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Droit
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2014
Luc Grynbaum
Professeur à l'Université Paris Descartes,
Sorbonne Paris Cité,
Doyen honoraire de la Faculté de droit de La Rochelle
Caroline Le Goffic
Maître de conférences à l'Université Paris Descartes,
Sorbonne Paris Cité,
Lydia Morlet-Haïdara
Maître de conférences à l'Université Paris Descartes,
Sorbonne Paris Cité
MENTIONS LÉGALES
ABRÉVIATIONS ET SIGLES
AVANT-PROPOS INTERNET : LE RÉSEAU DES RÉSEAUX
PREMIÈRE PARTIE LES CONTRATS
TITRE 1 LE DROIT COMMUN DU CONTRAT PAR VOIE
ÉLECTRONIQUE
CHAPITRE 1 L'ÉCRIT ÉLECTRONIQUE
Ce principe de faveur pour l'écrit a été repris dans le Code civil pour
la preuve des actes d'une certaine importance conclus par les non
commerçants. L'écrit est encore requis pour la validité cette fois de
certains actes de commerce. Il a fallu tenir compte de cette double
exigence pour consacrer l'écrit électronique comme équivalent de l'écrit
papier. Nous devons rappeler ces exigences diverses d'écrit pour
comprendre comment ont été adoptés les textes relatifs à l'écrit
électronique (Section 1) ; nous serons alors en mesure de préciser la
notion d'écrit électronique (Section 2). Nous réserverons un
développement particulier à l'acte authentique électronique qui obéit à
des règles spécifiques (Section 3). Enfin, nous nous intéresserons à
certaines formalités, telles que l'information précontractuelle ou la lettre
recommandée, pour lesquelles des équivalents électroniques ont dû être
trouvés (Section 4).
SECTION 1. EXIGENCES D'ÉCRIT ET INTRODUCTION
DE L'ÉCRIT ÉLECTRONIQUE
absolue sans qu'il soit possible de lui substituer une quelconque autre
forme. Preuve et forme relèvent donc bien de deux mondes différents
même s'ils partagent la technique de l'écrit.
l'existence d'un fait (…) ou d'un acte (…) dans les formes admises par la
loi ». Nous écartons le terme forme de la définition car nous souhaitons
éviter toute confusion avec le formalisme. Il reste à préciser le rôle de la
preuve.
9 Rôle de la preuve ◊ « On appelle preuve tout procédé employé pour
convaincre le juge de la vérité d'un fait » précisait Planiol . Les études
13
que le juge qui n'est pas en mesure de rendre des jugements de preuve
dont la vérité serait indiscutable dispose d'une série de mécanismes de
légitimation de sa décision contenue dans le droit de la preuve : par
exemple, l'attribution de la charge de la preuve ou encore le jeu des
présomptions . 15
La vérité n'est donc pas absente du procès, mais elle n'est pas pour
autant la fin essentielle des règles de preuve. C'est la perception par le
juge de la vérité qui est déterminante . Ce dernier doit désormais faire
16
par écrit peut être constitué par une lettre, un chèque ou encore un acte
non signé. Il ne fait pas pleine preuve à lui seul de l'existence ou du
contenu du contrat. Il doit être complété par un autre mode de preuve
extérieur à l'acte tel qu'un témoignage ou encore une présomption. Le
commencement de preuve par écrit complété par un témoignage peut
donc se substituer à un écrit.
Une autre exception est encore prévue par l'article 1348 alinéa 1 du er
transposition.
18 avril 2002 qui définissent les exigences techniques pour établir une
47
signature électronique fiable. Un arrêté a également apporté des
précisions complémentaires sur l'agrément des prestataires techniques . 48
Enfin, l'acte authentique électronique est devenu réalité pour les notaires
et les huissiers de justice grâce à deux décrets du 10 août 2005 . 49
Cet article 1108-1 du Code civil, qui proclame l'égalité entre écrit
papier et écrit électronique lorsque l'écrit est requis comme condition de
validité de l'acte, renvoie aux articles 1316-1, 1316-4 et 1317 du même
code pour définir l'écrit électronique. Les définitions générales de l'écrit
et de la signature adoptées dans les textes sur la preuve s'appliquent
donc à tout écrit quelle que soit sa fonction.
On déduit de la porté générale de ces textes que l'écrit, acte sous seing
privé ou acte authentique, qu'il soit requis ad probationem ou ad
validitatem, est constitué par un corps de texte accompagné d'une
signature.
Par ailleurs, l'article 26 de la loi « confiance dans l'économie
numérique » renvoyait à une ordonnance afin de prévoir des
53
§ 1. Définition de l'écrit
être utilisé.
L'acceptation de tous les supports pour établir un écrit aux termes de
l'article 1316 du Code civil doit conduire à s'interroger sur la pérennité
des supports dans le temps. En effet, le papier conservé dans des
conditions normales passe avec un certain succès l'épreuve du temps. Il
n'est pas certain que les disquettes, CD-Rom, disques durs ou clés USB
seront aussi résistantes. La difficulté de conservation pour les nouveaux
écrits se trouve accrue par la nécessité de lire les langages machines à
travers le temps. Il n'est pas certain qu'un texte établi grâce à un
traitement de texte actuel sera lisible sur son support machine dans vingt
ans. La pérennité de l'écrit électronique passe donc par la « migration »
régulière de tous les documents stockés vers le dernier langage machine.
La préservation de l'écrit électronique à travers le temps suppose la mise
en œuvre régulière de moyens matériels et le maintien pour les siècles à
venir d'une société sophistiquée maîtrisant sans discontinuer les
techniques nécessaires.
Une technique parfaitement maîtrisée.
Il reste néanmoins que la partie qui dénie l'acte lui-même oblige celui
qui se prévaut d'une copie de bien montrer qu'elle ne peut être que
conforme à l'original. C'est ainsi que la Cour de cassation a censuré un
arrêt d'appel qui avait admis qu'une caisse de sécurité sociale pouvait
prouver avoir dénoncé à un employeur une procédure de classement d'un
salarié en maladie professionnelle par copie informatique d'un
courrier . La Haute juridiction a estimé que cette copie informatique
84
Ces arrêts montrent une fois encore que le juge ne peut plus écarter
d'emblée une copie ; il faut préalablement qu'une partie dénie son
engagement ou l'acte et conteste l'intégrité de la copie pour justifier une
vérification et l'imputabilité du contenu de la copie à l'auteur désigné . 86
1. Le corps du texte
Or, comme mode de preuve, la langue utilisée pour établir l'écrit n'a
pas d'importance, il suffira, en tant que de besoin, de faire établir une
traduction. Cette indifférence à la langue est confortée par le nouvel
article 1316.
En effet, la nature de l'écriture importe guère puisque l'article 1316 du
Code civil issu de la loi du 13 mars 2000 prévoit que l'écrit résulte d'une
suite de lettres, de caractères, de chiffres ou de tous autres signes . Un 97
langage crypté pourra donc avoir été utilisé pour établir l'écrit, ce dernier
pourra néanmoins être produit sous sa forme intelligible (ibid.).
98
2. L'imputabilité et l'intégrité
« pour les droits dont les parties ont la libre disposition, ces conventions
relatives à la preuve son licites » .
106
conclu par Internet que les clauses qui accordent une valeur probante
irréfragable aux enregistrements électroniques réalisés par le
professionnel et qui stipulent que le « double clic » a la même valeur
qu'une signature électronique de l'article 1316-4 du Code civil créent un
déséquilibre significatif et devraient être éliminées des contrats du
commerce électronique . En outre, depuis la réforme des dispositions
113
sur les clauses abusives par la loi n 2008-776 du 4 août 2008, il est
o
que, par application de l'article 1341 du Code civil, pour une somme
inférieure à 1 500 euros, la preuve par écrit n'est pas exigée. Afin
d'éviter que la clause sur la preuve ne soit qualifiée d'abusive, l'essentiel
consiste en ce que le professionnel ne rende pas le mode de preuve qu'il
a choisi exclusif de tout autre.
C'est donc une convention sur la preuve bien rédigée et non
déséquilibrée qui facilitera la solution d'éventuels conflits de preuve
soumis au juge.
dans cette espèce que le créancier peut apporter par tous moyens la
preuve que la déclaration de créance a été effectuée dans les délais . 118
§ 3. La signature électronique
civil comporte deux alinéas fort distincts par leur portée. Le premier
donne une définition générale de la signature qui n'avait encore jamais
été établie ; cette définition générale permet d'admettre la signature
électronique (A). Le second alinéa précise les exigences de fiabilité afin
que soit reconnue la signature électronique (B).
1. La notion de signature
qu'à l'article 970 du Code civil, il est indiqué qu'elle doit être manuscrite
pour le testament olographe. Il avait déjà été admis que la signature peut
prendre la forme d'une croix ou d'un dessin et qu'un tiers pouvait aider
125
13 mars 2000, qui insère l'article 1316-4 dans le Code civil après les
articles donnant la définition de la preuve littérale et de l'écrit
électronique, conforte cette idée que la signature est un acte en soi,
accessoire indispensable du « corps » de l'acte afin que ce dernier
devienne un instrumentum valant preuve littérale.
En outre, cette même disposition consacre la fonction identifiante de
la signature.
signature ne livre donc pas l'identité du signataire qui peut très bien
utiliser un signe autographe qui ne permet pas de lire le nom. A fortiori,
la signature électronique ne livre-t-elle pas immédiatement le nom de
son utilisateur. Ce qui importe en revanche, c'est de pouvoir associer ce
signe à un signataire déterminé ; la signature n'appartient qu'à une
personne, elle établit le lien entre elle et la marque. La signature
constitue donc bien un moyen d'identification et non pas une marque
établissant immédiatement l'identité du signataire. Cette fonction
identifiante avait été mise en lumière en précisant nettement que la
signature n'est en revanche pas un moyen de prouver l'identité de
l'auteur .
131
que l'utilisation d'une clé informatique pour l'envoi d'un télex était
insuffisante pour valoir signature d'un aval porté sur une traite . Par
140
autographe.
Or, l'article 25 de la loi « confiance dans l'économie numérique » du
21 juin 2004 a inséré dans le Code civil un article 1108-1 relatif à
148
électronique a force probante dès lors qu'elle obéit à certains critères qui
ont été précisés par le décret en Conseil d'État n 2001-272 du 30 mars
o
constituées par une clé privée et une clé publique . Ces clés sont
162
une suite de chiffres (clé) qui est créée pour chaque signataire. Cette clé
sera changée à chaque acte de signature. Ce dispositif de création de clé
ou de signature doit être protégé contre toute falsification et contre toute
utilisation par des tiers . Ces exigences sont conformes à la directive
172
Le dispositif qui répond aux exigences ainsi décrites doit être certifié
conforme par les autorités agissant par délégation du Premier ministre . 177
c) Le nom du signataire ou un pseudonyme, celui-ci devant alors être identifié comme tel ;
affirmant que « l'écrit (…) peut être établi et conservé sur tout support, y
compris par télécopies, dès lors que son intégrité et l'imputabilité de son
contenu à l'auteur désigné ont été vérifiées, ou ne sont pas
contestées » , rappelait bien qu'il est inopérant de contester la force
201
dernier devant respecter le principe aux termes duquel les parties ont la
possibilité d'assister aux opérations d'expertise . 209
vérification d'écriture.
En effet, celui qui, aux termes de l'article 2 du décret du 30 mars
2001, détient un écrit électronique signé à l'aide d'une « signature
électronique sécurisée » établie à partir d'un « dispositif sécurisé »
bénéficie d'une présomption de fiabilité de son écrit électronique. Cette
présomption sera instaurée dès lors que le signataire a eu recours à un
tiers certificateur qualifié qui a établi un certificat électronique
219
est précisé que « l'acte authentique est celui qui a été reçu par officiers
publics dans le lieu où l'acte a été rédigé, et avec les solennités
requises ». Le caractère authentique d'un acte repose donc sur la qualité
du signataire, officier public, présent à l'acte et sur le respect de
certaines formes (§ 1). Or, à la faveur de la loi du 13 mars 2000, il a été
ajouté un alinéa 2 à l'article 1317 qui dispose que l'acte authentique
« peut être dressé sur support électronique s'il est établi et conservé dans
des conditions fixées par décret en Conseil d'État ». Cette faculté
ouverte par la loi devait donc être précisée par un décret. Un tel texte est
intervenu pour les notaires (§ 2) et les huissiers de justice (§ 3).
établis par les notaires. Lorsque ces solennités n'ont pas été respectées,
l'acte signé par les parties ne vaut que comme acte sous seing privé
selon l'article 1318 du même code.
L'acte authentique présente l'avantage de faire foi de l'engagement
jusqu'à inscription de faux . La force probante de cet écrit est
231
En revanche, l'indication que le prix a été payé avant que l'acte ait été
instrumenté et hors la comptabilité du notaire ne permet pas d'apporter
la preuve que l'acheteur a versé cette somme . 233
l'article 1317 alinéa 1 du Code civil prévoit que l'acte authentique est
er
celui « qui a été reçu par officier public ». La force probante de cet acte
repose précisément sur la présence physique de l'officier dont les
237
1971 relatif aux actes établis par les notaires et du décret n 2005-972
241 o
Nous ne nous intéresserons d'abord aux actes des notaires qui ont la
243
26 novembre 1971 relatif aux actes établis par les notaires. Le décret de
1971 s'organise maintenant en neuf titres. Ces derniers régissent les
248
détenir un sceau . L'acte doit être lisible, écrit d'un seul tenant et
254 255
signé par les parties les témoins et le notaire . Viennent alors les
256
agréés.
Après les procédés de création de l'écrit électronique, les modes de
signature sont exposées dans le nouvel article 17 du décret de 1971.
Aux termes de ce texte, la signature électronique du notaire doit
reposer sur un procédé de signature électronique sécurisée conforme au
décret du 30 mars 2001 pris en application de l'article 1316-4 du Code
civil . Elle doit donc consister en « un procédé fiable d'identification
259
peut rappeler ici que pour être sécurisée, la signature électronique doit
être propre au signataire, créée par des moyens que le signataire peut
garder sous son contrôle et garantir avec l'acte auquel elle s'attache un
lien tel que toute modification ultérieure de l'acte soit détectable . 261
outre, les actes électroniques doivent être établis dans des conditions de
nature « à en préserver l'intégrité et la lisibilité » . L'acte authentique
270
et que le notaire peut délivrer une copie sur un support électronique d'un
acte papier dès lors que la numérisation se réalise « dans des conditions
garantissant sa reproduction à l'identique » . La copie électronique
273
électronique des notaires. Cet acte a porté sur la vente entre deux
particuliers d'une parcelle de terrain. Il était reçu par un notaire de
l'Aisne. Il ne s'agit cependant pas d'un acte à distance. Il a simplement
été entièrement instrumenté électroniquement. Toutefois, la technologie
nécessaire étant en place, elle permet de tels actes à distance.
À cet égard, techniquement, c'est la « clé REAL », une sorte de clé
USB sécurisée, qui garantit l'authenticité de la signature électronique du
notaire. Elle est personnelle à chaque notaire et son accès est sécurisé
grâce à un code PIN. Elle contient l'ensemble des éléments
d'identification du notaire ainsi que sa signature numérique. Chaque
notaire en était déjà doté et l'utilise dans le cadre de l'échange avec la
conservation des hypothèques 276
privilégié du notaire est ainsi préservé selon les vœux de Flour qui
soulignait que la présence réelle du notaire est incluse dans la notion
même d'authenticité : « elle en constitue un élément substantiel. Elle en
est, à la lettre, indissociable » .
281
1956 relatif au statut des huissiers de justice a été modifié par le décret
282
qui permet leur circulation, doit être manuscrit ; de même que l'aval
298
cette loi a créé un article 1108-1 dans le Code civil afin d'inscrire
l'équivalence entre écrit papier et écrit électronique. Ce texte dispose
« lorsqu'un écrit est exigé pour la validité d'un acte juridique, il peut être
établi et conservé sous forme électronique dans les conditions prévues
aux articles 1316-1 et 1316-4 » relatifs à la preuve par support
électronique et à la signature . En vertu du même texte, il est possible
310
l'article 1326 du Code civil. Ce texte avait été instauré afin de protéger
le débiteur dans les contrats unilatéraux. Il fallait éviter que
l'instrumentum restant aux mains du créancier et qui constate
l'obligation unilatérale puisse subir une altération par ce dernier. La
formalité du « bon pour » qui avait été instituée par la pratique sur le
fondement de ce texte n'était guère protectrice ; aussi, la réforme du
droit de la preuve opérée par la loi du 12 juillet 1980, avait-elle été
l'occasion de modifier la règle. Il faut, outre la signature, la mention
manuscrite de la somme ou de la quantité de l'engagement. Le texte a été
modifié de nouveau, par la loi du 13 mars 2000, afin de tenir compte de
la possibilité d'établir un écrit électronique comme mode de preuve. La
mention de la somme ou de la quantité n'a plus à être écrite de la main
du débiteur, mais « par lui-même ».
La Cour de cassation a rendu un arrêt sur le fondement de ce texte, à
la date anniversaire de sa promulgation, en relevant que « si la mention
de la somme ou de la quantité en toutes lettres et en chiffres, écrite par la
partie même qui s'engage, n'est plus nécessairement manuscrite, elle doit
alors résulter, selon la nature du support, d'un des procédés
d'identification conforme aux règles qui gouvernent la signature
électronique ou de tout autre procédé permettant de s'assurer que le
signataire est le scripteur de ladite mention » . Ce chapeau permet
313
bancaire .
317
deuxième alinéa du même texte précise que l'exigence est satisfaite dès
lors qu'un original existe pour toutes les parties ayant le même intérêt . 319
l'autre partie suffit, il n'est pas nécessaire que l'original soit signé par
toutes les parties .
321
commencement de preuve par écrit qui peut être complété par un autre
mode de preuve . 325
support pour chaque partie ou bien encore que chacune peut y accéder ;
c'est-à-dire qu'un lieu de stockage unique est accessible à toutes les
parties.
Cette recherche d'équivalence sous forme électronique a été menée
pour toutes les formalités employées dans le commerce juridique.
chapitre VII du titre III du livre III du Code civil qui traite « des contrats
sous forme électronique » en le subdivisant en quatre sections . La 331
première section (C. civ., art. 1369-1 à 1369-3) est relative à « l'échange
d'informations en cas de contrat sous forme électronique ». La section
deux, comprenant les articles 1369-4 à 1369-6, intitulée « De la
conclusion d'un contrat sous forme électronique » est relative aux
modalités de conclusion d'un contrat par voie électronique . 332
Les sections trois et quatre qui ont été créées concernent, quant à
elles, certaines formes d'écrit utilisées pour la formation d'un contrat ou
dans le cadre de relations contractuelles existantes.
À l'article 1369-2 du Code civil, il est précisé que les informations qui
sont demandées pour conclure un contrat ou pour son exécution peuvent
être transmises par courrier électronique quand le destinataire accepte de
les recevoir sous cette forme . Le professionnel est réputé admettre
336
recevoir des informations par voie électronique dès lors qu'il a fait
connaître son adresse électronique . Le texte crée une dissymétrie
337
électronique dès lors que la date d'expédition est établie par un procédé
fiable. Il reste à définir le contenu de l'exigence de fiabilité par un décret
en Conseil d'État. Cette lettre simple verra peut-être le jour lorsque le
règlement européen sur « l'identification électronique et les services de
confiance pour les transactions électroniques au sein du marché
intérieur » sera adopté. En effet, ce texte prévoit en ses articles 32 et
339
vérifier que les exigences des articles 1316-1 et 1316-4 du Code civil
sont remplies en omettant, pour les actes sous seing privé, les textes
d'application. Il ne semble pas ce que ces derniers soient enclins à
renouveler cette liberté prise avec les textes pour assouplir les règles sur
la preuve par écrit électronique. Il faudra observer l'éventuel examen par
la Haute juridiction de l'arrêt de la cour d'appel de Nancy du 14 février
2013 qui admet qu'une signature électronique sans tiers certificateur
relève de l'article 1316-4 alinéa 2 du Code civil . 347
poursuivi est de permettre aux professionnels, quel que soit leur État
membre d'établissement, d'offrir aux internautes de conclure un contrat
en un droit unifié, protecteur des consommateurs et des PME, qui écarte
le droit de chaque État membre. Les professionnels ne devraient alors
plus hésiter à proposer leurs biens ou leurs services aux consommateurs
européens quel que soit leur État de résidence et ces derniers se verraient
protéger par un corps de règle au moins aussi efficace que le droit
européen de la consommation issu des différentes directives. Cette offre
de « second régime » n'a pas encore vu le jour, en raison, notamment,
des nombreux conservatismes en œuvre, qu'il s'agisse d'une partie de la
doctrine ou encore d'associations de consommateurs.
À défaut de droit commun du contrat transfrontière, la directive
« commerce électronique » avait toutefois posé quelques règles et fixé
des objectifs aux États membre. Ces derniers ont été mis en œuvre par
une loi française de transposition.
prêter un espace disque sur leur système à leurs clients afin que ces
derniers installent un site et que les tiers puissent y accéder.
SECTION 2. L'OFFRE
§ 1. La publicité et le spamming
dire que les infractions sont constatées par les agents de la direction
générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des
fraudes et que la sanction peut consister en une peine d'amende de
37 500 euros ou s'élever à 50 % des dépenses de publicité . 393
B. Le spamming
Par le passé cette pratique avait fait l'objet d'une enquête de la Cnil
qui avait ensuite saisi le parquet afin de poursuivre les personnes à
l'origine de la pratique dénoncée par de nombreux internautes . Par 406
ont aidé à la mise en place d'un site associatif « Signal Spam » et un site
gouvernemental <www.internet-signalement.gouv.fr> . Enfin, les413
validité mentionnées dans l'offre, son auteur reste engagé par elle tant
428
qu'elle est accessible de son fait ». Le pollicitant qui mentionne la durée
de l'offre est ainsi tenu par cette annonce. À défaut de précision de la
durée, l'offrant professionnel reste tenu tant que son offre apparaît sur
son site ou sur un site dont il a la maîtrise. Ainsi, par exemple, une
compagnie aérienne ne sera engagée que par une offre figurant sur son
site commercial. En revanche, si la compagnie retire son offre et que
cette dernière continue d'apparaître sur le site d'une agence de voyage, la
compagnie ne sera pas engagée. L'internaute déçu pourrait tout au plus
engager la responsabilité de l'intermédiaire qui n'a pas retiré à temps
l'annonce.
Cette heureuse précision sur le régime de l'offre par Internet est
incorporée dans une série de textes du Code civil dévolus au contrat
électronique en général, qui portent notamment sur les modalités de
conclusion de ce type de convention.
doit mentionner les moyens de consulter par voie électronique les règles
professionnelles et commerciales auxquelles l'auteur de l'offre entend se
soumettre . En effet, il est de plus en plus fréquent que les
432
1. Exceptions
SECTION 3. L'ACCEPTATION
133 Présentation de la question ◊ L'acceptation scelle le contrat. Or
dans un contrat par voie électronique, des modalités techniques sont à
mettre en œuvre ; ces dernières ont fait l'objet d'un encadrement
juridique (§ 1). En outre, il a fallu déterminer à quel moment se forme ce
contrat à distance (§ 2).
les moyens par lesquels les deux parties sont entrées en contact.
Autrement dit le courrier électronique d'acceptation envoyé par un
consommateur à un professionnel devra être renouvelé par une
acceptation plus formelle et qui obéit à un régime spécial pour être
pleinement efficace.
Enfin, il ne nous semble pas que la transaction qui se réaliserait entre
deux non professionnels grâce à un courtier professionnel en ligne
(appelé « vente aux enchères en ligne » du type eBay) échappe aux
dispositions de l'article 1369-5 du Code civil. Ce courtier doit mettre en
œuvre les dispositions de ce texte car grâce à son site l'offre devient
publique et il ne s'agit plus d'un simple échange de courriers
électroniques entre non professionnels.
Il est vrai qu'une procédure de formation du contrat formalisée permet
de mieux préciser encore le moment de la formation du contrat conclu à
distance.
Cette solution du droit français est isolée ; aussi n'a-t-elle pas été
adoptée par les Principes du droit européen du contrat ; de même qu'à
467
Cette observation doit être nuancée à l'égard du contrat formé par voie
électronique pour lequel le système de l'émission de l'acceptation
favorise un certain équilibre des pouvoirs respectifs des parties dans le
processus de formation de l'engagement.
l'acceptation.
Toutefois, l'obscur article 11 de la directive « commerce
électronique » laissait penser que la théorie de l'acceptation avait
472
a-t-il été refusé de déclarer la vente parfaite au profit d'un acquéreur qui
s'était présenté dans un magasin de grande distribution avec un huissier
de justice afin de constater un éventuel refus de vente ; en procédant de
la sorte l'acheteur avait manifesté sa parfaite connaissance de l'erreur
d'étiquetage .479
pour tout employeur qui répond du fait de ses salariés qui contribuent à
l'exécution du contrat sur le fondement de l'article 1384 alinéa 5 du
Code civil.
Dans des relations contractuelles plus proches de la situation régie par
l'article 15 de la loi « confiance dans l'économie numérique », il était
déjà établi que l'entrepreneur principal répond des fautes de son sous-
traitant.
En effet, des auteurs relèvent nettement que « la sous-traitance n'est
pas pour l'entrepreneur principal une cause d'exonération. Autrement dit,
l'entrepreneur reste responsable vis-à-vis du maître de l'ouvrage même
pour la partie du marché exécutée par le sous-traitant » . Il est de
521
régime.
150 Limites du champ d'application du régime ◊ Un auteur a soulevé
la question des limites de cette responsabilité de plein droit et
notamment si elle devait s'entendre de la garantie du vice de la chose,
voire de son caractère défectueux . 529
permettent d'écarter les clauses qui ont pour effet de supprimer toute
sanction de l'inexécution de l'obligation essentielle du contrat et qui
créent un déséquilibre significatif entre les parties professionnelles.
Le professionnel qui exerce son activité par Internet et qui conclut un
contrat avec un autre professionnel sera certes soumis à la responsabilité
de plein droit de l'article 15 I de la loi confiance dans l'économie
numérique, mais, ce texte n'étant pas d'ordre public, il pourra le plus
souvent l'éviter en stipulant une clause limitative de responsabilité. Cette
clause limitative trouvera à s'appliquer dès lors qu'elle ne laisse pas le
cocontractant complètement démuni en cas d'inexécution de l'obligation
essentielle du contrat.
TITRE 2
L'APPLICATION DU DROIT
DU MARCHÉ
montrer les lignes de force communes entre ces deux disciplines. Cette
approche conjointe, maintenant ancienne et renouvelée par le droit
européen, appliquée aux échanges par Internet nous paraît d'une
particulière pertinence car c'est au travers du commerce électronique que
les autorités européennes espèrent trouver un nouveau souffle pour les
échanges au sein de l'Union . Droit de la consommation, droit de la
546
sur le droit commun est tel, que l'action en suppression des clauses
abusives dans les contrats a été étendue, sur d'autres fondements que
l'article L. 132-1 du Code de la consommation, aux professionnels
(Section 3).
158 Une définition par la loi « Hamon » sans conséquence sur les
clauses abusives ◊ La loi « Hamon » du 17 mars 2014 , a défini le 574
1 janvier 2009 . Toutefois, les listes des clauses abusives n'ont été
er 602
établies que par le décret du 18 mars 2009. Il nous semble qu'en raison
du caractère d'ordre public de ces dispositions, elles sont impératives dès
leur entrée en vigueur et s'appliquent immédiatement aux contrats en
cours.
Ce nouveau régime ne bouleverse pas complètement celui qui a été
vigueur jusqu'en 2009. Il convient tout d'abord de présenter le champ
d'application de ces dispositions (§ 1), avant de préciser les modalités
d'éviction des clauses abusives (§ 2). Il sera alors possible de mesurer
l'effet de ce dispositif sur les contrats portant sur les technologies de
l'information et de la communication (§ 3).
§ 1. Champ d'application de l'article L. 132-1 du Code
de la consommation
justice que les dispositions sur les clauses abusives ne sont applicables
604
du texte.
166 Notion de clause abusive ◊ La loi de 1978 avait prévu que la clause
abusive se caractérisait comme celle qui créait un avantage excessif pour
le professionnel et était imposée par un abus de puissance économique.
L'article L. 132-1 alinéa 1 prévoit, depuis sa modification par la loi du
er
1 février 1995, que « sont abusives, les clauses qui ont pour objet de
er
il a été ajouté « pour autant que les clauses soient rédigées de façon
claire et compréhensible ». Il est donc désormais possible de remettre en
cause le prix d'une chose ou d'une prestation si la clause relative à la
détermination du coût de celle-ci n'est pas claire ou compréhensible.
Cette définition générale joue un rôle prépondérant dans la
détermination du caractère abusif de la stipulation quand la clause
soumise à l'examen ne semble pas correspondre directement à une
clause prévue dans une liste (« grise », « noire »…). Les voies d'éviction
de ces mauvaises clauses sont assez variées, le juge n'étant pas le seul
censeur.
d'une piètre utilité. Elle ne constituait tout au plus qu'un guide pour le
juge qui était saisi. La plupart des décisions rendues ont été fondées sur
la définition générale du caractère abusif de l'article L. 321-1 du Code
de la consommation. La création par le législateur de longues listes de
clauses « noires » et « grises » facilitera peut-être la détection du
caractère abusif des clauses.
1. L'action administrative
elles sont générales, comme par exemple celle qui concerne l'équilibre
des obligations en cas d'inexécution du contrat ; soit elles concernent
632
2. Le rôle du juge
a été complétée par un second alinéa qui dispose que le juge « écarte
d'office, après avoir recueilli les observations des parties, l'application
d'une clause dont le caractère abusif ressort des éléments du débat. » 646
Aussi le droit français est-il encore appelé à évoluer ; il nous semble que
le caractère abusif d'une clause devrait pouvoir être évoqué pour la
première fois en cassation ; le juge étant tenu désormais de relever
d'office le caractère abusif d'une clause aux termes de la jurisprudence
européenne. Dès lors que le juge du fond a manqué à cette obligation sa
décision doit être censurée ; il restera à décider pour la Cour de
cassation si elle déclare elle-même la clause comme étant abusive ou
bien si elle renvoie au juge du fond. Une bonne administration de la
justice commande que la Haute juridiction tranche elle-même la
question car elle est également tenue de relever d'office le caractère
abusif d'une clause.
clause sera réputée non écrite et le contrat restera applicable dans ses
648
sont instaurées, une ordinaire et une simplifiée ; elles visent toutes deux
à indemniser un groupe de consommateurs pour les dommages qu'ils ont
subi du fait d'une pratique contractuelle d'un professionnel ou d'un
manquement par ce dernier à une obligation légale ou encore à une
pratique anticoncurrentielle.
L'article L. 423-1 du Code de la consommation prévoit que c'est une
association représentative au niveau national et agréée qui peut
introduire l'action afin d'obtenir réparation de préjudices individuels
subis par des consommateurs placés dans une situation similaire ou
identique du fait du manquement du professionnel. On observera que le
choix par le législateur de conférer un droit d'action aux seules
associations nationales agréées pourra susciter des difficultés si une
autre association européenne souhaite introduire une action dès lors que
le même professionnel a causé le même préjudice et pour les mêmes
causes à d'autres consommateurs européens.
Le choix a été fait pour le moment de ne prendre en charge que les
dommages matériels subis par les consommateurs, mais il est affirmé
régulièrement que dans le cadre d'une loi « santé » la question de l'action
de groupe pour un préjudice corporel serait envisagée . 659
groupe doit alors être engagée dans les cinq ans de la décision
condamnant la pratique anticoncurrentielle . 664
présence d'une clause qui entre dans la liste des clauses irréfragablement
abusives de l'article R. 132-1 du Code de la consommation peut
entraîner la condamnation au paiement d'une amende civile d'un
montant de 3 000 euros pour une personne physique professionnelle et
de 15 000 euros pour une personne morale.
183 Deux listes ◊ La réforme opérée par la loi du 4 août 2008 a supprimé
la « liste grise » instaurée par la directive européenne 93/13 assez
667
inefficace. Désormais, deux listes ont été établies par décrets . La668
189 Les avis ◊ La Commission des clauses abusives a d'abord été saisie
pour avis par un tribunal d'instance pour un contrat d'abonnement à la
télévision par câble et d'un contrat d'abonnement à Internet . Dans cette
675
190 Les juges du fond ◊ Une série de jugements rendus par les tribunaux
de grande instance de Paris et Nanterre ont fait l'objet d'une analyse afin
d'établir une synthèse des clauses déclarées abusives dans les contrats
d'abonnement au téléphone ou à l'accès Internet . Il s'évince de cette
680
La même lutte contre les clauses abusives peut être menée dans les
relations entre professionnels.
quelle raison toute offre de contrat par Internet dirigée vers des
professionnels ne doit pas comporter des clauses limitatives de
responsabilité déséquilibrées au sens de la jurisprudence (§ 1), puis,
comment la sanction légale des clauses abusives entre professionnels est
organisée (§ 2).
elle bénéficie, sauf faute lourde, d'une limitation légale de garantie qui
fait échec à la théorie de l'absence de cause de la clause limitative . En 717
d'écarter l'application d'une clause limitative n'est pas établie par le seul
manquement à une obligation essentielle ; elle se déduit de la gravité du
comportement du débiteur.
Il convient maintenant de rappeler dans quelles conditions la faute
lourde permet d'écarter le jeu d'une clause limitative de responsabilité.
Dans un autre domaine d'activité, il a été jugé par des juges du fond
que constituait une faute lourde le dysfonctionnement d'un système
d'alarme du fait du matériel de communication qui ne permettait pas de
donner l'alerte à l'entreprise de télésurveillance . En revanche, EDF ne
738
été relevé par les juges consulaires que le distributeur n'avait pas laissé
de choix aux fournisseurs sur le contenu des clauses et que ces dernières
devaient s'apprécier selon l'économie générale du contrat pour
déterminer si elles créaient un déséquilibre au détriment de l'une des
parties professionnelles.
198 Conclusion sur les clauses abusives ◊ Quel que soit le client visé
par le professionnel offrant ses produits ou ses services par Internet, il ne
doit pas unilatéralement imposer des conditions qui sont déséquilibrées,
sans contrepartie. Cet unilatéralisme est condamné par la jurisprudence
du droit de la consommation fondée sur l'article L. 132-1 du Code de la
consommation. Il l'est tout autant dans celle qui va se construire sur le
fondement de l'article L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. La
référence à la commission d'examen des pratiques commerciales qui a
pu être faite dans la jurisprudence naissante des juges du fond ne change
rien. Bien que la relation commerciale se noue entre professionnels
l'unilatéralisme et l'absence de contrepartie constitue et constituera le
critère du déséquilibre. Nous estimons, en outre, que ce texte qui
instaure une « responsabilité » de l'auteur de la clause ne se limite pas à
une action en cessation diligentée par le ministre. Cette action est à la
disposition de chaque contractant professionnel pour faire déclarer
inopposable des clauses qui ont été stipulées dans son contrat ; à ce
stade de la jurisprudence il ne nous semble pas nécessaire de distinguer
à cet égard entre un contrat type et un contrat entièrement négocié ; la
loi ne distingue pas. Il sera en revanche nécessaire d'évaluer la portée de
la clause grâce à l'examen de l'ensemble du contrat pour vérifier
l'existence ou l'absence de contrepartie pour ce qui apparaît prima facie
comme un déséquilibre. Les rédacteurs de contrat devront veiller
notamment à ce que les clauses de responsabilité et les clauses pénales
asymétriques trouvent bien une contrepartie par un avantage (le prix ?)
conféré à la partie lésée ailleurs dans le contrat. Le préambule peut
particulièrement aider à montrer que l'ensemble du contrat est équilibré,
quand bien même certaines clauses prises isolément apparaissent comme
créant un déséquilibre. La même démarche de vérification et de
prudence s'impose aux professionnels dans leurs méthodes de
commercialisation sur Internet afin qu'ils ne tombent sous le coup des
pratiques commerciales trompeuses.
CHAPITRE 2
L'ENCADREMENT DES PRATIQUES
COMMERCIALES
pourrait donc décider que la vente d'un ordinateur avec un logiciel pré-
installé constitue une pratique déloyale, à la condition qu'elle établisse
que ce type de vente altère le comportement du consommateur.
Mieux encore la Cour de cassation a précisé que le caractère déloyal
de la pratique devait s'apprécier au regard d'un consommateur moyen et
qu'il ne devait pas être tenu compte du fait qu'en l'espèce le requérant
était gérant d'une société informatique . 766
202 L'encadrement des ventes avec primes ◊ La « vente avec
primes », consiste en une offre de vente ou de services assortie d'un bien
ou d'un service autre que celui offert. En droit européen, cette pratique
ne figure pas dans la liste noire des pratiques interdites établie par la
directive 2005/29/CE du 11 mai 2005 et la vente avec prime est licite
aux termes de la jurisprudence de la Cour de justice . 767
Peu efficace, elle fut remplacée par l'article 44, de la loi du 27 décembre
1973, dite « Loi Royer » qui sanctionnait plus largement la publicité
trompeuse . Dans l'espace européen, une première directive
770
été modifié par cette directive qui n'était pas plus protectrice ;
l'article 44 de la loi du 27 décembre 1973 a été intégré dans le Code de
la consommation aux articles L. 121-1 à L. 121-7.
En revanche, la directive du 11 mai 2005 relative aux pratiques
772
essence même, des incapables bien qu'ils subissent une asymétrie dans
l'information. C'est ainsi que dans une affaire de logiciels pré-installés, il
a été jugé que le caractère déloyal d'une pratique s'apprécie à l'égard du
consommateur moyen et non des qualités de l'auteur de la demande . 780
laisser croire que le produit peut guérir une maladie ou encore qu'il est
795
professionnel.
Enfin, une précision habituelle du droit pénal international consiste à
indiquer que « le délit est constitué dès lors que la pratique commerciale
est mise en œuvre ou qu'elle produit ses effets en France » . Un 803
diffuse ses offres par Internet ne doit pas mentir sur la nature des
prestations de même que l'organisatrice de week-ends de
807
célibataires . 808
1° Elle altère ou est de nature à altérer de manière significative la liberté de choix d'un
consommateur ;
213 Sanction ◊ La mise en œuvre d'une pratique agressive « est punie d'un
emprisonnement de deux ans au plus et d'une amende de 150 000 euros
au plus » . Les personnes physiques peuvent se voir frapper d'une
818
sont trompés car ils pensent pouvoir se fier à une comparaison objective
et ne choisissent en réalité que parmi les commerçants qui ont accepté
de payer pour leur référencement.
Dans un premier arrêt du 29 novembre 2011 relatif au site Kelkoo , 824
mentionne les cas dans lesquels une telle publicité est interdite. C'est
ainsi que la publicité doit être véridique, c'est-à-dire « ne doit pas être
trompeuse ou ne doit pas induire en erreur » ; elle doit porter « sur des
834
229 Pression sur les prix et animation par les places de marché et
les comparateurs ◊ Les prix constatés par l'Autorité de la concurrence
paraissent plus faibles sur Internet, nonobstant les frais de livraison ,
868
L'Autorité rappelle que les fabricants sont libres d'organiser leur mode
de vente et de choisir la distribution sélective . Toutefois, elle rappelle
897
Nous reviendrons sur ce point à propos des « pure players » . Pour la 904
faire pour des produits très « haut de gamme », puis finalement l'a admis
à la condition que le client vienne écouter dans un magasin physique le
son émis par ce matériel et bénéficie de conseils d'installation . 913
a été supprimée car il n'est pas avéré que le risque de revente hors réseau
serait plus grand par Internet qu'avec les boutiques physiques . 922
n'ait pas « pour seul effet de protéger les formes de commerce existantes
de la concurrence de nouveaux opérateurs » . L'Autorité rappelle
934
l'Autorité .
939
que ce mode de distribution n'ait pas « pour seul effet de protéger les
formes de commerce existantes de la concurrence de nouveaux
opérateurs » .957
met en garde contre des pratiques qui viseraient à évincer les « pure
players » au profit des opérateurs traditionnels qui utilisent également
Internet (les « click & mortars ») . 959
§ 2. Franchise et Internet
exigé par le législateur une autorisation préalable qui est délivrée par le
directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) territorialement
compétente . Les pharmaciens qui ont créé un site Internet avant
987
245 Une vente de tous les médicaments sans prescription, nonobstant les
premiers textes français Le législateur français a cantonné, la catégorie
de médicaments autorisée à être vendue par Internet comme étant « les
médicaments de médication officinale qui peuvent être présentés en
accès direct au public en officine » (devant le comptoir) et qui doivent
992
figurer sur une liste arrêtée par le Directeur général de l'agence nationale
des médicaments et des produits de santé aux termes de
l'article R. 5121-202 du Code de la santé publique.
Cette disposition a été invalidée par le Conseil d'État qui a souligné
que seul le droit français connaît cette catégorie de médicaments . En 993
Code de la santé publique est annulé, ce sont donc tous les médicaments
sans prescriptions qui peuvent être commercialisés par les pharmaciens
par Internet.
246 Les avis de l'autorité de la concurrence : ne pas créer
d'obstacles disproportionnés aux pharmaciens
français ◊ L'autorité de la concurrence a rendu successivement deux
avis sur la vente de médicaments par Internet. Le premier en
décembre 2012, préalablement à l'adoption de l'ordonnance ; puis un 995
Cet arrêté comporte une annexe qui définit longuement les obligations
du pharmacien d'officine qui commerce par Internet. Dans le préambule
de cette annexe, il est nettement affirmé la position adoptée par les
autorités françaises : le site Internet est le prolongement virtuel de
l'officine ; exactement les mêmes règles s'appliquent . 1005
C'est ainsi que l'officine doit être clairement identifiable sur le site,
notamment grâce au logo européen, et doit comporter un lien hypertexte
avec le site du ministère de la Santé qui tient à jour les listes des
pharmaciens autorisés à commercer par Internet . Le client qui
1006
le patient qui commande est âgé d'au moins 16 ans » ! Cette exigence
1012
de celle de 1997 exclut les soins de santé, mais pas les produits . Les 1017
§ 1. Champ d'application
§ 2. Information
§ 3. Rétractation
contrats portant sur des biens ou services dont le prix est déterminé en
fonction des fluctuations des taux du marché financier ne sauraient faire
l'objet d'une rétractation. Les biens confectionnés sur mesure, les
enregistrements audio ou vidéo descellés et la fourniture de journaux ou
périodiques ne peuvent pas être remis en cause.
moyen d'anéantir un contrat qui s'est formé ou, agissant comme une
condition suspensive, elle empêcherait la formation définitive du
contrat. Afin d'opérer une qualification plus précise, il convient de
distinguer entre le délai de réflexion, comme celui prévu en matière de
crédit immobilier et d'enseignement à distance et le droit de
1075 1076
est prévu que tout contrat lié, tel qu'un prêt, qui pourrait avoir été
contracté est caduc dès lors que le consommateur exerce son droit de
rétractation .
1094
d'une vente que d'un contrat d'entreprise. Le professionnel est celui qui
propose ou offre ses biens ou services à distance dans les conditions
définies à l'article L. 121-16 du Code de la consommation.
De surcroît, le tiers substitué au professionnel contractant direct du
consommateur est celui qui exécute une partie de la prestation :
manutentionnaire, transporteur, sous-traitant… Dans le rapport
parlementaire devant l'Assemblée, pour donner confiance au
consommateur, il était souligné qu'« il est nécessaire de créer une
responsabilité globale du marchand en ligne sur toute la prestation,
celui-ci étant institué comme interlocuteur unique du client pour
l'ensemble des opérations pouvant mobiliser des sous-traitants » . Lors 1101
des débats qui ont suivi, il était encore précisé qu'il convenait de
sécuriser la transaction pour l'acheteur notamment pour l'opération de
transport . Le professionnel doit donc répondre de tout tiers qui
1102
25 juillet 1985. En effet, elle a décidé qu'il n'y avait pas d'alternative
possible, en dehors d'une responsabilité pour faute, à l'application du
régime communautaire . Aux termes d'arrêts rendus en 2002 , il a été
1121 1122
précisée : la règle nationale ne peut pas être plus large que la directive
dès lors qu'une responsabilité sans faute du fait des produits défectueux
est mise en œuvre. Toutefois, selon la cour, la directive ne s'oppose pas
« à une règle nationale selon laquelle le fournisseur est tenu de répondre
sans restriction de la responsabilité pour faute du producteur » . Ainsi 1125
aux droits des consommateurs ne modifie pas les dispositions sur les
services financiers à distance, ces derniers n'entrent pas dans son champ
d'application . Afin de transposer cette directive, il a été adopté une
1133
électronique peut être utilisée pour une telle mise à disposition. Il faudra
en outre que le document puisse être imprimé. L'article 2 de la directive
services financiers à distance et son considérant 20 indiquent en
substance que le support durable consiste en tout instrument permettant
de stocker les données tel que CD-Rom, DVD ou disque dur. Toutefois,
on doit rappeler ici que la Cour de justice a décidé que l'insertion d'un
lien hypertexte qui renvoie à l'information ne suffit pas pour satisfaire à
l'obligation de fournir une information sur support durable . Aux
1145
C. La rétractation
est nécessaire que ce paiement soit prévu par l'offre de service et que1163
restitue au plus tard dans les trente jours tout ce qu'il aura reçu en
exécution du contrat . 1167
d'un article L. 112-2-1 qui a pris place parmi les dispositions relatives à
la conclusion du contrat d'assurance , en insistant sur les obligations
1169
souscripteur, personne physique, qui agit à des fins qui n'entrent pas
dans le cadre de son activité commerciale ou professionnelle ». Seul le
consommateur ainsi défini bénéficie des dispositions sur l'assurance à
distance. Ces dispositions accentuent la différence entre les
consommateurs d'assurance et les autres souscripteurs. En effet, la
tradition du droit des assurances, remontant à la grande loi du 13 juillet
1930, était que les règles établies s'appliquaient à tous les souscripteurs à
l'exception des grands risques . 1171
B. La faculté de renonciation
texte européen.
Or à l'article L. 112-2-1, 3°, b du Code des assurances, il a été prévu
que les contrats d'assurance-automobile ne sont pas soumis à un droit de
renonciation, sans que la directive n'en souffle mot. Il nous semble qu'un
consommateur pourrait invoquer avec succès la directive 2002/65 contre
le texte français de transposition afin de faire valoir son droit de
renonciation.
En revanche, il n'a pas été tenu compte de l'exclusion par la directive
des contrats liés aux marchés financiers, bien que certains contrats
d'assurance-vie et certains contrats de capitalisation soient soumis aux
fluctuations du marché. Il s'agit des contrats en unités de compte. Ces
contrats mentionnés à l'alinéa 2 de l'article L. 131-1 du Code des
assurances se définissent comme ceux pour lesquels la somme assurée
n'est plus fixée en euros ou en francs nominaux mais en valeurs
mobilières ou autres actifs ; l'assureur ne garantit que le nombre d'unités
de compte mais pas leur valeur au jour du paiement . Pour ces
1191
des assurances.
Plusieurs hypothèses étaient envisageables. Il était d'abord possible de
considérer qu'en assurance, le contrat est exécuté intégralement par les
deux parties seulement au terme de la garantie. In abstracto, on doit
rejeter cette hypothèse (échéance du contrat) qui ne présente aucun
intérêt puisqu'elle revient à nier l'idée même exécution intégrale avant
l'écoulement du délai de renonciation.
On pouvait également soutenir que l'exécution intégrale réside dans la
couverture d'un sinistre intervenu durant la période de rétractation.
Enfin, on pouvait estimer que le contrat est exécuté intégralement dès
lors que le consommateur souscripteur d'assurance demande
expressément l'exécution de celui-ci ; c'est-à-dire qu'il demande la prise
d'effet immédiate de la garantie moyennant le versement de la prime.
C'est la position qui a été soutenue par les assureurs dans deux arrêts
rendus par la Cour de cassation . 1193
des assurances dispose, en substance, que l'assureur est tenu pour un fait
dommageable intervenu entre la prise d'effet initiale de la garantie et la
date de résiliation ou d'expiration du contrat. Si le souscripteur se
rétracte avant que la victime du dommage intervenu pendant le délai de
renonciation ne se soit signalée, on peut craindre que l'assureur n'oppose
à la victime l'anéantissement rétroactif du contrat. Pour éviter une telle
solution, on pourrait estimer que l'existence du droit de la victime tiers
au bénéfice du contrat d'assurance de responsabilité oblige à considérer
que la demande du consommateur de jouir immédiatement de la garantie
vaut exécution intégrale du contrat par les deux parties (position des
assureurs dans ces arrêts). Le consommateur qui demande à bénéficier
immédiatement d'une garantie de responsabilité civile en acquittant la
prime ne pourrait plus ensuite se rétracter. En revanche, pour les contrats
d'assurance en général, le contrat serait intégralement exécuté par les
deux parties quand le consommateur paierait la prime et que l'assureur
deviendrait débiteur de sa prestation. En effet, si le contrat d'assurance
est un contrat aléatoire, il n'en reste pas moins synallagmatique ; il doit
en être tenu compte pour déterminer ce que l'on doit entendre par contrat
exécuté intégralement.
Les deux arrêts ne donnent pas de définition positive du contrat
exécuté intégralement ; néanmoins il y est bien précisé que le seul
paiement de la prime ne suffit pas à constituer une exécution intégrale
du contrat. Il faut évidemment tenir compte de ces arrêts et réviser notre
première analyse y compris pour les assurances de responsabilité civile
afin de proposer une définition plus opérationnelle de l'exécution
intégrale du contrat à la demande expresse du consommateur.
Il nous semble désormais que l'exécution intégrale du contrat
d'assurance qui rend caduque la faculté de renonciation consiste dans la
situation où le consommateur souscripteur du contrat a demandé à
bénéficier immédiatement de la garantie, payé la prime et qu'un sinistre
est intervenu avant l'exercice de la faculté de renonciation. Dès lors que
ce sinistre entre dans la garantie, le consommateur souscripteur perd sa
faculté de renonciation. Cette solution s'impose tant en assurance de
biens (vol, incendie…) qu'en assurance de responsabilité civile. En effet,
la survenance du sinistre prévu à la garantie déclenche la garantie et va
obliger l'assureur à exécuter sa prestation. Une telle solution présente en
outre l'intérêt de protéger une victime tierce dans une assurance de
responsabilité civile contre une renonciation intempestive.
Le mécanisme de rétractation et ses conséquences apparaissent fort
heureusement plus simples en matière de services financiers.
lorsqu'il est autorisé, pour permettre une prise de contact non sollicitée
relève donc à la fois de domaine des services financiers à distance, mais
également du démarchage. Tout acte de démarchage ne relève cependant
pas du domaine des services financiers à distance ; il en est ainsi, par
exemple, lorsque le démarcheur se rend au domicile ou sur le lieu de
travail du consommateur. De même, toute forme de commercialisation à
distance n'est pas un acte de démarchage, même si le professionnel
utilise une publicité ciblée sur Internet, associant par exemple son
message publicitaire à des mots clefs tapés dans un moteur de
recherche .1207
décrets étaient déjà prêts ; cela avait permis de les publier en même
temps que la loi . C'est ainsi que se libéralisèrent, par l'ouverture à la
1217
304 Présentation ◊ La loi sur les jeux et paris est venue s'insérer dans le
dispositif existant d'encadrement du contrat de jeu (A). Nous évoquerons
ensuite les nouveaux principes qui le fondent (B).
sans portée normative précise, mais qui fixe le cadre dans lequel l'État a
inscrit son action. Après avoir affirmé que « les jeux d'argent et de
hasard ne sont ni un commerce ordinaire, ni un service ordinaire » ; il
est ajouté qu'ils « font l'objet d'un encadrement strict au regard des
enjeux d'ordre public, de sécurité publique et de protection de la santé et
des mineurs ».
L'article 3, I de la loi développe encore les objectifs de la loi en
ajoutant que l'État s'est fixé pour objectif de « limiter et d'encadrer
l'offre et la consommation des jeux et d'en contrôler l'exploitation » afin
de « prévenir le jeu excessif ou pathologique et protéger les mineurs » ;
« assurer l'intégrité, la fiabilité et la transparence des opérations de
jeu » ; « prévenir les activités frauduleuses ou criminelles ainsi que le
blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme » et enfin
« veiller au développement équilibré et équitable des différents types de
jeu afin d'éviter toute déstabilisation économique des filières
concernées ». Ces dispositions déterminent donc les missions de
maintien de l'ordre public qui appartiennent à l'État et qui justifient son
intervention : prévention des risques pour les joueurs, a fortiori mineurs,
et lutte contre la criminalité. En cas de doute sur l'interprétation d'une
disposition plus technique de cette loi, il faudra donc l'interpréter à la
lumière de ces objectifs. De surcroît, cette motivation n'est pas inutile
car elle vise non seulement à justifier une législation dont le principe de
libéralisation des jeux est discutable dans l'ordre interne, mais encore
fonde le contrôle de l'État français sur cette activité au regard des
exigences de liberté de marché du droit européen . 1220
possible sur les compétitions sportives, avant et pendant les épreuves . 1223
309 Validation des monopoles sur les loteries et sur les courses
« en dur » par le Conseil d'État ◊ Par deux arrêts le Conseil d'État
marque l'épilogue, en France, de l'ouverture des jeux et paris à la
concurrence . Dans un arrêt PMU le Conseil d'État a rejeté la demande
1226
jeux ou paris en ligne non autorisés est punie de 100 000 euros d'amende
ou le quadruple du montant des dépenses publicitaires . 1231
A. La procédure d'agrément
312 Jeux en ligne autorisés ◊ La loi du 12 mai 2010 définit tout d'abord
dans son chapitre II (art. 10 à 14) les catégories de jeux et paris en ligne
soumis à agrément. Ces jeux et paris ne doivent être accessibles que par
l'intermédiaire du réseau informatique Internet. Sont exclus par
l'article 10, 1° et donc impossibles à mettre en œuvre, des lieux
physiques ouverts au public qui seraient équipés de terminaux
d'ordinateurs mis à la disposition de parieurs. L'activité d'opérateur est
définie par l'article 10, 2° comme celui qui propose habituellement des
jeux ou paris avec des enjeux en valeur monétaire. Le parieur est alors
celui qui accepte un tel contrat.
Sont autorisés et soumis à agrément les paris mutuels (exclusivement)
sur les courses hippiques en ligne . De la même façon, les opérateurs
1232
peut être sollicité que par des opérateurs établis dans un État membre de
la Communauté européenne ou un État partie à l'accord sur l'espace
économique européen ayant conclu avec la France une clause
d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion
fiscales . L'objectif est d'obliger les opérateurs à s'établir dans un État
1253
contrôle de l'opérateur car les noms de domaines en <.fr> sont régis par
un organisme (« registre ») choisi par les autorités publiques et soumis
aux articles L. 45 et R. 20-44-34 et suivants du Code des postes et
communications électroniques. En outre, des règles comptables obligent
l'opérateur à tenir des comptes séparés pour chaque type de jeu . 1270
323 Des services variés ◊ Dans les contrats proposés par les fournisseurs
d'accès il apparaît que ce sont un ou des services qui sont offerts. La
prestation essentielle ou caractéristique consiste dans la fourniture
d'accès au réseau avec la technologie ADSL , quand celle-ci peut être
1290
mise en œuvre. S'ajoutent dans le même contrat une offre portant sur de
la téléphonie et l'accès à la télévision numérique. Des matériels sont
parfois nécessaires à l'installation de ces services et sont fournis par les
prestataires En outre, des services tels que la mise à disposition d'une ou
plusieurs boîtes aux lettres électroniques permettent la création d'une ou
plusieurs adresses « mail ». Enfin certains fournisseurs ajoutent une
prestation d'hébergement de pages personnels de l'internaute qui
1291
modifié pour préciser que la vente liée est interdite si elle constitue
1309
l'abus dans la fixation unilatérale du prix qui est sanctionné dans la vente
et non l'absence de prix déterminé ou déterminable . Aujourd'hui, dans
1315
faut donc que cette dernière n'ait aucune activité qui pourrait être
qualifiée de professionnelle. On peut songer, par exemple, à une
association sans aucune activité donnant lieu à un revenu, en dehors des
cotisations de ses membres, et qui n'opère pas dans un secteur marchand
ou encore, un syndicat de copropriétaire.
Ainsi un consommateur personne physique agissant à des fins non
professionnelles bénéficiera-t-il de toutes les dispositions du Code de la
consommation ; en particulier des articles L. 132-1 sur les clauses
abusives et L. 121-83 et suivants sur les contrats de fourniture de
services de communications électroniques ; un « non professionnel »
bénéficiera exclusivement de ces dernières ; il pourra être une personne
morale mais sans aucune activité professionnelle.
En revanche, si un professionnel venait à souscrire un contrat réservé
au consommateur, il ne bénéficierait pas des règles protectrices . En
1320
b) Les services offerts, leur niveau de qualité et le délai nécessaire pour en assurer la
prestation ;
c) Le détail des tarifs pratiqués, notamment les frais de résiliation et les frais de portabilité
des numéros et autres identifiants, les moyens par lesquels des informations actualisées sur
l'ensemble des tarifs applicables et des frais de maintenance peuvent être obtenues et les modes
de paiement proposés ainsi que leurs conditions ;
g) Les procédures mises en place par le fournisseur pour mesurer et orienter le trafic de
manière à éviter de saturer ou sursaturer une ligne du réseau et sur leurs conséquences en
matière de qualité du service ;
h) Les services après vente fournis, ainsi que les modalités permettant de contacter ces
services ;
i) Les restrictions à l'accès à des services et à leur utilisation, ainsi qu'à celle des
équipements terminaux fournis ;
j) Les possibilités qui s'offrent à l'abonné de faire figurer ou non ses données à caractère
personnel dans un annuaire et les données concernées ;
quelques-unes des décisions qui ont déclaré les clauses comme étant
abusives par application de l'article L. 132-1 du Code de la
consommation. Une série de jugements rendus par les tribunaux de
grande instance de Paris et Nanterre ont fait l'objet d'une étude
systématique afin d'établir une synthèse des clauses déclarées abusives
dans les contrats d'abonnement au téléphone ou à l'accès Internet . La 1346
des données personnelles de l'abonné à des tiers, sans son accord exprès
préalable pour tout type d'exploitation ; transférant les droits d'auteur
1352
B. Prestations et prix
ailleurs, des juges du fond ont qualifié d'abusive la clause contenue dans
le contrat d'un prestataire qui définissait ses obligations comme étant de
moyens .1362
2. Le prix
346 Les pratiques de prix ◊ Le professionnel qui désire conclure pour les
besoins de son activité un contrat de fourniture d'accès Internet doit
pouvoir se faire communiquer les conditions générales des opérateurs
afin de vérifier si ces derniers pratiquent des conditions contractuelles et
des tarifs transparents à l'égard de tous ses clients professionnels. En
effet, l'article L. 441-6 du Code de commerce dispose que tout
prestataire de services est tenu de communiquer ses conditions générales
de vente à tout demandeur de prestations de services. Elles constituent le
« socle de la négociation commerciale », selon ce texte, car elles
comportent : les conditions de vente, le barème des prix unitaires, les
réductions de prix et les conditions de règlement.
Par ailleurs, si le professionnel conclut un contrat de fourniture
d'accès par voie électronique, l'article 1369-4 alinéa 1 du Code civil,
er
qui relève des dispositions sur les contrats sous forme électronique, est
applicable. Il convient de rappeler ici que ce texte bénéficie à tout
1370
SECTION 2. L'HÉBERGEMENT
§ 2. Responsabilités
même.
Toutefois, aucune responsabilité ne peut être retenue en présence
d'une force majeure.
357 Force majeure ◊ La clause la plus simple consiste pour ses rédacteurs
à renvoyer à la définition française de la force majeure qui repose sur
trois caractéristiques : l'extériorité, l'imprévisibilité et l'irrésistibilité.
Toutefois le plus souvent les clauses établissent une liste d'événements
type qui entreraient dans cette définition comme : grèves, lock-out,
intempéries, épidémies, tremblement de terre. Plus en lien avec l'activité
même, l'hébergeur fait souvent entrer dans la force majeure,
l'interruption totale ou partielle de la fourniture d'accès au réseau. C'est
donc le fait du tiers (fournisseur d'accès Internet, exploitant du réseau de
télécommunication) qui ici, serait constitutif de la force majeure. Pour
constituer une véritable force majeure, il faut alors que cette défaillance
soit soudaine et qu'il n'ait pas été possible pour l'hébergeur de prendre
des mesures pour l'anticiper.
Un autre événement fréquemment mentionné réside dans le
commandement de l'autorité publique qui rendrait le réseau de
télécommunication inaccessible. Effectivement, le « fait du Prince » est
généralement admis comme force majeure. En revanche, la défaillance
de sous-traitants parfois mentionnée dans les contrats comme cause de
force majeure est plus surprenante. En effet, un prestataire est toujours
responsable du fait des sous-traitants qu'il s'est substitué . Il faudrait
1390
que la défaillance soit vraiment irrésistible pour entrer parmi les cas de
force majeure.
Les clauses de force majeure permettent éventuellement de dilater
cette catégorie afin d'exonérer plus facilement l'hébergeur de sa
responsabilité ; toutefois, une fois encore, un tel procédé trouve sa limite
dans le caractère déséquilibré de la clause qui peut la rendre abusive tant
à l'égard d'un consommateur que d'un professionnel . En outre, une
1391
Mis à part le cas des noms de domaine, dont la nature juridique est
source de débats , il n'est plus guère contesté que les œuvres et
1407
cessibles.
364 Enjeux liés aux valeurs immatérielles dans l'environnement
numérique ◊ Les progrès des nouvelles technologies de l'information
et de la communication sont source de bouleversements dans la
diffusion et l'utilisation des biens protégés par le droit de la propriété
intellectuelle . En effet, le développement d'Internet et du haut débit
1409
communication au public par voie électronique est libre ». Qui plus est,
le Conseil constitutionnel a considéré dans sa décision relative à la loi
« HADOPI 1 » que ce droit impliquait la liberté d'accéder à Internet.
