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lreei
des Entreprises Industrielles
Thèse de Doctorat
En Génie Electrique,
Option: Electrification et Automatisation des Procédés Industriels
Présentée par:
Mr. Khodja Djalal Eddine
Thème
Abstract
The automatic detection of the failures becomes increasingly essential because of the
weakness of the human operator (by its natural); which is a consequence of the fatigue, lapse
of memory, and sometimes by the pressure of the environment (noises, heats… etc). In fact,
we are interested obligatorily of the automatic diagnosis; which allows detecting in an early
way the anomalies, thing which represents one of the sure means which contribute to the
improvement the productivity of the various sectors
To this end, this work is told about the device of automatic diagnostic of asynchronous motor.
This diagnostic system is based on Artificial Neural Network (ANN), in order to find the
different defects by classification. The machine health identification process is mainly based
on recognition and comparison of real-time captured standard signature as stator current,
rotation speed of machine. The features extraction of the instantaneous signals will then input
to an Artificial Neural Networks (ANN) for recognition and identification. The output of the
neural network was trained to generate a healthy index that indicates the machine health
condition. In this work, the entries used in the neural network were the various types of
signals: the instantaneous values and the effective values (root mean square) of the machine
parameters.In the second method, we use the effective values (root mean square) of the three
stator currents and those of the voltage supply and the value number of rotation speed.
AVANT PROPOS
Je tiens à remercier les membres du jury pour leurs appréciations sur ce travail :
Je voudrais associer à ces remerciements toutes les personnes qui ont contribué de près
ou de loin à l’aboutissement de ce travail et surtout les membres de l’Equipe de
Recherche sur les Economies de l’Energie Electrique (actuellement Mécatronique)
du LREEI, à laquelle j’appartiens depuis 1998 ainsi qu’à Monsieur S.OUKALI de
l’Université de Boumerdès.
Par ailleurs, je remercie le Président Directeur Général ainsi que tout le personnel de
l’unité Electro-Industries d’Azzazga, en particulier la responsable de la formation
Madame OUDNI.
Dédicace
Nomenclatures
Introduction
générale...…………………………………………………………………………..…………………1
Chapitre 1
Etude de la problématique du diagnostic des défaillances
d'une machine asynchrone
1.Introduction………………….…………………….…………….…………………………….........5
2.Défauts des systèmes électromécaniques………………………..…..……..……………..…….......6
Chapitre 2
Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son
comportement dans le régime normal et anormal du fonctionnement
1. Introduction …...………………………………………………...……………………..………...28
2. Modèle d’étude .................................................................................................................................29
Chapitre 3
Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
1.Introduction…………………………………………………………………………………….…...51
2. Etude du comportement de la machine asynchrone en cas de défaut
de la tension d’alimentation (partie statorique)……………………………………………………....52
2.1.Défaut monophasé de la tension …………………..………………………………………..…....52
2.2. Défaut biphasé de tension ………..……………………….…………………………………......54
2.3. Défaut triphasé de tension …………………………….…..……………………………………..56
2.4..Interprétation des résultats de simulation (régime normal et anormal)….……………………….59
3. Etude du comportement de la machine asynchrone en cas de défauts statoriques….……………..60
3.1 Définition de la matrice de transformation ………………………………………………….……62
Chapitre 4
Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
1.Introduction……………..………………………………………….…………………………..….80
2.Description de l’architecture globale du système d’entraînement…….……………………..…….81
SIMOVERT-Siemens
Table des matières
2.1.Sschéma global du convertisseur et ses interfaces ………………………………………….…..81
3.Concept des zones du Convertisseur SIMOVERT-Siemens ……………………..………….……84
4.Commande vectorielle de la machine asynchrone ………………….………..…………...............86
4.1.Principe de la commande vectorielle…………………….………………….…….……….….…86
4.2. Evolution des paramètres de l’ensemble commande-convertisseur-moteur …….………….....89
5.Etude expérimentale de la machine asynchrone en présence de défauts ……………………..……89
6.Interprétation des résultats de simulation(régime normal et anormal)…………………………….96
7.Conclusion du quatrième chapitre ………………………………………….……………….…….97
Chapitre 5
Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son
application dans le cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et celle à
rotor bobiné
1. Introduction…………………………………………………………………..…………….……..98
2.Description de l’architecture existante automatique du système automatique
de diagnostic des défaillances………………………………………………….……………..……...98
2.1. Sous-système d'acquisition, de conversion et de traitement de l'information (SACI)…...……..99
2.2. Sous-système d'interprétation de l'information ………………………………………….….....101
2.2.1. Système d'aide à la décision……………………………………………………………….....101
2.3. Les fonctions du sous-système d'interprétation de l'information ……………………………..102
3. Elaboration du module d’interprétation des informations…………………………………..……102
3.1.Choix des variables d'entrées de RNA (les paramètres représentatifs des défauts) ………….....103
3.2. Acquisition des données (base d'apprentissage )………………………………………………..103
3.2.1. Construction de la base d'apprentissage ……………………………………………….…......104
3.3. Construction du bloc de RNA………………………………………………….…………….…106
4. Apprentissage des réseaux de neurones sélectionnés …….……….………..…...…………….….109
5.Tests des RNA sur les nouveaux exemples ………………………………………………..…...…109
5.1 Interprétation des résultats……………………………………………………………………….111
6. Localisation des défaillances ……………………………………………...…………………...….115
6.1. Détection d’une défaillance et détermination de son code ……………………………….….…115
6.2. Localisation de l’endroit d’apparition des défaillances ………………………………….……..116
par le systéme d'aide à la décision
7. Synthèse de l’architecture de système automatique de diagnostic des défauts
de la machine asynchrone en vue d’élaborer une installation expérimentale…………………..……116
8. Exemple d’un protocole de maintenance affiché par le système d'aide à la décision ………....…118
9. Conclusion du cinquième chapitre…………………………………………….………....…….…120
Conclusion Générale et Perspective ……………………………….…………..…….……….………122
Annexes…………………………………………………………………………………..…………..126
Listes des figures et des tables
Introduction générale
Les machines asynchrones triphasées sont largement utilisées ces dernières années
dans des applications nécessitant une vitesse variable. A cet effet, le développement des
utilisations de ce type de machines électriques (dû essentiellement à leurs simplicité, faible
coût, et robustesse) est tel que nous les trouvons maintenant dans tous les secteurs, entre
autres: l’aéronautique, le nucléaire, la chimie et les transports ferroviaires [2, 5, 10, 12, 13].
Par ailleurs, la variation de vitesse induit naturellement l’utilisation d’un onduleur de
tension. Hélas, le moteur doit supporter tant bien que mal ces ondes de tensions riches en
harmoniques alors qu’il n’a été conçu que pour la fréquence nominale 50 Hz. De ce fait, on
assiste à un vieillissement prématuré du moteur asynchrone. Il devient plus vulnérable et
donc, plus prédisposé aux défaillances. Par conséquent, il nous faut nécessairement du
diagnostic et de la surveillance, de la prévention afin d’améliorer la fiabilité de l’ensemble
« système électromécanique » [2, 5, 10, 12, 13, 15].
Il est à signaler que l’apparition d’un défaut conduit le plus souvent à un arrêt
irrémédiable de la machine asynchrone entraînant en conséquence, un coût de réparation non
négligeable pour l’entreprise (cas des machines de fortes puissances) sans oublier la perte de
production occasionnée. En plus, dans le domaine nucléaire, par exemple, il est indispensable
d’assurer la sécurité des personnes et du matériel car aucun système qu’il soit simple ou
complexe, n’est à l’abri d’un dysfonctionnement [10, 13, 15, 17, 20].
Actuellement, dans le monde industriel, le diagnostic des machines électriques devient
de plus en plus une exigence car les chaînes de production nécessitent un fonctionnement sûr
[10, 12, 13, 15, 17]. Ces dernières doivent être dotées de systèmes de production fiables car
l’apparition d’une défaillance, même la plus anodine, peut mener à un dommage matériel ou
corporel inévitable. C’est pour éviter ces problèmes que la recherche, à l’échelle
internationale, s’emploie depuis une dizaine d’années à élaborer des méthodes efficaces de
diagnostic. Celles-ci ont pour premier objectif de prévenir les utilisateurs d’un risque possible
pouvant apparaître en un point particulier du système; chose qui permet d’augmenter la
disponibilité des installations industrielles afin de réduire les coûts directs et indirects de la
maintenance des équipements de production (Les coûts directs de la maintenance sont ceux
relatifs aux diverses pièces de rechange, mains d’œuvre, etc. Tandis que les coûts indirects
sont essentiellement dus au manque à gagner engendré par les arrêts de production), par
conséquent, il est clair que l’enjeu d’une bonne politique de surveillance est très important
1
Introduction générale
pour les entreprises soucieuses d’avoir une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de
production [2, 10, 12, 14, 15, 17].
D’autre part, les études statistiques effectuées dans les différents pays du monde [2]
démontrent l’importance de la quotte part des défauts électriques (statoriques et rotoriques),
qui se situe entre 70% et 80% de l’ensemble des défauts qui affectent les machines
asynchrone. Par ailleurs, les méthodes de diagnostic [10, 15, 32, 41, 54] peuvent être
subdivisées en deux grandes catégories: les méthodes internes qui se basent sur l’existence
d’un modèle formel de l’équipement à surveiller et les méthodes externes qui se basent
uniquement sur l’analyse des variables de surveillance ainsi que sur les connaissances (à
priori) des experts humains. Les méthodes internes sont naturellement tributaires de
l’existence ainsi que de la qualité d’une modélisation physique de l’équipement. Le modèle
établi servira de référence pour définir le fonctionnement normal et tout écart par rapport au
point de fonctionnement défini préalablement sera synonyme de défaillance. L’inconvénient
de ces techniques est l’existence d’incertitudes de modélisation qui sont dues au fait que la
modélisation physique ne prend pas en considération tous les paramètres et les aléas qui
peuvent détériorer une partie de la signature d’un paramètre de diagnostic (variable
indicatrice).
Les méthodes externes [10, 15, 32, 41, 54] sont subdivisées en deux parties: La partie
correspondante aux outils de traitement de bas niveau, parce qu’ils sont en contact direct avec
le signal en provenance du capteur, et ne servent généralement que pour la génération
d’alarmes brutes, sans aucune information concernant leur signification. La deuxième partie
est celle des techniques dites de haut niveau dont les outils sont plutôt orientés vers la
communication avec l’expert. Celles-ci représentent les techniques de l’intelligence
artificielle et servent comme outil de base pour l’aide à la décision. Leurs entrées peuvent être
obtenues soit à partir des données brutes venant directement des variables indicatrices des
défauts, soit à partir des données traitées venant des sorties des traitements de bas niveau.
Parmi les techniques de l’intelligence artificielle utilisées pour la surveillance, le présent
travail est basé sur l’utilisation des réseaux de neurones artificiels (RNA), qui se démarquent
des autres outils par leur capacité d’apprentissage et de généralisation [10, 12, 14, 15, 28, 95,
96, 97, 98, 99].
Les réseaux de neurones artificiels peuvent être exploités en diagnostic comme outil
principal de classification et de surveillance [10, 12, 14, 15, 28]. En effet, le problème de
surveillance peut être considéré comme étant un problème de reconnaissance des formes et
de classification où les classes correspondent aux différents modes de défaillance du système
et des formes représentant le comportement du système.
2
Introduction générale
A la lumière de ce qui a été dit la présente thèse est consacrée à l’élaboration d’un
système de diagnostic des défaillances (permettant la détection des types et la classification
des endroits des défauts) des défauts statoriques et rotoriques des machines asynchrones
triphasées en utilisant, dune part, les réseaux de neurones artificiels comme outil principal de
classification des différents types de défaillances et, d’autre part, d’un système expert aide à la
décision.
Le premier chapitre est consacré à l’analyse de l’état de l’art sur le diagnostic des
machines électriques. A cet effet, sont présentées les méthodes de diagnostic et les différentes
défaillances qui peuvent apparaître dans les machines asynchrones. Ensuite une étude
comparative des différentes techniques d’analyse des défauts statoriques et rotoriques des
machines asynchrones a été effectuée. Pour terminer le problème à résoudre est posé.
En vue de permettre la réalisation d’un système de diagnostic pour toutes les machines
à induction (à rotor en court-circuit et à rotor bobiné), le quatrième chapitre est consacré à
3
Introduction générale
l’étude expérimentale du comportement de la machine asynchrone à rotor bobiné en présence
des défaillances. La machine est alimentée par un convertisseur de vitesse SIMOVERT type
SIEMENS. Les défauts statoriques et rotoriques ont été considérés dans ce chapitre après
avoir conçu l’architecture globale de cette installation.
4
Chapitre1
Etude de la problématique du diagnostic
des défaillances d'une machine asynchrone
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
1. Introduction
Les arrêts forcés de production suite à des pannes de machines peuvent être coûteux et
représenter une part importante de l’investissement initial. En plus, l’absence d’une stratégie
de maintenance peut causer la perte des éléments d’un processus et provoquer une diminution
de la sécurité, d’où son intérêt stratégique [1].
La détection automatique des défaillances devient de plus en plus indispensable à
cause de la faiblesse de l’opérateur humain (par sa nature) ; qui est une conséquence de la
fatigue, de l’oubli, et parfois de la pression de l’environnement (bruits, chaleurs, etc.). Par
ailleurs, la réalisation d’une maintenance prédictive plutôt qu’une maintenance systématique
(méthode traditionnelle) permettra, d’une part, d’éviter le recours à des changements
irrationnels de pièces (qui dans 90 % des cas se fait de manière prématurée) et, d’autre part,
de prévoir les types d’interventions lors des arrêts programmés de production où lors des
arrêts d’urgence. De plus, les réparations avant incident sont plus faciles à exécuter et moins
coûteuses (en temps d’intervention et en matériel). Il est aussi important de savoir qu’un
défaut non traité peut entraîner des dégradations encore plus importantes [2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9,
10]. Ce qui engendre des conséquences non souhaitables (autant pour la production que pour
le personnel), à savoir, entre autres :
Arrêts fréquents du processus de production (d’où le manque à gagner) ;
Augmentation des pertes d’énergie ;
Augmentation des coûts de maintenance ;
Augmentation des coûts de production ;
Risque de mise hors service des équipements ;
Danger pour la sécurité du personnel.
Par ailleurs, Un des composants essentiels des processus industriels actuels s’avère
être le système électromécanique, qui est constitué d’un ensemble moteur, convertisseur-
commande, et de la charge mécanique (voir figure1.1). Sa gamme de puissance étendue et sa
5
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
souplesse d’utilisation liées aux progrès de l’électronique de puissance ont contribué à son
applicationréussie dans différents domaines [1].
