périodique
o Objectifs pédagogiques
- Définir un élément chimique.
- Décrire la structure de l’atome.
- Ecrire la structure électronique d’un atome.
- Identifier un élément chimique connaissant sa période et son groupe.
I. ELEMANTS CHIMIQUES
o Un corps simple ne contient qu’un seul type d’éléments chimiques : Ne ; H 2; O2 ; O 3…
o Un corps composé contient plusieurs types d’éléments chimiques : H 2 O ; N H 3 ; HNO3…
o Un élément chimique est ce qui est commun à un corps simple et à tous ses corps composés.
Chaque élément chimique possède un nom et un symbole.
Nom Symbole Nom Symbole
Hydrogène H Chlore Cl
Oxygène O Fer Fe
Carbone C Sodium Na
Azote N Or Au
Potassium K Magnésium Mg
Comme m p ≈ mn alors : m ≈ A mn + Z m e
La masse de l’électron est environs 1836 fois plus petite que celle d’un nucléon. On peut donc dire que la masse
de l’atome est pratiquement concentrée dans son noyau puisque la masse du cortège ou du nuage électronique
est négligeable devant celle des nucléons.
3. Nucléides
On appelle nucléide l’ensemble des atomes dont le noyau possède le même couple (Z, A). Le nucléide X
caractérisé par le couple (Z, A), est représenté sous la forme symbolique :
A : Nombre de masse ou nombre de nucléons
A
X Z Z : Nombre de charge ou numéro atomique
X : Symbole de l’élément chimique
Exple : Pour le noyau de l’atome de sodium (11 ; 23) la représentation sera 23
11 Na.
4. Isotopie
Les isotopes sont des atomes de même numéro atomique Z mais de nombre de masse différents.
Exples :
- Isotopes de l’hydrogène :
11
HH
11 H ¿¿ H ¿¿
Hydrogène Deutérium Tritium
- Isotopes du carbone
12
6 C (6 ; 12)
Carbone 12
- Isotopes du chlore
35 37
17Cl 17Cl
(17 ; 35) (17 ; 37)
III. REPARTITION DES ELECTRONS D’UN ATOME
1. Couche électronique
Les électrons d’un atome se repartissent en couches, encore appelées
niveaux d’énergie. Chaque couche est caractérisée par un nombre n 1 2 3 4
entier positif n, appelé nombre quantique principal. Couche K L M N
2. Le principe de PAULI
Chaque couche électronique ne peut contenir qu’un nombre limité d’électrons. Le nombre maximal d’électrons
pouvant appartenir à une couche électronique caractérisée par le nombre quantique n est 2 n2.
Couche Nombre maximal d’électrons ( 2 n2 )
électronique
K (n=1) 2
L(n=2) 8
M (n=3) 18
N (n=4 ) 32
3. Le principe de construction
Les électrons occupent successivement les couches électroniques en commençant par la couche K puis en
suivant l’ordre K, L, M, N, …
Remarque : L’état de l’atome obtenu en appliquant le principe de construction est appelé état fondamental (état
le plus stable car possédant un minimum d’énergie) ; les autre états sont dits excités.
5. Représentation de Lewis
La représention de Lewis a pour but de schématiser la structure électronique externe d’un atome ou d’un ion.
Pour l’établir chaque atome est formellement scindé en deux :
o Le noyau et les électrons des couches internes sont représentés par le symbole de l’élément ;
o Les électrons de la couche externe sont représentés :
- par des tirets (─) s’ils forment un doublet
- par des points s’ils sont célibataires ;
o La charge est éventuellement entourée.
NB : La valence d’un atome est le nombre d’électrons célibataires sur sa couche électronique externe.
; Ca2+¿ ¿ et Cl
+¿¿ −¿¿
Remarque : K sont isoélectronique de l’argon (même nombre d’électrons)
2. Classification moderne
a. Description de la classification
o Cette classification périodique des éléments comporte 7 lignes (ou périodes) et 18 colonnes (ou groupes
ou encore familles).
o Les éléments sont rangés dans chaque ligne par ordre croissant du numéro atomique Z.
o On trouve cette classification complète dans tous les livres de chimie mais nous ne présenterons ici que
l’étude des 20 premiers éléments comme le stipule le programme de la classe de seconde.
