Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
D o ssi e r thé ma t iq ue
Décembre 2007
SOMMAIRE :
Extraits de discours
TAGADIRT
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Tagadirt à Agadir
LAKHIAITA
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Lakhiaita dans la zone d’extension du centre de Had Soualem
MELLOUSSA
Etude publiée sur le site web de la Direction de l’Urbanisme
Melloussa à proximité de Tanger
Les articles de presse
Un nouveau pôle urbain à Tanger
TAMANSOURT
Les articles de périodiques :
- Tamansourt : grandiose pour une région grandiose
- Les promoteurs se bousculent aux portes de Tamansourt
- Tamansourt, Livraison imminente des villas
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/
ERAC :
- Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension d’intervention
- La ville nouvelle : Tamansourt, un compromis entre le réel et le théorique
- Une nouvelle ville est née
- Rencontre avec Tamansourt : une ville, une identité
- Tamansourt, portrait d’une ville
- 2005, une année, un itinéraire
- 2006, réalisations et projections
- Villa économique, un nouveau mode d’habiter
- Tamansourt : conclusion
- Tamansourt une nouvelle ville aux portes de Marrakech
Les articles de presse :
- Mobilisation pour la réalisation du projet Tamansourt
- Tamansourt : pousse plus vite que son ombre
- Tamansourt souffle sa première bougie
- La ville de Tamansourt prend forme
TAMESNA
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme/
ERAC :
- Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension d’intervention
- La ville nouvelle à Sidi Yahia des Zaërs : TAMESNA
- Tamesna cité de la solidarité et de la modernité
Les articles de presse :
- Tamesna la vente début juin
- Les étrangers de Tamesna
- Création de la nouvelle ville de Tamesna
- Entreprise : Tamesna lance ses chantiers
CONCLUSION ET BIBLIOGRAPHIE
... Il s'agit, en fait, de quatre priorités, à savoir, 1'emploi productif,
le développement économique, l'enseignement utile et le logement
décent. Telles sont, en effet, les vraies préoccupations nationales sur
lesquelles il faudrait porter l'essentiel des efforts, en tant que
priorités impérieuses.
... De même, nous ne saurions préserver au citoyen sa dignité qu'en lui
assurant un logement décent et en accélérant la mise en œuvre du
programme national de lutte contre l'habitat insalubre et
d'éradication des bidonvilles.
Monsieur le président,
Extrait du discours
Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA
Ministre délégué auprès du Premier Ministre Chargé de
l'Habitat et de l'Urbanisme (2002-2007)
Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de
l’aménagement de l’espace (nommé le 15/10/2007)
Mesdames et messieurs ;
Le débat national sur l'aménagement du territoire a précisé que la ville est
un espace d'investissement opérant dans un espace territorial concurrentiel. Que
nous le souhaitons ou pas, la majorité des villes dans le monde entier ne
cessent de s'accroître sous la pression de l'exode rural et de la poussée
démographique. Cependant, nous devons tous nous mobiliser, traiter et gérer
ce phénomène avec courage en proposant des solutions alternatives pour sauver
les villes existantes de l'expansion urbaine anarchique. .
Mesdames et messieurs ;
La richesse et les potentialités du foncier public à l'échelle nationale
nous imposent de mener des réflexions pour le choix des sites d'implantation
des Villes nouvelles Et Villes satellites. Ce chantier nous oblige de passer de la
planification de rattrapage à la planification de prospection et d'anticipation
dans la mesure où les chantiers s'ouvriront dans des secteurs vierges
permettant ainsi à tous les intervenants de faire preuve de leurs talents et de
leurs savoir-faire que cela soient au niveau des architectes, des ingénieurs,
des artistes, des experts en vue d'édifier des villes nouvelles reflétant un
visage digne du Maroc moderne.
Le programme du gouvernement sous ses programmes liés au secteur de
l’Habitat et de l'Urbanisme, repose sur le principe de l'offre. Il s'agit
comme l'indiquent aujourd'hui les statistiques du Recensement Général de
la Population et de l'Habitat de retenir que d'ici 2015, nous devons assurer
aux populations une production annuelle de 170.000 logements contre une
production annuelle actuelle qui ne dépasse pas 80 à 90.000 logements et
donc un déficit annuel qui avoisine les 100.000 unités.
Toutes les actions devront se faire dans le respect des critères de sécurité,
de qualité et de programmation de nouvelles zones d'urbanisation.
Extrait du discours de Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA
Si des mesures ne sont pas prises aujourd'hui, nous serons confrontés dans les
années à venir à une crise plus profonde marquée par une prolifération de
l'habitat insalubre causant ainsi une dilapidation des deniers publics et des
réserves foncières. C'est pour cela que les villes nouvelles auront à réserver des
assiettes foncières sur des sites choisis et dans des espaces organisés pour
contrecarrer les extensions anarchiques des villes actuelles.
Nous devons tous nous mobiliser pour faire face aux besoins dans les vingt
années à venir surtout que la pyramide des âges au Maroc indique la
présence d'une forte population de jeunes qui seront appelés dans les années
à venir à se marier et à accéder au logement.
Mesdames et messieurs ;
Comme vous le savez, la logique veut que les stratégies d'implantations des
villes et cités soient hiérarchisées ; elles commencent par l'aménagement du
territoire, puis par l'urbanisme pour arriver à l'habitat et non le contraire.
Cependant, aujourd'hui, nous avons une mine d'information considérable que
regorgent les différentes études sur l'aménagement du Territoire ; nous avons
des agences urbaines qui travaillent sur la création de 15 villes nouvelles
dans notre pays ; nous avons aussi le secrétariat général du conseil national
de l'habitat et de l'urbanisme qui vient de lancer une étude pour la création
d'une ville nouvelle sur le littoral de la région de Gharb-Chrarda-Beni Hssen,
bien sur ceci se fait en collaboration étroite avec les collectivités locales dans
la mesure où l'investigation se fait dans un consensus respectant ainsi les
critères et les composantes de l'identité régionale et locale.
Mesdames et messieurs ;
Avant de clore, je voudrai vous suggérer d'aborder et de traiter lors de ces
deux journées, quatre questions qui me semblent être majeures :
Extrait du discours de Monsieur Ahmed Taoufiq HEJIRA
Extrait du discours
Monsieur Karim GHELLAB
Ministre de l’Equipement et des
Transports
Une ville nouvelle est une ville née d'une décision politique à partir d'une vision
d'aménagement du territoire, concrétisée par l'application programmée d'une série cohérente
de choix en matière d'urbanisme. Elle nécessite le partage par un opérateur de taille, issu de la
puissance publique intégrant la coordination transversale et l'action participative de tous les
acteurs et les partenaires.
Depuis les cités-jardins, inspirées par les théories de Ebnezer Howard: Garden-cities of
Tomorrow, en passant par les grands ensembles aux villes nouvelles de l'après guerre.
Implantées particulièrement à l'écart des grandes zones urbaines pour dépasser une rivalité
politique entre plusieurs grandes villes: cas de Brasilia, Washington, Ankara, etc.
Celles-ci visent à prévenir la concentration des hommes et des activités, et le gigantisme dans
une seule agglomération ou conurbation. Cas des villes de l'Ile de France, du grand Londres,
la Randstad aux Pays-Bas, etc.
Conception marquée par les urbanistes britanniques qui préfère localiser les villes nouvelles le
long des lignes radiales desservies par des transports en commun en site propre sans
discontinuité spatiale (Plan de doigts de gants). Cas des villes satellites scandinaves (Farsta,
Tapiola) etc.
Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme
Direction de l’Urbanisme
www.marocurba.gov.ma
CRÉATION DES VILLES NOUVELLES ET DE PÔLES
URBAINS, UNE AUTRE DIMENSION D'INTERVENTION
La ville marocaine a certes connu un développement rapide, mais celui-ci s'est fait au prix
d'une anarchie qui a crée des disfonctionnements dans son paysage. La mise en place
d'une politique urbanistique nouvelle basée sur la création des villes nouvelles et villes
satellites est pour le mieux qu'on puisse dire salutaire. L'haro de l'exode rural serait
également effectif avec cette mesure.
" Les agences urbaines se penchent actuellement sur l'examen du projet de création de 15 villes
satellites " annonçait le 14 décembre 2004, le ministre délégué auprès du Premier Ministre
chargé du Logement et de l'Urbanisme, M. Taoufiq Hjira.
Cette déclaration prononcée lors d'une journée d'étude sous le thème " Villes Nouvelles-
Villes Satellites ", organisée par le Secrétariat Général du Conseil National de l’Habitat et de
l'Urbanisme, traduit une nouvelle approche urbanistique qui s'appuie sur les spécificités de
chaque région pour garantir une meilleure conception de la ville. Le concept des villes
nouvelles et villes satellites sera ainsi à la base de réformes profondes et réelles, du système
urbain au niveau national avec en prime une révision de l'arsenal juridique, des outils
d'urbanisme ainsi que l'approche et la conception architecturale. Objectif : adapter la ville
marocaine aux spécificités et à l'identité régionale et locale.
Dans cette perspective, les villes satellites se veulent des outils privilégiés pouvant contribuer
non seulement à atteindre certains objectifs sectoriels comme la production de logements ou
l'atténuation de la crise sévissant sur le marché immobilier, mais aussi à une meilleure
répartition des habitants et des activités sur le territoire national ", soulignait M. Taoufiq Hjira,
visiblement très optimiste sur cette nouvelle vision urbaine des villes marocaines. Toutefois,
cette journée d'études sur les villes nouvelles et villes satellites avait également permis au
ministre délégué, de mettre en relief l'importance de passer d'une planification urbaine
correctionnelle (lutte contre l'habitat insalubre), à une planification moderne à même de
garantir un urbanisme nouveau et , spécifique source d'une conception harmonisée de la ville.
Pour sa part, le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Guellab, l'adoption
d'une vision préventive en matière d'urbanisme capable de garantir la mise en place des
infrastructures nécessaires aux différentes agglomérations était salvatrice pour l'avenir de la
ville marocaine. Notant qu'il serait par conséquent utile d'impliquer sous les départements
ministériels concernés cette opération de villes nouvelles et villes satellites.
La création des villes satellites contribuera de facto à réduire l'exode rural et le taux de
pollution dans les grandes agglomérations, renchérissait M. Guellab tout en précisant
l'importance de mener des études socio-économiques visant à la restructuration et au
renforcement de l'armature urbaine au niveau national et régional.
La résultante d’une telle approche réside dans un équilibre régional en matière de
décongestion et de sa dynamisation. Ce qui permettra de réduire la pression exercée sur les
grandes villes. Les objectifs de la politique de création des villes nouvelles et villes satellites
sont multiples et consistent à asseoir le concept de villes nouvelles et villes satellites dans sa
dimension Spatiale ; ces villes doivent constituer un élément de restructuration de l'espace en
rompant avec l'ancienne pratique négative de ville " dortoir " ; elles doivent répondre aux
exigences économiques, urbanistiques et sociales ; elles doivent aussi permettre de lutter et
prévenir l'urbanisation anarchique qui a tendance à se développer en périphérie des villes ;
répondre à la demande en logement serait également un atout qu’elles permettraient d'atteindre
; de même qu'elles ont pour effet de diminuer la pression sur l'agglomération mère contribuant
ainsi à mieux maîtriser sa gestion et son développement par une protection des espaces
sensibles (forestier, historique, culturel). En sommes, les villes nouvelles et villes satellites
mettront en valeur le développement de l'économie en conciliant entre les politiques
d'animation commerciale et celles de développement urbain, tout en garantissant une gestion
rationnelle et une maîtrise du foncier. La réalisation de tels objectifs suppose l’établissement
de diverses études dans un esprit de concertation et de partenariat avec la mise en relation des
différents intervenants, collectivités locales, institutions, opérateurs privés, société civile etc.
Abdelhaï BOUSFIHA
Secrétaire général du Conseil National de l'Habitat et de
l’Urbanisme
• Chantiers du Maroc. Quelle est l'opportunité de consacrer un cycle de
deux journées d'étude à la problématique des villes nouvelles et satellites
en ce moment ?
Abdelhaï BOUSFIHA. Ce cycle est un axe majeur de réflexion mené par le
Secrétariat Général du Conseil National de l'Habitat et de l'Urbanisme dans
le cadre de son programme d'action 2004 qui accompagne la mise en oeuvre du programme
gouvernemental en matière de renforcement de l'offre en habitat. La création des villes
nouvelles qui doit s’opérer dans une vision globale d'aménagement du Territoire assurant
l'articulation cohérente entre toutes les composantes de l'armature urbaine, en parfaite
adéquation avec les possibilités de création d'emploi, la satisfaction des besoins en services et
l’offre en habitat va permettre de pallier aux dysfonctionnements de la planification urbaine dû
à la complexité et à l'urbanisation accélérée. Durant ces journées, les participants auront à
débattre de la problématique et des opportunités de création des villes nouvelles et des villes
satellites aussi bien sur le plan conceptuel que sur le plan de leur œuvre.
