description logique : La sortie est à l’état 0 si et seulement si toutes les entrées sont à l’état 1
- Schéma à contacts : - Table de vérité :

a b L

a 0 0 1 Rq : On ne met jamais de
L barre pour les entrées
0 1 1
Bpa d'une table de vérité.
b 1 0 1

1 1 0
Bpb

- Équation logique : L = a . b Se lit L = ( a ET b ) le tout barre


6) L'opérateur OU NON ou opérateur NOR
- Symbole logique :
a
b 1 L

- Description logique : La sortie est à l’état 0 si et seulement si l’une au moins des entrées est à l’état 1

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- Schéma à contacts :
L
a b

Bpa Bpb

- Table de vérité :

a b L

0 0 1 Rq : On ne met jamais de
barre pour les entrées
0 1 0
d'une table de vérité.
1 0 0

1 1 0

- Équation logique : L = a + b Se lit L = ( a OU b ) le tout barre


7) L'opérateur INHIBITION
- Symbole logique :
a
L INHIBITION cablée en NON : a
b a

- Description logique :
La sortie est à l’état 1 si et seulement si l’entrée “ a ” est à 1 ET l’entrée “ b ” est à 0.

- Schéma à contacts :
L
a b

Bpa Bpb

- Table de vérité :

a b L

0 0 0 Rq : On ne met jamais de
barre pour les entrées
0 1 0
d'une table de vérité.
1 0 1

1 1 0

- Équation logique :

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L=a.b

Se lit L = a ET ( b barre )

II.2 Exercices
Soit les équations suivantes :

A = a .b + c D=a .(b+c)+a
B = a .b + a .c E=a+b .c
C=a+b .c F=a .(b + c)+ a
1) Compléter la table de vérité suivante :

a b c a b c a.b A a.c B b.c E b+c a.b+c F

2) Dessiner les schémas électriques de A, B, E et F

II.3 L'algèbre binaire de Boole

1) Identités logiques fondamentales

a+0=a

0 est l'élément neutre de la somme logique

a.0=0

0 est l'élément absorbant du produit logique

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a+1=1

1 est l'élément absorbant de la somme logique

a .a1. =1 a= 1

1 est l'élément neutre du produit logique

a+a=a

C'est la propriété d'idempotence

a.a=a

C'est la propriété d'idempotence

a+a=1

C'est la loi de complémentation

a.a=0

C'est la loi de complémentation

2) Propriétés de l'algèbre de Boole

- pas de coefficient :

a + a + a + a + ....... + a = a

- pas d'exposant :

a . a . a . a . ....... . a = a

- commutativité :

a+b=b+a

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a.b=b.a

- distributivité :

a.(b+c)=a.b+a.c

- associativité :

a.(b.c)=(a.b).c

a+(b+c)=(a+b)+c

3) Théorème de Morgan

Compléter la table de vérité suivante :

a b a+b a+b a b a+b a.b a.b a.b


0 0 0 1 1 1 1 0 1 1

0 1 1 0 1 0 1 0 1 0

1 0 1 0 0 1 1 0 1 0

1 1 1 0 0 0 0 1 0 0

D'après les résultats de cette table de vérité on s'aperçoit que :

a +b = a .b

a .b = a +b C'est le Théorème de Morgan

I-4 EXERCICES

Exercice1

Simplifier les expressions suivantes :

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A = b .b + a .a .c
B=(a+b). (a+b)
C = a .b . c + a .b . c + a .b . c + a .b . c
D = a + a .b
E = ( a+b + c )+ ( a .b ) .c
F= a + a .b

Exercice 2
Effectuer en hexadécimal l’addition de (439B)16et (7AEC)16 Effectuer en octal le produit de (65)8 et (72)8
Exercice 3
Coder les nombres décimaux (92)10 et (79O4)16, en binaire naturel.
Exercice 4
Simplifiez l’équation F suivante à l’aide du théorème de De Morgan et l’algèbre de Boole.

II.4 Présentation de la fonction logique :

Les équations logiques peuvent être représentées par des outils graphiques. Parmi ceux-ci, les logigrammes
sont très employés lorsque la partie commande est pneumatique ou électronique.

Les symboles sont reliés entre-eux par des liaisons qui transportent l’information.

II.4.1 Symbolisation — fonctions logiques de base


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II.4.2. Symbolisation — fonctions complémentaires

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II-5 Analyser un fonctionnement en utilisant un chronogramme


II-5.1 Présentation.
Le chronogramme permet de représenter l’évolution des différents éléments d’un schéma : contacts,
préactionneurs, actionneurs, en fonction du temps.

