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Rapport stage T.A.

G Goulette 2

REMERCIEMENTS

Je salue et remercie tout d’abord monsieur Masmoudi Saber


chef de la centrale turbine à gaz (goulette 2) car sans son
accord je ne pourrais et ne saurais dire merci pour ce stage
qui a été une grande expérience professionnelle à la S.T.E.G.
A cela je remercie aussi l’ensemble du personnel de la
CENTRALE GOULETTE 2, je citerai notamment par là mes
encadreurs à savoir messieurs hédi kbaier, riden chokri
Saadi noureddine et Sami ezzin pour leurs disponibilités,
leurs conseils et leurs enseignements au cours de ce stage.

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INTRODUCTION
A )PRESENTATION DE LA SOCIETE (S.T.E.G)

1 ) HISTORIQUE

La société tunisienne de l’électricité et de gaz (STEG) est une société du secteur public à
caractère industriel et commercial appartenant à l’Etat Tunisienne sous la tutelle du
ministère de l’industrie.
Créé le 03/04/1962 elle assure la production le transport et la distribution de l’énergie
électrique et du gaz dans l’ensemble du territoire tunisien par l’intermédiaire de ses trente six
districts qui sont en relation directe ou indirecte avec dix (10) centrales de production dont
quatre grandes principales se trouvant a GHANNOUCH, SOUSSE, LA GOULETTE
RADES. A part l’activité production de l’énergie électrique, les autres activités sont
monopolistiques.

2 ) PRODUCTION:

QUELQUES CENTRALES

Figure1 : parc éolien Figure  2 : centrale turbine à gaz Figure 3 : centrale thermique

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La S.T.E.G dispose d’un parc de production diversifié répartie en une vingtaine de centrales et
composé de turbines à gaz, turbine à vapeur, cycle combiné et éolienne. Les choix
technologiques sont basés sur la recherche du meilleur compromis entre les exigences de
fiabilité, de disponibilité, de moindre coût et de respect de l’environnement.
Energie propre, permettant l’adoption des technologies les plus performantes telles que le
cycle combiné ; le gaz naturel occupe une place prépondérante dans la production d’énergie
électrique.
Toujours dans l’objectif de contribuer à préserver l’environnement, la S.T.E.G a intégré
l’éolien parmi ses choix. Ainsi, une première centrale de 20M.W a été mise en service à partir
de 2000 à Sidi Daoust au Nord-est du pays. En outre, une deuxième centrale est prévue au
cours du dixième plan national.

Thermique Vapeur 40,1%


Cycle Combiné 29,2% dont IPP 16,5%
Turbine à Gaz 28,2%
Hydraulique 2.1%
Eolienne 0,4%

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B°) ORGANIGRAMME DE LA CENTRALE GOULETTE 2

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I. /SCHEMA DESCRIPTIF D’UNE TURBUNE A GAZ

ALLUMAGE
ECHAPPEMENT
ARRIVEE D'AIR
GAZ
AIR SYSTEME DE CHAUD
COMPRIME COMBUSTION S

FIOUL Vers la charge


DISPOSITIF
DE DEMARRAGE TURBINE entraînée
COMPRESSEUR
ET ACCESSOIRES (alternateur)

Figure 4 : schéma descriptif d'une T.A.G

REMARQUE :
Les turbines à cycle ouvert telles que les turbines à gaz présentent des avantages majeurs
par rapport aux turbines à cycles combinés .En effet, elles ont le privilège de produire de
l’électricité très rapidement et cela en seulement 13 minutes mais aussi de démarrer en black
Start.
En revanche, leur faible rendement en le comparant aux turbines à cycles fermés freine leur
utilisation directe et la limite au cas d’appoint lors des pics de demande.

II. / PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA


TURBINE A GAZ

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Dès le démarrage de la TAG, le moteur de lancement fonctionne afin d’entraîner le rotor de


la turbine en rotation jusqu'à une vitesse de 1800 tr /min, pendant ce temps la, l’air ambiant
est aspiré, filtré puis compressé dans les 17 étages du compresseur axial. Pour

Empêcher le pompage du compresseur au démarrage, des vannes d’extraction d’air du 11ème


étage (vannes anti-pompage) sont ouvertes et des aubes orientables (I.G.V.) situées à l’entrée
du compresseur sont en position ”fermée”.