• Chantiers du Maroc. Ces journées, seront-elles accompagnées de présentations de projets et
de cas spécifiques ? Et qu'en est-il des expériences étrangères ? Á l'issue de ces journées, que
sera-t-il fait des bilans et des recommandations ?
Abdelhaï BOUSFIHA. En effet, elles seront accompagnées de présentations de projets et de cas
spécifiques concernant les expériences étrangères où il sera fait appel à des experts
internationaux. Quant aux bilans et recommandations de ces journées d'études, ils feront l'objet
de rapport de synthèses qui seront éventuellement publiés et dont la finalité consiste à :
• Alimenter l'étude pour la création d'une ville nouvelle dans la région de Gharb-Cherarda-
Beni hssen
• Entamer d’autres études similaires en vue de décliner un programme national des villes
satellites.
Abdelhaï BOUSFIHA
Secrétaire général du Conseil National de l'Habitat et de
l'Urbanisme
Abdelhakim SEMMAR
Architecte GENERAL
Ahmed HIRCHI
Architecte en chef
Comme chacun le sait, malgré les efforts importants déployés par les
pouvoirs publics pour éradiquer le phénomène de l'habitat insalubre et
absorber le déficit en logements, le Maroc reste toujours confronté à la
situation de trouver les meilleurs moyens et mécanismes pour répondre aux
besoins sans cesse croissants en logements et mettre fin aux bidonvilles et à l'habitat non
réglementaire et spontané.
Il se trouve que les quartiers dits clandestins continuent toujours à se développer et apparaissent
dans les différents coins du pays sans épargner aucune ville ni aucun centre ; les bidonvilles,
également ne cessent de grossir, de se répandre et de se propager en tâche d'huile causant un
déséquilibre flagrant des villes et faisant l'affaire des spéculateurs avides et sans scrupules ; les
périphéries connaissent une urbanisation incontrôlée, cela se fait au prix d'un manque de tout
équipement socioculturel ou infrastructurel, aggravé par des constructions d'une architecture
pauvre et d'une grande médiocrité qui n’obéissent même pas aux règles minimum exigées.
Face à cette situation alarmante, toutes les réponses développées par l'Etat ont connu un
essoufflement et se sont avérées insuffisantes. Par conséquent, il est apparu nécessaire d'explorer
d'autres voies susceptibles de mettre un terme à toutes ces difficultés. C'est dans ce cadre qu’au
sein du SG/CNHU nous avons considéré qu'au-delà d'une réponse à la problématique de l'habitat,
les villes nouvelles-villes satellites constituent un recours supplémentaire pour soulager les
villes mères, assurer une meilleure maîtrise urbaine de ces villes, créer une dynamique
économique, promouvoir l’essor de la vie sociale et culturelle et l'amélioration du cadre de vie
urbain. À travers ce choix, qui doit, bien sûr, émaner d’une politique volontariste urbaine
ambitieuse susceptible de permettre aux villes marocaines de s’inscrire dans les mutations que
connaît le monde, les villes nouvelles- villes satellites, facteur de solidarité sociale et moteur de
développement vont permettre : un accueil et une absorption de population,un développement
urbain mieux maîtrisé, une mise à fin à la reconquête des périphéries des villes, une
régénération et un renouvellement de la ville mère sur elle-même et non pas au détriment des
extensions démesurées et sans limite, la protection de la ville mère en vue de sa revitalisation par
la mise en valeur de son patrimoine et de sa beauté et enfin une cristallisation de la croissance
urbaine. La création des VN-VS doit s’inscrire dans une stratégie initiée et voulue par l'Etat
dans le cadre de la planification nationale et régionale et de l'aménagement du territoire. Elle
relève, également, d'une fonction pluridisciplinaire qui fait appel à une large concertation et
ceci par la participation de tous les secteurs et, bien entendu, de la société civile.
Mennana BELKHADER
Juriste aménagiste
Pouvoir local
Espace identité
Population positionnement
Géographique Géopolitique
Economique Humaine
Ressources Enracinement
Moyens d’exploitation Appropriation
Capacité d’innovation Reconnaissance
Capacité d’encadrement Appartenance
Réseaux
La gestion et le développement des villes constituent pour la période qui s'ouvre autant de
défis que de considérables opportunités à saisir pour le développement de nos territoires :
Le premier de ces enjeux, le plus évident est d’ordre démographique, il s’agit :
▪ Des masses d’emploi à offrir et des services publics fiables à assurer.
Le second enjeu est d'ordre économique, il s'agit:
▪ De la compétitivité et de la flexibilité.
La démographie
C'est un processus d'urbanisation qui s'accentue mais avec de grandes disparités à travers
le territoire national où des rythmes de croissance sont très différenciés.
▪ La mise en réseau des villes par rapport aux activités de production industrielle
répondant à une logique spatiale qui dépasse très souvent le cadre régional,
voire national.
Visions et perspectives
Conclusion
Les locomotives de la croissance des villes sont grippées. Les grandes villes ne sont pas en
état de mettre en valeur leur potentiel de développement. Elles ne sont pas en état de faire
face à l'échéance de l'ouverture et tous les efforts de mise à niveau que l’on pourra
effectuer dans la sphère proprement économique, auront peu d'effets s'ils ne sont pas
accompagnés d'un effort équivalent dans le domaine urbain.
Il s'agit d'un effort de rattrapage et de mise à niveau à engager sans tarder. Le problème pose
aujourd'hui est d'une autre nature, la réponse nous paraît appeler quelques orientations
de base en termes d'approche et de démarche. Nous avons besoin d'une approche stratégique
qui traite les villes à partir des fonctions économiques. Nous avons besoin aussi d'une
démarche renouvelée à travers laquelle nous devons effectuer une rupture avec le lourd passé
technocratique où chacun de nous doit apprendre à décliner les notions de les notions de
partenariat, de contractualisation et de délégation.
La tâche à accomplir est tetle que l'on ne peut pas se contenter des méthodes
habitueltes dans notre politique urbaine. Il faudrait pour cela :
S'engager doublement ;
Agir autrement ;
Consolider et réorganiser l'existant.
Visions et perspectives
L’armature urbaine :
Le devenir du monde rural s'opérera par l'appui au développement des petites villes
et de villes nouvelles. Dans une optique prospective, l'effort prioritaire pour Le
désenclavement du monde rural doit s'accompagner d'un effort de renforcement de l'armature
urbaine et d'équipements d'une grande ampleur.
Mise à niveau des villes par des actions d'aménagement et d'urbanisme :
L'aire de El Jadida-Casablanca-Rabat-Kénitra, métropole internationale
Pour transformer cet espace en aire métropolitaine, il est proposé de :
▪ Préciser les objectifs et les grandes options d'aménagement ;
▪ Créer une plate-forme multimodale nationale développant des zones
d'activité et une urbanisation nouvelle ;
▪ Structurer des espaces centraux dans une optique polyfonctionnelle ;
▪ Articuler la centralité métropolitaine avec les centres secondaires ;
▪ Organiser l’aire métropolitaine centrale avec les villes périphériques ;
▪ Intégrer des espaces industriels aux tissus urbains ;
▪ Résorber l'habitat insalubre avec la création de réserves foncières ;
▪ Prendre en compte des complémentarités fonctionnelles entre la capitale et les
villes régionales ;
▪ Mettre en place une réflexion propre au processus associatif des couples
urbains : (promotion des complémentarités en matière d'équipements...) ;
▪ Traiter conjointement les villes de façon à promouvoir un partage efficace et
équitable.
Mise à niveau des villes par des actions d'aménagement et d'urbanisme :
L'aménagement foncier et la maîtrise de l'espace urbain
Pour maîtriser l'espace urbain, les actions proposées sont les suivantes :
▪ Constituer des réserves foncières au profit des opérateurs publics et des
collectivités locales ;
▪ Dynamiser le marché foncier urbain en atténuant son opacité par la
généralisation de l'immatriculation ;
▪ Restructurer l'espace urbain et périurbain par l'adoption d'un modèle de
planification urbaine mains centrifuge et une densification des espaces
interstitiels ;
▪ Réviser les standards d'urbanisme et de construction en vue de permettre la
Visions et perspectives
Concept
Comme cela a été dit, le concept « ville nouvelle » n'est pas utilisé partout et à toutes
les époques, pour signifier la même chose.
Si dans le jargon usuel des urbanistes, surtout francophones, cela signifie les
« organismes urbains» fondés «ex-nihilo » conçus et réalisés par la puissance publique ou
sous son contrôle et dédiés à une fonction déterminée, ce terme «ville nouvelle » peut
dans la pratique signifier d'autres utilisations comme les grands ensembles, les grands
lotissements, les quartiers périphériques ou même de gros villages. Une simple lecture
du programme de la manifestation qui nous réunit aujourd'hui illustre parfaitement
cela. Ainsi, sous cette appellation seront présentés des projets d'agglomérations d'une
grande disparité telle que:
▪ Villages de pêcheurs du sud ;
▪ Centres émergeants ruraux ou semi ruraux ;
▪ La cité portuaire d'El Marsa à Laâyoune ;
▪ Le pôle urbain de Nouaceur dans la région du grand
Casablanca ;
▪ Le quartier central de Hay Ryad à Rabat ;
▪ Le grand ensemble périphérique de « Sala Al Jadida» à Salé.
Ainsi, je pense que 1'intérêt de notre rencontre est de discuter de toutes les utilisations
extensives de ce terme (l'acceptation la plus large), plutôt que de l'utilisation purement
urbanistico-technique.
Villes nouvelles et armature urbaine
Qui dit ville nouvelle, dit intervenir sur l'armature urbaine. Notre pays s'est doté après
deux décennies de gestation d'un Schéma National de l'Aménagement du Territoire
(SNAT) approuvé par le gouvernement. Ce document considère que l'armature urbaine
Visions et perspectives
nationale est parmi les armatures urbaines les mieux constituées, non seulement de
notre région maghrébine ou arabe, mais à une échelle encore plus grande. Rares sont les
Le nécessaire : ce sont les services et les équipements de deuxième rang (le culturel,
l'administratif, le grand commerce, etc.) ;
Le complémentaire : dans cette catégorie, il y a l'esthétique, la villégiature, les loisirs,
le commerce de lux, etc.).
Evaluation de l’expérience nationale des villes nouvelles
Le meilleur moyen de se perfectionner est d'aller de l'avant, est d'évaluer ce que l'on
réalise en tirant les leçons et enseignements nécessaires.
J'espère que toutes les expériences qui vont être présentées aujourd'hui vont
privilégier la lecture analytique faisant apparaître, à côté des atouts et aspects positifs, les
limites et les dysfonctionnements observés à ce jour. Ainsi, on pourra identifier chacun de
nous, les erreurs qu'il faut éviter et au contraire les voies et sentiers qu'il faudrait
emprunter dans les années à venir. Je dis cela car en matière de production de villes entières
ou de leurs morceaux, Les erreurs s'avèrent coûteuses et nécessitent beaucoup de temps pour
les réparer, et c'est justement ce qui nous manque. Le temps est précieux, et l’on ne dispose
que d'un délai très court pour mettre à niveau notre armature urbaine, car en fait, la
globalisation pour laquelle il faudrait préparer notre pays, c'est pour un avenir tout proche.
Plan de communication
Villes nouvelles au Maroc : les moments forts de l'histoire
Comment 1'urbanisme a été instrumentalisé?
Constat et perspectives
Contexte actuel
Concept nouveau et ancien
Historique des villes satellites et des villes nouvelles au Maroc
▪ Pendant le protectorat
- 1914 : premier dahir en urbanisme ;
- 1915-1925 : création d'une dizaine de villes nouvelles (administratives, minières,
agricoles, commerciales...).
Visions et perspectives
Critères d’identification
Centres satellites potentiels
Abdallah HOUARI
Enseignant-chercheur à l’Institut National d’Aménagement et
d’Urbanisme
Le Premier ministre, Driss Jettou, a présidé, vendredi dernier à Rabat, une réunion consacrée
à l’évaluation de la politique gouvernementale en matière d'habitat. M. Jettou a dressé un bilan
positif du programme «villes nouvelles». « Les résultats auxquels nous sommes arrivés sont
extraordinaires. Nous avons pu passer de 45 000 à 100 000 unités par an. Nous avons pu
relever le défi. Je pence même que nous n'avons pas été très ambitieux. Nous comptons placer
la Barre encore plus haut pour atteindre l'objectif de 150 000 logements par an.Et c'est à notre
portée». M. Jettou qui s'est dit « très heureux des résultats» n'a pas manqué de rendre
hommage à l'équipe « volontariste» de Ahmed Taoufik Hjira, le ministre délégue chargé de
l'Habitat. L'heure donc est à la satisfaction générale,mais aussi au bilan.
La réunion de M. Jettou avec les principaux intervenants dans le domaine de l'habitat a été
l’occasion de faire le point sur l'état d'avancement de deux grands chantiers lancés
dernièrement. Il s'agit des villes nouvelles de : « Tamansourt» (Marrakech) et de : «
Tamesna» (Rabat).
