Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
II – l’intérêt de ce cours
Chacun admet qu’il existe un véritable règne des droits fondamentaux, qui sont omniprésent dans
le droit français mais aussi dans d’autre droit dans d’autres ordres juridiques. Prérogatives dont les citoyens
peuvent imposer le respect aux pouvoirs/aux gouvernants. L’étude de ce droit représente un intérêt aussi
bien pour leurs titulaires (les citoyens) que pour les juristes qui les étudient.
A – intérêt pour les citoyens
1) La place des libertés et droits fondamentaux dans les faits d’actualité récente.
On peut penser aux révoltes dans les pays arabes. Il existe en droit positif toute une famille de droit
qui est très large. Ce qui caractérise les droits que nous allons étudier des autres droits c’est le fait qu’ils
soient opposables aux pouvoirs publics alors que le reste des droits sont des droits existants entre particuliers
(relation inter subjective ou droits privés).
En France, François Bayrou disait que : « les atteintes aux libertés se multiplient de façon
inquiétantes ». (cf. revue pouvoirs, numéro 130 de l’année 2009 consacré à « l’état des libertés » et cf. revue
jus politicum, volume 3 année 2011 consacré à « mutation ou crépuscule des libertés publiques, cf. revue
« la semaine juridique »).
Il faut savoir qu’il n’existe pas que le droit communautaire : droit de l’UE (27 Etats membres) en
effet il y a aussi le droit du conseil d’Europe (47 Etats membres). C’est la Cour de justice européenne qui
fait respecter les droits communautaires et pour le conseil d’Europe on retrouve la Cour européenne des
droits de l’homme. Cette dernière à la faculté de condamner les Etats (ex : la France en 2010 a été condamné
plus de 600 fois pour atteintes aux droits de l’Homme, Elle se place au 7 ème rang des pays les plus
condamnés parmi les 47 membres).
En décembre dernier (2011), il y a eu une grève des agents de sûretés dans les aéroports notamment à
Roissy. Or l’Etat à fait remplacer les agents en grève par de policiers (droit de grève, liberté consacrée par la
constitution de 1946).
Autre exemple, une circulaire faite par Paul Géant avait décidé d’interdire de proposer du travail aux
jeunes diplômés étrangers.
En 2012, un homme à la suite d’une altercation avec la police s’est retrouvé dans le coma. On peut
aussi parler des fichiers de police qui sont dit « incontrôlables » alors qu’il existe la CNIL (commission
nationale de l’informatique et des libertés) qui a pour but de contrôler les fichiers des autorités publiques.
Toujours dans le secteur de la police, il y a la polémique sur le « Taser » qui peut porter atteinte au
droit à la vie, ou encore les « drome » (aéronefs munis d’une caméra) et la vidéo surveillance qui peut
porter atteinte à la vie privé.
Les détenus en France se sont vu accorder des droits nouveaux afin de garantir leurs droits
notamment parce que la France s’est fait condamner à plusieurs reprises sur la question des conditions de
détention.
Aux Etats Unis, la peine de mort fait polémique notamment parce que la plupart des condamnés à
mort sont de race afro américaine (ex : Abdoul Jamal dont la peine de mort à été remplacé par la perpétuité).
Ou encore, l’exemple de la prison américaine de cuba : Guantanamo ou encore des agissements des soldats
américains en Afghanistan ou en Irak (prison d’Abou Ghraib). Mais aussi, les suicides de moines tibétains à
la suite de l’annexion du Tibet par la Chine.
Au Cambodge, un chef ayant causé la mort de plusieurs milliers de personnes, a été condamné.
Ces libertés occupent une place centrale dans la vie sociale et dans la vie de la société. C’est dire que
ces droits occupent une place tant au cœur de la vie de la société que dans celle de ses citoyens. Prérogative
signifie que ce sont des pouvoirs d’agir, ce sont des sphères de liberté et d’autonomie qui sont reconnus aux
individus et que ces derniers peuvent mettre en œuvre et exercer à leur profit. Ces prérogatives et pouvoir
d’agir sont indispensables à l’être humain. L’être humain à besoin d’agir, pour exister, pour réaliser pour
s’épanouir, l’individu a besoin de prendre des initiatives, et exercer les libertés en question c’est faire cela.
Prend une dimension sociale, voir sociétale et peut profiter à la société. Celui qui écrit des articles met en
œuvre la liberté d’expression. Le journal c’est la mise en œuvre de la liberté d’expression. Ce qui est vrai
pour la liberté d’expression est vrai pour toutes les libertés. Il n’y a pas que le journal, il y a aussi le cinéma.
Faire un film peut être aussi une forme de mise en œuvre de la liberté d’expression.
La mise en œuvre de ses droits intéresse tous les secteurs d’activité : domaine littéraire, artistique,
économique etc…
A l’inverse, au contraire, leur inexistence ou l’impossibilité de les exercer va engendrer des
frustrations et mécontentement, lesquels peuvent être de lourdes menaces et danger de toute sorte pour toute
la société. Exemple de la Tunisie, avec la révolte du Jasmin qui a pris naissance par l’immolation d’un jeune
homme ou encore l’exemple de l’esclavage ou encore l’exemple des émeutes dans les banlieues (ex : en
France et en Grande Bretagne).
Ces droits et libertés exigent de la part de leurs bénéficiaires une certaine vigilance et même une
vigilance de tout instant.
N.B: La CNIL crée en 1978 protège les libertés aujourd’hui mises à mal par les réseaux sociaux.
B – Intérêts pour les juristes
L’Intérêt est en rapport avec l’importance des droits dans le droit positif, ces droits ou libertés ne se
réduisent pas à une liste de droits. Il faut s’intéresser au traitement dont ces données font l’objet de la part du
Droit, de l’Ordre Juridique, du droit positif. Leur importance peut être vérifiée est vérifiable tant sur le plan
du droit français que sur le plan du droit international. Il faut bien comprendre l’importance du droit
international et du droit français.
1) L’importance sur le plan droit français.
En France les libertés et Droits des individus occupent une place éminente dans tout l’ordre
juridique.
a) Au niveau de l’ordre juridique global, ordre juridique français dans son ensemble
La tendance historique a consisté à les porter toujours plus haut dans la hiérarchie des normes
juridiques et donc à les hisser jusqu’au rang constitutionnel. Ce qui a consisté aussi à viser plus fort en ce
qui concerne le système de garanti. Il faut constater que la notion même de droit appartenant aux individus
est au fondement de l’ordre juridique français et de toute société démocratique.
C’est le pouvoir tel qu’il est organisé qui le veut. L’Etat français est par définition une organisation,
c'est-à-dire un ordonnancement. Le pouvoir peut être organisé de différentes façons. L’Etat français est
organisé en séparation des pouvoirs qui est à la base des pouvoirs. On peut concevoir une autre
organisation que celle-ci. On a distingué dès l’origine de l’Etat français, dès 1789. Le lien entre la séparation
des pouvoir et la garanti des droits date de Montesquieu qui a voulu garantir liberté et les droits en
préconisant la séparation des pouvoirs suite à son voyage en Angleterre et à son analyse du pouvoir anglais.
Ainsi, le pouvoir pouvait arrêter le pouvoir.
D’ailleurs l’article 16 de la DDHC porte sur la séparation des pouvoirs. Toute société
démocratique repose sur la séparation des pouvoirs. Ce qui prouve le besoin de séparer les pouvoirs, c’est
le besoin de protéger les droits. Les droits sont au fondement même de la séparation des pouvoirs et de
l’ordre juridique français.
John Locke bien avant Montesquieu disait que tout homme ayant en ses mains tous les pouvoirs, est
tenté d’en abuser.
Article 34 de la constitution : le parlement a le pouvoir de contrôler l’exécutif du fait que ses
membres soient issus du suffrage universel.
Théoriquement il y a une séparation des pouvoir mais l’actualité mène à se demander s’il y aurait pas
en pratique une certaine confusion des pouvoirs. Un organe donné n’aurait-il pas tendance à s’immiscer
dans les affaires des autres pouvoirs. Exemple du « fait majoritaire » où le parlement a tendance à être
soumis au gouvernement, et ne remplis pas alors son rôle de contrôle de l’exécutif. (Un auteur a comparé le
parlement à une caisse enregistreuse de l’exécutif). Le pouvoir exécutif à tendance à méconnaitre
l’indépendance du pouvoir judiciaire (autorité). Le parquet est dénoncé par la cour européenne des droits de
l’homme comme n’étant pas une autorité. La nomination des magistrats incombe en effet aux pouvoir
exécutif. Ce qui pose la question de l’effectivité. Comment garantir la séparation des pouvoirs si ces
organes qui sont censé la protéger ne sont pas indépendants ?
Un autre aspect important c’est l’Etat de droit : c.-à-d. que tous les organes sont soumis au droit et
doivent respecter celui-ci (création du conseil constitutionnel par la constitution de 1958 mais son action a
été mise en place réellement par une décision du 16 juillet 1971).
b) Données spécifiques
Le 17 juillet 1998, à Rome plus précisément le Statut de Rome a été créé par le conseil de sécurité
des nations unis. La cour pénale a une compétence générale pour connaitre les crimes de guerre et crime
de génocide.
Il y a 3 ans les nations unies (puisque la plus part des réformes faites sur le plan international
général se font sous l’égide de l’assemblée générale des nations unies des nations unies) ont reconnu les
droits des peuples indigènes, aussi appelé peuples premier. Sont concerné les Etats Unis, le Canada,
l’Australie (aborigènes) ou encore la Nouvelle Zélande.
Quand dans l’actualité on par les libertés, on en parle quand elles sont méconnues ou violées. A ce
moment, on veut parler d’une défaillance ou déficience dans la protection des libertés. Ce qui est en cause
est donc leur protection. Mais il n’y a pas que cela dans le droit des libertés et droits fondamentaux. Il faut
aussi parler des mécanismes qui sont là pour les protéger. (Conseil Constitutionnel (3ième partie) avant cela
nous parlerons de l’existence même des droits fondamentaux. Données qui sont consacrée par le droit
positif. Comment ces facultés acquiert elle le statut juridique de liberté (proclamation de certains textes et
autres actes) (2ième partie) et première partie parlera de la notion des droit et liberté.
Notion
Existence,
Protections
Bibliographie :
PONTIER Jean-Marie Liberté Publique Hachette collection les fondamentaux (160 pages)
Michel LEVINET Théorie Générale des droits et libertés. BRUYLANT collection Droit et Justice.
(648pages)
Théorie générale des droits et libertés. Droit et liberté fondamentaux par Xavier DUPE de BOULOIS au
PUF (presse universitaire de France) dans la collection licence droit.
