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Poésie Texte 1 

: Zone Guillaume Apollinaire


Contexte  : La date de parution d’Alcools correspond à la belle époque fin XIXème siècle
début XXème siècle, cette époque est du à l’industrialisation, les progrès
technologiques, l’expansion coloniale, des progrès dans le domaine médicale ce qui a eu
pour effet d’augmenter l’espérance de vie, le monde s’ouvre notamment par l’expansion
des transports avec par exemple la création du tgv. Ce poème est le premier du recueil.

Plan : En quoi Apollinaire renouvelle t-il la poésie lyrique ?


I/ La confrontation du passé et du présent (v 1 à 10)
II/ L’évocation d’un monde moderne (v 11 à 24)

Titre  : Le titre zone vient de l’expression « Zoner » qui signifie se balader se promener
par ce titre Apollinaire nous invite à nous promener, dans ce texte il va nous faire
découvrir Paris, cela évoque une idée de circularité CAD qu’on tourne en rond qu’on ne
va pas découvrir mais aussi l’idée de déambuler de marcher sans objectif précis.

Il ne faut pas beaucoup de temps avant de se rendre compte que ce poème est surprenant,
un bref survol du texte y suffit. Il n y a pas de nombres de vers particuliers ce sont donc
des vers libres ce qui est un signe de liberté poétique, tout comme l’absence de
ponctuation absence qui d’ailleurs est présente dans tout son recueil. Il y a aussi une
irrégularité dans les strophes (décrit les strophes).

v.1.2.3: -Dés le début on remarque que le poète prend parole mais sans utiliser la 1 ère
personne du singulier, au contraire il utilise la 2 ème personne du singulier ce qui est assez
surprenant (v.1 « A la fin tu es las de ce monde ancien » ; « Tu en as assez de vivre dans
l’antiquité grecque et romaine »). A cause de cela on ne sait pas de qui il parle
cependant on peut supposer qu’il parle au lecteur puisqu’il invite une promenade mais
peut aussi bien parler à lui même. Encore plus surprenant, le poète parle potentiellement
de la Tour Eiffel qui est symbole de modernité. => L’absence de « je » lyrique es
représentative de la modernité poétique et implique le récepteur
-Un effet de rupture/rejet est aussi présent avec les mots «  monde ancien, antiquité
grecque romaine »
-Allégorie La tour Eiffel a une bergère v.2 « troupeau » ce qui donne un côté protecteur
d’Apollinaire envers la Tour Eiffel

v.4.5.6.7.8.9.10: -Cette expression du besoin de modernité est aussi présent dans les vers
suivants. Avec par exemple au v.4 « Ici même les automobiles ont l’air anciennes ». Ce
vers illustre bien le progrès ultra-rapide présent lors de la Belle Époque.
- Apollinaire fait l’éloge de la religion grâce à plusieurs procédés.
-parallélisme « religion seule est restée toute neuve / restée simple »
- Épanadiplose CAD qu’Apollinaire utilise le même mot au début du vers et à la fin du
vers (v.5 religion)
-Mais aussi en utilisant un contraste entre Port-Aviation qui est la pointe du progrès et
simple.
-On remarque le champ lexical de la religion «  Christianisme, Pape Pie X, Église,
confession »
- Aussi il y a une antithèse entre « antique / moderne », en faisant cela Apollinaire
associe la religion à la modernité.
- On peut voir un retour du tutoiement aux vers 9 et 10 « te retient/t’y confesser », en
faisant cela il critique les personnes n’allant pas à l’église.
Grace à ces procédés Apollinaire nous montre que la religion est simple, ne change pas
mais reste moderne pour lui.

v.11 : Après le vers 10, Apollinaire parle du quotidien de la vie de Paris, il évoque un
monde moderne avec par exemple une énumération v.11 « prospectus, catalogues,
affiches, 25 centimes », cette énumération correspond à la littérature, presse de l’époque.
Mais aussi avec l’hyperbole « mille faits divers » qui montre bien la variété des journaux
déjà présente à l’époque. En effet la littérature se modernise avec la presse, les journaux,
les revues, feuilletons etc. Apollinaire rend dynamique cela avec la personnification
« chantent tout haut » ce qui crée donc une dimension sonore.