1422
location ainsi que certains droits voisins (transposée en France par la loi
du 18 juin 2003), codifiée dans la directive n 2006/115 du 12 décembre
o
2006 ;
1431
– la directive du 27 septembre 1993 sur le droit de retransmission
1432
369 Une matière mouvante ◊ Au premier rang des droits protégeant les
créations intellectuelles, le droit d'auteur est tout particulièrement
menacé par l'environnement numérique. Internet constitue en effet un
véritable défi pour le droit d'auteur , bouleversé tant dans son objet
1447
même qu'en ce qui concerne les modes d'accès aux œuvres . La 1448
question de l'accès est cruciale, car « le droit d'auteur n'est pas conçu
comme un tête-à-tête entre le propriétaire et sa chose, mais comme une
relation triangulaire entre l'auteur, le public et l'œuvre » . 1449
§ 1. La formalisation
373 Pour reprendre l'expression d'un auteur, « le droit d'auteur est le droit
des belles formes » . Pour être protégée, une création doit donc avoir
1460
374 Exclusion d'un monopole sur les idées ◊ Selon une formule bien
connue, « les idées sont de libre parcours » . Cette théorie, développée
1461
au XIX siècle, repose sur plusieurs fondements. D'abord, les idées sont,
e
bien souvent, le reflet d'une époque. Lorsque tel est le cas, elles ne sont
donc pas personnelles à leur auteur. Ensuite, les idées en tant que telles
doivent rester à la disposition de tous, afin que, pour une idée de départ,
de multiples œuvres puissent voir le jour : pour cette raison, il n'est pas
possible d'obtenir un monopole sur un style ou une démarche
créative . Enfin, les idées ne sont pas des œuvres : la qualification
1462
parasitisme .
1468
la distinction entre fond et forme. Il est vrai que, dans bien des cas, il est
malaisé de déterminer où s'arrête l'idée et où commence l'œuvre : où
tracer précisément la ligne de démarcation entre une simple idée et sa
mise en forme ? À partir de quel degré de matérialisation de l'idée y a-t-
il une œuvre ? De fait, il est très difficile d'imaginer l'une sans l'autre.
Plus encore, est-il justifié d'exclure de la protection une idée brillante,
originale, au même titre qu'une idée banale ? En réalité, devant cette
difficulté, il apparaît que les juges ont tendance à invoquer l'exclusion de
la protection des idées lorsque l'idée n'est pas originale , et à accepter
1470
projet de jeu télévisé qui ne se limite pas à poser une règle de jeu
abstraite, définie comme l'affrontement de deux équipes à travers des
épreuves d'adresse et de mémoire, mais s'attache à décrire une règle
précise décrivant l'atmosphère et la philosophie du jeu, ainsi que son
déroulement, la comptabilisation des points, la teneur des questions et
leur formulation et la nature des épreuves sportives, constituant un
assemblage original d'éléments connus en eux-mêmes qui révèlent
l'activité créatrice de ses auteurs, est protégeable sur le fondement du
livre I du Code de la propriété intellectuelle ». De même le concept d'un
autre jeu télévisé a-t-il été protégé au motif qu'il reposait « sur une règle
précise et originale, à savoir une compétition entre deux candidats
circulant en hélicoptère au-dessus d'une région de France, recherchant
des morceaux de carte dont la reconstitution permet de tracer une rose
des vents au centre géométrique de laquelle se trouve un trésor, le tout à
l'aide d'un ordinateur portable permettant la consultation de l'énigme, de
la documentation, de l'aire de jeu, etc. » . On le voit, les juges
1477
forme dès que l'idée ne réside plus seulement dans le cerveau de son
auteur .
1479
par laquelle ils ont accordé la protection du droit d'auteur à un site web,
les juges ont retenu l'originalité de la caractéristique du site, qui
permettait l'envoi, non d'une image, mais d'un lien hypertexte qui
renvoyait sur le site concerné et permettait à l'internaute de visionner des
cartes postales, ainsi que l'originalité du « concept » (sic) qui prévoyait
la commercialisation de l'édition de cartes postales sur le site, ce qui
signifiait que toute société commerciale pouvait louer une partie du site
pour y stocker ses cartes électroniques publicitaires. En l'espèce, la cour
d'appel n'a pas tant caractérisé l'originalité du site web que, bien plutôt,
celle d'une idée, d'un concept.
En définitive, davantage que la « forme d'expression », le critère
réside dans la précision de l'idée, et fondamentalement, dans son
1481
originalité.
§ 2. L'originalité
A. Définition
subjective, une œuvre est originale dès lors qu'on peut la rattacher, par
certains éléments, à la personne de son créateur. Ainsi a-t-il été jugé, par
exemple, que des journaux télévisés devaient être considérés comme des
œuvres de l'esprit dès lors qu'ils impliquaient « des choix, une sélection
des sujets et des plans, un assemblage, une composition, un
commentaire, un mode de présentation » qui constituaient « autant de
manifestations de la personnalité des journalistes », auteurs de ces
journaux . En ce sens, l'originalité se conçoit comme le contraire de la
1487
banalité .
1488
[…] n'est susceptible de s'appliquer que par rapport à un objet qui est
original en ce sens qu'il est une création intellectuelle propre à son
auteur ». À propos de photographies, elle a précisé dans un arrêt
Painer que l'originalité se traduit par des « choix libres et créatifs »
1494
d'autres termes, les juges exigent que l'auteur ait effectué des choix
arbitraires et personnels : ils refusent ainsi de protéger un recueil
1505
lorsque les données sont classées par ordre alphabétique , ou encore 1506
lorsque le classement est dicté par le sujet même de la base ou par des 1507
4° Les œuvres chorégraphiques, les numéros et tours de cirque, les pantomimes, dont la mise
en œuvre est fixée par écrit ou autrement ;
6° Les œuvres cinématographiques et autres œuvres consistant dans des séquences animées
d'images, sonorisées ou non, dénommées ensemble œuvres audiovisuelles ;
De fait, les œuvres pouvant être protégées par le droit d'auteur sont
innombrables . Il n'est pas question ici de les passer toutes en revue ,
1515 1516
383 Œuvres écrites ◊ On trouve sur Internet des écrits en tous genres,
littéraires comme utilitaires. Certains n'ont pas été destinés à ce média
mais ont ensuite été publiés en ligne (par exemple, articles de journaux
reproduits ou livres numérisés), et d'autres, au contraire, ont directement
été écrits pour Internet (tels que e-books , blogs ou notices sur
1517
les noms de domaine sont rarement originaux, et que, d'autre part, quand
bien même ils le seraient, une telle protection serait inopportune, étant
donné qu'elle aurait pour effet d'interdire aux tiers l'usage du nom de
domaine quel qu'en soit le contexte, ce qui restreindrait très fortement la
liberté du commerce et de l'industrie . 1529
l'inverse, les juges ont refusé la protection du droit d'auteur à des clichés
pris automatiquement « en rafale », dans la mesure où les photographies
« ne reproduisaient qu'une scène d'une grande banalité », sans que la
sensibilité des photographes ou leur compétence professionnelle
transparaisse, en l'absence d'une quelconque mise en scène, d'un cadrage
particulier, du choix d'un angle de vue ou du moment de la prise de vue,
et d'une quelconque retouche des clichés . De même des images
1544
elles figurent, dès lors que ces photographies et sites sont eux aussi
originaux. En effet, de telles œuvres, auxquelles sont incorporées des
œuvres préexistantes sans la collaboration des auteurs de ces dernières,
sont dites composites aux termes de l'article L. 113-2, alinéa 2, du Code
de la propriété intellectuelle. Elles obéissent à la règle de l'article L. 113-
3, selon laquelle « l'œuvre composite est la propriété de l'auteur qui l'a
réalisée, sous réserve des droits de l'auteur de l'œuvre préexistante ».
C'est ainsi que, par exemple, l'auteur d'une photographie ayant cédé les
droits de reproduction pour la réalisation d'une affiche publicitaire
pourra s'opposer à la publication de cette affiche sur Internet par un
tiers .
1547
ces opérations ne peut être qualifié d'œuvre originale (dérivée) que s'il
est le fruit d'un travail créatif portant l'empreinte de la personnalité de
son auteur . Tel ne sera donc pas le cas d'une modélisation ne
1550
390 Logiciels ◊ La protection des logiciels par le droit d'auteur est prévue
expressément par le Code de la propriété intellectuelle (art. L. 112-2,
13°). Conformément au droit commun, leur originalité doit être pour
cela rapportée, ce qui soulève un certain nombre de difficultés étant
donné la nature essentiellement technique de ces œuvres. En réalité, les
logiciels font l'objet d'un droit d'auteur aménagé, qui est exposé dans le
Chapitre 3 de ce Titre.
392 Jeux vidéo ◊ Les jeux vidéo sont un type d'œuvre particulièrement
répandu dans l'environnement numérique. Par un arrêt rendu le 7 mars
1986 en Assemblée Plénière , la Cour de cassation leur a conféré la
1561
vidéo est une œuvre complexe qui ne saurait être réduite à sa seule
dimension logicielle, quelle que soit l'importance de celle-ci, de sorte
que chacune de ses composantes est soumise au régime qui lui est
applicable en fonction de sa nature ». C'est donc une qualification
distributive qu'opère la Cour de cassation : selon l'élément considéré, le
jeu vidéo sera soumis au régime des logiciels, des œuvres audiovisuelles
ou au droit commun du droit d'auteur pour les éléments écrits ou
sonores. Cette position a été adoptée par des décisions postérieures des
juges du fond , et a été confortée par l'arrêt Nintendo rendu le
1566 1567
393 Sites web ◊ Dernière catégorie d'œuvres de l'esprit ici examinées, les
sites web sont particulièrement importants dans l'univers numérique. La
question de leur qualification juridique est également source de débats.
La définition donnée par la jurisprudence de l'œuvre multimédia
s'applique bien aux sites web , œuvres complexes, interactives,
1569
même a-t-il été indiqué que les caractéristiques d'un site telles que le
titre, la présentation, la mise en page, les couleurs ou les intitulés des
rubriques, pouvaient être originales et susceptibles de protection . 1575
Depuis ces jugements, les tribunaux ont eu l'occasion d'approfondir la
question, en définissant l'originalité d'un site web comme le choix,
propre à son auteur, d'une présentation particulière, d'une forme
spécifique tenant à une disposition des rubriques originale . En 1576
d'autres termes, ils exigent que le site révèle un « parti-pris créatif » 1577
§ 1. La qualité d'auteur
395
Principe ◊ L'article L. 111-1 du Code de la propriété intellectuelle
dispose que « l'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du
seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et
opposable à tous ». Le principe est donc clair : c'est le créateur de
l'œuvre, personne physique dont l'œuvre porte l'empreinte de la
personnalité, qui est titulaire des droits. Une personne ne peut donc être
auteur « qu'autant qu'est établi son apport créatif original » , ce
1589
A. La présomption de titularité
pourront ainsi démontrer que celui qui se prévaut des droits n'est pas
auteur en réalité . De même les véritables auteurs pourront-ils apporter
1600
Dès lors, sauf clause de cession, les droits d'auteur sur un site web
resteront la propriété de son ou ses créateurs . Eux seuls sont à même
1613
clairement que « la société qui a fait faire son site par une web agency
n'est pas titulaire des droits » . La Cour de cassation en a logiquement
1615
401 Première exception : les logiciels ◊ Lorsqu'un logiciel est créé par
un salarié, s'applique l'article L. 113-9 du Code de la propriété
intellectuelle, aux termes duquel « sauf dispositions statutaires ou
stipulations contraires, les droits patrimoniaux sur les logiciels et leur
documentation créés par un ou plusieurs employés dans l'exercice de
leurs fonctions ou d'après les instructions de leur employeur sont
dévolus à l'employeur qui est seul habilité à les exercer ». Les
conséquences de cette disposition sont développées dans le Chapitre
consacré aux créations utilitaires . 1618
Dans tous les cas, les journalistes conservent leurs droits moraux ainsi
que le droit, accordé à tous les auteurs par l'article L. 121-8 du Code, de
réunir leurs articles en recueil et de les publier ou d'en autoriser la
publication sous cette forme , mais seulement en l'absence de
1628
pied d'égalité sans que leur travail ait été contrôlé par une
entreprise » . Peuvent ainsi entrer dans cette catégorie des ouvrages
1630
scientifiques, des chansons, des opéras, des interviews, des logiciels , 1631
sur CD-Rom, Versailles, une journée avec Louis XIV, a-t-il été qualifié
d'œuvre de collaboration, aux motifs qu'il n'était pas établi « que les
personnes morales productrices auraient eu un rôle de direction dans
l'élaboration de l'œuvre et le travail des auteurs », qu'au contraire, ces
auteurs n'avaient reçu aucune directive dans la conduite de leur travail,
et que la séquence du crédit figurant à la fin du jeu confirmait que les
contributions de chacun étaient discernables par le découpage, la forme,
l'intrigue et les intervenants historiques, éléments essentiels du jeu. Il
résultait de ces éléments que les producteurs ne démontraient pas « que
la contribution personnelle des auteurs participant à l'élaboration de
l'œuvre multimédia se serait fondue dans un ensemble au sens de
l'alinéa 3 de l'article L. 113-2 du Code de la propriété intellectuelle »
(relatif aux œuvres collectives) . Dans le même sens, et pour les
1634
mêmes motifs, un jeu vidéo en ligne a été récemment qualifié d'« œuvre
de collaboration audiovisuelle » (sic) . 1635
considérés comme des œuvres collectives des sites web . Mais les1646
titularité des droits sur les œuvres audiovisuelles. Dans cette décision, la
Cour a indiqué que le droit de l'Union impose que les droits
d'exploitation reviennent de plein droit, directement et originairement,
au réalisateur principal. Ce faisant, elle a érigé au rang de principe
général de droit d'auteur des dispositions éparses selon lesquelles « le
réalisateur principal d'une œuvre cinématographique ou audiovisuelle
est considéré comme l'auteur ou l'un des auteurs » . La Cour en déduit
1653
410 Dualité des droits ◊ Selon l'article L. 111-1, alinéa premier, du Code
de la propriété intellectuelle, « l'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur
cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété
incorporelle exclusif et opposable à tous ». L'alinéa 2 de cet article
précise que le droit exclusif de l'auteur « comporte des attributs d'ordre
intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial ». Ainsi
apparaît la dualité qui caractérise le droit d'auteur français. Les droits
moraux (§ 1) et les droits patrimoniaux (§ 2) diffèrent profondément
dans leur nature et leur régime.
1. Le droit de divulgation
3. Le droit de paternité
416 Paternité dans l'environnement numérique ◊ L'article L. 121-1
du Code de la propriété intellectuelle dispose que l'auteur jouit du droit
au respect de son nom et de sa qualité. Il en va de même pour les auteurs
de traductions et d'adaptations, en vertu de l'article L. 112-3. Tout auteur
doit donc voir indiquer son nom lorsque son œuvre est divulguée, à
moins qu'il ne préfère rester anonyme.
Comme les autres droits des auteurs, le droit de paternité s'applique
dans l'environnement numérique. Une personne ne peut donc, sous peine
de sanction, taire le nom de l'auteur d'une œuvre reproduite sur Internet.
Même sur des sites collaboratifs fonctionnant selon un système ne
revendiquant pas la protection du droit d'auteur, tel que Wikipedia , il 1665
ligne un film en indiquant qu'il « présentait » cette œuvre n'a pas été
condamné pour atteinte au droit de paternité dans la mesure où le
générique du film diffusé sur Internet faisait mention du réalisateur, et
qu'il ne pouvait exister aucune confusion avec la mention du
pseudonyme de l'internaute . 1669
moyen d'un lien hypertexte, à un autre site sur lequel est mentionné le
nom des auteurs de photographies, au motif que ce procédé technique ne
respecte pas le droit à la paternité des auteurs dès lors qu'il « oblige
l'internaute à se diriger vers le site d'un tiers ». La troisième , quant à
1672
aurait été réalisé « pour des nécessités techniques de mise en page » ; 1677
lorsque l'œuvre est reproduite avec une qualité sonore d'une grande
médiocrité, au sein d'une compilation vendue au prix dérisoire d'un euro,
en grande surface, contexte étranger à la sphère artistique ; 1691
titularité de ces droits ne peut davantage être attribuée par le biais d'un
contrat désignant fictivement une personne comme auteur.
signifie que toute clause par laquelle un auteur renoncerait par avance à
ses droits moraux est nulle. Dans le feuilleton judiciaire « On va
fluncher », la Cour de cassation a jugé que « l'inaliénabilité du droit au
respect de l'œuvre, principe d'ordre public, s'oppose à ce que l'auteur
abandonne au cessionnaire, de façon préalable et générale, l'appréciation
exclusive des utilisation, diffusion, adaptation, retrait, adjonction et
changement auxquels il plairait à ce dernier de procéder » , et que, dès
1699
droit au respect des œuvres qu'ils publient sur Internet. Cela concerne
notamment les licences de type creative commons, par lesquelles les
auteurs acceptent de renoncer à certaines prérogatives de droit moral que
leur confère le Code de la propriété intellectuelle. La conformité de ces
licences au droit français est ainsi discutable ; ce point fait l'objet d'une
étude dans le § 2 de cette Section .1703
les tribunaux .
1706
A. Le monopole d'exploitation
2° Par télédiffusion ».
l'Union européenne , à son tour citée par les juges français du fond
1729 1730
thermal qui installe des téléviseurs dans les chambres des curistes . 1733
relève-t-elle du droit exclusif des auteurs. Ce n'est que si les œuvres sont
communiquées à une personne déterminée (par exemple, en tant que
pièce jointe à un courriel , ou encore par le biais d'un lien vers un site
1738
hébergeur sur lequel l'accès au fichier est protégé par un mot de passe)
que la communication sera privée, et échappera au droit exclusif des
auteurs. Encore faut-il qu'il s'agisse véritablement d'un cadre privé.
Ainsi la cour d'appel de Paris a-t-elle précisé que l'exploitant d'une base
de données en ligne qui envoie des reproductions d'œuvres d'art à ses
abonnés sur demande ne saurait se prévaloir de l'existence de
correspondances privées, dès lors qu'il « agit en qualité de prestataire
d'un service contractuellement lié au public particulier que constitue la
masse de ses abonnés, fût-ce au moyen de courriels adressés à des
personnes physiques ou morales sollicitant personnellement ses services
dans le cadre de cette convention » . 1739
Google Books est que la première, qui compte quinze millions d'objets
numériques (images, textes, sons et vidéos) n'archive pas les œuvres,
mais sert seulement de catalogue de recherche, par le biais d'une mise en
commun des ressources numériques des bibliothèques nationales, des
archives et des musées des États membres. Les œuvres sont disponibles
sur les sites des institutions nationales ayant numérisé les œuvres, telle
que Gallica en France . Sur Gallica, les œuvres tombées dans le
1753
article L. 113-10, aux termes duquel « l'œuvre orpheline est une œuvre
protégée et divulguée, dont le titulaire des droits ne peut pas être
identifié ou retrouvé, malgré des recherches diligentes, avérées et
sérieuses ». Il est précisé que « lorsqu'une œuvre a plus d'un titulaire de
droits et que l'un de ces titulaires a été identifié et retrouvé, elle n'est pas
considérée comme orpheline ». Néanmoins, la loi ne prévoit aucun
régime juridique spécifique pour ces œuvres.
Elle se borne à traiter des « livres indisponibles » – ce que sont
vraisemblablement la plupart des œuvres littéraires orphelines –, qu'elle
définit à l'article L. 134-1 du Code de la propriété intellectuelle comme
des livres publiés en France avant le 1 janvier 2001 qui ne font plus
er
peut estime qu'il porte une atteinte importante au droit des auteurs, qui
ne peuvent échapper au système qu'à des conditions restrictives (soit en
exerçant la faculté d'opt-out, pourtant critiquée par la France à propos de
Google Books, soit en apportant la preuve – négative ! – de l'absence de
cession des droits d'exploitation numérique). C'est d'ailleurs pour ces
raisons que le Conseil d'État a accepté, le 19 décembre 2013 , de 1759
2001 qui ne sont pas encore tombés dans le domaine public, au moyen
d'une offre légale qui assure la rémunération des ayants droit ; qu'ainsi,
ces dispositions poursuivent un but d'intérêt général ; […] que les
dispositions contestées n'affectent ni le droit de l'auteur au respect de
son nom, ni son droit de divulgation, lequel, selon la jurisprudence de la
Cour de cassation, s'épuise par le premier usage qu'il en fait ; qu'elles
sont également dépourvues d'effet sur le droit de l'auteur d'exploiter son
œuvre sous d'autres formes que numérique ; […] Considérant qu'il
résulte de ce qui précède que, d'une part, le régime de gestion collective
applicable au droit de reproduction et de représentation sous forme
numérique des “livres indisponibles” n'entraîne pas de privation de
propriété au sens de l'article 17 de la Déclaration de 1789 ; que, d'autre
part, l'encadrement des conditions dans lesquelles les titulaires de droits
d'auteur jouissent de leurs droits de propriété intellectuelle sur ces
ouvrages ne porte pas à ces droits une atteinte disproportionnée au
regard de l'objectif poursuivi ; que, par suite, les griefs tirés de l'atteinte
au droit de propriété doivent être écartés ».
Dans l'attente de précisions jurisprudentielles quant aux modalités
d'application de ce système, on peut se référer à l'accord-cadre conclu le
21 mars 2013 entre le Conseil permanent des écrivains et le Syndicat
national de l'édition . Ce texte prévoit de redéfinir le contrat d'édition
1761
compléter le dispositif par l'adoption d'un code des usages, dont les
principes devraient devenir loi et être insérés au Code de la propriété
intellectuelle par voie d'ordonnance en 2014.
même l'éditeur d'un site qui recensait des centaines de fichiers torrent
permettant de télécharger des œuvres audiovisuelles a-t-il été jugé
contrefacteur . D'autres décisions ont également sanctionné la
1776 1777
des internautes .
1780
Cette jurisprudence critiquable a rapidement été abandonnée :
plusieurs des jugements rendus en 2005 ont été infirmés en 2007 , au 1781
musique sur Internet par les jeunes de 12-25 ans par la subvention de
50 % du prix de leurs achats.
voisins dans la société de l'information, qui dispose qu'« est puni de trois
ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende le fait :
1° D'éditer, de mettre à la disposition du public ou de communiquer au public, sciemment et
sous quelque forme que ce soit, un logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du
public non autorisée d'œuvres ou d'objets protégés ;
2° D'inciter sciemment, y compris à travers une annonce publicitaire, à l'usage d'un logiciel
mentionné au 1° ».
Des actions ont ainsi été engagées contre les éditeurs des logiciels de
peer-to-peer Vuze, Morpheus, Shareaza et Limewire en 2007. À titre
préalable, ces sociétés américaines ont contesté la compétence du juge
français. Par des ordonnances rendues en 2008 , elles se sont vu 1787
débouter ; elles ont décidé de faire appel de ces décisions, mais aucune
décision au fond n'a été rendue, les instances s'étant périmées ou 1788
449 Webradios ◊ Les webradios sont des stations de radio diffusées sur
Internet par le procédé du streaming . Elles peuvent procéder à des
1797
programmes vidéo diffusés sur la TNT. Tel était le cas du logiciel iWizz,
qui procurait aux internautes, sur demande de leur part sur le site
Wizzgo, une copie numérique des programmes diffusés sur les chaînes
M6 et W9. Ces logiciels ne sont-ils que de simples outils comparables
aux magnétoscopes analogiques qui permettaient d'obtenir une copie des
programmes diffusés à la télévision, ou doivent-ils être considérés
comme illicites en tant que portant atteinte aux droits exclusifs sur les
œuvres ? Dans une décision du 25 novembre 2008 , confirmée en
1802
vers un autre site n'est pas, en soi , contrefaisant – à moins que le lien
1808
celles relatives aux liens jugés licites : pourquoi les liens vers des
contenus illicites seraient-ils constitutifs de communication au public
alors que les liens vers des contenus licites ne le seraient pas ? Qui plus
est, on peine à justifier la distinction entre « communication au public »
et simple « mise à disposition », d'autant plus que la jurisprudence de la
Cour de justice de l'Union européenne affirme clairement que pour qu'un
acte de communication au public soit caractérisé, il suffit qu'une œuvre
soit « mise à la disposition d'un public » de sorte que les personnes qui
le composent puissent y avoir accès sans qu'il soit déterminant qu'elles
utilisent ou non cette possibilité . Il serait donc plus logique de
1815
réalité tous les internautes. Ce dernier point est sans doute discutable,
car on pourrait aussi estimer que tous les sites web ne ciblent pas le
même public. Néanmoins, la Cour conclut de ce qui précède que « faute
de public nouveau, l'autorisation des titulaires du droit d'auteur ne
s'impose pas » pour les liens hypertexte. Ainsi consacre-t-elle le principe
de la licéité des liens hypertexte, éléments essentiels sur Internet. Ce
principe s'impose avec d'autant plus de force dans l'Union européenne
que la Cour de justice exclut la possibilité pour les États membres « de
protéger plus amplement les titulaires d'un droit d'auteur en prévoyant
que la notion de communication au public comprend davantage
d'opérations » que celles ainsi définies.
1823
droit d'auteur lorsque l'on peut considérer que le lien hypertexte renvoie
bien sur le site Internet distant, dans sa complète intégrité, à l'intérieur
duquel l'internaute peut librement naviguer et pouvant être ouvert sans
frame dans un nouvel onglet, nonobstant « la persistance de l'adresse
URL du site d'origine dans la barre d'adresses du navigateur Internet et
l'utilisation du frame ». En l'espèce, le lien hypertexte menait sur une
page composée :
– d'un frame supérieur, en forme de bandeau recouvrant moins d'un
cinquième de la page, comportant le logo du site d'origine
(<dijonscope.fr>) ainsi que la mention « la page ci-dessous ne fait pas
partie d[u site d'origine]. Adresse du lien externe (suit l'URL complète
de la page concernée). Cliquez sur le logo dijonscope pour revenir au
site » ;
– d'un frame inférieur, dans lequel s'ouvrait la page du site externe
cible.
Toute la difficulté serait donc, d'après ces deux décisions, de
déterminer si le framing cache la reproduction d'un site dans un autre ou
ne fait que mener au site cible. Telle n'est cependant pas la position de la
Cour de justice de l'Union européenne, qui n'est pas entrée, pour sa part,
dans ces débats. En effet, dans son arrêt Svensson , la Cour a étendu le
1829
454 Phishing ◊ Une dernière pratique courante sur Internet mérite d'être
mentionnée ici. Il s'agit du phishing , qui consiste à imiter, souvent
1833
2. La durée du monopole
455 Principe ◊ Contrairement aux droits moraux, qui sont perpétuels, les
droits patrimoniaux sont limités dans le temps. L'article L. 123-1 du
Code de la propriété intellectuelle dispose que « l'auteur jouit, sa vie
durant, du droit exclusif d'exploiter son œuvre sous quelque forme que
ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire. Au décès de l'auteur, ce droit
persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l'année civile en cours et
les soixante-dix années qui suivent ». La durée des droits patrimoniaux
est donc de 70 ans post mortem auctoris, les droits se transmettant aux
héritiers de l'auteur à son décès. À l'expiration de cette période, les
œuvres tombent dans le domaine public, et peuvent être exploitées
librement, sous réserve que soit respecté le droit moral.
Cette durée connaît des aménagements pour certaines catégories
particulières d'œuvres.
458 Encadrement légal des contrats ◊ Les contrats ayant pour objet
l'exploitation des droits patrimoniaux sont des conventions par
lesquelles l'auteur cède ces droits à des tiers. En tant que contrats, ils
sont naturellement soumis aux règles applicables du Code civil . 1836
Plus spécifiques sont les règles posées aux articles L. 131-1 à L. 131-
9 du Code de la propriété intellectuelle, applicables à tous les contrats
portant sur l'exploitation des œuvres. Ces règles visent à offrir une forte
protection à l'auteur contre son cocontractant. Parmi elles, on soulignera
l'article L. 131-2, qui impose que les contrats de représentation, d'édition
et de production audiovisuelle soient constatés par écrit. Naturellement,
l'écrit peut prendre une forme électronique. La jurisprudence a interprété
cette disposition comme une exigence ad probationem et non pas ad
validitatem .1837
459 Règle de délimitation des droits ◊ Tout aussi essentielle est la règle
posée à l'article L. 131-3 du Code de la propriété intellectuelle, déjà
évoqué, selon lequel « la transmission des droits de l'auteur est
subordonnée à la condition que chacun des droits cédés fasse l'objet
d'une mention distincte dans l'acte de cession et que le domaine
d'exploitation des droits cédés soit délimité quant à son étendue et à sa
destination, quant au lieu et quant à la durée ». Cette disposition impose
une délimitation expresse des droits cédés, les droits qui ne seraient pas
mentionnés étant conservés par l'auteur. La jurisprudence l'interprète
strictement . Ainsi a-t-il été jugé, par exemple, que la cession du droit
1839
Il est, dès lors, crucial de bien rédiger les contrats de cession afin
d'éviter d'éventuelles actions en contrefaçon de l'auteur contre le
cessionnaire. En particulier, les modes d'exploitation de l'œuvre doivent
être soigneusement énumérés (reproduction sous forme de livre
1842
règle posée à l'article L. 131-6 n'existait pas. Ainsi les contrats conclus
sous l'empire du régime antérieur pouvaient-ils licitement prévoir une
cession pleine et entière des droits d'exploitation. Dès lors, il convient de
considérer qu'en l'absence de réserve sur la portée de la cession, ces
contrats emportent transfert des droits numériques, alors inconnus . 1849
462 Contrats spéciaux ◊ Outre les principes communs à tous les contrats,
le Code de la propriété intellectuelle prévoit des règles spécifiques
applicables aux différents contrats spéciaux du droit d'auteur (édition,
représentation, production audiovisuelle, commande publicitaire,
nantissement du droit d'exploitation des logiciels). L'étude détaillée de
ces différents contrats n'entre pas dans l'objet du présent ouvrage.
toute idée de réservation. Tel est l'esprit des Creative commons, modèles
contractuels nés à Stanford en 2001 et depuis révisés à plusieurs
1862
a. reproduire l'Œuvre, incorporer l'Œuvre dans une ou plusieurs Œuvres dites Collectives et
reproduire l'Œuvre telle qu'incorporée dans lesdites Œuvres dites Collectives ;
e. lorsque l'Œuvre est une base de données, extraire et réutiliser des parties substantielles de
l'Œuvre.
Les droits mentionnés ci-dessus peuvent être exercés sur tous les supports, médias, procédés
techniques et formats. Les droits ci-dessus incluent le droit d'effectuer les modifications
nécessaires techniquement à l'exercice des droits dans d'autres formats et procédés techniques.
L'exercice de tous les droits qui ne sont pas expressément autorisés par l'Offrant ou dont il
n'aurait pas la gestion demeure réservé, notamment les mécanismes de gestion collective
obligatoire applicables décrits à l'article 4(c) ».
Et/ou
1-2 – le droit d'autoriser ou d'interdire toute exploitation secondaire, y compris par le moyen
de réseaux, ou de supports numériques, de ses œuvres créées dans le cadre d'un contrat de travail
de journaliste professionnel conclu avec une entreprise de presse, une agence ou une entreprise
de communication audiovisuelle, le cas échéant dans les limites des accords collectifs ayant
confié la gestion de ces droits à la Scam.
Et/ou
abusifs , définis comme des tarifs sensiblement plus élevés que ceux
1883
473 Le contenu et les modalités d'exploitation des droits exclusifs ayant ainsi
été définis, il convient de s'intéresser aux exceptions que connaissent les
droits patrimoniaux des auteurs.
toutefois que le juge américain, saisi d'une action dirigée contre ReDigi,
a estimé, à l'opposé de la décision UsedSoft, que la first sale doctrine,
équivalent américain de l'épuisement des droits, ne jouait pas pour une
distribution immatérielle . Le juge allemand a également cantonné
1903
que dans certains cas spéciaux qui ne portent pas atteinte à l'exploitation
normale de l'œuvre et ne causent pas un préjudice injustifié aux intérêts
légitimes du titulaire du droit. L'objectif est d'éviter que les exceptions
ne viennent réduire les droits des auteurs de façon excessive.
L'application du test des trois étapes, validé par le Conseil
constitutionnel , n'a pas donné lieu à un contentieux important, si ce
1909
traditionnelle en droit français. Elle est prévue par l'article L. 122-5, 2°,
du Code de la propriété intellectuelle, qui dispose que lorsque l'œuvre a
été divulguée, l'auteur ne peut interdire « les copies ou reproductions
réalisées à partir d'une source licite et strictement réservées à l'usage
privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », les bases
de données et logiciels étant exclus du champ de l'exception, ainsi que
les copies des œuvres d'art « destinées à être utilisées pour des fins
identiques à celles pour lesquelles l'œuvre originale a été créée ».
L'idée qui sous-tend l'exception de copie privée est de permettre aux
utilisateurs d'effectuer une copie des œuvres pour leur usage personnel.
En ce sens, il s'agit d'une exception pour « convenance personnelle » . 1915
483 Copie privée et test des trois étapes ◊ La copie privée constitue-t-
elle une simple exception au monopole de l'auteur, ou bien un droit dont
peuvent se prévaloir les utilisateurs des œuvres ? La question a été posée
notamment dans une affaire Mulholland Drive. Un consommateur, ayant
acheté le DVD du film en question, avait été empêché d'en réaliser une
copie par un dispositif anti-copie installé sur le disque. Il avait contesté
la validité de ce dispositif, en arguant qu'il le privait de son « droit » de
copie. Cette action a donné lieu à une série de décisions consacrées à la
portée de l'exception de copie privée au regard du test en trois étapes. En
première instance , il a été jugé que le législateur n'avait pas entendu
1917
investir quiconque d'un droit de réaliser une copie privée de toute œuvre,
mais a organisé les conditions dans lesquelles sont écartés les droits
exclusifs en matière de copie privée. Or, le bénéfice de l'exception est
soumis aux trois conditions cumulatives suivantes : elle ne doit
s'appliquer que dans des cas spéciaux, si elle ne porte pas atteinte à
l'exploitation normale de l'œuvre, et si elle ne cause pas un préjudice
injustifié aux intérêts légitimes de l'auteur. En l'espèce, le tribunal a
estimé que l'exploitation commerciale d'un film sous forme de DVD
faisait partie d'une exploitation normale d'une telle œuvre, et en a conclu
qu'étant donné que la copie d'un film édité sur support numérique ne
peut que porter atteinte à l'exploitation normale de l'œuvre, et que cette
atteinte sera nécessairement grave, le dispositif de protection dont était
doté le DVD ne violait pas l'article L. 122-5, 2°, du Code de la propriété
intellectuelle.
Ce jugement a été infirmé en appel , les juges considérant qu'au
1918
révèle-t-il que l'exception de copie privée, dès lors qu'elle est envisagée
de façon large en prenant en considération tous ses bénéficiaires, peut
bel et bien porter atteinte aux droits des auteurs.
été jugé qu'une personne qui, grâce à la diffusion sur Internet de la liste
des œuvres musicales qu'il détenait, échangeait avec tout intéressé des
copies sur CD-Rom de ces œuvres au format mp3 se rendait coupable de
contrefaçon .
1935
qui impose toutefois que les sommes destinées à financer des actions
culturelles bénéficient indirectement, mais réellement, aux titulaires de
droits.
Dès lors que les œuvres sont communiquées à un nombre important 1973
solution a ensuite été étendue aux œuvres situées dans les lieux
privés , ce qui permettait de représenter des œuvres en arrière-plan
1978
cette exception est devenue caduque ? Les juges du fond sont partagés
sur la question . La Cour de cassation, quant à elle, a indiqué dans un
1979
Les œuvres littéraires ne sont pas les seules à pouvoir faire l'objet de
courtes citations. La jurisprudence a ainsi admis que puissent être citées
des œuvres musicales ou audiovisuelles, à condition, de nouveau, que
les citations soient brèves. À propos d'œuvres musicales, il a été jugé
qu'une reproduction, fût-elle partielle, qui reprend intégralement les
thèmes essentiels de compositions musicales, ne satisfait pas à la
condition de brièveté exigée pour la licéité de la citation . 1990
musicaux diffusés en ligne par des radios, il a été jugé que l'exception de
courte citation, d'interprétation stricte, ne pouvait être invoquée dès lors
que la diffusion des extraits n'était nullement justifiée par le caractère
d'information des rubriques dans lesquelles ils s'intégraient et ne
servaient à éclairer aucun propos, mais constituaient le propos lui-
même .1998
Faut-il pour autant que l'œuvre citante soit une « œuvre » au sens du
droit d'auteur, ou peut-il s'agir d'un simple document technique banal ?
Dans l'arrêt Painer du 1 décembre 2011 , la Cour de justice de
er 2000
chercheur qui avait reproduit sur son blog le projet de thèse d'un autre,
afin d'en faire la critique. Cette décision, conforme à la loi, soulève un
certain nombre de questions quant à la pratique de la diffusion des
travaux scientifiques à l'heure d'Internet en vue de leur évaluation par la
communauté des chercheurs.
instance de Paris est allé plus loin. Dans cette affaire, le juge avait été
saisi d'une action en contrefaçon intentée par une société contre son
ancienne employée, architecte, qui avait, dans le cadre de la recherche
d'un nouvel emploi, diffusé sur le site web <calameo.fr> un portfolio de
ses créations dont certaines, réalisées à l'initiative de la société,
constituaient des œuvres collectives. Le tribunal a refusé de faire droit
aux demandes de l'ancien employeur, en considérant qu'il n'était pas
admissible que l'exercice des droits patrimoniaux ait pour effet de priver
l'architecte de la faculté de diffuser son « book », dès lors qu'en pratique,
la constitution d'un portfolio était nécessaire à la recherche d'un emploi,
et qu'il était « quasiment impossible » de trouver un emploi sans ce
portfolio . Cette décision, qui a pour effet de valider la pratique des
2018
dont les paroles avaient été modifiées était sans confusion possible avec
l'œuvre première, et n'apparaissait nullement destinée à ridiculiser cette
œuvre, mais à faire sourire le spectateur . De même l'exception de
2025
des internautes ont-ils été condamnés pour avoir mis sur le marché en
ligne, à titre onéreux, des dispositifs appelés « linkers » permettant de
déverrouiller des jeux vidéo . 2039
A. L'action en contrefaçon
bien que les frais afférents aux mesures de blocage puissent être mises à
la charge des intermédiaires techniques.
Il existe également une procédure de saisie-contrefaçon, décrite à
l'article L. 332-1 du Code de la propriété intellectuelle. Elle permet aux
titulaires de droits de prouver rapidement l'atteinte à leurs droits et de
limiter cette atteinte, à charge à eux de saisir au fond la juridiction
compétente pour intenter une action en contrefaçon dans un délai de
20 jours ouvrables.
2° Une mission de protection de ces œuvres et objets à l'égard des atteintes à ces droits
commises sur les réseaux de communications électroniques utilisés pour la fourniture de services
de communication au public en ligne ;
ensuite indiqué que les pouvoirs de sanction institués par le projet de loi
habilitent la commission de protection des droits, qui n'est pas une
juridiction, à restreindre ou à empêcher l'accès à Internet de titulaires
d'abonnement ainsi que des personnes qu'ils en font bénéficier. Or, « la
compétence reconnue à cette autorité administrative n'est pas limitée à
une catégorie particulière de personnes mais s'étend à la totalité de la
population », et « ses pouvoirs peuvent conduire à restreindre l'exercice,
par toute personne, de son droit de s'exprimer et de communiquer
librement, notamment depuis son domicile ». Il en résulte que « dans ces
conditions, eu égard à la nature de la liberté garantie par l'article 11 de la
Déclaration de 1789, le législateur ne pouvait, quelles que soient les
garanties encadrant le prononcé des sanctions, confier de tels pouvoirs à
une autorité administrative dans le but de protéger les droits des
titulaires du droit d'auteur et de droits voisins ».
Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a jugé que le projet de loi
opérait un renversement de la présomption d'innocence. En effet, en
prévoyant que la réalisation d'un acte de contrefaçon à partir de l'adresse
Internet de l'abonné constituait la matérialité des manquements à
l'obligation définie à l'article L. 336-3 du Code de la propriété
intellectuelle, et que, pour s'exonérer de ces sanctions, il incombait à
l'abonné de produire les éléments de nature à établir que l'atteinte portée
au droit d'auteur procédait de la fraude d'un tiers, la loi instituait « une
présomption de culpabilité à l'encontre du titulaire de l'accès à Internet,
pouvant conduire à prononcer contre lui des sanctions privatives ou
restrictives de droit ».
En conséquence, le Conseil a décidé que la HADOPI ne pouvait
prononcer les sanctions en cause. Elle ne peut jouer qu'un rôle préalable
à une procédure judiciaire, justifié « par l'ampleur des contrefaçons
commises au moyen d'Internet et l'utilité, dans l'intérêt d'une bonne
administration de la justice, de limiter le nombre d'infractions dont
l'autorité judiciaire sera saisie ».
les hébergeurs ne jouent aucun rôle actif sur les contenus mis en ligne et
se contentent d'offrir leurs prestations techniques . 2130
vigilants quant aux éventuelles remises en ligne. Pour cela, ils doivent
coopérer avec les hébergeurs, notamment lorsque ces derniers proposent
la mise en place de technologies d'empreintes numériques permettant
d'identifier les contenus . 2143
Le critère semblait ainsi bien établi. Mais un arrêt Pinckney, rendu par
la Cour de justice le 3 octobre 2013 , en réponse à une question
2151
accordent une compétence très large à la loi française : il suffit qu'un des
faits constitutifs de l'infraction ait eu lieu sur ce territoire ou que la
victime soit française. Dans un arrêt du 29 novembre 2011 , la Cour de
2167
552 Droit d'auteur et droits voisins ◊ C'est en 1985 qu'a été consacrée
l'expression « droits voisins » dans la loi. Elle désigne des droits,
reconnus à d'autres sujets que des auteurs, qui se placent dans le sillage
du droit d'auteur, parce qu'ils ont trait, de près ou de loin, à des œuvres
de l'esprit . Ces droits font l'objet du Livre II de la Première Partie du
2168
553 Diversité des droits voisins ◊ Les premiers droits voisins, reconnus
dès le début du XX siècle par la jurisprudence, sont les droits accordés
e
aux artistes-interprètes sur leurs interprétations. Ces droits sont les plus
proches du droit d'auteur. Comme eux, ils protègent l'expression d'une
personnalité : non plus celle d'un auteur, mais celle d'un artiste.
Ont également été consacrés par le Code de la propriété intellectuelle
des droits plus économiques, qui visent avant tout à protéger des
investissements effectués en vue de créer ou de communiquer des
œuvres de l'esprit. Il s'agit, selon la terminologie du Code, des droits des
« producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes » ainsi que des
droits des « entreprises de communication audiovisuelle ». Enfin, depuis
1992, le Code du sport accorde également des droits aux fédérations et
organisateurs de manifestations sportives. Tous ces droits, par leur objet,
sont plus éloignés du droit d'auteur.
Au-delà de leurs différences, tous les droits voisins ont vocation à
s'appliquer dans l'environnement numérique . En effet, les artistes-
2169
556 Sources ◊ Consacrés par la loi du 3 juillet 1985, les droits des artistes-
interprètes sont régis par les mêmes sources, tant françaises
qu'européennes et internationales, que les droits d'auteur . 2170
575 Défense des droits ◊ L'action civile en contrefaçon des droits des
artistes-interprètes ne présente pas de particularité par rapport à l'action
en contrefaçon des droits d'auteur, décrite plus haut . 2221
Quant à l'action pénale, elle est prévue à l'article L. 335-4 du Code de
la propriété intellectuelle. Ce dernier punit de trois ans
d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende toute fixation,
reproduction, communication ou mise à disposition du public, à titre
onéreux ou gratuit, ou toute télédiffusion d'une prestation, d'un
phonogramme, d'un vidéogramme ou d'un programme, réalisée sans
l'autorisation, lorsqu'elle est exigée, de l'artiste-interprète. Il en est de
même pour toute importation ou exportation de phonogrammes ou de
vidéogrammes réalisée sans l'autorisation de l'artiste-interprète,
lorsqu'elle est exigée.
Enfin, les règles relatives aux mesures techniques de protection et
d'information ainsi que le dispositif HADOPI sont aussi applicables aux
droits des artistes-interprètes.
580 Typologie des exceptions ◊ Les exceptions aux droits exclusifs des
artistes-interprètes peuvent se répartir en deux catégories : certaines sont
communes avec les exceptions au droit d'auteur (A) ; d'autres sont
spécifiques (B).
A. Les exceptions communes
581 Exceptions aux droits voisins ◊ L'article L. 211-3 énumère une liste
d'exceptions analogues aux exceptions de l'article L. 122-5, en précisant
in fine que ces exceptions sont soumises au test des trois étapes. Les
exceptions suivantes aux droits des artistes-interprètes sont également
applicables aux autres droits voisins :
– les représentations dans un cercle de famille ;
– les copies privées ;
– les analyses et courtes citations ;
– les revues de presse ;
– la diffusion de discours d'actualité ;
– l'utilisation à des fins pédagogiques ;
– la parodie, le pastiche et la caricature ;
– la reproduction transitoire ;
– la reproduction et la représentation au bénéfice des personnes
handicapées ;
– la reproduction et la représentation à des fins de consultation ou de
conservation.
587
Domaine d'application de la licence légale ◊ Le mécanisme de la
licence légale, qui dispense les utilisateurs de phonogrammes du
commerce d'obtenir les autorisations des artistes-interprètes (et des
producteurs) pour la diffusion au public, soulève quelques difficultés
quant à son champ d'application, en particulier dans l'environnement
numérique. En effet, il est parfois difficile de déterminer si certaines
situations, à la frontière de la licence légale, relèvent des droits exclusifs
des artistes-interprètes ou de la licence légale. Le champ d'application
du mécanisme de la licence légale est constitué, selon la loi, par quatre
situations : la « communication directe [du phonogramme] dans un lieu
public », sa « radiodiffusion », sa « câblo-diffusion simultanée et
intégrale », ainsi que sa « reproduction strictement réservée à ces fins,
effectuée par ou pour le compte d'entreprises de communication
audiovisuelle en vue de sonoriser leurs programmes propres ».
L'interprétation de ces différentes notions appelle quelques précisions.
595 Cumul des droits ◊ Ces producteurs cumulent, dans la plupart des
cas, les droits que leur accorde le Code avec ceux, accordés aux auteurs
et aux artistes-interprètes, qui leur ont été transmis par le biais de
cessions contractuelles ou de la cession légale prévue au bénéfice des
producteurs d'œuvres audiovisuelles – à moins que le phonogramme ou
le vidéogramme ne soit le support d'éléments non protégés par le droit
d'auteur.
601 Durée des droits ◊ En vertu de l'article L. 211-4, commun à tous les
droits voisins, la durée des droits exclusifs des producteurs de
phonogrammes et de vidéogrammes est de cinquante années à compter
du 1 janvier de l'année civile suivant celle de la première fixation de la
er
qui ne sont pas, en soi, des œuvres protégeables par le droit d'auteur,
comme l'a souligné la Cour de justice de l'Union européenne dans son
arrêt Premier League . Néanmoins, ces manifestations, selon la Cour,
2263
revêtent « un caractère unique et, dans cette mesure, original, qui peut
les transformer en objets dignes de protection comparable à la protection
des œuvres ». Lorsqu'une telle protection existe dans un État membre, la
Cour a précisé que cette protection ne peut justifier une restriction à la
libre prestation de services que dans la mesure où celle-ci est nécessaire
pour atteindre l'objectif de la propriété intellectuelle en cause, à savoir
l'exploitation économique du droit par ses titulaires. Dans l'arrêt Premier
League, la CJUE a admis la possibilité de conclure des contrats de
licence territoriale exclusive, mais a estimé que « la restriction qui
consiste en l'interdiction d'utiliser des dispositifs de décodage étrangers
ne saurait être justifiée au regard de l'objectif de protection des droits de
propriété intellectuelle ».
Le Code du sport est relativement imprécis quant aux contours du
monopole, ne fixant en particulier aucune durée pour le droit
d'exploitation. Il indique seulement, depuis une loi du 12 mai 2010, que
ce monopole inclut le droit de consentir à l'organisation de paris sur les
manifestations ou compétitions sportives . Dans son essence, le droit
2264
ajouter à cela que la directive n 2009/24 précise dans son article 8 que
o
protection des brevets pour des processus accomplis par des logiciels.
La justification est que l'invention brevetable est constituée par une
solution technique à un problème technique. Or, un logiciel peut reposer
sur « un procédé technique représenté par une succession d'opérations de
traitement exprimées en langage naturel » . Il serait dès lors injuste
2277
d'exclure l'accès au brevet du seul fait que le résultat peut être obtenu
par un logiciel. C'est en ce sens que l'OEB accepte d'accorder des
brevets à des processus mis en œuvre par des logiciels, à condition que
ces processus comportent des éléments techniques : pour l'OEB, si
2278
A. L'objet de la protection
elle n'est pas d'un grand secours, se limitant à indiquer à son article
premier, § 3, qu'« un programme d'ordinateur est protégé s'il est original,
en ce sens qu'il est la création intellectuelle propre à son auteur ».
La Cour de cassation, dans son arrêt Pachot de 1986, a indiqué
2288
qu'un logiciel était original dès lors que « son auteur a fait preuve d'un
effort personnalisé allant au-delà de la simple mise en œuvre d'une
logique automatique et contraignante et que la matérialisation de cet
effort réside dans une structure individualisée ». Elle a ainsi développé
une approche minimaliste, abaissant le seuil d'exigence en adoptant une
conception plus objective de l'originalité, définie comme un simple
« effort personnalisé » de l'auteur. Il faut ainsi, pour qu'un logiciel soit
protégeable, que sa structure ou son expression soit originale. Dans un
arrêt du 17 octobre 2012, la Cour de cassation a repris la formulation de
l'arrêt Pachot, en précisant que l'apport intellectuel propre et l'effort
personnalisé sont seuls de nature à conférer au programme le caractère
d'une œuvre originale protégée, comme telle, par le droit d'auteur . 2289
protection accordée au logiciel. Pour autant, elle n'est pas privée de toute
protection. En effet, dans la mesure où elle constitue une œuvre de
l'esprit originale, elle est protégée en tant que telle par le droit d'auteur.
À ce sujet, la Cour précise que l'originalité de l'interface graphique peut
se caractériser par « la disposition ou la configuration spécifique de
toutes les composantes qui font partie de l'interface utilisateur ». Sont,
en revanche, exclues de la protection les interfaces dont l'apparence est
uniquement dictée par leur fonction technique (par exemple, la souris
qui se déplace sur l'écran et que l'on pointe sur le bouton de commande
afin de le faire fonctionner, ou encore le menu déroulant qui apparaît
lorsqu'un fichier texte est ouvert ). Il faut ajouter que, de façon
2305
étrange, la Cour affirme dans cet arrêt que les interfaces graphiques
originales ne font pas l'objet d'une communication au public lorsqu'elles
sont représentées à la télévision, car les téléspectateurs se voient
transmettre l'œuvre « uniquement de manière passive, sans intervenir »,
comme si la communication au public supposait l'interactivité.
L'objet de la protection étant défini, il importe de délimiter le contenu
de la protection accordée aux logiciels.
B. Le contenu de la protection
pas.
En pratique, l'utilisateur, lorsqu'il acquiert le support du logiciel (sur
CD-Rom ou sous forme de fichier téléchargeable), obtient une licence
qui l'autorise à utiliser le programme à des conditions déterminées – 2315
L'opposition avec les règles du droit d'auteur est encore plus marquée
dans les licences de type copyleft, dans lesquelles l'auteur du logiciel
initial impose aux auteurs de modifications de renoncer également à
leurs droits sur le logiciel dérivé, et de diffuser cette version dérivée.
Certaines entreprises choisissent pour cette raison de limiter l'utilisation
qu'elles font d'un logiciel sous licence GPL à un usage strictement
« interne », ce qui permet de ne pas avoir à le rendre disponible au
public . C'est sur ce fondement que la société Free refusait de diffuser
2331
le code source des logiciels libres sous licence GPL qu'elle utilise au
sein de son modem routeur, prétendant qu'il s'agissait d'un simple
déploiement au sein d'un réseau interne ; mais, assignée pour violation
de la licence en octobre 2008, elle a finalement accepté en septembre
2011 de fournir ce code source sur demande.
634 Licences libres et droit au respect ◊ En deuxième lieu,
l'éloignement par rapport aux règles légales se manifeste, dans la plupart
des licences libres, par la renonciation par l'auteur de logiciels libres au
droit moral que lui confère l'article L. 121-7 du Code de la propriété
intellectuelle. Selon cet article, l'auteur peut s'opposer à la modification
du logiciel par le cessionnaire lorsqu'elle est préjudiciable à son honneur
ou à sa réputation. Y renoncer porte atteinte à l'inaliénabilité du droit au
respect de l'œuvre consacrée par les tribunaux . Pourtant, la plupart
2332
3. Limites et exceptions
que la Commission n'avait pas démontré que les actes qui lui étaient
reprochés étaient nécessaires à corriger des erreurs ou à utiliser le
logiciel conformément à sa destination. En toute hypothèse, quand bien
même les actes auraient été nécessaires, la Commission n'aurait pas été
autorisée à communiquer les codes source à des tiers afin qu'ils
effectuent les modifications.
Toutefois, cette exception n'est pas d'ordre public, contrairement aux
autres exceptions. Le Code de la propriété intellectuelle précise ainsi
que l'auteur du logiciel est habilité à se réserver par contrat le droit de
corriger les erreurs et de déterminer les modalités particulières
auxquelles seront soumis les actes prévus aux 1° et 2° de l'article L. 122-
6, nécessaires pour permettre l'utilisation du logiciel, conformément à sa
destination, par la personne ayant le droit de l'utiliser.
1° Ces actes sont accomplis par la personne ayant le droit d'utiliser un exemplaire du logiciel
ou pour son compte par une personne habilitée à cette fin ;
2° Les informations nécessaires à l'interopérabilité n'ont pas déjà été rendues facilement et
rapidement accessibles aux personnes mentionnées au 1° ci-dessus ;
3° Et ces actes sont limités aux parties du logiciel d'origine nécessaires à cette
interopérabilité ».
648 Mise en œuvre des conditions ◊ Ces conditions restrictives ont été
mises en œuvre par les tribunaux dans une affaire opposant la société
Nintendo aux distributeurs de dispositifs appelés « linkers », permettant
aux utilisateurs ayant téléchargé des jeux vidéo piratés de les exécuter
sur leur console DS. En première instance, les juges avaient accordé le
bénéfice de l'exception de décompilation à ces distributeurs, estimant
que la reproduction ou traduction du code source des logiciels de
sécurité des jeux Nintendo était « indispensable pour obtenir les
informations nécessaires à l'interopérabilité d'un logiciel créé de façon
indépendante avec d'autres logiciels » . 2366
l'exception n'était pas applicable au motif que les prévenus n'étaient pas
utilisateurs légitimes du logiciel, n'avaient pas demandé à Nintendo
l'accès aux informations, et que leur but n'était pas de créer des logiciels
indépendants, puisque leur objectif essentiel était de commercialiser des
dispositifs contournant les mesures de protection des consoles DS. Cette
décision intéressante appelle trois remarques . Premièrement, il est
2368
vrai que les prévenus n'étaient pas utilisateurs légitimes du logiciel, mais
en réalité ils n'étaient pas non plus les auteurs de la décompilation.
Deuxièmement, la Cour considère implicitement que la loi impose de
demander aux titulaires de droits les informations nécessaires avant de
procéder à la décompilation, alors que le Code requiert seulement que
ces informations n'aient pas été rendues accessibles, ce qui signifie qu'en
l'absence de disponibilité des informations, la décompilation est
possible. Troisièmement, la Cour ne se prononce pas sur la question de
savoir si le logiciel dont, aux termes de la loi, l'interopérabilité est
recherchée avec un programme créé de façon indépendante (ici, les
linkers) est nécessairement le logiciel décompilé lui-même (ici, les jeux
Nintendo) ou peut être un logiciel tiers (ici, la console Nintendo DS).
Sur ce dernier point, l'affaire peut être mise en relation avec l'arrêt
Nintendo rendu le 23 janvier 2014 par la Cour de justice de l'Union
2369
2° Ni communiquées à des tiers sauf si cela est nécessaire à l'interopérabilité du logiciel créé
de façon indépendante ;
655 Après les logiciels, il convient de s'intéresser à cet autre type de création
technique et utilitaire que sont les bases de données.
données, chaque donnée doit constituer un grain qui peut être extrait
séparément, sans dommage pour l'ensemble. C'est sur ce fondement que
la qualification de base de données a été refusée à un catalogue d'œuvres
d'art qui ne comportait pas les « moyens électroniques ou autres
permettant, à partir d'un mot-clé, d'accéder à un élément » de ce
catalogue .
2391
écrite française.
Afin de bénéficier de la protection du droit d'auteur (B), les bases de
données doivent, comme toute œuvre de l'esprit, remplir la condition
nécessaire d'originalité (A).
A. La condition d'originalité
661 Indifférence du statut des données ◊ On pressent aisément la
difficulté : comment caractériser l'originalité, condition indispensable de
protection par le droit d'auteur, dans une œuvre aussi utilitaire qu'une
base de données ?
Il est évident que l'originalité de la base de données est indépendante
de l'originalité des données elles-mêmes qu'elle contient. En effet, une
base de données peut librement être constituée de données libres de
droits, soit qu'elles ne soient pas appropriables (textes législatifs,
2403
ainsi de protéger un recueil lorsque les données sont classées par ordre
alphabétique , ou encore lorsque le classement est dicté par le sujet
2408
par les juges du fond. C'est ainsi qu'elle a considéré que violait
l'article L. 112-3 du Code de la propriété intellectuelle une cour d'appel
qui avait retenu qu'un individu pouvait prétendre à la protection par le
droit d'auteur pour l'architecture de la base de données qu'il avait
réalisée, sans préciser quels choix des matières ou quelle disposition de
celles-ci avaient été opérés par cette personne ni en quoi ils
constitueraient des créations intellectuelles originales portant l'empreinte
de sa personnalité . 2412
droit d'auteur.
B. Le contenu de la protection
669 Exceptions aux droits exclusifs ◊ Enfin, les exceptions sont, sauf
précision contraire, les exceptions du droit commun, énumérées à
l'article L. 122-5 du Code de la propriété intellectuelle . 2428
1. Le producteur
2. L'investissement
rejeté le pourvoi dirigé contre un arrêt de cour d'appel qui avait refusé
d'accorder à une société la protection sui generis, au motif que les
moyens consacrés par cette société pour l'établissement d'annonces
immobilières publiées dans un journal « ne correspondaient pas à un
investissement lié à la constitution de la base de données dans laquelle
elles étaient intégrées, mais à la création des éléments constitutifs du
contenu de cette base ». Les juges du fond ont également adopté à leur
tour ce raisonnement, estimant que « la protection sui generis n'est
accordée que pour les investissements liés au stockage et au traitement
des éléments une fois ceux-ci réunis et n'est pas accordée pour les
investissements liés à la création elle-même desdits éléments avant leur
intégration dans une base de données » . 2454
– une autre société versait au débat des factures attestant qu'elle avait
dépensé près de 650 000 euros pour concevoir et développer son site
Internet sur lequel était proposé un outil de calcul utilisant sa base de
données ;
2462
traitance conclus . Ainsi les juges ont-ils accepté de protéger une base
2467
Encore faut-il démontrer que les sommes invoquées ont bien été
affectées à la constitution de la base de données. Ainsi les juges ont-ils
refusé de prendre en compte l'emploi de salariés au poste « force
commerciale et marketing », car il n'était pas démontré que ces salariés
travaillaient à la collecte des données . 2469
B. Le contenu de la protection
Ainsi l'abus est-il constitué dès lors que le titulaire de droits refuse de
donner accès à un concurrent à des données dont ce dernier entend faire,
sur un marché distinct dérivé, un usage distinct, profitable au public. À
travers l'application de cette théorie, c'est la diffusion de l'information
que protège la Cour, tout en tentant de maintenir un équilibre entre les
droits exclusifs des titulaires et les droits des concurrents et du public.
a été rejeté . Dans ces décisions, les juges ont logiquement indiqué que
2522
711 Ainsi s'achève l'étude des valeurs immatérielles constituées par des
créations intellectuelles. Ce Titre premier a révélé la diversité de ces
créations, des plus artistiques aux plus utilitaires, et mis en lumière les
enjeux que soulève leur protection dans l'environnement numérique.
Il convient à présent d'envisager les valeurs immatérielles de la
société de l'information qui sont constituées par des signes distinctifs.
TITRE 2
LA PROTECTION DES SIGNES
719 Plan du titre ◊ L'étude de la protection des signes mettra l'accent sur
les enjeux liés à l'environnement numérique. En tenant compte des
questions évoquées ci-dessus, on présentera successivement le droit des
marques et le droit des noms de domaine, tout en analysant les rapports
qu'ils entretiennent.
Chapitre 1 : Le droit des marques.
Chapitre 2 : Le droit des noms de domaine.
CHAPITRE 1
LE DROIT DES MARQUES
propriété ont subi depuis 1789 une évolution caractérisée par une
extension de son champ à des domaines nouveaux ; […] parmi ceux-ci
figure le droit pour le propriétaire d'une marque de fabrique, de
commerce ou de service d'utiliser celle-ci et de la protéger dans le cadre
défini par la loi et les engagements internationaux de la France ». Dans
le même sens, la Cour européenne des droits de l'Homme a jugé que le
droit au respect des biens s'appliquait à la propriété intellectuelle en tant
que telle. Concernant les marques, elle a précisé que la simple demande
d'enregistrement constitue un « bien » au sens du Premier protocole
additionnel à la Convention européenne des droits de l'Homme . La2551
§ 1. Conditions de fond
A. Représentation graphique
a) Les dénominations sous toutes les formes telles que : mots, assemblages de mots, noms
patronymiques et géographiques, pseudonymes, lettres, chiffres, sigles ;
c) Les signes figuratifs tels que : dessins, étiquettes, cachets, lisières, reliefs, hologrammes,
logos, images de synthèse ; les formes, notamment celles du produit ou de son conditionnement
ou celles caractérisant un service ; les dispositions, combinaisons ou nuances de couleurs ».
similaire.