Redresseur/Onduleur Stator/Rotor
Par ailleurs, les entraînements électriques utilisent de plus en plus les moteurs
asynchrones à cause de leur robustesse, de leur puissance massique et de leur faible coût de
construction. Cependant, il arrive que ces machines présentent des défauts électriques ou
mécaniques. En effet, notre objectif est de détecter ces défaillances en cours d’évolution et en
cours d’apparition [12, 13].
Par conséquent, on s’intéresse obligatoirement au diagnostic automatique qui permet
de détecter de façon précoce les anomalies, chose qui représente un des moyens sûrs pour
contribuer à améliorer la productivité des différents secteurs [1].
Le moteur asynchrone triphasé est maintenant largement utilisé dans des applications
nécessitant une vitesse variable. Il peut faire appel à une multitude commandes. Ces machines
ont la réputation d’être robustes, et adaptées à des applications de large gamme de puissances.
A cet effet, des études statistiques démontrent que certaines pannes sont plus fréquentes que
d’autres, ce qui nous amène à axer notre étude sur les types de défauts les plus fréquents [2,
14]; à savoir :
Les défauts du stator résultant de la coupure ou du court-circuit d’une ou de plusieurs
phases de l’enroulement statorique ;
Les connexions anormales de l’enroulement statorique ;
Les court-circuits dans l’enroulement rotorique ;
Les défauts sur les roulements ;
6
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Mécaniques 20%
rotor 20%
Une autre étude statistique effectuée en 1988 par une compagnie allemande d’assurance de
systèmes industriels [2] sur les pannes des machines asynchrones de moyenne puissance (de
50 kW à 200 kW) a montrée que 50% des défauts sont des défauts statoriques et seulement
22% sont des défauts rotoriques (voir figure.1.3).
7
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
autres 18%
stator 60%
rotor 22%
Figure.1.3 Répartition des types de défauts des machines asynchrones de moyenne puissance
Par conséquent, dans la suite de ce travail les défauts qui seront étudiés sont les défauts
électriques (statoriques et rotoriques).
2.1 Analyse statistique des origines des défauts statoriques et rotoriques [2]
8
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
A cet effet, les techniques de validation des signaux les plus utilisés sont [1,2, 16, 17] :
- l’analyse des paramètres électriques (la signature des courants statoriques, et de tension,
etc.) ;
- la mesure des paramètres mécaniques (le couple et la vitesse de rotation) ;
- le contrôle des vibrations ;
- la mesure des températures ;
- le contrôle des émissions de fréquences radio ;
- le contrôle du champ électromagnétique ;
- l’analyse chimique ;
- les mesures des bruits acoustiques.
2-2-1 Contenu spectral des courants en cas des défauts dans le stator
A partir des études effectuées [2, 10, 15, 18, 19], il a été montré que le courant statorique
avait un spectre enrichi en cas de création d’un court-circuit entre plusieurs spires au stator.
Les fréquences sont données par la relation suivante (voir annexe1) :
f cc n 1 g k f (1.1)
p
9
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
f b 1 2 . k . g f s (1.2)
En outre, les harmoniques d’espaces gênèrent eux aussi des fréquences dont la relation est:
k
f b 1 g g f a (1.3)
p
b. Les cassures de barres et de portions d’anneaux des cages : La détection de ces
défaillances est rendue difficile par le fait que lors de leurs apparitions, la machine continue à
fonctionner [20]. Ces défauts ont, par ailleurs, un effet cumulatif. Le courant que conduisait
une barre cassée, par exemple, se répartit sur les barres adjacentes. Ces barres sont alors
surchargées, ce qui conduit à leurs ruptures et ainsi de suite jusqu’à la rupture d’un nombre
suffisamment important de barres qui pourra provoquer une dissymétrie de répartition de
courant au rotor et des à-coups de couples, chose qui générera des vibrations et l’apparition de
défauts mécaniques et, peut-être, l’arrêt total de la machine.
c. Les roulements : La relation entre les vibrations des roulements à billes et le spectre du
courant statorique est basée sur le fait que toutes les excentricités interfèrent sur le champ
dans l’entrefer de la machine asynchrone [2, 8]. Un défaut de roulement à billes se manifeste
par la répétition continuelle du contact défectueux avec la cage extérieure (ou intérieure) du
roulement (voir figure.1.5).
10
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
nb Db
f int * f r 1 cos
2 Dc
(1.4)
f n b * f 1 Db
cos
ext 2
r
Dc
nb D
* f r 1 b cos
f int, ext f a n (1.5)
2 Dc
Cette expression contient des données spécifiques au roulement à billes; à savoir:
– nb: nombre de billes;
– Db: diamètre des billes;
– Dc: distance du centre des billes;
– θ: l’angle de contact de la bille avec la cage.
En considérant que habituellement le nombre de billes est compris entre 6 et 12, deux
relations sont couramment utilisées [2, 8]:
f ext 0 , 4 . n b . f r
(1.6)
f int 0 , 6 .n b . f r
11
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
1 g
f exc 1 n f s (1.8)
p
Où :
– fexc = fréquence "d’excentricité.
Cette relation a l’avantage de ne pas nécessiter de connaissance précise de la machine
asynchrone car elle ne fait pas apparaître des termes liés à sa conception.
Une seconde approche consiste à utiliser une expression liant le défaut de barre cassée à
celles de l’excentricité et des encoches au rotor. C’est ainsi qu’une formule, sous une forme
compacte fera apparaître les harmoniques de fréquences correspondants à ces défauts (qui
dépendent essentiellement du nombre de paires de pôles), à savoir :
1 g
f exc k . N R n d n s f s (1.9)
p
Dans le cas d’excentricité statique, nd = 0, alors que pour l’excentricité dynamique, nd
peut prendre les valeurs : 1, 2, 3, etc. (nd est connu sous le nom "d’ordre d’excentricité "). Le
coefficient nωs représente l’harmonique de temps liée à l’alimentation du moteur asynchrone.
12
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Caractérisation du fonctionnement
Détection
Diagnostic
Identification de la cause
Décision
Maintenance Consignes
Dans ce contexte et, d’après l’étude bibliographique [4, 6], on constate que les
techniques utilisées pour la détection et le diagnostic de défaillances peuvent être subdivisées
en deux catégories :
Méthodes internes : à partir de modèles physiques ou de comportements validés par les
techniques d’identification des paramètres, le diagnostic de défaillance devient possible en
suivant, en temps réel, l’évolution des paramètres physiques ou bien en utilisant
l’inversion du modèle de type «boite noire» ;
13
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Méthodes externes : dans ce cas, il n’est pas nécessaire de disposer d’un modèle
mathématique du processus, par contre les méthodes retenues reposent sur l’expertise
humaine confortée par un solide retour d’expérience. Dans cette catégorie, on retrouve les
méthodes basées sur l’intelligence artificielle, parmi lesquelles, nous pouvons citer la
reconnaissance des formes, les systèmes experts et les réseaux de neurones artificiels.
Pour éviter de résoudre un problème inverse de diagnostic mal posé, il est indispensable
de s’appuyer sur des relations de cause à effets.
14
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Méthodes de diagnostic
Système expert
Redondance analytique et
matérielle
Réseaux de neurones
Modèle
Reconnaissance des formes
Logique floue
15
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
modèle processus
16
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Modèle
Erreur
d'estimation
Procédé
Perturbations Défauts
d(t) f(t)
D’autre part, il existe une méthode par la redondance matérielle qui consiste à
doubler ou à tripler l'équipement en plusieurs actionneurs, plusieurs capteurs et plusieurs
systèmes de commande [1]. L'utilisation de cette méthode est essentiellement réservée aux cas
où la continuité de service est obligatoire (avionique). En effet, elle apporte l'avantage une
fois la défaillance détectée, d'utiliser la partie de l'équipement encore saine. Toutefois, c'est
une méthode chère et complexe.
17
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
mesure les vecteurs appartenant à une classe donnée wi forment une zone particulière dans
l’espace de dimension d.
Le problème de reconnaissance des formes consiste à déterminer les formes séparant les M
classes dans le but de pouvoir ultérieurement classer une nouvelle forme x lors de l’opération
de classification ou de discrimination [10, 18, 27].
La procédure de diagnostic basée sur les techniques de reconnaissance des formes met
en œuvre quatre étapes principales qui sont résumées sur la figure 1.11.
S(f) s1 s 2 s3 s4
Choix de la signature initiale
f
a)
x s1
tr
s2 s3 s4 Vecteur forme x
Construction des vecteurs formes
w1
w2
Réalisation de la base
d’apprentissage de représentation w4 w3
des classes
b)
A1 w1 w2
Acquisition de nouvelles données,
(représentation, classification et détection)
.B1
w4 w3
c)
Figure .1.11 Procédure de diagnostic basée sur la technique de la reconnaissance des formes
18
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Moteur d’inférence
Entrée de faits en cours de
A partir d’un A partir d’un diagnostic
chaînage arrière chaînage avant
conlusions
19
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
20
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Par ailleurs, un réseau de neurones est défini par [4, 30, 31] :
Cette approche analytique est basée sur l’analyse des signatures de grandeurs externes
globales telles que: les courants et le couple électromagnétique. Elle utilise le modèle de
Kirchhoff (réseau électrique équivalent de la machine) ainsi que la transformation «des 2
axes» appliquée aux équations électriques du système multi-enroulements. Une surveillance
en temps réel (on-line) des machines est effectuée, elle est particulièrement appliquée à la
détection des défauts de cages des moteurs à induction [5, 33].
En outre, un schéma multi- enroulement équivalents à la cage rotorique a été proposé [20,
34, 35, 36, 37, 38, 39, 35, 40] dans ce cas l’influence du stator est prise en compte par le biais
de sources de potentielles équivalentes à l’effet du bobinage en utilisant la théorie des deux
axes. En plus, une étude a été basée sur la détection des signaux modulés à une fréquence
21
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
double du glissement (2*g*fs) apparaissant lors de dissymétries rotoriques suite à des défauts
de cage.
Cette approche est dite ‘locale’ car, elle est basée sur la signature de grandeurs locales
telles que : la densité de flux; il s’agit souvent de méthodes numériques par éléments finis
permettant une analyse fine des phénomènes physiques locaux associés aux défauts de cages.
En effet, une étude [41] a été faite sur les effets des défauts de la machine asynchrone où une
approche a été proposée qui repose sur la surveillance des paramètres de modèles de
comportement de la machine, sensibles aux défauts: Les résistances rotoriques d’un modèle
triphasé, l’inductance magnétisante et la résistance rotorique d’un modèle diphasé. Des outils
de détection des défauts rotoriques, basés sur des observateurs à base de filtre de Kalman
adaptés aux systèmes non- linéaires ont été synthétisés pour estimer les valeurs des
paramètres cités ci-dessus [41, 42,43, 44, 45, 46]. Certains autres auteurs, afin de pouvoir
obtenir des signatures des défauts, ont analysé les spectres d’harmoniques du couple
électromagnétique [47, 48], la puissance instantanée [49], les vecteurs de Park, des courants
sous forme de lissajou [50], ainsi que le champ par éléments finis [51], Alors que d’autres ont
proposé une méthode de simulation et de détection de barres cassées dans les machines
asynchrones commandées en vitesse variable [15, 52, 53, 54].
Ces méthodes de diagnostic utilisent les paramètres structuraux d’un modèle de connaissance
pour détecter et localiser les défaillances. Le point essentiel assurant l’efficacité de ces
méthodes est le choix du modèle de connaissance [54]. En effet, le type de défaut qui doit être
détecté, correspond au modèle utilisé [15, 41]. Les premiers travaux relatant l’estimation des
paramètres ont débuté avec des méthodes relativement simples (modèle de Park par exemple
[54, 56, 57, 58, 59]. L’étape suivante est nécessairement donc le passage à un modèle de
connaissance plus fin de la machine, tout en gardant la possibilité d’identifier les paramètres
souhaités. Ces modèles peuvent être les modèles triphasés [19, 40], qui s’affranchissent de
l’hypothèse d’une machine magnétiquement équilibrée, ou encore des modèles à n phases
(modèle multi-spires) [10, 15, 41, 54, 60], capables de refléter le fonctinnement de la machine
sur une large bande de fréquence. En effet, un court-circuit entre spires est à l’origine d’un
nouveau bobinage (virtuel) monophasé au stator traversé par un fort courant, il en résulte un
22
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
champ magnétique additionnel dans la machine de fréquence ±fs (où fs est la fréquence de
synchronisme). Les nouvelles composantes de ce dernier entraînent l’apparition
d’harmoniques de fréquence kfs dans les courants absorbés par la machine. Par ailleurs, les
paramètres estimés, eux-mêmes, permettent d’effectuer une première analyse des conditions
de fonctionnement de la machine. Par exemple une augmentation anormale de la valeur des
résistances statoriques peut signifier un échauffement excessif et donc une dégradation
progressive des enroulements [54].
23
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
La capacité de classification des signatures et des formes, ce qui correspond bien au cas
étudié dans le présent travail ;
24
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Le RNA peut apprendre des règles à partir des exemples (défauts) c’est à dire qu’on peut
élaborer avec un RNA un modèle non paramétrique qui peut décrire tous les états de la
machine (fonctionnements normaux et anormaux) et, en plus, ce modèle peut généraliser
son identification à d’autres exemples qui n’ont pas été appris ;
La capacité de mémorisation des exemples, en les distribuant sur les poids de connexion
de la structure, telles que la perte d’un neurone ou d’une connexion, n’influe pas sur la
mémorisation des exemples ;
A la lumière de l’analyse critique des méthodes de diagnostic, il est clair que les méthodes
internes (qui se basent sur la modélisation physique ou fonctionnelle du processus) ne
peuvent pas bénéficier de modèles exacts pour les systèmes non linéaires (tels que la machine
asynchrone). En effet, ce type de méthodes ne peut être appliqué avec succès qu’aux
systèmes linéaires ou aux systèmes dont les modèles sont parfaitement connus.
