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ANALYSE FONCTIONNELLE
PRÉSENTATION
Selon qu'on s'intéresse aux fonctions de service ou qu'on s'intéresse aux fonctions
techniques, on parle d'analyse fonctionnelle externe ou interne ; à chacune ses outils. Les
plus utilisés de ces outils sont :
Le diagramme de bête à cornes pour formuler un besoin ;
Le diagramme Pieuvre rechercher les fonctions de service ;
Les diagrammes FAST et le SADT pour rechercher les fonctions techniques.
COMPETENCES ATTENDUES
INTRODUCTION :
Dans la vie quotidienne, on utilise des produits divers. Chacun de ces produits satisfait à un de nos
besoins. Par exemple, on utilise :
L'analyse fonctionnelle externe, décrit le point de vue de l'utilisateur et ne s'intéresse au produit qu'en
tant que "boite noire" capable de satisfaire son besoin en fournissant des services dans son environnement
durant son cycle d'utilisation.
1. BESOIN :
1.1- Définition :
Le besoin est donc une exigence qui naît de la vie sociale et économique. Il peut être :
Explicite : l’utilisateur exprime de façon consciente son besoin ; par exemple, un utilisateur
exprime le désir de monter un store dans son jardin ;
2. PRODUIT
2.1- Définition :
Matériel : c'est ce qui est matériel et élémentaire tel que des bouteilles d’huile, des boîtes
d’allumettes, du savon, etc. ;
Service : c'est ce qui n’est pas matériel tel qu’un service offert par une agence de voyage, un
service offert par une banque, etc. ;
Processus : C'est un produit qui n'est pas élémentaire et qui est donc complexe tel qu’une "grosse
machine" qui permet de remplir des bouteilles avec un liquide donné, les boucher et les
étiqueter ; l’entreprise qui va vendre le produit bouteille remplie, bouchée et
étiquetée achète à son tour ce processus (grosse machine) chez une autre entreprise.
Le cycle de vie d’un produit est relativement comparable a celui d’un être vivant : naissance,
jeunesse, adulte, vieillissement, etc. On peut résumer ce cycle dans les phases suivantes :
Définition du besoin : le produit est défini par le client utilisateur ou crée par le service de
"Marketing" d'une société ; un tel service a pour rôle d'étudier le marché et suivre de prêt les
besoins des clients : besoin explicite ou latent
Conception et production : Après avoir défini le besoin, les concepteur-réalisateurs, dans leurs
bureaux d'études, commencent leurs recherches pour trouver les solutions technologiques
répondant au besoin de leurs clients ; puis après avoir fini de la conception du système, vient la
phase de production ou industrialisation du système dans les usines de fabrication.
Commercialisation : Le produit répondant au besoin du client sort de l'usine pour trouver sa place
dans les magasins de vente.
Utilisation du produit : Le produit est entre les mains du client utilisateur pour répondre à son
besoin.
Elimination du produit : Le produit ne répond plus au besoin par vieillissement ou par l'arrivée de
nouvelles technologies.
Exemple : Micro-ordinateur
La qualité est l'ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit qui lui donne l'aptitude à
satisfaire un besoin. Elle dépend :
Le terme "système" est souvent utilisé à la place de celui de "produit". En effet, Le concept de
système a une signification ou connotation plus riche : il regroupe tous les types de produits
mentionnés ci-dessus (matériel, service et processus). C'est le terme qui sera donc utilisé, en général,
dans la suite de l'ouvrage. Il est défini, en général, comme suit :
3. REPONSE AU BESOIN
Pour répondre au besoin, on définit l’action d’un système en termes de sa finalité, c'est à dire en
termes de ses fonctions qui rendent service à l'utilisateur. A ce stade, on ne parle pas donc des
solutions techniques.
L'intérêt de ce principe, pour le concepteur - réalisateur, est de laisser l'esprit ouvert pour la
créativité, ce qui permet d'identifier toutes les fonctions possibles devant être assurées par le produit.
On entame alors la recherche des fonctions devant être assurées par ce produit. Pour ce faire, on
utilise des outils bien adaptés à cette tâche qui sont en principe graphique. En effet, une
représentation graphique rend un système plus facile à assimiler, notamment la vision des sous-
systèmes qui le composent, ainsi que les liaisons et les relations qui les régissent.
Note : On l'appelle "bête à cornes", parce que le diagramme ressemble un peu à une bête à 2 cornes.
L'outil "Bête à cornes" permet de s'assurer que le besoin existe ; par conséquent l'étude du système
se justifie et a donc raison d'être. Il nécessite un travail en groupe, afin de tenir compte des points
de vue des différents intervenants concernés par le système : l'utilisateur, le concepteur, le
distributeur, etc.
Exemple 1 : Micro-ordinateur
Utilisateur Données
Miro-
ordinateur
Traiter et stocker
Les données
La toile
Store
automatique
Positionner la toile
automatiquement
Un actigramme est un bloc ou boîte fonctionnelle, qui indique la nature de l'activité d'un système ; il
est représenté par un rectangle comme suit :
W C R E
C Pertes et nuisances
Matière d'œuvre en entrée Fonction globale Messages ou comptes rendus
Matière d'œuvre en sortie
Produit
Energie Produit
Information Energie
Système Information
Fonction globale : Elle est notée à l'intérieur du rectangle ; on note ce qui suit à propos de la
fonction globale :
La fonction globale d'un système est la fonction pour laquelle il a été conçu et réalisé.
C'est la relation établie par le système, qui transforme une matière d'œuvre en la faisant
passer d'un état initial en entée à un état final en sortie pour satisfaire le besoin.
On la décrit toujours par un verbe à l'infinitif.
Exemple : "Traiter les données" ;
Elle est aussi appelée fonction d'usage ou fonction de base.
Matière d'œuvre : C'est ce sur quoi agit le système afin d'en modifier ses caractéristiques ; d’une
manière générale, on rencontre 3 types de matière d’œuvre :
La matière ; par exemple, une perceuse agit sur une pièce non percée ;
L’énergie ; par exemple : un alternateur transforme de l'énergie potentielle (chute d'eau)
en énergie électrique ;
L’information ; par exemple un ordinateur agit des données saisies au clavier ou à partir
d'un fichier.
Valeur ajoutée : Lors de son passage dans le système, la matière d'œuvre subit une modification
ou transformation. On dit que le système lui a apporté de la valeur ajoutée. La valeur ajoutée
peut être un déplacement, une transformation, un stockage, etc.
Puisqu'elles sont implicites, les données de contrôle sont parfois non représentées pour des
raisons de simplification de la lecture de l'actigramme.
C : Modes manuel/automatique
W : Mise en énergie
C Pertes, bruit
Changer
Toile en Signalisation
la position de
position initiale la toile Toile en
position finale
Store automatique
Exemple 2 : Micro-ordinateur
R : Réglage de l'écran, etc.
course
C : Mode graphique, etc.
manuel/automatique
W : Mise en énergie
C Pertes, bruit
Traiter et stocker
Données Signalisation
les données
Données traitées
et stockées
Micro-ordinateur
Représentation
simplifiée
Micro-ordinateur
Consignes utilisateur
Mise en énergie
C Pertes
Préparer
Café en poudre du café chaud Signalisation
dans filtre Café chaud
préparé dans
récipient
Cafetière électrique
3.3.1- Définitions :
a/ Fonctions de service :
Les fonctions de service sont les actions attendues d'un produit pour répondre à un besoin. Une
fonction de service est caractérisée par ce qui suit :
b/ Fonctions techniques :
Une fonction technique représente une action interne au système, pour assurer une ou des fonctions
de service ; elle est définie par le concepteur. On la qualifie aussi de fonction constructive, parce
qu’elle participe à construire techniquement le système.
Dans une démarche de conception, on part d'une fonction de service, qui est compréhensible par
l'utilisateur, pour arriver à des composants ou pièces élémentaires tel que les vis de fixation dans le
domaine mécanique, les câbles de liaison dans le domaine électrique, etc. La figure suivante donne
une schématisation simple de ce processus :
Fonction de service
Note : Le mot "Pieuvre" est utilisé pour qualifier ce diagramme, parce qu’une fois crée,
il ressemble à une pieuvre.
a/ Définition :
Ce diagramme recense tous les éléments de l'environnement du système (humain, physique, etc.),
qui sont en interaction avec lui. Ce diagramme est défini et caractérisé par ce qui suit :
Sa structure générale est donnée par la figure ci-dessous (exemple d'un système avec 5 éléments)
;
Il présente donc graphiquement, de manière synthétique et conviviale ce qu’on devrait décrire
dans un document très long et peu explicite ;
Il permet de visualiser toutes les relations possibles du système avec les éléments de son milieu ou
environnement extérieur ; ces relations sont en fait les fonctions de service ; un tableau
accompagnant le diagramme décrit ces fonctions. On distingue :
Les fonctions principales (FP) : Elles créent des relations entre plusieurs éléments de
l’environnement qui expriment les services offerts par le système pour satisfaire le
besoin ; dans le schéma général, on trouve FP1 et FP2 ;
Elément 1
Elément 2
FP1
FC2
FC1 Système
Elément 5
FP2
Elément 3
Elément 4
b/ Types de milieu :
En général, les éléments de l'environnement d'un système donné peuvent être des milieux habituels
suivants :
Critère d'appréciation d'une fonction : Caractère retenu pour apprécier la manière dont une
fonction est remplie ou une contrainte est respectée. Une échelle doit être utilisée pour
apprécier le niveau.
Niveau d'un critère d'appréciation : Grandeur repérée dans l'échelle adoptée pour un critère
d'appréciation d'une fonction. Cette grandeur peut être celle recherchée en tant qu'objectif. Elle
aura des valeurs chiffrées avec tolérance (dimensions, paramètres de fonctionnement, coût,
niveau sonore, etc.).
Flexibilité d'un niveau : C'est l'ensemble des indications exprimées par le demandeur avec des
limites d'acceptation. Ces limites sont précisées sous forme de classe de flexibilité:
d/ Exemples :
Les 3 exemples suivants permettent d'illustrer la construction du diagramme Pieuvre, ainsi que la
formulation des fonctions de service dans le tableau fonctionnel accompagnant le diagramme. La
caractérisation des fonctions de service n'est pas étudiée dans ces 2 exemples pour des raisons de
simplicité.
Exemple 1 : Micro-ordinateur
Diagramme Pieuvre :
L'utilisateur
FC3
L'énergie
Meuble FC1
électrique
FC2
Support
Micro- FC8
ordinateur
FP2
FP1
Réseau
Informations Internet
Tableau fonctionnel :
FONCTION DESCRIPTION
Permettre à l'utilisateur de saisir, traiter, stocker des
FP1
informations
Permettre à l'utilisateur d'échanger des informations via
FP2
Internet
FC1 Utiliser l'énergie électrique du secteur
FC2 Se poser facilement
FC3 Etre d'un usage aisé et avoir une certaine esthétique
Diagramme Pieuvre :
Ordinateur Utilisateur
FC4
FC1
FP1
Souris
FC3 FC2
Support
Energie (Tapis)
Tableau fonctionnel :
FONCTION DESCRIPTION
FP1 Déplacer un pointeur à l'écran et valider le choix de l'utilisateur
FC1 Se connecter à l'unité centrale pour permettre l'échange d'informations
FC2 Faciliter les mouvements de la souris
FC3 Alimenter en énergie par l'unité centrale
FC4 Etre agréable et facile à manier par l'utilisateur
Exemple 3 : Store automatisé.
