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INTRODUCTION
L’activité économique a pour objectif de produire des biens et services en vue de satisfaire les
besoins des agents économiques. Lorsque la production est le fait du consommateur lui-
même, on parle d’autoconsommation. Mais dans la plupart des cas, la production résulte
d’unités de production appelées entreprises ou firmes (une firme est une entreprise
internationale implantée dans plusieurs pays).
Nous nous intéresserons à l’impact de l’entreprise sur l’environnement après l’avoir
définie et précisée ses différentes formes.
L’approche économique
L’approche analytique
L’approche sociologique
L’approche systémique
Selon l'approche économique, l'entreprise est une unité de production des biens et services
destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et aux marchés de biens de
productions (les autres entreprises).
Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de flux d'entrées : les inputs (matières premières,
marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations). L'entreprise transforme ces
inputs en outputs (produits finis, marchandises, services, informations). Lors de cette
transformation, l'entreprise crée de la richesse (ajout de valeur aux inputs). Cette richesse est
appelée valeur ajoutée, elle représente la contribution réelle de l'entreprise à la richesse
nationale (P.I.B.).
Apporteurs de capitaux
Dirigeants
Salariés
Ces 3 acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet, en ce qui
concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement financière, ils recherchent
avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but est de garantir leurs gains et si possible
les augmenter. Les apporteurs de capitaux sont attirés par des placements de plus en plus
rentables. Leur source de pouvoir est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie
d’investissement ou alors de retrait (en cas de perte).
En ce qui concerne les dirigeants, leur logique est la maximisation des performances de
l’entreprise, évaluées par la rentabilité économique des capitaux. Leur but consiste à garantir
leur place et à élargir leur pouvoir (capital et organisation).
En ce qui concerne les salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité de l’emploi. Ils
ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail intéressant dans de
bonnes conditions matérielles et psychologiques. La source de leur pouvoir est le savoir-faire.
Leur stratégie est celle de l’adhésion, c’est-à-dire de l’attrait de la carrière.
Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte-tenu des stratégies individuelles élaborées
par les 3 acteurs identifiés, il faut donc un consensus ou compromis organisationnel.
L’entreprise en tant que système est ouverte sur son environnement externe, source de
menaces à appréhender mais aussi d’opportunités à saisir. L’entreprise doit s’y adapter en
permanence pour sa survie et son développement. Les composantes de l’environnement sont
très diversifiées : technologie, social, culturel, juridique, économique, politique, écologique,
concurrence, clients, fournisseurs. L’environnement international prend en compte toutes les
composantes précédemment cités au niveau des pays d’importation.
Décisions Stratégiques
Ce sont les décisions à long terme (au-delà de 3 ans). Elles engagent l’entreprise sur son
avenir. Elles sont non répétitives, incertaines et parfois complexes.
Exemple : Stratégie de croissance externe telle une augmentation de capital.
Décisions Tactiques
Leurs effets apparaissent à moyen terme (2 à 3 ans) Ce sont des décisions de gestion moins
complexes, non répétitives, certaines et adaptatives.
Exemple : l’évolution de l’entreprise en matière de lancement d’un produit,
délocalisation d’une entreprise, sélection d’un fournisseur, croissance interne…
Décisions opérationnelles ( ou à court terme) :
L’école des contingences : elle montre qu’il n’ya pas de solution unique
universelle, il n’ya qu’une solution satisfaisante dans un contexte précis, compte
tenu de la diversité et de complexité du comportement des acteurs.
Les différents types d’entreprises peuvent être classés en fonction de trois critères qui
sont : la forme juridique, la nature de l’activité et la taille de l’entreprise.
I – LA FORMES JURIDIQUES :
Sociétés à En fonction
responsabilit 2 50 Limitée aux Gérant Part du nombre
é limitée apports associés social de parts
(SARL) ou tiers détenus
Société Conseil actions En fonction
anonymes 1 Pas de Limitée aux d’adm, du nombre
(S.A) limite apports PDG ou d’actions
directoire détenus
Les Sociétés de fait : Lorsque des personnes physiques ou morales se comportent comme
des associés, sans avoir constitué une société selon les principes de l’OHADA, on dit qu’il
y a société de fait. Si l’une des sociétés reconnues par l’acte uniforme de l’OHADA est
détectée, on applique à la société de fait, les règles applicables aux SNC.
- L’absorption : elle consiste pour une société à recevoir les actifs d’une autre qui est
dissoute.