Quand le relais de vitesse correspondant à la vitesse de rotation nominale, les vannes


d’extraction d’air du 11ème étage se ferment automatiquement et provoquent l’ouverture à
une position prédéterminée des I.G.V., situées à l’entrée du compresseur.
L’air comprimé en provenance du compresseur pénètre dans l’espace annulaire à la
périphérie des 14 chambres de combustion, d’où il s’introduit entre les enveloppes
intermédiaires et les tubes de flamme. Les injecteurs introduisent le combustible dans
chacune des 14 chambres de combustion où il se mélange à l’air. L’allumage s’effectue grâce
à deux bougies rétractables.
La combustion se propage dans les autres chambres à travers des tubes d’interconnexion qui
les relient entre elles au niveau de la zone de combustion. A peu près à 50 % de la vitesse
nominale de la turbine, la pression régnant à l’intérieur des chambres de combustion est
suffisante pour provoquer le retrait des électrodes des bougies afin de le protéger du
rayonnement des flammes.

Les gaz chauds issus des chambres de combustion se propagent à travers les pièces de
transition emboîtées à l’extrémité arrière de chaque tube de flamme pour traverser ensuite les
trois étages turbine où ils se détendent. Chaque étage se compose d’un ensemble d’aubes fixes

suivies d’une rangée d’aubes mobiles. Dans chaque rangée d’aubes fixes, l’énergie cinétique
du jet de gaz augmente, en même temps que la pression chute.

Après leur passage dans les aubes du troisième étage, les gaz d’échappement traversent
le diffuseur, qui comporte une série de déflecteurs ou aubes de guidage transformant la
direction axiale des gaz en direction radiale et diminuant ainsi les pertes à l’échappement. Les
gaz sont ainsi envoyés dans le compartiment d’échappement.

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L’alternateur tournant à une vitesse de 3000tr / min convertit l’énergie mécanique


provenant de la turbine en énergie électrique .Ce dernier, recevant un courant continue de la
part de l’excitatrice fournie un courant alternatif avec une tension de 14kv.

Un transformateur abaisseur /élévateur permet d’élever la tension jusqu'à une valeur


de 90 kV et l’envoyer au réseau. Au même temps, un transformateur abaisseur de soutirage
permet d’abaisser la tension à 6,6 kV pour les besoins propres du site et du groupe.

Admissio
n de l’air La
filtré compression
d’air
L’échappement
La combustion

Le compresseur La Turbine L’alternateur

FIG 5 : LES ETAPES DE PRODUCTION DE L’ELECTRICITE PAR UNE TAG

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III. PRESENTATION DES DIFFERENTS COMPOSANTS


DE LA CENTRALE TURBINE A GAZ

III.1 COMPRESSEUR :

Il comprime l'air ambiant jusqu'à 10 ou 12 fois la pression initiale (le rapport de


compression varie légèrement suivant le modèle de turbine à gaz). Il s'agit d'un
compresseur à débit axial accouplé de façon directe à la turbine (arbre commun), et
fournissant un débit constant de fluide moteur sous pression par l'effet combiné de la
géométrie de ses aubages et de sa vitesse de rotation. Le compresseur axial est composé
de plusieurs étages, chacun d'entre eux comprenant une roue d'aubages mobiles (rotor)
et un anneau d'aubages fixes (stator). Le nombre d'étages dépend du modèle considéré
(17 ou 18 étages généralement).
Un anneau additionnel d'aubages positionné en amont du premier étage de compression
est utilisé comme guide d'entrée d'air (I.G.V.) et permet d'adapter le débit et la direction
de l'air suivant les besoins du compresseur.
Grâce à un filtre d’air placé en amant de la turbine permet l’entrée d’air bien filtré
contrôlé sur le plan pression et humidité afin d’avoir une bonne combustion.

