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Algèbre - Prérequis

Objectif et motivation
Le présent chapitre reprend l’essentiel d’algèbre vu lors des années précédentes.
Il est indispensable de maîtriser ces notions afin d’entamer sereinement le cours de
mathématiques de cinquième année.

Algèbre : Prérequis
Mathématiques – 5/6G Page 1
Opérations sur les entiers
Pour additionner ou soustraire des nombres entiers, imaginez toujours que vous êtes dans
un ascenseur.

Exemples :

 3+5 = 8 : je suis au 3ème étage, je monte de 5 étages, j’arrive au 8ème étage.


 3 − 5 = −2 : je suis au 3ème étage, je descends de 5 étages, j’arrive à l’étage −2 .
 −3 + 5 = 2 : je suis à l’étage −3 , je monte de 5 étages, j’arrive au 2ème étage.
 −3 − 5 = −8 : je suis à l’étage −3, je descends de 5 étages, j’arrive à l’étage −8 .

Pour multiplier ou diviser des nombres entiers, il faut déterminer le signe :

 S’il y a un nombre pair de -, le signe du résultat sera +.


 S’il y a un nombre impair de -, le signe du résultat sera -.

Ensuite on multiplie, la valeur absolue des nombres.

Exemples :

 3.5 = 15
 3. (−5) = −15
 −3. (−5) = 15
 −3. (−5). (−2) = 15. (−2) = −30

Deux symboles opératoires ne peuvent jamais se suivre sans être séparés par une
parenthèse !
On écrit 2. (−5) et non 2. −5.

Priorité des opérations


La priorité des opérations est une convention qui établit un ordre à respecter pour effectuer
les calculs dans une chaîne d'opérations.

Voici l'ordre à suivre :

1. Les parenthèses.
2. Les exposants
3. Les multiplications et divisions (de la gauche vers la droite)
4. Les additions et les soustractions (de la gauche vers la droite)

Exemple :
10 + 2. (−1) . 2 − 4. (2.2): 8 = 10 + (−2) . 8 − 4.4: 8

= 8.8 − 16: 8

= 64 − 2

= 62

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Opérations sur les fractions
Une fraction est un quotient de deux nombres entiers appelés respectivement numérateur
(en haut) et dénominateur (en bas), le dénominateur devant être différent de 0 !

L’opération représentée par la barre de fraction est la division.

Exemple :
Considérons la fraction , 3 est le numérateur, 2 est le dénominateur.
signifie 3: 2 et donc = 1,5.

Pour additionner ou soustraire des fractions, il faut les mettre au même dénominateur.
Ensuite, on additionne ou soustrait les numérateurs.

Exemples :

. .
 + = + = + =
. .
.
 − = − = − =−
.
.
 7− = − = − =
.

Pour multiplier des fractions, on multiplie les numérateurs entre eux, et les dénominateurs
entre eux.

Exemples :

.
 . = =
.
.
 . = =
.
.
 7. = =
.

Pour diviser des fractions, on multiplie la première par l’inverse de la deuxième.

Exemples :

.
 : que nous écrirons toujours = . = =
.
. .
 : = . = = =
. .
.
 7: = =
.
 ∶7= . = =
.

Il faut toujours rendre les fractions irréductibles ! C’est-à-dire diviser les


numérateurs et dénominateurs pas un même nombre tant qu’on le peut !

Exemple : = en divisant le numérateur et le dénominateur par 3.

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Factorisation
Factoriser une somme algébrique, c’est l’écrire sous forme d’un produit de facteurs.

Tu connais deux méthodes de factorisation :

1) La mise en évidence
Lorsque tous les termes d’un somme algébrique ont un ou plusieurs facteur(s)
commun(s), on peut le(s) mettre en évidence.
Exemple : 𝟏𝟐𝒂𝟐 + 𝟖𝒂𝑏 = 𝟒𝒂(3𝑎 + 2𝑏)

2) Les produits remarquables


Rappelons les 3 développements des produits remarquables
 Le carré d’une somme : (𝑎 + 𝑏) = 𝑎 + 2𝑎𝑏 + 𝑏

 Le carré d’une différence : (𝑎 − 𝑏) = 𝑎 − 2𝑎𝑏 + 𝑏

 La différence de deux carrés : (𝑎 − 𝑏). (𝑎 + 𝑏) = 𝑎² − 𝑏

Exemples :
 (𝑥 + 1) − 4 = (𝑥 + 1) − 2 . (𝑥 + 1) + 2 = (𝑥 − 1)(𝑥 + 3)
 9𝑥² + 30𝑥 + 25 = (3𝑥 + 5)²
 16𝑥² − 8𝑥 + 1 = (4𝑥 − 1)²

Distributivité
La distributivité est l’application inverse de la factorisation. Il s’agit donc de développer un
produit de facteurs.

Exemples :

 Distributivité simple : 3. (𝑥 − 2) = 3𝑥 − 6

 Double distributivité : (𝑎 − 3). (4 + 𝑏) = 4𝑎 + 𝑎𝑏 − 12 − 3𝑏

Equations du premier degré à une inconnue


Une équation est une expression algébrique contenant un signe d'égalité.

