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Elaboré par:
SBISSEB CHAYMAE
EL REKLAOUI FIRDAOUS
AGHBALOU CHAIMAE
OUAZZANI TOUHAMI HOUDA
AMAKRAN CHAIMAE
Encadré par:
Professeur MEHDI SATTAR
INTRODUCTION GENERALE
Conclusion.
2
INTRODUCTION GENERALE:
Tous d’abord on peut définir la banque comme un établissement financier qui joue un rôle de
l’intermédiaire financier entre les déposeurs de l’argent et les demandeurs de prêts. Elle effectue
cette activité grâce à un réseau d’agence bancaire. Les banques en générale prennent des risques
financière ; c’est l’une des raisons pour lesquelles se rémunèrent les banques classiques grâce
aux intérêts qui sont interdit pour les banques participatives.
Dans le domaine financier ; le secteur bancaire constitue la base de l’économie ; on ne peut pas
envisager une économie sans institution bancaire.
On remarque que la banque participative prend une grande ampleur ces dernières années
« débat » concernant : la définition /les avantages /les inconvénients …ce qui crée une grande
concurrence sur le marche financier surtout avec les banques classiques les plus ancienne.
Ces deux banques peuvent être confrontées à plusieurs risques :
➢ Pour les anciennes on cite :
• Risque de crédit
• Risque de marche
• Risque de souscription
• Risque stratégique
• Risque opérationnelle
• Risque de non-conformité
➢ Pour les participatives on a :
• Risque spécifique
• Risque commerciale translate
• Risque d’enchevêtrement
3
• Risque financière (risque de crédit et de marche)
• Risque opérationnelle (juridique)
• Risque de liquidité
Alors Comment les banques conventionnelles et les banques participatives gèrent
ces risques ?
Principalement la banque conventionnelle offre leurs services à deux types de clientèle : les
particulières (ménages) et les entreprises. Elle met a la disposition de client des moyens de
paiement et elle octroie des crédits sur toutes échéances .tout cela afin de dégager un certain
bénéfice appelé l’intérêt. Donc cette banque gagne de l’argent sur la différence entre le taux
d’intérêt le moins élevé versé sur les dépôts et le taux d’intérêt le plus élevé pour les clients1.
Au début, les banques conventionnelles avaient pour fonction de recevoir les dépôts des
particuliers, ainsi que d’octroyer les prêts aux entreprises.
Mais aujourd’hui, leur activité s’est diversifiée, on trouve maintenant de différents types de
banque qui sont :
✓ Une banque de détail : est un établissement financier dont les activités sont
principalement tournées vers le crédit ou les produits de placement.
✓ Les banques en ligne : ces banques ont la particularité de ne pas avoir d'agences
bancaires. La gestion des comptes bancaires qui y sont ouverts se fait exclusivement par
Internet.
1
Le système bancaire islamique : guide a l’intention des petites et moyennes entreprises
4
✓ Les banques d’affaires : les banques d'affaires sont les interlocuteurs privilégiés des
entreprises lorsqu’elles cherchent à se financer auprès des marchés. Ces banques peuvent
aussi intervenir dans la gestion d’entreprises dans lesquelles elles ont une participation
(minoritaire ou majoritaire) afin de dégager une plus-value.
✓ Les banques centrales : Une Banque centrale, ou « banque des banques » est une
institution chargée par un ou plusieurs pays de mener à bien la politique monétaire,
suivant une autonomie plus ou moins forte par rapport au pouvoir politique en place.
Les autres types de banques : les banques d’investissement ont principalement des activités sur
les marchés financiers, elles achètent et revendent des titres cotés en bourse. Les banques
coopératives (aussi appelée mutualiste) est un établissement de crédit dont les parts sont
détenues par des sociétaires et non par des actionnaires2.
les banques participatives, dites aussi islamiques ont été adoptées dans la chambre parlementaire,
s’entendent des opérations bancaires en accord avec le droit musulman ( la charia), lequel
interdit l'intérêt ou ribâ, d'une manière générale, la banque islamique est synonyme de banque
sans intérêt3.
-Interdiction de la Riba
https://www.google.com/search?ei=QPXSXcjyFZGX1fAPpK2ggA8&q=les+banques+en+ligne+definition&oq=les+ba
nques+en+ligne+defi&gs_l=psy-ab.1.0.0i22i30.14901.24722..26633...2.2..0.634.2887.0j1j1j2j0j3......0....1..gws-
wiz.......0i71j0j0i22i10i30j0i8i67.fGOqSHKiNVE
3
https://banque.ooreka.fr/comprendre/banque-d-affaires
5
Les banques participatives peuvent procéder au financement de la clientèle à travers notamment
les produits ci-après :
4
https://www.institut-numerique.org/i1-les-principes-de-la-finance-islamique-
5266b9258d022?PHPSESSID=7048980d14ea2d4d61e6a44edd9a53a4
6
La raison d’être d’une banque, son métier, est de prendre des risques de plusieurs natures. Cette
prise de risques se caractérise par un rapport coût/opportunité.