Figure 6 : compresseur axial

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Section Compresseur

- Constructeur : GE
- Modèle : PG 9171E
- Numéro de série : 890024
- Date de fabrication : octobre 2003
- Nombre d’étages du compresseur : Dix- Sept (17) étages
- Type du compresseur : compresseur axial
- Corps compresseur : à joint horizontal

- Type d’aubes à l’entrée du compresseur : Modulées


- Vitesse : 3000tr/mn
- Pression maximale : 31.5 bar
- Température maximale : 149°C

III.2 CHAMBRES DE COMBUSTION

Elles sont au nombre de 14.

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Figure 7 : chambres combustion

III.2.1 Injecteurs de combustible

Chaque chambre de combustion est équipée d’un injecteur de combustible qui pulvérise une
quantité mesurée de combustible à l’intérieur de la chambre. Le combustible liquide est
atomisé à la sortie de l’injecteur par de l’air injecté sous haute pression, puis passe dans la
zone de combustion. Le combustible gazeux est injecté directement dans chacune des
Chambres de combustion par des orifices calibrés situés sur la face interne du tabulateur. Le
tabulateur donne à l’air de combustion un mouvement rotatif qui favorise la combustion,
améliore l’homogénéité du mélange air-combustible, d’où un rendement de combustion très
élevé et un fonctionnement de la turbine essentiellement sans fumées. Dans une turbine à
double combustible, il est possible de brûler simultanément du combustible gazeux et liquide,
le pourcentage de chacun des combustibles étant déterminé par l’exploitant tout en respectant
des limites de débit minimal de chacun des combustibles

III.2.2 Les détecteurs de flammes

Le système de détection de flamme détecte une flamme dans les gaines de combustion de
turbine à gaz et d’éclanche la turbine quand une combustion incorrecte est détectée dans les
chambres d’allumage de la turbine. Deux exigences de principes de la détection de flamme
sont :
 Protéger la turbine pendant un démarrage.
 Protéger la turbine contre une coupure de flamme en cours de fonctionnement.

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Dès l’allumage, il est indispensable que l’indication de la présence (ou de l’absence) de
flamme soit transmise au système de contrôle. Dans ce but, un système de surveillance de
flamme est monté dans quatre chambres de combustion (n° 4, 5, 10 et 11) ; un système de
surveillance se compose de deux circuits comprenant 2 capteurs installés dans 2 chambres de
combustion adjacentes et d’un amplificateur électronique qui est monté dans l’armoire de
commande de la turbine. Le détecteur de flamme à ultra-violet se compose d’un capteur de
flamme contenant un gaz. Le gaz du détecteur est sensible à la présence du rayonnement
ultra-violet, émis par toute flamme d’hydrocarbure. Une tension continue envoyée par
l’amplificateur est appliquée aux bornes détectrices. Si une flamme est présente, l’ionisation
du gaz à l’intérieur du détecteur entraîne la conduction du circuit commandant l’amplificateur,
et fournit un signal approprié indiquant la présence de flamme. De même, l’absence de
flamme entraîne l’apparition d’un signal opposé signalant cette condition.

III.3 LA TURBINE (3000tr/mn)

La turbine est utilisée pour transformer et capter l'énergie contenue dans les gaz sous forme de
pression et température. Cette section turbine est composée de 3 étages. Chacun d'entre eux
possèdent un anneau d'aubages fixes appelé directrice, suivi par une roue d'aubages mobiles
ou aubages turbine couplé sur la même ligne d’arbre :Un compresseur, tourne avec une
vitesse de 3000 tr/mn, un alternateur qui fournit 14KV seront couplé au réseau au moyen d’un
Transformateur qui élèvera ces 14KV en 90KV à travers un poste HT qui distribue ces 90KV
selon les demandes de la charge.