Cette exigence s'explique par la nécessité d'identifier exactement les
marques enregistrées, afin d'en déterminer l'étendue de la protection,
dans un objectif de sécurité juridique, aussi bien pour les titulaires de
marques que pour les autorités publiques et les opérateurs économiques
concurrents . 2553
slogans (« C'est tout ce que j'aime »), des titres – lesquels peuvent
également être protégés par le droit d'auteur (Angélique marquise des
Anges , Goldorak ), cette dernière protection pouvant, le cas
2559 2560
Un tel dépôt est parfaitement valide, pourvu que le signe remplisse les
conditions de validité de la marque . En effet, rien n'interdit qu'une
2567
domaine ainsi que d'un logo rose. De même, les entreprises de vente en
ligne Cdiscount et Rue du commerce sont titulaires de marques
constituées par leurs noms de domaine . Ainsi, à la protection par le
2571
droit d'auteur des différents éléments, voire de l'ensemble, des sites web,
s'ajoute une protection par le droit des marques de leur adresse.
B. Caractère distinctif
peut être enregistrée dès lors qu'elle est dépourvue de caractère distinctif
ne serait-ce dans une partie de la Communauté. Cela s'explique par
l'effet unitaire qu'a la marque communautaire, qui doit donc être à même
de remplir sa fonction sur tout le territoire de l'Union européenne. C'est
ainsi, par exemple, que la Cour de justice de l'Union européenne a
estimé que la marque BioID désignant des « logiciels servant à assurer
des processus d'identification informatique » était dépourvue de
distinctivité, au motif que le public de langue anglaise comprenait
l'expression dans le sens de « biometrical identification » (identification
biométrique) .2582
qu'un nom commun peut-il être distinctif dès lors que son choix est
arbitraire au regard des produits visés.
Les justifications de cette exclusion sont les mêmes que pour les
signes usuels : les marques descriptives ne sont pas aptes à distinguer les
produits, et ne doivent pas être monopolisées alors qu'elles sont
indispensables à tous.
Il en va de même pour l'appréciation du caractère descriptif d'une
marque, fondée sur la perception du public de référence. Dès lors que ce
public perçoit un signe comme une description des produits ou d'une de
leurs caractéristiques, la marque sera jugée dépourvue de caractère
distinctif.
forme est requise pour l'obtention d'un résultat technique, elle ne peut
constituer, à elle seule, une marque valable . 2624
certes affirmé que le seul fait qu'une marque soit perçue par le public
comme une formule promotionnelle n'est pas suffisant pour conclure à
l'absence de caractère distinctif de cette marque, et qu'une marque peut
concomitamment être perçue comme une formule promotionnelle, mais
également comme l'indication de l'origine commerciale des produits et
services . Pourtant, dans la majorité des cas, les slogans sont jugés
2629
C. Licéité
exclusions similaires.
L'article 6 ter de la Convention de Paris fait référence aux armoiries,
drapeaux et autres emblèmes officiels d'État et d'organisations
internationales, ainsi qu'à leurs imitations héraldiques. Ces signes ne
peuvent être appropriés à titre de marques. Ainsi ont été refusées à
l'enregistrement des marques constituées par la feuille d'érable emblème
du Canada , par l'emblème de la Communauté européenne , ou
2632 2633
D. Disponibilité
b) À une dénomination ou raison sociale, s'il existe un risque de confusion dans l'esprit du
public ;
c) À un nom commercial ou à une enseigne connus sur l'ensemble du territoire national, s'il
existe un risque de confusion dans l'esprit du public ;
antérieurs les marques ainsi que les « autres signes utilisés dans la vie
des affaires dont la portée n'est pas seulement locale » . 2654
pseudonyme ou image ;
– le nom, l'image ou la renommée d'une collectivité territoriale . 2679
Depuis, les juges ont à plusieurs reprises réitéré le principe selon lequel
un nom de domaine pouvait prévaloir sur une marque concurrente
déposée postérieurement . 2683
§ 2. Procédure d'enregistrement
l'indiquent expressément.
La seule exception à ce principe est celle, déjà évoquée, qui concerne
les marques notoires au sens de l'article 6 bis de la Convention d'Union
de Paris. Ces marques sont protégées du seul fait de leur usage,
indépendamment de toute formalité d'enregistrement.
A. Modalités du dépôt
B. Examen de la demande
773 Examen des motifs absolus de refus ◊ Les motifs absolus de refus
d'enregistrement font l'objet d'une recherche d'office par l'INPI et
l'OHMI. Il s'agit, dans les deux cas, de la représentation graphique du
signe, de sa distinctivité ainsi que de sa licéité.
La seule différence entre la marque française et la marque
communautaire est qu'à la différence du Code de la propriété
intellectuelle, le règlement n 207/2009 inclut dans les motifs absolus de
o
Quant aux décisions de l'OHMI, elles peuvent être contestées devant une
chambre de recours puis, le cas échéant, devant le Tribunal de l'Union
européenne.
777 Enregistrement ◊ Si les conditions de validité sont remplies, la
marque est enregistrée, et publiée au BOPI (art. R. 712-23 CPI) ou au
Registre communautaire des marques (art. 87 du règlement
n 207/2009).
o
A. L'annulation de la marque
est plus large : la fraude est retenue dès lors que le dépôt procède d'un
détournement de la finalité du droit des marques . Un dépôt de marque
2690
est ainsi entaché de fraude lorsqu'il est effectué dans l'intention de priver
autrui d'un signe nécessaire à son activité . Par exemple, a été annulé
2691
le dépôt de la marque « E-soleau » par une société qui avait rompu des
négociations avec l'Inpi au sujet de la mise en place de services de dépôt
en ligne dénommés « services soleau électronique » : selon la Cour de
cassation, dès lors qu'il est démontré que cette société avait « une
parfaite connaissance de l'existence du service “enveloppe soleau” que
fournit l'Inpi ainsi que de la dénomination que celui-ci projetait
d'adopter pour son futur service », il en résulte qu'en déposant la marque
« E-soleau » peu de temps après qu'eut été écarté le projet de
collaboration initié trois ans plus tôt, pour développer une activité
identique à celle de l'Inpi, le déposant avait agi « avec l'intention de
priver celui-ci de l'usage d'un terme nécessaire au développement de son
activité et de nuire à ses intérêts » . Pour la même raison, sur demande
2692
même signe en tant que marque dans le seul but de nuire aux activités de
la société en l'empêchant de continuer à utiliser le signe et de le déposer
comme marque. C'est ainsi que, dans un jugement du 28 juin 2006 , 2701
considéré comme effectué sur un territoire lorsque le site web est destiné
au public de ce territoire. La destination du site est appréciée au regard
d'un ensemble de critères tels que la langue du site ou la possibilité d'une
livraison des produits sur un territoire.
NIC ont-elles souffert de leur usage générique sur des sites web :
2719
A. La protection ordinaire
a) La reproduction, l'usage ou l'apposition d'une marque, ainsi que l'usage d'une marque
reproduite, pour des produits ou services similaires à ceux désignés dans l'enregistrement ;
b) L'imitation d'une marque et l'usage d'une marque imitée, pour des produits ou services
identiques ou similaires à ceux désignés dans l'enregistrement ».
preuve d'un « risque de confusion dans l'esprit du public » pour que soit
retenue l'existence d'une atteinte aux droits des titulaires de marques . 2738
– « e-Bird » et « TBird » ;
2756
appliqués par les juges français. C'est ainsi, par exemple, qu'une cour
d'appel a estimé que l'usage des signes « Axacom » et « @xacom »
constituait des actes de contrefaçons de la marque Axa au motif que « le
client potentiel p[ouvai]t légitimement penser que la société Axacom,
qui reproduit […] le signe “Axa”, est soit une filiale de la société Axa
ou est liée économiquement avec elle, soit titulaire d'une licence », en
raison du « caractère distinctif très élevé » de la marque Axa . On peut
2773
810 Quelle que soit la forme prise par la contrefaçon, l'atteinte à la marque
suppose la réunion de conditions communes.
813 Usage par les vendeurs sur les places de marché en ligne ◊ Il
convient donc de rechercher si les actes prétendument contrefaisants
sont effectués dans un contexte économique. Or, l'application de cette
condition à certains usages dans l'univers numérique a soulevé des
difficultés.
La première question qui se pose est de savoir si une personne
physique vendant un produit sur une place de marché en ligne effectue
un usage dans la vie des affaires , ou au contraire, un usage privé, de la
2779
seuil à partir duquel on quitte l'usage privé pour se situer dans la vie des
affaires. La Cour de justice semble impliquer que l'usage dans la vie des
affaires doit être effectué dans le cadre d'une activité professionnelle.
Ainsi s'appuie-t-elle, dans son arrêt eBay , sur le fait que les
2781
compatible avec l'exigence d'usage dans la vie des affaires posée par la
Cour de justice de l'Union européenne – à moins, peut-être,
2787
celui qui parodie une marque en fait un usage qui se situe en dehors de
la vie des affaires, dans la mesure où il ne vise aucun avantage
économique.
usage soit effectué non seulement dans la vie des affaires, mais
également « pour désigner des produits ou services » (identiques ou
similaires), c'est-à-dire à titre de marque . Cette exigence, tirée de la
2799
Cette règle s'applique à tous les usages de termes dans leur acception
courante, y compris aux usages effectués au sein de noms de
domaine . C'est ainsi qu'il a été jugé que l'usage du nom de domaine
2806
ainsi que les juges ont admis, par exemple, la licéité de la référence aux
marques Juventus ou PSG sur des sites de paris en ligne . On
2813 2814 2815
l'Union européenne a précisé, à ce sujet, qu'un tiers fait usage d'un signe
« pour des produits ou services » lorsqu'il utilise ce signe « de telle
façon qu'il s'établit un lien entre le signe […] et les produits
commercialisés ou les services fournis par le tiers » . 2836
La condition d'usage à titre de marque est jugée remplie dès lors que
le titulaire du nom de domaine exploite ce signe en relation avec des
produits ou services similaires . Ainsi a-t-il été jugé que l'usage du
2842
– soit enfin le nom de domaine est utilisé pour désigner les produits
ou services du titulaire de la marque, de manière descriptive, critique ou
parodique. C'est ainsi qu'il a été jugé que l'usage des noms de domaine
<toy-watch.fr> et <toywatch.fr> ne contrefaisait pas la marque
Toywatch, dans la mesure où il donnait accès à un blog critiquant
notamment les montres de marque Toywatch, car il s'agit d'un usage
informatif et non pas d'un usage à titre de marque . Cette décision
2852
826 Usage du signe dans une adresse e-mail ◊ Dans deux décisions
similaires, les juges ont qualifié de contrefaçon l'emploi des marques
Hotmail et Business Village , respectivement au sein des adresses
2866 2867
vendeur qui, dans son annonce, effectue un tel usage, dans la vie des
affaires, pour désigner ses produits. Ainsi en a jugé la Cour de justice
dans son important arrêt eBay , dans lequel elle a développé le
2875
marques dont les signes étaient choisis en tant que mots-clés pour
renvoyer les internautes sur les pages de tiers. C'est ainsi que plusieurs
sociétés ont attaqué la société Google pour son système de
référencement payant Google Adwords (ainsi que d'autres moteurs de
2906
Dans un premier temps, les juges nationaux ont hésité sur la question
de savoir si la pratique consistant à proposer aux annonceurs des signes
identiques ou similaires à des marques à titre de mots-clés pouvait être
qualifiée de contrefaçon . Certaines décisions ont répondu de manière
2908
– est en revanche pertinent […] le rôle joué par Google dans la rédaction du message
commercial accompagnant le lien promotionnel ou dans l'établissement ou la sélection des mots-
clés » 2920.
indiquant que les règles de Google interdisent les annonces dont les
pages de destination proposent des produits interdits, elle apporte de
sérieux indices de la connaissance par Google du contenu des annonces
et des sites promus. Tous ces éléments sont de nature à faire douter du
rôle prétendument neutre de Google dans la rédaction et l'apparition des
annonces.
Pourtant, dans un arrêt du 19 novembre 2010 , la cour d'appel
2929
Lorsque la condition d'« usage dans la vie des affaires » est remplie, il
convient de vérifier que l'annonceur utilise le signe « à titre de marque »,
c'est-à-dire pour désigner des produits ou services. Là encore, selon les
arrêts Google et Bergspechte, cette condition est remplie même si le
signe n'est pas reproduit dans le message promotionnel de l'annonceur.
En effet, l'annonceur ayant sélectionné en tant que mot-clé le signe
identique à une marque d'autrui a pour but que les internautes
introduisant ce mot en tant que terme de recherche cliquent non
seulement sur les liens affichés qui proviennent du titulaire de ladite
marque, mais également sur le lien promotionnel dudit annonceur. Dès
lors, lorsque sont affichés, à côté ou au-dessus des résultats naturels de
la recherche, des liens promotionnels vers des sites proposant des
produits ou des services de concurrents du titulaire de ladite marque,
l'internaute peut percevoir lesdits liens promotionnels comme offrant
une alternative par rapport aux produits ou aux services du titulaire de la
marque. Par conséquent, dans cette situation caractérisée par le fait
qu'un signe identique à une marque est sélectionné en tant que mot-clé
par un concurrent du titulaire de la marque dans le but de proposer aux
internautes une alternative par rapport aux produits ou aux services dudit
titulaire, il y a usage dudit signe pour les produits ou les services dudit
concurrent. Cela reste le cas même si ce mot-clé n'apparaît à l'écran ni
dans le texte même de l'annonce ni dans les pages du site de l'annonceur.
Il suffit pour qu'il y ait usage « pour » des produits ou services qu'un
signe identique à une marque soit sélectionné en tant que mot-clé de
l'annonce par un concurrent du titulaire de la marque.
Naturellement, comme on l'a déjà évoqué à propos des noms de
domaines et des metatags, l'usage du signe par l'annonceur n'est pas
2937
condamnable s'il n'est pas fait à titre de marque , mais seulement dans
2938
le sens du langage courant des mots-clés. Ce point est apprécié par les
juges du fond, de manière relativement stricte. C'est ainsi que, dans un
jugement du 12 décembre 2007, le tribunal de grande instance de Paris a
estimé que l'usage des mots-clés « Belle literie » (certes composés de
mots du langage courant) pour désigner de la literie, sans que soit choisi
aucun autre qualificatif tel que « de qualité » ou « confortable », était un
usage à titre de marque, qui permettait aux annonceurs de faire
apparaître leur site à l'internaute cherchant des requêtes sur la base d'une
requête « Belle literie » . De même, il a été jugé que l'association du
2939
mot commun « vol » avec le mot « bourse » ne constituait pas la
désignation usuelle d'une offre de vente de voyages aériens, et portait
donc atteinte à la marque Bourse des vols . 2940
commerce en ligne, qui avait acheté les mots-clés auprès de Google afin
de promouvoir les produits vendus par l'intermédiaire de ses services.
En d'autres termes, l'exploitant de la place de marché en ligne était ainsi
devenu annonceur.
À la question de savoir si la condition d'usage à titre de marque était
remplie dans ce cas, la Cour de justice, qui avait déjà rappelé dans l'arrêt
Google que l'expression « pour des produits ou des services » identiques
à ceux pour lesquels la marque est enregistrée « porte, en principe, sur
les produits ou les services du tiers qui fait usage du signe identique à la
marque. Le cas échéant, elle peut également porter sur les produits ou
les services d'une autre personne pour le compte de laquelle le tiers
agit » , a indiqué que « s'agissant, précisément, d'une situation où le
2943
prestataire d'un service fait usage d'un signe correspondant à une marque
d'autrui pour promouvoir des produits que l'un de ses clients
commercialise à l'aide de ce service, […] un tel usage [a lieu dans la vie
des affaires] lorsqu'il est fait d'une telle façon qu'il s'établit un lien entre
ledit signe et ledit service » .
2944
– si l'on considère l'usage des mots-clés en tant que lié aux produits
commercialisés par les vendeurs, il en résulte que l'annonceur fait un
usage pour des produits ou des services identiques à ceux pour lesquels
ces marques sont enregistrées. La qualification de contrefaçon est alors
possible.
Encore faut-il, dans ce cas, que soit remplie la dernière condition
posée par la Cour de justice de l'Union européenne.
titulaire.
Dans son arrêt Arsenal , elle a ainsi indiqué que « le droit exclusif
2947
lequel les juges, procédant à une analyse très détaillée de l'affichage des
résultats des requêtes, ont caractérisé l'absence de risque de confusion
pour les internautes au regard des éléments suivants :
– la séparation entre les résultats naturels, affichés à gauche, et les
liens sponsorisés, affichés à droite, et séparés des premiers par une ligne
verticale bleue ;
– le caractère à l'évidence publicitaire des liens commerciaux, dont
chacun des messages est suivi de l'indication (en couleurs) d'un nom de
domaine, de telle manière que tout internaute comprend que ce nom de
domaine ouvre l'accès au site Internet sur lequel sont offerts à la vente
les produits ou services promus par l'annonceur, sans que rien ne
suggère à l'internaute normalement informé et raisonnablement attentif
effectuant une recherche au sujet des marques invoquées, l'existence
d'un lien économique entre l'annonceur et le titulaire de ces marques ;
– l'absence, dans la rubrique dédiée aux messages promotionnels, de
tout signe constituant une reproduction ou une imitation de la marque
objet de la recherche, tant dans les annonces que dans les noms de
domaine figurant en dessous ;
– la présence, dans la colonne de droite, de la formule de clôture « Et
pourquoi pas votre propre annonce ? », montrant de la manière la plus
explicite que la bannière « Liens commerciaux » est ouverte à tout
annonceur sans aucune exclusivité et indiquant par là même que les
produits et services visés par ces liens ne proviennent pas du titulaire de
la marque ou d'une entreprise économiquement liée à celui-ci mais d'un
tiers par rapport au titulaire de la marque.
Cette solution a été reprise dans plusieurs décisions postérieures,
notamment un arrêt de la cour d'appel de Lyon du 22 mars 2012 et un 2964
est peu éclairante sur les conditions dans lesquelles il est porté atteinte à
la fonction de publicité . Cela est d'autant plus vrai que, selon la Cour,
2976
ne porte pas atteinte à cette fonction le fait que l'usage de la marque par
un tiers comme mot-clé oblige le titulaire de la marque à « payer un prix
par clic plus élevé que certains autres opérateurs économiques, s'il veut
obtenir que son annonce apparaisse devant celles desdits opérateurs qui
ont également sélectionné sa marque en tant que mot-clé » , étant
2977
Ainsi, selon la Cour, l'affichage des résultats naturels, qui est gratuit,
garantit en toute hypothèse une visibilité des produits ou services du
titulaire de la marque pour l'internaute. D'où elle en déduit de manière
ferme que « l'usage d'un signe identique à une marque d'autrui dans le
cadre d'un service de référencement n'est pas susceptible de porter
atteinte à la fonction de publicité de la marque », ce qui est fort
discutable.
On comprend mal, dans ces conditions, l'intérêt de la fonction de
publicité reconnue à la marque. Elle ne semble pouvoir jouer aucun rôle
en matière d'usage de mots-clés, comme en témoignent les arrêts
postérieurs Bergspechte et Portakabin , dans lesquels la Cour a
2979 2980
La complexité de cette décision est telle qu'il faut espérer que la Cour
de justice de l'Union européenne apporte une clarification. Dans l'entre-
temps, les juridictions nationales de renvoi devront tenter de tracer la
ligne de démarcation entre les usages portant atteinte à la fonction
d'investissement et les usages relevant d'une concurrence loyale.
vente d'imitations, lorsqu'un tiers tente par l'usage d'un signe identique
ou similaire à une marque renommée de se placer dans le sillage de
celle-ci afin de bénéficier de son pouvoir d'attraction, de sa réputation et
de son prestige, ainsi que d'exploiter, sans aucune compensation
financière et sans devoir déployer des efforts propres à cet égard, l'effort
commercial déployé par le titulaire de la marque pour créer et entretenir
l'image de cette marque, le profit résultant dudit usage doit être
considéré comme indûment tiré du caractère distinctif ou de la
renommée de ladite marque ». Dans l'arrêt Google, elle a précisé que
« cette jurisprudence est pertinente dans des cas où des annonceurs sur
Internet offrent à la vente, moyennant l'usage de signes identiques à des
marques renommées telles que “Louis Vuitton” ou “Vuitton”, des
produits qui sont des imitations des produits du titulaire desdites
marques ». Cette solution est logique, car un tel usage révèle
nécessairement une volonté parasitaire de la part de l'annonceur.
faut-il, pour cela, que son titulaire prouve que l'usage du mot-clé a
contribué à la dénaturation de la marque en terme générique aux yeux du
public.
En d'autres termes, la licéité de l'usage de la marque renommée
dépend de son caractère loyal et dépourvu d'ambiguïté.
Pour le reste, elle estime que « lorsque la publicité affichée sur Internet à
partir d'un mot-clé correspondant à une marque renommée propose, sans
offrir une simple imitation des produits ou des services du titulaire de
cette marque, sans causer une dilution ou un ternissement et sans au
demeurant porter atteinte aux fonctions de ladite marque, une alternative
par rapport aux produits ou aux services du titulaire de la marque
renommée, il convient de conclure qu'un tel usage relève, en principe,
d'une concurrence saine et loyale dans le secteur des produits ou des
services en cause et a donc lieu pour un juste motif » . 3047
864 Les droits exclusifs des titulaires de marques sont limités par diverses
exceptions d'origine légale et jurisprudentielle. Les exceptions les plus
importantes en pratique dans l'environnement numérique sont
l'épuisement du droit (A), l'exception de référence nécessaire (B), la
publicité comparative (C) et la parodie (D). À ces limites s'ajoutent
d'autres exceptions (E), d'importance moindre.
exposé ci-dessus ;
– le nouvel emballage doit indiquer clairement l'identité de l'opérateur
qui a procédé au reconditionnement ; 3063
par exemple, lorsque des produits de luxe sont revendus par des soldeurs
dans des hangars situés dans des zones industrielles . 3072
de justice :
– il conviendra de tenir compte du fait que la vente de produits
d'occasion revêtus d'une marque est une forme de commerce bien
établie, dont le consommateur moyen est familier. Par conséquent, il ne
saurait être constaté, sur la base du seul fait qu'un annonceur utilise la
marque d'autrui avec l'ajout de termes indiquant que le produit concerné
fait l'objet d'une revente, tels qu'« usagé » ou « d'occasion », que
l'annonce laisse penser qu'il existe un lien économique entre le
revendeur et le titulaire de la marque ;
– lorsque le revendeur enlève, sans le consentement du titulaire d'une
marque, la mention de cette marque sur les produits (démarquage) et
remplace cette mention par une étiquette portant le nom du revendeur,
de sorte que la marque du fabriquant des produits concernés est
entièrement dissimulée, le titulaire de la marque est habilité à s'opposer
à ce que le revendeur utilise ladite marque pour annoncer cette revente.
En effet, en pareil cas, il existe une atteinte à la fonction essentielle de la
marque qui est d'indiquer et de garantir l'origine du produit.
qui avait utilisé, tant sur son site web qu'à titre de metatags, les marques
Muscle Razor et Super Iron Works dans le seul but d'attirer la clientèle,
pour ensuite lui proposer des produits d'une autre marque, en tenant le
raisonnement suivant : « Considérant que le distributeur de produits
marqués régulièrement acquis, qui est en droit de les revendre sous la
marque, peut librement faire référence à celle-ci à des fins
promotionnelles ; que la liberté d'usage de la marque dans la publicité
cesse en revanche lorsque le commerçant, détenteur de produits marqués
authentiques régulièrement acquis, en tire prétexte pour utiliser la
marque, certes pour désigner les produits eux-mêmes, mais dans le but
en réalité de promouvoir des produits ou services d'une autre marque,
voire ses propres activités de manière générale ; que la pratique dite de
la marque d'appel est constituée lorsqu'un distributeur annonce la vente
des produits d'une marque alors qu'il en détient un nombre d'exemplaires
insuffisant pour répondre à la demande normale de la clientèle, afin
d'attirer cette dernière et de lui proposer des produits d'une autre marque
[…] ». Ont pareillement été condamnés une société ayant promu sur
Internet la vente de produits de marque Hugo Boss alors qu'un seul tee-
shirt et deux paires de lunettes de cette marque étaient offerts à la
vente ou encore un annonceur qui avait utilisé les marques
3088
dans le cas de bookmakers prenant des paris sur les matches et devant
nécessairement utiliser les noms des clubs concernés , ou encore de
3093
lorsque le tiers n'a pas pris les mesures nécessaires pour prévenir un
risque de confusion dans l'esprit du public : ainsi a-t-il été jugé que
l'usage par un fabricant de lecteurs DVD de la marque DivX sur ses
appareils risquait d'inciter les consommateurs à croire que les produits
mettaient en œuvre la technologie DivX . 3097
web, avait reproduit la marque Ryanair pour proposer aux internautes les
billets délivrés par la compagnie irlandaise . 3101
C. La publicité comparative
881 Articulation entre publicité comparative et protection de la
marque ◊ La question soulevée par la publicité comparative est la
suivante : la référence à la marque d'autrui dans ce cadre peut-elle être
sanctionnée sur le terrain du droit des marques, ou bien la publicité
comparative constitue-t-elle une exception au droit des marques ? 3103
– elle ne doit pas tirer indûment profit de la notoriété attachée à une marque de produits
concurrents ;
– elle ne doit pas présenter un bien ou un service comme une imitation ou une reproduction
d'un bien ou d'un service portant une marque protégée ;
– elle ne doit pas être source de confusion entre l'annonceur et un concurrent ou entre les
marques ou les biens ou services de l'annonceur et ceux d'un concurrent.
l'arrêt Bellure, la Cour de justice avait déjà précisé que le bénéfice tiré
par l'annonceur de la mention de la marque d'un concurrent au sein d'une
publicité comparative n'est pas, en soi, indu ; il faut, pour cela, que soit
caractérisé un acte de parasitisme.
qu'à une cour d'appel qui avait condamné pour contrefaçon le fabricant
d'un médicament générique qui avait fait référence à la marque du
médicament princeps, au motif que cette référence n'était pas nécessaire,
la Cour de cassation a rappelé que « le titulaire d'une marque enregistrée
n'est pas habilité à interdire l'usage, par un tiers, dans une publicité
comparative qui satisfait à toutes les conditions de licéité énoncées [aux
articles L. 121-8 et L. 121-9 du Code de la consommation], d'un signe
identique ou similaire à sa marque » . À l'inverse, peu importe que les
3114
D. La parodie
885 Source de l'exception de parodie ◊ Nombreux sont, en particulier
sur Internet, les usages parodiques détournant des marques connues à
des fins humoristiques ou militantes . Les auteurs de ces usages
3116
Mais cette position est désormais abandonnée par les juges, Déjà,
dans une ordonnance de référé rendue le même jour que celle relative à
la parodie de la marque Esso, le juge s'était interrogé sur la pertinence de
l'application de l'article L 713-3 b) du Code de la propriété intellectuelle
à l'imitation par Greenpeace, sur son site web, de la marque Areva dès
lors, « d'une part, que la finalité de ces imitations ne se situ[ait] pas sur
le terrain commercial mais sur le terrain de la liberté d'expression dans
le cadre du droit à la critique et à la caricature et que, d'autre part, le
risque de confusion est problématique, l'internaute compte-tenu de la
notoriété de l'éditeur du site ne pouvant croire que les informations
diffusées proviennent du titulaire des marques ou d'entreprises qui lui
sont liées » . Le revirement véritable est intervenu en appel des
3120
pas été sanctionnée la parodie par un site web intitulé <Le Monte> de la
marque Le Monde, faute d'une volonté de tirer un profit indu de la
parodie .
3130
E. Autres exceptions
règlement n 207/2009 prévoit, quant à lui, dans son article 12, a), que
o
890 Usage descriptif ◊ Enfin, la dernière exception, qui n'existe pas dans
le Code de la propriété intellectuelle, est consacrée à l'article 6, § 1, b),
de la directive n 2008/95, et à l'article 12, b), du règlement n 207/2009,
o o
Cette exception n'est pas d'une grande utilité, étant donné qu'elle
recouvre une hypothèse qui est déjà soustraite au droit exclusif du
titulaire de la marque. En effet, elle vise le cas où l'usage du signe est
fait en tant que terme du langage courant, décrivant une propriété des
produits du tiers : il ne s'agit alors pas d'un usage à titre de marque, dans
la vie des affaires, de sorte que le titulaire de la marque ne peut s'y
opposer . Appliquant cette règle à l'hypothèse de l'usage de mots-clés
3144
§ 1. L'action civile
A. Action en contrefaçon
apposée ;
– l'usage de la marque en violation de la règle d'épuisement des droits.
De même le règlement n 207/2009 comporte-t-il, dans son article 9,
o
§ 2, une liste non exhaustive d'actes qui peuvent être interdits, parmi
lesquels l'apposition du signe, l'offre, la mise dans le commerce ou la
détention à ces fins de produits sous le signe, l'importation ou
l'exportation des produits sous le signe, ou encore l'utilisation du signe
dans les papiers d'affaires et la publicité. Le Code de la propriété
intellectuelle renvoie d'ailleurs à ce règlement, directement applicable,
dans son article L. 717-1, selon lequel constitue une contrefaçon
engageant la responsabilité civile de son auteur la violation des
interdictions prévues aux articles 9, 10, 11 et 13 du règlement
n 207/2009.
o
896 Élément moral ◊ En matière civile, l'élément moral n'est pas requis.
La bonne foi du contrefacteur est donc indifférente. C'est ainsi qu'un
vendeur, même non professionnel, pourra être condamné pour la
distribution de produits contrefaisants sur Internet, peu important qu'il
ait cru que ces produits étaient authentiques.
contrefaçon.
En ce qui concerne la sanction principale, qui consiste en la
condamnation à indemniser les titulaires de marques par des dommages
et intérêts, la loi a introduit une option au bénéfice des demandeurs.
L'article L. 716-14 du Code de la propriété intellectuelle propose en
effet deux méthodes permettant au juge d'évaluer le montant des
dommages et intérêts. Celui-ci peut prendre en considération
« distinctement : 1° Les conséquences économiques négatives de la
contrefaçon, dont le manque à gagner et la perte subis par la partie
lésée ; 2° Le préjudice moral causé à cette dernière ; 3° Et les bénéfices
réalisés par le contrefacteur, y compris les économies d'investissements
intellectuels, matériels et promotionnels que celui-ci a retirées de la
contrefaçon ». Mais il peut également, à titre d'alternative et sur
demande de la partie lésée, allouer à titre de dommages et intérêts une
somme forfaitaire. Cette somme « est supérieure au montant des
redevances ou droits qui auraient été dus si le contrefacteur avait
demandé l'autorisation d'utiliser le droit auquel il a porté atteinte », et
« n'est pas exclusive de l'indemnisation du préjudice moral causé à la
partie lésée ». On renvoie, sur ce point, aux développements consacrés à
la vocation répressive des dommages-intérêts dans le Titre 1 de cette
Partie . 3171
indiquer que, selon la Cour de cassation, le juge des référés n'est pas
compétent pour prononcer une telle mesure, car le transfert de
l'enregistrement d'un nom de domaine ne constitue ni une mesure
conservatoire ni une mesure de remise en état . 3174
B. Action en parasitisme
§ 2. L'action pénale
c) De donner des instructions ou des ordres pour la commission des actes visés aux a et b ».
Selon l'article L. 716-10, « est puni de trois ans d'emprisonnement et
de 300 000 euros d'amende le fait pour toute personne :
a) De détenir sans motif légitime, d'importer ou d'exporter des marchandises présentées sous
une marque contrefaisante ;
d) De sciemment livrer un produit ou fournir un service autre que celui qui lui est demandé
sous une marque enregistrée. »
condamnent ainsi des particuliers pour s'être fait adresser en France des
marchandises contrefaisantes , tandis que d'autres les relaxent dès lors
3187
TLD). Ce domaine peut être soit générique (il s'agit alors d'un gTLD ou
generic top level domain, tel que <.com>, <.org> ou <.net>) ou régional
(il s'agit alors d'un ccTLD ou country code top level domain, tel que
<.fr>, <.de>, <.asia> ou <.eu> pour les noms de domaine de l'Union
européenne) ;
– le radical, c'est-à-dire de la partie figurant avant le point, correspond
au domaine de second niveau (Second level domain ou SLD). Il s'agit du
nom choisi par le demandeur, conformément à la charte de nommage
applicable au TLD concerné.
Par exemple, dans le nom de domaine <www.dalloz.fr>, <dalloz> est
le domaine de second niveau et <.fr> est le domaine (national) de
premier niveau. La mention <www.>, signifiant World wide web,
indique quant à elle que le nom de domaine donne accès à un service
web.
Il est possible de rajouter des niveaux qui constituent autant de sous-
domaines : par exemple, le ccTLD <.fr> comporte les sous-domaines
<.tm.fr>, réservé aux titulaires de marques, <.gouv.fr>, réservé aux
institutions gouvernementales, ou encore <.asso.fr> pour les
associations.
On dénombrait, en 2013, 24 domaines de premier niveau génériques,
du <.com> , créé en 1995, au <.xxx>, créé en 2011 pour désigner des
3195
sites réservés aux adultes (extension pour laquelle a été mise en place
3196
Personne morale de droit privé californien à but non lucratif, sous tutelle
du ministère du Commerce américain, l'ICANN, constituée le
6 novembre 1999, décide de la création de noms de domaine de premier
niveau, génériques et régionaux, et en confie l'exploitation à des tiers.
Cette exploitation s'effectue à travers une « cascade de contrats » qui 3215
bien, dans ses articles 3 et 4, que le registre TLD <.eu> ne fait pas office
de bureau d'enregistrement, mais enregistre les noms de domaine via
tout bureau d'enregistrement <.eu> accrédité. La liste de ces bureaux se
trouve sur le site web de l'EURid . 3226
En vertu des contrats qui les lient aux registres, les bureaux
d'enregistrement sont tenus de respecter les règles édictées par les
registres ainsi que celles émanant de l'ICANN.
des produits ou services proposés sur les sites web des entreprises
correspondantes. Le nom de domaine a ainsi été successivement qualifié
de « signe de ralliement de la clientèle vers le site qu'il identifie » , de 3231
l'enseigne » .
3233
– D'autre part, même dans l'hypothèse où ils sont distinctifs, les noms
de domaine ne peuvent être assimilés aux marques. En effet, au-delà de
leur ressemblance, qui tient particulièrement au monopole conféré au
titulaire du signe, il existe entre ces deux types de signes des différences
fondamentales qui s'opposent à l'application aux noms de domaine des
règles propres aux marques . Comme l'a souligné une décision très
3242 3243
qualification :
– En premier lieu, le raisonnement développé par la cour d'appel
de Paris dans sa décision du de 18 octobre 2000 soumet la qualification
de propriété à plusieurs conditions , parmi lesquelles l'exigence d'un
3251
Ainsi a-t-il été jugé que « le nom de domaine ne fait l'objet d'aucune
réglementation spécifique et ne peut bénéficier d'une protection que
selon les principes généraux de droit commun » . Il est donc désormais
3255
acquis que, selon une formule devenue constante, l'attribution d'un nom
de domaine ne confère aucun droit privatif . Comme l'écrit la cour
3256
domaine qui est admis parmi les objets de propriété que « le droit
exclusif de jouir et disposer des noms de domaines enregistrés, lequel
droit procède du contrat conclu entre l'auteur de l'enregistrement et
l'instance chargée de le réaliser » . 3268
technique ;
– les contrats conclus entre l'ICANN et les registres : si les contrats
délégant la gestion des ccTLD ne comportent quasiment pas de clauses
relatives aux modalités d'enregistrement des noms de domaine, les
contrats relatifs à la gestion des gTLD incluent certaines règles de fond,
qui s'imposent naturellement aux registrars, lesquels incorporent ces
règles dans les contrats d'enregistrement ; 3281
– les règles édictées par les registres pour les noms de domaine dont
ils ont la gestion : à côté des éventuelles règles imposées par l'ICANN,
les registres ont la possibilité de prévoir des règles additionnelles. Ainsi,
« les registres de domaines nationaux définissent librement les
conditions de création et d'utilisation des noms, sauf dans les
hypothèses, en nombre croissant, où l'État représenté par ce domaine a
choisi de réglementer les enregistrements » ; 3283
930 Sources en droit français ◊ La France est l'un des quelques États qui
disposent d'une législation relative aux noms de domaine. L'adoption de
cette législation remonte à une loi du 9 juillet 2004 , qui a créé
3284
1 août 2011 , qui définit des notions importantes telles que celles
er 3291
a) a été enregistré sans que son titulaire ait un droit ou intérêt légitime à faire valoir sur ce
nom, ou
également des signes ne faisant pas l'objet d'un droit privatif comme des
appellations d'origine , des dénominations sociales ou noms
3313 3314
domaine n'en est pas l'exploitation, et l'on voit mal comment il pourrait
alors y avoir atteinte à des droits » . La jurisprudence de la Cour de
3319
cassation va d'ailleurs en ce sens : dans son arrêt Locatour du
13 décembre 2005 , la Cour a indiqué clairement qu'« un nom de
3320
ou imitant une marque que lorsque les produits désignés par les deux
signes sont identiques ou similaires . Ce principe emporte plusieurs
3323
conséquences.
les juges. Ainsi a-t-il été décidé que l'usage du nom de domaine
<www.imaje-ink.com>, dont la saisie renvoyait sur le site <www.wolke-
ink.de>, exploité par le concurrent du titulaire de la marque Imaje pour
commercialiser des produits identiques, entraînait un risque de
confusion pour les consommateurs, et constituait ainsi un acte de
contrefaçon . De même a été condamné pour contrefaçon de la marque
3342
selon le même raisonnement que l'usage par la société Promod des noms
de domaine <place-des-styles.com>, <placedesstyles.com> et
<placedesstyles.fr> pour identifier une place virtuelle de présentation de
produits vers laquelle était redirigé l'internaute n'était pas de nature à
caractériser une exploitation à titre de marque.
sites sur lesquels étaient proposé des eaux de source pour animaux de
compagnie, une brasserie, des biscuits et des jus de fruits, portaient
atteinte à l'AOC « Champagne », en vertu de l'article L. 643-1, alinéa 2,
du Code rural, qui s'oppose à tout affaiblissement ou détournement de la
notoriété des appellations . En revanche, les juges ont estimé que
3382
De même, pour qu'il puisse être jugé qu'un nom de domaine porte
atteinte à un nom commercial ou à une dénomination sociale, il faut
démontrer que l'usage qu'en fait son titulaire entraîne un risque de
confusion entre les signes , ce qui déclenche la qualification d'acte de
3384
b) le nom de domaine a été enregistré pour empêcher le titulaire d'un nom sur lequel un droit
est reconnu ou établi par le droit national et/ou communautaire, ou un organisme public, de
traduire ce nom en un nom de domaine correspondant, pour autant que :
ii) le nom de domaine n'ait pas été utilisé d'une façon pertinente dans les deux années au
moins qui suivent la date d'enregistrement ;
iii) au moment où une procédure de règlement extrajudiciaire d'un litige a été engagée, le
titulaire d'un nom de domaine sur lequel un droit est reconnu ou établi par le droit national et/ou
communautaire, ou le titulaire d'un nom de domaine d'un organisme public, ait déclaré son
intention d'utiliser le nom de domaine d'une façon pertinente mais sans le faire dans les six mois
qui suivent l'ouverture de la procédure de règlement extrajudiciaire ;
c) le nom de domaine est enregistré dans le but essentiel de perturber les activités
professionnelles d'un concurrent ;
d) le nom de domaine a été utilisé intentionnellement pour attirer, à des fins lucratives, des
utilisateurs de l'Internet vers le site Internet ou un autre espace en ligne du titulaire du nom de
domaine, en créant une confusion avec un nom sur lequel un droit est reconnu ou établi par le
droit national et/ou communautaire ou un nom d'organisme public, cette probabilité de confusion
concernant la source, le sponsoring, l'affiliation ou l'approbation du site Internet ou de l'autre
espace en ligne du preneur ou d'un produit ou service qui y est proposé, ou
e) le nom de domaine enregistré est un nom de personne pour lequel aucun lien ne peut être
démontré entre le titulaire du nom de domaine et le nom de domaine enregistré ».
– <toulemondebochart.com> et <toulemonde-bochart.com>,
enregistrés en vue de profiter de la dénomination sociale de la société
Toulemonde Bochart, bénéficiant d'une « notoriété nationale et
internationale dans le domaine de l'édition et de la distribution de tapis
contemporains », ce qui caractérise une « démarche agressive et non
fondée de la part des déposants » ; 3405
958 Outre les droits « de propriété intellectuelle », les droits des tiers
protégés contre les noms de domaine comportent également les droits de
la personnalité.
2. Protection des droits de la personnalité
terrain de droit commun de l'article 1382 du Code civil. Dans les deux
cas – hormis l'hypothèse de la fraude – l'atteinte au nom de l'entité
résultera de l'usage que fait de son nom de domaine le titulaire, et de
l'existence d'un risque de confusion ou d'un préjudice causé à la
renommée de la collectivité. Ainsi, comme dans le cas des autres droits
antérieurs étudiés précédemment, c'est l'usage du nom de domaine qu'il
faut prendre en compte. Comme l'indiquent les juges, l'atteinte aux
droits d'une collectivité territoriale sur son nom n'est constituée « que
pour autant que celle-ci établisse que l'usage du signe contesté entraîne
un risque de confusion avec ses propres attributions ou est de nature à
lui porter préjudice ou à porter préjudice à ses administrés » . La Cour
3427
décision qui contraste avec la sévérité des juges qui, dans une affaire
antérieure, avaient estimé que l'exploitation par son titulaire du nom de
domaine <saint-tropez.com> créait un risque de confusion avec celui de
la collectivité en dépit d'un avertissement destiné aux utilisateurs qui
précédait l'accès aux informations mises à leur disposition en les avisant
qu'ils n'accédaient pas aux renseignements diffusés par la commune
de Saint-Tropez ; 3431
968 Subordonné au respect des droits des tiers, l'enregistrement des noms de
domaine est également soumis à une autre condition, celle de leur
licéité.
<hotellerie.fr> , <servicesfuneraires.fr>
3467
ou encore <bois-
3468
§ 2. La procédure d'enregistrement
2. Les sanctions
transfert ;
– l'octroi de dommages-intérêts, parfois conséquents : ainsi la SNCF
s'est-elle vue attribuer 25 000 euros en réparation du préjudice subi en
raison de l'enregistrement des noms de domaine <sncfusa.com> et
<eurotgv.org> . 3509
992 Pouvoir du juge des référés ◊ Les litiges relatifs aux noms de
domaine sont fréquemment portés devant le juge des référés, en raison
de la rapidité de la procédure. Il peut s'agir du référé contrefaçon prévu à
l'article L. 716-6 du Code de la propriété intellectuelle si le demandeur
invoque un droit de marque, ou du référé de droit commun si le nom de
domaine porte atteinte à un autre droit, tel qu'un nom commercial, une
dénomination sociale ou un autre nom de domaine.
La question s'est posée de savoir si le juge saisi en référé peut
ordonner l'annulation de l'enregistrement du nom de domaine ou son
transfert . Dans l'important arrêt Sunshine , la Cour de cassation a
3511 3512
usage .
3518
Ajoutons que cette solution incite par ailleurs à diriger la sanction non
pas contre le titulaire du nom de domaine, mais contre son exploitant,
lorsqu'il y a une dissociation entre les deux . En effet, l'usage illicite
3526
portaient atteinte aux marques Les triplés et The leading hotels of the
world, sur le territoire français, mais ont refusé de faire droit aux
demandes de radiation ou de transfert des noms de domaine du réseau
Internet, qui avaient une portée internationale.
qu'il ignore l'atteinte ). Un tel régime n'est pas sans rappeler les règles
3539
antérieurs.
En application de l'article 22, § 6, du règlement n 874/2004, dès
o
1013 Absence de droit privatif ◊ Comme cela a été souligné plus haut , 3589
l'usage a été défini par les juges de manière négative, par opposition, en
quelque sorte, à un usage « symbolique ». Ainsi a-t-il été jugé que
l'exploitation effective d'un nom de domaine ne saurait résulter de « la
seule mise en ligne de l'indication du domaine assortie des références de
son propriétaire » . En d'autres termes, un nom de domaine, pour être
3597
1019 Comme on l'a indiqué dans le Chapitre précédent , la liste des droits
3605
de France ; 3611
« signes antérieurs utilisés dans la vie des affaires dont la portée n'est
pas seulement locale ». Encore faut-il, évidemment, que les noms de
domaine antérieurs remplissent cette dernière condition. Il est donc
nécessaire, en particulier, que ces noms de domaines soient
effectivement utilisés pour désigner des sites actifs ; ni le simple
enregistrement d'un nom de domaine, ni la redirection vers un autre site,
ne sauraient caractériser un usage dans la vie des affaires . 3614
exemple, retenu l'existence d'un tel risque dans une affaire opposant le
titulaire du nom de domaine <azurvilla.com> à l'utilisateur du nom
postérieur <azurvilla.net>, dans la mesure où les deux signes étaient
quasi identiques, et où leurs titulaires exerçaient dans le même secteur
d'activité (agences immobilières), et à quelques kilomètres de distance
l'un de l'autre .
3623
Un arrêt de la cour d'appel de Paris a même sanctionné, sur ce
3624
Il est donc nécessaire, une fois encore, de se référer à l'usage qui est
fait des noms de domaine concernés. Lui seul permet en effet de
comparer les spécialités en question et les territoires d'exploitation des
signes, le risque de confusion ne pouvant résulter de la seule
comparaison des noms de domaine. Ainsi la coexistence de noms de
domaine proches, voire quasi identiques, tels que <www.ville-
levallois.fr> et <levallois.tv> , <www.la-plagne.com> et
3628
validée par les juges au motif que les diverses présentations des sites en
conflit n'engendraient aucun risque de confusion. En d'autres termes, des
chartes graphiques différentes peuvent conduire à écarter tout risque de
confusion entre des sites web aux noms de domaine similaires . 3630
1024 Cas des noms de domaine non distinctifs : mise en œuvre par
les tribunaux ◊ Dans un premier temps, les juges ont été tentés de
faire bénéficier les noms de domaine non distinctifs d'une protection
contre les signes voisins. Ainsi le juge des référés a-t-il sanctionné
l'utilisation du nom de domaine <bois-tropicaux.com> au motif que le
nom <boistropicaux.com> était déjà utilisé par un tiers . Selon ce juge,
3634
« c'est vainement que les défendeurs font valoir que la réservation d'un
nom de domaine ne serait génératrice d'aucun “droit privatif” et
permettrait seulement de revendiquer une “antériorité”, alors qu'en
réservant le nom de domaine <boistropicaux.com>, [son titulaire] s'est
vu reconnaître un droit d'occupation sur ce terme, en vertu duquel [il] est
en droit de s'opposer à toute réservation d'un nom de domaine quasi
identique destinée à profiter indûment de sa notoriété et à générer une
confusion. Pas davantage, les défendeurs ne sauraient valablement
prétendre qu'aucune faute n'a été commise au motif que l'expression
<boistropicaux> est insusceptible d'appropriation car il s'agirait d'une
expression générique totalement dépourvue de distinctivité par rapport
aux services proposés par l'association. En effet, à la différence d'un
droit de marque qui, pour être valable, suppose que l'expression choisie
soit distinctive par rapport aux produits et services visés, le droit sur le
nom de domaine est un droit d'occupation, régi par la règle du “Premier
arrivé, premier servi”, sauf en cas de faute. En l'espèce, l'association Le
Commerce du Bois est fondée à revendiquer un droit d'occupation sur
cette expression, qui identifie parfaitement l'activité très spécialisée
qu'elle entend exercer sur Internet et qu'elle a réservée depuis le
15 novembre 1999. La réservation par les défendeurs d'un nom de
domaine quasi identique pour exploiter un site au contenu et aux
objectifs similaires, a eu pour effet de brouiller volontairement l'adresse
virtuelle que confère le nom de domaine pour que les internautes, ainsi
trompés, arrivent non sur le site du titulaire légitime mais sur un site
pirate ».
Mais cette décision a été infirmée en appel : la Cour a considéré
3635
<gay.fr> ,
3642
<chambres-et-literie.fr> ,
3643
<hotelsdecharmetoulouse.com> 3644
, <selection-biere.com> ,
3645
variété et leur vélocité, ces qualités étant désignées par la règle des 3 V.
Le Big data est favorisé par le nouveau phénomène d'Open data qui
consiste en un mouvement d'ouverture et de libre accès des données
numériques publiques ou privées . Ces données sont produites par une
3666
notre système de santé. Cependant les dangers d'un libre accès à ces
données particulièrement sensibles incitent pour l'heure l'actuelle
ministre de la Santé à s'y opposer.
Si les Français ont quelque peu tardé à prendre conscience de ce
phénomène de diffusion et de récupération des données à caractère
personnel, ils en ont aujourd'hui pleinement pris la mesure, à tel point
que 75 % craignent aujourd'hui que leurs informations laissées sur
Internet fassent l'objet d'un usage ultérieur . 3668
1030 Subdivisions ◊ Ces risquent ont plusieurs sources. Ils peuvent tout
d'abord provenir des procédés utilisés par les différents opérateurs ou
prestataires de services sur Internet (§ 1). Le danger peut également
résulter des données elles-mêmes, de part les « traces » que laissent
toutes connexions (§ 2).
1. Les cookies
1033 Fonction des cookies ◊ Les cookies sont des témoins de connexion.
Il s'agit de fichiers installés sur le disque dur de l'ordinateur de
l'utilisateur. Ils sont très utiles, voire indispensables à la navigation, en
ce qu'ils permettent au serveur web de reconnaître l'internaute lorsque
celui-ci accède à un site ou passe d'une page web à l'autre. Ce moyen
d'identification évite à l'utilisateur de devoir ressaisir ses données ou
d'exprimer à nouveau ses choix et préférences communiqués lors de sa
première visite. Ils permettent ainsi d'accéder à une page personnelle,
aux commandes ou panier d'achats. Il est ici plus spécialement question
de la catégorie des « cookies de navigation ». D'autres, plus gênants,
appelés « cookies comportementaux » visent à récupérer les habitudes
de navigation des internautes afin de leur proposer des publicités
conformes à leurs préférences. Ces témoins de connexion, permettant
l'élaboration de publicités ciblées, peuvent rendre la navigation pénible
et surtout être perçus comme une violation de l'intimité. Ils constituent
en effet des espaces de stockage des informations personnelles
communiquées par l'utilisateur, le risque résultant alors de l'utilisation,
plus au moins correcte, que peut en faire ensuite le site. Les cookies sont
donc de véritables mouchards de connexion dont la présence peut
devenir gênante, voire attentatoire à la vie privée.
1034 Usage par les opérateurs ◊ La difficulté résulte également dans le
fait que les cookies sont souvent envoyés à des internautes qui n'en
comprennent pas vraiment le fonctionnement, les acceptent sans en
avoir véritablement conscience et sans connaître leur devenir.
L'expédition peut également se faire de manière insidieuse aux moyens
de logiciels espions, appelés web bugs, qui entrent dans le terminal de
l'utilisateur à son insu afin de collecter et stocker des informations le
concernant.
Le nombre de cookies envoyés par un serveur est heureusement
réglementé, de même que leur taille qui conditionne leur capacité de
stockage.
La quasi-totalité des navigateurs (Internet explorer, Google chrome,
Firefox) offre la possibilité de limiter ces cookies. Des logiciels
permettent également d'empêcher l'installation des cookies publicitaires.
Un certain niveau de maîtrise de l'outil informatique est cependant
requis pour comprendre le langage technique utilisé lors de l'explication
des manœuvres à effectuer.
Si les cookies ne sont donc pas dangereux en eux-mêmes, ils peuvent
cependant le devenir selon l'usage qui en est fait, l'internaute devant
veiller à ne pas multiplier la délivrance d'informations personnelles.
2. Réglementation
1. Le spam
à caractère personnel.
1045 Régime juridique ◊ Le régime juridique des spams est lui aussi
définit par la directive du 12 juillet 2002 . Ce texte a été transposé en
3682
droit français par la loi pour la confiance dans l'économie numérique (loi
LCEN) du 21 juin 2004 . L'article 13.1 de cette directive a inspiré
3683 3684
Dans ce paragraphe relatif aux risques que font courir à la vie privée
et aux données personnelles les différents procédés utilisés par les
opérateurs d'Internet, on peut enfin évoquer la très problématique
activité de commerce des données recueillies.
qu'un fichier non déclaré à la Cnil devait être considéré comme une
chose hors du commerce. Elle a de ce fait estimé, sur le double
fondement des articles 128 du Code civil et 22 de la loi du 6 janvier
1978, que la nullité de la vente devait être prononcée pour illicéité de
son objet. Une telle décision constitue une appréciable avancée dans
l'encadrement de cette pratique de commercialisation des données. Elle
implique en effet que toute cession de données personnelles compilées
sous forme de fichiers se fasse dans le respect des dispositions de la loi
informatique et libertés, ce qui permettrait à la Cnil de vérifier que la
collecte des informations revendues a été réalisée en toute loyauté.
L'initiative de la Cour de cassation ne répond cependant que
partiellement aux difficultés posées par ces techniques de revente de
fichiers de données et il devient dès lors urgent d'engager une réflexion
visant à instaurer un régime juridique encadrant ces procédés de
commercialisation.
Au regard des importants profits réalisés, les économistes s'intéressent
également à ces pratiques litigieuses, différents États envisageant de
taxer la récolte des données personnelles. Dans ce sens le rapport
de Pierre Collin et Nicolas Colin, consacré à la fiscalité de l'économie
numérique, préconise d'instituer en France « une fiscalité spécifique du
type de la taxe générale sur les activités polluantes ou de la “taxe
carbone” » . La taxation ne s'appliquerait qu'aux acteurs qui collectent
3716
1. Le principe de confidentialité
vaut également pour les opérateurs qui offrent des services à valeur
ajoutée , dès lors que l'abonné y a consenti expressément et que cela
3722
Ces dispositions concernant la conservation des données mettent en
évidence les difficultés d'élaboration de toute réglementation relative à
Internet qui suppose de trouver un savant équilibre entre l'impérieux
besoin d'anonymat de l'internaute et sa nécessaire identification en cas
de commission de comportements délictueux.
La liberté de légiférer offerte aux États par l'article 15 de la directive
de 2002, afin de leur permettre de garantir leur sécurité nationale, a
cependant conduit à une regrettable variabilité des délais de
conservation et des types de données concernées. Cette disparité des
législations européennes s'avérait préjudiciable aux opérateurs
intervenant de manière transfrontalière. Afin de répondre à un légitime
besoin d'harmonisation, une nouvelle directive, dite directive Data-
retention, fut adoptée le 15 mars 2006 . 3744
3. La directive data-retention
B. L'adresse IP
1058 Signification ◊ Cet acronyme signifie Internet Protocol qui peut être
analysé en un procédé de routage de l'Internet. L'adresse IP correspond
au numéro d'identification d'un ordinateur ou d'un téléphone mobile
disposant d'une connexion Internet. Cette adresse peut être dynamique
ou permanente selon qu'elle est attribuée ou non pour la durée de
connexion. Concrètement, il s'agit d'une adresse numérique composée
de chiffres et attribuée par l'opérateur qui commercialise l'accès au
réseau. Cette suite de chiffres permet une identification de l'ordinateur,
ou du téléphone connecté, ainsi que la communication avec les autres
appareils du réseau.
Avec cette épineuse question, nous finissons ici d'évoquer les risques
que font encourir à la vie privée les différentes données et traces que
laisse la navigation sur Internet, celles-ci étant susceptibles d'être
recueillies par des tiers en vue d'une utilisation potentiellement
attentatoire à l'intimité de la personne.
Cet exposé préalable aura permis de prendre conscience de
l'importance du dispositif de protection de la vie privée et des données
personnelles à l'ère du numérique. Ces dernières relevant d'un régime
spécial, celui-ci sera exposé avant que ne soit envisagé le régime de
droit commun de protection de la vie privée.
§ 1. Le dispositif de protection
A. Le dispositif national
des derniers pays à transposer cette directive dans son droit national, ce
retard ayant d'ailleurs été sanctionné par la Commission européenne. En
présence d'une législation préexistante, l'opération d'intégration s'est en
effet avérée plus délicate en France que dans la majeure partie des autres
États membres dont les législations étaient vierges en matière de
protection des données personnelles.
La réforme du 6 août 2004 s'est contentée d'adapter la loi de 1978,
sans profondément en modifier l'esprit. La numérotation d'origine du
texte a d'ailleurs été assez largement maintenue ce qui implique que l'on
parle de « la loi du 6 janvier 1978 modifiée » pour évoquer l'actuel
dispositif législatif. Cette loi de réforme de 2004 a été en partie soumise
à un contrôle de constitutionnalité avant-promulgation, ce qui devrait
éviter d'éventuelles questions prioritaires de constitutionnalité. Notons
cependant que ce contrôle s'est avéré limité du fait de l'incompétence du
juge constitutionnel à apprécier les dispositions d'une loi transposant une
directive. Seul le juge communautaire, saisi d'une question préjudicielle,
est en effet en mesure d'apprécier la conformité d'une transposition.
Exceptées certaines dispositions répressives transposées dans le Code
pénal, ces deux législations n'ont pas été codifiées. L'essor
impressionnant de la matière pourrait aujourd'hui justifier la création
d'un Code du numérique élaboré à droit constant.
1068 Esprit de la loi ◊ Il n'est peut-être pas inutile de rappeler l'état d'esprit
du législateur au moment de l'élaboration de la loi de 1978. Cette
législation ambitionnait notamment de protéger l'individu contre le
pouvoir investigateur de l'État, celui-ci s'exprimant par des tentatives de
« fichage » des citoyens. Le texte a en effet été élaboré à l'époque où
était envisagée la création du fichier SAFARI . Ce fichier prévoyait de
3780
Pour que la loi de 1978 soit applicable, encore faut-il que la donnée à
caractère personnel fasse l'objet d'un traitement.
Cette pratique s'est développée dès la fin des années 1990 aux États-
Unis et ne s'est imposée en France qu'au début des années 2000 . Le 3806
1080 La loi de 1978 n'est pas une loi de police ◊ Dans l'ordonnance
précitée du président du TGI de Paris, en date du 14 avril 2008, la
requérante agissant contre Google a tenté de faire valoir que la
législation de 1978 devait être considérée comme une loi de police,
c'est-à-dire une loi dont l'observation est nécessaire pour la sauvegarde
de l'organisation politique, sociale ou économique d'un pays. Elle
prétendait également que l'ordre public, ainsi que le conçoit le Droit
international privé, commandait l'application de la loi française. Ce
double argument a été rejeté par le juge qui a au contraire affirmé que
« la loi française n'est pas en toute évidence une loi de police justifiant
son application impérative au présent litige, et que son application ne
s'impose pas, que ce soit en vertu du lieu de survenance du fait
dommageable ou pour des motifs tenant à l'ordre public au sens du droit
international privé » . Ce refus s'explique notamment par le fait que les
3837
cette décision est heureuse, une réserve doit cependant être émise. Il
existe en effet un paradoxe dans le fait d'ordonner de supprimer le
référencement d'un document vidéo, sans que celui-ci ne disparaisse
effectivement de la toile. Celui-ci reste consultable en utilisant d'autres
moteurs de recherche et il s'avérerait plus efficace d'agir directement
contre les gestionnaires des différents sites qui diffusent le document.
Par une décision du 23 octobre 2013, le TGI de Paris a également
considéré que la société Google pouvait être condamnée à réparer les
préjudices résultant de la fonctionnalité Google suggest sur la base du
droit commun de la responsabilité civile . Il n'est par contre pas
3842
Le lancement d'un nouveau réseau social intitulé Google Buzz est par
ailleurs de nature à inquiéter, cette application ayant été automatique
combinée avec les services de messagerie électronique de Gmail.
Google a ainsi attribué d'office aux différents titulaires de comptes un
réseau d'« amis » constitué des contacts avec lesquels ils correspondent
le plus fréquemment sur Gmail. Cette opération a été effectuée sans en
informer les utilisateurs ni obtenir leur consentement préalable.
Différentes Cnil européennes, dont celle de la France, ont vivement
réagi à cette contestable initiative non-respectueuse des principes de la
réglementation européenne. Le 19 avril 2010, dix d'entre elles ont
adressé un courrier commun au groupe Google l'exhortant à respecter la
réglementation relative aux données personnelles . 3844
que cela soit contesté par l'opérateur, la Cnil a en effet considéré qu'il
réalisait une collecte de données à caractère personnel. Si cela s'avère
indiscutable s'agissant des informations directement identifiantes,
récoltées à l'occasion du fonctionnement des différents comptes
d'utilisateurs, tel est également le cas pour les données récoltées auprès
d'utilisateurs non identifiés. L'accumulation des données recueillies ainsi
que les croisements opérés grâce au nouveau dispositif de règles de
confidentialité permet en effet de « singulariser (l'utilisateur) à partir
d'un ou de plusieurs éléments qui lui sont propres » . Dès lors « ces
3850
Dans le même ordre d'idée, des exceptions sont encore admises si des
règles internes d'entreprise, dites Binding Corporate Rules (les BCR)
sont adoptées au sein d'un groupe menant une activité internationale . 3860
Dans tous ces cas de transfert et quelles qu'en soient les modalités, les
personnes titulaires des données doivent être informées de l'existence de
l'envoi vers un pays tiers . Cette information doit être détaillée en
3862
tribunal de grande instance dans le ressort duquel sont situés les locaux à
visiter. Ce même juge peut également être sollicité en cas d'urgence, de
gravité des faits ou de risque de destruction de preuves, le responsable
du traitement ne pouvant alors s'opposer au contrôle.
