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Actes de la conférence
Eau et Climat
au
Maghreb
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L'HYDROLOGIE DES
GRANDS BASSINS FLUVIAUX DE L’AFRIQUE
Actes de la conférence
Communications orales
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités
socio-économiques
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités
socio-économiques
Communication Orale
Abstract
Keywords: Actual Evapotranspiration (AET), Bucket Bottom Hole (BBH), Surface Energy
Balance (SEBS), drought monitoring, Medjerda basin.
Communication Orale
Abstract
Mean annual runoff is needed to establish the total water resources of a watershed. Other
parameters such as variability and skewness are also important flow attributes. Seasonality is
important as well. The most important measure of variability is the coefficient of variation
defined as the standard deviation divided by the mean value. Annual flow changes with
variability. Usually, flow decreases with increasing precipitation (and hence runoff). The
persistency is another important characteristic, which shows the effect of one event on the
following event in a time series. One measure of this is the serial correlation coefficient. For a
waterhed with a large water carry-over from year to year, it was postulated that high values of
serial correlation coefficient should be associated with low values skewness coeffcient; i.e.,
the higher persistency, the lower skewness is. Characteristics of maximum and minimum
streamflow data of the watersheds are also considered.
In this study, hydrological description of Mediterranean watersheds in Turkey is investigated.
The investigation is based on annual streamflow data collected in the watersheds. Also
sediment characteristics are analysed. The sediment data are analysed at annual time scale as
in the streamflow case. In this part of the study, it is aimed to develop a regression eaquation
between sediment discharge and streamflow. It is also aimed to develop a regression equation
calculating sediment discharge of the watershed as a function of watershed characteristics;
drainage area, for instance. The equation will greatly help in practical problems such as
determination of the sediment discharge of the watershed.
For the implementation of the study, all hydrometric stations available in the data inventory of
the State Hydraulic Works of Turkey are considered.
Communication Orale
Jamilatou CHAIBOU BEGOU1, Seifeddine JOMAA2, Sihem BENABDALLAH3 and Michael RODE2
1
Faculté des Sciences et Techniques, Université d'Abomey-Calavi (UAC), Benin (jamilabegou@yahoo.fr),
2
Department of Aquatic Ecosystem Analysis and Management, Helmholtz Centre for Environmental Research
(UFZ), Germany (seifeddine.jomaa@ufz.de, michael.rode@ufz.de),
3
Centre de Recherche et des Technologies des Eaux (CERTE), Soliman, Tunisie
(sihem.benabdallah@certe.rnrt.tn),
Abstract
Due to the climate change, drier conditions have prevailed in West Africa, since the seventies,
and the consequences are important on water resources. In order to identify and implement
management strategies of adaptation to climate change in the sector of water, it is crucial to
improve our physical understanding of water resources evolution in the region. To this end,
hydrologic modelling is an appropriate tool for flow predictions under changing climate and
land use conditions. In this study, the applicability and performance of the recent version of
Soil and Water Assessment Tool (SWAT2012) model were tested on the Bani catchment in
West Africa under limited data condition. Model parameters identification was also tested
using one site and multisite calibration approaches. The Bani is located in the upper part of
the Niger River and drains an area of about 101, 000 km2 at the outlet of Douna. The climate
is tropical, humid to semi-arid from the South to the North with an average annual rainfall of
1050 mm (period 1981-2000). Global datasets were used for the model setup such as: USGS
hydrosheds DEM, USGS LCI GlobCov2009 and the FAO Digital Soil Map of the World.
Daily measured rainfall from nine rain gauges and maximum and minimum temperature from
five weather stations covering the period 1981-1997 were used for model setup. Sensitivity
analysis, calibration and validation are performed within SWATCUP using GLUE procedure
at Douna station first (one site calibration), then at three additional internal stations,
Bougouni, Pankourou and Kouoro1 (multi-site calibration). Model parameters were calibrated
at daily time step for the period 1983-1992, then validated for the period 1993-1997. A period
of two years (1981-1982) was used for model warming up.
Results of one-site calibration showed that the model performance is evaluated by 0.76 and
0.79 for Nash-Sutcliffe (NS) and correlation coefficient (R2), respectively. While for the
validation period the performance improved considerably with NS and R2 equal to 0.84 and
0.87, respectively. The degree of total uncertainties is quantified by a minimum P-factor of
0.61 and a maximum R-factor of 0.59. These statistics suggest that the model performance
can be judged as very good, especially considering limited data condition and high climate,
land use and soil variability in the studied basin. The most sensitive parameters (CN2, OV_N
and SLSUBBSN) are related to surface runoff reflecting the dominance of this process on the
streamflow generation. In the next step, multisite calibration approach will be performed on
the BANI basin to assess how much additional observations improve the model parameter
identification.
Communication Orale
Résumé
Le Sahel ouest-africain est traversé et alimenté par de grands cours d’eau venus des tropiques
humides, qui représentent une énorme proportion de sa disponibilité en eaux douces. Les
principaux sont, d’ouest en est, la Gambie, le Sénégal, le Niger et le Chari, principal émissaire
du lac Tchad.
Ceux-ci ont tous un régime ayant présenté ces dernières décennies la même évolution spatio-
temporelle. En effet, venant de régions tropicales humides (et pour les trois premiers, du
château d’eau du Fouta Djalon et de la dorsale guinéenne), ces cours d’eau voient leur
hydraulicité et leur débit spécifique décroître fortement vers l’aval ; pour le Niger, on observe
même une diminution de plus de 50% de son débit en aval du Delta Intérieur, vaste plaine
d’inondation et d’évaporation située juste en amont du coude du fleuve, au Mali.
Cependant, depuis le début de la grande sécheresse qui a touché l’Afrique de l’Ouest à la fin
du 20ème siècle (de 1968 à 1995 en particulier, sans que l’on soit sûr que cet épisode de déficit
pluviométrique soit vraiment achevé), on observe sur ces grands cours d’eau, une double
évolution qui provient des comportements différents de leurs bassins d’alimentation suivant
les milieux géo-climatiques :
- Dans les bassins amont, situés essentiellement en zone guinéenne, localement soudanienne,
on a observé une très forte diminution des débits lors de la diminution des pluies ; cette
diminution a été nettement plus prononcée que celle des pluies, en gros deux fois plus forte :
environ 25-30% de baisse des pluies, 50 à 60% de baisse des écoulements. Les débits ont ré-
augmenté quelques années après l’augmentation récente des pluies (5 à 10 ans de temps de
réponse suivant les bassins), sans toutefois atteindre les débits observés lors des décennies
« humides » 1950-1970 ;
- Dans les régions sahéliennes, on a observé, dès les années 1980, qu’une augmentation
significative des écoulements s’était amorcée au début des années 1970, c’est-à-dire dès le
début de la sécheresse ; celle-ci s’est confirmée durant toute la période sèche et s’est amplifiée
avec le retour à une pluviométrie plus proche de la moyenne à long terme.
Le travail de recherche exposé ici vise à montrer que le fonctionnement hydrodynamique des
sols a évolué en zone sahélienne alors qu’il était resté le même en zone guinéo-soudanienne.
En zone sahélienne, en effet, la surmortalité de la végétation (des ligneux en particulier) liée à
la sécheresse, jointe à l’augmentation des prélèvements de biomasse (bois et fourrages en
particulier) en phase avec une très forte croissance démographique (plus de 3% par an en zone
rurale, le record mondial pour ces dernières années), ainsi que l’encroûtement des sols causé
par l’abandon progressif des jachères, a considérablement accru le ruissellement par refus
d’infiltration (processus « hortonien »). Dans le même temps, les zones plus humides
(soudano-guinéennes ou guinéennes) où le ruissellement ne se produit qu’à saturation des sols
(ruissellement cappusien), ont vu leurs écoulements diminuer sévèrement, la pluviométrie ne
Communication Orale
suffisant parfois plus à saturer les profils. Cette opposition de comportement hydrologique des
sols explique l’essentiel de l’évolution récente de l’hydraulicité des grands fleuves d’Afrique
de l’Ouest.
Communication Orale
Cheikh FAYE,
Laboratoire de Géomatique et d’Environnement (LGE), Université Assane Seck de Ziguinchor, U. F. R.
Sciences et Technologies, Département de Géographie, Ziguinchor, Sénégal.
RESUME
La gestion des ressources en eau dans les systèmes fluviaux est de plus en plus difficile ces
derniers temps en raison de la fréquence et de l'intensité des sécheresses. Dans un contexte
climatique marquée par une éventuelle augmentation de l’occurrence et de l’impact des
sécheresses dans les années à venir, il est indispensable de pouvoir analyser les séquences de
sécheresse hydrologique en vue de proposer aux populations des mesures d’atténuation ou
d’adaptation au cas échéant. C’est dans ce cadre que la présente étude a été initiée dans le
haut bassin du fleuve Sénégal, notamment le bassin du Bafing qui est sujet depuis plusieurs
années à des déficits hydrométriques avec une alternance de périodes humide et sèche. La
zone d’étude, le bassin du Bafing, s’étend, du point de vue administratif, sur le Nord-ouest de
la Guinée Conakry et le Sud-est du Mali avec une superficie de 21 290 km2 à la station
hydrométrique de Bafing Makana. Elle est située entre les latitudes 10°30’ et 12°30’ N et les
longitudes 12°30’ et 9°30’W. Dans un contexte climatique de plus en plus perturbé par les
activités anthropiques, il est indispensable d’analyser les épisodes secs à diverses échelles
temporelles et par divers indices en vue de proposer aux populations des mesures
d’atténuation ou d’adaptation en matière de gestion de l’eau. Dans cet article, la station
hydrométrique de Bafing-Makana disposant de plus longues séries hydrométriques a été
analysée. Les données de base sont constituées de relevés hydrométriques journaliers mises à
notre disposition par l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et
disponibles de 1961 à 2014. La variable d’étude est le débit mensuel de la période 1964 à
2014. L’analyse a utilisé et comparé les valeurs de l’indice hydrologique normalisé (IHN), de
l’indice de sécheresse des débits (ISD) et de l’indice logarithme décimal des déviations
hydrologiques (ILDH) calculés pour des échelles de temps d’une année, de 25 ans et de 50
ans. Elle montre la persistance du déficit hydrologique et de la sécheresse dans le bassin
depuis le début des années 1970. Les résultats indiquent que la sécheresse peut se produire à
l'échelle de l'année comme elle peut s'étaler sur une ou plusieurs années (comme entre 1977-
1993). Les sécheresses les plus remarquables de par leur intensité, leur durée et leur fréquence
ont donc été observées durant la période 1970-1999 et ce quels que soient l'échelle de temps
et l’indice considérés. Ces épisodes secs ont atteint leur paroxysme en 1977-78 et 1984-85
avec des sécheresses de type extrêmement sévères à la station de Bafing-Makana en amont du
barrage de Manantali. En outre, il ressort des analyses que l’indice IHN et l’échelle de temps
à long terme semble les mieux appropriés pour décrire avec plus de précisions les épisodes
secs dans le bassin du Bafing. A l’échelle mensuelle, la méthode des indices montre que les
années qui présentent 8 et 9 mois secs sont les plus fréquentes dans le bassin. La comparaison
des périodes déficitaires déterminées par les différentes méthodes semble indiquer les mêmes
tendances évolutives à l'échelle du bassin. Elle montre des résultats globalement similaires,
Communication Orale
avec une tendance à l'assèchement. La caractérisation des séquences sèches par les indices
montre donc que les déficits hydrométriques sont très accentués.
Mots-clés : changement climatique, sécheresse, indice hydrologique normalisé, indice de
sécheresse des débits, indice logarithme décimal des déviations hydrologiques.
Communication Orale
Résumé
Le bassin versant du Tensift est un hydrosystème du Maroc central important par ses rôles
économique et touristique. Il se caractérise par une forte fluctuation pluviométrique aux
échelles annuelle et interannuelle, ce qui influe sur l’hydrologie superficielle et souterraine et
sur l’usage de l’eau surtout en agriculture. Ce papier a pour but d'étudier l’évolution spatio-
temporelle des régimes pluviométriques et de repérer d’éventuelles ruptures. Ceci afin
d’examiner la progression de la sécheresse au cours des quatre dernières décennies dans ce
bassin.
A cet effet, un ensemble d’indices et de tests de rupture ont été appliqués aux séries de
données disponibles. Cette étude a montré une irrégularité temporelle des précipitations dans
le bassin de Tensift de 1968 à 2010. Par ailleurs, la distribution spatiale de l’indice
pluviométrique a montré une diminution de cet indice en direction des zones montagneuses,
ce qui signifie une progression de la sécheresse. Ces tests ont aussi montré que le bassin de
Tensift a connu une rupture pluviométrique au début des années 70. Cette rupture négative
était généralisée sur l’Afrique de l’Ouest après la grande rupture de 1969 (Hubert et al.,
1987). Une autre rupture remarquable dans ce bassin a été détectée à partir de 2006, ce qui
laisse penser à une nouvelle séquence climatique. Cette rupture est mieux remarquée à la
station de Marrakech dans la zone aval du bassin de Tensift. C'est une rupture avec un excès ;
par conséquent une diminution relative de sécheresse dans cette partie du bassin versant de
Tensift.
Communication Orale
Pierre Hubert
Sorbonne Universités, UPMC Univ. Paris 06, UMR 7619 METIS, F-75005, Paris, France
Pierre.hubert@keriel.bzh
Résumé
La procédure de segmentation (Hubert et al, 1989 ; Hubert, 2000) est en quelque sorte un test
de stationnarité. Elaborée à partir de l'étude de la "cassure" pluviométrique observée en
Afrique de l'Ouest à la fin des années soixante, elle permet de déterminer si une série
chronologique est ou non homogène (stationnaire) et, si elle ne l'est pas, la découpe en autant
de sous-séries homogènes que possible. La procédure de segmentation a connu de nombreuses
applications, par ses auteurs comme par de nombreux autres chercheurs, en particulier mais
pas seulement, dans des études hydro-climatologiques menées dans de nombreuses régions du
monde. Elle a aussi fait l'objet de recherches théoriques qui ont mis en évidence sa puissance
et sa robustesse et a inspiré de nouveaux développements algorithmiques (Kehagias Ath.,
2004). Intégré à divers logiciels tels que KhronoStat (développé à l'IRD), le logiciel est
disponible en libre service sur la toile http://hydrologie.org/MOD/seg/segment.htm
Le débit des rivières et leur régime dépend de nombreuses variables climatiques
(précipitations, température, vent,…), physiographiques (relief, géologie, pédologie,
végétation,…) et sociales (prélèvements, aménagements,…). Il résulte donc d’une intégration
complexe de ces nombreux facteurs. La modification de l’environnement au sens le plus large
d’un bassin versant est par conséquent susceptible de modifier le régime du cours d’eau qui le
draine et certaines statistiques de ce régime. Nous présenterons ici les résultats de la
procédure de segmentation appliquée à des séries centenaires de débits moyens annuels de
grands fleuves d’Afrique de l’Ouest et centrale (Sénégal, Niger, Congo). Les discontinuités
que nous avons mises en évidence dans ces séries sont le reflet de changements dans le
système de facteurs contribuant à la formation des débits et permettent, pour chaque fleuve,
de déterminer des périodes relativement homogènes, mais aussi de comparer le comportement
des fleuves entre eux.
Communication Orale
Résumé
La connaissance des risques hydroclimatiques constitue un défi majeur pour les États
africains, spécifiquement ceux de l'Afrique de l'Ouest qui présentent une sensibilité élevée
aux situations extrêmes (inondations, sécheresses). L’objectif de ce travail est d’étudier les
risques hydroclimatiques et les impacts de ces contraintes dans le bassin versant de l’Ouémé à
Bétérou.
Pour atteindre cet objectif, des données climatologiques (hauteur de pluies journalières et
mensuelles) et hydrométrique (débits) de 1971 à 2010 ont été collectées. Les données ont
ensuite été traitées à l’aide des méthodes de statistique descriptive, et le modèle PEIR a été
utilisé pour l’analyse des résultats.
L’analyse des résultats montre que le bassin versant de l’Ouémé à Bétérou est caractérisé par
des sécheresses à des degrés divers, ainsi sur la période de 1971 à 2010, le calcul des SPI a
montré que la zone a connu (10) années de sècheresse modérée, six (06) années de sècheresse
forte, 19 années d'humidité modérée, 03 années d'humidité forte, une année de sécheresse
extrême et une année d’humidité extrême.
Les conséquences de ces perturbations climatiques sont déjà perceptibles dans le milieu et
constituent des aléas qui entravent le développement socio-économique. Les inondations
impactent l’agriculture vivrière, les terres, la pêche, la santé humaine, les ressources en eau
et la biodiversité dans tout le bassin. Les populations développent ainsi des stratégies pour
s’adapter aux aléas naturels dans les différents secteurs d’activités.
L’étude a ainsi montré que les mesures d’adaptation aux contraintes hydroclimatiques, sur le
plan agricole concernent les associations culturales, la mise en valeur des bas-fonds, les
rotations de cultures, les assolements, l’augmentation des superficies cultivées.
Communication Orale
BENHAMICHE5 P
1. UMR 6143 CNRS M2C, Université de Rouen, Place Emile Blondel, 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex,
benoit.laignel@univ-rouen.fr
2. UMR CNRS 6266 IDEES, Université de Rouen, 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex,
zeineddine.nouaceur@univ-rouen.fr
3. Laboratoire GEOHYD, Université Cadi Ayyad de Marrakech, BP 2390, 40000 Marrakech,
noureddine.laftouhi@ucam.ac.ma
4. UMR 5569 HydroSciences Montpellier, 300 avenue du Professeur Emile Jeanbrau à Montpellier
5. Laboratoire 3BS, Université Abderrahmane Mira de Béjaia, Route tergua ouzemmour, 06000 Béjaia
Résumé
doivent répondre. Afin de fournir des réponses, il est essentiel dans un premier temps de
comprendre comme le climat et ses fluctuations sont enregistrés dans les hydrosystèmes.
Les objectifs de cette étude sont ainsi de :
- caractériser et comparer la variabilité hydrologique de 3 hydrosystèmes au Maghreb : bassin
versant de la Soummam (région de Béjaia, Algérie), bassin versant du Tensift et nappe du
Haouz (région de Marrakech, Maroc),
- définir les relations entre la variabilité hydrologique (pluie, débit et piézométrie) et les
fluctuations climatiques, en utilisant 2 indices climatiques reconnus comme jouant un rôle
dans cette région, NAO (North Atlantic Oscillation) et SOI (Southern Oscillation Index) ;
- mieux comprendre les rôles respectifs du climat local et global sur la variabilité
hydrologique, les indices NAO et SOI représentant le climat global et les pluies étant la
résultante à la fois du climat global et local.
L’approche utilisée consiste à caractériser la variabilité hydrologique du débit et de la
piézométrie des 3 hydrosystèmes et de les comparer avec les fluctuations de la pluie et des
indices climatiques (NAO et SOI), en utilisant les méthodes de traitement du signal, et plus
particulièrement les analyses en ondelettes.
Les résultats des analyses en ondelettes indiquent des modes de variabilité communs entre les
précipitations et le débit de la Soumman, les précipitations et le débit du Tensift et la
piézométrie de la nappe du Haouz : 1 an, 2–3 ans, 5–7 ans et 8-15 ans. De plus, 3
discontinuités communes aux environs des années 1970-75, 1980-85, 1990-95 sont
distinguées.
Les 2 discontinuités 1970-75 et 1990-95 ont été également retrouvées dans d’autres
hydrosystèmes à différentes échelles spatiales, de part et d’autre de la Mer Méditerranée et de
l’Océan Atlantique Nord : dans la Seine (débit et piézométrie) et les petits bassins versants
hauts-normands, dans le Mississippi, le Colorado et les petits bassins versants texans. De ce
fait, ces discontinuités peuvent être qualifiées de ruptures globales. De plus, elles sont
également présentes dans les indices climatiques NAO et SOI et peuvent donc être qualifiées
de discontinuités ou ruptures climatiques globales.
Communication Orale
Des cohérences en ondelettes ont ensuite été calculées entre pluie-piézométrie, pluie-débit,
NAO-piézométrie, NAO-débit, SOI-piézométrie et SOI-débit. On constate pour les
cohérences entre paramètre hydrologiques (débit, piézométrie) et indices climatiques (NAO,
SOI), une diminution de la cohérence des basses fréquences vers les hautes fréquences (70 à
85 % pour le mode à 8-15 ans et 25 à 30 % pour les modes annuel et infra-annuel) et l’inverse
pour la cohérence entre paramètres hydrologiques et pluie (30% pour le mode à 8-15 ans et 85
% pour l’annuel et infra-annuel). En conclusion, la variabilité hydrologique basse fréquence
(supérieure à 1-2 ans) des rivières de la Soummam et du Tensift et de la nappe du Haouz est
principalement controlée par les fluctuations de la NAO et du SOI et donc par les fluctuations
climatiques globales, tandis que la variabilité haute fréquence (inférieure ou égale à 1-2 ans)
est essentiellement controllée par la pluie et par les fluctuations du climat local dans les
pluies.
Communication Orale
Zouheir NASR
Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forets, Rue Hédi Karay 2080 Ariana Tunisie
Safia_44@yahoo.fr
Résumé
La fourniture d'eau et sa régulation sont parmi les services les plus importants des forets
Tunisienne. Ces services peuvent être sensiblement touchés par le changement du climat.
L'absence presque totale des études sur le cycle de l'eau en forêt est l'une des raisons de la
présente étude. L'objectif est d'évaluer les termes de transpiration des arbres et de
l'évapotranspiration d'un sous couvert forestier d'une forêt de chêne liège située dans la zone
de Ain-snoussi et essayer de simuler ces termes entre 1960 et 2050. Les méthodes de mesure
de flux de sève des arbres, de l'humidité volumique du sol et les paramètres du climat pendant
une saison de végétation ont été utilisées. Les rapports mensuels entre évapotranspiration du
couvert et évapotranspiration de référence ont été utilisés pour simuler celle-ci depuis 1960 à
2050 utilisant les anomalies de températures du modèle HadCM3. Les résultats indiquent une
dominance du terme de la transpiration des arbres par rapport à l'évapotranspiration du sous-
bois, respectivement de 304 mm et 84 mm/saison. Ainsi qu'une tendance à l'augmentation du
terme globale de l'évapotranspiration entre 1960 à 2050 due probablement à l'augmentation de
la température. L'essentiel des résultats ainsi qu'une discussion sur l'impact du changement
climatique sur la consommation d'eau de cette forêt sont présentés.
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
alentours de l'année 1980. Ce résultat est perceptible à partir de l’analyse exploratoire des
sonnées, mais gagnerait à être confirmée par d’autres sources.
Mots clés : Réchauffement global, Sénégal, analyse exploratoire, test statistiques, tendances,
séries chronologiques
Communication Orale
1
TAIBI S., 1MEDDI M., 2MAHE G.
1
Ecole Nationale Supérieure d’Hydraulique (ENSH)-Blida- Algérie
2
HydroSciences Montpellier, IRD
taibisabrina86@gmail.com
Abstract:
This work aims to evaluate regional climate models of Ensemble project to reproduce the
seasonal rainfall variability of Northern Algeria (coastal basins). Models are firstly validated
over the reference period 1961-1990 and then future seasonal rainfall variability is analyzed
over two projection periods: 2021-2050and 2070-2099.
Simulated data have been extracted from 10 regional models and compared to the observed
data using the “bias method”. It is the difference between simulated and observed data. This
method gives an overview of percentage of overestimation (underestimation) of models to the
observed data. Kolmogorov-Smirnov test has been used to test the significance of the
difference between simulated and observed data.
Generally, it appears that models underestimate the wet season and overestimate the dry
season over the control period 1961-1990. Only four models have been validated to be used
in projection as regional models, namely: CNRM, CHMI, GKSS and ETHZ regional models.
All models simulate a significant decrease of future rainfall in winter and spring seasons over
the two projected periods. This reduction is about 30% to 60%, knowing that winter and
spring constitute more than 60% of annual rainfall in Northern Algeria.
In autumn, some models simulate an increase in rainfall and others
simulate the reduction in rainfall in future. This difference is linked to the spatial distribution
of rain gauge stations. It is the same behavior for summer season.
Communication Orale
RESUME
Il est indispensable, avant d’effectuer des calculs probabilistes sur les débits de crue de porter
un regard critique sur les jeux de données hydrométriques. Cette étude est fondée sur
l'utilisation des débits liquides instantanés enregistrés à la station Khneg Larouia et les débits
journaliers maximaux à la station de Brezina. A partir de ces données, nous avons remarqué
que l’apport de la crue enregistrée au mois de septembre 1976 est de 28,020 Hm3 pour un
débit max de 324 m3/s. Cette crue semble la plus importante que l’oued n’est jamais connu. A
partir de l’hydrogramme de crue pour la période du 20/09/1976 à 0h au 2/10/1976 à 0h, nous
avons constaté qu’au cours de cette période, il y a eu six (06) crues consécutives. Le temps de
montée est compris entre 1h40 et 7h40, alors que le temps de décrue peut atteindre 48h40. Le
bassin versant appartient à une région faiblement arrosée, située entre les zones à tendance
désertique. L’apparition occasionnelle d’averses violentes provoque des ruissellements
importants ou la majeure partie de l’eau est concentrée dans les premières heures. Le temps de
concentration est de 30h30 pour la 1ère crue et 4h30 pour la 6ème crue. Il dépend des
caractéristiques du bassin et surtout de la forme du bassin et de son relief. Rappelons que plus
de 60% de la surface du bassin a une altitude supérieur à 1200 m. La plus forte lame d’eau
précipitée est de 25,5 mm du 25/09 au 01/10 1976, cela correspond au plus important volume
précipité soit 93,776 Millions de m3. Le volume ruisselé pour l’ensemble de la perturbation
du 20/09/76 au 01/10/76 est égal à 89,71 Millions m3. Cela correspond à un coefficient de
ruissèlement global de 31%. Malgré le caractère exceptionnel de cette crue, c’est une quantité
faible à stocker au niveau d’un grand barrage comme celui de Brézina (120 Millions de m3 de
capacité). Le déficit d’écoulement est donc de 69%Le volume ruisselé est faible par rapport à
la surface du bassin ce qui explique qu’il y a une grande quantité d’eau qui s’infiltre avant son
arrivée à l’interface sud du bassin et par la suite un faible volume d’eau sera emmagasiné dans
le barrage. Les données ainsi obtenues nous interpellent de l’utilité de la construction de tel
barrage dans un pareil site. On s’est intéressé au dossier hydrométrique de la station afin
d’évaluer la qualité de la chaine de traitement des débits à partir de la courbe de tarage. Nous
avons tracé la courbe de tarage en basses et hautes eaux que nous avons extrapolé pour les
débits supérieurs aux débits maximas mesurés. Le choix précis de la méthode d’extrapolation
n’est pas toujours possible d’où l’application systématique des nombreuses méthodes
existantes notamment celles basées sur: Les caractéristiques hydromorphométriques ;
l’ajustement analytique et la recherche de fonctions intermédiaires (Manning).
Communication Orale
TSHITENGE MBUEBUE JM, LUKANDA MWAMBA V., TSHIMANGA MUAMBA R., MATHIEU
JAVAUX, Gil MAHÉ
Département de physique, B19, Faculté de Sciences, Université de Kinshasa, B.P. 190, Kinshasa, RD CONGO
Résumé
It is known that the spatial and temporal variability’s of rainfall in the Congo Basin are
complex because of its size, diversity of climates, topography, seasonal migration of the
intertropical convergence zone (ITCZ), and the influence of oceans SST variations.
This basin is characterized by low density of meteorological stations associated with a high
percentage of missing data which is a high source of uncertainty for the results.
However gridded database of rainfall (CRU, IRD,) are available and can be used for various
needs such as regional studies and modeling.
We propose to quantify this variability using a wavelet analysis.
Wavelet analysis of the Congo basin rainfall shows some energy bands:
Annual fluctuations are the most representative and the most structured signal, explaining
more than 30 % of the total rainfall variability;
Multi-year fluctuations have a lower contribution (less than 10 %) during this period. It is
clear that rainfall is highly structured by the annual cycle so that a transformation of rainfall
data is required
and allows to evidence the eventual connection of 2 to 8 and 8 to 16 years bands.
We can observe three major shifts (around 1960, 1970 and 1983) in the signal
(instationarities) of the rainfall in the Congo, Kasai and Oubangui basin’s, which affected the
2-4 years, 4-8 and the 8-16 bands.
The wavelets coherence confirms a weak relationship between the rainfalls of the Congo
basin and the Pacific and tropical Atlantic long term SST forcing.
Communication Orale
Résumé
Les bassins versants, intègrent les hétérogénéités de nombreux paramètres, notamment
hydrologiques, sédimentaires et climatiques. De plus, ils sont affectés par les activités
anthropiques.
Ce travail a pour objectif de déterminer et de caractériser la variabilité hydrologique des
bassins versants sur le long terme et d’étudier les facteurs de contrôle climatique et
physiographique, déterminer les liens existants entre variabilité et fluctuations climatiques.
Trois régions du Maroc feront l’objectif de notre étude : le bassin de la Moulouya
méditerranéen, situé au Nord Est du Maroc, le bassin du Sebou étendu au Nord-Ouest, sur
l’océan Atlantique et de la mer Méditerranée et le bassin du Tensift, de contexte continental
situé au centre Ouest du Maroc. Il sera proposé d’étudier la variabilité temporelle de la
réponse hydrologique (changements à long terme, oscillations et fluctuations des variables
hydrologiques) par l’analyse de séries de pluie SIEREM et de pluie des stations, ensuite
déterminer leurs relation avec les fluctuations climatiques (représentées par des indices
climatiques comme le SOI, la NAO, WMOI…) par la méthode des ondelettes continues.
Communication Orale
ATCHADE Gervais. A.1,2, VISSIN Expédit Wilfrid.1,2 , KODJA Domiho Japhet1,2, BOUKARI Moussa3
1
Département de Géographie et Aménagement du Territoire, Université d’Abomey-Calavi, République du
Bénin,
2
Laboratoire Pierre Pagney : Climat, Eau, Ecosystèmes et Développement (LACEEDE), Université d’Abomey
Calavi, B.P 526, Cotonou République du Bénin, gach12@yahoo.fr,exlaure@yahoo.fr , conforlad@yahoo.fr
3
Laboratoire d’Hydrologie Appliquée (LHA) de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université
d’Abomey-Calavi
Résumé
En Afrique tropicale, malgré un retour à une pluviosité plus proche de la normale à la fin de la
dernière décennie, les écoulements de surface ne paraissent pas suivre la même tendance. La
présente étude vise à analyser le fonctionnement pluvio-hydrologique du bassin versant de la
rivière Zou au regard des conditions climatiques actuelles.
