J’APPRENDS À LIRE AU CP
Cycle 2
Fichier
ressources
Présentation générale
Partie 1
La méthode Mots d’école propose un nouveau support d’apprentissage de la lecture au CP en accord
avec les dernières Instructions officielles de 2008, qui déclinent l’enseignement du français au CP et au
CE1 sous les rubriques : langage oral, lecture, écriture, vocabulaire, grammaire, orthographe, et présentent
pour chacune des progressions indicatives.
« Au cours préparatoire, l’apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des mots
et par l’acquisition progressive des connaissances et compétences nécessaires à la compréhension de
textes. Le code alphabétique doit faire l’objet d’un travail systématique dès le début de l’année. Les appren-
tissages de la lecture et de l’écriture, qu’il s’agisse des mots, des phrases, des textes, menés de pair, se
renforcent mutuellement tout au long du cycle. Ces apprentissages s’appuient sur la pratique orale du
langage et sur l’acquisition du vocabulaire ; ils s’accompagnent d’une première initiation à la grammaire et
à l’orthographe. », Programmes 2008.
Mots d’école permet à l’élève de mener son parcours de lecteur par l’acquisition des compétences essen-
tielles à cet apprentissage :
• Comprendre, puis maîtriser le fonctionnement du principe alphabétique, c’est-à-dire la transcription
de sons à l’aide de lettres.
Les élèves à la fin de l’école maternelle sont normalement capables de mettre en relation des sons et des
lettres et de reconnaître une même syllabe en fin, en milieu et en début d’énoncé. Ils ont aussi compris
que l’on ne transcrit pas du sens, mais du son. Néanmoins, les écarts sont grands entre les enfants, et il
est nécessaire de solliciter ces compétences en début d’année de CP, en lien avec les évaluations GS/CP
(cf. le site Internet Banqoutils : Banque d’outils d’aide à l’évaluation diagnostique).
Cela suppose la poursuite du travail en conscience phonologique au début de chaque séance du
manuel, et en reprise parfois (voir les propositions d’activités faites dans le chapitre réservé et dans
les fiches pédagogiques du fichier ressources). Ainsi s’installe la maîtrise de la correspondance son/
graphie(s). Il s’agit d’un travail rigoureux et structuré sur ces correspondances, sur leur combinaison et
fusion pour former des syllabes, avec lesquelles on construit des mots. Le choix de l’ordre de l’étude
des phonèmes s’est fait grâce à la connaissance préalable des élèves (voyelles, consonnes abordées
en maternelle), puis sur leur fréquence, liée à la difficulté. Très vite, les élèves rencontrent tous les sons
et leurs graphies, mais l’étude posée par le manuel est le moment où l’on fixe la connaissance précise
grâce à des mots-repères, des mémorisations particulières…
Ce travail est facilité par l’utilisation des combinoscopes proposés dans cette méthode qui permettent
l’action et la visualisation de combinaisons de lettres.
Les fichiers de l’élève reprennent, surtout en début d’année (et en différenciation dans les fiches d’aide
à la différenciation pp. 195-239), tout ce travail sur les sons et les syllabes.
L’aide à la différenciation
La différenciation est illustrée par les choix de supports et d’outils : lien avec la maternelle, appui sur
les évaluations nationales GS/CP, exercices de différenciation, conception des séances. L’organisa-
tion de classe doit se fonder davantage sur ce principe, qui situe l’aide en amont de l’apprentissage
et donc de l’éventuelle difficulté, que sur la seule remédiation, qui traite en aval la difficulté avérée.
Il s’agit donc, une fois l’évaluation des acquis faite dès le début de l’année, d’offrir à chaque élève les
meilleures conditions pour réussir son apprentissage. Lors de la préparation d’une séance, l’ensei-
gnant anticipe les probables obstacles que vont rencontrer certains élèves. La mise en situation va
tenir compte du degré d’expertise de différents groupes de besoin. Par exemple : lors d’une séance
aux tables, chaque groupe travaillera une même compétence mais n’aura pas obligatoirement le
même support, les mêmes outils ou la même consigne. Ainsi, pour remettre en ordre une phrase à
l’aide d’étiquettes-mots, certains auront le modèle-référent face à eux au tableau, d’autres devront
penser à se déplacer pour s’y référer, d’autres encore auront la présence de l’enseignant comme
aide directe… Le degré d’expertise à la fin de la séance ne sera certes pas le même, mais chacun
aura progressé, améliorant ses propres capacités et ne se trouvant pas face à une tâche hors de ses
possibilités actuelles. De plus, lors de la mise en commun, l’échange peut apporter de l’aide aux élè-
ves les plus fragiles, puisqu’il s’agit d’un objet d’apprentissage commun identifié, mais différemment
abordé. Au fil de l’année, des procédures de plus en plus expertes seront exercées.
La différenciation peut se faire aussi lors d’un travail collectif, en apportant aux élèves les moins à
l’aise des aides personnalisées, mais pas systématisées. Par exemple : soutenir la recherche collec-
tive de sons avec des images tant que certains ne réussissent pas à le faire uniquement avec des
représentations mentales, etc. Tout en donnant aussi la possibilité aux élèves rapides de chercher
des réponses à leur mesure, à certains moments, pour ne pas les lasser.
Des exercices d’aide à la différenciation sont proposés dans le fichier ressources (pp. 195-239), en
lien avec les fichiers de l’élève. Ils offrent des exercices de renforcement, de substitution à proposer
si celui du fichier paraît inadapté et des exercices « pour aller plus loin » à offrir aux élèves les plus
à l’aise. La partie « Petite fabrique de texte » (pp. 241-264) propose de multiples situations de
production de textes à utiliser de manière différenciée.
Toutes les situations de différenciation sont explicitées dans les fiches pédagogiques et repérables
grâce au pictogramme D .
• Découvrir de nouvelles connaissances à partir du manuel. La méthode s’appuie sur ce que l’élève
sait, pour l’amener plus loin, mais dans un espace à sa portée qu’il identifie. L’enseignant définit claire-
ment ce que l’on cherche à apprendre, en faisant verbaliser les procédures, en associant l’élève à son évalua-
tion dans une dynamique de progrès.
• S’entraîner,
S’entraîner dans des situations collectives et individuelles (ne pas oublier cette étape fondamentale
pour asseoir la compréhension chez tous les élèves). Utiliser le tableau, des affiches-mémoires, les
recherches en petits groupes suivies d’une phase de structuration (voir les fiches pédagogiques
pp. 67-194).
• Comprendre, consolider, mémoriser avec le manuel, en classe.
Apprendre à lire
L’évaLuation
C’est une composante essentielle de l’apprentissage de la lecture. Il est nécessaire de proposer :
• Des évaluations diagnostiques en début d’année afin d’analyser compétences, connaissances et attitudes.
On peut se reporter aux évaluations nationales GS/CP (site Banqoutils), avec appui spécifique sur celles
liées au Plan de prévention de l’illettrisme, en fonction de chaque classe ou de chaque groupe d’enfants.
Les projets de lecteur contribuent à cette évaluation.
• Des évaluations de bilan, exercices de contrôle des activités réalisées et notions étudiées.
Dans le manuel, à chaque fin de période (et parfois en demi-période si les apprentissages nombreux
nécessitent une pause dans le rythme et dans la consolidation), une page « Je révise » permet de faire
le point. La page suivante, « Pause-lecture », permet de solliciter des compétences de lecteur pour les
évaluer hors contexte, sans mettre en difficulté les élèves les plus fragiles, puisqu’il y a plusieurs possi-
bilités de lecture (lire un passage, lire l’ensemble du texte, etc.). Cette activité permet à l’apprenti-lecteur
de s’exercer et de prendre plaisir et confiance. À chaque fin de période, des pages d’exercices (bilans) en
lien avec la pause-révision figurent dans les fichiers de l’élève.
• En complément, l’enseignant peut se référer aux évaluations nationales de début et de fin de CP (site Banqoutils)
pour un positionnement précis des résultats de ses élèves vis-à-vis des attendus nationaux.
• L’évaluation serait inutile si elle n’était suivie d’un travail de remédiation pour permettre aux élèves de
progresser. Même si les activités de différenciation sont privilégiées dans Mots d’école, la remédiation
Le manuel
cinq périodes
Le manuel est divisé en cinq périodes, correspondant aux périodes de l’année scolaire, annoncées chacune
par une œuvre d’art, liée au thème de la lecture, reproduite pleine page avec le nom de l’artiste, dans une
succession chronologique, afin de sensibiliser les élèves à l’histoire de l’art. « En arts visuels […] au titre
de l’histoire de l’art, les élèves bénéficient d’une première rencontre sensible avec des œuvres qu’ils sont
en mesure d’apprécier. » (Programmes 2008). D’autres œuvres sont présentées dans certaines séquences,
dont des photographies du patrimoine, en lien avec des textes et pour s’initier aussi à la lecture d’images.
Avant la première période, outre les pages d’explicitation de la méthode, le manuel offre aux élèves et aux
adultes qui les accompagnent une présentation imagée des différents types de pages du livre avec des
précisions quant à leur utilisation.