On considère que la matière d'œuvre du store est la toile, donc c'est un élément extérieur.
Diagramme Pieuvre :
Le mur
Le vent
FC1
FP2
L'énergie Le soleil
FC2 FP1
Store
automatisé
Le milieu FC3
ambiant FP3 FC4 La toile
L'utilisateur
Tableau fonctionnel :
FONCTION DESCRIPTION
FP1 Protéger l’utilisateur contre les rayons intenses du soleil
FP2 Empêcher la détérioration du store par le vent
FP3 Prendre en compte les consignes de l’utilisateur
FC1 S'adapter aux supports
FC2 Utiliser l'énergie électrique du secteur
FC3 Résister aux agressions de l'environnement et s'adapter à l'architecture
FC4 Etre d'un usage aisé et avoir une certaine esthétique
CHAPITRE 2
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE
INTRODUCTION :
L'analyse fonctionnelle interne, décrit le point de vue du concepteur en charge de fournir le produit
devant répondre au besoin de l'utilisateur. Lors de cette phase de conception, les fonctions de service ou
d'usage vont être obtenues à l'aide de fonctions techniques. Pour ce faire, on utilise une analyse
descendante.
L'analyse fonctionnelle descendante est une démarche, qui utilise des outils ou représentations
graphiques. Elle part de la fonction globale et décortique un système pour en sortir les différentes
fonctions élémentaires. Elle part donc du général pour aboutir au particulier.
1. LE DIAGRAMME FAST :
Le diagramme FAST (Function Analysis System Technique) est un diagramme d'analyse fonctionnelle
des systèmes techniques. En effet, lorsque les fonctions de service sont identifiées, ce diagramme a pour
méthode de les ordonner et les composer logiquement pour aboutir aux solutions techniques de
réalisation, appelées aussi solutions constructives parce qu'elles aboutissent à la construction du système.
En partant d'une fonction principale ou de contrainte, le diagramme FAST présente les fonctions
techniques et les solutions technologiques associées dans une organisation logique répondant aux 3
questions suivantes :
Quand ?
ET OU
3, 4, 7
1, 2
Gérer Boîtier de
commande (1)
Distribuer Relais (2)
l'énergie
Dérouler/Enrouler
Convertir l'énergie Moteur électrique
(3)
Leviers articulés
Positionner (5)
Guider la toile
la toile du Store
Rouleau
(6)
2. DIAGRAMME SADT :
La représentation SADT (Structured Analysis and Design Technic) est la technique de modélisation avec
analyse structurée. Elle reprend les principes précédents du diagramme FAST, mais utilise des règles
précises ce qui la rend plus complexe. Le diagramme est alors un ensemble d'actigrammes ou diagrammes
d'activité. Un diagramme SADTest structuré en niveaux comme suit :
A0
A1
A2
A3
A0
A11 A31
A32
A12
A1 A33
A3
L'actigramme de niveau le plus élevé, noté A-0 correspond à la finalité ou la fonction globale du
système ;
Ce diagramme de niveau A-0 se décompose en n diagrammes : A1 à An ;
Chacun des diagrammes A1 à An est décomposé à son tour suivant le même principe. Dans
l'exemple ci-dessous :
A0 représente le niveau 0, donc la fonction globale du système ; elle se décompose en 2
sous-systèmes A1 et A2 et A3 ;
A1 se décompose en A12 et A12 ;
Et ainsi de suite.
Commande manuelle
Énergie électrique
Lumière
Vent
Positionner
Store en Store en
Automatiquement
position initiale position finale
Le store
STORE
NIVEAU A-0
Informations
Communiquer
A1
NIVEAU A-0
Informations
Boutons
Traiter les
donnée
A2
Lumière
Vent Carte élecronique
Acquérir
A5
Appareillage Store en
position
Store en position initiale finale
Déplacer le
store
A4
P.O
3. LE CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL :
3.1- Définition :
Le cahier des charges fonctionnel (CdCF) est un document contractuel par lequel le demandeur
exprime son besoin en terme de fonctions de service. Pour chacune des fonctions et des contraintes
sont définis des critères d'appréciation et leurs niveaux, chacun de ces niveaux étant assorti d'une
flexibilité.
Il nécessite un travail en groupe, afin de tenir compte des points de vue des différents intervenants
concernés par le système : l'utilisateur, le concepteur, le distributeur, etc.
La démarche de projet industriel recense et caractérise les étapes que connaît un projet industriel ; on
simplifie dans ce qui suit les principales de ces étapes :
Etape 1 : C'est le service Marketing d'une entreprise qui agit
principalement dans cette phase bien qu'en fait, il s'agisse d'un
travail pluridisciplinaire. Il s'agit alors de saisir le besoin,
l'énoncer et le valider.
1-
1- Analyse
Analyse du
du besoin
besoin
Etape 2 : Dans cette phase, il s’agit de la définition fonctionnelle
d’une sorte de contrat entre le demandeur et le réalisateur ; on y
précise les fonctions de service assurées par le produit ainsi que 2-
2- Cahier
Cahier des
des charges
charges
ses caractéristiques. fonctionnel
fonctionnel
Etape 3 : C’est la phase de la traduction des fonctions de service
en fonctions techniques, pour aboutir à des solutions
technologiques permettant de construire le produit. 3-
3- Conception
Conception
Classe des systèmes industriels de production : Les systèmes de cette classe ne sont pas
habituels à l'environnement quotidien, mais ils ont une structure dont les composants sont
relativement simples : identifiables, ouverts et standard, ce qui facilite leur étude.
Exemple : Machine de remplissage et bouchage, machine de tri de pièces, etc.
Classe des systèmes "grand public" : Ils font partie de l'environnement quotidien et représentent
la technologie actuelle, mais ils ont un degré d'intégration de fonctions un peu élevé, ce qui les
rend parfois difficile à étudier.
Exemple : Machine à laver, Store automatique, etc.
Ces systèmes qu'ils soient industriels ou "grand public" peuvent être :
L'utilisateur manœuvre
Manuel : Dans ce cas, c'est le store manuellement
l'utilisateur qui apporte de pour la montée et la
l'énergie nécessaire au système
et dirige la succession des
descente de la toile,
opérations. grâce à une manivelle et
Exemple : Store manuel son énergie musculaire.
Store manuel
Note : Ce sont les systèmes automatisés qui font donc principalement l'objet d'étude de cet ouvrage.
1.1- Définition :
Ordres vers
Actionneurs
Partie
Partie Partie
Partie
Commande
Commande Opérative
Opérative
(PC)
(PC) (PO)
(PO)
Comptes rendus
de Capteurs
Utilisateur
Utilisateur
(IHM)
(IHM)
Store automatisé
Sa PC est constituée d'un organe électronique qui les lit les informations des capteurs, traite ces
informations et donne des ordres au moteur.
On peut remarquer, à partir du schéma général et de l'exemple du store automatisé, qu'un système
automatisé met en œuvre deux chaînes d'opérations :
L’une agissant sur les flux des informations, appelée chaîne d’information ;
L’autre agissant sur les flux de matière et d’énergie, appelée chaîne d’énergie.
Cette modélisationModes
est plus précise que la première; elle introduit beaucoup plus de concepts ; elle
manuel/automatique
est donc plus compliquée. Pour bien l'aborder, on commence par un exemple, perceuse
Energie électrique et
automatisée : pneumatique
C Coupeaux, bruit
Percer
automatiquement Signalisation
Pièce non percée dans
la goulotte une pièce
Pièce percée dans le
d'alimentation
bac d'évacuation
Perceuse automatisée
1.3.2- Tâche et sous-ensemble fonctionnel : Perceuse automatisée
Pour réaliser sa tâche, chaque sous-ensemble fonctionnel effectue une certaine succession
d'opérations : acquérir les informations sur l'état des capteurs, traiter ces informations et agir sur la
matière d'œuvre. Cette succession d'opérations s'exécute en chaîne de fonctions ; on parle alors de
chaîne fonctionnelle.
Cette modélisation est donc basée sur la notion de chaîne fonctionnelle (chaîne de fonctions).
2. CHAINE FONCTIONNELLE :
Tout système automatisé, plus ou moins complexe, peut être décomposé en chaînes fonctionnelles.
Une chaîne fonctionnelle est l'ensemble des constituants organisés en vue de l'obtention d'une tâche
opérative, c'est-à-dire d'une tâche qui agit directement sur la matière d'œuvre.
Exemples : Serrer une pièce, percer une pièce, prendre un objet, déplacer une charge, etc.
Les constituants d'une chaîne fonctionnelle participent :
Alimenter ;
Distribuer ;
Convertir ;
Transmettre.
Acquérir ;
Traiter ;
Communiquer.
Ces fonctions sont génériques, c'est à dire qu'elles s'appliquent en principe à presque tous les
systèmes. Mais elles pourront faire l’objet d’un développement différent suivant le domaine :
Grandeurs
physiques à Informations
mesurer destinées à d’autres
Chaîne d’information systèmes et aux
interfaces H/M
Informations
issues d’autres
systèmes et Ordres
d’Interfaces H/M
AGIR
AGIR
Exemples :
En général, les systèmes mettent en œuvre plusieurs types d'énergie qu’ils transforment et
convertissent. Les énergies principalement exploitées ou transformées sont l'énergie électrique et
l'énergie mécanique sous leurs différentes formes.
CHAPITRE 4
ENTREPRISE INDUSTRIELLE
INTRODUCTION :
D'une façon simple, on peut savoir ce qu'est l'entreprise par les questions-réponses suivantes :
Question Réponse
Elle vend sur le marché des biens qu'elle
Que fait une entreprise ?
produit
Réaliser un profit ;
Créer des emplois ;
Dans quel but ? Contribuer au développement de la
nation ;
Etc.
On voit donc que l'entreprise a des relations de plusieurs natures (marché, employés, clients, état,
agents financiers, etc.). Il convient alors de la définir en tant que système.
1. LE SYSTEME ENTREPRISE :
L’entreprise est donc un système qui utilise, transforme et gère un certain nombre de flux d’entée
dont la nature est justifiée par la nature de ses activités.