II-5.2 Représentation des différents états


2.1 Les contacts : S1

S1 S1
1 Non passant passant

0 t

S2 S2
passant Non passant
S2

1 T1 T2 t

De T0 à T1 De T1 à T2
T0
Au repos A l’action

 Si l’on observe le chronogramme, on constate que S1 et S2 sont activés ou désactivés en même temps
durant une période allant de T0 à T2. Le comportement électrique de ces 2 contacts est différent puisque S1
est passant lorsqu’il est activé de T1 à T2 alors que S2 ne l’est plus durant cet intervalle de temps. On
constate aussi que S2 est passant lorsqu’il n’est pas activé de T0 à T1 alors que S1 est non passant durant ce
même intervalle de temps.
 Dans un chronogramme c’est l’état électrique du contact qui est représenté : s’il est passant ou non
passant.

2.2 Les récepteurs classiques ( les lampes):

 Dans un chronogramme c’est l’état électrique du récepteur qui est représenté, s’il est alimenté ou
non.
S1
24 V
De T0 à T1 et T2 à T3

H1 non alimentée

Chronogramme :
S1 1
H1

0V
0
S1 t
24 V
H1 alimentée

H1 1
De T1 à T2

H1 H1 alimentée

0V 0 P a g e 16 | 6t1

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T0 T1 T2 T3

II-5.3 Les relais :


 Soit le schéma suivant : analyser le fonctionnement du montage pour les intervalles de temps de T0 à T4.

Chronogramme :
24 V
H1 H2 S1 1
S1

K A1
t
KA1 1
0V 0
t
H1 1
24 V 0
H1 H2


S1 t
K A1
H2 10

0V
t
T0 T1 T2 T3 T4 T5
0

CHAPITRE IV : MATERIALISATION
IV.1 Le vérin
IV.1.1 Rôle du vérin

Le vérin pneumatique fait partie des actionneurs pneumatiques. L’énergie mécanique est produite sous
forme d’un mouvement permettant de provoquer un déplacement ou de créer une force.
IV.1.2 Constitution d’un vérin
Quelque soit le vérin, son type et son constructeur, il sera constitué des mêmes éléments. Le piston est
solidaire de la tige qui peut se déplacer à l’intérieur du corps. Le corps est délimité par le nez et le fons dans
lesquels sont aménagés les orifices d’alimentation en air combiné. Les espaces vides qui peuvent être
remplis d’air s’appellent les chambres. Les vérin sont généralement désignés par la lettre C

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IV.1.3 Principe de fonctionnement

Le mouvement contraire est obtenu en inversant le sens de déplacement de l’air comprimé.


IV.1.4 Différent type de vérin : Il existe deux types de vérin, simples et double effets.
IV.1.4.1 Vérin simple effet :
La position obtenue lorsque le ressort se détend (en absence d’air comprimé dans l’autre chambre) s’appelle
la position de repos.
A) Le vérin simple effet en position repos

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B) Le vérin simple effet en position active

IV.1.4.2 Le vérin double effet


Le piston peut se déplacer librement dans le corps lorsqu’il est poussé par l’air comprimé. En absence d’air
comprimé, il reste en position (tige rentrée ou sortie).
A) Le vérin double effet en position repos

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B) Le vérin double effet en position active

IV .2 Les distributeurs
IV.2.1 Rôle du distributeur
Les chambres d’un vérin, en fonctionnement, doivent être, alternativement, mises à la pression et à
l’échappement. Il n’est pas question de modifier les branchements des différents tuyaux. Le distributeur
aura pour rôle de réaliser les deux configurations possibles de branchements, en fonction d’un signal de
commande extérieur.

IV.2.2. Règles de schématisation

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3.2.3 Commande des distributeurs :

Les pilotages des distributeurs permettent de commander le déplacement du tiroir. Le pilotage est
commandé par la consigne opérative issue de la partie commande. Il existe un grand nombre de pilotages
possibles, mais les plus courants sont les suivants.

Les distributeurs se distinguent en deux types, monostables et bistables.


a) Distributeur monostable
Si le distributeur possède un pilotage par ressort, il est monostable. Cest-à-dire que seule la position obtenue
grâce au ressort est stable : absence de signal de commande extérieur, le tiroir se place automatiquement
dans la position ressort.

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b) Distributeur bistable
Si le distributeur possède deux pilotages de même nature, il est bistable. Cest-à-dire que les deux positions
sont des positions stables : en absence de signal de commande extérieur, le tiroir ne bouge pas et reste dans
la position qu’il occupe.

3.1 Les capteurs :


3.3.1 Définition et rôle
Un capteur est un dispositif qui, soumis à l’action d’une grandeur physique, fournit un signal pour la partie
commande.
3.3.2 Familles de capteurs.
Il existe un très grand nombre de capteurs différents, chacun adapté à un type d’application, de mesure ou
d’actionneur. La famille la plus ombreuse est celle des détecteurs de présence. On distingue les détecteurs
par contact et les détecteurs de proximité.

A) Les détecteurs de présence par contact (ou action mécanique)


Ces capteurs sont aussi appelés “interrupteurs de position”. Ce sont des commutateurs actionnés par le
déplacement d’un organe de commande. Lorsqu’ils sont actionnés, ils ouvrent ou ferment un ou plusieurs
circuits électriques ou pneumatiques. Le signal de sortie est TOUT ou RIEN.