Au vers 15 Apollinaire utilise pour la première fois la première personne du singulier


c’’est le début de la balade, Apollinaire rajoute une dimension visuelle. En effet, il nous
décrit sa promenade v.15 :16 (à lire) jolie rue dont il a oublié le nom car elle est comme
toutes les rues de Paris. Cette rue est mise en valeur par le mot «  soleil », cela nous
donne une dimension visuelle et cette lumière met en valeur cette rue.

Apollinaire utilisera le champ lexical des métiers avec « directeurs / ouvriers » ce sont
des métiers typiques de la société moderne suite à la révolution industrielle. Cette
modernité est aussi représenté par l’usage de sténo-dactylographes (personnes pouvant
prendre des notes aussi rapidement que l’on parle) cela fait donc allusion à la modernité
du travail. Cette même modernité apollinaire l’exprime par l’amélioration des conditions
de travail des ouvriers au vers 18 (lis le vers) effectivement on remarque que le
dimanche n’est pas compris car c’est devenu un jour de repos.

Une dimension sonore est toujours présente avec le CL de la sonnerie


« clairon/sirène/cloche rageuse » le texte est donc toujours dynamique.

A la fin Apollinaire exprime une dernière son amour envers cette société nouvelle grâce
à un enjambement (2 derniers vers) il y fait l’éloge de l’urbanisation mais aussi à l’avant
dernier vers l’utilisation de « grâce » qui est un terme mélioratif nous montre bien qu’il
aime Paris.

Conclusion  : Apollinaire nous invite dans son poème à une balade en décrivant le
nouveau monde qui est en train de se créer autour de lui. Il nous présente bien le fond et
la forme de son recueil en insistant du rejet de la littérature ancienne et a bien l’intention
de moderniser l’art poétique en supprimant certains procédés et en abordant les thèmes
de la poésie lyrique d’une manière différente.
Ouverture  : Ce texte peut être considéré comme l’opposé du texte le lac de Lamartine
qui lui s’appuyait sur des acquis et qui ne renouvelait pas la poésie sur le thème de
l’amour.
Poésie Texte 2 : Le pont Mirabeau Guillaume
Apollinaire

Contexte  : La date de parution d’Alcools correspond à la belle époque fin XIXème siècle
début XXème siècle, cette époque est du à l’industrialisation, les progrès
technologiques, l’expansion coloniale, des progrès dans le domaine médicale ce qui a eu
pour effet d’augmenter l’espérance de vie, le monde s’ouvre notamment par l’expansion
des transports avec par exemple la création du tgv.

Son inspiration était un de ses amours Marie Laurencin avec qui il aura une relation très
tumultueuse. Ce poème peut être considéré comme une chanson. En effet, on remarque
qu’il est constitué d’1 refrain et de 4 couplets.

Plan : En quoi Apollinaire renouvelle t-il la poésie lyrique ?


 I/ L’évocation d’un amour partagé (v 1 à 12)
II/ Une rupture amoureuse (v 13 à 24)

Refrain  : Le refrain est composé de 2 vers qui sont des heptasyllabes, ce sont donc des
vers impairs ce qui est donc surprenant. Apollinaire innove sur le nombre de syllabes.
Apollinaire utilise le champ lexical du temps avec « heure/jours ». Dans le premier vers
il utilise le subjonctif présent avec « vienne » cela montre qu’il souhaite que le temps
passe afin qu’il ne souffre car cela le rapproche de la mort cela est tout a fait opposé a ce
qu’il se faisait avant, en effet les poètes souhaitait que le temps passe plus lentement. De
plus dans le deuxième vers « les jours s’en vont » cependant juste après il utilise la
première personne du singulier suivi d’un verbe d’état « je demeure » le temps passe
donc mais lui reste il est figé par rapport au temps. On remarque aussi une
personnification des jours « les jours s’en vont » et une antithèse « vont/demeure » ce
qui oppose le temps qui passe au poète. Le poète a choisi d’«  opposer » ces deux vers
avec l’opposition des mots «  jour nuit ».