Stockage de
matières premières
Vente de Cycle
produits finis d'exploitation
Fabrication
de produits finis
Stockage de
produits finis
4. LES PARTENAIRES DE L'ENTREPRISE :
L'entreprise entretient des relations privilégiées avec un certain nombre de partenaires, comme le
montre la figure suivante :
Salariés
Fournisseurs
Salaires
Marchandises
Travail
Clients
Marchandises
Paiement
Paiement
Entreprise
Remboursement
Subventions
Emprunt
Cotisations
Impôts
Etat Redistributions
Institutions
financières
Organisme
s sociaux
5. FONCTIONS DE L’ENTREPRISE :
Les fonctions de l’entreprise doivent lui permettre d’assurer un fonctionnement optimal pour
satisfaire ses objectifs et rester compétitive. Ces fonctions se concrétisent par des services qui doivent
établir un réseau de communication efficace au sein de l’entreprise et avec ses partenaires extérieurs.
Suivant l’importance de l’entreprise les fonctions ou services peuvent être plus ou moins nombreux. Le
tableau suivant donne en résumé quelques fonctions communes à la plupart des entreprises :
Fonction Direction
Réseau de communication
Réduire les coûts ;
6. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE :
La notion de structure d’une entreprise est une notion très importante. Elle est représentée en général
sous forme d’organigramme ; elle montre la hiérarchie de l’entreprise et par conséquent indique les
relations entre ses différentes divisions ou services. Il y a plusieurs types d'organigrammes basés sur des
politiques plus ou moins rapprochées, qui dépendent surtout de l'importance et la grandeur de
l'entreprise. On donne ci-après l'organigramme simplifié de la structure dite "hiérarchique" :
Direction
Direction
Générale
Générale
Direction
Direction Direction
Direction Direction
Direction
Commercial
Commercial Personnel
Personnel Production
Production
ee
Trésorerie
Trésorerie
Propriétaires
Propriétaires (Banque,
(Banque,
(Capital)
(Capital) Caisse,
Caisse, CCP)
CCP)
Organismes
Organismes
financiers
financiers
Clients
Clients
Fournisseurs
Fournisseurs
De
De matériel
matériel
(Immobilisations)
(Immobilisations)
Fournisseurs
Fournisseurs dede Activité
Activité
biens
biens et
et de
de Commerciale
Commerciale
services
services (par exemple))
(par exemple
Personnel
Personnel
Autres
Autres
organismes
organismes
(Etat,
(Etat, etc.)
etc.)
CHAPITRE 5
La gestion de la production a pour objectif de répondre aux questions suivantes, en vue de fabriquer
des produits de qualité, dans les délais requis et au meilleur coût :
1. L’ACTIVITE DE PRODUCTION :
L’objectif essentiel, de la gestion de production, quelle que soit l’organisation est d’obtenir le
produit permettant la satisfaction du besoin du client avec un délai et un coût concurrentiel. Cette
mission doit être remplie en atteignant 4 objectifs :
Le bureau des études : Il conçoit les produits nouveaux et définit la liste complète des
composants entrant dans leur fabrication. Il s’appuie sur la CAO (Conception assistée par
ordinateur) pour l’élaboration des produits.
Le bureau des méthodes : Il définit les différentes opérations et leur ordonnancement en vue
d’obtenir le produit. Il précise en fait comment le produit est réalisé, par quelle machine, avec
quels outils et en combien de temps.
Le service de planification : Il coordonne les activités de production en utilisant les techniques
de gestion des stocks, de calcul des besoins, etc.
Le service d’ordonnancement : Il organise la production au sein des différentes unités de
production. Il indique la succession des tâches à réaliser, en un temps minimum, par les services
de production ou ateliers. Les outils utilisés sont, entre autres :
- Le diagramme de Gantt ;
- Le graphique PERT.
Il s’agit de définir la liste des articles entrant dans la fabrication d'un produit. La nomenclature
indique pour chaque article son code, son libellé, sa quantité, etc.
1.4.3- La codification :
La plupart des entreprises manipulent des milliers d’articles, une identification sous forme de code
est alors indispensable. Ce système de codification doit alors répondre à 3 objectifs :
Etre sans ambiguïté : chaque article doit avoir une et une seule référence.
Etre homogène : même nombre de caractères
Etre capable d’accompagner l’évolution de l’entreprise dans le temps (augmentation du nombre
d’articles à gérer par exemple).
Il existe plusieurs types de codification ; on donne à titre d’exemple un des plus simples : La
codification séquentielle dans laquelle le code est un nombre donné sans signification particulière
de façon chronologique ou aléatoire (1, 2, 3, etc.).
La gestion de production est différente suivant le type de production, on cite par exemple la
classification selon les quantités fabriquées :
Exemple pour la mise en place d’une organisation de la production en JAT, on peut utiliser la
méthode du Kanban. C’est un système de production qui fonctionne entre deux postes de travail et qui
limite la production du poste AMONT aux besoins du poste AVAL.
Cette méthode est surtout adaptée aux entreprises ayant une production répétitive et relativement
régulière.
Le système de production flexible vise à rationaliser la gestion des ateliers. Son environnement. Le
terme «flexible» décrit l’adaptabilité ou la souplesse du système de production.
Une machine est flexible si elle peut réaliser différents types de pièces. : Machine Outil à
commande numérique (MOCN).
Un atelier Flexible comporte alors plusieurs machines flexibles, une manutention flexible, un
stock flexible, un produit flexible et une gestion flexible.
Il s’agit d’un procédé automatisé, contrôlé par ordinateur, qui permet la production d’une grande
variété de pièces.
3. LA GESTION DE LA QUALITE :
La qualité est une préoccupation essentielle de l’entreprise mais aussi de ces partenaires.
3.1- Définition :
La qualité est l’ensemble des propriétés et des caractéristiques d’un produit ou d’un service qui lui
confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.
MODULE 2
CHAINE D’ENERGIE
PRÉSENTATION
Pour agir sur la matière d'œuvre, un système automatisé a besoin d’énergie, qui subira
de nombreux traitement pour être adaptées à la nature de l'action sur la matière d'œuvre.
Le module 2 traite donc de ces aspects qui peuvent être modélisés par les fonctions
génériques, c'est à dire qui s'appliquent sur la plupart des systèmes ; il s'agit des fonctions :
Alimenter ;
Distribuer ;
Convertir ;
Transmettre.
Grandeurs
physiques à Informations
mesurer destinées à d’autres
Chaîne d’information systèmes et aux
interfaces H/M
Informations
issues d’autres
systèmes et Ordres
d’Interfaces H/M
AGIR
AGIR
Chaîne d’énergie
Énergies
d’entrée
Matière d'œuvre
en sortie
PREREQUIS
Système ;
fonction globale et fonctions de services ;
Fonctions techniques, FAST, SADT, etc.
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
COMPETENCES ATTENDUES
MODULE 2
PARTIE 1
ALIMENTATION EN ENERGIE
PRESENTATION
En général, les systèmes automatisés mettent en œuvre plusieurs types d’énergie. Les
énergies principalement exploitées sont l’énergie électrique et l’énergie mécanique sous
leurs différentes formes. On note en particulier :
La source d’énergie pneumatique qui est aussi largement présente dans les systèmes
industriels. Cette énergie est dans la plupart des cas générée à partir de l’énergie
électrique.
La position de la fonction Alimentation en énergie dans une chaîne d’énergie, ainsi que sa
fonction globale sont représentées par la figure suivante :
Matière
d'œuvre en
entrée
Chaîne d'énergie
Matière
d'œuvre en
Alimenter en sortie
Energie Energie
énergie
D 'entrée de sortie
CHAPITRE 1
ALIMENTATION ELECTRIQUE
INTRODUCTION :
L'énergie électrique provient d’une transformation d'énergie mécanique, magnétique, chimique ou
lumineuse. Cette source d’énergie peut se présenter sous forme d’une source de tension continue ou
alternative. L’unité d’une tension électrique est le Volt (V).
C’est un réseau triphasé pour les locaux industriels et monophasé pour les locaux domestiques :
Cette énergie électrique est une transformation de l’énergie hydraulique ou thermique en une énergie
électrique. La figure qui suit illustre cette transformation :
Barrage
Lac
Canal de fuite
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
L’eau par sa pesanteur (le niveau du barrage est plus haut que celui de la turbine) fait tourner une
turbine. Celle-ci à son tour fait tourner l’alternateur qui permet la transformation de l’énergie
mécanique de rotation en énergie électrique.
V V
3. MESURE DE TENSION :
En électricité, on mesure la tension avec un « voltmètre », qui se branche en parallèle et se
symbolise comme suit :
R V
4. COURANT ELECTRIQUE
Le déplacement des électrons libres dans un circuit électrique fermé engendre ce qu’on appelle un
courant électrique. L’unité du courant électrique est L’Ampère (A).
e e
e - -
-
e e
- -
On mesure le courant électrique par l’utilisation d’un ampermètre. L’ampermétre est un appareil
qui doit être monté en série dans un circuit.
Source Charge
Un fil conducteur présente une différence de potentiel (d.d.p) entre ses bornes lorsqu’il est traversé
par un courant électrique. Ceci est dû à sa résistance interne dont la valeur est donnée par la
formule :
R = ρ.l / S avec :
l : longueur du fil ;
S : sa section ;
: la résistivité (caractéristique de la nature du conducteur)
Cette loi exprime que certains matériaux ont une réponse linéaire en courant à une différence de
potentiel imposée. Si on considère une résistance, noté R avec à ses bornes une tension U , elle sera
traversée par un courant I, tel que, quelque soit le temps t, U et I vérifient toujours la relation de
proportionnalité :
U=R.I
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Suivant que des résistances sont associées en série ou en parallèle, il résulte de leur association une
résistance équivalente Re dont la valeur dépend des valeurs des différentes résistances associées.
a/ Association série :
La résistance équivalente de deux résistances en série est la somme de ces deux résistances.
Re = R1 + R2
b/ Association en parallèle :
1 1 1
Re R1 R2
On ne peut pas fabriquer les résistances avec toutes les valeurs possibles. Les résistances sont
fabriquées en grandes séries par les constructeurs des composants électroniques. On les fabrique alors
suivant des valeurs normalisées, qui couvrent largement les besoins en résistances. Ces valeurs sont
indiquées sur ces résistances sous forme d’anneaux en couleur suivant un code suivant :
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
La tolérance est un pourcentage qui indique la précision de la résistance. Connaissant la valeur de
chaque chiffre on peut déterminer la valeur de la résistance comme suit:
Noir Marron Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Exemple : Calcul de la valeur d'une résistance dont les trois couleurs significatifs sont le rouge.
Les valeurs normalisées des résistances sont classées par des séries de valeurs notées (E6, E12, E24 ou
E48), qui le nombre de valeurs dans une série. Par exemple, les valeurs de la série E12 sont :
10 ; 12 ; 15 ; 18 ; 22 ; 27 ; 33 ; 39 ; 47 ; 56 ; 68 ; 82
Toutes les résistances de la série E12 sont des multiples ou des sous multiples de ces valeurs .Par
exemple, on trouve 1,2 , 12, 120, 1.2K, 12K, 120K, 1.2M et ainsi de suite.