La concentration horizontale : c’est le regroupement de deux ou plusieurs entreprises
exerçant le même métier. Ex : association de boulangerie, de transporteur, etc. …
- Le trust : c’est un ensemble intégré d’entreprises sous une direction unique, tendant à
constituer un monopole.
- Les cartels : c’est une entente entre entreprises indépendantes pour pratiquer une
politique commune.
- Le holding : c’est une société financière qui définit les orientations stratégiques
- L’entreprise multinationale : c’est une grande entreprise ayant son siège dans un pays et
qui dispose d filiales dans plusieurs autres pays.
- La filiale : c’est une entreprise créée par une multinationale dans un pays autre que le
pays de siège.
- La filière : c’est l’ensemble des étapes de la production qui permet de passer de la matière
première au produit fini qui sera vendu sur le marché.
Les sociétés d’économie mixte : leurs capitaux proviennent en partie de l’Etat (ou des
collectivités publiques), et en partie des personnes privées.
Les concessions : ce sont des entreprises crées par l’Etat, mais cédées à un exploitant
privé moyennant des redevances, dans des conditions précises, appelées cahier de
charges. Ex : la CIE
b)- Les entreprises publiques : Ce sont des entreprises dont l’intégralité du capital est
détenue par l’Etat, ce sont :
Les Entreprises Nationalisées : ce sont des entreprises privées qui reviennent par la
suite de droit ou de force à l’Etat. Elles gardent généralement la forme de société
anonyme et sont soumises aux règles de la comptabilité privées. Elles sont dirigées par
un conseil d’administration.
Elles destinées à satisfaire les intérêts des sociétaires : il s’agit des coopératives et des
mutuelles.
a) Les PME-PMI: elles sont parfois vulnérables, car très souvent liées à leurs dirigeants ou
à cause de leur forte spécialisation, elles sont parfois très dynamiques. Leur gestion est
plus souvent patrimoniale.
- Production unitaireou par lot de petites tailles : artisanat, confection sur mesure mais
aussi réalisation d’un grand projet (exemple : Tunnel sous la manche).
- Le créateur d’entreprise peut choisir parmi un grand nombre de formes juridiques : société
anonyme, société en nom collectif, etc. et son choix devra prendre en compte plusieurs
critères, notamment :
1. Le type d’activité
Certaines activités imposent le choix de la structure juridique. Lesdébits de tabac, par
exemple, doivent obligatoirement être exploités en entreprise individuelle ou en SNC. Les
sociétés de placement d’artistes du spectacle ne peuvent pas être des sociétés anonymes.
2. Le désir de s’associer
La volonté réelle de s’associer, de mettre en commun ses compétences, connaissances,
carnet d’adresse, etc., offre une garantie supplémentaire de succès. Si on préfère diriger seul,
sans rendre de comptes, il vaut mieux choisir un statut de type entreprise individuelle ou
EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée).
3. La situation du patrimoine
Lorsque l’on a des biens personnels à protéger et / ou à transmettre, le choix de la structure
juridique prend toute son importance.
La constitution d’une société permet de distinguer son patrimoine personnel de celui de
l’entreprise et donc de protéger ses biens personnels de l’action des créanciers de
l’entreprise.
1- L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE :
f) Les facteurs sociaux : culture, psychologie, attitude à l’égard du travail des femmes,
les tabous, le gout du risque mais aussi le niveau de vie (pouvoir d’achat) ou le style
de vie (comportement), les valeurs morales.
Il est plus concret et facile de cerner. Il s’agit des éléments qui influencent
directement l’entreprise, mais celle-ci peut agir en retour sur eux.
C’est l’ensemble de l’organisation avec lesquelles l’entreprise entretient des relations
régulières (clients, fournisseurs, syndicats, organisations de consommateurs…).
Par ailleurs l’insertion de l’entreprise dans l’environnement local peut générer des
effets économiques favorables sur le milieu : elle attire la population pour les emplois offerts
et les capitaux à la recherche d’investissements rentables. Elle contribue ainsi à la création
de pôlede croissance et de développement. De nombreux effets négatifs sont à craindre en
matière écologique (pollution dégradation nuisance).
b) Les stratégies de veille : elle consiste à observer de façon régulière, les composantes
critiques de l’entreprise, de manière à être informé sans délai, de tout évènement
susceptible d’affecter son activité.
c) La stratégie d’innovation : elle est liée à la stratégie de veille, ce sont des réactions
rapides qui se traduisent soit par l’amélioration d’un ancien produit ou la création d’un
nouveau produit, soit par une nouvelle technique de production lorsqu’une opportunité ou
un risque est détecté dans l’environnement de l’entreprise.