C'est ainsi que le ministre délégué chargé de l'Habitat a souligné que la marche des travaux se
fait conformément aux prévisions, précisant que la question du foncier a été complètement
maîtrisée et que les propriétaires des terrains ont été indemnisés. Pour ce qui est de la ville de
« Tamansourt», qui a reçu plus de 120.000 demandes, les travaux hors site ont été achevés
tandis que les autres travaux avancent à une cadence élevée, ce qui permettra de livrer les
premières unités de logement avant la fin de l’année en cours.
Concernant la ville de « Tamesna», il est prévu que les travaux d'aménagement intérieur pour
la première tranche prennent fin vers la fin de l'année en cours et de livrer en 2008 les
premières unités de logement qui seront réalisées dans le cadre d'un partenariat avec le secteur
privé. Encouragé par ces résultats positifs, le gouvernement de M. Jettou ne compte pas
s'arrêter en si bon chemin. Il entend lancer quatre importants projets de « villes nouvelles».
Cette réunion élargie a été d'ailleurs l'occasion de présenter les conclusions des études de
faisabilité.
Il s'agit du projet de création d'une nouvelle ville dans la commune de Lakhyayta, à 8
kilomètres du sud de Casablanca, sur une superficie de 1300 ha. Elle devra accueillir 300.000
habitants pour un investissement global de 3 milliards de DH. Le deuxième projet consiste à
construire la nouvelle ville, «Melloussa» pour un investissement avoisinant 3 milliards de
DH.
Située à 15 km de l’est de Tanger, elle devra accueillir, dans une première tranche, quelque
30.000 habitants.
Le troisième projet consiste à construire la nouvelle ville de " Tagadirt " à 6 km d'Agadir
pour accueillir quelque 250.000 habitants et pour un coût global de 2,5 milliards de DH. Il est
signaler que ces trois projets seront réalisés par des établissements publics relevant du
ministère délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme.
Pour ce qui est du dernier projet de la ville nouvelle " Zenata Al Jadida " dans la banlieue de
Casablanca, il sera réalisé par un établissement public relevant de la Caisse de Dépôt et de
Gestion (CDG) sur une superficie de 2000 hectares devant abriter quelque 500.000 habitants à
l'horizon 2030.
Après Tamensourt à Marrakech et Tamesna, à Rabat, le coup d’envoi a été donné pour
l’aménagement de la nouvelle ville Zenata à Casablanca. Située à la croisée des chemins, dans
la commune de Aïn Harrouda, entre les villes de Casablanca et Mohammedia, la future ville,
qui couvre une superficie de 1.925 ha, pour une population de 500.000 habitants, contribuera
à alléger la pression démographique que connaissent les deux villes dans le secteur
immobilier. Trois autres nouvelles villes sont dans la pipe du gouvernement. Il s’agit du projet
de création d’une nouvelle ville dans la commune de Lkhyayta, à 8 kilomètres du sud de
Casablanca, sur une superficie de 1300 ha. Elle devra accueillir 300.000 habitants. Le
deuxième projet consiste à construire la ville de "Melloussa", située à 15 km à l’Est de Tanger
et qui devra accueillir, dans une première tranche, quelque 30.000 habitants. Le troisième
projet, enfin, comporte la construction de la ville de "Tagadirt" à 6 km d’Agadir pour
accueillir quelque 250.000 habitants. L’objectif est de créer 15 nouvelles villes à l’horizon
2020 pour absorber une part significative de la croissance démographique des grandes
métropoles. Dotées, dans les plans présentés, de nombreux équipements urbains et d’espaces
verts, ces villes nouvelles auront pour vocation d’organiser un développement urbain qui se
faisait de manière mal maîtrisée, voire anarchique notamment au niveau des villes où la
croissance démographique est exponentielle comme Casablanca, Rabat et Marrakech. Mais
au-delà des chiffres que les nouvelles villes devraient accueillir dans quelques années, ces
projets devraient permettre un vrai rééquilibrage de l’aménagement du territoire, en créant une
offre de logements et de terrains d’activités à un prix raisonnable, de bonnes conditions de
desserte et d’équipement et surtout un environnement de qualité. Situées sur des sites un peu
éloignés de tout moyen de transports, il est indispensable de doter ces villes nouvelles, comme
cela est présenté sur les plans, d’équipements urbains et d’y amener les transports. Et il faut
surtout éviter l’abîme des cités-dortoirs. Leur réalisation devrait tenir compte de nouveaux
concepts et méthodes, dont l’aménagement concerté qui permettra la création et la
construction de nouvelles cités intégrées et cohérentes répondant aux normes des villes
modernes. L’idéal est qu’elles puissent devenir de vrais pôles urbains avec des dynamiques
économiques d’accompagnent et à taille plus humaine. Et de pouvoir s’enrichir d’une activité
culturelle (théâtres, salles de spectacles) et associative pour une vraie vie de qualité.
Des villas économiques pour la classe moyenne. Le concept à l’air de plaire une grande marge
de la société marocaine. Le programme national de villas économiques, lancé officiellement
le 16 décembre dernier par le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, connaît un
franc succès. A Tamansourt, ville nouvelle située à 14 km de Marrakech, les 500 villas
économiques prévues dans le cadre d’une première tranche ont été écoulées en un temps
record. Les travaux de construction ont également suivi ce rythme puisque les premières
livraisons s’effectueront en juin 2006. Et la même histoire est en train de se répéter à
Tamesna, ville nouvelle installée dans la banlieue de Rabat. Les responsables du ministère
sont actuellement en train de se pencher sur la seconde tranche de ce programme ; les villes
concernées sont en train d’être identifiées. Mais des cas sortent d’ores et déjà du lot. Il s’agit
notamment des nouveaux pôles urbains à édifier dans le Nord, aux environs de Tanger plus
exactement. Le plus important demeure Melloussa, situé à 15 km de l'est de Tanger et qui
devra accueillir, dans une première tranche, quelque 30.000 habitants.
Deux autres sites sont susceptibles d’accueillir des villas économiques. Il s’agit de Lakhyayta,
à 8 kilomètres du sud de Casablanca, qui s’étendra sur une superficie de 1300 ha et qui devra
accueillir 300.000 habitants et Tagadirt à 6 km d'Agadir, ville nouvelle qui profitera à quelque
250.000 habitants. «Nous attendions justement le lancement des travaux d’aménagement de la
ville nouvelle près de Casablanca pour pouvoir insérer la métropole dans le programme de
villas économiques, cris foncière oblige», explique un directeur au ministère de l’Habitat et de
l’Urbanisme. Et d’ajouter que même à Lakhyayta, le prix unitaire sera un peu plus élevé que
dans les autres régions du Maroc. Il se situera aux environs de 1,2 million DH. Il est à signaler
que la première phase visera la réalisation de 7500 unités dans plusieurs régions du Maroc. Le
produit phare de ce programme sera une villa d’une superficie moyenne de 150 m2. Cette
villa sera vendue aux environs de 600.000 DH. L’exécution de ce programme qui a été confié
au holding d’aménagement Al Omrane et aux différents ERAC couvrira l’ensemble du
territoire national.
Aujourd’hui le Maroc, du 09-03-2006, par Fadoua GHANNAM
Trois villes nouvelles en cours de lancement :
MELLOUSSA
LAKHYAYTA
TAGADIRT
Les publications du ministère délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme :
Pour ce qui est des autres villes prévues, notamment près de Casablanca, Agadir et
Tanger, elles sont toujours au stade des études. Pour Sahl Lakhyayta, devant accueillir près de
300 000 habitants, un site de 2 000 ha a été réservé à 8 km au sud de Casablanca. Il a été
divisé en deux zones. La première, de 600 ha, fait actuellement l'objet d'études
urbanistiques. Pour la seconde zone, la Direction des Domaines a donné son accord pour
la mobilisation de 370 ha, mais plusieurs centaines d'hectares ne seront libérés qu'en 2010,
année de l'expiration des six contrats de location les concernant.
Pour ce qui est de Melloussa, à Tanger, sur le millier d'hectares retenu, une demande
d'acquisition pour la moitié a d'ores et déjà été formulée auprès de la préfecture Fahs-Anjra.
En outre, un concours d'idées a été lancé par Al Omrane-Al Boughaz en juin 2006 pour
l'élaboration d’une proposition d'aménagement.
Quant aux travaux d'aménagement de cette première tranche de 500 ha, ils ont démarré
début janvier 2007. Concernant Tagadirt, enfin, la mobilisation du foncier est en cours.
Sur les 1 100 ha prévus, 422 sont titrés et appartiennent au domaine de l'Etat. Ils ne présentent
donc pas de contraintes particulières.
Lkhyayta à Casablanca, Melloussa à Tanger et Tagadirt à Agadir. Trois nouvelles villes dont
les études de faisabilité avancent bien. L’objectif est d’ouvrir de nouvelles zones à
l’urbanisation dans la périphérie des grandes villes.
Marrakech et Rabat font des jaloux. Et pour cause, les deux agglomérations, qui disposent
actuellement à leur porte de villes nouvelles à même de combler le déficit en matière
d’habitat. Après la réussite donc de Tamesna et Tamansourt, les autorités de plusieurs autres
grandes villes du Royaume ont lancé des études de faisabilité pour se doter de leur ville
nouvelle. C’est ce qui se dégage de la réunion de suivi tenue vendredi 3 février à Rabat.
Présidée par la Primature, elle a connu la participation de plusieurs départements ministériels
concernés notamment le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. Trois villes
nouvelles ont ainsi été à l’ordre du jour. «Leurs études de faisabilité avancent et les premiers
résultats sont d’ores et déjà concluants», estime Mr. Taoufik Hejira. Trois sites sont ainsi
concernés. Lkhyayta, à 8 kilomètres du sud de Casablanca, qui s’étendra sur une superficie de
1300 ha. Elle devra accueillir 300.000 habitants. Tagadirt à 6 km d'Agadir, ville nouvelle qui
profitera à quelque 250.000 habitants et Melloussa, située à 15 km de l'est de Tanger et qui
devra accueillir, dans une première tranche, quelque 30.000 habitants. «C’est ce dernier
projet qui demeure le plus prioritaire. Le début des villes nouvelles est un succès au Maroc.
Tamensa, sur les portes de Rabat, et Tamansourt, à côté de Marrakech, étaient bien
évidemment les stars de cette réunion dont l’essentiel des travaux a été consacré à l’état
d’avancement de ces deux méga-chantiers urbanistiques. A commencer par Tamansourt, ville
nouvelle lancée le 24 décembre 2004 par SM le Roi. L’ERAC Tensift, chargé de piloter les
travaux, a reçu plus de 120.000 demandes pour les quelque 50.000 logements prévus dans un
premier temps. Plus d’une année après le lancement du chantier, les travaux hors site ont été
achevés tandis que les autres travaux ont été réalisés à des taux très élevés. Les premières
unités de logement seront ainsi livrées avant la fin de l'année 2006. Le même engouement a
été enregistré auprès d’Al Omrane-Tamesna, entité en charge de la coordination des travaux
de la nouvelle ville de Rabat. Les travaux d'aménagement intérieur pour la première tranche
seront ainsi terminés vers la fin de l'année en cours alors que les premières unités de logement
seront livrées en 2008. Des projets d’habitat qui, signalons-le, seront réalisés dans le cadre
d'un partenariat avec le secteur privé.
Fiche technique:
Le futur pôle urbain et industriel, limitrophe au quartier industriel de Had Soualem, est situé
à 20 Km de Casablanca et de 60 Km du chef lieu de la région de Chaouia-Ouardigha, et sur
l'axe reliant Casablanca à El Jadida, au niveau d'une zone qui se trouve sous l'influence
conjuguée de deux régions économiques, celle du Grand Casablanca, et la région de
Chaouia-Ouardigha, sans oublier l'effet direct des deux commune Sahel-Oulad H'riz et
Lakhiaita.
La ville nouvelle de Lakhiaita a pour objectif principal de créer et développer un pôle urbain
et d'activités économiques de qualité pour répondre à un double objectif: rehausser le niveau
urbanistique de la région limitrophe et créer une dynamique économique en captant les effets
d'un environnement influent.
La planification du projet urbain et industriel de Sahel-Lakhiaita est favorisée par les facteurs
suivants:
Le renforcement de la vocation industrielle de la province de Settat par l'impulsion donnée
à ce pôle de croissance économique;
La structuration des centres émergeants des deux communes de Sahel et Lakhiaita autour
de ce pole;
La nécessité de dynamiser la zone d'activités industrielle de Had Soualem par le
redéploiement d'un véritable parc d'activités à pôle technologiques spécifiques aux besoins
de la région;
Le besoin de contenir les effets du développement de la couronne périphérique de
Casablanca (ou aire métropolitaine) avec une présence d'opportunité foncière
exceptionnelle apte à l'urbanisation, pouvant décongestionner quelque peu, ledit axe par
ses offres en logements et activités;
Le besoin de faire face à la résorption des quelques douars de bidonvilles localisés au
niveau de cette zone;
L'insertion du projet dans la nouvelle stratégie du Gouvernement dans le domaine de
l'habitat social pour prévenir la formation et le développement de l'habitat insalubre.
