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Fait par
Bouzid Hamed Abderrahime
Les réseaux traditionnels de téléphonie fixe des opérateurs historiques sont basés sur la
commutation de circuits (nommée aussi transmission TDM) entre les lignes d'abonnés, et sur
une organisation hiérarchique des commutateurs selon différentes zones d'appels. De plus, ce
réseau de téléphonie cohabite avec un ou plusieurs réseaux dédiés au transport de données
(dont le réseau utilisé pour la fourniture de services haut-débit DSL).
Le terme ADSL ou DSL (Digital Subscriber Line = Ligne numérique d’abonné) regroupe
l’ensemble des technologies mises en place pour un transport numérique de l’information sur
une simple ligne de raccordement téléphonique. Les technologies xDSL sont divisées en deux
grandes familles, celle utilisant une transmission symétrique et celle utilisant une transmission
asymétrique.
A chacun de ces groupes correspond une utilisation et des caractéristiques particulières. Les
différences entre ces technologies sont à différencier par :
➢ La vitesse de transmission
L’ADSL est une technique de communication numérique qui permet d'utiliser une ligne
téléphonique, une ligne spécialisée, ou encore une ligne RNIS, pour transmettre et recevoir
des données numériques de manière indépendante du service téléphonique conventionnel
version monoligne de HDSL, mais plus limitée en distance. Le SDSL est tout à fait adapté à
la visioconférence, aux travaux en groupe sur réseaux LAN interconnectés et est une solution
pour le remplacement des T1/E1
désignation commune à toutes les déclinaisons DSL à très large bande offrant un débit réseau
vers abonné de 13 Mbit/s à 51 Mbit/s selon une distance de raccordement inversement
proportionnelle à ces calibres. Pour une boucle locale de 1km, le débit offert butte sur
26Mbit/s. Cette variante xDSL vise à compléter une infrastructure FTTC (Fiber To The curb),
mais cette architecture hybride ne fleurit guère dans les réseaux de distribution des opérateurs,
à l’inverse de HDSL ou ADSL. C’est une technologie asymétrique en cours de
développement qui devrait autoriser un débit de l’ordre de 50Mbits/s sur le canal de diffusion.
Elle pourra s’appliquer à l’interconnexion d’immeubles ou de boucle de raccordement
complémentaire à une infrastructure de type FFTC, ainsi qu’à la télévision haute définition
TVHD.
A chacun de ces groupes correspond une utilisation et des caractéristiques particulières. Les
différences entre ces technologies sont à différencier par :
➢ La vitesse de transmission
La connexion point à point est effectuée via une ligne téléphonique entre deux équipements,
d’une part le NT (Network Termination) installé chez l’utilisateur et d’autre part le LT (Line
Termination) installé dans le centre de raccordement.
Le réseau téléphonique commuté (RTC) ou réseau téléphonique commuté public (RTCP) (en
anglais, public switched telephone network ou PSTN) est le réseau historique
des téléphones fixes, dans lequel un poste d'abonné est relié à un commutateur
téléphonique du réseau public par une paire de fils alimentée en batterie centrale intégrale
(la boucle locale). Les commutateurs téléphoniques sont eux-mêmes reliés entre eux par des
liens offrant un débit de 2 Mb/s, ce sont les blocs primaires numériques (BPN) ou par des
liaisons optiques PDH ou SDH plus performantes.
On peut considérer que le RTC est constitué d'un réseau local (boucle locale) et d'un réseau
dorsal (backbone)
Le réseau dorsal est découpé en zones; on distingue :
• Zone locale (ZL), c'est la zone desservie par un CL.
• Zone à autonomie d'acheminement (ZAA), c'est la zone desservie par un CAA. Une ZAA
qui englobe plusieurs CAA est dite zone à autonomie d'acheminement multiple ZAAM.
• Zone de transit secondaire ZTS, c'est la zone desservie par un centre de transit secondaire
(CTS).
• Zone de transit principale ZTP, c'est la zone desservie par un centre de transit principal
(CTP).