B) Les détecteurs de présences sans contact


Les capteurs pour la détection sans contact sont très répandus. On les utilise chaque fois qu’il est nécessaire
de détecter la présence d’un élément sans contact physique avec lui.
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On distingue 4 familles de détecteurs de proximité:


o Détecteurs inductifs
o Détecteurs capacitifs
o Détecteurs magnétiques
o Détecteurs photoélectriques

3.3.3 Schématisation des capteurs :


a) Schéma d’un capteur pneumatique

b) Schéma d’un capteur électrique

3.4 CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES (CÂBLAGE)

Dans le cas d’un distributeur 3/2 ou 4/2, l’alimentation en pression se fait par l’orifice de gauche de
la case concernée.
Il ne faut câbler q&une seule case, la case correspondant à la position du pilotage actif dans le
schéma. Dans le cas des distributeurs monostables, c’est souvent la case du ressort (sauf si la partie
commande est représentée et que l’autre pilotage se trouve activé).
L’état de la tige du vérin (tige rentrée ou sortie) doit être en rapport avec le câblage dessiné.

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3.4.1 STRUCTURE DES SYSTEMES A ACTIONNEURS PNEUMATIQUES.


Les systèmes automatisés possèdent 3 circuits :
- un circuit de puissance ;
- un circuit de commande ;
- un circuit de contrôle
1) STRUCTURE "TOUT PNEUMATIQUE"

Une machine à structure "tout pneumatique" comporte :

- des vérins pneumatiques, capteurs


- des distributeurs pneumatiques, pneumatiques
( commande et puissance ) puissance pneumatique
- des capteurs pneumatiques,
- une commande pneumatique.

signaux
pneumatiques

Commande pneumatique

2) STRUCTURE "ELECTRO-PNEUMATIQUE"

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Une machine à structure "électro-pneumatique" comporte :


capteurs
- des vérins pneumatiques, électriques
- des distributeurs électro-pneumatiques,
puissance pneumatique
( commande électrique et puissance
pneumatique )
- des capteurs électriques,
- une commande électrique.

signaux
électriques

Commande électrique

3) CHOIX D'UN VERIN


- type de vérin :

On choisit un vérin, simple ou double effet, avec ou sans amortissement, en fonction de son
utilisation.

Il est évident que plus on choisira un vérin performant, plus il sera cher.

- dimensions du vérin :

On calcule les dimensions d'un vérin (diamètre et course) en fonction de son utilisation. Puis on
choisit un vérin standard compatible avec nos résultats.

On détermine le diamètre du vérin grâce à la formule suivante :

effort maxi à fournir F


T= =
effort théorique que peut délivrer le vérin P.S

T est le taux de charge du vérin compris entre 0,5 et 0,9; P la pression du fluide utilisé et S la
section du vérin.

Exemple : Calculez les dimensions du vérin de poinçonnage suivant :

- course de poinçonnage : 20 mm

- effort maxi à fournir : 500 daN

- taux de charge : 0,8

- pression du réseau d'air comprimé : 8 bars.

3.5 Réducteur de débit.

Il est constitué d’un corps renfermant un clapet anti-retour et un réducteur de débit.

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CHAPITRE IV : NOTION FONDAMENTALES D’HYDROSTATIQUE


4.1 La pression
Principe de pascal :
La pression exercée sur un liquide au repos est transmise intégralement en tous points du liquide. Cette
pression s’exerce perpendiculairement aux surfaces en contact.
Formule de la pression

F
P ŸF PxS Avec P en bars, F en daN et S en cm2
S
4.2 La pression et la surface

Dans la fig.3a et 3b, la force est identique mais la section varie.


La pression est égale à :

F1 200
a) P1 Ÿ P1 2 bars Exemple, F1 = 200 daN et S1 = 100cm2 F1 Ÿ P1 2 bars
S1 100

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F2 200
b) F2 Ÿ P2 4 bars Exemple, F1 = 200 daN et S1 = 50cm2 F2 Ÿ P2 4 bars
S2 50

4.3 Le débit :
Il correspond au volume de fluide qui s’écoule durant une unité de temps donnée au travers d’une section.
Formules usuelles :
Q = Sxv avec Q = débit en cm2/s, S = section, en cm2 et v = vitesse, en m/min
Q = 0,1 x Sx v avec Q = débit, en L/min, S = section, en cm2 et v = vitesse, en m/min.
4.4 Puissance :
a) Définition mécanique :
La puissance est le travail qu’effectue une force par unité de temps soit :

travail W
P , le travail peut s’écrire W = Fxl
temps t

Fxl l
D’où P , vitesse v
t t
La formule devient donc : P = Fxv avec P en watt (W), F en newton (N) et v en mètre/seconde (m/s)
b) Définition hydraulique : La pression est égale à la force exercée sur la section :

force F
P Ÿ F PxS
section S

espace e e
La vitesse est égale à : Ÿ P pxSx
temps t t

Comparaison des formules :