25
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
- Les systèmes de diagnostic existants utilisent des méthodes: internes et externes et ils
doivent permettre la détection du défaut et l’identification de son origine afin qu’il
puisse être isolé. A cet effet, le système de diagnostic doit: interférer le moins possible
avec le système électromécanique, être capable de suivre et de stocker toutes les
données relatives aux grandeurs indicatrices, être évolutif et pilotable à distance ;
- La méthodologie de diagnostic doit permettre la comparaison du comportement sain
(ou de son modèle) avec le comportement du procédé défaillant et d’en déduire le type
de défaut et son origine ;
- L’analyse des avantages et des inconvénients des différentes méthodes de diagnostic :
internes (méthodes du modèle, de redondances, etc.) et externes (réseaux de neurones,
système expert et logique floue) permet de conclure que la méthode basée sur les
réseaux de neurones artificiels est la plus rationnelle pour la classification des signaux
caractéristiques des défaillances des systèmes électromécaniques en général ;
- L’analyse des méthodes d’identification des défauts électriques (statoriques et
rotoriques) des machines asynchrones a permis de constater les insuffisances
suivantes :
Limitation à l’analyse harmonique des signatures des grandeurs indicatrices
(courants, vitesse et couple) en utilisant la théorie des champs et les modèles
multi-enroulement ;
Utilisation de modèles non précis ;
Nécessité de multiplication du nombre de modèles ;
Non prise en compte du vieillissement de la machine ;
L’utilisation d’une seule grandeur indicatrice, chose qui réduit le degré de
confiance.
- Complexité de développement et prix élevé des systèmes de diagnostic basés sur les
systèmes experts et la logique floue.
Par conséquent et à la lumière de ce qui a été dit, le présent travail sera consacré à
l’élaboration d’un système intelligent de surveillance et de diagnostic automatique en temps
réel des défaillances électriques (statoriques et rotoriques) des moteurs asynchrones à rotor
bobiné et rotor en court-circuit en utilisant les réseaux de neurones artificiels et une
multitudes des grandeurs indicatrices.
26
Chapitre1- Etude de la problématique du diagnostic des défaillances d’une machine asynchrone
Par ailleurs, les valeurs et le contenu spectral des grandeurs indicatrices en cas des
défaillances (symptômes des défaillances) seront utilisés en qualité de signatures de
références (permettant d’identifier le type du défaut) et qui seront obtenus que ce soit par
modélisation (chapitres 2 et 3) ou expérimentalement (chapitre 4).
D’autre part, le système automatique de diagnostic qui sera élaboré (chapitre 5) doit
permettre : la détection des défauts, l’identification de leurs origines et la prise de décision.
Pour ce faire, la méthodologie de diagnostic choisie doit permettre de comparer à chaque
instant le comportement sain de la machine asynchrone avec son comportement en présence
de défaut.
Par ailleurs, pour permettre la classification des signatures des défauts, la technique
choisie en raison de ces avantages (capacité : de classification des signatures, de
mémorisation et de généralisation) est celle des réseaux de neurones artificiels.
27
Chapitre2
Modélisation de la machine asynchrone en vue
d’étudier son comportement dans le régime
normal et anormal de fonctionnement
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
1. Introduction
Le comportement électrique et dynamique d’un système ne peut être étudié que s’il est
possible de le représenter par un modèle mathématique, (c’est ce qu’on appelle modélisation).
Il est donc évident que cette étape de modélisation est un passage indispensable pour
concevoir des systèmes de commande performants [65, 66, 67].
A cet effet, nous avons pris comme point de départ un rappel sur le modèle mathématique
de la machine généralisée, suivi d’une simplification des équations par la transformation de
PARK, en vue de représenter la machine asynchrone triphasée en machine biphasée
équivalente, et après un choix convenable du référentiel, on déduit le modèle de la machine
asynchrone alimentée en tension.
Les machines asynchrones à rotor en court-circuit consomment plus de 40% de l’énergie
électrique produite dans le monde [19, 20, 54] ; elles sont largement utilisées en raison des
avantages qu’elles présentent, à savoir :
- la simplicité de construction et la robustesse ;
- le fonctionnement sans génération d’étincelles d’où un entretien réduit ;
- la normalisation des réseaux de distribution de l’énergie électrique se prête bien à
l’utilisation directe de ces moteurs (tensions et fréquences constantes) ;
- un prix de revient relativement faible ;
- un rapport masse/puissance favorable.
Par ailleurs, La machine asynchrone, malgré ses qualités, peut présenter des défauts
structurels, dans ce chapitre nous portons notre attention sur la rupture totale ou partielle de
barres rotoriques (tout particulièrement au niveau de la brasure barre- anneau). Pour ce faire,
il convient de développer un modèle qui tient compte de la structure du rotor.
En effet, Pour étudier ces machines à induction on fait appel soit à la théorie du champ
électromagnétique (équations de Maxwell), soit à la théorie des circuits électriques (lois de
Kirchhoff); ou bien à la méthode mixte combinant la théorie du champ électromagnétique et
la théorie des circuits électriques [20].
28
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
2. Modèle d’étude
Il est fonction du type d’approche utilisée [20, 39, 54]. On en distingue deux, assez
complémentaires :
- une approche dite « locale » car basée sur la signature de grandeurs locales telles que la
densité du flux ; il s’agit souvent de méthodes numériques par éléments finis permettant
une analyse fine des phénomènes physiques locaux associés aux défauts de cages ;
- une approche analytique basée, quant à elle sur la signature de grandeurs externes globales
telles que: courants, couple électromagnétique; elle utilise le modèle de Kirchhoff (réseau
électrique équivalent à la machine) ainsi que la transformation « des 2 axes » appliquée
aux équations électriques du système multi-enroulement étudié. Cette approche s’adapte
particulièrement bien au problème posé ici et vu sa simplicité nous l’avons adopté comme
démarche, pour la réalisation de la suite du travail.
En vue de simplifier la modélisation de la machine, on va admettre les hypothèses
simplificatrices suivantes [20, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71] :
- entrefer constant ;
- effet des encoches négligé ;
- distribution spatiale sinusoïdale des forces magnétomotrices d’entrefer ;
- circuit magnétique non saturé et à perméabilité constante ;
- pertes ferromagnétiques négligeables ;
- l’influence de l’effet de peau et de l’échauffement sur les caractéristiques n’est pas
prise en compte ;
Parmi les conséquences importantes des hypothèses suscitées, on peut citer :
- l’additivité des flux ;
- la constance des inductances propres ;
- la loi de variation sinusoïdale des inductances mutuelles entre les enroulements
statoriques et rotoriques en fonction de l’angle électrique de leurs axes
magnétiques.
Pour l’étude analytique des performances des moteurs à induction avec dissymétries
rotoriques, nous avons adopté le schéma multi enroulements équivalent qui s’adapte bien au
problème posé [20, 39], car il décrit le rotor comme un ensemble de mailles interconnectées
29
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
entre elles, chacune formée par deux barres adjacentes et les portions d’anneaux qui les relient
(figure 2.5) [20].
A partir d’hypothèses classiques qui supposent que la perméabilité du fer est infinie, que
l’entrefer est lisse et constant et que la F.M.M statorique est à distribution sinusoïdale, on
calcule les différentes inductances propres et mutuelles qui interviennent dans les équations
du circuit.
2 Ns 2
Bsm( ) 0 I sm cos p m (2.1)
ep 3
Par conséquent, le flux principal et l’inductance cyclique sont donnés par:
4 Ns ²
psm 0 RLI sm (2.2)
ep ²
3 6 Ns ²
Lsc Lsp lsl 0 RL Lsl (2.3)
2 ep ²
b. Rotor
Le rotor à cage est représenté par la figure.2.1. La figure.2.2 représente la forme d’onde
de l’induction produite par la maille rotorique k.
Ir(k-1)
Irk
L Ir(k-2) Irb(k-1)
Irk
Irb(k-3)
Irb(k-2)
Irb(k-1) Ir(k+1)
Irbk
Irb(k+1)
Ie
30
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
On voit bien, à partir de la figure.2.2 qu’il n’est pas possible de retenir l’hypothèse du
premier harmonique en ce qui concerne l’induction produite par une maille du rotor. Partant
de la répartition de l’induction magnétique (voir figure.2.2), on peut calculer l’inductance
principale d’une maille rotorique ainsi que la mutuelle entre deux mailles de la manière
suivante :
Nr 1 0
Lrp 2LR (2.5)
Nr ² e
1 0
Mrr 2LR (2.6)
Nr ² e
c. Stator Rotor
2
k
20 1 2 p Nr Nr
smrk NsIsm LR sin p 'm (2.8)
ep p 3
k
2
p Nr Nr
31
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Après transformation et rotation, les équations électriques dans le repère rotorique s’écrivent:
32
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
d ds
Vds Rs Ids W qs (2.12)
dt
d qs
Vqs Rs Iqs W ds (2.13)
dt
Avec:
Ir 0
Lsc 0 Ids cos 0 cos j cos ( Nr 1)
sdq Msr Irj (2.14)
0 Lsc Iqs sin 0 sin j sin(Nr 1)
Ir ( Nr 1)
Donc:
ds LscIds Msrcos 0 Ir 0 cos1 Ir1 ..... cos j Irj ..... cos(Nr 1) Ir ( Nr 1) (2.15)
De la même façon pour qs
qs LscIqs Msr sin 0 Ir 0 sin 1 Ir1 ..... sin j Irj ..... sin( Nr 1) Ir ( Nr 1) (2.16)
Après dérivation des équations (2.52) et (2.53), on aboutit à:
Ir 0
d ds dIds d
Lsc Msr cos 0 cos j cos( Nr 1) Irj (2.17)
dt dt dt
Ir ( Nr 1)
Et:
Ir 0
d qs dIqs d
Lsc Msr sin 0 sin j sin( Nr 1) Irj (2.18)
dt dt dt
Ir ( Nr 1)
On remplace les expressions des flux (2.15), (2.16), (2.17) et (2.18) dans les équations (2.12)
et (2.13).
Nous obtenons :
33
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Vds Rs Ids WLscIqs Msr(sin0 Ir0 sin1 Ir1 ..... sin j Irj ..... sin(Nr 1) Ir( Nr 1))
dIds dIr0 dIr1 dIrj dIr( Nr 1) (2.19)
Lsc Msr(cos0 cos1 ..... cos j ..... cos(Nr 1) )
dt dt dt dt dt
Et:
Vqs Rs Iqs WLscIds Msr(cos0 Ir0 cos1 Ir1 ..... cos j Irj ..... cos(Nr 1) Ir(Nr 1))
dIqs dIr0 dIr1 dIrj dIr(Nr 1) (2.20)
Lsc Msr(sin0 sin1 ..... sin j ..... sin(Nr 1) )
dt dt dt dt dt
En écrivant les équations (2.19) et (2.20) sous la forme:
b. rotor
Le rotor à cage est représenté par la figure (2.4)
Ir(k-1) Irk Ir(k+1)
Re/Nr
2 1
Rbk
Rb(k-1) Irk
3 4
Iek
34
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
L’équation électrique relative à la maille K peut être écrite sous la forme:
0
Re
Irk Rb( k 1)Ir ( k 1) Irk
Re
Irk Ie Rbk Irk Ir (k 1) d rk (2.26)
Nr Nr dt
En remplaçant les formules (2.24) et (2.25) dans l’équation (2.26); l’équation électrique
relative à la maille K devient
0
Re
Irk Rb ( k 1) Ib ( k 1)
Re
Irk Ie Rbk Ibk d rk (2.27)
Nr Nr dt
Le flux induit dans la maille rotorique est donné par:
Nr 1
3 Le
rk LrpIrk Mrr Irj 2 Msr(Ids cosK Iqs sin K ) Nr (Irk Iek) Lb(Ib(k 1) Ibk) (2.28)
j 0
j k
Le terme en Lrp représente le flux principal, celui en Mrr représente le flux mutuel avec
les autres mailles rotoriques, puis viennent les termes de couplage avec le stator. On peut
35
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Nr1
2Le 3
rk Lrp 2Lb Irk Mrr Irj LbIr(k 1) Ir(k 1) MsrIds cosK Iqs sin K
Nr j0 2
jk (2.33)
Le
Ie
Nr
drk
- On obtient
dt
Nr1
drk 2Le dIrk dIrj dIr(k 1) dIr(k 1) 3 dIds dIqs
(Lrp 2Lb) Mrr Lb( ) Msr( cosk sink)
dt Nr dt j0 dt dt dt 2 dt dt
jk (2.34)
Le dIe
Nr dt
drk
En remplaçant dans l'équation (2.27)
dt
Re Re Re 2Le dIrk
0 I rk Rb(k 1)Irk 1 Irk Ie Irk RbkIrk Ir(k 1) Lrp 2Lb
Nr Nr Nr Nr dt
Nr1
dIrj dIr(k 1) dIr(k 1) 3 dIds dIqs Le dIe (2.35)
Mrr Lb( ) Msr( cosk sin k )
j 0 dt dt dt 2 dt dt Nr dt
j k
L d I = V RI
dt
On obtient :
Nr1
2Le dIrk dIrj dIr(k 1) dIr(k 1) 3 dIds dIqs
(Lrp 2Lb) Mrr Lb( ) Msr( cosk sink)
Nr dt j0 dt dt dt 2 dt dt
jk (2.36)
Le dIe 2 Re Re
Rbk Rb(k 1) Irk Rb(k 1) Ir(k 1) Rbk Ir(k 1) Ie
Nr dt Nr Nr
Si on considère que notre modèle à 16 barres (Nr = 16) on peut déduire :
Pour k = 0:
15
2Le dIr 0 dIrj dIr ( Nr 1) dIr1 3 dIds dIqs
(Lrp 2Lb) Mrr Lb( ) Msr( cos0 sin 0 )
Nr dt j 1 dt dt dt 2 dt dt
(2.37)
Le dIe 2 Re Re
Rb0 Rb( Nr 1) Ir 0 Rb( Nr 1) Ir ( Nr 1) Rb0 Ir1 Ie
Nr dt Nr Nr
36
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Pour k=1:
15
2 Le dIr1 dIrj dIr 0 dIr 2 3 dIds dIqs
( Lrp 2 Lb ) Mrr Lb( ) Msr ( cos1 sin 1 )
Nr dt j 0 dt dt dt 2 dt dt
j 1 (2.38)
Le dIe 2 Re Re
Rb1 Rb0 Ir1 Rb0 Ir 0 Rb1 Ir 2 Ie
Nr dt Nr Nr
et de la même façon pour les autres barres:
Pour l'anneau de court circuit
dIe Le Nr 1
dIrk Re Nr 1
Le
dt Nr
k 0 dt
Re Ie
Nr
I
k 0
rk
(2.39)
Lsc 0 Msrcosj 0
0 Lsc Msrsinj 0
Ids
2Le Le Iqs
Lrp 2Lb Mrr Lb M rr M rr Mrr Lb
Nr Nr
2Le
Mrr Lb Lrp 2Lb Mrr Lb M rr M rr Ir0
Nr
3 3
2Msrcosk 2Msrsink Irj
2Le Le Ir(Nr 1)
Mrr Lb M rr M rr Mrr Lb Lrp 2Lb
Nr Nr
Ie
Le Le
0 0 Le
Nr Nr
37
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Le couple électromagnétique est obtenu par dérivation de co-énergie:
3 t Msr cos( k )
Ce P Isdq Irk (2.41)
2 Msr cos( k )
3 Nr 1 Nr 1
Ce PMsr Ids Irk sin k Iqs Irk cos k (2.42)
2 k 0 k 0
W
On y ajoute les équations mécaniques afin d'obtenir la valeur de la vitesse =
P
d 1 f
P(Ce Cr W ) (2.43)
dt J P
d
Et W
dt
Le système ci-dessus (2.40) est très compliqué et difficile à programmer. En plus,
l’exécution de sa simulation est très lente [20, 54], c’est pour cela qu’on a optés pour un autre
modèle, c-à-d le modèle dq . Pour ce faire, nous avons appliqué une transformation
généralisée ( Nr ) qui permet de passer des Nr grandeurs équilibrées vers deux grandeurs dq .