1. Le réseau local
Le réseau local ou réseau périphérique est constitué essentiellement des lignes
d’abonnés qui sont constituées de pair de cuivre de diamètre 0.4 à 0.6 mm de diamètre.
La ligne téléphonique aussi appelée boucle locale relie le poste téléphonique de l'abonné au
commutateur d’entrée dans le réseau Backbone de l’opérateur Ce commutateur est appelé
commutateur de rattachement ou commutateur d'abonné. Il se situe dans un bâtiment appelé
central ou centre téléphonique (le terme centre sera souvent confondu avec le terme
commutateur).
2. Le réseau dorsal
Il est constitué des commutateurs et des systèmes de transmission.
Le réseau a une structure étoilée/maillée, mais avec l’arrivé de la hiérarchie SDH*, le
réseau a tendance à migrer vers une structure en anneau. Les commutateurs (centres) :
sont fonctionnellement de deux types :
. Les centres d'abonnés
. Les centres de transit.
Les centres d’abonnés :
Ce sont les centres qui permettent le rattachement des abonnés. Ils sont différentiés en
deux types:
1. Les centres à autonomie d'acheminement CAA qui sont capables d'analyser les
numéros qu'ils reçoivent et les traduire en un itinéraire parmi ceux possibles pour
acheminer la communication vers l'abonné demandé
2. Les centres locaux CL qui ne sont pas capables d'analyser la numérotation ou ils sont
seulement capables d'analyser les numéros des abonnés qu'ils desservent, les autres
sont tous acheminés vers une seule direction. S'ils n'ont aucune intelligence et leur rôle
se limite à la concentration, on les appelle aussi centres auxiliaires
Les centres de transit :
Ils permettent de connecter les commutateurs qui n'ont pas de liaison entre eux. Ceci
permet d'avoir un réseau étoilé plus facile à gérer et moins onéreux. Les centres de transits
sont aussi différentiés en deux types, les centres de transit secondaires (CTS) et les centres de
transit principaux (CTP). Ils permettent de connecter les réseaux de deux pays sont appelé
centres de transit internationaux.
Figure 1.
Schéma simplifié d’un tronçon du réseau RTC
Les MSAN constituent une évolution naturelle des DSLAMs. Un MSAN est un équipement
qui constitue, dans la plupart des architectures de type NGN, un point d'entrée unique vers les
réseaux d'accès des opérateurs. A la différence d'un DSLAM, dont le châssis ne peut
supporter que des cartes permettant de proposer des services de type xDSL, un MSAN peut
supporter des cartes RNIS, Ethernet,... De ce fait, au sein d'un seul et même châssis,
l'opérateur peut déployer toutes les technologies d'accès envisageables sur son réseau. Le rôle
de media Gateway décrit ci-avant peut, dans certains cas, être « embarqué » au sein de ce
MSAN, et disparaître en tant que noeud de réseau dédié.
Description de l'équipement MSAN
Le ISAM-V étend les fonctionnalités du DSLAM en offrant en plus des services triple play le
service de la voix (POTS) et du RNIS (ISDN).
Notons que le DSLAM contient une carte de contrôle NT (Network Terminator), c'est la carte
qui nous achemine les données via le backbone IP et c'est aussi la carte qui est programmable
du DSLAM et qui contient sa configuration.
· La carte NVPS : La carte qui fait la signalisation avec le softswitch et avec les cartes LT.
La carte NVPS peut faire la signalisation pour plusieurs cartes LT même pour ceux qui
n'appartiennent pas au même MSAN (il s'agit des MSAN chainés ou distants) :
Le triple play:
est un mode d'approvisionnement de service dans lequel des services intégrés peuvent être
fournis à un utilisateur. Actuellement, les services intégrés régnants incluent le service d'accès
d'Internet haut débit, le service voice over IP (VoIP), et le service d'IPTV. Le but du service
triple play est d'encapsuler l'accès à bande large, le service de VoIP, et le service de vidéo
dans un raccordement à bande large indépendant pour faciliter l'utilisation et pour réduire le
coût d'entretien du support porteur de service.