Sxe volume
On remarque : Q Ÿ P pxQ
t temps

Avec P = puissance en W, p = pression en Pa et Q = débit en m3/s

DEUXIEME PARTIE LOGIQUE SEQUENCIEL


CHAPITRE I : NOTION DU GRAFCET
I.1 Généralités :

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Il est définit comme graphe commande d’étape et transition. Le grafcet est un outil de description du
cahier des charges d’un automatisme utilisable au point de vue partie opérative et commande. Le
fonctionnement d’un système automatique peut être représenté graphiquement par un ensemble de :
- Etapes auxquelles sont associées des actions,
- Transitions auxquelles sont associées des réceptivités,
- Liaisons orientées des étapes aux transitions et des transitions aux étapes.

I.2 Règle d’évolution du grafcet


I.2.1 Etape :
L’étape correspond à une situation élémentaire ayant un comportement stable: pendant une étape, les
organes de commande et les capteurs ne changent pas d’état. L’étape se représente par un carré repéré par
un nombre, placé de préférence dans la moitié supérieure.

I.2.2 Action associée à l’étape :


On précise pour chaque étape les actions à effectuer et leur enchaînement lorsque l’étape est active.
Les actions à effectuer sont décrites de façon littérale ou symbolique, à l’intérieur d’un ou plusieurs
rectangles de dimension quelconque reliés à la partie droite de l’étape. Les actions peuvent être de nature
diverse

I.2.3 Transitions :
Les transitions indiquent les possibilités d’évolution d’une étape à l’étape suivante. A chaque
transition, on associe une condition logique qui traduit la notion de réceptivité.

La réceptivité est une fonction combinatoire d’informations telle que :


- états des capteurs,
- action de bouton poussoir par l’opérateur,
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- action d’un temporisateur, d’un compteur,


- état actif ou inactif d’autre étape.

Remarque1: Pour faire intervenir le temps dans une réceptivité, on utilise la notation suivante

Remarque 2 : Une réceptivité toujours vraie est écrite : = 1

I.2.4. Liaisons orientées


Les liaisons indiquent les voies d’évolution du grafcet. Elles sont horizontales ou verticales.

I.2.5 Conditions d’évolution du grafcet


Il faut fixer les conditions d’évolution des étapes qui peuvent être actives ou inactives.

1er règle
L’initialisation précise les étapes actives au début du fonctionnement. Les étapes initiales sont
activées inconditionnellement en début de cycle. Elles sont repérées sur les grafcet en doublant les cotés des
symboles correspondants.

2ême règle
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Une transition est soit validée, soit non validée. Elle est validée lorsque toutes les étapes
immédiatement précédentes sont actives.
Elle ne peut être franchie que lorsqu ‘elle est validée, et que la réceptivité associée à la transition est VRAIE

3ême règle
Le franchissement d’une transition entraîne l’activation de toutes étapes immédiatement suivantes et
la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.

4ême règle
Plusieurs transitions simultanément franchissables sont simultanément franchies

5ême règle
Si au cours du fonctionnement, une même étape doit être désactivée et activée simultanément, elle
reste activée.
Conclusion :
Pour franchir une transition, il faut que
- les étapes immédiatement précédentes soient actives,
- Et que la réceptivité associée à la transition soit vraie
Le franchissement d’une transition entraîne
- l’activation des étapes immédiatement suivantes,
- Et la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
I.3 Représentation du Grafcet :
Le grafcet peut se présenter suivant trois points de vues :
- Grafcet point de vue système
- Grafcet point de vue opérative ;

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- Grafcet point de vue partie commande ;


- Grafcet point de automate.
I.3.1 Grafcet point de vue Système :
On décrit de façon littéraire chaque tâche identifiée et l’enchaînement des mouvements des actionneurs
concernés.
Exemple du grafcet point de vue Système

I.3.2 Grafcet point de vue partie opérative :


On décrit chaque tâche identifiée par le grafcet de coordination en décrivant l’enchaînement des
mouvements des actionneurs concernés. Cette partie opérative est constituée des mouvements des moteurs
ou vérins.

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Exemple du Grafcet point de vue partie opérative

I.3.3 Grafcet selon le point de vue de la partie commande


On dessine le grafcet point de vue partie commande, cest-à-dire le grafcet qui va décrire
l’enchaînement des commandes à appliquer aux préactionneurs pour obtenir les mouvements décrits dans le
grafcet selon le point de vue de la partie opérative.
Exemple du grafcet point de vue partie commande

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I.3.3 Tableau des équations d’activation et de désactivation

Etapes Equation d’Activation Equation de désactivation

X0 X7.4S0 X1

X1 X0.1S0. 2S0. 3S0.4S0 X2

X2 X1. 1S1 X3

X3 X2. 1S0 X4

X4 X3. 2S1 X5

X5 X4. 3S1 X6

X6 X5. 4S1. 2S0 X7

X7 X6. 3S X0

I.4 Grafcet avec sélection de séquences ou Aiguillage en OU


A l’issue de la première étape, on a le choix entre plusieurs séquences possibles. Ce choix est
fonction des différentes transitions correspondant aux réceptivités des étapes.