* Positionnement géographique du site:
Le site d'accueil du nouveau pôle urbain et industriel de Sahel Lakhiaita se partage entre les
communes rurales de Sahel Oulad Hriz et Lakhiaita.
Ce site dispose d'une situation géographique privilégiée qui se caractérise par:
Un arrière pays en plein développement et à fortes potentialités agricoles;
Une localisation dans une aire à forte croissance urbaine;
L'accessibilité facile (routes, autoroutes, voie ferrée, aéroport, port...)
Infrastructure disponible a proximité (Eau, Electricité,...)
Une réserve foncière publique importante de près 1 000 ha, qui ne pose pas de problème,
facile à mobiliser et à exploiter pour l'extension future du pôle de Sahel Lakhiaita;
L'existence de trois noyaux urbains qui peuvent jouer un rôle important dans la
dynamisation du nouveau pôle;
La proximité de l'ensemble des zones d'activités et des zones d'influence;
Les autres atouts liés au site (climat, relief, couverture végétales, nappe, forêt, ...)
Le site d'accueil se trouve limitrophe au quartier industriel de Had Soualem et à:
10 Km de Casablanca
60 Km de Settat
30 Km de Berrechid
30 Km de l'Aéroport Mohammed V
100 Km du port de Jorf Lasfar
35 Km du centre de Deroua
* Equipements et infrastructures
L'aire d'étude possède une infrastructure importante qui la place parmi les zones les mieux
équipées de la région et qui lui permettent de constituer un véritable pôle économique à
l'avenir.
Les infrastructures de transport
Sa situation géographique en fait une zone importante de transit principal; à proximité de
centres d'échange nationaux et internationaux et constitue un point de convergence des axes
de communication lui permettant de bénéficier du rayonnement des grands pôles économiques
du Royaume (Casablanca, Mohammedia, Jorf Lasfar, ...). La zone bénéficie d'une
infrastructure dense et de qualité par la présence de :
Réseau Autoroutier: Axe Casablanca- El Jadida et Rabat: Casablanca Marrakech.
Réseau routier: Route nationale 1 reliant Casablanca à El Jadida.
Réseau ferroviaire: Axe Casablanca - El Jadida, Casablanca - Marrakech et Casablanca -
Khouribga.
Aéroport Mohammed V
Port de Casablanca et de Jorf Lasfar.
Les infrastructures techniques
La zone dispose également d'un réseau d'infrastructures techniques (électricité, eau potable et
télécommunication) relativement développé.
* Zone à forte concentration de tissus industriels
Le site d'accueil fait partie du bassin périphérique de Casablanca, caractérisé par une forte
concentration de tissu d’activités industrielles. En effet, en plus de la proximité des pôles
industriels aménagés sur le territoire de Casablanca (Nouaceur, Ouled Saleh, et Bouskoura),
cette zone regroupe d'autres sites aménagés localisés à Berrechid et Soualem. D'autres sont en
cours de projet ou prévus par les documents d'urbanisme (Tamadrost, Sidi El Mekki,
Lakhiaita, Deroua, ...)
industriel.
ELEMENTS D'APPRECIATION GENERALE SUR LA VILLE
NOUVELLE DE SAHEL LAKHIAITA
1. Les atouts d'une ville nouvelle
Une situation géographique privilégiée : 10 Km de Casablanca, 24 Km de Berrechid, 2km
de Had Soualem, 30 Km de l'aéroport Mohammed V, 80 Km de Jorf Lasfar
Une excellente accessibilité : Autoroute Casa - El Jadida, route Nationale 1, route
provinciale 3011 reliant Berrechid à Had Soualem, réseau ferroviaire Casa - El Jadida,
Casa - Marrakech, Casa - Khouribga.
Un foncier assez maîtrisé : 1000 ha du domaine privé de l'Etat
Un paysage remarquable et valorisé
Un fond potentiel touristique
2. Des faiblesses territoriales à corriger
Une situation administrative embryonnaire
Un mitage de l'espace rural par les industries polluantes
Une infrastructure de base à créer, (assainissement et traitement)
3. Des perspectives d'avenir promettantes
Une ville structurante de la région par la mise en relation des pôles prévus par le plan de
développement de la commune, le centre de Lakhiaita, le lotissement d'habitat résidentiel,
la commune tout étant le prolongement du pôle industriel de Had Soualem
Une ville équilibrée par sa vocation principale d'activité et d'emploi en palliant à
l'implantation d'industries anarchiques dans la région (mitage de l'espace rural)
Une ville réunificatrice des deux communes mettant ainsi en harmonie les atouts
communs
Une ville à l'échelle humaine qui intègre une industrie de pointe non polluante, des centres
de haut niveau de formation - recherche- développement et un pôle aménagé en résidences
semi collectives. L'ensemble est agrémenté par un traitement paysager mettant en valeur
les ressources naturelles de la région (lacs, foret, faune, flore, ...)
4. Une approche intégrée et des objectifs majeurs
Créer une ville intégrative et inclusive
Dynamiser la vocation essentielle de la ville par la trilogie activités, formation -
développement et habitat
Protéger l'environnement naturel, préserver l'héritage culturel et construire pour les
générations futures. "Nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos
enfants"
Penser toutes les dimensions qui permettent l'articulation des stratégies locales et
régionales dans le cadre des tendances globales ("Penser global, Agir local")
Convaincre tous les acteurs à partager une vision commune et de long terme pour leur
ville.
Coordonner et organiser la collaboration entre les acteurs engagés pour trouver un
consensus dans la définition de la vocation et des fonctions de la ville.
Atteindre l'efficience et l'efficacité de propositions adoptées en prenant en compte la
viabilité économique et les aspects environnementaux et sociaux du développement
durable.
Stimuler les partenariats entre les secteurs public et privé pour mettre en valeur les
investissements, créer de l'emploi et atteindre la cohésion sociale.
Organiser le suivi et l'évaluation permanente pour corriger des résultats non prévus, et
assurer un lien continu entre les politiques de planification de l'espace et leur mise en
œuvre..
UN CONCEPT PORTEUR
CONTEXTE
Pour répondre aux nouveaux besoins liés au Port Tanger Med, plusieurs
infrastructures destinées à optimiser la connectivité du territoire
sont en cours de réalisation
Bornage et clôture de l’assiette foncière collective fait par les services de la DAR
Demande d’acquisition de 500 Ha collectif auprès de la Préfecture Fahs-Anjra
Le rapport provisoire de l’étude de faisabilité est en cours d’examen avec la commission
locale présidée par M le Gouverneur de la préfecture Fahs-Anjra.
Tanger se prépare donc sérieusement à devenir la perle du Nord par excellence. Après le
programme de mise à niveau urbaine, nécessitant plus de 700 millions de DH et lancé par SM
le Roi Mohammed VI la semaine dernière, la ville du détroit s’apprête à se doter de nouvelles
zones d’urbanisation. Mercredi 18 janvier, le Souverain a donné le coup d’envoi de la
création, à 15 km du centre de Tanger, d’un nouveau pôle urbain qui permettra la construction
de 16.000 logements sur une superficie de 120 hectares. Le coût global des équipements qui
seront aménagés dépasse les 340 millions de DH. L’objectif principal de la création de ce pôle
dont le nom «Ibn Battouta» est d’ouvrir une nouvelle zone urbaine à même de prévenir
l'habitat anarchique, de promouvoir l'habitat social et le relogement des habitants de certains
bidonvilles. «Ibn Battouta», dont le site choisi se distingue par une proximité à plusieurs
zones industrielles génératrices d’emplois, comporte des immeubles de sept étages, des
logements sociaux et des villas en plus d’autres infrastructures essentielles, équipements
socio-culturels et espaces verts et de distraction. Les travaux de la mise au point des plans
d'aménagement de ce projet, qui bénéficiera à 100.000 habitants, ont débuté sitôt après
l'ouverture des plis en novembre dernier, après l'organisation d'un concours d'idées dont les
résultats ont été rendu publics au mois de mai 2005.
Doter la ville de Tanger d’infrastructures d’accueils pour les milliers de personnes qu’elle est
destinée à accueillir après l’ouverture des zones industrielles et franches autour du port
Tanger-Med est donc une priorité. C’est dans cette optique que s’inscrit le projet de création
de trois nouvelles villes qui est actuellement en phase d’étude au sein de l’Agence urbaine de
Tanger. Mercredi 18 janvier toujours, le Souverain s’est enquis de l’état d’avancement des
projets des villes de Ksar Sghir-Ksar Al Majaz (30 km de Tanger), Gueznaya (périmètre rural
limitrophe de la ville de Tanger) et Melloussa-Jouamâa (15 km au sud-est de la ville du
détroit). Cette dernière ville nouvelle est la plus importante, puisqu’elle s’étendra sur une
superficie de 2000 ha. Situé à 15 km à l'est de Tanger et à 30 km du site du nouveau port,
Melloussa-Jouamâa est réservée à l’accueil de la main-d’œuvre qui sera attirée par les deux
zones franches à installer dans cette région. La capacité d'accueil prévue de ce pôle est de
30.000 habitants pour une superficie de deux mille hectares. Pour sa part, le site du futur pôle
urbain de Gueznaya, dont la superficie est de 1070 ha, a l'avantage de se situer à proximité du
périmètre urbain de Tanger et son champ d'extension tendancielle. Le site, qui s'étend sur
1070 ha, se situe également à proximité des deux zones industrielles Tanger-Free-Zone (TFZ)
et la zone industrielle du même nom qui emploient des milliers d'ouvriers. Quant au site Ksar
Sghir-Ksar El Majaz, qui s'étend sur une superficie totale de 1500 ha, il est destiné à abriter le
nouveau pôle urbain qui émergera aux alentours du grand projet Tanger-Med. Le site, qui se
situe à 6 km du grand port en construction, devra constituer également le chef-lieu de la
province Fahs-Anjra, qui jusqu'à présent ne dispose pas d'un centre urbain.
La construction dune ville nouvelle est toujours une expérience extraordinaire pour tous les
intervenants directs et indirects d'un tel projet. Créer une ville nouvelle voisine de
Marrakech, joyau incontesté du Maroc, est un pari que d'aucuns considéreraient
comme perdu a l'avance tant cette dernière pourrait jeter de l’ombre a Tamansourt.
Tamansourt, nom choisi par le roi du Maroc pour cette ville qui accueillera près de 300.000
habitants une fois achevée, montre qu'impossible n’est pas ... marocain. C'est en effet le 21
décembre 2004 que Mohammed VI a donne le coup d'envoi a ce chantier qui donnera
naissance à cette ville de 1200 hectares situ& a 7 kilomètres au nord-est de Marrakech, sur la
route qui mène a Safi. Et un an après, le souverain marocain est venu se rendre compte que le
chantier progressait bien et qui, de l'avis de tous, est une réussite. Aujourd'hui une visite a
Tamansourt suffit pour convaincre les plus pessimistes que le pari, est pratiquement gagne et
que tout se déroule selon les plans. Marrakech, dont le succès international n’est plus a discuté
paye un peu le prix de cette notoriété mondiale. La circulation devient infernale, les
constructions se multiplient a une cadence folle mais surtout les prix non seulement des
terrains mais aussi des logements flambent. Tout cela combine, montre le risque de voir une
population laborieuse mais qui n'a ni les moyens des investisseurs étrangers ni de la jet-set de
pouvoir se loger décemment sur place.
En effet, traverser la ville lorsque celle-ci sera achevée laissera une bonne impression car les
villas qui la bordent, au-delà des palmiers, sont sobres mais jolies et agréables a la vue.
Les villas du coté gauche sont un peu plus sophistiquées pour permettre également un bon
mélange de la société et éviter d'avoir des quartiers plus favorisés que d'autres. La mixité
sociale a ses mérites qu'il faut respecter.
Ce sont toutes des villas économiques dont les prix varieront entre 700.000 et 800.000 dirhams,
ce qui les met à la portée des bourses dune population beaucoup plus nombreuse et éviter de
créer des sortes de ghettos où salaires élevés ne cohabiteraient pas avec les plus humbles.
D'autant que les candidats a I'achat sont des gens qui habitent déjà Marrakech et qui
souhaitent conserver un niveau de vie confortable que la ville rose ne peut parfois plus leur
offrir. En continuant vers la sortie de la ville, après l'alignement des villas, plusieurs zones
d'immeubles sortent également de terre et a la limite ouest un secteur industriel sera également
érigé. Au-delà des rangées de maison, se dressent des grues qui construisent vers les
périphéries nord et sud de la ville différents quartiers avec des immeubles, commerces, écoles,
lycées et autres équipements nécessaires au fonctionnement d'une ville. Toutes les tranches ne
sont pas commencées, mais toutes les voles principales qui découpent la ville en plusieurs
secteurs et les secondaires qui relient les différents coins de Tamansourt sont soient déjà
achevées soient en tours de construction.