Les posters
Ils servent de support à des situations de langage oral et permettent de solliciter et de travailler de nom-
breuses compétences langagières. Leur utilisation possible et détaillée figure sur des fiches spécifiques
pp. 19-28.
N° 2 Assemblage de photogra- Plutôt à la fin de la période, Voir, faire des liens, décrire,
Les voyelles phies de monuments ou quand tous les textes sur les commenter, déchiffrer, com-
PÉrIode 1
N° 3 Illustration finale de l’album Juste avant le dernier épisode Solliciter le langage d’évo-
Samson et sa maman Tout à coup ! par l’auteur illus- de Tout à coup ! (p. 46) cation, décrire et interpréter,
trateur Colin Mc Naughton confronter
PÉrIode 2
N° 4 Assemblage de quatre photo- Milieu de la période, en lien Voir, faire des liens, décrire,
La ferme graphies documentaires avec le documentaire du commenter, comprendre
et les cochons manuel et les documentai-
res lus en BCD (pp. 50-51)
N° 5 Photographie en noir et blanc Début de la période, en lien Lire et décrire une photo-
Le canal Saint-Denis vers de Robert Doisneau avec Prévert (p. 72) graphie, accroître son voca-
PÉrIode 3
N° 10 Photographie représentant Au cours de l’énigme poli- Lire à voix haute pour parta-
Les énigmes du sphinx le sphinx sur lequel sont cière (p. 123) ger, deviner ensemble
assemblées des devinettes
à lire
Les deux fichiers de l’élève sont organisés par période : le fichier 1 (96 pages) présente le travail à effectuer
dans les périodes 1 et 2, soit de la rentrée aux vacances de Noël. Le fichier 2 (112 pages) présente le travail
pour la période de janvier à fin juin (périodes 3, 4 et 5).
Les exercices sont organisés en domaines, et repérables grâce à leur couleur :
– son, graphie du son, travail sur les syllabes (en parme),
– mots (en bleu),
– phrases (en rouge),
– compréhension (en turquoise),
– fonctionnement de la langue (en vert),
– écriture et production de texte (en orange).
L’enseignant peut décider d’un parcours où chaque domaine abordé sera entièrement réalisé (ce qui équi-
vaut à faire intégralement les exercices les uns à la suite des autres), ou il optera pour un cheminement en
aller et retour permanent d’un domaine à l’autre (un exercice de son, puis un exercice sur les mots, ensuite
un sur les phrases... pour revenir au son, plus tard dans la journée ou le lendemain). C’est cette dernière
démarche que propose Mots d’école. Le rythme de travail est établi sur deux ou trois jours, en fonction des
difficultés de chacun, selon la période de l’année.
Les fichiers de l’élève, étroitement liés au manuel, sont commentés dans les fiches pédagogiques.
Des fiches de lecture sont proposées après chaque lecture d’œuvres (intégrales ou non). Celles-ci sont à
compléter, soit au fur et à mesure des séances, soit au terme de la lecture.
Les combinoscopes
Les combinoscopes permettent de fabriquer des syllabes. Ils sont de deux types : un exemplaire collectif,
de grande taille (315 3 160 mm) et d’autres individuels, plus petits (155 3 80 mm). Ils sont présentés sous
forme de deux blocs, ce qui permet de matérialiser physiquement la fusion des sons, que la voyelle soit ou
non à l’attaque de la syllabe demandée :
– Le premier bloc présente les consonnes par ordre alphabétique, puis chaque consonne associée à
une comparse : p puis pr ; pl ; ph / c puis cr ; cl ; ch ; ç.
– Le deuxième bloc propose les voyelles par ordre alphabétique, puis chaque voyelle dans un contexte
de son complexe : a puis ai ; au ; ail ; an…
rappel
•r
– Il est difficile de sonoriser une consonne seule : la lettre p se dit « pé » mais elle fait le son [p] et non
pas « pe ».
– Le nom de la voyelle est le son de la voyelle : on dit « la lettre a fait le son [a] » (il en est ainsi pour les
autres voyelles hormis y).
– Ainsi, une consonne associée à une voyelle se sonorise aisément : p + a = pa / a + p = ap. C’est la
raison de l’apparition du a dès la première page du manuel, puis de l’apprentissage rapide de toutes
les voyelles.
Le dispositif de présentation des combinoscopes en deux blocs va permettre à l’élève de « vivre la fusion »
par une manipulation réfléchie et constructive.
Exemple : le maître demande la syllabe « af ». Il dit : « Qu’entendez-vous en premier ? »
« aaaaaaaaaaf ». Il insiste sur le premier son dans le temps.
Le fichier ressources
annexes
• Quelques pages-outils pour l’enseignant : textes de dictées, listes de mots par son pour la recherche
en phonologie…
Programmes
ouvrages théoriques
– 50 activités pour découvrir et maîtriser les écritures à l’école et en 6e, J. Lafontaine, F. Robert, CRDP
Toulouse, 1999.
– Apprendre à lire, bâtir une culture au CP, une année de lectures, J. Boussion, M. Schöttke, C. Tauveron,
Hachette Éducation, 1998.
– Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle, M. Brigaudiot, Hachette Éducation, 2007.
– BCD mode d’emploi, C. Jordi, CRDP Nice, 1994.
– Comprendre l’enfant apprenti lecteur, recherches actuelles en psychologie de l’écrit, G. Chauveau (dir.),
Retz, 2003.
– Enseigner la lecture au cycle 2, J.-E. Gombert (et al.), Nathan, 2000.
– La boîte à lettres, guide pédagogique, R. Baudoin (et al.), Nathan, 1998.
– La lecture à haute voix, M. Ros-Dupond, Bordas pédagogie, 2004.
– La lecture, de la théorie à la pratique, J. Giasson, De Boeck, 2005.
– Le manuel de lecture au CP, ONL, Sceren/Savoir-Livre, 2003.
– Parcours lectures, 4 à 7 ans, G. Dupray (et al.), Accès éditions, 2006.
– Première maîtrise de l’écrit CP, CE1 et secteur spécialisé, M. Brigaudiot, Hachette Éducation, 2007.
Sites Internet
Conférences
pARTIE 2
DE TRAVAIL
Le langage oral
Selon les instructions officielles de 2008, à la fin de la Grande Section de l’école maternelle, les élèves
doivent avoir largement accru leur vocabulaire, savoir s’exprimer, écouter et prendre la parole, et com-
prendre un récit lu par un adulte.
• Communiquer : c’est savoir tenir sa place dans un échange, attendre son tour de parole, rester dans le
propos de l’échange, savoir exprimer de manière compréhensible ce que l’on a à dire, commencer à
argumenter, à justifier.
• Apprendre la langue et la comprendre : grâce au langage en situation puis, peu à peu, au langage
d’évocation (raconter un événement vécu).
• Dialoguer avec l’enseignant pour structurer une connaissance, dire son incompréhension, expliquer sa pro-
cédure, ses actes. Il faut d’abord comprendre pour être capable de recevoir, puis de maîtriser le lexique
scolaire, celui de la discipline, des opérations mentales simples, et celui du ressenti.
• Maîtriser le langage d’évocation et celui qui permet d’expliquer : grâce à la mise à distance progres-
sive du langage en situation par des prises de paroles longues en dehors du dialogue, par la compré-
hension de textes narratifs, de textes explicatifs (en collectif), par l’articulation entre le langage oral et le
langage écrit sur des textes dits à haute voix.
• Parler sur des images : apprendre à lire des images d’abord, puis approcher le lexique iconographique
(adapté à l’âge des élèves) pour décrire au-delà de désigner, sans oublier la dimension d’acculturation
(reconnaître, faire des liens...).
• Dire des textes : comptines, poèmes, textes en prose, à dire et à apprendre par cœur (pour certains)
en travaillant l’intonation et le rythme.
Pour chaque double page du manuel, une situation d’oral est à mener avec le groupe-classe (voir la
rubrique ). Il est important de confronter et d’échanger. C’est souvent à plusieurs que l’on apprend à faire
tout seul. Néanmoins, en différenciation, il est préférable de reprendre en groupe restreint les compétences
de Grande Section qui ne seraient pas bien installées, et sans lesquelles l’apprentissage de la lecture ne
peut pas se faire.
Tout au long de l’année de CP, un apprentissage structuré de notions bien identifiées est souvent néces-
saire pour certains élèves. Par exemple, l’emploi des pronoms personnels sujets, une juste prononciation,
le féminin d’adjectifs simples… Le dispositif du petit groupe est, là aussi, tout à fait indiqué.
• Dans le manuel
– La lecture à haute voix et la récitation sont sollicitées dans les rubriques « Articulons » et « J’apprends ».
Elles permettent de rechercher une meilleure mise en voix, celle qui rend compte de l’expressivité et du
sens.
– Chaque double page permet de travailler un point spécifique.
Compétences
• Aller du « nommer » au « décrire ».
• Commencer à « raconter ».
Objectifs
• Nommer les différents éléments du poster.
• Approcher la notion de catégorie et étendre le lexique de chacune.
• Faire des observations sur la position, la forme ou la couleur pour commencer à décrire.