La simulation de ce modèle est plus rapide [20].
4. La transformation de Nr grandeurs équilibrées vers deux grandeurs dq
Ir0
d Ir1
θ
Ir(Nr-2) 2 / α
β
I1
Ir(Nr-6) Ir6
Ir8
Ir13
Ir12
38
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Id I1 cos( )
Iq I1 sin( ) (2.45)
D’où:
2 2 2 30 30
cos cos cos cos( ) cos( ) cos( ) cos( ) (2.46)
16 16 16 16 16
Et:
2 2 2 30 30
sin sin cos sin( ) cos( ) sin( ) cos( ) (2.47)
16 16 16 16 16
Ir 0 Ir1 Ir 2 Ir15
I1 ; I1 ; I1 ;. . . . . . ; I1
cos 2 4 30
cos( ) cos( ) cos( )
16 16 16
2 2 4 30
Id Ir 0 cos Ir1 cos( ) Ir 2 cos( ) Ir15 cos( ) (2.48)
16 16 16 16
2 2 4 30
Iq Ir 0 sin Ir1 sin( ) Ir 2 sin( ) Ir15 sin( ) (2.49)
16 16 16 16
39
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Ensuite on peut déduire sous forme matricielle on trouve:
Ir 0
2 4 30 Ir1
Id 2 cos cos(
16
) cos(
16
) cos( )
16 Ir 2
Iq 16 2 4 30
(2.50)
sin sin( ) sin( ) sin( )
16 16 16
Ir15
Ir 0
Ir1
Id
Iq = A
Ir 2
Ir15
2 4 30
2 cos 0 cos( ) cos( ) cos( )
16
A = 16 16
(2.51)
16 sin 0 sin( 2 ) sin( 4 ) sin( 30 )
16 16 16
Et:
cos 0 sin 0
2 2
cos( 16 ) sin( 16 )
4 4
cos( ) sin( )
A1 = 16 16 (2.52)
cos( 30 ) sin( 30 )
16 16
40
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Rs WLsc M sr Wsinj 0
0
WLsc Rs M sr Wcosj
R Re
0 0 2 e Rb0Rb(Nr 1) Rb0 0 0 Rb(Nr 1)
Nr Nr
0 0
Re
0 0 0 Rb(k 1) 2 RbkRb(k 1) Rb(k) 0
Nr
0 0
R
0 Re e
0 Rb(Nr 1) 0 0 Rb(Nr 2) 2 Rb(Nr2) Rb(Nr 1) Nr
Nr
Re Re
0 0 Re
Nr Nr
R1 R2 R3
R4 R5 R6
R7 R8 R9
(2.54)
Passage du modèle polyphasé au modèle biphasé
A fin de simplifier le calcul de la matrice ci-dessus, on la subdivise en neufs résistances
équivalentes, cette subdivision nous permet de mieux comprendre, le passage du modèle de
Nr grandeurs vers deux grandeurs dq .
1) pour R1
R1eq R1
Rs WLsc
R1eq (2.55)
WLsc Rs
2) pour R 2
R 2 eq R 2A -1 (2.56)
cos 0 sin 0
2 2
cos( 16 ) sin( 16 )
4 4
MsrW sin j cos( ) sin( )
R2eq = 16 16 (2.57)
MsrW cos j
cos( 30 ) sin( 30 )
16 16
41
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
j 15 j 15
( MsrW sin j )(cos j ) MsrW sin 2 j
R2eq = j 0 j 15 j 15
j 0
(2.58)
MsrW cos 2 j (MsrW cos j )(sin j )
j 0 j 0
Avec:
j 15
(sin j )(cos j ) =0 (2.59)
j 0
j 15
Nr
sin 2 j = 2
(2.60)
j 0
j 15
Nr
cos 2 j = 2
(2.61)
j 0
j 15
(cos j )(sin j ) = 0 (2.62)
j 0
En remplaçant les formules (2.59), (2.60), (2.61) et (2.62) dans la matrice (2.58) on aboutit à:
Nr
0 W Msr
R2eq = Nr 2
(2.63)
W Msr 0
2
3) pour R3
R3eq = R3
R3eq
0
0 (2.64)
4) pour R 4
R4eq = R4A (2.65)
0 0 2 4 2
2 cos 0 cos( ) cos( ) cos( )
R4eq = 16 16 16
(2.66)
16 sin 0 sin( ) sin( ) sin( 2 )
2 2
0 0 16 16 16
R4eq =
0 0
(2.67)
0 0
5) pour R5
R5eq = AR5A -1 (2.68)
42
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
On multiplie les trois matrices suivantes :
2 4 30
2 cos 0 cos( ) cos( ) cos( )
16 *
R5eq =
16 16
16 sin 0 sin( 2 ) sin( 4 ) sin( 30 )
16 16 16
Re
2 Nr Rb 0 Rb ( Nr 1) Rb 0 0 0 Rb ( Nr 1)
Re
0 Rb ( k 1) 2 Rbk Rb ( k 1) Rbk 0 *
Nr
Re
Rb ( Nr 1) 0 0 Rb ( Nr 2) 2 Rb ( Nr 2) Rb ( Nr 1)
Nr
cos 0 sin 0
2 2
cos( 16 ) sin( 16 )
4 4
cos( ) sin( )
16 16
(2.69)
30 30
cos( ) sin( )
16 16
Donc on trouve:
R5eq A1 A2
(2.70)
A3 A4
On calcule les différentes sous matrices ( A1, A2, A3, et A4) ;
2 Re Re Re
A1= 2 Rb0 Rb15 cos2 0 2 Rb1 Rb0 cos2 1 2 Rb14 Rb15 cos2 15
16 Nr Nr Nr
4
- Rb0 cos 0 cos1 Rb1 cos1 cos 2 Rb15 cos15 cos 0 (2.71)
16
2 Re Re Re
A2= 2 Rb0 Rb15 cos0 sin0 2 Rb1 Rb0 cos1 sin1 2 Rb14 Rb15 cos15 sin15
16 Nr Nr Nr
2
+ Rb0 sin 0 cos1 Rb1 sin 1 cos 2 Rb15 sin 15 cos 0
16
2
+ Rb0 cos 0 sin 1 Rb1 cos1 sin 2 Rb15 cos15 sin 0 (2.72)
16
43
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
2 Re Re Re
A3= 2 Rb0 Rb15 cos0 sin0 2 Rb1 Rb0 cos1 sin1 2 Rb14 Rb15 cos15 sin15
16 Nr Nr Nr
2
+ Rb0 sin 0 cos1 Rb1 sin 1 cos 2 Rb15 sin 15 cos 0
16
2
+ Rb0 cos 0 sin 1 Rb1 cos1 sin 2 Rb15 cos15 sin 0 (2.73)
16
2 Re Re Re
A4= 2 Rb0 Rb15 cos2 0 2 Rb1 Rb0 cos2 1 2 Rb14 Rb15 cos2 15
16 Nr Nr Nr
4
- Rb0 cos 0 cos1 Rb1 cos1 cos 2 Rb15 cos15 cos 0 (2.74)
16
Si on considère que toutes les barres sont saines ( Rb 0 Rb1 Rb15 ) les sous matrices
A1, A2, A3, et A4 peuvent être écrites sous la forme:
Re
A1 A4 2 2 Rb1 cos
Nr
A2 A3 0
En posant:
Re
Rr 2 2 Rb1 cos
Nr
6) pour R6
Le
Nr
... cos j ...
R6eq 2 (2.76)
Nr ... sin j ...
Le
Nr
Le Nr
Nr j 0
cos j
R6eq 2 Nr
(2.77)
Nr Le
Nr j 0
sin j
Avec:
15
cos j 0 (2.78)
j 0
44
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
15
sin j 0 (2.79)
j 0
En remplaçant les formules (2.115) et (2.116) Dans la formule (2.114) on peut écrire :
R6eq
0
(2.80)
0
7) pour R7
R7 R7eq
R7eq 0 0 (2.81)
8) pour R8
Re Re
R8eq ... ... cos j sin j (2.83)
Nr Nr
Nr 1
Re Nr 1
R8eq Re cos j sin j (2.84)
Nr j 0 Nr j 0
9) pour R9
R9eq R9
R9eq Re
Finalement:
La nouvelle matrice de résistance du modèle dq équivalent, en considérant que toutes les
barres sont saines pourra être présentée sous la forme [20]:
Nr
Rs WL sc 0 WMsr 0
2
Nr
WLsc Rs WMsr 0 0
Re q 2 (2.86)
0 0 Rr 0 0
0 0 0 Rr 0
0 0 0 0 Re
45
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Avec:
Re
Rr 2 2 Rb1 cos
Nr
L sc 0 Msr cos j 0
0 L sc Msr sinj 0
2L e Le
L rp 2Lb M rr Lb M rr M rr M rr Lb
Nr Nr
2L e
Mrr Lb L rp 2Lb M rr Lb M rr M rr
Nr
3 3
2 Msr cosk 2 Msr sink
2L L
M rr Lb M rr M rr Mrr Lb Lrp e 2Lb e
Nr Nr
Le Le
0 0 Le
Nr Nr
L1 L 2 L3
L 4 L5 L 6 (2.88)
L7 L8 L9
L1eq
Lsc 0
(2. 89)
0 Lsc
Nr
Msr 0
L2eq 2 Nr (2.90)
0 Msr
2
L3eq
0
(2.91)
0
3
Msr 0
L4eq 2 3 (2.92)
0 Msr
2
46
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
L5eq
Lrc 0
(2.93)
0 Lrc
L6eq
0
(2.94)
0
L7eq 0 0 (2.95)
L8eq 0 0 (2.96)
L9eq Le (2.97)
Finalement ; La nouvelle matrice d’inductance du modèle dq équivalent, en considérant que
toutes les barres sont saines pourra être présentée sous la forme [6]:
Nr
Lsc 0 Msr 0 0
2
Nr
0 Lsc 0 Msr 0
2
Lsq 3 Msr 0 Lrc 0 0
(2.98)
2
3
0 Msr 0 Lrc 0
2
0 0 0 0 Le
Avec:
Le
Lrc Lrp Mrr 2 2 Lb1 cos
Nr
Donc en considérant que toutes les barres sont saines on pourra écrire le modèle global sous la
forme:
Nr
L sc 0 M sr 0 0
2
Nr Ids
0 L sc 0 M sr 0 Iqs
2 d
3 Idr
M sr 0 L rc 0 0 dt
2 Iqr
3
0 M sr 0 L rc 0 Ie
2
0 0 0 0 Le
Nr
Vds Rs WL sc 0 WM sr 0 Ids
Vqs 2 Iqs
Nr
WL sc Rs WM sr 0 0
0 2 Idr (2.99)
0 0 Rr 0 0
0 0 0 0 Rr 0 Iqr
0 Ie
0 0 0 0 Re
47
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
5. Simulation du modèle dq
t(s)
t(s)
Figure.2.6 Evolution de la vitesse (cas d’un moteur sain)
Ce(N.m)
t(s)
Figure.2.7. Evolution du couple (cas d’un moteur sain)
48
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
Ias(A
)
t(s)
t(s)
49
Chapitre 2- Modélisation de la machine asynchrone en vue d’étudier son comportement
dans le régime normal et anormal de fonctionnement
50
Chapitre3
Etude du comportement de la machine
asynchrone en présence de défauts
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
1. Introduction
51
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
On désigne par kVas, kVbs et kVcs les tensions de la machine réelle triphasée. Dans le
cas d’un défaut monophasé ; K est un facteur réel pris dans l'intervalle [0 , 1]. Après
application de la transformation de PARK, nous obtenons les tensions biphasées équivalentes
dont les valeurs réduites sont:
Ou: a et b sont des valeurs réelles introduites pour définir les différents types de
déséquilibres de la tension d'alimentation.
Avec: a= 1, b= 0.5 pour le défaut monophasé de la tension.
Pour le régime permanent (a=1.5 ; b= 0 ; k=1).
Les résultats de simulation de la coupure de phase (k=0) et pour un manque de tension
d'alimentation (k=0.5) sont représentés sur les figures.3.1, 3.2 qui illustrent les perturbations
engendrées par les défauts monophasés de tension.
52
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
t(s)
Vitesse W (rad/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
53
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
Figure.3.2 Résultats de simulation dans le cas d'un déséquilibre monophasé de la tension
d'alimentation
Nous considérons kVas , kVbs , kVcs de la machine réelle subissant un défaut biphasé de
la tension d’alimentation. Après application de la transformation de PARK nous obtenons la
tension biphasée équivalente dont les valeurs réduites sont:
54
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
L'étude est effectuée dans le cas d'une coupure de tension biphasée (k=0) et d'un déséquilibre
biphasé (k=0.5 ), Avec a= 0.5 et b= 1.
Sur les figures.3.3, 3.4 sont illustrées les perturbations engendrées par les défauts biphasés de
la tension.
Courant Ias (A)
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
Figure.3.4 Résultats de simulation dans le cas d'un déséquilibre biphasé de la
tension d'alimentation
Nous considérons kVas, kVbs, kVcs de la machine réelle dans le cas d’un défaut triphasé
du circuit d’alimentation. Après application de la transformation de PARK nous obtenons la
tension biphasée équivalente dont les valeurs réduites sont:
56
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
57
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
58
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
A l'aide du logiciel de simulation MATLAB (simulink), ont été obtenues les courbes
représentant les différents régimes anormaux de fonctionnement (défauts) du moteur
asynchrone triphasé.
Les résultats de simulation sont présentées sur les figures (3.1,….,3.6). Ces dernières
représentent les courbes d'évolution des différents paramètres : courant, flux (statorique et
rotorique), vitesse et couple.