Le Sponsoring et le Mécénat ont pour objet d’intégrer l’entreprise dans la société, en mettant
en évidence l’intérêt qu’elle porte aux activités autres qu’économiques. En retour, l’entreprise
se fait mieux connaître et profite pour améliorer son image de marque.
2-2-. Les stratégies de partenariat : elles consistent pour différentes entreprises à s’allier
pour exercer certaines activités.
Par ce procédé, les entreprises se partagent les risques et réduisent leurs coûts en améliorant
leurs performances. Il existe plusieurs formes de partenariat :
- N.B : Le Système productif (ou industriel) : c’est l’ensemble des entreprise de tout
secteur et de toute branche qui dégage la valeur ajouté d’une économie.
DEUXIEME PARTIE
SAVOIR ENTREPRENDRE
2. La naissance de l’idée
3. Le montage du projet
- Est-ce que l’entreprise va générer un montant suffisant pour couvrir les charges entraînées
par les moyens humains, matériels et financiers ?
- L’équilibre initial entre besoins et ressources sera t-il préservé par la suite après le bilan de
départ ?
- Toutes ces questions et les réponses qu’elles appellent, ne sont que le début d’un long
processus. Il faut sélectionner les organismes financiers, discuté avec eux afin de les
convaincre de la viabilité du projet.
Le dossier juridique
Le choix d’une forme juridique (EURL, SNC, SARL, SA) est lourd de conséquences
pour l’entreprise comme pour les dirigeants.
Il conditionne notamment les perspectives d’évolution de l’entreprise, le régime
fiscal et social des dirigeants, l’étendu de la responsabilité des apporteurs
de capitaux. Il faut donc tenir compte de plusieurs éléments avant d’arrêter le choix définitif
de la forme de société. Ces éléments concernent la taille de l’entreprise, les objectifs à long
terme, le prestige et l’image des dirigeants de l’entreprise, les formalités de constitution…
Les lois sur les sociétés en Côte d’Ivoire permettent aux entreprises de changer de
forme ou de statut social, 5 ans après le choix du premier statut.
- Il faut fabriquer un produit qui a une certaine originalité par rapport aux produits déjà
existants. Lorsque le produit porte sur une innovation, le promoteur doit veiller à sa
protection en déposant un brevet.
Il faut ensuite maîtriser le marché : faire une étude du couple marché-produit pour
connaître le niveau de la demande sur les différents marchés, puis connaître les
concurrents (y a-t-il un produit de substitution ou des produits identiques à celui qui
est fabriqué ?
- Le droit d’alerte : il consiste pour l’Etat ou les syndicats, à saisir le chef d’entreprise
afin d’attirer son attention sur les conséquences d’un évènement menaçant l’avenir de
l’entreprise.
1- la démarche du décideur:
La démarche du décideur repose sur l'identification des objectifs à long terme (études
prospectives) de l'entreprise.
En se fondant sur le passé, le présent et l'environnement de l'entreprise, le décideur
peut se faire une idée du futur de celle-ci en analysant les points suivants :
- l'ensemble des perceptions que le public a des produits ou des services fournis par
l'entreprise (en termes de prix ou de qualité).
2- LA DEMARCHE DU GESTIONNAIRE:
Il revient au gestionnaire de mettre en œuvre les principales orientations stratégiques définies
par les décideurs, en suivant la vie quotidienne de l'entreprise. Pour atteindre ses objectifs, le
décideur doit disposer de certaines compétences qui lui permettent d'adopter une méthode
rationnelle de travail.
Conclusion :
En définitive l'action du décideur ou gestionnaire dans l'entreprise a pour finalité de mettre sur
le marché, des produits de qualité au meilleur prix, tout en permettant l'épanouissement des
travailleurs.
1-1. La mercatique :
a)- Définition :
La mercatique (en anglais Marketing) est l'ensemble des actions ayant pour objectif de
prévoir, de constater, de stimuler, de susciter ou de renouveler les besoins du consommateur
et de réaliser l'adaptation continue de l'appareil productif et de l'appareil commercial d'une
entreprise aux besoins ainsi constatés.
- L'esprit mercatique est lié à la prise de conscience que l'entreprise dépend fortement
de l'extérieur (le marché, les concurrents, les médias...).