1er couplet  : Apollinaire nous présente le cadre spatial des le premier vers en faisant un
lien avec le titre (lis le vers). Apollinaire découpe le vers suivant qui est un décasyllabe
afin d’en faire deux parties (lis vers 2 et 3), il insiste donc sur le mot «  amour » en
faisant ca il impose des les premiers vers ses thèmes. L’eau de la seine est ici symbole
de la souffrance. Le vers 3 est constitué d’une question rhétorique (lis le vers) cela
montre qu’Apollinaire utilise quand même le lyrisme un petit peu en utilisant une
question mais une question rhétorique. Apollinaire décrit son amour avec l’antithèse
« joie/peine » on comprend donc qu’il entretenait une relation tumultueuse avec Marie
Laurencin.

2ème couplet  : Dés le début du 2 ème couplet Apollinaire fait le dessin du pont en utilisant
sa relation avec Marie Laurencin. En effet, cela est implicite dans le premier vers du
couplet on comprend que la forme de leurs bras forme un pont. Cela est explicite dans le
vers (lire le vers).

3ème couplet  : Anaphore aux 2 premiers vers avec « l’amour », il insiste donc sur le
thème du poème. Il exprimera encore une fois sa souffrance au 3 ème vers (lis 3 ème vers)
pour lui le temps passe trop lentement et il souhaiterait qu’il passe plus rapidement.
4ème couplet  : Même au couplet suivant Apollinaire insiste dessus effectivement on
remarque une inversion verbe-sujet « passent les jours » le temps passe mais lentement.
Il exprime aussi certains regrets il aimerait pouvoir revivre cet amour mais comme il le
dit « Ni temps passé ni les amours reviennent ». Cet amour peut être considéré comme
un cycle qui ne se termine jamais on le remarque par le fait que le premier vers est le
même que le dernier.

Conclusion  : En conclusion Apollinaire renouvelle le mouvement romantique en alliant


modernité et quelques traces du lyrisme, il utilise le thème de la fuite du temps mais
l’aborde d’une autre manière que le mouvement romantique de base. On peut donc dire
qu’Apollinaire renouvelle et modernise la poésie en supprimant certains procédés et en
abordant les thèmes de la poésie lyrique d’une manière différente.
Ouverture  : Ce texte est la représentation parfaite du parcours la modernité poétique, en
effet il renouvelle la poésie lyrique et l’art poétique en général.
Poésie Texte 3 : Nuit Rhénane Guillaume Apollinaire
Contexte  : La date de parution d’Alcools correspond à la belle époque fin XIXème siècle
début XXème siècle, cette époque est du à l’industrialisation, les progrès
technologiques, l’expansion coloniale, des progrès dans le domaine médicale ce qui a eu
pour effet d’augmenter l’espérance de vie, le monde s’ouvre notamment par l’expansion
des transports avec par exemple la création du tgv.

Pour écrire ce texte Apollinaire s’est directement inspiré d’une de ses relations avec une
gouvernante se nommant Annie Playden

Plan : En quoi Apollinaire renouvelle t-il la poésie lyrique.


I/ une première partie féerique
II/ Un combat entre la réalité et le surnaturelle
III/ victoire du surnaturelle

Première strophe  : Apollinaire s’implique dans le poème dans le premier vers avec
l’utilisation de « mon » au premier vers, on comprend donc que l’auteur prend la parole
et s’implique donc lui. Apollinaire utilisera l’impératif avec «  écoutez » au vers 2, il
interpelle donc les gens autour de lui mais surtout présente le poème comme une
histoire. Apollinaire rajoute une dimension hypnotisant, envoutante avec une
personnification au vers 2. . Il nous fait plonger dans un univers surnaturel avec «  lune »
et aussi avec la description d’êtres surnaturels « cheveux verts ». Cela donne un côté
mythologique, féerique. Apollinaire raconte une légende, cette histoire n’est pas
véridique à 100%, on le remarque par l’utilisation de «  qui raconte » au vers 4. Cette
première strophe at partie nous montre que ce poème est un texte descriptif, merveilleux,
on peut même penser que tout cela n’est qu’un rêve.