Le caractère des graphes montre qu'en phase de démarrage le moteur subit un
allongement du régime transitoire. A titre d'exemple considérons le couple électromagnétique
figures (3.1,…,3.6). L’évolution de ce dernier est caractérisée, au début, par une série
d'oscillations d'amplitude élevée s'amortissant au fur et à mesure de l'accélération du moteur.
Ensuite sa valeur diminue à la fin du régime de démarrage (0.25 secondes), le couple atteint
sa valeur maximale, en s'approchant de la valeur de la charge (couple résistant), et la vitesse
du moteur atteint sa valeur permanente (régime établi). A l'instant t=0.4 secondes le couple
prend une nouvelle valeur (augmentation) qui est due à l'augmentation du couple résistant; la
vitesse à son tour subit une légère diminution.
Dans les régimes anormaux, les grandeurs électriques sont caractérisées (par rapport au
régime normal) par une variation brusque au moment d'apparition du défaut. Dans notre cas,
le défaut est crée lorsque le moteur est en régime établi à l'instant t=0.8 secondes, puis il est
éliminé à l’instant t=1 seconde.
Par ailleurs, il est à signaler que les défauts (coupure, déséquilibre) de la tension
d'alimentation influent aussi sur les comportements mécaniques du moteur, cette influence est
caractérisée par une chute de la valeur de la vitesse selon le type de défaut, ainsi que la
variation (oscillation) du couple électromagnétique. En plus, en analysant les régimes à
défauts pour les différentes grandeurs, nous remarquons que l'évolution du courant statorique
dans les différents cas de défauts est caractérisée par des variations par rapport à l'état normal,
autrement dit, les grandeurs suscités reflètent l’existence de défauts (grandeurs indicatrices).
59
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Pour modéliser les défauts de court-circuit entre spires, nous allons présenter une autre
méthode de modélisation de la machine asynchrone, en tenant compte des paramètres
évolutifs telles que les résistances et les inductances (c'est-à-dire les matrices des résistances
et des inductances statoriques sont variables) [15, 19, 54, 60, 73]. La modélisation sucitée
nécessite une étude précise et rigoureuse des signatures des défauts de la machine asynchrone.
Par ailleurs, La modélisation classique d'une machine asynchrone triphasé au stator et
au rotor bobiné (si la machine est à cage, on peut considérer le bobinage triphasé équivalent),
repose sur les hypothèses classiques mentionnées dans le deuxième chapitre (paragraphe 2).
A la lumière des dits hypothèses ; la machine peut être modélisée par les équations suivantes :
U s Rs I s Ps (3.7)
Où
- P désigne l'opérateur différentiel
usa isa sa
- les variables U s usb , I s isb , s sb représentent les tensions, les
usc isc sc
60
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
N cc 3
Coefficient de court – circuit relatif à la 3 ème phase statorique : k sc
Ns
f sa 2 Lsf 0 0
LSf 0 f sb 2 Lsf 0
0 0 f sc 2 Lsf
f sa 2 f sa f sb / 2 f sa f sc / 2
M SS M s f sa f sb / 2 f sb 2 f sc f sb / 2
f sa f sc / 2 f sc f sb / 2 f sc 2
2 2
f sa cos fsa cos fsa cos
3 3
MSR M fsb cos
2 2
fsb cos fsb cos
3 3
2 2
f sc cos fsc cos fsc cos
3 3
M SR M RS
T
Avec
La résistance de chaque phase statorique est proportionnelle au nombre de spires utiles. Par
conséquent :
La matrice des résistances statoriques [Rs] peut être présentée sous la forme :
61
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
f sa 0 0
RS Rs 0 f sb 0
0 0 f sc
Remarques
1- Dans le cas où les enroulements du stator sont tous identiques la machine est
équilibrée les trois coefficients sont égaux, on trouve alors le modèle triphasé équivalent
classique.
constants, ils varient en fonction de l'angle , position angulaire entre le rotor et le stator.
Ceci rend le modèle triphasé équivalent difficilement utilisable tant en commande qu'en
surveillance, dans l'approche qui suit une transformation mathématique est appliquée sur
les équations du modèle précédent afin de rendre l'ensemble calculable en ligne [19].
T T
1 T
(3.12)
62
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
M SR
S
= M SR T 1
Où : (3.15)
I RS = T I R
Avec
f sa M - f sa M / 2 f sc M / 2
S
M f sb M / 2 f sb M f sc M / 2 (3.16)
SR
f sc M / 2 f sc M / 2 f sc M
T R M RS I s T M R T T I R
1
(3.17)
Où :
M RS
S
T M RS
M RS T M R T
1
(3.19)
RS T R
I RS T I R
On peut écrire :
M M
S
RS
S T
SR (3.20)
M M
S
R R (3.21)
63
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Où :
0 RR I RS T P T
1 S
R
P RS (3.24)
Où
0 3 / 3 3 / 3
K RS
SP
3 / 3 0 3 /3 (3.26)
3 / 3 3 / 3 0
Les équations (3.7), (3.8), (3.9), (3.10) représentent un nouveau modèle triphasé dans
lequel tous les paramètres peuvent être calculés.
U S RS I S PS
0 RR I RS wr K RSSP RS PRS
S M S I S M SRS I RS
M I M I
S
R
S
RS S
S
R
S
R
Puisque M RS est une matrice de rang plein, elle est inversible. A partir de (3.18) nous
obtenons
1
I RS M RS S
R
M RS
S
I s (3.27)
0 RR M RS 1 RS M RSS I S wr K RSSP RS PRS (3.28)
Où d’une autre manière :
0 RR M RS 1 wr K RSSP RS RR M RS 1 M RSS I S P RS (3.29)
64
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
1
S M s I s M SRS M RS S
R M RS I s
S
(3.30)
S M s M SRS M RS
1
M RS
S
I s + M SR
S
M RS RS
1
(3.31)
U s Rs I s P M s M SRS M RS
1
M RS
S
I s P M SR
S 1
M RS RS (3.32)
Ce qui donne :
U s Rs I s M s M SRS M RS
1
M RS
S
P I s M SR
S 1
M RS P RS (3.33)
M I R M
P RS RR M RS
1 S
RS S R
S 1
R
SP
wr K RS RS (3.34)
U S RS I S M S M RSS 1 M RSS PI S M SRS M RS 1 RR M RSS 1 M RSS I S
M RS 1 RR M RS 1 wr K RSSP RS
(3.35)
M SRS
R M M I
PI S U S RS M SR
S
M RS 1
R
S 1
R
S
RS S
Avec
1
M s M SR
S
M RS M RS
S
(3.37)
65
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
PI S 1 U S RS M SR
S S
M SR
M RS R M M I
1
R
S 1
R
S
RS S
3.3 Interprétation des résultats de simulation des défauts statoriques (court-circuit entre
spires)
En ce qui concerne les défauts de court-circuit entre spires, nous avons considéré deux
cas de défaillances; à savoir : Ncci = 20 et Ncci = 40 spires en court-circuit par conséquent on
aura respectivement Ni = 140 et Ni = 120 spires qui seront utiles par phase. Les figures.3.7 et
3.8 représentent l’évolution des paramètres (courant, vitesse et couple) en considérant ces
défauts. Chaque défaut a été appliqué en marche à vide de la machine (à l’instant t = 0.8
secondes). On remarque que le courant après l’apparition du défaut, augmente
considérablement par rapport au courant du régime établi (le cas sain de la machine).
L’amplitude de l’augmentation est dépend de nombres de spires en court-circuit. Chose qui
peut être expliqué par la diminution simultané de la résistance et de la réactance de la phase
statorique. Nous remarquons aussi une légère perturbation de la vitesse et du couple, puis ces
derniers seront rétablis après un court laps de temps.
66
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
67
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
68
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Ce défaut peut être modélisé en éliminant une phase statorique. En effet, à l’instant t =
0.8 secondes nous avons mis phase a à zéro.
Sur la figure.3.9 sont illustrées les perturbations engendrées par le défaut de court-circuit
entre phases.
Courant Ias (A)
t(s)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
Couple Ce (N.m)
t(s)
Figure.3.9 Résultats de simulation lors de l’apparition d’un court-
circuit entre phases
69
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Par ailleurs, il est à signaler que pour un pas de 10 3 s, une augmentation de plus de 11 fois
conduit à une instabilité numérique (dans notre modèle).
La méthode d’intégration est celle de Runge Kutta d’ordre 4 [20].
4.1. Modélisation des défauts dans le cas d’une cassure d’une barre ou de deux barres
Le modèle élaboré dans le deuxième chapitre (voir modèle ci-dessous) permet de simuler la
rupture de barres du rotor. En effet :
Nr
Lsc 0 Msr 0 0
2 Ids
Nr
0 Lsc 0 Msr 0 Iqs
2 d
3 Msr Idr
0 Lrc 0 0 dt
2
3 Iqr
0 Msr 0 Lrc 0 Ie
2
0 0 0 0 Le
Nr
Vds Rs WL sc 0
2
WMsr 0 Ids
Vqs Nr Iqs
WLsc Rs WMsr 0 0
0 2 Idr (3.39)
0 0 A1 A2 0
0 0 0 A3 A4 0 Iqr
0 Ie
0 0 0 0 Re
Avec:
2 Re 2 Re 2 Re 2
A1= 2 Rb0 Rb15 cos 0 2 Rb1 Rb0 cos 1 2 Rb14 Rb15 cos 15
16 Nr Nr Nr
70
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
4
- Rb0 cos 0 cos1 Rb1 cos1 cos 2 Rb15 cos15 cos 0 (3.40)
16
2 Re Re Re
A2= 2 Rb0 Rb15 cos0 sin0 2 Rb1 Rb0 cos1 sin1 2 Rb14 Rb15 cos15 sin15
16 Nr Nr Nr
2
+ Rb0 sin 0 cos1 Rb1 sin 1 cos 2 Rb15 sin 15 cos 0
16
2
+ Rb0 cos 0 sin 1 Rb1 cos1 sin 2 Rb15 cos15 sin 0 (3.41)
16
2 Re Re Re
A3= 2 Rb0 Rb15 cos0 sin0 2 Rb1 Rb0 cos1 sin1 2 Rb14 Rb15 cos15 sin15
16 Nr Nr Nr
2
+ Rb0 sin 0 cos1 Rb1 sin 1 cos 2 Rb15 sin 15 cos 0
16
2
+ Rb0 cos 0 sin 1 Rb1 cos1 sin 2 Rb15 cos15 sin 0 (3.42)
16
2 Re Re Re
A4= 2 Rb0 Rb15 cos 2 0 2 Rb1 Rb0 cos 2 1 2 Rb14 Rb15 cos 2 15
16 Nr Nr Nr
4
- Rb0 cos 0 cos1 Rb1 cos1 cos 2 Rb15 cos15 cos 0 (3.43)
16
Par ailleurs, dans le cas où on veut simuler la rupture d’une barre ou de deux barres les seules
valeurs qui vont changer sont : A1, A2, A3 et A4 (voire annexe.2).
4.2 Simulation des défauts rotoriques en présence d’une charge sur l’arbre du moteur
La cassure des barres est l’un des défauts les plus fréquents du rotor. La simulation
numérique nous permettra d’identifier les signatures de ce défaut, à partir du modèle de
comportement du moteur.
Pour illustrer la cassure totale de barres dans le modèle de la machine, la valeur de la
résistance de la barre cassée sera considérée égale à onze (11) fois la valeur de la résistance
initiale [35].
Par ailleurs, les figures 3.10 jusqu’à 3.13 présentent les résultats obtenus par simulation du
modèle correspondant à (3.22) :
71
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Couple Ce (N.m)
Vitesse W (rd/s)
t(s)
t(s)
Courant Ias (A)
Barre 1
Courants Ibr (A)
t(s) t(s)
72
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Vitesse W (rd/s)
Couple Ce (N.m)
t(s) t(s)
Barre 2
Courant Ias (A)
t(s) t(s)
73
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Vitesse W (rd/s)
Couple Ce (N.m)
t(s) t(s)
Barre 3
Courants Ibr (A)
Courant Ias (A)
t(s) t(s)
74
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Vitesse W (rd/s)
Barre 4
Courant Ias (A)
t(s) t(s)
75
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
76
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
4.3. Analyse spectrale de la signature du courant en présence des défauts rotoriques [12,
18, 20, 28, 51, 74, 75, 76, 77, 78]
Fréquence (Hz)
.
(1+2g) fs
(1+2g) fs
Amlitude (dB)
Fréquence (Hz)
77
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
(1+2g) fs
(1+2g) fs
Amlitude (dB)
Fréquence (Hz)
(1-2g) fs
(1+2g) fs
(1-4g) fs
(1+2g) fs
Amlitude (dB)
Fréquence (Hz)
(1-2g) fs
(1-4g) fs (1+2g) fs
(1+2g) fs
Amlitude (dB)
Fréquence (Hz)
78
Chapitre3 - Etude du comportement de la machine asynchrone en présence de défauts
Sur la figure.3.14 est présenté le spectre de fréquence du courant autour de 50Hz. A cet effet,
il est à remarquer que lors de la simulation du moteur sain, nous n'observons aucune raie
latérale.
Par contre, lorsqu'une barre est rompue, on remarque l'apparition des raies latérales à 46 Hz et
54 Hz au voisinage du fondamental fs = 50Hz, (voir figure.3.15).
Par ailleurs, avec l’augmentation du nombre de barres casées, on obtient des valeurs de plus
en plus importantes de l’amplitude des raies (voir figure 3.16, 3.17, 3.18).
On peut conclure que l’analyse spectrale du courant statorique fait apparaître les
composantes latérales par rapport à la fondamentale (à 46 Hz et 54 Hz -fréquences
correspondantes à la fréquence de Deleroi (1 2.g)fs [35, 36]).
Ce résultat très important constitue une signature fiable du défaut.
79
Chapitre4
Etude Expérimentale des défaillances
de la machine asynchrone
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
1. Introduction
80
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Contrôle SIMATIC
Unité de
stockage Unité de Commande
Port série X300 0 P
1 2 3 4 5
6 7 8 9
PMU
24V
==
M
3
Moteur
81
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
1) le contacteur de ligne Q1
Tout l'installation est relié à la ligne par l'intermédiaire du contacteur de ligne, qui est
employé pour rompre l’alimentation s'il y a lieu ou en cas d'un défaut. La taille du contacteur
de ligne dépend de l'estimation de puissance du convertisseur ou du redresseur relié. Si le
contacteur de ligne est commandé à partir du convertisseur, le contacteur principal (checkback
P600) devrait être temporisé au moins à la 120 ms.