III.4 L’ALTERNATEUR 14 kV

L’alternateur, couplé au réseau, assure la transformation de puissance mécanique fournie par


une turbine d’entraînement en puissance électrique active et la fourniture, ou de l’absorption
de puissance réactive. Cet alternateur est d’une puissance de 149 250 kVa, de tension
nominale 14 kV, tournant à une vitesse de 3000 tr/min, réfrigéré par circulation d’air en
circuit fermé, dont le refroidissement est effectué par eau venant des bacs réfrigérants.
L’évacuation d’énergie au niveau du réseau est réalisée par deux voies triphasées.
L’excitation est composée d’un système d’alimentation et de redressement tournant fixé à

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l’extrémité du rotor. L’ensemble alternateur est composé principalement du stator, du rotor,
de l’excitateur, des réfrigérants et des paliers.

IV. LES DIFFERENTS COMPARTIMENTS


IV.1 Compartiment auxiliaire

IV.1.1 Moteur de lancement de rotation

Le moteur de lancement de rotation est un moteur asynchrone (vitesse constante), alimenté


6,6KV. Lorsqu’il atteindre 60% de la vitesse, 1800 tr\min, le moteur de lancement s’arrête,
car la turbine devient auto sustentatrice.

Figure 8 : moteur de lancement

- Constructeur : ALSTOM
- Moteur Asynchrone
- Type : F3PXCN450L/2
- Numéro de série : 034ATF001
- Année de fabrication : 2003
- Vitesse : 2978 tr/mn

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- Puissance : 1000 KW
- Tension : 6.6 KV
- Intensité : 98.8A
- Poids : 4160 kg

IV.1.2 Moteur de virage

Le rôle du vireur qui est un moteur asynchrone 400 V est d’entraîner le rotor
turbocompresseur pendant l’arrêt de la Turbine à Gaz avec une vitesse de rotation de 120
tr/mn pour éviter la flexion de l’arbre, et cela durant 14 heures.

Figure 9 : moteur de virage

IV.I.3 Convertisseur de couple :

C'est un élément qui convertit le couple donné par le moteur de lancement pour pouvoir
tourner l'arbre de la turbine. Il est menu d'une pompe à huile afin de régler la vitesse de
l’arbre.

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FIG 10 : CONVERTISSEUR DE COUPLE

IV.1.4 Le réducteur des auxiliaires : C’est un ensemble de roue dentée actionnée par l'arbre
turbine pour entraîner la pompe à huile HP, pompe de graissage...etc.

IV.1.5 Pompes à huile de lubrification : Le système de lubrification se compose de trois


pompes :

 La pompe principale : elle est du type à engrenages à cylindrée fixe montée


dans le réducteur des auxiliaires et entraînée par celui-ci.
 La pompe auxiliaire, elle est entrainée par un moteur à courant alternatif
88QA-1.

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FIG 11 : POMPE A HUILE DE LUBRIFICATION

 La pompe de secours, elle est entrainée par un moteur à courant continu 88 QE-1.

FIG 12: POMPE DE SECOURS DE LUBRIFICATION

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IV.1.6 Pompes à huile Haute pression (HP) : Elles servent à la commande des IGV et de
vannes Gaz (SRV, GCV) et elles se comportent de deux pompes HP :

 Une pompe est montée dans le réducteur des auxiliaires et entraînée par celui-ci.

FIG 13 : POMPE A HUILE HP

 La pompe auxiliaire, elle est entrainée par un moteur à courant alternatif


88HQ-1

FIG 14 : POMPE A HUILE HP AUXILIAIRE

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IV.1.7 Diviseur de débit 77FD : Il sert à diviser le débit de Gasoil sur les 14 chambres de
combustion.

FIG 15 : Diviseur de débit 

IV.2 Compartiment compresseur – turbine

IV.2.1 Le Compresseur :

La section compresseur à débit axial se compose d’un rotor et d’une série de corps. Les corps
renferment les aubes orientables, les 17 étages du rotor et l’aubage du stator, ainsi que les
deux rangées d’aubes fixes de guidage.
Dans le compresseur, l’air est mis en rotation par une rangée circulaire d’aubes mobiles
(rotor) et subit une augmentation de vitesse. En franchissant ensuite une rangée d’aubes fixes
(stator), la vitesse de l’air diminue et sa pression augmente.
Les aubes du rotor fournissent l’énergie nécessaire à la compression de l’air dans chaque
étage et les aubes du stator guident l’air suivant une direction bien définie vers l’étage suivant.
A la sortie du corps d’échappement du compresseur, l’air est dirigé vers les chambres
combustion. Une partie de l’air du compresseur est utilisée pour le refroidissement de la
turbine, l’étanchéité des paliers et la commande du dispositif anti-pompage.