En fait du 1 er Avril au 31 décembre de cette armée, l'ERAC-Tensift aura mis en chantier 14
projets simultanément ventiles entre 817 villas économiques, 702 appartements et 8080 lots de
terrain. En outre, l’établissement a entamé l'étude d'une zone d'activité économique de 337
lots sur une superficie de 33 hectares.
Les travaux doivent démarrer ce mois-ci et leur achèvement est programme pour juin
2007.
Mais I'ERAC prévoit de finir au moins 4 projets d'ici la fin de l'année, ce qui
représentent 3368 produits, dont 159 villas économiques, 8 équipements et 3201 lots de terrain.
D’ici septembre, d’ailleurs, une école et un collège devraient ouvrir pour accueillir les
enfants des premiers habitants de la ville. Toujours sur l'artère principale en direction de la
sortie vers Safi, un immeuble abritera le siège de I'ERAC et 5 agences bancaires.
Pendant l'exercice 2006, 14.000 arbres seront planter, dont 4000 palmiers, 5000 oliviers et 5000
autres appelés forestiers. L'investissement total de ces espaces est estime
5 millions de dirhams.
Main pour conserver le rythme d'avancement du projet, tous les travaux sont menés en
parallèle en suivant de près toutes les questions de fonder qui sont pratiquement routes
résolues. D'ailleurs toutes les personnes qui étaient installées sur le site de Tamansourt sont
parties emportant avec elles un bon pécule qui leur a permis de s'établir ailleurs.
C'est que la aussi, I'ERAC et tous les établissement impliques dans le projet ont pris en compte
tous les problèmes des gens qui habitaient le lieu et les ont dédommagés le plus équitablement
possible. A ce jour aucune plainte ou mécontentement n'a été enregistré, ce qui est plutôt
positif.
Tout n’est certes pas rose tous les jours car un chantier aussi grand engrange des difficultés
inhérentes à sa taille. Mail it suffit de se rendre sur le site pour se rendre compte que les
travaux marchent bien. L'autre spécificité de Tamansourt c'est le partenariat public prive qui
fonctionne bien.
C'est ainsi que le groupe Jamai vient de s'installe pour démarrer la construction de logements
dans une zone située du cote sud de la ville. D'autres viendront au fur et a mesure pour
construire d'autres zones.
Enfin, Tamansourt aura bien entendu sa médina, mais elle sera très moderne tout en gardant ce
qui fait le charme de ces quartiers typiquement marocains présents dans toutes les villes
du royaume.
Le projet Tamansourt avance selon les prévisions et les responsables de l'ERAC-Tensift
pressentent cheque mois un état d'avancement très précis du chantier aux autorités marocaines
nationales et locales. Nul doute que la remise des premières villas e leurs propriétaires sera la
preuve indiscutable de la réussite de Tamansourt. Le rendez-vous est pris pour juillet.
Benyounes Belkasmi
Directeur de la nouvelle ville tamansourt
Comptant parmi les futures villes satellites, Tamansourt est rentrée dans sa phase de
réalisation. Cette partie de terre dans la région de Marrakech qui mesure près de 1.200
hectares, est appelée à devenir un phare pour le développement du tourisme. Les travaux
d'aménagement lances sont en vitesse croisière. L'Erac Tensift-Al Haouz, principal con-
structeur pour la réalisation de ce projet se montre satisfait du bon déroulement des opérations
aussi bien au niveau technique, qu'au niveau du partenariat multipartite ayant été mis en
place. En effet, trois conventions de partenariat pour des projets prives de lotissements
dans cette ville, viennent d'être signées. II s'agit entre autres de Dar Saada, un projet
d'Abdelali Berrada lequel est référencé à travers plusieurs projets de logements touristiques
dans la Palmeraie de Marrakech et aussi des projets sociaux. Pour Tamansourt, il prévoit la
réalisation de 2.500 unités sur une superficie de près de 21 hectares pour un investissement
de 500 millions de DH. Soukaina va également recevoir la construction de 2.322 logements
qui seront réalisés par le promoteur immobilier El Cohen sur une superficie de 19,7
hectares.
La troisième convention considérée comme le plus important investissement prive,
concerne près de 13.000 unités pour un montant de 2,5 milliards de DH. C'est le groupe
Jamai, en partenariat avec une société espagnole, Edi Consa, qui se charge de ce programme.
Cette société espagnole est porteuse d'un procédé de construction rapide utilisant des pan-
neaux préfabriqués sur place. Le groupe s'est engage, sur un délai de 60 mois, pour la
construction des 13.000 logements avec en prime une réduction du prix des terrains si ce
délais est revu a la baisse par le promoteur, souligne t-on au sein de I'ERAC.
Ainsi, la nouvelle ville de Tamansourt prévoit 40.000 logements pour quelque 200.000
habitants dont plus de la moitie dans le social. C'est un projet qui présente des coûts
dépassent les 10 milliards de DH. L'objectif principal a travers sa réalisation vise a décom-
presser la ville de Marrakech. II reste que son offre diversifiée et ses prix inférieurs a ceux
pratiques jusqu'ici à Marrakech constituent aussi des atouts non négligeables.
Pour fêter son deuxième anniversaire, Tamansourt a fait les choses en grand. Samedi
23 décembre, des conventions de partenariat ont été conclues entre l'Erac Tensift
–aménageur– et plusieurs institutions pour l'aménagement des infrastructures
d'accompagnement (hôpitaux, écoles, banques, etc.). II s'agit d'équipements qui
devraient donner une âme à cette nouvelle vine, sise a 7 km de Marrakech.
Tamansourt a été conçue comme une cite susceptible de remplir toutes les fonctions
urbaines, administratives et économiques. II s'agit en effet d'attirer des populations nou-
velles et de nombreuses sociétés. « Cela s'inscrit dans une suite logique au développement
économique de Marrakech. Grâce au dédoublement de la voie, cette ville sera a 5 mn de la
cité ocre », explique Mounir Chraïbi, wali de Marrakech-Tensift-Haouz. La ville satellite est
en effet appelée à connaître un plus grand essor avec le projet d'aménagement d’une zone
offshore de 200 hectares. Elle devrait être opérationnelle en 2007.
En attendant, dans la ville satellite de Tamansourt, qui s'étend sur 1.200 hectares, les travaux
d'aménagement lancés en 2004 avancent rapidement. Selon les responsables de l'Erac Tensift-
Al Haouz, chef de file du projet de la nouvelle ville, de grandes étapes ont été franchies.
« Cela aurait demandé plus de temps sans l’engagement de tout les partenaires et, en premier
lieu, les lotisseurs prives », affirme Khatib El Habil, directeur de l'Erac Tensift.
A lui seul, l'établissement public gère 26 programmes totalisant 28.418 produits (villas
économiques, 6.000 appartements sociaux, lots de terrain) en plus de 9 équipements qui ont
fait l’objet de conventions de partenariat samedi dernier.
Les premières livraisons de logements se feront au terme de décembre. II s'agit notamment des
villas économiques semi-finies. Riad Harmel I et II où près de 150 villas sont achevées.
Dans le logement social, l'Erac a programme les premières livraisons en octobre 2007. Au
total, la nouvelle ville de Tamansourt prévoit 40.000 logements pour quelque 200.000
habitants, dont plus de la moitie dans le social. C'est un projet dont le coût dépasse les 10
milliards de DH. Son objectif est de décompresser la cité ocre. Autre avantage, une offre
diversifiée et a des prix inférieurs a ceux pratiques a Marrakech.
L'Erac Tensift a lancé un programme de partenariat avec les promoteurs immobiliers prives
dans la nouvelle ville satellite de Tamansourt sur une superficie globale de 175 ha. La
production de 32.550 logements économiques avec un budget prévisionnel de 6,5
milliards de DH est prévue.
Le groupe Jamaï s'est engagé, sur un délai de 60 mois, pour la construction de 13.000
logements. C'est le gros investissement privé (2,5 milliards de DH) en partenariat avec une
société espagnole, Edi Consa. De son coté, le promoteur immobilier El Cohen s'est engage
pour la construction de 2.322 logements sur une superficie de 19,7 hectares sur Soukaina.
Parmi les prives de Tamansourt, Jamaleddine Ferdaoussi de Dar Risk et le promoteur
Abdelali Berrada.
Enfin, les lotisseurs privés vont participer également à l'éclairage public le long de la voie
liant Tamansourt Marrakech.
2 000 ha compris dans le projet initial pour faire face à la demande qui explose. Le début de
l’année 2007 a également connu la livraison des premiers logements aux bénéficiaires, des
villas économiques notamment. Mais il ne s’agit là que d'un début. Du côté d’Al
Omrane, on préfère mettre en avant la signature des différentes conventions avant notamment
trait a la gestion de la ville pendant une période de cinq années, au suivi et a la valorisation de
son urbanisation, à la préservation de l'environnement et a la construction des différents
équipements d'enseignement et de santé. On n’oublie pas non plus de mettre l'accent sur la zone
financière offshore et la zone franche d’exportations prévues.
Pour l'extension de 500 ha, les opérations d'indemnisation des propriétaires expropriés ont
commencé dans la perspective d'assainir l’assiette foncière.
La ville nouvelle : Tamansourt, un compromis entre le réel et le théorique
Contexte du projet
o Contraintes urbanistiques
Hormis les terrains situés dans la commune de Harbil, les autres communes rurales
limitrophes de la ville des côtés Sud, Est et Ouest sont a vocation agricole (périmètre irrigué)
ou touristique.
Objectifs et qualité urbaine
o Un habitat très varié, peu dense, adapté à toutes les couches sociales tout
en privilégiant la mixité sociale ;
o Des zones d'activités génératrices d'emplois ;
o La diversité et la richesse des fonctions et des formes urbaines ;
o Un réseau viaire adapte a l'envergure de la nouvelle ville ;
o Une ville verte avec des espaces de divertissement.
Urbanisme :
- Une voirie hiérarchisée pour faciliter l'accès aux différents quartiers centraux de la ville
- Une constitution par l'actuelle Route Nationale KM 7 de l'axe principal de la ville,
transformée par un aménagement spécifique ;
- Un site sans accident topographique important
Habitat :
Paysage urbain peu dense imbriquant de grandes variétés de types d'habitat répondant aux
besoins des différentes franges de la population :
1. Paysage urbain d'habitat social ;
2. Paysage urbain d'habitat collectif de standing amélioré ;
3. Paysage urbain d'habitat de type villa ;
4. Paysage urbain de la médina nouvelle.
Activité économique :
Plusieurs zones mixtes, pour petites industries et pour l'artisanat, sont prévues sur 70 ha. Ces
zones d'activités généreront différents types d'emploi.
Les différents équipements seront étalés sur une superficie de 160 ha.
Consistence:
Désignation Surface en ha
Logement collectif en alignement 45
Collectif orienté 185
Logement social 270
Opérations de logement 70
Médina 40
restructuration 63
villas 105
Activités économiques 70
Espaces verts 200
Equipement 160
Tourisme 44
total 1.180
Infrastructure routière :
o Rocade réalisée en 2004 ;
o Bifurcation autoroute assurée au Nord (a tong terme) ;
o Pont sur la voie ferrée dédoublé ;
o Liaison Marrakech-Tamensourt ;
o Liaison assurée par Route Nationale n°7 ;
o Tronçon intra urbain renforcé et élargi ;
o Dédoublement du pont sur l'oued Tensift réalisé ;
o Route Marrakech - Tamansourt élargie ;
o Liaison Agadir – Casablanca assurée
Electrification :
Les besoins en énergie électrique nécessiteront la réalisation :
o D'une ligne de haute tension sur 20 km ;
o D'un poste 60/22 KVA.
Eau potable :
o BESOINS
Les besoins en eau potable nécessiteront la réalisation :
- 30 Us pour le débit de pointe ;
- 11.500 m3 pour le stockage.
o DEUX SCHEMAS DE DESSERTE SONT PROPOSES
Les besoins en énergie électrique nécessiteront la réalisation d'une :
- Alimentation à partir de la conduite N'fis ;
- Alimentation à partir du réservoir de Marrakech.
Assainissement
o Système unitaire équipé de déversoir d'orages ;
o Traitement et recyclage des eaux usées en vue de les réutiliser pour l'arrosage des
espaces verts.
Foncier :
- Apurement de la situation juridique du terrain
o L’apurement de la situation juridique de l’assiette foncière du projet, qui
constituait l'handicap majeur face à la réalisation de l'opération, a finalement été
mené à son terme.
o Les oppositions, qui grevaient le terrain domanial en cause. ont été levées en contre
partie de la reconnaissance, par le requérant (domaine prive de l'Etat), du droit de
jouissance au profit de la collectivité éthnique de Harbil.
o La fixation du prix du terrain a 50.000 dh /ha, dont 25.000 aux Domaines, 5.000 a la
DAR et 20.000 dh comme soutien pour l'indemnisation des occupants du terrain.