La logique mercatique :
Les actions mercatiques tiennent principalement aux démarches suivantes :
- Etudier le marché.
- Définir le produit ou le service adapté aux attentes des consommateurs (sans client une
entreprise ne peut pas survivre).
- Déterminer le prix de vente de ses produits.
- Choix des canaux de distribution.
- Assurer la publicité et la promotion.
- Réaliser la vente et l'après vente ou
La logique mercatique permet de définir les activités de l'entreprise à partir des besoins
solvables du marché :
- Dans la logique d'écoulement de la production, le marché est supposé absorber ce qui est
produit. C'est une logique d'économie de pénurie. La vente n'est pas une activité en soi.
L'attention est concentrée sur les problèmes de production, l'entreprise ne se préoccupe
pas du marché.
- Dans la logique de vente, l'entreprise cherche à vendre sa production en cherchant des
clients. La vente devient une activité spécifique qui permet de faire acheter la production. Le
marché est le point d'aboutissement du cycle de production.
- La démarche mercatique consiste donc à étudier le marché pour agir : identifier les besoins,
anticiper leurs évolutions afin de définir les politiques commerciales les mieux adaptées.
1-2. Le marché :
- Le marché est le lieu de rencontre entre l'offre et la demande de biens et services,
- c'est aussi tout accord entre vendeur et acheteur en ce qui concerne les quantités et les prix
- Pour le mercaticien le marché se définit toujours par rapport à un produit, à un groupe de
produits ou à une entreprise.
La mise en œuvre de ce concept exige la connaissance précise des composantes du marché
et son découpage.
Pour affiner la connaissance du marché l'entreprise distingue :
- L'acheteur (celui qui paie le produit) et le consommateur (celui qui utilise le
- produit) qui ne sont pas toujours la même personne. Ex : Jouets pour enfants.
- L'acheteur du réseau de distribution et l'acheteur final qui n'ont pas les mêmes besoins.
Ex : Le grossiste et le consommateur final
- Le client actuel (déjà utilisateur du produit) et le client potentiel susceptible de
consommer le produit dans un avenir plus ou moins proche (non consommateur absolu ou
relatif du produit).
Ex : Les clients des concurrents.
OU [a)
a)- Les composantes du marché :
Le marché se compose de l'environnement technologique, culturel, institutionnel,
démographique et économique. La prise en compte de cet environnement permet d'anticiper
les évolutions dans les différents domaines mentionnés ou de s'adapter si possible.
On note également les intervenants du marché que sont les consommateurs, les distributeurs
et les concurrents.
Il faut connaître enfin ceux qui interviennent sur le marché tels les consommateurs
dont il faut connaître les besoins, les prescripteurs (pour les produits pharmaceutiques vendus
sur ordonnance), les distributeurs (supermarchés, petits commerces) et les concurrents.
d) Le découpage moderne
Pour tout produit, il existe un marché principal, mais les études mercatiques doivent permettre
de connaitre tous les autres marchés qui ont des liens avec ce marché principal dont la
découverte est faite par un laboratoire de pharmacie qui pratique un prix relativement élevé,
alors que les acheteurs de brevets fabriquent et vendent le produit à un prix relativement bas.
En somme, le découpage du marché selon les modèles étudiés permet à l'entreprise de mieux
adapter sa production à la demande. Ce découpage peut également conduire à la segmentation
du marché en groupes homogènes constitués de consommateurs ayant les mêmes
caractéristiques d'âge, de sexe, de niveau socioculturel et de style de vie.
Chiffre
D’affaires
Temps
- La phase de lancement :
- La phase de croissance :
- La phase de maturité :
- La phase de déclin :
Déterminer le prix de ses produits est une décision importante pour l'entreprise. Elle
le fait en tenant compte de ses objectifs mais aussi de ses contraintes (considérations
économiques et psychologiques.)
a) - Les objectifs de l'entreprise
- L'objectif de conquête des parts du marché oblige l'entreprise à fixer les prix à un
niveau relativement faible en fonction des effets attendus sur le volume des ventes. La
politique du prix dans ce cas est dite de pénétration du marché.
- L'objectif de rentabilité oblige l'entreprise à fixer les prix à un niveau relativement
élevé afin d'obtenir le plus grand bénéfice possible quel que soit le volume des ventes.
