Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
4 - 10 mois
sevrage
4 mois
0-1 mois
naissance I
conception Les différentes
Environnement
Confrontation
Découverte
Regard
Relationnel
peau matrices
Activité
voix ?
odeur d’évolution
et les portes de
Mise en place lien passage
fusionnel
Oral passif
Oral actif
Indépendance motrice
Maîtrise du langage
Dynamique du développement de l’enfant
II
La pyramide de Maslow
Socialisation de l’enfant et autorité
La socialisation est une expérience sociale dans laquelle l’enfant est acteur de ses propres
expérimentations et construit son identité (son individuation) .
Attention à la normalisation sociale qui dicterait qu’un bébé socialisé est un bébé en
collectivité (dans les lieux d’accueil de la petite enfance).
La collectivité d’enfants n’est qu’une étape et une des formes de sa socialisation et non le
début de celle-ci.
Il existe une prophétie connue de nombreuses tribus indigènes qui énonce cette prière :
" Quand les Grands-mères des 4 directions parleront, un nouveau temps arrivera "
Education non-violente
Education à la non-violence
Pédagogie du respect et bientraitance
Ecologie résidentielle
Des lieux d’accueil innovants
Les aménagements
Pour aider les parents à l’épanouissement de leur enfant et par là-même à assurer leur sérénité, Cap Enfants
s’engage autour de valeurs fortes : le respect, le plaisir, l’innovation, la confiance, l’international et la qualité.
"C'est une histoire d'amour. Je suis tombé amoureux du projet Cap Enfants. Pour moi c'est
la structure, la crèche de mes rêves." Jean Epstein
Psychosociologue français, Jean Epstein travaille auprès des jeunes enfants, des adolescents
et des familles depuis 1974. Il est reconnu en France et à l'étranger comme l'expert-référent
de la petite enfance. Apprécié pour son humour et son positivisme, Jean Epstein est
également chercheur, formateur et conférencier.
LE PYRAMID’HOME
A quand un seul lieu d’accueil pour les moins de six ans? Anna Pinelli et Catherine Sanejouand, 1001 BB, Ed. Erès, 2009
En plein cœur : le
home, centre vital
Cuisine et cantine :
La nutrition
Agressivité
Définitions :
« L’agressivité fait partie de la condition humaine. Elle joue un grand rôle dans le développement de
l’enfant. Un rôle aussi grand que l’amour. La violence intérieure donne l’énergie et la motivation
nécessaires au dépassement de soi. Elle favorise la réussite tant qu’elle reste dans des limites contrôlées
par l’enfant. L’éducation ne consiste donc pas à l’annihiler mais à la canaliser, pour mobiliser l’énergie
au service d’objectifs positifs pour soi-même et pour les autres ». Edwige Antier, L’agressivité
L’agressivité dite « normale » est celle qui se manifeste chez les petits d’âge préscolaire parce qu’ils n’ont
pas encore appris à utiliser des stratégies pacifiques pour résoudre leurs conflits, à réguler leurs émotions
ou à se servir de comportements adaptatifs de rechange à l’agressivité.
Ils n’ont pas encore développé les habiletés sociales qui leur permettent d’interagir de façon positive avec
leur entourage. On explique leurs gestes agressifs par leur maladresse sociale, leur immaturité
neurologique, leurs habiletés langagières à peine émergentes et leur capacité naissance à intégrer les
interdits. S. Bourcier, L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ans (p.12-13)
Au cours de la première année, les contacts sont maladroits et « agressifs », mais il sont
exécutés par exploration et sans intention hostile.
La maîtrise de la station debout favorise les rapprochements. C’est pourquoi, dès l’âge d’un
an, les enfants possèdent les habiletés physiques pour être plus agressifs.
C’est vers l’âge de 2-3 ans qu’on observe le plus grand nombre de crises chez l’enfant, dont la
cause principale est la frustration. C’est l’âge des grosses colères.
Entre 3 et 5 ans, l’enfant comprend qu’il peut remplacer l’agressivité physique par des mots
pour exprimer ce qu’il veut.
Entre 4 et 9 ans, le cerveau de l’enfant travaille deux fois plus que le nôtre à l’âge adulte. Le
monde imaginaire et symbolique est de plus en plus présent. L’enfant se montre capable de
trouver des solutions de rechanges quand il est frustré. Il se maîtrise de plus en plus et se
montre disposé à discuter d’une solution. Il découvre l’art de négocier.