On a souvent besoin, dans les montages électroniques, de régler une résistance sur place pour avoir la
valeur exacte exigée par un montage donné ; on utilise alors :
R1 = αP : P
R1 = αP
Si le curseur α est en position haut, alors α = 1 et R1 =
P;
Si le curseur est en position basse, alors α = 0 et R1 =
0.
R2 = P – R1 = P – αP = P(1- α).
Pour diviser une tension, on utilise un pont diviseur de tension. Ce pont est constitué de l’association en série de
deux résistances R1 et R2 :
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Vs = Ve. α P/P
P
Ve α.P Vs = α.Ve
Vs
piles pour les systèmes portables et à faible consommation, tel qu'une télécommande de
télévision, etc.
de batterie d'accumulateurs pour les systèmes tel que la voiture, etc.
secteur pour des systèmes qui demande de la puissance et qui ont accès au réseau alternatif.
Dans ce dernier, la tension alternative doit être convertie en tension continue stabilisée, cas
conformément au schéma synoptique suivant :
5.1- Transformation :
Le rôle de la transformation est d’abaisser la tension du secteur, qui est de 220V. L’élément
électrique qui réalise cette fonction est le transformateur.
U1/U2 = n2/n1
5.2- Redressement :
Id
Anode (A) Kathode (K)
Ud
La diode est un composant Electronique à conduction unidirectionnelle : elle ne conduit que dans le
sens de l’anode A vers la cathode K. Son symbole est représenté à la Figure ci-contre. Le symbole
de la diode indique le sens de conduction.
Le signal issu du transformateur est sinusoïdal. La diode est polarisée en directe dans l’alternance
positive et en inverse dans l’alternance négative.
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Le montage le plus populaire est le redresseur à pont de diodes ; il a 2 diodes conductrices par
alternance :
Signal d’entrée
Signal de sortie
On remarque que le courant en sortie passe toujours dans le même sens, d'où la forme du signal en
sortie.
Note : Une LED est une diode qui a le même fonctionnement qu'une diode
ordinaire, à la différence que celle est destinée à émettre une lumière
(rouge, vert, jaune et orange) quand elle est passante.
5.3- Filtrage :
5.4- Régulation :
La régulation est la fonction qui permet d'avoir une tension hautement continue à partir d'une
tension ondulée comme issue du condensateur ci-dessus. Elle est assurée par le régulateur intégré qui
est un composant électronique à trois broches.
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Dans la pratique, la famille des régulateurs de type 78xx est la plus utilisée. Un régulateur de
cette famille délivre une tension constante à ses bornes de sortie égale à xx V.
Transformateur
Secteur
220v
50Hz
Si la tension de commande est nulle ou négative, le transistor non passant ou bloqué ; il est
équivalent à un interrupteur Cde
ouvert, entre le collecteur
: représente un bouton et l'émetteur;
poussoir de commande.
6.2- Temporisation :
6.2.1- Principe :
Dans les systèmes automatisés, on a souvent besoin q'une action soit effectuée pendant une durée
déterminée ; on parle de temporisation. Par exemple :
dans la signalisation d'un carrefour, le feu vert qui autorise les automobilistes à passer dure un
certain temps (30 s par exemple) ;
Dans les escaliers d'un immeuble, on utilise une minuterie qui allume la lumière pendant un
certain temps et s'éteint.
t
TW
On suppose qu'on démarre avec le circuit au repos, c'est à dire la sortie 3 du circuit à l'état 0 ;
Quand le bouton poussoir est relâché, la résistance R1 assure un 1 logique sur l'entrée 2 du circuit,
ce qui laisse le circuit au repos ;
Quand le bouton poussoir est actionné rapidement (appui et relâchement du bouton), l'entée 2
passe à 0 et revient à 1, ce qui lance la temporisation, c'est à dire la sortie 3 passe à 1 pendant
une durée qui dépend de la résistance R2 et le condensateur C1.
Après l'expiration de la temporisation, le circuit revient à son état initial (la sortie 3 à l'état 0) ;
La durée de la temporisation est donnée par la formule :
R1 R2 T = 1.1 x R2 x C1
12 V
8
2 3
NE555
BP U2
C1 6
7
1
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Une application directe de ce montage est une minuterie d'escalier pour un immeuble de 3 étages ;
il faut donc unpoussoir et une lampe pour chaque étage :
La sortie 3 du circuit NE555 commande un relais qui ferme son contact et permet d'alimenter les 3
lampes. La diode D1 sert à protéger le transistor contre les surtensions par les variations brutales
du courant dans la bobine du relais.
P1
D1 K 220 V AC
R1 R2
R3 12 V
8 L1
2 3 T1
NE555
L2
6.3.1- Principe :
R1
4 8
7 3 12 V
NE555
R2
U
C1
2
6 1
Le montage ci-dessous représente la partie commande d’un essuie-glace, sachant que lasa partie
opérative est principalement constituée d’un moteur électrique et d’un système Bielle-manivelle.
R1
4 8
7 3
NE555
R2
M
D
C1
1
2
6 1 2 R3
T1
K
3
R4 CC
4 8 4
12 V 7 3
NE555
R5
C2
2
6 1
CHAPITRE 2
1.2- Stockage :
L’accumulateur (1) stocke l’air comprimé issu du compresseur et évite ainsi de faire fonctionner le
moteur tout le temps (en continu). Il permet en plus de compenser les variations de pression. Pour des
raisons de sécurité, l’accumulateur comporte un robinet de purge, une vanne d’isolement et un
manomètre.
1.3- Distribution :
2/ PRINCIPES PHYSIQUES :
La force mécanique produite par l’énergie pneumatique est liée à la pression par la relation F = p . S
où :
Le pascal étant trop petite pour les pressions utilisées dans l’industrie. On utilise souvent le bar définie
par :
CHAPITRE 3
LE RISQUE ELECTRIQUE
INTRODUCTION :
L'utilisation de l'électricité peut présenter des risques d'électrocution et aussi des risques d'incendie.
En effet le courant électrique a des effets physiques sur le corps ; ceci peut se produire avec direct ou un
direct avec un conducteur sous tension. Il convient alors de prendre les mesures de sécurité nécessaire
pour protéger les biens et les personnes.
1A Arrêt du coeur
t(s)
5
1 2
75mA Seuil de fibrillation cardiaque irréversible
1
0.5 3
4
0.1 30mA Seuil de paralysie respiratoire
0.05
0.02
0.01 10mA Contraction musculaire (Tétanisation)
Courbe de sécurité
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Exemple :
Lors d'un défaut dans un local sec (Ul = 50 V), si la tension de contact vaut 120 V, le dispositif
de protection doit couper le circuit en moins de 0,2 secondes.
Les principales mesures de protection contre les contacts directs sont : Terre
CHAPITRE 4
Le circuit imprimé (CI) est le support de tout montage Fig1. Circuit Imprimé
électronique. Il est le lien aussi bien mécanique qu'électrique
entre les différents composants. Le circuit imprimé est une
platine de matériau composite recouverte d'une ou de deux
couches très fines (35µm ou 70µm) de cuivre. Le cuivre assure
les liens électriques entre les composants.
1. La réalisation du typon ;
2. L'insolation du circuit imprimé et le développement ;
3. La gravure et le perçage ;
4. La mise en place des composants et leur soudage.
1. REALISATION DU TYPON
1.1. Présentation :
automatiquement en utilisant un logiciel, qui trace le typon à partir du schéma théorique ; cette
opération s'appelle "routage". Cette méthode est bien évidemment est la plus utilisée de nos
jours : elle est plus facile, plus rapide, mais nécessite un traceur ou une imprimante.
La difficulté d'étude d'un circuit imprimé vient du fait que l'on ne peut pas croiser les bandes de
cuivre comme les connexions du schéma théorique sous peine de court-circuit ; donc le dessin du typon
sera souvent très différent du schéma. Le dessin du typon se fait à l'aide d'une grille normalisée au pas
de 2,54 mm, pour obtenir une position standard des composants.
pastilles pour la soudure des composants : le trou placé au centre d'une pastille ne peut recevoir
qu'une seule connexion de composant (il y a donc autant de pastilles que de broches de
composants) ;
R1
A C
R2
B D
1.2.1. Pastilles
La valeur courante que nous utiliserons sera de ø 2 mm pour la majorité des composants (presque
tous les composants faible puissance courants : résistances, diodes, transistors, circuits intégrés).
Pour les composants spéciaux le diamètre des pastilles sera à la demande.
Le trou central des pastilles de ø 2 mm sera de 0,8 à 1 mm.
1.2.2. Bandes
En général la largeur des bandes sera de 1 mm, mais pourra être différentes dans les cas suivants :
Deux bandes parallèles seront au moins séparées par la largeur d'une bande.
Le chemin le plus court est le meilleur. Eviter les angles aigus. Ne jamais prendre l'angle inférieur
à 90° (faiblesse risque de décollement de feuille de cuivre) :
Bon Mauvais
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
L’insolation consiste à reproduire le typon sur une par exposition aux rayons ultra violet (UV) à l’aide
d’une insoleuse (figure 7).
Les étapes à suivre pour l’insolation et le développement d’un CI sont les suivantes :
Tube UV
Déflecteur
Minuterie
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
1. Mettre la plaquette dans le bain de perchlorure de fer (côté cuivre apparent pour pouvoir le voir
pour contrôler l'opération de gravure) ;
2. Mettre en œuvre le chauffage et la pompe. En effet, la gravure sera d'autant plus rapide que le
perchlorure de fer est chaud et agité. La température du bain doit environ 40°C.
3. Enlever la plaquette une fois gravée et rincer-la ensuite.
Fig9. Graveuse
Une bonne soudure apporte une meilleure tenue mécanique et électrique du circuit, évite les faux
contacts très lourds à détecter. Pour réussir une bonne soudure :
1. Placer la panne du fer à souder de façon à ce qu'elle soit en contact avec le cuivre de la platine et
avec la patte du composant ;
2. Laisser chauffer ainsi quelques secondes et ajouter de la soudure au niveau du contact ;
3. Laisser la panne encore quelques secondes afin que la soudure s'étale bien. La quantité de soudure
apportée est un facteur décisif pour la qualité de la soudure ;
4. Retirer le fer à souder.
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
5. EXEMPLE D'APPLICATION :
On désire réaliser une alimentation stabilisé permettant de fournie une tension positive de +24V. Le
schéma électrique d'une telle alimentation est le suivant :
D1
Pont de Creatz : B1
Fus TR1
LM317 +24V
220V – 50Hz
C1 C2 R1 R3
C3
R2
0V
Fig13. Typon
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
MODULE 2
PARTIE 2
DISTRIBUTION DE L’ENERGIE
PRESENTATION
La partie commande d’un système automatisé met en œuvre une énergie faible. Elle est
donc incapable d’envoyer directement l’énergie nécessaire à l’actionneur ; d’où l’utilisation
des préactionneurs qui assurent la distribution de l’énergie aux actionneurs.