La règle de l’Octet permet de prévoir que les atomes des éléments de :
o la colonne (1) possèdent un électron sur leur couche électronique externe. Ils ont tendance à le
perdre pour donner un ion portant une charge positive (cation monoatomique) : Li +¿¿, Na+¿¿, K +¿¿ …
o la colonne (2) possèdent deux électrons sur leur couche électronique externe. Ils ont tendance à
les perdre pour donner un ion portant deux charges positives : Be2+¿ ¿, Mg 2+¿¿…
o la colonne (13), notée (3) dans la classification réduite, possèdent trois électrons sur leur
couche électronique externe. Ils ont tendance à les perdre pour donner un ion portant trois charges
positives : B3+¿ ¿, Al3 +¿¿…
o la colonne (17), notée (7) dans la classification réduite, possèdent sept électrons sur leur
couche électronique externe. Ils ont tendance à gagner un électron pour donner un ion portant une
−¿¿
Les longueurs d’onde des raies noires correspondent aux longueurs d’onde des raies brillantes du spectre
d’émission de l’atome correspondant.
Une émission d’énergie par un atome correspond au passage de l’atome d’un niveau d’énergie supérieur à un
niveau d’énergie inférieur.
Une absorption d’énergie par un atome correspond au passage de l’atome d’un niveau d’énergie inférieur à un
niveau d’énergie supérieur.
Les éléments chimiques n’existent pratiquement pas à l’état libre (sauf les gaz rares), mais entrent en
combinaison pour former des édifices moléculaires.
I. LA LIAISON DE COVALENCE
1. Définition
La liaison covalente consiste en la mise en commun par deux atomes d’une paire d’électrons périphériques. La
liaison covalente est simple, double ou triple selon que les atomes ont un, deux ou trois doublets d’électrons en
commun.
Exples : H─H ,
2. La molécule
La molécule est un édifice stable électriquement neutre constitué de plusieurs atomes liés entre eux par des
liaisons de covalence. Le nombre total d’atomes d’une molécule est son atomicité.
Dans toute molécule tous les atomes respectent la règle du duet ou de l’Octet.
Exple : La molécule d’éthanol
HCl
Eau
Triangulaire
H2O
Ammoniac
NH 3
Méthane
CH 4
Ethylène
Plane
C2 H4
Acétylène
Linéaire
C2 H2
Dioxyde de
Carbone Linéaire
CO 2
Diazote
Linéaire
N2
C2 H6 O
KMn O4
−¿¿
K +¿¿ −¿ ¿
Permanganate de Mn O4 ( K +¿+ MnO 4 ¿
potassium
Les réactions chimiques et énergie
thermique
o Objectifs pédagogiques
I. La réaction chimique
On appelle réaction chimique une transformation chimique au cours de laquelle des corps purs appelés réactifs
se transforment en d’autres corps purs appelés produits.
o Une réaction chimique au cours de laquelle il y a dégagement de chaleur est dite exothermique.
Exple : Combustion du charbon de bois dans le dioxygène.
o Une réaction chimique au cours de laquelle il y a absorption de la chaleur est dite endothermique.
Exple : dissolution du chlorure d’aluminium.
o Une qui n’absorbe ni ne dégage de la chaleur est dite athermique.
Exple : dissolution du chlorure de sodium.
a. Combustion complète
C n H 2 n+ 2+ ( 3 n+1
2 )
O → nCO + ( n+1 ) H O
2 2 2
Exples : C H 4 + 2O 2 →CO 2+ 2 H 2 O
13
C 4 H 10+ O → 4 CO2 +5 H 2 O
2 2
b. Combustion incomplète
On parle de combustion incomplète lorsque le dioxygène est en défaut. On obtient souvent du carbone et de
l’eau.
C n H 2 n+ 2+ ( n+12 ) O → n CO +( n+1) H O
2 2 2
Exples : C H 4 + O 2 → C+2 H 2 O
5
C 4 H 10+ O 2 → 4 C+5 H 2 O
2
* Les réactions de combustion des alcanes sont exothermiques.
Les alcanes sont essentiellement utilisés comme combustibles de chauffage et comme carburants.
- Parmi les combustibles, citons le méthane, le propane, le butane, les fuels qui sont des mélanges d’alcanes.
- Parmi les carburants, les essences (ordinaire et super), le gas-oil, les kérosènes sont des mélanges d’alcanes.
1. Solution
Une solution est un mélange formé d’un soluté et d’un solvant. Le soluté est la substance dissoute (sel, sucre…).
Le solvant est le liquide dans lequel on dissout une substance (eau, éthanol, benzène…).
