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VILLES NOUVELLES

D o ssi e r thé ma t iq ue

Décembre 2007
SOMMAIRE :
Extraits de discours

Extraits du discours de S.M. le Roi Mohammed VI lors de l'ouverture de la première année


de la 7ème législature (Rabat, 11 octobre 2002) p.3
Déclaration du Premier ministre, M. Abbas El Fassi devant la Chambre des représentants
(Rabat, 24 octobre 2007)
Extrait du discours de Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA, Ministre de l’Habitat, de
l’Urbanisme et de l’aménagement de l’espace à l’occasion du colloque des journées d’études
tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme (14/15 Décembre 2004)
Extrait du discours de Monsieur Karim GHELLAB, Ministre de l’Equipement et des
Transports à l’occasion du colloque des journées d’études tenues au siège du Ministère chargé
de l’Habitat et de l’Urbanisme (14/15 Décembre 2004)
Villes nouvelles et villes satellites : visions, enjeux et perspectives

Définition et modèles d’une ville nouvelle


Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension d’intervention
Villes nouvelles : le nouveau pari du développement urbain intégré
Villes Satellites : Réponse adéquate à l'exode rural
Colloque -Villes nouvelles et villes satellites : vers une réforme profonde de notre système
urbain
Le Forum "Villes nouvelles, Villes satellites " : un long parcours de réflexion et de
concertation
Système des villes : L’enjeu de la ville nouvelle dans le contexte marocain. Par Jamal
MOHAMER
Villes nouvelles et villes satellites : Visions et perspectives. Par Aboubakr IBN SEDDIK
Villes nouvelles et villes satellites : Visions et perspectives. Par Madame Khadija KARIBI
Villes nouvelles, nouvelles perspectives pour le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics.
Par Abdelhak LAARAICHI
Critères d’identification : Centres satellites potentiels. Par Abdallah HOUARI
Villes nouvelles et villes satellites : pour une meilleure qualité de vie
« Villes nouvelles » : 100.000 logements chaque année
Des villes nouvelles pour une vraie qualité de vie
Immobilier : Villas économiques : le tour de Casablanca
Trois villes nouvelles en cours de lancement
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme :
Tanger, Agadir, Casablanca... auront prochainement leurs villes nouvelles
Les articles de presse :
Immobilier : Mr Hejira lance trois autres nouvelles villes

TAGADIRT
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Tagadirt à Agadir
LAKHIAITA
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Lakhiaita dans la zone d’extension du centre de Had Soualem
MELLOUSSA
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Melloussa à proximité de Tanger
Les articles de presse
Un nouveau pôle urbain à Tanger
TAMANSOURT
Les articles de périodiques :
- Tamansourt : grandiose pour une région grandiose
- Les promoteurs se bousculent aux portes de Tamansourt
- Tamansourt, Livraison imminente des villas
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/
ERAC :
- Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension d’intervention
- La ville nouvelle : Tamansourt, un compromis entre le réel et le théorique
- Une nouvelle ville est née
- Rencontre avec Tamansourt : une ville, une identité
- Tamansourt, portrait d’une ville
- 2005, une année, un itinéraire
- 2006, réalisations et projections
- Villa économique, un nouveau mode d’habiter
- Tamansourt : conclusion
- Tamansourt une nouvelle ville aux portes de Marrakech
Les articles de presse :
- Mobilisation pour la réalisation du projet Tamansourt
- Tamansourt : pousse plus vite que son ombre
- Tamansourt souffle sa première bougie
- La ville de Tamansourt prend forme
TAMESNA
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/
ERAC :
- Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension d’intervention
- La ville nouvelle à Sidi Yahia des Zaërs : TAMESNA
- Tamesna cité de la solidarité et de la modernité
Les articles de presse :
- Tamesna la vente début juin
- Les étrangers de Tamesna
- Création de la nouvelle ville de Tamesna
- Entreprise : Tamesna lance ses chantiers
CONCLUSION ET BIBLIOGRAPHIE
... Il s'agit, en fait, de quatre priorités, à savoir, 1'emploi productif,
le développement économique, l'enseignement utile et le logement
décent. Telles sont, en effet, les vraies préoccupations nationales sur
lesquelles il faudrait porter l'essentiel des efforts, en tant que
priorités impérieuses.
... De même, nous ne saurions préserver au citoyen sa dignité qu'en lui
assurant un logement décent et en accélérant la mise en œuvre du
programme national de lutte contre l'habitat insalubre et
d'éradication des bidonvilles.

Extraits du discours de S.M. le Roi Mohammed VI


lors de l'ouverture de la première année
de la 7ème législature
(Rabat, 11 octobre 2002)
Déclaration du Premier ministre, M. Abbas El Fassi
devant la Chambre des représentants
(Rabat, 24 octobre 2007)

L’adoption d’une nouvelle approche en matière de politique spatiale :

Monsieur le président,

Mesdames et Messieurs les honorables députés,


Le gouvernement est décidé à enclencher un saut qualitatif
en matière d’application des approches et orientations
relatives à l’aménagement du territoire national pour
permettre à notre pays de dépasser une étape décisive dans la
mise en œuvre de la politique de régionalisation et de déconcentration.
C’est dans ce sens qu’intervient la création d’un ministère rassemblant les
prérogatives de l’aménagement du territoire national, du développement urbain
et rural, ainsi que de l’habitat et de l’urbanisme dans l’objectif de créer des
synergies entre ces secteurs, d’une part, et de veiller à l’intégration des
politiques sectorielles au niveau des espaces, de l’autre.

Le gouvernement adoptera, dans ce sens, une politique contractuelle entre l’Etat


et la région dans le but d’ériger cette dernière en un outil efficace de
financement et de mise en œuvre des projets intégrés d’aménagement et de
développement des espaces.

Afin d’asseoir les mécanismes nécessaires à la concrétisation de cette approche,


le gouvernement procédera à la réforme de la loi réglementant les finances pour
l’approfondissement et l’achèvement du processus de réforme de la gestion du
budget, conformément aux exigences de la régionalisation, de la décentralisation
et de la déconcentration, avec l’incitation des structures administratives à
adopter une gestion orientée vers les résultats dans la perspective de l’adoption
d’approches d’évaluation des politiques publiques eu égard aux objectifs du
développement humain durable.
Le gouvernement veillera à la mise en place des fondements de la politique de la
ville et de développement intégré des espaces, à la définition de projets de
concentrations urbaines et ceux concernant les espaces territoriaux qui
constituent, à leur tour, un cadre propice pour l’harmonisation des opérations
conduites par les différents intervenants, la détermination des priorités dans les
programmes publics d’investissement, l’amélioration du niveau de la
gouvernance locale, la lutte contre l’exclusion et la pauvreté dans les villes, le
développement du transport et de la mobilité, la simplification de la dynamique
urbaine, l’amélioration des conditions environnementales, le traitement et
l’intégration des espaces périurbains et la sauvegarde du patrimoine culturel et
urbanistique.

Concernant les projets du développement rural, la priorité sera donnée aux


programmes d’accélération de la mise en place des infrastructures et des
équipements, le développement des services publics et leur rapprochement du
citoyen, la création d’autres activités à caractère non agricole et l’amélioration
des conditions générales de la vie à travers la mise en place de pôles de
développement en milieu rural.

Dans l’objectif de soutenir les efforts déployés et de promouvoir l’inter-


connectivité des interventions des pouvoirs publics, le gouvernement a décidé de
créer un fonds national de solidarité des espaces et de développement rural qui
constituera un levier financier supplémentaire et un outil de consécration et de
développement de l’approche partenariale dans la mise en œuvre des
programmes intégrés portant sur le développement des espaces.

En vue de renforcer le réseau des villes existantes, le gouvernement lancera un


programme national des nouvelles villes appelées à servir d’alternatives visant à
juguler l’extension non équilibrée des villes et à atténuer la hausse des prix de
l’immobilier.

Il sera procédé également au lancement d’autres programmes concernant la mise


à niveau et le développement des centres émergents en milieu rural à travers
l’édification des infrastructures de base et des zones d’aménagement graduel
destinées aux activités économiques et à l’habitat, la création de foyers pour les
services publics et de projets d’aménagement, l’équipement des douars et des
villages, la création de nouveaux centres ruraux réunissant les conditions
requises pour une vie décente et dotés des équipements nécessaires.
Villes nouvelles
et Villes satellites

Extrait du discours
Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA
Ministre délégué auprès du Premier Ministre Chargé de
l'Habitat et de l'Urbanisme (2002-2007)
Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de
l’aménagement de l’espace (nommé le 15/10/2007)

Monsieur le Ministre, monsieur le président de la fédération nationale


de l'immobilier, monsieur le représentant de l'ordre national des architectes,
monsieur le représentant de la fédération nationale du bâtiment et des travaux
publics, monsieur le secrétaire général du conseil national de l'habitat et de
l'urbanisme, monsieur André Durant, directeur général de l'établissement public
de l'Isle d'Abeau (Lyon).
Mesdames et messieurs les élus, les architectes, les directeurs des
agences urbaines, le directeur des domaines au ministère des finances et de la
privatisation, cadres et représentants des administrations centrales et régionales.
A cette occasion, j'adresse mes remerciements à monsieur le Ministre
de l'Équipement et des transports, à messieurs les présidents des associations
professionnelles et tous les participants au colloque sous le thème : Villes
nouvelles & Villes satellites qui s'inscrit dans le programme du gouvernement.
Mesdames et messieurs ;
Il s'agit de se concerter sur le concept des Villes nouvelles Et Villes
satellites avec tous les acteurs concernés pour nous orienter sur la voie à
entreprendre pour la mise en œuvre du programme stratégique et structurel y
afférent. Vous n'êtes pas sans savoir que ce sujet préoccupe non seulement
notre pays mais aussi, les autres pays de part le monde.
Extrait du discours de Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA

Mesdames et messieurs ;
Le débat national sur l'aménagement du territoire a précisé que la ville est
un espace d'investissement opérant dans un espace territorial concurrentiel. Que
nous le souhaitons ou pas, la majorité des villes dans le monde entier ne
cessent de s'accroître sous la pression de l'exode rural et de la poussée
démographique. Cependant, nous devons tous nous mobiliser, traiter et gérer
ce phénomène avec courage en proposant des solutions alternatives pour sauver
les villes existantes de l'expansion urbaine anarchique. .
Mesdames et messieurs ;
La richesse et les potentialités du foncier public à l'échelle nationale
nous imposent de mener des réflexions pour le choix des sites d'implantation
des Villes nouvelles Et Villes satellites. Ce chantier nous oblige de passer de la
planification de rattrapage à la planification de prospection et d'anticipation
dans la mesure où les chantiers s'ouvriront dans des secteurs vierges
permettant ainsi à tous les intervenants de faire preuve de leurs talents et de
leurs savoir-faire que cela soient au niveau des architectes, des ingénieurs,
des artistes, des experts en vue d'édifier des villes nouvelles reflétant un
visage digne du Maroc moderne.
Le programme du gouvernement sous ses programmes liés au secteur de
l’Habitat et de l'Urbanisme, repose sur le principe de l'offre. Il s'agit
comme l'indiquent aujourd'hui les statistiques du Recensement Général de
la Population et de l'Habitat de retenir que d'ici 2015, nous devons assurer
aux populations une production annuelle de 170.000 logements contre une
production annuelle actuelle qui ne dépasse pas 80 à 90.000 logements et
donc un déficit annuel qui avoisine les 100.000 unités.
Toutes les actions devront se faire dans le respect des critères de sécurité,
de qualité et de programmation de nouvelles zones d'urbanisation.
Extrait du discours de Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA

Si des mesures ne sont pas prises aujourd'hui, nous serons confrontés dans les
années à venir à une crise plus profonde marquée par une prolifération de
l'habitat insalubre causant ainsi une dilapidation des deniers publics et des
réserves foncières. C'est pour cela que les villes nouvelles auront à réserver des
assiettes foncières sur des sites choisis et dans des espaces organisés pour
contrecarrer les extensions anarchiques des villes actuelles.
Nous devons tous nous mobiliser pour faire face aux besoins dans les vingt
années à venir surtout que la pyramide des âges au Maroc indique la
présence d'une forte population de jeunes qui seront appelés dans les années
à venir à se marier et à accéder au logement.
Mesdames et messieurs ;
Comme vous le savez, la logique veut que les stratégies d'implantations des
villes et cités soient hiérarchisées ; elles commencent par l'aménagement du
territoire, puis par l'urbanisme pour arriver à l'habitat et non le contraire.
Cependant, aujourd'hui, nous avons une mine d'information considérable que
regorgent les différentes études sur l'aménagement du Territoire ; nous avons
des agences urbaines qui travaillent sur la création de 15 villes nouvelles
dans notre pays ; nous avons aussi le secrétariat général du conseil national
de l'habitat et de l'urbanisme qui vient de lancer une étude pour la création
d'une ville nouvelle sur le littoral de la région de Gharb-Chrarda-Beni Hssen,
bien sur ceci se fait en collaboration étroite avec les collectivités locales dans
la mesure où l'investigation se fait dans un consensus respectant ainsi les
critères et les composantes de l'identité régionale et locale.
Mesdames et messieurs ;
Avant de clore, je voudrai vous suggérer d'aborder et de traiter lors de ces
deux journées, quatre questions qui me semblent être majeures :
Extrait du discours de Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA

▪ Premièrement, le programme des Villes nouvelles & Villes satellites, ne


concerne pas une seule entité gouvernementale, au contraire, la
responsabilité incombe à tous les départements (Aménagement du
territoire, urbanisme, habitat, équipement et transport, agriculture,
enseignement, santé et la liste est longue...). Comment doit se faire la
coordination et la gestion au niveau gouvernemental ? Doit-on créer une
commission interministérielle regroupant différents acteurs et qui
travailleraient à plein temps ?
▪ Deuxièmement, en principe, les villes nouvelles doivent avoir une vocation et
une fonction bien précise créant un lien entre l'environnement et le cadre
bâti au niveau des équipements, de l'infrastructure et de l'habitat. Nous
voudrions que les villes nouvelles puissent refléter l'image du Maroc de
demain, un Maroc moderne ou toutes les disciplines trouvent leur Sens dans
un espace équilibré et cohérent. Pour cela, les organismes sous tutelle de
notre Ministère ne peuvent à eux seuls procéder à la création des villes
nouvelles sachant que ces dernières s'occupent essentiellement de la
résorption de l'habitat insalubre qui n'est qu'une composante du programme
de création des villes nouvelles. Il faudrait identifier d'autres institutions
capables de mener à bien cette mission. Quelles sont les institutions qui sont
les plus habilités à se charger du dossier des villes nouvelles dans leurs phases
de réalisation et quelle sera la nature de leurs relations avec les collectivités
locales ?
▪ Troisièmement, peut-on créer des succursales de ces institutions chargées des
villes nouvelles dans une première phase tout en les dotant d'attributions
larges et spécifiques ?
▪ Quatrièmement, comment refléter une nouvelle image du Maroc à travers les
Villes nouvelles & Villes satellites sachant qu'actuellement le degré de
Extrait du discours de Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA

maîtrise de l'espace urbain est l'une des composantes du niveau de


développement d'un pays ?
Mesdames et messieurs ;
Nous vous remercions pour votre participation à ces deux journées de
réflexion et nous remercions par la même occasion le «Groupe Archimédia» qui
nous accompagne depuis toujours dans des manifestations scientifiques.
Encore une fois merci à tous.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.12-14
Villes nouvelles
et Villes satellites

Extrait du discours
Monsieur Karim GHELLAB
Ministre de l’Equipement et des
Transports

A l'occasion du colloque sous le thème : Villes nouvelles & Villes satellites, je


félicite le Ministère Délégué Chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme d'avoir
crée en son sein un Conseil National de l'Habitat et de l'Urbanisme dont sa
préoccupation principale est l'approfondissement de la réflexion sur tous les
domaines qui touchent le secteur. C'est un grand plaisir pour moi aujourd'hui,
d'être parmi vous et en compagnie de mon ami Monsieur le Ministre Ahmed
Taoufiq HEJIRA.
Le sujet de Villes nouvelles & Villes satellites entre dans le cadre des
préoccupations majeures du Gouvernement. La relation entre les villes
nouvelles et le secteur de l'équipement et des transports réside dans le
rapport qui existe entre les grands projets initiés par le Ministère Chargé de
l'Habitat et de l'Urbanisme et le besoin inéluctable des transports et des
moyens de communication mis en œuvre par le Ministère de l'Equipement et
des Transports tels les programmes des routes et autoroutes, des équipements
structurants et autres.
Il est vrai que sur le plan théorique, il est devenu obligatoire de développer
un système de prévention au préalable pour le développement urbain. Or, sur
le plan opérationnel, les pouvoirs publics arrivent difficilement à instaurer
un processus permanent de communication, de coordination et de concerta-
tion entre les élus et tous les acteurs opérant dans le secteur susmentionné.
Extrait du discours de Monsieur Karim GHELLAB

Dans une optique générale, l’ouverture de nouvelles zones industrielles


nécessite la réflexion sur les besoins de transports pour faciliter la mobilité
des habitants des villes. Pour les cas de Tétouan et de Tanger, ces villes doivent
être dotées de moyens d'infrastructure telles que l'autoroute entre le
complexe portuaire et la ville de Tétouan passant par la ville de Fnidek et
une deuxième entre le complexe portuaire et la ville de Tanger; ce qui
constituera un triangle de développement qui nécessite d'être urbanisé dans les
plus brefs délais grâce à son fort potentiel environnemental, touristique, agricole
et social.
Renforcé par un réseau d'autoroutes et par un projet de chemin de fer entre
Taourirt et Nador, la création du projet du port méditerranéen de Tanger a
comme impact la création d'emplois stables pour 100.000 personnes et la
réalisation d'un parc logement pour 500.000 habitants dans la région. Tous ces
indicateurs permettent d'encourager la création des Villes nouvelles & Villes
satellites dans la périphérie du projet du port méditerranéen de Tanger ou dans
les territoires avoisinants.
Cette année, il est convenu de doubler la route reliant Tétouan à Tanger ainsi
que l'instauration du chemin de fer entre Tanger et le complexe portuaire pour
permettre l'accès à la zone industrielle. Malheureusement, bien que le
projet de la rocade méditerranéenne du nord va offrir l'opportunité à la
création de nouvelles zones à l'urbanisation, plusieurs « douars » ne possèdent
pas encore de plans de développement. Cela dit, l'accompagnement de ces
opérations par un système de prévention urbain est crucial pour éviter les
inconvénients de l’urbanisation. Quant à la ville nouvelle de Nouasser, dans
laquelle le technopôle industriel constituera sa véritable vocation principale,
toutes les contraintes aux niveaux de l'urbanisation et de moyens de
communication doivent être surmontées par :
Extrait du discours de Monsieur Karim GHELLAB

L'optimisation de la mobilité des habitants ;


L'offre d'un maximum de chances d'emploi ;
La promotion d'un investissement intégré ;
La baisse des tarifs de transports et de la navette vers les lieux de travail ;
Le renforcement des mesures susceptibles de conserver l’environnement par
la création de nouveau moyen de transport (le tramway…).
Enfin, je tiens à vous féliciter encore une fois pour le noble effort déployé
pour l’organisation de ces deux journées et vous souhaite par la même
occasion une bonne continuation dans ce dossier d’une grande envergure
permettant le développement de notre pays.
Je vous remercie.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.17-18
DEFINITION ET MODELES D'UNE VILLE NOUVELLE

Une ville nouvelle est une ville née d'une décision politique à partir d'une vision
d'aménagement du territoire, concrétisée par l'application programmée d'une série cohérente
de choix en matière d'urbanisme. Elle nécessite le partage par un opérateur de taille, issu de la
puissance publique intégrant la coordination transversale et l'action participative de tous les
acteurs et les partenaires.

Modèles de planification des villes nouvelles

- Les fondements historiques

Depuis les cités-jardins, inspirées par les théories de Ebnezer Howard: Garden-cities of
Tomorrow, en passant par les grands ensembles aux villes nouvelles de l'après guerre.

- Les villes nouvelles indépendantes

Issues de politiques officielles d'aménagement du territoire pour accompagner l'exploitation


des matières premières: villes soviétiques, ville nouvelle de Marl en Allemagne, etc.

- Les villes nouvelles capitales

Implantées particulièrement à l'écart des grandes zones urbaines pour dépasser une rivalité
politique entre plusieurs grandes villes: cas de Brasilia, Washington, Ankara, etc.

- Les villes nouvelles pour décongestionner une région urbaine

Celles-ci visent à prévenir la concentration des hommes et des activités, et le gigantisme dans
une seule agglomération ou conurbation. Cas des villes de l'Ile de France, du grand Londres,
la Randstad aux Pays-Bas, etc.

-Les villes nouvelles implantées en continuité avec les agglomérations existantes

Conception marquée par les urbanistes britanniques qui préfère localiser les villes nouvelles le
long des lignes radiales desservies par des transports en commun en site propre sans
discontinuité spatiale (Plan de doigts de gants). Cas des villes satellites scandinaves (Farsta,
Tapiola) etc.
Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme
Direction de l’Urbanisme
www.marocurba.gov.ma
CRÉATION DES VILLES NOUVELLES ET DE PÔLES
URBAINS, UNE AUTRE DIMENSION D'INTERVENTION

Le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme s’est engagé dans l’aménagement


et le développement de nouveaux pôles urbains. Le but étant de soulager la
pression des demandes en logements qui sévit dans les grandes agglomérations.
Villes nouvelles :
Une synergie gouvernementale
Pour atteindre les objectifs fixés par cette politique de villes nouvelles, ces dernières
doivent offrir un produit urbanistique de qualité répondant aux besoins en équipements
publics et en services urbains. Habitat et Urbanisme, Intérieur, Equipement et
Transport, Aménagement du Territoire, Santé, Education Nationale, pour ne citer que
ces départements ministériels prennent part à ces énormes chantiers.
La réussite de cette politique reste tributaire de la synergie entre les départements
ministériels. Dans ce cadre, des conventions bilatérales liant les Ministères
concernés et les organismes en charge des villes nouvelles, sont mises en place dans le
cadre du comité interministériel des villes nouvelles présidé par le Premier
Ministre.
L’objectif étant d'aligner les programmes ministériels avec les besoins des villes
nouvelles. Ainsi, les terrains nécessaires aux équipements sont réservés pour les
ministères et ces derniers délèguent la réalisation des équipements à l'organisme en
charge de la ville nouvelle.

Magazine Habitat et Urbanisme 2003-2007. p39


Villes nouvelles : le nouveau pari du développement
urbain intégré

Avec le lancement de plusieurs villes nouvelles, le gouvernement a fixé de


nombreux objectifs : extension urbaine maîtrisée, lutte contre l’habitat
insalubre et création de nouveaux pôles d'activités économiques.

Tamesna, Tamansourt, Tagadirt,


Lakhyayta et Melloussa. Des
villes nouvelles qui ont été
initiées aux portes des grandes
villes, respectivement à Rabat,
Marrakech, Agadir, Casablanca et
Tanger. Les deux premières ont
suscité un fort engouement, ce qui
a poussé les services du
département de l'Habitat et de l'Urbanisme à développer ce concept dans
différentes régions du Maroc. Ces méga chantiers visent la construction d'unités de
logements destinés aux besoins des différentes couches sociales, à travers la
création d'un tissu urbain intégré et harmonieux. L'objectif est de gérer le flux
urbain, créer des espaces d'habitat pilote conformes aux critères architecturaux et
urbanistiques et bénéficiant d'un réseau intégré de services publics, promouvoir la
construction de centres commerciaux et industriels qui vont donner un nouveau
souffle aux activités économiques des villes auxquelles elles sont
complémentaires.

Magazine Habitat et Urbanisme 2003-2007. p40


Villes Satellites :
Réponse adéquate à l'exode rural

La ville marocaine a certes connu un développement rapide, mais celui-ci s'est fait au prix
d'une anarchie qui a crée des disfonctionnements dans son paysage. La mise en place
d'une politique urbanistique nouvelle basée sur la création des villes nouvelles et villes
satellites est pour le mieux qu'on puisse dire salutaire. L'haro de l'exode rural serait
également effectif avec cette mesure.

L es villes marocaines connaissent un taux de croissance qui varie entre 3 et 9% dû


essentiellement à la croissance démographique et à l'exode rural ; ce qui implique une
forte demande en logement, en équipement socio-économique, en infrastructures et en emploi.
Plus de 55,2% de la population du pays vit actuellement dans les villes. Á ce rythme de
croissance qui se fixe à 3,6% en moyenne, la population urbaine marocaine sera de 68 % à
l'horizon 2020.

Vers un urbanisme spécifique et plus harmonisé

" Les agences urbaines se penchent actuellement sur l'examen du projet de création de 15 villes
satellites " annonçait le 14 décembre 2004, le ministre délégué auprès du Premier Ministre
chargé du Logement et de l'Urbanisme, M. Taoufiq Hjira.
Cette déclaration prononcée lors d'une journée d'étude sous le thème " Villes Nouvelles-
Villes Satellites ", organisée par le Secrétariat Général du Conseil National de l’Habitat et de
l'Urbanisme, traduit une nouvelle approche urbanistique qui s'appuie sur les spécificités de
chaque région pour garantir une meilleure conception de la ville. Le concept des villes
nouvelles et villes satellites sera ainsi à la base de réformes profondes et réelles, du système
urbain au niveau national avec en prime une révision de l'arsenal juridique, des outils
d'urbanisme ainsi que l'approche et la conception architecturale. Objectif : adapter la ville
marocaine aux spécificités et à l'identité régionale et locale.
Dans cette perspective, les villes satellites se veulent des outils privilégiés pouvant contribuer
non seulement à atteindre certains objectifs sectoriels comme la production de logements ou
l'atténuation de la crise sévissant sur le marché immobilier, mais aussi à une meilleure
répartition des habitants et des activités sur le territoire national ", soulignait M. Taoufiq Hjira,
visiblement très optimiste sur cette nouvelle vision urbaine des villes marocaines. Toutefois,
cette journée d'études sur les villes nouvelles et villes satellites avait également permis au
ministre délégué, de mettre en relief l'importance de passer d'une planification urbaine
correctionnelle (lutte contre l'habitat insalubre), à une planification moderne à même de
garantir un urbanisme nouveau et , spécifique source d'une conception harmonisée de la ville.
Pour sa part, le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Guellab, l'adoption
d'une vision préventive en matière d'urbanisme capable de garantir la mise en place des
infrastructures nécessaires aux différentes agglomérations était salvatrice pour l'avenir de la
ville marocaine. Notant qu'il serait par conséquent utile d'impliquer sous les départements
ministériels concernés cette opération de villes nouvelles et villes satellites.
La création des villes satellites contribuera de facto à réduire l'exode rural et le taux de
pollution dans les grandes agglomérations, renchérissait M. Guellab tout en précisant
l'importance de mener des études socio-économiques visant à la restructuration et au
renforcement de l'armature urbaine au niveau national et régional.
La résultante d’une telle approche réside dans un équilibre régional en matière de
décongestion et de sa dynamisation. Ce qui permettra de réduire la pression exercée sur les
grandes villes. Les objectifs de la politique de création des villes nouvelles et villes satellites
sont multiples et consistent à asseoir le concept de villes nouvelles et villes satellites dans sa
dimension Spatiale ; ces villes doivent constituer un élément de restructuration de l'espace en
rompant avec l'ancienne pratique négative de ville " dortoir " ; elles doivent répondre aux
exigences économiques, urbanistiques et sociales ; elles doivent aussi permettre de lutter et
prévenir l'urbanisation anarchique qui a tendance à se développer en périphérie des villes ;
répondre à la demande en logement serait également un atout qu’elles permettraient d'atteindre
; de même qu'elles ont pour effet de diminuer la pression sur l'agglomération mère contribuant
ainsi à mieux maîtriser sa gestion et son développement par une protection des espaces
sensibles (forestier, historique, culturel). En sommes, les villes nouvelles et villes satellites
mettront en valeur le développement de l'économie en conciliant entre les politiques
d'animation commerciale et celles de développement urbain, tout en garantissant une gestion
rationnelle et une maîtrise du foncier. La réalisation de tels objectifs suppose l’établissement
de diverses études dans un esprit de concertation et de partenariat avec la mise en relation des
différents intervenants, collectivités locales, institutions, opérateurs privés, société civile etc.