Dans ce cas, c'est une petite partie du marché potentiel qui peut être satisfait : C'est la
politique d'écrémage du marché
b)- Les contraintes :
Elles peuvent être :
- Juridiques : Elles visent à garantir une concurrence saine et loyale par la
réglementation en matière de prix et de technique de vente (interdiction des ventes à
perte, réglementation des soldes ou des foires de liquidation, blocage de certaines
marges bénéficiaires surtout pour les produits de grandes consommation...).
Liées à la concurrence : Les prix des entreprises concurrentes peuvent infléchir la
politique de l'entreprise car très souvent, pour le consommateur, le prix est le reflet de
la qualité.
- Les coûts initiaux de production ou d'approvisionnement : Ils influencent la fixation
des prix.
Au regard de ce qui précède, trois stratégies possibles peuvent être adoptées dans la diffusion
du produit :
- La distribution intensive : le produit est distribué par un grand nombre de
vendeurs (les produits de première nécessité et produits périssables).
- La distribution sélective : le choix porte sur un nombre limité de distributeurs
dans une zone donnée en fonction de l'image que le producteur veut donner à ses produits.
- La distribution exclusive : Ici, le choix porte sur un distributeur qui aura le
monopole de la vente dans une zone donnée.
b)- La force de vente :
C'est l'ensemble du personnel commercial qui assure la stimulation, la réalisation de la vente
et de l'après-vente. Elle constitue le dernier maillon de la chaîne commerciale, car elle est
contact direct avec les consommateurs. Elle joue quatre rôles : Un rôle de prospection, de
vendeur, de suivi (service après-vente) et un rôle de communication et d'information de
l'entreprise.
La force de vente couvre les professions commerciales suivantes :
Lepreneur d'ordre : agent commercial chargé d'achalander les rayons.
- Le vendeur en magasin : agent commercial qui représente le produit ou la marque
dans une zone donnée).
Le marchandiseur vendeur qui peut conseiller sur l'installation et la mise en place des
rayons.
a)- La publicité :
C'est l'ensemble des actions destinées à informer le public afin de le convaincre à acheter un
produit ou un service. Pour ce faire différents supports sont utilisés : les supports écrits,
visuels et audiovisuels.
b) - La promotion :
Si la publicité cherche à attirer le client vers le produit, la promotion quant à elle -, pousse le
produit vers le consommateur par divers procédés : la vente avec prime, les I jeux, les
réductions de prix, les essais ou échantillonnages, les animations sur les lieux - de vente...
CONCLUSION :
L'activité commerciale de l'entreprise est donc multiforme. Mais à tous les niveaux, son credo
doit être de forger à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entreprise, une image cohérente et
forte préalable au succès et à la survie de celle-ci.
NB : - Etudes documentaires: C'est le fait de se procurer des informations auprès des
organismes publics (ministère des finances, du commerce, direction de la statistique...) ou
privés (syndicats patronaux, chambre de commerce, presse économique...).
Les facteurs cognitifs rationnels: le consommateur agit sur la base d'informations à partir
desquelles il procède à une analyse des différentes actions susceptibles de conduire au même
but.
Le fractionnement : il permet au producteur de vendre en quantité importante à des
intermédiaires successifs qui réduisent progressivement les lots à des tailles correspondant
aux besoins du client suivant jusqu'à l'acheteur final
1-3. La trésorerie
L'ajustement entre les besoins de financement et les sources de financement, quels qu'ils
soient se traduit par des variations de trésorerie qui sont importantes à maîtriser dans le
pilotage de l'entreprise.
La trésorerie est en effet, la différence entre le fonds de roulement (FR) et le besoin en fonds
de roulement (BFR)
Trésorerie = FR - BFR
a)- Le FR est la partie des ressources durables (capitaux propres, emprunts) qui doit assurer le
financement de l'activité à court terme dans l'entreprise (c.a. à moins d'un an) : achat de stocks
de matières 1ères, délais de paiements accordés aux clients, délais de paiements accordés par
les fournisseurs. En somme ce sont les liquidités qui permettent à l'entreprise de financer ses
activités à court terme.
b)- Le BFR est le montant de liquidités nécessaires à l'exploitation de l'entreprise.
c)- Les solutions en cas de trésorerie négative : L'entreprise peut envisager soit une
augmentation du FR, soit une diminution du BFR :
• En cas d'augmentation du FR :
- Solliciter auprès du banquier un crédit de restructuration (découvert, recours excessif à
l'escompte...). Il permet d'assainir la situation de l'entreprise à court terme.
- Procéder à une augmentation du capital (nouveaux apports).