La position d'une telle fonction dans une chaîne d'énergie, ainsi que sa fonction globale
sont représentées par les figures suivantes.
On s'intéresse surtout aux énergies électriques et pneumatiques, qui sont le plus souvent
utilisées.
Matière
d'œuvre en
entrée
Chaîne d'énergie
Energie
ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE AGIR
d'entrée
Matière
Energie Distribuer Energie d'œuvre en
disponible L'énergie distribuée sortie
CHAPITRE 1
PREACTIONNEUR ELECTRIQUE
INTRODUCTION
1. LE CONTACTEUR
Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le passage de l'énergie
électrique. Sa constitution est comme suit
Remarques :
Pour les faibles tensions continues, on utilise généralement le relais électromagnétique qui a
pratiquement la même symbolisation :
Généralement, dans une chaîne d’énergie électrique, le préactionneur ne s’utilise pas seul mais
associés à une classe d’appareillage typique : sectionneurs, relais thermique, etc.
2. LE SECTIONNEUR
Le sectionneur est un appareil de connexion qui permet d'isoler (séparer électriquement) un circuit
pour effectuer des opérations de maintenance ou de modification sur les circuits électriques qui se
trouvent en aval. Ainsi il permet d’assurer la sécurité des personnes qui travaillent sur le reste de
l’installation en amont.
Le sectionneur ne possède aucun pouvoir de coupure, par conséquent, il ne doit pas être manœuvré
en charge.
On trouve également des sectionneurs qui servent en plus de porte-fusible. On les désigne par
« Sectionneurs porte-fusible ».
Sectionneur Simple
Sectionneur avec fusibles incorporés
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
3. LES FUSIBLES
Les fusibles sont des appareils de protection dont la fonction est d’ouvrir un circuit par fusion d’un
élément calibré, lorsque le courant dépasse une valeur précise, pendant un temps donné. On trouve :
La classe gI ou gG : ce sont les fusibles d’usage général ; ils protègent contre les surcharges et les
courts-circuits.
La classe aM : ce sont les fusibles d’accompagnement moteur prévus pour la protection contre les
courts-circuits et surtout pour la protection des moteurs.
4. LE RELAIS THERMIQUE
Le relais thermique est un appareil de protection capable de protéger contre les surcharges
prolongées. Une surcharge est une élévation anormale du courant consommé par le récepteur (1 à 3 In),
mais prolongée dans le temps, ce qui entraîne un échauffement de l'installation pouvant aller jusqu'à sa
destruction. Le temps de coupure est inversement proportionnel à l'augmentation du courant.
Symbole
Contact commandé
Le relais thermique utilise la propriété d'un bilame formé de deux lames minces ayant des coefficients
de dilatation différents. L’apparition d’une surcharge se traduit par l’augmentation de la chaleur (effet
joule) ; Le bilame détecte l'augmentation de chaleur, se déforme et ouvre le contact auxiliaire de
s'ouvrir. Ce contact étant convenablement placé dans le circuit de commande va couper l'alimentation de
la bobine du contacteur qui va ouvrir ses pôles de puissances et interrompre le passage de l'énergie
électrique au travers du récepteur.
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
C’est donc l'appareillage de commande qui coupe le circuit de puissance est non pas le relais
thermique.
5. RECAPITULATION :
Pour distribuer l’énergie vers l’actionneur, typiquement un moteur triphasé, le schéma suivant est
généralement adopté :
Fonctionnement :
Si le bouton poussoir S1 du circuit de commande est actionné, la bobine du contacteur KM1 est
alimentée ; le contact KM1 du circuit de commande se ferme ainsi que les contacts KM1 du
circuit de puissance, ce qui entraîne la rotation du moteur MAS ;
Si S1 est relâché le contact KM1 du circuit de commande maintient l’alimentation de la bobine du
contacteur (mémorisation). On parle alors d’auto maintien ;
Pour arrêter le moteur MAS, on appuie sur le bouton poussoir Ar, ce qui ouvre le circuit de
commande ; la bobine KM1 n’est plus alimentée et les contacts KM1 (commande et puissance)
sont ouverts ;
Si au cours du fonctionnement (KM1 fermé de nouveau) il y a une surcharge le relais thermique F
s’échauffe, le contact qui lui est associé F s’ouvre, ce qui ouvre le circuit de commande et
protège le moteur MAS ;
Le sectionneur porte fusible a aussi un contact auxiliaire noté Q qui s’ouvre avant les contacts Q
du circuit de puissance e, cas où on manœuvre le sectionneur en charge ; ceci a le même effet
que le contact auxiliaire du relais thermique. Ce contact est appelé « contact de précoupure ».
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
CHAPITRE 2
PREACTIONNEURS PNEUMATIQUES
INTRODUCTION :
Les distributeurs pneumatiques sont les préactionneurs des actionneurs pneumatiques (vérins,
ventouses, etc.). Un distributeur est constitué d’une partie fixe (le corps) et d’une partie mobile (le tiroir)
qui peut se déplacer à l’intérieur de la partie fixe selon l’ordre de la PC. Le tiroir est doté de conduites
permettant le passage de l’air entre les différents orifices de la partie fixe.
Chaque position que peut prendre le tiroir est symbolisée par un carré dans lequel les flèches indiquent
le sens de circulation de l’air alors qu’un T représente un orifice obturé. La partie fixe n’est présentée
que par ces orifices :
Orifice d’utilisation
(Sortie)
Partie fixe
Orifice d’alimentation
(Entrée)
Le nombre d’orifices ;
Sa stabilité (monostable ou bistable) ;
Le débit d’air comprimé qu’il est capable de
distribuer exprimé en lm-1 ;
Son dispositif de commande.
1. LE DISTRIBUTEUR 3/2 :
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Le distributeur 3/2 possède 3 orifices :
Le distributeur 3/2 est destiné aux actionneurs n’ayant qu’un seul orifice d’alimentation, en particulier
le vérin simple effet :
En position repos, l’orifice d’alimentation du vérin est relié à l’orifice d’échappement : la tige est
maintenue donc rentrée ;
En position travail, provoquée par un ordre de la PC, l’orifice d’alimentation du vérin est mis en
liaison avec la source d’air comprimé. Par conséquent, la tige sort.
Sortie S
Commande
Echappement E
Pression P
2. LE DISTRIBUTEUR 5/2 :
En plus d’orifice d’alimentation, le distributeur 5/2 possède :
2 orifices d’utilisation ;
2 orifices d’échappement.
Son tiroir peut occuper 2 positions. Le distributeur 5/2 est utilisé pour distribuer de l’énergie
pneumatique au vérin double effet :suivant la position occupée, l’air comprimé est verrouillé vers l’un des
deux orifices d’alimentation du vérin tandis que l’autre est à l’échappement.
Fig 8 : Pilotage d’un vérin double effet par un distributeur
Commande
Pression P Pression P
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
La commande du distributeur est représentée par un rectangle accolé à la case qu’elle commute et
complétée par un ou plusieurs symboles schématisant la technologie utilisée. Elle peut être également
repéré par les orifices qu’elle met en liaison.
Commande Commande
manuelle électrique
Commande
Commande
manuelle
électropneumatique
par poussoir
4. LOGICIELS DE SIMULATION :
La simulation sur ordinateur est devenu un outil très important pour la conception des systèmes en
différentes technologies. Elle a connue une évolution très rapide avec le progrès de l’informatique. Ainsi,
un circuit pneumatique peut être étudier par simulation numérique sur un ordinateur personnel avant
d’être réalisé réellement. Un exemple de logiciel de simulation pneumatique est donné ci-dessous.
MODULE 2
PARTIE 3
CONVERSION DE L’ENERGIE
PRESENTATION
Dans un système automatisé, souvent la finalité de l'action sur la matière d'œuvre est de
nature mécanique. Puisque l'énergie souvent disponible est électrique et moins encore
pneumatique, alors il faut convertir cette énergie disponible en énergie mécanique ; d’où
l’utilisation des actionneurs qui assurent cette fonction de conversion.
La position d'une telle fonction dans une chaîne d'énergie, ainsi que sa fonction globale
sont représentées par les figures suivantes.
Matière
d'œuvre en
entrée
Chaîne d'énergie
Energie
ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE AGIR
d'entrée
Matière
Energie Convertir Energie d'œuvre en
distribué convertie sortie
l'énergie
e
CHAPITRE 1
ACTIONNEURS ELECTRIQUES
INTRODUCTION
Dans un système automatisé, on trouve différents types d'actionneurs électriques, on cite en
particulier les électro-aimants, les électrovannes et les moteurs.
1. ELECTROAIMANT (EA) :
C’est une bobine dont le noyau est mobile. Si l’EA est alimenté le noyau se déplace vers la droite, et si
l’EA n’est pas alimenté le ressort de rappel le fait retourner à sa position initiale.
2. ELECTROVANNE :
Elle utilise le même principe des électroaimants pour commander le passage ou le blocage d’un liquide
sous pression.
Bobine de
commande
Arrivée du Sortie du
fluide sous fluide
pression
3. LE MOTEUR ELECTRIQUE :
C’est l’actionneur le plus utilisé pour transformer l’énergie électrique en énergie mécanique. Selon la
nature de la tension électrique utilisée pour l’alimentation (continu ou alternatif).
Quelque soit le type du moteur on distingue la partie tournante (Rotor) et la partie fixe (Stator)
Stator Rotor
Ce moteur est alimenté par une tension continue (pile, batterie d’accumulateurs, tension
stabilisée).
3.1.1- Symbole :
3.1.2- alimentation :
Le moteur peut tourner dans les 2 sens suivant la polarité de son alimentation :
Exercice :
K1
Position Haute Position Basse
Position Haute
K2
Position Basse
C’est le moteur le plus utilisé dans les systèmes automatisés, car il présente les avantages suivants :
Une bonne Puissance massique : à puissance égale le Moteur asynchrone est plus léger que le
moteur à courant continu ;
Alimentation par le réseau public 220v/380v - 50Hz ;
Facilité de mise au point ;
Un bon couple au démarrage ;
NOTIONS DE GESTIONS DE PRODUCTION
Ne présente aucun balai et collecteur (rotor à cage). Pas de danger pour une utilisation dans un
milieu explosif.
Pour l’utilisation dans le milieu domestique où le triphasé n’est pas fourni par l’ONE, les
constructeurs prévoient le moteur asynchrone monophasé.
CHAPITRE 2
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
INTRODUCTION :
Un actionneur pneumatique est un dispositif qui transforme l’énergie de l’air comprimé en travail
mécanique. Parmi les actionneurs pneumatiques les plus utilisés dans les systèmes automatisés on trouve :
le vérin pneumatique ;
le générateur de vide Venturi.
1. LES VERINS :
Les vérins se prêtent bien à des mouvements pneumatiques assez analogues à ceux de l’homme. Ce
sont des actionneurs qui réalisent un mouvement linéaire à l’endroit même où l’on a besoin d’une force
pour transférer, serrer, élever, indexer, arrêter, éjecter... : ce sont les muscles de la partie opérative du
système.