3) réactance de ligne
La réactance de commutation de la ligne limite les courants transitoires et réduit les
harmoniques. En plus, elle est nécessaire pour éliminer les perturbations du système dans les
limites établies par le système (VDE 0160) [79].
4) Les alimentations
Les alimentations externes de 24V sont employées pour maintenir la communication et le
diagnostic des unités reliées- vers le haut même lorsque la tension du secteur est branchée
vers le bas. Les critères suivants définissent les seuils considérés: un courant de 1 A doit être
fournie pour l'unité du redresseur et un courant de 2 A pour chaque inverseur relié.
Quand les alimentations de 24 V sont mises sous tension, un courant accru d'irruption sera
produit qui doit être maîtrisé par la source d'alimentation.
L’unité d'alimentation en énergie non commandée doit être employée : la tension doit être
située entre 20 V et 30 V.
5) "MARCHE/ARRÊT
Dans les cas d'une commande simple et d'une commande multiaxes sans l’unité du redresseur,
un commutateur est utilisé pour activer ou désactiver le contacteur de ligne. Quand elles sont
coupées, les commandes ne sont pas actionnées par un arrêt commandé, mais sont freinées
seulement par la charge. Dans le cas d'une commande multiaxes avec une unité de redresseur,
un bouton-poussoir est utilisé pour activer le contacteur de ligne. Le contacteur de ligne est
maintenu activé au moyen d'un contact de verrouillage, qui est relié au relais signalant le
défaut de l'unité de redresseur. Le contacteur reste aussi longtemps tant qu'aucun défaut n'est
détecté au niveau de l'unité du redresseur.
82
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
6) commutateur d’arrêt
le fonctionnement du commutateur d’arrêt provoque l’ouverture immédiate du contacteur de
ligne. Les commandes ne sont pas apportées à un arrêt commandé, mais sont freinées
seulement par la charge.
9) X101
Les entrées et les sorties numériques et l'entrée analogique et le rendement doivent être
assignés selon les conditions des commandes.
ATTENTION: la borne X101.1 ne peut être reliée à l’alimentation externe 24V.
83
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
84
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Alimentation
principale 1 Zone A
Filtre
Zone C
Réactance de ligne
Unité 4
de Contrôle :
frein Convertisseur Simatic
Zone B de Zone D
Fréquence
2
Capteurs
Zone E 3
Machine
M
3 Charge mécanique
4- La zone D forme une interface entre les câbles des signaux et les câbles de contrôle.
5- La zone E contient les trois phases d’alimentation et les trois phases du moteur.
Toutes les zones doivent être alimentées séparément pour assurer le découplage
électromagnétique.
85
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Convertisseur de Fréquence
Moteur
Alimentation Redresseur Filtre Onduleur
Principale M
86
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
87
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Vitesse (pu)
Couple (pu)
t(sec) t(sec)
Is RMS (pu)
Puissance (pu)
t(sec) t(sec)
Is (pu)
t(sec)
88
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Les défauts étudiés dans cette partie, sont les défauts de tension tels que : la coupure et le
déséquilibre des phases ainsi que les défauts rotoriques; à savoir: coupure d’une ou de deux
phases rotoriques. Les défauts considérés sont classés comme suit :
En fait, toutes les caractéristiques de ces défauts (voir : figure.4.6 jusqu’à figure.4.11) ont été
prélevés de la manière suivante: chaque défaut a été appliqué après l’écoulement du régime
transitoire (après le démarrage) puis il sera éliminé après un temps suffisant pour son
apparition. La durée de chaque prélèvement est de 15 secondes. Par ailleurs, les courbes
caractéristiques de ces défauts peuvent être stockées sous formes numériques pour qu’on
puisse les utiliser en tant que signatures de références pour élaborer le système de diagnostic
de la machine asynchrone.
89
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
[%]
50
0 1 2 3 4 5 6
-50
-100
-150
-200
0 2455.20 4910.40 7365.60 9820.80 12276 14731.20 17186.40 19641.60 22096.80 [ms]
Vds (pu)
Vqs (pu)
t(sec) t(sec)
Is3 (pu)
Is1 (pu)
t(sec) t(sec)
Vitesse (pu)
Couple (pu)
t(sec) t(sec)
Figure.4.6. Défaut dans la partie statorique dans le cas d’une coupure monophasée de la
tension à la sortie de l’onduleur
90
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Vqs (pu)
Vds (pu)
t(sec) t(sec)
Is3 (pu)
Is1 (pu)
t(sec) t(sec)
Couple (pu)
Vitesse (pu)
t(sec) t(sec)
Figure.4.7. Défaut dans la partie statorique dans le cas d’une coupure biphasée de la tension à la
sortie de l’onduleur
91
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Vqs (pu)
Vds (pu)
t(sec) t(sec)
Is3 (pu)
Is1 (pu)
t(sec) t(sec)
Vitesse (pu)
Couple (pu)
t(sec) t(sec)
Figure.4.8. Défaut dans la partie rotorique dans le cas de coupure d’une phase rotorique à vide
92
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Vqs (pu)
Vds (pu)
t(sec) t(sec)
Is1 (pu)
Is3 (pu)
t(sec) t(sec)
Couple (pu)
Vitesse (pu)
t(sec) t(sec)
Figure.4.9. Défaut dans la partie rotorique dans le cas de coupure d’une phase rotorique en charge
93
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Vqs (pu)
Vds (pu)
t(sec) t(sec)
Is3 (pu)
Is1 (pu)
t(sec) t(sec)
Couple (pu)
Vitesse (pu)
t(sec) t(sec)
Figure.4.10. Défaut dans la partie rotorique dans le cas de coupure de deux phases rotoriques à vide
94
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
Vqs (pu)
Vds (pu)
t(sec) t(sec)
Is3 (pu)
Is1 (pu)
t(sec) t(sec)
Vitesse (pu)
Couple (pu)
t(sec) t(sec)
Figure.4.11. défaut dans la partie rotorique, coupure de deux phases rotoriques en charge
95
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
96
Chapitre 4 - Etude Expérimentale des défaillances de la machine asynchrone
97
Chapitre5
Développement du système automatique de diagnostic des
défaillances et son application dans les cas des machines
asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
1. Introduction
Premièrement une phase de traitement de signal durant laquelle il faut prétraiter le signal
reçu, puis en extraire les informations nécessaires afin d’obtenir un signal directement
représentatif du comportement du système électromécanique pour tous les cas étudiés
(voir dans les chapitres précédents: les caractéristiques obtenues dans les cas des régimes
de fonctionnements normaux et anormaux : pour la machine asynchrone à rotor en court-
circuit (chapitres 2 et 3) et pour la machine asynchrone à rotor bobiné (chapitre 4)) ;
98
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
K2 Moteur d'Inférence
C2
A
N Interface
Convertisseur
Protocole de
Expert Utilisateur maintenance
99
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Le filtre FAR permet de limiter la bande passante des signaux avant l'échantillonnage
par le convertisseur Analogique-Numérique (CAN) à 8 bits pour éviter le repliement à partir
des signaux digitaux U 1 (t), U 2 (t),..U n (t), du CAN .
L'analyse spectrale du signal est réalisée à l'aide du module de traitement d'information
(MTI) pour diminuer l'erreur de troncature causée par la limitation de la bande passante et la
non périodicité des signaux U 1 (t), U 2 (t),..U n (t) [17, 81].
a. Les capteurs
Le contrôle de l'état technique des machines asynchrones est effectué par les capteurs et
pour cela, on mesure les grandeurs électriques (tension, courant, etc.) et les grandeurs
mécaniques (vitesse, couple, etc.). Ces grandeurs sont représentées sous la forme des signaux
d'informations (grandeurs indicatrices) [10, 54, 82].
b. la conversion et le multiplexage
L’agencement d'un système de mesure autour d'un ordinateur dépend largement des
interfaces dont celui-ci est doté au départ.
L'utilisation d'un ordinateur, machine logique par excellence, requiert toujours, une
conversion préalable de tous les signaux analogiques à traiter en signaux digitaux (conversion
A/N) [17, 81, 82]. Réciproquement, les résultats fournis sont souvent reconvertis en signaux
analogiques (conversion N/A), lorsqu'il s'agit par exemple de contrôler un processus. D'autre
part, l'ordinateur ne traitant en principe qu'un signal à la fois, il est nécessaire de lui accorder
successivement, selon une séquence définie et généralement en haute vitesse tous les canaux
de mesure. C'est la fonction multiplexeur du (MUX), de même tous les résultats obtenus
séquentiellement par l'ordinateur sur le même canal de sortie doivent être dirigés vers les
utilisateurs respectifs par un démultiplexeur (DEMUX).
Les performances générales des systèmes de mesure dépendent très largement des
caractéristiques des convertisseurs A/N et D/A ainsi que des multiplexeurs [82].
c. Le filtre anti-repliement
Aucun signal physique ne possède une limite en fréquence. On s'en approche autant que
possible en limitant l'amplitude des composants indésirables de fréquences supérieures à f/2
en plaçant, en amont du convertisseur analogique-numérique, un filtre passe bas, appelé dans
ce cas filtre anti-repliement, la fonction de transfert G (f) de ce filtre détermine la fréquence
d'échantillonnage minimum à utiliser pour une erreur admise donnée [82].
100
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
101
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
102
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
3.1. Choix des variables d'entrées de RNA (les paramètres représentatifs des défauts)
Dans le premier RNA nous avons utilisé les valeurs échantillonnées des variables
mesurables (le courant statorique, la vitesse de rotation) parce qu’elles sont les plus
représentatives des défauts (leurs allures varient considérablement en cas de défaut) et, d'autre
part, leurs mesures sont accessibles par des capteurs qui fournissent leurs grandeurs
physiques.
Pour le deuxième et le troisième RNA, nous utilisons les valeurs efficaces des variables
(Ia, Ib, Ic, Va, Vb, Vc et w). A cet effet, après la phase de test et la comparaison entre les
deux réseaux, on peut choisir parmi eux celui qui est le plus convenable et le plus performant
pour accomplir la tâche de diagnostic [80, 89].
Avant la construction du système du bloc RNA pour la détection des défaillances des
systèmes électromécaniques (cas des machines à induction) pour l’identification des signaux
acquis à partir du SACI). On doit tout d'abord accéder à la phase d'acquisition des données
(base d'apprentissage) à partir de laquelle le RNA pourra apprendre. Celle-ci peut toujours se
mettre sous forme de fichier ou de tableau (matrice). Ce dernier est constitué de classes de
signatures (vecteurs), dont chacune représente un type de fonctionnement. En outre, chaque
signature (vecteur) est représentée par des valeurs échantillonnées dans le premier RNA [17,
80], et des valeurs efficaces dans le deuxième [80, 89, 90, 91].
Pour construire un modèle non paramétrique (RNA) décrivant le comportement du
système électromécanique (fonctionnements normaux et anormaux) on doit construire une
base de données aussi riche que possible, qui contient beaucoup d'informations sur les défauts
et les régimes de fonctionnement et sous différentes formes (l'information sur un défaut doit
être extraite d'une façon redondante) [18, 13, 64, 90]. Pour réaliser cette dernière on a procédé
comme suit :
- chacun des défauts a été simulé en régime normal (à vide) ;
103
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
- En régime en charge avec différentes perturbations (25%, 50%, 75%, et 100% de la charge
nominale) pour les deux défauts coupure et déséquilibre de tension d'alimentation [13, 18,
28];
- Dans la deuxième base des données nous avons considéré les valeurs efficaces à l'instant
(2.5 sec) (en cas de défaut) ;
- Le prétraitement effectué sur le signal acquis, permet de donner la suite des valeurs fournies
par l'échantillonnage de ce signal. Ces valeurs représentent un défaut ou un type de
fonctionnement, elles peuvent aussi être appelées modalités ou vecteurs [16, 17]. En outre, la
base de données de chacune des variables considérées est constituée de modalités et chaque
modalité est présentée par un échantillon d'apprentissage X={x1,x2,…………,xp}ou un
ensemble d'observations [17, 83, 90, 91, 93].
En général l'échantillonnage de l'une des observations est effectué à pas constant, et
celles-ci sont ordonnées dans le temps. Donc l'échantillon d'apprentissage qu'on a considéré
devient X={ t 0 , t 0 + ,……. t 0 +(p-1) }ou t 0 et représentent respectivement le premier
instant d'échantillonnage et le pas d'échantillonnage. Ce dernier dans notre cas est égal à
0.002s. Par ailleurs, on doit extraire pour chaque type de défaut 20 valeurs échantillonnées à
partir de l'instant à laquelle le défaut à été appliqué, ou (p) est égal à 0.02/ .
La base d'apprentissage du 1er RNA est mise sous forme de fichier ou de tableau
(matrice). Ce dernier est représenté par des classes de vecteurs, ou chaque classe représente
un type de fonctionnement, et chaque vecteur est représenté par les valeurs échantillonnées.
Dans notre cas il y a plusieurs vecteurs qui représentent 10 types de fonctionnements et ces
derniers représentent 5 vecteurs pour les différentes perturbations (0%, 25%, 50%, 75% et
100% de la charge nominale) [64, 92]. Les deux vecteurs sont représentés par 20 valeurs
échantillonnées (10 pour le courant statorique et 10 pour la vitesse de rotation), en prenant ces
valeurs dans un intervalle de temps égal a 0.02s (c'est-à-dire une période) [17].
Pour le deuxième RNA, les mêmes étapes, que pour le premier RNA, ont été
considérées, mais avec des valeurs efficaces. Dans ce cas chaque vecteur est constitué des 7
paramètres cités ci-dessus (Ia, Ib, Ic, Va, Vb, Vc et w). Ces derniers représentent la couche
d'entrée du deuxième RNA. En fait, pour passer à l'étape de classification nous disposons
pour chacun des paramètres de 11 types de fonctionnement y compris le fonctionnement
normal (voir le tableau 5.1) [80].
104
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Tableau 5.1 Classification des types des défauts de la machine asynchrone à rotor en court-circuit
S4 S3 S2 S1
1 Etat sain ES 0 0 0 0
2 Coupure monophasée CM 0 0 0 1
3 Coupure biphasée CB 0 0 1 0
4 Coupure triphasée CT 0 0 1 1
5 Déséquilibre monophasé DM 0 1 0 0
6 Déséquilibre biphasé DB 0 1 0 1
7 Déséquilibre triphasé DT 0 1 1 0
8 Coupure d’une phase statorique CPH 0 1 1 1
9 Court-circuit entre spires 20 CCSP1 1 0 0 0
10 Court-circuit entre spires 40 CCSP2 1 0 0 1
Ensuite, le troisième RNA utilise les mêmes entrées que le deuxième RNA ; les valeurs
efficaces des paramètres mesurés (Ia, Ib, Ic, Va, Vb, Vc et w) de la machine asynchrone à
rotor bobiné. Pour passer à l'étape de classification nous disposons pour chacun des
paramètres de 5 types de fonctionnements y compris le fonctionnement normal (voir le
tableau 5.2) [80].