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I.4.1 Représentation d’une sélection de séquence


CHOIX CONDITIONNEL OU
Configuration OU apparaît quand à la sortie d’une étape le chemin que peut prendre le cycle a la possibilité
de se faire sur différentes séquences suivant l’état des réceptivités
A l’issue d’une première étape, on a le choix entre plusieurs séquences possibles. Ce

Selon la valeur prise par la sélection de séquence, on parcourt la séquence 10, 11 ou les séquences 20 et 21
I.4.2 Equations de commande de sortie

Etapes Equation d’Activation Equation de désactivation

X10 X5. a 1S1 X11

X11 X10.2S1 X6

X20 X5.a.1S1 X21

X21 X20. 4S1 X6

X6 X11. 2S + X21. 4S0 ?

I.5 Grafcet avec Séquences Simultanées ou Aiguillage en ET


Pour représenter les séquences simultanées, une transition uniques et deux traits parallèles indiquent
le début et la fin des séquences.
- Chaque fois que le franchissement d’une transition active plusieurs chemins fonctionnant en
parallèle ;
- L’exécution des différentes branches est indépendante, mais se déroule en même temps ;
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- Représentation: une transition UNIQUE et deux traits parallèles indiquent le début et la fin des
séquences parallèles ;
- A la fin attente réciproque (synchronisation).
I.5.1 Représentation des séquences simultanées

I.5.2 Equation de commande de sortie

Etapes Equation d’Activation Equation de désactivation


X10 X5. 1S1 X11
X11 X10.2S1 X12
X12 X11.2S0 X6
X20 X5.1S1 X21
X21 X20. 4S1 X22
X22 X21. 4S0 X22
X6 X12. X22 X6
I.5.3 Grafcet avec saut d’Etapes
I.5.3.1 Définition
Le saut d’étape est un aiguillage en Ou dans lequel une des branches ne comporte pas d’étape. Il s’agit d’un
cas particulier de la divergence en OU. Il comprend au minimum le saut d’une étape. Il Permet en outre de
sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions à réaliser deviennent inutiles

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Etapes Equation d’Activation Equation de désactivation


X2 ? X3 + X7
X3 X2 b.1S0 X4
X4 X3.2S0 X5
X5 X4.3S1 X6
X6 X5.4S1.2S0 X7
X7 X2. b 1S0 + X6. 3S0 ?

I.5.4 Grafcet avec reprise d’Etapes


I.5.4.1 Définition
La reprise de séquence Permet de reprendre plusieurs fois la même séquence tant que la condition fixée
n’est pas obtenue
I.5.4.2 Représentation d’une reprise de séquence.

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I.5.4.3 Equations de commande de sortie

Etapes Equation d’Activation Equation de désactivation


X2 ? X3
X3 X2.1S0 + X6. b 1S0 X4
X4 X3.2S0 X5
X5 X4.3S1 X6
X6 X5.4S1.2S0 X3 + X7
X7 X2. b3S0 ?
I.5.5 Macro – étape
I.5.5.1 Définition
La macro – étape est le résumé de la représentation d’un ensemble d’étapes et de transitions, afin de ne pas
surcharger le grafcet. L’ensemble de la macro – étape est défini dans le graphisme d’expansion dite de la
macro – étape.
La macro – étape permet :
- Eviter la surcharge du GRAFCET principal par des détails de fonctionnement à l’intérieur d’une
étape.
- Les détails de réalisations sont décrits par un autre diagramme appelé « expansion macro étape
»
- La macro étape est repérée par deux barres verticales dans le rectangle des actions.

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I.5.5.2 L’Es pension de la macro –


étape
Grafcet Principal Expansion de la
I.5.5.3 Règles et représentation Macro-étape M20
L’expansion d’une macro étape
comporte une étape d’entrée repérée
E et une étape de sortie repérée S. E20

Tout Franchissement d’une =1


transition en amont de la macro-
étape provoque l’activation de 21 S1
l’étape d’entrée Ei de son expansion.
r1
L’étape de sortie Si de l’expansion M 20 « Tâche »
participe à la validation de la
=1
transition en aval de la macro-étape.
26 S6
Il n’existe aucune liaison structurale
entre d’une part, une étape ou une r6
transition de l’expansion de la
macro-étape, d’autre part, une étape S 20
ou une transition d’un autre graphe
de la représentation.

Remarques :

 Il ne peut y avoir d’action associée à une macro-étape.