La démarche méthodologique est focalisée à la collecte des données climatologiques (pluie,
ETP) et hydrométriques (débits) à l’exutoire de Domè sur la période 1965 à 2010. De même
une approche d’étude différentielle (qui s’appuie sur les différentes formations géologiques
sous-jacentes) est adoptée dans le but de connaître le comportement hydrologique de chaque
sous-bassin versant composant le milieu d’étude.
Il ressort de l’analyse des résultats obtenus que la variation observée dans le comportement
hydrologique des deux sous-bassins (Atchérigbé et Domè) est liée à l’impact de la récession
pluviométrique depuis 1970, de l’évapotranspiration potentielle et de la topographie de
chacun des sous-bassins versants. Celle-ci se traduit aussi dans la variation du coefficient
d’écoulement en impliquant aussi le rôle du substratum géologique en place. Ainsi, le sous-
bassin d’Atchérigbé qui repose entièrement sur le socle montre que la lame d’eau écoulée
évolue au rythme de la pluviométrie. Elle connaît un ruissellement rapide, qui s’amenuise
rapidement quand l’alimentation cesse. Sur les formations sédimentaires récentes ou mixtes
de Domé, il est observé une baisse corrélative entre l’écoulement et la pluie qui s’explique par
le fait que cette dernière seule ne conditionne pas l’écoulement à l’échelle de ce sous-bassin
versant.
Communication Orale
SHADRACK Mwakalila
Department of Geography, University of Dar es Salaam, P.O.Box 35049, Dar es Salaam, TANZANIA.
Cell: +255 713 271299 or +255 784 387658
Email: smwakalila@yahoo.com
Résumé
Water is key for many regions, sectors, systems and users. This is why water is discussed in
many of the chapters of the current IPCC WGII assessment report, both as a source of risks
and as a means for adaptation. The climate change impact on water resources is the major
challenge across the Pangani river basin in Tanzania. In some areas, too little water leads to
droughts and desertification, whereas in others too much water leads to increased flooding.
This paper presents the challenges and opportunities of adaptive water management in
Pangani River basin in Tanzania. The analysis is based on both quantitative and qualitative
methods. The analysis shows that, Irrigated agriculture which depends on stream flows from
the Kilimanjaro mountain, by far the largest water use sector in Pangani basin, is not only
affected by changes in water availability that is caused by climate change. Climate change
also alters irrigation water demand. Higher temperatures and more variable rainfall tend to
increase water demand per unit of irrigated area. The analysis also shows that, water demands
especially upstream of Nyumba ya Mungu Dam have intensified with the increase of
economic activities requiring water as an input such as irrigated agriculture, hydropower
generation, livestock keeping, domestic, fisheries and wildlife activities. Water scarcity due to
climate change threatens food security, energy production and environmental integrity.
However local communities are adapting to spatial and temporal climate variability, with
varying degrees of success because of their low adaptive capacity associated with limited
financial resources, poor infrastructure, low level of education, dependence on natural
resources and lesser access to technology. Traditional irrigated agriculture which is the most
common adaptation measure used, is usually associated with significant water losses and low
crop productivity. Promotion of efficient irrigation water use and adoption of good farming
practices is, therefore, critical to ensuring sustainable use and management of the water
resources for sustaining local peoples’ livelihoods in Tanzania. Furthermore, to achieve water
security in a changing climate, the well-established approach of adaptive water management
such as integrated water resources management (IWRM) needs to be extended with respect to
the risks of climate change.
Communication Orale
Résumé
Deux tendances climatiques caractéristiques sont observées dans les régions du grand
Maghreb. Une hausse continue des températures, depuis la fin des années soixante – dix, et un
retour à la normale des pluies, après les longues années de sécheresse observées dans les
années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Ces changements climatiques se caractérisent aussi
par une intensification des cycles pluviométriques et une recrudescence des phénomènes
météorologiques extrêmes (vague de froid, vague de chaleur et inondation).
Les productions agricoles et les taux de remplissages des barrages observés ces dernières
années sont révélateurs de ces modifications à grande échelle. Durant l’année agricole
2009/2010, les productions céréalières enregistrent des records jamais égalés (62 millions de
quintaux en Algérie et 80 millions au Maroc). En 2012/2013, on note 50 millions de quintaux
pour le premier pays et 97 millions pour le second.
En ce qui concerne la situation hydrologique au Maroc, les pluies de la saison 2009 – 2010
sont qualifiées d’exceptionnelles et historiques puisqu’ elles ont permis le remplissage des
barrages à leurs capacités maximales (le taux de remplissage du barrage d’Al Wahda le plus
grand barrage du royaume, situé sur l’oued Ouergha, a été de 98,5 %). Cette tendance s’est
confirmée pour l'année 2012/2013, puisqu’avec une pluviométrie moyenne de 450 mm,
l’excèdent pluviométrique à l’échelle nationale équivaut à + 20 % par rapport à une année
normale (Ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, 2013). Pour
l'année 2014, le remplissage des barrages en exploitation, a atteint au niveau national, un
taux de 72.38%, alors que vers les régions de l’Ouest, qui ont le plus bénéficié de
perturbations, un taux exceptionnel de remplissage de 87% est noté.
La situation hydrologique en Algérie est aussi satisfaisante qu’au Maroc si l’on juge par les
publications du Ministère de l’Agriculture (un remplissage des barrages sans précédent qui se
chiffre en 2010 à près de 72 %, en avril 2013 à 81 % pour les 65 barrages en exploitation et
en mars 2014, à 80,4 % des taux jamais atteints auparavant).
Ce retour des pluies, s’il se confirme, pourrait marquer la fin de plusieurs décennies de
sécheresses récurrentes et annoncer un éventuel un retour durable à « la normale ». Cette
hypothèse est soutenue par la mise en évidence de l’impact des différentes oscillations
climatiques mondiales (North-Atlantique-Oscillation; El Nino Southern Oscillation) sur
l’ensemble des continents et notamment sur le continent africain. Les prévisions varient d’un
modèle à l’autre, mais une augmentation des précipitations et une multiplication des
évènements climatiques extrêmes pourraient prendre sa place dans cette dynamique globale
de changement climatique (le nombre d'inondations est d'ailleurs en forte augmentation ces
dernières années dans ces deux pays).
Communication Orale
L’étude de l’impact des changements climatiques sur les ressources en eau dans ces deux
régions a pour objectif :
- Dans un premier temps de faire apparaître les principales fluctuations et la tendance
générale qui a marqué plus de quarante années de mesure (cette analyse pourra ainsi
confirmer ou infirmer le retour vers des conditions plus humides dans des pays qui ont été
durement touchés par de sévères sécheresses climatiques).
- Dans un deuxième temps, cette étude permettra de cerner la variabilité des stocks et de
dresser un bilan de la situation actuelle grâce à une analyse de l’évolution des ressources en
eau superficielles et souterraines.
Les méthodes statistiques de traitement des données et d’analyses s’appuient sur :
- La méthode des ondelettes
- La méthode graphique chronologique de traitement de l’information (MGCTI) de type «
Matrice Bertin »
- Les variables centrées réduites calculées sur les valeurs moyennes.
Communication Orale
Résumé
Les phénomènes hydrométéorologiques vécus pendant la saison 2012 et leurs effets dans la
grande partie du Sahel ont mis en exergue le bien fondé des prévisions saisonnières hydro-
climatiques en Afrique de l’Ouest, au Tchad et au Cameroun pour la prise des décisions en
matière de la prévention et de gestion des catastrophes naturelles.
Les prévisions saisonnières hydro-climatiques qui représentent un des outils d’aide à la
décision doivent être au cœur d’un plaidoyer national et régional pour sa meilleure prise en
compte dans les politiques nationale et sectorielle. Ce plaidoyer doit répondre ainsi à la
vulnérabilité des systèmes naturels et humains face aux effets des risques hydro-climatiques
dont les fora des Prévisions Saisonnières en Afrique de l’Ouest en font largement échos.
Les impacts de ces phénomènes se sont traduits en termes d’inondations pluviale et fluvial
résultant ainsi d’une forte concentration de la pluviométrie du mois de juillet jusqu’à la
première semaine, voire la fin du mois du mois d’octobre.
Du point de vue hydrologique, il est observé une coïncidence rapide des périodes de la
vidange des eaux du système Chari-Logone vers la mi-octobre 2012, donc plus de
concentration d’eau à évacuer vers le Lac Tchad, d’où le débordement fulgurant de manière
concomitante de ces eaux au-delà de leurs lits majeurs en atteignant et plongeant tous les
quartiers de la Commune du 9ème arrondissement de la Ville de N’Djamena et la plaine de
Waza-Logone, une des parties de la portion camerounaise de la rive droite du Logone
Le El-Beid qui collecte le surplus des eaux des plaines d’inondation Waza-Logone a subi des
dégâts importants pendant et après ces inondations après les lâchers du barrage de Maga en
amont de El-Beid.
Notre communication décrit non seulement les manifestations et l’ampleur des phénomènes
dans la partie avale du bassin du fleuve Logone, mais aussi les mesures réactives mises en
place des populations riveraines victimes et de celles des autorités municipales. Il est montré
aussi travers quelques images prise lors du survol vers mi-décembre de la même année le
remplissage progressif de certaines parties de la cuvette sud ainsi que de l’archipel situé à l’est
du lac Tchad.
Mots clés : prévisions saisonnières, hydrologie, inondations, impacts, portions camerounaise
et tchadienne, fleuve Logone, 2012.
Communication Orale
Abstract
Atbara river is one of the tributaries of the Nile river. It is the most northerly tributary of the
Nile flowing from the Ethiopian Highlands. It has two branches Setit river (called in Ethiopia
Tekeze) and Upper Atbara river. The total catchment area of Setit and Upper Atbara rivers is
about 97000 km2 (68000 km2 and 29000 km2 respectively).
Atbara is a seasonal river with annual average flow amounts to 12000 Mm3. Khashm ElGirba
dam (KED) was constructed on Atbara river in 1964 with a storage capacity of 1300 Mm3.
Since then the KED lost about 70% of its storage capacity due to sedimentation. Currently
there are two dams (DCUA) under construction, each on one of the two branches (Setit,
Upper Atbara) with total storage capacity about 3700 Mm3 (2520 Mm3 for Burdana reservoir
on Setit river and 1180 Mm3 for Rumela one on Upper Atbara river). The two reservoirs are
linked by a channel flowing from Burdana to Rumela. Several recommendations are provided
by a Consultant to operate the ADC (the two reservoirs plus KED). The main objective of the
project is irrigation, drinking water supply and hydropower generation.
In this paper the experience gained from the reservoirs management in Sudan, in particular
KED, will be reviewed and discussed. Sediment management will be the core of the
operation rules which will be govern the ADC. This means that the sustainability of the
reservoirs to serve the main purposes, on which the feasibility study is conducted, mainly
depends on how the ADC will be operated.
The impact of the upstream development on the ADC operation (i.e. Ethiopia Tekeze Dam –
called T5) will be examined. The paper concludes with several recommendations to
maximize the benefits out of the ADC reservoirs.
Keywords: Atbara Dam Complex, operation rules, reservoir storage, sedimentation, uses.
Communication Orale
Résumé
L'érosion hydrique est un processus dont l'ampleur reste variable dans le temps et dans
l'espace. Cette érosion constitue en Algérie, un phénomène très grave qui affecte directement
les terres agricoles et les ouvrages hydrotechniques. Sa quantification pose souvent un
problème aux ingénieurs chargés des aménagements hydro-agricoles.
Cette étude vise à quantifier le transport solide et sa variabilité sur le bassin versant de l'oued
Wahrane (270 km²) au Nord-Ouest de l'Algérie et ce sur une période de 42 ans (1972-2013).
L’approche suivie est d’établir des relations de régression entre le débit liquide Ql et le débit
solide Qs. Les résultats montrent que le modèle puissance Qs= a Qlb à l’échelle journalière
explique la plus grande partie de la variance (plus de 80 %). Compte tenu de la disponibilité
des données des débits liquides à l’échelle journalière, le transport solide a été évalué en
utilisant le modèle obtenu à cette échelle. Le transport solide d’hiver reste le plus élevé (61%),
dépassant significativement les autres saisons. La dégradation spécifique moyenne au niveau
de ce bassin est de l’ordre de 745 t/km² an.
Le modèle puissance traduit bien la relation entre le transport solide et les autres facteurs
explicatifs (coefficient de ruissellement, coefficient d’hydraulicité, lame d’eau ruisselée…).
Les modèles développés peuvent être utilisés pour l’estimation du transport solide en cas
d’absence des données des concentrations des matières en suspension. L’analyse fréquentielle
des apports solides moyens annuels montre que ces derniers s’ajustent bien à une loi log
normale.
Communication Orale
AMOUSSOU Ernest1&2, TOTIN V. S. Henri 1&2 KAKI Christophe 3, HOUNDENOU Constant2, MAHE Gil4,
OYEDE, Marc Lucien3 et BLIVI B. Adoté5 ,
1
Département de Géographie et Aménagement du Territoire, Université de Parakou, BP 123 Parakou, Bénin.
ajernest@yahoo.fr, ernestamoussou@gmail.com, sourouhenri@yahoo.fr
² Laboratoire Pierre PAGNEY, Climat, Eau, Ecosystème et Développement (LACEEDE), Université d’Abomey-
Calavi, République du Bénin, 03 BP1122 Cotonou (Bénin). bokomichel@gmail.com
3
IRD, Laboratoire HydroSciences de Montpellier, Université de Montpellier 2, Case courrier MSE, Place
Eugène Bataillon, 34095 Montpellier cedex 5-France. gil.mahe@ird.fr, jean-emmanuel.paturel@ird.fr
Résumé
Les bassins-versants des milieux tropicaux humides sont de plus en plus marqués par une
dégradation des terres et des eaux, liée aux multiples activités qu’ils offrent à la population
riveraine. Cette occupation anarchique a facilité une forte érodibilité des terres et par
corollaire une forte turbidité des eaux des cours et plans d’eau et par conséquent une réduction
de la profondeur du lit du complexe fluvio-lagunaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer
les superficies de comblement et de creusement des lits et les apports solides au complexe
fluvio-lagunaire à partir des charges turbides avant et après la mise en eau barrage de
Nangbéto, car ce dernier joue un rôle non négligeable dans l’évolution des flux terrigènes.
Les données utilisées sont les précipitations, les débits, les MES, la turbidité, les charges
solides et la bathymétrie. Les MES et la turbidité des eaux existantes, mais très peu
disponibles ont permis néanmoins d’évaluer les charges solides drainées par les lames d’eau
écoulées et précipitées dans le complexe. La bathymétrie quant à elle, permet d’analyser
l’évolution sédimentologique du complexe. Le calcul du taux de dénudation et de l’agressivité
climatique de Fournier (1962) permet d’apprécier également les effets des précipitations sur
l’érosivité des terres. A tout cela s’ajoute les données d’observation de terrain.
Les résultats montrent que la dégradation du couvert végétal associée aux maxima
pluviométriques soutiennent a priori une forte érosivité des sols et donc un fort taux de
dénudation. Ainsi, les transports des charges solides de l’amont vers l’aval s’intensifient après
la mise en eau du barrage et les dépôts s’opèrent prioritairement dans la partie aval, favorisés
par la réduction de la profondeur du système lagunaire. Une augmentation des charges solides
au fond comme en surface vers la fin de mars, qui correspond au début de la grande saison des
pluies dans le domaine subéquatorial est enregistrée. Les plus importantes quantités de MES
dans le bassin ne sont enregistrées en moyenne que pendant 8 % du temps de hautes eaux,
plus que ne l’avait estimé Fournier (2004) à 5 %. Cette différence pourrait provenir de la taille
du bassin et aussi du régime pluviométrique.
Communication Orale
Abir BEN SLIMANEA,b,c, Damien RACLOTC, Olivier Evrardd, Mustapha SANAAB, Irène LEFÈVRED, Yves
LE BISSONNAISE
a Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts.
b Institut National Agronomique de Tunis,
c IRD-UMR LISAH (INRA-IRD-SupAgro),
d Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE/IPSL) –(CEA, CNRS,UVSQ),
e INRA-UMR LISAH (INRA-IRD-SupAgro),
ABSTRACT
Keywords: Erosion. Gully and Channel. Rill and interrill. Sediment fingerprinting.
Mediterranean reservoirs.
Communication Orale
BENESSAM S.1,2, DEBIECHE T.H.1, AMIOUR S.1, CHINE A.1, KHELILI S.3
1
Equipe de recherché Eau et Environnement, Laboratoire de Génie Géologique, Faculté des Sciences de la
Nature et de la Vie, Université de Jijel, B.P. 98 Ouled Aissa, 18000 Jijel, Algérie
2
Département de Chimie, Faculté des Sciences Exactes et Informatique, Université de Jijel, B.P. 98 Ouled
Aissa, 18000 Jijel, Algérie
3
Laboratoire de Chimie Pharmaceutique, de Pharmacologie et d'Ecotoxicologie, Faculté des Sciences Exactes et
Informatique, Université de Jijel, B.P. 98 Ouled Aissa, 18000 Jijel, Algérie
Résumé
La composition chimiques des eaux d’un bassin versant est souvent utilisée comme un
indicateur du cheminement de l’eau depuis la pluie jusqu’à l’aval de l’oued. La minéralisation
de la pluie indique la nature chimique des aérosols et celle des eaux de surface indique la
nature géologique des terrains ou les rejets anthropiques traversés. Pour décomposer l’origine
de chaque élément chimique et son évolution le long du bassin versant, une étude détaillée des
différents composés du bassin versant et des caractéristiques physico-chimiques des eaux de
l’oued est nécessaire.
Dans cet objectif, ce travail de recherche a été mené. Un suivi mensuel et horaire a été
effectué, durant la période de juin 2013 à janvier 2015, sur les eaux de l’oued Nil, de l’amont
à l’aval, et sur 25 stations. Les mesures des paramètres physico-chimiques (T, pH, Eh, O 2 ,
conductivité, TDS) ont été faites in-situ ; les éléments majeurs, le cycle d’azote et les
éléments traces métalliques (Cd, Cr, Cu, Fe, Pb et Zn) au laboratoire. Un autre suivi
trimestriel de la composition chimique des sédiments des oueds a été réalisé.
Les résultats obtenus, nous ont permis de déterminer l’origine de chaque élément chimique,
son évolution spatio-temporelle, les conditions physico-chimiques les plus favorables à sa
mobilité, son adsorption par les sédiments ou son relargage. Un modèle conceptuel est
proposé pour montrer le cheminement des espèces chimiques sur l’ensemble du bassin
versant.
Mots clés : Chimie, eau, bassin versant, rejets, sédiments, ETM, modèle, Nil, Algérie
Communication Orale
1: Algerian Spatial Agency « ASAL », SIRS Division, Center of spatial Techniques, BP 13, 01 Av of Palestine,
31200 Arzew – Oran (Algeria).
E-mail : adehni@yahoo.fr
2: Sciences and technology faculty, Khemis Meliana University Theniet El Had Road, 44225, Khemis Meliana,
Algeria and LAAR Laboratory, Physic Faculty, Energetic Department, Oran University USTO-MB, BP1505, El
Mnaouer, 31000 Oran, Algeria;
E-mail : loumou2000@yahoo.fr
Abstract
Communication Orale
Redhouane GHERNAOUT
Université M’Hamed Bouguara, Boumerdès 35000, Algérie
Email : rghernaout27@yahoo.fr
Résumé
La prédiction du transport solide en suspension est primordiale afin de cerner son intensité et
définir les actions nécessaires à sa réduction. A cet effet l’utilisation de modèles
mathématiques simulant le transport solide en suspension constitue un outil intéressant.
L’approche méthodologique adoptée dans cet article consiste à rechercher un modèle régressif
pouvant expliquer le débit solide par le débit liquide, en étudiant cette relation à différentes
échelles temporelles. L’étude a pour but d’analyser et de quantifier les apports solides fins et
grossiers véhiculés par l’Oued Mina au niveau des deux stations hydrométriques Oued El-
Abtal et Sidi AEK Djilali, en direction de la retenue du barrage de Sidi M’hamed Ben Aouda,
même au-delà de la période d’observation des débits solides. L’ensemble des données
disponibles couvre la période allant de 1953/1954 à 2001/2002 pour les débits liquides
moyens journaliers et les période allant de 1985/1986 à 2000/2001 (station de Oued El-Abtal)
et de 1982/1983 à 2000/2001 (station de Sidi AEK Djilali) pour les couples (débits liquides -
débits solides) instantanés. Seuls les relations puissance obtenus à l’échelle intra annuelle
donnant les meilleurs coefficients de détermination. L’optimisation des courbes de transport
solide intra annuelle a été validé par la comparaison des valeurs estimées aux valeurs
observées et par l’ajustement des résidus intra annuelle à la loi normale. L’utilisation de ces
relations a mis en évidence l’importance de la quantité des sédiments véhiculés par l’Oued
Mina et déposée dans la retenue du barrage de SMBA. Le barrage de Sidi M’Hamed Ben
Aouda d’une capacité initiale de stockage de 235Mm3 reçoit annuellement une grande
quantité des sédiments en suspension de l’ordre de 2.081MT (1.301Mm3), soit une
dégradation spécifique de 424.682T/Km2/an. La quantité des sédiments en suspension
provenant du bassin versant de l’Oued Mina dans la période 1977/1978 - 2001/2002 est de
52.024MT (32.653Mm3), ce qui représente13.84% de la capacité de stockage du barrage. Le
barrage de SMBA reçoit 2.705MT (1.691Mm3) de matériau solide fin et grossier
annuellement, soit une dégradation spécifique de 552.087T/Km2/an et un taux de comblement
de la retenue de 0.72%/an. Ce dernier a accumulé 67.631MT (42.269Mm3) de sédiments fins
et grossiers en 25 années (Septembre1977 à Août 2002), ce qui représente 18% de sa capacité.
On prévoit l’accumulation de 72.713Mm3 (30.94%) à l’horizon 2020, 106.533Mm3 (45.33%)
à l’horizon 2040 et un comblement total de la retenue à l’horizon 2136, soit une durée de vie
de 158 ans.
Communication Orale
Résumé
La qualité des eaux et, de manière générale le bon fonctionnement des écosystèmes
aquatiques sont une préoccupation environnementale majeure.
Cette étude s’intéresse à la caractérisation des flux et des échanges au sein de la zone
hyporhéique qui est définie comme la zone de mélange entre les eaux souterraines et les eaux
de surface. Cette interface étant régie par des gradients de température et de nutriments, elle
soutient le développement d’une activité écologique et biogéochimique cruciale pour la
qualité des eaux de surface et des eaux souterraines. Elle peut jouer un rôle non négligeable
dans les processus de minéralisation de la matière organique.
Dans le but de comprendre le fonctionnement de cette zone hyporhéique dans un climat semi
aride qui caractérise la région de Tlemcen (Nord Ouest algérien), nous avons réalisés un suivi
hydrochimique mensuel (température, oxygène dissous, pH, conductivité électrique, chlorures
et Nitrates) depuis février 2013 jusqu’à avril 2014 dans le bassin versant de la Tafna (long de
170 km) à 30 cm de profondeur du lit du cours d’eau et à l’aide de la pompe Bou Rouch. Les
résultats préliminaires de la recherche en cours montrent que la zone hyporhéique joue un rôle
dans l’autoépuration de la Tafna en piégeant les nitrates.
Communication Orale
Abstract
Communication Orale
Taoufik HERMASSI, Walid BEN KHALIFA, Oula AMROUNI, Gil MAHE, Hamadi HABAIEB
Correspondance : Taoufik Hermassi : Maitre assistant INRGREF, Rue Hédi EL Karray El Menzah IV, 1004
Tunis BP 10 Ariana 2080 TUNISIE, taoufikhermassi@yahoo.com
Résumé
Soumise à de fortes érosions et dégradation des sols, qui sont l’une des causes principales de
la sédimentation des barrages estimé à 15 à 20 millions de m3/an et la réduction de leur
capacité de 0,8% annuellement, la Tunisie a accompli, depuis les années 90, d’importants
résultats dans le domaine de la conservation des eaux et des sols et de la lutte contre l’érosion.
Le bassin versant de la Medjerda est le cours d’eau le plus important de la Tunisie, il couvre
une superficie de 23 700 km2, se divise en trois parties distinctes. La première, appelée Haute
Medjerda, prend sa source en Algérie entre Souk Aras jusqu’à Ghardimaou (7 870 km2). La
seconde, la Moyenne Medjerda, regroupe la totalité des affluents et s’étend jusqu’à Medjez El
Bab. Enfin, la Basse Medjerda s’achève à l’embouchure de Kalaat Landalous. La partie
tunisienne de la Medjerda a une superficie de 15 930 km2.
Le bassin versant est situé dans un climat méditerranéen semi-aride avec une pluviométrie
moyenne qui varie entre 350-600 millimètres. Il est principalement rural et détient 1/3 de la
superficie forestière, un quart des meilleures terres agricoles et 2/3 des eaux mobilisables du
pays (1 425 Mm3). Toutefois, ce bassin versant connait un certain nombre de problèmes
concernant les ressources naturelles liés à l’érosion, la sécheresse, les inondations et
l’envasement des barrages et à une baisse de leur capacité. A cause des fortes érosions et à un
manque important du couvert végétal, des changements climatiques, la capacité de stockage
des barrages diminuera de 30% à 40% d’ici 2030 (Sherif et al., 2012).
L’objectif de ce travail consiste, par l’application d’une méthode d’estimation quantitative de
l’érosion hydrique (RUSLE) au niveau du bassin versant de la Medjerda. L’application du
modèle à l’échelle des grands bassins versants consiste donc à choisir les méthodes les plus
adaptées pour le calcul des facteurs de l’érosion. Cette formule a été intégrée dans un Système
d’Information Géographique pour produire des cartes synthétiques de répartition des taux
d’érosion, exprimés en t/ha/an, à partir desquels on peut estimer l’envasement des barrages.
Cette méthode empirique se base sur la combinaison des principaux facteurs de l’érosion qui
sont liés au milieu naturel. Ainsi, la superposition des couches d’informations concernant les
précipitations, les sols, la topographie, le couvert végétale et les pratiques culturales
antiérosives, permet d’obtenir une carte qui présente la répartition spatiale de l’érosion. La
robustesse, la reproductibilité à différents niveaux d’échelles et à différents milieux de ce
modèle permettent alors d’apporter les premiers éléments de réponses sur la dégradation des
bassins versants surtout pour les territoires peu renseignés ou les zones transfrontalières.
La carte obtenue montre que le bassin versant de la Medjerda est caractérisé par une érosion
moyenne de l’ordre de 6 t/ha/an, cette valeur cette valeur semble plus faible que celle mesurée
par bathymétrie au niveau du barrage de Sidi Salem ce qui peut être expliqué par le faite que
seuls les processus d’érosion en nappe sont pris en compte dans le modèle mais aussi cette
moyenne tient compte de la totalité du bassin versant jusqu’à son embouchure avec la
méditerranée.
Communication Orale
Ce travail a montré aussi que l’utilisation du SIG pour l’analyse et le traitement des données
cartographiques numériques, a rendu facile et rapide l’élaboration de la carte d’érosion qui
fournit des informations synthétiques et systématiques sur l’intensité, la répartition spatiale du
phénomène de l’érosion hydrique. Cette carte constitue un outil puissant d’aide à la décision
pour la détermination des zones d’intervention prioritaire dans le cadre des programmes
d’aménagement de Conservation des Eaux et du Sol.
Mots clés : Modélisation, Erosion hydrique, Cartographie, RUSLE, SIG, Medjerda, Tunisie.
Communication Orale
Résumé
Le Rwanda n'a que peu de ressources naturelles et une industrie peu développée. La guerre de
1994 qui a conduit au génocide commis contre les tutsis a détruit les bases, déjà fragiles, de
l'économie rwandaise, a appauvri la population, et a érodé la confiance des investisseurs
étrangers privés comme publics. Toutefois, après ces événements, le pays a consenti
d'importants efforts de stabilisation et de réhabilitation de son économie. La croissance
économique et la stabilité politique qu’a connues le Rwanda, ces dernières années, ont incité
les investisseurs tant nationaux qu’étrangers à investir dans le domaine de l’industrie en
général et celui de l’industrie agroalimentaire en particulier; dont la commercialisation de
l’eau en tant que denrée alimentaire fait partie.
Avec la croissance économique importante du Rwanda ces dernières années (moyenne de 7%
depuis 2001), le niveau de vie de la population rwandaise s’est améliorée et les classes les
plus aisées de la société rwandaise préfèrent consommer de l’eau en bouteilles. Outre les
eaux embouteillées produites au Rwanda, on trouve sur le marché national d’autres marques
venant principalement des pays de l’Afrique de l’Est (Ouganda, Kenya, Tanzanie et
République démocratique du Congo).
Dans cette étude, 15 échantillons d’eau embouteillée vendue au Rwanda ont été soumis aux
analyses physico-chimiques, 5 eaux de table provenant du Rwanda et du Kenya, 9 eaux
minérales et 1 eau de source provenant du Rwanda (5), Ouganda (2), RDC (1), Tanzanie (1),
Kenya (1). La conductivité de ces eaux restent faibles et est comprise entre 100 et 500 µS/cm.
Les eaux de table vendues au Rwanda sont le plus souvent chlorurées calciques, tandis que
celles du Kenya montre un faciès chloruré ou bicarbonaté-chloruré calco-sodique. Cette
variabilité de faciès est en relation essentiellement avec la méthode utilisée pour le traitement
de ces eaux. Pour les eaux minérales, elles sont en forte proportion chlorurées calciques et
sodiques, cependant, on peut trouver d'autres faciès chimiques où le bicarbonate est présent et
peut être prédominant. Pour les eaux minérales à faciès chloruré, la géologie locale, dans la
plupart des cas, ne reflète pas le chimisme des eaux et d'autres processus d'acquisition du
chimisme doivent être examinés (apport par circulations profondes remontant vers la surface à
partir des failles qui affectent fortement la zone, stockage par évaporation des eaux de pluies
dans le sol en saison sèche et relargage en saison humide, présence de couches profondes
contenant des évaporites..). L'unique eau de source embouteillée de l'étude se situe dans le
district de Huye au sud du Rwanda et est de type bicarbonaté sodique en relation avec la
géologie de la région constituée de roches granitique (granite de Kitabi). La faible
minéralisation constatée de toutes les eaux minérales et de source peut être mise en relation
avec la faible profondeur des nappes, la bonne circulation des flux verticaux et horizontaux
due à une porosité primaire (grès, sables) ou secondaire (granite, gneiss, micaschistes)
Communication Orale
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
Résumé
This study is an assessment of the suspended sediment yield in the Kebir catchment of
northern Algeria. Estimation of the sediment volume carried by rivers are necessary to
prevent problems derived from suspended sediment load in rivers, especially in relation to the
loss of water storage in reservoirs and water quality. Due to lack of a long-term sediment
concentration data, sediment rating curves and flux estimation are the most widely applied.
