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THÈMES Sommaire du dossier :


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DOSSIER :
Banque
29 mars 2011 à 12:11:00 | Envoyer à un ami | Version imprimable
Ressources humaines
Pierre-Antoine Gailly, président de la Chambre de commerce de Paris
Technologies
Bourse Le dernier président de la CCIP
Stratégies
Le 6 janvier dernier, Pierre-Antoine Gailly a pris les rênes de la CCIP, qui représente 400 000
Responsabilité entreprises de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il en sera
Services le dernier président, puisque la CCI Paris va fusionner avec celle de Versailles et avec la CRCI
dans un nouvel ensemble.
Gestion de fortune
Expertise-comptable Né en 1955, diplômé d’HEC, Pierre-Antoine Gailly est
actuellement le président du conseil de surveillance du Lido
Poste clients
après avoir été, de 1998 à 2005, le président du directoire du
Conseils Moulin rouge (le Bal du Moulin Rouge SA). Depuis 2000, il est
Débats par ailleurs président fondateur de l’Éolienne (conseil et
private equity) et le président de l’Union des chambres de
Voyages d'affaires commerce et d’industrie françaises à l’étranger (UCCIFE), élu
International pour un premier mandat en 2007 et réélu en 2010. Il était
jusqu’alors le vice-président trésorier de la CCIP.
TIC
Grands Entretiens Commerce International : Vous prenez la suite de Pierre
Simon à la tête de la CCIP. Vous faisiez partie de son bureau en tant que trésorier, mais
BtoC
peut-on quand même parler d’un changement de style ?
Expatriation Pierre-Antoine Gailly : « Ce n’est pas tant une affaire de style. L’important vis-à-vis de nos
Industrie entreprises, de nos électeurs, de nos parties prenantes et de nos clients, c’est qu’il y ait continuité
dans les politiques. Et cela dans un contexte qui évolue, à savoir la réforme consulaire en Île-de-
Externalisation France, puisque dans notre région, cette réforme prend un visage très distinctif par rapport aux
Investir autres régions françaises. Pas de gros virage dans le style donc, nos missions sont claires. Nous
avons à servir des entreprises et des jeunes à travers la formation ; nous avons à développer des
Droit équipements à travers les congrès et les salons ; et puis, nous avons un rôle un peu spécifique à
Fiscalité Paris, qui est celui des missions d’études et consultatives pour éclairer le gouvernement, le
Parlement ou l’Union européenne sur toutes les mesures concernant de près ou de loin les
Logistique
entreprises. Ces quatre missions sont confortées et confirmées sans aucune espèce de restriction
Immobilier par rapport à l’avant-6 janvier 2011, date d’installation du nouveau bureau. »
Marketing
Social Pas de changement de style, cependant au quasi-lendemain de votre élection, vous avez
Territoires annoncé un rapprochement entre la CCIP et Versailles. N’est-ce pas pour trancher avec
les postures du passé des deux établissements ?
Développement durable P.-A. G. : « Je crois que poser la question sous le seul angle du rapprochement entre Paris et
Automobile Versailles réduit l’ampleur du projet. Ce ne sont pas deux, mais trois chambres qui se rapprochent
et qui n’en feront plus qu’une : la Chambre régionale elle-même, celle de Versailles et celle de
Franchises Paris. Cela donne une perspective très différente et qui n’est pas un problème de face à face qui
Agro-alimentaire deviendrait moins tendu que par le passé.
Il s’agit de savoir si nous voulons faire une chambre de région forte, fortement mutualisée, et en
Styles de Vie
même temps proche et riche de ces points de proximité. L’enjeu n’est pas de savoir si le roi est
Livres mieux à Paris qu’à Versailles, mais de savoir comment Yves Fouchet, président de la CCIV, et
moi-même allons bâtir cette entité nouvelle. Les fusions ne sont pas des fusions d’entreprise où
l’une « avale » l’autre, les trois structures disparaissent pour construire un instrument nouveau
d’ambition régionale Grand Paris-Île de France. Nous devons aussi faire en sorte que l’Essonne et
ARCHIVES la Seine-et-Marne vivent leur rattachement de façon harmonieuse. »
2011
2010 Il était donc important de donner cette impulsion dès le début du mandat ?
P.-A. G. : « Nous devons répondre à toute une série de questions. La toute première est celle des
2009 équipes et des personnels. Préparer un mouvement de 4 000 personnes pour la CCIP et d’environ
2008 1 000 pour la CCIV, sans parler des 25 de la Chambre régionale, examiner les situations, les
statuts, les organisations, préparer les convergences, gérer de façon prévisionnelle les emplois et
2007
les carrières, cela en deux ans, nous n’avons pas de temps à perdre. Nous avons lancé un appel
2006 d’offres élaboré entre les quatre chambres et la CRCI, car tout cela nécessite l’assistance d’un
2005 cabinet de conseil. Quand cet assistant à maîtrise d’ouvrage sera identifié – pas avant début
juillet compte tenu des délais des marchés publics –, nous passerons en phase un peu plus active.
2004 »
2003
2002 Vous avez parlé de la mission étude spécifique à la CCIP. D’aucuns envisageraient que
2001 ces services soient transférés au sein de la structure nationale, afin que le réseau puisse
s’approprier ces productions toujours qualitatives. Quel est votre avis ?
2000 P.-A. G. : « Il faut savoir que jusqu’au milieu des années 1980, les deux tiers des rapports
1999 d’étude de cette maison étaient co-timbrés ACFCI et CCIP. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, le
corpus d’un document souvent assez technique était produit à Paris qui dispose de l’expertise. Il y
avait ensuite une mécanique qui permettait de s’assurer que le réseau français était d’accord avec
la production, et ce dernier pouvait l’amender s’il en ressentait le besoin. Sur ce sujet, je pense
que nous avons tous assez de travail pour ne pas s’embarrasser d’un chantier de transfert vers
l’ACFCI. Il n’apporterait pas grand-chose à l’efficacité des équipes. En revanche, André Marcon,
président de l’ACFCI, m’a effectivement demandé qu’une mécanique de coproduction au sein du
réseau national permette à nouveau de se servir de l’outil d’étude de la CCIP et de le mettre à
disposition de tous.
De la même façon, il y a des outils CCIP, qui seront demain estampillés CCIR Paris-Île de France,
et qui sont déjà à disposition du réseau. Par exemple, nous cogérons depuis trois ans la trésorerie
de Nice au sein d’un GIE Finance. Un GIE conçu de façon à ce que, demain, d’autres chambres
puissent l’intégrer pour réaliser des économies d’échelles monumentales. Aujourd’hui, le centre de
contacts de Paris est également celui de la CCI de Tours et de la CCI d’Orléans. Il y a déjà un
certain nombre de services qui vont se trouver très spontanément proposés au réseau ; pour la
mission consultative, il en sera donc de même. »