Exemple: 3𝑥 + 5 = 7 est une équation.


Nous dirons que 𝑥 est l'inconnue et que cette équation est du premier degré car 𝑥 est à la
puissance 1.

Résoudre une équation du premier degré à une inconnue, c'est trouver la valeur de 𝑥 qui
vérifie l'égalité.

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Exemple: est solution de l'équation 3𝑥 + 5 = 7 car 3. + 5 = 7.
Nous noterons: 𝑆 = dit en français : « l'ensemble des solutions est le singleton1 ».

Résolution d'une équation du premier degré à une inconnue


Pour résoudre ce type d'équation, on isole l'inconnue. Autrement dit, on "la laisse seule d'un
côté".

Pour cela rappelons quelques propriétés essentielles de l'égalité.

Proposition 1:
Ajouter ou retrancher un même nombre aux deux membres d'une égalité conserve l'égalité.

C'est-à-dire: pour tous les réels 𝒂, 𝒃 et 𝒄,


𝑎 =𝑏 ⟺𝑎+𝑐 =𝑏+𝑐

Proposition 2:
Multiplier ou diviser les deux membres d'une égalité par un même nombre non nul conserve
l'égalité.

C'est-à-dire: pour tous les réels 𝒂, 𝒃 et pour tout réel non nul k,
𝑎 = 𝑏 ⟺ 𝑘𝑎 = 𝑘𝑏
En appliquant tour à tour ces propositions à une équation, nous parviendrons à isoler
l'inconnue et ainsi à trouver la solution de l'équation.

Exemple:

3𝑥 + 5 =7
⟺ 3𝑥 + 5 − 5 =7−5
⟺ 3𝑥 =2
⟺ 3𝑥 2
=
3 3
⟺ 𝑥 2
=
3
𝑆= 2
3

1
Un singleton est un ensemble ne contenant qu'un seul élément.

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Equations produits à une inconnue
Règle du produit nul:
Un produit de facteurs est nul si et seulement si au moins un des facteurs est nul.

C'est-à-dire: pour tous les réels 𝒂 et 𝒃,


𝑎. 𝑏 = 0 ⟺ 𝑎 = 0 𝑂𝑈 𝑏 =0

Résolution d’équation de degré supérieur à 1


Une équation qui n’est pas de degré 1 ne peut généralement pas se résoudre en isolant
l’inconnue. Voyons ici comment résoudre une partie des équations de ce type.
Nous verrons plus tard une méthode pour résoudre toutes les équations du second degré.

Considérons une équation du type 𝑃(𝑥) = 0 2


Pour résoudre cette équation, nous allons factoriser le polynôme 𝑃(𝑥) et ensuite appliquer la
règle du produit nul.

Exemple :
𝑥³ = 16𝑥
⟺ 𝑥³ − 16𝑥 =0
⟺ 𝑥(𝑥 − 16) =0
⟺ 𝑥(𝑥 − 4)(𝑥 + 4) =0
⟺ 𝑥=0 𝑜𝑢 𝑥 − 4 = 0 𝑜𝑢 𝑥 + 4 = 0
⟺ 𝑥=0 𝑜𝑢 𝑥=4 𝑜𝑢 𝑥 = −4

𝑆 = {−4; 0; 4 }

2
𝑃(𝑥) est la manière générale pour noter un polynôme dont la variable est 𝑥.
Exemple : 𝑃(𝑥) = 3𝑥³ + 4𝑥² − 7𝑥 + 89 est un polynôme de degré 3 dont la variable est x
L’équation 𝑃(𝑥) = 0 est alors 3𝑥³ + 4𝑥² − 7𝑥 + 89 = 0 qui est une équation de degré 3 dont
l’inconnue est 𝑥.

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Inéquations du premier degré à une inconnue
Inégalité
Une inéquation est une expression algébrique contenant une inégalité.

Il y a 4 types d'inégalités. Elles sont reprises dans le tableau suivant ainsi que la manière de les
lire:
𝑎 ≤ 𝑏 𝑎 est inférieur à 𝑏 OU 𝑎 est plus petit ou égal à 𝑏
𝑎 < 𝑏 𝑎 est strictement inférieur à 𝑏 OU 𝑎 est plus petit que 𝑏
𝑎 ≥ 𝑏 𝑎 est supérieur à 𝑏 OU 𝑎 est plus grand ou égal à 𝑏
𝑎 > 𝑏 𝑎 est strictement supérieur à 𝑏 OU 𝑎 est plus grand que 𝑏

Propositions sur les inégalités

Proposition 1:
Ajouter ou retrancher un même nombre aux deux membres d'une inégalité donne une inégalité de
même sens.

C'est-à-dire: pour tous les réels 𝒂, 𝒃 et 𝒄,


𝑎 <𝑏 ⟺𝑎+𝑐 <𝑏+𝑐

Exemple: 3 > −1 et l'inégalité est conservée si on ajoute 4 à chaque membre de


l'inégalité: 3 + 4 > −1 + 4 ⟺ 7 > 3

Proposition 2:
Multiplier ou diviser les deux membres d'une inégalité par un même nombre strictement positif
donne une inégalité de même sens.