The sediment rating curve method is investigated with the mean discharge classes derived
from the recorded daily suspended sediment concentrations and water discharges for the
Kebir basin, prior to the Mexa reservoir construction in 1999. Attempts have been made to
show the abilities of other statistical models to improve the accuracy of streamflow–
suspended sediment relationships in daily and annual suspended sediment estimation.
Therefore, neural networks via the multi-layer model of the Perceptron along with appropriate
structure and self-training system are used as one of the methods of estimating the amount of
the sediments, also the results are compared with those of the suspended sediment rating
curves. Correlation coefficient (R2) and Root Mean Square Error (RMSE) are considered the
P P
model's assessment criteria. The model results have shown that the ANN models have the
highest efficiency to reproduce the daily sediment load and the global annual sediment yields.
Our estimation based on the available data indicated that the areas along the Kebir River have
experienced high sediment fluxes that could have obvious impacts on the sediment trapping
and siltation in the Mexa reservoir. The mean annual sediment yield conducted from 1975 to
1999 is equal to 1400 T km-2 year-1. Up to 2006, the annual siltation rate of the study reservoir
P P P P
has been quantified using a bathymetric survey, which has indicated that 2.23% of the total
designed capacity is already lost.
Communication Orale
Résumé
Les matériaux issus des érosions continentales ainsi que de sédiments produits par les
érosions du lit et des berges et charriés par une rivière constituent le transport solide.
Ses eaux chargées de sédiments sont impropres à la consommation et affectent l’équilibre
environnemental. Notre étude au Pool-Malebo (rive-droite) s’est déroulée en janvier et avril
2008 et en avril-mai 2014.Notre objectif était de quantifier le flux sédimentaire associé à
l’écoulement en appliquant la formule d’Ashmore pour les rivières en tresses.
A l’aide de l’ADCP, nous avons mesuré les paramètres hydrauliques dans cinq sites en amont
et en aval. Les prélèvements des échantillons d’eau par le « Messager » nous ont permis
l’analyse au laboratoire et le calcul des différentes concentrations.
Par site, nous avons effectué trois prises d’eau au milieu du fleuve, le long d’une verticale, la
première prise à 1 m du fond pour ce tronçon du fleuve à suspension prépondérante.
Les résultats obtenus ont montré la limite de ce modèle pour le paramètre de mise en
mouvement de particules élevé. Ceci nous a amené à proposer l’ajustement de ce modèle et
les résultats sont encourageants.
Les multiples érosions et dépôts observés sont la cause d’un fort transport solide dans ce site.
La limite de la formule d’Ashmore est apparue en dehors de ses conditions d’utilisation.
Le nouveau modèle proposé doit être validé par d’autres études dans des rivières similaires.
Mots clés : flux sédimentaire, ADCP, paramètres hydrauliques, messager, outil de prédiction,
transport solide.
Communication Orale
Résumé
Cette étude s’intéresse au bassin versant de la Medjerda, le plus grand bassin versant de
Tunisie avec une superficie de l’ordre de 23600 km². Au niveau du cours principal de la
Medjerda, plusieurs barrages ont été créés : Sidi Salem (le plus proche de l’embouchure et le
plus grand du pays), El Aroussia, et d’autres au niveau des affluents de la Medjerda :
Mellegue, Bouhertma, Beni Mtir, Lakhemess et Kasseb, et un sur l’oued Siliana, affluent qui
rejoint la Medjerda après le dernier barrage de Sidi Salem. Depuis la construction des
barrages, la plaine de la basse vallée de la Medjerda, en aval du barrage de Sidi Salem, a
connu d’importants changements de morphologie. Le suivi de l’écoulement à des stations
hydrologiques à l’aval du barrage Sidi Salem permet de mesurer l’impact de la construction
des grands aménagements sur les régimes hydrologiques. Il apparaît que les apports
sédimentaires de la Medjerda à la zone côtière ont été très peu mesurés, et qu’il n’existe
aucune chronique d’observations. Or, la vulnérabilité des zones côtières à la variabilité des
apports continentaux, tant en qualité qu’en quantité, est très importante, mais mal appréciée
dans un contexte de changement climatique. Le déficit d’apports en sédiments vers la mer, du
aux barrages, pourrait être très utile pour une meilleure compréhension de la dynamique des
zones littorales dans un contexte de changement climatique global.
Notre objectif consiste à reconstruire l’histoire des apports sédimentaires de l’oued Medjerda
jusqu’à la mer. Il y a deux volets : une étude de carottes de sédiments prélevées dans les
méandres de la basse vallée, après le dernier barrage mais avant l’estuaire, et près d’une
station hydrologique de contrôle (Jdeida), afin de récolter des informations sur les dépôts réels
sur des durées de plusieurs décennies (1 siècle si possible), et un volet plus théorique qui
consiste à la reconstruction d’une série interannuelle de transports théoriques de matières en
suspension (MES) jusqu’à la station de Jdeida. Cet article présente la méthodologie et les
premiers résultats de ce deuxième volet. Dans un premier temps les barrages ont été identifiés
sur les deux pays Algérie et Tunisie qui partagent le bassin versant de la Medjerda. Ensuite les
contours des bassins correspondants à chaque barrage ont été tracés, ainsi que ceux de toutes
les stations hydrologiques de contrôle des débits. Les pluies mensuelles ont été calculées sur
chaque bassin pour la période 1940-1999 à partir de la grille au demi-degré carré SIEREM
d’HSM. Les séries de débits aux stations connues permettent d’établir des débits spécifiques
qui sont affectés aux surfaces des bassins des barrages, permettant d’évaluer les écoulements
théoriques. A la construction de chaque barrage correspond un stockage de MES que l’on peut
dans un premier temps estimer par un pourcentage Y d’une quantité de MES X. En appliquant
le même raisonnement pour tous les barrages, on peut ainsi reconstituer finalement à la station
de Jdeida quel est l’atténuation théorique du transport de MES, avec des dates seuil
correspondant à la mise en eau des barrages, et qui vont constituer autant d’évènements
ponctuels pouvant marquer les séries sédimentaires, et ainsi aider à l’interprétation des
Communication Orale
carottes. Les valeurs X et Y pourront ensuite recevoir des valeurs à partir d’études pré-
existantes sur l’envasement de barrages, ou de mesures ponctuelles de MES, ou bien
simplement faire l’objet d’hypothèses comme modèle de fonctionnement et de prévision.
Communication Orale
Résumé :
En Algérie, les transports solides des cours d'eau constituent un sujet de recherche très abordé
dans les études hydrologiques en raison de leur impact sur les ressources en eaux
superficielles (diminution du volume utile des barrages).
L'objet de cette communication est l'analyse détaillée des transports solides dans le bassin-
versant de la Seybouse et leur variabilité spatiale et temporelle à travers quatre sous-bassins-
jaugés, de taille variable et aux contextes géographiques différenciés.
Les méthodes et les techniques d'acquisition, de traitement et d’analyse des données (période :
septembre1971- août 1987) conduisant à la quantification des flux hydro-sédimentaires sont
abordées.
Communication Orale
Abstract
In the North African countries, the surface water is with big importance. Hence, under the
Mediterranean climate condition, the flood water in rainy season is stored to be used during
the drought season for potable use or for irrigation. From this point of view, the surface water
quality was be monitored during the rainy season in winter and dry season in summer.
In this study, we selected four reservoirs dams located in the north part of Tunisia: Joumine,
Sejnane, Mellegue and Masri. They are located at different climatic and environmental
conditions. The water quality was monitoring with a multi-parameter water quality meter and
then, the evolution of the water quality parameters was been compared between the four
reservoirs dams.
Communication Orale
Résumé
L’évolution récente de l’oued Abd (bassin versant du Cheliff) est singulière. Sujet comme le
Nord de l’Algérie au réchauffement et à la baisse des précipitations, le débit moyen annuel
présente cependant une légère augmentation. Le fait majeur est la transition de l’oued, dans
les années 1980, d’un régime hydrologique pérenne à un régime intermittent. La variabilité
saisonnière des pluies et des débits, très marquée, s’est accompagnée d’un quasi doublement
du transport solide en suspension chaque décennie, passant de 72 t km-2 an-1 dans les années
1970 à 455 t km-2 an-1 dans les années 2000. La production particulaire, qui connaissait deux
saisons dominantes et équivalentes dans les années 1970, au printemps et à l’automne, est
largement dominée par la production d’automne (>70%) dans les années 2000. La
présentation dresse un bilan sur 4 décennies des modifications encourues sur la saisonnalité et
les valeurs moyennes de la température, des précipitations, du ruissellement et du débit solide
en suspension. La modification de la saisonnalité des pluies est envisagée comme facteur
déterminant pour expliquer la rupture du régime hydrosédimentaire.
Communication Orale
Abstract
Cyanide is a chemical that is widely distributed in the environment, mainly as a result of
anthropogenic activities. Only small quantities are naturally produced. Most industrial
activities use this chemical compound for manufacturing a product as electroplating or for
extracting gold. Exposure to cyanide results in negative health impacts to the wildlife and
humans. In nature, cyanide occurs in several species, of which the free cyanide forms are the
most toxic ones. Cyanide can be removed by chemical or biological processes. Biological
treatment called “bioremediation”, which is cost-effective and eco-friendly, is the most
applied process to remove cyanide from contaminated environments. This technology focused
by the use of microorganisms to remove pollutants. Many microorganisms have been reported
to transform the cyanide in another less toxic compound, or to consume cyanide for their
growth. The reactions are influenced by environmental parameters such as pH and
temperature and by the nutriment availability.
Communication Orale
3- PhD in Soil and Water Conservation & Deputy Head of watershed management, forest, range and watershed
12T
Abstract
12T
Humans for their survival, food utilization of the soil and water resources needs to be enabled.
12T
But despite a phenomenon that endangers the resources, soil erosion is. One of the activities
in the field run off control and prevent soil erosion and degradation, and ultimately playing a
role to consolidate the channel and will watercourse is Watershed Management projects that
this positive step toward your balance is stable.
Effect of Watershed projects by measuring the parameters and check how to achieve its main
12T
objectives and sub, the first step in evaluating the principles of this branch of science is
considered.
Case study looking at (Zanjanrud River in Zanjan province), to assess the practice about the
12T
river conditions and the relevant areas before and after project implementation, useful results
from project implementation and provide numerical assessment will be discussed.
Key words: erosion and sediment - watershed - Watershed Management Project - River
12T
Znjanrud
Communication Orale
Amadou Abou SY(1), Boubou Aldiouma SY(1), Ansoumana BODIAN(2), Souleymane NIANG(3), Cheikh
Ahmed Tidiane FAYE(4) Reyhane Abolghasemi RAHIMABADI2, Parviz GARSHASBI3,
Mehdi SHAFAGHATI1,
(1) Laboratoire Leidi, Université Gaston Berger de Saint-Louis/SENEGAL/ Email : syamadouabou2@yahoo.fr,
bouboualdiouma@yahoo.fr
(2) Email : ansoumana.bodian@ugb.edu.sn
(3) Email : chatifa@yahoo.fr
(4) Email : niangsouleymane87@gmail.com
Résumé
En octobre 2003, la ville de Saint Louis était menacée par les inondations consécutives à la
montée des eaux du fleuve Sénégal. C’est ainsi que les autorités ont pris la décision d’ouvrir
un canal de délestage sur la Langue de Barbarie. Cette brèche qui mesurait initialement 04 m,
a atteint plus de 5 km de large, changeant les caractéristiques hydrosédimentaires de l’espace
polarisé. Ce travail fait la synthèse des mesures réalisées dans le cadre du projet ESEDSEN
(Étude sédimentaire du Sénégal) et de l’étude bathymétrique du Gandiol réalisée dans le cadre
du projet PGIZC ( Projet de Gestion Intégrée des Zones Côtières) pour évaluer les
dynamiques hydrosédimentaires en cours dans le secteur l’actuelle embouchure du fleuve
Sénégal.
La méthodologie utilisée combine divers outils et techniques : levés topographiques (de mars
2011 à décembre 2014), mesures courantométriques (décembre 2014), traitements
granulométriques (janvier 2015), mesures de l’érosion de la falaise par un dispositif de mires
(octobre 2010 à décembre 2012). Les résultats topographiques montrent que de mars 2011 à
août 2012 on assiste à une accumulation sur la rive Nord de la brèche de l’ordre de 677 m,
soit 42,3 m par mois ou 1,3 m/jour. Sur la rive Sud de la brèche, le recul observé entre mars
2011 et juin 2012 est de l’ordre de 954 m, soit une vitesse d’érosion de 59,6 m/mois,
équivalent à 1,9 m/jour. Les résultats bathymétriques indiquent une décroissance des
profondeurs du chenal de -6, au nord vers -3 m, au sud. On note sur un transect WE, une
décroissance des profondeurs de – 3 m sur la rive droite vers -0,4 m en direction de la rive
gauche. Les résultats granulométriques indiquent un régime unimodal, au nord contre une
tendance bimodale, au sud. L’analyse des courants indique des vitesses particulièrement
élevées de l'ordre de 0,67 m/s sur les extrémités de l’embouchure. Les résultats des
observations des mires montrent une vitesse de recul de l’ordre de 13,80 m/an au nord de
Doun Baba DIÈYE. Les vitesses décroisent jusqu’à’ 1,82 m/an à Taré vers l’ancienne
embouchure.
Les résultats des quantifications des dynamiques hydrosédimentaires de mars 2011 à janvier
2015 indiquent une tendance à la migration méridionale de la brèche à laquelle se superpose
une érosion latérale de la falaise qui abrite les villages du Gandiol. Cette migration est
contrôlée par une érosion plus rapide au sud contre une sédimentation plus lente au nord à
laquelle, il faut associer les ruptures temporaires de cordon. Les sédiments charriés
entretiennent la dynamique d’ensablement du fleuve. La réduction des profondeurs du chenal
rehausse la vitesse des courants au rivage. Cette dynamique a des conséquences
environnementales et socioéconomiques dans la région naturelle du Gandiol.
Communication Orale
Résumé
Les districts miniers plombifères de la Haute Moulouya à l’Est du Maroc, comportant les
mines Zeïda, Aouli et Mibladen, constituait l’un des plus gros gisement plombifère du Maroc.
Le centre minier de Zeïda, comme c’est le cas pour Aouli et Mibladen, est abandonnée depuis
1985 sans réhabilitation ni suivi d’impact sur l’environnement.
Afin d’évaluer l’impact de la mine abandonnée Zeïda sur l’environnement, la qualité
physicochimique et métallique des eaux et des sédimentsde l’oued Moulouya et de la retenue
du barrage Hassan II en aval de la mine abandonnée Zeïda ont été étudiés. Le suivi des
paramètres physicochimiques échantillons des eaux de surface à été réalisé. Des échantillons
d’eau de surface et de sédiments ont été prélevés le long l’Oued Moulouya à partir de la mine
vers le barrage Hassan II situé en aval à une quinzaine de kilomètres. Ces échantillons ont été
analysés.
Lesrésultats montrent que le pH des eaux de surfaces est neutre à légèrement alcalin (7,2 à
8,7) dans les différentes stations de la zone étudiée,es valeurs de la conductivité
mesuréemontrent un maximum de 1456µs/cm enregistré en saison sèche, les valeurs de la
conductivité et celles du Eh enregistrentrespectivement un maximum de 1456 µs/cmet
de173mvau niveau des stations situées près de la mine. Les eaux étudiées ayant ruisselé et
s’étant infiltré dans les résidus de traitement nus riches en minéraux carbonatés situés sur les
deux rives de l’oued Moulouya et déposés à ces abords, restent tout de même de qualité
physico-chimique moyenne.Ces eaux alcalines et chargées en matière en suspension,
nécessitent le traitement pour la production d’eau potable. D’ailleurs, le suivi de la pollution
métallique dans les échantillons d’eau filtrés prélevés a montré globalement des valeurs de
concentration en éléments traces métalliques (ETM) très faibles.
Par ailleurs les teneurs en ETMPb, Cu et As sont très élevés dans les sédiments de toutes les
stations près de la mine et en aval, un maximum de 11200 ppm est enregistré pour Pb au
voisinage des verses à résidus miniers de traitement. Les teneurs sont par cotre normales
pourZn. Les teneurs en ETM dans les sédiments de l’oued Moulouya au niveau de la mine
Zeïda dépassant de loin les teneurs normales de ces éléments dans les sédiments fluviaux.
Les résultats de l’étude ont permis d’identifier la source de contamination des eaux et des
sédiments de l’oued Moulouya et du Barrage Hassan II dans la Haute Moulouya, il s’agit de
la source minière en particulier les résidus miniers de traitement abandonnés sans
réhabilitation considérés comme principale source de pollution par les ETM en
remarquablement pour les sédiments,ces derniers qui constituent une réserve importante de
polluants.
Mots clés : Eaux, sédiments, résidus miniers, éléments traces métalliques, oued Moulouya,
Barrage Hassan II, mine Zeïda, Haute Moulouya.
Communication Orale
Resumé
Mot clé : Érosion, transport solide, sédiment, bassin versant, model, SWAT, Beni Haroun
Communication Orale
Abstract
Mountains contribute majority of streamflow and water available downstream and the
percentage contribution is higher in the semi-arid and arid environments than are in the humid
areas. However, most watersheds in the uplands are characterized by complex meteorological
conditions, most often steep slopes that accelerate runoff generating mechanisms, and to the
most extent harbor vital natural resources such as forests and fertile land. In the last three
decades watersheds in the Upper Ruvu have faced increasing pressure mostly from escalating
human population growth resulting into increased human activities even in fragile areas. Soil
erosion and landscape degradation have become issues of concern not only for agricultural
productivity, but also because of sedimentation problems, especially in the Ruvu River which
is important for supplying water to the main city of Dar Es Salaam with a population of about
4 million people. The capacity to estimate how different land use management practices affect
runoff and soil erosion has become critically important for studying soil erosion, land
degradation and overall water quality of rivers at field scale. To investigate hydrological
processes at plot-scale, a rainfall simulator was designed and used in the hillslopes of the
Upper Ruvu watershed, Tanzania. Four land uses forest, bare land, cultivated land and grazing
lands were investigated in different slopes were investigated. Results show that soil erosion
and surface runoff were higher in the non-forest lands than in the forested lands. Statistical
analysis further shows significant differences between surface runoff from all land uses, and
the contribution is more significant in agricultural and grazing lands than in other land uses.
Communication Orale
MOUKANDI N’KAYA, G.D.1, LARAQUE, A.2, MABIALA, B.1, TATHY, JP.3, PANDI, A.4, AYISSOU, L.5,
ROBERT, A5
1
LMEI/CUSI/ENSP/Université Marien Ngouabi, BP 69 Brazzaville Congo
2
GET - UMR CNRS / IRD / UPS – UMR 5563 du CNRS, UMR 234 de l'IRD IRD – 900 rue J.F. Breton – 34090
- Montpellier - France
3
GRSEN/DGRST, BP : 2499 Brazzaville, Congo
4
FLSH, Département de Géographie, Brazzaville, Congo
5
G.I.E-SCEVN, Port de Brazzaville, BP : 179, Brazzaville, Congo
Abstract
Plus long fleuve d’Afrique après le Nil, deuxième fleuve du monde en débit après l’Amazone,
le Congo représente la moitié des eaux africaines déversées dans l’océan Atlantique.
Comprendre son fonctionnement se révèle ainsi capital en ce début de siècle où l’eau est un
enjeu majeur, particulièrement en Afrique. Cette étude concerne principalement les processus
de transferts, des matières sédimentaires, organiques et dissoutes du fleuve Congo au niveau
des capitales Brazzaville et Kinshasa qui contrôlent 87% de son bassin. En amont de ces
dernières se trouve le Stanley Pool, vaste dépression d’une trentaine de km de diamètre,
marquée en saison sèche par d’imposants bancs de sables. Ce projet d’étude a pour but de
mettre en évidence la dynamique hydrosédimentaire du Stanley pool. Joue t-il un rôle de
"source" ou plutôt de "puits" de sédiments ou alors les deux en même temps ou
successivement en fonction des phases du cycle hydrologique du fleuve?
A cette fin, l’on a établi un protocole de mesures In situ, pendant les différentes périodes du
cycle hydrologique, d’une part via des jaugeages liquides avec un ADCP, d’autre part, via des
jaugeages solides avec des prélèvements à pas de temps mensuels des MES (Matières En
Suspension). Les prélèvements d’eau se font en surface, au centre et au fond de la colonne
d’eau en amont et en aval du Stanley Pool.
Les résultats intéressent en premier lieu, les services de navigation fluviale et les gestionnaires
des installations portuaires qui souffrent de problèmes d’ensablement et nécessitent de
couteux et complexes dragages.
Mot clé : Fleuve Congo, Stanley pool, Flux de matière, Matière en suspension.
Communication Orale
Abstract
The water resources of the Komati River Basin are used primarily for irrigation, hydropower
generation, recreation, domestic and industrial water supply. Any changes to the quality of the
water supplied by KOBWA could adversely affect its uses. The water supplied by the project
has to meet the water quality requirements for that use (fitness of use).
Agriculture contributes to a wide range of water quality problems in the catchment. Soil
erosion and sedimentation is a serious problem in the catchment which is primarily associated
with agriculture. Agriculture erosion has an impact on downstream water quality as top soil
loss and land degradation leads to excessive levels of turbidity in receiving rivers.
Erosion of top soil leads to loss of nutrients and organic matter on productive land which
result on replacing it by fertilizer in order to maintain soil productivity. When is raining,
sediment runoff becomes a primary carrier of adsorbed chemicals, especial nutrients,
phosphorus, chlorinated pesticides which end up in the aquatic systems.
The high levels of nutrients, especially phosphates and nitrogen compounds causes
eutrophication of water bodies. The primary impact of massive algae blooms and excessive
growth of aquatic weeds (macrophytes) on water quality impairs the process of treatment of
potable water from the water bodies, as well as other recreational uses.
Communication Orale
*G.R. NKOUE NDONDO (1), J.L. PROBST (2), J.R. NDAM NGOUPAYOU (3), BOEGLIN J.L. (4), J.J.
BRAUN (5) and G.E. EKODECK (3)
(1) University of Douala; Department of Earth Sciences, P.O. Box: 24157 Douala (Cameroon)
(2) University of Toulouse, INPT, UPS; Laboratoire d’Ecologie Fonctionnelle (EcoLab); ENSAT, Avenue de
l’Agrobiopole 31326 Castanet Tolosan Cedex (France)
(3) University of Yaoundé I; Department of Earth Sciences; P.O. Box: 812 Yaoundé, (Cameroon)
(4) University of Toulouse, UPS; Laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET) ; 14 avenue
Edouard-Belin, 31400 Toulouse (France)
(5) IRD-Cameroun, BP 1857 Yaoundé (Cameroun)
* Corresponding author: raoulnkoue@yahoo.fr
Abstract
The Nyong River network, the most important flowing through the ocean in the forested south
part of Cameroon, was sampled monthly during the 2005-2006 hydrological year in five
stations, gradually range between the elementary watershed (Mengong river) and the main
channel (Nyong river). The particulate organic carbon (POC) contents in the various stations
are low, ranging between 0.1 and 4.8 mg/l. Highest POC contents are observed for the
smallest streams (Mengong and Awout) flowing toward the swampy areas. Depleted carbon
isotopic composition δ13C are observed for POC (between -30.0 and -27.6 ‰). These isotopic
compositions of POC are similar to those observe for soil organic carbon (SOC), indicating
the mean allochthonous sources for stream POC. On the basis of the high frequency data of
water discharge and monthly POC concentration, an annual flux of 8771 tons was established
for the Nyong river basin, corresponding to a specific flux of 0.47 tC.km-2.yr-1. This value was
relatively low for the little watersheds (0.21 and 0.33 tC.km-2.yr-1 respectively for the
Mengong and Awout small basins), indicating that sources of POC are limit to the swampy
areas. Approximately 95% of POC originated from soil throws the leaching of the swampy
areas, with a very minor contribution of autochthonous POC. The high frequency sampling
during a storm event indicates that river POC supply occurs especially at the beginning of the
flood at the Mengong SEW watershed. A graduated impoverishment of POC is then observed
during and after the peck of the flood, due to the dilution of the organic fraction of suspended
particulate matter. Hence, it is observed that 48% of the annual POC flux at the outlet of the
Nyong River was carried on September, October and November during high flows.
Key words: particulate organic carbon, Nyong River network, stream water, swampy areas,
isotopic composition δ13C
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
AMAR Youcef1, AMAR Sara Bouchral1, AMAR Mériem El Batoul1 et BELMOKHTAR Zoubir1
1
Laboratoire d’Hydrobiologie et pollution, Université DjillaliLiabes (Sidi Bel Abbes –Algérie-)
Résumé
Mots clés : Golfe d’Arzew – Apports terrigènes – Analyse granulométrique – Vase – Impact
–Biodiversité benthique.
Communication Orale
Amoussou ERNEST1&2, TOTIN V. S. Henri 1&2, KODJA Japhet2, SOHOU Brice2Houndénou Constant2,
MAHE Gil3, PATUREL Jean-Emmanuel3 et BOKO Michel2
, 1 Département de Géographie et Aménagement du Territoire, Université de Parakou, BP 123 Parakou, Bénin.
ajernest@yahoo.fr, ernestamoussou@gmail.com, sourouhenri@yahoo.fr
² Laboratoire Pierre PAGNEY, Climat, Eau, Ecosystème et Développement (LACEEDE), Université d’Abomey-
Calavi, République du Bénin, 03 BP1122 Cotonou (Bénin). bokomichel@gmail.com
3
IRD, Laboratoire HydroSciences de Montpellier, Université de Montpellier 2, Case courrier MSE, Place
Eugène Bataillon, 34095 Montpellier cedex 5-France. gil.mahe@ird.fr, jean-emmanuel.paturel@ird.fr
Résumé
Les cours d’eau sont des milieux d’attraction des populations du fait d’énormes potentialités
qu’ils regorgent. Ils offrent d’excellentes opportunités techniques et économiques de gagner
sa vie facilement comme c’est le cas dans la basse vallée de l’Ouémé et du Mono au Bénin.
Mais, le réchauffement global de la planète et les prévisions météorologiques relèvent un
risque croissant des évènements extrêmes (excès de pluie et de température). Ces processus
naturels et humains ont des conséquences sur les capacités des systèmes de production. Cela
conduit dans plusieurs régions du monde notamment dans la vallée de l’Ouémé à la
dégradation des ressources naturelles et donc à la perte de la biodiversité par le débordement
des eaux (inondation) et la pression anthropique, suite aux activités. L’objectif de cette étude
est d’analyser la répartition des précipitations, des hydro-écorégions et son fonctionnement.
Les données utilisées sont les précipitations, l’ETP, les débits du fleuve OuéméBétérou et à
Bonou, les données planimétriques, d’occupation du sol extraites des images Landsat TM et
de terrain. La spatialisation pluviométrique permet d’apprécier la répartition spatiale des
pluies dans le bassin. La détermination des hydro-écorégions, quant à elle permet de
caractériser l’homogénéité spatiale du bassin et d’apprécier la vie de l’écosystème à Bonou.
La détermination débits écologiques à Bétérou et Bonou renseigne sur comment gérer
l’écosystème afin de la préserver dans un contexte de changements environnementaux
globaux.
Les résultats obtenus montrent une inégale répartition des précipitations, marquée par une
dégradation continue des conditions naturelles notamment climatiques qui déterminent la
mise en valeur des terres dans la basse vallée. Une forte pression naturelle et anthropique
altère les conditions de mise en valeur traditionnelle de cet écosystème. L’ensemble du
bassin-versant est affecté par une dynamique de dégradation des ressources naturelles
engendrant une érosivité du bassin. Cette dynamique est due à une surexploitation de
l’écosystème sans gestion conservatoire. Dans ces conditions de fragilisation des
écosystèmes, la restauration de l’équilibre morphodynamique par la régénération de la
couverture végétale est un impératif pour éviter la généralisation de l'érosion et la perte de la
biodiversité sur l'ensemble du bassin- versant
Communication Orale
Résumé
Mots clefs : Morphodynamique. Granulométrie, barre sous marine, tempête, Golfe de Tunis.
Communication Orale
Résumé
Mots clefs : Morphodynamique, barres festonnées, tempête, Kalâat Andalous, Golfe de Tunis.
Communication Orale
DESCROIX, L.1, RÜE, O. 2, Sarr, C.S. 3, THIOR, M. 4, EHEMBA, F. 2, SANE, T. 4, Dièye, EHB. 4, Cormier-
Salem, MC. 1 Breton, F. 5, Diakhaté, M. 3, Lazar, A. 6, Gaye, AT. 7Diongue-Niang, A. 8
1
IRD PALOC Dakar Paris, 2 GRDR, Dakar, 3 UGB StLouis, 4UASZ Ziguinchor, 5 UAB Barcelona, , 6
LOCEAN Paris, 7 LPAODakar, 8 ANACIM Dakar
Résumé
Communication Orale
mieux gérer collectivement les écosystèmes pour assurer leur restauration (agro-écologie pour
maintenir l’eau dans les terres, surveiller et assister le développement des mangroves, etc), et
ainsi travailler a leur sécurité alimentaire et face aux risques.
Communication Orale
Résumé
Les flux de la matière en suspension (MES), du carbone (organique et total) des éléments
majeurs et de certains métaux lourds, qui lui sont associés, ont été mesurés au large du delta
de L’Oued Mejerda en 2011, 2012 et 2013 dans 8 stations à des profondeurs de 10, 20 et 40m
en utilisant des pièges à sédiments. La répartition des flux de la matière en suspension est
conforme au schéma attendue, puisque c’est durant les saisons hivernales et près de la côte
que le maximum de flux a été enregistré (27 à 36 g/m²/jour) avec une stratification verticale
inverse témoignant d’une remise en suspension intense des sédiments du delta. La
normalisation par rapport à l’aluminium révèle que l’Oued Mejerda est la principale source
pour les métaux impliqués dans l’activité minière du bassin versant : Pb, Zn, Cd, Cu, Ni, et
Co, (enrichissement de 0,8 à 3). A l’opposé, Fe, N et Mn ont une origine authigène
(enrichissement respectif de 100 et 15). Le facteur d’enrichissement calculé par rapport à la
croute (valeurs NASC) montre un enrichissement pour Pb et Zn (EF = 44 à 117) et en
particulier pour Cd (EF> 3000) ces métaux semblent donc être les plus polluants dans le delta.