La loi relative à la consommation, dite loi « Hamon », du 17 mars
2014 adapte les pouvoirs d'investigation de la Cnil au développement
3879
professionnel, dès lors qu'il est invoqué à bon escient, peut cependant
justifier que le responsable du traitement s'oppose à la réalisation des
vérifications sans que son refus soit constitutif du présent délit
d'entrave . Les opérations de contrôle peuvent enfin être exclues
3882
scolaire, a fait l'objet d'un avertissement de la Cnil pour avoir réalisé des
fichiers sur ses élèves et leurs parents qui comportaient des
appréciations calomnieuses. Le 27 juillet 2012, à l'occasion du recours
exercé contre l'avertissement de la Cnil, le Conseil d'État a jugé la
sanction proportionnée . Le Conseil a également eu récemment
3890
La Commission rend enfin un rapport annuel dans lequel elle fait état
de son activité et formule un certain nombre de propositions en vue
d'une amélioration de l'actuel dispositif de protection .3916
Dans son rapport d'activité 2012, la Cnil indique qu'elle a été saisie de
3682 demandes de droit d'accès indirect, ce chiffre représentant une
augmentation de + 75 % par rapport à l'année précédente. La
Commission indique que 1829 de ces sollicitations concernent l'accès au
fichier FICOBA de l'administration fiscale dans le cadre du règlement
des successions. Ce fichier sert à recenser les comptes de toute nature
(bancaire, postaux, d'épargne…) et à fournir aux personnes habilitées
des informations sur les comptes détenus par une personne ou une
société. Cette explosion des demandes s'explique par le fait que le
Conseil d'État a reconnu en 2011 un droit d'accès indirect des héritiers à
ce fichier, cela leur étant jusqu'alors interdit . 3920
leur a dédié des services et des outils spécifiques. Ils disposent ainsi
d'une ligne téléphonique et d'une adresse électronique dédiées. Un
extranet a été mis en ligne en 2009 afin de proposer au réseau des CIL
de nouveaux outils et moyens d'échanger sur la protection des données.
Des ateliers de formation leur sont également régulièrement proposés.
Un guide du Correspondant Informatique et Libertés a enfin été créé à
leur attention . De leurs côtés, les CIL ont su se regrouper en
3927
1. Le droit européen
1100 Plusieurs directives ont été élaborées, dont la plupart ont déjà été
évoquées. La directive du 24 octobre 1995, au cœur du dispositif
communautaire de protection des données à caractère personnel, mérite
les plus amples développements, ce d'autant plus qu'un projet de réforme
de cette réglementation est actuellement discuté.
a. La directive du 24 octobre 1995
guichet unique est largement contestée car elle obligerait le citoyen lésé
à saisir une autorité de contrôle qui n'est pas celle de sa résidence
principale. La Cnil craint à ce titre que la « défense de la vie privée
s'éloigne du citoyen » . Elle fait d'ailleurs remarquer que le droit de la
3955
dispositions ont été largement reprises dans la loi pour la confiance dans
l'économie numérique du 21 juin 2004 (loi LCEN) , concerne le
3976
dispositions ont été transposées dans notre législation nationale par une
ordonnance du 24 août 2011 . 3979
effet estimé que le législateur européen n'a pas assez strictement encadré
l'obligation de conservation des données faite aux fournisseurs, « la
directive 2006/24 couvr(ant) de manière généralisée toute personne et
tous les moyens de communication électronique ainsi que l'ensemble des
données relatives au trafic sans qu'aucune différenciation, limitation ou
exception soient opérées en fonction de l'objectif de lutte contre les
infractions graves ». Elle conclut que « cette directive comporte une
ingérence dans les droits fondamentaux d'une vaste ampleur et d'une
gravité particulière dans l'ordre juridique de l'Union sans qu'une telle
ingérence soit précisément encadrée par des dispositions permettant de
garantir qu'elle est effectivement limitée au strict nécessaire ». Elle
regrette enfin que la directive n'ait pas imposé que les données récoltées
soient conservées sur le territoire de l'Union, de sorte qu'il ne saurait être
considéré qu'est pleinement garanti le contrôle par une autorité
indépendante.
Le texte exige aussi que dans un souci d'entraide des États dans
l'application de cette convention, chaque pays signataire désigne un
représentant pour être l'interlocuteur des autres , ceux-ci intégrant un
3995
1111 Assemblée générale des Nations unies ◊ Ces dispositions ont été
adoptées le 14 décembre 1990 et sont connues sous le nom de
« principes directeurs ». Inspirés eux aussi de la loi française du
6 janvier 1978, ils reproduisent très largement les règles générales
exposées à plusieurs reprises.
1. Le principe
2. Les exceptions
espérer que les juges fassent preuve de beaucoup de mesure dans la mise
en œuvre de cette exception. Tel a heureusement été le cas dans une
affaire médiatisée mettant en cause le site <note2be.com>. Ce site a
réalisé la mise en ligne de notations d'enseignants et de leur
établissement d'affectation sans qu'aucun recueil de consentement n'ait
été préalablement organisé. Le responsable du traitement a tenté
d'excuser son manquement en se prévalant de l'exception de l'intérêt
légitime. Dans une ordonnance de référé en date du 3 mars 2008, le TGI
de Paris a refusé de faire droit à un tel argumentaire . La Cnil avait
4022
En plus de son droit d'exprimer son consentement préalable à la
collecte de ses données, la personne dispose d'autres droits qui vont à
présent être présentés.
1121 Information sur les droits ◊ À l'occasion de tout usage d'une donnée
à caractère personnel, le rappel de ces droits est obligatoire et est
souvent réalisé par le biais d'une formule type expliquant que
« conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous
disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des
données qui vous concernent ». Ces différentes prérogatives sont
détaillées dans une section 2 de la loi intitulée « Droits des personnes à
l'égard des traitements de données à caractère personnel ». Détaillons à
présent les modalités d'exercice de chacun de ces droits en les présentant
dans leur ordre d'apparition dans la loi de 1978.
1. Le droit d'opposition
également être exprimé par une simple mention écrite sur le document
utilisé pour la collecte des données. Il est enfin possible de s'inscrire sur
des listes d'opposition. Il existe à cet effet une liste gérée par l'Union
Française du Marketing Direct (UFMD) . L'inscription n'est cependant
4032
2. Le droit d'accès
1125 Contenu ◊ Ce droit, dit aussi droit d'interroger ou droit de curiosité, est
formulé à l'article 12 de la directive de 1995 et à l'article 39 de loi
informatique et libertés de 1978. Contrairement au droit d'opposition, la
demande d'exercice de ce droit d'accès n'a pas besoin d'être motivée. En
faisant preuve de son identité, la personne dont les données sont
collectées peut interroger le responsable du traitement sur différents
points : celui de savoir si ses données font ou non l'objet d'un traitement,
quelles sont les informations personnelles détenues, quelle est la finalité
du traitement, qui est le destinataire des données, si est envisagé un
transfert international vers un État tiers à l'Union européenne et quel
procédé informatique a contribué à produire une décision la concernant
(scoring, segmentation, profil…).
Le non-respect de ce droit d'accès est, en vertu de l'article R. 625-10
du Code pénal, puni d'une contravention de 5 classe.
e
Dans son rapport d'activité 2012 la Cnil indique qu'elle a été saisie de
3 682 demandes de droit d'accès indirect, ce chiffre représentant une
augmentation de + 75 % par rapport à l'année précédente. Cette
explosion des sollicitations s'explique par le nouveau droit octroyé aux
héritiers d'accéder au fichier FICOBA de l'administration fiscale.
Dans une feuille de route présentée lors d'un séminaire
gouvernemental sur le numérique, le gouvernement a annoncé, s'agissant
des fichiers nécessaires à l'exécution des missions de police, sa volonté
d'élargir les possibilités d'accès direct des citoyens aux données
nominatives les concernant et de faciliter la mise à jour de ces
traitements .
4039
3. Le droit de rectification
1127 Nature et régime ◊ Ce droit, envisagé à l'article 40 de la loi de 1978,
représente la continuité du droit d'accès. Une fois que la personne a pu
consulter ses données, elle doit en effet pouvoir demander à ce qu'elles
soient « rectifiées, complétées, mises à jour ou, verrouillées » lorsque4041
4. Le droit à l'oubli
Ces recommandations n'ont pour l'heure pas été reprises car, si chacun
s'accorde pour reconnaître le besoin de la reconnaissance d'un droit à
une disparition virtuelle, les propositions achoppent sur les moyens de
sa mise en œuvre. Le rapport d'information précité préconise de préférer
un déréférencement de la donnée par les différents moteurs de recherche
plutôt qu'une suppression de l'information directement sur les différents
sites. Si l'idée emporte l'adhésion, sa mise en œuvre s'avère délicate là
encore.
La Cnil préconise quant à elle d'aller encore plus loin dans l'effectivité
du droit à l'oubli. Elle souhaite en effet voir instaurer un droit à la
désindexation comme composante du droit à l'oubli . Une telle
4056
4064
A. Le respect des formalités préalables
l'État cherche à ficher tous ses citoyens afin d'avoir un droit de regard
sur les différents aspects de leur vie. Pour cette raison, les fichiers du
secteur public ne pouvaient être mis en œuvre sans qu'un avis de la Cnil
n'ait été préalablement émis, cette procédure prenant la forme d'une
sorte d'autorisation préalable. À l'inverse, les fichiers du secteur privé,
considérés moins dangereux, étaient seulement soumis à une procédure
de déclaration d'existence auprès de la Commission nationale. Les
fichiers les plus courants pouvaient même prétendre au régime de la
déclaration simplifiée.
La directive du 24 octobre 1995, et donc la loi du 6 août 2004, n'ont
pas été élaborées dans le même esprit. Progressivement une prise de
conscience s'est faite sur l'impact potentiellement attentatoire à la vie
privée des fichiers mis en œuvre par des entités commerciales. Un
alignement des procédures a donc été réalisé. Si les démarches
préalables à effectuer auprès de la Cnil restent protéiformes, leur
différence n'est plus aujourd'hui justifiée par le caractère public ou privé
du fichier envisagé mais par la finalité de celui-ci de même que par la
nature des données faisant l'objet du traitement. Précisons encore que la
directive du 24 octobre 1995 fait mention de ces démarches
administratives préalables sous le vocable d'obligations de
« notification », la loi de 1978 préférant les termes de formalités
préalables.
Ces différentes procédures sont aujourd'hui exposées dans un
chapitre IV de la loi de 1978 intitulé « Formalités préalables à la mise en
œuvre des traitements ». Elles sont par ailleurs détaillées dans le décret
d'application du 25 mars 2007 . Il existe deux grandes catégories de
4066
1. Le régime de déclaration
indiqué que pouvaient entrer dans le champ de cette exception les sites
web personnels ainsi que les blogs. Ces pages Internet doivent
cependant être mises en œuvre par des particuliers et dans le cadre d'une
activité exclusivement personnelle. Les sociétés commerciales utilisant
ces outils de communication restent donc soumises à la procédure de
déclaration. On rappelle que si cette délibération de la Cnil prévoit une
dispense relative aux démarches préalables, elle a aussi affirmé que les
blogs étaient bien soumis à la loi du 6 janvier 1978.
Précisons pour finir que si le responsable du traitement, dont les
fichiers entrent dans le champ d'application de l'une de ces exceptions,
est dispensé d'effectuer les démarches préalables relevant de la
procédure de déclaration, il est néanmoins tenu de respecter les autres
obligations qui lui incombent au titre de la loi informatique et libertés
(recueil du consentement préalable, obligation d'information…).
Il existe au côté de la procédure de déclaration une autre formalité
préalable beaucoup plus contraignante relevant du régime de
l'autorisation.
2. Le régime d'autorisation
1141 La procédure d'autorisation est présentée avant qu'il soit fait mention des
différents traitements qui y sont soumis.
listes ne doivent pas être secrètes, les personnes concernées devant être
informées du fait qu'elles y sont inscrites. Ces fichiers doivent
également être soumis à un principe de sectorisation ce qui signifie
qu'ils doivent être limités à un secteur d'activité précis. Il ne faudrait pas
en effet que le non-paiement d'une facture de téléphonie mobile
empêche d'obtenir un logement. Le droit à l'oubli doit par ailleurs être
respecté, ceci supposant de faire disparaître la personne du fichier
lorsque l'incident de paiement est régularisé. La Cnil attire enfin
l'attention sur les exigences de sécurité et de confidentialité des données,
les mesures de protection mises en place devant être à la hauteur des
dangers que représentent ces traitements pour la vie privée. Le risque
d'homonymie doit également être contrôlé.
Il faut ici trouver un juste équilibre entre le droit octroyé aux
différents opérateurs de se prémunir contre des individus indélicats et le
danger de voir se créer de véritables fichiers judiciaires privés. Ces listes
noires, synonymes d'exclusion, doivent dès lors être strictement
encadrées par la Cnil, ce que permet la soumission à la procédure
d'autorisation.
Le 5° de l'article 25 vise de manière générale les traitements ayant
pour objet l'interconnexion de fichiers dont les finalités sont différentes.
On parle d'interconnexion de catégorie A lorsque ces fichiers relèvent
d'une ou de plusieurs personnes morales gérant un service public et (que
leur) finalités correspondent à des intérêts publics différents. Et
d'interconnexion de catégorie B lorsque les fichiers concernent des
personnes privées. Un tel croisement de données, par la richesse des
informations qu'il permet d'obtenir, est potentiellement attentatoire à la
vie privée et doit donc être mis en œuvre avec beaucoup de prudence, ce
que permet là encore une soumission à la procédure d'autorisation.
Le n 6 mentionne les traitements dans lesquels « figure le numéro
o
d'autorisation de la Cnil.
1154 Exceptions ◊ Parce que certains fichiers relatifs aux données sensibles
présentent un réel intérêt, des exceptions d'autorisation de traitement
sont prévues dans le II du même article.
Le 1° envisage la possibilité de récolter les données sensibles d'une
personne qui y a expressément consenti. Il est par exemple intéressant
de communiquer des données de santé à un médecin qui les enregistrera,
pour conservation, dans un dossier médical informatisé. Le titulaire des
données sensibles n'est cependant pas tout à fait libre de les diffuser, le
texte indiquant que le pouvoir législatif peut prévoir des interdictions de
collecte qui ne peuvent être levées malgré le consentement exprès de
l'intéressé. Les assureurs ont par exemple interdiction de collecter les
données génétiques de leurs clients même si ces derniers leur proposent
de leur mettre à disposition.
En vertu du 2° de l'article 8, sont autorisés les « traitements
nécessaires à la sauvegarde de la vie humaine, mais auxquels la
personne concernée ne peut donner son consentement par suite d'une
incapacité juridique ou d'une impossibilité matérielle ». On pense par
exemple ici à l'inscription d'une personne inconsciente dans un fichier
de receveurs d'organes. En vertu du 2° de l'article 7 de la loi de 1978,
ces circonstances particulières constituent également une dérogation à
l'obligation de recueil du consentement préalable de la personne avant la
réalisation d'un traitement de ses données.
Le 3° du même article permet les traitements de données à caractère
religieux, philosophique, politique ou syndical dans les cas précis où le
traitement est mis en œuvre par « une association ou tout autre
organisme à but non lucratif ». Pour que le traitement de ces données
sensibles soit autorisé, il est néanmoins nécessaire que les informations
correspondent à l'objet de la structure, qu'elles concernent seulement les
membres ou « les personnes qui entretiennent avec (cette structure) des
contacts réguliers dans le cadre de son activité » et enfin que les données
ne soient pas communiquées à des tiers, sauf consentement express des
personnes concernées.
Dans le cadre de l'élection présidentielle de 2012, la Cnil s'est
particulièrement intéressée aux traitements des données politiques
réalisés par les différents partis, ceux-ci étant amenés à constituer des
fichiers sur leurs adhérents, leurs soutiens financiers, ou les personnes à
prospecter. Ces traitements, étant susceptibles de donner des
informations sur l'orientation politique des personnes y figurant, doivent
être mis en œuvre avec beaucoup de précaution. Dans une délibération
du 26 janvier 2012, la Cnil donne ses recommandations pour la gestion
de ces traitements de données politiques . À cette occasion, elle
4111
réponse à des plaintes contre des sites réalisant des statistiques sur
l'activité des parlementaires (jours de présence, nombre de questions
posées, nombre d'amendements déposés). Les hommes politiques
concernés par cette étude contestaient le fait qu'il y ait communication
de données sensibles relatives à leur orientation politique, ce à quoi la
Cnil a légitimement répondu que communiquant par ailleurs
publiquement sur celles-ci, ces informations pouvaient être licitement
collectées. Elle rappelle cependant que les sites en question doivent
respecter le droit à l'information individuelle des parlementaires dont les
données sont collectées.
Le point n 5 de l'article 8 autorise quant à lui les traitements de
o
l'objet d'un traitement statistique dès lors qu'il est réalisé par l'INSEE ou
l'un des services statistiques ministériels. Un avis du Conseil national de
l'information statistique est néanmoins nécessaire.
Le III de l'article 8 permet par ailleurs de manière générale le
traitement de toutes les données sensibles dès lors qu'elles « sont
appelées à faire l'objet à bref délai d'un procédé d'anonymisation
préalablement reconnu conforme aux dispositions de la présente loi par
la Commission nationale de l'informatique et des libertés ». À l'occasion
de l'élaboration d'une fiche pratique, disponible sur son site, la Cnil a
formulé un certain nombre de recommandations sur les moyens de
garantir une telle anonymisation . 4118
aspects de leur vie privée. Mais parce que leur création répond souvent à
un intérêt légitime, ces fichiers se sont néanmoins multipliés.
Les fichiers dits d'État visent les différents traitements du secteur
public, qu'ils soient mis en œuvre directement par l'État ou par des
personnes morales de droit public ainsi que des personnes morales de
droit privé gérant un service public. Ils sont soumis à un régime spécial
détaillé aux articles 26 et 27 de la loi de 1978. Les autres traitements du
secteur public non visés par ces textes relèvent des formalités préalables
de droit commun.
Deux régimes distincts sont ici mis en œuvre. Certains fichiers sont
soumis à un régime d'autorisation par arrêté ministériel, tandis que
d'autres nécessitent une autorisation par décret en Conseil d'État . 4120
abandon ne doit pas faire oublier que le gouvernement aurait tout aussi
bien pu faire fi de la pression citoyenne et mener à bien ce fichier, la
Cnil n'étant pas alors en mesure d'empêcher cela.
D'autres fichiers, couverts par le secret défense, sont par ailleurs
susceptibles d'échapper totalement à l'examen de la Cnil. Tel a été le cas
du fichier Cristina, instauré dans le cadre de la lutte contre le terrorisme
et pour la création duquel la Cnil n'a pas été consultée.
Outre les fichiers précités, les fichiers d'État les plus connus sont le
fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Également le système de traitement des infractions constatées (fichier
STIC), mis en œuvre par le ministère de l'Intérieur et la direction
générale de la police nationale, de même que son homologue le système
judiciaire de documentation et d'exploitation (fichier JUDEX) relevant
de la gendarmerie. Un récent décret du 4 mai 2012 , relatif aux
4124
le traitement a été autorisé et est justifié par l'intérêt public (art. 8-IV).
Dans ces deux derniers cas, la légitimité des traitements initiés est de
nature à justifier la souplesse octroyée.
Le fait de détourner les données personnelles de leur traitement initial
est sanctionné, par l'article 226-21 du Code pénal, de 5 ans
d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. A ainsi été jugé
comme constitutif d'un délit de détournement de finalité, l'envoi par une
Caisse d'Épargne de publicités dans la même enveloppe que celle
utilisée pour adresser des relevés de comptes. Le traitement avait en
effet été déclaré en conformité à une norme simplifiée qui n'a pas prévu
ce type d'envois .4136
1165 Subdivision ◊ Après avoir présenté ce droit (1), nous constaterons que
si l'article 9 du Code civil constitue la disposition centrale du régime de
protection de la vie privée, d'autres textes sont également susceptibles
d'être invoqués en cas d'atteintes à cette liberté fondamentale (2). On
indiquera ensuite que, quel que soit le fondement de l'action envisagée,
l'atteinte à la vie privée doit être caractérisée.
1. Présentation du droit à la vie privée
1171 Les éléments constitutifs ◊ Quelle que soit l'action engagée, le juge
devra faire le choix d'analyser l'atteinte d'une manière objective ou
subjective. Dans le premier cas, il sanctionnera l'auteur indifféremment
de la notoriété de la victime, considérant que toute atteinte mérite d'être
identiquement sanctionnée. À l'inverse, si le magistrat fait une analyse
subjective des faits, il considérera que l'atteinte à la vie privée est une
question de contexte, son appréciation devant varier selon la notoriété
du défendeur. La glose de l'article 9 du Code civil incite à pencher pour
la première conception, le législateur ayant indiqué de manière abstraite
que « chacun a droit à la protection ». Ce seul constat, ne suffisant pas à
imposer l'une des deux analyses précitées, la jurisprudence n'a pas
exprimé de choix clair en faveur de l'une ou l'autre . 4163
Dans les deux cas, le juge doit vérifier que la divulgation de
l'information relative à la vie privée s'est faite sans le consentement du
demandeur. Le défendeur peut parfois utilement invoquer le possible
accord tacite donné par celui qui se prétend victime de l'atteinte. Ainsi,
les stars, parfois désireuses de faire parler d'elles, peuvent se laisser
« surprendre » par de prétendus clichés volés et ne doivent pouvoir
ensuite invoquer une quelconque atteinte à leur vie privée pour
récupérer de l'argent.
L'éventuel consentement donné doit être apprécié de manière très
stricte. Si un accord de diffusion d'une information privée est donné à
une personne, il importe ainsi de considérer qu'il ne l'a pas été à
l'ensemble du réseau amical de cette dernière. Les utilisateurs des
réseaux sociaux doivent impérativement prendre conscience de cela
avant d'envisager le partage d'une donnée qui leur aurait été confiée.
De manière surprenante, les juges ont pu considérer qu'une personne
qui a été victime d'une révélation, même illicite d'une information
privée, ne peut ensuite s'opposer à ce qu'elle soit reproduite quelques
années plus tard, celle-ci échappant désormais à sa vie privée. À
plusieurs reprises, la Cour de cassation a en effet affirmé que « la
relation (le fait de relater) de faits publics déjà divulgués ne peut
constituer en elle-même une atteinte au respect dû à la vie privée » . 4164
Tout fait révélé deviendrait donc public et ne pourrait plus faire l'objet
de la protection de l'article 9 du Code civil. Cette décision semble
sonner comme une condamnation du droit à l'oubli et s'avère d'autant
plus regrettable que la solution est toute différente s'agissant de la
protection du droit à l'image, toute nouvelle diffusion exigeant
l'expression d'un nouveau consentement . 4165
B. Le droit à l'image
1178 Lieu privé ◊ Des précisions doivent encore être données s'agissant de
l'exigence du caractère privé ou non du lieu de la violation du droit à
l'image. Si l'article 9 du Code civil, ne fait aucune mention de la
localisation de l'atteinte, l'article 226-1 du Code pénal précise quant à lui
qu'il doit s'agir de « l'image d'une personne se trouvant dans un lieu
privé ». Une différenciation doit donc être faite selon le caractère civil
ou pénal de l'action.
Dans le cadre des actions fondées sur l'article 9 du Code civil, la
protection de l'image d'une personne doit donc être également garantie
pour des clichés réalisés dans un lieu public. Les conditions de la
protection sont cependant plus restrictives. L'individu photographié est
en effet seulement en droit d'agir s'il apparaît isolément sur l'image ou
s'il peut être aisément identifié. Le demandeur doit être le sujet principal
du cliché, ce qui empêche l'action des personnes se trouvant en arrière-
plan. En vertu de la théorie de l'accessoire, l'individu perd également le
droit à la protection de son image s'il est photographié pour illustrer un
événement d'actualité avec lequel le cliché à une relation directe . 4175
1180 Une fois le droit à la liberté d'expression et ses liens avec la liberté de la
presse présentés (§ 1), nous envisagerons les problématiques
particulières de son application à l'outil Internet (§ 2).
au public par voie électronique est libre ». Les enjeux du respect de cette
exigence peuvent même, on l'a vu, devenir politiques.
La liberté d'expression, sur le Net comme ailleurs, ne peut cependant
être absolue, celle-ci devant s'exercer dans le respect d'autres impératifs
de protection. Il ne faut pas que la toile soit un lieu de totale impunité et
il importe de se donner les moyens de sanctionner tous abus de cette
liberté.
été déclaré responsable des propos injurieux tenus sur le site de son
syndicat .
4189
1190 Blog considéré comme une publication ◊ L'auteur d'un blog étant
considéré par la jurisprudence comme un éditeur , il encourt la même
4190
1. La diffamation
article 65-3 qui confère un délai de prescription plus long aux cas de
diffamation les plus graves (diffamation relative à la discrimination au
regard de la race, de l'appartenance religieuse ou à une ethnie…). Les
victimes de ces faits délictueux disposent dorénavant d'un an pour agir.
2. L'injure
1201 Objet ◊ Ces incriminations visent toutes deux à protéger une victime
personne morale ou personne physique. La critique de la qualité d'un
produit ou d'un service est par contre constitutive d'un acte de
dénigrement, susceptible d'être sanctionné sur le fondement du droit
commun de la responsabilité civile. Ainsi, dans une espèce où un
critique gastronomique comparait un vin à « une caricature de piquette
chimique », la Cour de cassation a refusé de faire application des délits
de diffamation ou d'injure, considérant qu'« aucune référence n'[était]
faite à une personne physique ou morale » . 4215
Par le biais de son article 6-V, la loi pour la confiance dans l'économie
numérique avait envisagé de reporter le point de départ de ce délai
s'agissant des messages communiqués en ligne . L'article proposait de
4218
la loi de 1881.
Dans l'intérêt de victimes quelques aménagements ont cependant été
opérés s'agissant de certaines infractions de presse. La loi Perben II,
du 9 mars 2004 , a ainsi intégré dans la loi de 1881 un article 65-3 qui
4220
d'un an pour agir. Cette nouvelle disposition a fait l'objet d'une question
prioritaire de constitutionnalité, les requérants considérant que cette
différence de longueur des délais de prescription portait atteinte au
principe d'égalité devant la loi et la justice. Le 12 avril 2013, le Conseil
constitutionnel a jugé cette disposition conforme à la Constitution,
estimant que la disparité de traitement résultant de l'instauration de ces
délais de prescription particuliers ne revêt pas un caractère
disproportionné au regard de l'objectif poursuivi consistant à faciliter la
poursuite des auteurs de ces propos diffamatoires . 4222
Une nouvelle loi du 27 janvier 2014 a permis d'étendre
4223
1209 Si la loi de 1881 est au cœur du dispositif répressif des abus de la liberté
d'expression (B), des actions peuvent également être engagées sur le
fondement du droit commun de la responsabilité civile et pénale (A).
Face à ces difficultés de répression des abus commis sur Internet, les
politiques réfléchissent à l'encadrement de l'exercice de la liberté
d'expression sur la toile. La sénatrice Esther Benbassa a proposé
d'animer un groupe de réflexion pour « faciliter la répression des propos
sur les réseaux sociaux ». Elle a été entendue. Si le dépôt d'un projet de
loi semble être envisagé, le Conseil national du numérique n'a pas, à
notre connaissance, encore été consulté, sa fonction étant pourtant de
conseiller le gouvernement dans l'élaboration de ce genre de réforme. Il
est cependant en mesure de s'auto-saisir.
La réforme envisagerait de mieux encadrer la liberté d'expression.
Une des propositions consiste à intégrer dans le Code pénal un certain
nombre d'infractions de la loi pour la liberté de la presse, ce qui
conférerait plus de pouvoir au juge pour sanctionner les abus (recours à
la détention provisoire, possibilité de réaliser un contrôle judiciaire…).
Une harmonisation des délais de prescription est également envisagée,
l'actuel délai de trois mois apparaissant trop peu protecteur. Le 7 février
2013, lors d'une présentation au Sénat, Najat Vallaud-Belkacem, actuelle
porte-parole du gouvernement, a affirmé « nous aurons peut-être la main
tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette
main sera néanmoins ferme et déterminée. Je veux le redire ici : Internet
ne doit pas être une zone de non-droit, un sanctuaire. »
À l'inverse de cette tendance de restriction de la liberté d'expression,
un autre projet vise au contraire à protéger cette liberté. Le Conseil
national du numérique a en effet été chargé d'examiner la question de la
Net Neutralité . Ce principe, existant en substance dès la création du
4239
1215 Usage privé d'Internet au travail ◊ Le salarié étant avant tout sur
son lieu de travail pour apporter ses compétences à son employeur, il
n'est pas censé user de son temps rémunéré pour passer des
communications personnelles ou faire un usage privé de son ordinateur.
L'employeur doit cependant faire preuve d'un certain niveau de tolérance
pour admettre une utilisation personnelle de l'outil de travail. Le temps
passé pour une consultation privée d'Internet représente néanmoins un
coût considérable pour l'employeur et il importe donc que le salarié
n'abuse pas de cette faveur, son utilisation du téléphone ou de la
connexion Internet devant se faire dans le respect de l'obligation
générale de loyauté qui lui incombe envers son employeur. Ce principe a
été posé par la jurisprudence et est fréquemment confirmé . L'enjeu
4247
respect dû à la vie privée du salarié, (la cour a pu) considérer que ces
agissements constitutifs de violence morale justifiaient la rupture
immédiate (du) contrat de travail et constituaient une faute grave ». Des
salariés ont également été sanctionnés pour avoir réalisé des paris
sportifs en ligne, ceux-ci étant interdits sur le lieu de travail . La cour
4251
soin de préciser qu'un tel dispositif ne doit pas entraver la liberté d'aller
et de venir des représentants du personnel et qu'il ne doit pas non plus
être utilisé pour vérifier le respect de leurs heures de délégation. Ces
dérogations d'application des procédés de contrôle au bénéfice des
représentants du personnel doivent indiscutablement être étendues à la
surveillance réalisée sur les connexions Internet.
Si la légitimité du pouvoir de contrôle de l'employeur est indiscutable,
il doit néanmoins être encadré.
A. Le principe de transparence
1222 Sources ◊ Ce principe trouve sa source dans deux textes. Dans la loi
informatique et libertés de 1978 qui impose une obligation d'information
au bénéfice des personnes concernées par le traitement. De même que
dans l'article L. 1222-4 du Code du travail qui dispose qu'« aucune
information concernant personnellement un salarié ne peut être collectée
par un dispositif qui n'a pas été porté préalablement à sa connaissance ».
1223 Contenu ◊ En vertu de cette règle de transparence, le salarié doit être
informé préalablement à la mise en place d'un procédé de contrôle sur
l'utilisation de son ordinateur professionnel. Lorsque la société dispose
d'un comité d'entreprise l'information doit également être portée à la
connaissance de celui-ci, l'article L. 2323-32 du Code de travail
disposant que « le comité d'entreprise est informé et consulté,
préalablement à la décision de mise en œuvre dans l'entreprise, sur les
moyens ou les techniques permettant un contrôle de l'activité des
salariés ». L'article L. 2323-13 du même code prévoit également la
consultation du comité d'entreprise « préalablement à tout projet
important d'introduction de nouvelles technologies, lorsque celles-ci
sont susceptibles d'avoir des conséquences sur… les conditions de
travail ». Il est alors prévu que « les membres du comité reçoivent un
mois avant la réunion des éléments d'informations sur ces projets » . 4265
Si l'exigence de transparence est posée par les textes, les effets de son
non-respect n'ont par contre pas été prévus, le législateur n'ayant spécifié
aucune sanction particulière. L'invocation du droit commun est
cependant en mesure de rendre effective cette obligation d'information
préalable. Le salarié lésé peut tout d'abord utilement invoquer la
violation de son droit à la vie privée en fondant son action sur
l'article 9 du Code civil. De manière générale, il sera également possible
de faire application des principes relatifs au droit de la preuve. Ainsi le
salarié dont le licenciement serait fondé sur une durée de connexion
excessive ou la consultation de sites prohibés, a la possibilité de
contester la légalité de ces éléments de preuve recueillis à son insu et
donc en violation de cette obligation de transparence.
S'agissant d'un procédé de vidéosurveillance, la Cour de cassation a
ainsi refusé le licenciement d'un salarié fondé sur des enregistrements de
caméra recueillis sans information préalable en affirmant que « si
l'employeur a le droit de contrôler et de surveiller l'activité de ses
salariés pendant le temps du travail, tout enregistrement, quels qu'en
soient les motifs, d'images ou de paroles à leur insu, constitue un mode
de preuve illicite » . La Cour de cassation a par contre rendu une
4270
B. Le principe de finalité
C. Le principe de proportionnalité
précise également que la mise en place d'un tel dispositif ne doit pas
conduire à un contrôle permanent, tout spécialement pour les véhicules
de fonction pour lesquels l'employé est autorisé à en faire un usage privé
et les véhicules professionnels que l'employeur autorise à utiliser pour
renter au domicile. Dans ces deux cas, la Cnil préconise de prévoir
l'implantation d'un interrupteur permettant à l'utilisateur de désactiver le
système. La recommandation exige en outre que l'installation du
dispositif soit précédée d'une information donnée aux instances
représentatives du personnel et aux salariés soumis au contrôle. Ce
dernier doit avoir en outre la possibilité d'accéder aux données
enregistrées. La Cnil a ainsi prononcé une amende de 100 000 euros à
l'encontre d'une entreprise qui n'a pas laissé un salarié consulter ses
données de géolocalisation afin de lui permettre de prouver le caractère
professionnel d'un accident de la circulation . La recommandation
4291
300 000 euros d'amende, ces dispositifs pouvant être considérés comme
permettant la « captation de données informatiques à l'insu des
personnes concernées ».
Du fait de la subjectivité inhérente à son appréciation, le principe de
proportionnalité, envisagé au travers de cette présentation des différents
moyens de contrôle, s'avère parfois délicat à manier. Ses modalités de
mise en œuvre relevant de l'appréciation souveraine des juges du fond,
les solutions dégagées sont parfois empruntes de casuistique.
Cour de cassation a ainsi affirmé que « les dossiers et fichiers créés par
un salarié grâce à l'outil informatique mis à sa disposition par son
employeur pour l'exécution de son travail sont présumés, sauf si le
salarié les identifie comme étant personnels, avoir un caractère
professionnel ».
l'inscription d'un site par un salarié dans la liste des « favoris » sur son
ordinateur ne lui confère aucun caractère privé . La logique de la
4304
1233 Pages sur réseaux sociaux ◊ La question s'est posée avec plus
d'acuité s'agissant des échanges réalisés sur une page Facebook. Afin de
justifier un licenciement, un employeur avait produit au juge une copie
d'un message publié sur la page personnelle Facebook d'un employé,
dans laquelle il critiquait sa hiérarchie. Le salarié contestait la
recevabilité de ce moyen de preuve, invoquant le caractère privé de cet
échange. Le 19 novembre 2010 une décision du Conseil de
prud'hommes de Boulogne-Billancourt a considéré qu'il n'y avait pas ici
violation du droit à la vie privée car le message reproduit avait été
trouvé sur la page du « mur » du salarié, accessible en l'occurrence « aux
amis des amis » . Les juges ont estimé qu'un tel paramétrage
4312
§ 2. La transposition française
été visé par des juges du fond . Mieux encore, la Cour de cassation a
4331
solutions actuelles.
– si le notifiant est une personne physique : ses nom, prénoms, profession, domicile,
nationalité, date et lieu de naissance ; si le requérant est une personne morale : sa forme, sa
dénomination, son siège social et l'organe qui la représente légalement ;
– les nom et domicile du destinataire ou, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination et
son siège social ;
– les motifs pour lesquels le contenu doit être retiré, comprenant la mention des dispositions
légales et des justifications de faits ;
souhaitable que ce dernier stipule dans son contrat avec son client
hébergé qu'en cas de notification par un tiers ou prise de connaissance
d'un contenu illicite, l'hébergeur peut couper l'accès sans engager sa
responsabilité.
L'obligation de montrer la connaissance du contenu illicite pour
constituer l'hébergeur responsable a donné lieu à interprétation.
Ce qui nous intéresse ici, dans cette décision, une fois admise
l'application du régime de responsabilité des hébergeurs, c'est l'acception
par la Cour de la notion de « connaissance » par l'hébergeur du contenu
illicite qui l'oblige ensuite à fermer l'accès au site afin d'éviter qu'il
n'engage sa responsabilité.
La Cour de justice a jugé que la responsabilité de l'hébergeur s'il ne
ferme pas l'accès un site peut résulter de « toute situation dans laquelle
le prestataire concerné prend connaissance, d'une façon ou d'une autre,
de tels faits ou circonstances » . Le mode de connaissance importe
4372
donc peu. Il peut même avoir connaissance, et donc être responsable s'il
ne prend aucune mesure, grâce à ses propres systèmes de contrôle. En
effet, la Cour a ajouté : « sont ainsi visées, notamment, la situation dans
laquelle l'exploitant d'une place de marché en ligne découvre l'existence
d'une activité ou d'une information illicites à la suite d'un examen
effectué de sa propre initiative, ainsi que celle dans laquelle l'existence
d'une telle activité ou d'une telle information lui est notifiée » . La
4373
relever ici est que la Haute Juridiction exige du tiers lésé par le contenu
illicite de joindre à sa notification les constats d'huissier de justice afin
d'identifier très précisément les contenus incriminés. Il faut donc pour le
demandeur qui s'adresse à un hébergeur identifier ligne par ligne la
localisation du contenu qu'il estime être hébergé illicitement par un site.
Cela suppose une expertise préalable par l'auteur du constat.
1258 L'impunité de la remise en ligne après une première
notification ? ◊ L'exigence de désignation ligne par ligne exprimée
dans l'arrêt Dailymotion semble disculper par avance un
4376
Il a été précisé par les juges du fond que les fournisseurs d'accès ne
sont pas des responsables subsidiaires par rapport aux hébergeurs, ni
même aux titulaires des sites . Le titulaire des droits violés peut
4382
intervenu.
punissables dans les termes de l'article 121-2 du Code pénal aux termes
de l'article 6, VI, 1 alinéa 2.
On observera que l'obligation existait déjà à l'article 43-9 de la loi du
30 septembre 1986 . Il avait été jugé sur le fondement de ce texte que
4402
le prestataire qui n'a pas conservé les données identifiantes commet une
faute à l'égard du tiers qui cherche à identifier le titulaire d'un site dont
le contenu lui cause un préjudice . En effet, quand le prestataire
4403
assigné devant le juge ne peut pas fournir les données dont le magistrat
lui enjoint la production, il engage sa responsabilité . La même
4404
également leurs abonnés des risques encourus par eux du fait d'actes de
jeux réalisés en violation de la loi .4410
Le manquement à l'une de ces deux obligations est puni par un an
d'emprisonnement 75 000 euros d'amende . 4411
La Cour de justice a précisé dans l'affaire eBay que stocker des offres
de vente ne suffit pas pour priver le prestataire de l'immunité de
responsabilité instaurée à l'article 14 de la directive . En revanche, le
4425
Cour de justice n'exclut donc pas qu'eBay, courtier en ligne soit reconnu
comme hébergeur ; il ne peut se voir appliquer cette qualification s'il
aide à la rédaction du contenu de l'annonce ou à promouvoir les articles
vendus sur son site.
rendu le 14 janvier 2010, par la première chambre civile il était jugé que
le fait pour cette société de mettre en place une régie publicitaire autour
des pages réservées à ses internautes ne lui permettait pas de bénéficier
d'un régime dérogatoire de responsabilité réservé aux seuls
hébergeurs . Cette position a été contredite par la chambre
4429
1278 Un refus pour eBay, courtier de vente en ligne ◊ Par trois arrêts
la Cour de cassation a refusé refuse d'accorder la qualité d'hébergeur à
eBay . Elle a relevé à partir de l'arrêt d'appel « que les sociétés eBay
4437
encore ajouté que les hébergeurs sont « (ceux qui louent un espace-
disque pour “héberger” des données produites par des éditeurs et les
acheminent vers le terminal de l'utilisateur des réseaux qui en fait la
demande), comme les fournisseurs » . Ensuite, lors du vote au Sénat, il
4444
convaincre.
Toutefois, il convient de reprendre l'analyse de la qualification
d'hébergeur afin d'éviter une dérive de l'application de l'immunité et
permettre aux tiers dont les droits sont utilisés sans autorisation
préalable ou rémunération de mieux en assurer la protection. La
neutralité technique qui a été admise largement par les juges sans être
véritablement démontrée doit être remplacée par le critère de l'objet de
l'activité du site, susceptible d'être mieux compris par les juristes. Cette
notion d'objet est bien connue en droit des sociétés. En raisonnant à
partir de l'objet de l'activité, il apparaît alors qu'une entreprise, telle
qu'eBay ou Google ou Dailymotion, qui choisit la nature des contenus
qu'elle va stocker (annonces de vente, marques ou mots clés, musiques
ou films) et organise leur présentation afin de bâtir sa renommée, n'agit
pas en qualité d'hébergeur. Ces entreprises visent à réaliser leur objet
propre : courtier de vente, régie publicitaire, diffusion de films ou de
musiques semblable à une chaîne de radio ou de télévision.
Quand l'objet de l'activité de l'entreprise est neutre et que son
identification s'efface derrière l'infinie variété des contenus hébergés ; il
s'agit d'un véritable hébergeur. Ces derniers sont des prestataires qui ont
pour objet de stocker sur des espaces disques les données des internautes
dans le but exclusivement technique de les rendre accessibles au profit
de leurs clients (services payants) ou de leurs affiliés (services gratuits)
sans imposer un objet déterminé (vente, liens commerciaux, diffusion de
musique ou de films) ni classification par thèmes prédéterminés. En
revanche, quand une entreprise a pour objet de bâtir sa réputation sur la
nature des contenus présents sur son site, il ne s'agit pas d'un hébergeur.
Les acteurs majeurs de la société de l'information ont chacun
développé des technologies certes automatisées mais qui ne sont pas
neutres. Les informations enregistrées par ces entreprises pour mener à
bien leur activité n'ont rien à voir avec le simple service de stockage de
sites ou de blogs sans discrimination, ni thème défini a priori. Il ne faut
donc pas confondre automatisme d'une technologie et neutralité
technique. Il faut sortir de cette confusion grâce à laquelle le juriste peut
se réfugier derrière des considérations techniques qu'il ne maîtrise pas.
La réappropriation par le juriste de la question de la responsabilité des
hébergeurs passe par le changement de critère afin d'adopter une notion
qu'il connaît : celle de l'objet de l'activité d'une entreprise.
Nous allons retrouver ces questions en reprenant les décisions qui ont
eu trait à des activités de services développées sur Internet qui n'avaient
initialement aucune vocation à être qualifiés d'hébergeurs.
CHAPITRE 2
MOTEURS ET PLATEFORMES DE VENTES
1294
Sur l'usage de la marque (renvoi) et le rôle du prestataire de
liens commerciaux ◊ Nous ne développerons pas la réponse donnée
sur les marques ; nous relevons simplement que la Cour de justice a
4478
Cour de justice précise que le fait que Google soit rémunéré pour le
service qui consiste à faciliter l'usage non autorisé par les annonceurs de
la marque d'autrui ne signifie pas pour autant que le moteur de recherche
« fasse usage lui-même dudit signe » . Toutefois, elle ajoute que
4480
Elle relève ensuite des éléments dans l'activité de liens commerciaux qui
sont sans conséquence sur la qualification d'hébergeur. Le fait que le
service de référencement par Google soit payant n'a pas d'importance 4488
dès lors que l'activité d'hébergeur peut être réalisée à titre gratuit ou
onéreux. En outre l'identité entre le mot-clé sélectionné par l'annonceur
et celui saisi par l'internaute n'a pas de conséquence car cela ne révèle
pas une connaissance ou un contrôle sur le contenu.
En revanche, la Cour de justice souligne qu'est pertinent pour savoir si
Google Adwords peut bénéficier de l'article 14 de la directive
« commerce électronique » « le rôle joué par Google dans la rédaction
du message commercial accompagnant le lien promotionnel ou dans
l'établissement ou la sélection des mots clé ».
Il restait aux juridictions des États membres à apprécier le rôle joué
par Google pour proposer des mots clés aux annonceurs, puis pour
agencer les liens commerciaux à destination des internautes. La Cour de
cassation a décidé qu'il n'en jouait aucun.
d'appel qui avait condamné Google AdWords pour avoir établi des liens
commerciaux vers des sites contrefaisants. Pour ce faire la Haute
juridiction se contente de reprendre le motif de la Cour de justice dans
son arrêt du 23 mars 2010 . Elle ne recherche pas si dans les éléments
4490
relevés par la cour d'appel il existait les moyens de relever un rôle actif
du prestataire de régie publicitaire et elle n'invite pas la cour de renvoi à
le faire. En outre, la Cour de cassation a estimé que les juges du fond qui
avaient fait application des dispositions sur la publicité trompeuse
n'avaient pas caractérisé en quoi la prestation de Google constituait une
publicité. Les mêmes solutions sur ces deux points ont été reprises
ultérieurement .4491
Une telle motivation semble couper court à toute action contre Google
AdWords, sauf à démontrer comme y invite la Cour de justice le rôle
actif de ce prestataire ou encore à faire cheminer l'idée que le rôle de ce
prestataire n'est pas de stocker des données, mais que l'objet de son
activité est de faire activement de la régie publicitaire.
L'argument de la neutralité technique a également servi, de manière
sans doute plus évidente pour l'algorithme « naturel » du moteur de
recherches.
Toutefois, un autre site sur lequel avait été mise en place la revente de
billets de spectacles en ligne par des internautes a été qualifié
d'hébergeur, mais il héberge une activité illicite au regard de l'infraction
de vente de billets de spectacles sans autorisation du producteur . 4522
première affaire avait trait à la même question que celle posée à la Cour
de justice : des flacons de parfums étaient commercialisés sur eBay en
dehors de tout réseau de distribution sélective . Dans cet arrêt la Cour
4524
maroquinier .
4526
ajoutaient que l'expression est issue du droit maritime , mais qu'elle est
4536
lucrative était donné par les atteintes à la vie privée perpétrées par la
presse à scandale pour lesquelles l'avocat général Lindon réclamait
4538
les sommes accordées aux victimes dans ces deux domaines ne réparent
pas nécessairement le préjudice réellement subi par les victimes et ne
dissuadent pas de commettre de telles fautes . En effet, la presse à
4546
identique.
Or, il était déjà signalé , l'importance de l'immatériel et « des idées
4550
pu conduire à rechercher une protection du côté des brevets , mais tel 4558
Toutefois, il n'est pas avéré que la voie pénale soit fréquemment utilisée
par les créateurs de logiciels pour faire sanctionner la violation de leurs
droits. Aussi la qualification de contrefaçon constitue-t-elle la faute
intentionnelle, de nature civile, qui devrait permettre une indemnisation
sous forme de dommages-intérêts sollicitée du juge civil.
Cette qualification a été retenue expressément par la Cour de
cassation . Les juridictions du fond sanctionnent régulièrement sous la
4570
contrefaçon.
Bien que la qualification de contrefaçon permette d'appréhender toute
utilisation de logiciel sans autorisation, elle reste néanmoins
insuffisamment opératoire. En effet, les auteurs de logiciels ne recevront
pas nécessairement un dédommagement à la hauteur du préjudice et la
somme allouée ne dissuadera pas d'autres contrevenants de procéder de
même. Il convient donc de préciser la sanction réparatrice et dissuasive à
appliquer au piratage de logiciel.
En effet, dès lors qu'un local est occupé sans droit ni titre, le
propriétaire peut réclamer à l'occupant une indemnité d'occupation . 4605
reconnaissance dans les États membres d'une décision rendue dans l'un
d'entre eux et met en place le régime de l'exécution de cette décision aux
articles 38 et suivants.
Nous nous intéresserons dans les développements qui suivent aux
litiges pour lesquels aucune prorogation de compétence n'a été prévue
par les parties, sans développer plus avant les questions de
reconnaissance et d'exécution des jugements.
I ».
domicilié dans un État membre, une succursale, une agence ou tout autre
établissement implanté dans un État membre sont assimilés à un
domicile .
4626
exclusives.
Très classiquement en matière de droits réels immobiliers et de baux
d'immeubles, les tribunaux de l'État membre où l'immeuble est situé sont
compétents . Une exception est prévue pour les baux de moins de six
4643
Cette extension des règles internes est devenue le droit commun des
conflits de compétence (A) ; la nationalité ne constituant qu'un critère
subsidiaire de compétence quand les règles ordinaires de compétences
sont insuffisantes (B) .
4650
compétence du tribunal français dès lors que le défendeur n'a pas son
domicile dans un État membre de l'Union européenne . Cette 4652
Le champ d'application quant aux actions possibles est assez vaste car
il a été décidé en jurisprudence que l'article 14 s'étend à toute matière à
l'exception des actions réelles immobilières, des demandes en partage
portant sur des immeubles situés à l'étranger et celles portant sur des
voies d'exécution pratiquées hors de France . 4656
§ 2. Responsabilité extra-contractuelle
ultérieur.
En effet, dans un arrêt eDate Advertising , la Cour de justice tenant
4672
que « la cour d'appel a exactement retenu sa compétence dès lors que les
faits allégués de commercialisation de ces produits sur le territoire
national seraient susceptibles de causer un préjudice ». C'est donc le
risque de réalisation d'un préjudice sur le territoire français qui a justifié
de la compétence du juge saisi. Le critère était sans doute ténu et il n'est
pas avéré au fond que le demandeur pouvait alléguer un préjudice sur ce
territoire.
La Cour de cassation a finalement adopté un critère plus strict de
compétence du juge français dans l'affaire Louis Vuitton c/ Google à 4681
propos des liens commerciaux renvoyant vers des sites contrefaisant . 4682
Elle a censuré l'arrêt d'appel sur ce point pour ne pas avoir vérifié « si
les annonces litigieuses étaient destinées au public de France ». Cet arrêt
a été rendu au visa de l'article 46 du Code procédure civile car le
défendeur n'était pas domicilié au sein de l'Union européenne, mais la
solution est parfaitement transposable à l'article 5, 3 du règlement
« Bruxelles I ».
La Cour de cassation a encore adopté le critère de la destination du
site dans une affaire Axa où l'assureur français se plaignait que le
système Google Adwords offrait des liens commerciaux vers des
assureurs concurrents . La Haute juridiction, reprenant les juges du
4683
essentiel.
Ce critère a été appliqué pour déterminer si la société Louis Vuitton
Malletier pouvait agir contre eBay en France, cette plateforme proposant
à la vente des articles du célèbre maroquinier . La Cour de cassation a
4685
application peut aboutir à la désignation d'une loi autre que celle d'un
État membre de l'Union européenne, il est devenu le droit commun de la
règle de conflit en matière contractuelle pour les juges des États
membres. Il convient de préciser l'éventuelle articulation avec la
Convention de La Haye sur la vente internationale d'objets mobiliers
corporels.
Il est probable que ces règles, parce qu'elles ont pour objectif la de
protection de la santé publique, pourraient être imposées à un prestataire
installé dans un autre État membre qui dirige ses activités vers la France.
Cet équilibre entre libre prestation de services et protection du
consommateur a été maladroitement transposé à l'article 17 de la loi
« confiance dans l'économie numérique ».
1358 Un texte inapplicable : l'article 17 de la loi confiance dans
l'économie numérique ◊ En transposant la directive du 8 juin 2000,
par la loi confiance dans l'économie numérique, le législateur français a
tenté de reprendre la clause marché intérieur tout en ménageant les
droits du consommateur français par la réaffirmation de leur nécessaire
protection par les lois impératives françaises . Le texte est inutile
4697 4698
des règles de droit matériel qui se substituent aux règles étatiques. Les
parties à une vente internationale de marchandises entre professionnels
sont soumises à ce texte dès lors qu'elles ont leur établissement dans
deux États différents partie et que soit ces deux États sont tous deux
parties à la Convention de Vienne, soit que l'application des règles de
conflit conduit à désigner la loi d'un État contractant . Toutefois, elles
4700
convention quand elle a été conclue avec un autre État membre . La 4717
admis en, toujours en matière de presse que les juges du fond choisissent
entre la loi du lieu du fait générateur et celle du lieu où le dommage est
subi . Certains auteurs observent que lors de la diffusion par Internet il
4733
principe du pays d'origine car chaque État membre est chargé de faire
appliquer au responsable du traitement des données sa loi nationale.
C'est donc la loi du lieu d'établissement du responsable du traitement qui
va s'appliquer. La solution n'est pas gênante au sein de l'Union
européenne car la directive de 1995 a permis d'harmoniser les droits des
États membres ; cette protection uniforme sera encore mieux assurée
quand un règlement sur la matière sera adopté . En outre, quand le
4742
n 89/104/CE . Ces textes sont applicables dès lors qu'il est fait usage
o 4756
Il est vrai que l'on s'approche d'un ordre public proche de celui qui
gouverne le droit pénal.
CHAPITRE 3
LES INFRACTIONS PÉNALES
que « la loi pénale française est applicable aux infractions commises sur
le territoire de la République » et que l'« infraction est réputée commise
sur le territoire de la République dès lors qu'un de ses faits constitutifs a
eu lieu sur ce territoire. » La règle signifie d'abord que la nationalité de
celui qui commet l'infraction sur le territoire de la République importe
peu, ce peut être un étranger ; il sera appréhendé et jugé dès lors qu'il est
soupçonné avoir commis cette infraction . 4761
Les juridictions françaises sont donc compétentes dès lors que les
effets de l'infraction se font sentir en France, c'est-à-dire que le fait que
la victime se trouve en France ou qu'un acte matériel soit accompli en
France suffit à rendre le juge pénal français compétent.
C'est ainsi, par exemple, que l'infraction qui consiste pour un policier
français a révélé une information à caractère secret sur un blog belge ne
peut pas donner lieu à poursuite et condamnation en France si le site est
n'est pas spécifiquement dirigé vers la France ; il faut en outre que les
« victimes » saisissent le tribunal de leur ressort . 4764
États non européens et a été signée assez largement, notamment par les
États-Unis . Un protocole additionnel a été adopté le 28 janvier 2003,
4774
A B C D E F G H I J K L M
N O P Q R S T U V W X Y Z
A
Abus
– du droit moral, 424
– de la liberté d'expression, 888
– de position dominante, 461, 470, 651 s., 707 s.
Accès au réseau, v. Fournisseur d'accès Internet – contrat
Accès indirect au fichier, 1096
Accountability, 1103, 1146
Acte authentique, 68-70
– force probante, 69-70
– rédaction de l'acte, 75
– utilisation, 68
Acte authentique électronique
– de l'huissier de justice, 80-84
– conservation et répertoire, 82
– copies, 84
– expéditions, 84
– injonction de payer, 82
– notification des jugements, 83
– rédaction de l'acte et transmission, 81
– sources, 80
– du notaire, 71-79
– définition, 67
– à distance, 79
– rédaction, 76
– signature des parties, 78
– signature du notaire, 78
– sources, 15, 71-74
Acte de dénigrement, 1211
Action de groupe, 181
Action en cessation des associations de consommateurs, 179
Administrateur de réseaux, 1235
Adresse IP, 1058 s.
ADSL, 323
AFNIC, 922 s., 942, 955, 972, 974 s., 991 s., 1009
– responsabilité, 997, 1002
Agence de voyages, v. Voyages à forfait
Anonymat, 1028
Anonymisation des données, 1154
Apologie des crimes contre l'humanité, 1267-1268
Apologie des crimes et délits, 1267-1268
Appellation d'origine, v. Indication géographique
ARJEL, Autorité de régulation des jeux en ligne, v. Jeux et paris en ligne
Artiste-interprète
– droits moraux, 561 s.
– droits patrimoniaux, 567 s.
– durée des droits, 576 s.
– exceptions aux droits, 579 s.
– notion, 557
Assurance, v. Services financiers à distance
Atteinte à la dignité et à l'honneur, 1205
Atteinte à la vie privée, v. Vie privée, Loi applicable
Atteintes aux systèmes informatiques et aux données, 1387
Autocommutateur, 1219 s., 1224
Automaintenance (logiciel), 644
Autorégulation, 1049, 1132 (droit à l'oubli)
Autorisation préalable, 1141 s.
Autorisation simplifiée, v. Autorisation unique
Autorisation unique, 1144
Autorité chef de file, 1104
Autorité de la concurrence, 223, 228-233, 246
Aveu, 7
Avis
– autorité de la concurrence, v. Distribution sélective et Internet, Vente de médicaments par
Internet
– commission des clauses abusives, v. Clauses abusives – consommateurs
B
Badge électronique, 1227
Banque, v. Services financiers à distance
Base de données
– abus de position dominante, 707 s.
– définition, 656 s.
– exceptions à la protection, 669
– investissement substantiel, 678 s.
– originalité, 381, 661 s.
– protection par le droit d'auteur, 667 s.
– protection par un droit sui generis, 671 s.
– durée, 689 s.
– exceptions, 705 s.
– extraction, 692 s.
– réutilisation, 699 s.
Bibliothèque numérique, 437 s., 511
Big brother, 1136
Big data, 1028
Billet à ordre, 11
Blocage
– de nom de domaine, 955 s., 971, 991 s., 997
– de site web, 529, 545 s., 906
Blog, 323, 1073, 1140
– application de la loi de 1881, 1190
– contrefaisant, 386, 505, 523
– protection par le droit d'auteur, 379, 383
– v. Fournisseur d'hébergement – responsabilité
Blue-spam, 1042
Bonne foi, 448, 525, 532, 782 s., 889, 896, 903, 911, 930, 939 s., 952 s.
Brevet (logiciels), 614 s.
Brevets, marques, dessins et modèles
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
C
Caractères apparents, équivalent électronique, 98
Carte d'identité, 1151
Casino, v. Jeux et paris en ligne
Cautionnement, 11
CD-Rom, 21
Cercle de famille, 487, 496, 581
Certificat électronique, 59-60
Charte de qualité, 124, 208
Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, 363, 546, 723
Charte du droit à l'oubli, 1132
Charte informatique, 1224
Chèque, 10
Chronopost, v. Clauses abusives entre professionnels
Clause attributive de juridiction, 1322
Clause de marché intérieur de la directive " commerce électronique ", v. Loi applicable
Clauses abusives entre professionnels
– déséquilibre significatif, 197
– disposition spécifique du Code de commerce (art. L. 442-6, 1, 2°), 195
– faute lourde, 194
– jurisprudence Chronopost, 192
– jurisprudence Faurecia, 193
– régime, 195-197
– unilatéralisme, 198
Clauses abusives – consommateurs
– action de groupe, 181
– action en cessation des associations de consommateurs, 179-182
– contrats antérieurement conclus, 180
– mesures accessoires, 182
– régime, 179
– champ d'application, 164
– jurisprudence de la Cour de cassation, 156
– ratione loci, 165
– commission des clauses abusives, 171-173
– avis, 173
– contrat d'abonnement Internet, 189
– téléphone portable, 189
– recommandations, 172, 188
– 03-01, fourniture d'accès Internet, 188
– 07-01, contrats " triple play ", 188
– 07-02, vente mobilière sur Internet, 188
– 08-01, contrats de fourniture de voyages, 188
– 99-02, téléphones portables, 188
– textes, 171
– consommateur, 153-161
– convention sur la preuve, 39
– définition, 178
– déséquilibre significatif, 166, 198
– DGCCRF, 174
– droit antérieur au 1er janv. 2009, 168
– juge, pouvoir du, 176-177
– législation, évolution, 152, 162-163
– listes de clauses, 178, 183
– clauses présumées irréfragablement abusives (liste noire), 184
– clauses présumées simplement abusives (liste grise), 185
– exceptions, 186
– modification unilatérale du contrat, 184, 190
– non-professionnel, 156
– notion, 166
– personnes morales, 160-161
– résiliation, 184, 190
– unilatéralisme, 198
Clauses limitatives de responsabilité, v. Responsabilité contractuelle
Clé USB, 21
Clic, 39
– conclusion du contrat par double clic, 134
" Click and mortar ", v. Distribution sélective et Internet , Vente de médicaments par Internet
Cloud computing, 1095
Cnil, v. Commission nationale informatique et libertés
Code de carte de paiement, 38
Code source (logiciel), 612
– protection (oui), 622 s.
– utilisation, 631 s., 639, 646 s.
Collecte des données, v. Traitement des données
Collectivité territoriale, 759, 762, 774, 953, 956, 962 s.
Commencement de preuve par écrit, 7, 10
Commerce électronique
– concurrence, v. Distribution sélective et Internet
– définition dans la loi " confiance dans l'économie numérique ", 105
Commercialisation des données, 1050 s.
Commission des clauses abusives, 171-173
– Avis, v. Clauses abusives – consommateurs
– Recommandations, v. Clauses abusives – consommateurs
Commission nationale informatique et libertés (Cnil), 1085 s.
– demande d'accès indirect aux fichiers, 1096
– mission de conseil et d'information, 1094
– missions, 1088 s.
– pouvoir de sanctions, 1092 s.
– pouvoirs de contrôle, 1091
– présentation et composition, 1086 s.
Communication au public, 365, 402, 432 s., 445, 448, 450 s., 475, 567 s., 586, 588, 600, 603,
624
Comparateur de prix
– concurrence, 229
– faux comparateur, 215
– obligation légale de transparence, 215
– publicité, 113
– site, 113
Compétence juridictionnelle
– compétence internationale, 550, 900, 987 s.
– TGI, 526, 898
– tribunaux des marques communautaires, 898 s.
Complicité
– de contrefaçon, 451, 532
Compteurs communicants, 1095
Concours publicitaires, 114
Concurrence
– abus de position dominante, 461, 470, 651 s., 707 s.
– déloyale, 375, 384, 393, 453, 494, 526, 671, 698, 850, 862, 926, 950, 961, 966, 972, 1013 s.,
1020 s.
– pratique commerciale déloyale, 206
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
– engagements, v. Distribution sélective et Internet, Moteur de recherche
– enquête sectorielle de l'Autorité de la concurrence, v. Liens commerciaux (prestataire de)
– interopérabilité, 647 s.
– loi applicable, v. Loi applicable
– marchés, v. Distribution sélective et Internet
– médicaments, v. Vente de médicaments par Internet
– pratiques anti-concurrentielles, v. Distribution sélective et Internet, Loi applicable
– prix, v. Distribution sélective et Internet
– publicité par moteurs de recherche, v. Liens commerciaux (prestataire de)
Conditions générales d'utilisation, 398, 517
Conditions générales de vente
– protection, 383, 393
Confidentialité des données, 1054, 1159
Conseil constitutionnel, 365, 440, 476, 492, 531, 535 s., 718, 723, 922, 926, 930
Consentement, 1115 s.