IV.2.2 La Turbine :

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La turbine est utilisée pour transformer et capter l'énergie contenue dans les gaz sous forme de
pression et de température. Cette dernière est composée de 3 étages. Chacun d'entre eux
possèdent un anneau d'aubages fixes appelé directrice, suivi par une roue d'aubages mobiles
ou aubages turbine couplé sur la même ligne d’arbre :
Un compresseur, turbine avec une vitesse de 3000 tr/mn, un alternateur qui fournit 14KV
seront couplé au réseau au moyen d’un transformateur qui élèvera ces 14KV en 90KV à
travers un poste HT qui distribue ces 90KV selon les demandes de charge

Les 17 étages du
compresseur

Les 3 étages de la
Turbine

FIG16 : SHEMA GENERAL DU COMPARTIMENT COMPRESSEUR –TURBINE

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IV.3 Compartiment alternateur

L’alternateur permet de convertir l’énergie mécanique fournie par la turbine en énergie


électrique. Ce dernier est du type asynchrone triphasé tournant à une vitesse de 3000 tr/mn, il
possède 1paire de pôle, générant au réseau 14 kV comme tension et par conséquent 50 Hz
comme fréquence.
L’alternateur est refroidi par un circuit d’air circulant dans des échangeurs air/eau.
Dans ce compartiment, il y a deux paliers qui sont équipés d’un système de soulèvement rotor
afin de diminuer le couple de frottement à la mise en rotation de la ligne d’arbre. Un caisson
de formation phases/neutre installé au dessus de l’alternateur regroupe les équipements
nécessaires à la formation du point neutre et aux mesures courants du système de régulation
de tension.
L’évacuation d’énergie est réalisée par un jeu de barre sous gaines coaxiales vers le
transformateur principal. Un disjoncteur de groupe (52G) est installé dans cette liaison pour

connecter l’alternateur au réseau. Un disjoncteur en sortie du transformateur principal (52L)


permet l’évacuation d’énergie vers le réseau.

FIG 17 : SHEMA D’UN ALTERNATEUR

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V. SYSTEME D’EXCITATION
V.1 Généralité :
Le rôle du système d’excitation est d’alimenter le bobinage rotor de l’alternateur avec un
courant continu variable de façon à lui fournir les ampères-tours nécessaires pour toutes les
conditions de fonctionnement à vide et à pleine charge.
Le système d’excitation est du type <sans balais>avec un excitateur à diodes tournantes dont
l’inducteur statique est alimenté par les circuits de puissance de l’armoire excitation.
V.2 Excitation de l’excitateur :
La puissance d’excitation pour le rotor de l’alternateur est fournie par un alternateur inversé
(excitation TKJ) qui est accouplé en porte-à- faux en bout d’arbre de l’alternateur principal
.Sa tension est redressée par des ponts de diodes tournantes qui alimentent le bobinage rotor
par liaison directe.

La puissance d’excitation pour l’inducteur statique de l’excitateur est fournie par les
transformateurs d’excitation La tension secondaire des transformateurs est redressée et
régulée par le pont de thyristors triphasé dans l’armoire d’excitation, délivrant ainsi un
courant redressé variable pour l’excitation à travers un contacteur d’excitation. Le système
d’excitation est composé d’un circuit alimenté par les transformateurs d’excitation en
exploitation normale et un circuit d’amorçage/assistance excitation alimenté par la batterie
125 V CC (avec chargeur pour la monter en tension au démarrage/pendant une chute de
tension stator.

VI. Les batteries


Les batteries sont nécessaires dans la centrale turbine à gaz. elles sont utilisées en tant que
secoure d’alimentation des moteurs pompes à courant continue en cas d’absence de tension
alternatif.
Il ya :
 Des batteries d’accumulateurs 125 V (site), auxiliaire de la turbine.
 Des batteries d’accumulateurs 125 V (TAG), turbine à gaz.
 Batteries d’accumulateurs 48 V (site).