Energie Energie
pneumatique TRANSFORMER électrique
L’ENERGIE
Vérin
Piston
Cylindre Face avant
Face arrière
Tige
Orifices d’alimentation
Ce vérin produit l’effort dans un seul sens. Il n’est donc alimenté que d’un seul coté du piston. Le
retour à la position initiale s’effectue en général par un ressort. Avantage : consommation réduite.
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Effort Symbole
Air
Dans un vérin double effet, la sortie et la rentrée de la tige s’effectue par l’application de la pression,
alternativement, de part et d’autre du piston. Les vérins double effet sont utilisés lorsqu’on a besoin
d’effort important dans les deux sens.
Efforts
Air Air
Symbole
Remarque : Dans les vérins on peut trouver d’autres fonction complémentaires tel que :
amortissement de fin de course, capteur de position, dispositifs de détection.
Le diamètre du piston ;
La course de la tige ;
La pression d’alimentation.
Par exemple, un vérin ayant un piston de diamètre D = 8 mm et alimenté par une pression de 6 bar
(60000 Pa) fournit un effort sortant F = (px∏xD2) / 4 soit 3016 N.
Exercice :
Le vérin utilisé dans le système Portail doit exercer un effort entrant de 15 N pour ouvrir la
porte. Calculer le diamètre maximal dmax de la tige sachant que le diamètre du piston est
D = 8 mm et la pression est de 6 bar ?
Solution :
On a : F = pxS avec S = Spiston – STige
Or Spiston = ∏xD2
Et STige = ∏xd2
Soit : F = px∏x( D2 – d2 ) / 4
D’où : dmax = ( D2 – 4F/p∏ )1/2
Soit : dmax = 5,67 mm
Bâti
Bâti
Un générateur de vide ou venturi est un actionneur pneumatique dont le rôle est de transformer
l’énergie pneumatique en surpression en une énergie pneumatique en dépression.
Un venturi est composé d’un éjecteur muni d’une conduite d’air plus étroite du côté de l’entrée et
d’un orifice, perpendiculaire à la conduite, servant à connecter la ventouse. Le passage de l’air comprimé
dans le conduit provoque une dépression et entraîne avec lui l’air présent dans l’orifice perpendiculaire.
Par conséquent, une aspiration se produit au niveau de la ventouse.
Symbole
Air
comprimé
Ejecteur
Ventouse
Aspiration
Fig 6 : Principe du venturi
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
MODULE 2
PARTIE 4
TRANSMISSION DE L’ENERGIE
PRESENTATION
Le mouvement de rotation recueilli par l'arbre de sortie d'un moteur électrique, ainsi que
le mouvement de translation que permet la tige de sortie d'un vérin pneumatique n'est pas
toujours bien adapté pour agir directement sur la matière d'œuvre d'un système automatisé.
Pour agir correctement, il faut alors transmettre ces mouvements en les adaptant en
changeant la vitesse ou le sens ou la nature de mouvement, etc.
La position d'une telle fonction dans une chaîne d'énergie, ainsi que sa fonction globale
sont représentées par les figures suivantes.
Matière
d'œuvre en
entrée
Chaîne d'énergie
Matière
d'œuvre en
sortie
Energie Transmettre Energie
convertie l'énergie transmise
CHAPITRE 1
Le dessin technique manuel ou assisté par ordinateur est l'outil graphique le plus utilisé par les
techniciens et les ingénieurs pour passer de l'idée à la réalisation d'un objet ou produit. C'est un langage
de communication, universel dont les règles précises sont normalisées internationalement.
1.1- Schéma:
Dessin dans lequel sont utilisés des symboles graphiques indiquant les fonctions des composants et
leurs relations.
Exemples:
Schéma électrique ; Schéma électronique; Schéma mécanique, etc.
17.55
Ø9
Dessin de définition de la douille
d'un domino
2/ FORMATS
Les dessins techniques sont représentés sur des feuilles de dimensions normalisées appelées : formats.
La série A (A0, A1, A2, A3, A4) normalisée est universellement utilisée.
3/ ELEMENTS PERMANENTS
420
3.1- Le cadre :
297
297
Il délimite la surface de travail sur le format. Il se situe à 10 mm du bord de la feuille pour les
formats courants (A4, A3, A2) et à 20 mm pour les autres formats.
A2
A4 A3
210 420
10 mm
594
Surface de travail
Cadre
Bord du format
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
4/ L'ECHELLE
Lorsque les objets sont grands (immeubles, bateaux, automobiles, etc.) ou petites (montres, circuit
électronique, etc.), il est nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements pour représenter ces
objets.
L’échelle d’un dessin est donc le rapport entre les dimensions dessinées et les dimensions réelles de
l’objet.
Dimensions dessinées
Echelle =
DimensionsDimensions réelles
réelles Dimensions réelle
Exemple : dessinées
Echelle 1:10
dessinées
Echelle 1:1 pour la vraie grandeur
Exemple :
5/ LE CARTOUCHE:
Le cartouche est un tableau situé au bas du format et comportant les informations suivantes : le titre
du dessin, l’échelle du dessin, l’identité du dessinateur (nom, prénom, classe), la date, le format, le nom
de l’établissement, le symbole de disposition des vues.
Exemple de cartouche
Le symbole de disposition des vues montre la disposition des vues par rapport au dessinateur :
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
6/ NOMENCLATURE :
C’est la liste complète des pièces qui constituent un ensemble dessiné. Elle est liée au dessin par les
repères Ce
des pièces (1, 2, 3, etc.). La nomenclature est composée
qu’on observe à gauche,
de 5 observe
Ce qu’on colonnes :
à gauche,
on le représente à droite ; on le représente à gauche ;
Ce qu’on observe en dessous, Ce qu’on observe en dessous,
on le représente en dessus. on le représente en dessous.
7/ ECRITURE :
Sur un dessin technique, on utilise une écriture normalisée. Dans une écriture les caractères doivent
avoir la même hauteur et le même espace entre eux. On trouve 2 types d'écriture : droite et penchée
(inclinée). Par
Exemple :
Remarque : En dessin manuel, les écritures sont réalisées à l’aide d’un trace lettre :
8/ LES TRAITS :
Plusieurs types de traits sont employés en dessin technique. Un trait est caractérisé par :
Axes
Mixte fin Plan de symétrie ou de
coupe
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Elément primitif
Ligne d'attache de repères ou de
Continu fin
cotes, hachures, filetages
Continu fin ondule Limites de vues ou de coupes
ou en zigzag partielles
Contours de pièces voisines
Détail avant plan de coupe
Mixte fin à deux
Demi rabattement
tirets
Positions des pièces
mobiles
CHAPITRE 2
PROJECTION ORTHOGONALE
INTRODUCTION
Pour être utilisable, l’image d’un objet doit être représentée fidèlement. L’image ne doit pas être
déformée. L’antenne parabolique ci-contre doit être présentée sous forme de plusieurs vues, afin de
donner une idée détaillée sur le fonctionnement dans différentes positions.
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
1/ PERSPECTIVE CAVALIERE
1.1- But :
La perspective cavalière permet de donner en une seule vue une idée globale des formes de l’objet
à représenter.
1.2- Définition :
La perspective cavalière est une projection oblique parallèle à une direction donnée, sur un plan
parallèle à la face principale de l’objet à représenter.
Orientations possibles :
Face
α principale
2/ PERSPECTIVE AXONOMETRIQUE
2.1- Définition :
C’est une projection orthogonale de la pièce sur un plan oblique par rapport aux faces principales
de la pièce.
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
2.2- Différentes types :
Remarques :
2.3-Perspective isométrique :
La perspective isométrique d’un cube s’obtient à partir
d’un parallélépipède de côté a, b, c dont la dimension a
dessinée est égale à la dimension réelle x 0,82. b
c
A
B’
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Méthode au compas.
Méthode par points.
Grand axe
Petit axe
Remarques :
Les grandes axes des ellipses sont respectivement perpendiculaires aux arrêtes a, b, c. (par
exemple l’axe AA’ est perpendiculaire à l’arrête c).
Les directions des axes des ellipses peuvent être déterminées par les diagonales des faces :
3/ PROJECTIONS ET VUES
Pour mieux décrire la géométrie d’un objet, on est ramené de passer d’une représentation en
perspective à une représentation en vues. Cette projection nécessite la présence de trois éléments :
l’oservateur, l’objet et le plan de projection(dessin).
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
3.1- Définition
c’est la projection orthogonale sur les plans de projection d’un objet dont la face principale est
parallèle au plan de projection. Les lignes de projection sont parrallèles entre elles et perpendiculaire
au plan de projection.
Projection européenne ;
Projection américaine.
On imagine la pièce à l’intèrieur d’un cube et on projette l’objet sur les six faces :
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
On développe le cube de projection et on obtient six vues géométrales sur le même plan :
1: Vue de Face.
2: Vue de Gauche.
3: Vue de Dessus.
4: Vue de Droite.
5: Vue de Dessous.
6: Vue d’Arrière.
Remarques :
Les vues sont nommées selon la position de l’observateur par rapport à la vue principale.
Il y a correspondance (alignements) entre les vues :
Correspondance horizontale.
Correspondance verticale.
Correspondance en équerre.
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
3.2.3- Exemple :
Remarque :
Par extension le nom de métal est attribué à tous les alliages de métaux purs que nous utilisons
communément.
Propriétés pratiques :
EN-GJMW-400-5
EN-GJS-400-15 : 400 Mpa de résistance à la rupture, 5 % d’allongement après rupture
C 40 : 0,40 % de carbone
GC 25 :G : acier moulable
36 Ni Cr Mo 16 :
36 : 0,36 % de carbone
Ni : nickel
Cr : chrome
Mo : molybdène
16 : 4 % ( 16 / 4 ) de nickel
Multiplié par 4 pour Cr, Co, Mn, Si, Ni, W
Multiplié par 10 pour les autres
X 5 Cr Ni 18-10 :
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
5 : 0,05 % de carbone
Cr : chrome
Ni : nickel
18 : 18 % de chrome
10 : 10 % de nickel
4 : 4 % de cuivre
Mg : magnésium
Ti : titane
Laiton
Cu ZN 15 :
Cu : cuivre
Zn : zinc
15 : 15 % de zinc
Bronze
Cu Sn 8 Pb P :
Cu : cuivre
Sn : étain
8 : 8 % d’étain
P : phosphore
Les thermoplastiques
PA 11 :
PA : polyamide
11 : type 11 ( 11 atomes de carbone )
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
PTFE : polytétrafluoréthylène
Les thermodurcissables
PF 21 : phénoplaste (bakélite)
EP : époxyde (araldite)
UP : polyester
Elastomères
Chloroprène ( néoprène )
Acrylique
Polyuréthane
Mousses
4.9- Composites
Composite = matrice + renfort
Matrices
EP: époxyde
UP: polyester
Renforts
1.1- But :
Les coupes améliorent la clarté et la lecture du dessin en permettant de voir les formes intérieures
d’une pièce.