C'est-à-dire: pour tous les réels 𝒂, 𝒃 et pour tout réel positif 𝒌,


𝑎 < 𝑏 ⟺ 𝑘𝑎 < 𝑘𝑏

Exemple: 3 > −1 et l'inégalité est conservée si on divise par 3 chaque membre de


l'inégalité: > ⟺1>−

Proposition 3:
Multiplier ou diviser les deux membres d'une inégalité par un même nombre strictement négatif
donne une inégalité de sens contraire.

C'est-à-dire: pour tous les réels 𝒂, 𝒃 et pour tout réel négatif 𝒌,


𝑎 < 𝑏 ⟺ 𝑘𝑎 > 𝑘𝑏

Exemple: 3 > −1 et l'inégalité change si on multiplie par -2 chaque membre de


l'inégalité: 3. (−2) < −1. (−2) ⟺ −6 < 2

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Intervalles dans ℝ

Un intervalle est un ensemble de nombre compris entre deux nombres donnés. On les note à
l'aide de crochets "[" ou "]".

Exemple:
[2; 7] est l'ensemble de tous les nombres compris entre 2 et 7, 2 et 7 étant inclus.
Autrement dit: [2; 7] = {𝑥 ∈ ℝ | 2 ≤ 𝑥 ≤ 7}
Ce que l'on peut représenter sur l'axe des réels :
2 7

Généralisons.

a) Intervalles bornés
 Intervalle fermé 𝑎 𝑏
[𝑎; 𝑏] = {𝑥 ∈ ℝ | 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏}

 Intervalle mixte, fermé à gauche et ouvert à droite


𝑎 𝑏
[𝑎; 𝑏[= {𝑥 ∈ ℝ | 𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑏}

 Intervalle mixte, ouvert à gauche et fermé à droite


]𝑎; 𝑏] = {𝑥 ∈ ℝ | 𝑎 < 𝑥 ≤ 𝑏} 𝑎 𝑏

 Intervalle ouvert 𝑎 𝑏
]𝑎; 𝑏[= {𝑥 ∈ ℝ | 𝑎 < 𝑥 < 𝑏}

b) Intervalles non bornés


 Intervalle fermé à gauche, illimité à droite
𝑎
[𝑎; +∞ [= {𝑥 ∈ ℝ | 𝑥 ≥ 𝑎}

 Intervalle ouvert à gauche, illimité à droite


𝑎
]𝑎; +∞ [= {𝑥 ∈ ℝ | 𝑥 > 𝑎}

 Intervalle illimité à gauche, fermé à droite


𝑎
] − ∞; 𝑎] = {𝑥 ∈ ℝ | 𝑥 ≤ 𝑎}

 Intervalle illimité à gauche, ouvert à droite


𝑎
] − ∞; 𝑎[= {𝑥 ∈ ℝ | 𝑥 < 𝑎}

Résolution d'inéquation
Résoudre une inéquation c'est trouver l'ensemble des valeurs que peut prendre l'inconnue
pour vérifier l'inégalité.

Exemple:
Dans l'inéquation 3𝑥 < 4, 1 est solution car 3.1 < 4 et
2 n'est pas solution car 3.2 ≮ 4.

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Mais il ne s'agit pas de trouver une solution mais toutes les solutions.
Tout comme pour les équations, la résolution d'une inéquation du premier degré se fait en
isolant l'inconnue c'est-à-dire "en la laissant seule dans un membre". Pour cela, nous
utiliserons les 3 propositions vues ci-dessus.

a) Inéquation du type 𝑥 + 𝑎 < 𝑏


𝑥 + 𝑎 < 𝑏
⟺ 𝑥 + 𝑎 − 𝑎 < 𝑏 − 𝑎 (Proposition 1)
⟺ 𝑥 < 𝑏 − 𝑎

b) Inéquation du type 𝑎𝑥 < 𝑏


𝑺𝒊 𝒂 > 0
𝑎𝑥 < 𝑏 𝑺𝒊 𝒂 < 0
𝑎𝑥 𝑏 𝑎𝑥 < 𝑏
⟺ < (𝑃𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 2)
𝑎 𝑎 𝑎𝑥 𝑏
𝑏 ⟺ > (𝑃𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 3)
⟺ 𝑥 < 𝑎 𝑎
𝑎 𝑏
Exemple: 4𝑥 < 5 ⟺ 𝑥 >
𝑎
⇔𝑥< Exemple: −2𝑥 < 3
⟺ 𝑥>−
5
4 3

2
5
𝑆 =] − ∞; [
4 3
𝑆 =] − ; +∞[
2

c) Inéquation générale
En utilisant tour à tour les propositions vues ci-dessus, on parvient à isoler l'inconnue. Il reste
ensuite à exprimer l'ensemble des solutions sous la forme d'un intervalle.
Exemple 1:
3𝑥 + 2 ≤ −4 Exemple 2:
⟺ 3𝑥 ≤ −6 −4𝑥 + 5 ≥ 7 − 2𝑥
⇔ 𝑥 ≤ −2 ⟺ −4𝑥 + 2𝑥 ≥ 7 − 5
⟺ −2𝑥 ≥ 2
⟺ 𝑥 ≤ −1
−2
−1

𝑆 =] − ∞; −2]
𝑆 =] − ∞; −1]

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Equations du deuxième degré à une inconnue
Pour résoudre l'équation 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0,

1) On calcule  = 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄
±√
2) Si  > 0, l'équation admet deux racines réelles distinctes 𝑥 ,𝑥 =
Si  = 0, l'équation admet une racine réelle double: 𝑥 = 𝑥 =−
Si  < 0, l'équation n'admet pas de racine réelle.