– cookies, 1038
Conservation des données, 1056, 1143, 1162
– identifiantes, v. Fournisseur d'accès Internet – responsabilité, Fournisseur d'hébergement –
responsabilité
Conservation des hypothèques, 6
Consommateur
– associations de consommateurs
– action de groupe, 181
– action en cessation des –, 179
– définition (Loi Hamon, art. préliminaire C. consom.), 158
– définitions fonctionnelles, 154-155
– droit européen, 159
– loi applicable, v. Loi applicable
– " moyen ", pratique commerciale déloyale, 205
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
Constat d'huissier, 524
Constitution, 363, 510, 536, 1009
Contrat
– caractères apparents, 98
– cause, v. Clauses abusives entre professionnels
– conclusion
– adhésion au contenu par signature, 48
– par voie électronique, v. Contrat par voie électronique – droit commun
– d'adaptation, 419
– d'édition, 415, 427, 440, 442, 458 s.
– d'entreprise, 399 s.
– information précontractuelle et contractuelle en ligne, 95
– interprétation, 459, 570 s.
– modification unilatérale, 184, 190
– de production audiovisuelle, 409, 458, 572
– de travail, 399 s., 469, 557, 626, 666
Contrat à distance
– formation, 136-139
– date, 137
– lieu, 137
– théorie de l'émission et de la réception de l'acceptation, 136
– loi applicable, v. Loi applicable
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
– vente et services à distance, v. Ventes et services à distance
Contrat d'hébergement, v. Fournisseur d'hébergement – contrat
Contrat de fourniture d'accès Internet, v. Fournisseur d'accès Internet – contrat
Contrat de fourniture d'hébergement, v. Fournisseur d'hébergement – contrat
Contrat de jeux et paris en ligne, v. Jeux et paris en ligne
Contrat de services à distance, v. Ventes et services à distance
Contrat de services financiers à distance, v. Services financiers à distance
Contrat de sous-traitance, v. Sous-traitant
Contrat de vente à distance au consommateur, v. Ventes et services à distance
Contrat de vente aux enchères publiques en ligne, 259
Contrat de voyage à forfait, v. Voyages à forfait
Contrat informatique
– clause limitative de responsabilité, 193
Contrat par voie électronique – droit commun, 100-150
– acceptation, 133-139
– caractères apparents, 98
– conclusion du, 123-17
– double clic, 134
– information sur le processus technique, 124
– règles dérogatoires pour les contrats conclus par mail, 136
– règles dérogatoires pour les professionnels, 135
– erreur sur le prix, 140-141
– exécution, 142-150
– exemplaires, 98
– formation
– moment et lieu, 138
– preuve, 139
– information contractuelle
– diffusion en ligne, 95
– langue, 125-127
– information précontractuelle
– cumul des informations, 119
– diffusion en ligne, 95, 121
– identification du professionnel, 120
– langue, 125-127
– limites de l'obligation d'information, 129-130
– numéro de téléphone du professionnel, 120
– produit ou service, 121
– sanctions du défaut d'information, 131-132
– loi applicable, v. Loi applicable
– offre, 111-132
– contenu, v. Contrat par voie électronique – droit commun
– durée de, 122
– responsabilité contractuelle de plein droit du professionnel, 142-150
– champ d'application, 144-145
– obligation de résultat, 148
– régime spécial, 143
– responsabilité du fait du tiers substitué, 146
– sous-traitant, 149
– transporteur, 149
– sources, 100, 102
– transport, 149
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
Contrefaçon
– droit d'auteur
– action civile, 522 s.
– action pénale, 530 s.
– loi applicable, 551
– preuve, 524, 538, 639
– par représentation, 432
– par reproduction, 428 s., 437, 445 s., 630
– sanctions civiles, 527 s.
– sanctions pénales, 533 s.
– droits voisins, 575
– Google AdWords, v. Google, Liens commerciaux (prestataire de)
– Google Suggest, v. Google
– infraction pénale transfrontière, 1378-1379
– liens commerciaux, v. Liens commerciaux (prestataire de)
– logiciel, 638 s.
– loi applicable, v. Loi applicable
– marque
– action civile, 894 s.
– action pénale, 910 s.
– à l'identique, 796 s.
– par imitation, 800
– preuve, 801, 826, 843
– sanctions civiles, 902 s.
– sanctions pénales, 910 s.
– par suppression ou modification, 799
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
Contrôle de l'employeur, 1217 s.
Contrôleur européen de la protection des données, 1107
Convention de Budapest, v. Cybercriminalité
Convention de Vienne sur la vente internationale de marchandises, 1359
Convention du Conseil de l'Europe (convention 108), 1108
Convention européenne des droits de l'homme, 363, 509, 545, 723, 927
Convention sur la preuve, 38-39
Cookies, 1032 s.
Copie, 23-28
– conservation et conformité à l'original, 23, 26
– fidèle et durable, 24
– force probante équivalente à l'original, 28
– mode de preuve littérale, 27
– opposabilité, 26
– privée
– exception de –, 446, 482 s., 581 s., 669
– nature juridique, 484
– rémunération pour –, 489 s.
– de sauvegarde (logiciel), 645
– temporaire, 1075
Copyleft, 464, 631 s.
Correspondant informatique et libertés, 1097 s., 1140
Cosmétiques
– distribution sélective, 228-239
Courriel, 29-31
Course hippique, v. Jeux et paris en ligne
Courte citation, 499 s., 551, 581
Creative commons, 423, 463 s., 517
Cristina, 1155
Cybercriminalité, 1373-1389
– application de la loi pénale française, 1375-1376
– infractions commises sur le territoire de la République, 1375
– infractions partiellement commises sur le territoire de la République, 1376
– atteintes aux systèmes informatiques et aux données, 1387
– compétence personnelle, 1383
– auteur français de l'infraction, 1384
– victime française, 1385
– complicité
– en France, 1381
– à l'étranger, 1382
– contrefaçon
– brevet, 1379
– d'œuvre, 1378
– marque, 1379
– Convention de Budapest (23 nov. 2001), 1386
– diffamation par voie de presse, 1377
– jeux en ligne sans autorisation, 1380
– lutte contre le racisme et la xénophobie, 1389
– pédopornographie, 1388
Cybersquatting, 364, 717, 823, 937, 939, 943, 951, 955 s., 993, 1003, 1005
Cybersurveillance, 1214 s.
D
Dailymotion, 1277
Darknet, 1056, 1183
Dashboard, 1126
Data center, 352, 1050
Data-rétention, v. Directive data-rétention
Déclaration préalable, 1137 s.
Déclaration simplifiée, 1139
Décodeur, 324
Décompilation, 646 s.
Délégué à la protection des données, v. Correspondant informatique et libertés
Délit de fausse nouvelle, 1208
Délit de presse, v. Diffamation, Injure
Délit de provocation, 1203 s.
Demande d'accès indirect aux fichiers, v. Accès indirect au fichier
Démarchage, 301-302
Dénigrement, v. Acte de dénigrement
Dénomination sociale, 713, 762, 787, 814, 822, 889, 940, 943, 950, 956, 992 s., 1008
Désindexation, 1130, 1132
Devoir de loyauté de l'employé, 1215 s.
DGCCRF, 174, 217
Diffamation, 1193 s.
– Google Suggest, v. Google
– infraction pénale transfrontière, 1377
– loi applicable, v. Loi applicable
Dignité, v. Atteinte à la dignité et à l'honneur
Directeur de publication, 1188
Directive data-retention (15 mars 2006), 1057 s., 1106
Directive du 12 juillet 2002, 1105 s.
Directive du 25 novembre 2009, 1105 s.
Directive du 25 octobre 1995
– présentation, 1101 s.
– réforme
– adresse IP, 1062
– champ d'application territoriale (loi 1978), 1082
– CIL, 1097
– droit à l'oubli, 1131
– présentation générale, 1103
Dispense de déclaration, 1140
Distribution de médicaments, v. Vente de médicaments par Internet
Distribution en franchise et Internet, v. Franchise
Distribution sélective et Internet, 873
– agrément, 232
– avis aut. conc. 12-A-20 (18 sept. 2012), 228-233
– " click and mortar ", 228, 239
– cosmétiques, 236
– ententes anti-concurrentielles, 239
– gammes de produits, 231
– marchés, substituabilité, 230
– montres, 234
– parfums, 236
– places de marchés, 229
– prix, 229, 231
– produits " hi-fi ", 235
– " pure players ", 228, 234, 238-239
– sites (exigences de qualité), 235, 236
– sources (jurisprudence, avis, engagements, lignes directrices…), 227
Divulgation, v. Droit de divulgation
Dommages et intérêts, 527, 902
Données identifiantes
– conservation, v. Fournisseur d'accès Internet – responsabilité, Fournisseur d'hébergement –
responsabilité
Données personnelles
– anonymisation, 1154
– biométriques, 1148 s.
– collecte des données, 1157
– commercialisation, 1050 s.
– de communication, v. Données personnelles (de connexion)
– confidentialité, 1054, 1159
– de connexion, 1053 s.
– conservation, 1056, 1162
– définition, 1070
– divulgation des données, 1159
– exactitude, 1158
– génétiques, 1143
– loi applicable, v. Loi applicable
– politiques, 1154
– pseudonyme, 1104
– relatives aux infractions, condamnations ou mesures de sûreté, 1143
– de santé, 1154
– du secteur public, 1155
– sécurité, 1161
– sensibles, 1152 s.
– de trafic, 1105
– traitement des données, v. Traitement
– transfert vers des pays tiers, 1083 s.
– de transit, 1079
" Double " (exigence du) dans les contrats synallagmatiques, 91-93
Droit à l'image, 1129, 1173 s., 1210 (abus de la liberté d'expression)
Droit à l'information, 1037 (cookies), 1104, 1118
Droit à l'oubli, v. Oubli numérique
Droit au respect
– de l'interprétation, 562 s.
– de l'œuvre, 417 s.
– de la vie privée, 1165 s.
– du logiciel, 634
Droit commun européen de la vente (projet de règlement), 101, 1359
Droit d'auteur, 369 s.
– droits moraux, 411 s.
– droits patrimoniaux, 425 s.
– durée, 455 s., 668
– exceptions, 474 s.
– nature juridique, 363
– protection, 371 s.
– titulaire, 394 s.
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
Droit de destination, 430
Droit de distribution, 475
Droit de divulgation
– définition, 413
– épuisement, 414
Droit de la personnalité, 759 s., 903, 940, 959 s., 1009
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
Droit de la personne dont les données sont collectées, 1114 s.
– droit à l'oubli, 1103 s., 1128 s., 1143
– droit à la portabilité des données, 1103
– droit à la transparence, 1103
– droit au consentement préalable, 1115 s.
– droit d'accès, 1125 s.
– droit d'opposition, 1104, 1122 s.
– droit de rectification, 1127
– modalité d'exercice des droits, 1133
– sanctions en cas de non-respect, 1134
Droit de paternité, 416, 504, 563, 629
Droit de repentir et de retrait, 415, 629
Droit de réponse, 1196
Droit de représentation, 431 s.
Droit de reproduction, 428 s., 567 s.
Droit du marché (notion), 151
Droit international privé
– loi applicable, 1353-1372
– tribunal compétent, 1321-1371
Droit pénal international, 1373-1389
Droits fondamentaux
– droit de propriété, 363, 371, 395, 410, 440, 498 s., 541, 546, 606, 631, 723, 892, 926 s., 938
– liberté d'expression, 461, 498 s., 545 s., 885 s.
– liberté d'information, 365, 498 s., 508 s., 546, 607
– liberté de communication, 365, 603 s., 718, 930
– liberté du commerce, 365, 384, 736, 741, 917, 1023
Droits voisins
– artiste-interprète, 386, 387, 556 s.
– entreprises de communication audiovisuelle, 603 s.
– manifestations sportives, 606 s., 818
– producteur, 386, 594 s.
E
E-book, 361, 383, 442, 475
eBay, 1273, 1278
– v. Plateforme de vente en ligne
Écrit
– acte authentique, v. Acte authentique
– conservation, 21
– copie, v. Copie
– corps de texte + signature, 46
– définition, 16, 19-21
– mode de preuve, 10
– remise d'un écrit par voie électronique, 96
– texte, 34
– vérification d'écriture, v. Vérification d'écriture
Écrit ad validitatem/Écrit ad probationem, 7, 10, 11, 16, 51, 89
Écrit comme condition de validité, 11, 51
– acte authentique, v. Acte authentique
– billet à ordre, 11, 86
– cautionnement, 11
– définition, 16
– lettre de change, 11, 86
– sociétés, statuts, 11, 86
– vente d'immeuble à construire, 11
Écrit électronique, 17-31
– acte authentique électronique, v. Acte authentique électronique
– conservation, 21, 37
– copie, v. Copie
– définition, 16
– égalité avec l'écrit papier, 35-37, 40, 66
– imputabilité, 36
– mail, 29-31
– présomption de fiabilité, 66
– remise d'un –, 96
– signature électronique, v. Signature électronique
– sources, 14-15, 99
– texte, 34
– vérification d'écriture, v. Vérification d'écriture
Éditeur de site Internet, v. Fournisseur d'hébergement – responsabilité
Edwige, 1155
Enchères, v. Ventes aux enchères publiques en ligne
Enregistrement
– de marque, 765 s., 777, 814
– de nom de domaine, 814, 856, 933 s., 978 s., 1013 s.
Entreprise de communication audiovisuelle
– droits voisins, 604
– exceptions aux droits, 605
– notion, 603
Épuisement
– du droit de distribution, 475, 579, 652 s., 705
– du droit de divulgation, 414
– du droit de marque, 865 s.
Erreur
– information précontractutelle, 132
– matérielle sur le prix, 140-141
Établissement du responsable de traitement, 1077 s.
Exception
– pédagogique, 507, 581, 706
– de vérité, 1195
F
Facebook, 1050 s., 1077 s., 1132, 1167, 1233
– v. Réseaux sociaux
Faille de sécurité, v. Sécurité des données
Fanpage, 820
Fausse nouvelle, v. Délit de fausse nouvelle
Faute
– lourde, 194
– lucrative, 1311-1312
Fax, 10
Fichier
– d'État, 1155
– Edwige, v. Edwige
– personnel, 1232
– politique, 1154
Filtrage sur Internet, 544 s., 996
Finalité du contrôle de l'employeur, 1225
Finalité du traitement, 1160
Fingerprinting, 518
Fixation préalable, 1188
Force majeure, 190
Formalisme, 6, 89
– droit commercial, 87
– écrit électronique, 89
– informatif, 12, 87
– signature électronique, 51
Formalités, 6, 88
– caractères apparents, 98
– exigence du " double " dans les contrats synallagmatiques, 91-93
– information précontractuelle et contractuelle en ligne, 95
– lettre recommandée électronique, 97
– lettre simple électronique, 96
– mention manuscrite, 90
– préalables, 1136 s.
– autorisation préalable, 1141 s.
– autorisation unique ou simplifiée, 1144
– choix des formalités, 1146
– déclaration préalable, 1137 s.
– déclaration simplifiée, 1139
– dispense de déclaration, 1140
– réforme, 1103, 1146
– sanctions communes, 1145
– remise d'un écrit en ligne, 96
– remise en plusieurs exemplaires, 98
Forme, 7
– forme et preuve, distinction, 7
Forum de discussion, 1187, 1191
Fournisseur d'accès Internet – contrat
– abonnement, 188, 330-331
– consommateurs, 329, 333-338, 344
– professionnels, 329, 345-346
– ADSL, 323
– clauses abusives, 188-190, 339
– compatibilité, 319, 342
– consommateurs, 321
– contrat d'abonnement " triple play ", 188, 325
– décodeur, 324
– définitions, 109, 320
– durée, 337
– encadrement législatif, 320
– champ d'application, 321
– information précontractuelle, 334
– médiation, 338
– modem, 324
– modification du contrat, 336
– nature du contrat, 324, 327
– prestations techniques, 319, 341
– prix, 343
– consommateur, 344
– professionnel, 345-346
– régime légal, 333-338
– réseau, 324
– résiliation, 337
– restitutions, 337
– services gratuits, 335
– ventes ou services liés, 326
Fournisseur d'accès Internet – responsabilité
– absence de responsabilité du fait du contenu véhiculé, 1259
– conservation des données identifiantes
– communication au tiers lésé, 1263
– communication aux autorités, 1262
– nature des données, 1265
– obligation, 1261-1266
– sanctions, 1266
– définitions, 1252-1253
– données à conserver, 538
– filtres, 1250
– injonction de blocage, 529, 545 s.
– injonction de filtrage, 544
– injonction par décision de justice, 1259
– moyens de lutte contre l'apologie des crimes contre l'humanité, l'incitation à la haine raciale,
l'apologie des crimes et délits et diffusion d'images pédophiles, 1267-1268
– objets nazis, 1250
– régime, 1259
– antérieur à la loi confiance dans l'économie numérique, 1250
– autonome, 1244
– champ d'application, 1252-1253
– sources
– directive commerce électronique, 1240-1241, 1252, 1259
– loi confiance dans l'économie numérique, art. 6, 1242-1243, 1252
– Yahoo !, 1250
Fournisseur d'hébergement – contrat
– accès, 350
– confidentialité, 360
– data center, 352
– définition, 109, 347
– durée, 359
– maintenance, 350
– modification, 358
– nature du contrat, 349
– obligations du client, 352
– prestation technique, 348
– prix, 351
– résiliation, 359
– responsabilités, 353-360
– clauses limitatives de responsabilité, 354
– du client du fait du contenu, 355
– force majeure, 357
– obligation de moyens/résultat, 353
– suspension du service, 356
– restitutions, 360
Fournisseur d'hébergement – responsabilité, 547, 549
– absence de responsabilité du fait du contenu stocké, 1255
– connaissance du contenu illicite, jurisprudence CJUE, 1256
– conservation des données identifiantes
– communication au tiers lésé, 1263
– communication aux autorités, 1262
– identification de l'éditeur non professionnel, 1264
– nature des données, 1265
– obligation, 1261-1266
– sanctions, 1266
– contractuelle, 353-360
– Dailymotion, 1277
– définitions, 1252-1253
– données à conserver, 538
– eBay, 1273, 1278, 1303-1307
– fermeture de l'accès après notification, 1255
– Google AdWords, 1272, 1276, 1287-1295
– immunité, 1255, 1284
– injonction de filtrage, 544
– liens commerciaux, v. Liens commerciaux (prestataire de)
– moyens de lutte contre l'apologie des crimes contre l'humanité, l'incitation à la haine raciale,
l'apologie des crimes et délits et diffusion d'images pédophiles, 1267-1268
– notification, 1255-1256
– contenu, 1255
– précision, 1256-1257
– remise en ligne après notification, 1258
– qualification, 548, 830 s.
– critère de la neutralité technique, 1270, 1285
– enjeux, 1269
– jurisprudence de la Cour de cassation, 1275-1280, 1296
– jurisprudence européenne, 1272-1274, 1295
– travaux parlementaires, 1281-1283
– régime
– antérieur à la loi confiance dans l'économie numérique, 1247-1249
– autonome, 1244
– champ d'application, 1252-1253, 1269-1285
– sources
– art. 43-8 L. 30 sept. 1986 (issu L. 1er août 2000), 1247
– directive commerce électronique, 1240-1241, 1252
– loi confiance dans l'économie numérique (art. 6), 1242-1243, 1253
– réserve d'interprétation du conseil constitutionnel, 1245
– travaux préparatoires, 1281-1283
– Tiscali, 1249, 1275
Framing, 453
Française des jeux, v. Jeux et paris en ligne
Franchise
– franchisé (information du), 12
– réseau de franchisé et site Internet du franchiseur, 240
Fraude, 536, 783 s., 939 s., 952 s.
G
Géolocalisation, 1229
Gestion collective, 468 s., 574
Google
– Adwords, 548, 835 s., 858 s., 876 s.
– v. Liens commerciaux (prestataire de)
– Books, 364, 437 s., 502 s., 551
– données personnelles, 1050, 1054, 1056 s., 1070 s., 1077 s., 1079, 1080, 1081 s., 1112, 1126,
1159
– droit à l'image, 1174
– droit à l'oubli, 1129, 1132
– Images, 416, 548, 551
– moteur naturel, 1287
– News, 443
– règles de confidentialité de –, 1081
– Sites, 545
– Suggest, 452, 529, 548, 1202, 1297-1299
– Video, 548
Guichet unique, 1103
H
HADOPI, 446, 485, 535 s., 575, 650, 758
Happy slapping, 1176
Hébergeur, v. Fournisseur d'hébergement – contrat, Fournisseur d'hébergement –
responsabilité
Hétéronymat, 1130
Honneur, v. Atteinte à la dignité et à l'honneur
Huissier de justice, v. Acte authentique électronique (de l'huissier de justice)
I
ICANN, 919 s., 934 s., 1001, 1007
Idée
– protection (non), 374 s.
Identification des internautes, 543
Image, v. Droit à l'image
Images pédophiles, 1267-1268, 1388
Impression 3D, 364
Incitation à la haine raciale, 1267-1268, 1389
Inclusion fortuite, 497
Indexation, 364, 385, 443, 657, 698, 833, 1022
Indication géographique, 759, 762, 940, 946, 950
Information contractuelle, v. Contrat par voie électronique – droit commun
Information précontractuelle, v. Contrat par voie électronique – droit commun, Fournisseur
d'accès Internet – contrat, Ventes et services à distance, Services financiers à distance
Infractions, v. Données (relatives aux infractions…)
Infractions pénales, v. Cybercriminalité
Injonction de payer, 83
Injure, 1198 s.
Interconnexion de fichiers, 1143
Internet
– comparateur de prix, v. Comparateur de prix
– contrat, v. Contrat par voie électronique, Contrat à distance
– distribution sélective, v. Distribution sélective et Internet
– fournisseur d'accès, v. Fournisseur d'accès Internet – contrat
– fournisseur d'hébergement, v. Fournisseur d'hébergement – contrat
– loi applicable, 1353-1372
– médicaments, v. Vente de médicaments par Internet
– pratiques trompeuses, 210
– publicité comparative, v. Publicité
– publicité par, v. Publicité
– site, v. Site web, Fournisseur d'hébergement – responsabilité
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
Interopérabilité, 647 s.
Inviolabilité des correspondances, 1231 s.
IP, v. Adresse IP
J
Jeu vidéo
– originalité, 392
– qualification, 392
– titularité des droits, 404, 406
Jeux et paris en ligne, 303-316
– " addiction " au jeu, 306
– agrément, 312-313, 316, 1250
– ARJEL, Autorité de régulation des jeux en ligne, 312, 316
– casinos " en dur ", 305, 308
– commission des sanctions, 313, 316
– compétitions sportives, 308, 312, 316
– course hippique, 305, 308-308
– crédit, 305
– définition, 307
– dette de jeux, 305
– filtres, 316, 1250
– fournisseur d'accès Internet, 316, 1250
– Française des jeux, 305, 308-309
– interdictions, 308
– jeu de hasard, 307
– jeux de cercle en ligne (poker), 312
– jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne, 303, 314-315
– libéralisation, 308
– loteries, 305, 308-309
– mineur, 306, 313
– monopole, 305, 308-308, 314-315
– ordre public, 306
– pari
– à cote, 307
– hippique, 307
– installations physiques, 308-309
– en ligne, 308, 312
– sportif, 307, 308, 312, 316
– PMU (pari mutuel urbain), 305, 308-309
– poker, 312
– sanctions, 310, 316
– santé publique, 306, 313
– site non agréé, 316, 1250
– infraction pénale transfrontière, 1380
– sources de l'encadrement, 303, 305
Jeux publicitaires, 114
Journaliste, 380, 402, 459, 506
JUDEX, 1155
K
Keylogger, 1230
L
Label, 124, 208
Lettre de change, 11
Lettre recommandée électronique, 97
Lettre simple électronique, 96
Liberté
– du commerce, 365, 384, 736, 741, 917, 1023
– de communication, 365, 603 s., 718, 930
– d'expression, 461, 498 s., 545 s., 885 s., 1179 s.
– d'information, 365, 498 s., 508 s., 546, 607
– de la presse, 1182 s.
– v. Loi relative à la liberté de la presse
Libre accès aux documents administratifs, 1159
Libre circulation des marchandises, 475, 642, 865
Licence
– globale, 541
– légale, 449, 586 s., 602
– libre, 463 s., 631 s.
– de marque, 892
– multiterritoriale ou paneuropéenne, 472
Lien hypertexte, 391, 451 s., 698, 821, 833, 998, 1026
Liens commerciaux (prestataire de)
– concurrence
– action de la Commission européenne, 251
– Enquête sectorielle de l'autorité de la concurrence, 250
– Navx (décision), 249
– position dominante de Google, 248-249
– suspension de compte d'annonceur, 249
– définition, 110
– Google AdWords, 249, 1272, 1292-1296, 1352
– marques, 1244
– moteur de recherche, v. Moteur de recherche
– responsabilité, 1289-1296
– contrefaçon, 1289
– faute, 1290
– publicité trompeuse, 1291
– qualification d'hébergeur, 1292-1296
– v. Fournisseur d'hébergement – responsabilité
– tribunal compétent, 1352
Liens sponsorisés, v. Liens commerciaux (prestataire de)
Liste de données, 1050 s.
Liste grise des clauses abusives, 184
Liste négative, 1143
Liste noire, v. Liste négative
Liste noire des clauses abusives, 185
Livraison
– délais, 190, 210
– responsabilité, 149, 271
Livre
– indisponible, 395, 439 s.
– numérique, 438 s., 459 s.
– v. E-book
Logiciel
– Accord sur les ADPIC, 1318
– contrefaçon, 638 s.
– faute lucrative, 1311-1312
– indemnisation, 1317-1319
– sanction, 1314, 1317
– de création, 383, 386
– définition, 612
– droit d'auteur, 1313
– exceptions aux droits, 641 s.
– libre, 631 s.
– licence, 1316
– vente/louage, 1316
– mesures techniques de protection, 640
– originalité, 381, 390, 392, 621 s.
– de partage de fichiers, 447
– protection, 625 s.
– droits moraux, 629
– droits patrimoniaux, 630 s.
– titularité des droits, 400, 626 s.
– vente d'ordinateur avec logiciel pré-installé, 201
Loi applicable, 1353-1372
– contrat
– clause de marché intérieur de la directive " commerce électronique ", 1357
– consommateur, 1362
– critère de l'activité dirigée, 1362-361
– droit matériel
– Convention de Vienne sur la vente internationale de marchandises, 1359
– Proposition de règlement relatif à un droit commun européen de la vente, 1359
– loi applicable à défaut de choix, 1361
– loi d'autonomie, 1360
– sources
– Convention de La Haye 15 juin 1955, 1356
– Convention de Rome, 1355
– L. confiance dans l'économie numérique, 1358
– Règlement " Rome I ", 1355
– contrefaçon de droit d'auteur, 551
– contrefaçon de marque, 900
– responsabilité extra-contractuelle ou délictuelle
– atteinte à la vie privée, 1368
– concurrence déloyale, 1372
– contrefaçon
– d'œuvre littéraire et artistique, 1370
– de marque, 1371
– diffamation, 1368
– données personnelles, 1369
– droits de la personnalité, 1368
– loi du délit, 1367
– loi du dommage, 1367
– pratique anticoncurrentielle, 1372
– Règlement Rome II, 1365
– champ d'application, 1367
Loi " confiance dans l'économie numérique ", 102
– champ d'application, 106-107
Loi de 1881, v. Loi relative à la liberté de la presse
Loi de programmation militaire, 1155
Loi du 6 janvier 1978
– champ d'application matériel, 1069 s.
– champ d'application territorial, 1076 s.
– présentation, 1066 s.
Loi relative à la liberté de la presse, 1185 s.
Loi-type CNUDCI, 14
Loterie, v. Jeux et paris en ligne
Loterie publicitaire, 114
LPM, v. Loi de programmation militaire
Lutte contre le racisme et la xénophobie, 1267-1268, 1389
M
Magnétoscope numérique, 450, 480, 488
Mail, 29-31
– formation du contrat par –, 135
– prestation technique, 323
Marque
– annulation, 780 s.
– communautaire, 720 s., 737, 744, 746 s., 761, 762, 768 s., 800, 849, 889, 907 s., 915
– complexe, 748
– contrefaçon, 237, 1244
– couleur, 732
– déceptivité, 758 s.
– déchéance
– pour caractère trompeur acquis, 789
– pour défaut d'exploitation, 786 s.
– pour dégénérescence, 788 s.
– dépôt, 731 s., 814
– disponibilité, 759 s.
– distinctivité, 735 s.
– descriptive, 745 s.
– forme fonctionnelle, 751
– générique, 741 s.
– durée des droits, 778
– exceptions, 864 s.
– fonctions
– garantie d'identité d'origine, 841 s., 876
– investissement, 847
– publicité, 845 s.
– forclusion par tolérance, 782, 901
– fraude, 783 s.
– Google AdWords, v. Google, Liens commerciaux (prestataire de)
– Google Suggest, v. Google
– infraction pénale internationale, 1379
– licéité, 755 s.
– liens commerciaux, v. Liens commerciaux (prestataire de)
– loi applicable, v. Loi applicable
– mot-clé, 237
– nature juridique, 363, 723
– notoire, 760, 774, 852
– olfactive, 729
– opposition, 774
– principe de spécialité, 736, 760, 793, 850, 948
– protection, 794 s.
– public de référence, 803
– rapports avec les noms de domaine, 717, 731, 763, 814, 817, 822 s., 856 s., 889, 903, 943 s.,
1019 s.
– renommée, 761, 849 s., 949
– représentation graphique, 727 s.
– revendication, 784, 919, 955
– sonore, 733
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
– usage de, v. Usage
Médicaments, v. Vente de médicaments par Internet
Mention manuscrite, 90
Messagerie personnelle, 1232
Mesure d'information et d'identification, 517 s.
Mesure technique de protection
– protection, 520, 640
– validité, 483, 485
Métamoteur, 699
Metatag, 833 s., 977
Microfilm, 10, 24
Mineur, v. Jeux et paris en ligne
Mode alternatif de règlement des conflits
– arbitrage, 526
– procédure ADR, 1008
– procédure Syreli, 1009
– procédure UDRP, 1001 s.
Modem, 324
Montres
– distribution sélective, 228-239
Mot-clé, 834 s., 858 s.
Moteur de recherche, 110, 452, 529, 617, 698 s., 835 s., 1071, 1081, 1129, 1287-1299
– Google AdWords, v. Google, Liens commerciaux (prestataire de)
– Google Suggest, v. Google
– contrefaçon d'œuvres, 1297
– critère de l'automaticité, 1299
– diffamation, 1298
– liens commerciaux, v. Liens commerciaux (prestataire de)
– responsabilité, v. Liens commerciaux (prestataire de)
– Google Suggest, v. Google
Moyens de traitements, 1078
N
Nazisme, v. Fournisseur d'accès Internet – responsabilité (objets nazis)
Neutralité
– Net neutralité, 1213
– technique, v. Fournisseur d'hébergement – responsabilité
NIR, v. Numéro d'inscription au répertoire
Nom commercial, 713, 762, 787, 814, 822, 889, 940, 943, 950, 956, 992 s., 1008
Nom de domaine
– annulation, 991 s.
– blocage, 955 s., 971, 991 s., 997
– distinctivité, 925, 974 s., 1019, 1023 s.
– fraude, 952 s.
– licéité, 969 s.
– et marque, 717, 731, 763, 814, 817, 822 s., 856 s., 889, 903, 943 s., 1019 s.
– nature juridique, 925 s.
– notion, 918
– principe de spécialité, 825, 941, 948 s.
– protection, 1013 s.
– structure, 918
– et titre, 384
– transfert, 903, 923, 943, 955 s., 991 s.
Norme simplifiée, v. Déclaration simplifiée
Notaire, v. Acte authentique électronique (du notaire)
Notice and take down, 549
Notification, 1103, 1161
– v. Formalités (préalables)
NSA, 1155
Numérisation, 388, 418, 437 s., 551
Numéro d'inscription au répertoire (NIR), 1143
O
Obligation de résultat du professionnel offrant ses biens et services à distance, 148
Obligations du responsable du traitement, 1103, 1135 s.
Œuvre
– audiovisuelle, 389, 408 s., 413, 456
– de collaboration, 404 s., 456
– collective, 406 s., 457
– composite ou dérivée, 388, 419, 463 s., 509, 633
– dramatique, 387
– écrite, 383
– de l'esprit, 372 s., 382 s.
– évolutive, 467
– indisponible, 439 s.
– du journaliste, 402
– multimédia, 391 s., 404, 406
– orpheline, 395, 439 s.
– photographique, 388
– sonore, 386
Offre promotionnelle, 114
Open-data, 1028
Opt-in/ opt-out, 117, 1105
– cookies, 1039 s.
– Safe Harbor, 1112
– spam, 1045
Ordinateur
– vente avec logiciel pré-installé, 201
Ordonnance de Moulins (1566), 1, 34
Ordre public, 395, 416, 421, 423, 464, 495, 572, 633, 644 s., 755 s., 970 s., 1009
– v. Jeux et paris en ligne
Originalité
– de bases de données, 381, 661 s.
– définition, 379 s.
– de jeux vidéo, 392
– de logiciels, 381, 390, 621 s.
– de musiques, 386
– de photographies, 380, 388
– de sites web, 393
– de titres, 384
– de vidéos, 389
Oubli numérique, 1073, 1103 s.
P
Parasitisme, 375, 697, 850 s., 886, 908 s.
Parfums
– distribution sélective, 228-239
Pari en ligne, v. Jeux et paris en ligne
– et marque, 783, 818
– paris sportifs, v. Jeux et paris en ligne
Parodie
– d'interprétation, 581
– d'œuvre, 513
– de marque, 815, 885 s., 947
Passeport biométrique, 1151
Paternité, v. Droit de paternité
Pédopornographie, 1267-1268, 1388
Peer-to-peer, 364, 444 s., 486, 523, 531, 539, 544
Phishing, 454
Phonogramme, 571, 597 s.
Photocopie, 10, 25, 27, 28
Photographie
– originalité, 388
Piratage, 364, 389, 531 s., 540 s., 648
Place de marché en ligne, 813, 827 s., 839
– v. Distribution sélective et Internet
Plateforme de vente en ligne
– absence de garantie du bien vendu, 1302
– concurrence, v. Distribution sélective et Internet
– distinction vente aux enchères publiques en ligne, 259, 1301
– eBay/PriceMinister, 229, 233, 237, 259, 1286
– nature juridique
– courtage, 1300
– hébergeur
– CJUE, critères, 1303-1305
– jurisprudence française, refus, 1306-1307
– responsabilité de droit commun, 1306, 1307
PMU (Paris mutuel urbain), v. Jeux et paris en ligne
Poker, v. Jeux et paris en ligne
Position squatting, 833, 1022
Pratiques commerciales agressives, v. Pratiques commerciales déloyales
Pratiques commerciales déloyales, 203-213
– concurrence déloyale, 206
– critères d'appréciation du caractère déloyal de la pratique, 205
– directive 11 mai 2005, 203
– notion, 205
– pratiques agressives, 204
– définition, 211
– liste " noire " des pratiques agressives, 212
– sanction, 213
– pratiques trompeuses, 204
– Internet, 210
– liste " noire " de pratiques trompeuses, 208
– notion générale, 207
– répression/sanction, 209
Pratiques commerciales trompeuses, v. Pratiques commerciales déloyales
Prescription
– délits de presse, 1202
Prestataire de liens commerciaux, v. Liens commerciaux (prestataire de)
Prestataires techniques, 317
Prêt à la consommation, 12, 87
Prêt public, 427, 469, 568, 588, 701
Preuve
– acte authentique, v. Acte authentique
– commerçants (contre un), 10, 40
– conflit de preuves, 40
– convention sur la, 38-39
– copie, v. Copie
– définition, 8
– de l'atteinte au droit moral, 419
– de l'extraction, 694
– de l'investissement substantiel, 678 s.
– de l'usage sérieux, 786 s.
– de la contrefaçon, 524, 538, 639, 801, 826, 843, 895
– de la création d'une œuvre, 371
– de la fraude, 783
– de la publication, 457
– de la titularité des droits d'auteur, 396 s., 404, 407 s.
– littérale, v. Preuve par écrit
– procès, 8
– signature électronique, v. Signature électronique
– par témoins, 1
– vérité, 8
Preuve par écrit, 10
– acte authentique, v. Acte authentique
– chèque, 10, 24
– commencement, 7, 10
– copie, v. Copie
– électronique, 19-21
– exigence du " double " dans les contrats synallagmatiques, 91-93
– fax, 10, 25, 27, 28
– impossibilité, 10
– mail, 29-31
– photocopie, 10, 25, 28
– signature, 44-45
– signature électronique, v. Signature électronique
– télécopie, 10, 25, 27, 28
– vérification d'écriture, v. Vérification d'écriture
PriceMinister, v. Plateforme de vente en ligne (eBay/PriceMinister)
Principe
– d'accountability, 1103
– d'anonymisation, 1055 s.
– de confidentialité, 1054
– d'effacement, v. Principe (d'anonymisation)
– de finalité, 1225
– de l'inviolabilité des correspondances, 1231 s.
– de proportionnalité, 1226 s.
– de spécialité
– marque, 736, 760, 793, 850, 948
– nom de domaine, 825, 941, 948 s.
– de transparence, 1222 s.
Prix
– comparaison, v. Comparateur de prix
– concurrence, v. Distribution sélective et Internet
– erreur matérielle, 140-141
– fourniture d'accès Internet, v. Fournisseur d'accès Internet – contrat
– hébergement, v. Fournisseur d'hébergement – contrat
– information, v. Contrat par voie électronique, Information précontractuelle
Producteur
– d'une base de données, 675 s.
– durée des droits, 601
– exceptions aux droits, 602
– d'une œuvre audiovisuelle, 409
– de phonogrammes, 597 s.
– responsabilité, 1188
– de vidéogrammes, 598 s.
Produits " hi-fi ", " électrodomestiques "
– distribution sélective, 228-239
Professionnel
– identification du professionnel dans un contrat par voie électronique, 120
Profilage, 1103-1104
Projet de règlement européen, 1103 s.
– v. Directive du 25 octobre 1995
Proportionnalité, 1226 s.
Provocation, v. Délit de provocation
Publicité
– alcool, 115
– comparateur de prix, 215
– comparative, 216-222, 881 s.
– comparaison par niveau de prix, 219-222
– jurisprudence CJUE, 220
– jurisprudence de la Cour de cassation, 221
– comparaison par prix, 219
– Internet, 218, 222
– notion, 216
– règles applicables, 217
– identification du message comme étant publicitaire, 113
– moteur de recherche
– concurrence, v. Liens commerciaux (prestataire de)
– offres promotionnelles, rabais, jeux et concours, 114
– santé publique, 115
– smartphone (sur), 115
– spamming, v. Spamming
– tabac, 115
– trompeuse, 114, 207-208, 1291
" Pure players ", v. Distribution sélective et Internet, Publicité (alcool, tabac), Vente de
médicaments par Internet
Q
Quantified self, 1095 s.
R
Rabais, 114
Re-routing, 945
Reconditionnement, 871 s.
Référence nécessaire (marque), 878 s.
Référencement
– gratuit, 833
– payant, 834 s., 858 s.
– publicité, 113
– site de référencement, 113
Rémunération
– des artistes-interprètes, 572
– des auteurs, 442, 460
– pour copie privée, 489 s.
– équitable, 586 s.
Rencontre fortuite, 525
Repentir, 1196
Représentation
– accessoire, 497
– contrefaisante, 432
– de la marque, 727 s.
Reproduction (droit d'auteur et droits voisins)
– autorisée, 509 s.
– contrefaisante, 428 s., 437, 445 s., 630
– provisoire, 478 s., 581, 669
– soumise à la licence légale, 590
Réseaux sociaux, 1167, 1171, 1177, 1183, 1213, 1233
– v. Facebook
Résiliation, 184, 190
Responsabilité contractuelle
– clause limitative, consommateur, 184-190
– clause limitative entre professionnels, 192-194
– contrat à distance entre professionnels, 142-150
– contrats à distance entre un professionnel et un consommateur, 267-273
– faute lourde, 194
– fourniture d'hébergement, 353-360
Responsabilité en cascade, 1187 s.
Responsabilité extra-contractuelle
– fournisseur d'accès Internet, v. Fournisseur d'accès Internet – responsabilité
– fournisseur d'hébergement, v. Fournisseur d'hébergement – responsabilité
– loi applicable, v. Loi applicable
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
Responsable de site, 1189
Responsable du traitement, v. Traitement
– établissement, 1077 s.
– obligations, v. Obligations du responsable du traitement
Ressource essentielle, 651, 708 s.
Retenue douanière, 906
Rétractation, 265
– ventes et services à distance, v. Ventes et services à distance
Revente
– de billets, 819, 880
– de fichiers numériques d'occasion, 475, 654 s.
– de produits d'occasion, 866 s.
Revue de presse, 506, 581
S
Safe Harbor, 1084, 1112
Santé publique, v. Vente de médicaments par Internet, Jeux et paris en ligne
Secret des correspondances, 1231 s.
Sécurité des données, 1161
Services à distance (contrat de –), v. Ventes et services à distance
Services financiers à distance, 276-302
– règles communes, 279-287
– champ d'application, 279-280
– conseil, 281
– information, 281
– loi applicable, v. Loi applicable
– rétractation, 285-287
– exécution immédiate du service, 287
– régime, 286
– sanction du défaut d'information, 283
– spamming, 284
– téléphone, 282
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
– règles spécifiques à l'assurance, 288-296
– champ d'application, 289
– faculté de renonciation, 293-296
– contrats intégralement exécutés avant la renonciation, 296
– exclusion de la faculté de renonciation, 294-295
– régime, 293
– information, 290-292
– assurance non vie, 290
– assurance vie, 291
– sanction du défaut d'information, 292
– sources, 288
– règles spécifiques à la banque, 297-302
– champ d'application, 298
– démarchage, 301-302
– informations, 299
– rétractation, 285-287, 300
Signature
– adhésion au contenu de l'acte, 48
– définition, 44
– fonction authentifiante, 49
– manuscrite ou autographe, 45
Signature électronique, 41-66
– acte authentique électronique, v. Acte authentique électronique
– certificat électronique, 60
– définition, 16
– écrit ad probationem/ ad validitatem, 51
– évaluation et certification des systèmes de, 61
– fiabilité, 56
– identification du signataire, 47
– perfection de l'acte, 46
– processus technique, 55, 57
– site Internet
– information sur le produit ou le service, 121
– langue, v. Usage du français
– numéro téléphone du professionnel, 120
– sources, 14-15, 50, 54
– tiers certificateur, v. Tiers certificateur
– vérification d'écriture, v. Vérification d'écriture
Signe distinctif, 713, 925 s.
Similitude
– des œuvres, 525
– des produits ou services, 804 s., 1022
– des signes, 808 s., 1022
Site
– application de la loi de 1881, 1189
– comparateur de prix, v. Comparateur de prix
– courtage en ligne (par ex. eBay), v. Plateforme de vente en ligne
– éditeur, v. Éditeur de site Internet, Fournisseur d'hébergement – responsabilité
– médicaments, v. Vente de médicaments par Internet
– vente aux enchères en ligne, v. Ventes aux enchères publiques en ligne
Site parking, 945, 998
Site web
– originalité, 393
– parodie, 513
– protection, 378, 382
– titularité des droits, 400
Smartphone
– abonnement, clauses abusives, 188-190
– assurance vol, 189
– publicité via le –, 115
Société de perception et de répartition des droits, 468 s., 495, 574
Société de vente volontaire, 1301
Sources
– du droit d'auteur et des droits voisins, 367, 556
– du droit des marques, 720 s.
– du droit des noms de domaine, 929 s.
– des droits sur les logiciels et les bases de données, 610
Sous-traitant, 1103, 1161
Spam, 1041 s.
Spamming, 116-117
– définition, 116
– encadrement, 117, 262
– sanction, 116
– services financiers à distance, 284
– ventes et services à distance, 262
STIC, 1155
Streaming, 364, 389, 418, 442, 444, 447 s., 461, 591
Supermarchés
– publicité par comparaison des niveaux de prix, 219-222
Surveillance de l'employeur, 1217 s.
T
Tabac (publicité pour le –), 115
TAJ, 1155
Téléchargement, 364, 386, 389, 442, 444 s., 459 s., 475, 486, 523, 527, 531 s., 535 s., 566, 571,
579, 582, 591, 638 s., 644, 647 s., 654, 699
Télécopie, 10, 25, 27, 28
Téléphone
– contrat " triple play ", 188
– services financiers à distance, 282
Téléphone portable
– abonnement, clauses abusives, 188-190
– assurance-vol, 189
– v. Smartphone
Télévision
– contrat " triple play ", 188
Témoignage, 7
Test des trois étapes, 476, 483, 581, 706
Tiers certificateur
– délivrance du certificat électronique, 59
– qualification du –, 62
Tiscali, v. Fournisseur d'hébergement – responsabilité
Titre, 384
Titre de presse, 402
Titularité
– des droits d'auteur, 394 s., 626 s., 666
– des droits voisins, 599
– présomption
– légale, 396 s.
– prétorienne, 398, 599
Top level domain (TLD), 749, 918 s.
Traduction, 383, 523, 551, 630, 638, 647 s., 744
Traitement des données
– définition, 1071
– exactitude des données, 1158
– finalité, 1160
– loyauté et licéité de la collecte, 1157
– moyens de traitement, 1078
– traitement relevant de la souveraineté de l'État, 1074, 1120
Transfert de données, 1083 s.
Transfert des risques, 275
Transit de données, 1079
Transparence, 1222 s.
Transport
– responsabilité, 149, 271
– transfert des risques, 275
Tribunal compétent, 1324-1352
– acte introductif d'instance, 1322
– activité dirigée, 1345-1352
– assurance, 1337
– brevets, marques, dessins et modèles, 1338
– clause attributive de juridiction, 1322
– concurrence déloyale, 1352
– consommateur, 1333-1336, 1347
– contrat, 1331, 1341, 1346-1348
– critère
– accessibilité, 1352
– destination, 1352
– DIP français (défendeur extérieur à l'Union européenne)
– critère de nationalité (art. 14 et 15 C. civ.), 1342-1343
– extension des règles internes à l'ordre international, 1340
– options en matière contractuelle, 1341
– options en matière de responsabilité extra-contractuelle ou délictuelle, 1341
– domicile du défendeur
– condition d'application du Règlement " Bruxelles I ", 1324
– notion, 1325
– droits d'auteurs, 1351
– droits de la personnalité, 1350
– exécution des jugements, 1322, 1338
– focalisation, 1347
– immeuble, 1338
– Internet et critère d'activité dirigée, 1345-1352
– Règlement " Bruxelles I "
– champ d'application, 1326, 1328
– compétences exclusives, 1338
– éviction des privilèges de compétences (art. 14 et 15 C. civ.), 1329
– options de compétence en matière contractuelle, 1331
– options de compétence en matière extracontractuelle ou délictuelle, 1332
– règles de DIP français, selon le domicile du défendeur, 1324
– responsabilité extracontractuelle ou délictuelle, 1332, 1341, 1349-1352
Tromperie, 203
Typosquatting, 364, 717, 823, 937, 939, 952, 955 s., 1003
U
Usage
– critique, 947
– descriptif, 880, 890
– dans la vie des affaires, 812 s., 886 s., 912
– sérieux, 786 s.
– à titre de marque, 816 s.
Usage du français, 125-127
– obligation légale, 125-126
– portée en droit européen, 127
V
Vente d'immeuble à construire, 11, 87
Vente d'ordinateurs avec logiciels pré-installés, 201
Vente de médicaments par Internet
– arrêté relatif aux bonnes pratiques, 247
– arrêts du Conseil d'État, 243
– avis de l'Autorité de la concurrence, 246
– " click and mortar "/ " pure players ", 244
– droit européen
– Directive " médicaments ", 242-243
– jurisprudence de la Cour de justice, 242
– droit français, textes de transposition, 243
– médicaments " devant le comptoir ", 245
– médicaments sans prescription, 245
– médicaments sur prescription, 245
– " officine en dur ", 244
– pratique trompeuse, 210
– régime applicable, 244-247
– spécificités du produit, 241
Vente par correspondance, 253
Ventes aux enchères publiques en ligne, 259, 1301
Ventes avec primes, 202
Ventes et services à distance
– champ d'application, 257-259
– contrat entièrement à distance, 257
– faculté de rétractation, 263-266
– délai, 263
– exceptions, 264
– frais, 266
– nature juridique, 265
– restitutions, 266
– usage anormal du bien, 266
– information précontractuelle
– contenu, 260
– délivrance, 261
– support, 261
– loi applicable, v. Loi applicable
– opérations exclues, 258
– recommandation de la commission des clauses abusives n° 07-02, 188
– relation professionnel-consommateur, 257
– responsabilité de plein droit du professionnel du fait du tiers, 268-273
– champ d'application, 269
– clause limitative de responsabilité, interdiction, 272
– défaut du produit, 273
– obligation de résultat, 270
– sous-traitant, 271
– transporteur, 271
– transfert des risques, 275
– tribunal compétent, v. Tribunal compétent
" Ventes liées ", 200-201, 326
Vérification d'écriture, 63-66
– écrit électronique, 65
– procédure, 64
– textes, 63
Vidéogramme, 598
Vidéosurveillance, 1224, 1228
Vie privée
– abus de la liberté d'expression, 1210
– et identification sur Internet, 543
– présentation générale, 1165 s.
Voyages à forfait
– recommandation de la commission des clauses abusives n° 07-02, 188
– régime der responsabilité de l'agence de voyages, 274
W
Watermarking, 518
Web 2.0, 364
Web bugs, 1034, 1036
Web trader code, 1132
Webradio, 446, 449 s., 591 s., 603
Wikipedia, 383, 416, 463 s.
Y
Yahoo !, v. Fournisseur d'accès Internet – responsabilité
1. J.-Ph. Lévy, « Les classifications des preuves dans l'histoire du droit », in La preuve en
droit, Bruylant, 1981, p. 27 s.
10. C. civ., art. 1347.
100. C. pr. civ., art. 287 s.
1000. Ibid.
1001. Ibid.
1002. CE 17 juill. 2013, v. ss 243.
1003. Avis 10 avr. 2012, v. ss 246.
1004. Préc.
1005. Arr. 20 juin 2013 préc., annexe, préambule.
1006. Eod. loc., § 1.1.
1007. Eod. loc., § 1.2.
1008. V. ss 243.
1009. Directive no 2011/62/UE du 8 juin 2011, modifiant la directive 2001/83/CE instituant
un Code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, en ce qui concerne la
prévention de l'introduction dans la chaîne d'approvisionnement légale de médicaments falsifiés,
préc. et v. ss 242.
101. C. pr. civ., art. 303 s.
1010. V. ss 246, avis de l'Autorité de la concurrence 10 avr. 2012.
1011. Arr. 20 juin 2013 préc., annexe, § 3.1.
1012. Eod. loc., § 7.1.
1013. Eod. loc., § 3.2.
1014. Eod. loc., § 4.1.
1015. Dir. 97/7/CE, concernant la protection des consommateurs en matière de contrat à
distance, JOUE L 144/19, 4 juin 1997.
1016. Les articles 3 et 6 de cette directive excluent certains produits ou services du droit de
rétractation mais ne mentionnent pas les produits de santé.
1017. Dir. préc., Code européen du médicament, art. 85 quater.
1018. Aut. conc. no 10-MC-01 du 30 juin 2010, Mesure conservatoire du 30 juin
2010 relative à la demande de mesures conservatoires présentée par la société Navx.
1019. Ibid.
102. Civ., 17 févr. 1838, s. 1839. 1. 317. Req., 13 déc. 1911, DP 1912. 1. 158.
1020. Aut. conc. no 10-D-30 du 28 oct. 2010 relative à des pratiques mises en œuvre dans le
secteur de la publicité sur Internet.
1021. Eod. loc., pt. 87.
1022. Aut. conc. no 10-A-29 du 14 déc. 2010 sur le fonctionnement concurrentiel de la
publicité en ligne.
1023. Eod. loc., pt. 2.
1024. Ibid.
1025. Ibid.
1026. Ibid.
1027. Ibid.
1028. Aut. conc., no 10-A-29, préc. ppts. 228 s.
1029. Eod. loc., ppts. 111 s.
103. TI Sète, 9 mai 1984, D. 1985. 359, note A. Bénabent. 14 mai 1986, cité par J. Mestre in
RTD civ. 1990. 80.
1030. Eod. loc., ppts. 299 s.
1031. Eod. loc., ppts. 331 s.
1032. Eod. loc., ppts. 76 à 78.
1033. Eod. loc., ppts. 397 s.
1034. Ibid.
1035. Ibid.
1036. European Commission – IP/10/1624, 30 nov. 2010.
1037. Ibid.
1038. Ibid.
1039. Ibid.
104. Montpellier, 9 avr. 1987, JCP 1988. II. 20984, note M. Boizard ; RTD civ. 1988. 758,
obs. J. Mestre.
1040. Commission Européenne – SPEECH/13/697, 13 sept. 2013.
1041. Sur l'ensemble de la question v. J. Calais-Auloy, H. Temple, Droit de la consommation,
Dalloz, coll. « Précis », 8e éd., 2010, no 95 s.
1042. Dir. 97/7/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 1997 concernant la
protection des consommateurs en matière de contrats à distances, JOCE L 144, 4 juin 1997,
p. 19.
1043. Dir. 2011/83/UE du 25 octobre 2011 relative au droit des consommateurs, JOUE L
304/64, 22 nov. 2011. A. Debet, « La directive 2011/83/UE du 25 octobre 2011 : de nouvelles
règles européennes encadrant le contrat à distance », CCE 2012, études no 8 ; G. Paisant, « La
directive du 25 octobre 2011 relative aux droits des consommateurs », JCP 2012. 62 ; E. Poillot,
N. Sauphanor-Brouillot, « Droit de la consommation », D. 2012. 840 ; C. Aubert de Vincelles,
RTD eur. 2012. 661. Adde M. Latina, « Les derniers développements du droit européen des
contrats », RDC 2012/1, p. 299.
1044. Loi n° 2014-344 relative à la consommation, JO 18 mars 20014, p. 5400 ;
G. Raymond, « Inventaire des mesures relatives au droit de la consommation », JCP E 2014, act.
213 ; aperçus rapides par N. Ferrier, A.-C. Martin, M. Bacache, JCP 2014, n° 375 à 377;
L. Grynbaum, « Loi “Hamon” : une transposition d'importance », RLDI 2014/103, n° 3345 ;
G. Loiseau, « Les contrats du commerce électronique dans la loi n° 2014-344 du 17 mars
2014 relative à la consommation », CCE 2014, comm. n° 36.
Sur le projet de loi « Hamon » du 2 mai 2013: JOAN Doc. no 2015; 1re lecture AN, 3 juill.
2013, JOAN Doc. no 176 ; 1re lecture Sénat, 13 sept. 2013, JO Sénat Doc. no 213. X. Delpech,
« Loi sur la consommation, présentation de l'avant-projet », D. 2013. 831 ; V. Legrand, « Les
contrats conclus à distance et hors établissement dans le projet de loi consommation », LPA
no 111, 4 juin 2013, p. 5. ; G. Notte, JCP E 2013, act. 356.
1045. Préc.
1046. Directive 2000/31/CE du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2000 relative à
certains aspects juridiques des services de la société de l'information, et notamment du
commerce électronique, dans le marché intérieur, JOCE L 178, 17 juill. 2000 p. 1.
1047. Directive 2002/65/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 septembre
2002 concernant la commercialisation à distance de services financiers (ci-après SFD) auprès
des consommateurs, et modifiant les directives 90/619/CEE du Conseil, 97/7/CE et 98/27/CE,
JOCE L 271, 9 oct. 2002, p. 16. Th. Bonneau, « Directive services financiers à distance », Dt des
sociétés, 01/2003, p. 39 ; F. Coupez, Th. Verbiest, « Commercialisation à distance des services
financiers : bilan d'un nouveau cadre juridique », D. 2006. 3057 ; L. Grynbaum, F. Leplat,
« Ordonnance services financiers à distance : de la relativité du Code de la consommation
comme code… pilote », JCP 2005, I 193 ; « Les services financiers à distance par voie
électronique », in J. Rochfeld (dir.), op. cit., p. 439 ; s. Piédelièvre, « La commercialisation à
distance de services financiers auprès des consommateurs », RD banc. fin. 2005, no 6, p. 28.
1048. Loi no 2010-476, 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation
du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, JO 13 mai 2010, p. 8881.
1049. Préc.
105. Civ. 1re, 8 nov. 1989, Crédicas, Bull. civ. I, no 342 ; D. 1990. Somm. 327 ; note
J. Huet ; p. 369, note C. Gavalda ; JCP 1990. II. 21576, note G. Virassamy.
1050. Rédaction issue de la loi « Hamon », préc.
1051. Texte conforme à l'art. 2, § 7 de la dir. 2011/83, préc.
1052. Préc.
1053. Art. 3, Loi consommation préc., introduisant un art. préliminaire dans le Code de la
consommation.
1054. Préc.
1055. Qui font l'objet d'un régime autonome, v. ss 276 s.
1056. Ce type de contrat fait l'objet de dispositions spécifiques, v. ss 274.
1057. La liste est reprise de l'article de la dir. 2011/83, préc., art. 3, § 3.
1058. C. consom., art. L. 121-16-1.
1059. Par la loi « Hamon », préc.
106. Ibid.
1060. C. consom., art. L. 111-4.
1061. C. consom., art. L. 111-5.
1062. Préc.
1063. Préc.
1064. Pré.
1065. CJUE 5 juill. 2012, aff. C-49/11, Content Services Ltd. C/Bundesarbeitskammer ; RLDI
2012, no 92, p. 32, note J. Huet ; CCE 2012, comm. no 110, note G. Loiseau ; CCC 2012, comm.
no 92, G. Raymond.
1066. V. ss 116, 1042 sur la conclusion du contrat par voie électronique.
1067. Le délai de 7 jours est passé à 14, à la faveur de la directive 2011/83, préc., art. 9, § 1.
1068. C. consom. art. L. 121-21 al. 2.
1069. Ibid.
107. V. M. Mekki, « La gestion contractuelle du risque de la preuve », RDC 2009/2, p. 453 s.
A. Penneau, « Les nouveaux défis du droit de la preuve : contentieux contractuel et preuve de
faits électroniques », in J. Rochfeld (dir.), Les nouveaux défis du commerce électronique, LGDJ,
2010, p. 71 s., spéc. p. 83.
1070. C. consom., art. L. 121-21-1.
1071. Ibid.
1072. Par transposition de l'article 16 de la dir. 11/83.
1073. C. assur., art. L. 112-1-1.
1074. I. Alonso, La rétractation et la révocation en droit privé, th. dactyl. Montesquieu
Bordeaux IV, 2001, no 7. V. également, s. Mirabail (préf. J.-P. Marty), La rétractation en droit
privé français, LGDJ, 1997, spéc. p. 2.
1075. C. consom., art. L. 312-1 s.
1076. L. no 71-566, 12 juill. 1971.
1077. R. Baillod, « Le droit de repentir », RTD civ. 1984. 227 s. ; Ph. Rémy, « Droit des
contrats : questions, positions, propositions », in L. Cadiet (dir.), Le droit contemporain des
contrats, Économica, 1987, p. 271 s., spéc. p. 278.
1078. L. Bernardeau, « Le droit de rétractation du consommateur, un pas vers une doctrine
d'ensemble, à propos de l'arrêt CJCE, 22 avr. 1999 », JCP 2000, I, 218 ; s. Detraz, « Plaidoyer
pour une analyse fonctionnelle du droit de rétractation en droit de la consommation », CCC
2004, chron. no 7 ; J.-P. Pizzio, « Un apport législatif en matière de protection du
consommateur : la loi du 22 déc. 1972 sur la protection du consommateur sollicité à domicile »,
RTD civ. 1973. 66. s. Mirabail, th. préc., spéc. p. 240 s. ; I. Alonso, th. préc., no 251.
1079. C. consom., art. L. 121-20-29.
108. V. ss 52 s.
1080. Art. 6, § 2 dir. 97/7. À l'article 12 de la dir. 2011/83, il est mentionné que « l'exercice
du droit de rétractation a pour effet d'éteindre l'obligation des parties. »
1081. Art. 6, dir. 97/7, préc.
1082. CJCE, 1er ch., 3 sept. 2009, Messner, aff. C-489/07, L'essentiel Droit des contrats oct.
2009, p. 1, obs. N. Sauphanor-Brouillaud ; JCP 2009, I, no 47, p. 459, note G. Paisant ; RDC
2010, p. 113, obs. s. Pimont.
1083. Ibid.
1084. Dir. 11/83, préc., art. 13.
1085. Dir. 11/83, préc., art. 14, § 1.
1086. Dir. 11/83, art. art. 14, § 2.
1087. Ibid.
1088. V. Dir. 2002/65, art. 6 et 7, et v. ss 276 pour la transposition.
1089. Dir. 11/83, art. art. 14, § 3.
109. T. com. Paris, ch. 16, 3 sept. 2007, SA Kelkoo/Sté initiatives et développements,
JurisData no 2007-358424.
1090. Préc.
1091. Dir. 97/7, préc., art. 6 § 3.
1092. Dir. 11/83, préc., art. 14, § 3.
1093. Préc.
1094. Dir. 11/83, préc., art. 15.
1095. Projet de loi confiance dans l'économie numérique, 8 janv. 2004, JOAN Doc. no 235 ;
CCE 2004, comm. no 17, obs. L. Grynbaum.
1096. J.-M. Bruguière, « L'inexécution du contrat électronique », in J.-C. Hallouin, H. Causse
(dir.), op. cit., p. 71 s. ; J. Huet, « Encore une modification du Code civil pour adapter le droit
des contrats a l'électronique », JCP 2004, I, 178 ; Ph. Stoffel-Munck, « La réforme des contrats
du commerce électronique », CCE 2004, chron. no 30.
1097. Préc.
1098. Art. 15 I, v. ss 142 s.
1099. Ibid.
11. Par ex., l'acte notarié pour le contrat de mariage, C. civ., art. 1394.
110. Ibid.
1100. Contrairement aux dispositions de l'article 15 I de la loi confiance dans l'économie
numérique qui s'applique entre professionnels, v. ss 145.
1101. J. Dionis du Séjour, Rapport préc., p. 23.
1102. Séance 8 janv. 2004, JOAN Débats, 9 janv. 2004, p. 193.
1103. G. Viney, P. Jourdain, op. cit., no 530. Un autre exemple de responsabilité de plein droit
est fourni par la responsabilité du fait des produits défectueux (C. civ. art. 1386-11).