1.2- Définition :
Une coupe représente la section et la fraction de la pièce située en arrière du plan sécant (Plan de
coupe).
Repérer le plan sécant, par sa trace, en trait mixte fin terminé par deux traits forts.
Indiquer le sens d’observation par deux flèches en trait fort pointant vers le milieu des traits
forts.
Repérer le plan de coupe par une même lettre majuscule inscrite à côté de chaque flèche.
Supposer et pièce coupée par ce plan et enlever par la pensée la partie située coté flèches.
Disposer et dessiner la coupe comme une vue normale en regardant dans le sens indiqué par les
flèches.
Hachurer la section.
Désigner la coupe par les mêmes lettres majuscules que le plan de coupe.
½ coupe A-A
1.4.4- Coupe des nervures.
Règle : On ne coupe jamais une nervure par un plan parallèle à sa plus grande face.
1.5- Hachures :
1.5.1- But :
Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence la section d’une pièce.
Elles sont tracées en traits fins régulièrement espacés. La distance entre deux hachures varie de 1,5
à 5mm.
Les hachures doivent être inclinées de préférence à 45°, 60° ou 30° par rapport aux lignes
principales du contour d’une pièce.
Les hachures ne traversent jamais un trait fort.
Les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu fin.
Les différentes parties de la section d’une même pièce sont hachurées d’une même manière.
2. LES SECTIONS :
2.1- But :
Les section permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on désire préciser.
2.2- Définition :
Une section représente la partie d’une pièce située dans le plan sécante.
Méthode de représentation :
Repérer le plan sécant par sa trace en trait mixte fin, terminé par deux traits forts.
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Indiquer le sens d’observation par deux flèches en trait fort pointant vers le milieu des traits
forts.
Repérer le plan de la section par une lettre majuscule inscrite à côté de chaque flèche.
Supposer la pièce coupée par ce plan et enlever par la pensée la partie située côté flèche.
Dessiner en trait continu fort, la surface de la pièce contenue dans le plan sécant, en regardant
dans le sens indiqué par les flèches.
Hachurer la section.
Désigner la section par les même lettres majuscules que le plan sécant.
Méthode de représentation :
Remarque : Bien que cela à éviter, les hachures peuvent couper un trait fort.
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
CHAPITRE 5
Translation
Exemples : mouvement de la porte d’un lecteur CD
Mouvement du mors mobile d’un étau
Rotation
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Exemples : mouvement de roue d’une bicyclette
Mouvement d’une porte par rapport au cadre
2. HYPOTHESES
Contre-exemple : Ressorts.
3. LIAISON MECANIQUE
On dit que deux pièces sont en liaison si elles sont en contact par l’intermédiaire de surface(s) ou de
point(s). Ces surfaces sont appelées surfaces fonctionnelles qui sont de deux types : surfaces de mise en
position (MIP) et surfaces de maintien en position (MAP).
Contact linéique : La zone de contact est réduite à une ligne, pas forcément droite.
Contact surfacique : La zone de contact est une surface (plan, cylindre, sphère, etc.)
y
Tx : Translation le long de l’axe x
Ty Ty : Translation le long de l’axe y
y
Rx : Rotation autour de l’axe x
Ry
Ry : Rotation autour de l’axe y
Rz
Rz : Rotation autour de l’axe z
x
z
Rx
3.3- Définitions:
Le nombre de mouvements autorisés par une liaison est appelée degré de liberté et dépend de
la nature et du nombre de surfaces en contact.
Le nombre de mouvements non autorisés par une liaison est appelé degré de liaison.
Dans une liaison on a toujours la relation :
Contacts possibles :
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Contact plan/plan Contact plan/cylindre Contact plan/sphère
x y
Rz=1 Tz=0
Exemples de Solutions
z
z
y y
x
x
Rx=0 Tx=0
Exemple de Solution
Rx=0 Tx=0
.
Exemple de Solution
z
Un cylindre dans un cylindre suivant le
même axe
y
x
Rx=0 Tx=1
Ty=0
Ry=0 Symbole spatial
Tz=0
Rz=0
Exemple de Solution
Rx=1 Tx=0
Ry= Ty=1
Symbole spatial
Rz=1 Tz=0
Rx=1 Tx=1
Rx=0 Tx=0
z x
Pièces assemblées par boulons
Pièces soudées
Un schéma cinématique est basé sur la représentation normalisée des liaisons usuelles. Il met en
évidence les mouvements possibles entres les classes d'équivalence.
Exemple
E4
Z
E3
Y
E1 E1
CHAPITRE 6
INTRODUCTION
La conception d’une solution technologique pour satisfaire une fonction technique nécessite, entre
autres, de choisir des surfaces fonctionnelles de liaisons permettant une précision et bon de rendement.
1/ LIAISONS COMPLETES
Assurer une liaison encastrement entre deux pièces revient, sur le plan cinématique, à éliminer tous
les degrés de liberté.
Pièce 1
FP
Liaison Pièce 2
complète
1.2- Démontrabilité
Une liaison encastrement peut être démontable ou indémontable.
Une liaison encastrement démontable est une liaison que l’on peut démonter sans détériorer les
surfaces fonctionnelles.
Une liaison encastrement indémontable est une liaison que l’on ne peut pas démonter sans détériorer
des surfaces fonctionnelles.
FT22: boulons
FT23: goujons
FP1: Réaliser une liaison FT1: Maintenir en position
complète démontable
FT24: goupilles
FT25: clavettes
Les vis de fixation servent à réunir plusieurs pièces par pression des unes sur les autres. Il existe
deux types de vis : vis d’assemblage et vis de pression.
a/ Vis d'assemblage :
Principales caractéristiques :
Forme de la tête ;
Longueur libre ;
Longueur filetée.
b/ Vis de pression :
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Principales caractéristiques :
Forme de la tête ;
Longueur libre ;
Forme de
l’extrémité.
immobiliser un
composant ;
positionner un
composant par rapport
à un autre.
b/ Les rondelles :
Ce sont des composants mécaniques utilisés pour arrêter des pièces en translation
FT21: rivetage
FT22: soudage
FP1: Réaliser une liaison FT1: Maintenir en position
complète indémontable
FT23: collage
2.1- Soudage :
Le soudage consiste à assembler deux ou plusieurs pièces d'une façon permanente, tout en assurant
entre elles la continuité de matière soit par fusion locale des pièces soit par fusion d'un autre élément.
2.2- Rivetage :
2.3- Collage :
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
3/ GUIDAGE EN ROTATION
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en rotation. Le guidage
en rotation est nécessaire dans de nombreux cas (arbre de moteurs électriques, roues de véhicules, etc.).
x 0 1
y 0 0
z
x z z 0 0
On appelle :
arbre le contenu,
logement ou alésage le contenant.
Avantage Inconvénient
Coût moins élevé Frottements
Contact direct
a/ Principe :
b/ Constituants :
Des billes
Des rouleaux cylindriques
Des rouleaux coniques
Des aiguilles BI ER
Roulements rigides à une rangée de billes Roulements à billes à contact oblique Roulements à rouleaux coniques
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
4/ GUIDAGE EN TRANSLATION
Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière entre
deux pièces ou ensembles de pièces. Le seul mouvement relatif possible entre les deux pièces ou
ensembles de pièces est une translation rectiligne.
La partie mobile est appelée coulisseau et la partie fixe (en général liée au bâti) est appelée glissière.
S1 S2
Surfaces fonctionnelles
S1
S1
S2
Les surfaces fonctionnelles cylindriques ne suppriment pas la rotation ; donc elles nécessitent un
obstacle ou utilisation de deux surfaces cylindriques.
Cannelures
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Section rectangulaire
Section en I
Bague extérieure
Cage
Élément
Roulant
Une rangée de
Plaquette billes
D’arrêt
rails Joint
Cage
CHAPITRE 7
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Poulies-courroies ;
Pignons et chaîne;
Engrenages;
Accouplements.
Système vis-écrou ;
Bielle-Manivelle;
Cames.
1/ POULIES - COURROIES
1.2- Poulies :
Composition :
D 11 D 2 2
V
2 2
Avec :
: Vitesse angulaire de la poulie en rad.s-1 ( = 2 π N)
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
1.6- Avantages et Inconvénients
Avantages Inconvénients
- Rapport de transmission irrégulier (Si glissement de
- Possibilité de faire varier l’entraxe
la courroie et de la poulie)
- Coût d’achat et d’installation réduit
- Nécessité d’un galet enrouleur ou tendeur de
- Fonctionnement silencieux
courroie comme l’indique la figure ci-dessous.
2/ PIGNONS ET CHAINE
N 2 Z1
r=
N 1 Z2
Maillon démontable
Fermeture de la chaîne
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
3/ ENGRENAGES
3.1- Fonction
Transmettre, sans glissement, un mouvement de rotation continu entre deux arbres rapprochés,
grâce à 2 roues dentées :
Roue dentée B
Diamètre primitif
Nombre de dents : Z.
Module : m.
Diamètre primitif : d = m.Z .
Pas : P= m.π.
Remarque : Lorsque deux roues dentées sont en prise, le module et le pas sont identiques.
Représentation d’une roue et vis sans fin Schéma cinématique d’une roue et vis sans fin
Remarque : le système roue et vis sans fin est généralement irréversible (la roue ne peut
entraîner la vis). Il est alors utilisé dans certains appareils de levage.
5/ ACCOUPLEMENTS
Coquille
Exemples :
Fourchettes
Fourchettes
6. SYSTEME VIS-ECROU
6.1 Fonction
Transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation et réciproquement.
Exemple : mors mobile d’un étau.
Ecrou
Vis
Principe de fonctionnement
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
La liaison entre la Vis et l’écrou
est réalisée par l’intermédiaire de billes
(éléments roulants).
Les billes, interposées entre les
filets de la Vis et de l’écrou, suppriment le
frottement.
Pour assurer une circulation
continue, les billes sont ramenées à leur point
d’origine par un canal de transfert à
l’intérieur de l’écrou.
Emplois
-Chariot de commande numérique
-Élévateur
-Vérin électrique ou pneumatique (porte de TGV)
CHAPITRE 8
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
REPRESENTATION VOLUMIQUE
La Conception Assistée par Ordinateur (CAO) est un ensemble d’outils et techniques utilisés dans une
ou plusieurs phases du développement d’un produit en utilisant l'ordinateur.
Ces outils logiciels, permettent par exemple de créer des pièces mécaniques, d'en préparer la
fabrication, de les assembler et de simuler leur comportement ou leur fonctionnement.
1. INTERET DE LA CAO
Les logiciels de CAO facilitent et accélèrent la création d'un dessin par :
2. LOGICIELS CAO
Les logiciels de CAO peuvent travailler en mode 2D ou 3D ou les deux.