Construire hebdo N°3376, du 08 au 15 avril 2005. pp. 2-3


Colloque

Villes nouvelles et villes satellites : vers une


réforme profonde de notre système urbain
Dans le cadre des réflexions menées par le Ministère délégué chargé de l'Habitat et de
I'Urbanisme pour la réforme du système urbain et la mise à niveau des villes, un cycle de mani-
festations sera initié pour débattre de la problématique et des opportunités de création des villes
nouvelles et des villes satellites. Ce rendez-vous attendu du 30 novembre au 1er décembre
2004 sera l'occasion d'échanger les points de vue, de conforter les idées, de s'informer sur les
expériences afin de développer le concept des villes nouvelles et des villes satellites dans
notre pays.

« Il faudra cesser de développer et d'agrandir


de façon anarchique nos villes. Il faudra plutôt
établir des plans de localités de 40 000 à 50
000 habitants, qui seront de véritables petites
villes agricoles, agro-industrielles, des villes
où l’on pratiquerait de la formation
professionnelle, des villes pouvant se suffire à
elles-mêmes et évoluer dans un
environnement économique et climatique
sain... », C’est ainsi que s’exprimait Feu le
Roi Hassan II dans son Discours Royal du 9
juillet 1981. Il y a déjà près de vingt cinq ans
que I'idée de créer des villes nouvelles et
satellites s’était imposée comme alternative pour la maîtrise du développement urbain du
pays. Depuis, des expériences ont été initiées. Mais la réflexion et la concertation n'avaient
pas été au centre des préoccupations.
Aujourd'hui, le Ministère délégué chargé de l'Habitat et de I'Urbanisme démontre la volonté
de faire participer les différents professionnels à cette nécessité. C'est autour de deux
journées d'études qu'il invite les directeurs des OST, des agences urbaines, des délégations
de l'habitat, les développeurs aménageurs, les architectes, les bureaux d'études, les
promoteurs, universitaires, chercheurs et autres professionnels du secteur à venir réfléchir
activement autour des opportunités de création des villes nouvelles et satellites.
Projeter des villes nouvelles et satellites est actuellement un moyen de développement qui
répond désormais au contexte général de l'urbain au Royaume. Il faut par ailleurs savoir que
plus de 50% de la population vit actuellement dans les villes. Au rythme actuel de
croissance qui varie entre 3 et 9%, dû essentiellement à la croissance démographique et à
l'exode rural, la population urbaine marocaine atteindra 53% à l'horizon 2010. Sans oublier
que cette croissance induit un déficit sans cesse croissant en logements et en équipements et
des difficultés énormes au niveau de l’aménagement des villes. Le phénomène d'auto-
construction est également un mal qui sévit dans nos cités, entraînant des anomalies au
niveau de la conception et de la gestion urbaine. Aussi, le concept de la ville nouvelle et de
la ville satellite doit-il traduire un urbanisme nouveau et spécifique qui devra garantir une
meilleure fabrication de la ville. Ce concept sera donc à la base de réformes profondes et
réelles du système urbain en termes de révision de l'arsenal juridique, des outils
d'urbanisme, d'approche et de conception, respectant les critères et les composantes
architecturales et urbaines adaptées aux spécificités nationales, régionales et locales. Il ne
reste plus qu'à espérer d'enrichissantes journées d'études aux différents intervenants!

Abdelhaï BOUSFIHA
Secrétaire général du Conseil National de l'Habitat et de
l’Urbanisme
• Chantiers du Maroc. Quelle est l'opportunité de consacrer un cycle de
deux journées d'étude à la problématique des villes nouvelles et satellites
en ce moment ?
Abdelhaï BOUSFIHA. Ce cycle est un axe majeur de réflexion mené par le
Secrétariat Général du Conseil National de l'Habitat et de l'Urbanisme dans
le cadre de son programme d'action 2004 qui accompagne la mise en oeuvre du programme
gouvernemental en matière de renforcement de l'offre en habitat. La création des villes
nouvelles qui doit s’opérer dans une vision globale d'aménagement du Territoire assurant
l'articulation cohérente entre toutes les composantes de l'armature urbaine, en parfaite
adéquation avec les possibilités de création d'emploi, la satisfaction des besoins en services et
l’offre en habitat va permettre de pallier aux dysfonctionnements de la planification urbaine dû
à la complexité et à l'urbanisation accélérée. Durant ces journées, les participants auront à
débattre de la problématique et des opportunités de création des villes nouvelles et des villes
satellites aussi bien sur le plan conceptuel que sur le plan de leur œuvre.
• Chantiers du Maroc. Ces journées, seront-elles accompagnées de présentations de projets et
de cas spécifiques ? Et qu'en est-il des expériences étrangères ? Á l'issue de ces journées, que
sera-t-il fait des bilans et des recommandations ?
Abdelhaï BOUSFIHA. En effet, elles seront accompagnées de présentations de projets et de cas
spécifiques concernant les expériences étrangères où il sera fait appel à des experts
internationaux. Quant aux bilans et recommandations de ces journées d'études, ils feront l'objet
de rapport de synthèses qui seront éventuellement publiés et dont la finalité consiste à :
• Alimenter l'étude pour la création d'une ville nouvelle dans la région de Gharb-Cherarda-
Beni hssen
• Entamer d’autres études similaires en vue de décliner un programme national des villes
satellites.

Chantiers du Maroc N°23, Novembre 2004. pp. 20-21


Forum

Le Forum "Villes nouvelles, Villes satellites " : un


long parcours de réflexion et de concertation
Le Conseil National de l'Habitat réalise un travail considérable pour la préparation du forum
prévu les 14 et 15 décembre 2004. La mobilisation est totale au sein du Conseil. Aucun effort
n'est épargné pour que l'événement soit fructueux et à la hauteur des espérances. Pour sortir les
membres de ce conseil de l'ombre, “Chantiers du Maroc” a recueilli pour vous leurs
témoignages.

Abdelhaï BOUSFIHA
Secrétaire général du Conseil National de l'Habitat et de
l'Urbanisme

L'organisation de cette manifestation par le Secrétariat Général du Conseil National de


l'Habitat et de l’Urbanisme autour du thème « Villes Nouvelles, Villes Satellites » revêt une
importance capitale pour le devenir du secteur de l'habitat et de l'urbanisme dans notre pays.
Elle vient à point pour tenter de remédier au manque d'anticipation et de réflexion. Comme vous
le savez, nous subissons les conséquences d'une forte urbanisation mal maîtrisée. La plupart des
quartiers sensibles souffrent de manque d'infrastructures, d'équipements, d’espaces d'animation,
de zone de verdure, de zones d'activités...
L'urbanisme étant l'affaire de la puissance publique, je pense que nous sommes aujourd'hui
armés d'une volonté de la part de tous les acteurs pour nous engager dans une nouvelle
stratégie multisectorielle et solidaire (public et privé).C'est un des moyens pour canaliser la
croissance urbaine qui se fait en tâches éparpillées, malgré l'existence de documents de
planification.
Le concept " Villes nouvelles, Villes satellites" doit servir pour renforcer l'intercommunalité et
asseoir l'interministérialité. Il peut servir de référence pour la vision intégrée et l'action
solidaire de tous les partenaires du développement dans un cadre de concertation élargie.
Des outils nouveaux doivent se mettre en place pour une organisation et une gestion
cohérentes et efficaces des villes.

Abdelhakim SEMMAR
Architecte GENERAL

Depuis presque une année d'existence et dans le cadre de son programme


d'activités pour l'année 2004, le Secrétariat Général du Conseil National de
l'Habitat et de l'Urbanisme organise deux journées d'études consacrées
essentiellement à la réflexion sur les" Villes Nouvelles et les Villes
Satellites " et à la présentation de projets réalisés ou en tours de lancement.
Ce thème jugé prioritaire et important pour le secteur de l'Habitat et de l'Urbanisme et de
l'Aménagement du Territoire s’inscrit parfaitement dans la préoccupation du Ministère Chargé
de l'Habitat et de l'Urbanisme, relative au volet "Villes sans bidonvilles ".
En effet, au Maroc, la croissance urbaine connaît un rythme rapide car 55% de la population
actuelle vit dans les villes. Le problème qui se pose actuellement est la progression des formes
d'habitat clandestin situé généralement dans les périphéries des grandes métropoles entraînant
ainsi une urbanisation anarchique et démesurée.
Ce développement urbain spontané a eu des conséquences dramatiques sur l'habitat et en
particulier sur les habitants : manque d'équipements d'infrastructures de base et socioculturels,
situation de pauvreté et d'exclusion, insécurité, etc.
Face à cette situation qui ne cesse de s’aggraver, la création des "Villes Nouvelles et Villes
Satellites "constitue un objectif et un moyen incontournable qui conduiront à la réalisation d'un
équilibre pour le paysage urbain. Ne faut-il pas saisir cette occasion pour préciser que la
création des " Villes Nouvelles et Villes Satellites " ne relève pas uniquement de la volonté du
Ministère Chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, mais bien au contraire concerne l'ensemble des
départements ministériels, les partenaires publics-privés et la société civile qui doivent tour
s’impliquer d'avantage et consigner leurs efforts, dans le cadre d’une large concertation.
Noureddine BENABBAD
Architecte en chef urbaniste

Cette manifestation est, pour nous membres du Secrétariat Général du


Conseil National de l'Habitat et de l'Urbanisme, l'occasion de débattre du
thème des villes nouvelles.
Il s’agit d'abord de définir le concept de ce que nous entendons par ville
nouvelle. Ce n’est pas une question de terminologie ou de vocable. On a l'habitude au Maroc de
parler de ville nouvelle pour toute grande opération de lotissement, de zone urbaine nouvelle, de
pôle d'urbanisation... (Hay Riad, Sala Al Jadida, Gueznaya a Tanger, Harbil à Marrakech...). Ce
n’est pas non plus l'érection d'une commune rurale ou d'une partie de celle-ci en municipalité
ou centre autonome par Décret pour annoncer la création d'une ville nouvelle (comme cela a été
fait dans les années 1990).
La création d'une ville nouvelle est une chose complexe et suppose la mise en place d’une
véritable politique urbaine de l'Etat qui nécessite la pérennité et la cohérence dans l'action
publique. Elle suggère aussi une répartition des compétences entre l'Etat et les collectivités
locales qu'il faudrait mettre en place par un dispositif législatif et réglementaire qui devra
compléter et modifier les textes actuellement en vigueur. Elle nécessite aussi l'instauration du
partenariat et de l'interministérialité dans la conception, la réalisation et la gestion urbaine de
la ville nouvelle. L'approche pour réaliser une zone urbaine nouvelle ou un pôle d'urbanisation
est différente de celle nécessaire à la réalisation d’une ville nouvelle. En effet, si pour la zone
urbaine nouvelle ou le pôle d'urbanisation un plan de lotissement dûment autorisé par les
autorités administratives compétentes (plan ne variatur) est nécessaire pour entamer la
réalisation, il en est différemment pour la ville nouvelle qui n’a besoin que d'un schéma
directeur d'aménagement de principe appelé à être revu fréquemment en fonction du
développement, des circonstances et des négociations que l'entité chargée de sa réalisation aura
avec les promoteurs publics et privés. La réalisation d’une ville nouvelle doit être une exception
aussi bien dans l'application de la loi qui devra être revue pour définir et permettre cette
exception que dans le territoire où elle se réalisera et ce du fait qu'elle devra échapper au
contrôle de la commune sur laquelle elle va voir le jour. La ville nouvelle se gérera et gérera son
développement elle-même, échappant en cela à la gestion communale ordinaire, à l'autorisation
de lotir, à l'autorisation de construire telles que prévues par les textes actuellement en vigueur.
Tout cela devra être défini au préalable par une révision des textes en la matière pour confier à
l'entité, chargée de la création et du développement de cette ville, les pouvoirs qui normalement
sont confiés à la commune, à l'agence urbaine...Cet état de choses se maintiendra une ou deux
décennies, voire trois jusqu'à ce que la ville nouvelle atteigne le stade où elle pourra être gérée
en tant que ville autonome et de ce fait perdra son statut de ville nouvelle.

Ahmed HIRCHI
Architecte en chef

Comme chacun le sait, malgré les efforts importants déployés par les
pouvoirs publics pour éradiquer le phénomène de l'habitat insalubre et
absorber le déficit en logements, le Maroc reste toujours confronté à la
situation de trouver les meilleurs moyens et mécanismes pour répondre aux
besoins sans cesse croissants en logements et mettre fin aux bidonvilles et à l'habitat non
réglementaire et spontané.
Il se trouve que les quartiers dits clandestins continuent toujours à se développer et apparaissent
dans les différents coins du pays sans épargner aucune ville ni aucun centre ; les bidonvilles,
également ne cessent de grossir, de se répandre et de se propager en tâche d'huile causant un
déséquilibre flagrant des villes et faisant l'affaire des spéculateurs avides et sans scrupules ; les
périphéries connaissent une urbanisation incontrôlée, cela se fait au prix d'un manque de tout
équipement socioculturel ou infrastructurel, aggravé par des constructions d'une architecture
pauvre et d'une grande médiocrité qui n’obéissent même pas aux règles minimum exigées.
Face à cette situation alarmante, toutes les réponses développées par l'Etat ont connu un
essoufflement et se sont avérées insuffisantes. Par conséquent, il est apparu nécessaire d'explorer
d'autres voies susceptibles de mettre un terme à toutes ces difficultés. C'est dans ce cadre qu’au
sein du SG/CNHU nous avons considéré qu'au-delà d'une réponse à la problématique de l'habitat,
les villes nouvelles-villes satellites constituent un recours supplémentaire pour soulager les
villes mères, assurer une meilleure maîtrise urbaine de ces villes, créer une dynamique
économique, promouvoir l’essor de la vie sociale et culturelle et l'amélioration du cadre de vie
urbain. À travers ce choix, qui doit, bien sûr, émaner d’une politique volontariste urbaine
ambitieuse susceptible de permettre aux villes marocaines de s’inscrire dans les mutations que
connaît le monde, les villes nouvelles- villes satellites, facteur de solidarité sociale et moteur de
développement vont permettre : un accueil et une absorption de population,un développement
urbain mieux maîtrisé, une mise à fin à la reconquête des périphéries des villes, une
régénération et un renouvellement de la ville mère sur elle-même et non pas au détriment des
extensions démesurées et sans limite, la protection de la ville mère en vue de sa revitalisation par
la mise en valeur de son patrimoine et de sa beauté et enfin une cristallisation de la croissance
urbaine. La création des VN-VS doit s’inscrire dans une stratégie initiée et voulue par l'Etat
dans le cadre de la planification nationale et régionale et de l'aménagement du territoire. Elle
relève, également, d'une fonction pluridisciplinaire qui fait appel à une large concertation et
ceci par la participation de tous les secteurs et, bien entendu, de la société civile.

Mennana BELKHADER
Juriste aménagiste

La manifestation présente deux particularités. La première, c’est que la


réflexion sur les villes nouvelles-villes satellites est initiée par le Secrétariat
Général du Conseil National de l'Habitat et de l’Urbanisme. En s’appuyant
sur le décret portant la création du Conseil National, le Ministre Délégué
auprès du Premier Ministre Chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme a redynamisé le Conseil par la
mise en place du Secrétariat Général, qui constitue le noyau de réflexion permanent pour
assurer à l'avenir la continuité et l'efficacité du Conseil National, afin de contribuer au
renforcement de la politique du secteur de l'habitat et de l'urbanisme. La deuxième
particularité c'est que la réflexion menée par le Secrétariat Général sur le concept des villes
nouvelles et villes satellites est basée sur une approche globale d'aménagement et de
développement durable du territoire. Cette réflexion sera approfondie et développée lors de
cette manifestation thématique dont l'objectif fondamental vise à assurer une concertation
élargie et une coordination entre tous les acteurs publics et privés concernés pour instaurer une
politique nationale des villes nouvelles et villes satellites. Cette politique qui dépasse la vision
purement sectorielle est basée sur la solidarité et la cohésion sociale et devra répondre aux
exigences économiques (par la création d'opportunité d'emploi) sociales (égalité des chances,
accès pour tous les citoyens aux services publics : éducation, santé, transport...), urbanistiques
et environnementales. Il convient également de préciser que la création des villes nouvelles et
villes satellites doit constituer le cadre d'entreprendre des réformes sur les plans institutionnel par
la mise en œuvre de l'approche globale en tenant compte de l'interministérialité au niveau
central et en faisant participer les niveaux régionaux et locaux, et financier par la mise au point
des approches novatrices appropriées tout en renforçant les mécanismes actuels de financement.
Tout cela va permettre de développer le partenariat entre les autorités locales publiques et le
secteur privé pour une gestion sociale urbaine, durable et efficace.

Chantiers du Maroc N°24, Décembre 2004. pp. 32-34


Villes nouvelles
et Villes satellites

Système des villes :


L’enjeu de la ville nouvelle dans le contexte
marocain
Jamal MOHAMER
Direction de l'Aménagement du Territoire relevant du Ministère de
l’Aménagement du Territoire de l’Eau et de l’Environnement

Éléments de cadrage d'une problématique


 Le fait urbain national ne peut être traité en dehors du concept de trajectoire et des
accumulations. Des phases essentielles qui livrent des enseignements à ne pas occulter sont :
▪ La période traditionnelle ;
▪ La période coloniale ;
▪ La période de l'indépendance.
 La dimension sociale de la ville : la ville implique une société, un pouvoir local et un
environnement régional. Le social s'effectue dans un espace d'échange et d'interaction
multidimensionnelle qui s'inscrit dans la longue durée.
 Les priorités territoriales : Le renforcement de la compétitivité des territoires et de
celle de l'économie globale recherche de l’équité dans l'équipement des territoires et ne
saurait justifier l'altération de la dynamique de développement qui porte certains espaces
à mieux répondre à la demande des investisseurs ou des consommateurs.
 La ville et sa fonction : les analyses effectuées dans la cadre du Schéma National de
l'Aménagement du Territoire (SNAT) ont montré la nécessité de privilégier le niveau
des villes et le niveau des régions. L'analyse fonctionnelle a mis en évidence l'existence de
plusieurs catégories de villes ; on retiendra principalement la différence faite entre :
▪ Les villes économiques (ou «villes qui rapportent») ;
▪ Les «villes de l'Etat» (dont les potentialités sont insuffisantes ou peu
développées pour qu'elles puissent subvenir à leur développement sur leurs
seules ressources propres).
Visions et perspectives

L’efficacité de l'économie urbaine, constitue le moteur d’un développement


compétitif.
Visions et perspectives

Le mot ville a de multiples connotations

Pouvoir local
Espace identité
Population positionnement
Géographique Géopolitique

DU PLUS SIMPLE LA VILLE AU PLUS COMPLEXE

Economique Humaine

Ressources Enracinement
Moyens d’exploitation Appropriation
Capacité d’innovation Reconnaissance
Capacité d’encadrement Appartenance
Réseaux

La gestion et le développement des villes constituent pour la période qui s'ouvre autant de
défis que de considérables opportunités à saisir pour le développement de nos territoires :
 Le premier de ces enjeux, le plus évident est d’ordre démographique, il s’agit :
▪ Des masses d’emploi à offrir et des services publics fiables à assurer.
 Le second enjeu est d'ordre économique, il s'agit:
▪ De la compétitivité et de la flexibilité.

Quatre problèmes sont identifiés :


1/ Le Foncier,
2/ La main d'œuvre pour : Le logement populaire, la formation professionnelle
ajustée aux besoins de l'économie, et les transports urbains pour les
déplacements de la population active.
3/ La logistique,
4/ Les services urbains.
Visions et perspectives

Eléments d’un constat sur le fait urbain au Maroc :


Un constat partagé

Diagnostic de la composante externe

La démographie
C'est un processus d'urbanisation qui s'accentue mais avec de grandes disparités à travers
le territoire national où des rythmes de croissance sont très différenciés.

De grandes variations au niveau des échelles inférieures du système de


villes
Les rythmes de croissance des villes et leur évolution traduisent une double tendance du
mouvement de l'urbanisation, à savoir sa diffusion vers les niveaux inférieurs de la
hiérarchie urbaine et vers les régions restées jusque lá faiblement urbanisées.

Diagnostic de la composante externe


La structure du système de villes s'effectue en fonction des aspects
suivants :

▪ Une myriade de petits centres ;


▪ Le poids écrasant des grandes villes ;
▪ Des réajustements en faveur des villes moyennes.

Le déploiement spatial du système de villes se fait à travers :

▪ Un semi urbain, reflétant de la trame de base de la géographie du pays et de la


forte littoralisation qui tend à s'atténuer ;

▪ Les discontinuités de la répartition spatiale des villes laissant apparaître des


ensembles de villes formant des réseaux régionaux, basés essentiellement
sur les activités tertiaires ;

▪ La mise en réseau des villes par rapport aux activités de production industrielle
répondant à une logique spatiale qui dépasse très souvent le cadre régional,
voire national.
Visions et perspectives

Diagnostic de la composante interne

Cet aspect est lié á


▪ Une crise de gouvernance ;
▪ Une problématique foncière ;
▪ Une offre foncière et la prépondérance du secteur public ;
▪ Une entrave à la promotion foncière ;
▪ La multiplicité des statuts fonciers ;
▪ La dualité des régimes juridiques du marché foncier ;
▪ La lenteur des procédures.

Conclusion
Les locomotives de la croissance des villes sont grippées. Les grandes villes ne sont pas en
état de mettre en valeur leur potentiel de développement. Elles ne sont pas en état de faire
face à l'échéance de l'ouverture et tous les efforts de mise à niveau que l’on pourra
effectuer dans la sphère proprement économique, auront peu d'effets s'ils ne sont pas
accompagnés d'un effort équivalent dans le domaine urbain.
Il s'agit d'un effort de rattrapage et de mise à niveau à engager sans tarder. Le problème pose
aujourd'hui est d'une autre nature, la réponse nous paraît appeler quelques orientations
de base en termes d'approche et de démarche. Nous avons besoin d'une approche stratégique
qui traite les villes à partir des fonctions économiques. Nous avons besoin aussi d'une
démarche renouvelée à travers laquelle nous devons effectuer une rupture avec le lourd passé
technocratique où chacun de nous doit apprendre à décliner les notions de les notions de
partenariat, de contractualisation et de délégation.
La tâche à accomplir est tetle que l'on ne peut pas se contenter des méthodes
habitueltes dans notre politique urbaine. Il faudrait pour cela :

 S'engager doublement ;
 Agir autrement ;
 Consolider et réorganiser l'existant.
Visions et perspectives

Réorganisation de l'armature urbaine : villes et territoires


Le système métropolitain central
L'aire urbaine d'Al Jadida - Casablanca - Rabat - Kénitra devra être dotée d'outils de
gestion adéquats, d'équipements de niveau supérieur et bénéficier d'une mise niveau
globale.
Les Métropoles régionales, pôles de croissance économique
Capitales régionales, elles sont appelées à se développer comme centres de services
supérieurs et assurer la cohésion du territoire national en vue de garantir les conditions du
développement (Fès, Marrakech, Tanger, Oujda, Agadir).
Les villes intermédiaires
Ce sont des villes aux fortes assises agricoles ou présentant un potentiel de
développement sous-utilisé. Il s'agit de Kénitra, Béni Mellal, Tétouan, Taza, Safi et Sidi
Kacem.
Les villes moyennes
Cette catégorie de villes est particulièrement intéressante pour l'avenir et il serait
opportun de concevoir des programmes de développement spécifiques (El Hoceima,
khémisset, Kalâa des Sraghna, Ouarzazate, Laâyoune).
Les petites villes
Ces entités urbaines pourraient faire l'objet d'actions spécifiques, tenant compte
aussi bien de leurs lacunes fonctionnelles que des possibilités régionales. Il s'agit
d'Essaouira, Guélmim, Taourirt, Jerada, Séfrou, Tiznit et El Hajeb.
Ce sont les «villes de niveau local », dont la taille est inférieure à 30.000 habitants.
La tendance sera à l'accroissement de ces villes en nombre et en poids
démographique. Pour cela, un urbanisme spécifique devra y être entrepris.
Visions et perspectives

L’armature urbaine :

Politique urbaine et politique de développement régional


 Dans le but de couvrir les régions encore peu polarisées et d'impulser leur
développement, il est proposé de promouvoir des villes en capitales régionales, en
fonction du découpage suivant :
▪ Nador pour la région Nord ;
▪ Béni Mellal pour la région Centre ;
▪ Khénifra pour la région du Moyen-Atlas ;
▪ Errachidia pour le Tafilalet ;
▪ Ouarzazate pour le Draa ;
▪ Laâyoune pour le Sud.
Visions et perspectives

 Le devenir du monde rural s'opérera par l'appui au développement des petites villes
et de villes nouvelles. Dans une optique prospective, l'effort prioritaire pour Le
désenclavement du monde rural doit s'accompagner d'un effort de renforcement de l'armature
urbaine et d'équipements d'une grande ampleur.
Mise à niveau des villes par des actions d'aménagement et d'urbanisme :
L'aire de El Jadida-Casablanca-Rabat-Kénitra, métropole internationale
Pour transformer cet espace en aire métropolitaine, il est proposé de :
▪ Préciser les objectifs et les grandes options d'aménagement ;
▪ Créer une plate-forme multimodale nationale développant des zones
d'activité et une urbanisation nouvelle ;
▪ Structurer des espaces centraux dans une optique polyfonctionnelle ;
▪ Articuler la centralité métropolitaine avec les centres secondaires ;
▪ Organiser l’aire métropolitaine centrale avec les villes périphériques ;
▪ Intégrer des espaces industriels aux tissus urbains ;
▪ Résorber l'habitat insalubre avec la création de réserves foncières ;
▪ Prendre en compte des complémentarités fonctionnelles entre la capitale et les
villes régionales ;
▪ Mettre en place une réflexion propre au processus associatif des couples
urbains : (promotion des complémentarités en matière d'équipements...) ;
▪ Traiter conjointement les villes de façon à promouvoir un partage efficace et
équitable.
Mise à niveau des villes par des actions d'aménagement et d'urbanisme :
L'aménagement foncier et la maîtrise de l'espace urbain
Pour maîtriser l'espace urbain, les actions proposées sont les suivantes :
▪ Constituer des réserves foncières au profit des opérateurs publics et des
collectivités locales ;
▪ Dynamiser le marché foncier urbain en atténuant son opacité par la
généralisation de l'immatriculation ;
▪ Restructurer l'espace urbain et périurbain par l'adoption d'un modèle de
planification urbaine mains centrifuge et une densification des espaces
interstitiels ;
▪ Réviser les standards d'urbanisme et de construction en vue de permettre la
Visions et perspectives

densification des nouveaux quartiers urbains et résidentiels ;


▪ Encourager les opérations d'aménagement foncier (remembrement ;
lotissement ; viabilisation) menées en partenariat : public-privé ; collectivités
locales-privés.
Deux éléments pour une politique des villes nouvelles et villes satellites
▪ La charte d'aménagement du territoire préconise d'élaborer un plan
national pour les villes nouvelles qui servira comme outit nécessaire à
l'allégement du poids qui pèse sur les grandes villes et à la conception de
la ville marocaine du XXIème siècle à même de répondre aux aspirations
des habitants et de relever les défis de la compétitivité ;
▪ Le Schéma National de l'Aménagement du Territoire (SNAT) affine cette
recommandation et met en garde l'utilisation de ce concept dans des
opérations immobilières qui lui font perdre sa finalité d'aménagement du
territoire.
Deux écueils à éviter pour une politique de villes nouvelles et villes satellites
▪ Penser la création de villes nouvelles indépendamment du système urbain
national et des fonctions régionales ;
▪ Ne penser la création de villes nouvelles qu'en fonction de la problématique
de l'habitat.
Existence d'une pensée collective concertée des enjeux territoriaux au
niveau des régions
Une réflexion de prospective territoriale et non sectorielle devrait être conduite sur
l'organisation des espaces et des régions en vue de mieux définir les enjeux
susceptibles de participer à la réussite ou à l'échec des projets de villes nouvelles et
villes satellites. Dans ce sens, le Ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Eau et
de l'Environnement, conformément aux propositions du Schéma National de
l'Aménagement du Territoire (SNAT) a entamé un programme d'expertises sur quelques
sites sensibles, comme le Tandem urbain, Tanger-Tétouan, Fès-Meknès, l’aire métropolitaine
centrale de Kénitra à El Jadida englobant le Duopole Rabat-Casablanca, Oujda-Nador. Les
actions prioritaires sur les grandes villes, ont comme soucis de faire avancer, entre
autres, l'intégration du système urbain national, y compris leur articulation avec le monde
rural.
Visions et perspectives