Cela confirme la tendance observée dans les zones côtières du delta de l’Oued Mejerda et est
compatible avec le type d'activités minières menées dans le bassin versant.
Mots-clés: l’Oued Mejerda, Matière en suspension, facteur d'enrichissement, flux des métaux
lourds, pollution côtière.
Communication Orale
Résumé
Mots C lés: Imagerie satellitaire, cartographie, littoral, ligne de rivage, baie de Hammamet,
Tunisie.
Communication Orale
Abstract
Coastal erosion is a real problem in Côte d’Ivoire and particularly at the mouth of Bandama
River in Grand-Lahou. It led to the transfer of Grand-Lahou City on the north part of this area
in the 1970s. The erosion not only concerns the movements of the coastline but also the
migration of the mouth of Bandama River westward, destroying habitats and plantations.
A hydro-sedimentologicalstudy was undertakento support theconstruction of the channel of
the fishing port in themouth of Bandama River. This channel aims to ensurethe navigability of
theestuary of Grand-Lahou in order to revitalizethe economyof this region.
The assessment of the migration speed of the pass and the simulation of the hydrodynamics of
the mouth of Bandama River were conducted using satellite images, bathymetry survey,
sediment characteristics and current velocities measured in June 2012.
Strongest currents are observed at the mouth Bandama River, in the pass and on either side of
the central block. Currents are also important in the channel of Tagba Lagoon, where flow the
largest water volumes.
In dry periods, the tide currents reach 1.4 m/s at the mouth of Bandama River and 0.4 m/s in
the channel of Tagba Lagoon.
The mass of water bypasses the sandbanks and vases to join the main channel between the
pass and the Tagba lagoon.
In flood conditions, high flow rates tend to block the ebb currents. Current velocities reach 1.8
m/s in the pass at the ebb tide and are reduced to 0.35 m/s at the rising tide. In Tagba channel
tidal currents are lower at ebb tide (0.3 m/s to 0.4 m/s); the dynamics of tides are greatly
reduced by high flows of Bandama River.
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
Ali Rahmani Salah Eddine 1, Chibane Brahim 1, Hallouz faiza 2 ,Boucefiene Abdelkader2
Author contact : alirahmani101990@gmail.com / salirahmani@usthb.dz
Phone + 213 0669606978
1
Geo-environment Laboratory FSTGAT, USTHB BP 32 EL ALIA 16111 BAB EZZOUAR ALGIERS,Algeria
2
University of Khemis Miliana , Algeria
Abstract
As a result of climate change, the ground water recharge was influenced by the modérate
rainfall, to understand the relationship between the Drought index and the GWR; we simulate
the response of aquifer to the change in the climate condition by using the groundwater
recharge estimated by the hydrologic water budget and the Standardized Precipitation Index
(SPI). This study let us to appreciate the effects of climate change on the time of response of
the aquifer.
The area of study was located from 300 Km south of Algiers (Algeria), it was characterized
by a semi-arid climate and a modérate rainfall (between 200 and 350 mm) in an average
annual temperature around (15 °C).
This study let us to adjust a general model , show clearly the relation between drought and the
groundwater recharge , to give us a general idea to understand the phenomenon of the aquifer
recharge in semi arid area , also give to the administrator a real tools to manage sustainably
our groundwater resources.
Key words: Climate change, Drought index, SPI, Groundwater recharge, semiarid area
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
Dans ce type de système la contribution de la zone non saturée aux écoulements persiste
durant les cycles hydrologiques avec une relative atténuation aux moments des étiages
prolongés d’où l’augmentation de la composante réserve noyée ;
- le groupe des aquifères profonds (Bouziène), situé au Nord des piedmonts est
caractérisé par la présence d’une zone noyée relativement importante. Les eaux profondes
émergent en surface à la faveur de grandes failles normales (N50 à N70°E) avec de forts rejets
verticaux. Les eaux de ces sources sont relativement stables ce qui atteste la prépondérance du
fonctionnement propre aux systèmes sur les effets climatiques.
Cette approche nous a permis de comparer de façon globale les différents systèmes karstiques
étudiés. Cependant, leurs nombreuses différences (taille, contexte, chimie, degré de
karstification, fonctionnement …) ne nous permettent pas d’aller plus loin dans
l’interprétation de cette ACP et CAH. En revanche et afin de donner une signification plus
fine aux axes factoriels (faisant abstraction des différences de caractéristiques géochimiques
et hydrocinématiques), il s’avère intéressant de traiter séparément les systèmes ci-dessous.
Communication Orale
Résumé
Ce travail a pour but d’étudier le changement climatique et son effet majeur sur les eaux
souterraines, plus particulièrement sur la qualité des eaux de la plaine de Zana-Chott Saboun.
Notre région fait partie du vaste ensemble structurel des hautes plaines constantinoises. La
plaine est un bassin fermé, entouré par des reliefs fortement plissés et tectonisés qui s’étend
sur une superficie de 369 Km² environ.
L’analyse des trois station Ain Skhouna, Ain Djasser et Oum Laajoul montre que la saison
printanière est la plus humide avec une précipitation moyenne de 118,29 mm, l’été est la
saison la plus sèche avec une précipitation moyenne de 40,8 mm.
La Température joue un grand rôle sur le changement de la qualité des eaux (augmentation
de l’activité chimique), l’évaporation des eaux et laperturbation sur l’agriculture.
Les températures mensuelles les plus élevées sont enregistrées essentiellement pendant l’été
(juin à septembre) en moyenne de 29.3° à 37.20°C, tandis que les plus basses sont observées
en hiver (décembre à mars) avec un minimum de 12.1°C en janvier.
La courbe ombro-thermique, nous montre que la période déficitaire en eau (sèche) s’étale
depuis la quatrième semaine de Mai jusqu’à le mois de Septembre, La période humide s’étale
du mois de Septembre jusqu'à Mai (La recharge de la nappe en période humide permet une
dilution des éléments chimiques).
Cette étude définie le climat de la plaine comme suit : semi-aride de type continental
influencé par un hiver froid et un été chaud avec une grande évaporation cause une grande
concentration des éléments chimiques dans l’eau.
La Conductivité électrique, TDS, les Résidus sec et la salinité liée à la variation de la
Température.
Communication Orale
Résumé
In spite of the fact that a large portion of the Tunisian landscape is composed of limestone or
dolomite, there are only few karstified ranges. In most cases, the carbonates are relatively thin
except in the northwestern part of the country as for Serdj or Bargoumoutains that have been
extensively explored and contains the country’s largest cave networks. The massif of
Zaghouan, located northeastern Tunisia at the end of the Atlas range, is one of these specific
geologic features; it lodges a large aquifer, known as the best quality water resources of the
region. This aquifer is naturally discharging by several karst springs and galleries that supply
drinking water for the local cities and for the capital since the Roman Times through an
aqueduct. Nowadays, the Zaghouan groundwater is also exploited by means of wells which
tap the carbonate aquifer. The natural quality of groundwater complies with the provisions of
the Regulation on health and safety of drinking water. However, anthropogenic impacts in the
form of nitrate pollution have been observed. Hydrogeological investigations have been
conducted in order to identify the recharge areas of the groundwater source with the aim of
ensuring additional quantities of drinking water and protection of the source from pollution.
Data from 36 water samples collected from springs, wells, galleries and dam lakes have been
analyzed for various parameters such as pH, electrical conductivity, total dissolved salts,
major ions, stable and radiogenic isotopes (δ18O, δD and 3H) after standard procedures.
Statistical and geochemical modeling were performed to understand the processes controlling
groundwater geochemistry. The chemical quality of groundwater is related to the dissolution
of minerals, ion exchange, and the residence time of the groundwater in contact with rock
materials. Indeed, according to their dominance, major ions indicate that groundwater have
mainly calcium-bicarbonate or bicarbonatefacies in result of natural rainwater recharge and
water-soil/rock interaction. The results of calculation saturation index by computer program
DIAGRAM shows that nearly all of the water samples were saturated with respect to
carbonate minerals (calcite, dolomite and aragonite) and undersaturated with respect to sulfate
minerals (gypsum and anhydrite). On the other hand, some spring waters are contaminated by
high nitrate contents exceeding drinking water standards (> 50 mg.l-1, WHO 2014).
The stable isotope signature of Zaghouangroundwaters and its close relationship with springs
altitude indicates that groundwaters are mainly derived from local meteoric water that has
undergone rapid infiltration through the aquifers fracturing network. This fact is also
highlighted by the quick response of the springs discharge to rainfall events. Tritium contents
of groundwater are of the same range of those measured for the dam lakes considered
representative of local precipitation due to their short renewable rate. As proven by
geochemical and isotopic tracers, the hydrodynamic of the aquifer is highly dependent from
Communication Orale
the geological and structural settings and characterized by very fast circulation which is an
evidence of the vulnerability of the aquifers to climate changes as well as to anthropogenic
activities.
Keywords: carbonate aquifer, karst springs, major ions, stable isotopes, tritium, nitrate
Communication Orale
Kaoutar EL OUMLOUKI1, 2*, Rachid MOUSSADEK2, Houria DAKAK2, Hamza IAAICH2, CHATI
Mohamed TAOUFIQ3 et Mahacine EL AMRANI1, Abdelmjid ZOUAHRI2
1
Université Ibn Tofail, Faculté des Sciences, Département de chimie, Laboratoire de Procèdes et de Séparation,
B.P: 133 14000, Kenitra, Maroc ;
2
Institut National de La Recherche Agronomique, CRRAR, Unité de l’Environnement et la Conservation des
ressources naturelles B.P: 6356 – Instituts, 10101 - Rabat, Maroc ;
3
Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Département Agriculture, B.P. 607, Rabat, Maroc
* Correspondance, courriel : kaoutar18@gmail.com
Résumé
Mots cl és : Périmètre El Guerdane, Plaine Souss Massa, Eaux souterraines, Qualité, SIG,
spatialement
Communication Orale
Abstract:
In arid zones, groundwater is often the main resource. The increase of the urbanization and
economic development indicate that these resources come under mounting stress. This is the
case of the Tamanrasset region located in southern Algerian Sahara, close to Hoggar
mountains, with a population of205 220 inhabitants. In study area, geologic formations
consist of a crystalline and volcanic facies. Locally, alluvial groundwaters, linked to
superficial flow, contain reserves recharged mainly by floods of the river, this is the case of
our study where the groundwater table is fed by ouedTamarasset. This recharge depends on
irregular rainfalls which present an annual mean of 50 mm at 1400 m of altitude (Tamanrasset
station) and 85 mm at 2700 m (Assekrem station). Water in these aquifers consistently good
quality, however they are very vulnerable to contamination. In this context, it is important to
underscore the state of the water table and appreciate its chemical quality at spatial and
temporal step. To reach this objective, a monthly piezometric monitoring of Tamanrasset
alluvial aquifer has been carried out since November 2014. The water level data were used to
make piezometric maps showing groundwater flow and its time evolution. Water
physicochemical parameters have been measured in situ and water samples have been picked
up during November campaign. The results show water mineralization presents relatively low
to moderate values, electrical conductivity varies between 257 and 936 µS/cm, pH varies
between 6.48 and 7.98. The highest concentrations are bicarbonates for anions 695.4 mg/l and
sodium for cations with 100.5 mg/l. Moreover, analysis results show high levels of nitrates up
to 48 mg/l. The first preliminaries conclusions show that mineralization of the water table is
mostly influenced by the geology of rocks but also by human activities.
Communication Orale
ABSTRACT
Communication Orale
instead of >10m in the unconfined Holocene aquifer with subsequent excessive soil water
logging that enhances soil salinity build-up. However, the recently stored groundwater can be
partially pumped out to tackle potential water shortage and to mitigate soil degradation.
The dominant processes in the Pleistocene aquifer are 1- Leaching by recent and elder Nile
water with depleted or enriched isotopic composition, and 2- mixing of recent Nile water
(18O of +3%o, 20ppm Cl) with elder Nile ( 18O of -3%o, 200ppm Cl). The secondary
processes are 1- Evaporation 2- Mixing with fossil groundwater, and 3- Mixing with the
marine wedge in the coastal zone (controversial issue open to more work using adequate
isotope and geochemical data). The approach used in this work is useful for proposing
improved groundwater pumping-scheme in the Nile system/its desert-fringes and for the
preservation of water quality.
Communication Orale
Résumé
Le Haouz Central de Marrakech est un vaste couloir sous forme de plaine, d’une superficie
d’environ 2 300 km². Dans cette région caractérisée par un climat semi aride, on assiste à une
irrégularité des précipitations et une variabilité de recharge de la nappe, qui subit une
surexploitation suite à l’effet du développement économique et démographique. A ce facteur
quantitatif handicapant le développement de cette ressource s’ajoute la détérioration de la
qualité des eaux de la nappe qui a été observé par endroit au niveau du secteur d’étude.
Une étude de variation de la lame d’eau au niveau de la zone d’étude a été faite en utilisant les
états piézométriques des années 2013 et 2015, et ceci dans le but de voir la sensibilité du
niveau de la nappe aux aléas climatiques qu’a connu la région durant l’année 2014. La
comparaison des deux états piézométriques a révélé que la variation de la côte piézométrique
entre 2013 et 2015, n’est pas régulière sur toute la zone, une remontée de niveau
piézométrique à été observé par endroit, tandis que certaines régions, ont enregistré une baisse
de la lame d’eau.
Parallèlement à l’étude piézométrique, une étude hydrogéochimique a été effectuée pour
déterminer l’état de la qualité des eaux et détecter les zones de contamination qui influence de
façon négative la qualité d’eau de cette nappe. Des cartes de variation spatiale des
concentrations des différents éléments ont été élaborées, ces dernières ont montrés des
concentrations importantes des nitrates au droit des agglomérations (pollution anthropique),
corroborées par des concentrations en chlorures, sodium, calcium, qui augmentent en allant de
la partie avale vers l’oued Tensift.
Communication Orale
MARIKO*1 A., TOURE1 A., SEIDOU2 O. BAMBA1 F., BOKAR1 H., LAM1 A.A, MAHE3 G.
1. Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT), DER Géologie, Laboratoire
Eau/Environnement, BP 242, Bamako (Mali). * adama.mariko@ird.fr;
2. Department of Civil Engineering, University of Ottawa (Canada)
3. IRD, HSM, Université Montpellier (France)
Résumé
Les eaux de surface sont d’une grande importance dans le ravitaillement en eau de la
population, le développement de diverses activités économiques (irrigation de contre saison,
production halieutique, industries…), la protection de l’environnement et la conservation de la
biodiversité. La conception des infrastructures de stockage et de régulation des eaux de
surface (barrage, réseau de distribution) repose sur l’analyse des débits notamment d’étiages.
L’augmentation de la demande en eau combinée aux conditions de faibles débits et à la
variabilité et changement climatique peut générer à terme des conflits sociaux et un
déséquilibre environnemental. La connaissance des ressources en eau, leur dynamique en
relation avec la variabilité et les changements climatique s’imposent pour assurer une
meilleure gestion, gage du développement durable et de l’équilibre environnemental. A
travers l’analyse des séries de débits observées sur les stations hydrométriques du bassin du
Bani tributaire du fleuve Niger au Mali, la contribution des nappes souterraines (écoulement
de base) est estimée et les caractéristiques des faibles débits (7, 30 jours) pour différentes
périodes de retour (2, 5, 10, 20 et 50 ans) pour différentes projections climatiques sont
examinées.
Communication Orale
Abstract
Groundwater is vulnerable to many forms of pollution, including salinization. This
phenomenon is widespread and threatening many regions in Tunisia. It is not only remarkable
in the costal part of the country, but also the inland aquifers, such as the groundwater flow
system ofSminja which belong to Zaghouanprefecture, NE of Tunisia. In some parts of the
aquifer, salinity reaches more than 8 g/L, which poses serious problems to the safe use of the
groundwater in irrigation and drinking purposes.The present work aims to delineate the saline
water plumes and to understand their salinization processes. A field survey including surface
water and groundwater sampling was conducted. The taken samples were analyzed for major
chemical elements and stables isotopes. The salinized parts of the aquifer were delineated
basing on the results of a geophysical survey (78 vertical electrical soundings) and the
measurements of the electrical conductivity of the taken groundwater samples. The saline
region is located in the central part of the plain. Hydrodynamic, hydrochemical and
isotopicdatawas used to identify the salinization processes. Indeed, the evolution of the
groundwater salinization according to the mainflow direction is principally caused by natural
phenomenon represented by dissolution / precipitation of minerals dispersed in the saline
reservoir formation (Trias) and ion exchange between different ions (rock-water interaction).
Furthermore, anthropogenic phenomenon represented by the return-flow of irrigation water
and the use of nitrogen fertilizers were identified as non negligible contamination sources in
the northeastern part of the aquifer near the irrigated perimeters. A conceptual model
summarizing thehydrogeochemical functioning of the groundwater flow system of Sminja
was establishedwhich can help the decision-makers to sustainably manage the region's water
resources.
Communication Orale
Communication Orale
Mots-clés : barrage, bilan de régularisation, karst, fuites d’eau, Hammam Grouz, Oued
Rhumel.
Communication Orale
Résumé
L’hydrogéologie est une source abondante de problèmes inverses, il est en effet difficile
d’avoir des informations sur les paramètres hydrodynamiques qui sont fondamentaux pour
réaliser des simulations numériques. Ce type de problèmes est généralement mal posé due au
faible nombre de mesures disponibles et qui nécessitent des méthodes adéquates de resolution.
Dans ce travail, on s’intéresse à l’identification des paramètres d’écoulement à l’aide d’une
méthode d’optimisation basée sur un algorithme génétique continu.
Apres avoir testé la performance du programme de calcul sur plusieurs Benchmarks, il a été
appliqué dans un premier temps à l’interprétation automatique des essais de pompage, puis à
l’identification des conductivités hydrauliques dans des aquifères hétérogènes et anisotropes
grâce à un couplage Algorithme génétique continu/Méthode des éléments finis.
Les résultats des interprétations des essais de pompage ont montrés une bonne concordance
entre valeurs mesurées et calculées. Il en était de même pour le modèle aux éléments finis lors
de l’identification automatique des conductivités hydrauliques.
La méthodologie Métaheuristique utilisée semble encourageante, et s’avère un bon outil
pour le calage automatique des modèles numériques en hydrogéologie et largement meilleure
que les techniques classiques grossières de validation.
Communication Orale
Manoubia ZAMOURI 1, Zoubeida BARGAOUI1, Nesrine ABID1, Maher HSOUNA1, Lahoucine HANICH2
1 Université de Tunis El Manar, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis, Tunisia
2 Université Cadi Ayyad, Faculté des Sciences et Techniques, Marrakech, Morocco
Abstract
Communication Orale
Résumé
Les eaux souterraines jouent un rôle fondamental dans la stabilité des populations rurales dans
la région de Tamlouka (Wilaya de Guelma, Nord-Est Algérien). Elles sont exploitées par des
puits, des sources et des forages ; drainées par différentes techniques traditionnelles et
modernes utilisées pour extraire les eaux des nappes pour l’alimentation en eau potable et
l’irrigation. Elles font donc l’objet de notre étude qui porte essentiellement sur la qualité de
ces eaux.
Avec un climat continental semi-aride, la région de Tamlouka est caractérisée
parunepluviométrie moyenne annuelle qui oscille entre 500 et 600 mm, avec une
saisonestivale chaude et sèche et un hiver froid et humide. Ce climat influe sur le bilan
hydrique qui montre des valeurs très élevées de l’évapotranspiration favorisant l’accumulation
des sels.
L’étude géologique permet d’identifier les diverses formations qui
constituentleterrainnotamment, cellesdes calcaires fissurés du Jurassique et des calcaires
Crétacé-Eocènes au Nord de la plaine et les bordures de la cuvette. La plaine de Tamlouka
occupe une situation structurale permettant de ressortir trois domaines, Tellien, la plateforme
Néritique Constantinoise et le Sillon desSellaoua. Elle comprend le Plio-quaternaire composé
principalement par une croûte de calcaire, d’argile et parfois de sables et graviers.
Cette étude constitue une étape très importante qui accorde un intérêt particulier à la
valorisation du potentiel hydraulique de la région. Afin d’apprécier la qualité réelle des eaux
souterraines de l’aquifère et de comprendre l’influence des facteurs générateurs de pollution,
un suivi des caractéristiques physicochimiques a été réalisé, fondé sur des approches relatives
à l’hydrochimie, l’hydrodynamique, la cartographie …etc. Les résultats obtenus par les
différentes méthodes montrent une relation entre les différents paramètres étudiés : la
minéralisation des eaux est influencée par le climat et la géologie ; la contamination par les
nitrates semble due à une même origine : l’effet majeur de l’agriculture et les rejets des eaux
usées.
Communication Orale
Résumé
Dans le monde, les méthodes d'estimation de la vulnérabilité et le risque de pollution des eaux
souterraines sont très nombreuses. Elles utilisent des systèmes paramétriques avec cotations
numériques, la cartographie de superposition ou l'analyse de procédés qui sont basés sur des
équations (DRASTIC, GOD, SI, SINTACS…). Notre méthode s’ajoute pour identifie
notamment la vulnérabilité et le risque de pollution des eaux souterraines, elle se base sur la
combinaison de deux indices: l'indice d’autoépuration et l'indice de contamination. C’est une
nouvelle méthode graphique, sous forme d'abaque, simple et rapide d'utilisation. Cet abaque
est constitué de deux triangles connectés à un tiers de forme rectangulaire sur lequel seront
identifiés le degré de vulnérabilité et le risque de pollution des eaux souterraines. Sur l'un des
triangles sont représentés les facteurs naturels (épaisseur de la zone non saturée, faciès
géologique, degré d’autoépuration) et sur l'autre triangle sont indiqués les causes de
vulnérabilité des nappes à la pollution (facteurs anthropiques) provoquées par l’homme. En
conséquence l’application de cette méthode aboutit à l’établissement de la carte de
vulnérabilité et de risque de pollution des aquifères.
Communication Orale
Ali Rahmani Salah Eddine 1, Chibane Brahim 1, Hallouz faiza 2 ,Boucefiene Abdelkader2
Author contact : alirahmani101990@gmail.com / salirahmani@usthb.dz
Phone + 213 0669606978
1
Geo-environment Laboratory FSTGAT, USTHB BP 32 EL ALIA 16111 BAB EZZOUAR ALGIERS,Algeria
2
University of Khemis Miliana , Algeria
Abstract
As a result of climate change, the ground water recharge was influenced by the modérate
rainfall, to understand the relationship between the Drought index and the GWR; we simulate
the response of aquifer to the change in the climate condition by using the groundwater
recharge estimated by the hydrologic water budget and the Standardized Precipitation Index
(SPI). This study let us to appreciate the effects of climate change on the time of response of
the aquifer.
The area of study was located from 300 Km south of Algiers (Algeria), it was characterized
by a semi-arid climate and a modérate rainfall (between 200 and 350 mm) in an average
annual temperature around (15 °C).
This study let us to adjust a general model , show clearly the relation between drought and the
groundwater recharge , to give us a general idea to understand the phenomenon of the aquifer
recharge in semi arid area , also give to the administrator a real tools to manage sustainably
our groundwater resources.
Key words: Climate change, Drought index, SPI, Groundwater recharge, semiarid area
Communication Orale
Résumé
La Tunisie a connu depuis les années cinquante un développements intenses en matière
d’infrastructure hydraulique puisque les gestionnaires de l’eau ont compris trop tôt que le
développement durable du pays devait passer par la prise en charge de la problématique de
l’eau sous ses multiples facettes. Il est ainsi nécessaire de quantifier et de gérer toutes les
ressources en eau aussi rigoureusement que possible aussi bien en cas d’abondance qu’en cas
de pénurie. En Tunisie, les problèmes des risques liés aux eaux courantes sont très
préoccupants. Les inondations constituent le risque naturel le plus répandu dans le pays. En
effet, la Medjerda, la plus grande rivière de la Tunisie, a été caractérisée par des évènements
pluvieux extrêmes et des crues exceptionnelles qui ont été catastrophiques pour les
riverains.Aujourd’hui, le problème se pose sérieusement aussi bien à l’amont qui n’est pas
géré par les barrages qu’à l’aval qui est totalement anthropisé.
L’annonce et la prévision des cures constituent un moyen primordial pourvu que celui-ci
puisse être mis en œuvre suffisamment tôt. Il n’est pas envisageable de s’en protéger
totalement, mais il est possible de contribuer grandement à préserver ce qui peut l’être. Dans
ce cadre s’inscrit notre contribution qui a pour objectif l’étude des évènements pluvieux
extrêmes ainsi que les crues exceptionnelles du bassin versant de la Medjerda par l’analyse
fréquentielle des pluies et des crues des principales stations. A cet effet, nous avons choisi six
stations pluviométriques, bien réparties au niveau du bassin versant de la Medjerda, ainsi que
cinq stations hydrométriques principales toute au long de la rivière.
En ce qui concerne la partie amont de la haute vallée pendant un jour de pluie, il pleut en
moyenne 5 mm, avec une moyenne des maxima de 40 mm. La moyenne annuelle des
précipitations peut atteindre 400 mm en moyenne. La pluie journalière de récurrence
centennale en période humide varie entre 70 et 100 mm par jours. Dans la partie amont en
rive droite, la moyenne des maxima est très proche de celle enregistrée à la haute vallée,
toutefois, la pluie journalière centennale est plus importante. Ce qui peut être expliqué par
l’effet orographique.
Dans la partie avale de la Medjerda, malgré que la moyenne des pluies journalières maximales
soit légèrement plus importante que la partie amont, les pluies journalières centennales sont
de même ordre de grandeur.
Pour la station de Mellègue, située en rive droite et en amont du bassin versant, le débit
maximum journalier d’une année médiane est relativement important, il dépasse 250 m3/s, en
période humide la valeur centennale peut atteindre 1370 m3/s. En amont du bassin, le débit
médian varie de 125 m3/s à la station de Ghardimaou pour atteindre 300 m3/s à la station
Boussalem. Les valeurs centennales dépassent de loin 1000 m3/s. En période humide, les
débits maximums des crues sont très importants pour les différentes périodes de retour. Le
Communication Orale
passage de la crue médiane à la crue centennale se traduit par une augmentation d’environ
100% du débit.
Dans la partie avale, malgré l’impact de l’artificialisation de l’écoulement, l’analyse
fréquentielle a montré que les valeurs médianes sont plus faibles que celles de la partie amont
du bassin versant. Alors que les débits centennaux humides sont plus importants que ceux
déterminés dans la partie amont. L’augmentation du débit de la valeur médiane à la valeur
centennale est beaucoup plus importante.
Les pluies journalières maximales ne sont pas très importantes, parce que les intensités infra-
journalières, les échelles caractéristiques des évènements pluvieux intenses, sont à l’origine
des déclanchements des crues surtout lorsque les sols sont saturés mais aussi avec l’extension
de l’urbanisation.
Les débits maxima augmentent de l’amont vers l’aval du bassin versant de la Medjerda vue la
morphologie de la rivière et la contribution des affluents tout en allant vers la méditerranée, ce
qui augmente le danger sur la population riveraine.
Mots clé : Pluie extrême, crue exceptionnelle, analyse fréquentielle, Medjerda, Tunisie.
Communication Orale
Résumé
Le grand nombre d'événements extrêmes qui ont été observésces dernières annéesdans le
monde, a mis l'accent sur les possibles changements dansles conditions météorologiques
extrêmesdusau changement climatique. Les éventuels changements climatiques devraient
conduire à des changements futurs dans les caractéristiques des épisodes pluviométriques
extrêmes, en l'occurrence l'intensité des précipitations dans la plupart des régions. Ces
changements peuvent avoir des impacts significatifs dans de nombreux domaine.
Les ouvrages, les aménagements et les réseaux ont été conçus sur la base d’une analyse
statistique des pluies intenses survenues sur une région donné, afin d’établir un niveau de
fonctionnement adapté aux conditions climatiques passées. Les courbes Intensité-Durée-
Fréquence (IDF) résument cette information statistique. L’estimation de ces dernières à
partirdes données pluviométriques repose sur l’hypothèse fondamentale de stationnarité,
c’est-à-dire que le climat et les estimés issus des courbes IDF ne changent pas ou, encore, que
le climat passé est une représentation juste du climat futur. Or, c’est exactement cette
hypothèse qui est remise en cause par les changements climatiques.
Dans cette communication, les possibles changements climatiques sont étudiés sur les courbes
Intensité-Durée-Fréquence (IDF), en utilisant des données historiques et des projections
climatiques futures. Une démarche est proposée pour calculerles courbes IDF, qui intègreles
changements prévusdans l'intensitédes précipitations sur un nombre de stations
pluviométriques dans le bassin de la Seybouse. Une analyse des impacts possibles sur le
fonctionnement des réseaux d'assainissement sera faite sur la base de ces changements.
Communication Orale
Résumé
Le présent travail évalue les implications des pluies extrêmes et les crues exceptionnelles de
même que la dégradation des terres autour du fleuve l’Ouémé à Bonou au Bénin. En effet, les
perturbations hydro-pluviométriques observées ces derniers temps amplifiés par le
phénomène de l’occupation incontrôlée des berges ont contribué énormément à la dégradation
et le comblement dudit fleuve.
Pour apprécier les phénomènes extrêmes et le processus d’érodibilité des terres, les données
hydro-pluviométriques, démographiques, topographiques, hydrogéologiques, etc. ont été
utilisées. Les investigations en milieu réel appuyées des indicateurs ont aidé à apprécier la
manifestation du phénomène de la dégradation des terres. De plus, l’étude de la cartographie a
permis d’inventorier les secteurs les plus vulnérables à l’érosion et aux inondations. Aussi, les
méthodes statistiques ont permis de calculées les paramètres de dispersion et autres.
Il résulte de ce travail que les effets de changements climatiques amplifiés par les actions
anthropiques ont accentué les événements pluvieux extrêmes et hydrologiques dans le milieu
d’étude. Le bilan de l’occupation du sol a montré qu’entre 1995, 2000 et 2010, les espaces
agricoles, habités et masse d’eau ont évolué considérablement. Les facteurs explicatifs de
cette dégradation sont entre autre l’augmentation des phénomènes extrêmes, les différents
types d’aménagement de l’espace, la densité de la population au niveau des zones impropres,
etc. Les conséquences engendrées sont la pollution des eaux du fleuve de même que le
comblement, la disparition des espèces fauniques et floristiques du milieu, la baisse de revenu
de la population, l’immigration des jeunes vers l’intérieur et l’extérieur du pays.