ISRAEL Jean Jaques Droit des Libertés Fondamentale à la LGDJ.
ROLLAND PATRICE la protection des libertés en France DALLOZ collection connaissance du droit.
Turpin Dominique les libertés publiques chez GUAINOT
Parmi les usuels :
Dictionnaires des droits fondamentaux. DALLOZ. Dominique CHAGNOLAUD et
DICTIONNAIRE DES DROITS DE L’HOMME au PUF.
Juris classeur liberté ;
Revue : AJDA, RFDA, revue POUVOIR. Le MONDE, le FIGAROT, le MONDE DIPLOMATIQUE.
2) La jurisprudence.
Le terme est utilisé par certaines décisions du conseil constitutionnelles.
Exemple de la décision en date des 10 et 11 octobre 1984 concernant la liberté de communication des
pensées et des opinions.
22 janvier 1990 et 13 aout 1993 concernant les droits des immigrés.
De même la décision du CC du la langue française de 1994 qui utilise l’expression liberté
fondamentales.
Le conseil d’Etat. Le 8 avril 1987, ministre de l’intérieur et de la décentralisation contre PELTIER,
qui qualifie ainsi la liberté d’aller et venir, considérant qu’elle n’est pas limitée au territoire nationale. Etait
en cause la confiscation de passeport à l’aéroport par les autorités de l’aéroport. Le CE avait considéré qu’il
y avait ici une voie de fait.
B – une notion non définie.
Le droit français utilise des notions, les mets en œuvres, et dans cette optique éprouvent quelques fois
le besoin de les définir. C'est-à-dire que le droit va indiquer comment comprendre et entendre certaines
notions quand ils sont en présence de la chose.
On peut citer la diffamation définie par la loi de 1981 sur la presse, définie comme toute allégation
ou toute imputation…,
La réforme de la garde à vue. La commission de l’assemblée nationale avait modifié la garde à vue.
Il y a le fait que pour la première fois la garde à vue sera définie en France. Cela n’est pas sans conséquence.
A partir de la définition, on pourra savoir si ce que l’autorité fait est légal ou non. Dans la définition, il y a
des éléments qui peuvent servir. Le plus souvent, celui qui définit est le Parlement. Le juge peut aussi le
faire dans le cas où la loi ne le fait pas. Par exemple, le service public n’était pas défini. Pour autant la
notion était mise en œuvre et n’était pas défini. La doctrine demandait une définition, et c’est ce qu’à fait le
conseil d’Etat dans un arrêt de 1956 sur les Syndicats et Industries Aéronautiques. Le conseil D’Etat
énumère les éléments constitutif et donc défini le Service Public.
La définition est donc importante en droit mais pour autant fait défaut à la notion de Libertés de Droit
Fondamentaux.
Paragraphe 2 : les éléments constitutif de la notion
Toute notion juridique est une entité de signification. C’est un composé d’idée, d’éléments. Définir
consiste à avancer les éléments caractéristiques de la chose définie. Exemple précité de la définition de la
garde à vue. Décidée dans le cadre de l’enquête qui concerne une personne suspectée d’avoir commis un
fait délictueux. Laquelle consiste à retenir la personne, à la priver de liberté, autant d’éléments.
Autre exemple : le service public est définis comme étant une activité d’intérêt général, qui est
exercé par ou sous le contrôle de l’administration.
A – compréhension de la notion
Il s’agit d’un droit, d’une prérogative attribué à la personne, qui lui appartient, et surtout une
caractéristique supplémentaire et essentielle. Il y a des droits qui ne sont pas des libertés fondamentales.
Dans les relations parents enfants il y a des prérogatives reconnues aux parents ou enfants, donc attribués
soit à l’un ou l’autre.
Autre élément, ce droit est opposable à l’autorité publique, au pouvoir, à l’Etat et à ses
démembrements.
1) Des droits appartenant à la personne
Premier élément : il s’agit de droit appartenant à la personne. Cet élément selon lequel toute
personne a des droits est présent dans la convention.
L’article 1ier du texte de la convention dit : « les hautes parties contractantes, reconnaissent à toute
personne relevant de leur juridiction, les droits et libertés définies au titre premier de la présente
convention. »
Toute personne se voit attribué des droits reconnus dans la dite convention. En outre, les articles
suivant définissent ces droits, les énumèrent. Article 2 énonce le droit de toutes personnes à la vie.
Article 5 : « toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Avec le droit à la vie, celui-ci est
essentiel. La sûreté est un aspect de la liberté individuel, lequel est un droit large qui peut se décomposer.
Dans celui-ci, on a la possibilité donnée à toute personne d’exiger le respect de son corps. C’est celui-ci qui
explique qu’on ne doit pas porter atteinte au respect de la personne physique.
Article 6 de la convention : toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement,
publiquement, et dans un délai raisonnable.
Article 8 : « toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale de son domicile et de sa
correspondance. » relève de la liberté individuelle tout comme la sûreté. (Droit à l’image, le respect du
domicile, le secret de la correspondance).
Article 9 : « toute personne a droit à la liberté de pensé de conscience et de religion. »
Il existe maintenant une troisième catégorie de norme dans laquelle entre les droits subjectifs. Il
s’agit des normes permissives. Normes dont le propre est de permettre aux individus de faire des choses.
Une précision : il y a autorisation et autorisation en droit. Une déclaration des droits à pour objet de
conférer des prérogatives. Du simple fait que la chose n’est pas interdite, ce qui n’est pas interdit est permis.
Il s’agit en vérité d’une simple tolérance, l’autorité peut revenir là-dessus et interdire ce qui était toléré. Une
telle autorisation doit être écartée ici, les droits fondamentaux et liberté sont des autorisations expressément
accordés par une norme. Les autorités administratives qui disposent de nombre de tolérance ne peuvent pas
remettre en causes les Libertés et Droits Fondamentaux, consacrés par le droit positif. Quoi qu’il en soit ces
normes dites permissives qui accordent ces autorisations donnent le libre choix, permettent.
Exemple : disposition article 11 de la DDH de 1789 : la libre communication des pensées et des
opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler écrire, imprimer
librement.
Préambule de la constitution de 1948 article 7 paragraphe 7 tout homme peut défendre ses droits et
ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. De façon générale c’est cette
possibilité que l’ont retrouve dans l’expression « a le droit de » donc se voit conférer cette prérogative là.
C’est le droit au sens objectif qui reconnait cette possibilité.
Les libertés et droits fondamentaux sont des droits signifie que ce sont des facultés/pouvoir quant à
l’exercice d’une certaine activité, quant à l’adoption d’une certaines conduite. Ces libertés et droits sont
institués par le droit objectif.
Si on consulte la charte des droits fondamentaux de l’union européenne qui date du 7 décembre 2000
comprend les mêmes locutions « a le droit de. »
Dire que ce sont des facultés qui sont reconnues ou consacrés par le Droit objectif, c’est viser le droit
interne dans toute ses composantes (Constitution, loi, Jurisprudence, PFRLR) mais comprend aussi les
ordres juridiques internationaux. Concrètement un ordre juridique régional comme le droit européen et
même à la fois le droit européen des droits de l’homme. Le droit de l’union européenne, qui est contenu dans
les directives et les dispositions de la cours de justice de l’union européenne. Il faut aussi reconnaitre l’ordre
juridique universel, dispositions de l’ONU. Du 10 décembre 48.
B – l’appartenance de ces droits à la personne
Comme toute donnée juridique, ces droits et libertés sont créées par le droit positif. Les
conséquences de cette affirmation, leur création est dénommée de différentes façons. Dans la littérature
juridique on peut parler de « consécration » mais aussi « reconnaissance » mais aussi « proclamation »
autant de termes qui désignent une même réalité à savoir une opération, un acte accompli par les organes du
droit.
Cela va nous amener à nous intéresser à cet acte. Mais pour que ces droits et libertés fondamentaux
puissent correspondre à une réalité, pour qu’ils puissent avoir une effectivité dans le droit positif, il ne suffit
pas que cet acte ait été accompli/qu’ils aient été proclamés ; il faut qu’ils aient fait l’objet d’une organisation
par le système juridique concerné. Par le droit français, droit au sens objectif (chapitre 2).
Chapitre 1 : leur reconnaissance
Comment sont créés ces droits et libertés fondamentaux ?
Quels les droits et libertés fondamentaux ?
Section 1 : la théorie générale de leur reconnaissance.
La proclamation/consécration/reconnaissance est une opération sans laquelle les libertés et droits
fondamentaux ne peuvent avoir d’existence (paragraphe 1). Mais dire que c’est une opération juridique c’est
dire que c’est un acte réalisé par certains individus investis d’une qualité d’organe (paragraphe 2).
Paragraphe 1 : l’opération
A – regards dur le procédé
Ce procédé, cette opération, cette technique est un acte éminemment juridique. Cet acte est un acte
de qualification.
1) la qualification
Il y a dont l’objet juridique qui à cause de la qualification va devenir un objet juridique, mais qui
avant la qualification était un simple objet, une activité par exemple dont on ne sait rien au départ. On sait
juste qu’il s’agit d’une activité. Le problème est de savoir ce que c’est juridiquement. Est-ce un Spic ? Au
regard des conséquences juridiques, la séries de règles applicables, le régime juridique de la chose
qualifiés. Le droit n’est que de la qualification. Quelque soit l’exemple, au départ on ne sait rien de la
chose, et c’est le juge qui va déterminer si, une activité est un Spic ou un Spa. Ce sera un Spic parce que le
juge aura décidé qu’il s’agit d’un Spic, en qualifiant cette activité. Avant ce travail de qualification,
l’activité n’est pas un objet juridique. C’est la raison pour laquelle il faut faire la différence entre l’état de
chose et la qualification sui intervient et qui donne un statut juridique à cette chose. Et ce n’est qu’à partir
de ce moment que l’on est en présence d’un objet juridique. À priori, au départ rien n’est un objet juridique
tant que n’intervient pas une qualification. L’objet juridique n’existe pas par nature mais résulte d’un
travail humain : le travail de qualification du fait. Tout objet ou fait juridique présuppose/sous entend une
qualification juridique.
Exemple d’une automobile. Au départ c’est une chose. Maintenant, si on dit qu’il s’agit d’un
véhicule administratif. La différence se fait entre l’automobile, et le véhicule administratif, concept
juridique, qui va servir à qualifier. Cette qualification va entrainer des conséquences au niveau des
responsabilités en cas de dommage. Mais pour dégager les règles de la responsabilité, il faut commencer
par qualifier pour déterminer le régime juridique applicable. S’il s’agit d’un véhicule administratif, des
règles propres seront engagée. En sortir du fabriquant, le véhicule deviendra administratif non pas après
l’achat par la personne publique, mais lorsqu’elle l’attribuera à un agent public pour une mission publique.
