Maintenantla valeur de la coudée est facile à déduire
Hérodote et tous les auteurs sans exception, nous ap-
prennent que la coudée égyptienne était la 4ooe partie du stade. Si l'on divise donc i84m,722 par 400 on a 0^,462. Cette exposition paraîtra, je crois, simple et convain- cante et c'est parce qu'elle explique bien les autorités anciennes, et même qu'elle peut servir à lever les diffi- cultés introduites par les savans modernes, qu'elle me paraît avoir le caractère de la vérité. Plusieurs savans ont cru trouver le stade de cinq cents au degré dans la base de la pyramide; mais, outre qu'elle l'excède de plus de g mètres, et qu'elle suppo- serait le degré trop grand d'au moins 4600 mètres existe-t-il une preuve positive que cette espèce de stade ait été employée dans antique Égypte? Nous avons, au contraire, vu les plus graades mesures géographiques de V Egypte ancienne exprimées dans les auteurs avec le stade de six cents au degré. Rappelons ici le résultat que fournit le tableau des dis- tances itinéraires de l'Egypte, citées dans le chapitre 11. Un grand nombre de distances sont rapportées en stades de i85 mètres. Ces distances sont exactes, identiques avec celles de la carte moderne; elles ont été fournies dans le pays, sur les lieux mêmes à Diodore de Sicile, à Strabon et à d'autres anciens voyageurs et ils les ont consignées dans leurs mémoires. Or, ce stade est le même que celui qui est connu sous le nom de stade olym- pique. On peut donc déjà reconnaître la source de cette espèce de mesure le reste de nos recherches fera voir