Assainissement :
o Les autorisations nécessaires ont été accordées ;
o Toutes les études relatives à l'assainissement et à la voirie sont réalisées et les marchés
correspondants sont établis ;
o Adhésion totale de l'O.N.E. et de l'O.N.E.P. pour alimenter en électricité et en
eau potable la ville nouvelle : Tamensourt ;
o Démarrage des travaux de l'hors site de voirie Marrakech-Tamensourt le 10 novembre
2004 ;
o Lancement des marches de travaux d'assainissement et de voirie in site.
Coût du projet :
Problèmes et contraintes
Créer une nouvelle ville à l ' é c h e l l e d e T a m a n sourt, faire accéder des populations à
un style de vie, grâce à un mode d'habiter ne peut se faire sérieusement sans une
démarche intellectuelle. La préoccupation essentielle de l'ERAC/Tensif, en tant que maître
d'ouvrage de ce grand projet porte sur le concept idéal.
Dans ce 1er numéro de la revue Tamansourt, nous tentons d'apporter les réponses
nécessaires à ces questionnements.
Le projet Tamansourt a pris le temps de mûrir et de s'enrichir pour s'adapter aux
exigences de son temps. En effet, ce projet a pris le temps de s’adapter aux différentes
idées et concepts d'urbanité ainsi qu’aux mutations socio-économiques de notre pays.
Outre l'offre en logement, cette ville nouvelle apporte une solution au déficit important en
équipements et un meilleur cadre de vie aux ménages issus des quartiers insalubres, en
les relogeant dans des tissus urbains organisés.
Tamansourt est une ville planifiée sur la base du principe de la mixité sociale ainsi que
sur la multifonctionnalité urbaine. Les concepteurs de la ville ont privilégié la plur-icentralité
urbaine, permettant ainsi a chaque partie de la cité de s'organiser autour d'un centre
administratif, commercial ou d'affaires, évitant les lieux de concentration et de polarisation
des flux urbains, et partant, éviter tout goulot d'étranglement provoqué par un mono centre.
Espaces résidentiels
Les espaces résidentiels sont très variés. Ils vont du logement collectif en alignement ou en
immeubles orientés, étendus sur 230 ha, à la zone d'habitat économique et social sur 270 ha en
passant par les médinas perçues comme un véritable repère urbain avec leurs remparts, tours
et derbs, où Le patrimoine est pris comme référence principale.
Cette partie résidentielle qui offre 58 000 logements est conçue d'une manière peu dense, ou
chaque pâté de maisons, chaque ensemble collectif s'ouvre sur un espace riad ou une cours
traitée en jardin. Les contours des habitations sont souvent non carrossables créant ainsi des
promenades piétonnes agréables. Les logements sociaux sont imbriqués dans des espaces
verdoyants et s'organisent autour de jardins semi privatifs, de places ou de placettes, favorisant
les échanges sociaux entre les habitants.
Equipements
Tous les équipements collectifs nécessaires à la vie urbaine ont été généreusement pensés.
Ils comportent des équipements socio administratifs, culturels et éducatifs sur 160 ha,
concentrés généralement dans les pôles urbains, renforçant ainsi leur attraction. Les
équipements de proximité (écoles, centres de santé, maisons de jeunes, etc.) viennent
structurer les quartiers et rapprocher leurs services des populations. II est important de
souligner que l'implantation d'un équipement fédérateur développera l'image de cette ville
nouvelle et lui attribuera une vocation, pour exemple, l'installation du campus
universitaire de Tamansourt contribuera certainement au développement économique de la
cité, rajeunira son profit et la positionnera comme une ville jeune, une ville universitaire.
Espaces verts
Inspires des jnanates et des arsas qui ceinturaient Marrakech, sensibles aux bénéfices des
plantes et en vue de donner une âme à cette ville, ses concepteurs ont accordés un intérêt
particulier aux espaces verts et à l'environnement. Aussi, 200 ha ont été consacrés aux
plantes. Plusieurs parcs, oliveraies et palmeraies sont prévus. Le mail central sur 1200 ml
est longé de deux bandes d'oliviers et de palmiers. Les zones construites seront ponctuées de
jardins et d'espaces semi privatifs plantés. Les besoins en eau pour l'irrigation seront
satisfaits grâce au recyclage des eaux usées traitées par la station d'épuration prévue à cet
effet.
Tamansourt, portrait d’une ville
Référence : Tamansourt, portrait d’une ville . In : Tamansourt, n°1, pp. 8-9.
L 'E RAC/TE nsif t a pu, durant l'exercice 2005, réaliser un bilan très honorable,
notamment, En matière d'études et de travaux:
1 - foncier
Apurement de l'assiette foncière et indemnisation par l'établissement des ayants
droits.
2 - études
Achèvement de toutes les études urbanistiques et architecturales.
3 - travaux hors site
Elargissement de la RN 7 reliant Marrakech à Tamansourt de 6 à 16 m, sur 12 km et élar-
gissement du pont sur Oued Bouzemmour.
8 - Volet commercial
L'attractivité commerciale de Tamansourt n'est plus à démontrer, son franc succées
s'est exprimé à travers les 120 000 candidats désireux d'acquérir un lot ou un logement.
Cet afflux important avait exigé une gestion spécifique à la mesure de la taille de cette
opération, en vue d'éviter aux différents postulants, les files d'attentes a l’administration
des impôts, aux arrondissements de la ville, tout en respectant les conditions d'éligibilité.
En 2005, 37 000 dossiers de candidature ont été traités, les 83 000 demandes restantes
seront examinées courant 2006.
Réfléchir sur un nouveau concept d'habiter pour créer un nouveau produit l’instar de
la villa économique, va au-delà d'un simple détail d'architecture ou d'urbanisme,
puisque créer un nouveau produit, c'est faire accéder des populations à un style de vie
grâce à un mode d'habiter, c'est dire a quel point les enjeux qui découlent de cette
situation sont profonds et importants.
Environnement général
Les villas économiques sont groupées au sein de résidences fermées, gardiennées et
sécurisées, selon le modèle inspiré par l'organisation sociale des quartiers et derbs des
médinas, Où les habitants retrouvent l'intimité et la sécurité qu'ils ont toujours
affictionnées.
Les pâtés de villas s'ouvrent sur des espaces semi privatifs traités en jardins, en piscine,
en espaces de jeux ou de rencontres. Les allées internes sont souvent non carrossables,
rejetant les tumultes de la circulation à l'extérieur, pour créer des circuits de
promenades piétonnes, calmes et tranquilles favorisant ainsi les échanges sociaux entre les
habitants de la cité. Les constructions sont limitées à deux niveaux et sont peu denses.
Les résidences offrent un paysage verdoyant, elles sont ponctuées de jardins et ceinturées
de cordons vents rappelant les jnanats et arsas qui encerclent Marrakech.
Villa économique, le concept
Les villas sont taillées à l'échelle de différentes familles marocaines, aussi sont elles
d'une surface moyenne oscillant entre 150 et 200 m2. Généralement la partie à l'étage est
destinées à la vie privée et prévoit une chambre à coucher parentale, deux chambres à
coucher enfants et au moins une Salle de bain. Le rez-de-chaussée est réservé à la partie
jour, offrant un salon, un séjour, la cuisine et le lave main. L'ensemble se relie par une
circulation simple et fonctionnelle. Chaque villa est agrémentée d'un jardin à l'arrière et
d'un jardine à l'entrée avec souvent un abri pour la voiture. La maison s'ouvre sur le
parc commun à travers plusieurs fenêtres et balcons. Les espaces sont rapprochés, la
notion d'intérieur et d'extérieur ne fait plus qu'une seule unité. De ce fait l'espace
commun devient assimilé à l'espace privé, profitant à tous les résidents. Ces villas
comme leur nom l'indique, sont mises sur le marché à l’état semi fini, c'est-à-dire :
- une façade finie, complètement traitée avec porte d'entrée, porte de garage, et toutes les
fenêtres et portes fenêtres extérieures, - Un jardin collectif fini,
- Des parkings réalisés,
- L'accès a une résidence clôturée et sécurisée.
A l'intérieur, les murs, les cloisons, les planchers et les toitures sont livrés a l'état brut
avec le câblage d'électricité installé.
En effet, ces travaux de finitions et de décoration qui sont très subjectifs, permettent aux
acquéreurs de s'exprimer librement pour personnaliser leur logement, ce qui conforte
parfaitement la dimension ostentatoire et personnelle de ce bien si particulier ; Le logement.
Tamansourt : conclusion
Référence : conclusion. In : Tamansourt, n°1, p.19.
La ville nouvelle de Tamansourt est le fruit d'une grande réflexion et concertation entre
tous les intervenants : autorités, élus, décideurs, professionnels, cette concertation a duré
plus de 15 ans pour convaincre certaines réticences et prendre toutes les dispositions
nécessaires pour réaliser ce projet d'envergure qui a été baptisé et lancé par Sa Majesté que
Dieu l'Assiste
Ce grand projet novateur, par son volume, son concept et l'importance des populations pour
lesquelles il est destiné , nous impose une grande vigilance et une attention bien particulière
quant au respect de la qualité urbanistique et architecturale et aux délais de réalisation.
Aujourd'hui, Tamansourt une année et demi après son lancement, ses travaux sont
largement avancés, ses équipements de proximité généreusement programmés, ses parcs,
ses oliveraies et ses palmerais sont déjà plantés. Nous sommes particulièrement heureux
d'annoncer aussi que les premières livraisons de villas économiques sont prévues pour cette
année.
Aussi, sommes nous déterminés à mettre tous les moyens en oeuvre pour que Tamansourt
soit un succès en terme de qualité urbaine, d'espaces publics d'échange et d'épa-
nouissement, d'activités économiques créatrices de richesse et d'enjeux de développement
durable.
Nous souhaiterions par ailleurs, que tons les départements ministériels concernés, nous
accompagnent dans cette oeuvre, notamment, par la mise en place de moyens de transport
infra et extra urbain adéquats, ainsi que par la réalisation des équipements socio-
économiques nécessaires.
Notre pensée va aussi aux 120 000 postulants à Tamansourt qui ont souscrit à son
succès, ainsi qu'à tous les investisseurs et promoteurs privés qui ont renforcé les chances
de réussite de ce grand projet.
Référence : http://www.marocurba.gov.ma/du/Nouvellesvilles/Tamendourt.htm ,
consulté le 28 octobre 2007.
Fiche technique:
Superficie 1200 ha
Population 300 000 habitants:
Nombre de logements 58 000
Investissement 2281 Mdh
Zone d'activité 70 ha
Zone d'équipement 160 ha
Boisement et espaces verts 200 ha
Date de lancement décembre 2004
Date d'achèvement décembre 2010
Lancement d'une nouvelle ville sur 1200 ha par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 21
décembre 2004
Objectifs et motivations:
• Producion de 58 000 logements pour abriter 300 000 habitants
• Investissement de plus de 10 milliards de dirhams et création de 250 000 emplois
• Mobilisation de 166 ha pour la réalisation de 31 000 logements, dans le cadre de partenariat
avec le secteur privé
• Aménagement de 160 ha déstinés aux équipements socio-économiques, éducatifs et culturels
• Préservation de l'environnement par l'aménagement de 200 ha d'espaces verts et la plantation
de 100 000 arbres dont 10 000 palmiers
Les articles de presse
Mobilisation pour la réalisation du projet Tamansourt
Référence : Mouhieddine, Abdessamad. Tamansourt : Pousse plus vite que son ombre.
Disponible sur World Wide Web:
http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?r=2&sr=991&n=479&id_artl=10557 ,
consulté le 28 octobre 2007.
La mise en place des infrastructures de base et des premiers logements seront achevés
avant la fin de l’année 2006.
La nouvelle ville comporte cinq zones d’activités et d’artisanat et deux parcs de loisirs pour
renforcer son attractivité.
L’ERAC-Tensift estime le budget à près de 24,5 milliards de dirhams.
Le 20 juin 2006 tout ce que la ville de Marrakech compte d’autorités publiques, étaient à la
nouvelle ville de Tamansourt. À leur tête, le Wali de la région, Mounir Chraïbi. Étaient
particulièrement présents à ses côtés les directeurs de l’Erac, Lehbil Khatib, celui de la ville
nouvelle de Tamansourt, Benyounes BelKasmi, celui de l’Agence urbaine de Marrakech,
Abdelouahed Fikrat ainsi que des élus communaux. Cette mobilisation était justifiée pour
faire l’état d’avancement des travaux des dix-huit premiers mois de cette cité devant accueillir
à terme 300.000 habitants. Ce bilan se caractérise particulièrement par la cadence avec
laquelle les travaux se déroulent. Ici, les ouvriers travaillent jour et nuit pour que les
infrastructures de base se mettent rapidement en place. "Pour que la ville réussisse et démarre
vite ses activités et que les gens aient envie de venir s’y installer, il fallait prendre ce genre
d’initiatives. Nous devons donc assurer nous-mêmes les premiers équipements de base",
souligne Benyounes Belkasmi, directeur de la nouvelle ville de Tamansourt.