Exigence d'un acte fort de la puissance publique sur l'espace régional


Les villes nouvelles dans d'autres pays, ou même au niveau national durant la période
coloniale, ont été le fruit d'une intention publique suffisamment affirmée pour qu'elles
aient pu faire l'objet de reconstructions mythiques ou mythologiques.
Les villes nouvelles témoignent d'une intervention exceptionnelle de la puissance
publique sur l'espace régional. Cette exception originelle doit par la suite « se fondre»
dans le paysage régional et se banaliser. Mais, il nous semble que cette dimension, pour
n'être pas la seule, est néanmoins déterminante du programme d'ensemble et de la suite des
projets des villes nouvelles.
Les critères d'un projet réussi de ville nouvelle dans le cadre de l'aménagement du
territoire doivent s'articuler autour de :
 La valeur ajoutée : La ville nouvelle doit répondre à un objectif stratégique, à un
enjeu territorial fort ou à une mission spécifique au territoire ;
 La durabilité : La ville nouvelle doit s'inscrire en droite ligne dans l'application
opérationnelle du concept de développement durable (projet à la croisée de
l'environnement de l'économique et du social ;
 La compatibilité : La ville nouvelle doit être en cohérence avec les autres projets du
territoire (arbre de pertinence) ;
 L'intérêt général : La ville nouvelle doit être la solution la plus ou moins incontournable
pour résoudre des difficultés récurrentes ou souvent mal résolues jusqu'á présent.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.30-38
Visions et perspectives

Villes nouvelles et villes satellites :


Visions et perspectives
Aboubakr IBN SEDDIK
Directeur adjoint de l’urbanisme

Concept
Comme cela a été dit, le concept « ville nouvelle » n'est pas utilisé partout et à toutes
les époques, pour signifier la même chose.
Si dans le jargon usuel des urbanistes, surtout francophones, cela signifie les
« organismes urbains» fondés «ex-nihilo » conçus et réalisés par la puissance publique ou
sous son contrôle et dédiés à une fonction déterminée, ce terme «ville nouvelle » peut
dans la pratique signifier d'autres utilisations comme les grands ensembles, les grands
lotissements, les quartiers périphériques ou même de gros villages. Une simple lecture
du programme de la manifestation qui nous réunit aujourd'hui illustre parfaitement
cela. Ainsi, sous cette appellation seront présentés des projets d'agglomérations d'une
grande disparité telle que:
▪ Villages de pêcheurs du sud ;
▪ Centres émergeants ruraux ou semi ruraux ;
▪ La cité portuaire d'El Marsa à Laâyoune ;
▪ Le pôle urbain de Nouaceur dans la région du grand
Casablanca ;
▪ Le quartier central de Hay Ryad à Rabat ;
▪ Le grand ensemble périphérique de « Sala Al Jadida» à Salé.
Ainsi, je pense que 1'intérêt de notre rencontre est de discuter de toutes les utilisations
extensives de ce terme (l'acceptation la plus large), plutôt que de l'utilisation purement
urbanistico-technique.
Villes nouvelles et armature urbaine
Qui dit ville nouvelle, dit intervenir sur l'armature urbaine. Notre pays s'est doté après
deux décennies de gestation d'un Schéma National de l'Aménagement du Territoire
(SNAT) approuvé par le gouvernement. Ce document considère que l'armature urbaine
Visions et perspectives

nationale est parmi les armatures urbaines les mieux constituées, non seulement de
notre région maghrébine ou arabe, mais à une échelle encore plus grande. Rares sont les

pays en voie de développement qui peuvent - - rivaliser avec le notre dans


ce domaine.
Malgré que l'armature est structurée (nombre de villes, leur taille, multiplicité de
binômes fonctionnels qu'elles forment, etc.) force est de constater que la valeur
intrinsèque de chacune de ses composantes (Les villes et centre urbains) est loin d'être
satisfaisante, et par conséquent leur mise à niveau doit être place sur le premier plan des
priorités.
Ceci nous pousse à affirmer que créer d'autre villes et renforcer davantage l'armature
urbaine est un geste louable, mais autant, il faut lever la barre très haut pour que ces
villes viendraient rehausser la qualité des composantes de notre armature, plutôt que de
concurrencer les villes existantes et leur soustraire des moyens qui auraient pu leur apporter
un nouveau souffle.
Je dis cela pour attirer l'attention sur la qualité des études de conceptions urbanistiques et
de faisabilité à assurer et sur les moyens financiers et institutionnels à mobiliser.
Aujourd'hui, le gouvernement a opté pour une nouvelle démarche pour laquelle il faudrait
prospecter les opportunités.
Rôle des villes nouvelles
Avant tout, trois objectifs fondamentaux de la ville traditionnelle marocaine et ceux des
villes arabo-musulmanes d'une manière globale, sont à prendre en considération :
▪ L'indispensable (les cellules d'habitation) ;
▪ Le nécessaire (les équipements de la vie quotidienne) ;
▪ Le complémentaire (l'esthétique, le décor et l'agrément d'une façon générale).
De nos jours, et à l'occasion de penser à des villes nouvelles, il y a lieu tout en gardant l'ordre
de ces principes d'y changer le contenu :
L'indispensable : pour réussir une ville, c'est permettre à ses habitants d'y trouver un
emploi quelles que soient leurs compétences et qualifications, d'y produire des richesses,
d'y habiter et de trouver un logement convenable répondant aux multiples besoins et
ensuite d'y trouver un seuil minimal d'équipement d'infrastructure comme de
superstructure.
Visions et perspectives

Le nécessaire : ce sont les services et les équipements de deuxième rang (le culturel,
l'administratif, le grand commerce, etc.) ;
Le complémentaire : dans cette catégorie, il y a l'esthétique, la villégiature, les loisirs,
le commerce de lux, etc.).
Evaluation de l’expérience nationale des villes nouvelles
Le meilleur moyen de se perfectionner est d'aller de l'avant, est d'évaluer ce que l'on
réalise en tirant les leçons et enseignements nécessaires.
J'espère que toutes les expériences qui vont être présentées aujourd'hui vont
privilégier la lecture analytique faisant apparaître, à côté des atouts et aspects positifs, les
limites et les dysfonctionnements observés à ce jour. Ainsi, on pourra identifier chacun de
nous, les erreurs qu'il faut éviter et au contraire les voies et sentiers qu'il faudrait
emprunter dans les années à venir. Je dis cela car en matière de production de villes entières
ou de leurs morceaux, Les erreurs s'avèrent coûteuses et nécessitent beaucoup de temps pour
les réparer, et c'est justement ce qui nous manque. Le temps est précieux, et l’on ne dispose
que d'un délai très court pour mettre à niveau notre armature urbaine, car en fait, la
globalisation pour laquelle il faudrait préparer notre pays, c'est pour un avenir tout proche.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.39-41
Visions et perspectives

Villes nouvelles et villes satellites :


Visions et perspectives
Présenté par
Madame Khadija KARIBI

Plan de communication
 Villes nouvelles au Maroc : les moments forts de l'histoire
 Comment 1'urbanisme a été instrumentalisé?
 Constat et perspectives
 Contexte actuel
 Concept nouveau et ancien
 Historique des villes satellites et des villes nouvelles au Maroc

Historique des villes satellites et des villes nouvelles au Maroc


▪ Avant le protectorat

Modèle sociétal spécifique orienté vers la religion


▪ L'indispensable (habitation) ;
▪ Le nécessaire (équipement) ;
▪ Le complémentaire (esthétique).

▪ Pendant le protectorat
- 1914 : premier dahir en urbanisme ;
- 1915-1925 : création d'une dizaine de villes nouvelles (administratives, minières,
agricoles, commerciales...).
Visions et perspectives

Nouveaux principes de l'urbanisme (l'hygiène et la sécurité) se traduit par :


• Des avenues plus larges ;
• Une nouvelle répartition des fonctions ;
• Un nouveau type d'habitat ;
• Un nouveau style architectural.
▪ Après l'indépendance
• Apparition des villes satellites suite à un fort exode rural : phénomène urbain subi à
cause d’une croissance démographique vertigineuse et une urbanisation pathologique ;
• Villes satellites : « grands villages » ou «villes dortoirs » à la lisière de la ville dépourvus
d'équipements et dépendants de la ville mère ;
• Les villes satellites ont été un régulateur des tensions et une réponse ponctuelle et
momentanée à un besoin urgent en logement sans apporter de solutions efficaces.
Les Schémas Directeurs d'Aménagement Urbains déterminent la vocation future des
nouvelles extensions de la ville et de sa région faisant l'objet par la suite de plans
d'aménagement. Ceci s'effectue dans le respect de l'environnement, de la protection des
sites...).

Les nouvelles extensions s’opèrent dans un souci de décongestionnement des villes


existantes. Ces extensions peuvent être sous forme de pôles urbains ; de lotissements
ou autres formes d'urbanisation telles les villes nouvelles et villes satellites.
Création de villes nouvelles sur des sites vièrges au niveau de trois Schémas Directeurs
d'Aménagement Urbain (SDAU)
Visions et perspectives

Unités urbaines-rurales autosuffisantes


Créer une indépendance économique pour favoriser l’épanouissement de Bouznika et
Bouknadel.

Création d’une ville nouvelle pour absorber le plein d’Al Hoceima

La Cité d'Al Ghazoua permet de répondre aux


besoins de l'urbanisation, à la dédensification de la
médina et à la protection des sites fragiles dans l'aire
urbaine.
Visions et perspectives

Contexte et réalité au Maroc


→ Vers 2025 : 70% de la population sera urbaine ;
→ 1,2 millions d'habitants sont à la recherche d'emplois ;
→ 75% de la population rurale est analphabète contre 37% en milieu urbain ;
→ Déficit de 3,6 millions d'unités de logement.
DANS LES 20 ANS A VENIR
→ Répondre aux exigences d'une population qui aurait pratiquement doublée (40% active) ;
→ Mobiliser 4.150 ha/an de terrains à urbaniser ;
→ Satisfaire les besoins en matière d'équipements de base.
DEFIS ET IMPERATIFS
→ Procéder à la mise à niveau des villes ;
→ Assurer la durabilité du développement ;
→ Encourager la competitivité et l'attractivité.
MOYENS DE MISE EN OEUVRE
→ Mettre en place une politique de la ville claire et efficace ;
→ Mettre en oeuvre de grands projets générateurs d'un dynamisme urbain et socio-
économique.
Villes nouvelles : quelles perspectives ?
Un acte politique doit s'inscrire dans le cadre d'une vision globale par :
1 / La mise en place d'un cadre juridique et institutionnel ;
2/ L'identification des acteurs ;
3/ La conception et la mise en œuvre.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.42-45
Visions et perspectives

Quels rôles pour les villes nouvelles au Maroc ?


Rachid OUAZZANI
Membre du bureau de l’Ordre National des Architectes

Villes nouvelles et villes satellites


▪ Pourquoi faire ?
▪ Dans quel cas les créer ?
▪ Comment les concevoir ?
▪ Comment les réaliser ?
Il faudrait raisonner sur la base de l'armature urbaine existante, en détecter les
disparités régionales à combler, et construire par là la démarche sur le principe du
développement durable.
Edifier des villes nouvelles dans notre pays est un choix d'aménagement qui se fonde sur :
L'ampleur des besoins en logements dans les villes, en consultant les statistiques du
Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme ;
L'efficacité des grandes actions volontaires pour brûler les étapes du développement et
pour surmonter les pesanteurs politiques et économiques ; (gouvernance urbaine trop
lourde, création d'emplois insuffisants...) ;
La capacité de l'organisme aménageur public à ouvrir de nouveaux territoires à
l'urbanisation et à mobiliser le foncier mis à sa disposition et à proximité des grandes
villes (terrains de la SODEA et de la SOGETA).
Tout d'abord, Il ne faut pas singulariser le rôle et les objectifs de l'option ville nouvelle
dans notre pays ; les expériences étrangères nous ont permis de constater qua chaque ville
nouvelle peut répondre à différentes finalités, peut se révéler plus ou moins nouvelle et
participe à des processus de production d'espace habite qui ne sont pas nécessairement
spécifiques. Les villes nouvelles ne sont qu'une variante d'ailleurs temporaire de la grande
famille urbaine.
Ensuite, l'option ville nouvelle n'est que très exceptionnellement une nécessité, si l’on
met à part deux circonstances :
1. Le développement d'une région à faible armature urbaine (Provinces Sahariennes).
Visions et perspectives

2. La reconstruction d'une agglomération détruite par un cataclysme naturel, telles


Agadir et plus récemment Al Hoceima.
La décision de construire une ville nouvelle résulte donc d'une vision d'aménagement du
territoire et du diagnostic des tendances de l'espace métropolitain et de la réponse optimale
qui en sera donnée.
Face au scénario du laisser faire à base de lotissements et de construction individuelles de
grands ensembles d'habitat social ou de quartiers d' habitats spontanés qui colonisent
l'espace périurbain, c'est-à-dire, face à la réalité de l'urbanisme de nos villes
contemporaines, l'option ville nouvelle est envisagée pour définir les grandes
métropoles dès que la taille de la grande ville atteint un million d'habitants (les
agglomérations de Rabat-Salé, de Casablanca, de Mohammedia, de Marrakech, de Fès, de
Tanger, d'Agadir, lnzegane et d'Oujda).
Les villes nouvelles doivent être calibrées pour un maximum de 100.000 habitants et
distances à environ 20 Km de la grande ville pour ne pas trop concurrencer la métropole et
qu'à l'inverse bénéficier des excédents de celle-ci. Ceci dit, pour assurer la mobilité et les
flux, un réseau de transport approprié doit nécessairement accompagner toute initiative de
création de villes nouvelles.
Les contraintes imposées par la topographie locale ou l'environnement limitant
l'expansion d’une agglomération peuvent également amener à prendre l'option ville
nouvelle, à Tétouan par exemple.
Dans le cas d'une aire métropolitaine, le choix précis du modèle urbain peut résulter du
site retenu ; soit le site est totalement neuf, vide nouvelle, soit le site est
partiellement urbanisé. Dans le cas de nos aires métropolitaines et grâce à l'armature
urbaine régionale dense, la préférence devra être donnée au renforcement de villes
moyennes régionales et au développement des villes satellites : Cas d'Ain Harrouda, de Tit
Mellil, Médiouna, Nouaceur, Bouskoura et Dar Bouâzza, première ceinture autour de
Casablanca.
Les conditions suivantes sont nécessaires à la conception et à la mise en œuvre des projets
de villes nouvelles et villes satellites :
La réalisation de la ville nouvelle doit s'effectuer, jusqu'à son terme, en parfaite
concordance avec son schéma général au niveau urbanistique, qui est une garantie de son
unité d'organisation. Toutefois, on peut imaginer que le schéma initial subira de sensibles
Visions et perspectives

remaniements, liées à des changements de conjoncture, mais la volonté d'organisation de


l'espace ne sera pas remise en cause. Le corollaire de cette volonté est une durable maîtrise
des sols et l'assurance de flux d'investissement continus ;
Outre la qualité des services et la variété des opportunités offertes à ses habitants, la ville
nouvelle doit disposer d'une base économique qui tout à la fois lui procure des ressources
financières pour son fonctionnement et permet au plus grand nombre de résidents de
travailler sur place. Ce critère oppose la ville nouvelle à la cité-dortoir, ou à
l'agglomération satellite ;
Une ville nouvelle doit être génératrice d'identifications pour ses propres habitants et
pour les autres :
a) Identification géographique, ce qui renvoie à l'insertion au site et au réseau de
l'armature régionale ;
b) Identification culturelle et sociale par la qualité de l'inter relations des divers
composants de la ville nouvelle ; diversité sociale et respect de la pyramide des
âges dont les bases sont nécessaires ;
c) Identification collective à un devenir, à travers la plus ou moins grande vigueur de
l'image projetée ; il est clair que cette image pourra être projetée et être fortement
façonnée par le niveau des réalisations architecturales et des compositions
urbaines.
La personnalité d'une ville nouvelle peut être renforcée par la nature de l'organisation
qui en assure la construction et la gestion.
En conclusion, les villes nouvelles dans notre pays devront jouer les rôles suivants :
Qualifier les villes satellites en les dotant de tous les attributions de la ville pour
qu'elles remplissent leurs fonctions de polarité et de décongestion de l'agglomération
principale ;
Absorber une part importante de la croissance urbaine à venir dans les conditions
d'accueil et d'organisation bien préparé, et aider à atténuer la pression qui s'exerce sur
le marché de l'immobilier ;
Contribuer à une meilleure distribution des habitants et des activités sur le territoire
national, comme outil volontariste privilégié pour implanter l'infrastructure urbaine
lourde (viabilisation primaire) et des équipements structurants régionaux manquants ;
Accompagner le développement des grands sites industriels et participer à leur ancrage
Visions et perspectives

en tant que pôle de croissance régionale (cas de Jorf Al Asfar) ;


Constituer le creuset des cites scientifiques, spécialisées dans les nouvelles technologies
ayant des fonctions universitaires d'enseignement et de recherche de développement en
relation avec le tissu industriel régional.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.49-51
Visions et perspectives

Villes nouvelles, nouvelles perspectives pour


le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics
Abdelhak LAARAICHI
Fédération Nationale du Bâtiment et des Travaux Publics (FNBTP)

L'option d'ouvrir de nouvelles zones à l'urbanisation par la création de villes nouvelles a


toujours été considérée par le FNBTP comme le moyen adéquat de répondre à la fois aux
contraintes urbanistiques et aux contraintes qui inhibent le développement de l'habitat.
En effet, la création de nouvelles villes permet de :
1. Alléger la pression sur les villes existantes, leurs infrastructures, leurs équipements
socio collectifs... ;
2. Minimiser les coûts des infrastructures et des équipements en les faisant correspondre
à une taille plus petite que celle des métropoles ;
3. Contourner la contrainte foncière plus forte dans les villes existantes.
Cette option permet d'élargir le marche des Bâtiments et Travaux Publics, tout en le
mettant à la portée d'un plus grand nombre d'opérateurs.
Cependant, la création de villes nouvelles se doit d'éviter les erreurs commises lors du
développement urbanistique des métropoles existantes.
Une plus grande importance doit être accordée à la maîtrise du développement urbain pour
optimiser les investissements nécessaires et anticiper l'évolution des villes nouvelles.
Il est impératif que les villes nouvelles soient des cités à part entière, avec des
équipements socio-éducatifs et de loisirs adéquats et qu'elles ne soient pas des cités dortoirs
des villes qui reproduisent tous les problèmes de quartiers périphériques.
La création de villes satellites de tailles moyennes à proximité des grands centres urbains
peut constituer une opportunité pour donner une impulsion au secteur de l'habitat et de
l'urbanisme.
L’implication des professionnels, urbanistes, architectes, bureaux d'études techniques,
entrepreneurs et promoteurs peut ouvrir des perspectives nouvelles pour l’innovation,
l’optimisation des coûts, l’élaboration et la mise en oeuvre de solutions économiquement
intéressantes.
Visions et perspectives

L'implication des professionnels permettra de sortir d’une logique de spéculation et de


profit à une logique de développement intégré et durable, permettant à la fois la création
de villes nouvelles où il fait bon de vivre, ceci en développant le potentiel de production de
toute une filière d'intervenants dans la construction.
La mise en place de villes nouvelles permettra, par le recours aux offres intégrées :
architectes, bureaux d'études techniques et entrepreneurs, de mettre en compétition des
solutions nouvelles permettant d'atteindre aussi bien les objectifs de la qualité, de la
sécurité que de l'esthétique et de l'économie sur une échelle conséquente.
L'édification des villes nouvelles est l'opportunité adéquate pour promouvoir
l'émergence d'un nouveau genre d'opérateurs : les entrepreneurs promoteurs, qui
contribueront à professionnaliser l'offre de logements économiques en respectant la
qualité et la sécurité.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.52-53
Visions et perspectives

Critères d’identification
Centres satellites potentiels
Abdallah HOUARI
Enseignant-chercheur à l’Institut National d’Aménagement et
d’Urbanisme

Je me propose d'aborder avec vous «Les critères d'identification de centres satellites


potentiels ». Ces critères concernent également les villes nouvelles. La question qu'il
faudrait poser est que sur quelles bases pourrait-on identifier la localisation d'une ville
nouvelle ?
Les différents points que je vais vous présenter sont extraits de l'étude (Enquête sur les
Equipements Publics rentrant dans le cadre de la Migration et l'Aménagement du Territoire).
Son objectif était d'identifier un ensemble de centres urbains de petite et moyenne taille
susceptibles de contribuer à assurer une canalisation des flux migratoires par une injection
d'équipements collectifs et qui constitueraient des centres satellites de grandes
agglomérations.
Pour cela, un certain nombre de critères d'identification a été sélectionné et un choix
déterminant permettant de dégager une typologie de quelques centres représentatifs a été
établi.
Ces critères sont au nombre de cinq :
La démographie ;
Le niveau d'équipements ;
La localisation selon un potentiel économique ;
L'urbanité ;
Le seuil d'inflexion de la population.
1. Le critère démogrophique : Il tient compte des taux de croissance des villes :
Taux de croissance élevé (5% et plus) ;
Taux de croissance moyen (2 à 4,9%) ;
Taux de croissance faible (moins de 2%).
Visions et perspectives

Le critère démographique tient compte aussi de la capacité migratoire (part de la


migration dans le croît démographique) :
Faible capacité (< à 20%) ;
Capacité moyenne (de 20 à 50%) ;
Forte capacité (50% et plus).
2. Le critère niveau d'équipement : Il s'agit de procéder à une classification des villes qui a
été étabtie où trois types de villes ont été répertoriés. Il s'agit de :
Villes équipées ;
Villes moyennement équipées ;
Villes sous-équipées.
3. Le critère localisation des villes : Il s'effectue selon des zones à potentialités données
et a permis d'avoir :
Catégorie 1 : villes satellites de grandes agglomérations ;
Catégorie 2 : villes situées dans des zones à fortes potentialités agricoles
(irriguées) ;
Catégorie3 : villes à potentialités industrielles ou minières ;
Catégorie 4 : villes à potentiatités relatives mais diversifiées.
Pour ces dernières, il est difficile de les caractériser par une spécificité ou une dominance
précise ; elles sont généralement localisées sur un axe routier, bénéficient du transit,
domicilient un souk structurant pour plusieurs communes, et leur potentiel agricole est
variable seton les aires géographiques (zones bours d'inégales valeurs, montagnes,
plateaux...).
4. Le critère urbanité : Il tient compte de la capacité de ces villes à accéder au statut
d'agglomérations urbaines. Il s'agit en l'occurrence de différencier entre celles qui
présenteraient une forme d’urbanité par opposition à des villes fortement ancrées dans leur
terroir. Au niveau de ce critère, on a suggéré un certain nombre de villes en nous appuyant
sur les villes classées par le C.E.R.E.D, comme centres en ralentissement avec un sous-
groupe à «comportement rural ».
5. Le critère seuil d'inflexion : Il tient compte de deux seuils d'inflexion, degagés à partir
des résultats obtenus par la présente réflexion :
Seuil d'inflexion de 20.000 habitants ;
Seuil d'inflexion de 60.000 à 80.000 habitants.
Visions et perspectives

En dessous de 20.000 habitants, pratiquement aucune ville ne domicilie d'équipements


privés du tertiaire supérieur socio-éducatif ou sanitaire (spécialistes). Au-dessus du seuil
d'inflexion, la ville parvient à drainer des équipements privés d'une certaine importance.
Dans l'ensemble, il y a dans les villes qui se situent dans la tranche de 60.000 à 80.000,
une mise en place non négligeable d'équipements privés diversifiés, ce qui constitue un
indicateur de la capacité de ces villes à assumer un développement endogène.
Concernant le choix, celui-ci a été de ne dégager que les centres en mesure d'assurer un
développement relativement rapide et endogène afin d'optimiser l'investissement public.
Par conséquent, ont été écartés les centres en ralentissement avec un sous-groupe à
comportement rural ; notamment ceux ne disposant pas de potentialités économiques
suffisantes, ceux dont la capacité migratoire est faible et ceux enfin qui sont loin
d'atteindre le seuil d'inflexion de 20.000 habitants.
Leur répartition spatiale a été orientée sur des zones porteuses, tout en essayant de couvrir la
totalité des régions avec l'objectif d'une meilleure répartition territoriale de la population.
Les choix étabtis ont privilégié de tenir compte des considérations budgétaires et d'une durée
dans le temps optimisée, d'où l'orientation de partir sur des centres présentant certains acquis.
Mais, les choix pourraient être totalement différents et se situer à l'autre extrême pour retenir
d'autres critères, tels les critères de zones de pauvreté, de zones frontalières ou de zones de
faibles densités. Nous sommes dans le cadre de détermination de choix de localisation qui se
posent pour les villes nouvelles et qui en conditionneront le contenu.

Villes nouvelles et Villes satellites. Actes du colloque des journées d’études


tenues au siège du Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
14 I15 Décembre 2004. pp.46-48
« Villes nouvelles » : 100.000 logements chaque année

Le Premier ministre, Driss Jettou, a présidé, vendredi dernier à Rabat, une réunion consacrée
à l’évaluation de la politique gouvernementale en matière d'habitat. M. Jettou a dressé un bilan
positif du programme «villes nouvelles». « Les résultats auxquels nous sommes arrivés sont
extraordinaires. Nous avons pu passer de 45 000 à 100 000 unités par an. Nous avons pu
relever le défi. Je pence même que nous n'avons pas été très ambitieux. Nous comptons placer
la Barre encore plus haut pour atteindre l'objectif de 150 000 logements par an.Et c'est à notre
portée». M. Jettou qui s'est dit « très heureux des résultats» n'a pas manqué de rendre
hommage à l'équipe « volontariste» de Ahmed Taoufik Hjira, le ministre délégue chargé de
l'Habitat. L'heure donc est à la satisfaction générale,mais aussi au bilan.
La réunion de M. Jettou avec les principaux intervenants dans le domaine de l'habitat a été
l’occasion de faire le point sur l'état d'avancement de deux grands chantiers lancés
dernièrement. Il s'agit des villes nouvelles de : « Tamansourt» (Marrakech) et de : «
Tamesna» (Rabat).
C'est ainsi que le ministre délégué chargé de l'Habitat a souligné que la marche des travaux se
fait conformément aux prévisions, précisant que la question du foncier a été complètement
maîtrisée et que les propriétaires des terrains ont été indemnisés. Pour ce qui est de la ville de
« Tamansourt», qui a reçu plus de 120.000 demandes, les travaux hors site ont été achevés
tandis que les autres travaux avancent à une cadence élevée, ce qui permettra de livrer les
premières unités de logement avant la fin de l’année en cours.
Concernant la ville de « Tamesna», il est prévu que les travaux d'aménagement intérieur pour
la première tranche prennent fin vers la fin de l'année en cours et de livrer en 2008 les
premières unités de logement qui seront réalisées dans le cadre d'un partenariat avec le secteur
privé. Encouragé par ces résultats positifs, le gouvernement de M. Jettou ne compte pas
s'arrêter en si bon chemin. Il entend lancer quatre importants projets de « villes nouvelles».
Cette réunion élargie a été d'ailleurs l'occasion de présenter les conclusions des études de
faisabilité.
Il s'agit du projet de création d'une nouvelle ville dans la commune de Lakhyayta, à 8
kilomètres du sud de Casablanca, sur une superficie de 1300 ha. Elle devra accueillir 300.000
habitants pour un investissement global de 3 milliards de DH. Le deuxième projet consiste à
construire la nouvelle ville, «Melloussa» pour un investissement avoisinant 3 milliards de
DH.
Située à 15 km de l’est de Tanger, elle devra accueillir, dans une première tranche, quelque
30.000 habitants.
Le troisième projet consiste à construire la nouvelle ville de " Tagadirt " à 6 km d'Agadir
pour accueillir quelque 250.000 habitants et pour un coût global de 2,5 milliards de DH. Il est
signaler que ces trois projets seront réalisés par des établissements publics relevant du
ministère délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme.
Pour ce qui est du dernier projet de la ville nouvelle " Zenata Al Jadida " dans la banlieue de
Casablanca, il sera réalisé par un établissement public relevant de la Caisse de Dépôt et de
Gestion (CDG) sur une superficie de 2000 hectares devant abriter quelque 500.000 habitants à
l'horizon 2030.