Communication Orale
RESUME
Communication Orale
Résumé :
Les inondationset les crues torrentielles sont des catastrophes naturelles qui touchent toutes
les régions du monde.L’Algérie est parmi ces régions dont cephénomènegénéré par les
précipitations torrentielles.Dans ce travail on se focalise sur le 5ème bassin de l’Algérie du
Hodna, Ce bassin versant est de type endoréique situé entre les latitudes 36°10’ 54,9’’ au
Nord et 34°21’ 3,9’’au Sud et entre les longitudes 3°10’12’’ ouest et 6°9’ 36,2’’ Est.
Le Hodna estconstitué de 12 oueds drainent une superficie de 26000 km², il est caractérisé par
des crues torrentielles souvent difficilement prévisibles, de temps de montée rapide et de débit
spécifique relativement important.Le bassin est équipé de sept stations hydrométriques qui ne
sont pas toutes exploitables, le réseau des stations pluviométriques est constitué de38 stations
pluviométriques dont les données couvrent une période de 31 ans de 1973 à 2004.Le bassin
du Hodna est d’un climat aride à semi-aride d’une précipitation moyenne interannuelle de
228 mm et une température moyenne de18 C°, il est deviséen 8 grands sous bassins : (El ham
(6187 km²), K’sob (3641 km²), Barika (3823 km²), Boussaâda (2953,7 km²), M’sif (5321
km²), El leham (638,6 km²), Lougman (337 km²), Soubella (1838,7 km²)). Une partie de ces
sous bassin (de l’ordre de 28%) est contrôlé par des stations hydrométriques dont les débits
enregistrés ne reflètent pas la réalité.
Dans ce travail, on a étudié le régime des crues de tous ces sous bassins en se basant sur les
données pluviométriques et en considérants les sous bassins non jaugés. La comparaison des
hydrogrammes obtenus aux peu de données hydrométriques exploitables montre que la
comparaison est impossible.Les résultats obtenus montrent que les débits des crues
centennales des principaux oueds sont relativement importants. Ils sont de l’ordre de : El ham
(Q : 3608,198 m3/s), K’sob(Q : 3210,344 m3/s), Barika (Q : 2061,112 m3/s), Boussaâda (Q :
1760,296 m3/s), M’sif (Q : 2258,862 m3/s), El leham(Q : 1211,971 m3/s), Lougman(Q :
457,892 m3/s), Soubella(Q : 750,952 m3/s). Nous avons de même contribué à formuler la
variabilitédes débits des crues pour les périodes de retour 10, 50, 100 et 1000 ans de chaque
sous bassin en fonction de la précipitation maximale journalière et la surface, des relations de
puissance ont été validées pour l’ensemble des sous bassin avec des coefficients de corrélation
(0.6 <r< 0.8).
Communication Orale
Abstract
At a global scale, more than half of the costliest disasters are weather related and our planet is
facing more devastating extreme events mainly those related to rain. In Morocco, the floods
between the 21st and the 25th November 2014 in the south of the country had caused the death
of 32 people. In Casablanca, the flood of the 29th-30th November 2010 had caused enormous
human and material losses. In the province of Settat, the flood of the 23th and 24th December
2001 have caused the death of eight people and flooded several industrial units and Douars in
the region, adding to many other tragedies in the flood areas. Also in Ourika, the floods of the
17th August 1995 had caused more than 230 deaths, 500 missing, 200 damaged cars and other
property damage. Thus, there is a real need for understanding and anticipating weather
extreme events mainly those related to intense rains, that may leads the way in risk
assessment and development of mitigation strategies.
The aim of this work is to characterize the frequency and the trends of rain extreme events
and to assess simulations of regional climate models for these extreme events in the
watersheds of Tensift and Bouregreg (Morocco), during the last decades. First, the work
analyzes the observed trends in daily rainfall time series, than it identifies rare, very rare and
exceptional rain events, using percentile sampling thresholds, and studies the trends of their
frequency. Finally it evaluates an ensemble of regional climate models from the European
project ENSEMBLES, with regard to the found trends in order to recognize models that best
describe observed rain regime, in the studied catchments.
Key Wor ds: Rain extreme event; Percentile thresholds, Regional Climate Model,
Trend, Frequency, Bouregreg, Tensift.
Communication Orale
Abstract
In the Volta Basin of West Africa, flood has become one of the most damaging natural
hazards. Therefore, flood frequency estimates are important for disaster risk management.
Nonetheless, the probability and magnitude of extreme floods for some rivers in the Volta
Basin are not known mainly because of lack of sufficient length of daily observed discharge
data. This study aims at improving knowledge of flood frequencies in the Volta Basin using
regional frequency analysis based on L-moments. To this end, three homogeneous groups
have been identified based on cluster analysis and homogeneity test. By using L-moment
diagram and numerical goodness of fit tests, Generalized Extreme Value, Generalized Pareto
and Wakeby distributions are found suitable to yield accurate extreme flood quantiles in the
Volta Basin. Finally, a multi regression model of the mean annual maximum discharges with
the drainage area, slope and mean annual rainfall of stream flow gauged sites is proposed to
enable flood frequency estimation of ungauged sites within the study area.
Communication Orale
RESUME
Les crues sont des phénomènes naturels aléatoires aux conséquences souvent désastreuses.
Face à la récurrence de ces événements, la compréhension et le suivi des mécanismes de
propagation des crues le long des principaux cours d’eau de Côte d’Ivoire, constitue un
moyen de gestion des bassins versants et de prévention contre les inondations.
L’objectif de cette étude est de connaitre l’évolution des crues le long du N’zi, affluent
principal du Bandama, soumis chaque année à des crues parfois exceptionnelles.
La mise en évidence de la relation pluie-débit montre que les crues du N’zi sont
essentiellement générées par les précipitations et que la réaction du bassin versant est
immédiate. L’hétérogénéité spatiale des pluies et la variation de leur intensité perturbent
l’évolution des crues qui se fait soit par amplification soit par atténuation.
La détermination des paramètres physiques du lit et des paramètres de propagation des pointes
de crues par l’analyse des hydrogrammes a mis en évidence le caractère atténuant des crues
surtout autour de Bocanda : 50% sur le tronçon M’bahiakro-Bocanda et 83% entre Bocanda et
Dimbokro. La faiblesse de la pente, les sinuosités et la rugosité du lit contribuent fortement à
l’atténuation des crues avec une faible célérité (0,6 m/s).
Communication Orale
ABSTRACT
This study aimed at investigating rainfall patterns related to recent devastating river floods
which occurred in December 2011 and April 2014 in order to place their ranks in the recent
history (1900-2014) and provide simple rainfall-based tools for predicting future occurrences
of these flooding rains. The study methodology included spatial maps of daily amounts during
the recent flooding periods (20-23 December 2011; 11-14 April 2014) to describe spatial
rainfall variations responsible for flooding, long-term D-(1-, 2- and 3)-day maximum monthly
rainfall amounts to indicate potential periods for flooding rains, relative frequencies to
highlight the most probable D-day maximum monthly amounts, plotting position formulae to
indicate recurrence of the highest December 2011 and April 2014 D-day maximum rainfall
amounts and linear regression models to establish simple models for predicting monthly
maximum D-day rainfall amounts from monthly cumulated rainfall amounts.
Results indicated significant spatial variation of 1-, 2- and 3-day amounts with the highest
amounts during the onset of the floods being received in the western/southwestern within Dar
es Salaam and outside Dar es Salaam where most rivers draining the City have their
headwaters. All 8 wet season months (October-May) have chances of receiving the highest
annual amount with the highest chances (> 30%) in April followed by May (Along the coast)
or March (Inland) (MAM, Masika season), none during the dry (June-August), rare in
September and moderate (10-15%) in October-December (OND, Vuli season) and occasional
in January-February (JF, transition season). The most probable 1-, 2-, and 3-day maximum
amounts were respective 51-100 mm, 76-125 mm and 76-150 mm and occur predominantly in
Masika and occasionally in Vuli and transition seasons, which are dominated by maximum 1-
and 2-day amounts below 100 mm and 3-day amounts below 150 mm. Despite such rarity in
Vuli, 3-5 of the historical heaviest 1-day annual amounts in inland stations have occurred
during Vuli. These 1-, 2- and 3-day heaviest events ranked 1st – 3rd in most stations with return
periods of 10-50 years. Time series indicated spatially-consistent single decadal flooding rains
events in the 1920s through 1970s, 2 in the 1980s, 3 in the 1990s and 2010s and missing in
the 2000s. Analysis indicated river flooding were observed when a combination of 1-, 2- and
3-day amounts exceeding 70 mm, 100 mm and 150 mm respectively occurred suggesting
initiation of floods by moderate heavy (to 50 mm) daily followed by heavy event (> 75 mm)
and sustained by a moderate event (< 50 mm). However, time series of magnitudes of 1-, 2-
and 3-day maximum amounts as well as of frequencies (number) of 1-, 2- and 3-day amounts
exceeding 50 mm, 75 mm, 100 mm and 150 mm over the 1900-2014 are non-trending but
fluctuating between low and high amounts. The series further indicate 1-day amounts
equaling 50 mm are annual events. Better linear regression model efficiencies (Efficiency: 60-
94%) between monthly maximum and monthly cumulative amounts suggest suitability of
these models to predict monthly maximum rainfall amounts from predicted monthly
Communication Orale
Communication Orale
Marielle GOSSET, Claire CASSE, Frederic CAZENAVE, François ZOUGMORE, Christophe PEUGEOT.
Abstract
Accurate rainfall estimation is crucial in hydrology. In Africa (and worldwide) the density of
operationnal gauges network is decreasing and alternative/complementary means of
measuring rainfall need to be assessed. This paper will review the state of the art satellite
rainfall products and their validation over West Africa. Some results on the use of satellite
rainfall products for flood forecating, focusing on the Niger River in Niamey, will be
presented.
Finally, we will introduce an innovative and cost-effective method to measure rainfall: it is
based on the attenuation of microwave signal by rainfall as measured between cell phone
towers. The first quantitative test of the method in Burkina Faso will be presented and the
potential interest for high resolution rainfall monitoring over african river basin discussed.
Communication Orale
Résumé
La Medjerda est un oued dont le lit est principalement sur le territoire Tunisien est caractérise
par un écoulement permanent sur l'ensemble de son cours, ce qui lui donne le profil d'un
fleuve. Les données des hauteurs d’eau in-situ permettent une bonne connaissance de ce
système à l’échelle temporel mais ces observations restent ponctuelles dans l’espace. Le futur
satellite à interférométrie radar SWOT (Surface Water and OceanTopography), dont le
lancement aura lieu en 2020, fournira des cartes 2D de hauteurs et pente des eaux de surface
avec une résolution encore jamais atteinte en altimétrie. Cette recherche s’inscrit dans le cadre
de la préparation de la mission SWOT et consiste à caractériser la variabilité hydrologique de
l’Oued de la Medjerda par des analyses descriptives et spectrales sur des données journalières
des hauteurs d'eau puis à simuler le passage de SWOT sur sept stations par un sous-
échantillonnage selon l’orbite de SWOT sur des segments de chroniques de 5 ans pour définir
les modes de variabilité hydrologique enregistrés ou non par le satellite.
La caractérisation de la variabilité hydrologique de la Medjerda par des outils d'analyses
spectrales a permis d'identifier les différentes phases hydrologiques pour la période étudiée
(1998-2003,2003-2005 et 2005-2008) ainsi que les principaux modes de variabilité (2-3an,
1an, 1-3mois). L'impact anthropique a été étudié entre les hauteurs d'eau de la station
Slouguia et lâchures périodique du barrage Sidi Salem situé en amont de cette station et a
montré une forte cohérence de l'ordre de (>89%). Cette variabilité se trouve aussi influencée
par des fluctuations climatiques telles que la NAO (>53% cohérence sur le mode 2-3ans) et le
MO (>82% sur le mode annuel). L'évaluation de la capacité de SWOT à reproduire la
variabilité hydrologique de la Medjerda a montré que SWOT reproduit les principaux modes
de variabilités avec des valeurs de cohérences >85% entre le signal in situ et celui simulé.
Communication Orale
Résumé
The Global Runoff Data Centre (GRDC) was established in 1988 at the Federal Institute for
Hydrology (BfG) under the auspices of the World Meteorological Organization (WMO). It is
a contribution of the Federal Republic of Germany to the World Climate Programme and the
Hydrology and Water Resources Programme of the WMO. The WMO mandates and directly
supports the GRDC through its Resolution 21 (Cg XII, 1995: Request to the member states to
provide GRDC with river discharge data) and Resolution 25 (Cg XIII, 1999: Free and
unrestricted exchange of hydrological data).
The Global Runoff Database at GRDC is a unique collection of river discharge data collected
at daily or monthly intervals from more than 9000 stations in 160 countries. This adds up to
more than 370.000 station-years with an average record length of 41 years.
The GRDC archives international data of up to 200 years old, and fosters multinational and
global long-term hydrological studies. The aim of the GRDC is to help earth scientists analyse
global climate trends and assess environmental impacts and risks.
The GRDC maintains a number of specialised databases such as the Climate Sensitive
Stations Dataset of the WMO Commission for Hydrology or the Southern Africa Flow
Database of the UNESCO SA FRIEND-Water Programmetosupport rainfall-runoff
modelling.
River discharge data for more than 1500 stations from 47 African countries are archived at the
GRDC and are available to science, research and teaching. All major African rivers are
covered, although data availability is affected in severalareas due to limited river discharge
data updates to the GRDC.
The GRDC supplies in addition products such as GIS maps on the Major River Basins of the
World and watershed boundaries for more than 7000 GRDC stations.
Positioned as a facilitator for exchanges between data providers and data users, the GRDC has
become a focal point for international cooperation. National Hydrological Services are
encouraged to supply suitable river discharge data and associated station metadata so that the
GRDC can provide on request the available discharge data and data products for non-
commercial applications to the scientific and research community.
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
Résumé
Chaque point d'un cours d'eau permet de définir un bassin versant, et les débits observés en ce
point sont directement liés aux précipitations tombées sur ce bassin. La simulation
hydrologique du bassin versant, décrite comme la transformation de la pluie en débit passe par
l'utilisation d'un modèle hydrologique. A cet effet, nous avons opté dans cette étude pour le
modèle hydrologique global GR, élaboré par le Cemagref, comportant peu de paramètres et
pouvant rendre compte du comportement hydrologique de notre bassin.
Notre étude a été menée sur le bassin versant d’Oued Touil, qui est le principal cours d’eau
dans le bassin versant Amont de Boughzoul. Nous avons procédé dans un premier temps à
une caractérisation de quelques facteurs en particulier physiques, géologiques et climatiques
régissant l’écoulement, en traitant les principaux paramètres climatiques qui constituent les
entrées du modèle hydrologique GR. Ensuite, une modélisation hydrologique pluie – débit a
permis de réaliser le calage et validation des modèles aux pas annuel, mensuel et journalier.
Les résultats de simulation obtenus par l’application des modèles (GR1A, GR2M et GR4J)
sur le bassin versant d’Oued Touil sont nettement satisfaisants. Les valeurs du critère de
Nash-Sutcliffe et celles du coefficient de détermination obtenues pour les différents pas de
temps envisagés sont supérieures à 70% en calage comme en validation ; ce qui traduit la
performance et la robustesse des modèles GR sur le bassin versant d’Oued Touil.
Mots clés : Oued Touil, Boughezoul, Algérie, Modélisation Pluie-Débit, Modèle, GR1A,
GR2M, GR4J.
Communication Orale
Abstract
Rainfall and runoff databases are among the most commonly used by hydrologists for
assessing the rainfall runoff transformation and estimating evapotranspiration and principal
water flows (percolation, infiltration) at the watershed scale and daily to annual time scales.
Recently, the concept of statistical entropy was proposed for hydrologic data compression.
Following this idea, R-R database of two moderate size watersheds from Northern Tunisia
(Joumine 418 km² and Sejnane 376 km², both controlled by dams) is analyzed using some
entropy related concepts. The general objective is to integrate the transfer of information
between both series in rainfall runoff model calibration and validation processes. The
methodology is based on estimating probability density of daily rainfall and mean daily
discharge using the univariate and bivariate non parametric kernel method to quantify
entropy, joint entropy, information gain and Directional Information Transfer. The integration
(summation) is performed at the yearly scale. The interpretation of results aims to detect
periods (a number of consecutive years) of observations characterized by significant
information gain and or main Directional Information Transfer. The worth of choosing such
periods as calibration periods is examined. For both basins, it is found that the period with the
most information gain results in the best Nash coefficients in calibrating runoff estimation at
monthly and decadal scales. With respect to model validation periods, it is found that model
adequacy 2 remains good for Sejnane basin but deteriorates for Joumine basin. This
deterioration may be explained by the weakness of the gain in information that characterizes
the validation period for Joumine basin. It seems that basin signatures play a role for
explaining such feature: in effect it was found that runoff coefficient during those periods in
by far less than those observed for other periods.
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
RESUME
La variabilité temporelle et/ou spatiale des variables hydrologiques est due au concours de
plusieurs facteurs climatiques et physiographiques assez complexes. Elle agit contre tous les
plans d’action dans le domaine de l’eau, et présente un véritable défit pour les gestionnaires
du domaine. La description et la prédiction de cette variabilité est un élément fondamental
dans une large variété d’activités humaines, ainsi que dans l’élaboration, la conception et
l’exploitation des projets hydrauliques.
Le présenttravail s’inscrit dans ce contexte, son objectif principal est d’apporter une réponse
positive concernant la maitrise de la variabilité spatio-temporelle des apports liquides des
cours d’eau et des précipitations en Algérie.
La méthode préconisée et celle du Filtre de Kalman discret. L’avantage de ce type de modèle
est non seulement la prise en charge de la nature stochastique des variables hydrologiques
concernées, mais aussi la maitrise de leur variabilité spatio-temporelle, car sa mission
principale est la prédiction dans l’espace et dans le temps. Les données investies sont d’une
part, les séries chronologiques des apports liquides annuels et mensuels observés dans une
dizaine de cours d’eau dans le Nord algérienet d’autre part, celles des précipitations annuelles
et mensuelles observées dans39 stations pluviométriques, dans le bassin hydrographique de
Chéliff-Zahrez.
Le résultat obtenu, pour chacune des deux variables hydrologiques étudiées, est un opérateur
mathématique en ligne, qui respecte la nature stochastique du processus hydrologique en
questionetrend compte des variations temporelles dans le système hydrologique concerné. Cet
opérateur est optimal à plus d’un titre : i) son algorithme travaille dans le domaine temporel
avec une nature récursive qui lui confère une structure adaptative pouvant être éventuellement
utilisée en temps réel et dispose d’un estimateur optimal dans le sens des moindres carrés, ii)
il ne requiert qu’un minimum d’information objective pour son démarrage, iii) son avantage
majeur est la procuration avec exactitude de la covariance de l’erreur de prédiction, qui
présente en soi un critère d’optimalité. En outre, l’allure des prédictions mensuelles et
annuelles obtenues, pour les deux variables hydrologiques étudiées suit de près celle des
observations enregistrées, ce qui prouve l’adéquation des modèles élaborés et l’erreur relative
moyenne de prédiction est dans tous les cas près de 10% ce qui est largement acceptable.
Communication Orale
Abstract
Water erosion is a complex and widespread phenomen on mainly in semi-arid countries due
to the torrential nature of rainfall, their spatial variability and the heterogeneity of soils as well
as the adverse impact of human activities. The main objective of this work is to develop an
agro-hydrological model for the basin of Kalay allocated north of Morocco and covering an
area of 3838 ha.
In order to quantify the rate of sediment, and assess the risk of erosion in the area, the SWAT
model (Soil and Water Assessment Tool) have been chosen in thisstudy. This distributed
model physically based, developed by Agricultural Research Services of the USDA, is largely
used in such a study, because of the reliability of its results. SWAT operates on a continuous
daily time step and requires a large spatiotemporal database constitute of the Digital Elevation
Model, land use, layers pedological and its characteristics and daily meteorological data.
The input data will be prepared through SIG’s tools, as well as the ArcSWAT tool was
integrated in ArcGIS software by a way to facilitate the use of the prepared data. In SWAT,
the basin will be discretized in to sub-basins, which are then further subdivided into
hydrological response units (HRUs) with homogeneous land use, soil type and slope.
The planned results will be the streamflows and the concentration of sedimentsduring the
period of study, which should be calibrated with field measurements to optimize the
parameters of the SWAT. A second phase is the validation that would be subsequently made
by comparison the simulated results with the observed, but for another period different to that
one of the calibration phase, by using the optimized parameters.
Communication Orale
Abstract
Estimating water balance of an area is essential for predicting water yields, designing
irrigation and supply projects, managing water resources and their associated environmental
concerns, and negotiating disputes, contracts, or treatiesinvolving water. GROWA model is a
water-balance model that was developed, calibrated and validated for central-European site
conditions. The model conceptually combines distributed meteorological data (precipitation
and potential evapotranspiration) with distributed site parameters (land use, soil properties,
slope gradient, slope exposure, mean depth to groundwater) to facilitate the calculation of
long-termannualaverages of water-balance components. Previous applications (in countries
such as Germany, Greece, Turkey, Slovenia etc but never in an African country) of the model
have proven to beveryreliable. In thispaper, individual modules of the GROWA model
wereadapted in order to copewith the site specificcharacteristics of the Far-Northregion,
Cameroon. The results obtained were state-of-the-art maps of water balance components such
as real evapotranspiration, total runoff, direct runoff and groundwater recharge. Results could
be used for water resources planning in the semi-aridregion.
Keywords: meteorological data, water balance model, water resources planning, semi-arid
region, site parameters.
Communication Orale
Résumé
Au cours de cette dernière décennie, l’application des systèmes hybrides intelligents dans
différents domaines a montré de bonnes performances et une efficacité inégalée. Cependant,
le caractère non-linéaire, le comportement non-stationnaire et la nature multi-échelle des
régimes hydrologiques et plus particulièrement le régime hydrologique saharien, requiert le
recours à des outils spécifiques des systèmes dynamiques non-linéaires.
A ce titre, nous proposons dans cette note l’application d’outils d’analyse issus de la
dynamique non-linéaire des systèmes complexes à la relation pluie-débit, et des modèles
hybrides intelligents basé sur la reconstruction de l’espace des phases, pour la prédiction des
débits. Dans ces modèles, les séries générées à l’aide de la technique de reconstruction de
l’espace de phase de Takens et à l’aide de la décomposition du signal dyadique en une
succession d’approximations et de détails, constitueront la base de données au réseau de
neurones et permettront ainsi de prendre en compte la dynamique du signal hydrologique et
d’apprendre son évolution.
Les résultats obtenus dans cette étude, ont montré la bonne performance des techniques
utilisées. Les modèles proposés, possèdent un bon pouvoir prévisionnel si toutefois la
chaocité et la fractalité du processus hydrologique sont mise en évidence. Le recours à cette
technique constitue une alternative pleinement justifiée, même si le signal hydrologique est
souvent considéré comme un processus chaotique de faible dimension. Ces résultats
encourageants ouvrent un certain nombre de perspectives, où il serait intéressant de tenter des
modèles hybrides intelligents optimisant simultanément par algorithmes génétiques les
paramètres des réseaux de neurones.
Communication Orale
Résumé
L'étude de la propagation de crues est un problème assez complexe et fastidieux du fait des
nombreuses données hydrologiques et hydrauliques nécessaires et des calculs impliqués par la
résolution numérique des équations de Saint Venant. Il est donc utile, en particulier dans le
domaine de l'hydrologie, de disposer de méthodes simples et assez fiables pour traiter ce
phénomène.
Les objectifs de cet article sont la reconstitution et la prévision des hydrogrammes des crues
aux stations principales de la Medjerda à l’aval du barrage de Sidi Salem : au niveau de deux
tronçons (Sidi Salem – Slouguia et Sloughia - Medjez el bab). Pour cela, nous avons collecté,
9 crues pour le premier tronçon et 3 pour le second.
Deux modèles ont été utilisés : le modèle de Muskingum et le modèle de Régression pour un
pas de temps de calcul de : 2, 4, 6 et 8 heures.
Pour juger la qualité de la reconstitution et de la prévision et pour comparer les deux modèles
entre eux, trois critères de comparaison ont été choisis : le critère de Nash, l’erreur relative de
pointe et le temps qui sépare les débits de pointe calculé et observé.
Pour la reconstitution, nous avons remarqué que les deux modèles de Muskingum et de
régression simulent bien les crues. Cette simulation est d’autant plus fiable lorsque le délai de
la reconstitution est faible. En appliquant les fonctions de répartition de différents critères
d’évaluation, nous avons constaté que les valeurs des trois critères varient en fonction des
méthodes utilisés, des tronçons et des délais de reconstitution. Pour les deux tronçons, la
satisfaction des trois critères à la fois ne peut pas être obtenue par un seul modèle :
- Pour le critère de Nash, pour le tronçon Sidi Salem – Slouguia, c’est le modèle de
Régression qui l’emporte pour les délais 2 et 8 heures tandis que pour les délais de 4 et 6
heures, le modèle de Muskingum parait le plus robuste. Par contre, pour le tronçonSlouguia –
Medjez el bab, le modèle de Muskingum donne des meilleurs résultats que celui de
Régression pour tous les délais.
- Pour les résultats de l’erreur relative de pointe, pour le tronçon Sidi Salem – Slouguia,
c’est le modèle de Régression qui l’emporte pour le délai 4 heures tandis que pour tous les
autres délais, le modèle de Muskingum parait le plus robuste. Par contre, pour le tronçon
Slouguia – Medjez el bab, le modèle de Muskingum donne des meilleurs résultats pour les
délais inferieurs ou égal à 6 heures tandisque le modèle de Régressionl’emporte pour le délai
de 8 heures.
- Pour le déphasage entre les deux pointes, pour le tronçon Sidi Salem – Slouguia, c’est
le modèle de Régression qui l’emporte pour les délais 2 et 8 heures tandis que pour les délais
de 4 et 6 heures, le modèle de Muskingum parait le plus robuste. Par contre, sur le tronçon
Slouguia – Medjez el bab, le modèle de Muskingum donne des meilleurs résultats que celui
de Régression pour tous les délais.
Un essai de prévision des crues a été élaboré. Nous avons remarqué que les prévisions faites
par les deux modèles de Muskingum et de régression sont satisfaisantes. Toutefois, pour les
deux tronçons le modèle de Régression satisfait le critère de Nash et le déphasage entre les
Communication Orale
pointes prévue et observée, tandis que le modèle de Muskingum satisfait l’erreur relative de
pointe.
Communication Orale
Communication Orale
Résumé
Nous présentons la performance comparée des modèles GR2M et SimulHyd (une variante de
GR2M), successivement, à simuler des débits maximum, à faire des projections futures à trois
horizons différents (2010-2039, 2040-2069, et 2070-2099), et à reproduire un coefficient de
tarissement sur deux périodes contrastées (hautes et basses eaux). Sur un échantillon de
quinze sous-bassins versants du haut Niger à Koulikoro (inclus), deux approches
complémentaires sont adoptées, l’une dite régionale où la valeur la plus élevée de la série de
débits observés de chaque exutoire de sous-bassin est considérée, et l’autre dite ponctuelle, et
qui concerne quinze valeurs de débits maximum à la station de Koulikoro sur la période 1907-
1999. Le constat, partant de la première approche (régionale), est que la différence relative
entre les débits maximum observé et calculé par les modèles est au plus 36 % ; et cette
différence entre les résultats de simulation des modèles GR2M et SimulHyd par rapport à
l’observation est au plus 8%. Ces pourcentages obtenus partant de la deuxième approche
(ponctuelle) sont successivement de 50% et 6%. Le modèle SimulHyd simule mieux le débit
maximal que le modèle GR2M ; l’exception est faite à la station de Baranama où les deux
modèles surestiment le débit maximal. Cette situation de surestimation du débit maximal est
constatée lors de l’approche ponctuelle en Septembre 1985 et 1991 à la station de Koulikoro.
Les projections sont faites partant d’une simple hypothèse de baisse pluviométrique de 10%,
sans une étude des sorties des Modèles de Circulation Générale (MCG). De cette hypothèse,
les modèles GR2M et SimulHyd produisent les mêmes saisonnalités sur un horizon considéré,
seulement que le concept d’interchangeabilité de jeu de paramètres entre versions de modèles
induit des différences de comportement entre ces deux modèles. Les projections des modules
de débit aux horizons 2020 et 2050 sont quasiment les mêmes en amplitude, avec les versions
non-distribuées des modelés GR2M et SimulHyd (utilisant leur propre jeu de paramètres
respectifs) ; et les amplitudes des débits (en saison de hautes-eaux) sont loin plus faibles à
l’horizon 2080 qu’aux horizons 2020 et 2050. Le coefficient de tarissement, généralement
calculé partant des données d’observation journalier ou mensuel, peut rendre compte des
processus de sub-surface lors de la participation de l’écoulement souterrain au débit à
l’exutoire d’un bassin versant, en période de basses eaux. L’adaptation de la méthode
mensuelle, du calcul de ce coefficient, aux données d’une « année standard » constituée si
possible des modules de débits de la période 1950-1970, idem pour la période 1971-1995, a
servi d’explorer certaines subtilités des modèles GR2M et SimulHyd. En optant pour fonction
diagnostique, la forme logarithmique du critère de performance de Nash (Figure 1), les
modèles GR2M et SimulHyd reproduisent mieux, en phase de calage, le coefficient de
tarissement sur la période de hautes eaux (1950-1970) ; ce qui est loin d’être le cas sur la
Communication Orale
période de basses eaux (1971-1995), et Il arrive même que SimulHyd reproduise l’effet
inverse observé (une diminution du coefficient de tarissement au lieu d’une augmentation).
Ces constats sont davantage valables en utilisant la forme logarithmique de Nash, qu’en
utilisant sa forme habituelle. Enfin, pour chaque modèle, l’utilisation du jeu de paramètre calé
sur la période de basses eaux (1971-1995), en validation sur la période de hautes eaux (1950-
1970), permet de reconstituer le coefficient de tarissement observé (alpha) sur cette période de
basses eaux. L’Hydrosystèmes-en-période-hautes-eaux-de-référence se comporte comme un
« modèle en boite noire » qui prend en son entrée le jeu de paramètres (X1, X2) [basses eaux]
et produit à sa sortie le coefficient de tarissement alpha [basses eaux]. L’inverse est
relativement moins bien vérifié. Le jeu de paramètres garde l’empreinte de la période sur
laquelle il a été calé ; et la restitue lorsqu’il est injecté dans un Hydrosystème-Période-de-
Reference. La suite de cette étude nécessite, d’une part, de partir des sorties des Modèles de
Circulation Générale pour investir davantage les comportements comparés des modèles sur
les horizons futures, et d’autre part, d’adapter les modèles utilisés pour la prises en compte
des processus de sub-surface.
