1. Définition-Symbole
Un redresseur est un convertisseur alternatif-continu. Le symbole général est donné sur la figure
1.
2. Diodes
La diode est un élément non commandé composé de deux couches de matériaux semi-
conducteurs dopés (au silicium ou au germanium). Le dopage permet d’obtenir des semi-conducteurs
de type P (riches en trous) et des semi-conducteurs de type N (riches en électrons libres). La diode
est créée par la jonction des deux semi-conducteurs P et N (on parle de jonction PN).
Schématiquement, la diode est représentée par le symbole de la figure 2. Elle comporte deux
électrodes : A (anode ) et K (Cathode ), sans électrode de commande.
vD
A iD K
A iD K
Pente : 1/Rd
VRSM VRRM vD
Vs
Avalanche
Vs Rd
blocage conduction A K
A l’état passant, la diode est équivalente à une f.e.m. égale à la tension de seuil Vs en série avec
une résistance (résistance dynamique Rd) donnée par la pente de la partie rectiligne de la
caractéristique statique.
vD
iD
A iD K
vD
Vs
blocage conduction A K
Vs
Fig.3.b : Caractéristique statique et modèle électrique équivalent d’une diode quasi-idéale
A iD K
vD
blocage conduction A K
3. Thyristor
Un thyristor est constitué d’un monocristal de silicium comprenant quatre couches
alternativement de type P et N : P1, N1, P2 et N2 (Fig. 4).
Anode A
P1
J1
N1
J
P2 N2 J2
Gâchette G Cathode K
J1 J J2
A K
A i K
G
Fig. 6 : représentation symbolique d’un thyristor
3.2. Fonctionnement
Le thyristor est bloqué quand la tension v à ses bornes est négative.
Si de négative, la tension v devient positive, il reste bloqué.
Mais si v étant positive, on fait passer une impulsion positive de courant de la gâchette vers la
cathode, le thyristor devient passant.
Quand le thyristor est conducteur, il se comporte comme une diode, la gâchette n’a plus de
pouvoir de commande. Il ne se bloque que lorsque le courant direct s’annule (en réalité lorsque i
devient inférieur à une valeur faible appelé ‘‘courant de maintien’’ de la conduction).
D B v
O
Fig.7 : Caractéristique idéalisé d’un thyristor
L’ordre des phases successives lors d’un cycle de fonctionnement est imposé : bloqué en
polarisation directe OB → Amorçage, conducteur OA → blocage par passage au point O → bloqué en
polarisation inverse OD →Inversion de la polarisation.
iT
3.3.2. Caractéristique réelle
La caractéristique est représentée sur
la figure 8.
ig=0
ig>0
VRRM vT
Vs
i D iC
vD
v uC R
b) Analyse du fonctionnement
On effectue généralement un changement de variable temps-angle :
- à T correspond 2π ;
- à t quelconque, correspond un angle θ tel que
√2
Pour 0 < θ < π, v est positive ; la diode D conduit, ce qui donne :
√2
0, 0
Pour π < θ < 2π, v est négative ; la diode D est bloquée et, on aura :
c) Forme d’ondes:
Les différentes grandeurs caractérisant le fonctionnement du montage sont représentées sur la
figure 10.
v, uC, iC
Vm uC
Im iC
ωt
0 π 2π
vD
ωt
0
-Vm
D conduit D bloquée
1 1 1
• Valeur moyenne :
!" #
2 2 2 2
√2
0.45
1 1 1 1 !" 2
• Valeur efficace :
'((
2 2 2 2 2
1
3 2 4 0.707
'((
4 2 4
⇒ '((
2 √2
4
Conclusion :
La valeur moyenne de la tension continue est différente de la valeur efficace.