 Une macro-étape n’est pas une étape, car elle représente un ensemble d’étapes, elle ne suit donc pas
les règles d’évolution des étapes.
 Une expansion comme une macro-étape ne peuvent pas se retrouver plusieurs fois dans une
description.
 Une expansion n’est pas un grafcet, mais une partie d’un grafcet, elle ne peut donc être bouclée.
TROISIEME PARTIE LOGIQUE CABLEE
CHAPITRE I : NOTION SUR LE SEQUENCEUR PNEUMATIQUE
I.1 Généralités :
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Le module de phase ou module d’étape est constitué par une mémoire et une cellule ET qui le précède.
I.2 Symbolisation d’usage du Séquenceur

Règle générale
On affecte un module d’étape à chaque grafcet :
- L’entrée du module d’étapes reçoit la condition de transition ;
- La sortie du module d’étapes fournit le signal de commande des actions à réaliser ;

I.3 Cas d’une condition de transition correspondant à une fonction de plusieurs variables
SI la condition de transition correspond à une fonction de plusieurs variables, celle-ci sera obtenue
par l’utilisation de la cellule logique nécessaire à la réalisation de cette fonction.

I-4 ORGANISATION DU SCHEMA D’INSTALLATION


I-4.1 Ancienne Méthode

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I-4.2 Nouvelle Méthode


I-4.2.1 Les différentes parties du schéma d’installation.
Il est divisé en 4 parties appelées Folios :

- Folio 1 : Schéma d’utilisation, il précise les conditions d’énergie.


- Folio 2 : Capteur de commande.
- Folio 3 : Traitement de l’information.
- Folio 4 : Circuit de puissance.
I-4.2.2 LES BORNIERS.
Le bornier est un ensemble des connecteurs mâles ou femelles associés entre eux, destinés à recevoir
les câbles de liaison, ces câbles ne sont pas représentés sur le schéma. Ils sont symbolisés par un trait mixte
fin et les désignations des connecteurs.
- X1 et X2 représentent les borniers.
- X1 représente le bornier des informations d’entrée.
- X2 représente le bornier des informations de sortie.
I-4.2.3 REPERAGE DES CONNEXIONS DES BORNIERS
- Folio 2 : K5/3 = signal à diriger vers l’appareil repéré K5 et situé dans le folio 3. On pourra
écrire K5/3 ou 5K/3.
- Folio 3 :
SM/3 ou SM, signal qui arrive de l’appareil repéré SM et situé dans le folio 3.

1D+/4, signal à diriger vers l’appareil repéré 1D+ et situé dans le folio 4.

- Folio 4 : K1/3 ou 1K/3, signal qui arrive de l’appareil repéré K1 et situé dans le folio 3 etc.
I-4.2.4 REMARQUES :
- Le schéma d’installation prend peu d’espace sur un format de câblage.
- Il intègre tous les organes du système automatisé.
- Il introduit la notion de bornier X1 et X2 pour faciliter et rationaliser les connexions.
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- Les capteurs ne sont plus représentés en position de travail.

I-4.2.5 REPRESENTATION DES FOLIOS :

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QUATRIEME PARTIE LOGIQUE PROGRAMMEE


CHAPITRE I : LES AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS
I-1 Architecture d’un automate :

La structure d’un API comprend plusieurs ensembles fonctionnels à savoir :

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x Un module d’alimentation : qui permet de transformer la tension 220v du secteur utilisable dans
l’automate.
x Une unité centrale : qui est le cœur de l’automate. Elle est composée des blocs qui réalisent les
fonctions essentielles suivantes :
- Mémoriser et gérer le logiciel de l’API.
- Rythmer toute la structure de l’automate.
La fonction mémorisée est réalisée par la Rom et Ram.

x Un module de comptage rapide.


x Un module de communication qui permet les échanges d’information avec un autre automate.
x Les modules d’entrée/sortiestout ou rien!! ou analogique : permettant de recevoir des
informations ou d’envoyer des ordres.
N.B : Les informations circulent entre l’unité centrale et les autres modules grâce à des nappes de fils ou des
circuits imprimés appelés Bus.

I-2 Modules des fonctions d’un automate :


Les bus sont des couloirs de circulation des informations. Les bus périphériques relient les coupleurs d’entrées-sorties
à l’unité centrale.

I.3 Type de langage des automates :


Le dialogue homme machine se fait à partir du langage machine codé propre à l’automate. L’homme doit apprendre
ce langage dit de programmation pour être en mesure de communiquer avec l’automate.
On distingue entre autres :
- Le langage littéral.
- Le langage booléen (PL7-1, télémécanique).
- Le langage à contacts ou diagramme échelle (PL7-2, télémécanique).
- Le langage logigramme.
- Le langage basic structuré.
- Le langage pascal, C++, visual basic.
Le langage le plus utilisé est le langage de contact.
I-3.1 Le langage Booléen (PL7-1 télémécanique).
Ce langage permet la transcription directe des équations booléennes et leur représentation en schéma à contact,
diagramme fonctionnel ou logigramme. Il permet de programmer les automates TSX17,…. à TSX-27. L’étude d’un
automate précis (TSX-21) nous permettra de réaliser des programmes en langage Booléen.