1104. Dans le même sens J.-M. Bruguière, « L'inexécution du contrat électronique », préc.,
p. 83 ; O. Cachard, « Définition du commerce électronique […] », préc., no 13.
1105. Le gardien de la chose à l'origine du dommage ne peut s'exonérer qu'en démontrant la
force majeure ou la faute de la victime.
1106. Sur cette question v. G. Viney, P. Jourdain, op. cit., no 527-2 et 530.
1107. Ibid., « L'obligation de résultat emporte à la fois présomption de faute et présomption
de causalité entre la prestation fournie et le dommage invoqué », Civ. 1re, 16 févr. 1988, Bull.
civ. I, no 42.
1108. V. Ph. Malaurie, L. Aynès, Ph. Stoffel-Munck, op. cit., 2009, no 948.
1109. Civ. 3e, 11 mai 2006, Bull. civ. III, no 119 ; RDC 2006. 1214, obs. G. Viney ; Poitiers,
7 juin 2000, JurisData no 2000-170260.
111. Metz, 20 janv. 2005, SA Orange France c/ Walter, inédit.
1110. F. Collart Dutilleul, Ph. Delebecque, Contrats civils et commerciaux, Dalloz, coll.
« Précis », 9e éd., 2011, no 921.
1111. Paris, 5e ch. sect. B, 24 mai 1991, JurisData no 1991-022212.
1112. On peut estimer que la livraison d'un bien ayant fait l'objet d'un travail spécifique et qui
relèverait d'un contrat d'entreprise serait soumise aux mêmes règles : v. ss 145 sur l'utilisation
ambiguë du terme « acheteur » à l'article 15 I.
1113. Civ. 1re, 13 nov. 2008, Bull. civ. I, no 263 ; D. 2009. 393, note E. Poillot.
1114. V. ss 192.
1115. V. ss 162 s.
1116. Civ. 1re, 13 nov. 2008, préc.
1117. J. Huet, art. préc.
1118. Ibid.
1119. Par ex. Civ. 1re, 14 déc. 2004, Bull. civ. I, no 326 ; D. 2005. IR 594 ; JCP 2005, I, 141,
obs. Y.-M. Serinet ; RTD civ. 2005. 123, obs. J. Mestre, B. Fages.
112. Ibid.
1120. Par ex. Civ. 3e, 24 avr. 2003, Bull. civ. III, no 86 ; D. 2003. IR 1341.
1121. CJCE 25 avr. 2002, aff. C. 52/00 ; aff. C-154/00 ; aff. C-183/00, D. 2002. 1670 et 2462,
note C. Larroumet ; RTD civ. 2002. 523, obs. P. Jourdain ; RDC 2003. 107, obs. Ph. Brun ;
J. Calais-Auloy, « Menace européenne sur la jurisprudence française concernant l'obligation de
sécurité du vendeur professionnel », D. 2002. Chron. 2458 ; CJCE 10 janv. 2006, aff. C-402/03,
JCP 2006, II, 10082, note L. Grynbaum.
1122. CJCE 25 avr. 2002, préc.
1123. Ibid.
1124. CJCE 10 janv. 2006, aff. C-402/03, préc.
1125. Ibid.
1126. Ibid.
1127. Pour des précisions sur ce contrat spécial de voyage à forfait conclu par un
consommateur v. ss 274.
1128. Paris, 26 mars 2009, JurisData no 2009-376569, CCE 2009, comm. no 66, obs.
A. Debet.
1129. Préc., art. 142, § 1 de l'annexe.
113. BOCCRF 24 déc. 2007, considérant no 6.
1130. Préc.
1131. Préc.
1132. Dir. 2002/65/CE du Parlement européen et du conseil, 23 sept. 2002, concernant la
commercialisation à distance de services financiers auprès des consommateurs, JOCE L 271,
9 oct. 2002, p. 16 s. ; Th. Bonneau, Dr. sociétés, janv. 2003, p. 39 ; CCE 2003, comm. no 15 ;
CCE 2003, comm. no 15, L. Grynbaum.
1133. Dir. 11/83 préc., art. 3, § 3 d.
1134. Ord. no 2005-648, JO 7 juin 2005, p. 1002, texte no 8 ; L. Grynbaum, F. Leplat,
« Ordonnance services financiers à distance : de la relativité du Code de la consommation
comme code… pilote », JCP 2005, I 193.
1135. Dir. 2002/65, préc.
1136. « Est considérée comme un consommateur toute personne physique qui agit à des fins
qui n'entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale ».
1137. Ordonnance no 2005-648, préc. ; L. Grynbaum, F. Leplat, « Ordonnance services
financiers à distance : de la relativité du Code de la consommation comme code… pilote »,
art. préc.
1138. Dir. 2002/65, préc., art. 2, d.
1139. Préc.
114. V. ss 162 s.
1140. C. consom., nouvel art. L. 121-26-1.
1141. C. consom., art. L. 121-27, al. 1er.
1142. Ibid.
1143. Texte issu du décret no 2005-1450 du 25 nov. 2005, JO 26 nov., p. 18364.
1144. C. consom., art. L. 121-28.
1145. CJUE 5 juill. 2012, Content Services Ltd. C/Bundesarbeitskammer, aff. C-49/11, préc.
1146. Com. 31 janv. 2006, no 04-18920, Bull. com. no 19.
1147. Ibid.
1148. C. consom., art. L. 121-28.
1149. no 2005-1450 du 25 nov. 2005, préc.
115. Texte sur la signature électronique (v. ss 52 s.) ; il ne peut pas être prétendu que le
double-clic équivaut à cette signature sécurisée, mais qu'il permet de manifester l'engagement et
de le prouver.
1150. C. consom., art. L. 121-20-17.
1151. V. ss 286.
1152. C. consom., art. L. 121-29.
1153. C. assur., art. L. 112-2-1-II, 2°.
1154. V. ss 265.
1155. C. consom., art. L. 121-29, I.
1156. Ibid.
1157. Dir. 2002/65, préc. art. 6.
1158. V. ss 294.
1159. V. ss 300.
116. C. com., art. L. 110-3.
1160. C. consom., art. L. 121-30.
1161. C. consom., art. L. 121-29, II, 2°.
1162. C. consom., art. L. 121-30, I, al. 1er.
1163. C. consom., art. L. 121-30, I, al. 2.
1164. Ibid.
1165. C. consom., art. L. 121-30, II.
1166. Ibid.
1167. Ibid.
1168. Préc.
1169. R. Ghueldre et F. Naftalsky, in J. Kullmann (dir.), Lamy Assurances, éd. 2013,
n 4775 s. ; v. L. Grynbaum, Assurances, éd. Argus 2013, no 1644 s.
o
117. Com. 4 oct. 2005, no 04-15195.
1170. Le projet de loi consommation de 2013, art. 16, préc., modifie ce texte pour le mettre à
jour de la nouvelle numérotation adoptée dans le Code de la consommation mais ne modifie
aucune disposition substantielle.
1171. C. assur., art. L. 111-6.
1172. Issu du décr. no 2005-1450, préc.
1173. C. consom., art. L. 121-28 et C. assur., art. R. 112-4 al. 2.
1174. C. assur., art. L. 112-2-1-IV.
1175. C. assur., art. L. 132-5-2 al. 1er.
1176. C. assur., art. L. 112-2-1, –VI.
1177. C. assur., art. L. 112-2-1, –II, 1° pour assurance non vie et L. 112-2-1, –II, 2° pour
assurance-vie.
1178. C. assur., art. L. 112-2-1, –II, 1°.
1179. C. assur., art. L. 112-2-1, –II, 2°.
118. Ibid.
1180. C. assur., art. L. 112-2-1, –II.
1181. Préc.
1182. C. consom., art. L. 121-28 al. 2.
1183. Civ. 1re, 7 mars 2006, Bull. civ. II, no 63.
1184. C. assur., art. L. 112-2-1, –II, 3°, a.
1185. C. assur., art. L. 112-2-1, –II, 3°, b.
1186. C. assur., art. L. 112-2-1, –II, 3°, c.
1187. Préc.
1188. Dir. 02/65, préc., art. 6, 2, a.
1189. Dir. 02/65, préc., art. 6, 2, b.
119. V. P. Catala, « Écriture électronique et actes juridiques », in Mélanges M. Cabrillac,
préc., p. 91 s.
1190. Dir. 02/65, préc., art. 6, 2, c.
1191. Y. Lambert-Faivre, L. Leveneur, Droit des assurances, Dalloz, 13e éd., 2011, no 989.
1192. C. assur., art. L. 112-2-1-II, 3°.
1193. Civ. 2e, 17 janv. 2013, no 11-28928, no 11-20155, Bull. civ. ord., no 6 ; JCP 2013,
no 261, note L. Grynbaum.
1194. Civ. 2e, 17 janv. 2013, préc.
1195. L. Grynbaum, F. Leplat, « Ordonnance services financiers à distance […] », préc.
1196. L. no 2003-706 du 1er août 2003, de sécurité financière ; V. not. B. Dondero, « Le
nouveau régime du démarchage bancaire et financier », LPA 14 nov. 2003, p. 39 ; F. Leplat,
« Les réformes du démarchage bancaire et financier », Lexbase, no 70, 8 mai 2003.
1197. Ordonnance no 2005-648, préc.
1198. Considérant no 18.
1199. L. Grynbaum, F. Leplat, art. préc.
12. Vo « Preuve ».
120. Sur la présomption de fiabilité, v. ss 66.
1200. Ibid.
1201. 2002/65, préc., considérant no 17.
1202. Ibid.
1203. C. consom., art. L. 121-26-1.
1204. Ibid.
1205. Ibid.
1206. C. mon. fin., art. L. 343-1.
1207. V. not. Th. Bonneau, « Démarchage et Internet », RD banc. fin. 2001, p. 271.
1208. C. mon. fin., art. L. 343-2.
1209. Information prévue par C. mon. fin., art. L. 341-12.
121. V. ss 52 s.
1210. C. mon. fin., art. L. 343-2.
1211. V. ss 314.
1212. Projet de loi, JOAN Doc. no 1549, 25 mars 2009 ; L. de Gaulle, J. Horn, « Le projet de
loi sur l'ouverture à la concurrence du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne », JCP E
2009, act. 310 ; D. Poracchia, F. Rizzo, J.-M. Marmayou, « Chronique annuelle de droit du
sport », LPA, 2010, no 64, p. 5 s. ; L. Grynbaum, RLDI 2009/49, no 1621.
1213. V. ss 314.
1214. CJCE 8 sept. 2009, Liga Portuguesa de Futebol Profissional, Bwin International Ltd c/
Departamento de Jogos da Santa Casa da Misericórdia de Lisboa, aff. C-42/07, D. 2009. 2585,
note J.-L. Clergerie ; L. Idot, « Ouverture à la concurrence des jeux en ligne : la Cour de justice
redistribue les cartes ? », Europe 2010, no 10, p. 2 ; L. Grynbaum RLDI 2009/53, no 1762 ;
T. Verbiest, M. Monov, RLDI 2009/54, no 1809 ; V. Forti, RLDI 2009/54, no 1810.
1215. V. « Jeux et paris en ligne : pas de nouvelle donne après le vote à l'Assemblée
nationale », RLDI 2009/54, no 1808 ; sur la teneur du texte transmis au Sénat, v. JO Sénat Doc.
no 29, 13 oct. 2009.
1216. Décision no 2010-605 DC du 12 mai 2010, JO 13 mai 2010, p. 8897.
1217. Loi no 2010-476, 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation
du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, JO 13 mai 2010, p. 8881.
J. Huet, « Encore une modification du Code civil pour adapter le droit des contrats à
électronique », JCP 2004, I, 178 ; L. Grynbaum, « Après la loi “économie numérique”, pour un
Code européen des obligations… raisonné », D. 2004. Chron. 2213 ; N. Mathey, « Le commerce
électronique dans la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 », CCC 2004, Chron. no 13 ; J. Rochfeld,
« Économie numérique », RTD civ. 2004. 574 ; Ph. Stoffel-Munck, « La réforme des contrats du
commerce électronique », CCE no spécial sept. 2004 sous la dir. X. Linant de Bellefonds, Chron.
no 30.
RDC 2005, no 2, p. 533 s., « Le contrat selon la loi du 21 juin 2004 sur la confiance dans
l'économie numérique » avec les articles de D. Ferrier, J. Huet, B. Reynis, A. Raynouard, P.-
Y. Gautier, L. Grynbaum, X. Linant de Bellefonds, M. Vivant.
J.-C. Hallouin, H. Causse (Dir.), op. cit. ; F. Mas (préf. M. Vivant), op. cit.
1281. V. ss 1286 s.
1282. Loi « confiance dans l'économie numérique », art. 6 I 1.
1283. Loi « confiance dans l'économie numérique » art. 6. I 2.
1284. No 2000/31, préc.
1285. Art. 1, d ; dir. no 2000/31, « Commerce électronique » ; « Destinataire du service » :
toute personne physique ou morale qui, à des fins professionnelles ou non, utilise un service de
la société de l'information, notamment pour rechercher une information ou la rendre accessible.
Il s'agit donc de l'internaute.
1286. Dir. no 2000/31, « Commerce électronique », art. 12.
1287. Loi « confiance dans l'économie numérique », préc. art. 6 I 1.
1288. L. no 2008-3, JO 4 janv. 2008, p. 258, art. 12.
1289. Ord. 2011-1012, 24 août 2011, JO 26 août 2011, p. 14473, texte 49, art. 33 à 35.
129. Civ. 1re, 17 janv. 1961, Bull. civ. I, no 41.
1290. ADSL : Asymetric Digital Suscriber Line, selon la définition retenue par France
Telecom dans ces conditions générales d'abonnement cela signifie « ligne d'abonné numérique
asymétrique » ; c'est-à-dire « une technologie qui permet de transmettre des signaux numériques
haut débit sur le réseau d'accès téléphonique existant. Elle permet d'avoir un haut débit en
direction de l'abonné et une voie de retour de plus faible débit vers le réseau ».
1291. Sur ce contrat, v. ss 347.
1292. C. civ., art. 1582 : « La vente est une convention par laquelle l'un s'oblige à livrer une
chose et l'autre à la payer ».
La mise à disposition d'un décodeur s'analyse donc comme un commodat dès lors qu'aucune
somme n'est à verser, le dépôt de garantie constituant une sûreté garantissant la restitution.
Dans le même sens C. Aubry et C. Rau, Cours de droit civil français, t. 12, 5e éd. par Bartin,
1922, § 749, p. 64.
130. I. Dauriac, thèse préc., no 461.
1300. En revanche si l'abonné a acquis le matériel il le conserve en cas de résiliation du
contrat de fourniture d'accès.
1301. Com. 26 nov. 1973, Bull. civ. IV, no 340 ; Defrénois 1975, art. 30882, p. 388, obs. J.-
L. Aubert.
1302. Civ. 1re, 20 nov. 1974, Bull. civ. I, no 311 ; Com. 14 déc. 1977, Bull. civ. IV, no 293.
1303. J.-B. Seube (préf. M. Cabrillac), L'indivisibilité et les actes juridiques, Litec,
1999 ; s. Amrani-Mekki, « Indivisibilité des ensembles contractuels : l'anéantissement en
cascade des contrats », Defrénois 2002. 355.
Spéc. pour l'exception d'inexécution, s. Bros, L'interdépendance contractuelle, Th. Paris II,
2001, no 614.
1304. J.-B. Seube, thèse préc., no 87.
1305. Civ. 1re, 1er juill. 1997, D. 1998. 32, note L. Aynès.
1306. Com. 3 mai 2000, no 98-18782, www.legifrance.gouv.fr.
1307. Sur les clauses abusives, v. ss 162 s.
1308. CJCE 23 avr. 2009, aff. C-261/07 et C-299/07, CCC 2009, comm. 183, obs.
G. Raymond.
1309. Par la loi no 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité
du droit.
131. I. Dauriac, thèse préc., no 215 s.
1310. C. consom., art. L. 120-1 al. 1er, v. ss 205.
1311. Sur la notion, v. ss 203 s.
1312. M. Fabre-Magnan, Les obligations, PUF, coll. « Thémis », 3e éd., 2012, no 129 ;
J. Flour, J.-L. Aubert, E. Savaux, Droit civil, Les Obligations, 1. L'acte juridique, op. cit.,
no 237 s. ; Ph. Malaurie, L. Aynès, Ph. Stoffel-Munck, op. cit., 2013, no 599. F. Terré, Ph.
Simler, Y. Lequette, op. cit., 2013, no 265 s., no 331 s.
1313. Civ. 3e, 3 déc. 1970, Bull. civ. III, no 663. Civ. 1re, 28 nov. 2000, Bull. civ. I, no 305 ;
CCC 2001, comm. no 38, obs. L. Leveneur ; JCP 2001, I, 301, no 11, obs. F. Labarthe.
1314. Civ. 1re, 18 nov. 1997, Bull. civ. I, no 313 ; Defrénois 1998. 405, obs. A. Bénabent ;
RTD civ. 1998. 402, obs. P.-Y. Gautier.
(c) avoir été créée à l'aide de données de création de signature électronique que le signataire
peut, avec un niveau de confiance élevé, utiliser sous son contrôle exclusif ; et
(d) être liée aux données auxquelles elle est associée de telle sorte que toute modification
ultérieure des données soit détectable ; ».
J. Huet, « Encore une modification du Code civil pour adapter le droit des contrats à
électronique », JCP 2004. I. 178 ; L. Grynbaum, « Après la loi “économie numérique”, pour un
Code européen des obligations… raisonné », D. 2004. Chron. 2213 ; N. Mathey, « Le commerce
électronique dans la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 », CCC 2004, Chron. no 13 ; J. Rochfeld,
« Économie numérique », Chron. légis. RTD civ. 2004. 574 ; Ph. Stoffel Munck, « La réforme
des contrats du commerce électronique », CCE no spécial sept. 2004 sous la dir. X. Linant
de Bellefonds, Chron. no 30 ; RDC 2005, no 2, p. 533 s., « Le contrat selon la loi du 21 juin
2004 sur la confiance dans l'économie numérique » avec les articles de D. Ferrier, J. Huet,
B. Reynis, A. Raynouard, P.-Y. Gautier, L. Grynbaum, X. Linant de Bellefonds, M. Vivant ; J.-
C. Hallouin, H. Causse (dir.), Le contrat électronique, Au cœur du commerce électronique,
LGDJ, 2005 ; F. Mas, La conclusion des contrats du commerce électronique, LGDJ, 2005, préf.
M. Vivant.
3600. V. ss 988.
3601. Paris, 16 janv. 2009, RG no 0522915 ; JurisData no 2009-001215.
3602. TGI Paris, 30 sept. 2009, RG no 08/09407.
3603. Paris, 5 juill. 2013, Propr. ind. 2013, comm. 80, P. Tréfigny.
3604. V. ss 948.
3605. V. ss 763.
3606. TGI Le Mans, 29 juin 1999, PIBD 1999, no 692, III, 91 ; Expertises avr. 2000, p. 107,
obs. s. Vital-Durant.
3607. TGI Paris, 5 oct. 2007, PIBD 2007, no III, 743 (< nolimitelecom.com >) ; TGI
Nanterre, 2 févr. 2012, Propr. ind. 2012, comm. 72, P. Tréfigny (< inad.info>).
3608. TGI Nanterre, 4 nov. 2002, RLDA 2003, no 3545, obs. L. Costes (< e-qualite.com >).
3609. V. ss 1023 s.
361. J. Dionis du Séjour, « Renforcer la confiance dans l'économie numérique », Rapport
deuxième lecture, A. N. 10 déc. 2003, JOAN Doc. no 1282, p. 7.
3610. TGI Nanterre, 4 nov. 2002, RLDA 2003, no 3545, obs. L. Costes.
3611. Paris, 5 juill. 2013, Propr. ind. 2013, comm. 80, P. Tréfigny.
3612. Paris, 15 sept. 2004, PIBD 2005. 800, III, 54 (faute de preuve d'une exploitation
effective du nom de domaine < bio-attitude.com > antérieure au dépôt de la marque « Bio
attitude », ce nom de domaine ne peut constituer une antériorité rendant le signe indisponible
pour un dépôt à titre de marque). Cf. également, dans le même sens, Paris, 18 oct. 2000, JCP E
2001, I, no 8, obs. M. Vivant ; D. 2001. 1379, note G. Loiseau (< vie.com >) ; TGI Paris, 9 juill.
2002, Propr. ind. 2002, comm. 87, P. Tréfigny (< looxor.com >) ; TGI Paris, 17 janv. 2014, RLDI
2014/102, n° 3384, obs. L. Costes.
3613. Paris, 18 oct. 2000, JCP E 2001, I, no 8, obs. M. Vivant ; D. 2001. 1379, note
G. Loiseau.
3614. Trib. UE, 14 mai 2013, aff. T-321/11, Propr. intell. 2013, no 49, p. 417, obs.
B. Geoffray.
3615. Cf., très clair en ce sens, Douai, 5 oct. 2011 (Saveurbière), D. 2011. 2861, obs.
C. Manara ; Propr. ind. 2012, comm. 9, J. Larrieu ; D. 2012. 2344, obs. J. Larrieu ; CCE 2012,
chron. 11, no 14, obs. N. Dreyfus ; RLDI 2011/77, no 2551, obs. M. Trézéguet ; CCE 2012,
comm. 15, M. Chagny; voir encore TGI Paris, 6 déc. 2013, RLDI 2014/100, n° 3320, obs.
L. Costes.
3616. A. Bouvel, « La clarification du régime juridique des noms de domaine », Propr. intell.
2006, no 19, p. 128.
3617. TGI Strasbourg, réf., 29 mai 2001, CCE 2001, comm. 79, C. Le Stanc (risque de
confusion entre < alsaceimmo.com > et < alsaceimmo.net > et < alsaceimmo.org >) ; T. com.
Paris, 10 avr. 2002, CCE 2002, comm. 141, C. Caron (risque de confusion entre < annonces-
vacances.com > et < annoncesvacances.com >) ; décision confirmée par Paris, 8 oct. 2003,
D. 2004. Somm. 1157, obs. Y. Auguet ; Paris, 28 janv. 2004, Propr. ind. 2004, comm. 72,
P. Tréfigny (risque de confusion entre < hotellerie.fr > et < lhotellerie.fr >) ; Paris, 15 févr. 2006,
PIBD 2006, no 829, III, 345 (risque de confusion entre < tarifdouanier.com > et < tarif-
douanier.com >) ; TGI Paris, 29 oct. 2010, RLDI 2010/66, no 2168, obs. L. Costes ; RLDI
2011/68, no 2219, comm. N. Dreyfus ; Propr. ind. 2011, comm. 27, J. Larrieu (risque de
confusion entre < sncf-usa.com > et < sncfusa.com >).
3618. Pour une application à la protection d'un nom commercial contre un nom de domaine :
Com. 7 juill. 2004, Propr. ind. 2004, comm. 79, P. Tréfigny, et comm. 94, J.-P. Viennois ;
D. 2004. 2151, obs. C. Manara (risque de confusion entre « Rennesimmo » et
< rennesimmo.com >).
3619. En ce sens, TGI Paris, 8 avr. 2009, RG no 07/15826, cité par M.-E. Haas, « Un an de
jurisprudence française sur les noms de domaine », Propr. ind. 2010, chron. 5, no 44
(< comptoirdupharmacien.fr >) ; TGI Paris, 29 oct. 2010, RLDI 2010/66, no 2168, obs.
L. Costes ; RLDI 2011/68, no 2219, comm. N. Dreyfus ; Propr. ind. 2011, comm. 27, J. Larrieu
(< sncfusa.com >). Cf., sur cette disposition, les obs. de A. Bouvel et F. Sardain, « Actualité des
noms de domaine : le droit tenté par la diversité », Propr. intell. 2009, no 32, p. 216.
362. Projet de loi du 14 juin 2001, JOAN Doc. no 3143.
3620. Paris, 8 janv. 2009, JurisData no 2009-373708, cf. L. Marino, « Un an de droit des
noms de domaine », Propr. ind. 2009, chron. 10, no 40, et M.-E. Haas, « Un an de jurisprudence
française sur les noms de domaine », Propr. ind. 2010, chron. 5, no 33 (absence de risque de
confusion entre < larchitecture.com > et < arche-itecture.com >) ; TGI Paris, 1er oct. 2010, RLDI
2010/65, no 2137, obs. M. Trézéguet ; Propr. ind. 2010, comm. 79, P. Tréfigny-Goy (absence de
similitude entre < placedestendances.com > et < place-des-styles.com >).
3621. Par ex. : TGI Paris, 28 juin 2006, RLDI 2006/19, no 569 : confirmé en appel par Paris,
11 avr. 2008, RG no 06/15403 ; JurisData no 2008-361564 (< bdpme.biz >) ; Paris, 18 sept.
2013, SAS Autoreflex c./ M. David Piquet, RLDI 2014/100, n° 3318, obs. J. De Romanet ; TGI
Paris, 7 juin 2013, PIBD 2013, no 990, III, 1406 ; Paris, 20 nov. 2013, PIBD 2014, n° 997, III,
13.
3622. Ibid.
3623. Com. 26 mai 2009, Propr. intell. 2009, no 32, p. 300, obs. M. Sabatier ; RLDI 2009/50,
no 1636, obs. M. Trézéguet.
3624. Paris, 22 juin 2011, PIBD 2011, no 947, III, 585.
3625. V. ss 842.
3626. Paris, 2 févr. 2011, D. 2011. 741, obs. C. Manara ; RLDI 2011/71, no 2238, comm.
É. Tardieu-Guigues ; CCE 2011, comm. 52, C. Caron.
3627. Par ex., Paris, 21 juin 2013, RG n° 12/11394 (Hifissimo).
3628. TGI Nanterre, réf., 30 janv. 2007, Propr. ind. 2007, comm. 46, note J. Larrieu ; RLDI
2007/28, no 907, obs. F. Glaize et A. Nappey.
3629. Paris, 28 janv. 2003, D. 2003. 690, obs. C. Manara.
363. Préc.
3630. Paris, 29 mars 2013, PIBD 2013, no 984, III, 1202 ; RLDI 2013/93, no 3085, obs.
J. De Romanet.
3631. V. ss 925.
3632. En ce sens, cf. not. G. Loiseau, note sous Paris, 18 oct. 2000, D. 2001. 1379, no 3 ;
J. Lacker, note sous Com. 23 janv. 2007, RLDI 2007/26, no 839 ; A. Bouvel, Principe de
spécialité et signes distinctifs, Litec, 2004, p. 94 ; A. Bouvel et F. Sardain, « Actualité des noms
de domaine : le droit débordé par la technique », Propr. intell. 2008, no 26, p. 37 ; C. Manara, Le
droit des noms de domaine, Litec, 2012, no 395 ; É. Tardieu-Guigues, « Attribution et
contentieux des noms de domaine », J.-Cl. Com., fasc. 805 (2011), no 57.
3633. C. Manara, Le droit des noms de domaine, Litec, 2012, no 395.
3634. TGI Lille, réf., 10 juill. 2001, Expertises 2001, no 253, p. 382, obs. J. Larrieu ;
Gaz. Pal. 12 juill. 2002, no 193, p. 24, obs. M.-E. Haas et V. Brunot.
3635. Douai, 9 sept. 2002, D. 2003. 2410, obs. C. Manara ; CCE 2002, comm. 141, obs.
C. Caron.
3636. Par ex., Paris, 5 mai 2010, RG no 07/18057, cité par N. Dreyfus, « Un an de droit des
noms de domaine », CCE 2011, chron. 11, no 16 (< coursier.com >) ; Paris, 23 févr. 2011, RG
no 09/18144, cité par M.-E. Haas, « Un an de droit français des noms de domaine », Propr. ind.
2012, chron. 5, no 25 (< adomicileservices.com >) ; et les références citées en note suivante.
3637. Paris, 9 mars 2001, RG no 2000/21057 : « considérant qu'il apparaît que […] le nom de
domaine dont l'identifiant est le mot “hôtels” ne saurait bénéficier d'une protection, en raison de
son caractère manifestement générique » ; cf. toutefois, sens contraire, dans la même affaire, au
fond : TGI Paris, 23 janv. 2003, Sarl Star 3, Sa Astotel / Association Hotels, Sa Voldiscount,
legalis.net : sanction de l'utilisation du nom de domaine concurrent < hotel.fr > en raison de
l'existence d'un risque de confusion.
3638. Paris, 27 févr. 2004, RG n° 03/12096, legalis.net : « le nom “armoirelit” n'est
nullement original et distinctif, mais est au contraire un terme générique, usuel et descriptif, et
par conséquent, insusceptible de protection faute de pouvoir créer une confusion dans l'esprit du
public ».
3639. T. com. Lyon, réf., 16 juin 2004, Propr. ind. 2004, repère 11, C. Caron.
364. Projet de loi « pour la confiance dans l'économie numérique » 15 janv. 2003, JOAN Doc.
o
n 528.
3640. Paris, 25 mai 2005, D. 2005. 1846, obs. C. Manara : « seul est protégeable un nom de
domaine distinctif ».
3641. Com. 23 janv. 2007, CCE 2007, comm. 55, C. Caron ; CCC 2007, comm. 100,
M. Malaurie-Vignal ; Propr. ind. 2007, comm. 27, P. Tréfigny et comm. 35, J. Larrieu ; RLDI
2007/26, no 839, comm. J. Lacker ; D. 2007. 795, obs. C. Manara.
3642. Com. 8 avr. 2008, PIBD 2008, no 876, III, p. 374 ; RLDI 2008/5, no 1164, obs.
L. Costes ; RLDI 2008/6, no 1290, obs. J. Lacker ; Propr. intell. 2008, no 7, p. 359, note
J. Passa ; Propr. ind. 2009, comm. 27, C. Le Goffic.
3643. Versailles, 17 juill. 2012, CCE 2012, chron. 11, no 15, obs. N. Dreyfus.
3644. Toulouse, 28 avr. 2010, RLDI 2010/61, no 2016, obs. L. Costes.
3645. Douai, 5 oct. 2011, D. 2011. 2861, obs. C. Manara ; Propr. ind. 2012, comm. 9,
J. Larrieu ; D. 2012. 2344, obs. J. Larrieu ; CCE 2012, chron. 11, no 14, obs. N. Dreyfus ; RLDI
2011/77, no 2551, obs. M. Trézéguet ; CCE 2012, comm. 15, M. Chagny.
3646. Bastia, 20 mars 2013, RLDI 2013/94, no 3128, obs. L. Costes.
3647. T. com. Paris, 24 mai 2013, Propr. ind. 2013, comm. 58, obs. P. Tréfigny.
3648. Lyon, 31 janv. 2008, JCP 2008, II, 10136, note G. Chabot ; CCC 2008, comm. 240,
M. Malaurie-Vignal.
3649. Com. 9 mars 2010, CCE 2010, comm. 47, C. Caron ; D. 2010. 1183, obs. G. Lardeux ;
Propr. ind. 2010, comm. 44, J. Larrieu ; CCC 2010, comm. 204, M. Malaurie-Vignal ; Expertises
2010, no 352, p. 391, note Y. El Shazli.
365. Première lecture A.N, 26 févr. 2003, projet de loi, JOAN Doc. no 89 ; Avis de la
Commission des Lois Sénat, A. Türk, 11 juin 2003, JO Doc. Sénat 2003, no 351 ; Première
lecture, Sénat, 25 juin 2003, JO Sénat, Doc. no 140 ; CCE sept. 2003, comm. no 84. Deuxième
lecture A.N., le 8 janvier 2004, JOAN Doc. no 235, CCE, févr. 2004, comm. no 17 ; Deuxième
lecture Sénat, 8 avr. 2004, JO Sénat Doc. no 71.
3650. Com. 8 avr. 2008, PIBD 2008, n° 876, III, p. 374 ; RLDI 2008/5, n° 1164, obs.
L. Costes ; RLDI 2008/6, n° 1290, obs. J. Lacker ; Propr. intell. 2008, n° 7, p. 359, note J. Passa ;
Propr. ind. 2009, comm. 27, C. Le Goffic.
3651. TGI Strasbourg, réf., 29 mai 2001, CCE 2001, comm. 79, C. Le Stanc (risque de
confusion avec < alsaceimmo.net > et < alsaceimmo.org >).
3652. T. com. Paris, 10 avr. 2002, CCE 2002, comm. 141, C. Caron (risque de confusion avec
< annonces-vacances.com >) ; décision confirmée par Paris, 8 oct. 2003, D. 2004. Somm. 1157,
obs. Y. Auguet.
3653. Paris, 28 janv. 2004, Propr. ind. 2004, comm. 72, P. Tréfigny (risque de confusion avec
< lhotellerie.fr >).
3654. Paris, 15 févr. 2006, PIBD 2006, no 829, III, 345 (risque de confusion avec < tarif-
douanier.com >).
3655. Paris, 25 mai 2005, D. 2005. 1846, obs. C. Manara : « seul est protégeable un nom de
domaine distinctif ».
3656. J. Lacker, note sous Com. 23 janv. 2007, RLDI 2007/26, no 839.
3657. TGI Paris, 4 avr. 2007, RLDI 2007/32, no 1067.
3658. Paris, 30 nov. 2011, RLDI 2012/78, no 2595, obs. L. Costes ; PIBD 2012, no 955, III,
106.
3659. TGI Paris, 2 avr. 2009, RLDI 2009/53, no 1759, obs. L. Costes ; jugement confirmé sur
ce point par Paris, 30 nov. 2011, RLDI 2012/78, no 2595, obs. L. Costes.
366. Texte définitif établi par la Commission mixte paritaire le 27 avril 2004, adopté par
A.N., 6 mai 2004 : JOAN Doc. no 285 ; puis par Sénat, 13 mai 2004 : JO Sénat Doc. no 75, CCE
2004, comm. no 78.
3660. Douai, 5 oct. 2011, D. 2011. 2861, obs. C. Manara ; Propr. ind. 2012, comm. 9,
J. Larrieu ; D. 2012. 2344, obs. J. Larrieu ; CCE 2012, chron. 11, no 14, obs. N. Dreyfus ; RLDI
2011/77, no 2551, obs. M. Trézéguet ; CCE 2012, comm. 15, M. Chagny.
3661. Not. sur la question : s. Soltani, « “Big data” et le principe de finalité », RLDI oct.
2013, p. 74.
3662. Groupe européen des autorités de protection, également dénommé G29, il a été institué
par l'article 29 de la directive 95/46/CE du 24 octobre 1995 (sur ce texte, v. ss 1101 s.) d'où son
nom.
3663. Avis n° 00569/13/EN, WP 203. Consultable sur
www.cnpd.public.lu/fr/publications/groupe-art29/wp203_en.pdf.
3664. Dan Ariely, professeur en Caroline du Nord a proposé une formule percutante pour
montrer combien ce mot est utilisé alors même que peu de personnes en comprennent le sens :
« Big data is like teenage sex : everyone talks about it, nobody really knows how to dommage it,
everyone thinks everyone else is doing it, so everyone claims they are doing it ». Que l'on peut
traduire par « Le Big Data c'est comme le sexe chez les adolescents : tout le monde en parle,
personne ne sait vraiment comment le faire, tout le monde pense que tout le monde le fait, donc
tout le monde prétend le faire ».
3665. Chiffres proposés dans l'article de L. Marino, « Le big data bouscule le droit », RLDI n
° 99, déc. 2013, p. 55.
3666. Not. sur la question : T. Saint-Aubin, « Les nouveaux enjeux juridiques des données
(big data, web sémantique et linked data) », RLDI mars 2014, p. 94.
3667. Ainsi en 2009, en pleine pandémie de grippe H1N1, le ministère américain de la santé
a demandé l'aide de Google. En localisant sur une carte la position et la provenance des mots-
clés tapés dans le célèbre moteur de recherche, les ingénieurs ont pu dessiner la carte de
l'épidémie et ainsi anticiper son évolution.
3668. TNS Sofres, févr. 2012.
3669. s. Tisseron, L'intimité surexposée, Hachette littératures, 2001, p. 52. Ce concept y est
décrit comme « le mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie de sa vie intime,
autant physique que psychique ».
367. Décision 10 juin 2004, no 2004-496, JO 22 juin.
3670. Directive no 2002/58 du Parlement européen et du Conseil concernant le traitement des
données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des
communications électroniques (directive « vie privée et communications électroniques »).
3671. Directive no 2009/136/CE du 25 novembre 2009 dite « Droits des citoyens ».
3672. Ord. no 2011-1012 relative aux communications électroniques.
3673. Ibid.
3674. Directive no 2009/136/CE du 25 novembre 2009 dite « Droits des citoyens ».
3675. Art. 2 de la directive de 2009/136/CE.
3676. Ord. no 2011-1012 relative aux communications électroniques.
3677. Lire notamment : C. Avignon, « La nouvelle recette des cookies à la française »,
Gaz. Pal. 15 oct. 2011, no 288, p. 9 ; F. Guthfreund-Roland et E. Marrache, « Ordonnance
no 2011-1012 du 24 août 2011 relative aux communications électroniques et transposition du
troisième “Paquet télécom” », RLDI 1er déc. 2011, no 77, p. 88 ; A-L. Falkman, « Cookies :
l'“opt-in” va-t-il changer les choses ? », CCC 1er oct. 2011, no 10, p. 2.
3678. Précisions données sur le site de la Cnil, dans une fiche pratique du 26 avril 2012 titrée
« Ce que le paquet télécom change pour les cookies ».
3679. Un rapport d'information de l'Assemblé nationale no 627 du 23 janvier 2008, sur la
mise en application de la loi pour la confiance dans l'économie numérique, présenté par J. Dionis
du Séjour et C. Erhel évoque cette nouvelle nuisance numérique.
368. V. ss 1255, sur le contentieux de la société de l'information.
3680. Lire notamment, très détaillé sur la question : C. Feral-Schuhl, Cyberdroit, Le droit à
l'épreuve de l'Internet, Dalloz, coll. « Praxis », 6e éd., no 43 s.
3681. « Le Publipostage électronique et la protection des données personnelles », Cnil,
Rapport présenté par Madame Cécile Alvergnat, adopté le 14 octobre 1999.
3682. Directive no 2002/58 du Parlement européen et du Conseil concernant le traitement des
données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des
communications électroniques.
3683. Loi no 2004-575.
3684. Art. 13 : « Communications non sollicitées. 1. L'utilisation de systèmes automatisés
d'appel sans intervention humaine (automates d'appel), de télécopieurs ou de courrier
électronique à des fins de prospection directe ne peut être autorisée que si elle vise des abonnés
ayant donné leur consentement préalable ».
3685. Les dispositions de cet article sont également reproduites dans l'art. L. 121-20-5 du
Code de la consommation.
3686. En effet le § 5 de l'art. 13 de la directive du 12 juillet 2002 dispose que « les
paragraphes 1 et 3 s'appliquent aux abonnés qui sont des personnes physiques. Les États
membres veillent également, dans le cadre du droit communautaire et des législations nationales
applicables, à ce que les intérêts légitimes des abonnés autres que les personnes physiques soient
suffisamment protégés en ce qui concerne les communications non sollicitées ».
3687. L'alinéa 4 de l'art. L. 34-5 du CPCE prévoit en effet que par exception « la prospection
directe par courrier électronique est autorisée si les coordonnées du destinataire ont été
recueillies auprès de lui, dans le respect des dispositions de la loi no 78-17 du 6 janvier
1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, à l'occasion d'une vente ou d'une
prestation de services, si la prospection directe concerne des produits ou services analogues
fournis par la même personne physique ou morale, et si le destinataire se voit offrir, de manière
expresse et dénuée d'ambiguïté, la possibilité de s'opposer, sans frais, hormis ceux liés à la
transmission du refus, et de manière simple, à l'utilisation de ses coordonnées au moment où
elles sont recueillies et chaque fois qu'un courrier électronique de prospection lui est adressé au
cas où il n'aurait pas refusé d'emblée une telle exploitation. »
3688. La Cnil a dans ce cadre élaboré une norme simplifiée. La norme no 48. Cnil, délib.
no 2005-112, 7 juin 2005, portant création d'une norme simplifiée concernant les traitements
automatisés de données à caractère personnel relatifs à la gestion des fichiers clients et de
prospects. Cette délibération a depuis été abrogée et remplacée, par la délibération no 2012-209
du 21 juin 2012.
3689. Ibid.
369. Préc.
3690. Pour illustration : T. corr. Lyon, 20 févr. 2001 ; T. corr. Paris, 24 mai 2002 ; T. corr.
Le Mans, 7 nov. 2003.
3691. V. ss 1092 s.
3692. La société Directannonces a ainsi écopé d'une sanction pécuniaire de 40 000 euros pour
l'usage d'un logiciel aspirateur, cette collecte étant considérée déloyale : Cnil, délib. no 2009-148
du 26 février 2009. Publication de la sanction sur le site de la Cnil et sur le site Légifrance.
3693. Le BEFTI est un service de la Direction régionale de la police judiciaire de Paris créé
en février 1994 ayant pour mission essentielle de lutter contre les atteintes aux systèmes de
traitements automatisés de données (STAD), qu'il s'agisse des réseaux informatiques ou
télématiques, ou des systèmes de télécommunications (GSM, autocommutateurs
d'entreprises…).
3694. C. Feral-Schuhl, Cyberdroit, Le droit à l'épreuve de l'Internet, réf. préc. no 43.47.
3695. Dans le rapport mentionné dans la note suivante la Cnil désigne d'ailleurs nommément
les entreprises qu'elle a dénoncées au parquet dans le cadre de cette opération « boite à spams ».
Suite à ces démarches, le dirigeant de la société ABS a d'ailleurs été condamné : Crim. 14 mars
2006, no 05-83423, RTD com. 2006. 925, obs. Bouloc. La Cour de cassation a motivé sa
décision en affirmant qu'« est déloyal le fait de recueillir, à leur insu, des adresses électroniques
personnelles de personnes physiques sur l'espace public d'Internet, ce procédé faisant obstacle à
leur droit d'opposition ». Elle a aussi considéré qu'une telle collecte de données nominatives est
illicite même si elle est réalisée sans fichage des données collectées, l'envoi du message étant
instantané, dès lors que les adresses sont mémorisées ne serait-ce qu'un instant dans la mémoire
vive de l'ordinateur.
3696. Rapport adopté le 24 octobre 2002 intitulé « opération “boite à spams” : les
enseignements et les actions de la Cnil en matière de communications électroniques non
sollicitées », et présenté par Madame Cécile Alvergnat.
3697. www.signal-spam.fr.
3698. Présentation proposée sur le site signal-spam. Lire sur la question : C. Feral-Schuhl,
Cyberdroit, Le droit à l'épreuve de l'Internet, réf. préc. no 43.42.
3699. Information donnée sur le site de la Cnil.
37. Dir. 1999/93/CE, 13 déc. 1999, JOCE L 013, 19 janv. 2000, p. 12, (4) de l'exposé des
motifs.
370. Préc.
3700. Certains fournisseurs, tel Yahoo, ont mis en place des dossiers mailing. Ce système
permet un filtrage automatique permettant le captage des spams et un archivage durant 30 jours.
3701. Des spammeurs ont ainsi été condamnés à des peines allant de deux à neuf ans
d'emprisonnement. Sur la question : C. Feral-Schuhl, Cyberdroit, Le droit à l'épreuve de
l'Internet, réf. préc. no 43.49.
3702. Ainsi, le 29 octobre 2009, la Northern Califonia District Court a condamné une société
américaine à verser 711 millions de dollars de dommages et intérêts au profit de Facebook. Sur
cette législation : C. Feral-Schuhl, Cyberdroit, Le droit à l'épreuve de l'Internet, réf. préc.,
no 43.48 et 24-51.
3703. C. Feral-Schuhl, Cyberdroit, Le droit à l'épreuve de l'Internet, réf. préc., no 24-52 et
no 43.13.
3704. De tels codes ont ainsi été créés par L'union Française du Marketing Direct (UFMD) et
par le Syndicat National de la Prospection Directe (SNPD). Ces deux codes ont été validés par la
Cnil. Ils rappellent notamment que le consentement ne peut être présumé et qu'il ne doit pas non
plus être dilué dans les conditions générales de vente. Il existe également le code de la
Fédération des entreprises de vente à distance (FEVAD) ou celui de la Fédération of Européen
Direct and Interactive marketing (FEDMA). Le contenu de ces divers codes est proposé en lien
sur le site de la Cnil.
3705. V. not. : TGI Rochefort-sur-Mer, 28 févr. 2001 ; TGI Paris, ord. réf., 15 janv. 2002.
Pour une présentation de ces jugements : lire V. Fauchoux et P. Deprez, Le droit de l'Internet,
Litec, coll. « Litec professionnel », 2009, no 236.
3706. Lire notamment sur la question : E. A. Caprioli, « L'enjeu de la protection des données
à caractère personnel en matière de publicité ciblée », CCE, 6 juin 2009, comm. 60.
3707. Rapport du 5 février 2009 relatif à « La publicité ciblée en ligne », consultable sur le
site de la Cnil.
3708. Avis 2/2010, WP 171, adopté le 22 juin 2010, p. 5 et 6. Consultable sur le site
www.europa.eu.
3709. Sur la question : l'avis 5/2009, WP 163, sur les réseaux sociaux en ligne, adopté par le
G29 le 12 juin 2009 p. 5. Consultable sur le site www.europa.eu.
371. Sur la responsabilité de ces prestataires, v. ss 1238 s.
3710. Propos de A. Lewis, cité par J.-E. Ray, « Actualité des TIC », Dr. soc. 2011, no 9-10,
p. 933.
3711. Chiffre proposé dans un article publié sur le site Les échos.fr : C. Vincent, « La ruée
vers l'or des données personnelles », 7 mars 2013. Une autre enquête réalisée pour l'émission
Capital diffusée sur la chaîne M6 fait état d'une rémunération de 5 centimes pour la vente d'une
adresse mail et de 15 à 60 euros en cas de cession d'un contenu de profil plus ou moins complet.
3712. Sur la question, lire l'article proposé sur le site de la Cnil le 28 février 2012, intitulé
« Les nouvelles règles de confidentialité de Google soulèvent des inquiétudes ». Et plus spéc. sur
la question : v. ss 1077, 1081.
3713. Art. précité de Vincent C., Les échos.
3714. Art. Les échos.fr, précité.
3715. Soc., 25 juin 2013, n° 12-17037 , FS P+B+I, JCP 2013, p. 1619, obs. A. Debet ; JCP E
2013, p. 1422, note J.-B. Seube ; s. Soubelet-Caroit et L. Soubelet, « L'étrange
extracommercialité du fichier non déclaré à la Cnil », RLDI 2013, p. 29 ; P. Storrer, « Pour un
droit commercial de l'exploitation des données à caractère personnel », D. 2013. 1844.
3716. Mission d'expertise sur la fiscalité de l'économie numérique, janv. 2013, La
documentation française.
3717. Définition proposée à l'art. 2 d) de la directive du 12 juillet 2002 citée ci-dessous.
3718. Directive no 2002/58 du Parlement européen et du Conseil concernant le traitement des
données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des
communications électroniques (directive vie privée et communications électroniques).
3719. Information révélée sur le site de la Cnil.
372. Dir. « commerce électronique », art. 2-e.
3720. Art. 5-1.
3721. Ibid.
3722. Cette notion est définie à l'art. 2 de la directive comme « tout service qui exige le
traitement de données relatives au trafic ou à la localisation, à l'exclusion des données qui ne
sont pas indispensables pour la transmission d'une communication ou sa facturation ».
3723. Ibid.
3724. Art. 15-1.
3725. CPCE, art. L. 34-1 III et décr. du 26 mars 2006, cité ci-dessous. Sur la question :
W. Duhen, « L'imbroglio juridique de la conservation des données de connexion », RLDI avr.
2014, p. 81.
3726. Décr. n° 2006-358, relatif à la conservation des données des communications
électroniques.
3727. Décr. n° 2007-1145, portant création d'un système automatisé de données à caractère
personnel dénommé « système de transmission d'interceptions judiciaires ».
3728. Décr. n° 2011-219 relatif à la conservation et à la communication des données
permettant d'identifier toute personne ayant contribué à la création d'un contenu mis en ligne.
Dans une décision n° 347349 du 20 novembre 2013, le Conseil d'Etat a rejeté une demande
d'annulation pour excès de pouvoir visant ce texte.
3729. CPCE, art. L. 34-1.
373. Loi n° 2014-344 relative à la consommation.
Sur le projet de loi « Hamon » du 2 mai 2013 : JO AN Doc. n° 2015 ; 1re lecture AN, 3 juill.
2013, JO AN Doc. n°176 ; 1re lecture Sénat, 13 sept. 2013, JO Sénat Doc. n° 213. X. Delpech,
« Loi sur la consommation, présentation de l'avant projet », D. 2013. 831 ; V. Legrand, « Les
contrats conclus à distance et hors établissement dans le projet de loi consommation », LPA n°
111, 4 juin 2013, p. 5. ; G. Notte, JCP E 2013, act. 356.
Loi n° 2014-344, JO 18 mars 2014, p. 5400 ; G. Raymond, « Inventaire des mesures relatives
au droit de la consommation », JCP E 2014, act. 213 ; aperçus rapides par N. Ferrier, A.-
C. Martin, M. Bacache, JCP 2014, n° 375 à 377; L. Grynbaum, « Loi “Hamon” : une
transposition d'importance », RLDI 2014/103, n° 3345.
3730. Art. L. 34-1, II du même Code. Ajout de la loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à
la lutte contre le terrorisme.
3731. Art. L. 39-3 du même code.
3732. Même texte in fine.
3733. Paris 12 juin 2013, décision n° 13/06106. La première décision avait enjoint à
l'hébergeur de mettre en place un dispositif de signalement des contenus illicites facilement
accessible et visible. La cour d'appel a considéré que Twitter n'avait pas satisfait à cette
injonction. Lire le commentaire de F. Chafiol-Chaumont et A. Canivez, « Affaire Twitter
c/UEJF : suite et fin ? », RLDI n° 97, oct. 2013, p. 31.
3734. T. com. Paris, ord. réf., 1er févr. 2013, Uptoten/Google Ireland. Décision consultable
sur le site www.legalis.net.
3735. Ordonnance rendue par le juge des requêtes du TGI de Paris statuant en référé.
3736. CJCE 29 janv. 2008, Promusicae, aff. C-275/06.
3737. Rapport remis le 13 mai 2013 par P. Lescure, intitulé « Acte II de l'exception
culturelle : contribution aux politiques culturelles à l'ère numérique ». Rapport disponible sur le
site du ministère de la Culture et de la Communication.
3738. Loi du 28 octobre 2009, no 2009-1311, dite « Hadopi 2 ».
3739. Art. L. 34-1-1 du même Code.
374. Préc.
3740. Initialement de tels pouvoirs étaient également conférés, non pas seulement dans le
cadre de la prévention des actes anti-terrorisme, mais également dans celui de leur répression. À
l'occasion d'une question prioritaire de constitutionnalité du 19 janvier 2006 (no 2005-532), le
Conseil constitutionnel a cependant considéré que de telles réquisitions administratives, réalisées
dans un objectif de répression et en dehors de toute autorisation judiciaire, méconnaissaient le
principe de la séparation des pouvoirs et devaient de ce fait être déclarées inconstitutionnelles.
Le reste de cet article a été jugé conforme à la constitution.
3741. Circ. NOR INT/C/1318958 C.
3742. The Onion Reuter.
3743. Not. sur la question :C. Lavardet, « Bitcoin : par ici la cryptomonnaie ! », RLDI 2014,
p. 90.
3744. Directive 2006/24 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2006, sur la
conservation de données générées ou traitées dans le cadre de la fourniture de services de
communications électroniques accessibles au public ou de réseaux publics de communications,
et modifiant la directive 2002/58/CE.
3745. Art. 1-1.
3746. Rapport de la Commission au Conseil et au Parlement européen, concernant la
directive sur la conservation des données (directive 2006/24/CE), COM (2011) 225 final.
3747. Affaire Digital Rights Ireland, Minister of communications, Marine and Natural
Resources et autres, C-293/12, C-594/12.
http://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2014-04/cp140054fr.pdf CJUE,
communiqué, 8 avr. 2014.
3748. Dans ce sens : lire l'avis 1/2008 du G29, WP 148, sur les aspects de la protection des
données liés aux moteurs de recherche. Consultable sur le site de la Cnil, spécialement p. 13 où
il est clairement indiqué « que les moteurs de recherche ne relèvent pas de la définition de
services de communications électroniques ».
3749. Notamment sur la question : M.-P. Fenoll-Trousseau, « Les moteurs de recherche : un
piège pour les données à caractère personnel », CCE, no 1, janv. 2006, étude 3.
375. Art. 2.
3750. Phrase citée dans l'ouvrage de L. Pailler, Les réseaux sociaux sur Internet et le droit au
respect de la vie privée, Larcier, coll. « Droit des technologies », 2012, p. 118.
3751. Avis 1/2008, référence précitée.
3752. En ce sens : C. Féral-Schuhl, op. cit., no 26.37.
3753. Lire en ce sens un article publié le 9 mai 2011 sur le site de la Cnil, intitulé « Durée de
conservation des données par les moteurs de recherche : un pas en arrière ».
3754. Dans un tout autre domaine, on peut noter que cette seule détermination de l'appareil
sur lequel a été commis le fait délictueux n'empêche pas, malgré l'absence d'identification
précise de l'auteur des faits, une condamnation du titulaire de la connexion Internet, sur le
fondement de la loi Hadopi relative à la protection des droits d'auteurs.
3755. Art. 2 alinéa 2 de cette loi. L'art. 2 a) de la directive 95/46 du 25 octobre 2005 définit
quant à lui la donnée personnelle comme « toute information concernant une personne physique
identifiée ou identifiable » et ajoute « qu'est réputée identifiable une personne qui peut être
identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un numéro d'identification
ou à un ou plusieurs éléments spécifiques, propres à son identité physique, physiologique,
psychique, économique, culturelle ou sociale ».
3756. Avis 4/2007, WP 136. Exemple no 15 donné dans l'avis, p. 18.
3757. Paris, 13e ch., sect. A, 15 mai 2007.
3758. Paris, 13e ch., sect. B, 27 avr. 2007.
3759. Paris, 14e ch., sect. A, 12 déc. 2007.
376. Loi « confiance dans l'économie numérique », art. 22 ; sur cette question v. ss 130.
3760. Crim. 13 janv. 2009, no 08-84088.
3761. Ministère public, SCPP, SACEM c/ J.-P.
3762. V. not. : CE 23 mai 2007, Sacem et autres/Cnil, req. no 288149.
3763. CJCE 29 janv. 2008, Promusicae, aff. C-275/06.
3764. Pour une présentation des formalités préalables, v. ss 1136 s.
3765. Sur les litiges opposant la Cnil et les sociétés de protection des droits d'auteurs :
C. Féral-Schuhl, op. cit., no 75-51 s.
3766. Rapport d'information du Sénat, no 441 du 27 mai 2009.
3767. Recommandation no 10 du rapport.
3768. Pour une présentation de ce projet de réforme, v. ss 1103 s.
3769. Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil, relatif à la protection
des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre
circulation de ces données (règlement général sur la protection des données), Bruxelles, le
25 janvier 2012, COM (2012) 11 final.
377. Dérogations prévues aux art. 1369-5 et 1369-6, C. civ., issus de la loi « confiance dans
l'économie numérique », art. 25 ; sur cette question v. ss 130 s.
3770. Ibid.
3771. Ibid.
3772. Toujours art. 4 de la proposition de règlement, préc.
3773. Avis 01/2012, WP 191, sur les propositions de réforme de la protection des données,
spéc. p. 10.
3774. Par le biais d'une loi sur la protection des données, promulguée en 1970.
3775. Loi no 78-17 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, dite « loi Foyer ».
3776. Directive no 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre
1995 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à
caractère personnel et à la libre circulation des données.
3777. Notamment sur la question : G. Desgens-Pasanau, La protection des données à
caractère personnel, La loi informatique et libertés, LexisNexis, 2012.
3778. Loi no 2004-801 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des
traitements de données à caractère personnel.
3779. Décr. no 2005-1309 modifié par un décr. no 2007-451 du 25 mars 2007.
378. Loi « confiance dans l'économie numérique », art. 16, I, 2°, 3° ; Dir. « commerce
électronique », art. 1, 5, d.
3780. Système Automatisé pour les Fichiers Administratifs et le Répertoire des Individus. Ce
projet avait été révélé par un article du Monde, écrit par P. Boucher, et publié le 21 mars 1974. Il
était intitulé « Safari ou la chasse aux Français ».
3781. Cette expression est directement tirée du célèbre ouvrage de George Orwell, intitulé
1984. Écrit en 1949 ce roman d'anticipation décrit un État policier et totalitaire dans lequel la
liberté d'expression est anéantie et une organisation très pointue permet la surveillance
quotidienne du citoyen.
3782. Exploitation Documentaire et Valorisation de l'Information Générale.
3783. Décr. no 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de
données à caractère personnel dénommé « EDVIGE ». Ce fichier, qui concernait les personnes
de 13 ans et plus, permettait (art. 1er du texte) de :
Le décret a finalement été retiré par un autre décret du 19 novembre 2008 (décr. no 2008-
1199).
3784. Fichier Exploitation Documentaire et Valorisation de l'Information Relative à la
Sécurité Publique.
3785. Lire notamment : le quotidien Libération du 17 octobre 2008, « Edvirsp, nouvel
Edvige qui ne convainc pas » par G. Cogné.
3786. Spécialement sur les risques liés à la commercialisation des données : v. ss 1050 s.
3787. V. la feuille de route du gouvernement sur le numérique, Mesure no 13. Document
présenté sur le site www.gouvernement.fr. Cette feuille de route est structurée selon trois axes :
« une chance pour la jeunesse », « une économie plus compétitive » et « promouvoir les valeurs
républicaines ».
3788. Sur la question : « Les informations personnelles issues de la voix et de l'image et la
protection de la vie privée et des libertés fondamentales », rapport présenté à la Cnil par
L. Cadoux, le 12 décembre 1995.
3789. Délibération n° 2013-420. E. Derieux, B. Pautrot, « Loi “informatique et libertés”, Cnil
et moteurs de recherche », RLDI mars 2014, p. 73 et 77.
379. Cf. dir. « commerce électronique », art. 8 qui régit les conditions dans lesquelles ces
professions pourront recourir à la publicité et la modification de l'art. 3 bis de la loi n° 71-1130
du 31 déc. 1971, par l'art. 13 de la loi « Hamon » du 17 mars 2014, préc. qui élargit les
possibilités de publicité et de sollicitation par cette profession.
3790. Ibid. Spécialement sur les règles de confidentialité de Google : v. ss 1077, 1081.
3791. Ibid.
3792. V. ss 1053 s.
3793. V. ss 1058 s.
3794. Art. 5 de la loi.
3795. Art. 4 de la loi de 1978 d'origine.
3796. L'art. 14 du texte annonce en effet que « la commission nationale de l'informatique et
des libertés, veille à ce que les traitements automatisés, publics ou privés, d'informations
nominatives, soient effectués conformément aux dispositions de la présente loi ».
3797. Pour une présentation de ce fichier : v. ss 1068.
3798. Art. 4 de la loi de 1978 d'origine et art. 2 de la loi de 1978 modifiée.
3799. La directive confirme le champ d'application de ce texte en précisant dans le
considérant no 24 que « les législations relatives à la protection des personnes morales à l'égard
du traitement des données qui les concernent ne sont pas affectées par la présente directive ».
38. Proposition de règlement sur « l'identification électronique et les services de confiance
pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur », 4 juin 2012, COM (2012)
238 final ; cf. E Caprioli, « La régulation du marché européen de la confiance numérique :
enjeux et perspectives de la proposition de règlement européen sur l'identification électronique et
les services de confiance », CCE 2013. Étude 3 ; Th. Piette-Coudol, « Une législation
européenne pour la signature électronique (À propos du règlement européen sur l'identification
électronique et les services de confiance) », RLDI 2012, no 84, p. 78.
380. Cf. Com. 26 nov. 2013, n° 12-25.191, CCE 2014, comm. 5, note G. Loiseau.
3800. Affaire Les Editions R. / Google France, Google Inc. Jugement intégralement reproduit
sur le site Legalis.net.
3801. L'association préjudiciable des mots ne pouvait donc être sanctionnée sur le fondement
de la loi de 1978. Elle pouvait par contre permettre une action sur le fondement de la
diffamation, mais celle-ci était en l'espèce prescrite.
3802. T. com. Paris, M. X c/ Google Inc, Google France, RLDI avr. 2014, p. 57, obs.
L. Costes. Décision intégrale proposée sur le site www.legalis.net.
3803. TGI Paris, 17e ch. civ., 23 oct. 2013, Bruno L., Ressources et actualisation / Google
Inc., Google France, RLDC avr. 2014, p. 80, obs. J.-M. Bruguière ; RLDI mars 2014, p. 37, obs.
O. Roux. Décision intégralement disponible sur le site Legalis.net.
3804. Civ. 1re, 19 juin 2013, n° 12-17.591, D. 2013. 2491, obs. P. Trefigny; CCE 2013,
comm. 94, A. Lepage.
3805. Commission générale de terminologie et de néologie, avis, JO 20 mai 2005, p. 8803.
3806. En 2005, on comptait 7,4 millions d'utilisateurs de blogs en France, ce qui représente
28,6 % de la population du réseau Internet. Près de 80 000 nouveaux blogs seraient créés chaque
jour dans l'hexagone. Chiffre proposé dans l'ouvrage de V. Fauchoux et P. Deprez, Le droit de
l'Internet, réf. préc., no 377.
3807. Délib. no 2005-284. Cette délibération sera également l'occasion de prévoir une
dispense de déclaration préalable pour ces sites personnels.
3808. CJCE 6 nov. 2003, aff. 101/01.
3809. Art. 26 de la loi de 1978. Dérogation déjà prévue par les art. 15 et 19 in fine de la loi de
1978 d'origine.
381. Loi « confiance dans l'économie numérique », art. 16, I, 1°.
3810. Art. 41 de la loi de 1978. Dérogation déjà prévue dans l'art. 39 de la version initiale de
la loi de 1978.
3811. Art. 44-IV de la loi de 1978.
3812. V. not. la directive 2001/29/CE du 22 mai 2001 sur « l'harmonisation de certains
aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information ».
3813. Indication donnée dans la rubrique « Article » intitulé : « Vous êtes établi hors
de France ».