Le juge n’attribue pas de qualification selon son bon vouloir. Il se réfère à des caractères, à des critères
contenus dans la notion juridique de la chose, dans la notion juridique du véhicule administratif. Tout est
régenté par le droit. Cela donne lieu à des catégories. Les choses vont entrer dans ces catégories du fait de
la qualification
C’est dire qu’une chose n’est pas par nature un objet juridique. C’est cette opération juridique
fondamentale qui va attribuer la « qualité de » à une chose. C’est la qualification qui fait d’un objet donné
un objet juridique. C’est un acte qui opère selon le schéma « A » est « B » juridique.
De façon essentielle, le verbe être : vaut juridiquement : a la valeur juridique. Tel véhicule a la valeur
de véhicule administratif, c’est à dire vaut pour le droit/compte pour le droit comme un véhicule
administratif. Le droit traite la chose comme telle catégorie juridique pour en tirer les conséquences.
Ce procédé mental s’appelle la subsomption (subsumer c’est mettre sous).
Avant la décision du 16 décembre 71, la liberté d’association n’était pas encore un droit positif. Le
juge en qualifiant, va en faire un Principe Fondamental Reconnu par les Lois de la République. Ici on voit
bien que cela signifie compte pour le droit comme/vaut pour le droit comme. D’où comme conséquence
l’opposabilité directe pour le Parlement.
En 1901 la loi, le parlement va qualifier…
Conséquences qu’il ne pouvait pas dégager de liberté publique.
2) les enseignements
Cet acte juridique au plus haut point la qualification peut être opérée par différents organes. Presque
tous les organes du droit qualifient, c’est un acte éminemment juridique et quotidien.
Le législateur va indiquer les conditions d’application du droit et ce faisant va définir les notions
juridiques et comment entendre les choses. Et le juge sur la base des indications données par le législateur fa
qualifier. Il arrive que le législateur ne définisse pas, et le juge va y allier. La doctrine française va réclamer
une définition pour savoir ce qu’est un service public et savoir que.
C’est dire que les libertés et droits fondamentaux n’existent pas par nature, c’est à dire tant que
n’intervient pas l’acte de qualification par un organe de droit. Cela ne fait pas de la chose un objet juridique.
Ce sont donc les organes juridiques qui attribuent la qualification de droit fond.
Cette qualification en tant qu’elle concerne les droits et justement ce qui est dénommé
consécration/proclamation.
Cet acte, la proclamation est un acte éminemment politique. Cela signifie qu’une déclaration de droit
se situe toujours dans un contexte historique particulier. On proclame toujours ces droits dans des
circonstances particulières. C’est une déclaration faite dans un contexte révolutionnaire. Un ordre socio
politique établie est renversé. 1946 en France est au lendemain de la 2GM, on change de constitution. La
proclamation des droits intervient toujours dans un contexte particulier. La loi fondamentale allemande c’est
au lendemain de la Guerre.
Pour ce qui est de certains Etats qui ont accédé à l’indépendance… on va peut être modifié la
constitution égyptienne, peut-être pour y inscrire des droits. Les droits sont au cœur des déclarations.
Par exemple pour les déclarations c’est le même schéma a est B juridique. Concernant la déclaration
du 26 aout 1789. L’article 2 dit « … ces droits sont la liberté, la sureté, … ».ce qu’il faut comprendre c’est
qu’il y a le schéma qui est mis en œuvre. Il est dit que la liberté est un droit de l’homme. La résistance à
l’oppression est un droit de l’homme. S’il s’agit de droit, c’est du fait de cette qualification accompli par
l’assemblée, organe juridique, et qui ont subsumé ces choses là aux droits de l’homme.
La convention européenne des droits de l’homme. Dans son article premier « les hautes parties
contractantes reconnaisses à toute personne relevant de leur juridiction les droits et liberté ». Les droits et
liberté qui sont énumérés ci après. Ici encore, il y a qualification : les droits et liberté sont des droits
fondamentaux. C’est un acte qui vient faire d’une prérogative une liberté fondamentale et un droit
fondamental.
Le fait de dire liberté d’association n’est pas déjà dire qu’il s’agit d’une liberté fondamentale
reconnue juridiquement. Le fait de parler de liberté d’association, n’a rien de juridique. C’est d’abord
philosophique. C’est une perspective. C’est à partir du moment où un acte juridique intervient qu’il s’agira
d’une liberté avec un statut juridique, exploitable et opposable aux pouvoirs.
Par exemple : le « droit de mourir » le « droit de se donner la mort » est encore un débat
philosophique et éthique, mais peut être qu’un jour, avec l’évolution des mentalités le droit ave ses organes
va en faire un droit juridique. Pour l’instant il ne s’agit que d’une éventualité qui n’a pas le statut juridique
de liberté fondamental. Il ne s’agit pour l’instant que d’un point de vu donné.
Pour rester dans les débats juridique terre à terre, l’avocat d’un client quelconque, présent les choses.
Il tente de qualifier. On part du principe qu’il est de bonne foi. Pour autant, même s’il avance qu’un papier
est un testament authentique, c’est au juge que revient la qualification juridique. Le juge doit motiver sa
décision, il doit donner les éléments sur lesquels il fonde sa qualification.
La cour de cassation qui va infirmer, va pratiquer la même opération en changeant la qualification,
mais il s’agira toujours de la même chose, quand bien même le juge suprême lui donnera une nouvelle
qualification.
Autre enseignement, il s’agit bien d’un acte humain. La précision est importante quant aux
conceptions jus naturalistes. Conception qui disent qu’il existe des droits au dessus du droit positifs. La
critique est de se demander quel acte a donné à ces droits naturels la qualification
Dernier enseignement, si qualifier c’est subsumer quelque chose sous un concept/ une notion il
convient d’observer qu’une même chose peut être subsumée sous des notions différentes. Ce qui est vrai
pour tout, est vrai pour nos facultés et prérogatives. En 971 la liberté d’association est subsumée sous le
concept de PFRLR (alors qu’il avait été subsumé sous le concept de liberté publique en 1901 par le
législateur).
B – regards sur le qualifié.
1) sur son caractère de liberté fondamentale
Il n’y a aucun objet qui porte intrinsèquement sa qualification. Ce caractère est incubé à cette chose
par la qualification. Cette opération, la subsomption confère la qualité de liberté fondamentale à la faculté,
possibilité dont il s’agit. La précision est importante parce qu’il y a en doctrine des débats. Il faut savoir en
vertu de quel acte une liberté présumée est une liberté fondamentale.
Cela veut dire que chaque droit fondamental a une histoire. On peut traiter séparément chaque
liberté. La liberté de réunion, la liberté d’association (1901 : liberté publique ; 1971 PFRLR).
2) sur sa valeur et sa catégorie juridique
Le droit qualifie pour tirer des conséquences de sa qualification. A chaque concept ses conséquence
et à chaque catégorie juridique son régime juridique. Il y a des textes qui vont s’appliquer à ce moment là. A
partir du moment où le conseil constitutionnel a fait de la liberté fondamentale un PFRLR des règles ont été
dégagée.
Les conséquences dégagées de la qualification liberté fondamentale ne pouvait pas être dégagée avec
la qualification de liberté publique : parmi elles : l’opposabilité au parlement.
Concernant la proclamation des droits au niveau européen, il y aura comme conséquence pour les
déclarations de droits proclamées par l’union européenne l’opposabilité aux Etats membres.ces droits vont
s’imposer aux membres de l’union européenne.
D’autre conséquences : les titulaires des droits pourront s’en prévaloir et pourront faire jouer toute
les conséquences. Les avocats verront toutes les implications, tout le géni de l’avocat va consister à voir tout
ce qu’il peut tirer de la qualification. Toutes les notions juridiques ont une certaine profondeur qu’il faut
exploiter. Il faut avoir l’intelligence de voir toute ces conséquences et de les exploiter.
lundi 28 février 2011
…
Certaines libertés apparaissent avec le besoin. Exemple de la liberté du cinéma, composante de la
liberté d’expression qui n’aurait pas pu être proclamée en 1789. Aussi la loi sur l’accès au document
administratifs qui date de Juillet 1978 qui reconnait la possibilité des usagers des administrations d’avoir
accès aux données qui les concernent et aussi un droit de rectification car ces données peuvent nuire aux
individus.
Le droit au respect de l’environnement, charte de 2005, la défense de l’environnement est quelque
chose de récent et n’aurait pas pu être proclamé avant. La consécration du droit s’est faite donc en 2005,
avant d’être incorporé au bloc de constitutionnalité.
Les progrès faits dans les techniques du vivant, telles que les biotechnologies, ce qui a donné les lois
bio éthiques en 1994 qui ont été toilettée dernièrement.
Il y a donc une liste des libertés et droits fondamentaux qui n’est pas définitivement clause. Elle n’est
pas limitatives et restent ouverte ; il faut s’attendre à ce qu’il en soit proclamée régulièrement. Exemple de
l’euthanasie qui est un « droit » en gestation, en débat. Il ne serait pas étonnant que ce droit là soit proclamé
un jour. Autre exemple : celui du « droit » à l’enfant, qui n’est pas encore proclamé et qui doit être compris
comme une possibilité. Une possibilité de se donner la mort en cas de maladie incurable. Cette possibilité ne
sera élevée en droit que par un acte de qualification. Le droit à l’enfant est en débat.
L’AG de l’ONU n’a pas adopté que les trois textes cités. Elle en a adopté d’autre dénommé
convention, relatifs toujours au droit des individus et qui portent sur des thèmes particuliers, spécifiques.
Par exemple :
la convention des nations unis pour la prévention et la répression du crime de génocide. 9
décembre 1948. (qui précède d’une journée la déclaration universelle).
19 juillet 1998 à Rome, la CPI, juridiction permanente pour connaitre de ce type de crime
(crime de guerre, crime de génocide). C’est dire que c’est une formation importante.
La convention des Nations Unis sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes
contre l’humanité. 26 Novembre 1968.
Déclaration de l’esclavage comme crime contre l’humanité. (loi adoptée en France sur la base
de ce texte). Conventions qui ont plus ou moins accord avec nous.
Convention de ‘ONU sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciales adoptée
le 21 décembre 1965 par l’AG des NU. C’est un texte dont on se sert un peu partout dans le
monde et qui pousse les Etats à adopter des institutions dans ce sens. Exemple de la HALDE
en France. Des gens se sont donc prévalus de ce texte pour dire à la France de mettre en place
des mécanismes propre à rendre ces droits effectifs.