CHAPITRE II : ETUDE DE L’AUTOMATE TSX-21 :


II.1 Le code d’opération du TSX-21
Le TSX-21 possède 2 mémoires :
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Mémoire RAM (mémoire vive sur laquelle
On peut écrire, modifier et lire une
Information à tout moment).
Mémoire reprom : (reprogrammable Read only memory).
Mémoire reprom (reprogrammable read only memory)
C’est une mémoire reprogrammable à une seule lecture.
TSX-21 est capable d’exécuter 5 opérations logiques.
L = LOAD veut dire lire l’état de variable indiquée
A :(AND) ou (ET ) réalise le où logique entre la variable indiquée et l’état précédent.
O (OR) « OU » réalise le OU logique entre la variable et le résultat de l’instruction précédente.
AN : permet d’inverser l’état de variable A (ET)
ON : permet d’inverser l’état de variable O (OU)
N.B : Dans ce langage, les chiffres 8 et 9 sont exclus.
II.2 Structure mémoire TSX-21
L’automate TSX-21 possède :
- 16 Entrées de 200 à 217.
- 8 Sorties de 230 à 237.

Adresse Nombres Fonction


000 - 077 64 Pas à pas 64 positons utilisés
100-177 64 Variable interne ou mémoires interne de travail
200-377 128 Entrée et sortie (E/s)
400-757 15 Compteurs – décompacteurs à 16 positions
76-767 1 Comteurs-décompteurs à 8 positions
770 1 Adresse permettant retenu AO – U exclusif
771-74 4 Temporisateurs analogiques
775 Horloge, o, 1 s (LAO)
776 1 Sonde de température

II.3 Exemple de contact en série


Pour chaque début du programme, commencer par l’instruction lire (L)

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Ligne OP Adresse
001 L 200
002 A 201
003 AN 202
004 = 230

II.4 Exemple de contact en parallèle

Ligne OP Adresse
001 L 210
002 O 211
003 A 213
004 ON 212
005 AN 214
006 A 215
007 = 233

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II.5 Exemple Programmation du Grafcet en TSX-27

Ligne OP Adresse
001 L 001
002 A 200
003 A 201
004 = 002
005 L 002
006 A 202
007 = 003
010 L 003
011 A 203
012 = 004
013 L 004
014 A 204
015 A 205
016 = 001
017 L 002
020 = 230
021 L 003
022 = 231
023 L 004

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024 = 232
025 = 233

II.6 Exemple Grafcet avec saut d’étape


Ligne OP Adresse
001 L 001
002 A 200
003 A 201
004 = 002
005 L 002
006 A 202
007 = 003
010 L 002
011 AN 202
012 O 770
013 = 005
014 L 003
015 A 203
016 = 004
0 17 L 004
020 A 204
021 = 005
022 L 005
023 A 205
024 = 001
025 L 002
026 = 230
0027 L 003
030 = 231
031 L 004
032 = 232
033 L 005

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AUTOMATISME INDUSTRIELLE
035 = 233

II.7 Exemple Grafcet avec reprise d’étape


Ligne OP Adresse
001 L 000
002 A 200
003 = 001
004 L 001
005 A 201
006 = 002
007 L 002
010 A 202
011 = 003
012 L 003
013 AN 203
014 A 204
015 O 770
016 = 002
017 L 003
020 A 203
021 A 204
022 = 004
023 L 004
024 A 205
025 = 000
026 L 001
027 = 230
030 L 002

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AUTOMATISME INDUSTRIELLE
031 = 231
032 L 003
033 = 232
034 L 004
035 = 233

II.8 Exemple Grafcet avec aiguillage en OU


Ligne OP Adresse
001 L 000
002 A 200
003 = 001
004 L 001
005 A 201
006 = 002
007 L 001
010 AN 201
011 = 004
012 L 002
013 A 202
014 L 004
015 A 204
016 O 770
017 = 003
020 L 003
021 A 203
022 = 000
023 L 001
024 = 230
025 L 001

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026 = 230
027 L 002
030 = 231
031 L 003
032 = 232
033 L 004
034 = 233
035 L 003
036 = 232

CHAPITRE III LE LANGAGE A CONTACT OU DIAGRAMME A ECHELLE PL7-2 TELEMECANIQUE


C’est un langage propre à l’automate télémécanique.
3.1 Adressage :
Il constitue le code de variable d’entrée, de sortie et des variables intermédiares.
I = Input, O = Ouput
Entrées : I0,00 ……………………………………. I0,22
Sorties : O0,00 ……………………………………. O0,11
Bits internes B0,0 ………………………………… B256
Temporisations : T0, …………………………….. T30
Compteurs : Z0, ……………………………… Z15
3.2 Opérations logique
ET : Contact en série,
OU : Contact en parallèle.
3.3 Eléments graphiques
a) Contacts
Ils ont pour rôle de tester l’état des bits associés au module d’Entrée/Sortie de l’automate :
- Bouton poussoir ;
- Détecteur ;
- Variable logique interne au programme.