• Établir des liens entre certains éléments pour aborder le discours narratif.
Mise en situation
• Il s’agit du premier poster de l’année, mais peut-être pas de la première situation de langage
ou d’observation d’image. Ce poster trouve sa place en première ou en deuxième semaine.
• La séance se fait en grand groupe.
Veiller aux bonnes conditions de l’échange. L’adulte fait circuler la parole, reformule les essais
des élèves qui ne s’expriment pas de manière compréhensible et reçoit les interventions, si elles
sont dans le propos.
Attendus descriptifs
• Entrer dans les détails par les couleurs, les formes, la position sur l’arbre ou par rapport à un
autre objet (vocabulaire spatial : sur, derrière, à côté…).
• Affiner la description par la précision de détails sur un élément (par exemple : la maison est
un quadrillage vert, les fenêtres sont des boutons et la porte est la lettre de l’alphabet « R » ; le
nuage semble être en tricot ; il y a une petite fille en maillot de bain, elle a un seau et une pelle
dans les mains…).
Veiller à ce que les phrases soient de plus en plus longues et à l’emploi d’une syntaxe correcte,
en fonction des capacités individuelles.
Attendus narratifs
En sollicitant l’imaginaire des enfants, on peut :
• chercher à quoi sert cet arbre (par exemple : ses yeux et les pinces du homard lui donnent l’air
vivant, son feuillage bien rempli peut avoir une autre fonction…) ;
• partir d’un autre élément pour inventer une histoire : soit une histoire qui concerne tout le
poster (par exemple : l’arbre magique permet à une petite fille de vivre tout ce qu’elle souhaite
– jouer, manger, voyager –, ou bien on peut imaginer la conversation entre le chat et le chien à
propos de la paire de chaussures…).
Compétences
Objectifs
• Visualiser la forme d’une lettre sur la photographie d’un monument ou d’un détail géographique
ou graphique. Décrire, faire des rapprochements entre la forme du sujet représenté et celle de la
voyelle concernée.
• Retrouver des textes courts étudiés en classe, les lire à haute voix avec le ton.
• Découvrir d’autres textes courts, construits sur le même principe, en réinvestissant des
compétences en lecture travaillées depuis le début de l’année. Les lire à voix haute.
• Échanger à partir des observations visuelles et des connaissances de chacun.
• Mettre en mots son ressenti dans le domaine de l’apprentissage ciblé : par rapport au fait de
retrouver des textes, d’en découvrir de nouveaux, de deviner l’enjeu de ce poster, de sa façon
d’essayer de lire…
Mise en situation
Attendus langagiers
• Le vocabulaire de la description avec appui sur les séances du manuel (les photos déjà vues,
le château de Bonaguil…).
• Formulation des stratégies d’apprentissage : recul et mise en mots. Par exemple : « Là aussi c’est
un monument, ce doit être une voyelle aussi… Je la reconnais. Où est ce monument ? Ah oui, en
Italie. P-i, ça fait pi. Tour de Pise, tour, c’est comme tour Eiffel… »
Le travail en phonologie se fait à différents moments de la journée, en activités décrochées ou non, cela
dépend de l’objectif poursuivi.
En début d’année en particulier, il est tout à fait justifié de privilégier ces activités pour faire le lien avec la
Grande Section, mobiliser les connaissances, solliciter les compétences et évaluer rapidement les élèves
(voir les évaluations nationales sur le site Banqoutils).
Ainsi, ceux qui n’ont pas acquis la maîtrise élémentaire de la discrimination auditive pourront bénéficier
d’activités orales allant dans ce sens. Sans cette maîtrise, il serait inutile de tenter de les faire entrer dans
des activités de véritable lecture.
Les syllabes
Les sons
• Travailler les rimes avec des exercices du type : « le chat mange des rats, le cochon a la queue en tire-… ».
• Travailler sur les sons en attaque : jouer avec des mots qui ne diffèrent que par la consonne initiale
(pomme / gomme) ou par le son initial (épier / copier / papier).
• Travailler sur des mots qui ne diffèrent que d’une voyelle interne : mer / mur…
• Chercher des mots dans lesquels on entend un son précis : à partir d’une comptine, d’une image,
d’une chanson, du monde environnant… Localiser le son entendu (milieu, début, fin).
Les phonèmes
• Transformer
– Supprimer, ajouter un phonème : autour / vautour.
– Changer un phonème : roue / riz / rue / rond.
• Dénombrer
– Faire autant de traits sur l’ardoise qu’il y a de phonèmes dans le mot présenté oralement.
Exemple : souris [s], [y], [R], [i] = 4 (on peut toujours avoir recours au visuel en présentant deux
dessins et en demandant lequel a le nom avec le plus de sons).
– Jouer avec des mots pour bien articuler des sons particuliers.
Exemple : cachalot / chocolat.
Liste de jeux
L’enseignant pourra piocher dans la liste de jeux proposés pour se les approprier et ainsi varier les entrées
en phonologie. Certaines de ces activités sont développées dans les fiches pédagogiques où d’autres jeux
sont également décrits (pp. 67-193).
• Les supports
Le manuel ne propose pas de textes longs, supports de ce travail, même si la compréhension est travaillée
sur tous les textes proposés, lorsqu’ils s’y prêtent. En début d’année, l’accent est mis sur l’entrée dans
l’apprentissage de la lecture, sans effort de compréhension, pour permettre aux élèves de mobiliser leurs
efforts sur la maîtrise du principe alphabétique, avec des questions ou des pistes de réflexion.
Le fichier ressources propose une référence de lecture longue par double page du manuel. Cette lecture
est souvent liée au thème, ou permet une ouverture sur un autre sujet, ou une lecture-réflexion (offrant un
recul sur le message, sur l’intention de l’auteur) selon les cas. Il s’agit de propositions d’albums de littéra-
ture de jeunesse, libre à chacun de choisir dans son fond littéraire.
Il est important de pratiquer cette activité régulièrement, à savoir à deux moments de la semaine : soit en
lecture longue en une fois, soit en lecture par épisodes, en sachant que les enfants demandent souvent une
relecture, et qu’elle est souvent nécessaire.
La procédure de questionnement doit être variée, tout en conservant un aspect ritualisé, qui rassure les
élèves les plus fragiles :
– moment calme, cartables bouclés par exemple, en fin de journée ;
– lecture par l’enseignant, avec ce qu’il faut de prosodie et de théâtralisation pour la rendre vivante, sans
occulter l’effort de compréhension des mots ;
– annonce des attentes pour « l’après » : retenir l’histoire « dans sa tête » ;
Mots d’école • Fichier ressources © Éditions Sed
31
Le travail en BCD
Des activités en BCD sont à mener en parallèle au parcours d’apprentissage de la lecture afin de lui donner
tout son sens et de le mener avec l’idée du « plaisir de lire ».
L’enfant doit, dès son plus jeune âge, pouvoir s’initier à la familiarisation de l’écrit (appropriation de gestes
et d’habitudes face au monde des livres), se constituer un parc littéraire lui permettant de se créer une
culture et de réfléchir à son propre cheminement face à l’objet livre et à la lecture.
Les premières activités en BCD permettront le repérage du trajet pour s’y rendre, puis l’identification des
éléments essentiels du lieu (affiches, panneaux d’information).
Ensuite, il s’agira de réfléchir aux raisons qui poussent à aller en BCD (Quelles activités particulières ? Pour
quels besoins ?). La deuxième étape permettra l’examen des couvertures, des illustrations, des formats
et mises en page et, grâce à la discussion, l’appropriation d’un vocabulaire spécifique. Puis un travail
sur le sens, grâce à la lecture à haute voix de l’enseignant (et progressivement des élèves), conduira à
l’interprétation. La classification et le rangement seront abordés en lien avec la différenciation entre les
livres : albums, contes, documentaires.
La mise en réseau (par thèmes, auteurs, illustrateurs, genres) poursuivra la démarche d’acculturation
littéraire, tout comme les fiches de lecture des fichiers de l’élève.
L’enseignant pourra lier les activités aux différents genres textuels du manuel. En s’appuyant sur l’oral et
en lien avec l’école maternelle, l’utilisation des comptines, devinettes, jeux sur les sons et les rimes est tout
à fait recommandée en début d’année. L’apport d’un auteur (René de Obaldia, par exemple) et de livres
documentaires (imagiers, livres sur les animaux ou les métiers) est tout à fait adapté. En période 2, les
élèves étudieront l’album et le conte, avec des recherches sur les types de personnages, la structure de ces
livres, la place des illustrations et la caractérisation de la structure narrative. Des recherches sur d’autres
ressources que les livres en BCD sont ainsi proposées (en milieu de période 4 notamment) : affiches,
reproductions et livres d’art. La fin de l’année sera propice à de nouvelles explorations : la bande dessinée
et l’enquête policière.
Sur presque toutes les fiches pédagogiques (partie 3), l’enseignant trouvera des pistes pour la BCD. Elles
ne peuvent, faute de temps, être toutes menées à bien.