Deuxième strophe  : La deuxième strophe marque une rupture avec la première strophe,
en effet l’auteur cherche à créer du mouvement « en dansant une ronde » et cherche
aussi à ne plus entendre ce bruit «  debout chantez plus haut », il souhaite donc revenir à
la réalité. Aussi on remarque qu’Apollinaire est dans un rêve au troisième et quatrième
de la deuxième strophe (lis les vers), les filles blondes ont le regard immobile apollinaire
est donc dans un rêve ou le temps serait figé elles sont donc totalement opposés elle sont
normales comparés aux sorcières de la première strophe, cela montre bien
qu’Apollinaire souhaite se libérer de cet envoutement.

Troisième strophe  : Dans cet troisième strophe Apollinaire retourne dans le surnaturel,
des le premier vers de cet strophe on le remarque, en effet apollinaire répète deux fois
« le rhin » ce qui montre qu’il est ivre grâce à la personnification du rhin. et qu’i
n’arrive pas à lutter contre le surnaturel. Apollinaire nous décrit aussi le
paysage/dimension spatiale avec une métaphore des étoiles «  or des nuits », aussi
apollinaire insiste sur le reflet de ces étoiles en utilisant des mots synonymes à chaque
fin de vers des vers 9 et 10. Au dernier vers de cet strophe, le vers 12, Apollinaire perd
son combat contre le surnaturel et se remet à parler de ces fameuses fées aux cheveux
verts évoqués dans la première strophe.

Dernier vers : Le dernier vers marque un retour à la réalité brutale, ce vers rime avec le
vers 11 (rire/mourir) cette rime est surprenante, elle marque une rupture avec la strophe
précédente.
Comparaison premier/dernier vers  : Dans ces deux vers Apollinaire utilise un hypallage,
il dit « vin trembleur » alors qu’en réalité c’est sa main qui tremble. Ces deux vers
possèdent la même construction syntaxique (feeling). Enfin, on remarque une certaine
évolution au début le verre est plein et à la fin il se brise.

Conclusion  : Ce texte nous présentant un monde féerique, avec des allers-retours entre la
réalité et le surnaturelle, cela forme un cycle qui ne s’arrête jamais. Apollinaire
renouvelle en supprimant certains procédés et en abordant les thèmes de la poésie
lyrique d’une manière différente.
Ouverture  : Ce texte est l’illustration parfaite du titre du recueil Alcools en abordant
l’ivresse d’une manière décalée donc en modernisant l’art poétique.
Poésie Texte 4 : Les ponts Arthur Rimbaud

Contexte  : Le texte les ponts vient du recueil illuminations paru pendant la 3 ème
République juste après le 2 nd empire. Cette période est marquée par l’apparition de
l’urbanisation, du développement du milieu ouvrier, développement des villes, ou encore
l’industrialisation, développement des magasins, du capitalisme. Le peuple est de plus
en plus instruit et son intérêt pour les arts ne fait qu’augmenter. 2 courants domine ce
siècle le symbolisme et représentés par les poètes maudits (Baudelaire,
Verlaine,..)
Arthur Rimbaud vivra une vie très mouvementée, en effet il fuira deux fois la guerre
aura une relation avec Verlaine du moins agitée

Plan : Comment Rimbaud nous peint un paysage en poésie ?


I/ Description des ponts
II/ Dimension musicale

1ère phrase :
Dans cette première partie, Rimbaud nous peint un tableau, on remarque dans la
première phrase avec l’utilisation de « des » qui est un déterminant indéfini, qu’il n’est
pas précis. Rimbaud utilise le terme ciels qui se dit normalement cieux, ce qui montre la
modernité poétique présente dans ce poème. De plus, une métaphore de la couleur du
ciel est présente (cristal), cela nous fait penser au titre du recueil, cela peut aussi être
considéré comme un oxymore (gris/cristal). Cette première phrase est une phrase non-
verbale, on a l’impression qu’il a posée ca comme ca comme un coup de pinceau ce qui
nous plonge dans l’atmosphère de la peinture.