Vous allez rencontrer le maire de Paris probablement à la fin du mois d’avril.


Qu’allez-vous vous dire ?
P.-A. G. : « Si l’Île-de-France tient son rang par rapport au développement en général, – seul
Midi-Pyrénées est devant depuis quelques années en termes de taux de croissance, mais pas en
PIB –, le département Paris intra-muros est quant à lui en décrochage faible, mais en décrochage
régulier que ce soit sur l’emploi ou sur le PIB. On doit continuer à travailler à Paris. Le
développement économique de la capitale ne peut pas être dû qu’au tourisme et aux loisirs,
même si c’est très important.
Je ne peux pas faire une croix sur le développement économique dans Paris pour ne m’occuper
que de la petite couronne. Et ce d’autant plus que l’on sait très bien dans les métropoles que,
lorsque le cœur est fort, il rayonne sur le reste du territoire. »

Une première pierre du Grand Paris a été posée avec l’annonce de la création du futur
réseau de transport francilien « Grand Paris Express ». Comment avez-vous accueilli
cette annonce ?

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P.-A. G. : « Le dossier aboutit enfin à un résultat, tout en restant bien évidemment attentif à
quelques « détails » comme le plateau de Saclay pour des raisons évidentes. Il reste néanmoins
essentiel que les instruments de gouvernance se mettent très vite en place. Point de
préoccupation, la part de financement qui est demandé aux entreprises demeure, à nos yeux,
excessive. Les entreprises ne doivent pas être les payeurs « faciles » de ce projet. Outre les
infrastructures de transport, l’autre étape du projet Grand Paris consiste à réfléchir à la façon dont
ces fameux territoires économiques majeurs doivent être développés. Dans les équipes élaborant
les contrats de développement territorial, les chambres seront présentes pour que ce ne soit pas
uniquement un débat entre transporteurs, urbanistes et collectivités locales. Il faut quelqu’un qui
représente le point de vue de l’entreprise afin d’assurer une cohérence formation, logement,
travail, transport. » •

Philippe Adam

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