• Le projet de lecteur
Le parcours de lecteur, construit aussi par l’élève, est associé à la déclinaison de cinq projets de lecteurs
(un par période) présentés dans les fichiers de l’élève. Ils posent le bilan des acquis de la période passée
et annoncent le travail qui va suivre. C’est un véritable moment d’évaluation formative à réaliser en petits
groupes homogènes sous le regard vigilant de l’enseignant.
L’acculturation artistique
En lien avec l’histoire de l’art, cinq fiches présentent des reproductions d’œuvres d’art liées à la lecture
qui figurent dans le manuel en début de chaque période.
Elles proposent :
– un appui culturel pour l’enseignant,
– des éléments pour l’observation de chaque œuvre d’art,
– des pistes d’exploitation à mener en classe.
Observation de la reproduction
Pistes de travail
• En collage, les élèves peuvent réaliser des compositions à la manière d’Arcimboldo en respectant
la construction de l’œuvre étudiée. À partir d’éléments découpés dans des magazines, ils peuvent
illustrer le même thème ou un autre, au choix (par exemple : le voiturier, le costumier…).
• En s’intéressant à la pose du personnage et à la place du rideau, on peut se livrer à une recherche
sur d’autres portraits du même type, dans les œuvres picturales du musée du Louvre par exemple,
en ayant recours soit à des livres, soit à Internet.
• On peut également s’essayer à transposer l’œuvre dans un monde plus abstrait en isolant
visuellement les formes géométriques et en les réalisant à la peinture avec des aplats de différentes
couleurs.
Sous cette appellation sont regroupés la grammaire, la conscience syntaxique implicite ou travaillée orale-
ment et l’emploi de mots-outils concourant à l’expression de cette conscience syntaxique.
Chaque double page du manuel propose une notion à aborder le plus souvent oralement, en collectif avec
des affiches-mémoires, si nécessaire. Certaines notions fondamentales au CP sont reprises sous formes
d’exercices dans les fichiers de l’élève.
Période 1
• Le sujet du verbe peut changer (qui récite ?)
• La phrase qui commence par « il y a »
• L’article indéfini au singulier et au pluriel
• L’article défini au singulier et au pluriel
• La ponctuation en fin de phrase : . ? !
• Le verbe peut changer pour un même sujet (Le cheval fait quoi ?)
• Approche de l’adjectif qualificatif (pour dire comment est…)
• Augmenter la taille de la phrase (pour donner des précisions sur où ? quand ? quoi ?)
Période 2
• La notion de contraire (de l’adjectif)
• Le pluriel du nom : en s
• Mots-outils de lieu : dans, par
• Pronominalisation : il/elle
• Adjectif au féminin
• Mots-outils de lieu : chez, sur
• La phrase qui commence par il (sujet indéfini)
• Approche de la négation (formulation orale, mots-outils)
• Expression de l’exclamation avec les mots-outils : quelle, quel !
• Le complément peut changer à partir de : on voyait (quoi ?) et du mot-outil : on (sujet)
• Construction des mots avec un préfixe (em)
Période 3
• Approche des adjectifs possessifs au singulier : ma/ta/sa, mon/ton/son
• La phrase qui commence par : Qu’est-ce que… ?
• Vocabulaire du dialogue : les mots qui précisent la parole (dire, crier, demander)
• Mots qui précisent les lieux : où ?
• Changements des noms : le féminin des noms d’animaux (chameau/chamelle)
• Vocabulaire et tournure de phrase, à partir du contraire : moins, plus
• Le pluriel des noms : -aux, -eaux
• La terminaison du verbe : -e, -ent
Période 5
• Pronoms personnels du pluriel : ils/elles
• Adjectifs démonstratifs : ce/cette/ces
• Passé, présent, futur
• La terminaison du verbe : -es avec tu
• Le verbe : a/ont
• La terminaison du verbe : -ons avec nous
• Le verbe : est/sont
• Vocabulaire : le suffixe (-ette)
• Les substituts du nom
• Orthographe grammaticale : le n qui devient m devant m, b, p
L’écriture
La partie « Écriture » regroupe la production d’écriture, l’orthographe et la production d’écrit.
La production d’écriture
• Les séances
– Temps 1. La calligraphie accompagnée.
L’enseignant est au tableau, les élèves à leur table. Il accompagne les élèves dans l’écriture de mots ou
de simples phrases. Il précise bien les courbes ou traits à tracer, avec leur direction.
L’exercice le plus régulier est l’écriture de la date : il est incontournable d’accorder environ 20 min en
début d’année à ce temps de prises d’indices essentiels.
Le vocabulaire de l’espace de la feuille ainsi que celui de la gestion de l’écriture y trouveront leur lieu
d’existence privilégié.
Ce temps ne permettra pas l’observation vigilante du positionnement physique des enfants sur leur chaise,
ni le trajet de calligraphe qu’ils empruntent.
L’orthographe
Les points suivants sont directement liées au domaine de l’orthographe, qui sera travaillée à la fois dans
les moments d’écriture et dans ceux de correspondance son/graphies du son et de fonctionnement de la
langue/grammaire (voir pages spécifiques) :
• l’exactitude des mots, puis d’un court texte dans l’exercice de la copie,
• l’écriture autonome par correspondance lettre/son,
« À la fin de l’école maternelle, [les élèves] savent transformer un énoncé oral spontané en un texte que
l’adulte écrira sous leur dictée. Ils s’initient à l’écriture de mots, de phrases par associations, comparaisons
d’unités connues et reconnues ; ils font des essais d’écriture avant même de savoir lire », programmes 2008.
Au CP, les élèves apprennent à « concevoir et écrire collectivement avec l’aide du maître une phrase simple
cohérente, puis plusieurs » ; [ils] apprennent, d’autre part, à rédiger de manière autonome un texte court :
rechercher et organiser des idées, choisir du vocabulaire, construire et enchaîner des phrases, prêter atten-
tion à l’orthographe. Ils sont amenés à utiliser l’ordinateur : écriture au clavier, utilisation d’un dictionnaire
électronique ».
La production d’écrit sollicite toutes les compétences langagières travaillées dans les autres domaines :
• le déchiffrage, la correspondance son/graphie et la conscience phonologique par la procédure d’encodage,
• l’identification de mots et leur mémorisation par réemploi,
• la grammaire et le vocabulaire par emploi de mots justes et par une syntaxe correcte,
• l’orthographe par la justesse des mots écrits,
• la compréhension de textes entendus et culture littéraire par la richesse de l’écrit, tant dans sa forme
que dans son contenu…
Des situations de production de texte, progressives et adaptées aux élèves, sont présentées dans les fiches
« Petite fabrique de texte » pages 241 à 264. Ces fiches sont représentées par le pictogramme T dans
les fiches pédagogiques. L’enseignant peut alors piocher dans une vaste batterie de situations explicitées,
qui partent de phrases à construire avec des étiquettes-mots ou de textes à trous pour aboutir à de petits
textes écrits avec un répertoire de mots.
$p
Écriture
L’enseignant veillera à la tenue du corps
face au tableau et aux crayons qui doivent
être taillés.
• Écriture de la date en calligraphie
accompagnée : l’enseignant explique le
chemin de chaque lettre en utilisant le voca-
bulaire de référence établi par la classe (petit
rond, canne à l’envers, grande boucle, petit
pont… signifiant le tracé à reproduire).
• Rappel constant des éléments propres à
l’espace de la feuille : écrire sur la grosse
ligne, nommer chaque lettre.
En période 1, les fiches ne peuvent pas se 1 Écrire son prénom avec ou sans modèle.
faire en un seul temps : il est recommandé Retrouver grâce aux affichages les nombres 6
d’alterner les temps sur la fiche et les temps et 7. Les écrire au tableau.
sur le cahier de la classe les deux premiers 2 Prénom en couleurs : vérifier par cet exer-
jours. Le troisième jour sera finalisé par un cice la connaissance de l’unité lettre et ses
retour au cahier dont l’approche méthodo- points de ligature avant et arrière.
logique présente nombre de difficultés qu’il 3 Spirales : essai sur l’ardoise, puis sur la
ne faut pas reporter dans le temps. fiche.
4 Les routines graphiques sont à réaliser
d’abord sur l’ardoise : le geste doit être
Espace de la feuille fluide, sans appui du bras sur la table.
Le travail sur l’espace de la feuille vise 5 Routine graphique mettant en scène une
l’appropriation des termes propres à cet situation-problème d’écriture ($b + $e = $ß).
espace très codé. L’enseignant préférera pour ce travail une
• L’enseignant demande aux élèves de ardoise à craie pour une meilleure accroche.
repérer la 1re grosse ligne et de faire un trait Repasser sur les modèles avant d’écrire.
dessus à main levée, ce qui est difficile car la La présence de l’enseignant auprès des
ligne est parfaitement droite. L’enseignant : élèves pour les exercices d’apprentissage
« Ces lignes vont nous servir de support pour du tracé est indispensable.
Mots d’école • Fichier ressources © Éditions Sed
Photocopie autorisée pour une classe seulement. 43
$a
Écriture
Les crayons doivent être taillés. L’enseignant
n’oubliera pas de rappeler à chaque exerci-
ce ce que les élèves sont en train d’écrire.