2ème phrase : On voit quelque chose de surprenant, l’emploi du mot «  bizarre » l’auteur
pense peut-être que la peinture est étrange. Rimbaud nous replonge dans ce monde de la
peinture avec l’emploi du mot « dessin » mais aussi il nous souligne la diversité des
formes présentes dans le domaine de les peintures avec l’utilisation des mots
« droits/bombés/obliquant des angles/bombés » ou encore « canal » qui désigne un
dessin linéaire géométrique. Cependant il nous dit que pour lui la forme des ponts est
assez répétitives mais qui se multiplie « ces figures se renouvelant ». Il souligne aussi la
quantité de ponts avec « ceux-ci » « ceux-là ». On remarque aussi des rimes en –ant a
des endroits aléatoires ce qui peut aussi nous faire penser à des coups de pinceaux. Le
peintre peint un panorama dont on voit apparaître les traits. Il y a aussi une allusion à
« cristal » mot qui était présent au début du texte avec le groupe de mots «  éclairés du
canal ». Il nous décrit ces ponts à l’aide d’une proposition subordonnée conjonctive de
conséquence (« tellement…que »). Il nous décrit les ponts bien sur le plan vertical que
horizontal. « Ponts » qui se réfère directement au titre de ce poème. Et enfin, il y a une
hypotypose les ponts bougent tout seul

3ème et 4ème phrase : Dans la 3 ème et 4ème phrase, les ponts trouvent leur place et leur
fonction dans le paysage, sans ca certaines choses s’écrouleraient.

2ème partie  : Dès le début de la 2 ème partie on remarque une hypotypose avec les verbes de
mouvement avec « croisent/filent », mais aussi une personnification de la dimension
musicale présente dans cet partie « des accords mineurs se croisent et filent ». Il y a
aussi un champ lexical de la musique (feeling). Le mot corde est flou son sens est dur à
cerner, est-il lié a la musique peut-être les cordes vocales, ou est-ce juste les cordes qui
font tenir les ponts. Le flou est présent dans le cadre auditif mais aussi dans le cadre
spatial « peut-être » « des restants d’hymnes publics ». On retrouve aussi les couleurs ce
qui nous replonge dans la peinture « rouge » « bleu » « grise ». la couleur grise fait
probablement référence au gris du début de texte. La musique revient comme des bribes
en petite quantité.

Dernière phrase  : La dernière phrase est une référence au titre, un rayon banc vient
briser le ciel gris du début et marque donc une rupture, il est compliqué de savoir
l’origine de ce rayon, cela peut tout simplement être un rayon du soleil mais aussi de
Dieu. Ce rayon fait aussi directement référence au titre du recueil Illuminations.

Conclusion  : Nous avons vu dans cette explication linéaire que ce texte passe par une
description des ponts mais ensuite par une dimension musicale. Rimbaud arrive à nous
peindre un paysage en poésie à l’aide de plusieurs procédés et de descriptifs colorés sur
le plan horizontal et vertical.
Ouverture  : Ce texte est la représentation parfaite du parcours la modernité poétique, en
effet il renouvelle la poésie en liant cet art à un autre art qui est la peinture.
Poésie Texte 5 : La courbe de tes yeux Paul Eluard
Contexte  : La courbe de tes yeux a été publié en 1926, pendant l’entre guerre après la
1ère guerre mondiale avec une volonté d’oublier la guerre et ses atrocités, ce qui cause la
reprise des activités lors de la Belle Époque. Le mouvement principal de cette période
est le surréalisme, mouvement qui est basé sur les forces psychiques, la démence, le
rêve, il exprime un rejet de la raison, au profit du rêve de l’instinct, hypnose.
Ce texte est un blason CAD que c’est un éloge d’une partie du corps de l’être-aimé, le
blason est une forme ancienne. Ce texte est autrement dit une déclaration d’amour à une
certaine Gala. Ce texte aura été écrit par Paul Eluard, c’est un poète né en 1895, il sera
adhérent au parti communiste français dont il sera exclu plus tard et mourra d’une crise
cardiaque en 1952.

Plan : Comment Paul Eluard modernise t-il l’art poétique ?

Premier vers  : Le premier vers est un alexandrin, les yeux de la personne aimée  «font le
tour de son cœur il l’englobe voir même le protège, on remarque aussi que ce vers est lié
au dernier vers de ce poème et constitue la déclaration d’amour, les yeux corresponde au
regard et le sang correspond au cœur. Le cœur étant un organe vital le regard fait donc
vivre le poète.

4ème et 5ème vers  : Dans le 4 ème et 5ème vers on remarque une synecdoque, en effet on nous
explique quand sans ses yeux il ne pourrait pas vivre heureux et l’utilisation du passé
composé montre bien que tout le passé proche est oublié, n’existe plus comme expliqué
dans le vers 5.