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b) Bobines
Elles ont pour rôle de commander les sorties de l’automate racorder aux organes de commande, de
visualisation et les variables logiques internes.

3.4 Automate TSX-27


Il possède 4 cartes d’entrées/sorties 20 à 80 E/S. l‘adressage d’une E/S :
- I entrée en O sortie ;
- Son emplacement 0 à 7 ;
- Sa virgule ;
- Son numéro de voie
x Sortie de 0 à 7
x Entrée de 0 à B
Chaque carte d’E/S :
a) Une partie supérieure de 8 sorties supérieure repérée O0 ; O2, O4 ; O6
Exemple : O4, 3 4e voie de ‘emplacement de sortie 4.
Une partie inférieur possédant 12 entrées repérés de I1 ; I3 ; I5 ; I7 selon leur emplacement.
Exemple : I3, A signifie 11 voie de l’ensemble d’entrée 3.
Sorties O0,0 O2,0 O4,0 O6,0
OUTPUT O0,1 O2,1 O4,1 O6,1
O0,2 O2,2 O4,2 O6,2
. . . .
. . . .
. . . .
O0,7 O2,7 O4,7 O6,7
Entrées I1,0 I3,0 I5,0 I7,0
INPUT I1,1 I3,1 I5,1 I7,1
. . . .
. . . .

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. . . .
I1,A I3,A I5,A I7,A
I1,B I3,B I5,B I7,B
20E/S 40E/S 60E/S 80E/S

3.5 Automate TSX-47


Il possde un bac de base ayant 200 emplacements repéés de 0 à 7 et un bac d’extension avec de mplacements repérés
de 10 à 17.
Adressage :
L’adressage d’une E/S est définie par :
- I entrée ou O sortie ;
- Son eùplacement dans les bacs de 0 à 7 pour les bacs de bases, de 10 à 17 pour les bacs d’xtension.
- Sa virgule ;
- Son numéro de vie ;
x 0 à 3 pour ls interfaces à 4 voies ;
x 0 7 pour les interfaces à 8 voies ;
x 0 F pour les interfaces 16 voies.
- I0, F signife 16e voe du module d’entrée situé dans l’emplacemet 0 du bac de base ;
- O16,1 ignifie la 2e vie du odule de sortie situé dans l’emplacemnt 16 du bac d’extension.

3.6 onction du Langage à contact (télémécanique):


a) Fonction ET

b) Fonction OU

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c) Fonction NAND ET NON

d) Fonction NOR OU NON

e) Fonction OU exclusif à a.b  a. b

f) Foncion NON (Inhibition)

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g) Fonction Temporisation et Compteur

3-7 Programmation du Grafcet


3.7.1 Traitement Séquentiel
a) Tableau des entrées et sorties
- Adresses des entrées
Entrées SM 1S0 2S0 3S0 1S1 2S1 3S1
adresses I0,0 I0,1 I0,2 I0,3 I0,4 I0,5 I0,6

- Adresses des sorties


Sorties 1D+ 1D- 2D+ 2D- 3D+ 3D-
Adressage O0,0 O0,1 O0,2 O0,3 O0,4 O0,5

b) Grafcet point de vue automate à partir de Gafcet point de vue pt commande

c) Programmation des transitions

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d) Programmation des actions

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N.B : Le TSX-27 est utilisé aussi bien en PL7-1 qu’en PL7-. Il possède 80 entrées / sorties.
Le TSX-47 est utilisé uniquement en PL7-2, il possède un bac d’extension avec 256 entrées/sort
3.8 Programmation du Grafcet en diagramme à Echelle (élément par élément).
3.8.1 Symboles graphiques du langage PL7-2
En plus des symboles, des bits particuliers sont associés au Grafcet.
- bit d’étape : à chaque étape est associé un bit désigné par Xi (X repère du bit d’étape, i = numéro
d’étape).
- Bit système : Par exemple, SY21 provoque l’initialisation du Grafcet, SY22 provoque la remise à
zéro générale du Grafcet.
3.8.2 Représentation du Grafcet :
Pour programmer le Grafcet, on utilise un formulaire de programmation qui comporte 14 lignes de L00 à
L13, et 8 étapes de C00 à C07 :
- Les lignes de 0 et 13 sont réservées pour les renvois ;
- Les lignes impaires sont réservées pour les étapes et renvois de destinations ;

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- Les lignes paires sont réservées pour les transitions et renvois d’origine.

3.8.3 Programmation du Grafcet


3.8.3.1 Grafcet linaire :

3.8.3.2 Grafcet avec saut d’étape :

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3.8.3.3 Grafcet avec reprise d’étape :

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3.8.3.4 Grafcet avec séquence multiple


a) Séquence simultanées C00, C01, C02, ……………..

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