3814. Document de travail WP 56 adopté le 30 mai 2002, relatif à « l'application
internationale du droit de l'UE en matière de protection des données au traitement des données à
caractère personnel sur Internet par des sites web établis en dehors de l'UE ».
3815. Décision consultable sur le site www.legalis.net.
3816. Décision consultable sur le site www.legalis.net. On note que cette ordonnance
permettra cependant la condamnation de Google Inc.
3817. UEJF et autres/Twitter Inc. et Twitter France. Décision consultable sur le site
www.legalis.net. On précise que bien que cette décision ait été prononcée sur le fondement de la
loi LCEN, elle concerne cependant directement la question des critères d'applicabilité de la loi
informatique et libertés, l'article 14 de la loi LCEN conditionnant également l'application de
cette loi au fait que la personne est établie en France.
3818. Paris, 12 juin 2013, n° 13/06106. Lire sur la question : F. Chafiol-Chaumont et
A. Canivez, « Affaire Twitter c/UEJF : suite et fin ? », RLDI n° 97, oct. 2013, p. 31.
3819. Affaire Mathieu S/Twitter Inc. Décision consultable sur le site www.legalis.net.
382. V. ss 1238 s., sur le contentieux de la société de l'information.
3820. Délibération n° 2013-420.
3821. Sur la question, v. ss 1077, 1081.
3822. Ord. n° 374595, RLDC avr. 2014, p. 75, obs. A. Favreau.
3823. Pour une présentation de cette réforme : v. ss 1103 s.
3824. Art. 5 de la loi du 6 janvier 1978.
3825. Site de la Cnil dans la rubrique « Article », intitulé : « Vous êtes établi hors
de France ».
3826. Document relatif à « l'application internationale du droit de l'UE en matière de
protection des données au traitement des données à caractère personnel sur Internet par des sites
web établis en dehors de l'UE », document WP 56, adopté le 30 mai 2002.
3827. Lire sur le site de la Cnil l'article intitulé « Contrôler Latitude ».
3828. Pour une présentation de ce nouveau service : lire l'article proposé sur le site de la Cnil,
en date du 15 octobre 2010, intitulé « Facebook Places en question ».
3829. Condamnation en date du 17 mars 2011. Sur la question, lire l'article publié sur le site
de la Cnil en date du 21 mars 2011 intitulé : « Google “Street View” : la Cnil prononce une
amende de 100 000 euros ».
383. V. ss 1238 s., le contentieux de la société de l'information.
3830. Délibération n° 2013-420.
3831. Ibid.
3832. UEJF et autres/Twitter Inc. et Twitter France. Décision consultable sur le site
www.legalis.net.
3833. Ibid.
3834. Paris, 12 juin 2013, n° 13/06106.
3835. Également à l'art. 4 de la directive de 1995.
3836. Réf. préc.
3837. Même décision.
3838. V. ss 1078.
3839. Affaire Les Editions R. / Google France, Google Inc., jugement intégralement
reproduit sur le site Legalis.net.
384. Loi « confiance dans l'économie numérique », art. 6 I 1.
3840. T. com. Paris, 28 janv. 2014, M. X c/ Google Inc, Google France, RLDI avr. 2014,
p. 57, obs. L. Costes. Décision intégrale proposée sur le site Legalis.net.
3841. Mme C./Google France et Inc. Décision consultable sur le site Legalis.net.
3842. TGI Paris, 17e ch. civ., 23 oct. 2013, Bruno L., Ressources et actualisation / Google
Inc., Google France, RLDC avr. 2014, p. 80, obs. J.-M. Bruguière. Décision intégralement
disponible sur le site Legalis.net.
3843. Civ. 1re, 19 juin 2013, n° 12-17.591, D. 2013. 2491, obs. P. Trefigny ; CCE 2013,
comm. 94, A. Lepage.
3844. Lettre disponible sur le site de la Cnil, proposée en lien d'un article intitulé « Les
gardiens de la vie privée exhortent Google à respecter les lois ».
3845. Pour une présentation de cet accord : v. ss 1112.
3846. Également sur la question : v. ss 1077, 1081.
3847. Lire sur la question, l'article proposé sur le site de la Cnil en date du 28 février 2012 et
intitulé : « Les nouvelles règles de confidentialité de Google soulèvent des inquiétudes ».
3848. Sur la question, lire l'article publié sur le site de la Cnil en date du 18 février 2013,
intitulé « Règles de confidentialité de Google : vers une action répressive et coordonnée des
autorités européennes. ». Egalement un autre article publié sur le site le 2 avril 2013 et intitulé :
« Règles de confidentialité de Google : six autorités européennes lancent, le même jour, une
action répressive concertée ».
3849. Délib. n° 2013-420 du 3 janv. 2014.
385. Loi « confiance dans l'économie numérique » art. 6. I 2.
3850. Ibid.
3851. Ibid.
3852. Sur les règles d'application territoriale de la loi du 6 janvier 1978 : v. ss 1076 s.
3853. Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil, relatif à la protection
des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre
circulation de ces données (règlement général sur la protection des données), 2012/0011 (COD).
Consultable sur le site de la Cnil. Sur la question : v. ss 1103 s.
3854. Art. 3, 2 a) et b) du projet de règlement.
3855. Pour une présentation complète de cette question : C. Féral-Schuhl, op. cit.,
n 15.00 s. ; A. Bensoussan, Informatique et libertés, éd. F. Lefebvre, 2e éd., no 2900 s.
o
3856. Art. 68 de la loi du 6 janvier 1978. La directive de 1995 parle quant à elle d'un niveau
de protection « adéquat ».
3857. Art. 70 de la loi du 6 janvier 1978.
3858. Document de travail WP 12, adopté le 24 juillet 1998, intitulé « Transferts de données
personnelles vers des pays tiers : application des articles 25 et 26 de la directive de l'UE relative
à la protection des données ». Le G29 a ainsi conclu dans ce document que « ces dérogations,
formulées de manière restrictive, ne doivent concerner que des cas dans lesquels les risques pour
la personne concernée sont relativement faibles, ou des cas dans lesquels d'autres intérêts (qu'ils
soient publics ou propres à la personne concernée elle-même) priment le droit de la personne
concernée au respect de sa vie privée ».
3859. À ce titre un accord entre les autorités de supervision française et américaine,
relativement à la surveillance des réseaux d'audit mondiaux, a été validé par la Cnil ce qui vaut
autorisation de transfert international des données. Cnil, Communiqué du 5 mars 2013.
386. Sur l'éventuelle responsabilité du fait de cette activité, v. ss 1287 s.
3860. Les BCR désignent un code de conduite qui définit la politique interne d'un groupe en
matière de transferts de données personnelles hors de l'Union européenne.
3861. Pour une présentation de cet accord : v. ss 1112.
3862. Art. 32 I 7° de la loi du 6 janvier 1978.
3863. Lire sur la question : C. Causse-Gabarrou, « Les transferts internationaux de données à
caractère personnel dans la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil et
compétitivité des entreprises : perspectives d'amélioration », RLDI 2013, p. 79.
3864. « Le fait, hors les cas prévus par la loi, de procéder ou de faire procéder à un transfert
de données à caractère personnel faisant l'objet ou destinées à faire l'objet d'un traitement vers un
État n'appartenant pas à la Communauté européenne en violation des mesures prises par la
Commission des Communautés européennes ou par la Commission nationale de l'informatique
et des libertés mentionnées à l'article 70 de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est puni de
cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende ».
3865. CJCE 6 nov. 2003, Lindqvist, aff. no C-101/01, D. 2004. 1062.
3866. Délib. no 2006-147 du 23 mai 2006.
3867. Le budget de la Cnil est rattaché au ministère de la Justice.
3868. Art. 13 de la loi du 6 janvier 1978.
3869. Il y a trois personnes qualifiées pour leurs connaissances de l'informatique ou des
questions touchant aux libertés individuelles nommées par décret et deux autres personnes
qualifiées pour leurs connaissances de l'informatique désignées respectivement par le président
de l'Assemblée nationale et par le président du Sénat.
387. C'est pourquoi un site qui se présente comme un comparateur de prix doit indiquer
clairement qu'il référence de manière prioritaire les commerçants qui rémunèrent ses services de
« référencement » et indiqué qu'il est un site publicitaire : Com. 4 déc. 2012, pourvoi no 11-
27729, RLDI 2013, no 89, p. 27 note L. Grynbaum ; CCE 2013, comm. ; no 14 note G. Loiseau ;
Sur cette question et les pratiques commerciales trompeuses, v. ss 215 s., « le droit du marché ».
3870. Art. 14 de la loi du 6 janvier 1978.
3871. L'actuelle Présidente est Madame Isabelle Falque-Pierrotin. Le 27 février 2014, elle a
également été élue pour deux ans à la tête du Groupe de l'article 29.
3872. CJCE 9 mars 2010, Commission des Communautés européennes/république fédérale
d'Allemagne, aff. C-518/0.
3873. Pour une présentation des risques liés au numérique : v. ss 1031 s.
3874. Pour une présentation de ces formalités préalables : v. ss 1136 s.
3875. Rapport présenté par Madame I. Falque-Pierrotin, nouvelle présidente de la Cnil, le
23 avril 2013. La documentation française. Consultable sur le site de la Cnil dans la rubrique
« Documentation/rapport d'activité. »
3876. Art. 44 III.
3877. Rapport d'activité 2013. Référence précitée.
3878. Initialement le texte prévoyait la compétence du président du tribunal de grande
instance.
3879. Loi n° 2014-344 relative à la consommation, L. Grynbaum, « Loi “Hamon” : une
transposition d'importance », RLDI avr. 2014, p. 73.
388. Loi « confiance dans l'économie numérique » art. 20.
3880. Y. Padova, « La Cnil, nouvel acteur du contrôle dans le cyberespace ? », RLDI févr.
2014,101. On précise que la Conseil constitutionnel a déclaré cette loi pour l'essentiel conforme
à la constitution : Cons. const. 13 mars 2014, nº 2014-690 DC.
3881. Art. 51 de la loi du 6 janv. 1978.
3882. Art. 21 de la loi de 1978. Sur la question : Cons. const. 29 juill. 2004, no 2004-499 DC.
Également Cnil, Délibération no 2006-173 du 28 juin 2006.
3883. Art. 44, IV de la loi de 1978.
3884. Art. insérés dans une section 5 relative « aux atteintes aux droits de la personne
résultant des fichiers ou des traitements informatiques ».
3885. Not. sur la question : C. Bloud-Rey, « Quelle place pour l'action de la Cnil et du juge
judiciaire dans le système de protection des données personnelles ? », D. 2013. 2795.
3886. CE 19 févr. 2008, juge des référés, req. no 311974.
3887. Par une délibération du 5 mai 2011, la Commission a élu les six membres de la
formation contentieuse dont le président. Cette élection fait suite à l'entrée en vigueur, le 31 mars
2011, de la loi relative au Défenseur des droits qui dispose que désormais le président et les deux
Vice-présidents de la Cnil ne sont plus éligibles à la formation contentieuse de la Commission.
La nouvelle formation siège depuis le mois de juin 2011. On précise que le Conseil d'État a
rejeté une QPC contestant le nouveau régime juridique des sanctions de la Cnil résultant de cette
loi : CE 12 mars 2014, nº 353.193, RLDI avr. 2014, p. 55, obs. L. Costes.
3888. Art. 46 de la loi de 1978.
3889. Cnil, Délib. no 2010-113 du 22 avr. 2010.
389. Dir. art. 6 a) et b).
3890. Décis. no 340026.
3891. CE 12 mars 2014, nº 354.629, RLDI avr. 2014, p. 54, obs. L. Costes.
3892. Cons. const. 30 déc. 1997, no 97395 DC.
3893. Art. 47 de la loi de 1978.
3894. Art. 3 de l'art. 47.
3895. Loi organique no 2011-333. On précise que le Conseil d'État a rejeté une QPC
contestant le nouveau régime juridique des sanctions de la Cnil résultant de cette loi : CE
12 mars 2014, nº 353.193, RLDI avr. 2014, p. 55, obs. L. Costes.
3896. Art. 45 II de la loi du 6 janvier 1978.
3897. Art. 45 II 4° de la loi de 1978.
3898. Cnil, Communiqué du 11 juin 2012.
3899. Décision de la formation restreinte de la Cnil prononcée le 3 janvier 2013,
Communiqué du 23 janvier 2013.
39. Proposition transmise au Parlement européen le 23 déc. 1998 ; COM (1998) 586 final :
JOCE C 30, 5 févr. 1999, p. 4 ; cf. J. Huet, « La problématique du commerce électronique au
regard du projet de directive communautaire du 23 décembre 1998 », CCE 1999, Chron. no 4.
390. Paris, pôle 1, ch. 3, 22 janv. 2013, no 11/05403, SA Concurrence c/ Sté Google Inc. et
SARL Google France, CCE 2013, comm. no 53, note G. Loiseau.
3900. On peut par exemple citer le très complet guide des professionnels de santé.
3901. En janvier 2013, elle a ainsi mis en ligne 5 fiches pratiques sur les données
personnelles au travail. Ces documents ont fait l'objet de plus de 30 000 téléchargements.
3902. Cnil, Communiqué du 25 février 2013.
3903. 3°, c) de l'art. 11 de la loi du 6 janvier 1978.
3904. Sur la question : v. ss 1083 s.
3905. Ce rôle d'expert est spécialement envisagé au 4° de l'art. 11 de la loi du 6 janvier 1978.
3906. Cnil, Communiqué du 12 décembre 2012.
3907. Cnil, Communiqué du 15 octobre 2012.
3908. Cnil, Communiqué du 30 octobre 2012.
3909. Cnil, Communiqué du 26 novembre 2012.
391. C. consom., art. L. 121-15-3 al. 2.
3910. Cnil, Recommandation du 25 juin 2012. Not. sur la question : M-C. Roques-Bonnet,
« Cloud computing : les actions de la Cnil démontrant l'existence d'un nouveau mode de
régulation », RLDI n° 98, nov. 2013, p. 126 ; N. Dubois et C. Hellendorff, « La protection des
données et le cloud computing », RLDI n° 98 de nov.2013, p. 121.
3911. Cnil, communiqué du 24 janv. 2013.
3912. Cnil, recommandation du 26 janv. 2012, no 2012-020.
3913. Avec L'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) a été organisée une
journée de sensibilisation à destination des parents et un guide a été élaboré. Communiqué de la
Cnil du 5 févr. 2013.
3914. Séminaire organisé le 28 février 2013 à Gennevilliers.
3915. Information communiquée sur le site de la Cnil le 6 mars 2013. Il faut indiquer à ce
titre que la politique française d'ouverture des données publiques a franchi un nouveau cap, le
Premier ministre ayant dévoilé le mercredi 18 décembre la nouvelle version du portail
Data.gouv.fr. La plateforme “data.gouv.fr” permet aux services publics de publier des données
publiques et à la société civile de les enrichir, modifier, interpréter en vue de coproduire des
informations d'intérêt général. Les données à caractère personnel (données fiscales ou
patrimoniales, données médicales, etc.) et celles dont la publication contrevient à la loi (secret
médical, secret de la défense nationale, secret statistique, secret des affaires, etc.) ne sont
évidemment pas acceptées sur cette plateforme.
3916. Art. 11 in fine.
3917. Pour une présentation détaillée de ce droit d'accès : v. ss 1125 s.
3918. Art. 41 et 42 de la loi du 6 janvier 1978.
3919. CE 4 nov. 2013, n° 362459, inédit au Lebon.
392. C. consom. art. L. 121-2 à L. 121-6.
3920. CE 29 juin 2011, req. no 339147.
3921. V. la feuille de route du gouvernement sur le numérique du 28 février 2013. Document
présenté sur le site www.gouvernement.fr.
3922. G. Desgens-Pasanau, Le correspondant « informatique et libertés », LexisNexis, 2013,
380 p.
3923. Décr. no 2005-1309.
3924. Art. 22 de la loi de 1978.
3925. Art. 22 III de la loi du 6 janvier 1978.
3926. Référence précitée.
3927. Guide consultable sur le site de la Cnil.
3928. Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère
Personnel (AFCDP), le réseau des CIL de la Sécurité Sociale (CIL UCANSS), le réseau des CIL
de l'enseignement supérieur et de la recherche (SUPCIL), le réseau des CIL des collectivités
locales (CLUB CIL APRONET) ou enfin le réseau des CIL avocats (APACIL).
3929. Pour une présentation des formalités préalables : v. ss 1136 s.
393. C. consom. art. L. 121-6 et L. 213-1.
3930. Art. 22 III de la loi du 6 janvier 1978.
3931. Art. 6.2.2 du règlement intérieur national.
3932. F. Creux-Thomas, « Avocat-CIL, en un battement ? », JCP 22 octobre 2012, no 43,
p. 1925.
3933. Pour une présentation détaillée de ce projet de règlement : v. ss 1103 s.
3934. V. le tableau synthétique réalisé par la Cnil et proposé dans un article intitulé « le Cil à
l'heure du projet de règlement européen », en date du 5 avril 2012 et consultable sur le site.
3935. Art. 35 du projet de règlement européen.
3936. Un utile renvoi peut donc ici être fait aux paragraphes consacrés à la présentation de la
loi du 6 janvier 1978 : v. ss 1066 s.
3937. Pour le détail des obligations du responsable du traitement : v. ss 1135 s.
3938. Intitulé de la section II de la directive.
3939. Art. 11 de la directive.
394. Pour les boissons alcooliques, CSP, art. L. 3323-2 à L. 3323-6 ; pour le tabac : CSP,
art. L. 3511-1 à L. 3512-4.
3940. Art. 12 de la directive.
3941. Même article.
3942. Art. 14 de la directive.
3943. V. ss 1114 s.
3944. Art. 16 et 17 de la directive.
3945. V. ss 1136 s.
3946. Cela a par exemple été le cas de la directive 85/374/CEE du Conseil du 25 juillet 1985,
relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des
États membres en matière de responsabilité du fait des produits défectueux.
3947. COM (2003) 265 final du 15 mai 2003. « Premier rapport sur la mise en œuvre de la
directive relative à la protection des données ».
3948. COM (2007) 87 final du 7 mars 2007. « Suivi du programme de travail pour une
meilleure mise en application de la directive sur la protection des données. »
3949. Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité
économique et social européen, et au comité des régions : « Une approche globale de la
protection des données à caractère personnel dans l'Union européenne », COM (2010) 609 final.
395. Art L. 3323-2 9° « (…) à l'exclusion de ceux qui, par leur caractère, leur présentation ou
leur objet, apparaissent comme principalement destinés à la jeunesse, ainsi que ceux édités par
des associations, sociétés et fédérations sportives ou des ligues professionnelles au sens du Code
du sport ».
3950. Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à la protection
des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre
circulation de ces données (règlement général sur la protection des données), COM (2012)
11 final.
3951. Le texte du projet de règlement énonce ainsi dans le point 3.1 qu'« un règlement est
considéré comme l'instrument juridique le plus indiqué pour définir le cadre de la protection des
données à caractère personnel dans l'Union. Son applicabilité directe, prévue à l'art. 288 du
TFUE, permettra de réduire la fragmentation juridique et d'apporter une plus grande sécurité
juridique, en instaurant un corps harmonisé de règles de base, en améliorant la protection des
droits fondamentaux des personnes physiques et en contribuant au bon fonctionnement du
marché intérieur ».
3952. V. ss 1097 s.
3953. Art. 35 du projet de règlement.
3954. Art. 51 du projet de règlement.
3955. Sur ce point lire l'article proposé le 26 janvier 2012 sur le site de la Cnil, intitulé
« Projet de règlement européen : la défense de la vie privée s'éloigne du citoyen ».
3956. Ibid.
3957. Art. 22 du projet de règlement.
3958. Art. 31 du projet de règlement. Lire not. sur la question : O. Proust, « La notification
des violations de données à caractère personnel : décryptage et analyse », RLDI 2013, p. 66.
3959. Art. 32 du projet de règlement.
396. Même texte.
3960. Art. 79 du projet de règlement.
3961. Art. 11 du projet de règlement.
3962. Art. 15 et 16 du projet de règlement.
3963. Art. 18 du projet de règlement.
3964. Explication donnée dans le projet de règlement au point 3.4.3.3.
3965. Art. 17 du projet de règlement.
3966. V. ss 1128 s.
3967. Sur la question : C. Causse-Gabarrou, « Les transferts internationaux de données à
caractère personnel dans la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil et
compétitivité des entreprises : perspectives d'amélioration », RLDI 2013, p. 79.
3968. Avis 01/2012 sur les propositions de réforme de la protection des données, WP 191.
3969. Document WP 199.
397. Paris, 23 mai 2012, no 11/15591, CCE 2012, Chron. no 7, no 18.
3970. Art. 40 s. du projet de règlement européen.
3971. Modalités spécialement prévues par le point 5 de l'art. 42 du projet de règlement
européen.
3972. Résolution 108 du 12 mars 2013. Résolution européenne sur la protection des données
personnelles.
3973. Article publié sur le site de la Cnil le 16 janvier 2013, intitulé « Satisfaction de la Cnil
sur le pré-rapport concernant le projet de règlement de la Commission européenne ».
3974. Rapport sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à
la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel
et à la libre circulation de ces données (règlement général sur la protection des données).
(COM(2012)0011 – C7-0025/2012 – 2012/0011(COD). Lire notamment sur la question : pour
une présentation de l'analyse du groupe de travail de Trans Europe Experts, N. Martial-Braz,
J. Rochfeld, E. Gattone, « Quel avenir pour la protection des données à caractère personnel en
Europe ? », D. 2013. 2788 ; N. Metallinos et N. Botchorichvili, « Réforme du cadre européen de
la protection des données à caractère personnel : où en est-on ? », RLDI n° 99, déc. 2013, p. 81.
3975. Dir. no 2002/58 du Parlement européen et du Conseil concernant le traitement des
données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des
communications électroniques (directive vie privée et communications électroniques).
3976. Loi no 2004-575.
3977. Dir. 97/66/CE.
3978. Dir. no 2009/136/CE du 25 novembre 2009 dite « Droits des citoyens ».
3979. Ord. no 2011-1012 relative aux communications électroniques.
398. CSP, art. L. 3511-3.
3980. V. ss 1033 s.
3981. V. ss 1042 s.
3982. V. ss 1053 s.
3983. Dir. 2006/24 du Parlement européen et du Conseil, du 15 mars 2006, sur la
conservation de données générées ou traitées dans le cadre de la fourniture de services de
communications électroniques accessibles au public ou de réseaux publics de communications,
et modifiant la dir. 2002/58/CE.
3984. Art. 4 et 5 de la dir. du 12 juillet 2002.
3985. Art. 12 de la dir. du 12 juillet 2002.
3986. Réf. citée ci-dessus.
3987. Réf. précitée.
3988. Art. 1-1. V. ss 1106, 1057.
3989. Affaire Digital Rights Ireland, Minister of communications, Marine and Natural
Resources et autres, C-293/12, C-594/12.
http://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2014-04/cp140054fr.pdf CJUE,
communiqué, 8 avr. 2014.
399. CSP, art. L. 3511-3 al. 3, 2°.
3990. Règlement 45/2001/CE du Parlement européen et du Conseil, relatif à la protection des
personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel par les institutions
et organes de la Communauté et à la libre circulation des données.
3991. Art. 5 de la Convention.
3992. Art. 6 de la Convention.
3993. Art. 10 de la Convention.
3994. Art. 12 de la Convention.
3995. Art. 13 de la Convention.
3996. CEDH 4 déc. 2008, S et Marper/Royaume Uni, req. no 30562/04 et 30566/04.
3997. CEDH 18 avr. 2013, M. K. c. France, req. no 19522/09.
3998. Rép. min. n° 40425, JOAN Q du 7 janv. 2014, p. 271.
3999. Décision no 2000/520/CE.
4. F. Gény, Science et technique en droit privé positif, T. III, Sirey, 1921, no 202 s.
40. Directive no 2000/31 « relative à certains aspects juridiques des services de la société de
l'information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur », dite
« Directive sur le commerce électronique », JOCE L 178, 17 juill. 2000, p. 1 s. L. Grynbaum,
« La Directive “commerce électronique” ou l'inquiétant retour de l'individualisme juridique »,
JCP 2001. I. 307.
400. CSP, art. L. 3511-5.
4000. V. ss 1136 s.
4001. Art. 22 III de la loi du 6 janvier 1978 : « Les traitements pour lesquels le responsable a
désigné un correspondant à la protection des données à caractère personnel chargé d'assurer,
d'une manière indépendante, le respect des obligations prévues dans la présente loi sont
dispensés des formalités prévues aux articles 23 et 24, sauf lorsqu'un transfert de données à
caractère personnel à destination d'un État non membre de la Communauté européenne est
envisagé ».
4002. Pour une analyse critique du comportement de l'entité Facebook : L. Pailler, Les
réseaux sociaux sur Internet et le droit au respect de la vie privée, éd. Larcier, coll. « Droit des
technologies », 2012, p. 154 s.
4003. Lire en ce sens un article proposé sur le site de la Cnil, du 21 février 2013, intitulé
« Transferts internationaux de données : vers une articulation de l'encadrement des flux entre
l'Europe et la zone Asie Pacifique ? ».
4004. Il s'agit d'un réseau francophone d'autorités de protection des données, créé en
septembre 2007 et réunissant 38 états.
4005. Le Burkina Faso, le Bénin, le Maroc, la Tunisie, Maurice, le Sénégal, ainsi que le
Gabon.
4006. Lire sur la question l'article publié sur le site de la Cnil, le 28 novembre 2011, et
intitulé « Vers une coopération internationale renforcée des autorités de protection des
données ».
4007. Dir. no 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995 relative à la
protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à
la libre circulation des données.
4008. Loi no 2004-801 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des
traitements de données à caractère personnel.
4009. Décr. no 2007-451 du 25 mars 2007 modifiant le décr. no 2005-1309 du 20 octobre
2005 pris pour l'application de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux
fichiers et aux libertés, modifiée par la loi no 2004-801 du 6 août 2004.
401. CJCE 13 juill. 2004, JCP A 2004. 1833, note M. Gautier ; dans le même sens Com.
5 avr. 2005, pourvoi no 97-21291, CCC 2005, comm. no 159, note G.
4010. Art. 32 III de la loi du 6 janvier 1978.
4011. V. ss 1114 s.
4012. Décr. no 2007-451 précité. Cet art. 14 modifie l'art. 91 du décr. précité du 20 octobre
2005.
4013. Même art. dans le III.
4014. Fiche pratique intitulée : « L'état des lieux en matière de procédé d'anonymisation ».
4015. IV de l'art. 32 de la loi de 1978.
4016. Décr. no 2005-1309.
4017. C. pén., art. 131-13.
4018. V. ss 1033 s.
4019. p. 3 de l'avis, il est ainsi indiqué que « le groupe de travail rappelle que les moteurs de
recherche sont tenus d'informer clairement les utilisateurs à l'avance de toutes les utilisations
prévues de leurs données, et de respecter leur droit de consulter, de vérifier ou de corriger
aisément ces données personnelles conformément à l'article 12 de la directive sur la protection
des données (95/46/CE) ». p. 23 est ajouté que « le groupe de travail pense que la corrélation des
données à caractère personnel entre les services et les plateformes pour les utilisateurs
authentifiés ne peut se faire légitimement qu'avec le consentement de l'utilisateur, après que
celui-ci a été correctement informé ». Et encore p. 24 : « Les fournisseurs de moteurs de
recherche devraient indiquer clairement dans quelle mesure les données sont transmises entre les
services et ne procéder qu'avec le consentement des utilisateurs ».
402. Préc.
4020. 4° de l'art. 7 de la loi du 6 janvier 1978.
4021. Même texte.
4022. SNES FSU et autres/Note2be.com. Arrêt proposé sur le site www.legalis.net.
4023. V de l'art. 32.
4024. Ibid.
4025. Ibid.
4026. Cnil, délib. no 2011-203.
4027. CE 12 mars 2014, n° 353193.
4028. CJUE, 7 nov. 2013, aff. C-473/12, J. de Romanet, « Protection des données privées :
les exceptions à l'obligation d'information sont optionnelles », RLDI 2014, n° 101, p. 59.
4029. Art. 96 du décret de 2005 modifié par celui de 2007.
403. V. ss 1358.
4030. Ibid.
4031. Guide disponible sur le site de la Cnil.
4032. La liste Robinson/Stop Publicité.
4033. Alinéa 2 de l'art. 38 de la loi de 1978.
4034. Lire en ce sens, le point sur le droit d'opposition, proposé sur le site de la Cnil dans la
rubrique intitulée « Vos droits ».
4035. V. ss 1115 s.
4036. Terme de l'art. 39 qui révèle la volonté du législateur d'entendre de manière très
restrictive cette exception.
4037. V. ss 1096.
4038. Art. 41 et 42 de la loi du 6 janvier 1978.
4039. V. la feuille de route du gouvernement sur le numérique du 28 février 2013. Document
présenté sur le site www.gouvernement.fr.
404. CJUE 25 oct. 2011, eDate Advertising GmbH c/X et Olivier Martinez et Robert Martinez
c/MGN limited, aff. jointes C-509/09 et C-161/10, M.-E. Ancel, CCE 2012. Chron. 1 ; D. 2012.
1279, note T. Azzi ; JCP 2012. 35, note s. Franck ; s. Bollée, B. Haftel, « Les nouveaux
(dés)équilibres de la compétence internationale en matière de cyberdélits après l'arrêt eDate
Advertising et Martinez », D. 2012. 1285 ; E Treppoz, « Territorialité et propriété intellectuelle »,
RTD eur. 2011. 849; et v. ss 1358.
4040. Crim. 6 mai 2008, no 07-82000.
4041. Art. précité.
4042. Ibid.
4043. Art. 14 du décr. du 25 mars 2007 modifiant l'art. 100 du décr. du 20 octobre 2005.
4044. 5° de l'art. 6 de la loi du 6 janvier 1978.
4045. Pour une présentation de la directive data-rétention relative à la conservation des
données : v. ss 1106, 1057.
4046. 32e rapport d'activité, La documentation française. Document consultable sur le site de
la Cnil, dans la rubrique « Documentation ».
4047. Propos exprimés dans le Rapport d'activité 2012, dans un article consacré, p. 83 au
droit à l'oubli numérique. Rapport d'activité consultable sur le site de la Cnil, dans la rubrique
« Documentation ».
4048. Affaire Diane Z/Google. Décision intégralement publiée sur le site www.legalis.net.
4049. TGI Paris, 17e ch., 6 nov. 2013, Max Mosley c. Google Inc et Google France, RG
11/07970, RLDC, avr. 2014, p. 73, obs. B. Gleize.
405. V. ss 1042 s.
4050. Cnil, délib. no 2010-028 du 4 févr. 2010.
4051. CEDH, 18 avril 2013, M. K. c/ France, n° 19522/09, JCP 2013, act. 576, B. Pastre-
Belda.
4052. Sénat, Rapport no 441 du 27 mai 2009, La vie privée à l'heure des mémoires
numériques. Pour une confiance renforcée entre citoyens et société de l'information, La
documentation française. Recommandation no 14.
4053. Doc. Sénat no 93, Proposition de loi visant à mieux garantir le droit à la vie privée à
l'heure du numérique.
4054. Ibid. p. 15 du rapport.
4055. Ibid.
4056. Lire en ce sens, l'article publié sur son site en date du 16 janvier 2013, intitulé
« Satisfaction de la Cnil sur le pré-rapport concernant le projet de règlement de la Commission
européenne ». Propos réitéré à la p. 84 du Rapport d'activité 2012, consultable sur le site de la
Cnil dans la rubrique « Documentation ».
4057. Sur l'applicabilité de la loi de 1978 à Google : v. ss 1081.
4058. Avis 01/2012, WP 191, sur les propositions de réforme de la protection des données.
4059. Sur la question : N. Metallinos et N. Botchorichvili, « Réforme du cadre européen de la
protection des données à caractère personnel : où en est-on ? », RLDI déc. 2013, n° 99, p. 84.
406. Cinq délibérations dénonçaient des sociétés se livrant à l'exercice de l'activité de
spamming, Délibérations : 02-075 à 02-079 du 24 octobre 2002 portant dénonciation au parquet
d'infractions à la loi du 6 janvier 1978, www.legifrance.fr.
4060. Not. dans ce sens : J.-M. Bruguière, « Le “droit à” l'oubli numérique, un droit à
oublier », D. 2014. 299.
4061. Référence précitée.
4062. Sur la question : C. Castets-Renard, G. Voss, « Le “droit à l'oubli numérique” en
Europe et en Californie », RLDI janv. 2014, p. 51.
4063. Pour illustration : CE 12 mars 2014, nº 354.629, RLDI avr. 2014, p. 54, obs. L. Costes.
Le Conseil d'Etat a ainsi considéré que cette holding qui avait décidé de la nature des données
collectées, avait déterminé les droits d'accès à celles-ci et fixé leur durée de conservation, devait
être considérée comme responsable du traitement et non simple sous-traitant.
4064. Pour une présentation très complète des modalités de formalités préalables :
A. Bensoussan, Informatique et libertés, éd. F. Lefebvre, 2e éd., 2010, no 800 s.
4065. Cette expression est directement tirée du célèbre ouvrage de George Orwell, intitulé
1984. Écrit en 1949 ce roman d'anticipation décrit un État policier et totalitaire dans lequel la
liberté d'expression est anéantie et une organisation très pointue permet la surveillance
quotidienne du citoyen.
4066. Décr. no 2007-451 du 25 mars 2007 modifiant le décr. no 2005-1309 du 20 octobre
2005 pris pour l'application de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux
fichiers et aux libertés, modifiée par la loi no 2004-801 du 6 août 2004.
4067. Art. 23 de la loi de 1978.
4068. CE 28 juill. 2004, req. no 262851.
4069. Soc. 6 avr. 2004, no 01-45227.
407. T. com. Paris, 8e ch., 5 mai 2004 Microsoft Corporation/Marko K. et AOL
France/Marko K., www.legalis.net.
4070. Délib. no 2012-209 du 21 juin 2012 modifiant la norme no 48 relative aux traitements
les plus courants en matière de gestion de fichiers de clients et de prospects. Sur la question :
M. Duponchelle et R. Perray, « La nouvelle norme simplifiée no 48 : entre prise en compte des
pratiques commerciales les plus récentes et rappels utiles en matière de protection des données
personnelles », RLDI janv. 2013, no 89, p. 54 s.
4071. CE 12 mars 1982, Confédération Générale du Travail c/ Cnil, req. no 25173.
4072. 1° du II de l'art. 22.
4073. Mentionné par renvoi au 3° du II de l'art. 8 de la loi de 1978.
4074. III de l'art. 22 précité.
4075. Pour une présentation du CIL : v. ss 1097 s.
4076. Cnil, Délib. no 2005-284.
4077. V. ss 1137 s.
4078. III de l'art. 25 de la loi de 1978.
4079. Cnil, Rapport d'activité 2012, La Documentation française, disponible sur le site de la
Cnil dans la rubrique « Documentation ».
408. TGI Rochefort-sur-mer, 28 févr. 2001, Ch. G. c/ Sté France Télecom interactive SA ;
TGI Paris, réf., 15 janv. 2002, P. V. c/ Sté Liberty Surf et a., CCE 2002, comm. no 59, note
L. Grynbaum.
4080. V. ss 1152 s.
4081. V. ss 1155.
4082. Document de travail sur les listes noires, du 3 octobre 2002, WP 65.
4083. Rapport « les listes noires », nov. 2003, La Documentation française, disponible sur le
site de la Cnil.
4084. Pour une présentation de ce répertoire, v. sur le site de la Cnil, la fiche réalisée le
19 juin 2009, intitulée « RNIPP : Répertoire national d'identification des personnes physiques ».
4085. V. ss 1148 s.
4086. Cnil, Délib. no 2006-089 du 21 mars 2006, AU-006.
4087. Cnil, Délib. no 2008-007 du 10 janvier 2008.
4088. Cnil, Délib. no 2007-060 du 25 avril 2007, modifiant l'AU-03 du 1er décembre 2005.
4089. Ibid.
409. Ce texte est repris dans C. consom., art. L. 121-20-5.
4090. Com., 25 juin 2013, n° 12-17037, FS P+B+I, JCP 2013, p. 1619, obs. A. Debet ; JCP
E 2013, p. 1422, note J.-B. Seube ; s. Soubelet-Caroit et L. Soubelet, « L'étrange
extracommercialité du fichier non déclaré à la Cnil », RLDI 2013, p. 29.
4091. V. ss 1151 s.
4092. Pour une présentation du projet de règlement : v. ss 1103 s.
4093. Soc., 23 avr. 2013, RLDI juill. 2013, p. 43, obs. J. Uzan-Naulin.
4094. V. ss 1097 s.
4095. Art. 22 du projet de règlement.
4096. Art. 31 du projet de règlement.
4097. Art. 32 du projet de règlement.
4098. Pour une présentation du régime applicable aux fichiers biométriques : v. ss 1148 s.
4099. Chiffre donné dans le rapport d'activité de la Cnil pour l'année 2012, La documentation
française. Rapport disponible sur le site de la Cnil, dans la rubrique « Documentation ».
41. Dir. « Commerce électronique », préc., art. 9.
410. Art. 7 de la Dir.
4100. Cnil, Communication du 28 décembre 2007, « relative à la mise en œuvre de
dispositifs de reconnaissance par empreinte digitale avec stockage dans une base de données ».
4101. Cnil, Délib. no 2012-322 du 20 septembre 2012.
4102. Cnil, Délib. no 2009-316 du 7 mai 2009.
4103. Cnil, Délib. no 2011-074 du 10 mars 2011.
4104. Règlement no 2252/2004 établissant des normes pour les éléments de sécurité et les
éléments biométriques intégrés dans les passeports et les documents de voyage délivrés par les
États membres.
4105. Décr. no 2005-1726 relatif aux passeports électroniques. Décr. modifié par celui
du 30 avr. 2008, Décr. no 2008-426.
4106. CE 26 oct. 2011, Association pour la promotion de l'image et autres, req. no 317827.
4107. Décr. no 2012-497.
4108. Loi n° 2012-410.
4109. Cons. const. 22 mars 2012, no 2012-652 DC.
411. Dir. 2002/58/CE, 12 juill. 2002, dite « vie privée et communications électroniques »,
JOCE L. 201, 31 juill. 2002, p. 37 ; art. 13.
4110. Considérant 11 de la décision précitée.
4111. Délib. no 2012-020 du 26 janvier 2012 portant recommandation relative à la mise en
œuvre par les partis ou groupements à caractère politique, élus ou candidats à des fonctions
électives de fichiers dans le cadre de leurs activités politiques. Cette délibération actualise la
recommandation du 5 octobre 2006, relative à la mise en œuvre de fichiers dans le cadre
d'activités politiques et abroge la délibération no 2011-343 du 10 novembre 2011, portant
recommandation relative à la mise en œuvre par les partis ou groupements à caractère politique,
élus ou candidats à des fonctions électives de fichiers dans le cadre de leurs activités politiques.
4112. Sondage réalisé par l'IFOP du 3 au 13 févr. 2012, intitulé « Communication politique et
vie privée, ce qu'en pensent les Français, l'expérience du démarchage politique », consultable sur
le site de la Cnil dans la rubrique « Communication politique et vie privée ».
4113. Délib. no 2012-021 du 26 janvier 2012 portant adoption d'une norme simplifiée relative
aux traitements automatisés de données à caractère personnel mis en œuvre par les partis ou
groupements à caractère politique, les élus ou les candidats à des fonctions électives à des fins de
communication politique
4114. Guide de la communication politique, Obligations légales et bonnes pratiques, Cnil,
2012, consultable sur le site dans la rubrique « Guides/Documentation ».
4115. Lire l'article du 29 mai 2012, proposé sur le site de la Cnil et intitulé « Observatoire des
élections : premier bilan sur l'utilisation des fichiers pendant l'élection présidentielle ».
4116. Réf. préc. p. 24 s. Rapport disponible sur le site de la Cnil.
4117. Lire sur la question, l'article publié sur le site de la Cnil en date du 7 février 2012,
intitulé « L'évaluation des parlementaires soumise au respect de la loi informatique et libertés ».
4118. Fiche pratique intitulée : « L'état des lieux en matière de procédé d'anonymisation ».
4119. Cette expression est directement tirée du célèbre ouvrage de George Orwell, intitulé
1984. Écrit en 1949, ce roman d'anticipation décrit un État policier et totalitaire dans lequel la
liberté d'expression est anéantie et une organisation très pointue permet la surveillance
quotidienne du citoyen.
412. CPCE, art. L. 34-5 al. 6.
4120. Pour une présentation détaillée des différents régimes d'autorisation applicables au
secteur public : A. Bensoussan, Informatique et libertés, éd. F. Lefebvre, 2e éd., no 1007 s.
4121. V. ss 1148 s.
4122. Décr. no 2008-632 du 27 juin 2008.
4123. Le décret de création a finalement été abrogé par un autre décret du 19 novembre 2008
(décr. no 2008-1199).
4124. Décret no 2012-652.
4125. Lire sur la question l'analyse de la Cnil, exposée dans son rapport d'activité 2012, réf.
préc. p. 22 s.
4126. Rapport de contrôle des fichiers d'antécédents judiciaires, juin 2013, disponible sur le
site de la Cnil.
4127. CAA Marseille, ch. 7, 10 déc. 2013, M. E. c/ Préfet du Var, n° 12MA00228, RLDI
mars 2014, p. 46, obs. J. de Romanet.
4128. Arrêté du 11 juillet 2012, publié au JO 10 oct. 2012.
4129. Le programme de surveillance américain PRISM permet à la NSA d'obtenir des
données à l'aide d'injections de justice adressées aux sociétés technologiques. Son pendant secret
serait le programme MUSCULAR. Pour la petite histoire, on indique qu'Edward Snowden
travaillerait aujourd'hui en Russie et s'occuperait de la maintenance d'un grand site Internet privé.
413. Réponse ministérielle à question numéro 18350, J. Besson ; JO Sénat, 11 août 2011,
p. 2131.
4130. Loi n° 2013-1168 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et
portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale.
4131. Plus largement sur la question : L. Maisnier-Boché, « Quel régime pour la conservation
et l'utilisation des données de connexion par les autorités publiques et les opérateurs privés ? »,
RLDI févr. 2014, 101.
4132. Cnil, 19 déc. 2013.
4133. V. ss 1128 s.
4134. Fiche pratique proposée sur le site de la Cnil en date du 2 mai 2011.
4135. Sur la question, lire l'article proposé sur le site de la Cnil le 28 février 2012, intitulé
« Les nouvelles règles de confidentialité de Google soulèvent des inquiétudes ». Et spécialement
sur la question : v. ss 1077, 1081.
4136. TGI Rennes, 8 déc. 1988.
4137. TGI Créteil, Ministère public/ Olivier L., décision intégralement disponible sur le site
Legalis.net. Ce jugement va dans le sens de la décision rendue dans l'affaire Kitetoa c/ le site
Tati. fr, la Cour d'appel de Paris avait en l'espèce relaxé, le 30 octobre 2002, l'animateur du site
Kitetoa.com qui s'était introduit dans le site de Tati, le prévenu ayant d'ailleurs notifié la faille de
sécurité aux administrateurs de la société.
4138. Art. 323-1 C. pén.
4139. Décision intégralement proposée sur le site Legalis.net.
414. CPCE, art. L. 34-5 al. 6.
4140. Guide consultable sur le site de la Cnil dans la rubrique « Documentation/Guides ».
4141. Ibid.
4142. Ord. no 2011-1012 relative aux communications électroniques. Décret d'application
no 2012-436 du 30 mars 2012 et no 2012-488 du 13 avril 2012.
4143. Directive no 2009/136/CE du 25 novembre 2009 dite « Droits des citoyens ».
4144. Lire not. : E. Barbry et B. Rast, « L'ordonnance relative aux communications
électroniques : cherchez la faille », Gaz. Pal. 14 oct. 2011, p. 12.
4145. Art. 31 et 32 du projet de règlement. Pour une présentation du projet de règlement : v.
ss 1103 s.
4146. Art. 15 du texte.
4147. Art. 7 du texte.
4148. Pour une présentation de cette directive : E. A. Caprioli, « Publication d'une
proposition de directive européenne concernant la sécurité des réseaux et de l'information
(SRI) », CCE no 4, 4 avr. 2013, com. no 48.
4149. Notamment sur la question : F. Banat-Berger, « Archives et protection des données
personnelles », RLDI n° 95, juill. 2013, p. 93.
415. CPCE, art. L. 34-5 al. 4.
4150. Sur les données de connexion : v. ss 1053 s.
4151. Pour une présentation de ce pouvoir de sanction parallèle : v. ss 1092 s.
4152. Loi no 70-643 tendant à renforcer la garantie des droits individuels des citoyens.
4153. Décision no 94-352 DC, dite décision « Vidéosurveillance ».
4154. Sur la question : L. Pailler, Les réseaux sociaux sur Internet et le droit au respect de la
vie privée, Larcier, 2012.
4155. Voir en ce sens l'article publié sur son site, le 2 octobre 2012, intitulé « Les conclusions
de la Cnil sur le “bug” Facebook ».
4156. TGI Paris, 17e ch., 27 avr. 2009, Julien D c/ Journal l'est républicain.
4157. Civ. 1re, 12 déc. 2000, no 98-17521.
4158. Civ. 1re, 5 nov. 1996, no 94-14798.
4159. Civ., 1re, 5 févr. 2014, n° 13-21.929 (n° 237 F-D QPC).
416. CPCE, art. L. 34-5 al. 5.
4160. TGI Lyon, jugement correctionnel, 28 févr. 2012, Elisabeth C. c/ Julien L. et Malorie
P.
4161. V. ss 1173 s.
4162. Alinéa 2 du même texte.
4163. Pour une illustration des hésitations de la jurisprudence et s'agissant des arrêts de la
CDEH relatifs à la famille princière de Hanovre : J.-B. Walter, « La protection du droit au
respect de la vie privée : entre texte et prétextes (retour sur les arrêts Von Hannover de la
CEDH) », RLDI nov. 2013, n° 98, p. 34. Et récemment, s'agissant de la médiatique action
engagée par Julie Gayet contre Closer en vue de la protection de sa vie privée : TGI Nanterre,
1re ch., 27 mars 2014, Julie Gayet c/ Sté Mondadori magazines, nº 14/02736, RLDI avr. 2014,
p. 50, obs. L. Costes. Une condamnation de 15 000 euros a été prononcée.
4164. Civ. 1re, 20 nov. 1990, no 89-12580. Confirmation : Civ. 1re, 3 avr. 2002, no 99-852 et
Civ. 2e, 3 juin 2004, no 03-11533.
4165. V. ss 1173 s.
4166. Civ. 1re, 6 oct. 2011, no 10-21822 ; E. Dreyer, « De l'influence du droit pénal sur le
droit civil en matière de vie privée », D. 2011. 2771.
4167. Civ. 1re, 12 déc. 2000, no 98-17521.
4168. Civ. 1re, 5 nov. 1996, no 94-14798.
4169. Pour une formulation explicite de cette règle par recopiage de la formule applicable au
droit à la vie privée : Civ. 2e, 30 juin 2004, no 03-13416.
417. Préc.
4170. TGI Paris, 17e ch., 6 nov. 2013, Max Mosley c/ Google Inc et Google France, RG
11/07970, RLDC avr. 2014, p. 73, obs. B. Gleize.
4171. Civ. 1re, 12 déc. 2000, no 98-21161.
4172. Loi no 2007-297 relative à la prévention de la délinquance.
4173. Affaire du mannequin Estelle Hallyday : Paris, 10 févr. 1999, Valentin L. c./Estelle H.
4174. Fiche pratique publiée sur le site de la Cnil, intitulée « Les conseils de la Cnil pour
mieux maîtriser la publication de photos ».
4175. Civ. 1re, 20 févr. 2001, no 98-23471.
4176. Loi no 1881-0729 relative à la liberté de la presse.
4177. The Onion Reuter.
4178. Document de l'Assemblée générale des Nations unies, Conseil des droits de l'homme,
25 mars 2010, A/HRC/14/23/Add.2.
4179. Loi LCEN du 21 juin 2004, no 2004-575.
418. Préc.
4180. Civ. 1re, 27 sept. 2005, no 03-13622.
4181. Civ. 1re, 11 févr. 2010, no 08-22111.
4182. Lire notamment sur la question : s. Dupuy-Busson, « La liberté d'expression sur
Internet : les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) ne sont pas des zones de non-droit », LPA
15 juill. 2010, no 140, p. 10.
4183. Art. 39 quinquies et 35 ter et quater de la loi.
4184. Civ. 2e, 24 janv. 2002, no 00-16985.
4185. Loi no 82-652.
4186. Sur la question : C. Féral-Schuhl, op. cit., no 124.21 s. et 123 s.
4187. Notamment : Crim. 10 mai 2005, no 04-84705.
4188. TGI Paris, 24 nov. 2005, Ligue des droits de l'homme c/ Gérard s., CCE févr. 2006,
p. 42, note A. Lepage.
4189. Crim. 10 mai 2005, réf. préc.
419. CJCE 4e ch. 16 oct. 2008, Bundesverband der Verbraucherzentralen und
Verbraucherverbände – Verbraucherzentrale Bundesverband eV C/deutsche Internet
versicherung AG, aff. C-298/07.
4190. En ce sens : TGI Paris, 17e ch., 26 nov. 2007, SA Switch c/ Monsieur P.B.
4191. L'art. 42 de la loi dispose en effet que « Seront passibles, comme auteurs principaux
des peines qui constituent la répression des crimes et délits commis par la voie de la presse, dans
l'ordre ci-après, savoir : 1° Les directeurs de publications ou éditeurs… ».
4192. En ce sens : T. corr. Arras, 20 juin 2006.
4193. En ce sens : TGI Paris, ord. réf., 18 févr. 2002, SA Télécom City et autre c/ SA Finance.
Net (affaire Boursorama) ; Versailles, 14e ch., 12 déc. 2007, no 07-01120.
4194. Dans ce sens : Paris, 11e ch. B., 10 mars 2005, CCE 2005, no 177, note Lepage ; Crim.
26 mars 2008, no 07-83672.
4195. Crim. 16 févr. 2010, no 08-86301.
4196. Civ. 1re, 10 avr. 2013, no 12-10177.
4197. Civ. 1re, 16 mai 2013, no 11-28252.
4198. Paris, Gilles s. c/ Sébastien D, décision intégralement reproduite sur le site Legalis.net.
4199. TI Strasbourg dans une affaire relative « aux amis de la 2CV ».
42. Étude par un groupe d'universitaire, « L'introduction de la preuve électronique dans le
Code civil », JCP 1999, I, no 182.
420. Ibid.
4200. Loi no 2004-204 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité.
4201. a), b) et c) de l'article 35 de la loi du 29 juill. 1881.
4202. Cons. const. 7 juin 2013, n° 2013-319 QPC, RLDI juill. 2013, p. 10, obs. E. Derieux.
4203. E. Derieux, « Contrôle de constitutionnalité du droit des médias », RLDI 2011/73, n°
2421, p. 38.
4204. TGI Paris, 17e ch., 24 nov. 2008, SMP/Besancenot.
4205. Crim. 28 janv. 2014, n° 12-87987, RLDI mars 2014, p. 40, obs. L. Costes.
4206. Pour l'auteur d'un blog : TGI Paris, 17e ch., 17 mars 2006 ; S'agissant d'un journalisme
professionnel ayant écrit sur un blog personnel : Paris, 11e ch., 6 juin 2007.
4207. Civ. 1re, 16 mai 2013, n° 11-28.252, E. Derieux, « Droit à l'oubli. Interdiction de faire
rappel de faits amnistiés », JCP 2013, actu. n° 592, p. 1038.
4208. Décr. no 2007-1527 du 24 octobre 2007, relatif au droit de réponse applicable aux
services de communication au public en ligne et pris pour l'application du IV de l'art. 6 de la loi
no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique.
4209. V. ss 1202.
421. Préc.
4210. Art. 32 de la loi précitée.
4211. Art. 30 de la loi précitée.
4212. Art. 31 de la loi précitée.
4213. Crim. 23 juin 2009, no 08-88016.
4214. Art. 33 de la loi.
4215. Crim. 19 janv. 2010, no 08-88243.
4216. Paris, pôle 2, ch. 7, 15 mai 2013, Google/ Groupe JPL, décision intégralement
reproduite sur le site Legalis.net.
4217. TGI Paris, 17e ch., 18 mars 2013, Amexs c/ Indigo Publication. Jugement
intégralement consultable sur le site Legalis.net.
4218. Loi no 2004-575 du 21 juin 2004.
4219. Décision no 2004-496 DC.
422. Préc.
4220. Loi no 2004-204 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité.
4221. L'extension du délai de prescription concerne également les négations de crimes contre
l'humanité.
4222. Cons. const. 12 avr. 2013, no 2013-302 QPC, E. Derieux, « Délais de prescription des
infractions de la loi du 29 juillet 1881, Conformité à la Constitution », RLDI juin 2013, n° 94,
p. 78.
4223. Loi n° 2014-56 visant à harmoniser les délais de prescription des infractions prévues
par la loi sur la liberté de la presse du 29 juin 1881, commises en raison du sexe, de l'orientation
ou de l'identité sexuelle ou du handicap.
4224. Art. 24 de la loi de 1881.
4225. Ibid.
4226. TGI Paris, 18 oct. 2000. Condamnation de « Radio Islam »
4227. TGI Paris, 17e ch., 24 nov. 2005, Ligue des droits de l'homme c/ Gérard s., consultable
sur le site www.legalis.net.
4228. Loi no 90-615 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.
4229. Art. 26 de la loi de 1881.
423. Préc.
4230. CEDH, 14 mars 2013, Eon c/ France, aff. 26118/10, RLDI avr. 2013, p. 26, obs.
E. Derieux.
4231. V. ss 1169.
4232. Civ. 1re, 9 juill. 2003, no 00-20289.
4233. T. Hassler, Le respect dû à la vie privée est en déclin relatif face à la liberté
d'expression, RLDI avril 2014, p. 69.
4234. Crim. 19 janv. 2010, no 08-88243.
4235. Civ. 2e, 8 avr. 2004, no 02-17588. Décision confirmée : Civ. 1re, 20 sept. 2012, no 11-
20963.
4236. Civ. 1re, 27 sept. 2005, no 04-12148.
4237. Paris, 4e ch., 16 nov. 2005, Esso c/ Greenpeace ; Paris, 4e ch., 17 nov. 2006,
Greenpeace c/ SPCEA (Areva). Arrêts consultables sur le site www.legalis.net.
4238. V. ss 1056.
4239. Not. sur la question : A. Casanova, « Le principe de neutralité d'internet ébranlé : le
nuage confronté à la dure réalité des tuyaux », RLDI mars 2014, p. 127.
424. CJUE 5 juill. 2012, Content Services Ltd. C/Bundesarbeitskammer, aff. C-49/11, RLDI
2012, no 92, p. 32, note J. Huet ; CCE 2012, comm. no 110, note G. Loiseau ; CCC 2012, comm.
no 92, G. Raymond.
4240. Network Neutrality, Broadband Discrimination, Journal of Telecommunications and
High Technology Law, vol. 2, p. 141, 2003.
4241. Les deux directives no 2009/140/CE et no 2009/136/CE, toutes deux du 25 novembre
2009 constituent ce que l'on nomme le « Paquet-Télécom ».
4242. Rapport relatif à l'avis Net Neutralité no 2013 du 1er mars 2013, rapport consultable
sur le site de la documentation française.
4243. Lire : L. Costes, « Vers la protection de la neutralité du net », RLDI avr. 2014, p. 3.
4244. Bouchet (dir.), La cybersurveillance des salariés dans l'entreprise, Cnil, mars 2001.
Rapport disponible sur le site de la Cnil.
4245. Ces diverses fiches sont notamment consacrées au recrutement et la gestion du
personnel, à la géolocalisation des véhicules, aux outils informatiques au travail et à l'accès aux
locaux et au contrôle des horaires. Ces fiches sont toutes disponibles sur le site de la Cnil.
4246. Rapport d'activité de l'année 2012, La documentation française. Rapport disponible sur
le site de la Cnil dans la rubrique Documentation/Rapport.
4247. Notamment : Soc. 16 juin 1998, no 96-41558, invoquant l'obligation de loyauté à
l'égard d'un salarié qui est parti en vacances durant un arrêt de travail.
4248. Soc. 18 mars 2009, no 07-44247.
4249. Soc. 23 févr. 2013, Mme X… c/ Dubus.
425. V. ss 260 s.
4250. Soc. 12 mai 2010, no 08-70422.
4251. Soc. 14 mars 2000, no 98-42090.
4252. Bordeaux, ch. soc., section A, 15 janv. 2003. Décision intégralement consultable sur le
site www.legalis.net
4253. Soc. 10 mai 2012, no 10-28585.
4254. Arrêt de la même date. Décision no 11-11060.
4255. Soc. 8 déc. 2009, no 08-42097.
4256. Soc. 14 avr. 2010, no 08-43258.
4257. Soc., 18 déc. 2013, n° 12-17832, RLDI févr. 2014, 101.
4258. Soc. 18 oct. 2006, no 04-48025.
4259. Notamment : Soc. 14 mars 2000, réf. préc.
426. V. ss 263 s.
4260. C. civ., art. 1384 alinéa 5.
4261. Aix-en-Provence, 13 mars 2006, no 2006/170. Décision intégralement reproduite sur le
site www.juriscom.net.
4262. V. ss 1136 s.
4263. Norme simplifiée no 42 : Délibération no 02-001 du 8 janvier 2002 concernant les
traitements automatisés d'informations nominatives mis en œuvre sur les lieux de travail pour la
gestion des contrôles d'accès aux locaux, des horaires et de la restauration.
4264. Cnil, Délibération no 02-004 du 5 février 2002.
4265. Ibid.
4266. Soc. 7 juin 2006, no 04-43866.
4267. C. trav., art. L. 2323-4.
4268. Pour une présentation complète « des chartes d'utilisation des moyens informatiques et
de communication au sein de l'entreprise » : V. Fauchoux et P. Deprez, Le droit de l'Internet,
Litec, coll. « Litec professionnel », 2009, no 246 s.
4269. Notamment : Soc. 21 déc. 2006, no 05-41165.
427. V. ss 102.
4270. Soc. 20 nov. 1991, no 88-43120.
4271. Soc. 29 janv. 2008, no 06-45279.
4272. Lire en ce sens l'article publié sur le site de la Cnil le 7 juillet 2010 et intitulé « Quand
le bracelet électronique pour personnes âgées surveille aussi les salariés ».
4273. Soc. 7 juin 2006, no 04-43866.
4274. Soc. 26 juin 2013, n° 12-16564.
4275. Délibération no 02-001 du 8 janvier 2002 concernant les traitements automatisés
d'informations nominatives mis en œuvre sur les lieux de travail pour la gestion des contrôles
d'accès aux locaux, des horaires et de la restauration.
4276. Sur les fichiers relatifs aux données biométriques : v. ss 1148 s.
4277. Loi no 95-73 du 21 janvier 1995.
4278. V. la fiche pratique élaborée par la Cnil en janvier 2013, consultable sur son site et
intitulé « La vidéosurveillance-vidéoprotection au travail ».
4279. Rép. min., JOAN Q 16 juin 1980, p. 2152.
428. Il s'agit du professionnel qui formule une offre selon l'alinéa 1er de l'art. 1369-4 C. civ.
4280. 33e rapport d'activité de la Cnil, La documentation française. Document consultable
sur le site de la Cnil.
4281. Même source.
4282. Cnil, Décision no 2011-036 du 16 décembre 2011.
4283. Délibération no 2012-475, du 3 janvier 2013, Syndicat des copropriétaires « Arcades
des champs Élysées ».
4284. Not. sur la question : D. Forest, « Géolocalisation des salariés : attention au hors-
piste ! », RLDI janv. 2014, p. 75.
4285. 33e rapport d'activité de la Cnil, réf. préc.
4286. Loi n° 2014-372 du 28 mars 2014 relative à la géolocalisation. La Cnil a publié son
avis sur cette loi : Cnil, délib. n° 2013-404 du 19 déc. 2013 portant avis sur un projet de loi
relatif à la géolocalisation.
4287. Ce texte vise à mettre le droit français en conformité avec les exigences posées par la
Cour européenne des droits de l'homme dans son arrêt Uzun c/ Allemagne du 2 septembre 2010,
ainsi que la Cour de cassation dans ses arrêts du 22 octobre 2013. Le texte prévoit que la
géolocalisation ne sera désormais possible qu'en cas d'investigations concernant un crime ou un
délit puni d'au moins trois ans d'emprisonnement. Au cours de l'enquête, elle devra être autorisée
par une décision écrite du procureur de la République, pour une durée initiale de 15 jours, qui
pourra être prolongée, par le juge des libertés et de la détention, pour une durée d'un mois
renouvelable. Au cours de l'instruction, elle devra être autorisée par une décision écrite du juge
d'instruction, pour une durée de 4 mois renouvelable.
4288. Soc. 26 nov. 2002, no 00-42401.
4289. Délibération no 2006-066 du 16 mars 2006 portant adoption d'une recommandation
relative à la mise en œuvre de dispositifs destinés à géolocaliser les véhicules automobiles
utilisés par les employés d'un organisme privé ou public.
429. Préc.
4290. Soc. 3 nov. 2011, no 10-18036.
4291. Cnil, Délibération de la formation restreinte no 2012-213 portant sanction pécuniaire à
l'encontre de la société Équipements Nord Picardie.
4292. Norme simplifiée no 51 : Délibération no 2006-067 du 16 mars 2006 portant adoption
d'une norme simplifiée concernant les traitements automatisés de données à caractère personnel
mis en œuvre par les organismes publics ou privés destinés à géolocaliser les véhicules utilisés
par leurs employés.
4293. Pour une présentation des formalités préalables à effectuer auprès de la Cnil et de
l'intérêt des normes simplifiées, v. ss 1136 s.
4294. Fiche pratique éditée en janvier 2013, intitulé « la géolocalisation des véhicules »,
consultable sur le site de la Cnil.
4295. Délibération no 2005-278 du 17 novembre 2005.
4296. Loi no 2011-267 d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité
intérieure.
4297. Loi no 91-646 relative au secret des correspondances émises par la voie des
communications électroniques.