La tension redressée n’est pas similaire à celle délivrée par un générateur continu. Pour apprécier
la qualité du redressement, on considère les deux paramètres suivants :
• Facteur de forme :
) 1.57
'((
2
• Taux d’ondulation :
- '((
+, .) 1 1.21 121%
Ce type de redressement est de très mauvaise qualité puisqu’il consiste juste en la suppression des
composantes négatives des grandeurs. On montre également que les courants consommés sur le
réseau par ce circuit présentent un fort contenu harmonique (y compris d’ordre pair) et donc un
facteur de puissance naturel très mauvais.
e) Courant redressé
1 1 1 1 √2
• Valeur moyenne :
.
2 2 2
1 1 1 1
• Valeur efficace :
0 1 .
'((
'((
2 2 2
'((
'((
√2
2 . .
• Puissance active :
C’est la puissance moyenne consommée par la charge;
1 1 1 1
5 2 . .
'((
2 2 2 '((
5
2
• Puissance apparente :
6 . '(( . '((
√2 √2
5 1
• Facteur de puissance :
78 0.71
6 √2
g) Contraintes sur la diode
√2
• Contraintes en courant :
'((
'(( '((
√2
√2 .
• Contraintes en tension :
99:
La diode doit pouvoir supporter une tension de blocage plus de trois fois la tension moyenne.
vD
R
v uC
L
La diode conduit dés que v devient positive (à t = 0) et elle cesse de conduire lorsque le courant
travesant la charge s’éteint.
a) Expression du courant
Lorsque la diode conduit, on a : ; le courant est régit par l’équation différentielle :
;< , " => :
<
; , @ >! à 0, 0
La solution de cette équation est donnée par :
9
3 I > J K P ; sin I 4
H
<
Avec :H . ;< , I @Q! R
On conçoit que le traînage sera d’autant plus important que l’inductance L sera de valeur plus
élevée.
b) Formes d’ondes
v
Vm
ωt
0 π θ1 2π
uC , i C
uC
iC
ωt
1 DE
c) Valeur moyenne de la tension :
;< … … … … … … . .V
;<
1 PE 1 PE
En intégrant de 0 à t1 et en dévisant par la période T, on obtient :
;0
F F
Finalement, on aboutit à :
√2
1 !"
2 B
⇒
vD
R
v DRL uC
L
a) Fonctionnement
0< ωt < π : v > 0; D est passante, elle bloque la DRL ⇒ uC = v
A partir de θ > π, v < 0, la DRL est polarisée en direct ; elle entre en conduction et
bloque D ⇒ uC = 0.
Vm
ωt
0 π θ1 2π
uC , i C
uC
iC(1)
iC(2)
ωt
L’énergie emmagasinée dans l’inductance est dissipée dans R et le courant iC décroit et s’annule
en θ1. L’annulation du courant caractérise un fonctionnement en discontinue (iC(1) sur la figure 14).
Si l’énergie est suffisante, le courant ne s’annule pas, c’est la conduction continue (iC(2) sur la figure
14).
D iC
vD
R
;
v uC
a) Analyse du fonctionnement :
W
La diode conduit si v > E. On aura, dans ce cas :
>
W > 0
Si v < E : la diode est bloquée. Ce qui donne :
b) formes d’ondes :
Les formes d’ondes des différentes grandeurs sont representées sur la figure 16.
v , uC , i C
uC
E iC
π 2π ωt
0 θ1 θ2
v
δ
La durée de conduction X Y
c) grandeurs caractéristiques
B, >Z [ > W B,
W
La conduction commence à ce qui donne :
B @Q!
1
• Valeur moyenne de la tension :
DE D]
\ W ; ; W ^
2 DE D]
1
W B; !" B !" ;W ; B #
2
1
2W B ; 2 !" B ; W #
2
W B !" B W 1
3 ; ; 4 `W a B ; b ; !" Bc
2 π 2
1 1 W
• Valeur moyenne du courant :
2 2
1 D] W
2 DE
1 JDE
2 DE
B
2!" X
2 B B
5.1.5. Charge RLE
C’est le cas lorsque le montage alimente un moteur à courant continu de f.c.e.m. E en série avec
les éléments RL représentant la résistance et l’inductance du circuit de son induit.