L’eau est le solvant le plus utilisé.
o On appelle concentration molaire ou molarité d’une solution aqueuse la quantité (en moles) ou le
nombre de moles de soluté dissout dans un litre de solution.
- Une solution molaire est une solution dont la concentration est de 1 mol/ L.
- Une solution décimolaire est une solution dont la concentration est de 0,1 mol /L.
- Une solution centimolaire est une solution dont la concentration est de 10−2 mol /L .
o On appelle concentration massique ou titre massique d’une solution aqueuse la quantité (en grammes)
ou la masse de soluté dissout dans un litre de solution.
soit
o La concentration c A ou [ A ] d’une espèce chimique A dans une solution est la quantité (en moles) de
cette espèce dissoute dans un litre de solution.
Soit
a. Définition
La dissolution d’un corps consiste à introduire une certaine masse du corps dans un solvant. Elle peut
s’accompagner d’une élévation ou d’une diminution de température. Elle peut aussi se réaliser à température
constante.
o Lorsque que la dissolution s’accompagne d’une élévation de la température, elle est dite exothermique.
o Lorsqu’elle s’accompagne d’une diminution de température, elle est dite endothermique.
o Lorsque la température reste constante, la dissolution est dite athermique.
o La dislocation du cristal : Au contact du solvant les ions formant le cristal se séparent : Cette étape est
endothermique.
o La dispersion des ions : Les ions issus de la dislocation se mélangent aux molécules du solvant. Cette
étape est aussi endothermique.
o La solvatation des ions : Les ions se font entourer par les molécules du solvant par attraction
électrique. Cette étape est exothermique.
Exemples :
La dissolution de l’hydroxyde de sodium NaOH (soude caustique) est exothermique.
La dissolution du chlorure de sodium NaCl (sel de cuisine) est athermique.
La dissolution du nitrate de sodium NaN O 3 est endothermique.
L’énergie libérée lors de la combustion d’un alcane est liée à la destruction des liaisons C−C et C−H .
Limaille de fer
o Demi-équations électroniques
−¿→Cu ¿
Cu 2+¿+2 e ¿
−¿¿
Fe → Fe 2+¿+2 e ¿
o Equation bilan de réaction
2+ ¿¿
Cu 2+¿+ Fe→Cu+ Fe ¿
o On peut mettre en évidence la formation d’ions Fe2+ ¿¿ avec la soude par formation d’un précipité
verdâtre d’hydroxyde de fer II de formule Fe(OH )2 .
−¿→ Fe (OH )2 ¿
Fe2+ ¿+2 OH ¿
Barre de cuivre
o Demi-équations électroniques
−¿¿
Cu→ Cu 2+¿+2 e ¿
−¿ →Ag ¿
Ag+¿+2 e ¿
La couleur bleue de la solution témoigne de la présence des ions Cu2+¿ ¿ qui donnent un précipité bleue
d’hydroxyde de cuivre avec la soude.
NB : Les ions Cu 2+¿ ¿ sont sans action sur le métal argent.
Cu 2+¿+ Ag ¿ → impossible
2. Définition
a. Oxydation et réducteur
o Une oxydation est une perte d’électrons par un réducteur.
o On appelle réducteur une espèce chimique capable de céder (perdre) un ou plusieurs électrons.
o Un réducteur subit une oxydation. Par exemple tous les métaux sont des réducteurs.
b. Réduction et oxydant
o Une réduction est un gain d’électrons par un oxydant.
o On appelle oxydant une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons.
o Un oxydant subit donc une réduction. Par exemple les ions métalliques sont des oxydants.
3. Réaction d’oxydoréduction
Une réaction d’oxydoréduction est un transfert d’électrons entre un oxydant et un réducteur.
Au cours de cette réaction, il y a simultanément oxydation et réduction :
o oxydation du réducteur l’oxydant ;
o réduction de l’oxydant par le réducteur.
Oxydation
Réduction
II. Electrolyse
1. Définition
o L’électrolyse est la décomposition d’un corps au moyen de l’énergie électrique. On la réalise dans un
électrolyseur. Il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction non spontanée.
o On appelle électrolyte, une solution aqueuse ionique (solution d’un acide, d’une base ou solide ionique
encore appelé sel) qui est conductrice du courant électrique ( NaCl , HCl , NaOH …). Les solides ioniques
fondus sont également des électrolytes.
o La cathode d’un électrolyseur est l’électrode liée à la borne négative du générateur ; il se produit
toujours une réduction.
o L’anode d’un électrolyseur est l’électrode liée à la borne positive du générateur ; il se produit toujours
une oxydation.