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Rapport stage T.A.G Goulette 2

Figure18: batteries de secours pour alimentation

VII. SYSTEME DE REGULATION


Le système de régulation détermine en permanence la valeur du courant d’excitation en
commandant le pont de thyristor, pour amener la tension stator à une valeur régulée résultant
de la comparaison des valeurs de tension stator et de la valeur de consigne issue de la fonction

de consigne automatique numérique et commandée en local .La régulation est composée de 2


régulations avec 3 voies :
_ Régulation normal (-A10) avec une voie automatique numérique.

Régulateur de secours (-A20) avec une voie manuelle analogique.


Les fonctions de la régulation automatique sont :
Régler la tension de l’alternateur avec une faible constante de temps.
Participer au maintien de la stabilité du transport de l’énergie sur le réseau.
_ Ramener le plus rapidement possible l’alternateur au point de fonctionnement fixé lors des
perturbations
_ Garder l’alternateur a l’intérieur de son domaine prévu de fonctionnement par l’action des
limitations.

VIII. LES TRANSFORMATEURS


VIII.1 Transformateur principal (90kv  /14 kV) :
C’est un transformateur triphasé de fréquence 5O Hz .Il se comporte comme
élévateur et abaisseur au même temps. En effet, il permet d’élever la tension de

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Rapport stage T.A.G Goulette 2
14KV jusqu’à 90 kV et l’intégrer au réseau comme il peut abaisser la tension
provenant du réseau à une valeur de 14kv pour desservir les auxiliaires lorsque la
TAG est en arrêt. Il est muni d’un système de refroidissement par aéroréfrigérants
avec ventilation forcée d’air et circulation forcée de l’huile dirigée dans les
enroulements à l’aide des pompes (ODAF).

Caractéristiques

Chapitre 2 Constructeur : ABB Power Technologie


- Symbole de couplage : Ynd11
- Mode de refroidissement : ONAN / ODAF
- Refroidissement ODAF Echauffement enroulement/ huile 70°/60°C Norme CEI60076
- Nombre de phase : 3 phases

- Année de fabrication : 2004

FIG19 : TRANSFORMATEUR PRINCIPAL

VIII.2 Transformateur de soutirage (14KV /6 .6 kV) :

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Rapport stage T.A.G Goulette 2
 C’est un transformateur abaisseur. Il est destiné à alimenter les dispositifs auxiliaires du
groupe TAG tel que le moteur de lancement et les circuits auxiliaires du site de la centrale
telle que les pompes incendie.

Caractéristiques :

- Constructeur : AREVA
- Symbole de couplage : YNd11
- Mode de refroidissement : ONAN
- Type d’huile : NYNAS NYTRO 2000X

- Nombre de phase : 3 phases


- Température ambiante : 47°C
- Intensité maximale de court circuit (KA) : HT : 2.8 ; BT : 5.7
- Année de fabrication : 2004
- Poids totale : 10 t

Figure 20 transformateur de sous tirage

VIII.3 TRANSFORMATEURS AUXILIAIRES MACHINES (6600 V/ 400V) :

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Rapport stage T.A.G Goulette 2
Dans la centrale Goulette 2 , il existe deux TAM l’un abaisse la tension à 400 V pour
alimenter les auxiliaires du site et l’autre pour desservir les équipements du groupe TAG tels
que les pompes de lubrification et les pompes HP.

IX. LE GROUPE ELECTROGENE ( de secours )

Le site de goulette dispose aussi d’un système « BLACK START» et cela afin d’intervenir
en cas de perte de toute source. Ce dispositif et le groupe électrogène, un groupe diesel qui
fournit 6,6kv et démarre automatiquement les auxiliaires du site pour démarrer la turbine.