D iC
vD
R
v uC
L
E
Le comportement des différentes grandeurs peut être immédiatement envisagé en s’inspirant des
études menées précédemment sur les charges RL et RE.
• La conduction de la diode commence à l’instant où la tension v devient supérieur à la f.c.e.m.
du moteur E;
• La présence de la f.c.e.m. du moteur implique que le courant s’annule avant 2π. La conduction
est donc, forcément, discontinue.
Vm
ωt
0 π 2π
uC , i C
Vm uC
E iC
ωt
vD
ωt
Vm - E
D. b.
v1
Charge
uC
v2
is2
D2
Fig. 19 : Redresseur P2
Si B
a) Analyse du fonctionnement
- E
0
- ] B 2
- ]
0
- E B 2
, 2" Q 0 Y Y
B
, 2" Q Y Y2
uC
0 π 2π ωt
v2
v1
vD1
iC
ωt
is1=iD1
ωt
is2=iD2
ωt
ip
ωt
D1 D2
c) Etude de la tension
1 1
• Valeur moyenne de la tension :
cos #
2 2√2
1 1 1 !" 2 1
• Valeur efficace :
3 2 4
'((
2 2 2
'((
√2
• Facteur de forme :
) 1.11
'((
2√2
• Taux d’ondulation :
+, .) 1 0.48 48%
m .
courant continu de f.c.e.m. E et de résistance interne R. L est l’inductance de sont induit augmentée
éventuellement par une inductance de lissage rendant le courant parfaitement lissé (
iC
D1 D2
i
R
A
v uC
B L
D3 D4 ;
E
b) Analyse du fonctionnement
0Y Y : C 0 ; D1 et D4 conduisent, D2 et D3 bloquées
Soit , les diodes D1 à D4 sont considérées comme idéales ;
-
- E q
0, ] p
- E o m , ] p 0
Trajet du courant :
Entre par A → D1 → Charge → D4 → sort par B
Y Y2 : Y 0 ; D2 et D3 conduisent, D1 et D4 bloquées
-
- ] n
0, E o
- ] p m , E o 0
Trajet du courant :
Entre par B → D2 → Charge → D3 → sort par A.
Le courant et la tension s’inversent dans la source mais gardent leur sens dans la charge.
c) Oscillogrammes et grandeurs caractéristiques
Les différentes grandeurs sont représentées sur la figure 22.
d) Etude de la tension
Pour la tension uC(t) : indice de pulsation p=2, indice de commutation q=2.
Son allure est semblable à celle du montage P2. Par conséquent, le calcul des valeurs moyennes
et efficaces se fait de la même manière et on obtient les mêmes expressions ;
2
, '((
• Facteur de puissance :
Le facteur de puissance du montage F est égal à :
5 2√2
7 0.9
6
v, uC
uC
ωt
0 π 2π
vD1
ωt
iC
IC
ωt
iD1= iD4
ωt
iD2= iD3
ωt
ωt
D1 , D4 D2, D3
b) Chronogrammes
Les différentes allures sont représentées sur la figure 24.
v, uC
Vm uC
ωt
0 θ1 θ2 π 2π
-v v
iC
D1 , D4 D2 , D3
c) grandeurs caractéristiques
L’expression de la valeur moyenne de ic(t) est :
1 D]
W 1 D]
W
DE DE
On trouve :
1
!" B !" W B #
1
2 !" B XW#
Avec :
W
- B @Q!
- B
;W !" !" ;W 1
B
B
;< ;W
b) Chronogrammes
Les allures des différentes grandeurs sont représentées sur la figure 25.
1
W B ; !" B !" ;W #
Finalement :
!" !" ;W 1
B
B
Remarque :
L’inductance prolonge la conduction du courant. Si l’inductance est suffisamment grande, la
conduction devient continue.
v, uC
Vm uC
W
ωt
0 θ1 θ2 π 2π
-v v
iC
ωt
D1 , D4 D2 , D3
5.3. Redresseur P3
a) Montage
Le schéma électrique du montage est représenté sur la figure 26.