2ème quintil  : Le 2ème quinttil se démarque assez particulièrement du 1 er notamment par


l’évocation des 4 éléments qui constituent la terre :
-terre (feuille, roseaux, mousse)
-air (vent)
-feu (jour, lumière)
-eau (bateaux, mer rosée)
La femme aimée constitue donc pour le poète les quatre éléments qui constituent
l’univers, elle est tout pour lui.
Il y a aussi une déification de l’être-aimée (ailes qui peut nous faire penser aux ailes
d’un ange, ciel, auréole), c’est peut-être une référence à la vierge Marie, cette
déification représente bien la modernité poétique.
Il y a aussi une évocation des sens :
-vue yeux de la femme « lumière »v.8 « sources de couleurs »v.10
-odorat « sourire parfumés » « parfums »
-toucher « douceur » v.2
-l’ouïe « chasseurs de bruits » v.10
4 sens sur 5 sont représentés.
Cela est un ensemble de sensations, cela reprend l’idée de naissance, on a l’impression
que le regard de l’être aimée le fait naître.
Il y a aussi un champ lexical de la nature /végétal : feuille mousse roseau. La femme
représente donc la vie ce qui se remarque aussi par le mot au milieu du poème monde la
femme représente tout pour lui.
Conclusion : Ce poème est une éloge de la femme, il est moderne car l’auteur chosit un
blason mais ne décrit pas les yeux de la femme. Il fait plutot ressentit des émotions au
lecteur, on remarque aussi cela par l’absence de titre et par les vers hétérométriques
Théâtre Texte 1 : Les Fausses Confidences (I,2)
Marivaux
Contexte  : Cette pièce de Théâre du XVIII ème siècle, Les Fausses Confidences,
correspond au début de la monarchie absolue instaurée par louis XIV et le système
féodal des classes avec le tiers-État, le clergé et la noblesse

Plan : Il s’agira de voir comment les personnages sont présentés ainsi que la mise en
place du stratagème.
I/ Les interrogations de Dorante
II/ Mise en place du stratagème

1ère partie  : Dés le début de l’extrait étudié, les inégalités de l’époque sont évoqué, en
effet Dorante nous parle du rang élevé que possède Araminte, «  cette femme-ci » montre
qu’elle a quelque chose de particulier « a un rang dans le monde » nous indique
qu’Araminte est au sommet de ce monde. Il nous indique aussi qu’elle est veuve elle vit
donc de son veuvage surtout dans une siciéte ou à l’époque les femmes sont inférieurs
aux hommes. Dorante nous a donc fait le portrait social d’Araminte.

Dorante ensuite se nous fait une description de lui même assez négative par la question
rhétorique introduite par « et » ce qui montre une opposition « Et tu crois qu’elle fera
quelque attention à moi.. » Il ne croit pas une seconde qu’Araminte ferait attention à lui.
Suite à cela, Dubois essaie de mettre en confiance Dorante tout en essayant de rester, on
voit cela par l’utilisation de l’impératif « Tournez-vous un peu ». Tout cela montre le
manque de confiance de Dorante et ses interrogations.

2ème partie  : On remarque aussi dans la 2 ème partie, une accumulation des réactions
futures d’Araminte, cela se manifeste par la présence de 3 propositions subordonnées
principales (lis les) qui est accompagné d’une proposition subordonnée de conséquence.
Ensuite Dubois lui explique ce qu’il va se passer, CAD qu’elle va tellement être
déboussolé qu’elle n’aura pas d autre choix que l’épouser. Il fait cela à l’aide d’une
locution négative restrictive (ne que ). Dubois insiste sur le côté juridique du mariage en
disant « épouser » et nous « vous épouser ».
Cette réplique précise le stratagème

Dubois demande quand même si il l’aime car cela peut l’aider à le motiver. Dorante lui
répond dans sa dernière réplique en lui confiant son cœur et lui explique qu’il aime
vraiment et que l’argent n’est pas sa principale motivation.