LE MATIN, 06-02-2006, par Abdelwahed Rmiche


Des villes nouvelles pour une vraie qualité de vie

Le Maroc ambitionne de créer 15 nouvelles villes à l’horizon 2020 pour absorber le


développement démographique et désengorger les grandes villes.

Après Tamensourt à Marrakech et Tamesna, à Rabat, le coup d’envoi a été donné pour
l’aménagement de la nouvelle ville Zenata à Casablanca. Située à la croisée des chemins, dans
la commune de Aïn Harrouda, entre les villes de Casablanca et Mohammedia, la future ville,
qui couvre une superficie de 1.925 ha, pour une population de 500.000 habitants, contribuera
à alléger la pression démographique que connaissent les deux villes dans le secteur
immobilier. Trois autres nouvelles villes sont dans la pipe du gouvernement. Il s’agit du projet
de création d’une nouvelle ville dans la commune de Lkhyayta, à 8 kilomètres du sud de
Casablanca, sur une superficie de 1300 ha. Elle devra accueillir 300.000 habitants. Le
deuxième projet consiste à construire la ville de "Melloussa", située à 15 km à l’Est de Tanger
et qui devra accueillir, dans une première tranche, quelque 30.000 habitants. Le troisième
projet, enfin, comporte la construction de la ville de "Tagadirt" à 6 km d’Agadir pour
accueillir quelque 250.000 habitants. L’objectif est de créer 15 nouvelles villes à l’horizon
2020 pour absorber une part significative de la croissance démographique des grandes
métropoles. Dotées, dans les plans présentés, de nombreux équipements urbains et d’espaces
verts, ces villes nouvelles auront pour vocation d’organiser un développement urbain qui se
faisait de manière mal maîtrisée, voire anarchique notamment au niveau des villes où la
croissance démographique est exponentielle comme Casablanca, Rabat et Marrakech. Mais
au-delà des chiffres que les nouvelles villes devraient accueillir dans quelques années, ces
projets devraient permettre un vrai rééquilibrage de l’aménagement du territoire, en créant une
offre de logements et de terrains d’activités à un prix raisonnable, de bonnes conditions de
desserte et d’équipement et surtout un environnement de qualité. Situées sur des sites un peu
éloignés de tout moyen de transports, il est indispensable de doter ces villes nouvelles, comme
cela est présenté sur les plans, d’équipements urbains et d’y amener les transports. Et il faut
surtout éviter l’abîme des cités-dortoirs. Leur réalisation devrait tenir compte de nouveaux
concepts et méthodes, dont l’aménagement concerté qui permettra la création et la
construction de nouvelles cités intégrées et cohérentes répondant aux normes des villes
modernes. L’idéal est qu’elles puissent devenir de vrais pôles urbains avec des dynamiques
économiques d’accompagnent et à taille plus humaine. Et de pouvoir s’enrichir d’une activité
culturelle (théâtres, salles de spectacles) et associative pour une vraie vie de qualité.

Le Reporter. Mis en ligne le 19 février 2006. Par Rachida Bami.


Immobilier : Villas économiques : le tour de Casablanca

Après le succès qu’a connu la première tranche du programme national


des villas économiques, place à la seconde tranche. Sont directement
concernés les nouveaux chantiers d’envergure, notamment les nouveaux
pôles urbains du Nord et les villes nouvelles de Casablanca et d’Agadir.

Des villas économiques pour la classe moyenne. Le concept à l’air de plaire une grande marge
de la société marocaine. Le programme national de villas économiques, lancé officiellement
le 16 décembre dernier par le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, connaît un
franc succès. A Tamansourt, ville nouvelle située à 14 km de Marrakech, les 500 villas
économiques prévues dans le cadre d’une première tranche ont été écoulées en un temps
record. Les travaux de construction ont également suivi ce rythme puisque les premières
livraisons s’effectueront en juin 2006. Et la même histoire est en train de se répéter à
Tamesna, ville nouvelle installée dans la banlieue de Rabat. Les responsables du ministère
sont actuellement en train de se pencher sur la seconde tranche de ce programme ; les villes
concernées sont en train d’être identifiées. Mais des cas sortent d’ores et déjà du lot. Il s’agit
notamment des nouveaux pôles urbains à édifier dans le Nord, aux environs de Tanger plus
exactement. Le plus important demeure Melloussa, situé à 15 km de l'est de Tanger et qui
devra accueillir, dans une première tranche, quelque 30.000 habitants.
Deux autres sites sont susceptibles d’accueillir des villas économiques. Il s’agit de Lakhyayta,
à 8 kilomètres du sud de Casablanca, qui s’étendra sur une superficie de 1300 ha et qui devra
accueillir 300.000 habitants et Tagadirt à 6 km d'Agadir, ville nouvelle qui profitera à quelque
250.000 habitants. «Nous attendions justement le lancement des travaux d’aménagement de la
ville nouvelle près de Casablanca pour pouvoir insérer la métropole dans le programme de
villas économiques, cris foncière oblige», explique un directeur au ministère de l’Habitat et de
l’Urbanisme. Et d’ajouter que même à Lakhyayta, le prix unitaire sera un peu plus élevé que
dans les autres régions du Maroc. Il se situera aux environs de 1,2 million DH. Il est à signaler
que la première phase visera la réalisation de 7500 unités dans plusieurs régions du Maroc. Le
produit phare de ce programme sera une villa d’une superficie moyenne de 150 m2. Cette
villa sera vendue aux environs de 600.000 DH. L’exécution de ce programme qui a été confié
au holding d’aménagement Al Omrane et aux différents ERAC couvrira l’ensemble du
territoire national.
Aujourd’hui le Maroc, du 09-03-2006, par Fadoua GHANNAM
Trois villes nouvelles en cours de lancement :
MELLOUSSA

LAKHYAYTA

TAGADIRT
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme :

Tanger, Agadir, Casablanca... auront prochainement leurs


villes nouvelles

Référence : Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une


autre dimension d’intervention. In : Habitat & urbanisme. pp. 39-44.

Pour ce qui est des autres villes prévues, notamment près de Casablanca, Agadir et
Tanger, elles sont toujours au stade des études. Pour Sahl Lakhyayta, devant accueillir près de
300 000 habitants, un site de 2 000 ha a été réservé à 8 km au sud de Casablanca. Il a été
divisé en deux zones. La première, de 600 ha, fait actuellement l'objet d'études
urbanistiques. Pour la seconde zone, la Direction des Domaines a donné son accord pour
la mobilisation de 370 ha, mais plusieurs centaines d'hectares ne seront libérés qu'en 2010,
année de l'expiration des six contrats de location les concernant.

Pour ce qui est de Melloussa, à Tanger, sur le millier d'hectares retenu, une demande
d'acquisition pour la moitié a d'ores et déjà été formulée auprès de la préfecture Fahs-Anjra.
En outre, un concours d'idées a été lancé par Al Omrane-Al Boughaz en juin 2006 pour
l'élaboration d’une proposition d'aménagement.

Quant aux travaux d'aménagement de cette première tranche de 500 ha, ils ont démarré
début janvier 2007. Concernant Tagadirt, enfin, la mobilisation du foncier est en cours.

Sur les 1 100 ha prévus, 422 sont titrés et appartiennent au domaine de l'Etat. Ils ne présentent
donc pas de contraintes particulières.

Accompagner le développement démographique des villes


Les villes nouvelles projetées ou en cours de lancement :
Melloussa, à proximité de Tanger : 2 000 ha pour une population de 60 000 habitants ;
Sahl Lakhyayta dans la région de Chaouia-Ouardigha à proximité de Casablanca : 1 300 ha,
pour 300 000 habitants ;
Tagadirt aux environs d’Agadir : 1 200 ha pour 280 000 habitants ;
Le pôle urbain de Madinat Badis à proximité de la ville d'Al Hoceima : 4 050 unités pouvant
abriter 20 000 habitants.
Les articles de presse

Immobilier : Mr Hejira lance trois autres nouvelles villes

Référence : Ghannam, Fadoua. Immobilier : Mr Hejira lance trois autres


nouvelles villes. Disponible sur World Wide Web:
http://www.aujourdhui.ma/thematiques-economiques-details43431.html ,
consulté le 28 octobre 2007.

Lkhyayta à Casablanca, Melloussa à Tanger et Tagadirt à Agadir. Trois nouvelles villes dont
les études de faisabilité avancent bien. L’objectif est d’ouvrir de nouvelles zones à
l’urbanisation dans la périphérie des grandes villes.

Marrakech et Rabat font des jaloux. Et pour cause, les deux agglomérations, qui disposent
actuellement à leur porte de villes nouvelles à même de combler le déficit en matière
d’habitat. Après la réussite donc de Tamesna et Tamansourt, les autorités de plusieurs autres
grandes villes du Royaume ont lancé des études de faisabilité pour se doter de leur ville
nouvelle. C’est ce qui se dégage de la réunion de suivi tenue vendredi 3 février à Rabat.
Présidée par la Primature, elle a connu la participation de plusieurs départements ministériels
concernés notamment le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. Trois villes
nouvelles ont ainsi été à l’ordre du jour. «Leurs études de faisabilité avancent et les premiers
résultats sont d’ores et déjà concluants», estime Mr. Taoufik Hejira. Trois sites sont ainsi
concernés. Lkhyayta, à 8 kilomètres du sud de Casablanca, qui s’étendra sur une superficie de
1300 ha. Elle devra accueillir 300.000 habitants. Tagadirt à 6 km d'Agadir, ville nouvelle qui
profitera à quelque 250.000 habitants et Melloussa, située à 15 km de l'est de Tanger et qui
devra accueillir, dans une première tranche, quelque 30.000 habitants. «C’est ce dernier
projet qui demeure le plus prioritaire. Le début des villes nouvelles est un succès au Maroc.
Tamensa, sur les portes de Rabat, et Tamansourt, à côté de Marrakech, étaient bien
évidemment les stars de cette réunion dont l’essentiel des travaux a été consacré à l’état
d’avancement de ces deux méga-chantiers urbanistiques. A commencer par Tamansourt, ville
nouvelle lancée le 24 décembre 2004 par SM le Roi. L’ERAC Tensift, chargé de piloter les
travaux, a reçu plus de 120.000 demandes pour les quelque 50.000 logements prévus dans un
premier temps. Plus d’une année après le lancement du chantier, les travaux hors site ont été
achevés tandis que les autres travaux ont été réalisés à des taux très élevés. Les premières
unités de logement seront ainsi livrées avant la fin de l'année 2006. Le même engouement a
été enregistré auprès d’Al Omrane-Tamesna, entité en charge de la coordination des travaux
de la nouvelle ville de Rabat. Les travaux d'aménagement intérieur pour la première tranche
seront ainsi terminés vers la fin de l'année en cours alors que les premières unités de logement
seront livrées en 2008. Des projets d’habitat qui, signalons-le, seront réalisés dans le cadre
d'un partenariat avec le secteur privé.

Aujourd’hui le Maroc, du 06-02-2006, par Fadoua GHANNAM


TAGADIRT

TAGADIRT, une nouvelle ville au Maroc :


Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme :
- Tagadirt à Agadir : Fiche technique
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Tagadirt à Agadir

Référence : Tagadirt à Agadir. Disponible sur World Wide Web:


http://www.marocurba.gov.ma/urbanisme/index.asp , consulté le 28 octobre
2007.

Fiche technique:

La construction de la ville nouvelle de Tagadirt est une opération majeure dont


l'objectif est de constituer un pôle urbain dans le Grand Agadir qui permettra de
soulager l'urbanisation des principales agglomérations de la région.

En tant que ville nouvelle et


zone prioritaire à ouvrir à
l'urbanisation, le site de
Tagadirt, situé au Sud de la
RN8, sur la route de
Marrakech, est à privilégier;
il a une superficie d'environ
1 100 hectares dont 422,
titrés appartenant au Domaine
privé de l'État, ne présentant pas de contraintes particulières.
L'urbanisation de la ville nouvelle de Tagadirt est prévue sur une période de 10 années en
deux grandes phases dont la première portera, d'un seul tenant pour la conception
urbanistique, sur une superficie d'environ 570 hectares, située plus à l'Est, en grande partie sur
le terrain domanial.
L'ensemble du projet offre une capacité de logements estimée à 44 300 unités dont près de
50% produits dans le cadre de partenariat avec le secteur privé, par appel à manifestation
d'intérêt (AMI). La population qui y attendue sera d'environ 208 500 dont la moitié à l'horizon
2015. Le coût global de l'opération, comprenant l'aménagement de blocs fonciers semi-
équipés pour l'AMI et la réalisation d'une station de traitement des eaux usées, est estimé à
près de 2,86 milliards Dh.
Le concept de la "Ville nouvelle"(ou cité nouvelle) a été lancé dans le Grand Agadir dès les
années 1970 par le SDAU de 1978; il a été proposé comme étant une alternative pour
contrecarrer le développement plus au moins anarchique des centres existants. Son objectif
est d'assurer un équilibre habitat-emploi et de renforcer ou constituer des centres locaux avec
réalisation des équipements à la mesure des agglomérations et de leur population.
Ces cités devraient constituer une offre foncière importante, à un prix correspondant au mieux
à la demande, avec suffisamment d'équipements, capables de répondre aux besoins de la
population, et enfin constituer aussi une base à l'organisation générale du Grand Agadir.
Dakhla et Tassila furent parmi les "cités nouvelles" suggérées par le SDAU de 1978 et repris
par celui de 1989; ils sont aujourd'hui davantage de gros lotissement que des "cités
nouvelles", chose qu'il importe d'éviter pour Tagadirt proposé comme "ville nouvelle" malgré
la proximité des tissus urbains existants (Tikiouine, Adrar, Drarga...)
La vision de la nouvelle ville de Tagadirt s'articulera autour d'objectifs stratégiques reflétant
une ou plusieurs vocations spécifiques dans la région liées, par exemple, à un parc régional de
détentes et loisirs (sur les terrains situés au nord de la RN8), à un pôle agro-industriel effectif
(dont un projet serait actuellement d'actualité), à une cité de troisième âge (résidence
secondaire d'européens à la retraite), voire à une technopole régionale et/ou autres à identifier
et à promouvoir et couvrant les aspects suivant :
Réorganiser l'occupation des sols de la rive droite de l'oued Souss, accès principal de
l'agglomération à partir de l'échangeur de l'Autoroute provenant de Marrakech;
Satisfaire la forte demande d'habitat social dès 2008 ou 2010;
Stimuler l'offre de produits d'habitat social assurant une mixité sociale nécessaire au
fonctionnement de ville;
Préparer les structures d'accueil pour contribuer au développement économique de la rive
droite de l'oued Souss, créant ainsi des emplois et réduisant les déplacements vers d'autres
secteurs du Grand Agadir;
Doter la zone des équipements socio-économiques adéquats.
Créer les conditions d'un développement durable de la zone avec respect de
l'environnement et du milieu naturel, et la participation de la population et des acteurs
locaux...
Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme
Direction de l’Urbanisme
www.marocurba.gov.ma
SAHEL LAKHIAITA
LAKHIAITA, une nouvelle ville au Maroc :
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme :
- Lakhiaita dans la zone d’extension du centre de Had Soualem
*Positionnement géographique du site
*Equipements et infrastructures
*Zone à forte concentration de tissus industriels
*Zones ouvertes à l'urbanisation par les documents d'urbanisme
*Centres émergents
-*-Éléments d'appréciation générale sur la ville nouvelle de Lakhiaita
*Les atouts d'une ville nouvelle
*Des faiblesses territoriales à corriger
*Des perspectives d'avenir promettantes
*Une approche intégrée et des objectifs majeurs
Etude publiée sur le site
site web de la Direction de l’Urbanisme

Lakhiaita dans la zone d’extension du centre de Had Soualem

Référence : Lakhiaita dans la zone d’extension du centre de Had Soualem.


Disponible sur World Wide Web:
http://www.marocurba.gov.ma/urbanisme/index.asp , consulté le 28 octobre
2007.

Le futur pôle urbain et industriel, limitrophe au quartier industriel de Had Soualem, est situé
à 20 Km de Casablanca et de 60 Km du chef lieu de la région de Chaouia-Ouardigha, et sur
l'axe reliant Casablanca à El Jadida, au niveau d'une zone qui se trouve sous l'influence
conjuguée de deux régions économiques, celle du Grand Casablanca, et la région de
Chaouia-Ouardigha, sans oublier l'effet direct des deux commune Sahel-Oulad H'riz et
Lakhiaita.
La ville nouvelle de Lakhiaita a pour objectif principal de créer et développer un pôle urbain
et d'activités économiques de qualité pour répondre à un double objectif: rehausser le niveau
urbanistique de la région limitrophe et créer une dynamique économique en captant les effets
d'un environnement influent.

La planification du projet urbain et industriel de Sahel-Lakhiaita est favorisée par les facteurs
suivants:
Le renforcement de la vocation industrielle de la province de Settat par l'impulsion donnée
à ce pôle de croissance économique;
La structuration des centres émergeants des deux communes de Sahel et Lakhiaita autour
de ce pole;
La nécessité de dynamiser la zone d'activités industrielle de Had Soualem par le
redéploiement d'un véritable parc d'activités à pôle technologiques spécifiques aux besoins
de la région;
Le besoin de contenir les effets du développement de la couronne périphérique de
Casablanca (ou aire métropolitaine) avec une présence d'opportunité foncière
exceptionnelle apte à l'urbanisation, pouvant décongestionner quelque peu, ledit axe par
ses offres en logements et activités;
Le besoin de faire face à la résorption des quelques douars de bidonvilles localisés au
niveau de cette zone;
L'insertion du projet dans la nouvelle stratégie du Gouvernement dans le domaine de
l'habitat social pour prévenir la formation et le développement de l'habitat insalubre.
* Positionnement géographique du site:
Le site d'accueil du nouveau pôle urbain et industriel de Sahel Lakhiaita se partage entre les
communes rurales de Sahel Oulad Hriz et Lakhiaita.
Ce site dispose d'une situation géographique privilégiée qui se caractérise par:
Un arrière pays en plein développement et à fortes potentialités agricoles;
Une localisation dans une aire à forte croissance urbaine;
L'accessibilité facile (routes, autoroutes, voie ferrée, aéroport, port...)
Infrastructure disponible a proximité (Eau, Electricité,...)
Une réserve foncière publique importante de près 1 000 ha, qui ne pose pas de problème,
facile à mobiliser et à exploiter pour l'extension future du pôle de Sahel Lakhiaita;
L'existence de trois noyaux urbains qui peuvent jouer un rôle important dans la
dynamisation du nouveau pôle;
La proximité de l'ensemble des zones d'activités et des zones d'influence;
Les autres atouts liés au site (climat, relief, couverture végétales, nappe, forêt, ...)
Le site d'accueil se trouve limitrophe au quartier industriel de Had Soualem et à:
10 Km de Casablanca
60 Km de Settat
30 Km de Berrechid
30 Km de l'Aéroport Mohammed V
100 Km du port de Jorf Lasfar
35 Km du centre de Deroua
* Equipements et infrastructures
L'aire d'étude possède une infrastructure importante qui la place parmi les zones les mieux
équipées de la région et qui lui permettent de constituer un véritable pôle économique à
l'avenir.
Les infrastructures de transport
Sa situation géographique en fait une zone importante de transit principal; à proximité de
centres d'échange nationaux et internationaux et constitue un point de convergence des axes
de communication lui permettant de bénéficier du rayonnement des grands pôles économiques
du Royaume (Casablanca, Mohammedia, Jorf Lasfar, ...). La zone bénéficie d'une
infrastructure dense et de qualité par la présence de :
Réseau Autoroutier: Axe Casablanca- El Jadida et Rabat: Casablanca Marrakech.
Réseau routier: Route nationale 1 reliant Casablanca à El Jadida.
Réseau ferroviaire: Axe Casablanca - El Jadida, Casablanca - Marrakech et Casablanca -
Khouribga.
Aéroport Mohammed V
Port de Casablanca et de Jorf Lasfar.
Les infrastructures techniques
La zone dispose également d'un réseau d'infrastructures techniques (électricité, eau potable et
télécommunication) relativement développé.
* Zone à forte concentration de tissus industriels
Le site d'accueil fait partie du bassin périphérique de Casablanca, caractérisé par une forte
concentration de tissu d’activités industrielles. En effet, en plus de la proximité des pôles
industriels aménagés sur le territoire de Casablanca (Nouaceur, Ouled Saleh, et Bouskoura),
cette zone regroupe d'autres sites aménagés localisés à Berrechid et Soualem. D'autres sont en
cours de projet ou prévus par les documents d'urbanisme (Tamadrost, Sidi El Mekki,
Lakhiaita, Deroua, ...)

* Zones ouvertes à l'urbanisation par les documents d'urbanisme


L'urbanisation de la zone est entamée dans différents secteurs selon des vocations spécifiques:
Touristique à Sidi Rahal Chatii;
Résidentielle, d'activités et de services à Soualem, Lakhiaita et Ain Jmel.
Le centre de Soualem Sahel relativement développé (650 Ha), et celui de Sidi Rahal
Chatii (4600 Ha), sont en pleine expansion et constituent avec celui de Lakhiaita (123 Ha)
les principaux centres de l'armature urbaine de la zone, destinés à connaître une croissance
soutenue.
* Centres émergents
La zone d'accueil enregistre l'émergence et le développement de plusieurs centres urbains
dans cette zone (Had Soualem, Sidi Rahal, Lakhiaita, ...). Ces centres peuvent participer
activement à la dynamisation et au développement du nouveau pôle urbain et

industriel.
ELEMENTS D'APPRECIATION GENERALE SUR LA VILLE
NOUVELLE DE SAHEL LAKHIAITA
1. Les atouts d'une ville nouvelle
Une situation géographique privilégiée : 10 Km de Casablanca, 24 Km de Berrechid, 2km
de Had Soualem, 30 Km de l'aéroport Mohammed V, 80 Km de Jorf Lasfar
Une excellente accessibilité : Autoroute Casa - El Jadida, route Nationale 1, route
provinciale 3011 reliant Berrechid à Had Soualem, réseau ferroviaire Casa - El Jadida,
Casa - Marrakech, Casa - Khouribga.
Un foncier assez maîtrisé : 1000 ha du domaine privé de l'Etat
Un paysage remarquable et valorisé
Un fond potentiel touristique
2. Des faiblesses territoriales à corriger
Une situation administrative embryonnaire
Un mitage de l'espace rural par les industries polluantes
Une infrastructure de base à créer, (assainissement et traitement)
3. Des perspectives d'avenir promettantes
Une ville structurante de la région par la mise en relation des pôles prévus par le plan de
développement de la commune, le centre de Lakhiaita, le lotissement d'habitat résidentiel,
la commune tout étant le prolongement du pôle industriel de Had Soualem
Une ville équilibrée par sa vocation principale d'activité et d'emploi en palliant à
l'implantation d'industries anarchiques dans la région (mitage de l'espace rural)
Une ville réunificatrice des deux communes mettant ainsi en harmonie les atouts
communs
Une ville à l'échelle humaine qui intègre une industrie de pointe non polluante, des centres
de haut niveau de formation - recherche- développement et un pôle aménagé en résidences
semi collectives. L'ensemble est agrémenté par un traitement paysager mettant en valeur
les ressources naturelles de la région (lacs, foret, faune, flore, ...)
4. Une approche intégrée et des objectifs majeurs
Créer une ville intégrative et inclusive
Dynamiser la vocation essentielle de la ville par la trilogie activités, formation -
développement et habitat
Protéger l'environnement naturel, préserver l'héritage culturel et construire pour les
générations futures. "Nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos
enfants"
Penser toutes les dimensions qui permettent l'articulation des stratégies locales et
régionales dans le cadre des tendances globales ("Penser global, Agir local")
Convaincre tous les acteurs à partager une vision commune et de long terme pour leur
ville.
Coordonner et organiser la collaboration entre les acteurs engagés pour trouver un
consensus dans la définition de la vocation et des fonctions de la ville.
Atteindre l'efficience et l'efficacité de propositions adoptées en prenant en compte la
viabilité économique et les aspects environnementaux et sociaux du développement
durable.
Stimuler les partenariats entre les secteurs public et privé pour mettre en valeur les
investissements, créer de l'emploi et atteindre la cohésion sociale.
Organiser le suivi et l'évaluation permanente pour corriger des résultats non prévus, et
assurer un lien continu entre les politiques de planification de l'espace et leur mise en
œuvre..

Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme


Direction de l’Urbanisme
www.marocurba.gov.ma
MELLOUSSA

MELLOUSSA, une nouvelle ville au Maroc :


Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme :
- Melloussa à proximité de Tanger
*Les objectifs stratégiques
*Un concept porteur
*Contexte
*Raisons du choix du site
*Infrastructures projetées autour de la commune de Jouamaa
*Etat d’avancement à Mai 2006
*Actions préconisées à fin 2006
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Melloussa à proximité de Tanger

Référence : Melloussa à proximité de Tanger. Disponible sur World Wide Web:


http://www.marocurba.gov.ma/urbanisme/index.asp , consulté le 28 octobre
2007.

• A l’ouest par les


communes
de Laouama, de Azzinate
et de Dar Chaoui ;
• Au nord par les
communes
de Melloussa et d’Al
bahraouine ;
• A l’est par les communes
de Anjra et de Souk
Kdim ;
• Au sud par les communes
de Ain Lahsan et de Bni
Harchen

LES OBJECTIFS STRATÉGIQUES

§ Equilibrer le réseau urbain régional et renforcer l’armature nationale


§ Organiser et anticiper le développement urbain prévisionnel
§ Accompagner et valoriser les programmes d’infrastructure
§ Encourager et développer la promotion immobilière privée

UN CONCEPT PORTEUR

§ Mise en valeur des spécificités locales


§ Encouragement à l’investissement et à la création d’emplois
§ Constitution de modèles en matière d’urbanisme et d’architecture

CONTEXTE

§ Prévue par le Schéma Directeur d'Aménagement Urbain du Détroit comme pôle


urbain à créer ;
§ Accompagner la création des deux zones franches de 600 ha, Melloussa I et II
§ Accueillir une population estimée à 60.000 habitants ;
§ Disposer d'un potentiel foncier important (terrains collectifs) ;
§ Renforcer l'armature urbaine de la région.

RAISONS DU CHOIX DU SITE

 POSITION DE COULOIR NATUREL


La commune de Jouamaâ offre un couloir naturel d’échange et de communication entre les
deux rives de la péninsule tingitane.
 POSITION DE CARREFOUR
Le territoire de la commune de Jouamaâ est en réalité un nœud d’infrastructures
 ESPACE DE CONTIUITE
La commune de Jouamaâ constitue une réserve potentielle pour le développement de l’espace
urbanisable du grand Tanger

INFRASTRUCTURES PROJETEES AUTOUR DE LA COMMUNE DE JOUAMAA

Pour répondre aux nouveaux besoins liés au Port Tanger Med, plusieurs
infrastructures destinées à optimiser la connectivité du territoire
sont en cours de réalisation

ETAT D'AVANCEMENT A MAI 2006

Bornage et clôture de l’assiette foncière collective fait par les services de la DAR
Demande d’acquisition de 500 Ha collectif auprès de la Préfecture Fahs-Anjra
Le rapport provisoire de l’étude de faisabilité est en cours d’examen avec la commission
locale présidée par M le Gouverneur de la préfecture Fahs-Anjra.