Figure 21 : groupe électrogène de secours

*Caractéristique du G .E :

- Constructeur : MAN PAXMAN


- Numéro de série : 169204-4
- Type : LSA 56 BXL10-4P
- Date de fabrication : 08/2003
- Puissance : 3500KW / 4375 KVA
- Tension : 6.6 KV

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- Vitesse : 1500 tr/mn
- Excitation : à vide 2.1A
- Excitation en charge 4.4A
- Poids : 15500 kg

X. LES DIFFERENTS LOCAUX DU SITE TAG


X.1 Local électrique

Dans ce local se trouve tous appareilles, le système de contrôle commande et protection


nécessaire à l’exploitation de la turbine.
Ce local comprend :

 L’armoire de contrôle Speed tronic de la turbine.


 L’armoire de contrôle de l’alternateur.
 L’armoire de contrôle centralisé des moteurs auxiliaires.

Figure 22 : local électrique

X.2 Salle de contrôle

La salle de contrôle est analogue au système SPEED TRONIC MARK 5

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Rapport stage T.A.G Goulette 2
C’est un organe primordial dans la centrale qui permet la commande et le contrôle de la
turbine à gaz, elle est  équipée par des ordinateurs liés à des capteurs permettent la détection
des alarmes et des éventuels défauts

Figure 23 : salle de controle

Système fonctionnant sous la dépendance du système de régulation SPEEDTRONIC :

Système de contrôle de la température : thermocouples d’échappement


Le relevé journalier des données communiquées par les thermocouples d’échappement permet
de surveiller le système de combustion et de détecter les thermocouples défectueux. Les
variations affectant le système de combustion seront détectées facilement par comparaison

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Rapport stage T.A.G Goulette 2
avec une configuration ”normale” une fois que celle-ci aura été établie, l’existence des
températures anormales dans le système d’échappement est généralement le signe de la
détérioration de la chambre de combustion ou d’une répartition irrégulière du combustible
liquide (injecteurs combustibles encrassés). Cette valeur de base est établie pendant le
fonctionnement en régime permanent après chacune des conditions suivantes :

a. Premier démarrage de la machine.


b. Avant et après un arrêt prévu.
c. Avant et après un entretien prévu.
En fonctionnement, les températures d’échappement sont contrôlées par le programme
de régulation de température SPEEDTRONIC. L’écart des températures est comparé aux
écarts admissibles, avec déclenchement de protection et/ou d’alarme si des limites d’écarts
admissibles sont dépassées.

X.3 Le mark 5

Le système de commande Mark V répond à la totalité des besoins de régulation des


turbines à gaz. Ceux-ci comprennent la régulation de combustible liquide ou gazeux, ou des
deux à la fois, en conformité avec les besoins de la régulation de vitesse, de la régulation de
charge en cas de fonctionnement à charge partielle, de la régulation de température en cas de
fonctionnement à capacité maximale, ou encore pendant le démarrage.
En outre, les aubes variables et l'injection d'eau ou de vapeur sont contrôlées pour
maîtriser les rejets atmosphériques et pour les nécessités du fonctionnement. La commande
séquentielle des auxiliaires nécessaire à l'automatisation complète du démarrage, de l'arrêt et
du refroidissement est gérée par le système de commande Mark V. Le système de base inclut
les fonctions de protection de la turbine et la signalisation.
La communication entre l'interface opérateur et le système de commande de la turbine
s'effectue par l'intermédiaire d'un communicateur, appelé <C>, vers les trois contrôleurs,
appelés <R> <S> et <T>. L'interface opérateur communique avec les moyens de commande à
distance. La technologie SIFT protège contre les défauts de modules et la propagation de
données erronées. Reliée directement aux contrôleurs, une interface opérateur de secours sur
l'armoire permet de poursuivre l'exploitation de la turbine à gaz dans le cas d'une panne de
l'interface opérateur principale ou du module <C>.