Les échanges agressifs, de la tension à la pulsion
Les déclencheurs observés dans des interactions entre enfants
S. Bourcier, L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ans (p.71)
Besoins
Déclencheurs
- Besoin d’apprendre à partager
Dispute pour l’obtention d’un objet (conflit de
- Besoin d’apprendre à demander pour obtenir
possession)
quelque chose
- Besoin d’apprendre à tolérer l’attente
Attente de son tour - Besoin d’apprendre à comprendre la notion de
délai
- Besoin d’apprendre à tolérer les frustrations
Confrontation au «non» de l’adulte - Besoin de limites
- Besoin de s’affirmer
- Besoin d’apprendre à tolérer la proximité
Conflit de territorialité - Besoin d’apprendre à affirmer son désir de
s’isoler
- Besoin d’apprendre à partager la présence de
Attention de l’adulte octroyée à un pair l’adulte
- Besoin d’apprendre à tolérer les délais
- Besoin de vivre des succès
- Besoin d’apprendre à accepter de faire des
Difficulté à exécuter une tâche erreurs
- Besoin de développer un sentiment de réussite
grâce à des succès
L’agressivité des enfants les uns envers les autres est non seulement inévitable, mais nécessaire, avant l’âge de la
parole. Pour le jeune enfant c’est jouer. Ces premières expériences doivent se faire en présence du père ou de la
mère qui assurent son identité.
En revanche l’agressivité devient dramatique quand un enfant de deux ans est placé au milieu d’autres enfants
sans plus savoir qui il est, sans interlocuteur proche. C’est alors la panique et un profond sentiment d’abandon et
de désespérance. Nous faisons vivre à nos enfants des violences inouïes à l’effet boomerang dévastateur. D.
Dalloz, Où commence la violence (p.105)
Du stade oral naturel (nourriture, découverte, langage) …
… à la terreur de la morsure !
Selon de nombreux observateurs, la morsure et les réactions qu’elle suscite chez les adultes, semble
fonctionner comme un révélateur du malaise existant dans l’institution autour de la gestion de
l’agressivité. Pourquoi la crèche – sans conteste compétente et professionnelle – se trouve-t-elle soudain
frappée d’incapacité face à ce type d’agression ? S. Scoatarin, C’est pour mieux te manger mon enfant
(société et agressivité p.245)
Violence
Les chercheurs s’entendent pour dire qu’au cours du développement, ce qui distingue les
manifestations agressives normales des conduites agressives dites «anormales» ou
«atypiques», c’est la fréquence et la gravité des symptômes. S. Bourcier, L’agressivité chez
l’enfant de 0 à 5 ans (p.13)
La violence est la perte du sens de ce qui se passe, situation qui engendre frustration, peur, colère, angoisse…
autant d’éléments qui constituent la nature des comportements que l’on nomme « violents ».
La violence est sourde, aveugle et muette … et toujours inefficace. Elle fait de l’autre un objet à détruire
(quelle qu’en soit la raison). C’est l’abus de la force. Toute violence qui s’exerce contre l’homme est un viol : le
viol de son identité, de son corps, de son humanité. Toute violence est brutalité, offense, destruction, cruauté.
La violence, c’est ce qui blesse et meurtrit l’humanité de celui qui la subit et de celui qui la fait subir.
La violence, c’est l’échec des négociations dans les situations de conflits ou de désirs contradictoires. C’est la
non-résolution du conflit. C’est l’entrée au royaume de la peur, de l’angoisse, de la négation de la vie, car au
bout de la violence il y a toujours la mort, ou tout au moins la peur de la mort.
Les formes de la violence (Ca mord à la crèche, M. Léonard-Mallaval, p.107-130)
modifications profondes de l’économie qui ont mis au premier plan la consommation, d’où cette
difficulté à supporter le manque.
prévalence de la réalisation personnelle de chacun sur la prise en compte des intérêts collectifs, la
compétition sur l’entraide.
logique de la jouissance immédiate qui ne supporte ni délai, ni contrariété, ni intrusion de l’autre avec
qui il y aurait à composer ou à partager.
alors que les enfants sont collectivisés de plus en plus tôt, ils sont de moins en moins sociables.
ce n’est plus la parole qui prévaut, qui règle symboliquement les échanges, mais la méfiance et
l’évitement de l’autre et, si nécessaire, l’agression.
Belliqueuse
L’autorité est cette puissance personnelle qui permet de bien conduire sa propre
vie et, en situation de groupe, de susciter l’adhésion des autres à ses propositions.