La Convention de l’ONU sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard
des femmes. Adoptée à New York le 1er Mars 1980.
La convention de NY sur les Droits de l’enfant adopté le 26 janvier 1990.
2) au niveau régional
Le problème est légèrement différent ici, puisque s’il s’agit de rendre les droits proclamé pour des
sujets. Sur le plan universel il s’agit de les rendre opposable à tous les Etats membre de l’ONU. Ici, il s’agit
de les adopter, les Etats restent libres de les ratifier. Tant que l’Etat n’a pas ratifié le texte quel qu’il soit, on
ne peut pas le lui imposer. On peut signer mais sans ratifier. Il faut faire en sorte que le maximum d’Etat au
plan universel ratifie les traités. C’est dans ce sens que les choses évolue.
Mais au niveau régional il en va différemment, s’il s’agit de les rendre opposable qu’à l’endroit d’un
certain nombre d’Etat. Des Etats qui existent sur un continent donné puisque les textes proclament les droits
sur le plan régional existent sur quasiment tous les continents. Sur un même continent on a souvent plusieurs
organisations internationales. Le souci est de savoir laquelle a qualité à proclamer les droits puisqu’elles ont
des domaines variés (techniques,..) Ici, il s’agit des organisations à caractère politique et de la mission que
l’organisation s’est donné. En Europe, il y a une organisation qui s’est donné cette mission là. Elle a
vocation par ses statuts pour proclamer des droits, et il s’agit du Conseil de l’Europe.
Le conseil de l’Europe est créé par un traité de Londres du 5 mai 1949. Cette création précède celle
de la construction européenne, à savoir la CECA. Créée par 10 Etats, avec en vu de promouvoir la
démocratie en Europe ainsi que les droits des individus ainsi que les libertés fondamentales. L’organisation a
même dénommé sa convention, la convention de sauvegarde. C’est en Europe l’organisation qui s’est donné
mission de promouvoir les valeurs démocratiques, l’Etat de droit et les libertés fondamentales. Aujourd’hui,
le Conseil de l’Europe compte 47 membres (contre 27 membres pour l’UE). On l’appelle la Grande Europe
par opposition à la « petite Europe » alias l’UE. C’est une organisation qui a rempli un travail considérable
en Europe. Si le bloc de l’est s’est effondré, c’est en grande partie par le travail de ce Conseil. La Russie
elle-même, qui était la cheville ouvrière du bloc socialiste et était contre les valeurs occidentale a ratifier la
DSDH le 5 mai 1998.
Ces traités posent que la reconnaissance de certaines libertés ne peut jamais être remis en cause. Ceci
même en cas de guerre ou de danger public. C’est l’article 15 de la Convention. C’est ce que l’on appelle les
droit interrogeables.
Concernant les autres continents : convention américaine relative aux droits de l’homme, adoptée
dans le cadre de l’OEA, adoptée au Costa Rica le 22 Novembre 1969. Cette convention est entrée en vigueur
en 1978.
Sur le continent Africain : charte Africaine des droits de l’homme et des peuples, adoptée à chaque
fois par l’assemblée générale de ces organisations. C’est Assemblée générale de l’OUA qui a adoptée cette
charte à Nairobi au Kenya le 26 juin 1981. Cette convention a été ratifiée par presque tous les Etats de cette
organisation. Texte entrée en vigueur en 1986.
Section 2 : la place des libertés fondamentales.
Ici, il s’agit de voir quelles sont les libertés et droits fondamentaux. Voir quelles sont els prérogatives
qui ont le statut juridique de liberté fondamentales et de droits fondamentaux. Il s’agit de procéder à une
sorte de recensement de ces droits particuliers.
Trouvent place dans cette classe/ doivent être recensé comme liberté fondamentales les facultés qui
ont fait l’objet d’une qualification adéquate. Comme par exemple le Conseil Constitutionnel a déclaré les
libertés d’association en tant que PFRLR.
Ces droits ont un caractère hétéroclite et fragmentée. Pas de liste hétérogène. Si l’ont s’en tien au
droit interne français, force est de constater ce que ces droits sont aujourd’hui encore dispersés dans des
textes divers, épars : Préambule de 1946, dans la charte de l’environnement, etc.
Le problème se pose d’une refonte du catalogue constitutionnel des droits fondamentaux. Ceci afin
de disposer d’un corpus de droit qui se distingue à la fois par sa complétude, par sa modernité, et sa
cohésion.
A l’intérieur de cette classe, il convient de faire une place à part au liberté fondamentales qui
constituent ce que l’on appelle les « libertés classiques » et les autres liberté fondamentales.
Paragraphe 1 : les libertés « classiques »
Chercher à identifier ces libertés « classiques » et en suite énoncer quelques remarques.
A – Identification de ces libertés ou droits.
Ce qu’il s’agit de voir c’es ce à quoi ces liberté doivent aujourd’hui leur caractère de liberté
fondamentales et en suite ce qui els caractérise,
1) le statut de liberté fondamentale
C’est une qualité que ces libertés dites classiques tiennent de la reconnaissance réalisée par leur
proclamation par la Convention Européenne du 4 novembre 1950. Qualité qu’elle tienne de la Convention
Européenne des Droits de l’Homme. C’est le cas des libertés suivantes. Les articles qu’elle peut citer sont
celle de la déclaration de la convention des droits de l’homme. Le droit à la vie, est un droit qui emporte
comme conséquence que la mort ne saurait être infligée de façon intentionnelle par le pouvoir. Il faut avoir
la présence d’esprit ici pour comprendre que ces libertés dites classiques ont été proclamée par le Conseil de
l’Europe en 1950 mais qu’elles l’ont été aussi par d’autre textes, par exemple, la Déclaration Universelle de
1948, mais aussi par le pacte international, relatif au droit civils et politiques, mais encore ceux à caractère
économiques, social et culturel (trois générations).
La mort ne saurait être donné ainsi volontairement. L’article 2 de la Convention Européenne protège
le droit à la vie. Est important aux yeux de la cours européenne des droits de l’homme. Cette cour estime que
sans ce droit à la vie « la jouissance de l’un quelconque des autres droits et libertés garanti par la
convention serait illusoire. » CEDH 29 Avril 2002 PRETTY contre Royaume Uni
« Parmi les dispositions de la convention qu’elle juge primordiale, la cour dans sa jurisprudence
accorde la prééminence à l’article 2. » CEDH 25 sept 1995 Mac CAN et autre contre Royaume Uni
Parmi les libertés classiques, il y a, sans hiérarchie puisque chaque droit à son importance et son rôle
propre. Autre liberté : droit à la liberté et à la sûreté article 5 de la Convention Européenne des droits de
l’homme. Droit en vertu duquel nul ne peut être privé de sa liberté. C’est ce droit là que l’on et fondé à
opposer aux autorités de police lorsqu’elles arguent procéder à des arrestations délit de facies.
Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitement inhumain ou traitement dégradant.
La France est condamnée régulièrement pour les traitements auquel les détenus sont soumis dans les
prisons. Les prisions ont toujours été une terre d’élection des mesures d’ordre intérieur, décisions qui ne fait
pas grief, qu’on ne peut attaquer, que le juge ne peut pas connaitre. Ces punitions portaient souvent atteinte
aux droits les plus élémentaires que les détenus n’ont pas perdus en dépit de leur peine d’emprisonnement.
Le droit pénitentiaire en France a fait des avancées remarquables ces dernières années sur la base de cela.
C’est en vertu de cette liberté appelle le droit à la sureté, que nul ne peut être tenu en esclavage ni en
servitude. Article 4-1 de la convention. Ou que nul ne peut être astreint à accomplir un travail forcé ou
obligatoire. Article 4-2.
Ce qui est interdit est par exemple le proxénétisme. La personne qui se fait de l’argent, et qui a des
revenu est soumis à l’impôt. Cette notion recouvre l’intégrité physique et morale de la personne. Arrêt
PRETTY de 2002. Peut parfois englober les aspects de l’identité physique et sociale de l’individu CEDH 7
février 2002 LIKULICH. Notion qui comprend aussi des éléments tels que l’identification sexuelle, le nom
que chacun à droit au nom et de l’orientation sexuelle et la vie sexuelle. Autant d’élément qui relève de la
sphère personnelle protégée par l’article 8. Droit au secret concernant les différents aspects de sa vie
propre. Ce qui n’est pas sans conséquence puisqu’en vertu de cela toute personne ne peut s’opposer à la
divulgation d’information en rapport avec sa vie privée. Peut faire obstacle aussi à la diffusion de son image.
C’est ce que l’on appelle le droit à l’image qui a connu un développement extraordinaire ces dernières
années du fait du développement des média.
Ce droit comprend aussi le droit au respect de la vie privée, le droit à l’inviolabilité des
correspondances (en France traditionnellement appelée le secret des correspondances) vrai pour les
correspondances écrites mais aussi pour les communications électroniques et téléphoniques. Vaut aussi pour
la protection de données à caractère personnelle (Création de la CNIL en 1978). Une personne transsexuelle
a le droit d’obtenir la modification de son Etat civil en vu de le rendre conforme à sa nouvelle identité.
CEDH 11 juillet 2002, GOODWIN contre Royaume Unis.
De même le droit à la réputation sur le fondement du même article. Puisque la réputation d’une
personne, a décidé la cour européenne des droits le l’homme, doit être regardée comme une partie de son
identité personnelle et psychique. C’est un élément de sont identité propre. CEDH 15 décembre 2007
PHEIFER contre Autriche.
On rattache aussi la liberté du domicile à ce droit. lui permet de se préserver des ingérences de
l’Etat/personne publique. Ce droit comporte la liberté de choisir son domicile et de changer son domicile.
Arrêt de la Cour de cassation 1ère chambre Civil 5 février 2006 Société FIDAL contre Conseil de l’ordre du
barreau des avocats de Nancy. Sans compter le problème des perquisitions.
La liberté de penser article 9-1. Même article pour la liberté de conscience et la liberté de religion.
Notons la liberté d’expression article 10 de la convention des droits de l’Homme. C’est un droit qui lui-
même est très riche et peut contenir beaucoup d’implication et a fait évoluer le droit de a presse. Comprend à
la foi la liberté d’opinion, mais aussi la liberté de recevoir et de communiquer des informations et des idées.
Enfin, notons également la liberté de réunion, article 11 de la convention. Et la liberté d’association. Même
article 11.
2) les caractéristiques de ces droits.