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Rapport stage T.A.G Goulette 2

FIG 24 : Armoire Mark V

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Rapport stage T.A.G Goulette 2

 Nouvelle technique d'échange de données entre <R>, <S> et


<T>

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Rapport stage T.A.G Goulette 2

 Diagramme Speedtronic MARKV de contrôle de turbine,


système de protection

XI. DETECTION ET PROTECTION D’INCENDIE

XI.1 ° But :

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Rapport stage T.A.G Goulette 2
Le but des systèmes anti-incendie décrits ci-dessous est de détecter, contrôler et exténuer
tout incendie qui se produit dans les différents compartiments de la centrale.
XI.2° Les différentes pompes :
Dans le local pompes incendies se trouve 3 pompes :
 Une pompe électrique : qui intervient quand la pression d’eau diminue à 8.5
bar .cette pompe est alimentée sous 6.6 kV.
 Une pompe électrique : qui intervient quand la pression d’eau diminue à 7.5
bar. cette pompe est alimentée sous 6.6 kV.
 Une pompe diesel : qui intervient quand la pression d’eau continu à diminuer
jusqu’au 6.5 bar.
 Une Pompe jockey : son rôle est de stabilise la pression à 12 bar.

Par exemple lorsque la pression diminue à10 bar la pompe jockey intervient et rend la
pression 12 bar.

Figure 15 : local pompe incendie

XI.3 Conception du système  :

 Système à base d’eau :


 Système à déluge automatique et détection de température (transformateur
principal et de soutirage):

Pascal 31
Rapport stage T.A.G Goulette 2
Ce système est employé pour protéger la zone du Transformateur principal et de soutirage,  il
est composé de plusieurs détecteurs, des conduites d’eau sous pression et des éjecteurs qui
sont répartis alentour du transformateur.

Lors de son déclenchement, ce système est capable d’exténuer la flamme grâce à l’injection
d’eau sous pression (12 bars).
 Système à sprinkler (magasins et local de groupe électrogène):
les principes de fonctionnement de ce système et de contrôler et éteindre un incendie en
délivrant de l’eau sur l’aire entière ou sur le dispositif protégé par des buses spray
correctement distribuées et orientées pour avoir un vaste rayon de couverture et qui sont
efficaces.
 Système mousse  :

Les systèmes ont été réalisés pour la protection contre le feu de la zone de stockage du gasoil,
il est constitué par des installations de refroidissement à eau pour le toit et la robe du
réservoir, et par des installations à mousse à bas foisonnement à l’intérieur du réservoir et
dans la cuvette de retenue.

 Système à CO2  :

Les systèmes décrits ci-dessous sont prévus pour la Protection contre l’incendie des aires
contenant des appareillages électriques et/ou des câbles, par des équipements à anhydride
carbonique du genre à haute pression.
Le système de genre fixe est constitué par des tuyauteries, normalement vides,

XII / Synchronisation  :

Pascal 32
Rapport stage T.A.G Goulette 2
Pour pouvoir réaliser la synchronisation avec le réseau, on s'assure de l'équilibre des
vitesses, des tensions et des phases entre le réseau et l'alternateur.
Elle se fait de façon manuelle ou automatique et autorise alors l'opérateur à mettre en
charge l'unité.
Si aucune charge n'a été sélectionnée jusqu'à ce moment, une réserve de charge est
automatiquement acquise pour éviter un retour de puissance de l'alternateur

Pascal 33
Rapport stage T.A.G Goulette 2

CONCLUSION GENERALE

Il est primordial de noter l’important d’un stage dans cette société pour l’étudiant. En effet il
lui permet de découvrir :
 Les différentes techniques de productions d’énergie utilisées
 Les conditions de travail
 L’organisation de la société
 Les relations hiérarchiques entre les employés
D’où le savoir et le savoir faire acquis en plus de cela c’est une bonne occasion
d’abord pour essayer de relier la théorie à la pratique afin d’avoir une idée sur le fait
de collaborer et communiquer avec les autres.
Ma propre expérience de manière générale m’a permis de savoir de près la vie au sein
d’une société, de mieux satisfaire ma connaissance sur la production de l’énergie à la
S.T.E.G en partant de la production jusqu'à nos domiciles. A cela il m’est désormais
important de noter la lourdeur et la responsabilité des taches professionnelles qui
m’attendent dans le futur car j’ai une idée des problèmes que peut rencontrer une telle
société. Cependant vu ces apport judicieux ne faudrait- il pas donc prolonger la période
des stages et prendre au sérieux ces acquis professionnels.

Pascal 34

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