Dans la tirade de Dubois on remarque une inversion des rôles maitre-valet, qui peut
même paraître irrespectueuse. En effet Dubois prend le dessus d’une manière assez
irrespectueuse « Oh ! vous m’impatientez avec vos terreurs. Il le motive aussi en lui
rappelant que le stratagème le concerne aussi, cela se remarque littérairement par une
anaphore de je puis par un nous qui peut paraître surprenant mais montre qu’il inclut très
clairement Dorante dans le stratagème. Juste après cela, on remarque encore une
répétition de je et qui montre bien la supériorité qu’impose Dubois à Dorante et son
autoritarisme, aussi il cite les 3 personnages impliqués dans le stratagème ce qui montre
bien que c’est bien lui le chef malgré qu’il ait vouvoyé Dorante «  je vous conduis »,
c’est quand même lui le chef car conduit est une métaphore de diriger.
Chose assez surprenante on voit que Dubois utilise on afin de désigner Araminte a de
multiples reprises (lis). On remarque aussi un parallélisme « on vous épousera toute
fière qu’on est. » . Dubois opposera aussi l’amour et la raison en opposant les mots
aimer et raisonnable. Puis il résume le stratagème en quelques mots en disant qu’il
faudra dissimuler certaines valeurs comme la fierté la raison et la richesse.
Théâtre Texte 2 : Les Fausses Confidences (II, 13)
Marivaux
Contexte  : Cette pièce de Théâtre du XVIIIème siècle, Les Fausses Confidences,
correspond au début de la monarchie absolue instaurée par louis XIV et le système
féodal des classes avec le tiers-État, le clergé et la noblesse.

Plan : En quoi le stratagème se trouve inversé dans cette scène ?


I/ La comédie d’Araminte
II/Le piège se referme sur Araminte

Dans la scène précédente Araminte a disputé Dubois et a décidé de garder Dorante


comme intendant. Dans le début de cette scène, Araminte rassure Dorante dans un
premier temps en lui assurant qu’il restera. Puis elle commence à mettre son piège en
place demandant à Dorante d’écrire une lettre au comte disant qu’elle va le marier.

On remarque l’utilisation du verbe écrire dans les premières répliques «  Êtes vous prêt à
écrire » ceci est une interrogation de politesse qui permet à Araminte d’enclencher son
stratagème, quand Dorante répondra son stratagème pourra commencer. Ensuite le verbe
écrire passe à l’impératif l.605 « écrivez Ara s’impatiente et devient autoritaire pour la
première fois de la pièce et prend les choses en main pour la première fois de la pièce
aussi.
L.606 Araminte « avez-vous écrit » Araminte baisse d’un ton, elle a surement été adouci
par l’abasourdissement de Dorante.

Dorante répond à la première question d’Araminte par une question rhétorique (lis) ce
qui montre la désorientation de Dorante et qu’il ne sait pas ce qu’il fait.
Une deuxième fois (lis) mais cette fois Dorante reprend le dessus
Aparté question négative commence à avoir un doute
L.613 « je vous ai assuré » négation totale avec « ne l’est point » il essaye de faire
comprendre a Araminte que le procès n’est pas un danger et exprime son inquiétude
juste après « Ciel, je suis perdu. Mais, Madame vous n’aviez… » Ici Dorante redoute
encore plus qu’Araminte souhaite vraiment épouser le comte.

2ème partie  : Dans la 2 ème partie, le stratagème continue Araminte est encore son rôle cela
se confirme avec « achevez… » Ce qui montre bien qu’Araminte est bien encore dans
son rôle. On remarque un comique de situation avec la phrase de Dorante «  Je ne me
trouve pas bien…», (explique au talent) c’est aussi une litote (explique au talent).

A la ligne 625, Araminte reprend son côté autoritaire, on le remarque par l’utilisation de
l’impératif et du futur d’ordre « Pliez/ Vous direz ». Mais aussi il y a apparition de
l’ironie qui est utilisé par Araminte « Quoi ! si subitement ! Cela… ». Cependant
Dorante lui fait quand même de la peine, elle nous le montre dans un aparté «  Le cœur
me bat » (explique au talent genre amour c le cœur, elle subit etc). Entre les deux apartés
(lis) Araminte meuble la conversation afin de cacher ses émotions. Et lors du 2 ème aparté
elle exprime son échec (explique au talent).
Dans la dernière réplique la tension redescend (lis) la tension redescend chez Dorante
qui commence à se douter du stratagème et nous rappelle la dépendance de Dorante à
Dubois.