4298. Loi no 2004-669.
4299. Tel est le cas dans le célèbre arrêt Nikon développé plus loin.
43. Projet de loi portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l'information et
relatif à la signature électronique, Doc. Sénat, 1er sept. 1999, no 488.
Adde. F. Sardain, « La contrefaçon du fait des liens hypertextes », CCE 2005, Chron. no 21 ;
E. Tardieu Guigues, « L'utilisation des marques par les moteurs de recherche comme mots de
références est-elle toujours une contrefaçon ? », Propr. ind. 2005, Chron. no 21.
4461. TGI Nanterre, 17 janv. 2005, Accor c. /Overture, ww.legalis.net.
4462. TGI Nanterre, 13 oct. 2003 Viaticum c/ Google, ww.legalis.net ; confirmée par
Versailles, 10 mars 2005 ww.legalis.net. TGI Nanterre, 16 déc. 2004, Hôtels Méridien, c/
Google, ww.legalis.net.
4463. TGI Paris, 4 févr. 2005, Louis Vuitton c/ Google, Propr. ind. 2005, comm. no 31 ;
www.legalis.net. Paris, 4e ch., sect. A, 28 juin 2006, Google France / Louis Vuitton Malletier,
www.legalis.net.
4464. Ibid.
4465. 9th Cir., 14 janv. 2004, Playboy v. Nestscape, 69 USPQ 2D 1417, CCE 2004.
Alerte 61 ; citée par F. Sardain, « La contrefaçon du fait des liens hypertextes », CCE juin 2005,
Chron. no 21, www.lexisone.com. Pour la décision contraire de première instance, cf. United
StatesDistrict CourtCentral District of California, Southern Division, 12 sept. 2000, Playboy
Enterprises v. Nestscape and Excite, Expertises, févr. 2001, p. 79, citée par s. Lipovetsky,
F. Perbost, « Référencement des sites et droit des marques », CCE oct. 2003, Chron. no 25.
4466. Landsgericht Hamburg, 14 nov. 2003, Metaspinner Gmbh c/ Google Deutschland, case
312 O 887/02, F. Sardain, « La contrefaçon du fait des liens hypertextes », CCE juin 2005,
Chron. no 21.
4467. TGI Paris, 8 déc. 2005, Kertel c/ Google, www.legalis.net. V. aussi TGI de Nice, 7 févr.
2006, TWD Industries c/ Google France, www.legalis.net.
4468. TGI Paris, 8 déc. 2005, Kertel c/ Google, préc.
4469. CJCE 4 nov. 1997, Parfums Christian Dior SA c/ Evora BV, aff. C-337/95, Rec. CJCE
1997, I, p. 6013, point 54 ; D. 1998. jurispr. 587, note M.-C. Bergeres ; dans le même sens CJCE
23 févr. 1999, BMW, PIBD 676/1999 III, p. 221 ; RDPI 1999, no 98, p. 28.
447. Instruction aux services pour l'application de la loi no 94-665 du 4 août 1994 relative à
l'emploi de la langue française, BOCCRF 26 avr. 2005.
4470. Paris, 4e ch., sect. A, 28 juin 2006, Google France / Louis Vuitton Malletier,
www.legalis.net.
4471. Paris, 4e ch., sect. A, 28 juin 2006, Google France / Louis Vuitton, préc. ; TGI
Nanterre, 8 mars 2004, Viaticum c/ Google France, www.legalis.net.
4472. Par application de l'art. L. 121-1 du même code, dans sa rédaction antérieure à la
réforme des pratiques commerciales déloyales par la L. 2008-776, 4 août 2008 ; v. ss 203 s.
4473. Paris, 4e ch., sect. A, 28 juin 2006, Google France / Louis Vuitton, préc.
4474. Com. 20 mai 2008, 3 arrêts, D. 2009. 1065, note I. Gavanon, J. Huet ; CCE 2009,
comm. no 4, obs. C. Caron ; G. Cordier, « Les liens sponsorisés devant la CJCE : point d'étape
(et réflexion) sur la notion d'hébergement », CCE 2009, Chron. no 27.
4475. V. ss 1289.
4476. § 114 de CJUE 23 mars 2010, Google France SARL c/ Louis Vuitton Malletier SA et
autres, aff. jointes C-236/08 à C-238/08 ; L. Idot, Europe, mai 2010, comm. nº 181 ; D. 2010.
885 note C. Manara ; L. Marino, JCP 2010. 1190-1193 ; M.-E. Ancel, « Un an de droit
international privé du commerce électronique », CCE janv. 2011, p. 15 s. ; RLDI 2010/60,
no 1980, note L. Grynbaum.
4477. Com. 20 mai 2008, préc.
4478. Sur la protection des signes, v. ss 720 s.
4479. Cette solution est retenue par la CJUE y compris pour la marque notoire, ce qui est
discutable sur ce point.
448. Préc.
4480. §57 de l'arrêt.
4481. Ibid.
4482. V. ss 1272 s.
4483. CJUE 23 mars 2010, préc.
4484. § 110 de l'arrêt.
4485. § 113 de l'arrêt.
4486. Pour une défense de la neutralité de Google dans son activité ; cf. s. Lemarchand,
M. Barbier, « Le fournisseur d'hébergement au sens de l'article 4 de la directive 2000/31 et la
(nouvelle ?) condition de neutralité », RLDI 2009. 1804.
4487. § 115 de l'arrêt.
4488. § 116 de l'arrêt.
4489. Com. 13 juill. 2010, no 06-20230, Bull. civ. IV, no 124 ; RLDI 2010/63, no 2063, note
C. Castets-Renard ; JCP E 2010, no 44-45, p. 28-35, note C. Caron.
449. Art. 21 de la loi « confiance dans l'économie numérique » qui renvoie aux art. L. 121-
2 s. du Code de la consommation sur la répression des pratiques commerciales trompeuses.
4490. Préc., v. supra.
4491. Com. 29 janv. 2013, no 11-24-713, non publ. cf. RLDI 2013/92, no 3051, M.
de Guillenchmidt.
4492. Civ. 1re, 12 juill. 2012, no 20358, Bull. civ. I, no 168 ; D. 2012. 1880, note C. Manara ;
C. Castets-Renard, « Hébergement et contrefaçon en ligne : clarification du droit de la
responsabilité sur l'Internet », D. 2012. 2075 ; RTD com. 2012. 771, obs. F. Pollaud-Dullian.
V. ss 556 s. la protection des artistes-interprètes.
4493. Ibid.
4494. Civ. 1re, 19 févr. 2013, no 12-12798, publ. au bull., CCE 2013, Comm. no 57, note
A. Lepage ; D. 2013. 2487, obs. P. Trefigny.
4495. Civ. 1re, 19 juin 2013, no 1217591, publ. au bull. ; RLDI 2013/95, no 3168 ;
C. Castets-Renard, « La fonctionnalité Google Suggest mise hors de cause », RLDI 2013/96,
no 3204 ; JCP 2013. 1568, note A. Lepage ; D. 2013. 2487, obs. P. Trefigny.
4496. Paris, pôle 2 ch. 17, 14 déc. 2011, wwwlegalis.net.
4497. TGI Paris, 17e ch., 23 oct. 2013, RLDI 2013/99, n° 3297 et note. O. Roux 2014/102, n°
3387.
4498. Civ. 1re, 12 juill. 2012, préc.
4499. Civ. 1re, 19 juin 2013, préc.
45. JO 14 mars 2000, p. 3968 s. ; JCP 2000, III, 20259.
V. Avant-projet, préc. ; De la responsabilité civile, exposé des motifs par Melle G. Viney,
p. 141 s. spéc. p. 148.
4534. Exposé des motifs par Melle G. Viney, préc., p. 148.
4535. B. Starck, H. Roland, L. Boyer, Obligations, 1. Responsabilité délictuelle, Litec, 5e éd.,
1996, no 1335.
4536. R. Rodière, E. du Pontavice, Droit maritime, Dalloz, 12e éd., 1997, no 317 et 318.
4537. B. Starck, H. Roland, L. Boyer, eod. loc.
4538. Premier avocat général Lindon, note sous Paris, 13 févr. 1971, JCP 1971, II, 16774.
4539. Ibid.
454. Paris, 25 nov. 2010, no 08-22287, SA Karavel c/ M. et Mme C, CCE 2011, comm. no 56,
note A. Debet.
4540. D. Fasquelle, « L'existence de fautes lucratives en droit français », LPA 20 nov. 2002,
o
n 232, p. 27, article qui s'insère dans les actes du colloque du CEDAG, M. Behar-Touchais
(dir.), « Faut-il moraliser le droit français de la réparation du dommage ? », LPA 20 nov. 2002,
no 232.
Adde, D. Fasquelle, R. Mésa, « Les fautes lucratives et les assurances de dommages », RGDA
2005. 351 s.
4541. D. Fasquelle, « L'existence de fautes lucratives en droit français », préc., p. 29.
4542. Ibid., p. 30.
4543. Ibid.
4544. Ibid.
4545. Ibid., p. 30-31.
4546. Ibid., p. 32 s.
4547. V. M.-A. Frison-Roche, « Les principes originels du droit de la concurrence et du
parasitisme », RJDA 6/94, p. 483 s., spéc. no 20.
4548. R. Mésa, « L'opportune consécration d'un principe de restitution intégrale des profits
illicites comme sanction des fautes lucratives », D. 2012. 2754.
4549. Ph. Pierre, « L'introduction des dommages et intérêts punitifs en droit des contrats –
Rapport français », RDC 2010/3, p. 1117.
455. Cette dérogation a été instaurée par l'art. 11, 1. de la dir. « commerce électronique »,
préc.
4550. M.-A. Frison-Roche, art. préc.
4551. Ibid., no 16.
4552. Ibid., no 17.
4553. V. supra, « La protection des créations intellectuelles ». Le logiciel peut être défini
comme « un programme d'instructions générales ou particulières, adressées à une machine, en
vue du traitement d'une information donnée », cf. P.-Y. Gautier, Propriété littéraire et artistique,
PUF, 8e éd., 2012, no 81.
4554. CPI, art. L. 112-2, 13°. La protection du logiciel par le droit d'auteur a été instaurée par
la loi no 85-660 du 3 juill. 1985.
4555. V. supra, « La protection des créations intellectuelles ».
4556. V. supra, « La protection des créations intellectuelles ». Pour une approche critique de
l'influence de la protection du logiciel par le droit d'auteur, P. Sirinelli, « Le droit d'auteur à
l'aube du 3e millénaire », JCP 2000, I, 194, spéc. no 12. Pour une contestation de la qualification
de la création de logiciel d'œuvre, F. Pollaud-Dullian, Le droit d'auteur, Économica, collec.
« Corpus », 2005, no 212 s.
4557. La Cour de cassation a retenu l'originalité du logiciel dès lors qu'un « effort
personnalisé » du créateur qui a réalisé un « apport intellectuel » est constaté : Cass., ass. plén.,
7 mars 1986, Babolat c/ Pachot, JCP 1986, II, 14713, note J.-M. Mousseron, B. Teyssié,
M. Vivant ; D. 1986. 405, concl. Cabannes, note B. Edelmann.
Cf. P.-Y. Gautier, op. cit., no 82 et les développements critiques de F. Pollaud-Dullian, op.
cit., no 219 s.
4558. Un procédé technique tel que le « clic » peut faire l'objet d'un brevet, cf. P.-Y. Gautier,
op. cit., no 81.
4559. Sur la proposition de directive du 20 févr. 2002 COM(2002) 92 final (JOCE C 151,
25 juin 2002, p. 129), qui avait pour objet de rendre brevetable le logiciel ; cf. C. Caron,
« L'Europe timide des brevets de logiciels », CCE 2002, Chron. no 20.
Cette directive a fait l'objet d'un vote négatif à 98 % en deuxième lecture du Parlement
européen le 6 juillet 2005 ce qui a mis fin à sa procédure d'adoption (Bull. UE 7/8 2005, point 1.
3. 33).
Toutefois, depuis 1998, l'Office européen des brevets délivre des brevets européens de
logiciels dès lors que le logiciel produit un effet technique supplémentaire, cf. « La protection
des créations intellectuelles ».
456. L'exception a été introduite par l'art. 11, 3. de la Dir. « commerce électronique », préc.
4560. CPI, art. L. 121-7.
4561. CPI, art. L. 113-9. Cf. P.-Y. Gautier, op. cit., no 83.
4562. Sur la nature des droits d'exploitation, v. ss 620 s.
4563. CPI, art. L. 122-6-1, II. La mise à disposition d'une copie par le fournisseur empêche
de réaliser une autre copie (Com. 22 mai 1991, Bull. civ. IV, no 172).
4564. J. Huet, « Le reverse engineering, ou l'ingénirie inverse et l'accès aux interfaces dans la
protection des logiciels en Europe : questions de droit d'auteur et de droit de la concurrence »,
D. 2001. Chron. 101.
4565. CPI, art. L. 122-6-1, IV. Cf. Ph. le Tourneau, op. cit., no 4.64.
4566. CPI, art. L. 122-6-1, III. Cf. Ph. le Tourneau, op. cit. no 4.64 ; P.-Y. Gautier, op. cit.,
no 84.
4567. Néanmoins, cette faculté, même entourée de précautions par la loi, facilite la réalisation
de logiciels similaires mais avec quelques modifications, cf. Ph. le Tourneau, op. cit. 4.65.
4568. P.-Y. Gautier, op. cit., no 84 ; Ph. le Tourneau, op. cit. no 4.66 et 4.67.
4569. CPI, art. L. 335-2, al. 2.
457. Sur ces contrats spéciaux du droit de la consommation v. ss 252 s.
4570. Com. 9 nov. 1993, Bull. civ. IV, no 395.
4571. Pour une présentation de cette jurisprudence, cf. Ph. le Tourneau, op. cit., no 4.66.
4572. Paris, 23 sept. 1997, Sté EDA c/ Wang, Dr. inf. et téléc. 1998/1, p. 64, obs. A. Guilleux ;
Gaz. Pal. 1999. 2, somm. p. 571, JurisData no 1997-024755.
4573. Paris, 27 mars 1998, Gaz. Pal. 1999. 2, somm. p. 603.
4574. TGI Colmar, 6 sept. 2001, Gaz. Pal. 2002. 2, somm. p. 1663.
4575. Nancy, 12 sept. 2002, Expertises 2003, p. 71.
4576. G. Viney, P. Jourdain, Les effets de la responsabilité, LGDJ, 3e éd., 2010, no 57 s.
4577. M. Vivant, op. cit. no 817 ; M.-A. Ledieu, « Et si la licence de logiciel était une
location ? », CCE 2003, Chron. no 27 ; Ph. le Tourneau, op. cit., 4. 18.
4578. P. Y. Gautier, op. cit., no 83-1 ; M.-A. Ledieu, art. préc. ; Ph. le Tourneau, op. cit., 4.
19.
4579. M.-A. Ledieu, art. préc.
458. G. Brunaux, Le contrat à distance au XXIe siècle, préc., p. 234 s. ; G. Busseuil,
art. préc., p. 110.
4580. Ph. le Tourneau, op. cit., 4. 26 s.
4581. P. Y. Gautier, op. cit., no 83-1 ; M.-A. Ledieu, art. préc. ; Ph. le Tourneau, op. cit., 4.
19.
J. Huet dans son article « De la vente de logiciel », préc., étudie le progiciel ; toutefois, il
indique dans sa notule (4) que le client qui a commandé un logiciel spécifique « devient
propriétaire du logiciel qui lui est livré ».
4582. Com. 9 nov. 1993, Bull. civ. IV, no 395. Crim. 2 nov. 2005, no 04-86592, Bull. crim.
no 273. Dans cet arrêt de 2005 la Cour de cassation utilise le terme de vente tout en indiquant
que seul un droit d'usage sur le bien incorporel a été conféré « Attendu que, si c'est à tort que la
cour d'appel énonce que le logiciel vendu avait perdu son caractère de bien incorporel en raison
de sa large diffusion, l'arrêt n'encourt néanmoins pas la censure, dès lors que l'article L 216-1 du
Code de la consommation applique aux prestations de services les dispositions de l'article L 213-
1 dudit Code et que constitue une telle prestation la fourniture d'un logiciel qui ne confère au
contractant qu'un droit d'usage ».
4583. J. Huet, « De la vente de logiciel », préc.
4584. Ce choix s'opère nonobstant les réserves des auteurs qui ont analysé le rapprochement
entre bail et licence sous l'aspect des contrats spéciaux ; cf. F. Collart-Dutilleul, Ph. Delebecque,
Contrats civils et commerciaux, Dalloz, 9e éd., 2011, no 360.
4585. V. ss 638 s.
4586. Crim. 10 déc. 2013, n° 13-81572, RLDI 2014/101, n° 3349, obs. L. Costes.
4587. TGI Paris, 3e ch., 12 avr. 1996, PIBD 1996, no 615, III, p. 423 (5000 francs). Paris,
13e ch., 20 janv. 2000, CCE 2000, comm. no 87, obs. C. Caron ; JurisData no 111542.
G. Dannemann, s. Vogenauer, The Common European Sales Law in context, Interactions with
English and German Law, Oxford University Press, 2013 ; O. Deshayes (dir.), Le droit commun
européen de la vente – Examen de la proposition de règlement du 11 octobre 2011, Sté de législ
comparé, coll. « TEE », 2012 ; R. Schulze (dir.), Common European Sales Law (CESL),
Commentary, CH Beck-Hart-Nomos, 2012.
4702. Règl. « Rome I », art. 3, § 2.
4703. Règl. « Rome I », art. 3, § 4.
4704. T. Azzi, « La loi applicable à défaut de choix selon les articles 4 et 5 du règlement
Rome I », D. 2008. 2169.
4705. H. Muir Watt, D. Bureau, Droit international privé, t. II, 2e éd., PUF, 2010, no 924 s. ;
O. Boskovic, « La protection de la partie faible dans le règlement Rome I », D. 2008. 2175.
4706. Pour une affaire opposant un consommateur français à un professionnel étranger sous
l'empire de la convention de Rome de 1968 cf. Civ. 1re, 23 mai 2006, no 03-15.637, Richt Meyer
c/SA Commerzbank, D. 2006. 1597 ; RDC 2006/4, obs. P. Deumier, p. 1253 ; D. 2006. 2798, note
M. Audit ; P. de Vareilles-Sommières, « Le sort de la théorie des clauses spéciales d'application
des lois de police en droit des contrats internationaux de consommation », D. 2006. 2464.
4707. V. ss 1333.
4708. Cf. considérant 24, du préambule du Règlement « Rome I ».
4709. CJUE 7 déc. 2010, Peter Pammer c/Reederei Karl Schlüter GmbH & Co. KG ; Hotel
Alpenhof GesmbH c/Oliver Heller, aff. jointes C-585/08 et C-144/09, JCP 2011. 226, note
L. D'Avout ; M.-E. Ancel, « Un an de droit international privé du commerce électronique », CCE
2011. Chron. 1 ; JDI 2011, p. 915, note V. Pironon ; RDC 2011. 511, obs. C. Aubert
de Vincelles ; 567, obs. E. Treppoz.
471. Com. 7 janv. 1981, préc.
4710. CJUE 14 nov. 2013, A. et M. Maletic c/lastminute.com et TUI, aff. C-478-12 ; M.-
E. Ancel, « Un an de droit du commerce électronique », CCE 2014. Chron. 1 ; RLDC, 2014/111,
p. 15, note C. Le Gallou.
4711. CJUE 7 déc. 2010, Peter Pammer c/Reederei Karl Schlüter GmbH & Co. KG ; Hotel
Alpenhof GesmbH c/Oliver Heller, aff. jointes C-585/08 et C-144/09, préc.
4712. CJUE 17 oct. 2013, L. Emrek c/V. Sabranovic, aff. C-218/12, M.-E. Ancel, « Un an de
droit du commerce électronique », CCE 2014. Chron. 1 ; RLDA 2014/89, p. 53, note B.
de Clavière ; Europe 2013, comm. no 559, note L. Idot.
4713. Règlement no 864/2007, JOCE L 199, 31 juill. 2007, p. 40 ; C. Brière, « Le règlement
CE no 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelles
(“Rome II”) », JDI 2008. 31 ; s. Corneloup, N. Joubert (dir.), Le règlement communautaire
« Rome II » sur la loi applicable aux obligations non contractuelles, Litec, 2008 ; T. Kadner
Graziano, « Le nouveau droit international privé communautaire en matière de responsabilité,
extracontractuelle », Rev. crit. DIP 2008. 445 ; D. 2007. 2569, obs. L. d'Avout ;
F. Guerchoun, s. Piedelièvre, « Le règlement sur la loi applicable aux obligations non
contractuelles (“Rome II”) », Gaz. Pal. 21-23 oct. 2007, p. 4 s., 28-30 oct. 2007, p. 9 s. ; M.-
E. Ancel, Dr. et patr. déc. 2007, p. 77 s.
H. Muir Watt, D. Bureau, Droit international privé, t. II, 2e éd., PUF, 2010, no 1002 s. ; M.-
L. Niboyet, G. de Geouffre de la Pradelle, Droit international privé, 4e éd., LGDJ, 2013, no 93 s.
4714. Règl. « Rome II », art. 3.
4715. Règl., « Rome II », art. 31.
4716. Règl. « Rome II », art. 28, § 1.
4717. Règl. « Rome II », art. 28, § 2.
4718. Règl. « Rome II », art. 1, § 2 g.
4719. Arrêt de principe Civ. 25 mai 1948, Lautour c/Vve Guiraut, Rev. crit. DIP 1949. 89.
472. Préc.
4720. L. d'Avout, « Que reste-t-il du principe de territorialité des faits juridiques », D. 2009.
1629.
4721. Règl. « Rome II », art. 14, § 1. V. O. Boskovic, « L'autonomie de la volonté dans le
règlement Rome II », D. 2009. 1639.
4722. Ibid.
4723. Ibid.
4724. Règl. « Rome II », art. 14, § 2.
4725. Règl., « Rome II », art. 14, § 3.
4726. C. Castets-Renard, op. cit., no 1027 ; V. Pironon, « les nouveaux défis du droit
international privé : site actif, site passif, activité dirigée ? », in J. Rochfeld (dir.), op. cit., LGDJ,
2010, p. 93.
4727. O. Boskovic, La réparation du préjudice en droit international privé, LGDJ, coll.
« Bibliothèque de droit privé » t. 407, 2003.
4728. G. Lardeux, « Les cyberdélits », RLDI 2012/81, no 2726.
4729. Règl. « Rome II », art. 1, § 2 g.
473. V. ss 137.
4730. C. Nourissat, « Le champ d'application du règlement Rome II », in s. Corneloup,
N. Joubert (dir.), Le règlement communautaire « Rome II » sur la loi applicable […], préc.,
p. 23 ; T. Kadner Graziano, art. préc., spéc. p. 495 ; E. Putman, « La protection internationale des
droits de la personnalité sur le web », RLDI 2012/81, no 2727 ; H. Muir Watt, D. Bureau, Droit
international privé, t. II, préc., no 973-1.
4731. Résolution du Parlement européen du 10 mai 2012 contenant des recommandations à la
Commission sur la modification du règlement (CE) no 864/2007 sur la loi applicable aux
obligations non contractuelles (Rome II) (2009/2170(INI)).
4732. Civ. 1re, 13 févr. 1988, Sté Jours de France c/Farah Diba, Rev. crit. DIP 1988. 546,
note P. Bourel ; JCP 1988, II, 21320, note E. Putman.
4733. Civ. 1re, 14 janv. 1997, Sté Gordon and Breach, D. 1997. 177, note M. Santa-Croce ;
JCP 1997 II, 22903, note H. Muir Watt ; Y. Loussouarn, P. Bourel, P. de Vareilles-Sommières,
op. cit., no 401-2.
4734. Y. Loussouarn, P. Bourel, P. de Vareilles-Sommières, op. cit., no 406.
4735. En ce sens, E. Putman, « La protection internationale des droits de la personnalité sur
le web », RLDI 2012/81, no 2727 ; L. Perreau-Saussine, « Les mal-aimés du règlement Rome II :
les délits commis par voie de média », D. 2009. 1647 s., spéc. no 9 et 11.
4736. CJCE 7 mars 1995, Fiona Shevill, Ixora Trading Inc., Chequepoint SARL et
Chequepoint International Ltd contre Presse Alliance SA, aff. C-68/93, par application de la
convention de Bruxelles du 27 septembre 1968, art. 5, 3 ; Europe 1995, no 6, p. 1.
4737. Ibid.
4738. CJUE 25 oct. 2011, eDate Advertising GmbH c/X et Olivier Martinez, Robert Martinez
c/MGN limited, aff. jointes C-509/09 et C-161/10, préc.
4739. Ibid.
474. Ibid.
4740. JOCE L 281, 23 nov. 1995 p. 31, V. C. Castets-Renard, op. cit., no 1035 s.
4741. Il est utile de consulter les travaux du Groupe de travail « article 29 » sur la protection
des données. Ce groupe de travail a été établi en vertu de l'article 29 de la directive 95/46/CE. Il
s'agit d'un organe consultatif européen indépendant sur la protection des données et de la vie
privée. Ses missions sont définies à l'article 30 de la directive 95/46/CE et à l'article 15 de la
directive 2002/58/CE. Son avis 1/2008, du 4 avril 2008 (00737/FR, WP148) sur les aspects de la
protection des données liées aux moteurs de recherche fournit des pistes de réflexion.
4742. Proposition de règlement relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du
traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (règlement
général sur la protection des données), 25 janv. 2012, COM(2012) 11 final. V aussi « Report on
the proposal for a regulation of the European Parliament and of the Council on the protection of
individuals with regard to the processing of personal data and on the free movement of such data
(General Data Protection Regulation) » (COM(2012)0011), 21 nov. 2013, dans lequel il est
proposé que le futur règlement s'applique aux sociétés établies hors de l'Union européenne
lorsque leurs activités de traitement visent l'offre, même à titre gratuit, de biens ou de services
dans l'Union, ou lorsqu'elles concernent l'analyse (« monitoring ») des individus eux-mêmes
(amendement à l'article 3.2 de la proposition de règlement).
4743. TGI Paris, ord. réf. 14 avr. 2008, no 08/52010, M.-E. Ancel, « Un an de droit
international privé du commerce électronique », CCE 2009, Chron. no 1 ; J. Lacker, « Google
sage comme une image ? ou l'application du droit américain à un site à destination du public
français », RLDI 2008/42, p. 19 ; V. L. Marino, R. Perray, « Les nouveaux défis du droit des
personnes », in Les nouveaux défis du commerce électronique, préc., p. 60.
4744. Ibid.
4745. E. Putman, « La protection internationale des droits de la personnalité sur le web »,
préc.
4746. T. Azzi, « Atteintes aux droits de propriété intellectuelle et conflits de lois. De l'utilité
de l'article 8 du règlement Rome II », Propr. intell. 2009, p. 324 ; E. Treppoz, « La lex loci
protectionis et l'article 8 du règlement Rome II », D. 2009. 1643 ; M. Vivant, « Propriété
intellectuelle, lex protectionis et loi réelle », D. 2011. 2351.
4747. V. Civ. 1re, 3 arrêts, 10 avr. 2013, no 11-12.508 ; no 11-12.509 ; no 11-12.510, JCP G
2013, 493, A. Lucas-Schloetter ; JCP G 2013, 701, E. Treppoz ; D. 2013. 2004, note T. Azzi ;
M. Vivant, « Droit d'auteur : déroutante territorialité », D. 2013. 1973 ; M.-E. Ancel,
« Reportages en quête d'auteur : de la loi applicable à la titularité initiale des droits sur une
œuvre de l'esprit », CCE 2013, Étude n° 18.
4748. Civ. 1re, 12 juill. 2012, no 11-15165 ; n° 11-15188, Bull. civ. I, no 162 ; D. 2012. 1879,
obs. C. Manara ; D. 2012. 2075, note C. Castets-Renard ; D. 2012. 2071, concl. C. Petit, p. 3339,
obs. L. d'Avout ; M.-E. Ancel, « Un an de droit international privé du commerce électronique »,
CCE 2013. Chron. 1.
4749. Ibid.
475. V. ss 10.
4750. Ibid.
4751. C. Castets-Renard, op. cit., no 1031.
4752. Ibid.
4753. Com. 11 janv. 2005, no 02.18381, Bull. civ. IV, no 8 ; JCP E 2005, II, 571, note
C. Castets-Renard ; CCE 2005, comm. no 37, note C. Caron.
4754. CJUE 12 avr. 2011, DHL c/Chronopost, aff. C-235/09, D. 2011. 2434, obs. L. A. ; RTD
eur. 2010. 939, obs. E. Treppoz.
4755. Civ. 1re, 10 juill. 2007, no 05-18571, Bull. civ. IV, no 189 ; D. 2007. 2122, obs.
J. Daleau ; RLDI 2007/31, no 1024, obs. E. Tardieu-Guigues ; CCC 2007, comm. no 275, note
M. Malaurie-Vignal ; JCP E 2007, 2269, note J. Passa.
4756. CJUE 12 juill. 2011, L'Oréal c/eBay, aff. C-324/09, M.-E. Ancel, « Un an de droit des
activités numériques », CCE 2012, Chron. no 1 ; CCE 2011, comm. no 99, Ch. Caron ; D. 2011.
2054, note P.-Y. Gautier ; Propr. industr. 2011, comm.no 71, note A. Folliard-Monguiral ; RLDI
2011/74, no 2459, note L. Grynbaum et no 2460, note C. Castets-Renard ; Europe 2011, comm.
n° 320, obs. L. Idot ; Gaz. Pal. 2011, no 299-300, p. 19, obs. L. Marino.
4757. CJUE 12 juill. 2011, aff. C-324/09, préc., pt. 62.
4758. Sur la concurrence, v. L. d'Avout, « Que reste-t-il du principe de territorialité des faits
juridiques », D. 2009. 1629, spéc. no 14 ; V. Pironon, in s. Corneloup, N. Joubert (dir.), Le
règlement communautaire « Rome II » sur la loi applicable […], préc., p. 111.
4759. Règl. « Rome II », art. 6, § 4.
476. F. Terré, Ph. Simler, Y. Lequette, op. cit., no 212.
4760. C. Castets-Renard, Droit de l'Internet : droit français et européen, 2e éd.,
Montchrestien, 2012, no 961 s. et no 1070 s. ; D. Chilstein, Droit pénal international et lois de
police, Essai sur l'application dans l'espace du droit pénal accessoire, Dalloz, coll. « Nouvelle
Bibliothèque de Thèses », 2003 ; V. Fauchoux, P. Deprez, J.-M. Bruguière, Le droit de l'Internet,
2e éd., LexisNexis, 2013, no 99 s. ; J. Huet, E. Dreyer, Droit de la communication numérique,
LGDJ, 2011, no 207 s. – J. Francillon, « Le droit pénal face à la cyberdélinquance et à la
cybercriminalité », RLDI 2012/81 no 2728 ; A. Huet, « Droit pénal international et Internet », in
Mélanges en l'honneur de Philippe Kahn, Litec, 2000, p. 663 s. ; A. Lepage, « Droit pénal et
Internet : la part de la tradition, l'œuvre de l'innovation », AJ pénal 2005. 217 s. ; M. Vivant,
« Cybermonde : droit et droits des réseaux », JCP 1996, I, no 3969.
4761. J. Huet, E. Dreyer, op. cit., no 209.
4762. Eod. loc., no 211.
4763. Ibid.
4764. Grenoble, ch. 1, 10 déc. 2013, Procureur général c/ Patrick C., RLDI 2014/102, n°
3398, obs. J. de R.
4765. Crim. 30 avr. 1908, D. 1909, 1, p. 241, note G. Le Poitevin.
4766. Paris, 11e ch., 17 mars 2004, CCE 2004, comm. no 72, obs. A. Lepage.
4767. T. corr. Paris, 17e ch., 3 mars 2011, M.-E. Ancel, « Un an de droit international privé
du commerce électronique », CCE 2012, Chron. no 1.
4768. Crim. 29 nov. 2011, no 09-88250 ; Bull. crim. no 240 ; RSC 2012. 167, obs.
J. Francillon ; Propr. intell. 2012, no 42, p. 41, obs. A. Lucas ; JCP 2012. 248, note E. Dreyer ;
M.-E. Ancel, « Un an de droit international privé du commerce électronique », CCE 2013,
Chron. no 1.
4769. Crim. 14 déc. 2010, D. 2011. 1055, note E. Dreyer.
477. A. Lebois, « Erreur d'étiquetage et erreur sur le prix », CCC 2002, Chron. no 19.
4770. Crim. 19 juin 2007, no 06-88165, Bull. crim. no 166 ; JDI 2007. 1229, obs. s. Jarvin,
C. Muyl et A. Nicaud ; J. Passa, « Propriété intellectuelle et droit pénal international :
incompétence de la loi et du juge français à l'égard d'actes accomplis à l'étranger – À propos
de Cass. crim., 19 juin 2007 », JCP E 2007. 2504, no 13 à 17.
4771. Crim. 9 sept. 2008, no 07-87281 ; Versailles, 9e ch., 4 mars 2009, M.-E. Ancel, « Un
an de droit international privé du commerce électronique », CCE 2010, Chron. no 1.
4772. Arrêt de principe en matière de presse, Crim. 30 avr. 1908, préc.
4773. J. Huet, E. Dreyer, op. cit., no 220.
4774. Eod. loc., no 234.
4775. Ibid.
4776. Préc.
4777. J. Huet, E. Dreyer, op. cit., no 242.
478. Ibid.
479. Angers, 8 janv. 2001, Revue jurdique de l'Ouest 2002. 92, note A. Lebois ;
JCP IV. 2857.
48. Arr. 31 mai 2002, JO 8 juin 2002, p. 10223 ; CCE 2002, comm. 117, L. Grynbaum.
480. Par ex. Civ. 3e, 18 juill. 2001, D. 2002. 680, note C. Castets.
481. Note C. Castets sous Civ. 3e, 18 juill. 2001, préc.
482. TGI Pau, 7 janv. 1982, JCP 1983. II. 1999, note N. Coiret.
483. Angers, 8 janv. 2001, préc.
484. Civ. 1re, 4 juill. 1995, Bull. civ. I, no 303 ; D. 1997. 206, note A.-M. Luciani ; CCC
1995, comm. no 181, note L. Leveneur ; RTD civ. 1995. 881, obs. J. Mestre.
485. TI Strasbourg, 24 juill. 2002, D. 2003. 2434, note C. Manara ; CCE 2004, comm. no 7,
note L. Grynbaum.
486. C'est au cours de la deuxième lecture devant l'Assemblée nationale que la disposition a
été introduite et votée, cf. projet de loi modifié par l'Assemblée nationale en seconde lecture,
pour la confiance dans l'économie numérique, 8 janv. 2004, JOAN Doc. no 235 ; CCE 2004,
comm. no 17, obs. L. Grynbaum.
487. Préc.
488. JOUE L 306/64, 22 nov. 2011.
489. Préc.
49. Décr. no 2005-973 modifiant le décr. no 71-941 du 26 nov. 1971 relatif aux actes établis
par les notaires ; JO 11 août 2005, p. 13096 ; CCE 2005, comm. no 156, obs. L. Grynbaum ;
décr. 2005-972, modifiant le décr. du 29 févr. 1956, pour les huissiers de justice, JO no 186,
11 août 2005, texte no 33, p. 13095.
Sur les deux textes v. J. Huet, « L'acte authentique électronique, petit mode d'emploi »,
D. 2005. 2903.
490. V. ss 267 s.
491. Préc.
492. O. Deshayes, « Les nouvelles règles européennes d'attribution des risques de la chose
transportée : un renforcement de la responsabilité du fournisseur à distance ? », RDC 2012/1,
p. 88.
493. V. ss 268.
494. V. ss 102.
495. Un auteur indique que c'est une conception large du commerce qui a été retenue par le
législateur : O. Cachard, « Définition du commerce électronique et loi applicable », CCE 2004,
Chron. no 31.
496. Cf. Rapport, 1re partie, sur le projet de loi modifié par le Sénat (no 991) pour la
confiance dans l'économie numérique, par J. Dionis du Séjour, JOAN Doc. no 1282, 30 déc.
2003, p. 49 : « Le rapporteur lui a répondu, d'une part, que le commerce en ligne au sens de la
définition proposée correspondait à une activité réalisée à titre professionnel ».
497. J. Huet, « Encore une modification du Code civil pour adapter le droit des contrats a
l'électronique », JCP 2004. I. 178.
498. Éditeurs de contenu en ligne, publicité en ligne, moteurs de recherche, fournisseurs
d'accès et hébergeurs.
499. J. Dionis du Séjour, Rapport, 1re partie, sur le projet de loi modifié par le Sénat (no 991)
pour la confiance dans l'économie numérique, préc., p. 23.
En première lecture à l'Assemblée nationale une disposition de cette nature avait été déjà
adoptée, puis non votée par le Sénat. Elle est reprise en seconde lecture à l'Assemblée nationale.
5. J. Flour, « Quelques remarques sur l'évolution du formalisme », in Études Ripert, t. 1,
LGDJ, 1950, p. 103. V. M. Gobert, « Évocation de Jacques Flour », Defrénois 2000, art. 37208.
50. Préc.
500. Séance 8 janv. 2004, JOAN Débats, 9 janv. 2004, p. 193-194.
501. Intervention de J. Dionis du Séjour, rapporteur, Séance 8 janv. 2004, ibid.
502. Ph. Stoffel-Munck, « La réforme des contrats du commerce électronique », CCE 2004,
Chron. no 30.
503. Ibid.
504. J.-M. Bruguière, « L'inexécution du contrat électronique », in J.-C. Hallouin, H. Causse
(dir.), Le contrat du commerce électronique, Au cœur du commerce électronique, LGDJ, coll.
« Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers », 2005, p. 71 s., spéc. p. 85 ; J. Huet,
« Encore une modification du Code civil… », préc., no 22.
505. J. Dionis du Séjour, Rapport, 1re partie, sur le projet de loi modifié par le Sénat (no 991)
pour la confiance dans l'économie numérique, préc., p. 23 ; Séance 8 janv. 2004, JOAN Débats,
9 janv. 2004, p. 193-194.
506. Ibid.
507. J. Dionis du Séjour, Rapport préc., p. 23
508. Séance 8 janv. 2004, JOAN Débats, op. cit.
509. Pour des précisions sur ce contrat spécial de voyage à forfait conclu par un
consommateur v. ss 274.
51. I Dauriac, La signature électronique : in Officiers ministériels et officiers publics à l'heure
de l'écrit électronique, actes du colloque de La Rochelle 2003, publ. sur CD-Rom, par Droit in
situ ; F. G. Trébulle, « La réforme du droit de la preuve et le formalisme », préc.
510. Ibid.
511. G. Viney, P. Jourdain, Les conditions de la responsabilité, LGDJ, 3e éd., 2006, no 530.
Un autre exemple de responsabilité de plein droit est fourni par la responsabilité du fait des
produits défectueux (C. civ., art. 1386-11).
512. Dans le même sens J.-M. Bruguière, « L'inexécution du contrat électronique », préc.,
p. 83 ; O. Cachard, « Définition du commerce électronique… », préc., no 13.
513. Le gardien de la chose à l'origine du dommage ne peut s'exonérer qu'en démontrant la
force majeure ou la faute de la victime.
514. Sur cette question v. G. Viney, P. Jourdain, op. cit., no 527-2 et 530.
515. Ibid. « L'obligation de résultat emporte à la fois présomption de faute et présomption de
causalité entre la prestation fournie et le dommage invoqué », Civ. 1re, 16 févr. 1988, Bull. civ. I,
no 42.
516. J. Huet, art. préc., J.-M. Bruguière, art. préc.
517. V. Ph. Malaurie, L. Aynès, Ph. Stoffel-Munck, Les obligations, Defrénois, 6e éd., 2013,
no 948.
518. V. ss 147.
519. V. ss 274.
52. L. no 2002-575, JO no 143, 22 juin 2004, p. 11168 ; J. Huet, « Encore une modification
du Code civil pour adapter le droit des contrats à l'électronique », JCP 2004, I, 178 ; Ph. Stoffel
Munck, « La réforme des contrats du commerce électronique », CCE no spécial sept. 2004 sous
la dir. X. Linant de Bellefonds, Chron. no 30 ; J. Rochfeld, « Économie numérique », RTD civ.
2004. 574 s. ; L. Grynbaum, « Après la loi “économie numérique”, pour un Code européen des
obligations… raisonné », D. 2004. 2213 ; « Loi économie numérique : le sacre des égalités
formelles », RDC 2005, no 2, p. 533 s. ; v. la rubrique « Débats » de la RDC 2005, no 2, p. 533 s.
consacrées au thème « Le contrat selon la loi du 21 juin 2004 sur la confiance dans l'économie
numérique » avec les art. de D. Ferrier, J. Huet, B. Reynis, A. Raynouard, P.-Y. Gautier,
X. Linant de Bellefonds, M. Vivant.
520. Civ. 1re, 26 mai 1999, Bull. civ. I, no 175.
521. F. Collart Dutilleul, Ph. Delebecque, Contrats civils et commerciaux, Dalloz, 9e éd.,
2011, no 921.
522. Civ. 3e, 11 mai 2006, Bull. civ. III, no 119 ; RDC 2006. 1214, obs. G. Viney ; Poitiers,
7 juin 2000, JurisData no 2000-170260,
523. Paris, 5e ch. sect. B, 24 mai 1991, JurisData no 1991-022212.
524. O. Deshayes, note sous Civ. 1re, 13 nov. 2008, RDC 2009/2, p. 515 ; M. Bacache, « Les
nouveaux défis du droit de la responsabilité : l'article 15 de la loi pour la confiance dans
l'économie numérique consacre-t-il un nouveau cas de responsabilité contractuelle autonome du
fait d'autrui », préc., p. 31.
525. V. ss 148.
526. On peut estimer que la livraison d'un bien ayant fait l'objet d'un travail spécifique et qui
relèverait d'un contrat d'entreprise serait soumise aux mêmes règles : v. ss 145 sur l'utilisation
ambiguë du terme « acheteur » à l'art. 15 I.
527. Sur ces dispositions v. ss 148.
528. Civ. 1re, 13 nov. 2008, Bull. civ. I, no 263 ; D. 2009. 393, note E. Poillot.
529. J. Huet, art. préc.
53. Préc.
530. M. Bacache, art. préc.
531. Par ex. Civ. 1re, 14 déc. 2004, Bull. civ. I, no 326 ; D. 2005. IR 594 ; JCP 2005. I. 141,
obs. Y.-M. Serinet ; RTD civ. 2005. 123, obs. J. Mestre, B. Fages.
532. Par ex. Civ. 3e, 24 avr. 2003, Bull. civ. III, no 86 ; D. 2003. IR 1341.
533. CJCE 25 avr. 2002, aff. C. 52/00, aff. C-154/00, C-183/00, D. 2002. 1670 et note
C. Larroumet, p. 2462 ; RTD civ. 2002, obs. P. Jourdain ; RDC 2003. 107, obs. Ph. Brun ;
J. Calais-Auloy, « Menace européenne sur la jurisprudence française concernant l'obligation de
sécurité du vendeur professionnel », D. 2002. Chron. 2458 ; CJCE 10 janv. 2006, aff. C-402/03,
JCP 2006. II. 10082 note L. Grynbaum.
534. CJCE 25 avr. 2002, préc.
535. Ibid.
536. CJCE 10 janv. 2006, aff. C-402/03, préc.
537. Ibid.
538. Ph. Stoffel-Munck, art. préc.
539. Civ. 24 janv. 1874, DP 1876. 1. 133 ; Com. 23 nov. 1999, Bull. civ. IV, no 210,
Defrénois 2000. 245, obs. D. Mazeaud.
54. JO 17 juin 2005, p. 10342 ; CCE 2005, comm. no 139.
540. Com. 26 mars 1996, Bull. civ. I, no 96.
541. Civ. 1re, 8 nov. 1983, Gaz. Pal. 1984. 1, p. 384.
542. Chronopost, puis Faurecia, v. ss 192 s.
543. H. Micklitz, « La modernisation du droit des obligations : l'intégration du droit de la
consommation et l'européanisation », RED consom. janv. 2003, p. 3 s. ; E. Poillot, Droit
européen de la consommation et uniformisation du droit des contrats, LGDJ, 2006, no 61 s.
544. Colloque « Droit du marché et droit commun des obligations », RTD com. 1998,
v. notamment : D. Mazeaud, « L'attraction du droit de la consommation », p. 95 s. Dans le même
esprit, Ph. Stoffel-Munck, « L'autonomie du droit contractuel de la consommation : d'une
logique civiliste à une logique de régulation », RTD com. 2012. 705.
545. J. Beauchard, Droit de la distribution et de la consommation, PUF, coll. « Thémis »,
1996.
546. Livre vert relatif aux actions envisageables en vue de la création d'un droit européen des
contrats pour les consommateurs et les entreprises, COM (2010) 348 final, 1er juill. 2010
547. C. consom., anc. art. L. 132-1.
548. C. consom. art. L. 132-2 s.
549. Implicitement, Civ. 1re, 16 juill. 1987, D. 1988. 49, note J. Calais-Auloy ; JCP 1988.
II. 21001, note G. Paisant ; très nettement, Civ. 1re, 14 mai 1991, D. 1991. 449, note J. Ghestin ;
RTD civ. 1991. 526, obs. J. Mestre.
55. Com. 8 oct. 1996, Bull. civ. IV, no 224 ; D. 1997. 504, note A. Fauchon ; RTD civ. 1997.
137, obs. J. Mestre.
550. Dir. no 93/13 du 5 avr. 1993.
551. no 2008-776.
552. Sur ce nouveau régime v. ss 170.
553. Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil relative aux droits des
consommateurs, du 8 octobre 2008, COM (2008) 614 final, RDC 2009/1, p. 11, J. Rochfeld.
554. Conseil de l'Union européenne, Proposition de directive du Parlement européen et du
conseil relative au droit des consommateurs, 10 déc. 2010, CONSOM 140, JSTCIV 212,
CODEC 1379.
555. CJUE 4 juin 2009, Pannon, aff. C-243/08, Rec. Jurisp. 2009, p. I-04713 ; RDC 2010.
648, obs. C. Aubert de Vincelles.
556. Loi n° 2014-344 relative à la consommation.
Sur le projet de loi « Hamon » du 2 mai 2013 : JO AN Doc. n° 2015; 1re lecture AN, 3 juill.
2013, JO AN Doc. n°176 ; 1re lecture Sénat, 13 sept. 2013, JO Sénat Doc. n° 213. X. Delpech,
« Loi sur la consommation, présentation de l'avant projet », D. 2013. 831 ; V. Legrand, « Les
contrats conclus à distance et hors établissement dans le projet de loi consommation », LPA n°
111, 4 juin 2013, p. 5. ; G. Notte, JCP E 2013, act. 356.
Pour un ex. de photocopies de marché de travaux sur lequel il était prétendu que des travaux
avaient été ajoutés avec le paraphe des maîtres de l'ouvrage, ces derniers ayant dénié leur
engagement et argué de faux : Civ. 1re, 6 juill. 2005, no 02-13936, Bull. civ. I, no 314.
860. CJUE 13 oct. 2011, Pierre Fabre Cosmétiques, aff. C-439-09, JOUE C 355/3, 3 déc.
2011, Europe 2011, comm. 471, note L. Idot ; RLDI 2011/76, no 2526, obs. L. Costes et note J.-
L. Fourgoux et L. Djavadi ; RDC 2012/1, p. 111, obs. C. Prieto ; RDC 2012/1, p. 522, obs.
M. Behar-Touchais. Adde C. Castets-Renard.
861. Paris, pôle 5, ch. 5-7, 31 janv. 2013, RLDI 2013/91, no 3040, obs. L. C.
862. V. ss 232.
863. Aut. conc. no 12-A-20 du 18 sept. 2012, préc.
864. Aut. conc. no 12-A-20 du 18 sept. 2012, relatif au fonctionnement du commerce
électronique ; préc. et comm. M. Behar-Touchais, M. Chagny, préc.
865. Eod. loc., ppts. 17 s.
866. Eod. loc., ppts. 24 s.
867. Ibid.
868. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 79-80.
869. Ibid.
87. Civ. 1re, 30 mai 2000, préc. Civ. 1re, 28 mars 2000, Bull. civ. I, no 106 ; JCP 2000,
II.10368, note L. Leveneur ; RTD civ. 2000. 575, obs. J. Mestre, B. Fages ; ibid. p. 874, obs.
P. Crocq, refusant valeur de preuve d'un cautionnement à une télécopie.
870. Eod. loc., ppts. 97 s.
871. Eod.loc., ppts. 127 s.
872. Eod. loc., ppts. 138 s.
873. Eod. loc., ppts. 152 s.
874. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 137 s.
875. V. ss 215.
876. V. Com. 4 déc. 2012, no 11-27729, publ. Bull., RLDI 2013/89, no 2970, note
L. Grynbaum.
877. Loi n° 2014-344 relative à la consommation, JO 18 mars 20014, p. 5400 ; G. Raymond,
« Inventaire des mesures relatives au droit de la consommation », JCP E 2014, act. 213 ; aperçus
rapides par N. Ferrier, A.-C. Martin, M. Bacache, JCP 2014, n° 375 à 377; L. Grynbaum, « Loi
“Hamon” : une transposition d'importance », RLDI 2014/103, n° 3345.
878. Eod. loc., ppts. 175 s.
879. Eod. loc., pt. 203.
88. V. J. Huet, « La valeur juridique de la télécopie (ou fax) comparée au télex », D. 1992.
Chron. 33.
880. Eod. loc., ppts. 207 s.
881. Eod. loc., ppts. 216 s.
882. Eod. loc., ppts. 221-224.
883. Eod. loc., ppts. 225-227.
884. Eod. loc., ppts. 230-234.
885. Avis no 12-A-20, préc., pt. 236.
886. Eod. loc., pt. 234.
887. Ibid.
888. Eod. loc., ppts. 230 s.
889. Eod. loc., ppts. 240-241.
89. Civ. 1re, 30 sept. 2010, Bull. civ. I, no 178 ; RLDI 2011/72, no 2387, note J. Huet ; RLDI
2011/67, no 2200, note L. Grynbaum ; CCE 2010, comm. no 129, note E. Caprioli ; RTD. civ.
2010. 785, obs. B. Fages.
890. Eod. loc., pt. 248.
891. Eod. loc., ppts. 255 s.
892. Incitations tarifaires à ne pas vendre trop de produits par Internet.
893. Eod. loc., ppts. 258 s.
894. Eod. loc., pt. 269.
895. Eod. loc., pt. 273.
896. Eod. loc., ppts. 281 s.
897. Eod. loc., ppts. 314 s.
898. Eod. loc., pt. 316. Lignes directrices (point 174), CJCE 25 oct. 1977, Metro I ; TPICE
12 déc. 1996, Yves Saint Laurent, aff. T-19/92, et Givenchy, aff. T-88/92.
899. Eod. loc., ppt. 317. TPICE 12 déc. 1996, aff. T-19/92, rec. CJCE, II, p. 1851. V. aussi
Com. 21 oct. 1997, no 95-19.419.
9. C. civ., art. 1341.
90. Art. 15 I, L. du 6 juill. 1989.
900. CJUE 13 oct. 2011, Pierre Fabre Cosmétiques, aff. C-439-09, préc.
901. Avis no 12-A-20, préc., ppt. 326 s.
902. Cons.conc. no 06-D-24 du 24 juillet 2006, Festina, préc. ; décision confirmée par Paris,
16 oct. 2007, préc.
903. Avis no 12-A-20, préc., ppt. 333 s. et v. ss 238.
904. V. ss 238 s.
905. Avis no 12-A-20, préc., ppt. 367 s.
906. Eod. loc., pt 369.
907. Eod. loc., ppts. 370-371.
908. Ibid.
909. Avis no 12-A-20, préc., pt. 373.
91. Préc.
910. Eod. loc., pt. 375.
911. Pour une interdiction dans les contrats v. CJUE 13 oct. 2011, Pierre Fabre Cosmétiques,
aff. C-439-09, préc. ; pour une interdiction orale ou une entrave dans la mise en œuvre : v. Aut.
conc. no 12-D-23 du 12 déc. 2012, Bang & Olufsen, préc.
912. Cons. conc. no 06-D-28 du 06 oct. 2006, Focal, JM Lab, Triangle, préc.
913. Ibid.
914. Aut. conc. no 12-D-23 du 12 déc. 2012, Bang & Olufsen, préc.
915. Ibid.
916. Règlement Commission no 330/2010, 20 avr. 2010, concernant l'application de
l'article 101 § 3 TFUE à des catégories d'accords verticaux et de pratiques concertées, JOUE L
102, 23 avr. 2010, p. 1 art. 4 qui succède à l'article 4, sous c), du règlement no 2790/1999 de la
Commission, du 22 décembre 1999, concernant l'application de l'article 81, paragraphe 3, du
traité à des catégories d'accords verticaux et de pratiques concertées, JOUE L 336, 29 déc. 1999,
p. 21.
917. Aut. conc. no 12-D-23 du 12 déc. 2012, Bang & Olufsen, préc.
918. CJUE 13 oct. 2011, Pierre Fabre Cosmétiques, aff. C-439-09, préc.
919. Cons. conc. no 07-D-07 du 8 mars 2007, préc.
92. Sur la notion de signature électronique et les exigences imposées par cet art. v. ss 50 s.
920. Ibid.
921. Ibid.
922. Ibid.
923. Ibid.
924. « Le titulaire d'une marque ne peut s'opposer à ce qu'un revendeur, qui commercialise
habituellement des articles de même nature, mais pas nécessairement de même qualité, que les
produits revêtus de la marque, emploie, conformément aux modes qui sont usuels dans son
secteur d'activité, sa marque afin d'annoncer au public la commercialisation ultérieure de leurs
produits, à moins qu'il ne soit établi que, compte tenu des circonstances propres à chaque
espèce, l'utilisation de la marque à cette fin porte une atteinte sérieuse à la renommée de ladite
marque » CJCE 4 nov. 1997, Parfums Christian Dior SA c/ Evora BV, aff. C-337/95, Rec. CJCE
1997, I, p. 6013, pt 54 ; D. 1998, jurispr. p. 587, note M.-C. Bergeres ; dans le même sens CJCE
23 févr. 1999, BMW, PIBD 676/1999 III, p. 221 ; RDPI 1999, no 98, p. 28.
925. Cons. conc. no 08-D-25 du 29 oct. 2008
926. Cf. décision finale Paris, 31 janv. 2013, préc.
927. CJUE 13 oct. 2011, Pierre Fabre Cosmétiques, aff. C-439-09, préc.
928. Art. 4, c), du règlement no 2790/1999 de la Commission, du 22 décembre 1999,
concernant l'application de l'article 81, § 3, du traité à des catégories d'accords verticaux et de
pratiques concertées, préc.
929. CJUE 13 oct. 2011, Pierre Fabre Cosmétiques, aff. C-439-09, préc.
93. V. ss 26. Rappelons qu'il avait ainsi été décidé que même une copie certifiée conforme ne
pouvait faire preuve lorsque l'existence de l'original était déniée (Civ. 1re, 27 avr. 1978, Bull.
civ. I, no 160 ; Com. 15 déc. 1992, Bull. civ. IV, no 419). En revanche, dès lors que l'existence de
l'original et la conformité de la copie à l'original ne sont pas déniées, il a toujours été décidé que
toute copie est admissible comme mode de preuve (Civ. 1re, 21 avr. 1959, D. 1959. 521, note Ph.
Malaurie ; Civ. 1re, 24 mars 1998, Bull. civ. I, no 126, D. 1999. Somm. 310, obs. M. Nicod).
930. L'exemption individuelle peut être obtenue, aux termes de ce texte si l'accord de
distribution sélective contribue à améliorer la production ou la distribution des produits en cause
ou à promouvoir le progrès technique ou économique (1), si une partie équitable du profit qui en
résulte est réservée aux utilisateurs (2), s'il n'impose aucune restriction non indispensable aux
entreprises participantes (3), et s'il ne donne pas à ses signataires la possibilité d'éliminer la
concurrence pour une partie substantielle des produits en cause (4).
931. Paris, 31 janv. 2013, préc.
932. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 314 s.
933. Eod. loc., pt. 316. Lignes directrices, préc. (pt. 174), CJCE 25 oct. 1977, Metro I ;
TPICE 12 déc. 1996, Yves Saint Laurent, aff. T-19/92, et Givenchy, aff. T-88/92.
934. Eod. loc., pt. 317. TPICE 12 déc. 1996, aff. T-19/92, rec. CJCE, II, p. 1851. V. aussi
Com. 21 oct. 1997, no 95-19.419.
935. Avis no 12-A-20, préc., pt. 330.
936. Règlement Commission no 330/2010, 20 avr. 2010, concernant l'application de
l'article 101 § 3 TFUE à des catégories d'accords verticaux et de pratiques concertées, préc.,
art. 4
937. Comm. UE, Lignes directrices sur les restrictions verticales, préc. § 52.
938. CJUE 13 oct. 2011, Pierre Fabre Cosmétiques, aff. C-439-09, préc.
939. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 326 s.
94. V. ss 28.
940. Comm. UE, Lignes directrices sur les restrictions verticales, préc. § 52.
941. Eod. loc., § 56.
942. Décis. 07-D-07, préc.
943. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 351 s.
944. Eod. loc., pt. 355.
945. Eod. loc., ppts. 356 s.
946. Cons. conc. no 07-D-07 du 8 mars 2007, préc.
947. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 359-360.
948. Ibid.
949. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 361-363.
95. Soc. 25 sept. 2013, n° 11-25884, publ. au Bull., cf. A. Aynès, « Conditions de la preuve
par courriel des faits juridiques », CCC 2014, étude 5.
950. Cons. conc. no 06-D-24 du 24 juillet 2006, Festina, préc.
951. Ibid.
952. Paris, 16 oct. 2007, préc.
953. Avis no 12-A-20, préc., ppt 24 s.
954. Eod. loc., pt. 273.
955. Eod. loc., ppt. 281 s.
956. Eod. loc., pt. 316. Lignes directrices (point 174), CJCE 25 oct. 1977, Metro I ; TPICE
12 déc. 1996, Yves Saint Laurent, aff. T-19/92 et Givenchy, T-88/92.
957. Eod. loc., ppt. 317. TPICE 12 déc. 1996, aff. T-19/92, rec. CJCE, II, p. 1851. V. aussi
Com. 21 oct. 1997, no 95-19.419.
958. Eod. loc., ppts. 207 s.
959. Eod. loc. ppt 255 s.
96. V. ss 125 s.
960. Eod. loc. ppt. 216 s.
961. Ibid.
962. Cons. conc. no 06-D-24 du 24 juillet 2006, Festina, préc. ; décision confirmée par Paris,
16 oct. 2007, préc.
963. Avis no 12-A-20, préc., ppts. 333 s.
964. Eod. loc., pt. 335.
965. Eod. loc., pt. 335.
966. Eod. loc., ppts. 337-338.
967. Eod. loc., pt. 339.
968. Eod. loc., pt. 348.
969. RDC 2013/1, p. 139, note M. Behar-Touchais, préc. ; M. Chagny, « L'éviction des
cybermarchands fera-t-elle long feu ? », art. préc.
97. V. ss 34.
970. Com. 14 mars 2006, no 03-14639, Bull. civ. IV, no 65 ; D. 2006. 1901, note
H. Kenfack ; RDC 2006/3, p. 786, note M. Behar-Touchais ; RTD civ. 2006. 553, obs. J. Mestre,
B. Fages.
971. Ibid.
972. Ibid.
973. CJCE 11 déc. 2003, aff. C-322/01 ; D. 2004. 732, et 2554, Chron. E. Gardner
de Béville ; AJDA 2004. 315, Chron. J.-M. Belorgey, s. Gervasoni et C. Lambert.
974. Ibid.
975. Directive 2001/83/CE, JO L 311, 28 nov. 2001, p. 67.
976. Directive no 2011/62/UE du 8 juin 2011, modifiant la directive 2001/83/CE instituant un
Code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, en ce qui concerne la prévention
de l'introduction dans la chaîne d'approvisionnement légale de médicaments falsifiés, JOUE
L. 174/74, 1er juill. 2011.
977. Ibid.
978. Ibid.
979. Ordonnance no 2012-1427 du 19 décembre 2012 relative au renforcement de la sécurité
de la chaîne d'approvisionnement des médicaments, à l'encadrement de la vente de médicaments
sur Internet et à la lutte contre la falsification de médicaments, JO 21 déc. 2012, texte no 11.
98. Ibid.
980. A. Laude, « Autorisation de la vente en ligne de médicaments », D. 2013. 516 ;
H. Miller, « Le commerce électronique de médicaments par une pharmacie d'officine », Rev. dt et
santé no 1, p. 55.
981. Arr. 20 juin 2013, « relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par
voie électronique », JO 23 juin 2013, texte no 5.
982. CE, ord., 14 févr. 2013, no 365459, D. 2013. Actu. 512.
983. CE 17 juill. 2013, no 365317, D. 2013. 1905, obs. G. Rousset.
984. Ibid.
985. Projet de loi ratifiant l'ordonnance no 2012-1427 du 19 décembre 2012 relative au
renforcement de la sécurité de la chaîne d'approvisionnement des médicaments, à l'encadrement
de la vente de médicaments sur Internet et à la lutte contre la falsification de médicament ; JOAN
13 mars 2013, Doc. no 811.
986. CSP, art. L. 5125-33.
987. CSP, art. L. 5125-36.
988. Ord. no 2012-1427, préc. art. 23.
989. CE 17 juill. 2013, préc.
99. V. ss 52 s.
990. Dir. 2011/83, préc. art. 85 quater Code du médicament, § 1, b).
991. Dir. 2011/83, préc. art. 85 quater Code du médicament, § 2.
992. CSP, art. 5125-34.
993. CE 17 juill. 2013, préc.
994. Ibid.
995. Avis du 13 décembre 2012, 12-A-23, relatif à un projet d'ordonnance et un projet de
décret transposant la directive no 2011/62/UE du Parlement européen et du Conseil du 8 juin
2011 modifiant la directive no 2011/83/CE instituant un Code communautaire relatif aux
médicaments à usage humain, en ce qui concerne la prévention de l'introduction dans la chaîne
d'approvisionnement légale de médicaments falsifiés.
996. Avis 10 avr. 2012, no 13-A-12.
997. Ibid.
998. Ibid.
999. Ibid.