Les diodes D1, D2 et D3 sont parfaites, la charge alimentée par le convertisseur consomme un
courant parfaitement lissé (iC = IC = const)
v1 D1
Réseau triphasé
v2 D2 iC
v3 D3
Charge
uC
- B
- B 0, B, p p B
5 3
Y Y C B C p
6 2
: et ; D2 conduit, D1 et D3 bloquées
-
- 0, B B , p p
3 13 C C
Y Y p p B
2 6
: et ; D3 conduit, D1 et D2 bloquées
- p
- p 0, B B p, p
c) Formes d’ondes
La figure 27 montre les tracés des différentes grandeurs.
d) Etude de la tension
• Valeur moyenne :
u u
3 v 3 v 3
cos #uv
2 B
2 2 v
v v
3√6
1.169
2
• Valeur efficace :
u u u
3 v 3 v 3 v 1 !" 2
'((
2 B
2 :
2 2
v v v
u
3 1 v 3 2 √3 3√3
3 4 \ ; ^ \1 ; ^
2 2 2 3 2 4
v
Finalement :
3√3
x1 ; 1.1889
'((
4
• Facteur de forme :
1.1889
) 1.016
'((
1.169
• Taux d’ondulation :
+, .) 1 . 1.016 1 0.18 18%
• Contraintes en courant :
Chaque diode conduit le courant pendant un tiers de la période, donc :
yz m
m
3
m
'((
√3
• Contraintes en tension :
La tension inverse supportée par une diode bloquée (par ex. D1) est :
99: ~ √3 √6
‚ 3√6
5 €5 .m .m
7 2 }
6 •6 m
3 mƒ 3 m 3
; Avec :
€
• √3
3
7 0.675
√2
v1, v2 , v3 uC, vD1
uC
ωt
5 3
π
6 6 2
0 2π
v3 v1
v2
vD1
iC
IC
ωt
iD1
ωt
iD2
ωt
iD3
ωt
D3 D1 D2 D3
v1 D1 D2 D3
is1
Réseau triphasé
v2
Charge
is2 uC
v3
is3
b) Analyse du fonctionnement
A chaque instant, deux diodes sont conductrices ; l’une appartenant au groupe du haut (potentiel
d’anode le plus élevé), l’autre à celui du bas (potentiel de cathode le plus bas). Il en résulte les
intervalles de conduction suivants sur une période 2π.
• 0Y Y
6
: D3 et D2’ conduisent ;
p p
p p
Y Y
6 2
• : D1 et D2’ conduisent ;
B B
5
Y Y
2 6
• : D1 et D3’ conduisent ;
B p Bp
5 7
Y Y
6 6
• : D2 et D3’ conduisent
p p
7 3
Y Y
6 2
• : D2 et D1’ conduisent
B B
3 11
Y Y
2 6
• : D3 et D1’ conduisent
p B pB
11
Y Y 2 : D3 et D2’ conduisent
6
•
p p
c) Formes d’ondes
Les différentes grandeurs sont représentées sur la figure 29.
d) Caractéristiques de la tension
La tension uC(t) est périodique de période π/3: son indice de pulsation est p=6, son indice de
commutation est q=3.
• Valeur moyenne :
6 v 6√3 3√6
√3 !" „ „ „# v 2.339
• Valeur efficace :
6 v 18 v1; !" 2 9 1 v
√3 !" 3 ; 4
'((
2 2
9√3
\3 ; ^
2
9√3
Finalement: x3 ; 2.341
'((
2
2.341
• Facteur de forme :
) 1.00089
'((
2.339
.) . 1.00089
• Taux d’ondulation :
+, 1 1 0.042 4.2%
e) Courant au secondaire
Le courant dans les enroulements secondaires du transformateur est alternatif de période 2π.