Communication Orale
Résumé
Le but de cette étude est d’améliorer les prévisions saisonnières des précipitations. Deux
méthodes de prétraitement des données sont utilisées à cet effet. La décomposition par
ondelettes à multirésolution (W_DEC) ainsi que la décomposition en modes empiriques
d’ensemble (EEMD) est utilisée pour l’extraction des modes dominants de variabilité de la
précipitation. Un modèle de prévision à long terme des précipitationsmensuelles et
bimensuelles est développé avec un réseau de neurones artificiel en utilisant comme entrées
les décompositions avec des retards temporels variant de 1 à 12 mois, comme entrée au
modèle pour prévoir chaque décomposition des précipitations. Pour des prévisions
opérationnelles, nous reconstruisons les précipitations à partir desdécompositions prévues
pour une comparaison avec des précipitations observées dans le bassin de l’oued Medjerda
situé dans le nord de la Tunisie. Les prévisions saisonnières sont faites sur la période de 2003
à 2011. Alors que 1950-2002 constitue la période d’entrainement et de validation. Les
performances du modèle sont évaluées en utilisant le coefficient Nash ainsi que le RMSE.
Pour améliorer la généralisation du modèle neuronal et éviter le surajustement en période
d’entrainement, nous avons utilisées la méthode de bootstrap. L’analyse de performance a
montré un très fort coefficient de Nash dépassant 0.9 sur la majorité des stations utilisées pour
la validation du modèle. Les résultats indiquent que les deux méthodes de prétraitement des
données utilisées permettentde réduire nettement l'incertitude prédictive ainsi que
l'amélioration des prévisions d'un modèle neuronal.
Communication Orale
Résumé
Communication Orale
Communication Orale
Communication Orale
Résumé
La Tunisie est considérée parmi les pays les moins dotés en ressources en eau dans le bassin
méditerranéen. Des variations plus importantes de la pluviométrie et l'allongement des
périodes de sécheresse seront des facteurs aggravants des déséquilibres déjà existants entre
l’offre et la demande en eau.
L’objectif principal de cette étude est la modélisation des ressources en eau transfrontalières
Tuniso-Algériennes. Il est visé la caractérisation de l’hydrologie de la zone, la modélisation
des ruissellements transfrontaliers et l’évaluation des apports d’eau de surface à la Tunisie des
régions Algériennes transfrontalières.
La méthodologie utilisée a reposée sur la création d’une base des données journalières (1ier
Septembre 2009 – 31 Août 2013) des précipitations enregistrées en 43 stations, l’analyse
statistique et la spatialisation des mesures en utilisant l’interpolation linéaire pour connaitre la
pluviométrie où on n’a pas des stations, les températures minimales et maximales et sur les
occupations des sols de la zone d’étude. Il est fait recours à la modélisation du système
physique des bassins transfrontaliers Tuniso-Algériens par le logiciel WEAP. L’évaluation
des ressources de surface journalières, des demandes et des écoulements ont permis d’élaborer
un modèle de gestion à un pas de temps journalier.
Les résultats de la modélisation ont montré que les écoulements de surface de l’Algérie vers la
Tunisie se font essentiellement à travers les Oued Medjerda, Mellegue et El Kbir. L’apport
annuel moyen est de l’ordre de 8204 Mm3 dont 22.41% sont assurés par l’oued Medjerda,
63.51% par l’oued Mellegue et 14.08% par l’oued El Kbir.
La simulation des scénarios climatiques et d’investissement, a montré que la variation du
débit aux cours d’eau suit la variation du la pluviométrie. Il est démontré par la simulation que
si la pluviométrie augmente de 200 % (scénario très humide), le ruissellement peut augmenter
jusqu’à 265 %. Au contraire, si la pluviométrie décroit de 80% (scénario très sec), les
écoulements de surface seraient réduits d’environ 85%.
Communication Orale
Abstract
The Mediterranean is a semi-closed sea put atrisk from direct and indirect impact of human
based activities. Water resources in the Mediterranean are limited and water availability is
under severe pressure due to an increasing water demand for domestic and industrial use,
higher standard of living, expansion of irrigated areas and tourism activities. Furthermore,
water resources in the Mediterranean will be affected by climate change, including higher
temperatures and lower precipitation. More than half of the water poor population of the
world is concentrated in the Mediterranean basin, and the projected climate change for the
Mediterranean region will worsen the situation of water shortage as a decrease in surface
water flow isexpected for the Mediterranean. In addition the intensification of agriculture
isleading to water quality degradation in the whole Mediterranean Basin, and aquifer
contamination by nitrates has been reported in Northern African countries. In this paper we
present the application of the hydrological model SWAT to the southern part of the
Mediterranean river basin. We simulate water discharge, sediment detachment and transport,
and nutrient fate as affected by anthropogenic activities. In particular we provide balances of
water, sediment and nutrients for all major river basins in Northern Africa for current and
future conditions.
Communication Orale
Mots Clés: Modélisation, Pluie – Débit, Mactaa, Oued Louza, modèle GR;
Communication Orale
Résumé
D'une capacité de 220 millions de m3, le barrage de Hammam Debagh, situé dans la wilaya
de Guelma à 20 km à l'ouest de la ville. Il est implanté à l'amont de la localité de Hammam
Debagh. Comme tous les autres barrages Algériens, le barrage de Hammam Debagh est
destiné à l'irrigation du périmètre du Guelma "Bouchegouf plus de 13000 ha " et à
l'alimentation de la ville de Guelma. L'importance de la crue millénaire présente un danger
particulier sur les ouvrages potentiels situés à l'aval du barrage, tels que la station de
traitement, le village de Hammam Debagh et le champ de tir militaire, nous a incité de
modéliser dans le présent travail la crue millénaire et d’étudier ces conséquences sur les
ouvrages en avl Cette simulation a permis de tracer la carte de la zone d'inondation et de
calculer le temps d’arrivée du front de l’onde à chaque endroit. D'après les résultats obtenus,
on remarque que l'intensité de risque dépasse les 2m2/s pour tous les ouvrages, donc on peut
conclure qu'il y aura un danger qui causera certainement une démolition totale de l'ouvrage.
Communication Orale
Résumé
Au cours de la dernière décennie le Maroc fait face à un sérieux défi en termes de gestion des
ressources en eau, en termes de quantité et de qualité. L'étude des ressources en eau à l'échelle
des bassins versants est largement adoptée comme approche pour gérer, évaluer et simuler ces
importantes ressources naturelles. Dans le but d'utiliser le modèle SWAT (soil and water
assesement) hydrologique pour étudier le fonctionnement hydrologique du bassin versant du
bassin versant N'fis, Ce travail va définir nos exigences pour connaître les spécificités du
cycle de l'eau en utilisant un modèle continu de modélisation, distribué à base physique
SWAT.
Le bassin versant N'fis a une superficie de drainage approximative de 1686 km2 au barrage de
LallaTakerkoust dont le bassin versant coïncide avec la limite aval des zones de ruissellement
actifs et a une moyenne annuelle de précipitations de 700mm, d'ou La modélisation
hydrologique a été réalisée sur des bases annuelles et mensuelles, en utilisant les données
spatio-temporelles.
Les résultats ont été acceptables et satisfaisants; ils ont montré que ce modèle peut donner
une représentation de l'ensemble régime hydrologique du bassin pilote Tensift. Le régime
hydrologique du bassin versant de l'oued N'fis est la pluvio-nivale, avec une dominance
pluviale qui se caractérise par une irrégularité temporelle. N'Fis d'eau élevés sont observés au
printemps, mais les taux d'hiver sont également importants. Les débits les plus importantes du
N’Fis s’observent au printemps, mais les débits d’hiver sont également importants. La saison
d'été se caractérise par une sècheresse, et ses écoulements sont faibles et proviennent du débit
de base assuré par la nappe phréatique et éventuellement de la fonte du de neige en cas
d’année humide. Le modèle SWAT peut ouvrir de nouvelles perspectives concernant les
effets du changement climatique, et les changements causés par l'homme sur les ressources en
eau, tant en termes de quantité et de qualité.
Communication Orale
Résumé
L’eau est sans doute la plus importante ressource naturelle, et la gestion de son utilisation
présente un grand défi en face de l’humanité. La demande en eau est en augmentation
permanente en parallèle avec l’évolution de la population et son besoin en cette ressource
vital. Pour faire face à ce défi, un ensemble d’outils est développé afin de comprendre le
fonctionnement de cette ressource. Dans ce contexte, la modélisation hydrologique est l’outil
le plus adéquat pour comprendre le cycle de l’eau sur des petites et grandes échelles.
Le principal objectif de ce travail est l’établissement du bilan hydrologique du bassin versant
d’Oued Beht situé au Nord-Ouest du Maroc et qui s’étend sur une superficie de 4522km2, en
appliquant le modèle agro-hydrologique SWAT (Soil and Water AssassmentTool). Ce dernier
a prouvé une très bonne efficacité dans l’évaluation et l’analyse spatio-temporelle du cycle
hydrologique de l’eau, ainsi que l’estimation du taux de sédiments et le transport des
pollutions. Il utilise une large base de données spatiale qui sont le modèle numérique du
terrain, l’occupation du sol et les caractéristiques pédologiques du sol, pour une subdivision
du bassin en petites unités de réponse hydrologique (HRUs). A ceci s’ajoute les données
climatiques avec un pas du temps journalier.
La carte d’occupation du sol a été établie par ENVI (Exelis Visual Information Solutions) en
appliquant une classification supervisée sur des images satellitaires ASTER prétraitées.
La modélisation du bassin versant d’Oued Beht par le modèle SWAT a été réalisée sur une
période de 13 ans dont une année d’échauffement (warm-up), 6 ans de calibrage et deux
périodes de validation de 3 ans. Le modèle a en effet montré une très bonne performance pour
la phase de calibration2004-2009 avec un coefficient de Nash de 0.88 et un coefficient de
détermination R 2de 0.88. Pour les périodes de validation, la performance est jugée
satisfaisante pour la première période 2001-2003 (NS=0.59, R2= 0.81) et bonne pour la
deuxième période 2010-2012 (NS=0.74, R2= 0.89).
Communication Orale
Résumé
The current debate on global and climate change is for the most part dominated by the fate of
natural systems due to their spatial extent, momentum, and complexity. Cropped and managed
lands, although play a major role also, figure very little into this debate, maybe due to the fact
that they are managed making it quite hard to tease out the natural from unnatural changes
they may be undergoing. Crop production sensitivity to climate is however key due to the
percent of cropped lands and its human dimension. To that end, a key aspect of crop
production that is expected to show immediate responses to climate change has been the crop
phenology, which defines the shape and progress of the growing season and is an integrator of
all environmental factors controlling crop production. The aim of was to characterize remote
sensing-based land surface phenology of cropped areas and compare them with the actual
crop growing seasons recorded by farmers: planting, emergences, flowering, fruiting, and
harvest date. We used the 2000-2013 MODIS Terra 16-day record of vegetation index to
extract 4 phenometrics (Start and Length of Growing season, Date of growing season peak,
and the growing season cumulative signal). Most of these metrics are simple time related
phenometrics. We plan to validate these metrics using the farmers kept record within the
basin. The spatiotemporal phenological characterization of cropped/managed lands in the
basin shows distinction response patterns and trajectories along climate gradients. This
permits to monitor cropped lands and its response to disturbance, such as drought, fire,
flooding, and human activities. This study provides an accurate way to validate remote
sensing LSP algorithms, and more crucially, helps characterize the remote sensing-based
metrics that contrast with the actual biological phenophases of the crops. The study
demonstrates the fundamental role that remote sensing can play globally within the
agriculture sector to inform conservation and management practices.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 128
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Résumé
Malgré toutes les infrastructures hydrauliques, à savoir 4 grands barrages, et les ressources en
eaux souterraines dont elle dispose, la Wilaya de Mascara souffre d’un stress hydrique de plus
en plus important. Les besoins croissant en eau dans cette région dépassent les ressources
disponibles. Or, une sècheresse persistante, une mauvaise gestion, l’accroissement de la
démographie et une intensification des activités agricoles sont tous responsables de la
diminution des réserves en eau de la région.
Les ressources souterraines sont mobilisées principalement à partir du système aquifère de la
plaine de Ghriss. Cependant, la pression exercée sur la principale ressource en eau, en
l’occurrence les eaux souterraines, a eu pour conséquence une dégradation quantitative et
qualitative de cette ressource. Des rabattements atteignant plus de 60 mètres en moins de 30
ans ont été signalés dans plusieurs puits et forages situées principalement dans la plaine de
Ghriss. Par ailleurs, l’étude de la chimie des eaux a révélé une dégradation qualitative
notamment de la nappe plio-quaternaire de Ghriss. Des concentrations anormalement élevées
en chlorure et en nitrates dans quelque puits échantillonnés captant cette nappe, indiquent
clairement une contamination d’origine anthropique.
La capacité globale des grands barrages de la Wilaya de Mascara atteint plus de 200 millions
de M3. Seulement le taux de remplissage de ses ouvrages ne dépasse guère les 30%. De plus
et face à un envasement envahissant, ces ouvrages ne remplissent leurs objectifs initiaux qu’à
moitié. Le barrage de Fergoug envasé actuellement à 98% est considéré comme hors service.
Dans ce contexte, les gestionnaires de l’eau ont optés pour un transfert d’eau depuis la station
de dessalement de la Macta dont la capacité avoisine 500.000 M3/J. Cette opération vise à
améliorer l'approvisionnement de la Wilaya de Mascara en eau potable et à libérer ses autres
ressources afin de les consacrer exclusivement aux besoins agricoles de la région. Au total,
70.000 M3/J d’eau seront transférés à partir du couloir d’adduction M.A.O (Mostaganem,
Arzew et Oran) vers la Wilaya de Mascara qui souffre d’un déficit estimé, en 2012, par la
Direction des Ressources en Eau à plus de 36.000 M3/J. 70% de la population de la Wilaya de
Mascara sera alimenté, d’ici 2015, par des ressources provenant d’autres wilayas.
Dans ce travail ont a tenté de diagnostiquer la situation hydrique de cette région en partant
d’un contexte national puis régional. Les perspectives de cette situation sont également
abordées en se basant sur les plans fixés par la tutelle et les gestionnaires de l’eau chargés de
la planification au niveau des organismes spécialisés.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 129
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 130
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Résumé
Le Fleuve Sassandra draine un bassin versant d’environ 75 000 km² à l’ouest de la Côte
d’Ivoire. S’étirant des savanes du nord à la forêt dense au sud, il subit l’influence successive
des régimes pluviométriques du climat tropical de transition et du climat équatorial de
transition, rendant difficile la caractérisation de son régime d’écoulement.
L’aménagement du Sassandra a commencé au début des années 1980 avec la construction du
barrage-réservoir de Buyo (environ 9 milliards de m3 de retenue et 165 MW de puissance
installée) dont la vocation est purement hydroélectrique. Il se poursuit actuellement avec la
construction du barrage de Soubré, un aménagement au fil de l’eau de 275 MW qui va
bénéficier de la régularisation des débits réalisée par Buyo et pour lequel
TractebelEnginneringCoyne-et-Bellier a réalisé les études de conception et supervise
actuellement la construction.
Placé au cœur de la stratégie de développement du potentiel hydroélectrique national, le
bassin du Sassandra suscite de nouvelles perspectives d’aménagement, autant à l’amont qu’à
l’aval du barrage-réservoir de Buyo.
Dans un contexte d’instabilité des ressources en eau (Servat et Sakho, 1993) et d’accès limité
aux données d’observation hydrométéorologique, l’estimation des apports hydrologiques
constitue un défi majeur pour les planificateurs et les bureaux en charge des études. Nous
exposerons les méthodes hydrologiques mises en œuvre et tenterons d’en évaluer la justesse et
la robustesse.
Ces apports hydrologiques constituent les principaux forçages d’un modèle intégré de gestion
des ressources en eau et de planification de l’aménagement du bassin du Sassandra. Les
caractéristiques et les principaux résultats du modèle seront discutés. Une attention
particulière sera portée à l’intégration des enjeux environnementaux dans la conception des
ouvrages et les stratégies d’aménagement du bassin.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 131
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Abstract
The water resources management strategy in Grombalia basin is based in the use of local and
supplementary resources from the North-West Tunisia (Oued Medjerda and Ichkeul basins).
The Human activities are manifested by high agriculture and three dams construction
(Bezighh, Masri, and Tahouna). Then, a program of artificial groundwater recharge from
surface water has been initialized in 1999 in order to reduce the piezometric depression. In
addition, in climate change context, the assessment of annual and monthly rainfall shows a
space-time variation. As consequence, the Grombalia aquifer system present a significant
hydrodynamic perturbation and hydrochimical water degradation.
In order to implement a strategy of sustainable groundwater management of Grombalia
aquifer and to provide the prospective scenarios of groundwater evolution, a proper
understanding of the hydrogeological systems is necessary through a fine study of quality and
quantity evolution of groundwater resources, and the assessment of the impact of
human activities and climate changes on the aquifer.
In this context, a multi-tracer approach has been carried out in the Grombalia aquifer system,
basing in 6 surveys sampling, during 2012-2015 period. In every surveys, we selected 73
piezometers and observed wells, which covers all the groundwater area, that were taken and
analyzed for major ions and stable isotopes (18O and 2H). The geochemical data was used to
characterize and classify water samples and studding the water–rock interaction basing on a
multitude of ion plots and diagrams. Stable isotopes were useful tools provide valuable
information about the origin and the circulation patterns and to understand the recharge
processes and to differentiate between salinity origins.
The study shows the poor management of Grombalia water resources causing in recent years
a piezometric perturbation. As a consequence, a piezometric drawdown was recorded in
aquifer upstream due the intense groundwater pumping, and a water level rise was
unregistered in the central and downstream parts due to the agricultural return flow and the
climate change that is characterized by a strong inter-annual variability of precipitation. In
addition an increase in groundwater salinity and groundwater pollution by nitrates were
observed in the Grombalia basin.
Key words: water resources, stable isotopes; multi-tracer; groundwater rise, climate changes,
Grombalia-Tunisia.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 132
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
MAHLAKENG Mahlakeng
Junior Lecturer (Units): Political Studies and Governance
University of the Free State
PO Box / Posbus 339, Bloemfontein 9300, Republic of South Africa / Republiek van Suid-Afrika
27736937191
MahlakengMK@qwa.ufs.ac.za
Abstract
By the end of the 20th century and the beginning of the 21st century, the realm of International
Relations (IR) has been characterized by resource geopolitics (i.e. the potential of conflict as a
result of the scarcity of vital resources that cross political boundaries). There is a growing
significant threat posed by environmental conflicts. Disputes and tensions over shared
renewable resources such as water have become prominent in the realm of International
Relations (IR). Shared water resources (i.e. basins, rivers and lakes) have become hotspots for
conflict. The fact that basins and rivers move across rather than along borders have made
conflict inevitable and solutions to water sharing complex.
The idea laid by early scholars in explaining the link between the environment and conflict
was speculative and imprecise, hence the need for a theory that addresses this linkage. The
study borrows extensively from Homer-Dixon’s environmental scarcities theory to address
the inevitability of conflict over the Nile waters. The hypothesis behind the environmental
scarcity theory is that “resource scarcity, through the three causal forms of scarcity (i.e.
demand-induced, supply-induced, and structural-induced scarcity), have the potential to cause
conflict”. The study argues that, given the reduced outputs due to population growth,
degradation and depletion of the Nile and its uneven distribution, the fierce competition over
the already finite water resources increases the potential for an inter-riparian conflict in the
Nile basin.
Recommendations include the need of institutional support structures for the possible
management, sustainability and utilization of the Nile. The study places emphasis on the
African Union (AU) and the Nile Basin Initiative (NBI) as possible mechanisms to address
the abovementioned. And that, alongside pursuing a sustainable inter-riparian solution to
resolve the Nile water dispute, both the AU and the NBI should consider addressing the Nile
water agreements in conjunction with rising population growth and the degradation and
depletion of the Nile
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 133
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
B. MOUHOUCHE
Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA) ex INA, El-Harrach, 16200 Alger
Laboratoire de Maîtrise de l'Eau en Agriculture
Résumé
L’Algérie est classée parmi les 17 pays qui souffrent le plus du manque d’eau à travers le
monde. En effet, avec moins de 300 m3/habitant/an d’eau renouvelable, l’Algérie dispose de
moins de 30% du seuil théorique de rareté fixé par la Banque Mondiale à 1000 m3 /hab./an.
Etant dans l'impossibilité d'étendre sa SAU et/ou d'augmenter les surfaces irriguées, pour
combler le déficit alimentaire, l'Algérie a recours à des importations massives de produits
alimentaires, particulièrement les céréales et leurs dérivés.
Ajouté à cela les produits agricoles non-alimentaires.
Ces importations, bien qu'elles représentent une hémorragie financière très importante pour le
pays, elles ont au moins un aspect positif représenté par les quantités impressionnantes d'eau
virtuelles qu'elles procurent à l'Algérie estimées à plus de 40 milliards de m3 pour l'année
2012.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre étude dans laquelle nous essayons de quantifier ces
quantités d'eau virtuelles qui contribuent grandement à soulager temporairement le pays de
son problème de manque d'eau.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 134
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Hassane MOURI,
Département de sociologie de l’institut supérieur des sciences humaines de Tunis El Manar,
hassanmouri@hotmail.com
Résumé
En Tunisie, l’eau, est toujours perçue comme un facteur de risques pour la population, les
acteurs économiques et l’État. En Tunisie, petit pays aride de 11 millions d’habitants, l’eau est
un ferment de tensions et de paradoxes qui engagent le rôle de l’État. Dans l’espace
méditerranéen, en particulier sur la rive sud et est, plus aride, l’eau est un facteur limitant du
développement. Rare, elle constitue un enjeu vital pour les individus et les structures
constitutives de la société.
Le développement de la grande hydraulique entrepris dès les années 1950 sur le Medjerda a
constitué une rupture géographique, technique, économique et sociale dans une région qui
disposait d’infrastructures temporaires, discontinues et ponctuelles.
Face aux grands aménagements hydrauliques entrepris par l’Etat, une grande frange de la
petite paysannerie était marginalisée et livrée à elle même. Cette petite paysannerie pauvre a
développé des stratégies de procuration de l’eau par tous les moyens indépendamment des
risques environnementaux plus particulièrement l’inondation de la rivière de Medjerda. Pour
protéger les villes limitrophes de la Medjerda sur tout dans le grand Tunis, il est indispensable
de délocaliser au moins 270 familles installées sur le DPH (domaine public hydraulique) ce
qui nécessite le déclenchement d’un système de sauvegarde pour cette population vulnérable.
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économiques 135
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Uche OKPARA
Sustainability Research Institute, School of Earth and Environment, University of Leeds, Woodhouse Lane, LS2
9JT, UK. eeuto@leeds.ac.uk/uche4purpose@yahoo.co.uk
Abstract
The drying of lakes is a major environmental change observed around the world in recent
decades. Drying influences the livelihood patterns of people that combine subsistence
agriculture with utilisation of lake resources. However, the diverse range of mechanisms
through which lake depletion can have knock-on effects on livelihoods in the face of climate
change and other stressors have remained unclear. Drawing on empirical, mixed method field
research in the Small Lake Chad (SLC), this study shows that lake depletion rarely affects
livelihoods directly in situations where people are inflexibly tied to the provisioning services
of water from lakes for survival. Therefore it cannot be assumed that the ‘water channel’
solely defines the major mechanisms through which lake fluctuations influence local
livelihoods, even in combination with low household asset holdings. The focus on the SLC is
significant considering the manner in which the lake environment acts as a cover for criminal
and terrorist activities. The precarious security situation in the study area also means that there
is little in the way of existing contemporary data on the region as it is not a straightforward
environment in which to work. The findings underline how a relatively homogenous
livelihood structure, low asset profiles, limited village infrastructure and a conflict-prone
environment can shape the range of livelihood opportunities available to lakeshore
communities and the knock-on effects on adaptation options. Awareness of the relevance of
multiple sources of livelihood drawbacks in lake water-dependent environments can help rural
societies to adjust to or plan for current degradation of lakes’ productive capacities and future
changes in water supplies.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 136
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Abstract
Face of change and climate variability, vulnerable communities develop adaptation strategies.
This is the case of the Sahel farmers faced in decades to the impacts of climatic hazards.
These strategies based on local knowledge are not sufficiently valued. They apply in an
isolated manner. They may be effective but are not always sustainable. That is why it is
important to promote access to scientific information farmers. This is the case InfoClim
project (Participatory Information Platform for the Adaptation of Communities Vulnerable to
Climate Change). This paper presents an original implementation of information technology
and communication that allowed producers to use the information to adapt better.
An information system was created to stimulate discussion in the forums and contribute to the
management of climatic hazards. This software package is an instrument consisting of a
database of geographic, climatic data and technical data sheets. Data were collected and
updated in a participatory manner with the assistance of scientific partners, producers and
decentralized technical services. However, the implementation of these technologies for
adaptation of farmers' organizations and farmers, presents many challenges: creating a
suitable interface, develop a series of data and relevant information, manage data and
institutionalize the instrument.
Key word : GIS, Senegal, Public participation, Water scarcity, Decision making
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 137
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Communication Orale
Résumé
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 138
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
La Variabilité climatique ainsi que les catastrophes découlant de ses aléas sont sujettes à des
interprétations qui sont étroitement liées aux pratiques agricoles et rituelles endogènes de
chaque ethnie. L’étude vise à étudier les perceptions endogènes des phénomènes
hydroclimatiques des populations Torri de la commune de Akpro-Missérété. La démarche
méthodologique s’est focalisée sur la collecte et au traitement des données climatologiques
(pluie et température), sur la période 1965 à 2010, la comparaison des résultats de recherche
avec les savoirs endogènes relatifs aux phénomènes hydroclimatiques dans le milieu d’étude.
Il ressort de l’analyse des résultats que le secteur d’étude a connu une rupture de stationnarité
dans les séries pluviométriques depuis 1970 et marquée par une réduction de la durée et de
l’intensité de la saison des pluies. Les populations Torri de la commune de Akpro-Missérété,
détiennent des savoirs endogènes leur permettant de reconnaître et de prédire la succession
des phénomènes climatiques. Ainsi, la grande saison des pluies est désignée par Amandjikùn ;
la petite saison des pluies ozodjikùn ; la grande saison sèche akudaho et la petite saison sèche
akukpèvi. La sécheresse quant à elle, est reconnue par la persistance de la récession
pluviométrique nommée akugaa contrairement à la période des hautes eaux appelées tọgigọ.
Face à ces phénomènes climatiques, les populations Torri, développent plusieurs stratégies
d’adaptation dont les récoltes précoces ou les semis anticipés ou décalés suivant le rythme
pluviométrique. Aussi, font-elles des cérémonies et offrandes aux divinités pour conjurer les
mauvais sorts aux fins de réguler les activités agricoles au regard des extrêmes
hydroclimatiques.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 139
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Communication Orale
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économiques 140
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Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
Résumé
Ces dernières décennies, le phénomène du réchauffement climatique, que plus grand monde
ne conteste, est synonyme dans les représentations de beaucoup d'une augmentation
homogène de la température, de l'aridité et donc des problématiques d'eau. Dans les milieux
arides et semi-arides, où le principal problème est la rareté de l’eau, le contrôle de l'eau a
toujours été source de rivalité, mais aussi d'organisation sociale, afin justement de gérer cette
rareté autrement que par les armes.
Notre objectif étant d’étudier les enjeux environnementaux et économiques d'un ouvrage
d'irrigation de partenariat public-privé, dans la plaine d’El Guerdane dans la vallée du Souss
dans le sud du Royaume du Maroc, un double travail, de recherche bibliographique et
d'entretiens sur le terrain, m'amène aujourd'hui à formuler des questions de recherche. Le
présent travail a pour objectif de répondre aux questions suivantes :
* Pourquoi le projet El Guerdane a-t-il été structuré sous la forme d'un partenariat public-
privé, quels intérêts cela favorise-t-il?
* Quels sont les aspects que ce mode de gouvernance ne prend pas en compte ? Et quelle est
la manière dont ce manque est géré par les autorités ?
* Quels indicateurs agro-économiques et agro-environnementales qui permettront une bonne
gestion intégrée des ressources en eau ?
Les résultats obtenus montrent que les usagers dans la plaine d’El Guerdane ne respectent pas
la situation de surexploitation des eaux souterraines en puisant encore et encore, des
instruments économiques utiles doivent être mis en œuvre pour gérer la demande agricole.
D’après Hassan Benabderrazik (2013), les instruments économiques usuels sont les
redevances, les quotas et les quotas échangeables. Ces eaux souterraines ne sont sujettes à
aucune gestion proprement dite tandis que l’allocation et la gestion des eaux de surface est
confiée à un autre organisme dont le statut particulier lui permettrait de satisfaire les besoins
concurrents, dans le respect de l’équité entre usagers, tout en privilégiant une optique de long
terme. Certes, le projet de sauvegarde de cette zone agrumicole semble répondre aux besoins
de la population soit en termes de disponibilité de l’eau de l’irrigation soit en termes de
poursuite de la filière agrumicole. Pourtant, on peut juger que les critères concourant à une
gestion durable des eaux souterraines ne sont pas tous respectés.
Mots clés : Gouvernance, gestion intégrée, eaux souterraines, El Guerdane, indicateurs.
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économiques 141
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
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Communication Orale
Résumé
Deltas are dynamics landforms at the Land-Water boundary consisting of intricate network of
Rivers, Small Water Channels, Wetlands, Estuaries and Coastal Barrier Islands. Rivers
modeling will become a standard tool for Management of Rivers resources. The effects of the
changes in Weather and Climate on River in Africa especially Nigeria are examined.
Mitigation efforts and suggested Adaptive River Strategies are elucidated. The Paper finally
discusses the problem and strategies to address the complex and intricately inter-related
infrastructural, social-economic and environmental challenges of Deltas.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 142
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Communication Orale
TRABI Armand
Université Alassane Ouattara, Côte d'Ivoire
zambtra@yahoo.fr
Résumé
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économiques 144
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Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Communication Orale
ErtibanWondifraw
Amhara Regional Agricultural Research Institute, Ethiopia
Abstract
Water harvesting is a common practice in Arid and Semi Arid areas where the direct rainfall
is not enough to support full crop growth. The harvested water can be useful for different
purpose including for agricultural practices. In Ethiopian dry land areas, water harvesting
ponds are expanded, to use the water for full and supplemental irrigation purpose. Hence,
experiments to study the effect of supplementary irrigation ( using harvested water from
runoff) and nitrogen fertiliser on the yield and yield components of Swiss chard was carried
out at Gumara-Maksegnit watershed, GonderZuriaworeda, Amhara Region, Ethiopia. Two
water harvesting ponds were dug out to harvest the runoff water for supplement the crop
during water shortage stage of the growth. The experiments were laidout in a systematic Split
Plot Design (SPD), and investigated in the main cropping season of the year 2012 and 2013.