La construction d’une école est déjà achevée et le collège, dont les travaux ont démarré, il y a
tout juste un mois, sera prêt pour la prochaine rentrée scolaire.
L’élargissement de la voie (la route nationale n°7) qui relie Marrakech à Tamansourt a été
achevée, la faisant passer de 6 à 16 m sur une longueur de 12 km, ainsi que du pont sur Oued
Bouzemmour. Ce qui montre clairement la détermination des responsables de l’Erac de
finaliser dans les meilleurs délais le projet lancé par SM le Roi le 21 décembre 2004.
La ville nouvelle de Tamansourt selon ses concepteurs, bénéficie de trois atouts majeurs.
C’est d’abord son urbanisme qui s’articule autour d’une multicentralité urbaine et qui se
distingue par un réseau de voirie important, adapté à l’ampleur de cette nouvelle cité. Ensuite,
elle sera une ville totalement verdoyante, afin d’être un prolongement de Marrakech. Pour le
directeur de la nouvelle ville, Benyounes BelKasmi, l’une des choses qui frappera le visiteur
quand il aura à fouler pour la première fois le sol de cette nouvelle cité ce sera son côté boisé.
En effet, Tamansourt est une ville qui veut rimer avec les normes écologiques. L’ERAC a
procédé à l’implantation 38 700 arbres dont 20 000 plants de palmiers entourés de 10.000
cyprès et 8 700 oliviers dans deux parcs d’une superficie respective de 13,121 ha et de 11,312
ha. "Tamansourt sera une ville verte. Deux cents hectares, parmi les 1200 sont dédiés
entièrement à la verdure. On s’est donné comme objectif de planter à terme 100.000 arbres.
Nous tenons beaucoup à ce que les intéressés en premier chef nous suivent dans ce
programme", avance Benyounes Belkasmi.
Enfin, au plan architectural, ce projet se caractérise par la richesse des formes et par un habitat
varié et peu dense décliné en habitat social individuel et collectif, habitat de standing moyen
et moyen amélioré, villas. Des médinas seront reconstituée sur le modèle de l’ancien
Marrakech. C’est une cité qui, une fois achevée, va se démarquer des autres villes du Maroc et
constituer en-soi un laboratoire d’urbanisme. Le premier souci des autorités est de ne pas
produire de quartiers pour riches et d’autres pour habitants à revenu moyen ou pour pauvres.
"Ici, les quartiers seront conçus de manière à ce qu’ils puissent accueillir toutes les couches
sociales afin d’assurer la mixité sociale", ajoute Benyounes Belkasmi
Partenariat gagnant
"Dès le départ, le ministère de l’habitat a voulu impliquer le privé. Afin de l’intéresser, il
fallait lui donner de terrains à des prix intéressants, mais aussi lui amener des hors sites",
souligne Lehbil Khatib, directeur de l’ERAC. Cette vision a amené les différentes parties,
privé-public, à mettre en place un partenariat pour la réussite de la nouvelle ville. Ainsi, les
axes stratégiques de Tamansourt ont été confiés au privé. "Nous avons divisé la ville en
plusieurs îlots destinés au partenariat avec les promoteurs privés", ajoute-t-il. Ceci est
corroboré par la répartition des terrains. Sur les 1200 hectares, le secteur privé national et les
multinationales ont bénéficié de 166 ha pour la réalisation de près de 30.700 logements sur les
58.000 qui sont prévus. Le reste de la superficie totale est dispatché de la façon suivante : 160
hectares pour les équipements, 200 hectares pour les espaces verts et la voirie. L’ERAC, pour
sa part, s’est gardé les projets sur les axes qui vont contourner la ville et certains lots situés à
l’intérieur. Pour l’auto-construction, on y a dédié 35 % de la superficie de Tamansourt.
Nombreux sont les gens qui veulent acheter leur terrain pour construire leur propre maison.
Le 19-12-2005
Par : Fadoua GHANNAM
Référence : M. E. la ville de Tamansourt prend forme. Disponible sur World Wide Web:
http://www.lavieeco.com/Economie/La-ville-de-Tamansourt-prend-forme , consulté le 28
octobre 2007.
Une année seulement après le lancement des travaux, la ville de Tamansourt est en train de
devenir une réalité. De fait, en douze mois, un travail énorme a été accompli. Après
l’apurement de l’assiette foncière de 1 180 ha, les travaux de voirie sont aujourd’hui réalisés
à 50 % sur la première tranche de 518 ha. Branchement à l’eau potable, électrification,
téléphone, lancés en octobre 2005, seront achevés en avril 2006. Une seconde tranche de 526
ha est prévue ce mois-ci. Au volet boisement, 8 700 oliviers, 11 000 plants de palmiers, 500
arbres forestiers,... seront plantés durant le mois courant.
En fait, une première tranche de 731 logements à faible VIT (valeur immobilière totale) et
711 villas semi-finies, mis en chantier dès mai 2005, au fur et à mesure que l’aménagement
du site avançait, est en partie livrée. Le partenariat avec le privé (national et étranger) est
aussi très avancé puisque de nombreux îlots ont été attribués. Au total, 166 ha pouvant
accueillir 32 000 logements sur les 58 000 prévus dans la ville lui sont réservés.
Contraintes d'urbanisation
1. CONTRAINTES DE SERVITUDE :
o Rocade de contournement
o Gazoduc ;
o Lignes électriques ;
o Conduite de Fouarat et Bouregreg ;
Sur les 985 ha du foncier public, 122 ha réservés aux FAR
+
120 ha non urbanisables (fortes pentes et autres)
=
Environ 743 ha urbanisables
o Forêt Mkhinza ;
o Zones à fortes pentes.
OBJECTIF 3
Doter la zone en équipements socio collectifs adéquats et au temps opportun et
éventuellement, initier un grand centre de recherche et de formation universitaire et
technique.
OBJECTIF 4
Créer les conditions d'un développement durable avec le respect de l'environnement et du
milieu naturel, en faisant participer la population et les acteurs locaux.
Mise en oeuvre du projet de la ville nouvelle
Plusieurs grands promoteurs ont déjà manifesté leurs intérêts pour investir dans la
ville nouvelle Tamesna dans Les conditions fixées par la Loi.
Côté logements, seront achevés dans les prochains mois 202 villas économiques ainsi que les 1
500 logements sociaux de l'opération Al Amal. Ils seront réservés à l'accueil de bidonvillois
de la préfecture de Temara. Ces projets sont initiés par Al Omrane. Pour ce qui est des
promoteurs privés, la première tranche de l'opération "Maraj Bahrein", initiée par la société
bahreïnie Hidaya, a été entamée en même temps que les villas du projet "Oasis" initié par la
filiale marocaine de Général Contractors. Addoha, pour sa part, a donné le coup d'envoi de son
projet. La livraison de tous ces projets est prévue pour 2008.
Fiche technique:
Superficie 840 ha (dont 425 pour l'habitat)
Population 250 000
Investissement 1600 MDH
Voies d'aménagement 147
Zone d'activité 30 ha
Zone d'équipement 85 ha
Boisement et espaces verts 116
Date de lancement novembre 2004
Date prévue d'achèvement décembre 2008
La première convention relative à la ville nouvelle de Tamesna située dans le territoire de ma
Préfecture de Skhirat-Temara, a été signée sous la présidence de Sa Majesté le Roi
Mohammed VI, conjointement par le Ministère de l'Interieur, le Ministre Délégué chargé de
l'Habitat et de l'Urbanisme et le Président de la Commune de Sidi Yahia des Zaers, le
22/07/2004
Référence : http://www.aurs.org.ma/article.php?id_article=360&id_rubrique=40 ,
consulté le 30/10/2007.
Tamesna, ville nouvelle dans la banlieue de Rabat, commence à prendre des formes. Les
travaux d’infrastructure sur 400 ha, première tranche du noyau urbain de cette nouvelle
agglomération (de l’ordre de 840 ha), sont pratiquement bouclés. Voirie, assainissement, eau
potable et réseaux de télécommunications sont fin prêts. Entrepris par le holding Al Omrane à
travers sa filiale Al Omrane Tamesna, ces travaux concernent un investissement de 1,3
milliard de dirhams. Dans quelques jours, ce sont d’autres chantiers qui vont être ouverts. En
effet, la construction des bâtiments et autres unités de logement commencera vers la fin du
mois d’avril. Est directement concerné un premier îlot de 1500 logements sociaux et à faible
VIT dont la réalisation a été confiée à un promoteur privé dans le cadre du partenariat public-
privé en vertu d’une convention signée en novembre 2005. L’autre lot, dont la construction
démarrera en mai, concerne une centaine de villas économiques. « Nous sommes parfaitement
conformes aux délais initialement établis pour cette ville nouvelle », estime Najib Benyahya,
directeur d’Al Omrane Tamesna, filiale du holding d’aménagement Al Omrane, en charge du
projet. Et d’ajouter qu’à ce rythme, les premiers avis de commercialisation seront lancés en
juin 2006. C’est une opération qui relève normalement du ressort des promoteurs immobiliers
privés. Mais un comité de pilotage présidé par la direction d’Al Omrane devrait superviser
l’opération. Pour ce qui est de la tranche qui devrait être directement réalisée et donc
commercialisée par Al Omrane Tamesna, elle ne concerne que peu de milliers de logements
sociaux à faible VIT.
Entamés en décembre 2004 par Al Omrane Tamesna, les travaux d’infrastructure de la ville
prévoient près de 30 km de routes principales, 35 km de canalisations d’assainissement
moyennes, 1.5 km de grande conduite d’assainissement et une station de traitement des eaux
usées (sur 40 hectares). En outre, une grande place a été réservée au logement social. Ainsi,
sur les 50.000 logements qui seront construits, environ 10.000 seront destinés aux ménages à
faible revenu. La remise des logements aux bénéficiaires durera de 2007 à 2015. Pour ce qui
est du reste des travaux d’aménagement et d’infrastructures, ils sont programmés pour la
période 2005-2010.
Le noyau urbain de la nouvelle ville de Tamesna s’étendra sur une superficie de 860
hectares, alors que la totalité de l’aire urbaine du projet est de l’ordre de 4000 ha. Cette
nouvelle cité, dont le projet a été présenté au Roi le 22 juillet 2004, sera constituée de
52.000 unités de logement. Cette nouvelle structure accueillera quelque 250.000 habitants
pour un coût global de 14 milliards de dirhams. 70 hectares seront réservés à la mise en
place de services publics structurés, 120 autres hectares pour des services de moyenne
dimension, alors que 78 hectares abriteront des activités économiques génératrices
d’emplois./.
Référence : http://www.aurs.org.ma/article.php?id_article=399&id_rubrique=99 ,
consulté le 30/10/2007.
Tamesna séduit les investisseurs étrangers. 6300 logements de la nouvelle ville seront
réalisés par les Espagnols pour 1,6 milliard DH. 5000 autres par des Malais pour un
milliard DH.
Les grands chantiers d’habitat intéressent de plus en plus les promoteurs immobiliers
étrangers. Tamesna séduit, comme Tamansourt d’ailleurs, nombre d’entre eux. La nouvelle
ville qui s’érige dans la banlieue de Rabat peut ainsi s’enorgueillir de compter parmi les
promoteurs qui la construisent, outre les plus grands noms du bâtiment national, de grands
groupes étrangers. Le dernier en date est l’espagnol Marinador qui vient de signer avec Al
Omrane Tamesna une convention de réalisation de quelque 6300 logements pour un coût
global de 1,6 milliard DH. En plus de logements sociaux, le projet de l’entreprise de Valence
comporte plusieurs espaces commerciaux et des équipements de proximité. Sa réalisation
s’étalera sur une période de quatre années. Vendredi 17 mars, c’était autour d’un autre grand
groupe immobilier, le malais Kausar corporation SDN, de signer une convention de
partenariat public-privé entre le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, via le
holding d’aménagement Al Omrane. Cette convention, qui porte sur la réalisation de 5000
logements sociaux et autres standings, est d’un montant d’investissement global dépassant 1,5
milliard DH. Un troisième groupe étranger, français cette fois-ci, s’est intéressé à Tamesna. Il
s’agit de GCM dont la convention de partenariat avec le gouvernement marocain porte sur la
réalisation de quelque 7300 unités de logements pour un investissement de 1,56 milliard DH.
La partie consacrée à la construction de villas nécessite à elle seule un investissement de 260
millions DH. Trait commun entre tous ces investissements, un pourcentage de 20 % réalisé à
faible coût à un prix inférieur ou égal à 120.000 DH/unité. Actuellement donc, ce sont 10.000
logements de Tamesna qui sont concernés. Et les négociations avec d’autres groupes sont
menées, souligne Najib Benyahya, directeur d’Al Omrane Tamesna. Du côté des Marocains,
les chantiers dont les conventions sont d’ores et déjà signées concernent également la
construction d’un nombre similaire d’unités de logement, c’est-à-dire 10.000./.