• L’enseignant dit : « Observez la lettre dans
l’encadré : la place occupée par le a dans
les lignes. »
• Calligraphie accompagnée de la date (le
jour, le numéro et le mois).
1 Observer la trace laissée par le $a, l’em-
pâtement pris en fonction de l’outil scripteur
(prise d’informations sur la présentation de
futurs travaux).
2 Écrire $ami en réalisant tout d’abord tous les
levers de crayon (utiliser le vocabulaire inter-
ne à la classe), puis l’écrire en privilégiant les
repassages. L’enseignant vise l’acquisition
de la fluidité qui sous-tend l’automatisation
du geste, ceci dans l’objectif d’une forme de
rapidité d’exécution (la prise de notes est une
compétence à atteindre en fin de cycle 3).
3 Avant de compléter la phrase, faire le
modèle des mots de façon morcelée :
Espace de la feuille $dan∑/$la/$cla/$sse. Observer les trajets et les
ligatures avec les élèves.
Pistes de travail à explorer et à prolonger
sur le cahier : 4 Les élèves travaillent les obliques pour
• Repérer les carreaux à droite de la marge, apprendre à freiner leur mouvement. Cet
construire cet espace en le coloriant : exercice leur permet :
– colorier sous forme d’algorithme de couleurs – d’anticiper le fait de s’arrêter ;
sur l’espace de deux carreaux ; – de se diriger quand on élève le tracé vers
– colorier de la même couleur uniquement la droite.
un carreau sur deux. Travail des routines à réaliser tout d’abord
• Utiliser le carreau comme espace de travail sur l’ardoise, puis sur une feuille.
pour faire de grands $a, des traits obliques 5 Reprendre le travail de repérage de
ou des spirales avec comme contrainte de l’espace d’un carreau (une hauteur et une
toucher la ligne de base et celle du haut. largeur).
$i
Écriture
• L’enseignant dit : « Observez la lettre i :
c’est une petite lettre. »
Faire référence à l’outil de calligraphe pro-
posé à la fin du fichier 1 (p. 95).
• Calligraphie accompagnée de la date.
Utiliser le répertoire de la classe pour nom-
mer chaque mouvement d’écriture associé
au tracé des lettres.
1 1re ligne : l’accroche puis les i seront tra-
cés bien droit le long des lignes verticales.
2de ligne : identifier la routine (accroche, puis
canne à l’envers et grande boucle liées). Le
point est fait après pour ne pas rompre le
rythme. On inspire en montant le l, on expire
en descendant.
L’enseignant n’oubliera pas de lire les routi-
nes car elles sont inversées (il / li).
2 Commencer par lire chaque mot.
On privilégiera les routines graphiques
précisées par les flèches rouges.
3 Copie active : compléter la comptine par
les mots manquants ($poMme et roUge).
Espace de la feuille Retrouver les mots grâce aux affichages de
la classe (copie active différée).
• Sur le cahier des élèves : Rechercher le chemin d’écriture qui favori-
– en partant de la marge, effectuer des sera les routines.
tracés le long des lignes verticales de
l’espace d’un carreau, du haut vers le bas
(comme un i, un t, une canne à l’envers),
puis sur l’espace de plusieurs carreaux
(deux ou trois), du haut vers le bas.
– faire le tour (encadrer) d’un carreau au
crayon et à main levée. En faire plusieurs
sur la même ligne sans qu’ils se touchent
(donc un carreau sur deux). Puis continuer
sur la ligne en dessous sans qu’aucun ne se
touche : il faudra donc sauter une ligne.
$p
Écriture
$t
Écriture
• L’enseignant dit : « Observez la lettre t :
c’est une lettre moyenne car elle monte plus
haut que le 1er interligne. »
• Calligraphie accompagnée de la date.
1 Routine graphique à effectuer en rap-
pelant le travail déjà réalisé (voir ci-dessus).
L’enseignant demande aux enfants d’obser-
ver l’exercice, puis il annonce la tâche. Les
élèves accomplissent cet exercice indivi-
duellement.
2 Cet exercice est essentiel à l’apprentissa-
ge du freinage. Les élèves seront sollicités
dans la prise de repères : départ d’un angle
de carreau à l’autre, plongée le long de la
ligne et retour vers l’angle extérieur droit.
3 Routine à faire seul (réinvestissement).
4 Routines graphiques en copie active
différée.
Le mot est connu des enfants.
La phrase sera recopiée après avoir été lue
par la classe.
5 Ponctuation : calligraphie accompagnée
pour ce point d’interrogation à reproduire
Espace de la feuille sur chaque carreau.
• Sur du papier blanc : l’enseignant deman-
de aux élèves de lier des cannes à l’envers
par deux et plus, sur des feuilles en format
paysage (travail dans le sens de la largeur).
• Retour au cahier : travailler sur l’accro-
che et la plongée du u, du t et du 1 sur
l’espace de la ligne verticale de la hauteur
d’un carreau, puis en partant du premier inter-
ligne, du second, etc. Entre chaque routine,
passer un carreau en précisant aux enfants
que l’on travaille un carreau sur deux.
$l
• Sur l’ardoise : commencer à travailler
l’écriture des nombres. On débutera par
l’écriture de nombres qui se rapprochent
des lettres : 0 (a, o), 1, 4 et 7 (t).
Écriture
• L’enseignant dit : « Observez le l : c’est
une grande lettre qui monte. » Puis il met en
place un vocabulaire pour la décrire.
• Calligraphie accompagnée de la date (le
jour, le numéro, le mois et l’année).
Le travail de l’écriture des nombres n’est
pas facile en raison de l’absence de liga-
tures entre eux. Il sera difficile de vérifier le
sens de rotation et le point de départ choisis
par les enfants. C’est un exercice à repren-
dre fréquemment.
1 Les enfants choisissent un feutre fin et un
stylo.
Pour la 1re ligne : on inspire en montant,
puis on expire en descendant.
Pour la 2de ligne : c’est la même appro-
Espace de la feuille che mais la plongée est une fois sur deux
sous la ligne de base. Attirer l’attention des
• Sur le cahier : écrire le jour de la date à élèves sur ce tracé : ce n’est pas un f.
un carreau de la marge, puis à trois carreaux
de la marge et enfin à cinq carreaux. Aborder 2 Routines graphiques : bien observer ces
la notion de présentation avec les élèves. quatre mots et visualiser le repassage. Les
Travailler ensuite l’écriture entre deux lignes. élèves font semblant de faire le modèle dans
l’espace avec leur doigt magique.
On prendra comme mots supports de tra- 3 Routines graphiques sur des mots
vail $poMme et $lioN car ils présentent des connus. Les points sensibles que repré-
espaces dessus et dessous la ligne d’écri- sentent les attaches du o, du v et du b (en
ture. Les autres lettres s’écrivent en routine. haut, ce qui supprime une attache) sont ci-
Il y a donc des lettres hautes, d’autres qui blés. Comme il y a peu de place, les enfants
plongent. (À cette occasion, l’enseignant doivent utiliser un stylo fin.
mettra en évidence la nécessité d’un code L’enseignant rappelle qu’il ne faut pas
appliqué par tous sous peine de ne pas se s’arrêter au milieu d’un mot et que le geste
comprendre.) doit être fluide.
$e $o $u
Écriture
• L’enseignant dit : « Observez les lettres
dans l’encadré. »
• Calligraphie accompagnée de la date.
L’enseignant veillera à conserver le vocabu-
laire adopté dès la rentrée.
1 Deux outils scripteurs sont nécessaires
pour visualiser l’accroche de la lettre en
haut.
Pour cet exercice, utiliser les termes « au-
dessus » et « en dessous de la grosse ligne ».
« Le rond démarre en haut. On descend vers
la gauche pour remonter en haut à droite
puis, sans lever le crayon, on repasse pour
faire une canne à l’envers. On est prêt pour
l’accroche à une autre lettre. »
2 Exercice de tracé : « Je fais des spirales
Espace de la feuille en partant du haut et en descendant vers
la gauche. Puis je remonte en tournant vers
• Sur l’ardoise : les élèves écrivent un mot
la droite. »
donné par l’enseignant (une ou poUle, par
3 C’est le travail de repassage qui est ciblé
exemple) mais dans deux tailles différentes. à travers cet exercice. On rappelle les exi-
• Sur le cahier : gences quant à la connaissance de l’espace
– Utiliser la règle : il faudra privilégier le dou- feuille : « Il faut écrire au-dessus et en des-
ble décimètre qui doit être maintenu par sous de la grosse ligne. »
le point central en conservant un maintien
4 Copie active : l’enseignant écrit $la moTo
ferme d’un bout à l’autre de la règle. Les
au tableau, puis les enfants le recopient à
élèves travaillent tout d’abord les traits
leur tour. Attirer leur attention sur l’accroche
courts en faisant des essais au brouillon : ils
haute du $o et sur la routine.
soulignent, encadrent et barrent. Puis ils es-
sayent de repasser sur les lignes du cahier 5 Copie active : utiliser deux couleurs pour
ou sur l’espace d’un ou de deux carreaux. recopier.