There were four treatments of supplementary irrigation (SI) namely: control (only rainfed, 0
SI), supplying with 1/3 of the full water requirement (1/3 SI), supplying with 2/3 of the full
water requirement (2/3 SI) and supplying with the full water requirement (SI); and three N
fertilizer levels (0, 50 kg/ha and 100 kg/ha). The full supplemental irrigation was supplied in
4days interval at 8.4 mm depth. All the necessary management practices were the same for
each plot. Data were analyzed for variance and LSD at 5% level of significance. A clear trend
of the effects of SI and N fertiliser on yield of Swiss chard was observed in both experimental
years. That is in the first year applying 50kg/ha N fertiliser with full supplemental irrigation
gave a maximum fresh yield of 30t/ha. Similarly in the second year maximum marketable
fresh yield (27.1 tone /ha) was obtained with the application of 50 fertilizers with full SI.
Therefore, it is recommended that supplemental irrigation is important to cultivate Swiss
chard in the area.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 145
POSTERS
SESSION 1: CHANGEMENT G LOBAL, CLIMATOLOGIE ET R EGIMES
HYDROLOGIQUES
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
Tunisia, October, 26-30th, 2015)
Poster
Résumé
L'érosion hydrique est un processus dont l'ampleur reste variable dans le temps et dans
l'espace. Cette érosion constitue en Algérie, un phénomène très grave qui affecte directement
les terres agricoles et les ouvrages hydrotechniques. Sa quantification pose souvent un
problème aux ingénieurs chargés des aménagements hydro-agricoles.
Cette étude vise à quantifier le transport solide et sa variabilité sur le bassin versant de l'oued
Wahrane (270 km²) au Nord-Ouest de l'Algérie et ce sur une période de 42 ans (1972-2013).
L’approche suivie est d’établir des relations de régression entre le débit liquide Ql et le débit
solide Qs. Les résultats montrent que le modèle puissance Qs= a Qlb à l’échelle journalière
explique la plus grande partie de la variance (plus de 80 %). Compte tenu de la disponibilité
des données des débits liquides à l’échelle journalière, le transport solide a été évalué en
utilisant le modèle obtenu à cette échelle. Le transport solide d’hiver reste le plus élevé (61%),
dépassant significativement les autres saisons. La dégradation spécifique moyenne au niveau
de ce bassin est de l’ordre de 745 t/km² an.
Le modèle puissance traduit bien la relation entre le transport solide et les autres facteurs
explicatifs (coefficient de ruissellement, coefficient d’hydraulicité, lame d’eau ruisselée…).
Les modèles développés peuvent être utilisés pour l’estimation du transport solide en cas
d’absence des données des concentrations des matières en suspension. L’analyse fréquentielle
des apports solides moyens annuels montre que ces derniers s’ajustent bien à une loi log
normale.
Poster
Résumé
Poster
Bastien Dieppois 1, 2, 3, Benjamin Pohl 4, Mathieu Rouault 3, 5, Mark New 2, Damian Lawler1, Noel Keenlyside5
1
Centre for Agroecology, Water and Resilience, Coventry University, Coventry, UK
2
African Climate & Development Initiative, University of Cape Town, Cape Town, RSA
3
Department of Oceanography, MARE Institute, University of Cape Town, Cape Town, RSA
4
Centre de Recherches de Climatologie, UMR 6282 Biogéosciences, CNRS/Université de Bourgogne, Dijon,
France
5
Nansen-Tutu Center for Marine Environmental Research, University of Cape Town, Cape Town, RSA
6
Geophysical Institute, University of Bergen and Bjerknes Centre for Climate Research, Bergen, Norway
Abstract
This study analyses the changing characteristics of summer and winter Southern African
rainfall, and their teleconnections with large-scale climate through the dominant timescales of
variability. Austral summer is the main rainy season over much of Southern Africa, and takes
place over the tropical and subtropical parts of the continent. However, in the southwestern tip
of Africa, the annual rainfall peak occurs in austral winter. As determined by wavelet
analysis, the summer and winter rainfall indices exhibit three significant timescale of
variability: interdecadal (15–28 year), quasi-decadal (8–13 year) and interannual (2–4 year).
Teleconnections with global sea-surface temperature and atmospheric circulation anomalies
are different for each timescale. El Niño Southern Oscillation (ENSO) is the main driver of
summer rainfall variability, even at the decadal timescale through its forcing on the Pacific
Decadal Oscillation and its collinearity with the Interdecadal Pacific Oscillation. This ENSO
influence leads to shifts in the Walker circulation, which, at the regional scale, impact the
position of the Southern Indian Convergence Zone modulating the development of deep-
convection and the synoptic-scale rain bearing systems over the northeastern regions of
Southern Africa. Summer rainfall variability is also related to latitudinal shifts in the
subtropical atmospheric circulation, which are, for instance, generating an anomalous low-
level easterly moisture flux. Winter rainfall variability is more influenced by the mid-latitude
atmospheric variability, in particular the Southern Annular Mode, but interactions with ENSO
remain, especially in the subtropics. Asymmetrical changes in the mid-latitude westerlies
between the Atlantic and Indian Oceans are thus impacting preferentially the southwestern
regions of Southern Africa.
Keywords: Southern Africa rainfall El Niño Southern Oscillation (ENSO) Southern Annular
Mode (SAM) Interdecadal to interannual timescales Teleconnection
Poster
RÉSUMÉ
Les précipitations constituent avec les températures, les éléments fondamentaux du climat. La
variabilité climatique dont les causes sont difficiles à cerner, peut se manifester par de longues
périodes de sécheresse avec pour conséquences des effets négatifs sur le cycle hydrologique,
l’environnement et les activités socio-économiques. Dans les zones semi aride, les bassins
versants sont sensibles à des faibles variations des caractéristiques climatiques. De petits
changements de température ou de pluviosité sont susceptibles d’entraîner d’importantes
répercussions sur le ruissellement des eaux de surface. Situé au Nord Ouest de l'Algérie, le
bassin versant de l’oued El Hammam, d'une superficie de 8348 km2, subit durant les dernières
P P
Poster
La partie Nord de l’Algérie, et surtout le bassin versant de la Tafna, situé à l’extrême Nord-
Ouest d’Algérie compris entre (34̊11′) Nord et (0˚ 50′) West de latitude et (2˚ 20′) West de
longitude avec 7245 km2 de superficie, connait une remarquable variabilité spatio-temporelle
des précipitations.
En se basant sur les données brutes mensuelles et annuelles aux (29) stations pluviométriques
sur une période de (40) années (1970-2010) une analyse qualitative et quantitative de ces
séries a été effectuée, cette analyse est fondée sur des méthodes statistiques programmées
sous des macros commandes HYDROLAB fonctionnant sous le logiciel Microsoft Excel.
Le logiciel SURFER, nous a permis une cartographie des cumuls annuels des trois dernières
décennies.
Poster
Résumé
Mots cl és : Bassin versant, régime hydrologique, jaugeage, relation oued-nappe, oued Nil,
Algérie
Poster
Résumé
Depuis plus de quarante ans maintenant, l’ouest algérien ainsi que le centre sont soumis à une
sévère sécheresse qui se traduit par des déficits pluviométriques importants. Les résultats des
tests statistiques de détection de rupture des données de la pluviométrie mensuelle,
saisonnière et annuelle ont mis l’accent sur la période 1970 à 1980.
Pour mieux visualiser l’extension régionale de cette variabilité climatique, nous avons allié
représentations cartographiques aux procédures statistiques.
Sur la période 1930-1999, retenue comme période de référence car commune à tous les postes
étudiés et présentant une forte densité d’information. Nous avons, en outre, procédé à une
étude cartographique.
Pour chacun des postes retenus, un indice pluviométrique a été calculé, défini comme une
variable centrée réduite. Cet indice pluviométrique traduit un excédent ou un déficit
pluviométrique pour l’année considéré par rapport à la période de référence choisie.
En premier lieu, une cartographie de la moyenne par décennie des indices pluviométriques
pour chacun des postes pluviométriques considérés est dressée.
La cartographie des courbes d’isovaleurs qui en résulte est une cartographie d’«intensité » de
déficit ou d’excès pluviométriques. Elle révèlera ainsi le contraste entre les différentes
périodes étudiées.
En deuxième lieu, pour mieux visualiser les résultats obtenus, nous avons rangé les stations
par longitude et latitude croissante; ceci dans le but d’observer : Une succession de périodes
déficitaires et excédentaires, et une intervention simultanée ou non des fluctuations
climatiques à une même date sur l’ensemble de la zone d’étude
Cet indice pluviométrique traduit un excédent ou un déficit pluviométrique pour l’année
considéré par rapport à la période de référence choisie.
Nous avons remarqué que pour la période s’étalant de 1930 à 1980 la plupart des stations ont
connues plus de 7% d’années excédentaires tandis que de 1980 à 2003 l’ensemble des stations
ont connue plus de 90% d’années déficitaires, ces déficits varient d’une année a une autre et
d’une station a une autre avec des proportions différentes.
Pour certaines stations le nombre d’année déficitaire peut atteindre les 75% notamment à la
station d’Ain Ouessara.
Pour mieux cerner ce phénomène nous avons représenté le pourcentage des années
déficitaires par décennie et pour mieux interpréter les résultats obtenus de décennie par
décennie.
Poster
Abstract
The climatic change is a reality largely recognized today in the scientific committee.
Nevertheless, its impact on precipitation, especially on maximum daily rainfall in arid and
semi-arid regions is not yet certain. Indeed, very few studies dealt with this matter in Algeria.
In this context, the present study examines rainfall variability in North-Eastern Algeria based
on daily rainfall data registered over the period from 1970 to 2012 in 14 stations. Trends and
ruptures in the different rainfall series were detected by Pettitt and Mann Kendall tests,
considering both at-site and regional analyses. The indices characterizing the maximum daily
rainfall as well as the number of days of rain for different classes were also computed and
analyzed. The results obtained showed an alternation of dry and wet periods, without any
particular cycles. A significant change in rainfall tendency was detected in the decade 1980
(pluviometric drops) for all the examined rainfall stations.
Key words: Rainfall, North-Eastern Algeria, Petitt test, Mann kendall test.
Poster
Bilel Zerouali 1, Mohamed Mesbah 2, Mohamed Chettih 1, Zaki Abda 1 & Mohammed Djemai 3
(1)
Département de Génie Civil, Laboratoire de Recherche Ressources en Eau, Sol et Environnement, Université
Amar Telidji Laghouat. B.P 37. G 03000, Laghouat, Algérie
Email : b.zerouali@lagh-univ.dz
Email : m.chettih@mail.lagh-univ.dz
Email : zaki.abda@yahoo.fr
(2)
Département de géologie, Laboratoire LGBO, Université of Science and Technologie Houari Boumediene.,
B.P. 32 El Alia, Bab Ezzouar, Alger, Algérie.
Email : mohamed_mesbah@hotmail.com
(3)
Département de Génie Civil, Laboratoire de Géomatériaux, Environnement et Aménagement, Université
Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, BP n°10 .RP, Hasnaoua, Tizi-Ouzou, Algérie
Email : Mohdjm54@yahoo.fr
Résumé
Durant ces dernières décennies, les changements climatiques qui ont amplifiés les événements
hydrologiques extrêmes (pluies torrentielles, inondations, sécheresses, . .) se sont largement
manifestés dans notre pays. Le but de notre travail est d’analyser et cartographier les
tendances et les variabilités pluviométriques toute au moins dans le bassin versant de l’Oued
Sébaou. Ce bassin situé au Nord septentrional de l’Algérie est tout à fait représentatif des
bassins versants méditerranéens. La base de données utilisée dans ce travail est constituée par
des données à différentes échelles issues de 23 stations et couvrant une période de plus de 30
années.
Différents tests statistiques ont été utilisés, le test d’estimation la pente de Sen, le test de
Mann-Kendall, test séquentielle de Mann Kandell et le test de Pettit, pour évaluer la
magnitude de la tendance, identifier et déterminer les dates des tendances et localiser
temporellement les ruptures et les changements climatiques.
Les résultats obtenus, ont permis d’indiquer que la plus part des données analysées ont
conservé leurs stationnarités et leurs propriétés aléatoires. Les tests ont permis de révéler
d’une manière significative les périodes de rupture.
Poster
Résumé
L’érosion hydrique devient le problème majeur des sols tunisiens, dans les régions semi-
arides. L’une de ses témoignages largement variable dans l’espace et dans le temps, en
Tunisie Centrale, est l’envasement des lacs collinaires. Ce dernier demeure un risque majeur
qui compromettre la durabilité d’exploitation des lacs collinaires en Tunisie Centrale et peut
ainsi atteindre des proportions considérables. Cette étude s’intéresse à l’étude de la variabilité
spatiale et inter-annuelle des taux d’érosion en Tunisie Centrale déduite de l’envasement de
24 lacs collinaires sur une période de 12 ans (de 1994 à 2006). Les taux d’érosion obtenus
dans cette étude montrent une variabilité assez importante sur le plan spatiale aussi que
temporel dont on constate une tendance d’aggravation du processus érosif partant de l’Ouest
de la dorsale vers la région du Cap Bon. Ceci s’explique par la variabilité spatio-temporelle de
multi-facteurs (hydrologie, géomorphologie, lithologie, climat, degré d’aménagement,..) qui
conditionne l’état d’érodabilité des bassins versants. En Outre, la comparaison avec des
valeurs dans d’autres petits bassins versants à l’échelle du Maghreb et de la planète montre
que la variabilité des taux d’érosion hydrique en Tunisie Centrale est relativement très
importante.
Mots-cles : érosion hydrique, envasement, lacs collinaires, taux d’érosion, Tunisie Centrale.
Poster
Résumé :
Le détachement des particules se produit à la surface du sol sous l’action des gouttes de pluie,
ce qu’on appelle l’effet du splash. Il résulte du rejaillissement des gouttes de pluie qui
heurtent le sol et projettent les particules à des distances pouvant atteindre plusieurs dizaines
de centimètres. La teneur en eau initiale du sol est une variable importante affectant les
procédés d'érosion du sol et peut être responsable d’une grande partie de la variation de
l'éclaboussure et de la variation du taux d'érosion. A cet effet, une étude a été effectuée au
niveau du laboratoire LEGHYD de l’USTHB pour essayer de mieux cerner l'effet de la
teneur en eau initiale sur le processus du splash sous l’impact de la goutte de pluie.
Le dispositif utilisé dans cette étude est similaire à celui utilisé par plusieurs chercheurs. C´est
un panneau semi-circulaire de rayon 1m. Il est constitué d’une zone source de 12,56 cm2 (un
cercle de 4 centimètres de diamètre) entourée d’une bande de collecte formée par une série de
19 anneaux concentriques. La goutte de pluie simulée, de 5,6 mm diamètre, a été lâchée d’une
hauteur de 8m sur la zone source. Dans chaque côté de l’anneau il y a un trou servant à
collecter les particules éjectées dans chaque compartiment. Le sol utilisé est un sol agricole
remanié.
Les résultats obtenus montrent qu’il existe une relation entre l’humidité initiale du sol et la
masse des particules du sol détachées ainsi que la distance moyenne de projection. L’étude
effectuée montre que la relation entre la masse splashée et la distance radiale de projection,
pour différentes humidités initiales du sol, est représentée par une fonction de puissance avec
un coefficient de corrélation très significatif. Une autre relation a été déterminée entre la
masse totale collectée et l’humidité initiale du sol ; cette relation est mieux représentée par
une loi polynomiale d’ordre 3.
Poster
Abstract
The distributed modeling development of water erosion evokes new scale notions and
representativeness of the data or samples at each scale. The modeling scale depends on the
temporal and spatial variation of the modeling process.
The current study is part of current researches on improving the contribution of modeling for
quantification and monitoring of water erosion on large watersheds using essentially
geomatics tools to respond to data spatial variability.
Indeed the distributed physical modeling of water erosion at the macro (large watershed)
requires several parameters. Geomatics tools have been used with a spatial and temporal
resolution sufficient to extract information and build a geographical database knowing that
more than 50 % of the studied watershed have neither thematic map nor climate data. These
data have been used as input to the model. Digital Infrared aerial photos with 2 m spatial
resolution are involved. Data from international databases and MODIS images have been also
used to extract climate data and soil rotation parameters favored by its daily temporal
repetitiveness and radiometric characteristics.
Aiming at the quantification of water erosion in Nebhana watershed (855 km2), the
ANSWER-2000 model calculates the amount of detached and deposited sediments (Kg/ha) in
each grid and the amount of annual sediment occurring at the outlet (Kg/ha) and the final
width of the ravines.
Poster
1
BOUGUERRA Sidahmed & 2BOUANANI Abderrazak
1,2 Département D’hydraulique, Faculté De Technologie, Université Aboubakr Belkaid, Tlemcen, Algérie
1, boug11@hotmail.fr 2,a_bouanani@yahoo.fr
RESUME
L’étude porte sur une analyse des principaux facteurs naturels entrainant le phénomène de
l’érosion hydrique dans l’un des bassins versants de l’ouest algérien. La méthodologie se base
sur la technique usuelle de cartographie numérique depuis l’acquisition et le traitement des
images satellitaires jusqu’à l’utilisation des systèmes d’information géographiques (SIG) en
se fondant sur l’équation universelle de perte de sol de Wischmeier (USLE). Dans cette
équation cinq paramètres sont à estimer à savoir l’érosivité des pluies (R), l’érodibilité du sol
(K), la pente (S), l’occupation du sol (C) et l’indice de pratique anti-érosive (P). Cependant le
croisement de ces facteurs selon des règles qualitatives choisies nous a permis d’élaborer une
carte décrivant quatre classes de vulnérabilité à l’érosion hydrique : faible (32%), moyenne
(28%), forte (25%) et très forte (15%). Les zones considérablement vulnérables à l’érosion se
manifestent dans les terrains nus à forte pente (>15%), de formation lithologique assez friable
ou subissant une agriculture très extensive, elles sont essentiellement localisées sur les bas
versants longeant le bassin versant de part et d’autre de l’oued principal. Les résultats de cette
approche serviront d’outils d’aide à la décision pour les aménagements des zones à grand
risque d’érosion hydrique.
Mots cles : bassin versant, érosion, cartographie, classe de vulnérabilité, SIG, USLE.
Poster
Fethi Bouksila a, Abir Ben Slimane a, Slah Hajjej b, Sadok Agrébaoui c et Youssef Khélifb
a
Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts (INRGREF).
b
CDRA Kairoiuan
c
ACTA/Direction des sols
Résumé
En Tunisie, l’érosion hydrique des sols touche prés de 3 millions d’hectares des sols agricoles
du pays, soit plus de la moitié de la surface agricole utile , et constitue ainsi le premier facteur
de dégradation des sols. Les zones arides et semi-arides sont particulièrement exposées à
l’érosion hydrique du fait de leurs caractéristiques hydro-pédo-climatiques favorables à la
dégradation des potentialités des sols. Notre étude, réalisée dans le bassin versant d’oued
Maiz (S=1300 ha, Kairouan), vise à analyser les principaux facteurs contrôlant l’érosion
hydrique, en particulier les propriétés pédologiques des sols afin de délimiter les zones à
risques d’érosion hydrique et envisager les aménagements adéquats pour lutter contre ce
fléau. La description des profils pédologiques, ainsi les mesures in situ et de laboratoires des
propriétés des sols nous ont permis de déterminer la carte d’érodabilité. Cette dernière est
caractérisée par des degrés majoritairement élevés à très élevés qui résulte d'une dominance
des formations géologiques meubles (60% de S). L'occupation des sols est déficitaire et mal
adaptée aux conditions du milieu avec plus de 58% de parcours dégradés, associés à des
pentes élevées sur plus que 50% du bassin versant et enfin un aménagement des sols
insuffisant et inadéquat pour réduire les risques de l'érosion hydrique. Les sols de la zone
d'étude se caractérisent ainsi par un état érosif inquiétant avec différentes formes d’érosion
hydrique, qui se manifeste principalement par une mise à nu de la roche-mère sur des
superficies très importantes, ainsi qu’un envasement de près de 50% (Avril 1995) de la
capacité initiale du lac collinaire préexistant sur le bassin versant. En tenant compte de l’étude
pédologique, de la cartographie des différents facteurs d’érosion et la qualité des eaux du lac
collinaire nous avons pu proposer une carte d’aptitude culturale des sols et des aménagements
des terres en pente.
Poster
Abstract
The water management that has a restraint for a region semi-arid climate where the economy
is directly related to the water resource is the most important work. Abandon the book, which
in the past and even today is the cause of the prosperity of the entire region, to the vagaries of
nature is not possible especially that there is no another alternative site. Recovery storage
volumes of water lost by siltation are related to the effective management of bottom outlets
eliminating a significant portion of the sediments deposited in the basin.
Poster
Résumé
Pour améliorer la connaissance sur la biodiversité de Bejaia (est Algérie), l’étude des algues
de l’Oued Soummam a été réalisée entre mai à octobre 2007.
Les observations des échantillons d’algues ont permis d'identifier de nombreux et différents
taxons durant cette courte période. Ils se répartissent entre 16 Cyanophyceae, 03
Euglenophyceae, 01 Dinophyceae, 11 Diatomophyceae et 22 Chlorophyceae.
L'analyse des Cyanophyceae, principalement constituées par la famille des Oscillatoriaceae, a
révélé la présence d’espèces à potentiel toxique telles que : Microcystis, Anabaena, Nostoc,
Lyngbia, Oscillatoria (Planktothrix). Ceci suggère qu’un risque de santé pourrait advenir pour
les nombreux utilisateurs des eaux de ce cours d’eau emblématique de la région de Béjaia. En
effet, la présence de cyanobactéries présume que l'eau contient des toxines et il faut éviter de
s'en approcher, de l'utiliser à des fins domestiques ou agricoles et d'abreuvement du bétail.
Les analyses physico-chimiques ont montré des teneurs élevées en nitrates (29,57mg/l) et en
phosphates (0.58 mg/l). L’étude des critères relatifs à l’oxygène dissous et à la chlorophylle
"a" a permis de remarquer que les eaux de cet oued notamment au niveau de son embouchure
qui joue le rôle de collecteur de tous les rejets urbains de la région, évoluent vers un état
d’eutrophie préoccupant.
Poster
Résumé
Poster
QUANTIFICATION DES FLUX DES EAUX DES OUEDS TRANSITANT PAR UN LAC
FERME EN ZONE HUMIDE, CAS DU LAC FETZARA (N-E ALGERIEN)
Résumé
Les eaux alimentant le lac Fetzara proviennent de divers horizons et à ce titre elles demeurent
influencées par les formations géologiques traversées qui leur confèrent une composition
chimique différente. Un suivi des débits entrants au lac et des débits sortant de ce dernier a
été réalisé, ce qui permet d’avoir un aperçu sur les variations des quantités d’eaux transitant
par ce système au cours du temps. La quantification des apports au lac permet de déterminer
l’impact des facteurs environnementaux sur les variations de la composition chimique des
eaux aux entrées et la sortie du lac. Les résultats des analyses chimiques couplés aux débits
mesurés en différents points des Oueds Zied, Mellah, Hout et Meboudja ont permis le calcul
des flux transitant par les points de mesures, donnant ainsi des indications sur les quantités
apportées et évacuées par le lac Fetzara.
Poster
Résumé
La majorité des stations d’épuration réalisées à ce jour en Algérie sont par boues activées. Le
procédé d’épuration par boues activées consiste à favoriser le développement de
microorganismes agglomérés sous forme de flocs maintenus en suspension dans le bassin
d’aération.
Au sein de cet ouvrage doivent être assurés la couverture des besoins en oxygène liés à la
dégradation bactérienne aérobie et la maîtrise de la nitrification et de la dénitrification.
Les performances biologiques des réacteurs à cultures libres (boues activées) sont intimement
liées aux conditions d'échange entre le substrat, la biomasse active et l'oxygène fourni au
milieu.
Dans la suite de la communication on relatera une comparaison de deux systèmes d’aération
du point de vue rendement d’épuration et cout énergétique pour un même procédé
d’épuration.
Mots clés : systèmes d’aération, coût énergétique, rendement d’épuration, effet économique
Poster
Asserar Nazha1 ,2*, Moussadek Rachid2, Derradji Abdelkrim3, Zouahri Abdelmjid2, Douira Allal 1
1Université Ibn Tofail, Faculté des Sciences, Département de Biologie, Laboratoire Botanique et Protection des
plantes 33 14000, Kenitra, Maroc. *aserar.nezha@gmail.com
2 Institut National de La Recherche Agronomique, CRRAR, Département de l’Environnement et la Conservation
des ressources naturelles B.P: 6356 – Instituts, 10101 - Rabat, Maroc;
3 Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM). Av. Mâa El Aynaine Hay Riad Rabat
Résumé
Poster
Résumé
Le Sahara algérien, représente un désert vide et grand, difficile a maitrisé ses caractéristiques
environnementales. La contribution de l’homme est recommandée pour rendre cette zone
aride un lieu vital magnifique à visiter. En effet tout développement économique, industriel et
social dans cette zone est conditionné par la disponibilité et l’utilisation de ressource en eau.
Dans la région d’Adrar, l’alimentation en eau potable pour l’habitat est assurée par un
système s’appelle foggara, ce dernier est un système de drainage gravitaire des eaux
souterraines d’une source souvent très éloignée de l’agglomération vers les périmètres irrigués
en traversant le Ksar (habitat).
L’activité intense de l’agriculture en utilisant les engrais et les pesticides dans la zone d’étude
provoque un risque de pollution sur les eaux souterraines et par conséquence un risque majors
sur la santé humaine. La présente étude met l’accent sur les caractéristique physico chimique
de l’eau de foggara et vérifie sa potabilité.
Les analyses qui ont été faites dans laboratoire de l’agence national de ressource en eau
(ANRH) antenne d’Adrar, montrent la mauvaise qualité des eaux de la foggara due à
l’évolution des paramètres physico chimiques entre l’amont et l’aval de ksar. En conclusion
l’utilisation de cette eau à la boisson engendre plusieurs maladies notamment lithiase, cholera
…etc.
Poster
RESUME
MOTS CLES : Algérie - bassin versant de l’oued Taria - courbe d’étalonnage - dégradation
spécifique transport solide - variabilité.
Poster
ABSTRACT
In Algeria, water is a resource more valuable. The competition between agriculture, industry
and drinking water to have access to limited water strike already development efforts in many
countries.
Nowadays, the problem of water resources mobilized does not arise only in terms of quantity
available; the quality of the water is beginning to pose serious problems.
Upper Cheliff Basin, represents the bulk of water resources in the watershed area Cheliff. It is
a major challenge for agricultural development. However, overexploitation of natural
resources and the use of pesticides for agricultural intensification have contributed to the
siltation of dams and degradation of water quality.
This work will be a study to assess the water quality of the dam based on the monitoring of
physico-chemical parameters by the National Agency for Water Resources (ANRH) for a
period of ten years (1999 -2008).
We give the status of the water quality of the dam when it has a monitoring network and the
origin and quantity of pollution that receives each watershed dam. On the other hand we have
studied the relationship between the evolution of quality parameters and filling dams.
Poster
Résumé
Dans les régions à climat aride à semi-aride et ou le bilan hydrique est déficitaire, les
ressources en eau sont limitées et leur renouvellement se fait avec lenteur. Ces conditions
nécessitent une bonne gestion qualitative et quantitative des ressources en eau.
En Tunisie, devant le développement socio-économique et les besoins croissants en eau, on a
recourt à l'exploitation des eaux souterraines.
L'objectif de cette étude est d'identifier les principaux processus géochimiques qui contrôlent
l'évolution de la qualité des eaux de la nappe de Sminja, située au le Nord-est de la Tunisie.
Pour atteindre cet objectif, 23 points d’eau qui captent la nappe ont fait l’objet d'un
prélèvement en Hiver 2013. Les analyses de ces eaux ont concerné quelques paramètres
physico-chimiques (T, pH et salinité) et les éléments majeurs.
Des méthodes statistiques multivariées telles que la matrice de corrélation, l’Analyse en
Composantes Principales (ACP) et la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) ont été
utilisées dans cette étude.
L’aquifère capté dans la zone d’étude est formé essentiellement par des dépôts quaternaires
de nature lithologique très variées. La salinité des eaux de la nappe de Sminja augmente de
l’amont (1g/L) vers l’aval (10g/l). La zone amont, captée à des faibles profondeurs profite
d’une importante recharge à partir des lits des oueds de Djebel Zaghouan (1293 m).
L'analyse en composantes principales (ACP) a été réalisée avec 10 variables (pH,
température, salinité et d’analyses des éléments majeures) et 23 échantillons d'eau. Les
pourcentages de variance sont établis de manière inégale selon plusieurs axes F1, F2 et F3.
Les deux premiers axes F1 et F2 renferment 64 % de la variance totale et sont fournis par la
combinaison de la salinité et les concentrations de Na, Cl, Ca et SO 4 . L'axe F3, avec 15%, de
la variance totale est suggéré par les bicarbonates (HCO 3 ) et le potassium (K).
La Classification hiérarchique (CH), a permis de distinguer quatre zones en rapport avec la
salinité et les éléments majeurs ; faiblement, modérément, fortement et très fortement
minéralisées.
Mots clé : Etude statistique, Processus géochimique, ACP, ACH, Nappe de Sminja, Tunisie
Poster
Résume
L’eau souterraine cette composante du cycle de l’eau, joue un rôle majeur pour l’homme et
les milieux. Elle représente la ressource en eau potable, une source majeure pour l’irrigation
et usages industriels.
La région de Djelfa souffre depuis longtemps de manque de la ressource, en eau pour l A E P,
l’agriculture et l’industrie, la résolution de ce problème se base sur la contribution a l étude
hydrogéologique et modélisation du synclinal d’AIN BEL.
Cette étude, consiste à la modélisation hydrodynamique à l’aide du logiciel PROCESSING
MODFLOW, permettant d’atteindre une simulation numérique déterministe et
bidimensionnelle, en régime permanent et transitoire. Les principaux résultats de ces travaux
ont permis de mieux visionner différents scénarios et des prédictions ont été conclues,
soulignant que cette nappe est dans un état inquiétant, d’où la nécessite d’entreprendre une
gestion intégrée des ressources en eau dans cette nappe, afin de garantir un développement
durable.