Création de la nouvelle ville de TAMESNA
Référence : http://www.infosdumaroc.com/modules/news/articles-4164-creation-de-la-
nouvelle-ville-de-tamesna.html , consulté le 30/10/2007.
• S.M. le Roi a donné hier le coup d'envoi des travaux d'édification de la nouvelle ville au
coût de 22,3 milliards de dirhams, et présidé la signature de deux conventions de partenariat
relatives à la réalisation des infrastructures de la ville et à la mise à niveau du centre Sidi
Yahya Zaër.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, a donné
mardi le coup d'envoi des travaux d'édification de la nouvelle ville de Tamesna, située aux
environs de Rabat, au centre Sidi Yahya Zaër, relevant de la préfecture de Skhirat-Témara,
pour un coût de 22,3 milliards de dirhams.
Les travaux de cette première tranche portent sur la mise en place d'un réseau
d'assainissement liquide, d'une station de traitement, d'un réseau principal d'eau potable et
d'électricité, l'aménagement de places publiques, outre la construction d'axes routiers.
La nouvelle ville de "Tamesna" s'étend sur une superficie globale de 4.000 ha, dont 840 ha en
tant que premier noyau urbain de cette nouvelle agglomération qui pourrait accueillir 250.000
habitants.
"Tamesna" ou "vastes plaines" en amazighe, vise la construction d'unités de logement
destinées à répondre aux besoins des différentes couches sociales, à travers la création d'un
tissu urbain intégré et harmonieux et la mise sur pied d'axes routiers reliés au réseau routier et
à l'autoroute.
L'objectif est de gérer le flux urbain, créer des espaces d'habitat pilote conformes aux critères
architecturaux et urbanistiques bénéficiant d'un réseau intégré de services publics, outre la
construction de centres commerciaux et industriels qui vont donner un nouveau souffle à
l'activité économique de la capitale.
Le projet urbain "Tamesna" consacrera 70 ha à la réalisation de grands services structurés, de
120 autres services moyens et de 50.000 habitats. 78 ha seront dédiés aux activités
économiques génératrices d'emploi et 120 ha aux espaces verts qui viennent s'ajouter à la forêt
de chêne-liège avoisinante.
A cette occasion, des explications ont été fournies à S.M. le Roi sur le programme de mise à
niveau du centre Sidi Yahya Zaër, sur une superficie de 108 hectares. A cet effet, il a été
procédé à l'élaboration d'un nouveau plan d'aménagement, le but étant la maîtrise de l'espace
urbain entourant la ville de Tamesna.
Ce programme cible une population estimée à 17.000 personnes et permettra de pallier les
dysfonctionnements urbanistiques de ce centre relatifs notamment à l'état déficient des
infrastructures, à l'absence du service public, outre le fait que 90 % des habitants dudit centre
résident dans des logements insalubres.
Grâce à ce programme, il sera procédé au relogement dans la nouvelle ville des habitants des
bidonvilles du centre (3 mille familles, à raison de mille familles par an) et au transfert du
marché hebdomadaire actuel en dehors de la commune. Il sera procédé également à la
réalisation de projets d'habitats et de services sociaux sur une superficie de 13 hectares, qui
seront exploités après le déménagement des habitants des bidonvilles et à l'aménagement de la
principale artère qui traverse le centre sur une longueur de 5 km.
A cette occasion, le ministre délégué, chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme a présenté à S.M.
le Roi la maquette de l'entrée de la ville.
Cette convention a été signée par les ministères de l'Intérieur, de l'Education nationale, de
l'Equipement et du Transport, de la Santé, de l'Habitat et de l'Urbanisme, des Habous et des
Affaires sociales.
En vertu de cette convention, il sera procédé à la réalisation de 43 établissements
d'enseignement, écoles, collèges et lycées, ainsi qu'à la construction d'un axe routier entre
Tamesna et Témara. Cette ville sera en outre reliée au boulevard Annakhil de Rabat. Un autre
axe routier reliera la ville à l'autoroute. Cinq services de santé, un hôpital et deux mosquées
seront également édifiés.
La deuxième convention vise à doter le centre Sidi Yahya Zaërs des services nécessaires à sa
mise à niveau, et ce afin de le transformer en un pôle urbanistique intégré et harmonieux.
Cette convention a été signée par le ministère chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, la
préfecture de Skhirat- Témara, le holding d'aménagement Al Omrane et le conseil communal
de Sidi Yahya.
S.M. le Roi, accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, a visité les différents chantiers
que compte ce grand projet.
A son arrivée sur le site, le Souverain a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui
rendait les honneurs, avant d'être salué par Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, Habib
El Malki, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des
cadres et de la Recherche scientifique, Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et des
Transports, Mohamed Cheikh Biadillah, ministre de la Santé, et Taoufiq Hejira, ministre
délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme.
S.M. le Roi a également été salué par le secrétaire général du ministère des Habous et des
Affaires islamiques, le wali de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, le président du conseil de
la région, le gouverneur de la préfecture Skhirat-Témara, le commandant de la place d'armes,
le président du conseil préfectoral, le directeur général de l'Office national de l'eau potable,
ainsi que par des promoteurs immobiliers privés participant au projet et par d'autres
personnalités.
Entreprises : Tamesna lance ses chantiers
Référence : Haimoud, Atika. Entreprise : TAMESNA lance ses chantiers. Disponible sur
le World Wide Web : http://www.aujourdhui.ma/thematiques-economiques-
details48147.html , consulté le 30/10/2007.
«Pour la nouvelle ville Tamesna, on est exactement dans les délais sur lesquels on s'est
engagé le premier jour», lance Ahmed Taoufiq Héjira, ministre délégué auprès du Premier
ministre chargé du Logement et de l’urbanisme.
Située à 8 km de Témara, à 20 km de Rabat et non loin de la rocade pour la relier au réseau
autoroutier national, Tamesna vient de souffler sa première bougie. «L'ensemble des travaux
d'infrastructures primaires et hors site ont été engagés et la première tranche sera achevée en
décembre 2006», annonce Najib Benyahia, directeur de la ville nouvelle Tamesna. En effet,
les premiers chantiers de bâtiment ont été lancés depuis le mois de juin dernier pour la
construction de 1500 logements sociaux à faible VIT.
« En plus, il y a également le lancement des chantiers de 202 villas économiques en août et de
230 autres villas économiques en septembre prochain. Par contre, les travaux du premier
centre commercial et de services vont démarrer ce mois-ci, au même temps que ceux
concernant le parc central de 13 ha», précise M. Benyahia. Et d’ajouter: «En novembre
prochain, nous comptons 1200 logements. Pour le reste des chantiers, on s’attend à ce que la
quasi-totalité des programmes soit lancée avant 2008 ». D'une superficie de 860 ha, la
nouvelle ville hébergera quelque 250.000 personnes pour un coût global de 14 milliards de
dirhams. 70 hectares seront réservés à la mise en place de services publics structurés, 120
autres hectares pour des services de moyenne dimension, alors que 78 hectares abriteront des
activités économiques génératrices d'emplois. «Parmi les promoteurs partenaires, en plus
d’Al Omrane, il y a des nationaux et des étrangers, notamment des Français, Malaisiens et
Espagnols. La commercialisation sera lancée par les promoteurs après approbation de leurs
programmes », tient à préciser le directeur de Tamesna. Les premières livraisons des
logements de cette nouvelle ville auront lieu en fin de cette année.
CONCLUSION :
Villes nouvelles
Référence : http://www.mhu.gov.ma/NR/exeres/7426B6C5-7F9A-418E-9AE3-
DDDF01508EC4.htm?toto=Villes%20nouvelles , consulté le 30/10/2007.
Dans le cadre de sa nouvelle mission, liée notamment à la lutte contre l’habitat insalubre, à la
réalisation de programmes d’habitat social et à l’aménagement foncier destiné à de grands
projets d’habitat, le Holding d’Aménagement Al OMRANE, nouvellement institué, a mis en
place une direction spécialement dédiée au développement et à l’aménagement d’une nouvelle
ville appelée : « Tamasna ».
Située à proximité de Rabat, Témara et Skhirat, ce nouveau pôle urbain sera à même de
diminuer la pression exercée sur la capitale que la seule ville de Témara n’arrive pas à
satisfaire.
Concernant la consistance du projet, dans une aire d’aménagement totale de près de 4000
ha, le premier noyau de la nouvelle ville est constitué de 840 ha devant contenir l’équivalent
de 50.000 logements tous types confondus, soit 250.000 habitants. Dans un esprit
d’aménagement urbain équilibré, la ville doit être répartie entre lots d’habitat : 460 ha,
d’activité : 30 ha, d’équipements collectifs : 87 ha, des voies d’accès et d’aménagement : 147
ha et des espaces vers : 116 ha. Aussi, les centres d’intérêt autour desquels la ville est
articulée sont :
Hormis les opérations à réaliser par le secteur privé dans le cadre d’un partenariat avec
l’ERAC/Tensift, ce dernier compte réaliser par ses moyens propres :
- 243 appartements sociaux dont les travaux en cours sont à réalisé à 15% et 702
autres sont programmés pour être lancés en 2006.
- 704 villas semi finies réalisées à 35% et 759 autres à lancer en 2006
- Un centre multifonctionnel, un collège, une école et cinq banques
- Travaux de VRD pour 11.102 lots de terrain réalisés à 45% et 8181 autres lots
de terrain à lancer pour décembre 2006
Par ailleurs, en plus de Tamesna et Tamansourt, d’autres villes nouvelles à travers le
Royaume sont à l’étude ou en cours de lancement, notamment MELLOUSSA, à proximité de
Tanger : 2.000 ha pour une population de 60.000 habitants, LAKHYAYTA dans la région
de » Chaouya-Ouardigha à proximité de Casablanca : 1.300 ha, pour 300.000 habitants et
TAGADIRT à proximité d’Agadir : 1.100 ha pour 250.000 habitants.
- procéder à des aménagements fonciers et des équipement de terrains pour accroître l’offre
destinée à la promotion de l’habitat social
- orienter la production vers l’habitat social à faible coût à travers le développement d’une
politique conventionnelle et de partenariat entre secteur public et secteur privé,
- mettre en œuvre des programmes spécifiques à même de répondre à la politique des « villes
sans bidonvilles »
Bibliographie :
o Villes nouvelles et villes satellites : vers une réforme profonde de notre système
urbain. Colloque. In : Chantiers du Maroc, n°23, Novembre 2004, pp. 20-21.
o Le Forum "Villes nouvelles, Villes satellites " : un long parcours de réflexion et de
concertation. In : Chantiers du Maroc, n°24, Décembre 2004, pp. 32-34.
o Tamansourt : grandiose pour une région grandiose. In : Chantiers du Maroc, n°40,
Juin 2006, pp. 62-65.
o Villes satellites : réponse adéquate à l’exode rural. In : construire hebdo, n°3376, Avril
2005, pp. 2-3.
o Les promoteurs se bousculent aux portes de Tamansourt. In : Construire hebdo,
n°3398, Décembre 2005, p. 2.
o Tamansourt, livraison imminente des villas. In : construire hebdo, n°3430, Décembre
2006, pp. 4-5.
o Création des villes nouvelles et de pôles urbains, une autre dimension
d’intervention. In : Habitat & urbanisme. pp. 39-44.
o une ville est née. In : Tamansourt, n°1, p. 3.
o Tamansourt : une ville, une identité. In : Tamansourt, n°1, pp. 6-7
o Tamansourt, portrait d’une ville. In : Tamansourt, n°1, pp. 8-9.
o 2005 une année, un itinéraire. In : Tamansourt, n°1, pp. 10-11.
o 2006 réalisations et projections. In : Tamansourt, n°1, pp. 12-13.
o Villa économique, un nouveau mode d’habiter. In : Tamansourt, n°1, pp. 14-15.
o conclusion. In : Tamansourt, n°1, p.19.
o Le ministère Délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme. Actes du colloque des
journées d’études au siège Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. Décembre
2004. pp. 30-53
o Le ministère Délégué chargé de l’habitat et de l’urbanisme. Actes du colloque des
journées d’études au siège Ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. Décembre
2004. pp. 130-150.
Webliographie :
o Abouricha, Abdelatif. Mobilisation pour la réalisation du projet Tamansourt.
Disponible sur World Wide Web: http://www.emarrakech.info/Mobilisation-pour-la-
realisation-du-projet-Tamansourt_a2314.html?voir_commentaire=oui , consulté le 28
octobre 2007.
o Mouhieddine, Abdessamad. Tamansourt : Pousse plus vite que son ombre. Disponible
sur World Wide Web:
http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?r=2&sr=991&n=479&id_artl=10557 ,
consulté le 28 octobre 2007.