– Écrire un mot contenant des lettres de 6 Copie active des mots. L’enseignant
tailles différentes (la ou le, par exemple) écrit les syllabes à reproduire au tableau
avec comme repère les lignes et les inter- (re/gar/de et é/coU/te).
Espace de la feuille
• Sur le cahier : colorier des espaces d’inter-
lignes de différentes couleurs (de la ligne de
base au premier étage, puis au second…).
Écriture
• Écriture de la date en copie active mot à
mot.
1 1re ligne : après avoir intégré le mouve-
ment demandé (deux vagues successives
qu’il faut tracer sans s’arrêter), les élèves
repèrent qu’elles n’ont pas la même inten-
sité. Il va falloir toucher la ligne de base et
se diriger vers le premier interligne ou la plus
haute ligne. L’enseignant sera attentif à la
fluidité du geste de chacun.
50 © Éditions Sed Mots d’école • Fichier ressources
partie 3
L’ensemble des démarches qui constituent une année d’apprentissage de la lecture au CP avec Mots
d’école sont détaillées en 62 fiches pédagogiques :
– 45 fiches correspondent à l’étude d’une double page du manuel ;
– 17 fiches correspondent à l’étude de pages spécifiques : les moments de révision et les bilans, la
présentation et l’étude de différents supports d’écrit et de types de textes.
* Par souci de clarté, les fiches détaillées dans ce fichier ressources sont construites sur deux jours.
Jour 1
1. Conscience phonologique
• Travail sur le mot et sur la syllabe avec les prénoms de la classe.
• Exercices collectifs à choisir parmi ceux proposés dans la partie « Conscience phonologique » de ce fichier
(voir p. 29).
• Comptage des syllabes des prénoms et formation d’« équipes » d’élèves ayant une syllabe commune dans leur
prénom, la même syllabe initiale, la même syllabe finale…
6. Conscience phonologique
• Mettre en place un jeu oral de rimes du type : « Comment tu t’appelles ? Je m’appelle Fanny. Est-ce que tu me
trouves belle ? Ah ! vraiment jolie. » On attendra des rimes comme Emma/sympa, Marine/câline… Pour les garçons,
on pourra accepter : « Quel est ton prénom ? » qui rimera avec : « Ah ! vraiment mignon. »
• Réalisation d’un affichage collectif des phrases trouvées.
Jour 2
10. Fonctionnement de la langue
Comptage des phrases du texte : « Comment savoir qu’une phrase commence ? Qu’elle se termine ? » Mise en
évidence de la lettre majuscule initiale de la phrase, mais aussi de celle de notre prénom, et du point, sous ses
différentes formes. Approche des significations qui en découlent (lier le point d’interrogation avec la question,
par exemple).
17. BCD
L’enseignant proposera aux élèves de visiter la BCD : un lieu magique (voir p. 32 de ce fichier). Les règles en vigueur
dans l’école concernant la circulation et le séjour en BCD leur seront présentées : chuchoter, enlever les chaussures…
Puis l’enseignant choisira un recueil de poésies. Après en avoir lu un extrait, le livre sera emporté en classe : « Nous
venons d’effectuer notre premier emprunt ! »
Jour 1
1. Conscience phonologique / apprentissage du code Discrimination auditive des sons [a] et [ɑ]
• On explicitera la différence des deux sons proches dans un deuxième temps (avec balle et bâton, par exemple). Il
n’est pas nécessaire de faire apparaître cette distinction au moment de la chasse aux sons. Elle sera reprise lors de
la lecture des mots-repères du manuel.
• Le panier à sons : des objets ou des images choisis ou fabriqués par l’enseignant sont placés dans un panier.
Y placer judicieusement des objets ou des images dans lesquels on entend un seul a (chapeau), deux (banane),
au début (abeille), au milieu (dromadaire), à la fin (lézard), dans un mot d’une syllabe (chat). Les images choisies
renvoient au contexte de la classe, à l’environnement des élèves (nourriture, vêtements, jouets…) ou à des thèmes
courants (animaux, objets de cuisine…).
Dégager avec les élèves le son commun à toutes les images. Rien ne doit être écrit à ce moment de la séquence.
Puis les élèves remplissent le panier à sons en y « déposant » un mot contenant le son [a]. Ensuite, quelques images
ou objets sont proposés par l’enseignant. Certains contiennent le son étudié, d’autres non. Les élèves valident ou
invalident les propositions.
Jour 2
10. Fonctionnement de la langue
Pour développer la conscience « intuitive » du rapport sujet / verbe, oralement, puis collectivement à l’écrit au
tableau, faire varier les étiquettes à placer devant le mot récite : je, Papa, Émilie, puis les prénoms des élèves.
Jour 1
1. Conscience phonologique / apprentissage du code Discrimination auditive du son [i]
« Dans ma corbeille, dit l’enseignant, il y a : une souris, une chipie, un colis, un hippopotame, une image, un pyjama,
un ouistiti… » (Citer au moins sept ou huit mots contenant une ou deux fois le son [i], au début, au milieu, à la fin.)
Dégager le son commun à tous ces mots. Si les élèves peinent, les mots peuvent être répétés, en appuyant sur le son
à trouver. Puis l’enseignant leur demande d’alimenter la corbeille avec des mots qui contiennent ce son.
L’enseignant ajoutera ensuite des contraintes : entendre le son dans la première syllabe, dans la dernière (le repérage
dans une syllabe centrale est toujours moins aisé).
Jour 2
10. Fonctionnement de la langue
• Identification d’une forme structurale qui tend au mot-outil : « Il y a ». Les élèves auront fréquemment besoin de
cette forme en production d’écrit, il est donc nécessaire qu’ils l’aient identifiée rapidement. Lecture de la rubrique du
manuel correspondante (p. 17).
• Jeux à l’oral de « mise en abîme » (qui sera réitérée dans les points 15 et 16) : « Dans ma maison, il y a une chambre.
Dans la chambre, il y a un lit. Dans le lit, il y a… »
15. BCD
Lecture de l’album de Ruth Brown, Une histoire sombre, très sombre, Gallimard Jeunesse. On mettra en évidence
la répétition de la formule (en lien avec le point 10) et les connecteurs de lieu (dans, sur, derrière).
Jour 1
Jour 2
10. Fonctionnement de la langue Identification des spécificités liées à l’article : un, une
• Jeux à l’oral : l’enseignant montre des images, que les élèves rangent dans la maison verte du un ou la maison jaune
du une, selon leur genre. Le même travail peut être mené en petits groupes. Un temps plus long est prévu dans ce cas
pour une mise en commun qui validera les classements.
• On aborde le cas du pluriel : quel mot utiliser pour l’image qui montre un objet pluriel (des fleurs dans un champ, par
exemple) afin d’être amené à utiliser le déterminant des. Le signe du pluriel sur le nom (s) est souligné, sans insister :
il fera l’objet d’une séquence ultérieure.
17. BCD
Observer des documentaires sur les poules et en repérer le classement. Puis approfondir la question du point 11.
Jour 1
1. Conscience phonologique / apprentissage du code Discrimination auditive du son [t]
• Un premier moment de révision, sur l’ardoise : on inscrit le son [i] d’un côté et le son [a] de l’autre. L’enseignant
annonce des mots, les élèves tournent leur ardoise d’un côté ou de l’autre selon ce qu’ils entendent. Même exercice
avec les syllabes pa et pi.
• Discrimination auditive du son [t] : l’enseignant dit ou chantonne Tortue têtue d’Anne Sylvestre. Les élèves sont
invités à dire quel est le son qui revient le plus souvent. On isole ainsi le son vedette : le son [t].
• Sur l’ardoise : les élèves tracent d’un côté le schéma d’une oreille, de l’autre la même oreille mais barrée. L’enseignant
propose des mots, les élèves tournent leur ardoise d’un côté ou de l’autre s’ils entendent ou non le son [t].
• Sur l’ardoise : une flèche indique le sens de l’écriture. Un mot est prononcé, les élèves tracent une croix au début,
au milieu ou à la fin de la flèche selon l’endroit où ils entendent le son [t]. La correction se fait collectivement en
frappant les syllabes oralement.
6. Je fabrique des syllabes et des mots, je reconnais ces mots, j’essaie de lire Page 21 du manuel
Réinvestissement du point 4 : combiner pour lire, entraînement à la lecture de syllabes. Une aide est apportée par
l’enseignant pour la lecture de Elle (proposer l’analogie avec belle et appelle) et comment, qui a déjà été vu.
! Les syllabes ap, ip, it et at sont valides car nous sommes à l’oral.
Jour 2
10. Fonctionnement de la langue Identification des spécificités de l’article défini : le, la et les
• Collectivement, jeux à l’oral : l’enseignant montre des images que les élèves rangent dans la maison verte du le ou
dans la maison jaune du la selon leur genre. Les étiquettes un et une sont sorties et rangées auprès de l’article défini
qui leur correspond. On aborde également le déterminant les en traitant une image plurielle, plusieurs enfants jouant
dans la cour, par exemple. La marque s du pluriel est mise en évidence, sans insister.
• Le même travail peut être mené en petits groupes. Un temps plus long est prévu dans ce cas pour une mise en
commun qui validera les classements.