ACTIONS PRECONISEES A FIN 2006

En concertation avec les partenaires locaux, (Wilaya, Préfecture, Agence Urbaine…), un


concours d’idées sera lancé par la société Al Boughaz en Juin 2006 pour l’élaboration d’une
proposition d’aménagement.
La première variante de la ville nouvelle sera prête en septembre 2006
Les travaux d’aménagement seront lancés vers la fin de l’année 2006 (pour une première
tranche)

Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme


Direction de l’Urbanisme
www.marocurba.gov.ma
Les articles de presse

Un nouveau pôle urbain à Tanger

Référence : Ghannam, Fadoua. Un nouveau pôle urbain à Tanger. Disponible sur


World Wide Web: http://www.aujourdhui.ma/nation-details43001.html ,
consulté le 28 octobre 2007.

Les chantiers d’urbanisme se multiplient à Tanger.


Mercredi 18 janvier 2006, SM le Roi a donné le coup
d’envoi de la création d’un nouveau pôle urbain ayant
pour nom “Ibn Battouta”. En outre, l’édification de
trois nouvelles villes dans la région est en phase
d’étude.

Tanger se prépare donc sérieusement à devenir la perle du Nord par excellence. Après le
programme de mise à niveau urbaine, nécessitant plus de 700 millions de DH et lancé par SM
le Roi Mohammed VI la semaine dernière, la ville du détroit s’apprête à se doter de nouvelles
zones d’urbanisation. Mercredi 18 janvier, le Souverain a donné le coup d’envoi de la
création, à 15 km du centre de Tanger, d’un nouveau pôle urbain qui permettra la construction
de 16.000 logements sur une superficie de 120 hectares. Le coût global des équipements qui
seront aménagés dépasse les 340 millions de DH. L’objectif principal de la création de ce pôle
dont le nom «Ibn Battouta» est d’ouvrir une nouvelle zone urbaine à même de prévenir
l'habitat anarchique, de promouvoir l'habitat social et le relogement des habitants de certains
bidonvilles. «Ibn Battouta», dont le site choisi se distingue par une proximité à plusieurs
zones industrielles génératrices d’emplois, comporte des immeubles de sept étages, des
logements sociaux et des villas en plus d’autres infrastructures essentielles, équipements
socio-culturels et espaces verts et de distraction. Les travaux de la mise au point des plans
d'aménagement de ce projet, qui bénéficiera à 100.000 habitants, ont débuté sitôt après
l'ouverture des plis en novembre dernier, après l'organisation d'un concours d'idées dont les
résultats ont été rendu publics au mois de mai 2005.
Doter la ville de Tanger d’infrastructures d’accueils pour les milliers de personnes qu’elle est
destinée à accueillir après l’ouverture des zones industrielles et franches autour du port
Tanger-Med est donc une priorité. C’est dans cette optique que s’inscrit le projet de création
de trois nouvelles villes qui est actuellement en phase d’étude au sein de l’Agence urbaine de
Tanger. Mercredi 18 janvier toujours, le Souverain s’est enquis de l’état d’avancement des
projets des villes de Ksar Sghir-Ksar Al Majaz (30 km de Tanger), Gueznaya (périmètre rural
limitrophe de la ville de Tanger) et Melloussa-Jouamâa (15 km au sud-est de la ville du
détroit). Cette dernière ville nouvelle est la plus importante, puisqu’elle s’étendra sur une
superficie de 2000 ha. Situé à 15 km à l'est de Tanger et à 30 km du site du nouveau port,
Melloussa-Jouamâa est réservée à l’accueil de la main-d’œuvre qui sera attirée par les deux
zones franches à installer dans cette région. La capacité d'accueil prévue de ce pôle est de
30.000 habitants pour une superficie de deux mille hectares. Pour sa part, le site du futur pôle
urbain de Gueznaya, dont la superficie est de 1070 ha, a l'avantage de se situer à proximité du
périmètre urbain de Tanger et son champ d'extension tendancielle. Le site, qui s'étend sur
1070 ha, se situe également à proximité des deux zones industrielles Tanger-Free-Zone (TFZ)
et la zone industrielle du même nom qui emploient des milliers d'ouvriers. Quant au site Ksar
Sghir-Ksar El Majaz, qui s'étend sur une superficie totale de 1500 ha, il est destiné à abriter le
nouveau pôle urbain qui émergera aux alentours du grand projet Tanger-Med. Le site, qui se
situe à 6 km du grand port en construction, devra constituer également le chef-lieu de la
province Fahs-Anjra, qui jusqu'à présent ne dispose pas d'un centre urbain.

Aujourd’hui le Maroc, du 19-01-2006, par Fadoua GHANNAM


TAMANSOURT, une ville nouvelle au Maroc :

TAMANSOURT, une nouvelle ville au Maroc :


Les articles de périodiques :
- Tamansourt : grandiose pour une région grandiose
- Les promoteurs se bousculent aux portes de Tamansourt
- Tamansourt, Livraison imminente des villas
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/ ERAC :
- Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension d’intervention
- La ville nouvelle : Tamansourt, un compromis entre le réel et le théorique
- Une nouvelle ville est née
- Rencontre avec Tamansourt : une ville, une identité
- Tamansourt, portrait d’une ville
- 2005, une année, un itinéraire
- 2006, réalisations et projections
- Villa économique, un nouveau mode d’habiter
- Tamansourt : conclusion
- Tamansourt une nouvelle ville aux portes de Marrakech
Les articles de presse :
- Mobilisation pour la réalisation du projet Tamansourt
- Tamansourt : pousse plus vite que son ombre
- Tamansourt souffle sa première bougie
- La ville de Tamansourt prend forme
Les articles de périodiques

Tamansourt : grandiose pour une région grandiose

Référence : Tamansourt : grandiose pour une région grandiose. In : Chantiers du


Maroc, n°40, Juin 2006, pp. 62-65.

Le chantier de la ville nouvelle de Tamansourt, dont la première pierre a été posée en


Décembre 2004, se développe très vite à la grande satisfaction, justifiée, des
protagonistes du projet. Les premières villas seront livrées en juillet.

La construction dune ville nouvelle est toujours une expérience extraordinaire pour tous les
intervenants directs et indirects d'un tel projet. Créer une ville nouvelle voisine de
Marrakech, joyau incontesté du Maroc, est un pari que d'aucuns considéreraient
comme perdu a l'avance tant cette dernière pourrait jeter de l’ombre a Tamansourt.
Tamansourt, nom choisi par le roi du Maroc pour cette ville qui accueillera près de 300.000
habitants une fois achevée, montre qu'impossible n’est pas ... marocain. C'est en effet le 21
décembre 2004 que Mohammed VI a donne le coup d'envoi a ce chantier qui donnera
naissance à cette ville de 1200 hectares situ& a 7 kilomètres au nord-est de Marrakech, sur la
route qui mène a Safi. Et un an après, le souverain marocain est venu se rendre compte que le
chantier progressait bien et qui, de l'avis de tous, est une réussite. Aujourd'hui une visite a
Tamansourt suffit pour convaincre les plus pessimistes que le pari, est pratiquement gagne et
que tout se déroule selon les plans. Marrakech, dont le succès international n’est plus a discuté
paye un peu le prix de cette notoriété mondiale. La circulation devient infernale, les
constructions se multiplient a une cadence folle mais surtout les prix non seulement des
terrains mais aussi des logements flambent. Tout cela combine, montre le risque de voir une
population laborieuse mais qui n'a ni les moyens des investisseurs étrangers ni de la jet-set de
pouvoir se loger décemment sur place.

Tamansourt générera 58.000 logements et permettra le relogement de 30.000


personnes habitant actuellement dans des tissus insalubres
Et vivre dans de bonnes conditions dans la ville. Ce sont ces deux raisons qui sont a la base de
Tamansourt. De plus, la nouvelle approche de la lutte contre (l'habitat insalubre et la mise a
niveau urbain ont définitivement montré qu'une telle entreprise était non seulement
indispensable mais de plus une solution originale pour le désengorgement de Marrakech.
Comme le soulignent les responsables de I'ERAC-Tensift, qui en sont les maîtres d'oeuvre,“
Cette ville permettra ('intensification de l'offre comme composante fondamentale de la
nouvelle approche de la lutte contre ('habitat insalubre et de la mise a niveau urbain. De
plus elle apportera une solution aux besoins en logements ressentis a Marrakech en
générant 58.000 logements et permettra par ailleurs un meilleur cadre de vie, en relogeant
30.000 habitants actuellement loges dans des tissus insalubres a.
Mais la construction d'une ville n’est pas similaire a celle d'un grand ensemble. En effet, 160
hectares d'équipements de proximité et plus de 200 hectares de boisement et d'espaces
verts sont prévus par le plan général. En outre,5 zones industrielles et d'artisanat seront
également construites, ce qui devrait générer de nombreux emplois et revenus afin de renforcer
les activités économiques de Tamansourt. Le coût de cette oeuvre s'élève à 24,5 milliards de
dirhams dont 2,3 milliards pour les travaux d'équipements d'infrastructure.
En voiture, le trajet est rapide car Cent maintenant une double artère principale qui la
traverse permettant a deux véhicules de passer en même temps dans chaque sens. Des
l'entrée de la ville, les véhicules passententre deux rangées de palmiers des deux cotes
de la route, qui viennent d'être plantés mais qui devraient grandir vite. Les promoteurs du
projet ont pense a préserver l'environnement et de nombreux espaces verts et parcs sont
prévus. L'ERAC a d'ailleurs planté 7000 palmiers, 10.000 cyprès et plus de 8000 oliviers
dans deux parcs dune superficie, respectivement de 13 et 11 hectares.

Aménagement et exploitation de deux parcs de jeux et de loisirs.


Pour que Tamansourt soit encore plus attractive, le plan d'aménagement a prévu la
construction de deux parcs de jeux et de loisirs dune superficie respective de 10 et 11 hectares.
A cet effet, l'ERACTensift a lance un appel d'offre international pour leurs réalisations au
cours du mois de mai. Le projet doit inclure outre un part d'animations variées, des zones et
locaux dédies a la restauration et a des jeux et loisirs pour tous les ages. A titre indicatif et
après des études faites au préalable, le tout des parcs comme les responsables de I'ERAC les
envisagent serait aux alentours de 70 millions de dirhams. Les offres seront étudiés a partir de
la date limite de dépôt des dossiers, le 30 juin.
Des villas économiques sont déjà presque prêtes et certaines seront livrées à leurs
propriétaires en juillet.

En effet, traverser la ville lorsque celle-ci sera achevée laissera une bonne impression car les
villas qui la bordent, au-delà des palmiers, sont sobres mais jolies et agréables a la vue.
Les villas du coté gauche sont un peu plus sophistiquées pour permettre également un bon
mélange de la société et éviter d'avoir des quartiers plus favorisés que d'autres. La mixité
sociale a ses mérites qu'il faut respecter.
Ce sont toutes des villas économiques dont les prix varieront entre 700.000 et 800.000 dirhams,
ce qui les met à la portée des bourses dune population beaucoup plus nombreuse et éviter de
créer des sortes de ghettos où salaires élevés ne cohabiteraient pas avec les plus humbles.
D'autant que les candidats a I'achat sont des gens qui habitent déjà Marrakech et qui
souhaitent conserver un niveau de vie confortable que la ville rose ne peut parfois plus leur
offrir. En continuant vers la sortie de la ville, après l'alignement des villas, plusieurs zones
d'immeubles sortent également de terre et a la limite ouest un secteur industriel sera également
érigé. Au-delà des rangées de maison, se dressent des grues qui construisent vers les
périphéries nord et sud de la ville différents quartiers avec des immeubles, commerces, écoles,
lycées et autres équipements nécessaires au fonctionnement d'une ville. Toutes les tranches ne
sont pas commencées, mais toutes les voles principales qui découpent la ville en plusieurs
secteurs et les secondaires qui relient les différents coins de Tamansourt sont soient déjà
achevées soient en tours de construction.
En fait du 1 er Avril au 31 décembre de cette armée, l'ERAC-Tensift aura mis en chantier 14
projets simultanément ventiles entre 817 villas économiques, 702 appartements et 8080 lots de
terrain. En outre, l’établissement a entamé l'étude d'une zone d'activité économique de 337
lots sur une superficie de 33 hectares.
Les travaux doivent démarrer ce mois-ci et leur achèvement est programme pour juin
2007.
Mais I'ERAC prévoit de finir au moins 4 projets d'ici la fin de l'année, ce qui
représentent 3368 produits, dont 159 villas économiques, 8 équipements et 3201 lots de terrain.
D’ici septembre, d’ailleurs, une école et un collège devraient ouvrir pour accueillir les
enfants des premiers habitants de la ville. Toujours sur l'artère principale en direction de la
sortie vers Safi, un immeuble abritera le siège de I'ERAC et 5 agences bancaires.
Pendant l'exercice 2006, 14.000 arbres seront planter, dont 4000 palmiers, 5000 oliviers et 5000
autres appelés forestiers. L'investissement total de ces espaces est estime
5 millions de dirhams.
Main pour conserver le rythme d'avancement du projet, tous les travaux sont menés en
parallèle en suivant de près toutes les questions de fonder qui sont pratiquement routes
résolues. D'ailleurs toutes les personnes qui étaient installées sur le site de Tamansourt sont
parties emportant avec elles un bon pécule qui leur a permis de s'établir ailleurs.
C'est que la aussi, I'ERAC et tous les établissement impliques dans le projet ont pris en compte
tous les problèmes des gens qui habitaient le lieu et les ont dédommagés le plus équitablement
possible. A ce jour aucune plainte ou mécontentement n'a été enregistré, ce qui est plutôt
positif.
Tout n’est certes pas rose tous les jours car un chantier aussi grand engrange des difficultés
inhérentes à sa taille. Mail it suffit de se rendre sur le site pour se rendre compte que les
travaux marchent bien. L'autre spécificité de Tamansourt c'est le partenariat public prive qui
fonctionne bien.
C'est ainsi que le groupe Jamai vient de s'installe pour démarrer la construction de logements
dans une zone située du cote sud de la ville. D'autres viendront au fur et a mesure pour
construire d'autres zones.
Enfin, Tamansourt aura bien entendu sa médina, mais elle sera très moderne tout en gardant ce
qui fait le charme de ces quartiers typiquement marocains présents dans toutes les villes
du royaume.
Le projet Tamansourt avance selon les prévisions et les responsables de l'ERAC-Tensift
pressentent cheque mois un état d'avancement très précis du chantier aux autorités marocaines
nationales et locales. Nul doute que la remise des premières villas e leurs propriétaires sera la
preuve indiscutable de la réussite de Tamansourt. Le rendez-vous est pris pour juillet.

Benyounes Belkasmi
Directeur de la nouvelle ville tamansourt

 Qui habitera Tamansourt?


B.B. Au début nous avions pense que tout le monde serait éligible pour ('acquisition
d'un logement à Tamansourt. Mais ensuite nous avons pense que dans la mesure où le
but était, entre autre, de désengorger Marrakech, c'est a ses habitants que nous donnons
la priorité.
 Quel est le concept de Tamansourt ?
B.B. Nous avons d'abord pense Tamansourt comme une ville nouvelle et non pas
comme un simple lieu pour désengorger Marrakech. Et encore moins comme une cite
dortoir. D'ores et déjà nous avons élargi la route qui va a Safi et qui passe par le
centre de Tamansourt. Et nous avons visite plusieurs villes nouvelles notamment en
France pour voir comment nous pourrions faire pour réussir la gestion future de la ville.
Enfin nous voulions que quelqu'un qui ne ferait que passer par Tamansourt alt une vue
agréable de la ville. En conséquence tous les commerces et les centres ne sont pas situes sur la
voie principale mais a l'intérieur.

 Comment est-ce que les Marrakchis voient Tamansourt ?


B.B. Les travaux ne sont pas finis, mais l'engouement pour Tamansourt est
énorme. Nous avons déjà 120.000 demandes de logements. Le succès est au rendez-
vous.

Premières villas livrables en juillet

Tamansourt en chiffre Tamansourt en chiffre


1200 hectares de superficie
300.000 habitants
53.000 logements
24,5 milliards de dirhams d'investissement
170 hectares réserves au partenariat avec le prive pour 32.550 logements
70 hectares de zones d'activités
160 hectares d'équipements
200 hectares de boisement et d'espaces vents

Zone lotie prête à la construction


Tamansourt : partenariat avec le privé
L'ERAC a lancé un programme de partenariat sur une superficie de 168 hectares pour la
production de 32550 logements économiques repartis en grande, moyenne et petite
promotion.
Grande promotion : 10 lots
Moyenne promotion : 3 lots
Petite promotion : 22 lots
Description : destines a un programme très variés, les îlots ou lots comprendront des ensembles
immobiliers d'habitat en R + 5, R + 4 et R+ 3, villas, médina et équipements.
Le budget prévisionnel de ce programme est de 6,5 milliards de dirhams.
Date prévue de lancement des travaux : ter semestre 2006
Date prévisionnelle de mise sur le marche : a partir du 4eme trimestre 2007.

Les villas économiques en cours de finition

Les promoteurs se bousculent aux portes de Tamansourt


Référence : les promoteurs se bousculent aux portes de Tamansourt. In : Construire,
n°3398, Décembre 2005, p. 2.

La nouvelle ville satellite de Tamansourt, à une dizaine de kilomètres de Marrakech


intègre pour la première fois un procédé de construction rapide. Les travaux pour son
édification se sont lancés sur des chapeaux de roue et de nombreux promoteurs sont
présents.

Comptant parmi les futures villes satellites, Tamansourt est rentrée dans sa phase de
réalisation. Cette partie de terre dans la région de Marrakech qui mesure près de 1.200
hectares, est appelée à devenir un phare pour le développement du tourisme. Les travaux
d'aménagement lances sont en vitesse croisière. L'Erac Tensift-Al Haouz, principal con-
structeur pour la réalisation de ce projet se montre satisfait du bon déroulement des opérations
aussi bien au niveau technique, qu'au niveau du partenariat multipartite ayant été mis en
place. En effet, trois conventions de partenariat pour des projets prives de lotissements
dans cette ville, viennent d'être signées. II s'agit entre autres de Dar Saada, un projet
d'Abdelali Berrada lequel est référencé à travers plusieurs projets de logements touristiques
dans la Palmeraie de Marrakech et aussi des projets sociaux. Pour Tamansourt, il prévoit la
réalisation de 2.500 unités sur une superficie de près de 21 hectares pour un investissement
de 500 millions de DH. Soukaina va également recevoir la construction de 2.322 logements
qui seront réalisés par le promoteur immobilier El Cohen sur une superficie de 19,7
hectares.
La troisième convention considérée comme le plus important investissement prive,
concerne près de 13.000 unités pour un montant de 2,5 milliards de DH. C'est le groupe
Jamai, en partenariat avec une société espagnole, Edi Consa, qui se charge de ce programme.
Cette société espagnole est porteuse d'un procédé de construction rapide utilisant des pan-
neaux préfabriqués sur place. Le groupe s'est engage, sur un délai de 60 mois, pour la
construction des 13.000 logements avec en prime une réduction du prix des terrains si ce
délais est revu a la baisse par le promoteur, souligne t-on au sein de I'ERAC.
Ainsi, la nouvelle ville de Tamansourt prévoit 40.000 logements pour quelque 200.000
habitants dont plus de la moitie dans le social. C'est un projet qui présente des coûts
dépassent les 10 milliards de DH. L'objectif principal a travers sa réalisation vise a décom-
presser la ville de Marrakech. II reste que son offre diversifiée et ses prix inférieurs a ceux
pratiques jusqu'ici à Marrakech constituent aussi des atouts non négligeables.

Tamansourt sera dotée de d'un maximum d'infrastructures (écoles, dispensaires,


mosquées, maisons de jeunes, terrains de sport...) et de zones d'activit6. Autrement dit, il
s'agit d'une future ville intégrée où cohabiteront : habitations, commerces,
administrations et loisirs.

Tamansourt, Livraison imminente des villas

Référence : Tamansourt, livraison imminente des villas. In : construire, n°3430,


Décembre 2006, pp. 4-5.

Pour fêter son deuxième anniversaire, Tamansourt a fait les choses en grand. Samedi
23 décembre, des conventions de partenariat ont été conclues entre l'Erac Tensift
–aménageur– et plusieurs institutions pour l'aménagement des infrastructures
d'accompagnement (hôpitaux, écoles, banques, etc.). II s'agit d'équipements qui
devraient donner une âme à cette nouvelle vine, sise a 7 km de Marrakech.

Tamansourt a été conçue comme une cite susceptible de remplir toutes les fonctions
urbaines, administratives et économiques. II s'agit en effet d'attirer des populations nou-
velles et de nombreuses sociétés. « Cela s'inscrit dans une suite logique au développement
économique de Marrakech. Grâce au dédoublement de la voie, cette ville sera a 5 mn de la
cité ocre », explique Mounir Chraïbi, wali de Marrakech-Tensift-Haouz. La ville satellite est
en effet appelée à connaître un plus grand essor avec le projet d'aménagement d’une zone
offshore de 200 hectares. Elle devrait être opérationnelle en 2007.
En attendant, dans la ville satellite de Tamansourt, qui s'étend sur 1.200 hectares, les travaux
d'aménagement lancés en 2004 avancent rapidement. Selon les responsables de l'Erac Tensift-
Al Haouz, chef de file du projet de la nouvelle ville, de grandes étapes ont été franchies.
« Cela aurait demandé plus de temps sans l’engagement de tout les partenaires et, en premier
lieu, les lotisseurs prives », affirme Khatib El Habil, directeur de l'Erac Tensift.
A lui seul, l'établissement public gère 26 programmes totalisant 28.418 produits (villas
économiques, 6.000 appartements sociaux, lots de terrain) en plus de 9 équipements qui ont
fait l’objet de conventions de partenariat samedi dernier.

Les premières livraisons de logements se feront au terme de décembre. II s'agit notamment des
villas économiques semi-finies. Riad Harmel I et II où près de 150 villas sont achevées.
Dans le logement social, l'Erac a programme les premières livraisons en octobre 2007. Au
total, la nouvelle ville de Tamansourt prévoit 40.000 logements pour quelque 200.000
habitants, dont plus de la moitie dans le social. C'est un projet dont le coût dépasse les 10
milliards de DH. Son objectif est de décompresser la cité ocre. Autre avantage, une offre
diversifiée et a des prix inférieurs a ceux pratiques a Marrakech.
L'Erac Tensift a lancé un programme de partenariat avec les promoteurs immobiliers prives
dans la nouvelle ville satellite de Tamansourt sur une superficie globale de 175 ha. La
production de 32.550 logements économiques avec un budget prévisionnel de 6,5
milliards de DH est prévue.
Le groupe Jamaï s'est engagé, sur un délai de 60 mois, pour la construction de 13.000
logements. C'est le gros investissement privé (2,5 milliards de DH) en partenariat avec une
société espagnole, Edi Consa. De son coté, le promoteur immobilier El Cohen s'est engage
pour la construction de 2.322 logements sur une superficie de 19,7 hectares sur Soukaina.
Parmi les prives de Tamansourt, Jamaleddine Ferdaoussi de Dar Risk et le promoteur
Abdelali Berrada.
Enfin, les lotisseurs privés vont participer également à l'éclairage public le long de la voie
liant Tamansourt Marrakech.

Zoom sur le projet


Le projet Tamansourt est annexe au programme national (ville sans bidonvilles) qui vise
à éradiquer (l'habitat insalubre dans la ville impériale à l'horizon 2007). Cette
infrastructure urbanistique nécessite 70 milliards de dirhams, dont 2,3 milliards
destinés aux travaux d'équipements d’infrastructure (voirie, réseaux d'eau et électric-
ité). Elle permettra l'intensification de l'offre comme composante fondamentale de la
nouvelle approche de la lutte contre l'habitat insalubre et la mise à niveau urbaine. Elle
apportera, en outre, une solution aux besoins en logements ressentis à Marrakech, en
générant une offre de 40.000 logements et permettra par ailleurs un meilleur cadre de
vie, en relogeant 30.000 habitants, actuellement implantés dans des tissus insalubres.
D e m ê m e , 1 6 0 h e c t a r e s d'équipements de proximité et plus de 200 hectares de
boisement et d'espaces verts seront aménagés (100.000 arbres dont 10.000palmiers).
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/ ERAC :

CREATION DES VILLES NOUVELLES ET DE POLES URBAINS, UNE


AUTRE DIMENSION D'INTERVENTION

Référence : Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre


dimension d’intervention. In : Habitat & urbanisme. pp. 39-44.

Le Ministère chargé de l’habitat et de l'urbanisme s’est engagé dans


l'aménagement et le développement de nouveaux pôles urbains. Le but étant
de soulager la pression des demandes en logements qui sévit dans les
grandes agglomérations.

Dans la même vision stratégique, à 14 km du centre de Marrakech, a été créée la


ville nouvelle de "Tamansourt", qui est conçue pour répondre aux attentes
d’une population estimée à 300.000 habitants, elle est prévue sur 1180 ha.
Tout en créant une véritable activité économique, la ville de Tamansourt
intensifie l'offre d'habitat par la production de 58.000 unités, et consacre 160 ha
aux équipements publics, 70 ha aux activités économiques, 44 ha au secteur
touristique et 200 ha aux espaces verts et de loisirs. Ainsi, le programme de
réalisation porte au total sur 22.173 lots.

2 000 ha compris dans le projet initial pour faire face à la demande qui explose. Le début de
l’année 2007 a également connu la livraison des premiers logements aux bénéficiaires, des
villas économiques notamment. Mais il ne s’agit là que d'un début. Du côté d’Al
Omrane, on préfère mettre en avant la signature des différentes conventions avant notamment
trait a la gestion de la ville pendant une période de cinq années, au suivi et a la valorisation de
son urbanisation, à la préservation de l'environnement et a la construction des différents
équipements d'enseignement et de santé. On n’oublie pas non plus de mettre l'accent sur la zone
financière offshore et la zone franche d’exportations prévues.

Pour l'extension de 500 ha, les opérations d'indemnisation des propriétaires expropriés ont
commencé dans la perspective d'assainir l’assiette foncière.
La ville nouvelle : Tamansourt, un compromis entre le réel et le théorique

Référence : le ministère Délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme. Actes de colloque


des journées d’études au siège Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. 2004.
pp. 130-142.

Zohar DAFIR TRIKI


Chef de la Division Communication
Etablissement Régional d'Aménagement et de Construction (ERAC) de Tensift

Contexte du projet

o Mise a niveau de la région


Nécessité de créer un pôle d'habitat et de service qui rentre dans la dynamique de
réalisation de grands projets d'infrastructure : autoroute Casa-Marrakech, Zone hôtelière,
Parc industriel…

o Croissance démographique de Marrakech


-1960  240.000 habitants ;
-1994  630.000 habitants ;
-2004  1.000.000 habitants.
o Exode rural
Importance des flux migratoires en raison de :
- L'attractivité économique de la ville de Marrakech ;
- La sécheresse, phénomène devenu structurel;
-Le déficit d'activités génératrices d'emplois dans l'arrière pays.
o Habitat insalubre et déficit en logement
La population de Marrakech, d'ordre de 9% correspondant à 15.755 ménages, vit dans un
tissu insalubre.
Le besoin annuel avoisine 10.000 logements et le déficit cumule se chiffre a 30.000
logements.

o Extension du périmètre urbain


- 1945 : 2.100 ha
- Périmètre urbain actuel en 2004 : 18.400 ha
- prévisions du schéma directeur d’aménagement urbain (SDAU) à l’horizon 2010 : 15.000ha.

o Contraintes urbanistiques
Hormis les terrains situés dans la commune de Harbil, les autres communes rurales
limitrophes de la ville des côtés Sud, Est et Ouest sont a vocation agricole (périmètre irrigué)
ou touristique.
Objectifs et qualité urbaine

o Sauvegarder la vocation historique, touristique et culturelle de Marrakech ;


o Maîtriser les flux migratoires pour alléger la pression démographique sur la ville
de Marrakech et polariser son extension urbaine ;
o Produire une offre de 40.000 logements afin de contribuer à la résorption du
déficit en habitat et répondre aux besoins futurs ;
o Reloger 5.000 ménages issus des quartiers insalubres de Marrakech et garantir une
offre de prévention en logements sociaux ;
o Aménager 160 ha d'équipements de proximité et combler le déficit en équipements,
ressenti dans les zones périurbaines ;
o Créer 200 ha de boisements et planter 100.000 arbres dont 10.000 palmiers.