Tableau 5.2 Classification des types des défauts de la machine asynchrone à rotor bobiné
S3 S2 S1
1 Sans Défaut NF 0 0 0
2 Coupure d’une phase statorique CMS 0 0 1
3 Coupure de deux phases statoriques CBS 0 1 0
4 Coupure d’une phase rotorique CMR 0 1 1
5 Coupure de deux phases rotoriques CBR 1 0 0
105
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Les réseaux de neurones que nous avons testés sont tous des réseaux multicouches qui
utilisent l'algorithme de rétropropagation pour leurs apprentissages.
Pour l'implémentation du bloc RNA dans le système automatique de diagnostic, on
propose d'étudier deux réseaux, chose qui permettra après la phase de test et de comparaison
entre les deux réseaux, de pouvoir choisir parmi eux celui qui est le plus convenable et le plus
performant pour accomplir la tâche de diagnostic.
Les étapes de construction et de validation des réseaux de neurones sont réparties en
trois phases:
I1 I2
Génération des valeurs échantillonnées
Vers le
Système d’aide à la
des valeurs indicatrices mesurées
MACHINES ASYNCHRONES
décision
I1……Ip
Système S4 S3 S2 S1
d’acquisition
et de
RNA1
I10
traitement de
l’information
Valeurs échantillonnées
w1 w2
de la vitesse
w1……wp
w10
Figure.5.2. Structure du premier réseau à étudier (les valeurs indicatrices sont les
valeurs échantillonnées). Cas de la machine asynchrone à rotor en court-circuit
106
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Ia,
décision
Système
Ib,
S4 S3 S2
d’acquisition et
Ic,
de traitement de
des tensions
l’information RNA2
Ua, Ub, Uc
w
Figure.5.3. Structure du deuxième réseau à étudier (les valeurs indicatrices sont
les valeurs efficaces). Cas de la machine asynchrone à rotor en court-circuit
Sorties du RNA
courants et des tensions
S3 S2 S1
Système de
traitement de
l’information
Source
d’énergie
Par ailleurs, une normalisation sera effectuée pour ramener toutes les valeurs des entrées
dans l’intervalle [0,1] ; cette opération est effectuée pour adapter les valeurs échantillonnées
ou les valeurs efficaces aux neurones d’entrée. En effet, chaque valeur échantillonnée ou
chaque valeur efficace est reliée à un neurone d’entrée du réseau qui n’accepte que des
valeurs comprises entre zéro et un [4, 28, 30, 31, 64, 92].
107
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Nous avons décidé d'associer chaque défaut à un code, c'est-à-dire chaque défaut est
représenté par les quatre neurones de sortie. Chaque défaut est représenté sous différentes
formes (vecteurs). Ces vecteurs représentent une classe ; d'une façon plus claire nous avons
associé à chaque classe un code (voir figure.5.5).
Lors de la détection d'un défaut, le réseau doit indiquer un nombre binaire quelconque
(par exemple 0110) à sa sortie, qui correspond à ce type de défaut (défaut de coupure
monophasée). C'est-à-dire chaque sortie du réseau présente un seul chiffre soit 1 ou 0.
Les défauts sont représentés sur les tableaux 1 et 2 ; avec leurs symboles et leurs codes
associés.
Le nombre de sorties pour les deux premiers réseaux est égal à 4 (cas de la machine
asynchrone à rotor en court-circuit). Tandis que le troisième réseau possède trois sorties, car
les défauts considérés dans ce cas ne sont pas nombreux (cas d’une machine asynchrone à
rotor bobiné).
Défaut 1
0000
Défaut 2
0001
Défaut n 1111
108
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Les réseaux utilisés sont des réseaux multi couches, comportant une couche d’entrée
qui correspond à la rétine, une couche de sortie qui correspond à la décision, et un certain
nombre de couches dites cachées. Ces couches cachées constituent les variables de
représentation interne des problèmes [4, 30, 31, 14, 64].
Les réseaux sélectionnés sont entraînés par l’algorithme de rétro propagation. La
rétropropagation est le paradigme des RNA le plus utilisé. Le terme désigne un algorithme
permettant d’ajuster les poids de connections en un RNA multi couches, ce paradigme a été
appliqué avec succès dans différents domaines tels que : militaire, médical, synthèse de la
parole, traitement de signal, etc. [4, 30, 31, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105].
La rétropropagation est basée sur des principes mathématiques (voir annexe 5). Cette
méthode a donnés de bons résultats dans de nombreuses d’applications. Pour l’appliquer il
suffit d’avoir des données d’entrée et des données de sortie.
On peut décrire cette étape pour les trois réseaux de la manière suivante : on a effectué
un apprentissage automatique à l'aide du logiciel MATLAB jusqu'à l’obtention de l’erreur
quadratique la plus petite. Pour le premier réseau on a obtenu l’erreur quadratique moyenne la
plus petite après 86 itérations, pour le deuxième après 64 itérations, et le troisième après 56
itérations. A la fin de cette étape on fixe le nombre des neurones de chaque couche pour les
trois réseaux (voir tableau 5.3).
Une fois que les deux réseaux de neurones sont construits et que leur apprentissage a
atteint des performances satisfaisantes, on passe à l'étape de comparaison entre des exemples
109
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
à l'entrée du réseau. En fait, ces exemples appartiennent à deux bases de données, la première
étant la base d'apprentissage et la deuxième étant la base de tests sur laquelle on procède aux
tests de la capacité du réseau à reconnaître des exemples normaux (non appris).
Cette dernière opération permet d'estimer la capacité de généralisation du réseau.
Il est évident que les tests des deux réseaux de neurones sur les exemples appris ou qui
appartenaient à la base d'apprentissage du réseau ont donné de meilleurs résultats, car tous les
types de fonctionnement (les anomalies et le fonctionnement normal) ont été identifiés
exactement par les deux réseaux ; cela peut être expliqué par les résultats obtenus dans la
phase d'apprentissage des deux réseaux (dont les valeurs des erreurs quadratiques moyennes
sont proches de zéro).
En ce qui concerne le test des deux réseaux sur les exemples qui n'ont pas été appris
dans la phase d'apprentissage (nouveaux exemples), leurs résultats sont présentés dans les
tableaux ci-dessous.
Tableau.5.5 Résultats de test du deuxième RNA (Déséquilibre biphasé pour différentes charges). Cas d’une
machine asynchrone à rotor en court-circuit
A partir des résultats obtenus dans la phase du test, on constate que les sorties des deux
réseaux évoluent conformément aux sorties désirées préétablies auparavant.
D'un autre côté, on peut présenter les sorties du RNA n°2 d'une autre manière :
110
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
On présente les sorties du RNA graphiquement en temps réel (voir dans l'annexe.4 le schéma
des neurones artificiels réalisé par le logiciel MATLAB (SIMULINK).
Les résultats des sorties du deuxième RNA n°2 sont présentés sur les Figure.5.6 et
Figure.5.7.
111
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
ias(A)
t(s)
0.5
S1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 t(s)
1
S2
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 t(s)
1
S3
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s)
-7
x 10
1
S4
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 t(s)
Figure.5.6 Test des sorties du deuxième RNA dans le cas d’une coupure biphasée de tension
112
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
ids(A)
t(s)
0.5
S1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 t(s)
0.5
S2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 t(s)
1
S3
0.
5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 t(s)
-8
x 10
2
S4
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 t(s)
Figure.5.7 Test des sorties du RNA dans le cas d’une déséquilibre biphasé de tension
113
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
vsd (pu) dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
vsd(pu)
vsq (pu)
vsq (pu)
Is1 (pu)
Is1(pu)
Is3 (pu)
Is3 (pu)
S1
S1
S2
S2
S3
S3
Figure.5.8 Test des performances du RNA coupure Figure.5.9 Test des performances du RNA coupure
d’une phase statorique à vide d’une MASRB de deux phases rotorique en charge d’une MASRB
114
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
6.1. Détection d’une défaillance d’une machine à induction et détermination de son code
Début
Figure.5.10. Détection d’une défaillance d’une machine à induction et détermination de son code
115
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Affichage du protocole de
Maintenance (remèdes possibles)
116
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
117
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Moteur d'Inférence
Réactance de ligne
Unité RNA
Faits Nouveaux
de Contrôle :
frein Convertisseur Simatic
de
Fréquence
Interface
Capteurs
Protocole de
Expert Utilisateur maintenance
Machine à induction
M
Charge mécanique
Modules de traitement et d’interprétation
3
de l’information
118
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
Figure.5.14 Affichage des causes possibles qui ont provoqué l’apparition du défaut
Figure.5.15 Affichage des remèdes qu'il faut appliquer (entreprendre) pour éliminer le défaut
119
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
120
Chapitre 5 - Développement du système automatique de diagnostic des défaillances et son application
dans les cas des machines asynchrones à rotor en court-circuit et de celles à rotor bobiné
121
Conclusion générale et Perspectives
Conclusion générale
L'objectif principal de ce travail est le développement d’un système automatique de diagnostic des
machines à induction, qui a pour rôle principal de détecter et de localiser les défaillances qui peuvent
surgir sur les machines asynchrones en plein fonctionnement, c'est-à-dire le diagnostic en ligne (on-line).
Le second rôle est de générer une fiche technique correspondante à chaque type de défaut (après sa
détection). C’est à dire, le protocole de maintenance qui contient toutes les informations concernant le
défaut détecté, à savoir : le type du défaut, ses causes possibles, l’endroit de son apparition, les remèdes
nécessaires, etc.
A partir des résultats obtenus, nous pouvons faire les conclusions suivantes:
Après une recherche bibliographique effectuée (état de l’art) sur le diagnostic des défaillances des
machines électriques, il a été constaté qu’il existe plusieurs approches utilisées dans le monde
industriel. A cet effet, les plus commodes pour le diagnostic des systèmes électromécaniques sont
celles basées sur la connaissance des variations des comportements des machines à induction en
fonction des différents types de défauts. Pour ce faire, on doit élaborer un modèle mathématique de
comportement : sain et en présence de défaillances et/ou prélever expérimentalement la variation des
paramètres. Par la suite, il est nécessaire de sélectionner les variables indicatrices des défaillances
du système à étudier. A cet effet, nous avons constaté que pour le diagnostic des machines
électriques, les variables indicatrices des défaillances sont: la vitesse de rotation, le couple, le flux
électromagnétique, la tension d’alimentation et, en particulier, le courant statorique. D’autre part,
pour surveiller un système il faut choisir également les paramètres du diagnostic; à savoir: les
signatures obtenues après le traitement du signal des grandeurs indicatrices pour mieux caractériser
les défaillances. Nous donnons à titre d’exemple l’analyse spectrale du courant statorique et celle du
couple pour effectuer le diagnostic en ligne (on-line) des défauts rotoriques des machines
asynchrones à cage d’écureuil.
L’analyse des avantages et des inconvénients des différentes méthodes de diagnostic internes (du
modèle, de redondance, etc.) et externes (réseaux de neurones, système expert et logique floue)
permet de conclure que la méthode basée sur les réseaux de neurones artificiels est la plus
rationnelle pour la classification des signaux caractéristiques des défaillances des systèmes
électromécaniques en raison de ces avantages (capacité : de classification des signatures, de
mémorisation et de généralisation) est celle des réseaux de neurones artificiels. Par ailleurs, les
réseaux utilisés sont des réseaux multi couches entraînés par l’algorithme de rétro propagation. Le
122
Conclusion générale
choix de ce type de réseau est justifié par le fait que notre objectif est de détecter les défaillances des
machines asynchrones (à rotor en court-circuit et celle à rotor bobiné) par la classification des
signatures des variables indicatrices. En plus, ces réseaux de neurones ont prouvé leur efficacité
dans les travaux existant utilisant la classification des signatures (diagnostic des processus
industriels, traitement des paroles et de l’image, reconnaissances des formes, etc.)
Par la suite, nous nous sommes particulièrement intéressés aux défaillances des moteurs asynchrones
à cage d’écureuil vu, d'une part, la difficulté de son diagnostic (armature tournante) et, d'autre part, la
place qu'occupe cette machine à tous les niveaux de puissance. Pour ce faire, nous avons opté pour
une approche globale (modèle de Kirchhoff) basée sur la signature de grandeurs externes (couple,
courant, etc.) et qui utilise un schéma multi enroulement équivalent bien adapté à la simulation des
défauts rotoriques en question. Par la suite, en vue de faciliter l’étude, la transformation du modèle
multi enroulement en un modèle biphasé (modèle réduit) a été effectuée. Toutes les équations ont été
écrites dans un référentiel lié au rotor, car il y a des défauts situés justement à son niveau. Le modèle
obtenu a permis de simuler pratiquement les défauts au niveau du rotor (cassure de barres). D'autre
part, il permet de suivre les grandeurs externes (couple, courant, etc.). Cette analyse a permis de
connaître le comportement du moteur et de déduire les signatures caractéristiques des défauts, car il
est difficile d'analyser directement la valeur instantanée du courant statorique. En outre, lors de la
rupture de barres, nous avons effectué l'analyse spectrale pour le courant statorique, qui nous a révélé
les défauts des cassures des barres par des harmoniques adjacentes à la fréquence principale. En plus,
le modèle préétabli peut être développé pour identifier d’autres défauts qui peuvent surgir sur le
moteur, d’une part, dans sa partie rotorique (excentricité de l’arbre du moteur, déformation de
l’entrefer, etc.) et, d’autre part, dans la partie statorique (court-circuit entre spires des bobines, etc.)
ainsi que les défauts externes tels que les défauts d’alimentation. A cet effet, nous avons élaboré un
modèle triphasé équivalent au modèle multi-spires. Par ailleurs il est possible d’utiliser les
différentes méthodes du diagnostic pour la détection et la localisation des défauts de la machine
asynchrone (sur la base des signatures des grandeurs électriques et mécaniques obtenues à partir du
modèle étudié, à savoir: les valeurs échantillonnées du courant statorique et celles de la vitesse de
rotation ainsi que les valeurs efficaces des courants statoriques, des tensions d’alimentation et de la
valeur de la vitesse de rotation).