16. BCD
Dans le prolongement de ce qui a été fait sur les poules (voir p. 77), les élèves sont amenés à explorer le rayon des
documentaires et à trouver des albums ou des livres qui leur apprendront des choses sur la vie des tortues.
Jour 1
1. Conscience phonologique / apprentissage du code Discrimination auditive du son [l]
Loto des phonèmes, en binômes : chaque binôme possède une carte avec quatre images. L’enseignant tire une
carte-image et annonce ce qu’elle représente sans la montrer. L’équipe qui voit cette image sur sa grille vient la pren-
dre et la pose dessus. Quand les élèves ont perçu le son commun à toutes les images, on arrête le jeu. Ils annoncent
alors les cases restées vides sur leur grille et tentent de localiser le son [l] dans chacun des mots.
Jour 2
10. Fonctionnement de la langue Réinvestissement de la connaissance de la phrase (ponctuation)
La phrase peut se terminer par différents points. Une relecture expressive du texte permet de repérer les questions
et leur point d’interrogation. On repérera également les exclamations et leur point d’exclamation. (Cette partie est
traitée avec le point 11.)
17. BCD
Pour illustrer leur devinette, les élèves recherchent la photo de l’animal qu’ils souhaitent faire découvrir dans le rayon
des documentaires (réinvestissement) et la donnent à reproduire à l’enseignant (scanner ou photocopie).
Jour 1
1. Conscience phonologique / apprentissage du code Discrimination auditive du son [ə]
• Madame Son prépare sa valise pour partir en vacances. Elle y range (objets ou images) : une peluche, un cheval de
bois, une chemise, des bretelles, un tournevis, un biberon, une pelote de laine. Les élèves parviennent à dégager le
son [ə]. Il va être délicat de différencier les sons proches de cheval et de feu ou de beurre, mais il peut être intéressant
d’essayer pour aiguiser l’audition. Les mots proposés avec ces sons proches ne serviront que pour la phase auditive,
sans rejet complet, mais avec approche de la distinction. L’enseignant attire l’attention des élèves sur certains [ə] que
l’on entend peu : ils sont toujours placés à la fin des mots (e muet).
Si l’enseignant a choisi de distinguer le comptage des syllabes orales de celui des syllabes écrites, c’est lors de
! cette séance, en introduisant le e muet, que le concept de syllabe écrite va être abordé : on ne comptera plus trois
mais quatre syllabes pour dro-ma-dai-re, par exemple.
• Sur l’ardoise : d’un côté de l’ardoise les élèves tracent le schéma d’une oreille, de l’autre côté la même oreille mais
barrée. L’enseignant propose des mots, les élèves tournent leur ardoise du bon côté (ce son est difficile).
Jour 2
7. Temps de lecture 2 : renforcement
L’enseignant annonce qu’on va utiliser les mots du texte qui contiennent le son et la lettre e pour finir l’affichage du
son vedette. Malheureusement, une fois le tableau ouvert, les mots concernés ont été effacés. Les élèves aident
l’enseignant (en dictée à l’adulte) à fabriquer les étiquettes collectives des mots regarde, porte, petit et chemin.
Le texte est reconstitué et relu.
15. BCD
L’enseignant montre une enveloppe dans laquelle il y a une image à deviner. Cette image représente un objet pour
lequel on peut trouver des renseignements dans le rayon documentaire de la BCD (un avion, un roi, le soleil, un
animal…). Les élèves posent des questions auxquelles l’enseignant répond par oui ou par non. On récapitule au
fur et à mesure les indices trouvés jusqu’à la découverte de l’objet représenté par l’image. Les élèves sont ensuite
chargés de trouver, dans la BCD, un ouvrage qui parlera de cet objet. On notera sans doute que les documentaires sont
une source sûre, mais certains élèves auront peut-être l’idée de chercher dans les bacs à albums. Les trouvailles
pertinentes seront validées. C’est l’occasion alors de rappeler la distinction (déjà vue en GS) entre fiction et document.
Jour 1
1. Conscience phonologique / apprentissage du code Discrimination auditive des sons [ɔ] et [o]
• L’enseignant chantonne la comptine suivante : Pomme, poire, abricot / Y en a une de trop. / C’est madame Jeannot /
Qui fait des gâteaux / Avec des pruneaux.
Les élèves repèrent le son [o]. On répète la comptine en insistant sur le son.
• L’enseignant chantonne ensuite une autre comptine : Do, ré, mi, fa, sol / Toutes les filles sont folles / Exceptée ma
bonne / Qui fait cuire des pommes / Dans une vieille casserole / Pleine de pétrole.
Les élèves sont amenés à discriminer un son qui ressemble fortement au son [o]. Une discussion s’engage ; on
découvre alors le son [ɔ] de pomme, bonne, pétrole…
• Sur l’ardoise : les élèves écrivent les deux sons [o] et [ɔ]. L’enseignant propose des mots, les élèves tournent leur
ardoise d’un côté ou de l’autre suivant qu’ils entendent [o] ou [ɔ].
On prépare l’affichage référentiel et on vient y placer les mots que l’on connaît déjà (porte, tortue). Si château est pro-
posé, on fera observer que l’on entend [o] sans le voir et on placera l’étiquette en retrait.
Jour 2
8. Temps de lecture 2 : renforcement
Le texte est caché, mais l’image est visible : « De quoi parle ce texte ? Qu’a-t-on appris qu’on ne savait pas ? »
Relecture du texte en commun. Mise en évidence des mots-outils nouveaux : c’est, comme.
D Tous les exercices ne sont pas faits par l’ensemble de la classe : l’exercice 3 de fusion et l’exercice 4 de décodage
sont difficiles. Réaliser l’exercice 5 après reprise des exercices de différenciation 1 et 2 (p. 203) si nécessaire.
Jour 1
1. Conscience phonologique / apprentissage du code Discrimination auditive du son [y]
• L’enseignant chantonne la comptine suivante :
J’ai pris ma fusée pour aller sur la Lune Une tortue dans la laitue
J’y ai vu un zébu qui cherchait ses plumes Et un huluberlu issu de Vénus !
Les élèves sont invités à dire quel est le son qui revient le plus souvent : on isole ainsi le son vedette.
• Sur l’ardoise, l’enseignant prononce des mots :
– les élèves montrent le schéma d’une oreille ou d’une oreille barrée s’ils entendent ou non le son [y] ;
– les élèves tracent une croix au début, au milieu ou à la fin de la flèche qui indique le sens de l’écriture.
Jour 2
8. Temps de lecture 2 : renforcement
Les élèves effectuent une lecture individuelle du texte. On ouvre ensuite le tableau et on s’essaie collectivement
à une relecture. On traite le cas particulier du mot bicyclette : « Comment identifier ce mot la prochaine fois ? »
(Par segmentation, par analogie : cl de classe, b-i → bi, que l’on sait peut-être lire même si le b n’a pas été fixé.)
D L’exercice 5 réinvestit les connaissances élaborées en fonctionnement de la langue les jours précédents sur les articles
et permet une évaluation. La fiche de différenciation est proposée à certains élèves (exercices 1, 2 et 4 p. 204).
Jour 1
1. Conscience phonologique
• Dans le panier à sons, de multiples images se sont invitées pour passer la soirée. Vers minuit, tout le monde veut
rentrer chez soi. Rangeons les images dans leur maison dessinée au tableau suivant le son qu’on entend. (Les images
qui appartiennent à plusieurs maisons sont imprimées en double.)
• Identifier une syllabe identique dans deux images. Effectuer sa correspondance grapho-phonétique en présentant
les étiquettes des deux mots et en demandant aux élèves d’isoler la syllabe commune (marché/marmite, canard/
caramel, tapis/pissenlit, château/marteau).
• Jeu de rimes : un élève tire une image au sort ; cette image se termine par une syllabe connue : di (radis), la (matelas),
otte (carotte). On cherchera des mots ou des prénoms qui riment avec le mot de référence.
3. Temps d’exercices 1
D Des exercices peuvent être sélectionnés dans les fiches antérieures (exercices non proposés des fiches de diffé-
renciation ou des fichiers d’activités). Le moment de révision est particulièrement propice à la différenciation, car
il permet aux élèves de réinvestir avec succès leurs acquis en fonction des compétences construites ou en cours
d’acquisition.
6. Temps d’écriture 1
Copie en cursive sur le cahier.
Jour 2
7. Temps de lecture 1 : les mots-outils Page 30 du manuel
• Cinq phrases sont écrites au tableau :
8. Temps d’exercices 2
Voir le point 3.
9. Fonctionnement de la langue
• Un premier travail de segmentation se fait en binômes (de compétence similaire) avec trois phrases (ou groupes
de mots) différentes selon les compétences des élèves (soit les phrases du manuel, soit des phrases peu éloignées,
avec des mots connus et reprenant le même point à étudier). Les phrases imprimées dans une grande police (pour la
mise en commun) sont à segmenter avec une paire de ciseaux ; les mots ainsi séparés sont recollés sur un support
à afficher. Une mise en commun permet de valider et de traiter les erreurs.