Exemples :

 6𝑥 − 𝑥 – 1 = 0
𝑎 = 6; 𝑏 = −1; 𝑐 = −1
Δ = (−1) − 4.6. (−1) = 1 + 24 = 25 > 0 → 2 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
6 1
𝑥 −(−1) ± √25 1 ± 5 =
= = = 12 2
𝑥 2.6 12 4 1
− =−
12 3
1 1
𝑆= − ;
3 2

 3𝑥² − 2𝑥 + 1 = 0
𝑎 = 3; 𝑏 = −2; 𝑐 = 1
Δ = (−2) − 4.3.1 = 4 − 12 = −8 < 0 → 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑆={ }

 4𝑥² − 12𝑥 + 9 = 0
𝑎 = 4; 𝑏 = −12; 𝑐 = 9
Δ = (−12) − 4.4.9 = 144 − 144 = 0 → 1 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒
−(−12) 12 3
𝑥 =𝑥 = = =
2.4 8 2
3
𝑆=
2
Remarque: cette équation pouvait se résoudre à l’aide des produits remarquables
car 4𝑥² − 12𝑥 + 9 = (2𝑥 − 3)²

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Factorisation de 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
1er cas :  > 0 : Le trinôme admet deux racines réelles 𝑥 et 𝑥 et on a :
𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝒂. (𝒙 − 𝒙𝟏 ). (𝒙 − 𝒙𝟐 )

2ème cas :  = 0 : Le trinôme admet une racine réelle 𝑥 et on a :


𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝒂. (𝒙 − 𝒙𝟏 )²

3ème cas :  < 0 : Le trinôme n'admet pas de racine réelle et n’est pas factorisable.

Exemples :
 6𝑥² − 𝑥 – 1 = 6 𝑥 + 𝑥−

(voir exemple page précédente pour les racines)

 3𝑥² − 2𝑥 + 1 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑟  < 0 .

Inéquations du deuxième degré à une inconnue


Pour résoudre une inéquation du deuxième degré
1) On recherche les éventuelles racines du trinôme (ce sont les solutions de
l’équation 𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝟎 )

2) On dresse le tableau de signes du trinôme :

1er cas :  > 0 : Le trinôme admet deux racines réelles 𝑥 et 𝑥 et on a :

𝑥 𝑥 𝑥
𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 Signe de 𝑎 0 Signe contraire de 𝑎 0 Signe de 𝑎

2ème cas :  = 0 : Le trinôme admet une racine réelle 𝑥 et on a :

𝑥 𝑥
𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 Signe de 𝑎 0 Signe de 𝑎

3ème cas :  < 0 : Le trinôme n'admet pas de racine réelle et on a :

𝑥
𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 Signe de 𝑎

3) On écrit l’ensemble de solutions.

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Exemples :

 3𝑥² − 4𝑥 + 1 ≥ 0

Recherche des éventuelles racines :

𝑎 = 3; 𝑏 = −4; 𝑐 = 1
Δ = (−4) − 4.3.1 = 16 − 12 = 4 > 0 → 2 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠
6
𝑥 −(−4) ± √4 4 ± 2 =1
6
𝑥 = 2.3
=
6
=
2 1
=
6 3
Tableau de signes :

1
𝑥 3 1
3𝑥² − 4𝑥 + 1 + 0 - 0 +

1
𝑆 =] − ∞; ] ∪ [1; +∞[
3
 – 𝑥² + 𝑥 − 1 < 0

Recherche des éventuelles racines :

𝑎 = −1; 𝑏 = 1; 𝑐 = −1
Δ = 1 − 4. (−1). (−1) = 1 − 4 < 0 → 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒

Tableau de signes :

𝑥
– 𝑥² + 𝑥 − 1 -

𝑆=ℝ

Remarque : toutes les inéquations d'un degré supérieur ou égal à deux,


toutes les inéquations produits ou quotients se résolvent à l’aide d’un
tableau de signes

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Puissances et radicaux
Les puissances à exposants entiers

Définition :

Si a est un réel et n un naturel strictement supérieur à 1, alors

a n  a
 a a  a
 
n facteurs

De plus, a 0  1 (avec a  0 ) et a1  a

Définition :

Si a est un réel non nul et n un naturel non nul, alors

1
a n 
an

Propriétés :  a,b   0 ,  n, p   :

a n  a p  a n p

an
p
 a n p
a

a 
p
n
 a n p

a b
n
 a n  bn

n
a an
   n
b b

ATTENTION ! a, b   0 :  a  b   a n  b n
n

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Les radicaux d'indice 2 (racine carrée)

Définition :

La racine carrée du réel positif a est le réel positif dont le carré est a.

 x0
a  + : ax  
et x ²  a

Attention :

- On entend souvent dire que 9  3 , ce qui n’est pas correct. 9  3 et rien d’autre !