• Sa valeur moyenne ismoy est, donc, nulle
2
• Sa valeur efficace est :
m 3 2
mƒ m
ƒ'((
3
Donc :
2
mƒ m x
3
uC
v1 u13 v2 v3
u12
ωt
0 2π
iD1
IC
ωt
0 π/6 π/2 5π/6 7π/6 3π/2 11π/6 2π
is1
IC
ωt
-IC
D3 D1 D1 D1 D1 D2 D2 D2 D2 D3 D3 D3 Diodes
D2’ D2’ D2’ D3’ D3’ D3’ D3’ D1’ D1’ D1’ D1’ D2’ passantes
u32 u12 u12 u13 u13 u23 u23 u21 u21 u31 u31 u32 uC
99: ~ √3 √6
3√6
‚ 5 .m .m
5 €
7 }
6
• 2
; Avec :
€6 3 mƒ 3 mƒ 3 m x
• 3
3
7 0.955
6. Redressement commandé
La conversion AC/DC commandée consiste à transformer un régime de tension alternatif, qu’il
soit monophasé ou triphasé, en un régime de tension continue dont la valeur de la tension est réglable
à volonté par un paramètre de commande. En remplaçant les diodes par des thyristors, on peut
retarder l’entrée en conduction de ces derniers, ce qui permet d’obtenir une tension continue dont la
valeur est fonction de l’angle de retard à l’amorçage α.
vT
Charge
v uC
2 ; ‰ . On a donc :
A , v s’annule, le courant dans le thyristor également, ce dernier se bloque et le restera
jusqu'à la prochaine mise en conduction à
0, 0
0 < θ < α, T bloqué (non amorcé) ;
√2
α < θ < π, T conducteur ;
√2
L 0
0, 0
π < θ < 2π, T bloqué ;
c) Tension redressée
1 1 1
• Valeur moyenne:
!" #Š
2 2 Š 2 Š 2
1 ; !" ‰
2
1 ; !" ‰ 1 ; !" ‰
0 1 0 1
2 2
: est la valeur moyenne de la tension obtenue pour un montage à diodes.
1 1 1 1 !" 2
• Valeur efficace :
2
'((
2 2 Š 2 Š Š 2
1 ‰ 2‰
3 2 4 31 ; 4
'((
2 2 Š 2 2
‰ 2‰
x1 ;
'((
√2 2
v, uC, iC
uC
iC
ωt
0 α π 2π
vT
ωt
6.1.2. Charge RL
Comme dans le cas du redressement avec une diode, le courant se prolonge au delà de la demi-
période bien que la tension d’alimentation soit alors négative. Ceci est dû bien sûr à la présence de
l’inductance.
a) Chronogrammes
v, uC, iC
uC
iC
ωt
0 α π θ1 2π
1 1 1 √2
b) Valeur moyenne de la tension
DE DE
√2 !" #DŠE
2 2 Š 2 Š 2
√2
!" ‰ !"
2 B
√2
c) Valeur moyenne du courant :
!" ‰ !"
2 B
‰ puis T2 et T3 à
Le schéma du montage est représenté sur la figure 33.
; ‰.
Les thyristors sont commandés deux par deux simultanément : T1 et T4 à
iC
T1 T2
i
Charge
v uC
T3 T4
0, 0
‰, on amorce T1 et T4 .
‰Y Y : T1 et T4 conducteurs ;
A
;
LB Lo ;
0, 0;
; ‰, on amorce T2 et T3 .
;‰ Y Y 2 : T2 et T3 conducteurs;
A
;
L Lp
b) Forme d’ondes
v, uC
uC
ωt
0 α π π+α 2π
/ T1, T4 / T2, T3
c) Tension redressée
• Valeur moyenne:
1 1 √2
√2 cos #Š
Š
√2 2 √2 1 ; !" ‰ 1 ; !" ‰
1 ; !" ‰ 0 1 0 1
2 2
1 1 2 1 !" 2 1
• Valeur efficace :
2 3 2 4
'((
Š Š 2 2 Š
‰ 2‰
x 1 ;
'((
2
0Y Y ‰ : T2 et T3 conduisent ;
donne :
;
L Lp m
‰Y Y ; ‰: T1 et T4 conducteurs ;
.
m
;
LB Lo
;‰ Y Y 2 : T2 et T3 conduisent ;
.