C’est-à-dire, l’espérance de gains rapportée au niveau de risques pris.
•Le risque de crédit : est défini comme étant le risque de perte auquel la banque est exposée en
cas de détérioration ou de défaillance de la contrepartie. Il résulte de la combinaison des risques
suivant : le risque de contrepartie, le risque de règlement/ livraison (BFI) .
•Le risque de marché : Les banques qui interviennent sur les marchés financiers (action,
obligataire, monétaire, change) font obligatoirement face à la fluctuation des cours de marché qui
peuvent leur être favorable mais également défavorable, et engendrer des moins-values qui, ne
sont ni plus ni moins, que des pertes financières. Le risque de marché est donc le risque pour la
banque de subir des pertes financières consécutives aux variations des prix des instruments
financiers (actions, obligations...), des taux de change, des taux d’intérêt, etc.
•Le risque de souscription: Le risque de souscription regroupe l'ensemble des risques pris par
un assureur lors de la distribution de contrats d'assurance auprès de personnes physiques ou de
personnes morales.
• Le risque stratégique : Les risques stratégiques désignent les risques qui affectent une
stratégie de gestion de l'organisation ou les objectifs stratégiques. Ces risques peuvent être des
incertitudes ou des opportunités et ils correspondent généralement aux problèmes clés qui
préoccupe la direction.
•Le risque opérationnelle : Le risque opérationnel pour la banque est le risque de pertes
financières résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance des procédures (non-respect,
contrôle absent ou incomplet), de son personnel (erreur, malveillance et fraude), des systèmes
internes (panne informatique...) ou d’évènements exogènes (inondation, incendie...).
7
déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des
orientations de l’organe délibérant5.
5
https://www.memoireonline.com/
https://help.highbond.com/
8
possible que les décisions initialement prises deviennent incompatibles avec la
conjoncture, donc elles doivent être modifiées.
➢ Reporting des risques : est l'aboutissement logique de tous processus de gestion, il s'agit
d'une synthèse qui fait ressortir les éléments clés sous forme analytique, adressé aux
responsables sous forme d'un rapport dont le contenu et le niveau de détail dépend de la
fonction du destinataire6.
Les objectifs de gestion des risques bancaires
La gestion des risques a pour objectif de:
❖ Assurer la continuité de l'établissement par une allocation efficace des ressources et des
fonds propres qui permettre au future une meilleure couverture contre les pertes.
❖ faciliter la prise de décision pour les opérations nouvelles.
❖ rééquilibrer le portefeuille de l'établissement sur la base des résultats et des effets de
diversification.
Chapitre 4 : la gestion des risques des banques participatives.
6
https://www.memoireonline.com/02/09/1955/m_RAROC-Outil-de-gestion-du-risque-de-credit2.html
9
➢ Les autres risques spécifiques : on peut considérer comme risque spécifique la quasi-
inexistante d'un marché monétaire permettant le refinancement du marché ainsi que le
manque de produit de couverture qui obstruent considérablement la gestion des IFI7.
➢ Risque de crédit : ou bien le risque de contrepartie peut être défini comme le non-
respect par l'entrepreneur de ses obligations contractuelles envers le créancier.
➢ Risque de marché : le risque de marché est celui du propriétaire d'un actif lequel il
risque de voir la valeur de marché de cet actif diminuer.
➢ Risque d'illiquidité: provient des difficultés de vendre des actifs financiers, ce risque
augmente quand il y a des retraits massifs des clients lors d'un choc macro-économique...
Ce risque est d'une importance primordial pour les IFI, sachant que les emprunts à intérêt
sont prohibé par la charia les BI ne peuvent pas avoir recours a ce mécanisme c'est pour
cela que la banque centrale de Bahreïn a lancé un nouveau instrument financier islamique
nommé L'ISLAMIC SUKUK LIQUIDITY8.
La gestion des risques est un instrument de différenciation stratégique. Elle est devenue une
fonction centrale et transversale dans les institutions financières, y compris islamiques.
• Ces risques sont plus divers, plus complexes et plus interdépendants que jamais ; les
crises sont plus soudaines, plus nombreuses, et plus intenses
Nous avons vu, précédemment, que les banques islamiques dites participatives présentent des
produits financiers participatifs. Le recours aux modes de financements participatifs transforme
la nature des risques encourus par les banques islamiques.