Nota Bene :
- Les investissements incorporels : Comptable ment, ils n'entrent pas dans le
patrimoine de l'entreprise, mais économiquement ce sont des investissements.
a)- L'autofinancement :
C'est un mode de financement réalisé par une entreprise à l'aide de ses propres
ressources correspondant aux amortissements, provisions, bénéfices après impôts
nondistribués. Il nécessite des capitaux disponibles dans l'entreprise. L'autofinancement
montre la capacité de l'entreprise à réaliser des économies.
Capacité d'autofinancement (CAF) : C'est l'ensemble des ressources engendrées par
l'entreprise et dont elle peut disposer. Elle peut être consacrée au paiement de dividendes et à
Autofinancement. Seule la partie non distribuée de la CAF assure l'autofinancement.
CAF = Produits encaissables - charges décaissables.
L'autofinancement = CAF - Dividendes distribués.
L'autofinancement est consacré à l'acquisition d'immobilisations mais aussi au remboursement
d'emprunts ou à l'augmentation du fonds de roulement.
I- Directions :
a- Par augmentation de capital :
Lorsqu'une entreprise n'est pas cotée en bourse, elle peut procéder à une augmentation de
capital par émission d'actions en faisant de nouveau appel à ses actionnaires fondateurs.
Lorsqu'une entreprise est cotée en bourse et qu'elle est de taille importante, elle peut
accéder au marché boursier et faire appel à l'épargne publique par émission d'actions
d'obligations pour trouver des capitaux à long terme dont elle a besoin pour [financer sa
croissance.
b)- Le recours à l'emprunt :
L'emprunt est une opération juridique et financière par laquelle un ou plusieurs
prêteurs mettent à la disposition de l'emprunteur des capitaux moyennant le versement d'un
intérêt périodique et le remboursement du capital emprunté selon des modalités définies.
L'emprunt classique comprend 5 paramètres : le montant emprunté, la durée, le taux,
le nombre de prêteurs (emprunts indivis ou emprunts obligataires), le mode de
remboursement (en une seule fois, par fraction, par conversion).
La durée de l'emprunt doit correspondre à la durée de l'opération à financer. Son
coût doit être compatible avec la rentabilité économique du projet à financer.
L'emprunt peut être fait auprès des prêteurs ou auprès des établissements de crédit.
Les crédits à moyen terme sont en général du ressort des banques, alors que les prêts
à long terme relèvent plutôt d'organismes financiers spécialisés selon l'objet des prêts
accordés.
Dans le cas d'une petite entreprise, l'entrepreneur peut trouver également les fonds
nécessaires à son financement auprès de ses proches (parents, amis...).
NB : Les crédits bancaires sont des prêts d'argent octroyés par la banque à une
entreprise pour une échéance à moyen terme entre 2 et 7 ans.
c)- Le crédit-bail :
Il est à la fois un procédé d'investissement et un moyen de financement. Il permet à
l'entreprise d'utiliser des immobilisations sans les faire entrer dans son patrimoine. C'est un
mécanisme par lequel un établissement financier achète le matériel et le loue à une entreprise.
Enfin de contrat, l'entreprise peut soit restituer le bien, soit renouveler la location (à un tarif
différent), soit acquérir le bien (devenir propriétaire du matériel) contre versement d'une
somme convenue au départ.
Conclusion :
En définitive une entreprise doit disposer de moyens financiers conséquents pour assurer ses
besoins de financement. L'équilibre financier favorise la solvabilité et la rentabilité de
l'entreprise.
.
• S'agissant de la durée de travail, son aménagement et sa réduction deviennent
indispensables à cause des équipements en matériels coûteux qu'il faut amortir rapidement
en les faisant fonctionner plus longtemps.
Cette exigence rend donc nécessaire l'abandon des modalités traditionnelles
• La conception du commandement :
Selon Mc Gregor le type de direction adopté influence le comportement social au travail.
- Selon la théorie X, l'homme a une aversion pour le travail, il refuse les responsabilités
; organiser le travail c'est donner des ordres précis et contrôler strictement leur
exécution (contrôle des individus).
- Selon la théorie Y, l'homme aime son travail, il aime prendre des responsabilités et
s'implique dans ce qu'il fait ; diriger le travail consiste à fixer des objectifs aux
- .individus qui disposent d'une certaine autonomie d'organisation (contrôle des
résultats).