L’autorité est une manifestation de force ; cette force est non-violente quand elle
laisse aux autres la possibilité d’être forts aussi, de devenir auteur de leurs actes,
d’exercer eux-mêmes de l’autorité sur leur propre vie, ou par rapport à d’autres.
– la garantie du cadre
– L’animation de l’activité
– l’organisation de la parole
Comment prévenir la dérive vers la violence?
Créer des temps et des espaces d’échanges pour :
• Travailler à créer des conditions relationnelles et environnementales qui vont permettre à l’enfant de
s’affirmer ; l’affirmation de soi évite de s’enfermer dans l’agressivité et l’opposition et permet d’apprendre le
respect de soi.
• S’appliquer à apprendre à régler les conflits de façon pacifique. Ce qui requiert du temps et de l’énergie et
demande de mobiliser plusieurs habiletés (se calmer, s’arrêter, écouter, exprimer, reconnaître et chercher la
solution). Enseigner ces habiletés aux enfants en leur offrant des modèles de négociation pacifique.
• Apprendre le dialogue non-violent. Favoriser et valoriser le langage.
• Les quatre stades de l’empathie : les bases pour communiquer (Je comprends mon bébé, E. Antier, p.100)
• Apprentissage et choix de la non-agression et de la non-violence, en apprenant à l’enfant à maîtriser ses
envies et à considérer le point de vue de l’autre.
• Structurer l’environnement pour réduire les occasions de dispute
• Définir la limite entre acceptable / inacceptable.
• Définir la limite entre négociable / non négociable.
Comment agir ?
Répondre
La réponse corporelle (qualité de présence, à soi, à l’autre, à l’environnement)
Décoder ce qui a provoqué la frustration, la colère ou l’excitation, et aider l’enfant à
exprimer ses sentiments s’il a déjà le langage verbal, ou nommer pour lui ce que nous
comprenons de ses sentiments. Et engager des processus de régulation pacifique des
tensions et conflits.
Le parent Nourricier :
Le règlement intérieur N+ : Normatif (jugements de
Nourricier
A Les méthodes
Les moyens PENSE A A L’Adulte (informations, faits,
idées)
E La créativité
Le climat
SENTI E
C+
R-
Sp+
So-
magiques)
Sp + : Spontané (sensations,
émotions)
L’ambiance Adapté L’enfant Adapté
R - : Rebelle
So - : Soumis
Apprendre à cerner le ou les niveaux du problème en se servant des différents ressentis, intuitions et informations disponibles.
Analyse qui sera revue à travers le filtre de l’analyse des états du moi et des interactions.
Apprendre à repérer dans quels états du moi (Parent, Adulte, Enfant) se trouvent les protagonistes de la situation difficile, les
grandes personnes et les petites personnes.
Dans l’analyse des situations, placer deux personnes observatrices : l’enfant concerné (témoin de la discussion des grandes
personnes) et un adulte gardien (du temps, du processus de dialogue).
Ne pas hésiter à se mettre à la place de celui ou celle qui pose problème (recours au jeu de rôle)
Apprendre à éviter les zones rouges, zones de violence et de non communication : PARENT CRITIQUE (persécuteur et sauveur),
ENFANT ADAPTE (rebelle et soumis).
Apprendre à cultiver les zones vertes, zones de communication et de résolution créative des conflits : développer l’alliance entre
le PARENT NOURRICIER (normatif et donnant), l’ADULTE et l’ENFANT LIBRE (créatif et spontané).
Dans l’analyse des douces violences autour des 5 temps forts (l’accueil, les jeux, les repas, le sommeil, le change) apprendre à
repérer ce qui fait violence à l’enfant.
NON-VIOLENCE
La violence est l’utilisation de force physique ou
psychologique pour contraindre, dominer, causer des
dommages ou la mort. Elle implique des coups, des
blessures, de la souffrance.
http://nonviolence.fr
MERCI !
Diaporama réalisé par Claire Dufour-Jaillet dans le cadre de la formation continue
CEFOC de Genève - Janvier 2014
Maisons vertes :
http://lababillo.e-monsite.com/
www.lamaisonverte.asso.fr
Formations
www.novaccueil.com : Formation des professionnels de l’accueil des jeunes enfants
www.excellence-earlychildhood.ca / Centre d'excellence pour le développement des jeunes
enfants / Bulletins
www.cemea.asso.fr / Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active