Une ville harmonieuse basée sur :

o Un habitat très varié, peu dense, adapté à toutes les couches sociales tout
en privilégiant la mixité sociale ;
o Des zones d'activités génératrices d'emplois ;
o La diversité et la richesse des fonctions et des formes urbaines ;
o Un réseau viaire adapte a l'envergure de la nouvelle ville ;
o Une ville verte avec des espaces de divertissement.

Stratégie et mode d'intervention

o Mise en place d'un :


- Comité de coordination formé par les autorités locales, les élus et les différentes
administrations, pour aplanir toutes les difficultés ;
- Bureau d'études et de pilotage pour organiser et agencer les différentes tâches
en vue de garantir la réussite des missions de viabilisation et de valorisation ;
- Groupe d'architectes pour étudier sur place, les dossiers à autoriser, afin de
maîtriser l'urbanisation ;
o Création des titres fonciers avant l'achèvement des travaux.
o Réalisation par l'ERAC-Tensift les hors site et la viabilisation primaire en
parallèle avec l'intervention du secteur prive ;
o Intervention de l'ERAC-Tensift en tant que locomotive, pour la réalisation de projets
structurants et de certains équipements publics ;
o Mise a la disposition de promoteurs prives d'îlots de grandes superficies 120 ha,
environ,) pour contribuer a l'accroissement de l'offre en logements sociaux ;
o Mise a la disposition d'organismes publics et prives de terrains de grandes
superficies dans la zone touristique, pour la réalisation de villages et clubs de
vacances, pour leurs oeuvres sociales ;
o Réalisation d'un grand équipement fédérateur, tel que campus universitaire, grand
centre hospitalier régional ou techno parc ;
o Mise en place d'une campagne de sensibilisation et de communication auprès des
différentes administrations en vue d'activer la valorisation des équipements.
Présentation du projet

o Le projet se situe sur la Route Nationale n° 7 reliant Marrakech à Safi ;


o La superficie retenue pour l'aire de l'étude est de 1.180 hectares.

Urbanisme :

Voiries, espaces verts et équipements :

- Une voirie hiérarchisée pour faciliter l'accès aux différents quartiers centraux de la ville
- Une constitution par l'actuelle Route Nationale KM 7 de l'axe principal de la ville,
transformée par un aménagement spécifique ;
- Un site sans accident topographique important

Habitat :
Paysage urbain peu dense imbriquant de grandes variétés de types d'habitat répondant aux
besoins des différentes franges de la population :
1. Paysage urbain d'habitat social ;
2. Paysage urbain d'habitat collectif de standing amélioré ;
3. Paysage urbain d'habitat de type villa ;
4. Paysage urbain de la médina nouvelle.

Activité économique :
Plusieurs zones mixtes, pour petites industries et pour l'artisanat, sont prévues sur 70 ha. Ces
zones d'activités généreront différents types d'emploi.

Pour renforcer l’attractivité et assurer une dynamique de développement de la ville,


plusieurs fonctions peuvent être implantées, notamment, une zone hôtelière, un
campus universitaire, un palais des congres et un complexe sportif.

Les différents équipements seront étalés sur une superficie de 160 ha.
Consistence:

Désignation Surface en ha
Logement collectif en alignement 45
Collectif orienté 185
Logement social 270
Opérations de logement 70
Médina 40
restructuration 63
villas 105
Activités économiques 70
Espaces verts 200
Equipement 160
Tourisme 44
total 1.180

Infrastructure routière :
o Rocade réalisée en 2004 ;
o Bifurcation autoroute assurée au Nord (a tong terme) ;
o Pont sur la voie ferrée dédoublé ;
o Liaison Marrakech-Tamensourt ;
o Liaison assurée par Route Nationale n°7 ;
o Tronçon intra urbain renforcé et élargi ;
o Dédoublement du pont sur l'oued Tensift réalisé ;
o Route Marrakech - Tamansourt élargie ;
o Liaison Agadir – Casablanca assurée

Electrification :
Les besoins en énergie électrique nécessiteront la réalisation :
o D'une ligne de haute tension sur 20 km ;
o D'un poste 60/22 KVA.
Eau potable :
o BESOINS
Les besoins en eau potable nécessiteront la réalisation :
- 30 Us pour le débit de pointe ;
- 11.500 m3 pour le stockage.
o DEUX SCHEMAS DE DESSERTE SONT PROPOSES
Les besoins en énergie électrique nécessiteront la réalisation d'une :
- Alimentation à partir de la conduite N'fis ;
- Alimentation à partir du réservoir de Marrakech.

Assainissement
o Système unitaire équipé de déversoir d'orages ;
o Traitement et recyclage des eaux usées en vue de les réutiliser pour l'arrosage des
espaces verts.

Foncier :
- Apurement de la situation juridique du terrain
o L’apurement de la situation juridique de l’assiette foncière du projet, qui
constituait l'handicap majeur face à la réalisation de l'opération, a finalement été
mené à son terme.
o Les oppositions, qui grevaient le terrain domanial en cause. ont été levées en contre
partie de la reconnaissance, par le requérant (domaine prive de l'Etat), du droit de
jouissance au profit de la collectivité éthnique de Harbil.
o La fixation du prix du terrain a 50.000 dh /ha, dont 25.000 aux Domaines, 5.000 a la
DAR et 20.000 dh comme soutien pour l'indemnisation des occupants du terrain.

- Indemnisation des occupants des terrains


Depuis le 24 septembre 2004, les occupants de 700 hectares ont déjà été indemnisés sur la
base de 110.000 dh /ha soit un total de 77 MDH.

Assainissement :
o Les autorisations nécessaires ont été accordées ;
o Toutes les études relatives à l'assainissement et à la voirie sont réalisées et les marchés
correspondants sont établis ;
o Adhésion totale de l'O.N.E. et de l'O.N.E.P. pour alimenter en électricité et en
eau potable la ville nouvelle : Tamensourt ;
o Démarrage des travaux de l'hors site de voirie Marrakech-Tamensourt le 10 novembre
2004 ;
o Lancement des marches de travaux d'assainissement et de voirie in site.

Indemnisation des occupants

6 îlots de 150,2 ha pour la réalisation de 20.882 logements


Partenariat avec le privé :

ILOT SURFACE DE TYPE LOT NOMBRE DE TOTAL


L’ILOT (EN ha) LOGEMENTS LOGEMENT
INDUITS
N°1 30,20 Lots Immeubles 776 2.804
en R+4
Lots 483
économiques en 1.545
R+2
N°2 29,50 Lots Immeubles 1.000 4.512
en R+4 230
400
Lots 219
économiques en
R+2
Lots 2.343
économiques en
R+2
Lot Médina 320
N°3 26,20 Lots Immeubles 3.030 5.500
en R+4 1.500
N°4 25,70 Lots Immeubles 1.200 3.053
en R+4
Lots 612 1.194
économiques en
R+2
Lots Villas 47

N°5 15,30 Lots Immeubles 1.850 1.850


en R+4
N°6 23,30 Lots Immeubles 514 3.163
en R+4
Lots 1.329
économiques en
R+2
Lot Médina 320
TOTAL 150,20 20.882

Coût du projet :

o Surface terrain brut : 1.180 ha


o Surface négociable : 525 ha
Rubrique Montant TTC (en DH)
Terrain 150.000.000,00
Equipement hors site 591.000.000,00
Equipement in site 1.658.195.000,00
Etudes 98.572.000,00
divers 323.822.000,00

Soit un tout de base au maître carré de 540 DH

Coût des équipements hors sites :

équipement Montant TTC (en DH) Prix


Station 140.000.000,00 26,67
Assainissement 140.000.000,00 26,67
Voirie HS 26.000 000,00 4,95
Eau potable HS 140.000.000,00 26,67
Electricité HS 145.000.000,00 27,62
Coût 591.000.000,00 112,58

Problèmes et contraintes

o Nécessité d'accompagner l’ERAC-Tensift, dans le temps et dans l'espace, par


l'ONE et l'ONEP ;
o Nécessité de réaliser les équipements administratifs (écoles, dispensaires...)
parallèlement à la valorisation du lotissement ;
o Nécessité de prévoir un mode de transport adéquat pour assurer la fluidité et la
mobilité urbaines.

Une nouvelle ville est née


Référence : une ville est née. In : Tamansourt, n°1, p. 3.

Le nom T A M A N S O U R T a pris racine dans l'histoire séculaire du Maroc

Le nom que Sa Majesté l e R o i M o h a m m e d V I q u e D i e u l ' a s s i s t e a b i e n v o u l u


d o n n e r a cette ville nouvelle puise ses sources dans l'histoire séculaire du Maroc.

TAMANSOURT, un mot qui remonte au XII è m e Siècle. Ce fût le nom d'un


Village situé à la banlieue de Marrakech, près d'une des portes de la ville ocre, Bab
Aylane. Ce village, sous le règne Almohade était connu par le grand savoir
scientifique et littéraire de ses hommes, lesquels avaient beaucoup d'échanges avec
les fins savants d'Al Andalouse.

Tamansourt : une ville, une identité


Référence : Tamansourt : une ville, une identité. In : Tamansourt, n°1, pp. 6-7.

Créer une nouvelle ville à l ' é c h e l l e d e T a m a n sourt, faire accéder des populations à
un style de vie, grâce à un mode d'habiter ne peut se faire sérieusement sans une
démarche intellectuelle. La préoccupation essentielle de l'ERAC/Tensif, en tant que maître
d'ouvrage de ce grand projet porte sur le concept idéal.

Comment procéder à cette fabrication urbaine pour réussir la ville ? Comment


concevoir ces 58 000 logements pour le bonheur de leurs futurs habitants ? Comment
s'extraire d'un certain conformisme et de l'application systématique des concepts d'urbanisme
moderne ?

Dans ce 1er numéro de la revue Tamansourt, nous tentons d'apporter les réponses
nécessaires à ces questionnements.
Le projet Tamansourt a pris le temps de mûrir et de s'enrichir pour s'adapter aux
exigences de son temps. En effet, ce projet a pris le temps de s’adapter aux différentes
idées et concepts d'urbanité ainsi qu’aux mutations socio-économiques de notre pays.

D'une simple réponse à un besoin d'industrialisation immédiate à une définition mixte


habitat/Industrie, pour aboutir à l'idée novatrice dune ville nouvelle, multifonctionnelle,
conçue à une échelle humaine, offrant aussi bien des espaces de vie, de loisir et de repos que
d'activités et d'emplois.
Avec une capacité d'accueil de près de 300 000 habitants, la ville de Tamansourt se
situe au-delà dune simple réponse quantitative aux besoins en logements ressentis a
Marrakech.

Outre l'offre en logement, cette ville nouvelle apporte une solution au déficit important en
équipements et un meilleur cadre de vie aux ménages issus des quartiers insalubres, en
les relogeant dans des tissus urbains organisés.

Tamansourt est une ville planifiée sur la base du principe de la mixité sociale ainsi que
sur la multifonctionnalité urbaine. Les concepteurs de la ville ont privilégié la plur-icentralité
urbaine, permettant ainsi a chaque partie de la cité de s'organiser autour d'un centre
administratif, commercial ou d'affaires, évitant les lieux de concentration et de polarisation
des flux urbains, et partant, éviter tout goulot d'étranglement provoqué par un mono centre.
Espaces résidentiels
Les espaces résidentiels sont très variés. Ils vont du logement collectif en alignement ou en
immeubles orientés, étendus sur 230 ha, à la zone d'habitat économique et social sur 270 ha en
passant par les médinas perçues comme un véritable repère urbain avec leurs remparts, tours
et derbs, où Le patrimoine est pris comme référence principale.
Cette partie résidentielle qui offre 58 000 logements est conçue d'une manière peu dense, ou
chaque pâté de maisons, chaque ensemble collectif s'ouvre sur un espace riad ou une cours
traitée en jardin. Les contours des habitations sont souvent non carrossables créant ainsi des
promenades piétonnes agréables. Les logements sociaux sont imbriqués dans des espaces
verdoyants et s'organisent autour de jardins semi privatifs, de places ou de placettes, favorisant
les échanges sociaux entre les habitants.

Aménagement d'activités économiques et touristiques


Afin d'éviter les problèmes des villes dortoirs, l’idée de créer des activités créatrices d'em-
plois et de richesses était très forte lors de la planification de la ville. Ainsi, plusieurs zones de
petites industries et d'artisanat sont dispersées sur une superficie de 70 ha. De même 40 ha
sont destinés aux aménagements touristiques. La valorisation de ces zones d'activités sera une
source de revenus et permettra de maintenir les populations sur place.

Equipements
Tous les équipements collectifs nécessaires à la vie urbaine ont été généreusement pensés.
Ils comportent des équipements socio administratifs, culturels et éducatifs sur 160 ha,
concentrés généralement dans les pôles urbains, renforçant ainsi leur attraction. Les
équipements de proximité (écoles, centres de santé, maisons de jeunes, etc.) viennent
structurer les quartiers et rapprocher leurs services des populations. II est important de
souligner que l'implantation d'un équipement fédérateur développera l'image de cette ville
nouvelle et lui attribuera une vocation, pour exemple, l'installation du campus
universitaire de Tamansourt contribuera certainement au développement économique de la
cité, rajeunira son profit et la positionnera comme une ville jeune, une ville universitaire.

Espaces verts
Inspires des jnanates et des arsas qui ceinturaient Marrakech, sensibles aux bénéfices des
plantes et en vue de donner une âme à cette ville, ses concepteurs ont accordés un intérêt
particulier aux espaces verts et à l'environnement. Aussi, 200 ha ont été consacrés aux
plantes. Plusieurs parcs, oliveraies et palmeraies sont prévus. Le mail central sur 1200 ml
est longé de deux bandes d'oliviers et de palmiers. Les zones construites seront ponctuées de
jardins et d'espaces semi privatifs plantés. Les besoins en eau pour l'irrigation seront
satisfaits grâce au recyclage des eaux usées traitées par la station d'épuration prévue à cet
effet.
Tamansourt, portrait d’une ville
Référence : Tamansourt, portrait d’une ville . In : Tamansourt, n°1, pp. 8-9.

UNE VILLE SUR 1 200 ha AU PROFIT DE 300 000 HABITANTS

Le projet de création de la ville nouvelle de TAMANSOURT, située à 7 Km de


Marrakech, au profit de 300 000 habitants est le fruit d'une grande synergie entre les
différents intervenants : Autorité locale, Elus, Administrations et Services Publics con-
cernés. Ce projet s’inscrit dans le contexte de la mise à niveau de la région, qui a rendu
nécessaire la création d'un pôle d'habitat et de services, allant dans le sillage de la
dynamique de réalisation de grands projets d’infrastructure.
TAMANSOURT a été pensée et programmée en vue de désengorger la ville de
Marrakech, polariser l'urbanisation des zones d’expansion qui lui sont périphériques,
créer une activité économique et imbriquer plusieurs types d'habitat et d'équipements
permettant de créer une ville complète et harmonieuse.

58 000 LOGEMENTS A CONSTRUIRE, 160 ha D'EQUIPEMENTS ET 200 ha


D'ESPACES VERT S A REALISER

Cette ville permettra l'intensification de l'offre comme composante fondamentale de la


nouvelle approche de la lutte contre l'habitat insalubre et de la mise à niveau urbaine, en
apportant, une solution aux besoins en logements ressentis à Marrakech, notamment, par la
production de 58 000 logements et permettra par ailleurs, un meilleur cadre de vie, en
relogeant 15 000 habitants, actuellement logés dans des tissus insalubres. De même, 160
ha d'équipements de proximité et plus de 200 ha de boisement et d'espaces vent seront
aménagés (100 000 arbres dont 10 000 palmiers prévus).

PLUSIEURS ZONES D'ACTIVITES ECONOMIQUES ET TOURISTIQUE A


REALISER SUR 110 ha
La création de six zones de petites industries et d'artisanat sur 70 ha et d'une zone
touristique sur 40 ha, génératrices d'emplois et sources de revenu, permettra le
développement économique de la ville.

UN INVESTISSEMENT DE 24,5 MILLIARDS DE DIRHAMS


L'enveloppe budgétaire nécessaire au financement des travaux de cette ville nouvelle
s'élève à 24,5 Milliards de dirhams, dont 2,3 Milliards destinés aux travaux
d'équipements d'infrastructure.

URBANISME ET ARCHITECTURE DE CETTE VILLE NOUVELLE


L'urbanisme de TAMANSOURT s'articule autour d'une multi centralité urbaine et se distingue
par un réseau de voirie important, adapté à l'ampleur de cette ville nouvelle.
Sur le plan architectural, ce projet se caractérise par la richesse des formes et par un habitat varié
et peu dense décliné en habitats sociaux individuels et collectifs, habitats de différents standings,
villas et médinas reconstituées sur le modèle de Marrakech. L'architecture de cette ville
nouvelle est inspirée de la sobriété et de la pureté des lignes de l'architecture marocaine et des
détails et de la beauté des basses traditionnelles.

DEVELOPEMENT DU PARTONARIAT PUBLIC-PRIVE


TAMANSOURT, c'est aussi une ville qui sera réalisée en partenariat avec le secteur prive.
170 ha ont été en effet mis, à la disposition des promoteurs privés nationaux ou étrangers
pour la réalisation de près de 32 550 logements.

2005 UNE ANNEE, UN ITINERAIRE


Référence : 2005 une année, un itinéraire. In : Tamansourt, n°1, pp. 10-11.

L 'E RAC/TE nsif t a pu, durant l'exercice 2005, réaliser un bilan très honorable,
notamment, En matière d'études et de travaux:

1 - foncier
Apurement de l'assiette foncière et indemnisation par l'établissement des ayants
droits.
2 - études
Achèvement de toutes les études urbanistiques et architecturales.
3 - travaux hors site
Elargissement de la RN 7 reliant Marrakech à Tamansourt de 6 à 16 m, sur 12 km et élar-
gissement du pont sur Oued Bouzemmour.

4 - alimentation en électricité et eau potable


Lancement des travaux d'électrification et d'eau potable en octobre 2005 pour une mise en
service, respectivement en avril et en juillet 2006.
5 - travaux VRD in-site
Les travaux d'assainissement et de voirie in-site ont été lancés en décembre 2004. Les
travaux de voirie et de réseaux divers concernant une superficie prioritaire de 500 ha, dont
une 1ère tranche sur 288 ha, regroupant 7 361 lots a été réalisée a hauteur de 70%. Son
achèvement est prévu pour décembre 2005.
La 2ème tranche porte sur 230 ha et totalise 4 700 lots. II est prévu qu'elle s'achève au
terme de 2006.
6 - Projets de construction lancés
711 villas semi finies et 731 logements sociaux à faible VIT, soit un total de 1442 unités, ont
été mises en chantier courant 2005.

7 - Boisement et espaces verts


Durant l'année 2005, Tamansourt a connu la transplantation de 8 150 oliviers dans un
part de 10 ha et le long du mail central traversant la ville, 11 000 palmiers sont
également en cours de plantation dont 4 000 déjà plantés en décembre 2005.

8 - Volet commercial
L'attractivité commerciale de Tamansourt n'est plus à démontrer, son franc succées
s'est exprimé à travers les 120 000 candidats désireux d'acquérir un lot ou un logement.
Cet afflux important avait exigé une gestion spécifique à la mesure de la taille de cette
opération, en vue d'éviter aux différents postulants, les files d'attentes a l’administration
des impôts, aux arrondissements de la ville, tout en respectant les conditions d'éligibilité.
En 2005, 37 000 dossiers de candidature ont été traités, les 83 000 demandes restantes
seront examinées courant 2006.

2006 réalisations et projections


Référence : 2006 réalisations et projections. In : Tamansourt, n°1, pp. 12-13.

LANCEMENTS 2eme SEMESTRE 2006

L'établissement prévoit le lancement de 14 projets d'une consistance de 9 700 produits


déclinés en 702 appartements dont 433 à faible VIT, 817 villas économiques et 8 181
lots de terrains ainsi qu'une zone d'activités économiques sur 33 ha. L’investissement
nécessaire est estime à 1 137,547 MDH.

Aménagements extérieurs et réalisation des équipements publics


L'ERAC/Tensift continuera les aménagements entre les ronds points sur une ligne de 1
200 ml, et procédera à la plantation de 19 000 arbres dont 9 000 palmiers, 5 000 oliviers et 5
000 arbres forestiers. Ces plantations coûteront près de 8 MDH. En matière d'équipements
publics, l'ERAC/T a pris l'initiative d'entamer la valorisation de quelques uns. Aussi, a t-il
procédé à la mise en chantier d'un collège de 20 classes en Mai 2006 et prévoit le
lancement d'un complexe artisanal en décembre de la même année. Les deux institutions
éducatives seront prêtes pour la scolarisation des enfants des premiers habitants, à la
prochaine rentrée.

Le partenariat secteur public/ secteur privé


Dans le but d'activer la construction de la ville nouvelle et pour que le secteur privé
accompagne l'effort de l'Etat en vue de renforcer l'offre en logement, un partenariat
public/privé, établi selon un cahier des charges obligeant clairement les partenaires a
été contracté avec une dizaine de promoteurs privés nationaux et internationaux. Ce
partenariat porte sur une superficie de 170 ha, ventilée en 10 îlots destinés à la grande
promotion, 3 lots voués à la moyenne promotion et 22 lots pour la petite promotion. Ce
programme de partenariat envisage la production de 32 550 logements variés, en R+5, R+4,
R+2, en villas et médinas, en plus de tous les équipements de quartier nécessaires à la vie
citadine. Le budget prévisionnel de ce programme est estimé A 6,5 milliards de DH. II est
à préciser par ailleurs, que trois de ces conventions de partenariat ont déjà été signés lors
d'une réunion présidée par monsieur le Premier Ministre, en date du 7/12/2005, portant sur
la construction de 17 731 unités, d'une valeur immobilière totale de 3,5 milliards de DH.
Un premier projet du groupe JAMAI, totalisant 2 800 logements vient d'être lancé. Les
autres projets seront mis en chantier en cours du semestre 2006 et seront mis sur le
marché aà partir du 4ème trimestre 2007.

Etude des différents scénarios de transport


Afin de développer un réseau de transport intra et extra urbain, l'ERAC/T a entrepris
plusieurs rencontres avec les responsables de L'ONCF, des TP, les autorités locales, et le
groupe ALSA, assurant le transport urbain à Marrakech, en vue d'étudier plusieurs
simulations devant assurer la liaison entre Tamansourt et Marrakech et faciliter par ailleurs,
la mobilité urbaine à l'intérieur de la ville. Aussi, une desserte ferroviaire a été proposée
par L'ONCF, soit à partir de la gare principale de Marrakech, soit à partir de la gare de
Sidi Ghanem.

Projets en cours d'étude


Un portefeuille de 10 opérations d'une consistance de 2 399 unités destinés à faire loger
près de 13 500 personnes sont en cours d'étude, décliné en 1 160 logements sociaux et 1 239
villas économiques. Ces opérations seront lances durant le trimestre de 2007.

Villa économique, Un nouveau mode d'habiter


Référence : Villa économique, un nouveau mode d’habiter. In : Tamansourt, n°1, pp. 14-
15.

Réfléchir sur un nouveau concept d'habiter pour créer un nouveau produit l’instar de
la villa économique, va au-delà d'un simple détail d'architecture ou d'urbanisme,
puisque créer un nouveau produit, c'est faire accéder des populations à un style de vie
grâce à un mode d'habiter, c'est dire a quel point les enjeux qui découlent de cette
situation sont profonds et importants.

Au Maroc, le mode d'habiter a énormément évolué pour s'adapter aux mutations


dictées par l'environnement politique économique et social. Aussi, d'un habitat dit
traditionnel (maisons à patio et a ciel ouvert, fermées sur l'extérieur) concentré dans les
médinas, à l'habitat néo-traditionnel exprimé par le lotissement horizontal de maisons
individuelles en R+1 ou R+2, au lotissement d'habitat
é c o n o m i q u e , à d'autres styles d'habitation
empruntés à la conception coloniale, en l'occurrence, l'appartement en collectif ou la
villa. Cette dernière n'étant pas facilement accessible à toutes les franges de
populations, considérant son prix, elle reste destinés aux plus nantis. Ces évolutions de
modes d'habiter qui ont accompagné les extensions de nos villes ont perdu un référant
socio culturel important, la notion d'ALHAOUMA, avec tout ce que peut véhiculer cette
organisation socio spatiale en valeurs humaines, communautaires et sociétales.
Dans ce contexte, la villa économique prend toute sa signification et se déploie dans
toutes ses formes pour offrir un nouveau style d'habiter et donc un nouveau style de vie.
Ce concept tente de réinventer l’échelle humaine de la médina organisée en quartier et apporte
une réponse à la construction de la ville marocaine en conciliant entre les principes et valeurs
humaines et sociales ancestrales, les exigences d'un mode de vie contemporain et les
impératifs financiers.
Vu la représentation et le prestige que conserve la maison individuelle dans la culture et
l'imaginaire marocain, la villa économique, présente une forte attractivité pour beaucoup de
familles qui en expriment une demande très pressante. Ce concept est l'exemple parfait de
l'ascension sociale. C'est un produit qui convient à la classe moyenne, partant de son prix
très accessible.
Dans ce cadre et suite aux orientations tracées par le Ministère de l'Habitat et de
l'Urbanisme, l'ERAC/Tensift a pensé plusieurs milliers de villas économiques, dont une
bonne partie est déjà en cours de production ou encore en étude.

LA VILLA ECONOMIQUE, APPROCHE QUALITATIVE

Environnement général
Les villas économiques sont groupées au sein de résidences fermées, gardiennées et
sécurisées, selon le modèle inspiré par l'organisation sociale des quartiers et derbs des
médinas, Où les habitants retrouvent l'intimité et la sécurité qu'ils ont toujours
affictionnées.
Les pâtés de villas s'ouvrent sur des espaces semi privatifs traités en jardins, en piscine,
en espaces de jeux ou de rencontres. Les allées internes sont souvent non carrossables,
rejetant les tumultes de la circulation à l'extérieur, pour créer des circuits de
promenades piétonnes, calmes et tranquilles favorisant ainsi les échanges sociaux entre les
habitants de la cité. Les constructions sont limitées à deux niveaux et sont peu denses.
Les résidences offrent un paysage verdoyant, elles sont ponctuées de jardins et ceinturées
de cordons vents rappelant les jnanats et arsas qui encerclent Marrakech.
Villa économique, le concept
Les villas sont taillées à l'échelle de différentes familles marocaines, aussi sont elles
d'une surface moyenne oscillant entre 150 et 200 m2. Généralement la partie à l'étage est
destinées à la vie privée et prévoit une chambre à coucher parentale, deux chambres à
coucher enfants et au moins une Salle de bain. Le rez-de-chaussée est réservé à la partie
jour, offrant un salon, un séjour, la cuisine et le lave main. L'ensemble se relie par une
circulation simple et fonctionnelle. Chaque villa est agrémentée d'un jardin à l'arrière et
d'un jardine à l'entrée avec souvent un abri pour la voiture. La maison s'ouvre sur le
parc commun à travers plusieurs fenêtres et balcons. Les espaces sont rapprochés, la
notion d'intérieur et d'extérieur ne fait plus qu'une seule unité. De ce fait l'espace
commun devient assimilé à l'espace privé, profitant à tous les résidents. Ces villas
comme leur nom l'indique, sont mises sur le marché à l’état semi fini, c'est-à-dire :
- une façade finie, complètement traitée avec porte d'entrée, porte de garage, et toutes les
fenêtres et portes fenêtres extérieures, - Un jardin collectif fini,
- Des parkings réalisés,
- L'accès a une résidence clôturée et sécurisée.