Ce qui les caractérise c’est avant tout leur nature. Ce sont des pouvoirs d’empêcher. Elles
correspondent à l’idée d’obligation négative à la charte de l’autorité publique. Obligation de ne pas faire qui
s’impose à l’égard du pouvoir et qui exige une obligation de ne pas faire. Postulent une non ingérence de
l’Etat dans une sphère d’autodétermination reconnue à l’individu. Cette caractéristique sous tend les
dispositions de la convention européenne qui sont relative à ces libertés.
Par exemple le droit à la vie (article 2). C’est un droit qui est inséparable de cette exigence. Tout ce
que l’on peut en tirer. Le pouvoir doit s’abstenir d’infliger la mort intentionnellement. On réserve le cas de
la légitime défense. Cela est admis si les policiers sont dans une situations qui justifie. C’est e qui a conduit
le conseil de l’Europe a adopter une convention spécifique abolissant un Protocole additionnel à la
convention, qui complète la convention. Protocole numéro 6 de la convention consacra l’abolition de la
peine de mort, adopté le 28 avril 1983, après qu’un Pays comme la France l’ait aboli lui-même. L’article 1 ier
de ce protocole, entre autre chose, considérant que les développements intervenus dans plusieurs Etats
membre du conseil de l’Europe, exprime les évolutions dans plusieurs pays, expriment une tendance
générale en faveur de la peine de mort. C’est pour cela que le conseil de l’Europe par ce protocole numéro 6
va donc énoncer l’évolution de la peine capitale, « la peine de mort est abolie, nul ne peut être condamnée à
une telle peine ni être exécuté. »
L’article 3 de ce protocole : « aucune dérogation n’est autorisée au disposition du présent protocole
au titre de l’article 15 de la convention. » (Article 15 interdit de déroger au droit élémentaire). Même en tant
de crise, on ne peut pas recourir de façon intentionnelle à la peine de mort. Elle a été bannie d’Europe, mais
existe encore dans une soixantaine d’Etat. La Turquie a abolie en 2002 la peine de mort dans l’optique de
son adhésion à l’Union Européenne. Résultat obtenu grâce au travail du Conseil de l’Europe. Le 10
décembre 2004, le Sénégal a aboli la peine de mort, date symbolique, car jour anniversaire de la déclaration
universelle des droits de l’homme. Il y a eu un deuxième congrès sur la peine de mort les 7 et 8 décembre
2004 à Montréal au Canada.
Il y a eu environs 4000 prisonnier dans le couloir de la mort aux EU en 2005, le nombre d’exécution
en 9ans a été de 1000. Les deux tiers des Etats sont pour cette peine. Ce droit à la sureté peut donner lieu s’il
est méconnu à des sanctions qui peuvent concerner les personnes privée ou publique. Mais relevons qu’il
n’y a pas de sanction prévue contre la personne concernée elle-même : le suicide ou l’automutilation.
Le droit à la liberté et à la sureté article 5-1 dit que nul ne peut être privé de sa liberté et que le
pouvoir doit s’abstenir etc. cela vaut surtout à l’égard des autorités de police. Nul ne peut être soumis à la
torture ou à des peines ou traitement inhumain ou dégradant.
Article 4 : nul ne peut être tenu en esclavage ou en servitude. Il faut penser à l’esclavage domestique.
La France a été condamnée par la CEDH il y a à peut près 5ans. Certains droit en plus d’une abstention,
exige que l’Etat intervienne. La France a été condamnée parce que sa justice ne s’est pas montée à la
hauteur. Une jeune togolaise était tenue en esclavage. La CEDH dans un arrêt du 26 juillet 2005 a considéré
que la France n’avait pas suffisamment réprimer/sanctionner. La jeune femme avait été obligée de travailler
sans rémunération. La justice française n’avait allouée à cette jeune togolaise pour 5ans de travail
domestique de cette nature, que 10 000 franc, soit 1500 euros. CEDH 26 juillets 2005 SILIADIN contre
France. AJDA de 2005 à la page 1890.
Ces droits, ces libertés sont d’application immédiate évidemment.
B – remarques sur ces droits.
Lundi
Mercredi
Lundi
mercredi 23 mars 2011
Les dérives sectaires, le proxénétisme, l
Il faut voir la liberté en face qui peut être méconnue par ces pratiques. Par exemple concernant les
manipulations mentales qui existe et qui peut prendre toute sorte de forme. Ce qui est mis en cause c’est la
liberté de conscience de l’autre. Les psychothérapeutes.
Autre droit qui peut constituer une borne, limite à l’exercice des droits : le droit à l’image, à la vie
privée d’autrui qui va venir règlementer la liberté de la presse.
Le respect de l’ordre public. Il s’agit de motifs extérieurs. Das ce cas, le motif est extérieur. Le otif
est extérieur.
Dans d’autres cas, le motif qui vient limiter l’exercice d’une liberté donnée peut être tiré du sujet lui-
même, du titulaire de la liberté. Morseng sur orge. Ce motif procède de l’idée de l’intangibilité de la
personne humaine.
Exemple en 2001 de producteur qui voulais aller plus loin que Love Story, mais le CSA s’est opposé
au projet qui consistait à filmer les participants 24h sur 24. Le motif était tiré de la dignité de la personne.
Autre exemple une personne malade peut dans certains cas refuser les soins qui lui sont proposé. La
jurisprudence a relevé des cas o on peut imposer à la personne d’être jugée. PRETTY contre Royaume
Unis. Dans cet arrêt la Cour Européenne des Droits de l’Homme refuse d’ériger un droit de se porter
préjudice, sinon de mourir que le malade pourrait opposer à la volonté du médecin de sauver sa vie. L’arrêt
dit que l’article 2 de la CEDH qui concerne le droit à la vie, dit que cette disposition ne saurait être
interprétée comme conférant un droit diamétralement opposé à savoir un droit à mourir. Il ajoute que
l’article 2 ne saurait d’avantage créer un droit l’autodétermination en ce sens qu’il donnerait à tout individu
le droit de choisir la mort plutôt que la vie. Cas de Chantal Céguir voulait se donner la mort, décision du 17
mars 2008 a opposé cette jurisprudence là à madame Céguir.
2 les intérêts privés dont l’existence constituent une limitation à l’exercice des droits et libertés
fondamentaux.
Visés ici certains intérêts privés outre que les roits de la persones qui vienentn d’être
Droit et prérogatives reconnues aux personen privées mais cnstitue des droits de… doit et liberté des
chefs d’entreprises qui viennent limiter les droits et libertés des individus. Juridprudence de la cour
européenne des droits de ‘homme. Les droits et liberté fondamentaux sont de plus en plus perçu comme
s’imposant entre eux.
On peut encore trouver d’autres libertés et droits fondamentaux qui trouvent d’autres limites. C’est
dire que le chef d’entreprise sur la base de ces droits peut prendre des mesures pour défendre les intérêts de
son entreprise. Les salariés de l’entreprise sont eux même limité. Certains espaces sont interdits même aux
salariés. Exemple de l’internet, le salarié ne peut pas utiliser comme bon lui semble l’ordinateur de
l’entreprise. Ce ne sot aps ces vues théorituqe de l’esprit mais des réalités juridiques.
Section 2 : modalité de l’organisation des libertés et droits fondamentaux.
Il s’agit d’examiner les techniques/procédés par lesquels cet organisation des libertés sera organisée.
Ces modalités d’organisation et aménagements des libertés et droits fondamentaux sont différentes selon les
circonstances dans le cadre desquels cette organisation a lieu. L’aménagement en temps normal est celle en
temps de crise.
Paragraphe 1 : en temps normal ou en période normale.
L’organisation des droits et libertés fondamentaux en temps normal obéi à un dispoditif (la
règlemntation de l’exerc de des Droits et liberté).
A – la règlementation d
1) les cadres d’exercice
Ces cadres appelle aussi régime sont au nombre de trois, répressif défensif déclaratif.
a) le régime dépressif.
C’est un mot qui pourrait inviter à penser que ce régime est peu favorable à l’exercice des libertés,
porte à croie qu’il s’agit d’un régime dissuasif peupropice à la mise en œuvre des libertés. En réalité des
trois cadres d’exercice ce régime d’exercice est libéral, plus favorable au liberté. Dans son cas n’est requis
aucune autorisation préalable. L’autorité n’intervient pas à priori concenrant l’exercice del’a liberté,
seulement à postériori et en cas d’abus seulement, si l’exercice de la liberté en cause porte atteinte ou est
susceptible de porter atteinte à des intérêts soit publics soit privés. Le principe est au fond celui selon lequel
« la liberté est la règle, l’interdiction l’exception. » c’est un régime qui fait une place au droit pénal et à ses
exigences. Tant que ces exercices restent dans des limites qui sont acceptables il n’y a pas interventions des
autorités répressives. Le droit prénal peut intervenir mais en respectant le rincipe de la légalité des délits et
des peines. Autrement dit des peines ne pourront être infligée en casd’abus que si les infraction retenues ont
été prévue par des textes. Et d’ailleurs depuis longtemps tet dont ctrès tot les textes proclamant des libertés
ont eu l’occasion de le préciser. La décaration universel des droits e l’homme article 11 -2.
b) le régime préventif
Ce régime et un dispositif qui donne la possibilité à l’autorité compétente d’agir avant l’exercice de
l’a liberté dont il s’agit. Dans l’hypothèse du régime préventir l’autorité va intervenir avant l’exercice et
même la mise en œuvre de la liebrté va dépendre de l’autorité en question. Ce qui n’est pas le cas dans
l’autre situation car le principe ici est quil faut qu’il est indispensable pour exercer une librté soumise à ce
régime, il faut une autorisation préalable laquelle est délivrée par une autoreité compétente. Le plus souvent
il s’agit d’une autorité administrative. L’autorisation préalable en question est donc une autorisation
administrative. L’autorité administrative peut refuser l’autorisation sollicitée. Cela équivaut à une
interdiction. C’est comme s’il était interdit d’exercer cette liberté. Dans l’hypothèse d’un refus, on a quant
au fond affaire à une interdiction. Exercer la liberté sans avoir obtenu cette autorisation c’est s’exposer à des
sanction pénales, si on passe outre le refus de l’administration d’autoriser. Le problème se poser surtout
quand l’administration dispose d’un pouvoir discrétionnaire pour exercer la liberté et il y a donc un risque
d’abus. L’obtention de l’autorisation va intervenir au terme d’une procédure qui sera plus ou moins
complexe et peut parfois dissuader la personne par l’exercice de la liberté d’entreprendre les démarches
adéquates. Exemple : la délivrance d’un permis de conduire demande d’obtenir l’examen du code, de la
conduite, et beaucoup de personne n’ont pas la possibilité d’obtenir ce permis. Tant que l’on n’a pas ce
permis, on n’est pas en principe autorisé à exercer cette liberté de conduire. Il s’agit d’un aspect particulier
de la liberté d’aller et venir.