Par ailleurs, en vue de permettre la réalisation d’un système de diagnostic pour toutes les machines
asynchrones, nous avons effectué une étude expérimentale des défaillances de la machine
asynchrone à rotor bobiné associée à un convertisseur de fréquence SIMOVERT de marque
Siemens. Ce dernier est doté d’un logiciel qui permet de stocker les signatures des paramètres
123
Conclusion générale
mesurés en ligne (en temps réel) sous forme de données numériques. A partir des fonctions
existantes dans ces logiciels, on peut présenter ces paramètres sous plusieurs formes; à savoir: les
valeurs instantanées (valeurs échantillonnées, décimales, octales, logiques, etc.) et les valeurs
efficaces des grandeurs sinusoïdales, chose qui permet d’utiliser ces valeurs en qualité de signatures,
qui seront présentées par la suite à l’entrée du module de détection des défaillances à travers des
interfaces (ces dernières peuvent être entre matériel et logiciel ou entre deux logiciels par exemple
on pourrait transférer les données, qui proviennent du système d’acquisition, vers le logiciel
MATLAB).
Les variables indicatrices choisies (courants, statoriques, tensions et vitesse) sont présentées sous
plusieurs formes en qualité de signatures de référence qui seront par la suite utilisées comme entrées
des réseaux de neurones. A cet effet, nous avons proposé de comparer deux types de signatures:
celles des valeurs échantillonnées et celles des valeurs efficaces des paramètres, afin de choisir le
réseau le plus fiable et qui donne le degré de confiance le plus élevé pour la prise de décision. Les
réseaux étudiés utilisent comme couche de décision (couche de sortie) quatre sorties. Ces dernières
sont des valeurs numériques pouvant prendre des valeurs zéro ou un, sous forme des codes logiques
(0000 ; 0001 ; 0010, ……..,1111) où chaque code peut présenter une classe ou type de défaut. En ce
qui concerne leurs entrées sont utilisées, pour le premier RNA, les valeurs échantillonnées du
courant statorique et de le la vitesse de rotation. Tandis que nous avons utilisé les valeurs efficaces
des courants, des tensions, et la valeur de la vitesse de rotation comme entrées des deuxième et
troisième RNA. D'après l'étude effectuée, nous avons établi que l'augmentation du degré de
confiance pour la prise de décision dépend de l'utilisation de plusieurs variables indicatrices, ceci est
confirmé par les issues obtenus dans la phase de test des deux réseaux étudiés. En effet le réseau qui
a utilisé comme accès des valeurs efficaces des grandeurs (courant, tension, et vitesse) citées ci-
dessus, offre une aptitude de généralisation plus élevée de détection des défauts par rapport à celui
qui utilise des valeurs échantillonnées des deux grandeurs (courant et vitesse). En outre, les résultats
obtenus à l’issue de ce travail nous ont donné un aperçu convaincant sur les capacités de
généralisation et d’apprentissage que possèdent les réseaux de neurones.
Il a été procédé à la synthèse des différents éléments du système de diagnostic automatique des
défaillances des machines à induction. L’application du système de diagnostic automatique pour
l’identification des types de défauts les plus représentatifs a donné des résultats satisfaisants. A cet
effet, les résultats obtenus montrent clairement que le système de diagnostic automatique élaboré
permet, d’une part, de définir pour chaque type de défaut une fiche technique de diagnostic, et
d’autre part de procéder à la comparaison instantanée des données de références « donnée-défauts »
afin d’identifier le type et la nature du défaut et éventuellement son endroit d’apparition.
124
Conclusion générale
Perspectives
Ce travail représente la continuité des travaux menés depuis plusieurs années au niveau du
Laboratoire de Recherche sur l’Electrification des Entreprises Industriels (F.H.C, Université de
Boumerdès). Ces études ont pour objectif d’améliorer les performances des systèmes électromécaniques.
Pour atteindre ce but il a été indispensable de s’orienter, entre autres, vers le domaine du diagnostic. A
cet effet, nous avons comme perspectives, la réalisation expérimentale et le développement du système
intégral de diagnostic automatique (par l’association des modules d’acquisition, de traitement et
d’interprétation de l’information) d’un entraînement électrique à vitesse variable. Pour ce faire il faut
tout d’abord étudier tous les types de défauts (défauts statoriques, défauts rotoriques, défauts
mécaniques, défauts externes). En plus, il faut étudier des possibilités d’exploitation d’autres variables
indicatrices, telles que: le déphasage entre les courants ou entre la tension et le courant, le flux
électromagnétique, la puissance instantanée et le couple électromagnétique. Par ailleurs, en plus des
moteurs asynchrones, il est possible, également de s’intéresser à d’autres types de machines, à savoir; les
moteurs asynchrones à double stator et les moteurs synchrones à aimant permanent, etc.
125
Bibliographies
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Flux axial :
Rupture de
barres
ou de portions
d'anneaux
Excentricité:
- statique
- dynamique
- globale
Annexes s
Défaillance de
paliers bagues externes :
k = 1,3,5…
DETECTION
Court-circuit entre
spires au stator
Annexes
Machine n°2:
Calcul des coefficients A1, A2, A3 et A4 dans le cas d’une cassure d’une barre
Pour simuler la rupture de la première barre (k=0) donc Rb cassé = 11*Rb sain
Les valeurs de A1, A2, A3 et A4 deviennent:-
A1= 3.29213*10-5
A2= 5.45625*10-6
A3= 5.45625*10-6
A4= 3.29213*10-5
Calcul des coefficients A1, A2, A3 et A4 dans le cas d’une cassure d’une barre
de deux barres
di sa 3 3 d 3d 2 2
d 1f sb 2 f sc 2u sa d 2 f sa f sb f sc 2u sb d 2 f sa f sb 2 f scu sc d 1 d 2 Tf sa 2 f sb 2 f sc 2 R s d 1f sa f sb 2 f sc 2 i sa 1 Tf sa f sb f sc R s d 2f sa f sb f sc i sb
3 2 2
dt 2 2 2
3 d 3d 2 2
3 G 3 G
1 Tf sa f sb f sc R s d 2f sa f sb f sc i sc Kf sa f sb f sc G ra wr rb wr rc
2 3 2 2 2
2 2 2 2 2 2
di sb 3 d 3d 2 2 3 2
d 2 f sa f sb f sc 2u sa d 1f sa 2 f sc 2u sb d 2 f sa 2 f sb f scu sc 1 Tf sa f sb f sc R s d 2 f sa f sb f sc i sa d 1 d 2 Tf sa f sb f sc R s d 1f sa f sb f sc i sb
3 2 2 2 2 2 2
dt 2 2 2
3 d 3d 2 2
3 G 3 G
1 Tf
sa sb sc
2
f f 3
R d f 2
f
s 2 sa sb sc scf i Kf 2
f f 2
wr G wr rc
2 2
sa sb sc
2 2
ra rb 2 2
di sc 3 d 3d 2 3 d 3d 2
d 2 f sa f sb 2 f scu sa d 2 f sa 2 f sb f scu sb d 1f sa 2 f sb 2u sc 1 Tf sa f sb f sc R s d 2 f sa f sb f sc i sa
3 2 2 2
1 Tf sa f sb f sc R s d 2f sa f sb f sc i sb
2 3 2 2
dt 2 2 2 2
3 3 G 3 G
d 1 d 2 Tf sa 2 f sb 2 f sc 2 R s d 1f sa 2 f sb 2 f sc i sc Kf sa 2 f sb 2 f sc wr ra wr rb G rc
2 2
2 2 2
Annexes
M r2
A= l rf M r
2
;
4
M r l rf 3M r 2
B= ;
2 4
9
C= l rf 3 3l rf 2 M r M r 2 l rf
4
M sr R r A B
;
C
M sr 2 R r A B
2 ;
T
C2
3M sr 2 A B
z M sr ;
2C
z z2
z l rf ; H 2
;
2 4
3z 2 z 3
f sa 2 f sb 2 f sc 2 3
4 4
z2
d 1 z l sf
2
;
4
z z l sf z 2
d2 ;
2 4
M H A B
K sr ;
C
Rr A B
G .
C
Annexes
Annexe 4
1. Présentation en ligne des sorties de RNA2 en présence du défaut
couches cachées
weights w
z
IW{1,1}(1,:)' p
dotprod1
weights w
z
IW{1,1}(2,:)' p
dotprod2
weights w
z
IW{1,1}(3,:)' p
dotprod3
weights w
z
IW{1,1}(4,:)' p
dotprod4 Mux
1 1
weights w
In2 z Out2
IW{1,1}(5,:)' p Mux
dotprod5
weights w
z
IW{1,1}(6,:)' p
dotprod6
weights w
z
IW{1,1}(7,:)' p
dotprod7
weights w
z
IW{1,1}(8,:)' p
dotprod8
weights w
z
IW{2,1}(1,:)' p
dotprod1
weights w
z
IW{2,1}(2,:)' p
dotprod2
weights w
z
1 IW{2,1}(3,:)' p Mux 1
In2 dotprod3 Mux Out2
weights w
z
IW{2,1}(4,:)' p
dotprod4
weights w
z
IW{2,1}(5,:)' p
dotprod5
Couche de sortie
weights w
z
IW{3,2}(1,:)' p
dotprod1
weights w
z
IW{3,2}(2,:)' p
dotprod2
1 Mux 1
weights w
In2 z Out2
Mux
IW{3,2}(3,:)' p
dotprod3
weights w
z
IW{3,2}(4,:)' p
dotprod4
Toute information que possède un réseau de neurones est représentée par les poids
d’interconnections, cette information est acquise durant la phase d’apprentissage.
Cette propriété d’apprendre a permis l’application de tels réseaux dans plusieurs
domaines: contrôle, identification, diagnostic, etc. [4].
Par ailleurs, cet algorithme que l’on désigne couramment par «Back propagation »
est une généralisation de la règle de « WIDROW HOFF » pour un réseau multi
couches.
Il a été mis au point simultanément par deux équipes indépendantes en
France «FEGLAMM SAULIE, GALLINARI, LECUN » et aux Etats-Unis
«RUMELHART, HITON, WILLIAMS ».
L’idée simple qui est à la base de cet algorithme et qui permet de lever la
difficulté du « crédit assignent problème » est l’utilisation d’une fonction dérivable
(fonction sigmoïde) en remplacement de la fonction de seuil utilisée dans le neurone
linéaire à seuil [4, 30, 31].
Mathématiquement, cet algorithme utilise simplement les règles de dérivation
composée et ne présente aucune difficulté particulière.
Le principe de cet algorithme est que, de même que l’on est capable de propager
un signal provenant de cellules d’entrée vers la couche de sortie, on peut, en suivant
le chemin inverse, rétro propager l’erreur commise en sortie vers les couches
internes.
L’apprentissage supervisé consiste à ajuster les coefficients synaptiques pour
que les sorties du réseau soient les plus proches possibles des sorties de l’ensemble
d’entraînement. Donc il faut spécifier une règle d’apprentissage pour l’adaptation de
ces paramètres.
Pour remédier à ce problème, on utilise la méthode de rétro propagation de
l’erreur pour l’apprentissage des réseaux statiques multi couches (voir la figure.1)
[30].
Annexes
Opk tpk
0.21;0.50;-0.25…….. 0;1;0……
. Op2 .
. .
. .
Wj2
. Opj .
0.22;0.42;-0.75…….. 0;0;1……
Wjn
Opn
Couche d’entrée Couche de sortie
Signal flow
Les états des différents neurones dans un réseau ayant « L» couches (couches
cachées et couches de sortie) données ayant « N» entrées et « M» sorties, sont
données par les équations suivantes:
Opi=ƒ(Spi) (2)
Avec:
Annexes
Spi=∑Wij.Opi (3)
Où:
Opi : La sortie de neurone i pour l’exemple (entrée, sortie désirée) p;
Spi : Le potentiel somatique du neurone i pour l’exemple (entrée, sortie
désirée) p;
Wij : Coefficient synaptique (poids) de la jeme entrée du neurone i.
Wij(n+1)=Wij(n)+∆Wij(époque) (6)
Où: ƒ’ (Spi) : Est la dérivée de la fonction d’activation du neurone ‘i’ évaluée à Spi.
Supposant que le neurone Ui est un neurone de sortie du réseau, dans se cas, il parait
de la définition de Ep que:
Ep / Opi = - (tpi – Opi).
Dans ce cas, en substituant les deux facteurs dans l’équation (9) nous
obtenons:
L’algorithme de rétro propagation est représenté comme suit [4, 30, 31,92, 93,
94, 95, 96, 98]:
Etape 01 : Initialiser les poids Wij et les seuils internes des neurones à de petites
valeurs aléatoires.
Etape 02 : Présenter l’ensemble des couches (entrée, sortie désirée).
Etape 03 : Présenter le première couché (entrée, sortie désirée) de l’ensemble.
Etape 04 : Calculer:
1- La somme des entrées des neurones de la couche cachée par l’équation (3);
2- Les sorties des neurones de la couche cachée par l’équation (2);
3- La somme des entrées de la couche de sortie par l’équation (4);
4- Les sorties de réseau par l’équation (2).
Etape 05 : Calculer:
1- Les termes de l’erreur pour les neurones de la couche de sortie par l’équation
(10) ;
2- Les termes de l’erreur pou les neurones de la couche cachée par l’équation
(11).
Etape 06 : Calculer la variation des poids par l’équation (8).
Etape 07 : Calculer l’erreur Ep par l’équation (5).
Etape 08 : Présenter un autre couple (entrée, sortie désirée) et aller à l’étape quatre.
Etape 09 : Si tout l’ensemble des couple est présenté, calculer la variation total des
poids par époque, en utilisant l’expression :
p
(époque)
∆ Wij =∑ ∆p Wij.
P=1
Etape 10 : Ajuster les poids par l’équation (6).
Etape 11 : Calculer l’erreur totale par l’équation (4).
Etape 12 : Comparer l’erreur totale avec une erreur prédéterminée (EPR).
[E – EPR < ].
Si la condition est vérifiée aller à l’étape 13.
Si non aller à l’étape 03.
Etape 13 : Fin
Annexes
Début
Initialiser les poids Wij et les seuils internes des neurones à de petites valeurs aléatoires.
tpi : la sortie désirée (Target), Opi : la sortie (output) du réseau, F’i (Opi) :la dérivée de la fonction d’activation du
neurone i évaluée à Opi ,
ƒ(S) = 1/(1+e-s)
Opi =ƒ (Spi)
Spi =∑ Wij. Opi
pi = ƒ’(Spi) ∑ pk * Wki
δ pi = (tpi – Opi) ƒ’ (Spi)
n
Ep (W) = ½ ∑ (tpi – Opi) 2
i=1
P
∆ Wij (époque) =∑ ∆p Wij.
P=1
p
E (W) = ∑ Ep (W)
P=1
Non
| E – E PR | < ε
Oui
FIN