2. Applications industrielles
Les électrolyses permettent :
Dépôt de cuivre
I A B I
Les réactions aux électrodes sont :
−¿¿
A l’anode : Cu→ Cu 2+¿+2 e ¿
−¿→Cu ¿
A la cathode : Cu2+¿+2 e ¿
Cette électrolyse, connue sous le nom d’électrolyse à anode soluble, se traduit par un transport de cuivre
de l’anode à la cathode.
Pont salin
Lame de Zinc Zn Lame de cuivre Cu
b. Caractéristiques de la pile
* Pôle positif : Electrode de cuivre.
* Pôle négatif : Electrode de zinc.
* Force électromotrice f.e.m. de la pile : E=EZn / cu=1,10 V .
c. Fonctionnement
o Les réactions aux électrodes lorsque la pile fonctionne :
Au pôle négatif, il y a oxydation du métal zinc en ions Zn2+¿¿.
−¿ ¿
Il se produit donc une diminution de la masse de l’électrode de zinc alors que la concentration des ions Zn2+¿¿
augmente
Au pôle positif, il y a réduction des ions Cu2+¿ ¿ en cuivre.
−¿→Cu ¿
Cu2+¿+2 e ¿
Il se produit une augmentation de la masse de l’électrode de cuivre alors que la concentration des Cu2+¿ ¿ ions
diminue.
2. Autres piles
Il existe d’autres types de pile comme la pile Leclanché (piles courantes que l’on trouve sur le marché), pile
alcaline au manganèse, pile de l’oxyde mercurique, pile à combustible.
L’ENERGIE ET SA CONSERVATION
o Objectifs pédagogiques
- Définir l’énergie mécanique et l’énergie électrique ;
- Enoncer le principe de conservation de l’énergie ;
- Montrer la transformation mutuelle de l’énergie mécanique en énergie électrique.
La distance h parcourue par un solide en mouvement de chute libre sans vitesse initiale pendant la
durée t est donnée par :
1 2h
h= g ∙ t 2
2 ⇒ t=
√ g
o On montre aussi que la distance h parcourue et la vitesse de chute v vérifient les
relations :
v2
h= ⇒ v=√ 2 gh
2g
1
Ec = mv 2
2
2. Energie potentielle
On appelle énergie potentielle notée E P d’un solide de masse m, l’énergie que possède un corps
compte tenue de la position de son centre d’inertie par rapport à la terre.
E P=mgh
3. Energie mécanique
L’énergie mécanique d’un solide en un point est la somme de l’énergie potentielle et de l’énergie
cinétique en ce point.
Em =EC + E P
La conservation de l’énergie mécanique se traduit au cours d’un mouvement de chute libre par
la transformation de l’énergie cinétique en énergie potentielle et inversement.
P= ( E−rI ) I =EI −r I 2
Pg =EI : Puissance engendrée par le générateur
2
PJ =r I : Puissance perdue sous forme de chaleur
E 1+ E 2
I=
R +r 1 +r 2
Dans un circuit série comportant des générateurs en concordance et de conducteurs ohmiques, l’intensité du
courant est égale au quotient de la somme des f.e.m. par la somme des résistances des conducteurs ohmiques et
des résistances internes des générateurs.
∑E
i
I=
∑R
i
I=
∑ E−∑ E,
∑R
Application
E 1+ E 2−E,
I= ,
R +r 1 +r 2 +r
Dans les génératrices de vélo (dynamo), l’énergie cinétique (énergie mécanique) fait tourner le rotor de
l’alternateur qui produit de l’électricité.
Dans les centrales hydroélectriques, l’énergie potentielle (énergie mécanique) de l’eau qui tombe d’une certaine
hauteur fait fonctionner la turbine. Cette dernière fait fonctionner l’alternateur qui produit l’électricité.
Les Ondes
o Objectifs pédagogiques
- Définir les mouvements périodiques
- Enoncer le principe de conservation de l’énergie ;
- Montrer la transformation mutuelle de l’énergie mécanique en énergie électrique.
I. Mouvements périodiques
1. Définition
Un phénomène périodique est un phénomène qui se répète identique à lui-même à des intervalles de temps
successifs et égaux.