Autre exemple dans le domaine du cinéma, il faut une autorisation. C’est une autorisation qui permet
à un film l’intégrer le circuit de distribution.
L’autorisation de diffuser, dans l’audiovisuel, loi du 30 septembre 1986 modifiée à plusieurs reprise.
Les radios et télévision sont autorisée à le faire par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Il faut passer par
une procédure très contraignante. A la fin les candidats retenus, les fréquences étant limités, disposeront de
l’autorisation. A une certaine époque il existait ce que l’on appelle les radios et télévisions pirates.
c) le régime déclaratif.
Dans son cas, il est seulement exigé de la personne qui désire mette en œuvre la liberté concernée
d’en informer l’administration par une déclaration préalable. Mais il faut bien voir que cette formalité est
foncièrement différente de l’autorisation qui caractérise le régime préventif. A partir du moment où cette
formalité a été effectué, l’administration n’a pas le pouvoir de refuser l’autorisation. Elle est même obligée
de délivrer un récépissé d’enregistrement à l’intéressé.
Régime qui concerne la liberté d’association.
Régime de la liberté de la presse.
Régime de la liberté de manifestation. Pour la manifestation, il faut avertir 3 jours ouvrés avant la
date et informer du lieu, de l’itinéraire. Décret du 3 mai 2002 concernant les raves parties. il faut en informer
les autorité 1 mois auparavant. Ce décret vient obliger les organisateur de rassemblement festif à caractère
musical susceptible de présenter des risques pour la sécurité des participant en l’absence d’aménagement ou
de la configuration des lieux à faire une déclaration à l’autorité préfectorale. La délivrance de ce récépissé
est subordonnée (il n’y a pas compétence liée de l’autorité). A la suffisance des mesures destinées à
sauvegarder l’ordre public. C’est l’autorité qui va apprécier si les mesures sont suffisantes pour le maintient
de l’ordre public. Cela est suffisant comme les choses sont improvisées le plus souvent. Les autorités
publiques ont alors le temps de mettre en place un dispositif.
d) observations générales
lundi 28 mars 2011
toues le slibertés sont appelée à s’ecercer dans le cade de l’un de ces organes. Le régime répressif es
tle plus favorable aux droits et libertés fondamentaux, notamment en France. Il peut y avoir combinaison de
ces diffarents régimes.
Exemple : la conduite automobile conposante de la liberté l’aller et venir, soumis au régime de
l’uatorisation. Mais pour petre munis d’une telle autorisaiton…
…
2) les règles d’exercices
Il s’agit d’attirer l’attention sur le fait qu’en plus des cadres les lib peuvent être régit par des règles
propres. Ces règles spécifiques sont donc des normes qui peuvent avoir pour effet d’aggraver les contraintes
que l’aménagement des droits et liberté fondamentales fait pr sur l’exercice de ces prérogatives. Aggravation
possible dans le cadre d’un même régime.
Exemple : la circulation routière. Cette liberté d’allez et venir peut être règlementée de façon plus
sévère par certaines autorités. Par exemple le maire a la possibilité de prescrire des mesures plus strictes. Le
maire peut limiter un peu plus la vitesse sur certaines portions de routes eu égard au nécessités de la
circulation.
Autre cas, le droit de grève. Préambule de la constitution, paragraphe 7 : le droit de grève s’exprime
dans le cadres des loi qui le règlemente. En plus, les autorités peuvent prendre des règlementations telles que
le service minimum. Dans les transports, dans le service public de l’électricité. Les réquisitions : le préfet de
Guadeloupe prend des réquisitions concernant la centrale du moule pour les planteurs de canne. Le droit
d’accès aux documents administratifs est lui aussi soumis à des règles spécifiques qui s’appliquent en
fonction des documents demandé.
B – les enjeux de la règlementation.
La règlementation revêt une très grande importance eu égard aux effets qu’elle emporte relativement
aux libertés et droits fondamentaux. Et surtout, il faut essayer de comprendre cette règlementation emporte
certaines exigences.
1) l’importance de la règlementation
L’organisation/l’aménagement des libertés et droits fondamentaux peut avoir différents effets sur ces
droits. en tout premier lieux ont peut commencer par décrire les effets positifs. Il peut s’agir à travers la
règlementation de donner un contenu effectif à certains droits et libertés. Cela est vrai s’agissant des droits
créances puisque par nature ces droits requièrent une concrétisation. Ces droits appellent la mise en place
par les pouvoirs publics de certains services, les services publics, en charge de délivrer des prestations ce qui
nécessite une organisation. Il est mis en place par la même des politiques publiques lesquelles sont
inséparable de la création des services publics. Il y a même des obligations quelque fois pour les pouvoirs
publics, obligation de moyens plus qu’obligation de résultats. Il s’agit pour les pouvoirs publics par
l’aménagement des droits en cause de fixer les règles appropriés qui tendent à la réalisation de l’objectif
défini parle droit. On peut prendre plusieurs droits comme celui de tous citoyens à la santé, droits qui
requiert par la puissance publique l’aménagement de politiques publiques : construction d’hôpitaux,
formations de médecins, d’infirmière, etc.
Eut égard aux effets négatifs qu’elle peut avoir sur les droits et libertés en question, les règles qui
sont constitutives de cette règlementation ont pour effet de restreindre l’exercice des droits et libertés. Il faut
bien voir que ces droit et libertés ne sont pas d’application immédiate et ne seront opposables qu’à travers
des règles posées par leur organisation et leurs aménagements. C’est en ce sens que le paragraphe 7 du
préambule de la constitution dit que le droit de grève s’exerce …
Les droits et libertés dont il s’agit ne pourront être exercés que dans les conditions fixées par la
règlementation. Les exemples ne manquent pas. L’accès aux documents administratifs.
La tache est délicate car il s’agit de ne pas les priver de tout intérêt en les règlementant. D’où
l’importance de cette opération. A ces règles qui peuvent restreindre l’exercice de ces droits, il faut ajouter
un autre aspect de la règlementation, à savoir les pouvoirs et prérogatives que ce travails de règlementation
abouti à conférer à es autorités publiques.
Il y a des pouvoirs de police administratives conféré pour maintenir l’ordre, il s’agit de la police
administratives, et ces autorités de police existent à la fois sur le plan national, gouvernement premier
ministre, avec toutes les autorités que l’on connait, autorité déconcentrée, le préfet, et autorité décentralisée
comme le maire dans sa commune. Il peut y avoir des conflits entre le maintient de l’ordre par ces autorité et
l’exercice des libertés par les individus. Il y a plusieurs intérêts, l’ordre public, le pluralisme, qui sont
déclaré objectifs de valeur constitutionnelle par le Conseil Constitutionnel. Concernant les pouvoirs de
police du maire. Concernant les jeunes, ces jours ci, il y a un dispositif, le couvre feu qui est appliqué dans la
région de Nière et Gennevilliers ans la région parisienne. Les maires peuvent interdit la rue aux mineurs à
certaines heures de la journée. C’est une décision qui a été prise récemment, depuis le 15 mars 2011. Ce
n’est pas la première fois que des maires de banlieue et d’autre grande ville prennent ce type de décision. En
2001, des couvres feu avait été instauré à Orléans, Canne, Nice, etc…
La règlementation des droits et libertés fondamentaux va conduire le droit à reconnaitre des pouvoirs
importants aux autorités de police, notamment. Et l’exercice de es pouvoirs peut entrer en conflit avec
l’exercice des droits en question.
Il ne faut pas perdre de vu le rôle des autorités judiciaire et le rôle qu’elles peuvent jouer en la
matière. Elles vont intervenir en aval de l’ordre public si des troubles ont été posés. S’il y a méconnaissance
de certaines obligations, de certaines interdictions assorties de sanction pénales. On retiendra que les
autorités quelqu’elles soient, de police administratives générale, spéciales ou judiciaires, sont habilité,
fondées à intervenir dans la mise en œuvre des droits et liberté fondamentaux.
C’est une remarque essentielle puisque si l’on s’arrête à la signification même de la notion de liberté
et de droit fondamental, notamment à l’idée d’opposabilité contenu dans cette notion, on n’est poussé à
croire qu’ »en intervenant dans l’exercice d’une liberté la puissance publique commet une illégalité. Cela est
faut, puisqu’il faut bien comprendre qu’il y a des atteintes aux libertés, et à leur exercice qui sont autorisée,
licite ou légales, admises par le droit. Cela veut dire qu’il est des cas où l’autorité publique est fondée à agir
contre l’exercice des libertés.
Ce sont des cas prévu par la règlementation, l’aménagement des libertés et droits dont il s’agit. Cela
veut dire que tant que ces autorités respectent les règles de leur compétence leur intervention est égale. Ce
qui veut dire que les autorités peuvent intervenir dans l’exercice des libertés. Seuls les abus/excès commis
par ces organes sont condamnables parce qu’illégaux : l’excès de pouvoir. Ce qui est sanctionné, ce sont les
abus.
Par exemple : l’autorité qui va prétendre intervenir pour maintenir l’ordre public alors que l’examen
des circonstances peut montrer que l’ordre public en question n’était pas menacé. CE benjamin 1933.
Jurisprudence abondante.
L‘enjeu dont est séparable la règlementation des libertés est vraiment indiscutable.
Opération matérielles et pouvoir normatif mis en œuvre par les autorités. Il y a donc aussi les
mesures normatives qui peuvent être prise par les autorités. Par moyens normatifs il faut entendre les
décisions prise par ces autorités : acte administratif unilatéral, décision exécutoire, dont le propre est qu’elle
s’impose à ses destinataires en dépit de leur consentement. Ces mesures normatives peuvent avoir pour objet
d’imposer aux individus, soit des obligations de faire, ou de ne pas faire. Mesures d’interdiction édictée par
ces autorités. Il faut avoir tout cela à l’esprit, évidemment. La garde à vue, l’internement administratif,
Barel 1954
2) les exigences de la règlementation.
Concernant les droits de créance qui sont appelé à être concrétisé et ‘s’accompagne de politiques
publiques et de créaction de service public. Hors on assiste à un démentiellement des services publics par la
privatisation et la marchandisation de ceux cis. Dans les régimes libéraux.
Article du monde : vive le service public par Karl bengelum, article du monde des 20/21 mars 2011.