A l'intérieur, les murs, les cloisons, les planchers et les toitures sont livrés a l'état brut
avec le câblage d'électricité installé.

Un modèle économique, personnalisé, vraiment sur-mesure


La villa économique concilie entre l'aisance et les agréments d'un logement individuel et
son prix de vente économique, très accessible à la classe moyenne, situé à partir de 500
000,00 DH, équivalent du prix de vente d'un appartement.
De même, ce concept de villas semi- finies permet aux acquéreurs de procéder aux travaux
d'aménagement et de décoration chacun en ce qui le concerne selon ses moyens, son rythme,
son goût et ses références socio-culturelles.

En effet, ces travaux de finitions et de décoration qui sont très subjectifs, permettent aux
acquéreurs de s'exprimer librement pour personnaliser leur logement, ce qui conforte
parfaitement la dimension ostentatoire et personnelle de ce bien si particulier ; Le logement.

La villa économique un concept d’urbanisme à connotation écologique

Ce concept novateur de villas économiques présentées sous formes de résidences fermées,


privilégiant les espaces verts et beaucoup de jardins, propose un bâti peu dense et discret,
limité à deux niveaux et une qualité architecturale, améliorant par là le paysage urbain
de la ville nouvelle, qui devient ponctué de verdure, dissimulant et estompant ainsi le
bâti dans la nature.
De même, qu'il permet une identification architecturale et un repérage urbain plus facile
que les lotissements classiques l'absence d'esthétique et le désordre architectural sont
souvent le maître mot.

LA VILLA ECONOMIQUE, APPROCHE QUANTITATIVE


Actuellement l'ERAC/Tensift gère plus de 2 700 villas économiques à Tamansourt, dont
585, mises en chantier déjà en 2005, sont aujourd'hui en cours de réalisation.
Le 2ème semestre de l’année 2006 verra le lancement de 878 villas semi-finies. De même 1
239 villas sont en étude et seront lancées entre 2007 et 2008.
II est important de souligner par ailleurs, que 159 villas économiques seront livrées à leurs
Acquéreurs, courant 2006.

Tamansourt : conclusion
Référence : conclusion. In : Tamansourt, n°1, p.19.

khatib EL HEBIL Directeur de l’ERAC/Tensift

La ville nouvelle de Tamansourt est le fruit d'une grande réflexion et concertation entre
tous les intervenants : autorités, élus, décideurs, professionnels, cette concertation a duré
plus de 15 ans pour convaincre certaines réticences et prendre toutes les dispositions
nécessaires pour réaliser ce projet d'envergure qui a été baptisé et lancé par Sa Majesté que
Dieu l'Assiste
Ce grand projet novateur, par son volume, son concept et l'importance des populations pour
lesquelles il est destiné , nous impose une grande vigilance et une attention bien particulière
quant au respect de la qualité urbanistique et architecturale et aux délais de réalisation.

Aujourd'hui, Tamansourt une année et demi après son lancement, ses travaux sont
largement avancés, ses équipements de proximité généreusement programmés, ses parcs,
ses oliveraies et ses palmerais sont déjà plantés. Nous sommes particulièrement heureux
d'annoncer aussi que les premières livraisons de villas économiques sont prévues pour cette
année.
Aussi, sommes nous déterminés à mettre tous les moyens en oeuvre pour que Tamansourt
soit un succès en terme de qualité urbaine, d'espaces publics d'échange et d'épa-
nouissement, d'activités économiques créatrices de richesse et d'enjeux de développement
durable.

Nous souhaiterions par ailleurs, que tons les départements ministériels concernés, nous
accompagnent dans cette oeuvre, notamment, par la mise en place de moyens de transport
infra et extra urbain adéquats, ainsi que par la réalisation des équipements socio-
économiques nécessaires.

Notre pensée va aussi aux 120 000 postulants à Tamansourt qui ont souscrit à son
succès, ainsi qu'à tous les investisseurs et promoteurs privés qui ont renforcé les chances
de réussite de ce grand projet.

Pour les besoins de la communication et de l'information des décideurs, des intervenants,


des partenaires, des clients, ainsi que du grand public de l'avancement et du développement
de Tamansourt, nous avons opté pour la création d'un bulletin de liaison dédié a cette ville
nouvelle. Ce magazine est baptisé Tamansourt, son édition sera régulière et d'un grand tirage.

Tamansourt une ville nouvelle aux portes de Marrakech

Référence : http://www.marocurba.gov.ma/du/Nouvellesvilles/Tamendourt.htm ,
consulté le 28 octobre 2007.

Fiche technique:
Superficie 1200 ha
Population 300 000 habitants:
Nombre de logements 58 000
Investissement 2281 Mdh
Zone d'activité 70 ha
Zone d'équipement 160 ha
Boisement et espaces verts 200 ha
Date de lancement décembre 2004
Date d'achèvement décembre 2010

Lancement d'une nouvelle ville sur 1200 ha par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 21
décembre 2004

Contexte général de la ville nouvelle:


• Mise à niveau de la région par la création d'un pôle d'habitat et de service
• Sauvegarde de la vocation historique, culturelle et touristique de Marrakech
• Développement de l'offre en habitat pour répondre aux besoins futurs et résorber le déficit
en logement
• Polarisation de l'extension urbaine de Marrakech

Objectifs et motivations:
• Producion de 58 000 logements pour abriter 300 000 habitants
• Investissement de plus de 10 milliards de dirhams et création de 250 000 emplois
• Mobilisation de 166 ha pour la réalisation de 31 000 logements, dans le cadre de partenariat
avec le secteur privé
• Aménagement de 160 ha déstinés aux équipements socio-économiques, éducatifs et culturels
• Préservation de l'environnement par l'aménagement de 200 ha d'espaces verts et la plantation
de 100 000 arbres dont 10 000 palmiers
Les articles de presse
Mobilisation pour la réalisation du projet Tamansourt

Référence : Abouricha, Abdelatif. Mobilisation pour la réalisation du projet


Tamansourt. Disponible sur World Wide Web:
http://www.emarrakech.info/Mobilisation-pour-la-realisation-du-projet-
Tamansourt_a2314.html?voir_commentaire=oui , consulté le 28 octobre 2007.

Le secteur de l'habitat connaît des mutations profondes au niveau de la ville de


Marrakech. Ce constat est vérifiable à travers le nombre de lotissements réalisés et les
nouvelles zones urbaines planifiées ces dernières années.

Les investissements lancés s'inscrivent dans le cadre de l'élimination de l'habitat insalubre et


du développement de villes nouvelles.
Dans le cadre de sa politique de communication et ses activités, l'Erac-Tensif (l'établissement
régional d'aménagement et de construction) a organisé, samedi 29 janvier 2005, une journée
d'information sur la ville nouvelle (Tamansourt) et sur le partenariat avec le secteur privé pour
la promotion du logement social.
La création de la ville nouvelle de «Tamansourt» aux portes de Marrakech, a été inaugurée
par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 21 décembre 2004. Il s'agit d'une ville de dimension
sociétale, urbanistique et économique de grande importance.
L'initiative de l'Erac-Tensift s'adresse aux décideurs régionaux et locaux, aux professionnels
en charge du projet ainsi qu'aux promoteurs immobiliers nationaux et étrangers et aux
principaux acteurs économiques. Son objectif est de mobiliser les opérateurs pour un
partenariat public-privé et de leur présenter le cahier de charges relatif au projet de la nouvelle
ville.
La ville nouvelle Tamansourt dont les études de réalisation ont commencé depuis 1995 sera
réalisée sur 1180 hectares au profit de 200.000 habitants qui, entre-temps, n'auraient pas
trouvé de logement à Marrakech au moment de l'achèvement des travaux à l'horizon 2010. Le
projet Tamansourt est annexe au programme national (ville sans bidonvilles) qui vise à
éradiquer l'habitat insalubre dans la ville impériale à l'horizon 2007. Cette infrastructure
urbanistique nécessite 10 milliards de dirhams, dont 2,3 milliards destinés aux travaux
d'équipements d'infrastructure (voirie, réseaux d'eau et d'électricité). Elle permettra
l'intensification de l'offre comme composante fondamentale de la nouvelle approche de la
lutte contre l'habitat insalubre et la mise à niveau urbaine. Elle apportera, en outre, une
solution aux besoins en logements ressentis à Marrakech, en générant une offre de 40.000
logements et permettra par ailleurs un meilleur cadre de vie, en relogeant 30.000 habitants,
actuellement implantés dans des tissus insalubres.
De même, 160 hectares d'équipements de proximité et plus de 200 hectares de boisement et
d'espaces verts seront aménagés (100.000 arbres dont 10.000 palmiers).
Les promoteurs sélectionnés doivent s'engager à construire des unités d'habitation dont le prix
de vente est inférieur ou égal à 120.000 dirhams avec une superficie couverte supérieure à
45m2 et destinée à des ménages dont le revenu mensuel est inférieur ou égal au SMIG.

Abdellatif Abouricha - Liberation


Mercredi 02 Février 2005

Tamansourt : Pousse plus vite que son ombre

Référence : Mouhieddine, Abdessamad. Tamansourt : Pousse plus vite que son ombre.
Disponible sur World Wide Web:
http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?r=2&sr=991&n=479&id_artl=10557 ,
consulté le 28 octobre 2007.

La mise en place des infrastructures de base et des premiers logements seront achevés
avant la fin de l’année 2006.
La nouvelle ville comporte cinq zones d’activités et d’artisanat et deux parcs de loisirs pour
renforcer son attractivité.
L’ERAC-Tensift estime le budget à près de 24,5 milliards de dirhams.

Le 20 juin 2006 tout ce que la ville de Marrakech compte d’autorités publiques, étaient à la
nouvelle ville de Tamansourt. À leur tête, le Wali de la région, Mounir Chraïbi. Étaient
particulièrement présents à ses côtés les directeurs de l’Erac, Lehbil Khatib, celui de la ville
nouvelle de Tamansourt, Benyounes BelKasmi, celui de l’Agence urbaine de Marrakech,
Abdelouahed Fikrat ainsi que des élus communaux. Cette mobilisation était justifiée pour
faire l’état d’avancement des travaux des dix-huit premiers mois de cette cité devant accueillir
à terme 300.000 habitants. Ce bilan se caractérise particulièrement par la cadence avec
laquelle les travaux se déroulent. Ici, les ouvriers travaillent jour et nuit pour que les
infrastructures de base se mettent rapidement en place. "Pour que la ville réussisse et démarre
vite ses activités et que les gens aient envie de venir s’y installer, il fallait prendre ce genre
d’initiatives. Nous devons donc assurer nous-mêmes les premiers équipements de base",
souligne Benyounes Belkasmi, directeur de la nouvelle ville de Tamansourt.
La construction d’une école est déjà achevée et le collège, dont les travaux ont démarré, il y a
tout juste un mois, sera prêt pour la prochaine rentrée scolaire.
L’élargissement de la voie (la route nationale n°7) qui relie Marrakech à Tamansourt a été
achevée, la faisant passer de 6 à 16 m sur une longueur de 12 km, ainsi que du pont sur Oued
Bouzemmour. Ce qui montre clairement la détermination des responsables de l’Erac de
finaliser dans les meilleurs délais le projet lancé par SM le Roi le 21 décembre 2004.
La ville nouvelle de Tamansourt selon ses concepteurs, bénéficie de trois atouts majeurs.
C’est d’abord son urbanisme qui s’articule autour d’une multicentralité urbaine et qui se
distingue par un réseau de voirie important, adapté à l’ampleur de cette nouvelle cité. Ensuite,
elle sera une ville totalement verdoyante, afin d’être un prolongement de Marrakech. Pour le
directeur de la nouvelle ville, Benyounes BelKasmi, l’une des choses qui frappera le visiteur
quand il aura à fouler pour la première fois le sol de cette nouvelle cité ce sera son côté boisé.
En effet, Tamansourt est une ville qui veut rimer avec les normes écologiques. L’ERAC a
procédé à l’implantation 38 700 arbres dont 20 000 plants de palmiers entourés de 10.000
cyprès et 8 700 oliviers dans deux parcs d’une superficie respective de 13,121 ha et de 11,312
ha. "Tamansourt sera une ville verte. Deux cents hectares, parmi les 1200 sont dédiés
entièrement à la verdure. On s’est donné comme objectif de planter à terme 100.000 arbres.
Nous tenons beaucoup à ce que les intéressés en premier chef nous suivent dans ce
programme", avance Benyounes Belkasmi.
Enfin, au plan architectural, ce projet se caractérise par la richesse des formes et par un habitat
varié et peu dense décliné en habitat social individuel et collectif, habitat de standing moyen
et moyen amélioré, villas. Des médinas seront reconstituée sur le modèle de l’ancien
Marrakech. C’est une cité qui, une fois achevée, va se démarquer des autres villes du Maroc et
constituer en-soi un laboratoire d’urbanisme. Le premier souci des autorités est de ne pas
produire de quartiers pour riches et d’autres pour habitants à revenu moyen ou pour pauvres.
"Ici, les quartiers seront conçus de manière à ce qu’ils puissent accueillir toutes les couches
sociales afin d’assurer la mixité sociale", ajoute Benyounes Belkasmi

Partenariat gagnant
"Dès le départ, le ministère de l’habitat a voulu impliquer le privé. Afin de l’intéresser, il
fallait lui donner de terrains à des prix intéressants, mais aussi lui amener des hors sites",
souligne Lehbil Khatib, directeur de l’ERAC. Cette vision a amené les différentes parties,
privé-public, à mettre en place un partenariat pour la réussite de la nouvelle ville. Ainsi, les
axes stratégiques de Tamansourt ont été confiés au privé. "Nous avons divisé la ville en
plusieurs îlots destinés au partenariat avec les promoteurs privés", ajoute-t-il. Ceci est
corroboré par la répartition des terrains. Sur les 1200 hectares, le secteur privé national et les
multinationales ont bénéficié de 166 ha pour la réalisation de près de 30.700 logements sur les
58.000 qui sont prévus. Le reste de la superficie totale est dispatché de la façon suivante : 160
hectares pour les équipements, 200 hectares pour les espaces verts et la voirie. L’ERAC, pour
sa part, s’est gardé les projets sur les axes qui vont contourner la ville et certains lots situés à
l’intérieur. Pour l’auto-construction, on y a dédié 35 % de la superficie de Tamansourt.
Nombreux sont les gens qui veulent acheter leur terrain pour construire leur propre maison.

70 ha dédiés aux entreprises


On ne crée pas une ville pour les seuls besoins en logement. Tamansourt, c’est aussi 70
hectares dédiés à l’activité économique dans lesquels cinq zones industrielles et d’artisanat,
génératrices d’emplois et sources de revenu ont été créées. Ces zones d’activités permettront
de renforcer l’attractivité de la ville. Présentement, l’ERAC s’attelle à équiper une zone de
PME de 33 hectares. Les travaux sont en cours. Au total, il y a 337 lots d’activités
économiques. Une commission au niveau de la Wilaya a déjà commencé à attribuer des lots
aux investisseurs. Un complexe artisanal de trois hectares est en cours d’étude. L’achèvement
des travaux est prévu pour juin 2007.
Par ailleurs, bien que Tamansourt se situe à seulement 10 minutes de Marrakech, l’ONCF est
déjà intéressé pour desservir la localité.

Tamansourt souffle sa première bougie

Référence : Ghannam, Fadoua. Tamansourt souffle sa première bougie. Disponible sur


World Wide Web: http://www.aujourdhui.ma/immobilier-details40241.html , consulté le
28 octobre 2007.

Le 1er anniversaire du lancement des travaux de la nouvelle ville Tamansourt, le 24


décembre à Marrakech, sera l’occasion de faire le bilan de l’état d’avancement d’un
projet qui coûtera quelque 10 milliards de DH.
Cela fait une année que SM le Roi Mohammed VI a donné le coup d’envoi des travaux
d’aménagement d’une nouvelle ville qui s’érigera aux environs de Marrakech. Baptisée
«Tamansourt» par le Souverain, cette nouvelle agglomération a connu un franc succès dès les
premiers mois de son lancement.
Ce premier anniversaire est d’ailleurs l’occasion de faire le bilan de cette première véritable
expérience en la matière. Samedi 24 décembre, architectes, urbanistes, promoteurs privés et
publics se donneront rendez-vous à Marrakech pour brosser un tableau général des
réalisations de ce méga-projet dont le budget global est de l’ordre de 10 milliards DH, qui
pourrait contenir quelque 200.000 habitants et qui équivaut à six fois Sala Al Jadida, une fois
la ville de Nador ou encore les villes d’El Jadida et Azemmour réunies. «Durant cette journée,
les exposés et débats seront axés sur l’avancement des travaux hors-site et in site, sur les
études réalisées jusque-là ainsi qu’une évaluation des perspectives commerciales de la
nouvelle ville Tamansourt», explique Khatib Lahbil, directeur de l’Etablissement régional
d’aménagement et de construction (ERAC-Tensift) faisant allusion aux 120.000 demandes qui
ont été déposées pour l’acquisition des 58.000 logements prévus.
En effet, et pour illustrer cet engouement de la clientèle, à signaler qu’un lot de 700 villas
économiques n’a pris que quelques jours pour s’écouler. Proposées à des prix avoisinant les
500.000 DH, ces villas économiques, destinées à la classe moyenne, ont connu un grand
succès. Lors de cette journée de célébration du premier anniversaire de Tamansourt, un zoom
sera également effectué sur l’état d’avancement des conventions de partenariat public-privé
qui ont été signées entre l’Etat marocain et les différents promoteurs immobiliers privés
partenaires.
Pour le reste, Lahbil précise qu’un grand travail a été effectué quant à la réalisation des études
et l’assainissement du foncier. «Le titre des 1200 ha sur lesquels la nouvelle ville sera érigée
est disponible», précise le directeur de l’ERAC-Tensift. Et de préciser qu’à ce rythme, les
premières constructions seront livrées à partir de juillet 2006. Côté infrastructures, il a été
procédé à l’élargissement de la route nationale n° 7 reliant l’emplacement de la nouvelle ville
à Marrakech et qui a été doublée sur près de 7km au début de mois de décembre 2005.

Le 19-12-2005
Par : Fadoua GHANNAM

La ville de Tamansourt prend forme

Référence : M. E. la ville de Tamansourt prend forme. Disponible sur World Wide Web:
http://www.lavieeco.com/Economie/La-ville-de-Tamansourt-prend-forme , consulté le 28
octobre 2007.

Une année après, 50 % des travaux d’aménagement de la


première tranche de 518 ha sont réalisés.
Une journée d’évaluation organisée samedi 24 décembre 2005 à
Marrakech.

Une année seulement après le lancement des travaux, la ville de Tamansourt est en train de
devenir une réalité. De fait, en douze mois, un travail énorme a été accompli. Après
l’apurement de l’assiette foncière de 1 180 ha, les travaux de voirie sont aujourd’hui réalisés
à 50 % sur la première tranche de 518 ha. Branchement à l’eau potable, électrification,
téléphone, lancés en octobre 2005, seront achevés en avril 2006. Une seconde tranche de 526
ha est prévue ce mois-ci. Au volet boisement, 8 700 oliviers, 11 000 plants de palmiers, 500
arbres forestiers,... seront plantés durant le mois courant.
En fait, une première tranche de 731 logements à faible VIT (valeur immobilière totale) et
711 villas semi-finies, mis en chantier dès mai 2005, au fur et à mesure que l’aménagement
du site avançait, est en partie livrée. Le partenariat avec le privé (national et étranger) est
aussi très avancé puisque de nombreux îlots ont été attribués. Au total, 166 ha pouvant
accueillir 32 000 logements sur les 58 000 prévus dans la ville lui sont réservés.

La RN n° 7 passe de 6 à 16 mètres de large


Pour le hors site, la route nationale 7 est passée de 6 à 16 mètres de large sur 12 km et le
dédoublement du pont de Bouzemmour a été achevé en mai dernier. Idem pour les études
relatives à l’électrification et à l’eau potable réalisées par l’ONE et l’ONEP.

Les investissements engagés jusque-là se montent à 500 DH sur un montant global de 10


milliards dont 2,3 milliards destinés aux infrastructure.
Le projet de création de Tamansourt, qui se veut un cadre de vie propre pour 300 000
habitants, comme l’explique Khatib Lahbil, directeur de l’ERAC Tensift, répond à l’impératif
de désengorgement de Marrakech. Le choix du site s’est porté naturellement sur la commune
de Harbil, à 7 km de la ville ocre. D’abord parce qu’il est conforme aux documents
d’urbanisme, ensuite parce que c’est le plus proche, sachant que l’est de Marrakech est
occupé par la Palmeraie, l’ouest par la zone irriguée et le sud par la zone touristique.
Sur le plan architectural, la nouvelle cité, qui disposera de 200 ha d’espaces verts, «se
caractérise par la richesse des formes et par un habitat varié et peu dense, décliné en habitat
social, individuel et collectif, habitat de standing moyen et amélioré, villas et même en médina
reconstituée sur le modèle de Marrakech»

La nouvelle cité disposera de 200 ha d’espaces verts.


TAMESNA, une nouvelle ville au Maroc :
TAMESNA, une nouvelle ville au Maroc :
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/ ERAC :
- Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension d’intervention
- La ville nouvelle à Sidi Yahia des Zaërs : TAMESNA
- Tamesna cité de la solidarité et de la modernité
Les articles de presse :
- Tamesna la vente début juin
- Les étrangers de Tamesna
- Création de la nouvelle ville de Tamesna
- Entreprise : Tamesna lance ses chantiers
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/ ERAC :

La ville nouvelle à Sidi Yahia des Zaërs : Tamesna

Référence : Le ministère Délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme. Actes de


colloque des journées d’études au siège Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
2004. pp. 143-150.
Abdelaziz FILALI BELHAJ
Président du Directoire du Holding d'Aménagement Al Omrane

Vision métropolitaine du projet


Le Projet s'inscrit dans les orientations du Schéma National d'Aménagement du
Territoire et contribue au développement de la conurbation de Rabat.
Outre l'opportunité foncière, Tamesna est un projet de Ville Nouvelle, exceptionnel par sa
taille, sa localisation, sa vocation économique et urbanistique et par les conditions de sa
mise en oeuvre.
Tamesna s'appuie sur des atouts importants :

o Un Arrière pays à fortes potentialités agricoles ;


o Un noyau urbain existant (Sidi Yahia) ;
o La proximité de Temara (8 km), de Rabat (12 km) et de Skhirate (15 km) ;
o Deux zones industrielles proches (ZI de Temara et ZI d'Ain Atiq) ;
o Une situation dans une aire à forte croissance urbaine (Temara, Ain Aouda, Mers El
Kheir) ;
o Une réserve foncière publique importante de prés de 1.000 ha.

Tamesna répond à la demande en logements

A l'horizon 2015, la demande serait de 160.000 unités


+
Déficit actuel estime à 30.000 unités

= 190.000 logements sur 10 ans


Tamesna offre 27% du besoin, ce qui se traduit en 52.000 unités. Ces dernières se
partissent comme suit :
o Habitat à faible Valeur Immobilière Totale : 16.000 unités (dont 30% du déficit soit
10.000 unités) ;
o Logements sociaux : 16.000 unités ;
o Autres logements : 20.000 unités.

Planification de la vile nouvelle

Présentation de l’aire d'aménagement de la Ville Nouvelle :


o Superficie d'aménagement est d'environ 1.400 ha ;
o Tamesna est une ville moyenne de plus 300.000 habitants.

Contraintes d'urbanisation
1. CONTRAINTES DE SERVITUDE :
o Rocade de contournement
o Gazoduc ;
o Lignes électriques ;
o Conduite de Fouarat et Bouregreg ;
Sur les 985 ha du foncier public, 122 ha réservés aux FAR
+
120 ha non urbanisables (fortes pentes et autres)
=
Environ 743 ha urbanisables

2. CONTRAINTES PHYSIQUES ET ENVIRONNEMENTALES :

o Forêt Mkhinza ;
o Zones à fortes pentes.

Principaux objectifs stratégiques arrêtés


OBJECTIF 1
Préparer les structures d'accueil pour contribuer au développement économique de la zone
tout en lui donnant une vocation propre dans l'aire métropolitaine de Rabat (Cité de
l'information, zone d'activité, foire régionale des produits agricoles...).
OBJECTIF 2
Résorber une partie des bidonvilles de Temara et ceux de Sidi Yahia des Zaërs,
répondre à la demande d'habitat dans le cadre du Programme national de 100.000
logements sociaux par an et stimuler l'offre de produits d'habitat variés pour assurer la
mixité sociale.

OBJECTIF 3
Doter la zone en équipements socio collectifs adéquats et au temps opportun et
éventuellement, initier un grand centre de recherche et de formation universitaire et
technique.

OBJECTIF 4
Créer les conditions d'un développement durable avec le respect de l'environnement et du
milieu naturel, en faisant participer la population et les acteurs locaux.
Mise en oeuvre du projet de la ville nouvelle

- Deux options pour la réalisation de la Ville Nouvelle :

1. Réalisation de la ville en tranches et en lotissement pour répondre à la demande :


o Des bidonvilles (recasement sur lots) ;
o Des administrations et collectivités (en lots d'équipement et
d'habitations) ;
o Des coopératives et organismes en réserves foncières brutes (en lots).
2. Réalisation de la ville en îlots intégrés :
o Accès directement sur la promotion immobilière organisée ;
o Maîtrise des délais et des coûts ;
o Assurance de la bonne qualité urbaine ;
o Possibilité de mener des programmes cibles (coopératives, résidence...) ;
o Réalisation des lotissements spécifiques (zones résidentielles, zones industrielles,
zones pour les petites activités...).

- Tamesna se réalise selon des approches innovantes :


UN EQUIPEMENT PROGRESSIF
Ouverture des plates-formes des voies structurantes pour l'accès a la future ville :

Programmation par phases des équipements en Infrastructure s t r u c t u r a n t e ( v o i r i e ,


assainissement, eau potable...)
o Une urbanisation axée sur to participation des promoteurs publics et prives ;
o La vente des blocs semi équipés par Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI).

Taille des îlots nombre


de 1 a 5 ha 3
de 5 a 10 ha 2
De 10 a 15h 9
De 15 a 20h 10
De 20 à 25 h 6
Plus de 25 h 4
TOTAL= 34

Plusieurs grands promoteurs ont déjà manifesté leurs intérêts pour investir dans la
ville nouvelle Tamesna dans Les conditions fixées par la Loi.

- Les études élaborées concernent :


o Les études préliminaires sont terminées ;
o Le schéma de structure de la ville est approuve ;
o Un plan de morcellement, sous forme d'îlots établis, est déposé pour approbation;
o Les études techniques d'assainissement sont approuvées par l'ONEP;
o Le dossier de consultation des entreprises est disponible pour appel d'offres ;
o Les études techniques des autres réseaux (AEP - Electricité - Téléphone...) sont
programmées.

- Les travaux de réalisation engagés :


o Le terrassement et l'ouverture des plates formes sont en cours depuis le 22
novembre 2004 ;
o Le marché a été lancé en Août 2004, adjugé en septembre et démarré en octobre 2004
o Le montant du marché est de 11 millions de DH ;
o Le délai est de 8 mois.

CREATION DES VILLES NOUVELLES ET DE POLES URBAINS, UNE


AUTRE DIMENSION D'INTERVENTION

Référence : Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre


dimension d’intervention. In : Habitat & urbanisme. pp. 39-44.

Le Ministère chargé de l’habitat et de l'urbanisme s’est engagé dans


l'aménagement et le développement de nouveaux pôles urbains. Le but étant
de soulager la pression des demandes en logements qui sévit dans les
grandes agglomérations.

La création de la nouvelle ville baptisée: "Tamesna ", située à proximité de


Rabat, Temara et Skhirat, répondra à une demande en logements dans la
capitale.
Dans une aire d'aménagement totale de près de 4.000 ha. Le projet de Tamesna
constitue, le premier noyau d’une nouvelle ville de 840 ha devant contenir
l'équivalent de 50.000 logements, tous types confondus, soit 250.000 habitants.