- Le carré de tout nombre est un nombre positif ; donc aucun nombre strictement négatif

n'admet de racine carrée.

Propriétés :

 a
2
a    : a

a, b    : a .b  a . b

a a
a    , b   0 : 
b b

 a
p
a   0 , p   : a p 

ATTENTION ! a, b   0 : ab  a  b

Exemple : 9  16  25  5 et 9  16  3  4  7

et donc aussi : a ²  b²  a  b

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Les radicaux d'indice 3 (racine cubique)

Définition :
La racine cubique du réel a est le réel dont le cube est a.

3
ax  x³  a

Remarque :
Le cube de tout nombre et ce nombre ont le même signe donc tout nombre réel admet une
racine cubique.

Propriétés :

 a
3
 a : 3
a

 a, b   : 3 ab  3 a  3 b

a 3a
 a   , b   0 : 3 
b 3b

 a
p
 a  0 ,  p  : 3
ap  3

Les radicaux d’indice n (racine ne)

Définition : ( n   0 \ 1 )

 Dans le cas où n est pair, la racine ne du réel positif a est le réel positif dont la
e
n puissance est a.
 x0
a    : n a  x  
et x  a
n

 Dans le cas où n est impair, la racine ne du réel a est le réel dont la ne puissance
est a.

n
a  x  xn  a

Algèbre : Prérequis
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Remarques :

Si n est pair, aucun nombre réel strictement négatif n'admet de racine ne.

En effet, la ne puissance d'un nombre réel (positif ou négatif) est un nombre réel positif.

Exemple : -16 n'a pas de racine 4e.

Si n est impair, tout nombre réel admet une racine ne.


En effet, la ne puissance d'un nombre et ce nombre ont le même signe.

Exemples :

4
16  2 car 2 4  16 5
243  3 car 35  243

128  2 car  2   128


7
7 6
1  1 car 16  1

Propriétés :

Pour rappel, les indices appartiennent à l’ensemble  0 \ 1 et les exposants à


l’ensemble  .

 a   :  an
n
a Exemple :  3
6
6
3

 a, b   : n ab  n a n
b Exemple : 4 16 .81  4 16 4
81  2 .3  6

a na 625 4 625 5
 a    ,b   0 : n  Exemple : 4  4 
b nb 81 81 3

   3
p 6
 a   0 , : n
ap  n
a Exemple : 3
36  3
9

 a   0 , :
np p
a nr  a r Exemple : 6
27 4  3 27 2  9

a    : n a 
p n. p np p n
a  a  a Exemple : 3
64  3
64  6 64  2

Remarque : si n et p sont impairs alors a et b peuvent alors être négatifs.

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Puissance à exposants rationnels

Définition :

Si r est un entier non nul, si s est un naturel distinct de 0 et 1 et si a est un réel


strictement positif, alors
r

a  s ar
s

r
 1
Remarque : a s

s
ar

1 3 2
Exemples : 32  3 5 4  4 53 7 3  3 72

1 2 1
 1  1  1
5 3
 3
3 5
 2 2

5 5
32 2

Propriétés :

Les propriétés sont les mêmes que celles des puissances à exposants entiers avec

a,b   0 et n, p   (voir page 13).

Exercices

Opérations sur les entiers


1. Calcule sans utiliser la calculatrice :
a) 12 − 7 d) 2. (−3). (−6) g) −5 + 9 j) 7−5+9
b) 7 − 12 e) 6 ∶ (−6) h) −5 − 9
c) 3. (−4) f) −3 − 5 + 2 i) 3: (−2)

Priorité des opérations


2. Calcule sans utiliser la calculatrice :
a) (12 – 2 . 5) ∶ 2 + ( 13 – 10) ∶ 3 f) [(4 + 3) . 2 – 16 ∶ 2³]²
b) (22 – 7 . 2 + 6) . (15 ∶ 3 – 8 ∶ 4) g) 8 + 2 . (14 – 2 . 6)³ + (5 + 2) . 35
c) 17 – 5 . 2 ∶ 10 + (27 – 3 . 2) h) [(2,3 – 1,8). 4]. 5 – 2 – 5²
d) 2 . 3 + ( 5 + 3 . 5) . 2 – 11 + 2 . 5 i) 25 – 2 . (5² − 2² . 5) + (64 ∶ 2³)
e) 5 . (12,5 + 12 , 7 – 5,2) . 9 – 1,7 j) (3 + 2)² + 4 . (5 – 2)³ − (5² − 2² . 5) . 3