• Retour sur l’utilisation des déterminants et la forme structurale « il y a » (voir p. 30 du manuel).
15. BCD
Travail de tris d’ouvrages documentaires en lien avec les thèmes abordés lors de la période 1.
Cette séance dégage du temps pour la mise en œuvre des activités d’évaluation du fichier (le bilan de la période 1).
L’étude de la carte postale ainsi que le maintien des points 13 à 15 permettent de ne pas décontextualiser totalement
ces journées.
Jour 1
1. Conscience phonologique Réinvestissement des capacités de discrimination auditive
Par groupes, les élèves disposent de quatre « maisons » phonologiques. On choisira pour cette activité des sons qui
n’avaient pas été revus lors de la séance précédente : [p], [u], [i] et [ə]. Une pochette renfermant un nombre impor-
tant d’images est proposée ; les élèves placent ces images dans l’une ou l’autre des maisons en fonction du son
qu’ils entendent. Sous l’image, ils matérialisent le nombre de syllabes entendues et localisent le son par une croix.
Pour les mots pouvant entrer dans plusieurs maisons (chemise, pirate…), le choix est libre à condition de localiser
correctement le son choisi.
• Les stratégies habituelles de découverte de texte sont appliquées, puis le texte est relu par l’enseignant ou par un
élève déjà lecteur.
D L’exercice 3 demande des capacités d’encodage. Le mot trouvé n’est pas obligatoirement à la disposition des élèves
parmi les outils de référence. On privilégiera, pour les élèves en difficulté, un passage de cette évaluation en dictée
à l’adulte.
7. Temps d’écriture 1
Copie en cursive sur le cahier.
Jour 2
8. Temps de lecture 2 : renforcement
Le texte ayant été relu, un questionnement de mise en sens est effectué à l’oral : « Qui a envoyé la lettre ? Est-ce une
dame, une petite fille ? Avec qui est-elle en vacances ? À qui envoie-t-elle la carte ? »
Pour chaque question, on relève l’indice textuel qui permet de trouver la réponse.
partie 4
à la différenciation
La différenciation
C’est un principe essentiel de la pédagogie de Mots d’école. Cette méthode de lecture permet à tous
les élèves d’apprendre à lire en tenant compte des différences de chacun en ce qui concerne :
• la vitesse d’apprentissage,
• le type de profil (visuel ou auditif, volubile ou silencieux, autonome ou à rassurer...),
• le besoin de plus ou moins d’entraînement,
• l’efficacité du travail à plusieurs,
• la mémorisation collective,
• la nécessité du passage à l’écrit pour structurer…
Les fiches pédagogiques contiennent des mises en situation tenant compte de tous ces aspects et offrant
la possibilité de répondre à des groupes de besoin, différents selon l’activité et le moment de la journée.
Des activités de remédiation sont aussi prévues, lorsque, après le bilan ou l’évaluation, les connais-
sances ne sont pas suffisamment installées.
Refaire un exercice non réussi immédiatement, à l’identique, ne permet pas de comprendre la notion.
Il est nécessaire dans ce cas d’aborder la notion sous un autre angle.
Certains élèves sont plus rapides dans leurs acquisitions et ont besoin et envie de s’exercer encore
ou d’aller plus loin dans leur parcours puisqu’ils en ont les capacités. Ces pages d’aide à la différen-
ciation comportent donc plusieurs exercices.
195
É é m o i l p t i s e
La $fille $∑‘$appelle .
$tu $t‘$appelle∑ ?
$∑‘appelle A 440.
196 © Éditions Sed Mots d’école • Fichier ressources
JerécitelescoMptinesa◊cmesami∑.
2 4 8 5 3
poule api
Une sur un mur qui picote du dur
pomme pain
pyjama
picoti picota lève la queue et s’en va.
puis
n b c d h f g e i j k v m
a o p q r s t u l w x y z
Z 3. Je recopie la phrase.
B g m t l f e a u j u
p s c r u l j w e x
$est $foRt.
L‘$œuf $de $la $poUle $est .
I¥l y $a $une $dan∑ $la $classe.
0 $∑‘$écrit .
E¥milie $a $avalé $une .
Mots d’école • Fichier ressources © Éditions Sed
203
La démarche
Chaque type de texte se construit pas à pas avec le groupe-classe.
1. On nomme et on définit (devinette, recette, liste, fiche technique…).
2. On prévoit un parcours de lectures présentant ce type de texte pour en relever les éléments qui le
constituent. Par exemple :
– la devinette est un travail descriptif où le « je » et l’usage du présent sont récurrents. Le texte se
conclut par phrase interrogative ;
– la liste présente une présentation figée du type suite de noms (objets, personnes, animaux) ou de verbes
(actions) qui apparaissent les uns sous les autres après un retour à la ligne, et précédés d’un tiret.
À ce stade de la démarche, la réalisation d’affiches pour la classe et de répertoires pour les élèves est
nécessaire. Ils listeront les outils utiles pour l’écriture. Ainsi, précédant les fabriques de texte, cinq répertoires
sont proposés. Il s’agit de banques de mots à construire avec les élèves. Ils seront amenés, par exemple,
à observer des mots dessinés et écrits ou à écrire, à chercher des mots contraires.
Ce dispositif va permettre à l’élève une certaine autonomie dans le travail d’écriture qui suit les répertoires.
Ces « mots-clés » sont les incontournables de chaque fabrique de texte. Les enfants, qui ne peuvent en
deviner l’orthographe ou les chercher dans le dictionnaire, trouveront ainsi un accompagnement thématique
précieux.
3. Les élèves se lancent dans un premier jet d’écriture après avoir pris en compte les critères de réussite.
4. L’enseignant repère les oublis ou un éventuel éloignement par rapport à la consigne.
5. Les élèves reprennent leur travail d’écriture : on comble les oublis. On fait référence aux outils créés
en corrigeant des erreurs lexicales. On rédige.
6. Le travail définitif est copié, après un toilettage syntaxique et grammatical opéré par l’enseignant.
Ce dispositif est à mettre en œuvre pour un travail sur les listes (pp. 243-246), la recette (p. 254), l’invention
de la fin d’une histoire (p. 263).
Période 1
On prolongera le travail mené en maternelle autour de la dictée à l’adulte, où la posture de l’enseignant
écrivain et calligraphe sera mise en scène.
Le travail du brouillon sera mis en évidence pour familiariser l’enfant avec l’état de finalisation temporaire
d’un texte et sa reprise, plus tard, à l’aide d’outils.
On travaillera à la réalisation de devinettes en BCD : à l’oral et à l’écrit avec, par exemple, une dictée à
l’adulte ou bien en complétant un texte à trou (voir le fichier de l’élève 1, p. 14).
On sera vigilant à l’élaboration régulière d’imagiers permettant la constitution de banques de mots organisées
thématiquement avec, par exemple, un classement dans un boîtier pour en faciliter l’accès et l’usage.
Période 2
1. – Répertoire de mots : les commissions au supermarché.
– Faire une liste : le petit déjeuner.
Objectif : savoir établir une liste (tiret, passage à la ligne), rester dans le sujet.
2. – Répertoire de mots : les principales actions des animaux et le nom de certaines parties de leur corps.
– Faire une liste : les douleurs du cochon.
Objectif : faire la liste des maux en débutant par « J’ai mal… parce que… ».
3. – Répertoire de mots : le sapin décoré.
– Imaginer ce que fait un personnage d’une scène dessinée.
Objectif : écrire un bref texte explicatif, à l’aide d’une banque de mots.
Période 4
1. Enquête sur le chocolat.
Objectif : faire des recherches en BCD qui permettront de choisir le livre utile pour réaliser l’enquête.
2. Associer un titre à son résumé.
Objectif : retour sur les lectures effectuées en classe pour retrouver les titres des ouvrages.
3. Reconnaître et nommer un type de texte.
Objectif : écrire le nom de chaque type de texte (la recette, la carte, la fiche technique, le menu, l’affiche).
4. Compléter un tableau à partir d’informations prises sans des lectures.
Objectif : croiser les lectures, sérier les informations, nommer les éléments afférents aux textes.
Période 5
1. Établir une liste.
Objectif : observer et faire une liste écrite (phonétiquement ou de mémoire).
2. Mots croisés.
Objectif : retrouver des mots grâce à une définition écrite puis les segmenter en lettres majuscules
d’imprimerie.
3. – Répertoire de mots : les contraires.
– Décrire un personnage.
Objectif : réaliser un portrait écrit grâce aux outils emmagasinés tout au long de l’année. Portrait physique
et personnel qui évitera les répétitions.
4. Écrire la fin d’une histoire.
Objectif : sur le mode du fait divers, écrire la suite d’une histoire à partir de contraintes textuelles (endroit,
personnage, mobile).
Inventer un mobile.
Objectif : décrire une scène de vol et trouver le mobile.
L’enseignant restera libre de proposer les ateliers de production de textes au rythme et nombre désiré pour
ce qui est des quatre premières périodes. Lors de la période 5, chaque fiche est un exercice en lien avec
la séquence du manuel : ils sont donc indispensables au projet de lecteur écrivain.