Poster
Résumé
L’origine et la proportion des différents types d’eaux parvenant aux exutoires des systèmes
karstiques sont des outils fondamentaux pour la compréhension du fonctionnement de se type
d’aquifère. Le traçage naturel hydrochimique s’est révélé un moyen d’investigation
performant. Il est par consequent nécessaire de réunir le maximum d’information à différentes
échelles dans temps et dans l’espace afin de caractériser au mieux les différentes
composantes de l’écoulement pour un aquifère donné.
Pour répondre à l’objectif, nous avons sélectionné 04 sources dans les systèmes karstiques
représentatifs des aquifères dolomitiques des Monts de Saida.
La connaissance du fonctionnement de la zone non saturée est primordiale pour
l’interprétation des phénomènes observés aux niveaux des exutoires des systèmes karstiques.
L’eau stockée ou en transit dans cette partie du karst (zone non saturée) acquiert une
minéralisation spécifique et peut conserver un potentiel corrosif important. C’est la facilité et
la vitesse d’introduction de cette eau dans les systèmes (transport du CO2) qui expliquent le
développement de la karstification jusqu’à la zone noyée. Les discontinuités hydrauliques
vont s’accentuer entre les zones transmissives (transit rapide de l’eau corrosive dans les
conduits) et les systèmes annexes (circulation lente où le colmatage prédomine). Une
distinction est établie entre les eaux des conduits de la zone noyée (mélange continu) et l’eau
chimiquement stable de la réserve noyée (ensemble des systèmes annexes) au sens strict.
Les particularités structurales (importance de la zone non saturée, grande dénivelée…) des
aquifères carbonatés de la région de Saida permettent une contribution permanente (même en
basses eaux) aux écoulements de l’eau provenant de la zone d’infiltration. Nous avons
constaté que la participation directe de la pluie est très faible pour la majorité des sources
étudiées en raison d’un stockage préalable dans la zone non saturée. Ce volume en transit ou
momentanément stockée dans ce milieu constitue la réserve suspendue du système. Cette
participation peut devenir prépondérante dans certains systèmes, particulièrement en période
de crue (par effet piston). L’influence de ces écoulements sur la chimie des eaux à l’exutoire
(mélange) et sur les paramètres hydrodynamiques (coefficient et volume de tarissement) sera
très dépendante des facteurs hydroclimatiques et des conditions hydrologiques antérieures du
réservoir.
Ces constatations entraînent qu’une partie du volume d’eau écoulée en période de tarissement
est expliquée par la contribution à l’écoulement, des réserves autres que la zone noyée. Ainsi,
pour ce type de système karstique, l’utilisation des paramètres calculés par les méthodes
Poster
Poster
Résumé
L’objet de cette étude est de définir le comportement d’un système multicouche Barrémo-
Albo-Aptien fortement hétérogène et anisotrope afin d’en déterminer les potentialités
hydrauliques et prédire à l’aide d’un modèle mathématique aux éléments finis l’état de la
nappe aux horizons futurs selon des schémas d’exploitation donnés.
La modélisation de la nappe a permis d’exploiter les données des diverses campagnes de
reconnaissance et d’aboutir à des résultats pratiques et importants. La mise en œuvre de ce
modèle nous a conduit à évaluer les potentialités et à localiser les zones critiques.
Les résultats des simulations en régime transitoire à court, moyen et long terme, ont indiqué
des rabattements calculés tolérables et orienté les futurs plans d’aménagement du secteur
modélisable.
Poster
Résumé
Le présent travail se propose, d'apporter des informations sur le contexte géothermique des
eaux de la région de Ghardaïa (Algérie) en se basant sur les paramètres physico-chimiques .
Les eaux des gisements géothermiques dans la région de Ghardaïa , sont d'origine profondes ;
les eaux en profondeur dans le sous-sol, subissent un réchauffement sous l'influence du
gradient géothermique local. La température maximale à laquelle elles ont été portées dans le
sous-sol et la profondeur qu'elles ont atteint sont donc liées.
Ceci permettra l'identification et la caractérisation du réservoir thermal de ces sources ainsi
que le mode de fonctionnement du système hydrothermal. les interactions avec les formations
géologiques conduisant à la dissolution le long du circuit de remontée des eaux. Les eaux
émergent à travers un système de fractures profondes et récentes.
Les températures des eaux varient de 29 à 78°C, caractérisant ainsi un thermalisme à basse
énergie de flux thermiques L'analyse de ces résultats, confrontée au gradient géothermique de
la région, permet l'identification de l'Albien comme réservoir thermal où les eaux ont circulé à
des profondeurs de plus de 1000 m.
Poster
Rsumé
Dans le Sahara Sud-oriental algérien, le Tassili interne correspond à la série primaire, discordante sur
le socle cristallin, celle-ci est plissée en structures synclinales plus ou moins vastes, à fond plat et
d'orientation méridienne. Le climat est évidemment saharien, désertique, caractérisé par une très
grande sécheresse des basses couches de l'atmosphère et une pluviosité très faible et très irrégulière,
mais la mousson soudanaise fait sentir son influence : augmentation du nombre et de l'intensité des
chutes de pluie et décalage de celles-ci vers la saison estivale d'autant plus qu'on s'avance vers le Sud.
La limite septentrionale des pluies de mousson passe par les sommets du Hoggar. D'autre part,
immédiatement au sud-ouest et surtout au sud-est de la région considérée, l'altitude s'élève amenant un
accroissement de la pluviométrie. Le relief est marqué par l'immense monoclinal (grande cuesta)
montrant de grandes tables gréseuses du Tassili interne (grès du Cambro-Ordovicien) s'étendant sur de
vastes superficies, entaillées de larges vallées. Parmi ces vallées se distingue celle d’Iherir, unique en
son genre où s’accumulent des eaux sous forme de Guelta et le développement d’une végétation.
L’oued Iherir draine en amont plus de mille Km2 et en aval présente un système de Guelta. Les
alluvions qui tapissent le lit de l’Oued sont très hétérométriques preuve de rupture de charge de crues.
La nappe phréatique circule certainement dans les alluvions de la vallée, mais celles-ci ne paraissent
pas capables, d'expliquer à elles seuls l'alimentation des Guelta en aval.
La mobilisation et la valorisation de cette ressource permettra le développement et l'adaptation des
populations vulnérables en milieu hostile. Devant les incertitudes climatiques et la fragilité des
écosystèmes qui caractérisent la région, la maîtrise de l'eau pour satisfaire les besoins d'irrigation et
d'élevage deviennent alors un impératif auquel il faut s'atteler en vue de renforcer la sécurité et
améliorer les revenus des populations.
Mots cl és : eau, système de Guelta, mobilisation, valorisation, Tassili interne, sahara sud oriental
algérien.
Poster
MODELISATION DES DEBITS EXTREMES PAR LES RESEAUX NEURONAUX ARTIFICIELS ET LES
SYSTEMES A INFERENCE NEURO-FLOUE (APPLICATION AUX BASSINS COTIERS ALGEROIS)
Résumé :
Les événements hydrologiques exceptionnels tels que les crues constituent l’un des plus
importants risques naturels. La prévision en hydrologie joue un rôle important dans la
réduction des risques et la prévention contre les catastrophes liées à l’eau. Cependant, la
complexité des régimes hydrologiques rend difficile la modélisation des extrêmes
hydrologiques. L’intelligence artificielle constitue une alternative viable et pleinement
justifiée pour modéliser des phénomènes à comportement non-linéaire. Dans cette note, nous
proposons l’application des Réseaux de Neurones et les Systèmes d’inférence Neuro-Floue
pour la prévision des débits extrêmes. Les résultats obtenus dans les bassins côtiers algérois
sont très encourageants et meilleurs que ceux obtenus par les modèles statistiques
traditionnels.
Poster
O. ADEAGA1
1 Department of Geography, University of Lagos, Lagos, Nigeria
oadeaga@unilag.edu.ng
Abstract
Extreme hydrological events pose serious threats worldwide since anthropogenic climate
change is now widely considered to have the potential not just to cause perturbations in the
weather but also to create major discontinuities in many complex natural and human systems,
including ecosystems, socio-economics, human settlements and political institutions. Thus,
proper estimation of the hydrological regimes in terms of its frequency and distribution as
well as trend remains a design criterion in hydrological system designing and planning.
Hence, this paper focuses on flow regime trend and variability in the Lower Niger River basin
in the face of the aggravated climate dynamics and the growing per capita water demand. The
basin has seen a marked decrease in flow with an ever-increasing demand for water, set
against a background of degradation of the water resources both in terms of quantity and
quality well the population is estimated to likely be double by 2025.
In this paper, flow trend and variability analysis involves the use of the Mann–Kendall, while
a bootstrap resampling process has been used to determine the trend significance. Also, a set
of hydrologic indices were defined to characterize the hydrologic regimes in terms of low,
medium and high flows using flow duration curve and hydrograph analysis. Furthermore, the
annual flow was standardized using the SPI (Standardized Precipitation Index) in order to
extract information on the occurrence and frequency of hydrological extreme events as it
relates to the current and future water demand within Lower Niger River Basin. These
analyses were based on selected gauging stations namely Baro, Lokoja and Onitsha stations,
annual discharge dataset. This information was spatially integrated within a geographical
information system (GIS) towards attain a workable extreme hydrological event planning and
management in Lower Niger River Basin.
Poster
Résumé
Poster
Résumé
L'évaluation des risques de crues extrêmes a toujours été un problème important pour
l'aménagement d'un pays, en raison de la concentration des activités humaines et des grandes
voies de circulation dans les vallées. On peut même dire que c'est encore le motif essentiel
d'intérêt pour l'hydrologie du plus grand nombre d'ingénieurs, qui confondent d'ailleurs
souvent la prévision des crues, c'est-à-dire l'annonce des débits en temps réel, avec
l'estimation des crues extrêmes, qui concerne des phénomènes très rares, qu'on aura
probablement jamais l'occasion d'observer sur la rivière qu'on aménage. Il est maintenant
courant de chercher à estimer la crue décamillennale pour dimensionner l'évacuateur de crues
des grands barrages: ce type d'ouvrage est en effet le plus dangereux que l'homme ait
construit, puisque la rupture d'un barrage en cas de débordement par une crue amplifierait
considérablement l'effet destructeur de la crue naturelle, sur une grande distance à l'aval.
Notre région d'étude n'est pas épargnée par ces cataclysmes hydrologiques. La région d’El
Bayadh (Sud-ouest de l’Algérie) sujette subitement à des crues brutales dans les niveaux des
eaux des oueds. Par exemple, Les inondations survenues à El Bayadh en Octobre 2011 ont été
les plus meurtrières, elles ont engendré beaucoup de morts, sans compter l’importance des
dégâts matériels. C'est pour cela qu'on s'est décidé d'entamer une étude dynamique et
statistique des crues. Le défi de ce travail est de connaître la typologie des crues et de
caractérisé le système hydrologique en ce milieu aride et semi aride.
Poster
Résumé
Afin de fournir une évaluation plus précise des risques, il est important de comprendre et de
prédire l'impact de la variabilité du climat / changement sur la gravité et la fréquence des
événements hydrologiques extrêmes. La compréhension des déterminants de la variabilité
interannuelle des précipitations est particulièrement importante dans un contexte climatique
en évolution.
Cependant, l’Algérie n’est pas à l’abri de cette éventuelle variabilité climatique exprimée
généralement par des phénomènes climatiques extrêmes. Dans cette vision, notre étude est
menée au niveau du bassin hydrographique de l’Algérois dont le choix est argumenté à cause
du rôle socio-économique ainsi du caractère hydrologique de cette région.
Le bassin de l’Algérois est contenu entre la latitude 36°1’ et 36°58’ Nord et entre la longitude
5°6’ et 0°7’ Ouest. Il couvre une superficie de 11 972 km2.
La méthodologie du travail se basera sur une analyse des tendances des indices des valeurs
extrêmes des précipitations journalières suivie par une analyse de l’évolution des valeurs
journalières des températures minimales et maximales.
Pour ce faire, on a appliqué le logiciel RClimDex 1.0 sur les séries de précipitations
journalières, dont on a calculé les indices de précipitations maximales d’un jour (RX1day), de
5 jours consécutifs (RX5day) ainsi des indices de la durée maximale des périodes sèches
(CDD) et des périodes humides (CWD). La distribution spatio-temporelle des indices
climatiques extrêmes est analysée durant 1940-2012.
Poster
Résumé :
Poster
Résumé
Rainfall data are an essential input for many simulation models. In fact, these latter have
nowadays, a decisive role in the development and application of rational water policies. Since
the accuracy of the simulation depends strongly on the available data, the task of optimizing
the monitoring network is of great importance. This paper introduces the spatial simulated
annealing method to optimize spatial sampling schemes for obtaining the minimal kriging
variance. The method given here is based on the theory of the regionalized variables using the
well-known geostatistical variance-reduction method. This procedure that involves different
analysis methods of the available data such as estimation of the interpolation uncertainty and
data cross validation is applied to a case study data set from 101 stations in Tunisia in order to
demonstrate the potential of improvement of the quality of the observation network. Root
mean square error values were the criteria for evaluating rainfall estimation and network
performance is then discussed based on the kriging variance reduction. Based on this study, it
was formed that some sites should be dropped to eliminate redundancy and some others need
to be added to the existing network essentially in the center and the south to have more
informative network.
Poster
Stéphane Calmant, Joécila Santos da Silva, Adrien Paris, Frédérique Seyler, Frédéric Frappart, Fabrice
Papa, Marielle Gosset.
Abstract
Since the 90's, radar altimeters are embarked on satellite to measure the height of water bodies
on Earth. These space missions were primarily dedicated to the oceanic domain but they can
also collect measurements on the Earth large rivers at the numerous crossings of the orbit
ground track with the drainage network. In africa, hundreds of times series of water level are
now available at so-called virtual stations. After a brief introduction on the methodology, We
present examples of water level series over African bassins, we discuss the advantages and
limitations of this technique and its potential application for the monitoring of river basins.
Last, we present the missions to come within a few years with improvements in terms of
measurement quality, detection capability, and spatial coverage.
Poster
Abstract:
In river monitoring, it is quite difficult to sample velocity points during high floods, especially
in the lower portion of flow area, due to the danger that operators might face during
measurement. In this context an important contribution is provided by the entropy theory
which identified a linear relationship between the mean flow velocity and the maximum flow
velocity which can be easily sampled also during high floods for its position in the upper
portion of the flow area. The entropic relationship is robust and is based on the estimation of a
sole parameter M. which is considered as constant for a considered river (Chiu,1995), it is
more useful than usual hydraulics characteristics like Manning roughness which changes in
large intervals for a unique river.
Several works were conducted on the use of this method, using the gauge data to obtain the
entropic parameter M which gives a direct relationship between mean and Maximum velocity,
but few works were oriented to toward the use of this method for ungauged river sites, which
is very useful to improve the river monitoring network, especially if we can use remote
sensing for river flow measurements.
In the present work, we used experimental device to show that the entropic parameter became
constant for rough channels and that for several discharges and slopes, that results confirm
that entropic parameter can be considered as the hydraulic identity parameter of the river.
Also using more Algerian (coastal Algiers and Cheliff watersheds) and Italian (Tiber river
basin) gauge data, we obtained local models to determine the entropic parameter using basin
characteristics, and we developed a global model which is of great importance for ungauged
basins, or to check, sometimes, the accuracy of the gauge data obtained in some gauge
stations.
Poster
Résumé
Les pluies exceptionnelles par le biais du ruissellement entrainent à chaque évènement des
perturbations et des dommages, à l’échelle de la ville de Tizi-Ouzou. Afin de préserver un
cadre social décent, nous avons entrepris un travail de prédiction de ces épisodes pluvieux par
l’élaboration des courbes intensité-durée-fréquence, basée sur l’homogénéisation et l’étude
statistique des chroniques des pluies utilisées.
Ces évènements seront transformés sous forme de ruissellement par le biais des modèles
pluies-débits en vue de synthétiser des hydrogrammes unitaires de crues propres aux bassins
versants urbains en utilisant la méthode GRADEX.
L’aboutissement de ce travail se concrétisera par la mise en place d’une gestion et la
prémunition des catastrophes causées par ces exceptions pluvieuses.
Poster
Résumé
Mot clé : modèle SWAT, outils SIG, Petit BV, ville Souk-Ahras;
Poster
CLAIRE CASSE
GET-OMP TOULOUSE
Résumé
Poster
Poster
Résumé
La pénurie d’eau est devenue un problème crucial vécu par toutes les sociétés, et en
particulier, celles des pays en voie de développement. En effet, l’accroissement des
populations et le développement des agglomérations, des unités industrielles et des terres
cultivées ont eu pour corollaire une dégradation de la qualité des eaux souterraines et une
baisse très significative des réserves qui représentent parfois les seules ressources d’eau pour
l’alimentation des populations.
Le bassin versant de la moyenne Seybouse est situé dans le Nord-Est Algérien. Il couvre une
superficie de l’ordre de 122 Km2 et l’oued Seybouse est l’axe de drainage de ce bassin
versant avec environ de 80 km de longueur d'Ouest en Est, il considère comme un milieu
récepteur de tous les rejets industriels et urbains. L’approche utilisée consiste à faire
l’inventaire de toutes les ressources en eau disponibles et également de leur variation selon les
périodes et les saisons. Pour élaborer cette étude, on a utilisé un logiciel de gestion des
ressources en eau, c’est le logiciel Water Evaluation And Planning (WEAP).
Mots clés : Ressources en eau, Bassin versant, site de demandes, scénario, Weap
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Résumé
Les cours d’eau constituent un composante fondamentale dans les réseau hydrographique et
dans le cycle global de l’eau, et une source pour l’approvisionnement en eau pour différents
usage (alimentation en eau potable, industriel et pour l’usage agricole..), depuis des décennies,
le milieu aquatique a subit à des dégradations de leur qualité, à cause de la pollution que ne
cessent pas à accroitre, l’eau qui présente la première source vitale doit avoir la priorité dans
toutes les mesures de lutte contre la pollution et le développement de la recherche dans le
domaine du transport de polluant devient de plus en plus indispensable.
Lorsque un polluant est injecté dans un cours d’eau, il subit à plusieurs processus de transfert,
dans ce manuscrit, le problème du transport des polluants dans les écoulements à surface libre
suite à un rejet ponctuel instantané a été étudié, des essais effectués sur un modèle physique
(canal trapézoïdal) conçu dans le laboratoire LRS eau à l’école Nationale Polytechnique, pour
plusieurs scénarios d’injection de phénol comme polluant ont permet de comprendre le
phénomène étudié, de dissocier les mécanismes qui le régissent et de déterminer l’influence
des paramètres de l’écoulement et de quantité des polluants.
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Résumé
Sur le bassin semi aride de Aib Ebda, comme beaucoup de bassin proche, les montées de
crues sont soudaines et brutales pouvant provoquer des dégâts considérables. Ces types de
crues se définissent avec précision dans l’espace et le temps. Des études menées dans le
bassin versant de Aib Ebda directement exposé aux flux atmosphériques chargés d’humidité
en provenance de la Méditerranée, ont pour objectif d’identifier le processus responsable de la
brutalité de ces crues et d’en connaitre les conditions d’apparition.
Parmi ces derniers, l’humidité du sol qui conditionne aussi bien la capacité d’absorption que
le coefficient de ruissellement. De ce fait, toute recherche ou utilisation d’un modèle de
ruissellement nécessite la connaissance de l’humidité du sol avant la précipitation ou tout au
moins celle d’un indice représentatif de cette humidité. L’intérêt de calcul d’un indice
d’humidité intervenant généralement lors de la modélisation de la fonction de production.
Cet indice est considéré comme étant un troisième paramètre dans la relation pluie-
écoulement.
Par défaut de mesure de cette humidité, on utilise l’indice des précipitations antécédentes
(IPA), il est appelé aussi indice d’humidité ou de saturation antérieure, qui a certainement une
influence sur la forme de l’hydrogramme des crues.
Mots clés: l’indice des précipitations antécédentes, fonction de production, ruissellement, Aib
Ebda.
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Résumé
Le bassin versant du Merguellil est situé en Tunisie centrale, zone caractérisée par un climat
semi-aride. L’oued Merguellil revêt une importance stratégique pour la région car il alimente
la nappe phréatique de la plaine de Kairouan qui constitue le plus fort potentiel de
développement agricole du pays et sa nappe alluviale est un très vaste réservoir (Bachta et al.,
2005 ; Le Goulven et al., 2009). La plaine de Kairouan est exploitée par plusieurs milliers de
forages privés et une centaine de forages publics (8 800 ha de périmètres publics irrigués).
Les pompages pour l'AEP représentent également une très forte ponction sur les ressources en
eaux régionales. Les dégâts causés par les inondations, suite aux crues dévastatrices de l’oued
Merguellil à l’automne 1969 ont conduit à la construction du barrage El Haouareb. Il assure la
double fonction de protection de la ville de Kairouan contre les inondations et de stockage
d’eau pour l’alimentation de quelques périmètres irrigués en aval. La recharge qui avait lieu
autrefois dans le lit de l’oued se cantonne désormais au niveau du barrage par des infiltrations
sous l’appui droit « karstifié » du barrage. L’ensemble de ces aménagements est à l’origine
d’une baisse piézométrique de 0,25 à 1 m/an depuis les années 1980 (Leduc et al., 2007).
L’implantation du barrage au niveau du col tectonique d’El Haouareb (Castany 1948) a
bouleversé les circulations superficielles et souterraines. Les eaux d’infiltration du barrage se
mélangent désormais au flux de déversement de la nappe d’Ain El Beidha au niveau du seuil
hydraulique créé par le massif calcaire d’El Haouareb vers la nappe de la plaine de Kairouan.
La contribution de ce travail entre dans cette thématique de recherche en se focalisant
principalement sur l’étude du transfert des flux entre l’amont et l’aval du bassin du Merguellil
à travers le seuil hydraulique d’El Haouareb afin de comprendre les processus de la recharge
de la nappe de la plaine de Kairouan par les aquifères limitrophes à travers ce seuil
hydraulique.
L’objectif est de tester la compatibilité des différentes hypothèses de fonctionnement sur la
base d'une synthèse des connaissances actuelles avec une modélisation hydrodynamique.
Cette étude consiste alors à synthétiser les informations nécessaires à l’établissement d’un
modèle conceptuel de fonctionnement des hydrosystèmes en présence puis à le confronter aux
contraintes de la simulation hydrodynamique.
La construction d’un modèle conceptuel géologique 3D par le logiciel Hydro GeoBuilder a
mené à une définition de la géométrie des aquifères du domaine étudié grâce aux données
acquises par l’analyse des coupes géologiques des forages et piézomètres ayant traversé des
réservoirs partiellement ou en totalité. Les analyses des chroniques piézométriques des
différents piézomètres situés au niveau du barrage indiquent globalement que l’influence du
barrage se ressent surtout dans l’aquifère carbonate ce qui confirme que les dynamiques de cet
aquifère sont fortement corrélées aux dynamiques du barrage. Les cartes piézométriques,
établies en hautes et en basses eaux du barrage, montrent un écoulement qui se dirige vers le
seuil d’El Haouareb permettant le déversement des eaux de décharge d’Ain El Beidha vers la
plaine de Kairouan.
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Résumé
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 202
Conférence Internationale sur l'Hydrologie des Grands Bassins Fluviaux de l'Afrique (Hammamet,
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Résumé :
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Résumé
La gestion des ressources naturelles du bassin versant du lac Tonga est un modèle type
reflètent l'échec de la gestion sectorielle actuelle adoptée. Ce mode de gestion est aujourd'hui
une menace qui pèse sur son potentiel naturel. Mais surtout la ressource en eau qui est un
enjeu majeure. L'objectif principal de nos travaux est d'apporter une analyse critique à la
gestion actuelle qui a relevé beaucoup de conflits d'usage et de gestion au niveau du bassin
versant d’ailleurs à l'origine des problèmes environnementaux au niveau de la zone humide du
Tonga. Désormais, le devenir du lac Tonga dépend de la politique à envisager par les
gestionnaires du bassin versant et du comportement des riverains à l'égard des mesures
établies. Dans ce cas, il faudrait peut-être faire appel à une gestion participative et rationnelle
où les riverains seront plutôt responsabilisés.
Dans ce travail nous allons présenter comment intervenir pour améliorer la gestion des
ressources en eau, qui tiendrait compte du caractère protégé du territoire et en même temps
des impératifs du développement socio-économique de la population riveraine du lac, dans
une perspective de développement durable.
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Résumé
Les sources naturelles présentent l’exutoire d’une nappe, leur qualité chimique dépend de la
nature géologique des terrains traversés. La présence des agglomérations, des activités
industrielles ou des zones agricoles au voisinage produisent des rejets qui peuvent s’infiltrer
vers la nappe et produisent une dégradation de la qualité physico-chimique des eaux de la
source.
Dans le bassin versant de l’oued Nil, plusieurs sources émergent en surface et se sont très
utilisées par la population pour l’alimentation en eau potable. Vu le développement socio-
économique (agriculture, urbanisme et industrie) de la région et au voisinage de ces sources,
leur qualité physico-chimique a commencé de se dégradée. Pour connaître la qualité actuelle
de ces sources et son évolution spatiotemporelle, cette étude a été menée.
Deux suivis de ces sources ont été réalisés : l’un saisonnier pour connaître l’évolution de la
chimie des sources sur un cycle hydrologique et l’autre journalier sur des épisodes
pluviométriques pour connaitre l’effet des précipitations sur la qualité des eaux de source. Les
analyses qui ont été réalisées sont : les paramètres physico-chimiques (T, pH, Eh, O 2 ,
Conductivité, TDS), les éléments majeurs, le cycle d’azote, les éléments traces métalliques
(Cd, Cr, Cu, Fe, Pb et Zn) et les bactéries (Coliformes fécaux, Escherichia Coli et les
Streptocoques fécaux).
Les résultats obtenus, montrent la contamination de plusieurs sources, présentes près des
agglomérations, par les nitrates, l’ammonium et les bactéries indiquant une pollution d’origine
urbaine. Le suivi journalier des sources confirme cette contamination même pendant les
périodes pluvieuses et montre l’évolution temporelle de la chimie de ces sources en fonction
des pluies.
Mots cl és : source, bassin versant, activités anthropiques, ETM, azote, bactérie, oued Nil,
Algérie
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Résumé :
En vue de mieux comprendre l’effet des nouvelles techniques culturales sur la conservation de
l’eau dans le sol et sur l’environnement, une analyse de l'évolution de la teneur en eau du sol
ainsi que le développement des mauvaises herbes et l’utilisation des herbicides sous l'action
de deux techniques de mise en place des céréales est développée. Les essais réalisés sur
parcelle expérimentale ont montré que le système semis direct favorise la conservation de
l’eau dans le sol. D’autre part, il y a un effet très hautement significative des deux types de
techniques culturales sur la densité et la biomasse des mauvaises herbes. Le labour est une
opération de travail du sol qui a un impact très positif sur la flore adventice, il permet donc de
réduire la pollution des sols, de la nappe et même de détériorer la qualité du produit semé,
donc de réduire les effets sur l’environnement.
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Résumé
Vaste étendue d’eau située au cœur du Sahel, aux confins de quatre États limitrophes (Tchad,
Cameroun, Nigeria, et Niger), le Lac Tchad constitue une aire de pêche réputée notamment du
fait d’une grande diversité des espèces de poissons qu'on y trouve. L’objectif de cette
présentation est de comprendre l’évolution des techniques de pêche employées par les
pêcheurs au cours des années récentes et en particulier après la transition du lac de Moyen
Tchad en Petit Tchad au début des années 1970 et d’analyser les différentes formes d’accès
aux ressources halieutiques. En effet, dans la partie nigérienne du lac Tchad, les conditions
locales et notamment la profondeur des eaux ou l'encombrement du lac par la végétation
modifient la composition de l’ichtyofaune et exigent des techniques de pêche différentes. Les
règles coutumières jouent par ailleurs un rôle prépondérant dans la zone pour les activités de
pêche. Ce sont les chefs coutumiers qui délivrent les autorisations de pêche sur le territoire
lacustre. Les autorités coutumières récoltent de plus des taxes en fonction des techniques
utilisées par les pêcheurs, souvent avec mesure du fait de leur connaissance de la
problématique locale. Une taxation, plus systématique, est également mise en place par les
autorités administratives en fonction des techniques utilisées. Ces droits de pêche sont souvent
jugés inégalitaires. En effet, les autorisations de pêche dépendent souvent du groupe ethnique
des pêcheurs et de leur intégration au sein de la chefferie coutumière. De plus, la taxation sur
les techniques engendre une inégalité en fonction de la richesse des pêcheurs et de leur groupe
ethnique. Tout ceci est bien sûr source de conflits.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
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Waleska Manyari
Department of Geography
University of Brasilia, Brasilia, Brazil
E-mail: wvm1@unb.br
Abstract:
Besides being prized for its fabulous biodiversity, the Amazon is the world’s biggest river
basin with a 70,000 MW hydroelectric potential. Confining our focus to Brazilian territory,
such outstanding energy potential has transformed the north of the country into a key energy
frontier. The Tucuruí hydroelectric power plant, the first major hydroelectric scheme in the
Amazon region, offers important lessons regarding the issue raised by the present study. With
a maximum capacity for generating 7,920 MW, this was the first of a series of fifteen plants to
be installed to harness the 20,645 MW potential of the Araguaia-Tocantins hydrographic
basin. The impact of dams extends well beyond the area surrounding the artificial lakes they
create, harming rich Amazon wetland ecosystems. The morphology of dammed rivers
changes in response to new inputs of energy and matter, which may in turn destroy certain
biotopes. This is a remote-sensing-based case study of the Tucuruí hydroelectric scheme in
the Amazon state of Pará. Attention is drawn to the need to take into account effects on
alluvial rivers downstream from hydroelectric power plants when it comes to making
planning decisions, as part of a sustainable energy policy.
Session 8 : Relations homme-environnement et impact sur les ressources en eau et les activités socio-
économiques 209
COORDINATEURS DE L’ÉDITION
Taoufik HERMASSI (INRGREF)
Gil MAHE (HSM)
Walid BEN KHELIFA (INRGREF)
Hamadi HABAIEB (INRGREF)
COMITÉ D'ORGANISATION
Gil MAHE (HSM)
Taoufik HERMASSI (INRGREF)
Walid BEN KHELIFA (INRGREF)
Jean-François BOYER (HSM)
Claudine DIEULIN (HSM)
Noureddine GAALOUL (INRGREF)
Hamadi HABAIEB (INRGREF)