Il explique bien dans cet article comment en France on veut casser ce système donné en exemple dans le
monde. On veut petit à petit privilégier le domaine privé dans le domaine de la médecine. Presque tous les
services publics tirent leur origine dans le préambule de 46.
En angletterre, manifestation samedi dernier, samedi 28 mars, pour réclamer que l’on ne touche pas
au peu de service public qu’il reste.
C’est une tache qui doit tenir le plus grand compte du respect des libertés organisées. On pourrait
dire beaucoup de chose sur ces exigences, par exemple que cet organisation de ces libertés et droits est
même un devoir/une obligation pour les pouvoirs publics. C’est une évolution récente qui se fait en France
sur la pression des droits européen des droits de l’homme. De plus en plus les Etats membre du conseil de
l’Europe sont obligé de prendre des mesures pour donner un contenu réel aux droits des individus. Par
exemple : créer des tribunaux… magistrats et tout… l’Etats est obligé de mettre en œuvre des moyens
propres à diminuer les délais de jugement. L’Etat doit aussi instituer prévoir l’aie juridicionnelle. Le droit à
l’information en matière d’environnement. Voilà un droit nouveau, il y a une charge de l’environnement en
France. L’intégration du droit communautaire est en train de changer la donne en contraignant les pouvoirs
publics à organiser l’accès à l’information dans ce domaine là. Les japonais sont en train de plus en plus de
dire que les autorités ont exagéré et ne leur on pas dit la vérité sur l’électro nucléaire : droit à l’informaiton.
A la foit le droit communautaire, les droits de l’hommes, etc, tout cela fait que l’etat doit organiser le droit à
l’informaiton. Tandis que dans certains pays on cherche plutôt à verrouiller cette information cmme en
Lybie.
Une telle tache peut-elle être confiée à n’importe quel organe du droit. Cette règlementation ne
saurait être confiée aux organes dont l’activité relève du pouvoir exécutif. En raison du penchant liberticide
de ce pouvoir. Ce pouvoir est porté à méconnaitre des libertés parce que c’est lui, l’exécutif, qui est en
charge des taches quotidiennes, maintient de l’ordre, faire marcher les services publics. En charge de
l’action administrative. Cette réalité, conduit quelque fois à entraver les liebrtés ou à les mettre en cause.
C’est au législateur qu’à été confié cette tache dès 1789. Déclaration de 1789 article 4 qui dit ceci :
« l’exercice de des droits naturels de caque homme n’a de borne que celle que… ces bornes ne peuvent être
déterminée que par la loi. » l’article 7 dit que « nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les
cas déterminé par la loi et selon les formes qu’elles a prescrites. » fonction éminente de la loi.
Cassation, chambre sociale : rappèle ce principe à propos du droit de grève. 2009.
Autre exemple la chare de l’environnement addossé à la constitution depusi 2005, dans son article
7dit que : toute personne a le droit dans les conditions et les limites définies parla loi, d’accéder aux
informaitons relatives à lenvironnement détenu par les autorités publiques. Et ce droit n’est opposable que
dans le cadre des droits qui le règlemante. Le droit à l’information a été mis en œuvre. Le fameux nuage est
apssé.
Ce qui explique que ce soit le législateur plutôt que l’exécutif est que la loi est une norme adoptée
après débats, après discussion. On oppose cela au décision prise dans le secret d’un cabinet ministériel. Cela
est important pour les libertés que les choses soient discutée. Autre avantage de la loi sur le gouvernement :
le parlement est un organe collégial. Un organe surtout qui compte des centaines de personnes. Autre
caractéristique qui est un avantage. Organe forme par des représentants du peuple, dont ces gens supposé
représenter l’état de l’opinion. Personnes qui ont une légitimité populaire. On part du principe que ces
représentants là, auront le souci de préserver les droits des individus qui les ont élus, désigné. C’est donc le
législateur qui a qualité pour décider du régime dans lequel les droits et libertés vont pouvoir s’exercer.
L’article 34 de la constitution dit que ces la loi qui les doris civiques et les garantis fondamentales accordées
au citoyen pour l’exercice des libertés civiques.
Compétence est faite de la loi. Ce que la loi fait, elle le fiat sous le contrôle du conseil
constitutionnel qui ne manque jamais de rappeler que si la loi à le pouvoir de règlementer la mise n œuvre de
ls ilerté fondamentale, elle ne eut le faire que pour rendre plus effectif leur exercice ou pour assurer leur
conciliation avec les autres règles ou principes de valeur constitutionnelle. Que dans un sens plus favorable :
effet cliquet anti retour. Compte tenu que la loi est déjà intervenu dans un domaine, elle ne peut pas faire
moins. Elle ne peut que faire plus sans un sens positifs. C’est la loi qui est compétente, en respectant le
principe d’égalité.
Cela étant. Décision de 1985 : le principe de libre administration des collectivités territoriales ne
saurait conduire à ce que les conditions essentielles d’application d’une loi organisant l’exercice d’une
liberté publique dépendent de décision des collectivités territoriales et ainsi puisse ne pas être les mêmes sur
l’ensemble du territoire. Il doit y avoir une règlementation uniforme et non pas parcellaire des libertés et
droits fondamentaux.
Paragraphe 2 : en période de crise.
Il peut y avoir des circonstances particulièrement dangereuses pour l’ordre public. Ce sont des
circonstances qui peuvent aller jusqu’à mettre en péril les bases même de la société. Depuis quelques
années, certaines formes d’activismes comme le terrorisme international on vu le jour. En France il existe
dna sle droit positifs des législations d’exception dites de crises qui ont été pensée et conçue pour faire face
à ces situations, ces circonstances extra ordinaires. Ces régimes de crises ont pour effet de porter atteinte
gravement aux libertés et droits fondamentaux.
A – présentaiton générale des régimes de crises.
Il faut distinguer parmis ces régimes puisque certains d’entre eux ont une assise constitutionnelle.
D’autre on un autre fondement.
1) les régimes ocnstitutionel.
a) l’Etat de siège
C’est à l’origine un régime conçu pour les villes investies par l’ennemi lors des guerres. Il est issu de
la loi du 9 aout 1849. C’est une loi qui fait partie du droit positif. Cette loi a été modiifé par une loi du 3
avril 1878 et en 1916 le 27 avril. Les conditions de son établissement sont définie par l’article 36 de la
constitution. Ce régime a été constitutionnalisé. Selon cet article, l’Etat de siège est décrété en conseil des
ministres. Auparavant il l’était par le parlement. Sa déclaration découle d’un péril imminent résultant d’une
guerre étrangère, d’une guerre civile ou d’une insurrection à main armée.
b) l’article 16 de la constitution
peut petre déclaré par le président de la républic lorsque les insittution de la réoublic,l’indépendance
de la nation ou l’intégrité de son térritoire ou l’exécution de ses engagements internaitonaux osnt menacé
d’un manière grave et immédiate et que le focntionnemnet régulier des pouvoirs publics institutionnel est
interrompu.
Il suffira de dire qu ce cconstecte est celui de l’élaborationd ela constitution elle-même puisque c’est
l’auteur pincipald e lac sontitiution à savoir le général de gaule qui aurai voulu instituteur de tels povoirs
exceptionnel. Et ceci en référence aux événements de 1940. L’idée défendue alors par le général de gaule en
1958 est de donner au chef de l’Etat des pouvoirs important, substantiel, propresà lui permettre de maitriser
la situation.
2) les régimes autres que constitutionnel
a) l’Etat d’urgence
C’est un régime de crise élaboré lors de la guerre d’Algérie. Prévu par la loi du 3 avril 1955 modifiée
par une ordonnance du 15 avril 1960. Selon l’article 1 er de la loi, l’état d’urgence est décrété en conseil des
ministres soit en cas de péril imminent résultant d’atteinte grave à l’ordre public. Soit en cas d’événement
présentant par leur nature ou leur gravité le caractère de calamité publique. Il peut être déclaré sur tout ou
partie du territoire métropolitain ou des départements d’outremer.
Pour peu que les circonstances envisagées sont réunies.
b) la théorie des circonstances exceptionnelles.
Aucun texte ne prévoi ou n’a prévu au départ ce régime mis au point parla jurisprudence du conseil
d’Etat. Théorie prétorienne. Conçu entre 1914 et 1918 lorsque le Conseil d’Etat s’est trouvé ocnfronté aux
nécessités de la guerre c'est-à-dire pour des hypothèses de situation anormale. Cette théorie a dé’abord été
dénnomée théorie des pouvoirs de guerre. Mais elle s’est néanmoins étendu à d’autre périodes de crises et a
donc pris une portée générale. La théorie des circonstances exceptionnelles peut s’appliquer au grève, au
cataclysmes de toutes sortes. La jurisprudence de base en la matirèe : CE 28juin 1918 HEYRIES. CE 28
février 1919 Dames Dol et Laurent.
B – conséquences de l’application des régime de crise.
Ce sont donc des dispositifs d’exception qui ont été conçu pour répondre à des circonstances hors du
commun, mais surtout dangereuses pour l’ordre. Avec eux il s’agit pour l’exécutif de faire échec au péril qui
menace l’ordre. Ce sont des dispositifs qui vont se traduire quant à leur application par la reconnaissance de
pouvoirs important aux autorités compétences. Evidemment leur mise en œuvre pourra avoir des effets très
négatifs sur els libertés droirt et individus.
1) s’agissant des régimes constitutionnels.
…
Art7 de la loi de 1849 DISPOSE qu’aussitôt l’état de siège déclaré, les poivoirs dont l’autorité civil
était revétu pour le maitiende l’ordre et de la police passe tout entier à l’autorité militaire.
Ces pouvoirs transféré permette à ses autorités militaires d’agir sur toute les liberté et en particuleir
sur la liberté individuelle, la liberté de la presse et la liberté de réunion. Selon l’article 9 de la même loi,
l’autorité militaire a le droit de faire des perquisition, de jour et de nuit dans le domicile des citoyens. (les
perquisitions de nuit sont en temps normal prohibées).
« D’interdire les publications et les réunions qu’elle juge de nature à excité ou à entretenir le
désordre. »
L’une des première applicaiton de ce régime de l’Etat de siège s’est faite en Guadeloue à la fin de
l’année 1849. Peu de temps après la fin de l’esclavate, élection pour envoyer des représentants de la colonie
en France. Il y a eu des désordres et soulèvement, il y a eu fraude, et le gouverneur a décrété l’état de siège.
b) en ce qui concerne l’article 16 de la constitution.