7
https://fr.slideshare.net/mobile/WalidAitisha1/la-gestion-des-risques-bancaires
8
https://www.institut-numerique.org/iii3-le-risque-de-liquidite-
5266b92603624?PHPSESSID=8abaf49a94db1ca53c580463c2acf91f
10
Les techniques de gestion des risques offertes par les banques islamiques sont de deux types : les
techniques traditionnelles qui ne sont pas en contradiction avec les principes de la finance
islamique s’appliquent également aux IFI telles que l’analyse différentielle et la concordance
d’échéance,
Parmi les mesures les plus importantes pour faire face à ces risques on peut mentionner :
La gestion des risques par Le nantissement .la gestion des risques par les réserves et les
provisions ; Gestion et atténuation des risques de crédit par des clauses contractuelles ainsi Le
système de surveillance interne et le rating ou l’évaluation interne ; finalement le renforcement
de la confiance du public
Le gage étant permis dans la Charia, les banques islamiques utilisent ce mécanisme pour
sécuriser leurs actifs. Conformément aux principes de la finance islamique, les produits
périssables et instruments financiers à base d’intérêt ainsi que les créances ne sont pas acceptés
en tant que garanties. Ce qui fait que le potentiel de garanties offert aux banques islamiques est
inférieur à celui des banques conventionnelles.
Les modes de financement islamique sont nombreux et relativement divers par rapport à la
finance conventionnelle. Cela nécessite des calculs plus précis et plus fiables. Pour ce faire, une
uniformisation des normes de reconnaissance des pertes a été menée. Les réserves des banques
islamiques sont constituées à travers la contribution entre les actionnaires et les titulaires de
dépôt d’investissement. Pour but de protéger la banque contre les pertes ou défauts de paiement.
11
minimisé par une clause du contrat mentionnant un accord entre les deux parties et selon laquelle
un certain niveau de fluctuation des prix serait acceptable. Cette pratique est connue sous le nom
clause de bienfaisance « band al ihsen ». Cette pratique devenue courante dans les contrats
islamiques.
Il permet de garantir le bon fonctionnement des banques, ce qui renforce la confiance des
épargnants et des investisseurs à l’égard du système financier. Depuis la crise, les institutions
financières sont plus méfiantes en termes de risque. De ce fait, elles disposent d’un système de
contrôle interne permettant d’identifier plus facilement les risques qui émanent des changements
liés à l’environnement dans lequel elles évoluent. Pour cela, ces institutions disposent de plans
d’urgence afin de faire face aux dangers extérieurs.
Un système de rating interne peut être défini comme une méthode d’analyse permettant de
déterminer la probabilité qu’un débiteur ne puisse pas faire face à ses engagements financiers
envers la banque. Pour établir un système de rating interne dans une banque deux informations
de bases sont nécessaires : l’échéance des crédits accordés et la solvabilité du client.
En effet, le rating interne applique surtout aux banques dont les modes de financement sont très
variés et dont les caractéristiques de risque sont différentes. Ce qui est le cas des banques
islamiques.
L’efficience des marchés financiers dépend de la confiance du public vis-à-vis des intermédiaires
financiers. Cette confiance renforce le système d’intermédiation financière et lui accorde une
certaine stabilité et un certain équilibre la banque islamique a donc pour vocation d’assurer la
confiance. De ce fait, elle doit garantir les intérêts des déposants car ces derniers ne sont pas en
mesure de protéger leurs propres intérêts comme le font les actionnaires des banques9.
Conclusion.
9
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01871008/document
12
Pour être performantes, les banques doivent donc bien gérer ces risques en essayant notamment
de prévoir leur impact financier à court terme comme à long terme.
La gestion réussie des risques des banques participatives exige une combinaison de facteurs
différents et chevauchants pour parvenir à une gouvernance efficace et réussie qui répond aux
exigences des déposants et de ceux qui traitent avec la banque.
Une banque conventionnelle ne supporte pas les pertes. Le risque n'est donc pas partagé avec
l'entrepreneur. Les banques islamiques, quant à elles, reposent sur cette notion de partage ce qui
signifie que les risques sont partagés entre l'investisseur, l'entrepreneur et la banque.
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BIBLIOGRAPHIES :
https://www.google.com/search?ei=QPXSXcjyFZGX1fAPpK2ggA8&q=les+banques+en+ligne
+definition&oq=les+banques+en+ligne+defi&gs_l=psy-
ab.1.0.0i22i30.14901.24722..26633...2.2..0.634.2887.0j1j1j2j0j3......0....1..gws-
wiz.......0i71j0j0i22i10i30j0i8i67.fGOqSHKiNVE
https://banque.ooreka.fr/comprendre/banque-d-affaires
https://www.institut-numerique.org/i1-les-principes-de-la-finance-islamique-
5266b9258d022?PHPSESSID=7048980d14ea2d4d61e6a44edd9a53a4
https://www.memoireonline.com/
https://help.highbond.com/
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01871008/document
https://fr.slideshare.net/mobile/WalidAitisha1/la-gestion-des-risques-bancaires
https://www.institut-numerique.org/iii3-le-risque-de-liquidite-
5266b92603624?PHPSESSID=8abaf49a94db1ca53c580463c2acf91f
https://www.memoireonline.com/02/09/1955/m_RAROC-Outil-de-gestion-du-risque-de-
credit2.html
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