Algèbre : Prérequis
Mathématiques – 5/6G Page 17
Opérations sur les fractions

3. Calcule sans utiliser la calculatrice:


a) + − d) g) .
b) + . h) +2
e)
c) : . i) . −5
f) +

Factorisation

4. Factorise :
a) 3𝑎 + 3𝑏 d) 14𝑥𝑦 + 21𝑥𝑧 g) −14𝑎 – 21𝑎³
b) 7𝑎𝑏 + 7𝑎𝑐 e) 60𝑎 + 15𝑏 h) 2𝑎²𝑥 – 4𝑎𝑥
c) 15𝑎 + 25𝑏 f) −21𝑎 – 28 i) 24𝑥²𝑦 – 36𝑥𝑧²

j) 𝑎 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 o) 𝑥 −1 t) 4 − 𝑥
k) 16𝑎² − 16𝑎𝑏 + 4𝑏² p) 9 − 4𝑎² u) −4𝑥 + 9𝑦
l) 9 + 𝑎 − 6𝑎² q) 25 − 10𝑏 + 𝑏² v) 9𝑎 − 12𝑎 𝑏 + 4𝑏
m) 𝑥² − 25 r) 𝑎² + 16 + 8𝑎
n) 𝑎² − 𝑏² s) 25𝑥² + 4𝑦² + 20𝑥𝑦

Distributivité

5. Applique la distributivité simple et réduis si possible :


a) 2. (𝑎 + 𝑏) g) 3. (𝑎 + 2) – 5. (2𝑎 – 1)
b) 3𝑎. (2𝑏 + 4𝑐) h) 2𝑎². (𝑎 – 1) + 5(𝑎² + 2𝑎)
c) 6𝑎. ( 𝑎 + 2𝑏) i) −12. (−𝑥 – 5) – 5. (12𝑥 – 2)
d) 3𝑥. (𝑥 + 5) j) (𝑎 + 𝑏 – 𝑐). (−2) + 3𝑎. (2 – 𝑐) + 4𝑏
e) (3𝑎 – 2𝑐). 𝑎 k) −3. (3 – 𝑎) + 2. (5 – 𝑏)
f) (1 + 4𝑥).2𝑥

6. Applique la double distributivité et réduis si possible :


a) (2𝑥 + 3) . (3𝑥 + 4) h) (5 + ) . ( + 1)
b) (𝑎 + 2𝑏) . (𝑎 + 4𝑏)
i) (−4𝑥 – 5) . (−𝑦 – 2)
c) (2𝑎 + 4) . (3 + 𝑏)
j) (𝑥 + 3) . (𝑚 + 2)
d) (3𝑎 – 5) . (𝑏 – 3𝑑)
k) (3𝑎 + 5𝑏) . (2𝑑 + 4𝑐)
e) (𝑎 + 3) . (−𝑎 – 5)
l) (5 + 𝑥) . (4 – 𝑥)
f) (2𝑥 – 4) . (−3𝑥 + 2)
m) (−2𝑥 + 1) . (3 – 2𝑥)
g) ( 𝑥 + 2) . (𝑥 – 3) n) (2𝑥 – 7) . (𝑥 + 1)

Produits remarquables

Algèbre : Prérequis
Mathématiques – 5/6G Page 18
7. Effectue en utilisant les formules des produits remarquables :

a) (2𝑥 + 3) . (2𝑥 − 3) e) (3𝑎 + 5𝑏)²


b) (2𝑥 + 3)² f) (−𝑎𝑏 + 11) . (11 + 𝑎𝑏)
c) (5𝑎 − 4)² g) (7𝑎 − 3𝑏)²
d) (7𝑎 – 5𝑏) . (7𝑎 + 5𝑏) h) (−2 – 𝑥𝑦)

Equations du premier degré à une inconnue

8. Résous les équations suivantes dans ℝ :


a) 3𝑥 + 60 = 180 g) =
b) 𝑥 + + 60 = 180
h) + =𝑥−
c) 5𝑥 + 3 = 𝑥 − 5
i) − =1
d) −𝑥 + 2 = −8 + 5𝑥
.( ) .( )
e) −(−2 + 3𝑥) + 2. (𝑥 − 4) = 2 + (−2𝑥 − 4) j) =
f) (𝑥 − 3) − (1 − 2𝑥) = −(2 + 𝑥) + (−𝑥 + 1)

Equations produits à une inconnue

9. Résous les équations suivantes dans ℝ :


a) 𝑥 − 7𝑥 = 0 e) 4𝑥 + 12𝑥 = −9 i) 12𝑥 − 3𝑥 + 12𝑥 − 3𝑥 = 0
b) 𝑥 − 64 = 0 f) 25𝑥 − 10𝑥 = −1 j) 27𝑥³ = 18𝑥² − 3𝑥
c) 5𝑥 = 5 g) 𝑥 − 𝑥 − 4𝑥 + 4 = 0
d) 25𝑥 = 10𝑥 h) −25 + 6𝑥 = 2𝑥