Tamesna : ville nouvelle aux abords de Rabat


La seconde nouvelle ville lancée, cette fois-ci, aux abords de la capitale, Rabat, est Tamesna
qui signifie « vastes plaines » en amazigh, Les premiers coups de pioche des programmes
d'habitation ont été donnés en 2006. Près de 85% des travaux de voirie et d'assainissement ont
été engagés (100% dans la zone dite A qui constitue le noyau de la ville alors que
l'aménagement du reste de la zone urbaine est prévu pour décembre 2007). Pour ce qui est de
l'adduction en eau potable et du raccordement au réseau d'électricité, les travaux sont
respectivement à 70% et 65%. Les travaux d'installation du réseau de téléphone, sachant qu'il est
opérationnel à 100% dans la zone A, seront achevés en juin 2007. Enfin, près de 5000 arbres de
six espèces différentes ont été plantés.

Côté logements, seront achevés dans les prochains mois 202 villas économiques ainsi que les 1
500 logements sociaux de l'opération Al Amal. Ils seront réservés à l'accueil de bidonvillois
de la préfecture de Temara. Ces projets sont initiés par Al Omrane. Pour ce qui est des
promoteurs privés, la première tranche de l'opération "Maraj Bahrein", initiée par la société
bahreïnie Hidaya, a été entamée en même temps que les villas du projet "Oasis" initié par la
filiale marocaine de Général Contractors. Addoha, pour sa part, a donné le coup d'envoi de son
projet. La livraison de tous ces projets est prévue pour 2008.

Tamesna cité de la solidarité et de la modernité


Référence : http://www.marocurba.gov.ma/du/Nouvellesvilles/Tamesna.htm , consulté le
30/10/2007.

Fiche technique:
Superficie 840 ha (dont 425 pour l'habitat)
Population 250 000
Investissement 1600 MDH
Voies d'aménagement 147
Zone d'activité 30 ha
Zone d'équipement 85 ha
Boisement et espaces verts 116
Date de lancement novembre 2004
Date prévue d'achèvement décembre 2008
La première convention relative à la ville nouvelle de Tamesna située dans le territoire de ma
Préfecture de Skhirat-Temara, a été signée sous la présidence de Sa Majesté le Roi
Mohammed VI, conjointement par le Ministère de l'Interieur, le Ministre Délégué chargé de
l'Habitat et de l'Urbanisme et le Président de la Commune de Sidi Yahia des Zaers, le
22/07/2004

Contexte général de la ville nouvelle:


Tamesna enrichit le réseau urbain national :
• Elle s'inscrit dans les orientations du S.N.A.T (Schéma National d'Aménagement du
Territoire)
• Elle contribue au développement de la conurbation de Rabat
• Elle profite d'un réseau routier important

Tamesna ville de la solidarité et de la modernité:


• Ville verte à vocation résidentielle et privilégiant des activités de recherche et
développement.
• Mixité et intégration sociale
• Opportunités offertes pour un habitat de qualité et des activités commerciales, artisanales et
industrielles
Des Atouts importants ...
• Un Arrière pays à fortes potentialités agricoles.
• Un noyau urbain existant (Sidi Yahia).
• Proximité de Témara (près de 8 km), de Rabat (près de 20 km) et de la Rocade (près de 0,2
km) reliant la ville au réseau autoroutier national.
• Proximité des zones industrielles de Témara, d'Ain Atiq et Ain Aouda.
• Une situation dans une aire à forte croissance urbaine ( Ain Atiq, Ain Aouda, Skhirate,
Témara).
• Une réserve foncière publique importante de près de 860 ha.

Un apport important ...


Tamesna contribue:
• A renforcer l'offre en logements de l'agglomération de Rabat-Salé. Sur les 50.000
logements prévus, 10.000 sont destinés aux couches sociales à revenus modestes.
• A promouvoir un centre d'intérêt économique créant ainsi de l'activité générant des emplois
à l'echelle de l'agglomération

Une démarche nouvelle…


Priorité donnée au partenariat public-privé.
• Réalisation par la société Al Omrane-Tamesna des infrastructures de viabilisation hors site
et primaires de la ville nouvelle.
• Attribution d' îlots aux promoteurs privés pour la réalisation en partenariat de programmes
de logements diversifiés.
• Equipements socio-collectifs construits en parallèle dans le cadre des conventions avec les
Départements Ministériels concernés.
• Création d'une entité autonome (Société Al Omrane-Tamesna) dédiée à la nouvelle ville
dont la mission est la coordination de la mise en œuvre et la gestion de la ville à moyen terme

Gammes des produits proposés :


• Des îlots destinés exclusivement aux promoteurs pour des programmes de logements.
• Des lots de villas soit construits soit nus.
• Des lots pour activités industrielles et artisanales.
• Des lots pour équipements commerciaux de proximité.
• Des logements de divers standings vendus par les promoteurs privés partenaires.

État d'avancement du projet :


• Travaux d'infrastructure primaires lancés en début de 2005
• Achèvement de la première tranche en fin 2006 pour les infrastructures primaires de voirie,
assainissement, eau potable, téléphone et électricité.
• Premières installations des ménages dés fin 2006.
• Début de construction des équipements collectifs (écoles, centres de santé, sécurité,
arrondissement urbain, …) dès 2006.
Les articles de presse

IMMOBILIER : TAMESNA : LA VENTE DEBUT JUIN, source : Aujourd’hui le


Maroc du 13/04/2006.

Référence : http://www.aurs.org.ma/article.php?id_article=360&id_rubrique=40 ,
consulté le 30/10/2007.

Les travaux d’infrastructure du noyau de la ville nouvelle Tamesna sont achevés. La


réalisation d’un premier îlot de 1500 logements sociaux et à faible VIT commencera fin
avril tandis que la construction d’une centaine de villas économiques est prévue en mai.

Tamesna, ville nouvelle dans la banlieue de Rabat, commence à prendre des formes. Les
travaux d’infrastructure sur 400 ha, première tranche du noyau urbain de cette nouvelle
agglomération (de l’ordre de 840 ha), sont pratiquement bouclés. Voirie, assainissement, eau
potable et réseaux de télécommunications sont fin prêts. Entrepris par le holding Al Omrane à
travers sa filiale Al Omrane Tamesna, ces travaux concernent un investissement de 1,3
milliard de dirhams. Dans quelques jours, ce sont d’autres chantiers qui vont être ouverts. En
effet, la construction des bâtiments et autres unités de logement commencera vers la fin du
mois d’avril. Est directement concerné un premier îlot de 1500 logements sociaux et à faible
VIT dont la réalisation a été confiée à un promoteur privé dans le cadre du partenariat public-
privé en vertu d’une convention signée en novembre 2005. L’autre lot, dont la construction
démarrera en mai, concerne une centaine de villas économiques. « Nous sommes parfaitement
conformes aux délais initialement établis pour cette ville nouvelle », estime Najib Benyahya,
directeur d’Al Omrane Tamesna, filiale du holding d’aménagement Al Omrane, en charge du
projet. Et d’ajouter qu’à ce rythme, les premiers avis de commercialisation seront lancés en
juin 2006. C’est une opération qui relève normalement du ressort des promoteurs immobiliers
privés. Mais un comité de pilotage présidé par la direction d’Al Omrane devrait superviser
l’opération. Pour ce qui est de la tranche qui devrait être directement réalisée et donc
commercialisée par Al Omrane Tamesna, elle ne concerne que peu de milliers de logements
sociaux à faible VIT.

Entamés en décembre 2004 par Al Omrane Tamesna, les travaux d’infrastructure de la ville
prévoient près de 30 km de routes principales, 35 km de canalisations d’assainissement
moyennes, 1.5 km de grande conduite d’assainissement et une station de traitement des eaux
usées (sur 40 hectares). En outre, une grande place a été réservée au logement social. Ainsi,
sur les 50.000 logements qui seront construits, environ 10.000 seront destinés aux ménages à
faible revenu. La remise des logements aux bénéficiaires durera de 2007 à 2015. Pour ce qui
est du reste des travaux d’aménagement et d’infrastructures, ils sont programmés pour la
période 2005-2010.

Tamesna : un méga-chantier d’habitat

Le noyau urbain de la nouvelle ville de Tamesna s’étendra sur une superficie de 860
hectares, alors que la totalité de l’aire urbaine du projet est de l’ordre de 4000 ha. Cette
nouvelle cité, dont le projet a été présenté au Roi le 22 juillet 2004, sera constituée de
52.000 unités de logement. Cette nouvelle structure accueillera quelque 250.000 habitants
pour un coût global de 14 milliards de dirhams. 70 hectares seront réservés à la mise en
place de services publics structurés, 120 autres hectares pour des services de moyenne
dimension, alors que 78 hectares abriteront des activités économiques génératrices
d’emplois./.

HABITAT : LES ETRANGERS DE TAMESNA, source : Aujourd’hui le Maroc du


16/05/2005.

Référence : http://www.aurs.org.ma/article.php?id_article=399&id_rubrique=99 ,
consulté le 30/10/2007.

Tamesna séduit les investisseurs étrangers. 6300 logements de la nouvelle ville seront
réalisés par les Espagnols pour 1,6 milliard DH. 5000 autres par des Malais pour un
milliard DH.

Les grands chantiers d’habitat intéressent de plus en plus les promoteurs immobiliers
étrangers. Tamesna séduit, comme Tamansourt d’ailleurs, nombre d’entre eux. La nouvelle
ville qui s’érige dans la banlieue de Rabat peut ainsi s’enorgueillir de compter parmi les
promoteurs qui la construisent, outre les plus grands noms du bâtiment national, de grands
groupes étrangers. Le dernier en date est l’espagnol Marinador qui vient de signer avec Al
Omrane Tamesna une convention de réalisation de quelque 6300 logements pour un coût
global de 1,6 milliard DH. En plus de logements sociaux, le projet de l’entreprise de Valence
comporte plusieurs espaces commerciaux et des équipements de proximité. Sa réalisation
s’étalera sur une période de quatre années. Vendredi 17 mars, c’était autour d’un autre grand
groupe immobilier, le malais Kausar corporation SDN, de signer une convention de
partenariat public-privé entre le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, via le
holding d’aménagement Al Omrane. Cette convention, qui porte sur la réalisation de 5000
logements sociaux et autres standings, est d’un montant d’investissement global dépassant 1,5
milliard DH. Un troisième groupe étranger, français cette fois-ci, s’est intéressé à Tamesna. Il
s’agit de GCM dont la convention de partenariat avec le gouvernement marocain porte sur la
réalisation de quelque 7300 unités de logements pour un investissement de 1,56 milliard DH.
La partie consacrée à la construction de villas nécessite à elle seule un investissement de 260
millions DH. Trait commun entre tous ces investissements, un pourcentage de 20 % réalisé à
faible coût à un prix inférieur ou égal à 120.000 DH/unité. Actuellement donc, ce sont 10.000
logements de Tamesna qui sont concernés. Et les négociations avec d’autres groupes sont
menées, souligne Najib Benyahya, directeur d’Al Omrane Tamesna. Du côté des Marocains,
les chantiers dont les conventions sont d’ores et déjà signées concernent également la
construction d’un nombre similaire d’unités de logement, c’est-à-dire 10.000./.
Création de la nouvelle ville de TAMESNA

Référence : http://www.infosdumaroc.com/modules/news/articles-4164-creation-de-la-
nouvelle-ville-de-tamesna.html , consulté le 30/10/2007.

• S.M. le Roi a donné hier le coup d'envoi des travaux d'édification de la nouvelle ville au
coût de 22,3 milliards de dirhams, et présidé la signature de deux conventions de partenariat
relatives à la réalisation des infrastructures de la ville et à la mise à niveau du centre Sidi
Yahya Zaër.

• La nouvelle cité s'étend sur 4000 hectares, dont 840 ha


constituent le premier noyau urbain de la nouvelle agglomération capable d'accueillir 250.000
habitants.

• Tamesna est le premier site d'une série de nouvelles villes


similaires programmées à l'échelle nationale : Zénata (Casablanca) ; Melloussa (Tanger) ;
Lakhyayta (Had Soualem) et Tagadirte (Agadir).

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, a donné
mardi le coup d'envoi des travaux d'édification de la nouvelle ville de Tamesna, située aux
environs de Rabat, au centre Sidi Yahya Zaër, relevant de la préfecture de Skhirat-Témara,
pour un coût de 22,3 milliards de dirhams.

Le Souverain a présidé, à cette occasion, la cérémonie de signature de deux conventions de


partenariat relatives à la réalisation des infrastructures de la ville et à la mise à niveau du
centre Sidi Yahya Zaër. Des explications ont été fournies à Sa Majesté le Roi sur cet
important projet, réalisé en partenariat entre le secteur public, d'une part, et des promoteurs
immobiliers privés du Maroc, d'Espagne, de la France, du Portugal, de la Malaisie, du Qatar et
de Libye.

Ce projet constitue un pôle urbain qui contribuera à l'allégement de la pression urbanistique


aux niveaux des villes de Rabat, Salé et Témara, grâce à une importante offre en logements
qui va assurer l'équilibre du marché de l'immobilier et résoudre le problème de l'habitat
insalubre. Une enveloppe de 3,3 milliards de DH a été allouée à la première tranche de ce
projet, dont 1,3 milliard de DH pour l'équipement, et ce pour la construction de 6.764 unités.
Le chantier emploie 16 ingénieurs, 34 bureaux d'études et 29 entreprises.

Les travaux de cette première tranche portent sur la mise en place d'un réseau
d'assainissement liquide, d'une station de traitement, d'un réseau principal d'eau potable et
d'électricité, l'aménagement de places publiques, outre la construction d'axes routiers.

La première tranche verra également la construction de 9 établissements scolaires, 3


mosquées, 2 centres de santé, 2 maisons de jeunes, un club féminin, outre la réalisation de 2
zones industrielles et d'autres dépendances.

La nouvelle ville de "Tamesna" s'étend sur une superficie globale de 4.000 ha, dont 840 ha en
tant que premier noyau urbain de cette nouvelle agglomération qui pourrait accueillir 250.000
habitants.
"Tamesna" ou "vastes plaines" en amazighe, vise la construction d'unités de logement
destinées à répondre aux besoins des différentes couches sociales, à travers la création d'un
tissu urbain intégré et harmonieux et la mise sur pied d'axes routiers reliés au réseau routier et
à l'autoroute.

L'objectif est de gérer le flux urbain, créer des espaces d'habitat pilote conformes aux critères
architecturaux et urbanistiques bénéficiant d'un réseau intégré de services publics, outre la
construction de centres commerciaux et industriels qui vont donner un nouveau souffle à
l'activité économique de la capitale.
Le projet urbain "Tamesna" consacrera 70 ha à la réalisation de grands services structurés, de
120 autres services moyens et de 50.000 habitats. 78 ha seront dédiés aux activités
économiques génératrices d'emploi et 120 ha aux espaces verts qui viennent s'ajouter à la forêt
de chêne-liège avoisinante.

Ce projet, le deuxième du genre après celui de "Tamansourt" à Marrakech, s'inscrit dans le


cadre d'une stratégie du gouvernement prévoyant la création de villes satellites et visant à
faire face aux problèmes de logements et à contribuer à la résorption des bidonvilles.
Actuellement, des études sont en cours pour l'édification de quatre nouvelles villes similaires
en l'occurrence "Zenata" (Casablanca), "Melloussa" (Tanger), "Lakhyayta" (Had Soualem) et
"Tagadirte" (Agadir).

L'approche méthodologique du projet repose sur deux principes fondamentaux à savoir, la


mise en place d'agglomérations d'habitats qui tiennent compte des capacités matérielles des
demandeurs de logement, et de structures d'accueil qui faciliteront une meilleure intégration
sociale à travers la création d'un quartier suivant le model architectural des anciennes villes.
L'objectif étant de réhabiliter l'habitat traditionnel.

La nouvelle ville "Tamesna" offrira un ensemble intégré de services et d'équipements de base


destinés à satisfaire les besoins des habitants. Il s'agit, entre autres, d'un établissement
d'enseignement supérieur, des instituts de formation, d'un hôpital multidisciplinaire, d'un
marché moderne, d'un abattoir moderne et d'un complexe sportif.

"Tamesna" regorge de potentialités naturelles à même de conférer à la ville une identité


distinguée, d'autant qu'elle occupe une position en adéquation avec les orientations des plans
d'aménagement du territoire et de l'urbanisme, en particulier sa proximité avec les grandes
infrastructures de base : réseaux routiers, station principale d'eau potable et réseau électrique à
haute tension.

Concernant la stratégie d'exécution, une attention particulière a été accordée à la qualité et à


l'enrichissement urbanistique et architectural, à travers la création d'un conseil d'orientation de
l'architecture de la ville, en tenant compte de l'aspect environnemental, en renforçant le réseau
routier et en accompagnant les besoins des populations en services publics par le biais de la
coordination entre l'ensemble des secteurs publics.
La nouvelle ville est située au carrefour de sept axes routiers importants et à proximité de la
rocade reliant le tronçon autoroutier Rabat-Casablanca et celui reliant Fès-Tanger.

A cette occasion, des explications ont été fournies à S.M. le Roi sur le programme de mise à
niveau du centre Sidi Yahya Zaër, sur une superficie de 108 hectares. A cet effet, il a été
procédé à l'élaboration d'un nouveau plan d'aménagement, le but étant la maîtrise de l'espace
urbain entourant la ville de Tamesna.

Ce programme cible une population estimée à 17.000 personnes et permettra de pallier les
dysfonctionnements urbanistiques de ce centre relatifs notamment à l'état déficient des
infrastructures, à l'absence du service public, outre le fait que 90 % des habitants dudit centre
résident dans des logements insalubres.

Grâce à ce programme, il sera procédé au relogement dans la nouvelle ville des habitants des
bidonvilles du centre (3 mille familles, à raison de mille familles par an) et au transfert du
marché hebdomadaire actuel en dehors de la commune. Il sera procédé également à la
réalisation de projets d'habitats et de services sociaux sur une superficie de 13 hectares, qui
seront exploités après le déménagement des habitants des bidonvilles et à l'aménagement de la
principale artère qui traverse le centre sur une longueur de 5 km.
A cette occasion, le ministre délégué, chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme a présenté à S.M.
le Roi la maquette de l'entrée de la ville.

Par la suite, S.M. le Roi a présidé la cérémonie de signature de deux conventions de


partenariat relatives à la réalisation des infrastructures de la ville et à la mise à niveau du
centre Sidi Yahya Zaërs. La première convention vise à intégrer les interventions des
différents secteurs sociaux concernés par la programmation et la réalisation des équipements
et des services publics pour répondre au mieux aux besoins de la population de la ville.

Cette convention a été signée par les ministères de l'Intérieur, de l'Education nationale, de
l'Equipement et du Transport, de la Santé, de l'Habitat et de l'Urbanisme, des Habous et des
Affaires sociales.
En vertu de cette convention, il sera procédé à la réalisation de 43 établissements
d'enseignement, écoles, collèges et lycées, ainsi qu'à la construction d'un axe routier entre
Tamesna et Témara. Cette ville sera en outre reliée au boulevard Annakhil de Rabat. Un autre
axe routier reliera la ville à l'autoroute. Cinq services de santé, un hôpital et deux mosquées
seront également édifiés.

La deuxième convention vise à doter le centre Sidi Yahya Zaërs des services nécessaires à sa
mise à niveau, et ce afin de le transformer en un pôle urbanistique intégré et harmonieux.
Cette convention a été signée par le ministère chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, la
préfecture de Skhirat- Témara, le holding d'aménagement Al Omrane et le conseil communal
de Sidi Yahya.
S.M. le Roi, accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, a visité les différents chantiers
que compte ce grand projet.

A son arrivée sur le site, le Souverain a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui
rendait les honneurs, avant d'être salué par Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, Habib
El Malki, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des
cadres et de la Recherche scientifique, Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et des
Transports, Mohamed Cheikh Biadillah, ministre de la Santé, et Taoufiq Hejira, ministre
délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme.

S.M. le Roi a également été salué par le secrétaire général du ministère des Habous et des
Affaires islamiques, le wali de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, le président du conseil de
la région, le gouverneur de la préfecture Skhirat-Témara, le commandant de la place d'armes,
le président du conseil préfectoral, le directeur général de l'Office national de l'eau potable,
ainsi que par des promoteurs immobiliers privés participant au projet et par d'autres
personnalités.
Entreprises : Tamesna lance ses chantiers

Référence : Haimoud, Atika. Entreprise : TAMESNA lance ses chantiers. Disponible sur
le World Wide Web : http://www.aujourdhui.ma/thematiques-economiques-
details48147.html , consulté le 30/10/2007.

La nouvelle ville Tamesna, à 8 km de Témara et 20 km de Rabat, lance ses chantiers. Ce


mois d’août sera marqué par le lancement des travaux des villas économiques et du
centre commercial.

«Pour la nouvelle ville Tamesna, on est exactement dans les délais sur lesquels on s'est
engagé le premier jour», lance Ahmed Taoufiq Héjira, ministre délégué auprès du Premier
ministre chargé du Logement et de l’urbanisme.
Située à 8 km de Témara, à 20 km de Rabat et non loin de la rocade pour la relier au réseau
autoroutier national, Tamesna vient de souffler sa première bougie. «L'ensemble des travaux
d'infrastructures primaires et hors site ont été engagés et la première tranche sera achevée en
décembre 2006», annonce Najib Benyahia, directeur de la ville nouvelle Tamesna. En effet,
les premiers chantiers de bâtiment ont été lancés depuis le mois de juin dernier pour la
construction de 1500 logements sociaux à faible VIT.
« En plus, il y a également le lancement des chantiers de 202 villas économiques en août et de
230 autres villas économiques en septembre prochain. Par contre, les travaux du premier
centre commercial et de services vont démarrer ce mois-ci, au même temps que ceux
concernant le parc central de 13 ha», précise M. Benyahia. Et d’ajouter: «En novembre
prochain, nous comptons 1200 logements. Pour le reste des chantiers, on s’attend à ce que la
quasi-totalité des programmes soit lancée avant 2008 ». D'une superficie de 860 ha, la
nouvelle ville hébergera quelque 250.000 personnes pour un coût global de 14 milliards de
dirhams. 70 hectares seront réservés à la mise en place de services publics structurés, 120
autres hectares pour des services de moyenne dimension, alors que 78 hectares abriteront des
activités économiques génératrices d'emplois. «Parmi les promoteurs partenaires, en plus
d’Al Omrane, il y a des nationaux et des étrangers, notamment des Français, Malaisiens et
Espagnols. La commercialisation sera lancée par les promoteurs après approbation de leurs
programmes », tient à préciser le directeur de Tamesna. Les premières livraisons des
logements de cette nouvelle ville auront lieu en fin de cette année.
CONCLUSION :

Villes nouvelles

Référence : http://www.mhu.gov.ma/NR/exeres/7426B6C5-7F9A-418E-9AE3-
DDDF01508EC4.htm?toto=Villes%20nouvelles , consulté le 30/10/2007.

Dans le cadre de sa nouvelle mission, liée notamment à la lutte contre l’habitat insalubre, à la
réalisation de programmes d’habitat social et à l’aménagement foncier destiné à de grands
projets d’habitat, le Holding d’Aménagement Al OMRANE, nouvellement institué, a mis en
place une direction spécialement dédiée au développement et à l’aménagement d’une nouvelle
ville appelée : « Tamasna ».
Située à proximité de Rabat, Témara et Skhirat, ce nouveau pôle urbain sera à même de
diminuer la pression exercée sur la capitale que la seule ville de Témara n’arrive pas à
satisfaire.
Concernant la consistance du projet, dans une aire d’aménagement totale de près de 4000
ha, le premier noyau de la nouvelle ville est constitué de 840 ha devant contenir l’équivalent
de 50.000 logements tous types confondus, soit 250.000 habitants. Dans un esprit
d’aménagement urbain équilibré, la ville doit être répartie entre lots d’habitat : 460 ha,
d’activité : 30 ha, d’équipements collectifs : 87 ha, des voies d’accès et d’aménagement : 147
ha et des espaces vers : 116 ha. Aussi, les centres d’intérêt autour desquels la ville est
articulée sont :

· cinq zones d’activités;


· trois pôles d’activités tertiaires dont un centre d’affaires ;
· une médina avec des activités artisanales ;
· une vaste zone centrale réservée aux loisirs et à la promenade ;
· le centre de Sidi Yahia des Zaers à mettre à niveau.

Dans la même vision stratégique, l’ERAC/Tensift a lancé la réalisation de la nouvelle ville


« Tamansourt» à 14 km du centre de Marrakech, dans la commune de Harbil. D’une
superficie de 1180 ha, le programme de réalisation porte sur 22.173 lots répartis en :
- 18 826 lots économiques
- 786 lots d’immeubles
- 1162 lots de villas
- 1189 lots d’activités économiques
- 210 lots d’équipements socioéducatifs.

Hormis les opérations à réaliser par le secteur privé dans le cadre d’un partenariat avec
l’ERAC/Tensift, ce dernier compte réaliser par ses moyens propres :
- 243 appartements sociaux dont les travaux en cours sont à réalisé à 15% et 702
autres sont programmés pour être lancés en 2006.
- 704 villas semi finies réalisées à 35% et 759 autres à lancer en 2006
- Un centre multifonctionnel, un collège, une école et cinq banques
- Travaux de VRD pour 11.102 lots de terrain réalisés à 45% et 8181 autres lots
de terrain à lancer pour décembre 2006
Par ailleurs, en plus de Tamesna et Tamansourt, d’autres villes nouvelles à travers le
Royaume sont à l’étude ou en cours de lancement, notamment MELLOUSSA, à proximité de
Tanger : 2.000 ha pour une population de 60.000 habitants, LAKHYAYTA dans la région
de » Chaouya-Ouardigha à proximité de Casablanca : 1.300 ha, pour 300.000 habitants et
TAGADIRT à proximité d’Agadir : 1.100 ha pour 250.000 habitants.

L’objectif fondamental dans cette stratégie de développement urbain étant de

- procéder à des aménagements fonciers et des équipement de terrains pour accroître l’offre
destinée à la promotion de l’habitat social
- orienter la production vers l’habitat social à faible coût à travers le développement d’une
politique conventionnelle et de partenariat entre secteur public et secteur privé,
- mettre en œuvre des programmes spécifiques à même de répondre à la politique des « villes
sans bidonvilles »
Bibliographie :

o Villes nouvelles et villes satellites : vers une réforme profonde de notre système
urbain. Colloque. In : Chantiers du Maroc, n°23, Novembre 2004, pp. 20-21.
o Le Forum "Villes nouvelles, Villes satellites " : un long parcours de réflexion et de
concertation. In : Chantiers du Maroc, n°24, Décembre 2004, pp. 32-34.
o Tamansourt : grandiose pour une région grandiose. In : Chantiers du Maroc, n°40,
Juin 2006, pp. 62-65.
o Villes satellites : réponse adéquate à l’exode rural. In : construire hebdo, n°3376, Avril
2005, pp. 2-3.
o Les promoteurs se bousculent aux portes de Tamansourt. In : Construire hebdo,
n°3398, Décembre 2005, p. 2.
o Tamansourt, livraison imminente des villas. In : construire hebdo, n°3430, Décembre
2006, pp. 4-5.
o Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension
d’intervention. In : Habitat & urbanisme. pp. 39-44.
o une ville est née. In : Tamansourt, n°1, p. 3.
o Tamansourt : une ville, une identité. In : Tamansourt, n°1, pp. 6-7
o Tamansourt, portrait d’une ville. In : Tamansourt, n°1, pp. 8-9.
o 2005 une année, un itinéraire. In : Tamansourt, n°1, pp. 10-11.
o 2006 réalisations et projections. In : Tamansourt, n°1, pp. 12-13.
o Villa économique, un nouveau mode d’habiter. In : Tamansourt, n°1, pp. 14-15.
o conclusion. In : Tamansourt, n°1, p.19.
o Le ministère Délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme. Actes du colloque des
journées d’études au siège Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. Décembre
2004. pp. 30-53
o Le ministère Délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme. Actes du colloque des
journées d’études au siège Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. Décembre
2004. pp. 130-150.

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o Mouhieddine, Abdessamad. Tamansourt : Pousse plus vite que son ombre. Disponible
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