Conclusion  : Cet extrait est une mise en abîme théâtrale liée au piège d’Araminte, cette
scène est aussi un retournement du piège contre Araminte, elle permet aussi de découvrir
encore les deux personnages révélant leurs faiblesses. Cette scène est issue du
marivaudage. Le spectateur possède le point de vu des personnages grâce aux apartés et
connaît donc leurs sentiments.
Théâtre Texte 3 : Les Fausses Confidences (III,12)
Marivaux
Contexte  : Cette pièce de Théâtre du XVIIIème siècle, Les Fausses Confidences,
correspond au début de la monarchie absolue instaurée par louis XIV et le système
féodal des classes avec le tiers-État, le clergé et la noblesse.
Avant dernière-scène dénouement de l’intrigue

Plan : I/ Partie de la raison


II/ Partie de l’amour

Dés le début de l’extrait étudié, on remarque directement la présence du registre


élégiaque avec les didascalies (talent/cherche à émouvoir le lecteur). Mais aussi du
lyrisme avec beaucoup d’utilisation de « je » (talent) e « m’ » (talent). On observe aussi
une opposition entre « tout le reste de ma vie » et « ce seul jour », on comprend donc
grâce à cela qu’il est triste, pour lui il vit une vie remplie de tristesse sauf ce jour le jour
qui a lieu de la pièce qui pour lui est le seul jour heureux de sa vie. Dorante a perdu tout
espoir, il utilise le futur proche avec « vais passer », c’est un futur proche qui est
inévitable et qui sera aussi triste qu’avant. Justement il fait une personnification de ce
jour, il le personnifie et le caractérise de précieux, ce qui confirme à quel point ce jour
lui tient à cœur, cela peut aussi nous faire penser à la préciosité.

Puis Araminte, contrairement à Dorante n’utilise pas de forme personnelle. Elle nous
explique d’une certaine manière qu’elle est soumise à des protocoles « il n’y a pas
moyen »  « Il faut se quitter ». Elle est assez sur d’elle car elle n’utilise que des termes
catégoriques avec par exemple « il faut » « on sait.. » etc. Puis enfin du conditionnelle
tout en faisant une litote afin de faire comprendre à Dorante que ce n’est pas de sa faute
« je n’en suis pas fâchée », elle appelle aussi Dorante par son prénom ce qui montre bien
la complicité entre les deux personnages. Araminte fais donc bien comprendre à Dorante
que ce n’est pas de sa faute.

Ces deux répliques sont opposées dans le sens ou la réplique de Dorante est élégiaque ou
pathétique alors qu’Araminte se cache derrière des obligations.

Dorante retourne dans le registre élégiaque (talent) et Araminte se rapproche du lyrisme


en disant « Chacun à ses chagrins » cela peut être un présent de vérité générale c’est à
dire que tout le monde a au moins un chagrin mais cela peut aussi juste dire que elle
aussi elle a des chagrins.

Dans la prochaine réplique de Dorante, il y a le retour de l’accessoire du portrait, on


nous confirme que c’est bien lui qui avait fait le portrait car effectivement il y avait
ambiguïté. Sa tristesse s’exprime par une hyperbole « J’ai tout perdu » cette hyperbole
est dû au mot tout mais s’exprime aussi par une opposition entre « j’avais/je ne l’ai
plus ». Le portrait étant le seul élément physique le rattachant à Araminte.

Dans les répliques suivantes, ce n’est pas le portrait qu’il a perdu mais l’amour
d’Araminte, préciosité de l’amour d’Araminte. La perte de l’amour d’Araminte est pour
Dorante une perte énorme.
2ème partie : Araminte se reconnaît à elle même ses sentiments (improvise)
Dorante élégiaque (talent)

Conclusion  : Dans ce texte l’amour prend le dessus sur la raison. Cet extrait représente
bien une étape du marivaudage, celle de la reconnaissance de l’amour et aussi le
triomphe du peuple représenté par la réussite du stratagème de Dubois.
Théâtre Texte 4 : Les Fausses Confidences (III,12)
Marivaux

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