Inéquation du premier degré à une inconnue

10. Résous les inéquations suivantes dans ℝ; représente et note l'ensemble des solutions :

a) 𝑥 − 6 ≤ 9
b) 4 < −2 + 𝑥 j) 20 + 4𝑥 ≥ 5𝑥 + 15
c) ≤5 k) 𝑥 − <
d) ≥7 l) ≤
e) −5 ≤ −2 + 𝑥 m) − >0
f) 2𝑥 − 7 > 8
g) 14 − 𝑥 ≤ −9 n) − <
.( ) .( )
h) 𝑥 − 6 < 7 − 3𝑥 o) >
i) 12 − 5𝑥 < 𝑥 − 60

Equation du deuxième degré à une inconnue

Algèbre : Prérequis
Mathématiques – 5/6G Page 19
11. Résous les équations suivantes en utilisant la méthode la plus appropriée (Δ ou équation
produit) :
a) 𝑥² + 9 + 6𝑥 = 0 k) 𝑥² + 5𝑥 + 6 = 0
b) 𝑥² − 𝑥 – 2 = 0 l) 𝑥² − 7𝑥 + 12 = 0
c) – 3𝑥² + 3𝑥 + 6 = 0 m) − 𝑥² + 6𝑥 – 8 = 0
d) 𝑥² + 𝑥 + 1 = 0 n) 𝑥² − 2𝑥 + 1 = 0
e) 3𝑥² = 4𝑥 o) 𝑥² − 2𝑥 – 8 = 0
f) 2𝑥² + = 𝑥 p) 𝑥² = 𝑥
q) 4𝑥² = 16
g) 4𝑥² − 4√3 𝑥 = − 3
r) 25𝑥² − 70𝑥 + 49 = 0
h) (𝑥 – 3) . (𝑥 – 5) + 𝑥 = 5
s) 3𝑥 + 𝑥² + 5 = 0
i) 4𝑥² − 4𝑥 + 1 = 0
t) 𝑥² + 4𝑥 = 21
j) 𝑥² + 2𝑥 + 3 = 0
Factorisation du trinôme second degré

12. Factorise les trinômes suivants si c’est possible :


a) 3𝑥² + 8𝑥 + 5 f) 𝟒𝒚𝟐 − 𝟐𝟎𝒚 + 𝟐𝟓
b) 4𝑥 + 7𝑥 + 11 g) 𝒛² + 𝟐𝒛 − 𝟏
c) 2𝑥 − 12𝑥 + 18 h) 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟖
d) 6𝑥 − 11𝑥 + 3 i) 𝟐𝒙𝟐 + 𝒙 − 𝟏
e) 4𝑥² + 7𝑥 + 3 j) 𝒙𝟐 − 𝟏𝟎𝒙 + 𝟏𝟔
k) 𝟔𝒙² + 𝟓𝒙 − 𝟏
l) 𝟑𝟔𝒙² + 𝟏𝟑𝒙 + 𝟏
Inéquation du deuxième degré à une inconnue

13. Résous dans ℝ les inéquations suivantes :

a) −2𝑥² + 7𝑥 − 3  0
b) 𝑥² + 𝑥 − 6 > 0
c) (2𝑥 − 1)(𝑥 − 2) > 3𝑥(𝑥 − 2)
d) 9 > 𝑥²
e) (1 − 4𝑥²)²(−4𝑥² − 8𝑥 − 3) > 0

Solutions des exercices

Opérations sur les entiers


1.
a) 5 c) −12 e) −1 g) 4 i) −1,5
b) −5 d) 36 f) −6 h) −14 j) 11

Priorité des opérations


2.
a) 2 c) 37 e) 898,3 g) 269 i) 23
b) 42 d) 45 f) 144 h) −17 j) 118

Opérations sur les fractions


3.

Algèbre : Prérequis
Mathématiques – 5/6G Page 20
a) c) e) g) i) −
b) d) f) h)

Factorisation
4.
a) 3(𝑎 + 𝑏) d) 7𝑥(2𝑦 + 3𝑧) g) −7𝑎 (2𝑎 + 3)
b) 7𝑎(𝑏 + 𝑐) e) 15(4𝑎 + 𝑏) h) 2𝑎𝑥(𝑎 − 2)
c) 5(3𝑎 + 5𝑏) f) −7(3𝑎 + 4) i) 12𝑥(2𝑥𝑦 − 3𝑧 )

j) (𝑎 + 𝑏)² o) (𝑥³ + 1) . (𝑥³ − 1) t) (2 – 𝑥²) . (2 + 𝑥²)


k) (4𝑎 – 2𝑏)² p) (3 + 2𝑎) . (3 – 2𝑎) u) (3𝑦² + 2𝑥) . (3𝑦² − 2𝑥)
l) (3 – 𝑎²)² q) (5 – 𝑏)² v) (3𝑎³ − 2𝑏²)²
m) (𝑥 – 5) . (𝑥 + 5) r) (𝑎 + 4)²
n) (𝑎 – 𝑏) . (𝑎 + 𝑏) s) (5𝑥 + 2𝑦)²