On peut citer comme exemples, le jour et la nuit, les battements du cœur, la révolution de la terre…
o La période T d’un phénomène vibratoire est la plus petite durée au bout de laquelle le
phénomène se reproduit identique à lui-même. C’est la durée d’une oscillation. Elle s’exprime en seconde (s)
Position Lame
d’équilibre Position
d’équilibre
3. La stroboscopie
Un stroboscope est un appareil qui émet des éclairs très brefs à intervalles de temps réguliers. On utilise
fréquement le stroboscope à disque et le stroboscope électronique.
Avec un stroboscope on envoi, à une fréquence N e , des éclairs à intervalles de temps régulier sur un disque
peint en noir.
Le disque est en mouvement de rotation uniforme fréquence N . Il porte un secteur blanc qui n’est visible qu’a
l’instant où l’éclair est émis.
o Lorsque N=N e ou plus généralement lorsque N=k ∙ N e ; k entier naturel, on observe l’immobilité
apparente du disque.
o Lorsque N > N e avec N ≈ N e, le mouvement du disque est apparent ralenti dans le sens réel.
o Lorsque N < N e avec N ≈ N e, le mouvement du disque est apparent ralenti dans le sens opposé du sens
réel.
b. Définition
o Définition d’une onde mécanique
On appelle onde mécanique le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu matériel sans qu’il
y ait transport de matière.
Une onde mécanique ne peut pas se propagée dans le vide, puisque, par définition, elle se propage au sein de la
matière.
Dans les trois expériences, on a donc affaire à une onde mécanique. Le milieu de propagation de cette onde est :
- la surface de l’eau pour l’expérience a ;
- la corde pour l’expérience b ;
- le ressort pour l’expérience c.
Remarque
Si on avait placé un objet flottant sur le plan d’eau, cet objet, au passage de
l’onde, oscille verticalement et ne se déplace pas horizontalement.
b. Célérité de l’onde
On appelle célérité v de l’onde la vitesse de propagation de l’onde. C’est le rapport de la distance d parcourue
par l’onde par la durée ∆ t du parcours.
La célérité de l’onde est une propriété du milieu de propagation et ne dépend pas de la facon dont la source a
engendré l’onde. Elle est donc constante dans un milieu donné dans des conditions données.
o La célérité d’une onde se propageant sur une corde dépend de sa tension et de sa masse linéique (masse
par unité de longueur)
T en(N )
c=
T
√
μ
avec μ=
m
L {
μ (kg /m)
c en m/ s
b. Périodicité temporelle T
Ci-contre l’aspect de la corde à un instant donné.
L’élongation de la source et d’un point M quelconque est en
général différente, mais on peut remarquer une périodicité
dans le mouvement de chaque point de la corde.
c. Périodicité spatiale 𝜆
L’aspect de la corde à un instant donné est une fonction
sinusoïdale de l’abscisse x de chacun des points du milieu.
λ=c .T avec ¿
4. Ondes à deux ou à trois dimensions
a. Ondes à la surface de l’eau
o Ondes circulaires
Les points M 1 et M 2 sont situés sur des crêtes. Les crêtes formées sont équidistantes de la longueur d’onde 𝜆.
L’ensemble des points vibrants en phase sont situés sur les crêtes ou sur les creux.
o Ondes rectilignes
On obtient des crêtes et des creux rectilignes et parallèles. Ils se
propagent en s’éloignant de la règle qu’on laisse tomber sur la
surface libre de l’eau.
b. Ondes sonores
i 1=i '1
o 2e cas : la largeur de l’ouverture est de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde de l’onde incidente.
(La mince ouverture est encore appelée fente).
Une fourche munie de deux pointes est fixée à l’extrémité d’un vibreur. Les
pointes O 1 et O 2 ont ainsi même fréquence et constituent deux sources cohérentes. Elles font naître à la surface
de l’eau des ondes circulaires.
b. Observations
A la surface libre du liquide on observe des rides
fixes, bien nettes entre O 1 et O 2. Elles ont la forme
d’arcs d’hyperboles dont les foyers sont O 1 et O 2.
On les appelle des lignes ou des franges
d’interférence. Elles disparaissent si l’une des
pointes vibre sans toucher l’eau.
c. Interprétation
Supposons que les deux pointe frappent l’eau pratiquement au même instant : O 1 et O 2 constituent donc deux
sources synchrones. Si elles pénètrent à la même profondeur dans l’eau elles constituent des sources synchrones
de même amplitude.
Lorsque les deux ondes issues de O 1 et O 2 arrivent en phase en un point M : les interférences sont
constructives et les amplitudes des deux ondes s’ajoutent (éclairement).