3-2-3. La formation :
La formation est une condition essentielle du maintien de la compétitivité en ce sens qu'elle
permet d'améliorer la productivité de l'entreprise. Elle vise :
La division du travail et la spécialisation des tâches : il doit y avoir une distinction
entre les concepteurs (bureaux d'études) et les exécutants. C'est ce qu'on appelle le
"best one way", il n'existe qu'une seule façon de travailler, celle étudiée par les
bureaux d'études (et c'est de ce fait la meilleure).
La parcellisation des tâches : c'est la décomposition du travail en éléments très
simples pour qu'ils soient faciles à exécuter (exemple : le film "Les Temps
Modernes").
La rémunération en fonction du rendement : correspond à une prime liée au
rendement (efficacité). Selon Taylor, la prime seule est le principal moteur de
motivation.
Le taylorisme est donc une méthode efficace pour une haute productivité à cours terme, mais
elle perd son efficacité lorsque l'on atteint le moyen terme.
Le principe administratif classe les activités des entreprises en six grandes fonctions :
Technique (fabrication)
Commerciale (vente)
Financière (comptabilité, gestion)
Comptable (bilan, inventaire...)
Sécurité
Administration (prévoir, organiser...)
Plus on évolue dans une hiérarchie, et plus la fonction administrative prend de l'importance.
Fayol propose la théorie des POCCC pour administrer les hommes. C'est à dire que selon lui,
pour administrer, il faut prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler.
Weber considère que pour manager, il faut appliquer la bureaucratie, qui correspond à trois
styles de direction :
Style charismatique - Il s'agit d'un leader qui possède d'énormes compétences et
qualités personnelles. Weber montre l'inefficacité de ce style en expliquant que si le
leader venait à tomber, il emporterait son organisation avec lui dans sa chute.
Style traditionnel - Il est défini sur les styles précédents, par le biais d'héritage de
l'entreprise commerciale. Le dirigeant hérite de l'autorité attachée au statut de dirigeant
mais les coutumes peuvent être rejetées. En fait, pour Weber, il n'existe qu'un seul
style.
Style rationnel ou bureaucratique - Les caractéristiques de ce style sont les
suivantes :
o Les membres de l'organisation sont personnellement libres.
o L'autorité est exercée à l'aide de procédures impersonnelles.
Les conséquences d'une bureaucratie excessives sont nombreuses. Tout d'abord au sein de
l'entreprise :
Lenteur administrative
Lourdeur
Baisse de productivité
Augmentation des coûts
On est loin des "cinq 0" (0 défaut, 0 stock, 0 délai, 0 panne, 0 papier)
Perte de dynamisme
Démotivation du personnel
Insatisfaction de la clientèle
Baisse des ventes
Inadaptation à l'évolution des marchés ou de l'environnement
Conclusion
Son expérience qui a abouti à la découverte des facteurs sociaux, qui a duré 5 ans, s'est
déroulée dans une entreprise de fabrication de téléphones "Western Electric", dans l'atelier
d'Hawton.
Au départ, son étude portait sur les causes de la fatigues, des accidents de travail, des hausses
d'absentéisme... en bref, les conditions physiques de travail. Il a constitué deux groupes de
travail de 6 femmes de façon libre (par affinité).
Maslow considère que les besoin exprimés par un être humain peuvent être hiérarchisés sous
une forme pyramidale.
Elle n'est pas applicable à toutes les personnes. Certaines personnes ont un besoin
d'estime exorbitant.
Elle n'est pas applicable à toutes les sociétés, compte-tenu du niveau de
développement. Les besoins physiologiques ne correspondent pas forcément un besoin
primaire. Dans la société développée et sécurisée, cette pyramide peut être appliquée.
Maslow considère que lorsqu'un besoin inférieur est gravement atteint, il cause une
entorse à la hiérarchie, c'est à dire qu'il prend la place de tous les autres besoins.
Selon ses propres termes, un individu qui n'est pas insatisfait n'est pas forcément satisfait. Il
considère que les facteurs d'insatisfaction peuvent être considérés comme des facteurs
d'hygiène. Il précise : "Si le manque d'hygiène entraîne la maladie, sa présence n'assure pas la
santé".
Pour être satisfait, il faut d'abord ne pas être insatisfait. C'est pour cette raison que l'on dit que
les facteurs de satisfaction ont un effet cumulatif, ils peuvent entraîner de la motivation
lorsque les facteurs d'insatisfaction sont gommés.