Aussitôt l’application e cet article décrété, le chef de l’Etat prend les mesures exigées par les
circonstances. Cet aurotiré est alors investi de tout le pouvoir législatif et de tout le pouvoir règlementaire. Il
peut alors intervenir dans le domaine de l’article 34 mais aussi de l’article 37. Ce sont des pouvoirs
exhorbitant car c’est lui seul qui est à même d’appdéier ce uquie st règlemnetaire et ce qui ne l’est pas. C’est
dier qu’en amrière de droit des indicidus, els effets de l’aplcation de ces pouvoirs exceptionnels peuvent être
particulièremet grave. C’est une application qui peut aboutir à une extension illimité de l’appli
règlementaire. C’est une application qui permet de restreindre les compétences de juridicions normale ua
profit de juridiction d’exception. Le droit commun des libertés se trouve antièrement suspendu. Durant cet
épisode de l’application de l’article 16.
Ce sont des conditiosn peu contraignantes qui ne sont aps e nature à arrêter, les mesures prises par le
cher de l’Etat. Cet article pose des conditions,
Appliqué par le général deu Gaulle du 23 avril au 29 septembre 1961.
Un comité VEDEL devait réfléchir sur cet article. Des proposition du rappor rendu apr ce comité
no’nt pas eu de suite.
La dernière révision constitutionnel en date du 23 juillet 2008 a innové sur ce point puisque cette
révision institu un contrôle du conseil constitutionnel sur les conditions du maintient de ces pouvoirs
exceptionnel du her ce l’Etat en cas d’applicaiton évident.
A été rajouté un dernier alinéa à l’article 16 de la constitution qui dit qu’après 30 jours d’exercice des
pouvoirs exceptionnel le conseil constitutionnel peut être sais par le président de l’assemblée nationa, le
présiedent du sénat, 60 député ou 60 sénateur au fin d‘examiné si les conditions énoncées demeurent
réunies. Cet ajout précise qu’il se prononce dans les plus brefs délais par un avis public. Cet alinéa prévoie
aussi que ce même conseil va procéder de plein droit à cet examen et va se prononcer sur ces conditions au
terme de 60 jours.
2) s’agissant des autres régimes ou dispositifs de crise.
a) en ce qui concerne l’Etat d’urgence.
Dans ce cas, les autorités civiles concernet leur pouvoir. Ces pouvoirs dévolus au préfet ou au
ministres sont beacoup plus importants. C’est ainsi que l’article 5 de la oi du 3 avril 1955 dispose que la
décaration d’Etat durgence donne pouvoir au préfet dont le départmenet se trouve en tout ou parti concerné
le pouvoir d’interdir la circulaiton des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par
arrêté. Deuxièmement d’instituer par arrêté des zones de protections ou de sécurité ou le séjour des
personnes est règlementé. Et troisièmement d’interdir le séjour dans otute ou parti du département à tout
peronne chercha t à entraver de queque manière que ce soit l’action des pouovir publics. En vertu de l’article
6 le ministre de l’intérieur a la possibilité de pronconser l’assignation à résidence de toute personne
suspectée de vouloir fomenter des troubles. Il y ades perquisitions possible detour come de nuit. De même
l’article 11 d la loi de 1955 prévoi ses perquisitions, les autorise et de même les autorités peuvent habiliter
les organes en principe de police à prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des
publication de toute nature. Ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projection
cinématographiques ou des représentions théâtrales.
C’est un régime qui a reçu application en Algérie puis en France hexagonale. Plus récemment, l’Etat
d’urgence a reçu application en nouvelle Calédonie. En Janvier 1985.
b) s’agissant de la théorie des circonstances exceptinnelle.
L’administration peut arroger.. : Nécessité fait Droit.
C’est une théorie qui dans son application peut offrir des alibis à l’arbitraire du pouvoir. Vis-à-vis du
pouvoirs et des libertés des individus.
C’est à cette théorie que le conseil d’Etat a eu recours lors des événemnet de la souffrière en
Guadeloupe lors des événements de 1976. Le sieurs Rodhes… CE 18 mai 198 Félix RODES.
Aux etats unis, le patriote acte arpès eles évenemnets de 2001.
Le pronclème se pose de savoir si l’artcle 16 n’aurait pas des limtes dans l’aritcle 15 de la
conventions des drois de l’homme qui pose le principe de dispositions auquel on ne peut aps déroger. La
France a émi une réserve concernant cette disposition qui dit qu’il y a un noyaux de droit incomporessible
auquel il ne faut pas toucher même en tant de crise.
Troisième partie :
Chapitre 1 : protection des droits par des organes appartenant à l’ordre juridictionnel
français.
Protection asurée à l’neconre du pouvoir exécutifs mais aussi à l’encotre du pouvoirs législatif
Section première : laprotection à l’encore du ouvoir exécutifs.
Cette protection va résulter de garanties juridicionnelles mais aussi de garanties nons
juridictionnelles.
Paragraphe 1 les garanties non juridicionnlelels.
Ce sont celles assurées par le lpvr législatifs et celels qui sont assurée par certaines aurtotirés
adminsitratives, le défenseur des droits.
A – par l’organe législatif.
Il y a deux sujets distincts :
la protection à l’encontre du législateur et
la protection par le législateur.
L’organe législatif, le législateur, le parlement, peut intervenir en faveur des droits et liberté. Soit
directement, soit indirectement.
1) l’intervention directe du législateur.
Distinguons selon que l’on se trouve en période normale ou en période de crise.
a) en période de normale.
Il exste une possibilité notamment pour les citoyens de saisir les assemblées parlementaires national
ou sénat, de pétitions écrites. Une ordonnance du 17 novembre 1958 qui concerne le fonctionnement des
assemblées, cette ordonnance renvoi au règlement des assemblées le pouvoir de fixer les conditions dans
lesquelles ces pétitions seront présentées aux chambres. Dispositifs exceptionnel puisque très pet
deprétitions sont présentées aux assemblées. Deux à trois disaines aux maximum sur cinq ans.
C’est un dispositifs qui peut amené le parlemnet à intervenir à propos d’une liberté qui serait
malmenée.
Il faudrait mentionner d’atures techniques parlemtnaires, procédure… les comission d’enquêts. Les
questions qui sont posées au gouvernement.
Cesquestions peuvent être l’occasion d’amener leur assemnbéles à se prononcer sur une question
relative à une liberté. Ce sont des mécanismes qu’il es tleieu de mentioner mais qui ne demnade pas de
développeent particulier.
En période normale, le législateur peut intervenir dans les protections des droits et liberté en les
organisant, en règlementant leurs conditiosn d’exercice. Une liberté sera plus ou pmoisn protégers en
fonciton son aménagement.
b) en ériode de crise
Le législateur ne dispose pas de pouvoir particulier lorsque l’un ou l’aurtre des régime de crise est
apliqué.
Il va intervenir à deux niveaux :
à titre préventif : dans l’élaboration des régimes de crise.
Donner aux autorités les moyens nécessaires pour faire face mais en même temps ce la
n’exclu pas d’inclure des dispositions pour restreindre l’arbitraire du pouvoir exécutifs.
Concernant l’étant de siège. C’est un régime qui confère à l’autorité… l’article 11 de la loi de
1849 : les citoyens constituent nonobstant l’Etat de siège à exercer tout ceux des droits
garanti par la constitution dont la jouissance n’est pas suspendu.
L’étant d’urgence. Cette législation de crise donne le pouvoir à l’autorité préfectorale et
surtout au ministre de l’intérieur d’agir sur certaines libertés et notamet d’assurer aà
résidence. : en aucun cas l’assignation à résidence ne pourra avoir pour efet la création de
camps ou serait détenu les perosnnes visés à l’alinéa précédent.
Dans l’application des régime de crise : par exemple s’ile st vrai que c’est le gouvernemnet
qui décrète les régime de crise, il n’empoeche que pour que le régime appliqué soit prorogé,
notamment au dela de 12 jours il faut que le gouvernement aitété autorisé par le parlement.
La proprogaitonde l’état de siège au dela de 12 joursne peut être autorisé aue par le
parlement. Différence avec l’article 16.
2) l’intervention indirecte du législateur
mercredi 30 mars 2011
première forme d’intervention : les lois.
loi du 12 Avril 2000 relative au droit des citoyens dans leur relation avec l’administration.
A cela onpeut ajouter d’autre mesures qui ont été ajouter pour faciliter la défense des citoyens dans
leur liberté.
Loi du 15 juin 2000 sur la présomption d’innocence. Cette même loi est celle qui viendra instaurer la
présence de l’avocat dès la première heure de garde à vu, et non plus à la vingtième heure comme cela était
jusque là. Celle loi va aussi décider que la mise en examen n’est possible à peine de nullité qu’en cas
d’indice grave et concordant. Elle vien rendre possible l’appel des décision des cours d’assises.
Le deuxième mode d’intervention : le législateur peut intervenir en instituant certaines autorités,
certains organes/instances qui vont enrichir le système de protection des droits et libertés.
Par exemple, le médiateur de la république créé par une loi du 3 janvier 1973.
La CNIL,
la CADA loi du 17 juillet 1978.
La HALDE loi du 30 décembre 2004.
Le juge des libertés et de la détention, institué par la loi du 15 juin 2000 sur la présomption d’innocence.
Commission naitonale de déontologie et de la sécurité,
loi du 6 juin 2000,
le défenseur des enfants, loi du 6 mars 2000.
Le troisième mode dintervention : le législateur peut intervenir en donnant plus de moyens aux
organes chargés de la protection des droits et libertés, notamment aux organes juridictionnels.
La loi du 8 février 1995, sur l’injonction en matière administrative. c’est une loi qui vient conférer un
pouvoir d’injonction au juge administratif. Jusque là, le juge administratif et le conseil d’Etat
singulièrement rechignait, de mettre en œuvre toute injonction à l’égard de l’administration.
La loi du 30 juin 2000 relative au référé devant les juridictions administratives. C’est une loi importante
qui a modifié le droit administratif juridictionnel puisqu’elle vient réformer les procédures de référé en
matière administrative. Permet au juge de juger rapidement en cas d’urgence. Cette loi créer ou
transforme l’anciern suris exécution en référé suspension article L521-1 du code de justice
adminsitrative, nouvelle procédure d’urgence qui est venu remplacer l’ancienne.
Cette loi a créer de toute pièce une nouvelle procédure d’urgence essentielle : le référé liberté : article
L521-2. Disposition qui dit : « le juge pourra en statuant dans un délai de 48heures ordonner toute
mesures nécessaires à la sauvegarde d’une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit
publique ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d’un service publique aurait porté dans
l’exercice de ses pouvoirs une atteinte grave et manifestement illégale. »