Distributivité
5.
a) 2𝑎 + 2𝑏 g) −7𝑎 + 11
b) 6𝑎𝑏 + 12𝑎𝑐 h) 2𝑎³ + 3𝑎 + 10𝑎
c) 6𝑎² + 12𝑎𝑏 i) −48𝑥 + 70
d) 3𝑥² + 15𝑥 j) 4𝑎 + 2𝑏 + 2𝑐 − 3𝑎𝑐
e) 3𝑎² − 2𝑎𝑐 k) 3𝑎 − 2𝑏 + 1
f) 2𝑥 + 8𝑥²

6.
a) 6𝑥² + 17𝑥 + 12 f) −6𝑥 + 16𝑥 − 8 j) 𝑥𝑚 + 2𝑥 + 3𝑚 + 6
b) 𝑎² + 6𝑎𝑏 + 8𝑏² g) 𝑥² + 𝑥 − 6 k) 6𝑎𝑑 + 12𝑎𝑐 + 10𝑏𝑑 + 20𝑏𝑐
c) 6𝑎 + 4𝑏 + 2𝑎𝑏 + 12 l) 20 − 𝑥 − 𝑥²
d) 3𝑎𝑏 − 9𝑎𝑑 − 5𝑏 + 15𝑑 h) + +5 m) 4𝑥 − 8𝑥 + 3
e) −𝑎 − 8𝑎 − 15 i) 4𝑥𝑦 + 8𝑥 + 5𝑦 + 10 n) 2𝑥² − 5𝑥 − 7

Produits remarquables

7.
a) 4𝑥 − 9 d) 49𝑎 − 25b² g) 49𝑎 − 42𝑎𝑏 + 9𝑏²
b) 4𝑥² + 12𝑥 + 9 e) 9𝑎 + 30𝑎𝑏 + 25𝑏² h) 4 + 4𝑥𝑦 + 𝑥²𝑦²
c) 25𝑎 − 40a + 16 f) 121 − 𝑎 𝑏

Equations du premier degré à une inconnue


8.
a) 𝑆 = {40} c) 𝑆 = {−2} e) 𝑆 = {4} g) 𝑆 = {1} j) 𝑆={ }
b) 𝑆 = {80} d) 𝑆 = { } f) 𝑆={ } h) 𝑆 = { }
i) 𝑆 = {10}

Equations produits à une inconnue


9.
a) 𝑆 = {0; 7} e) 𝑆 = {− } h) 𝑆 = {− ; }
b) 𝑆 = {−8; 8}
f) 𝑆={ } i) 𝑆 = {−1; − ; 0; }
c) 𝑆 = {−1; 1}
g) 𝑆 = {−2; 1; 2} j) 𝑆 = {0; }
d) 𝑆 = {0; }

Algèbre : Prérequis
Mathématiques – 5/6G Page 21
Inéquation du premier degré à une inconnue
10.
a) 𝑆 =] − ∞; 15] g) 𝑆 = [23; +∞[ l) 𝑆 =] − ∞; − ]
b) 𝑆 =]6; +∞ [ h) 𝑆 =] − ∞; [ m) 𝑆 =] − 11; +∞ [
c) 𝑆 =] − ∞; 15]
i) 𝑆 =]12; +∞[ n) 𝑆 = ℝ
d) 𝑆 =] − ∞; − ] j) 𝑆 =] − ∞; 5] o) 𝑆 =] ; +∞[
e) 𝑆 = [−3; +∞[ k) 𝑆 =] − ∞; [
f) 𝑆 =] ; +∞[

Equations du deuxième degré à une inconnue


11.
a) 𝑆 = {−3} g) 𝑆=
√ n) 𝑆 = {1}
b) 𝑆 = {−1 ; 2} o) 𝑆 = {−2; 4}
c) 𝑆 = {−1 ; 2} h) 𝑆 = {2 ; 5} p) 𝑆 = {0; 1}
d) 𝑆 = ∅ i) 𝑆 = {1/2} q) 𝑆 = {−2; 2}
j) 𝑆 = ∅ r) 𝑆 = {7/5}
e) 𝑆= 0; k) 𝑆 = {−3; −2} s) 𝑆 = ∅
f) 𝑆 = ∅ l) 𝑆 = {3; 4} t) 𝑆 = {−7; 3}
m) 𝑆 = {2; 4}

Factorisation du trinôme second degré


12.
a) 3(𝑥 + 1) 𝑥 + e) 4 𝑥 + (𝑥 + 1) j) (𝑥 − 8)(𝑥 − 2)
b) Ne se factorise pas f) (2𝑦 − 5) k) 6 𝑥 − (𝑥 + 1)
c) 2(𝑥 − 3) g) 𝑧 + 1 − √2 𝑧 + 1 + √2 l) 36 𝑥 + 𝑥+
d) 6 𝑥 − 𝑥− h) (𝑥 − 2)(𝑥 + 4)
i) 2(𝑥 + 1) 𝑥 −

Inéquations du deuxième degré à une inconnue


13.
a) 𝑆 = ;3
b) 𝑆 =] − ∞; −3[∪]2; +∞[
c) 𝑆 =] − 1; 2[
d) 𝑆 =] − 3 ; 3[
e) 𝑆 =] − ;− [

Algèbre : Prérequis
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