;
L Lp m .
uC
ωt
0 α π π+α 2π
iT1, T4
IC
ωt
iT2, T3
IC
ωt
IC
ωt
-IC
c) Etude de la tension
1 1 √2
• Valeur moyenne :
‹Š ‹Š
√2 cos #Š‹Š
Š Š
2 √2
!" ‰ !" ‰
1 2 1 !" 2 1
• Valeur efficace :
‹Š ‹Š ‹Š
2 3 2 4
'((
Š Š 2 2 Š
'((
m
d) Etude des courants
L
2 2
'(( m
L'((
√2 √2
0, '(( m
e) Facteur de puissance
2√2
•5 .m m . !" α}
6 '(( m
2√2
7 !" α 7 . !" α
a) Montage
iC
T1 T2
i
A
Charge
v uC
B
D1 D2
On considère le débit sur une charge inductive (RL). On suppose que l’inductance L de la bobine
de lissage est de valeur suffisante pour admettre que le courant est parfaitement lissé (iC=IC=cte).
b) Fonctionnement :
La conduction étant ininterrompue, il y’a toujours en permanence deux composants qui
conduisent ; l’un appartenant au groupe du haut, l’autre à celui du bas.
Quand un thyristor est amorcé, il impose une tension négative aux bornes de l’autre thyristor, lui
interdisant de conduire. Un thyristor se bloquera seulement quand l’autre sera amorcé (l’intensité du
courant iC ne s’annulant jamais).
Les diodes se mettent en conduction naturellement et pendant une demi période quelque soit
l’angle d’amorçage des thyristors.
Pendant une durée τ=α/ω au début de chaque alternance, un thyristor et une diode d’un même
bras conduisent. La tension aux bornes de la charge est nulle ainsi que l’intensité du courant iL dans
la ligne.
0Y Y ‰ : T2 et D2 conduisent ;
En conclusion :
0;
L m , 0;
‰, on amorce T1.
‰Y Y : T1 et D2 conducteurs ;
A
m ;
;
LB
Y Y ; ‰: T1 et D1 conduisent ;
0;
LB B m , 0;
; ‰, on amorce T2.
;‰ Y Y 2 : T2 et D1 conduisent ;
A
m .
;
L B
d) Etude de la tension
• Valeur moyenne
1 ; !" ‰
1 ; !" ‰ 0 1
2
• Valeur efficace :
‰ 2‰
x 1 ;
'((
2
‚5 √2
.m m 1 ; !" α
}
•
6 m -1
•
α
'((
√2
7 1 ; !" α
-1
α
v, uC
Vm
ωt
α π π+α
0 2π
iT1
IC
ωt
iT2
IC
ωt
iD1
IC
ωt
iD2
IC
ωt
i
IC
ωt
-IC
iC
T1 D1
i
Charge
v uC
B
T2 D2
L’étude de ce montage est menée en raisonnant de la même manière que pour le montage
symétrique. les différentes allures sont représentées sur la figure .
L’allure de la tension uC reste identique. Seuls les intervalles de conduction changent. Le temps
de conduction des diodes est maintenant de (π+α) alors que celui des thyristors est de (π-α).