Y
Exemples d'application:
Un grand nombre de logiciels CAO contiennent à la fois un modèle 2D et un modèle 3D, le passage
de l'un à l'autre est possible.
X
Y
Les logiciels CAO-3D sont appelés également modeleurs 3D ; on peut les diviser en trois catégories :
modeleurs filaires, modeleurs surfaciques et modeleurs volumiques.
L'objet est décrit par des points, des lignes et des surfaces et apparaît sous la forme d'un maillage
genre toile d'araignée.
C'est le modèle qui décrit le mieux et sans ambiguïté un objet dans l'espace
: le solide est défini à partir du volume qu'il occupe.
3. MODELEUR VOLUMIQUE
Un modeleur volumique est un logiciel de conception mécanique 3D qui permet de créer :
Des pièces ;
Des assemblages ;
Des mises au plan d'une pièce ou d'un assemblage.
Une pièce dans un modeleur 3D est constituée d’un volume de base sur lequel est réalisé des fonctions
technologiques dont certaines nécessitent une esquisse.
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
3.1- Esquisse
Une esquisse est une figure cotée tracée sur l'un des plans initiaux ou sur une surface plane de la
pièce. Elle est toujours associée à une fonction technologique.
Bossage /Extrusion
parallélépipède
ACTIONNEURS PNEUMATIQUES
Bossage/extrusion
Cylindre
Bossage/révolution
Sphère
L'ajout des volumes est traduit par des fonctions d'ajout de matière : bossage, symétrie, etc.
Le retranchement d'un volume se traduit par des fonctions d'enlèvement de matière : enlèvement de
matière par extrusion, chanfrein, perçage, etc.
Exemple 1
Esquisse 3 sur une face Enlèvement de matière /extrusion Esquisse 4 sur une face (cercle)
Exemple 2
Exemple :
Vis (1)
Axe (3)
Levier
1/ PROCEDES DE MOULAGE
1.1- Principe :
Le moulage est un procédé qui consiste à réaliser une
pièce en coulant du métal en fusion (fluide) dans un moule
présentant l’empreinte (modèle) de la pièce à obtenir. Il
existe plusieurs procédés de moulage parmi lesquels :
Le moulage en sable ;
Le moulage en moule métallique.
Pièce finie
Sable
Empreinte
PROCEDES DE FABRICATION DE PIECES MECANIQUES
Remarques :
Les dimensions de l’empreinte sont légèrement plus grandes que celles de la pièce à
obtenir pour tenir compte de la contraction du métal.
Généralement les pièces moulées ne peuvent être utilisées sans avoir subi une
opération d’usinage.
Les produits moulés sont appelés "bruts de fonderie".
Bielle
2/ PROCEDES D’USINAGE
2.1- LE FRAISAGE
Le fraisage, regroupe les opérations d'usinage pouvant
être effectuées sur une fraiseuse (figure ci-contre). Ces
opérations aboutissent à l'obtention d'une géométrie
quelconque, généralement une forme prismatique. Pour
ce faire :
Porte-pièce
PROCEDES DE FABRICATION DE PIECES MECANIQUES
En principe dans le procédé du fraisage, c'est l'outil qui
tourne, la pièce restant fixe dans le porte pièce (figure ci-
dessous).
Outil
Pièce
Opération de fraisage
Exemple de pièce
Exemples d'outil
2.2- Le tournage
Le tournage, comme son nom l'indique, concerne un mouvement de rotation. Le tournage consiste
donc à faire tourner la pièce à usiner autour d'un axe, qui est celui de la broche de la machine. Le
moyen de préhension peut être un mandrin ou tout autre système de serrage. La machine utilisée est
nommée "tour". Elle permet de réaliser des formes de révolution tel que cylindres, cônes (intérieure
ou extérieur) tores et autres formes de révolution complexes. Pour ce faire, il faut :
Une machine à commande numérique est un système automatisé ; elle est donc composée de deux
parties complémentaires :
On parle donc de machine à deux, trois, quatre et cinq axes selon le nombre de mouvements
commandés. Tous les axes numérisés des machines à commande numérique sont asservis.
Alimentation
Modulateur Calculateur
de tension
Tension
Déplacement
Exemple de pièces
PROCEDES DE FABRICATION DE PIECES MECANIQUES
MODULE 3
CHAINE D’INFORMATION
PRÉSENTATION
En présence d’énergie, pour agir correctement sur la matière d'œuvre, un système automatisé a
besoin de recueillir les informations sur de la partie opérative pour gérer les actions.
Le module 3 traite donc de ces aspects qui peuvent être modélisés par les fonctions génériques,
c'est à dire qui s'appliquent sur la plupart des systèmes ; il s'agit des fonctions :
Acquérir les informations :
Issues de capteurs qui donnent des comptes-rendus sur l'état du système ;
Fournies par l'utilisateur ou d'autres systèmes.
Traiter ces informations suivant des règles et de lois physiques ;
Communiquer les résultats de traitement sous forme :
D'ordre aux actionneurs pour agir sur la matière d'œuvre ;
De messages à l'utilisateur ou d'autres systèmes.
Grandeurs
physiques à Inform ations
destinées à d’autres
mesurer systèmes et aux
Chaîne d’information
interfaces H/M
COMPETENCES ATTENDUES
MODULE 3
PARTIE 1
ACQUISITION DE L’INFORMATION
PRESENTATION
La position de la fonction "Acquérir" dans une chaîne d'information, ainsi que les
différentes réalisations principales sont représentées par la figure suivante.
§ Capteurs TOR
§ Interface homme/machine
§ Capteurs analogiques
§ Capteurs numériques
PROCEDES DE FABRICATION DE PIECES MECANIQUES
CHAPITRE 1
LES CAPTEURS
INTRODUCTION :
Dans un système automatisé, les capteurs fournissent à l'unité de traitement (la PC) des comptes
rendus sur l’état du système (la PO). L'information détectée par un capteur peut être d'une grande
variété, ce qui implique une grande variété de besoins en capteurs.
Position ;
Présence ;
Déplacement ou vitesse ;
Température ;
Niveau ;
Cependant les capteurs de position, notamment de type logique, sont les plus répandus et
représentent donc l'essentiel des acquisitions à réaliser. C'est pour cela, on s'intéressera un peu plus en
détail à ces types de capteurs.
1. DEFINITION :
Logique :
L’information ne peut prendre que les valeurs 1 ou 0 ; on parle alors d’un capteur Tout
ou Rien (TOR).
PROCEDES DE FABRICATION DE PIECES MECANIQUES
Analogique :
L’information peut prendre toutes les valeurs possibles entre 2 certaines valeurs
limites ; on parle alors d’un capteur analogique.
Numérique :
L’information fournie par le capteur permet à la PC d’en déduire un nombre binaire
sur n bits ; on parle alors d’un capteur numérique.
Fig. 4 exemple de capteur numérique
3. CAPTEURS TOR :
Les capteurs TOR (Tout Ou Rien) fournissent une information logique, généralement sous forme d'un
contact électrique qui se ferme ou s'ouvre suivant l'état du capteur.
Ce type de capteur est constitué d'un contact électrique qui s'ouvre ou se ferme lorsque l'objet à
détecter actionne par contact un élément mobile du capteur (dispositif d'attaque). Du mini-rupteur au
gros interrupteur de position, les gammes sont très variées ; elles sont fonction des problèmes posés par
leur utilisation.
Caractéristiques :
Commande directe
Présence de l'objet en buté mécanique
Caractéristiques :
Caractéristiques :
Caractéristiques :
Les capteurs de proximité détectent à distance et sans contact avec l’objet dont ils contrôlent la
position. Un contact électrique s'ouvre alors ou se ferme en fonction de la présence ou de la non
présence d’un objet dans la zone sensible du capteur.
A l'inverse des capteurs avec contacts, les capteurs de proximité sont des détecteurs statiques (pas
de pièce mobile) dont la durée de vie est indépendante du nombre de manœuvres. Ils ont aussi une
très bonne tenue à l'environnement industriel (atmosphère polluante).
PROCEDES DE FABRICATION DE PIECES MECANIQUES
Le choix d’un détecteur de proximité dépend :
La technologie des détecteurs de proximité inductifs est basée sur la variation d’un champ
magnétique à l’approche d’un objet conducteur du courant électrique. Leur usage est uniquement
réservé à la détection d’éléments métalliques dans les secteurs de la machine-outil, l'agro-
alimentaire, la robotique, et les applications de l'usinage, la manutention, l'assemblage, le
convoyage.
Caractéristiques :
Les détecteurs inductifs existent suivant différents modèles, ceci en fonction de leur mode de
raccordement:
La technologie des détecteurs de proximité capacitifs est basée sur la variation d’un champ
électrique à l’approche d’un objet quelconque. Ils permettent de détecter tous types d'objets dans
Les domaines l'agro-alimentaire, la chimie, la transformation des matières plastiques, le bois et les
matériaux de construction.
Fig. 11 Détecteur de proximité capacitif
Caractéristiques :
Un interrupteur à lame souple (I.L.S.) est constitué d'un boîtier à l'intérieur duquel est placé un
contact électrique métallique souple sensible aux champs magnétiques. Il permet de détecter tous
les matériaux magnétiques dans le domaine de la domotique pour la détection de fermeture de
portes et fenêtres et le domaine pneumatique pour la détection de la position d'un vérin.
Les cellules photoélectriques permettent de détecter sans contact tous les matériaux opaques (non
transparents), conducteurs d’électricité ou non. Ce type de capteurs se compose essentiellement d'un
émetteur de lumière associé à un récepteur photosensible.
Fig. 13 Exemple de capteurs photoélectrique
Ces détecteurs sont utilisés dans les domaines industriels et tertiaires les plus divers comme :
Pour réaliser la détection d'objets dans les différentes applications, 3 techniques de montages sont possibles:
4. CAPTEURS NUMERIQUES :
4.2- Codeur optique absolu : Fig. 19 Codeur optique absolu binaire 3 bits
CHAPITRE 2
L’interface Homme/Machine est une fonction de communication indispensable pour bien gérer un
système automatisé. Il consiste à :
Le dialogue Homme/Machine se fait par l’utilisation de constituants regroupés dans ce qu'on appelle
« pupitre » de commande. Ces constituants de dialogue peuvent être classés en deux catégories :
Les boutons " coup de poing " à accrochage pour les arrêts d'urgence ;
Les boutons poussoirs affleurants ;
Les boutons tournants à manette ;
Les boutons tournants à clé.
Fig 2. Exemples de boutons poussoirs
Un terminal d’exploitation est un constituant de dialogue permettant les premières mises en œuvre
du système automatisé. Il est lié temporairement à la partie commande (automate programmable)
pour introduire des codes et des paramètres décrivant le processus étudié.
Les voyants sont des témoins lumineux qui constituent une interface
de dialogue simple donnant à l'opérateur des informations sur l'état du
système automatisé.