Par ailleurs, Herzberg préconise l'enrichissement des tâches, à ne pas confondre avec
l'élargissement ou la rotation des tâches. En effet, l'élargissement ou la rotation des tâches
correspond à la théorie X du management. Il consiste à confier à un opérateur donné, sur
plusieurs postes de travail, des tâches aussi inintéressantes les unes que les autres.
L'enrichissement des tâches consiste en revanche selon Herzberg à confier à un opérateur
donné sur son poste de travail les tâches suivantes :
Mac Gregor est l'inventeur des termes X et Y pour différentier l'école classique de l'école des
Relations Humaines.
Mac Gregor reproche à certains manageurs de fonctionner selon une théorie nommée X
constituée des hypothèses suivantes :
L'homme ordinaire éprouve une aversion innée au travail, il n'aime pas le travail et fait
tout pour l'éviter.
Il faut, pour qu'il puisse travailler, le contraindre, le contrôler, lui imposer des objectifs
et le menacer de sanctions.
Mac Gregor considère que "cet homo-sapiens désire la sécurité et n'aime pas la
responsabilité, il faut lui appliquer la D.P.O.". En s'inspirant de la pyramide de Maslow, Mac
Gregor propose la théorie Y. En effet, il consiste en le fait qu'il existe une part importante de
personnes qui peuvent se diriger elles-mêmes et se contrôler lorsqu'elles travaillent pour des
objectifs envers lesquels elles se sentent responsables. Elles aiment être responsabilisées car
elles y voient un enrichissement et la réalisation de soi. Il faut leur appliquer
Avec la théorie Y,
apparue la théorie de la
motivation. Selon cette dernière, on ne motive pas une personne, on donne les moyens aux
personnes de se motiver, elles sont suffisamment responsables, elles n'attendent que les
moyens de se motiver.
6.1 Le Toyotisme
A partir des années 60/70, le Toyotisme (ou ohnisme) est une nouvelle organisation du travail
qui s'est imposée comme une évolution du Taylorisme et du Fordisme. Il se revendique
comme un post-Taylorisme, il va donc tenter de répondre à l'absence de participation et à la
faible qualification par une grande polyvalence et un grand intérêt au travail. Le Toyotisme va
diversifier la production pour satisfaire les consommateurs en réduisant les risques de défauts
de fabrication et en évitant les stocks importants, toujours très coûteux.
Les flux tendus - c'est le principe du "juste à temps". Cela consiste en le fait que c'est
l'aval de la production (les clients) qui commandent l'amont de la production. Le JAT
permet à l'entreprise de disposer du stock juste nécessaire pour assurer la production
selon les commandes, permettant d'éviter les dépenses inutiles dues à l'achat de
surplus de stocks.
La polyvalence et la qualification du personnel - respect des "cinq zéros" : 0 stock,
0 défaut, 0 papier, 0 panne, 0 délai. On peut ajouter d'autre "zéros" : 0 accident de
travail (hygiène, sécurité...), 0 conflit (dialogue social).
L'autonomisation
6.2.Blake et Mouton
Eugène Bilé Akattia 49
Au milieu des années 70, Blake et Mouton ont formalisés un modèle d'action managérial
centré sur deux préférences :
A partir des années 80, apparaît une nouvelle conception de l'homme au travail marqué par de
nouvelles motivations comme la mobilisation, l'implication et l'adhésion du personnel aux
objectifs de l'entreprise. La théorie Z s'inspire de l'observation des entreprises japonaises et
des 500 entreprises les plus performantes. Elle propose une intériorisation des objectifs de
l'entreprise par la culture : la culture d'entreprise est l'ensemble des valeurs partagées par ses
membres, elle se manifeste par des rites (tutoiement, fête lors de nouvelles arrivées...).
La théorie Z a été reprise par l'ouvrage : Le prix de l’excellence écrit par T.Peters et
R.Waterman. Selon cette théorie, plus la culture de l'entreprise est grande, plus elle crée de
forts liens entre les membres de l'entreprise et guide leurs actions.
Elle apparaît aussi dans le processus de recrutement. En effet, on préfère avoir un groupe
homogène avec des compétences moyennes plutôt qu'un groupe sans
Le passé de l'entreprise.
Ce qu'elle veut être (défi collectif).
Ce qui fait ses actions (règles de fonctionnement).
Conclusion : Les hommes dans l'entreprise sont une ressource dont la gestion est complexe.
Il faut reconnaître toutefois qu'une bonne gestion de celle-ci est un élément fondamental du
succès et de la survie de l'entreprise.