Les phases de roue libre sont assurées par la branche contenant les diodes D1 et D2 .
b) Chronogrammes
Les allures des différentes grandeurs sont représentées sur la figure 39.
c) Etude de la tension
• Valeur moyenne
1 ; !" ‰
1 ; !" ‰ 0 1
2
• Valeur efficace :
‰ 2‰
x 1 ;
'((
2
1 α 1 α
m 0 ; 1, m x ;
2 2 '((
2 2
1 1
m 0 1, m x
2 2 2 2
α α
L L'((
m -1
α
'((
√2
7 1 ; !" α
-1
α
v, uC
Vm uC
ωt
0 α π π+α 2π
v
iT1
IC
ωt
iT2
IC
ωt
iD1
IC
ωt
iD2
IC
ωt
i
IC
ωt
-IC
v1
is1 T1
Réseau triphasé
v2
is2 T2 iC
v3 T3
Charge
is3
uC
b) Analyse du fonctionnement
5
;‰ Y Y ; ‰: FB conduit, F > Fp bloqués ;
6 6
B
LB m , L Lp 0
LE 0, L] B B, Ln p B pB
5 3
;‰ Y Y ; ‰: F conduit, FB > Fp bloqués ;
6 2
L m , LB Lp 0
L] 0, LE B B , Ln p p
3 13
;‰ Y Y ; ‰ • Fp conduit, FB > F bloqués ;
2 6
p
Lp m , LB L 0
Ln 0, LE B p Bp , L] p p
c) Formes d’ondes :
La figure 41 montre les formes d’ondes obtenues pour α=30°.
uC
5
ωt
3 3
0 2π
v2
v3 v1
vT1
iT1
IC
ωt
iT2
IC
ωt
iT3
IC
ωt
T3 T1 T2 T3
d) Etude de la tension
• Valeur moyenne :
u u
3 v
‹Š
3 v
‹Š
3 ‹Š
cos #uv
2 ‹Š
B
2 ‹Š 2 v
‹Š
v v
3√6
!" ‰ !" ‰
2
Remarque :
• Pour α >π/2 : uCmoy > 0
• Pour α = π/2 : uCmoy = 0
• Pour α >π/2: uCmoy < 0, dans ce cas, la puissance PC = uCmoy IC est inférieure à zéro. Donc
la puissance est transmise du moteur au réseau. C’est le processus de régénération et le
convertisseur fonctionne comme un onduleur non autonome.
‚ 3√6
5 €5 m . m . . !" ‰
2
7 m
6 •6
€ 3 mƒ 3 mL 3
; Avec :
• √3
3
7 !" ‰ 0.675 !" ‰
√2
iC
v1 T1 T2 T3
is1
Réseau triphasé
v2
Charge
Charge
is2 uC
v3
is3
;‰ Y Y ; ‰: FB et F ” conducteurs ;
6 2
B B , LB 0
LB m , ƒB m
5
;‰ Y Y ; ‰: FB et Fp” conducteurs ;
2 6
B p Bp
LB m , ƒB m
5 7
;‰ Y Y ; ‰: F et Fp” conducteurs ;
6 6
p p
LB 0, ƒB 0
7 3
;‰ Y Y ; ‰: F et FB” conducteurs ;
6 2
B B
LB 0, ƒB m
3 11
;‰ Y Y ; ‰: Fp et FB” conducteurs ;
2 6
p B pB
LB 0, ƒB m
11 13
;‰ Y Y ; ‰: Fp et F ” conducteurs ;
6 6
p p
LB 0, ƒB 0
c) Formes d’ondes
La figure 42 représente les différentes grandeurs caractérisant le fonctionnement du montage
pour α=30°.
3 v
‹Š
3 v
‹Š
3√6 ‹Š
: !" √3 : !" sin # v
J ‹Š J ‹Š J ‹Š
v v v
3√6
!" ‰ !" ‰
uC, vT1
ωt
0 π 2π
v2 v3 v1
vT1
iT1
IC
ωt
is1
IC
ωt
-IC
m m
e) Contraintes sur les semi-conducteurs
m , L , L'((
L yz
3 √3
f) Courant secondaire
2
m x
ƒ'((
3
g) Facteur de puissance
3√6
‚5 m . m . . !" ‰
5 €
7 }
6 2
•
; Avec :
€ 6 3 3 m x
•
ƒ'((
3
3
7 !" ‰